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16 Janvier 2015 Par Marine & Océans
Le croiseur lance-missiles russe Moskva, navire-amiral de la flotte de la mer Noire, est entré jeudi15 janvier en Méditerranée par le canal de Suez, a annoncé le chef par intérim du service de presse de la flotte russe de la mer Noire, Nikolaï Voskressenski. "Un groupe de navires de la Marine russe comprenant le navire-amiral de la flotte de la mer Noire, le croiseur Moskva, et le pétrolier Kola de la flotte de la Baltique, est entré en Méditerranée", a indiqué le porte-parole. Selon lui, les deux navires mettront le cap sur les détroits de la mer Noire au terme de leur mission. Le croiseur lance-missiles russe Moskva est doté de 16 systèmes de lancement de missiles antinavires Voulkan, de missiles antiaériens à longue portée S-300M Fort et de missiles à courte portée Osa-MA.
Des Casques bleus près de Ber, au nord-est de Tombouctou, au Mali (Marco Dormino/MINUSMA)
17 janvier 2015 45eNord.ca (AFP)
Le camp de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) à Kidal, dans l’extrême nord-est du pays, a été samedi la cible d’une nouvelle attaque au cours de laquelle un Casque bleu tchadien a été tué, a indiqué à l’AFP une source à la Minusma.
Tôt samedi matin à Kidal, le camp de la Minusma a été attaqué par les terroristes. Ils ont d’abord lancé un camion piégé vers une entrée du camp. Ensuite, ils ont attaqué. Les soldats de la Minusma ont riposté. Malheureusement, un soldat tchadien de la Minusma a été tué, un autre blessé, a déclaré cette source, travaillant à la Minusma dans cette ville à plus de 1.500 km au nord-est de Bamako.
C’est la première fois que les forces de la Minusma interviennent aussi énergiquement pour faire repousser une attaque, a-t-elle souligné. Plus de dix obus, selon cette source, ont été tirés contre le camp lors de l’assaut.
Un habitant de Kidal joint par l’AFP a affirmé avoir entendu samedi matin des coups de feu nourris vers le camp de la Minusma, avec des tirs et des +contre-tirs+, sans être en mesure d’en identifier les sources. Ces échanges de tirs poussaient les résidents à rester calfeutrés chez eux.
La Minusma, qui a pris en juillet 2013 le relais d’une force panafricaine pour contribuer à la stabilisation du Mali, a perdu ces derniers mois plusieurs Casques bleus dans les attaques, qui ont également causé de nombreux blessés dans ses rangs.
Le 9 janvier, sept Casques bleus sénégalais avaient été blessés lorsque leur véhicule a sauté sur un engin explosif à Kidal, selon la Minusma, qui avait dénoncé une attaque terroriste contre ses forces.
Le 4 janvier, six soldats nigériens de l’ONU avaient aussi été blessés par un engin explosif entre les localités de Ménaka et Ansongo, dans la région de Gao, au sud de Kidal.
Les violences, qui étaient généralement localisées dans les trois régions administratives formant le Nord, sont également été enregistrées depuis début janvier dans des régions du centre du pays.
Vendredi, des jihadistes ont attaqué la ville de Ténenkou, dans la région de Mopti, où l’armée malienne a riposté. Au moins deux militaires maliens y ont été tués, selon une autorité locale et une source au sein de la Minusma.
La semaine dernière, des combattants islamistes avaient tenté sans succès d’attaquer Ténenkou mais avaient réussi à frapper d’autres localités de la région voisine de Ségou: une garnison à Nampala, le 5 janvier, la mairie de Dioura dans la nuit du 6 au 7 janvier. Au moins onze soldats maliens ont péri à Nampala, et un civil a été tué près de Dioura, d’après des sources concordantes.
L’attaque contre la garnison de Nampala avait été revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dans des déclarations à l’agence privée mauritanienne Al-Akhbar.
Le centre du Mali se situe à la frontière d’une zone où opèrent les groupes armés, dans le vaste Nord ayant été contrôlé pendant près de dix mois – entre 2012 et début 2013 – par divers mouvements dont certains liés à Al-Qaïda.
Les groupes jihadistes ont été chassés en grande partie de ces régions par une intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France à travers l’opération Serval, ensuite rejointe par des troupes de plusieurs pays.
Des islamistes restent cependant actifs dans ces zones, où opèrent également diverses bandes armées qui se sont également affrontées entre elles dernièrement.
Serval a cédé la place en août 2014 à Barkhane, dont le rayon d’action s’étend à l’ensemble de la zone sahélo-saharienne.
