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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:50
 Photo Ritchie Sedeyn - MIL.be

Photo Ritchie Sedeyn - MIL.be

 

09/02/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

L’aéroport militaire de Melsbroek accueillait un avion américain le 9 février dernier. L’appareil est à la disposition de la Benelux Arms Control Agency (BACA) pour une semaine. Via cette agence, les pays du Benelux prennent part au traité Open Skies, dans lequel 34 pays ouvrent leur espace aérien à des vols d’observation.

 

Il est 13 heures précises, lorsque l’avion de transport américainatterrit sur le sol belge. L’équipage anglo-américain débarque et serre chaleureusement les mains du personnel de l’équipe de la BACA. Cette agence accompagne les équipes étrangères qui viennent effectuer des observations aériennes en Belgique dans le cadre du traité Open Skies. 

 

Cet accordest d’application depuis 1996. Chaque année, la Belgique doit autoriser environ six vols d’observation au-dessus de son territoire. Des pays comme la Russie en nécessitent davantage. Un appareil suit une route selon divers points que l’équipe observe en vol. Les casernes militaires les plus importantes ponctuent invariablement un tel itinéraire.

 

Avion américain pour entraînement Benelux
Avion américain pour entraînement Benelux
Avion américain pour entraînement Benelux
Avion américain pour entraînement Benelux

« Les Américains ne sont pas ici pour effectuer des vols de reconnaissance », clarifie l’adjudant-major Johan Temmerman. Il travaille depuis 15 ans pour la BACA et connaît tous les aspects du traité Open Skies. « Ils prêtent leur appareil pour effectuer un entraînement bilatéral visant à aguerrir l’équipe de la BACA aux procédures à appliquer lors d’un vol réel d’observation. Un tel avion américain est partout prioritaire. De plus, la coopération se passe sans anicroche. »

 

La tâche de l’équipe de contrôle du Benelux est importante. Ses membres examinent le plan de vol et la route de l’appareil. L’avion vole-t-il à la bonne altitude ? Les caméras et capteurs travaillent-ils selon les attentes ? La résolution des images prises n’est-elle pas trop haute ? Telles sont les questions que doivent traiter les collaborateurs de la BACA au cours d’un vol d’observation.

 

L’appareil américain survolera notre territoire jusqu’au 13 février. L’équipe de la BACA sera, dès lors, prête à effectuer un vol d’observation réel.

Vidéo: Mathieu Duhembre

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:50
Premier vol de formation pour la version transport du NH90 en Belgique

 

09/02/2015 par MIL.be

 

Les quatre NH90 ‘Tactical Transport Helicopter’ (TTH) effectuent leurs premiers vols de formation ce mardi 10 février 2015. Les hélicoptères décolleront de la base de Beauvechain pour un vol d’entrainement. Cette manœuvre contribue à l’opérationnalité de la flotte NH90. Le vol durera environ 45 minutes.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:50
Le sous marin grec Papanikolis de type 214. Photo GDK

Le sous marin grec Papanikolis de type 214. Photo GDK

 

8 février 2015 Par OkeaBird

 

Un nouveau scandale de pots de vin d'un montant total de 62 millions d'euros a été dévoilé par le ministre adjoint de la Défense Nikos Toskas. L'affaire concernerait deux sociétés allemandes, 12 Allemands et un nombre indéterminé de fonctionnaires grecs du ministère de la défense. Parlant à la radio Sto Kokkino vendredi, Toskas a révélé l’existence d'un document qui est l'objet d'une enquête de la direction politique et militaire du pays.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:45
Carte des forces prépositionnées au 23 janvier 2015 - crédits EMA

Carte des forces prépositionnées au 23 janvier 2015 - crédits EMA

 

source Sénat.fr

 

Question écrite n° 04513 de M. Jean-Paul Fournier (Gard - UMP)publiée dans le JO Sénat du 07/02/2013 - page 386

 

M. Jean-Paul Fournier souhaite interroger M. le ministre de la défense sur le devenir des forces prépositionnées en Afrique qui ont montré toute leur pertinence ces derniers mois.

L'opération Serval au Mali, mais également l'engagement en République centrafricaine au cours du mois de décembre 2012 ont en effet souligné combien la réactivité de nos armées et leur aptitude à la projection dans l'urgence tiennent notamment à l'existence de bases en Afrique et de forces immédiatement disponibles et projetables conséquentes.
À l'heure où les travaux de révisions du Livre blanc sur la sécurité et la défense nationale de 2008 sont en cours et alors que nombre de voix s'élèvent pour réduire cet outil militaire, dans son format et ses capacités, au titre des efforts, certes légitimes, de réduction de la dépense publique, il lui demande de préciser ce qui est envisagé pour la présence de l'armée française en Afrique dont l'intérêt stratégique dans la lutte contre les mouvements terroristes internationaux et la défense de notre sécurité vient de se rappeler à notre pays de façon criante.

 

Transmise au Ministère de la défense


 

Réponse du Ministère de la défense,publiée dans le JO Sénat du 05/02/2015 - page 257

 

Conformément aux évolutions programmées par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale publié en 2013, la réorganisation des forces de présence françaises constitue un projet global tendant à transformer notre dispositif en le rapprochant de la bande sahélo-saharienne, tout en contribuant à l'objectif général de réduction des effectifs du ministère de la défense.

Dans ce contexte, s'agissant de l'Afrique, le président de la République a décidé la mise en place d'un schéma de présence permettant :

- de développer les capacités de la force africaine en attente (FAA), en formant chaque année 20 000 soldats locaux. Cet effort reposera essentiellement sur les pôles opérationnels de coopération de Dakar et de Libreville qui, dotés chacun d'un effectif de 350 militaires, sont en mesure de proposer plus de 188 formations différentes à nos partenaires ;

- de préserver une capacité d'intervention à partir de deux bases implantées à Abidjan et à Djibouti. Cette organisation a été définie de manière à soutenir et à compléter le dispositif déployé par la France dans le cadre de la conduite des opérations extérieures.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:45
photo PR - Elysée

photo PR - Elysée

 

09.02.2015 par JDD

 

François Hollande et le souverain marocain Mohammed VI se sont entretenu lundi à Paris. Tous deux ont dit vouloir souhaiter "une nouvelle dynamique de coopération confiante et ambitieuse entre la France et le Maroc", qui passera notamment dans "la lutte contre le terrorisme".