16 January 2015 BBC Africa
Ghana's President John Mahama has said he and other African leaders will discuss plans next week to "deal permanently" with Boko Haram militants.
He said he wanted African Union (AU) countries to produce a "specific plan of action" for tackling the Nigeria-based Islamist group collectively.
"This has to end. We have to make this terror end," he said.
Boko Haram has seized control of many towns and villages in north-east Nigeria in a six-year insurgency.
It has also begun threatening Nigeria's neighbours and earlier this week launched a raid on a military base in northern Cameroon.
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16 janvier 2015 BBC Afrique
L'Assemblée nationale tchadienne a autorisé vendredi à l'unanimité l'envoi de soldats tchadiens au Cameroun et au Nigeria pour lutter contre la secte islamiste Boko Haram.
Les insurgés ont, à plusieurs reprises, procédé à des incursions en territoire camerounais.
Ce qui a conduit le président camerounais, Paul Biya, à solliciter cette semaine une aide militaire internationale pour les combattre.
Ces dernières semaines, la secte islamiste a été particulièrement active à Baga, ville stratégique à la frontière tchado-nigériane.
Selon l’Agence France Presse, une colonne de plusieurs dizaines de blindés tchadiens a quitté vendredi N'Djamena en direction du sud pour rejoindre le Cameroun.
Ces blindés, arborant le drapeau tchadien, ont emprunté le pont qui enjambe le fleuve Chari pour prendre la route du sud vers Bongor.
C’est à partir de ce secteur que les soldats tchadiens pourraient traverser la frontière camerounaise et se diriger vers l'ouest, en direction de la frontière nigériane.
17.01.2015 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense
A partir de ce week-end, des réservistes issus de trois brigades de l'armée de terre vont être engagés dans le dispositif Vigipirate. Il s'agit des réservistes de la 9e BIMa, de la 11e BP et de la 2e brigade blindée (et non pas de la 27e BIM, comme je l'ai précédemment écrit). L'ensemble forme un Guépard Réserve de 200 hommes (3 fois 61 soldats et un EMT).
Après un déploiement de 8 jours, une nouvelle rotation d'UE de 60 hommes chacune sera effectuée. Les brigades qui fourniront des militaires seront les suivantes: 1er brigade blindée, brigade de transmissions et d'appui au commandement et 6e BLB.
Huit jours plus tard, nouvelle rotation. Cette fois, ce seront des réservistes des 3e BLB, 7e BB et 27e BIM qui seront déployés.
16/01/2015 Sources : État-major des armées
Le 12 janvier 2015, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est entretenu avec son homologue tchèque, le général d’armée Petr Pavel, en visite officielle en France.
Cette rencontre intervient alors que le général Pavel vient d’être désigné futur président du comité militaire de l’OTAN, à compter de l’été 2015. Entrée dans l’OTAN en 1999, la République tchèque attache un intérêt tout particulier à la coopération mise en œuvre avec ses partenaires de l’Alliance, dont la France. A ce titre, le général de Villiers et son homologue ont évoqué la rénovation de la réaction rapide de l’OTAN, sujet central du dernier sommet de l’Alliance (Newport, septembre 2014). Ils ont notamment fait le point sur la mise en œuvre du « plan d’action pour la réactivité » (Readiness action plan– RAP) alors adopté, et la création d’une force interarmées à très haute réactivité (Very high readiness joint task force–VJTF). De même, ils ont pu échanger sur les actions de réassurance menées en Europe de l’Est et la prise en compte, par l’Alliance, de la menace terroriste croissante en Afrique et au Levant.
Malgré un contexte budgétaire contraint, le général Pavel a confirmé sa volonté de poursuivre son engagement aux côtés des forces françaises. Les forces tchèques sont actuellement engagées en Centrafrique dans le cadre de la MINUSCA, et au Sahel dans celui d’EUTM Mali. Evoquant plus particulièrement les enjeux sécuritaires et stratégiques liés à la menace terroriste sur le continent africain et au Levant, les deux CEMA ont confirmé qu’il est nécessaire d’adopter une approche globale et que les coopérations tant bilatérales que multilatérales devaient être renforcées.
Décoré de la légion d’honneur et de la Croix de guerre avec étoile de bronze pour fait d’armes au profit de nos forces pendant le conflit en Ex-Yougoslavie en 1993, le général Pavel entretient une grande proximité avec les armées françaises. Il poursuivra sa visite demain 13 janvier, avec un déplacement sur la base aérienne d’Avord, où lui seront présentées les principales capacités de défense aérienne agissant dans le domaine de la protection et de l’anticipation.
Brussels - 09 January, 2015 European Defence Agency
The European Defence Agency has signed a contract with a European energy consortium to install and operate a solar facility at Paphos Airbase, in Cyprus. It will provide clean energy to this military site for the next 20 years.
With as many as 11,5 hours of sunlight per day during the summer, the island of Cyprus is a paradise for European tourists in need of their annual dose of sunshine. But, for the next 20 years, the energy of the sun will also be harnessed for an entirely different purpose: the National Guard airbase of Paphos will now be powered by a state-of-the-art solar facility, designed to generate peak power of about 5 MW for the next two decades.
Industry consortium
The European Defence Agency (EDA) finalised a contract with a European energy consortium composed of Gamma Solutions (Spain), Schneider Electric (France) and Hanwha Q Cells (Germany) in order to supply, install, operate and maintain this solar facility until 2034. “This initiative is part of “Go Green”, the first collaborative defence energy project to go live in Europe”, Tom Bennington, co-chair of the Project’s Management Group at EDA, stresses. “It marks the beginning of a journey that will see increased use of renewable energy by the military, with a long-term objective of reducing fossil fuels dependency by as much as 80% by 2050”. Four countries are currently involved in this project: Cyprus, Czech Republic, Greece and Luxembourg.
This contract effectively brings to an end the pilot phase of an EDA “Category B” project launched in March 2012. The concept sought to capitalize on the spare capacity of defence estates, including land and buildings, for solar power generation. The basic concept was then brought to market through the Competitive Dialogue procurement model, which allowed various solutions to be tested and refined by MoD and industry experts working in close cooperation.
janvier 13, 2015 - ECPAD
Film d’actualité réalisé par la section cinématographique de l’armée et diffusé aux soldats et au public de l’arrière.
Dans la forêt d’Argonne, durant l’été 1915, une relève composée de soldats du 168e régiment d’infanterie se prépare à monter en première ligne. Ces derniers reçoivent une instruction sur le port du masque à gaz récemment distribué dans les armées. Plus loin, des hommes du 7e régiment d’infanterie tiennent les tranchées, se reposant entre deux surveillances du no man’s land. Un groupe de soldats échange plusieurs coups de feu avec les lignes allemandes, situées seulement à quelques mètres de distance.
Voir la video
15/1/2015 EU source: European Parliament Ref: EP15-004EN
Summary: 15 January 2015, Strasbourg - EU sanctions against Russia should stay in place until it changes its aggressive policy in Ukraine, respects the ceasefire, withdraws its troops and stops supporting separatists, says Parliament in a resolution voted on Thursday. MEPs condemn “acts of terrorism” in Ukraine. urge the EU to come up with a plan to counter the Russian "information war" and help Ukraine to carry out reforms, cope with its humanitarian and health emergency and enhance its defence capabilities.
MEPs strongly condemn Russia's "aggressive and expansionist policy" and "the acts of terrorism and criminal behaviour committed by the separatists and other irregular forces in Eastern Ukraine". They urge the EU Council at its March 2015 meeting to maintain current EU sanctions against Russia and approve “benchmarks” for lifting them. These should include respecting the ceasefire, unconditional withdrawal of Russian troops and illegal armed groups, exchanging all prisoners and restoring Ukraine’s control over its whole territory, including Crimea.In the event of further Russian actions destabilising Ukraine, the Council should broaden the range of sanctions to include the nuclear sector and international financial transactions.
Political and diplomatic channels towards Russia must nonetheless stay open, adds the text.
Counter the “information war”
MEPs call on the EU to pay particular attention to the "information war" pursued by Russia and ask the Commission to propose, within two months, a communication strategy to counter the Russian propaganda campaign directed at the EU, its eastern neighbours and Russia itself.
Help with reforms and humanitarian aid
MEPs call on the EU to deliver "more substantial technical assistance", including deploying advisers and experts, to help Ukraine to implement reforms. They note that since the Council lifted the arms embargo on Ukraine on 16 July, there are "no objections" to EU countries supplying defensive arms to Ukraine, and suggest that the EU consider helping Ukraine to enhance its defence capabilities.
The EU should also do more to help tackle the humanitarian crisis in Ukraine, including Crimea, say MEPs, citing the plight of internally displaced persons and the health emergency in eastern Ukraine, "with hospitals not fully functioning and a shortage of medicines and vaccines".