 

L'échange a mis fin à un an de brouille diplomatique entre les deux pays. François Hollande et le souverain marocain Mohammed VI ont souhaité lundi à Paris "une nouvelle dynamique de coopération confiante et ambitieuse entre la France et le Maroc". Ils ont également affirmé la détermination de la France et du Maroc "à lutter ensemble contre le terrorisme et à coopérer pleinement dans le domaine de la sécurité", selon le communiqué.

Lors d'un entretien d'une heure à l'Élysée, les deux dirigeants se sont félicités, selon un communiqué de la présidence, de la reprise "d'une coopération judiciaire plus efficace entre les deux pays", grâce à un accord bilatéral signé le 31 janvier.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:45
Niger : Le parlement vote l'envoi de troupes au Nigeria

 

10.02.2015 par BBC Afrique

 

Le Parlement nigérien a approuvé lundi soir l'envoi de troupes au Nigeria dans le cadre de la force régionale pour lutter contre le groupe islamiste armé nigérian Boko Haram. La résolution a été votée de façon unanime par les 102 députés présents.

Le président du Parlement, Amadou Salifou, a souligné dans l'après-midi, lors de l'ouverture du débat parlementaire, que le vote se déroulait alors que "les bombes tombent sur Diffa", dans le sud-est du pays, à la frontière avec le Nigeria.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:30
La Défense Belge envoie une équipe de planification en Irak

 

02/02/2015 Stijn Verboven – MIL.be

 

La Défense envoie une équipe de planification de trois hommes en Irak. Ils y prépareront le déploiement d'un détachement de militaires belges qui doivent former et conseiller les soldats irakiens dans la lutte contre l'État Islamique (EI).

 

La Défense déploie en ce moment son équipe de planification à deux endroits. Deux militaires travailleront au quartier-général des opérations spéciales de la coalition à Bagdad. Un troisième officier rejoindra le quartier-général de la coalition au Koweït.

 

L'équipe de planification analysera, préparera et coordonnera le déploiement éventuel d'un détachement d'une cinquantaine de militaires belges. Garantir la sécurité du détachement ainsi qu'accroître la valeur potentielle de l'engagement belge pour la coalition sont des objectifs primordiaux.

 

Le Conseil des ministres a pris cette décision le 30 janvier dernier sur proposition du ministre de la Défense Steven Vandeput. La décision de déployer une équipe de planification vient en réponse à une demande officielle de la coalition internationale contre l'EI. En décembre 2014, celle-ci demandait d'envoyer des instructeurs belges en Irak.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 06:55
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

 

09.02.2015 LCP.fr
 

21h42 : "Il est indispensable d’avoir une politique industrielle d’armement"

Pierre Lellouche, le député UMP de Paris, affirme qu’il est favorable aux dispositions de l’article 47, à propos de l’armement terrestre en Europe. Il prévoit le "transfert au secteur privé de la majorité du capital de la société Groupement industriel des armements terrestres (GIAT)".

"L’indépendance nationale passe par la capacité de notre pays de maintenir une politique d’armement, une production nationale d’armement", déclare l’élu. "Les dépenses militaires irradient l’ensemble de la recherche civile", continue Pierre Lellouche, qui pense donc qu’il est "indispensable d’avoir une politique industrielle d’armement".

"Il est indispensable, si on veut une Europe politique, de développer un pôle européen de défense", explique par ailleurs le député, qui justifie sa position par l’évocation de "la crise ukrainienne".

 

22h09 : Les "bêtises" de l’UMP et le Général De Gaulle

Alain Tourret moque les députés UMP qui s’opposent à l’adoption de l’article 47. Ceux-ci critiquent le rapprochement entre les deux groupes d’armements terrestres français et allemand, Nexter et Krauss-Maffei Wegmann. L’élu RRDP du Calvados estime que le "Général De Gaulle doit remuer dans sa tombe quand il voit de pareilles bêtises de (la part) ses héritiers".

22h22 : "Pas un transfert au secteur privé"

"Ce n’est pas un transfert au secteur privé." La rapporteur PS du texte Clotilde Valter répond à André Chassaigne, l’élu Front de gauche du Puy-de-Dôme. L’article 47, qui permet le rapprochement entre deux groupes d’armements terrestres (un allemand et un français), a pour conséquence selon elle de constituer une "société nouvelle à laquelle l’État apporte 50% des parts et ces 50% restent publics, intégralement".

22h43 : "Je commence à devenir un vrai macronien"

Pierre Lellouche fait un aveu : "Je commence à devenir un vrai macronien", déclare le député UMP de Paris. "Il y a une vraie fraîcheur dans votre vérité (…) Vous dites quelque chose de très très juste, vous dites ’si on avait de l’argent, on n’aurait pas besoin de faire tout ça’."

Le député critique le manque de financement du budget de la Défense et souhaite davantage de "commandes publiques" pour permettre la survie de l’"industrie d’armement" française. Pierre Lellouche dénonce également le fait que le budget allemand de la Défense sera prochainement supérieur à celui de la France.

Pour appuyer son argumentaire, l’élu critique l’âge avancé des VAB français (véhicule de l’avant blindé, véhicule de transport de troupes, ndlr), qui ont "deux fois l’âge de leurs soldats".

23h06 : "Prix du sang" et "forfaiture"

"L’Europe de la Défense n’existe pas, mes chers collègues." Nicolas Dhuicq, l’élu UMP de l’Aube, prend énergiquement la parole et accuse le gouvernement de "vendre un bijou de la nation" à un "concurrent" (l’Allemagne, ndlr) qui ne paie pas le "prix du sang" sur certains théâtres d’opération, comme "l’Irak".

"Il y a des soldats en ce moment qui se font trouer la peau pour que vous soyez assis tranquillement, en paix, à vendre aux Allemands notre industrie de Défense, c’est une forfaiture, une trahison par rapport à la nation !", s’emporte l’élu, ce qui provoque la colère des autres députés.

23h26 : Les députés adoptent l’article 47

Les députés adoptent l’article 47 à propos du transfert au secteur privé du capital de la société Groupement industriel des armements terrestres (GIAT). Il permet le rapprochement entre les deux groupes d’armements terrestres français et allemand, Nexter et Krauss-Maffei Wegmann.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 06:55
Forces spéciales - service Action (DGSE) : moi d'abord !