MEPs ask the European Commission to present a plan of humanitarian action in Ukraine to the European Parliament within the next two months.
Brussels - 09 January, 2015 by Claude-France Arnould - Chief Executive of the European Defence Agency
Widely used in everything from tennis rackets to Formula 1 cars, carbon fibre was originally developed by the UK Ministry of Defence in the early 1960s for military applications. Back then an esoteric and expensive material, it’s become price-competitive with its intense strength and durability for its weight. Similarly, head-up displays were developed to enable fast jet pilots to have key information presented in their view of the outside world, rather than having to frequently look down into the cockpit. This technology has progressively spread into civil aviation and more recently into cars, with the advantage of always keeping one’s eyes on the road.
These are only two of many examples illustrating how defence research can benefit the global economy and power Europe’s re-industrialisation. Reciprocally, the fast development of technologies in the civilian world can be essential to the emergence of cutting-edge defence systems.
The difficult times our economies are facing today mean that Europe is losing ground to its faster-growing Asian and American counterparts. This concern of the defence community is shared by Heads of State and Government: in this context, it is of paramount importance to invest in all the technologies and production capabilities that are essential to maintain Europe’s competitiveness.
However, Europe still suffers from legal and psychological barriers between civilian and military research – barriers that our competitors do not have. These limitations seriously hamper our capability to “cross-fertilise” developments from both worlds. The issue has been acknowledged at the highest level: in December 2013, the European Council itself tasked the European Defence Agency and other bodies to better exploit civil-military synergies. This issue should be tackled in three ways:
1/ Desegmentation of civil and military research
If we want the civilian and defence worlds to effectively cross-feed each other, then it is necessary to proceed with the desegmentation of civil and military research. By allowing funding to flow from one side to the other, major spin-offs between defence and civil research could be achieved. It is worth remembering that few technologies are military or civil by nature, especially at low technological readiness. Only when applied and used in a given system does a specific technology become military or commercial.
Today, this cross-fertilisation is limited by several factors, such as the legitimate confidentiality surrounding sensitive defence applications, but also the competitive advantage that might result from a cutting-edge civil technology. However, security regulations and intellectual property rights are here to address this issue. The main barrier is the lack of a comprehensive policy approach for all parties involved.
2/ Optimisation and prioritisation of technology-based production capabilities
The application of innovative technologies often requires considerable investments to move from the lab to serial production. And very often, such investments are only viable if this production is designed to address all potential markets: civil, defence and space. The European Defence Agency, in close cooperation with the Commission and industry, is investigating which key enabling technologies need a priority and focused investment effort to sustain the European supply chain. These are technologies such as components (silicum, gallium arsenide, infrared detectors), carbon fibre or optical devices. Europeans need to invest in these domains to levelthe playing field then to define priorities on related key industrial capabilities.
Meanwhile, it is essential to optimise available resources. The civil, space and defence domains need to be addressed together by a comprehensive business plan to yield cost savings while boosting innovation capabilities. This is the only way forward if we want to see Europe re-industrialise.
3/ Increase funding for defence research
Defence research budgets have been cut by 20% over the last six years. The risk is real to lose the ability to reach critical mass in a number of technology areas. This would not only jeopardise Europe’s strategic autonomy, but would also impede the long-term competitiveness of its high-tech commercial industry. It has been said that defence and space are to aviation what Formula One is to the automotive industry: a formidable cradle of innovation and technological breakthroughs.
The situation is all the more worrying since, according to a study commissioned by the European Defence Agency, the multiplier effect on GDP growth for an investment in defence research & technology is 12 to 20 times higher than in other areas of public spending. Therefore, investment in defence R&T must be a logical component of any comprehensive growth policy.
The Agency is also supporting Member States by contributing to the Commission’s work on an R&T Preparatory Action related to the Common Security and Defence Policy (CSDP), as called for by the December 2013 European Council. If successful, this Preparatory Action could give birth to a wider defence research programme at European level, the impact of which will be all more the important since cross-fertilisation with other European research and innovation initiatives will be maximised. The benefits can be enormous, both for the civilian and defence sectors.
Source
Les parachutistes de la compagnie A du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment, se posent à Saint-Patrice-de-Beaurivage. (Sergent Sébastien Fréchette/affaires publiques 5 GBMC)
14 janvier 2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca
Les militaires du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada mèneront du 19 au 27 janvier, l’exercice RAFALE BLANCHE, qui les amènera cette fois, tant dans les secteurs d’entraînements de la base de Valcartier, que dans les MRC de La Jacques-Cartier et de Portneuf.