 

06/02/2015 Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

Dans un article discret, le service Action de la DGSE démonte les arguments de ceux qui voudraient attribuer ses moyens aux forces spéciales.

 

Ce n'est pas dans la Revue défense nationale (RDN), vénérable institution ouvrant pourtant largement ses colonnes depuis des décennies aux questions militaires et stratégiques, que l'on chercherait spontanément un article écrit par une personne du sérail sur le débat qui agite vivement le service Action de la DGSE et le Commandement des opérations spéciales (COS). Et pourtant, c'est bien elle qui revient sur la question, dans son numéro de janvier. Avertis de cette affaire dès le mois de juin dernier, nos lecteurs savent que des voix se font entendre au COS - qui opère en uniforme en engageant la France - pour récupérer des effectifs en absorbant une grosse partie du service Action de la DGSE. Lequel agit dans la clandestinité, en civil, mais parfois avec des moyens et des méthodes similaires à ceux des forces spéciales.

 

Point de vue de la DGSE

 

La DGSE a systématiquement refusé de s'exprimer sur ce débat pourtant vif, et a donc choisi une voie détournée pour s'engager dans la polémique. Dans un article du numéro 776 de la RDN surtitré "Contrepoint" et titré "Forces spéciales, forces clandestines : dissemblances, synergies, interopérabilité", un certain Jean-Luc, identité fleurant bon le pseudonyme, donne, sans l'écrire explicitement, le point de vue de la DGSE. L'auteur est présenté comme étant actuellement stagiaire à l'École de guerre et connaissant bien "les forces clandestines pour y avoir exercé des responsabilités de commandement sur le terrain et de conception, et de conduite des opérations". Il s'agit, on l'aura compris, d'un jeune cadre d'avenir du service Action, qui poursuivra sa carrière à la DGSE et a écrit ce texte avec l'aval de la direction du service.

 

SA = bombe atomique

 

Notre Jean-Luc s'exprime donc nettement. Il rappelle la doctrine : quand "la conjoncture politique n'autorise aucune action militaire, la raison d'État légitime l'emploi des forces clandestines." Deuxième rappel : "Ces forces agissent dans l'intervalle de notre stratégie de défense et de sécurité nationale non couvert par les forces armées et de sécurité." Elles ne servent que sur ordre du président de la République en constituant "une capacité d'action coercitive, fondamentalement régalienne, qui sert le coeur des intérêts les plus élevés de la nation". Entre elles et la bombe atomique, il n'y a guère de différence dès lors que, "à l'instar de la dissuasion nucléaire, elles concourent à l'indépendance et à la souveraineté nationales". L'argument paraîtra un peu excessif, dès lors que dans les faits l'arme nucléaire est destinée par essence à signer l'engagement français... D'ailleurs, "le succès d'une opération clandestine repose sur des capacités spécifiques qui permettent à l'État commanditaire de nier son implication".

 

Interstices périphériques

 

L'auteur réfute tout projet de mutualisation de capacités entre le COS et le SA, "qui ne manquerait pas d'affecter l'efficacité de ces deux entités". Il accuse aussi à demi-mot le COS de donner trop de publicité à ses actions, alors que "la clandestinité suppose la préservation du secret opérationnel. Ce dernier dépend d'un cloisonnement rigoureux qui ne souffre aucune mixité". Jean-Luc considère néanmoins les deux forces comme complémentaires, tout en cantonnant cette coopération à des "interstices périphériques", comme le soutien du COS à des opérations du SA (comme cela s'est passé en 2013 pour la libération ratée de Denis Allex en Somalie), ou inversement. En 2001, rappelle-t-il, c'est le SA qui a accueilli le COS en Afghanistan, non sans avoir procédé plus récemment à "l'ouverture de portes au profit des forces spéciales". L'auteur estime enfin qu'"aujourd'hui la majorité des opérations que conduit le COS en région sahélo-sahélienne repose essentiellement sur des renseignements de la DGSE". Donc, on l'a compris, on ne change rien !

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 21:30
UAE F-16 Block 60 aircraft - Photo David Raykovitz

UAE F-16 Block 60 aircraft - Photo David Raykovitz

 

7 février 2015 par 45eNord.ca (AFP)

 

Les Emirats arabes unis ont annoncé samedi qu’un escadron de F-16 de leur armée de l’air serait stationné en Jordanie pour soutenir ce pays frère dans les frappes contre le groupe Etat islamique (EI) qui sévit en Syrie et en Irak.

 

Cette mesure, prise par le prince héritier d’Abou Dhabi, cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane, est destinée à soutenir l’effort de guerre des forces armées jordaniennes et leur participation efficace à la coalition internationale contre l’EI, a rapporté l’agence officielle Wam sans donner de précisions sur le nombre d’appareils qui seront basés dans le royaume hachémite.

 

Cette initiative témoigne de la volonté des Emirats de renforcer la coopération arabe dans la lutte antiterroriste et la lutte collective contre ces bandes terroristes, leur idéologie déviante et leurs pratiques sauvages, selon Wam.

 

L’agence ne précise pas si les Emirats arabes unis comptent reprendre leurs raids aériens dans le cadre de la coalition.

 

Le pays avait en effet suspendu ses opérations militaires aériennes en décembre pour protester contre l’enlèvement du pilote jordanien Maaz al-Kassasbeh, brûlé vif par l’EI qui l’avait capturé en décembre après le crash de son avion en Syrie.

 

Mais un haut responsable américain a affirmé vendredi que les Emirats devraient reprendre leur participation aux raids aériens contre l’EI dans les prochains jours.

 

Ce responsable, qui s’exprimait après une rencontre à Munich (Allemagne) entre le chef de la diplomatie américaine John Kerry et des responsables du Conseil de Coopération du Golfe, a ajouté qu’il y avait une forte indignation autour de la table à propos de ce qui était arrivé au pilote et que les Émirats avaient déclaré au secrétaire d’Etat qu’ils devraient reprendre (les raids aériens) dans quelques jours.

 

Les Emirats arabes unis ont également réaffirmé leur engagement dans la coalition menée par les États-Unis pour lutter contre les jihadistes qui se sont emparés de larges parties de territoire en Irak et en Syrie.

 

Un autre responsable américain a déclaré qu’au sein des pays du Golfe, le meurtre du pilote jordanien a été un événement fédérateur qui a renforcé leur détermination à lutter contre Daesh, l’appellation arabe du groupe jihadiste EI.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 21:30
L’ONU veut tarir les sources de financement du groupe Etat islamique

 

7 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait adopter la semaine prochaine une résolution visant à tarir toutes les sources de financement du groupe Etat islamique (EI), qu’elles proviennent du pétrole, du trafic d’antiquités ou de rançons, selon un diplomate.

 

La première mouture de ce texte, élaborée par la Russie, a été complétée après des discussions avec Américains et Européens avant d’être distribuée aux 15 pays membres.

 

Ceux-ci en ont discuté pour la première fois à huis clos vendredi et leur réaction a été « très positive », selon l’ambassadeur russe Vitali Tchourkine. Il table sur une adoption dès mardi prochain.

 

Son homologue britannique Mark Lyall Grant a indiqué qu’aucun pays n’avait élevé d’objection formelle et que le texte devrait être adopté avant jeudi. « Cette résolution, a-t-il expliqué, n’apporte pas de changement fondamental mais elle montre une nouvelle fois que le Conseil est uni dans la lutte anti-terroriste et est prêt à prendre des mesures pour resserrer l’étau autour de l’EI ».

 

Le texte s’inspire largement d’une série de décisions déjà prises par l’ONU dans le cadre de sanctions (gel d’avoirs, embargo sur les armes notamment) imposées aux organisations et individus affiliés à al-Qaïda.

 

Le Conseil avait aussi adopté en août 2014 une résolution visant à couper les fonds aux djihadistes en menaçant de sanctionner les pays qui leur achèteraient du pétrole. La résolution devait également endiguer le flux de combattants étrangers partant rejoindre l’EI en Irak et en Syrie.

 

Ces obligations imposées aux Etats membres et reprises dans le nouveau texte « sont déjà solides et contraignantes mais l’objectif de la nouvelle résolution est de les étendre et de clarifier ce qu’elles impliquent, en particulier dans le domaine de la contrebande de produits pétroliers », explique un responsable américain impliqué dans les discussions. S’exprimant sous couvert d’anonymat, il prévoit lui aussi l’adoption du texte la semaine prochaine.

 

Il reconnait que faire appliquer dans les faits cette résolution juridiquement contraignante « sera un défi » étant donné la multitude d’intermédiaires qui font affaire avec les djihadistes. « Nous espérons que ces normes et dispositions auront un véritable impact ».

 

L’une des principales nouveautés de la résolution, souligne-t-il, est une interdiction spécifique du trafic d’œuvres d’art et d’antiquités dérobées en Syrie, dont l’EI contrôle une partie du territoire. Une telle interdiction s’applique déjà à l’Irak.

 

« Tous les Etats membres, indique le projet de résolution, devront prendre les mesures nécessaires pour prévenir le commerce de biens culturels irakiens et syriens » qui auraient été sortis illégalement d’Irak depuis août 1990 et de Syrie depuis mars 2011 (début de la crise syrienne) et pour assurer leur retour éventuel dans leur pays d’origine.

 

En ce qui concerne le pétrole, le texte rappelle que les Etats membres sont tenus de ne pas commercer directement ou indirectement avec l’EI. Le Conseil leur demande de signaler à l’ONU lorsqu’ils saisissent du pétrole brut ou raffiné venu de zones tenues par les djihadistes.

 

La résolution souligne que le trafic routier en provenance de zones tenues par l’EI permet également aux djihadistes de faire commerce d’autres richesses comme l’or, les produits agricoles ou de marchandises pillées (produits électroniques, cigarettes). Elle recommande aux Etats voisins des contrôler ce trafic, une disposition qui vise en particulier la Turquie, important point de transit pour ces livraisons pétrolières.

 

Un rapport de l’ONU publié en novembre dernier recommandait, de manière plus radicale, de bloquer les camions citernes en provenance des territoires contrôlés par l’EI. Selon ce rapport, les djihadistes gagneraient de 850.000 à 1,65 million de dollars par jour en vendant du pétrole à des intermédiaires privés.

 

Ces revenus ont toutefois nettement diminué récemment, à la suite des bombardements menés par la coalition et surtout de la baisse du prix du brut sur les marchés.

 

Dans sa résolution, le Conseil recommande par ailleurs aux Etats membres de ne pas verser de rançon en cas d’enlèvement ou de prise d’otages, comme il l’avait fait en janvier 2014.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:50
L'UE reporte ses sanctions contre la Russie

 

09.02.2015 Romandie.com (AFP)

 

L'UE a reporté lundi la mise en oeuvre de nouvelles sanctions contre la Russie, à l'approche d'un sommet attendu à Minsk sur un plan de paix visant à mettre fin à dix mois de guerre en Ukraine. Barack Obama a lui déclaré ne pas avoir décidé de livrer des armes à Kiev, Angela Merkel prévenant que ce conflit menaçait la paix en Europe, alors que les combats ont fait lundi au moins 20 tués

A la Maison-Blanche, les deux dirigeants ont mis en garde la Russie sur le fait qu'elle ne pouvait pas "redessiner" par la force la carte de l'Europe. Mais il ont souligné que, dans le même temps, Washington ne cherchait pas à "affaiblir" Moscou dans cette crise, la plus grave entre les deux puissances depuis la Guerre froide.

Pour aider l'Ukraine, la livraison "d'armes défensives (à Kiev) est l'une des options envisagées. Mais je n'ai pas encore pris de décision", a dit M. Obama.

Son administration semble encline à livrer des armes à Kiev, au contraire de l'Allemagne et de la France qui y sont hostiles.

 

Initiative de paix franco-allemande

Cette question épineuse entre les Etats-Unis et l'Europe a été au coeur des discussions entre Barack Obama et Angela Merkel. La chancelière allemande a exposé également au président américain l'initiative de paix franco-allemande, présentée ces derniers jours aux présidents ukrainien et russe, Petro Porochenko et Vladimir Poutine.

Mme Merkel n'a pas caché son inquiétude sur le maintien de la "paix en Europe", l'année du 70e anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale qui avait ravagé le Vieux continent.

 

"Laisser de la marge aux efforts diplomatiques"

Lundi, si l'UE a confirmé le principe de nouvelles sanctions, elle a reporté au 16 février leur entrée en vigueur. Cette mesure a été décidée "pour laisser de la marge aux efforts diplomatiques", a expliqué une porte-parole de la Commission européenne.

Cette décision est intervenue à deux jours du sommet "de la dernière chance" sur l'Ukraine auquel prendront part à Minsk, la capitale du Bélarus.

Selon des médias et des sources diplomatiques occidentales, le plan, pas dévoilé dans sa totalité, vise à faire appliquer les accords de paix conclus il y a cinq mois à Minsk et prévoit une plus large autonomie des régions rebelles. Il retiendrait la ligne de front actuelle et prévoirait une zone démilitarisée de 50 à 70 kilomètres de large le long de celle-ci.

Mais les autorités ukrainiennes ont maintes fois jugé inacceptable de retenir l'actuelle ligne de front. Les séparatistes occupent 500 kilomètres carrés supplémentaires par rapport à celle de septembre, lorsque avaient été signés les accords de Minsk.

 

Nouvelles victimes

Sur le terrain, le bilan des hostilités ne cesse de s'alourdir avec vingt nouveaux tués dont 11 civils, selon les chiffres donnés séparément lundi par Kiev et les rebelles.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:45
OPV 190 MKII

OPV 190 MKII

 

9 février 2015 par ActuNautique.com

 

Le chantier sablais Océa vient de signer la vente d'un patrouilleur de 60m de long, qui lui ouvre la porte d'un nouveau marché, celui des patrouilleurs hauturiers.

 

C'est une belle commande que vient d'engranger le chantier naval Ocea, avec la vente d'un patrouilleur hauturier de 60m de long au Sénégal, qui lui ouvre de facto un nouveau segment de marché, à savoir celui des grosses unités militaires.

 

Ocea était en effet jusqu'à présent plutôt spécialisés sur les patrouilleurs de 20 à 30m de long. Cette commande vient donc élargir son positionnement sur un terrain occupé par Kership (DCNS et Piriou) et les CMN notamment.

 

Elle concrétise la stratégie du groupe vendéen de développer son offre sur des unités de 40 à 60 m, stratégie couronnée de succès avec la vente de 3 navires océanographiques, deux OPV 190 de 60m pour l'Indonésie et un OPV 130 de 40m pour le Koweit.

 

Le patrouilleur commandé par le Sénégal consiste dans un OPV 190 MKII. Il mesure 58m de long pour 9,40m de large. Sa livraison est prévue pour l'automne 2016.

 

Construit en aluminium, cet OPV offre une vitesse maximale de 24 noeuds pour une autonomie de 5500 milles à 12 noeuds, sa vitesse de croisère. Il dispose d'ailerons stabilisateurs, associés à une carène conçue pour des conditions de navigation difficiles, avec un tirant d'eau réduit de 2.30m.

 

Armé par un équipage de 24 marins, et OPV, qui peut accueillir 32 personnes supplémentaires, est destiné à la surveillance et la protection des eaux territoriales et de la  ZEE du pays.

 

En particulier la police des pêches, mais aussi la lutte contre les différents traffics et la piraterie.

 

Il est également conçu pour participer à des opérations de sauvetage - il dispose pour cela de canonos à eau contre les incendies - et de lutte contre la pollution.

 

Côté armement, ce patrouilleur hauturier disposera d'un canon télé-opéré, situé sur l'avant, et de deux mitrailleuses situées sur chaque bord. Il mettra en oeuvre deux semi-rigides de 7,50m de long, stockés sur son arrière, destinés aux équipes de visite ou à des commandos.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:40
Obama n'a pas décidé s'il armait l'Ukraine, Merkel craint pour la paix en Europe

 

09 février 2015 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Le président des Etats-Unis Barack Obama a déclaré lundi ne pas avoir décidé de livrer des armes à l'Ukraine, aux prises avec des séparatistes prorusses, la chancelière allemande Angela Merkel prévenant que ce conflit menaçait la paix en Europe.

 

Lors d'une conférence de presse commune à la Maison Blanche, les deux dirigeants ont mis en garde la Russie qu'elle ne pouvait pas redessiner par la force la carte de l'Europe, mais que, dans le même temps, Washington ne cherchait pas à affaiblir Moscou dans cette crise la plus grave entre les deux puissances depuis la Guerre froide.

 

Pour aider l'Ukraine, la livraison d'armes défensives (à Kiev) est l'une des options envisagées. Mais je n'ai pas encore pris de décision, a dit M. Obama devant la presse, après une semaine de débats publics à Washington sur l'opportunité ou non de fournir des équipements de défense létaux aux forces armées ukrainiennes qui se battent dans l'Est du pays contre des rebelles accusés d'être armés par la Russie.

 

Notre objectif n'est pas d'équiper l'Ukraine pour qu'elle poursuive des opérations offensives mais simplement pour qu'elle se défende, a fait valoir le président Obama, dont l'administration semble encline à fournir des armes à Kiev, au contraire de l'Allemagne et de la France qui y sont hostiles.

 

Cette question épineuse entre les Etats-Unis et l'Europe a été au coeur des négociations entre Barack Obama et Angela Merkel qui se rencontraient lundi à Washington. La chancelière allemande a exposé également au président américain l'initiative de paix franco-allemande, présentée ces derniers jours aux présidents ukrainien et russe, Petro Porochenko et Vladimir Poutine.

 

Mme Merkel n'a pas caché son inquiétude sur le maintien de la paix en Europe, l'année du 70e anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale qui avait ravagé le Vieux continent.

 

Pour quelqu'un qui vient d'Europe, je peux simplement dire que si nous renonçons au principe de l'intégrité territoriale, nous ne serons pas en mesure de maintenir l'ordre de la paix en Europe, a mis en garde la dirigeante allemande très impliquée au côté du président français François Hollande pour la recherche d'une solution diplomatique entre l'Ukraine et la Russie.

 

Le président Obama a renchéri en prévenant Moscou qu'elle ne pouvait pas redessiner les frontières de l'Europe par la force des armes. Il a toutefois assuré que Washington continuait d'encourager une résolution diplomatique de la crise ukrainienne.

 

Nous ne cherchons pas l'échec de la Russie (...) ni à ce qu'elle soit affaiblie, a martelé M. Obama, les relations entre Washington et Moscou étant au plus bas depuis la fin de la Guerre froide. Les deux puissances continuent toutefois de coopérer sur des dossiers internationaux tels que le nucléaire iranien ou l'Afghanistan.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:35
La Corée du Nord teste cinq missiles à courte portée

 

9 février 2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca

 

La Corée du Nord a testé cinq missiles à courte portée dans la mer, dimanche et sont les deuxièmes essais de l’année en Corée du Nord après ceux de missiles antinavires qui ont eu lieu vendredi sous la direction du dirigeant Kim Jong-un.

 

«Ce genre de manœuvre de la part de la Corée du Nord arrive deux semaines plus tôt que l’année dernière», a souligné Jeon Ha-kyu, le porte-parole du Comité des chefs d’état-major interarmées. «(L’armée sud-coréenne) restera vigilante face aux éventuels nouveaux lancements et renforcera sa surveillance avec les Etats-Unis.»

 

Des moyens ont été déployés pour tenter d’avoir plus d’informations sur les missiles et l’intention réel du régime de Pyongyang. Un autre officier militaire estime de son côté qu’il s’agit du «nouveau type de missile tactique que le Nord a testé l’année dernière».

 

L’officiel a indiqué que les missiles, tirés depuis une ville côtière de la Corée du Nord, avaient parcouru environ 200 kilomètres avant de plonger dans les eaux de la côte est du pays.

 

La Corée du Nord teste régulièrement des missiles, des roquettes et de l’artillerie, mais ces derniers essais surviennent au moment où les deux Corées n’arrivent pas à s’entendre sur les termes d’une possible rencontre entre leurs deux leaders. Les deux pays ont lancé l’idée d’un tel sommet le mois dernier, et il s’agirait d’une troisième rencontre du genre depuis la division des deux Corées, il y a 70 ans.

 

Le mois dernier, la Corée du Nord avait déclaré aux États-Unis qu’elle était prête à imposer un moratoire temporaire sur ses essais nucléaires, à condition que Washington annule ses exercices militaires communs avec la Corée du Sud. Les États-Unis avaient cependant rejeté cette proposition, qu’ils avaient perçue comme une «menace implicite».

 

L’an dernier, la Corée du Nord a effectué un nombre inhabituellement élevé d’essais de missiles et d’autres armes, subissant les critiques de la Corée du Sud.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:35
Fully armed MQ-9 takes off on a mission in Afghanistan. Photo US Air Force

Fully armed MQ-9 takes off on a mission in Afghanistan. Photo US Air Force

 

09 février 2015 Romandie.com (AFP)

 

Kandahar (Afghanistan) - Un ancien commandant taliban soupçonné de s'être rallié à l'organisation Etat Islamique (EI) a été tué par un tir de drone de l'Otan lundi dans le sud de l'Afghanistan, selon des responsables locaux.

 

Le mollah Abdul Rauf Khadim et quatre autres hommes qui se déplaçaient en voiture dans le district de Kajaki de la province de Helmand a été la cible d'un bombardement, a indiqué à l'AFP Mohammad Jan Rasulyar, vice-gouverneur provincial.

 

La mission de l'Otan en Afghanistan a confirmé ce bombardement qui a, selon elle, provoqué la mort de huit rebelles accusés de menacer ses troupes.

 

D'après les services de renseignement afghans (NDS), Abdul Rauf Khadim, libéré en 2007 de la prison américaine de Guantanamo, avait quitté les rangs des talibans pour devenir l'un des premiers commandants rebelles ralliés à l'EI en Afghanistan.

 

Des sources locales ont confirmé cette défection, ajoutant qu'il faisait dernièrement mouvement dans le Helmand avec 300 hommes arborant des drapeaux noirs de l'EI.

 

Abdul Rauf Khadim avait annoncé son allégeance à l'EI, faisant craindre une montée des ralliements à ce mouvement en Afghanistan. L'Etat islamique n'a toutefois pas confirmé en avoir fait un de ses représentants dans ce pays et dans cette région du Helmand, l'un des bastions historiques des talibans.

 

Une dizaine d'ex-commandants talibans afghans et pakistanais ont annoncé ces derniers mois leur ralliement à l'EI, qui a proclamé un califat sur une partie de la Syrie et de l'Irak, et à son chef Abou Bakr al-Baghdadi.

 

Selon une source rebelle pakistanaise, Abdul Rauf Khadim était le principal organisateur de l'unification des factions dissidentes des talibans ralliées à l'EI en Afghanistan et au Pakistan.

 

Il était notamment proche de Shahidullah Shahid, un ancien porte-parole des talibans pakistanais du TTP, renvoyé de ce mouvement après avoir prêté allégeance à l'Etat islamique.

 

Le phénomène du ralliement de talibans à l'EI est resté jusqu'ici limité au Pakistan et en Afghanistan, où les rebelles islamistes sont historiquement proches d'Al-Qaïda, nébuleuse rivale de l'EI sur le front jihadiste international.

 

Ces derniers mois, plusieurs responsables afghans, pakistanais et occidentaux ont exprimé leur crainte d'une contagion de l'EI dans la région, au moment où s'ouvre une période d'incertitudes avec la fin en décembre dernier de la mission de combat de l'Otan en Afghanistan, pays encore très instable et peu contrôlé par l'Etat hors des grandes villes.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 19:55
Tir du missile Aster 30 de la frégate Chevalier Paul - photo DGA

Tir du missile Aster 30 de la frégate Chevalier Paul - photo DGA

 

09/02/2015 DGA

 

DGA Essais de missiles, depuis son site du Levant, a conduit, le 13 janvier 2015, au profit de la marine, un tir complexe d’entraînement : le tir d’un missile Aster 30 d’entraînement depuis la frégate de défense antiaérienne « Chevalier Paul » contre une cible aérienne poursuivant un aéronef ami. L’objectif était de confirmer la capacité de discrimination et d'interception de l'Aster 30 face à deux pistes radar très imbriquées.

 

Le scénario élaboré, construit pour la marine en collaboration avec DGA Techniques navales et DGA Maitrise de l’information, a permis, notamment grâce à l’instrumentation du missile d’entraînement, de recueillir des données techniques permettant de d’observer finement la phase finale d’interception.

 

Au-delà de la priorité d’assurer la sauvegarde des biens et des personnes dans le cadre d’un scénario complexe mettant en vol trois moyens véloces dont un missile équipé d’instruments de mesures, le défi d’effectuer un vol en patrouille de deux cibles Mirach à des distances imposées et proches a été relevé par DGA Essais de missiles.

 

Ce tir a illustré les excellentes qualités du système PAAMS et du missile Aster en situations complexes, notamment pour des scénarios où amis et ennemis sont imbriqués. C’est un des rares systèmes opérationnels au monde capable d’une telle performance.

 

Le système PAAMS, développé en coopération avec l'Italie et la Grande-Bretagne, se compose d'un radar multifonctions, d'un radar de surveillance, des missiles de type Aster 15 ou Aster 30, d'un système de lancement vertical et d'un système de commandement et de contrôle. Ce système assure des missions d'autodéfense, de défense locale d'un groupe de bâtiments et de défense de zone à moyenne portée.

 

 

 

 

 

 

 

Aster 30 : Tir complexe réussi à DGA Essais de missilesAster 30 : Tir complexe réussi à DGA Essais de missiles
Aster 30 : Tir complexe réussi à DGA Essais de missiles
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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 17:50
Kongsberg to supply sonar and multibeam systems for Swedish submarines

Kongsberg's SA9510S sonar will help detect mines, obstacles and the seafloor. Photof Kongsberg Maritime AS.

 

28 January 2015 naval-technology.com

 

Kongsberg's Maritime hydroacoustic package has been selected by Saab for integration on two Swedish Navy A19 submarines.

 

As part of the contract, Kongsberg will deliver SA9510S mine avoidance and navigation sonar, as well as its EM 2040 Dual RX multibeam echosounder.

 

Capable of generating target warnings or alarms with required time available to execute an avoidance manoeuvre, the SA9510S sonar detect mines, obstacles and the seafloor.

 

The sonar also delivers information to crew for bottom navigation purposes and submerged navigation, and can perform mine-seeking missions.

 

Kongsberg Maritime Naval sonar product sales manager Thomas Hostvedt Dahle said: "With this sonar solution selected for both the Swedish submarines and Norwegian submarines, Kongsberg Maritime will have delivered active navigation sonars to the two leading submarine nations specialising in operation in shallow water.

 

"This contract features our state-of-the-art navigation and avoidance sonar, in addition to our flagship multibeam system."

 

The contract also includes the delivery of an improved version of EM2040 Dual RX multibeam echosounder system with two TX-transmitters and two RX-receivers.

 

The echosounder is used for mapping in shallow areas at higher speeds and provides A19 crews with precise survey information and enhanced range performance at improved resolutions.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 17:50
Tide-class MARS tankers. Photo BMT Defence Services.

Tide-class MARS tankers. Photo BMT Defence Services.

 

28 January 2015 naval-technology.com

 

A&P Group has been awarded a £15m contract by the UK Ministry of Defence to add high-end military capabilities to four new Royal Fleet Auxiliary (RFA) tankers.

 

UK Chancellor of the Exchequer George Osborne said that the contract will create new jobs in Falmouth, UK, and provide job security to many others.

 

He said: "It is only because we have a long-term economic plan that we are able to make these big investment decisions here in the south-west to help the region develop and maintain its position as a world-class hub for defence and cyber security services."

 

Called MARS, the four Tide-class tankers are being built by Daewoo Shipbuilding and Marine Engineering, and will replace the existing fleet of single-hulled tankers.

 

The tankers, consisting of Tidespring, Tiderace, Tidesurge and Tideforce, will deliver fuel, water, spare parts and other supplies.

 

The first 37,000t tanker is expected to be delivered in October, with the final vessel set for delivery by April 2017.

 

Upon being commissioned, they will support deployed amphibious, land and air forces near to the shore and future integration of upgrades and new technology.

 

UK Minister for Defence Equipment, Support and Technology Philip Dunne said: "The vital customisation work being done in the UK on the Tide-class tankers will enhance these vessels with state of the art equipment, including communications systems, ballistic protection and upgrading to allow [a] quick fit of self-defensive weapons.

 

"This investment will provide the RFA with a world-class tanker capability, which in turn will benefit the Royal Navy by supporting its current and future warships on operations around the globe, including the Queen Elizabeth-class carriers."

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 17:45
No South African military assets deployed in battle against Boko Haram

 

09 February 2015 by defenceWeb

 

South Africa has not deployed any military assets to assist the Chadian Defence Force in its pursuit of Boko Haram.

 

Siphiwe Dlamini, head of communications for the Department of Defence, said the SA National Defence Force (SANDF) was “dismayed and distances itself from reports claiming the SA Air Force (SAAF) has provided air cover to the Chadian Defence Force”.

 

“The reports are speculative, misleading, baseless and without substance. For the record, the SANDF has not deployed any of its personnel or any of its military assets in that area or region,” he said adding all South African military deployments are “sanctioned and authorised in accordance to (sic) strict procedures guided by our Constitution and government”.

 

The denial follows a call last week by the UN Security Council for central and west African countries to improve regional military co-ordination to more effectively combat Boko Haram militants in northern Nigeria.

 

Boko Haram has become the main security threat facing Nigeria, Africa's biggest economy and top oil producer, and increasingly threatens neighbouring countries.

 

The African Union (AU) has authorised a 7 500 force with troops from Nigeria, Chad, Cameroon, Niger and Benin to fight the Islamist militants.

 

The Security Council welcomed a meeting held in Cameroon last Thursday where details of the African Union force and its deployment and modus operandi were held. Diplomats have indicated once full details of the force, its composition and rules of engagement are known, the AU is likely to request UN Security Council support for it.

 

In another development around the ongoing planning and fighting against Boko Haram, France last week sent advisors to the Nigerian border with Niger to help co-ordinate military action by the regional powers which have committed to fighting the Islamist group. Chad has committed 2 500 soldiers to the battle against Boko Haram.

 

Boko Haram insurgents seek to create an Islamist emirate in northern Nigeria. The group is said to have killed at least 10 000 people last year.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 17:35
Soryu class submarine (photo kure-news)

Soryu class submarine (photo kure-news)

 

3 February 2015 naval-technology.com/

 

India is reportedly considering a project to incorporate six Japanese Soryu-class diesel-electric submarines into its fleet, as part of Project 75I.

 

The Times of India reported that the proposal was sent asking the Japanese Government to 'consider the possibility' of building the six stealth submarines in India.

 

In compliance with the government's 'Make in India' initiative, the latest proposal includes the option for Japan to form a joint venture with an Indian shipyard.

 

If accepted, Japan would join other bidders, including France's DCNS, Germany's HDW, Spain's Navantia and Russia's Rosonboronexport.

 

India launched Project 75I in 2007 to replace its ageing fleet with next-generation diesel submarines.

 

With a submerged weight of 4,200t, Soryu submarines are claimed to be larger than German Type 214, French Scorpene or Russian Kilo vessels, and can carry a heavier weapons load.

 

The Indian Government is also considering procuring Japanese US-2i ShinMayva amphibious aircraft for the Indian Navy, which comes after Japan ended its self-imposed export ban.

 

Australia is assessing an option to replace its Collins-class vessels with Soryu submarines.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 17:20
Northrop to produce additional airborne mine detection systems for US Navy

 

3 February 2015 naval-technology.com/

 

The US Navy has awarded a contract to Northrop Grumman for additional AN/AES-1 airborne laser mine detection systems (ALMDS).

 

Northrop will also manufacture five ALMDS pod subsystems and provide equipment, spares and technical support services.

 

Northrop Aerospace Systems electronic attack / maritime systems integration director Doug Shaffer said: "The airborne sensor has the capability to keep our sailors out of the minefield, and we are producing it while reducing the per-pod price over previous buys that helps enable the navy to meet their cost targets."

 

Northrop to produce additional airborne mine detection systems for US Navy

The helicopter-mounted ALMDS is capable of rapidly locating surface and near-surface moored mines and deactivating them before they cause harm to military or commercial vessels.

 

Using pulsed laser light and streak tube receivers integrated in an external equipment pod, the system generates 3D images of the complete near-surface volume area of the sea.

 

Mainly aimed at assisting US and allied ships to counter underwater mines, it will serve as a major component of the littoral combat ship mine countermeasures mission package.

 

The Northrop ALMDS team consists of Areté Associates, Cutting Edge Optronics, CPI Aerostructures, Curtiss Wright Defense Solutions and Meggitt Defence Systems.

 

To date, the US Navy has received 12 pods as part of four low-rate initial production lots.

 

Northrop has also delivered four pods to the Japan Maritime Self Defense Force for integration on EH-101 helicopters.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 17:20
USS George Washington (CVN 73) Photo US Navy.

USS George Washington (CVN 73) Photo US Navy.

 

5 February 2015 naval-technology.com

 

The US Navy has awarded a contract to Huntington Ingalls Industries (HII) for advance planning of the refuelling and complex overhaul (RCOH) work on the Nimitz-class aircraft carrier USS George Washington (CVN 73).

 

The latest $224m modified contract will finance the planning work for the RCOH and purchase long-lead materials, including pumps, breakers, valves and steel, to support the fabrication of structural units.

 

Newport News Shipbuilding in-service aircraft carrier programmes vice-president Chris Miner said: "The company has worked closely with our navy partners, performing ship checks and selected planning tasks associated with the defuelling of the ship.

 

"This contract award allows us to move beyond defuelling and plan all the work associated with a full RCOH, which underscores the navy's continued commitment to ensuring this great national asset remains in the fleet and operational for another 25 years."

 

 

Work will be performed at HII's Newport News Shipbuilding unit, which has previously undetaken RCOH work on the initial four Nimitz-class ships.

 

USS Abraham Lincoln (CVN 72), the fifth vessel, is 60% complete and set for delivery in 2016.

 

RCOH involves refuelling of the reactors and refurbishing more than 2,300 compartments, 600 tanks and hundreds of distributive systems.

 

The project also involves an upgrade to the food service areas, aircraft launch and recovery systems, combat systems and its island.

 

HII started defuelling work on USS George Washington, which is scheduled for completion by July, last year.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 17:20
USS Theodore Roosevelt Fuel Transfer


9 févr. 2015 US Navy

 

ATLANTIC OCEAN (Feb. 6, 2015) Sailors aboard the aircraft carrier USS Theodore Roosevelt (CVN 71) participate in a replenishment at sea (RAS) with the Military Sealift Command combat support ship USNS Arctic (T-AOE 8). U.S. Navy ships conduct periodic RAS events during prolonged periods at sea to resupply equipment, goods and fuel. Theodore Roosevelt is underway participating in composite training unit exercise (COMPTUEX), which test the Theodore Roosevelt Carrier Strike Group's ability to effectively react to real-world scenarios and perform as an integrated unit. (U.S. Navy video by Mass Communication Specialist 3rd Class Bounome Chanphouang/Released)

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 17:20
Construction continues on US Navy's John Warner submarine

USS John Warner during its final outfitting, testing and crew certification phase at Newport News Shipbuilding's submarine pier. Photo: courtesy of Ricky Thompson / HII.

 

4 February 2015 naval-technology.com

 

Construction work on the US Navy's latest Virginia-class submarine John Warner (SSN 785) is 96% complete.

 

The submarine is currently undergoing final outfitting, testing and crew certification phases at Huntington Ingalls Industries' (HII) Newport News Shipbuilding unit.

 

On schedule for delivery later this year, the submarine will undergo initial sea trials, including a series of operational assessments to demonstrate its capabilities.

 

Newport News Shipbuilding submarines and fleet support vice-president Jim Hughes said: "This is a special milestone for the shipbuilders and the crew.

 

"From now on, this ship will take on the personality of her crew as they move aboard. For the shipbuilders, it marks significant progress toward delivery and reminds us that we are not only building a warship, but a home for these sailors as they work to protect our country."

 

John Warner, which is the 12th Virginia-class submarine, is being constructed in compliance with navy requirements.

 

The vessel has sophisticated technology to improve firepower, manoeuvrability and stealth.

 

With a displacement of 7,800t, hull length of 377ft and a diameter of 34ft, Virginia-class submarines are capable of cruising at a maximum speed of more than 25k and can dive more than 800ft deep. They can also stay submerged for approximately three months at a time.

 

The vessels can be armed with Mark 48 advanced capability torpedoes, Tomahawk land-attack missiles and unmanned underwater vehicles, and can be used for anti-submarine, surface-ship warfare and special operations support.

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