Ils seront près de 2.800 soldats à prendre part aux manœuvres hivernales qui ont pour but de préparer les troupes à diverses situations et environnements, dans le contexte de la «montée en puissance» de la brigade.
Le 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada sera en effet en «haute disponibilité opérationnelle» dès le mois de juillet, c’est à dire prêt à intervenir pour n’importe quel type d’urgence, au pays et à l’étranger, et selon les besoins du gouvernement du Canada.
Dans la MRC de La Jacques-Cartier, les troupes seront particulièrement visibles dans les villes de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier et de Fossambault-sur-le-Lac.
Dans la MRC de Portneuf, la présence militaire sera surtout perceptible dans les villes de Saint-Basile, Pont-Rouge et Saint-Raymond, mais ce seront surtout les zones rurales de ces localités qui seront mises à contribution pour les scénarios militaires.
Dans une moindre mesure, la population de la région immédiate de Québec pourrait elle aussi remarquer la présence de troupes sur son territoire, alors que des soldats du génie militaire y fouilleront occasionnellement des bâtiments à la recherche de faux engins explosifs de circonstance. Ces manœuvres visent à parfaire la compétence des sapeurs de combat en matière de fouille et de neutralisation d’engins explosifs, le tout dans un contexte d’appui aux autorités civiles.
Les soldats porteront leur arme personnelle en tout temps et utiliseront parfois des munitions à blanc et du matériel pyrotechnique.
En appui aux troupes au sol, de nombreux aéronefs militaires sont prévus. Les citoyens des agglomérations visitées pourront apercevoir à l’occasion des hélicoptères CH-146 Griffon et CH-147F Chinook, ainsi qu’un avion CC-130J Hercules, des chasseurs CF-18 Hornet et des Alpha Jet (appareils civils). Des drones seront possiblement mis à contribution, tout dépendamment de la météo.
Des parachutistes du 3e Bataillon Royal 22e Régiment effectueront à plusieurs reprises des sauts à partir d’un Hercules, surtout dans le ciel de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, de Fossambault-sur-le-Lac et de Lac-Saint-Joseph. Du matériel sera parfois parachuté de ce même avion, de façon à appliquer les techniques de largage.
À noter que la journée du 24 janvier sera consacré à des activités «portes ouvertes».
La population pourra jeter un œil aux différents équipements, armes et véhicules et discuter un peu avec les soldats.
14 janvier 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca
Les délais et le manque de capacité conduisent à des niveaux jamais vus de fonds d’acquisition non dépensés et menacent les capacités militaires, affirme David Perry, analyste principal de l’Institut de la Conférence des associations de la défense.
«Il est irréaliste de s’attendre à ce que le processus d’acquisition de la défense du Canada puisse être ‘réparé’», va même jusqu’à dire David Perry dans le 21e numéro des Cahiers Vimy de l’Institut intitulé «Remettre le mot ‘armé’ dans les Forces armées canadiennes: améliorer l’acquisition de l’équipement de défense au Canada».
Les compressions budgétaires qui ont commencé en 1989 ont mené à une décennie d’approvisionnements de défense limités, rappelle le rapport.
En février 2014, le gouvernement du Canada a annoncé une Stratégie d’approvisionnement en matière de défense du Canada (SAMD) conçue pour réformer la façon dont le Canada s’approvisionne en équipement militaire.
Le système canadien a connu des problèmes particuliers dans le passé et la situation restera probablement la même, alors que le temps de faire l’acquisition d’équipement militaire en est rendu à des «niveaux records», souligne-t-il.
«Bien que la SAMD soit une initiative louable, elle ne va pas régler d’elle-même les problèmes actuels», conclut David Perry.
Il note que que le ministère de la Défense fait face à une difficulté sans précédent à dépenser l’argent alloué aux approvisionnements. Depuis 2007/2008, une moyenne de 23% de l’argent disponible, soit un total de 7,2 milliards $, n’a pas été dépensée, écrit l’analyse.
La stratégie de défense Le Canada d’abord promettait le programme de recapitalisation le plus important depuis la Guerre de Corée, mais cette recapitalisation est gravement retardée, ce qui cause une érosion du pouvoir d’achat du programme d’immobilisation du ministère de la Défense, note le chercheur.
Des projets sont réduits ou annulés à cause de délais ou de la perte de pouvoir d’achat et la capacité et les ressources actuelles sont impuissantes à répondre aux demandes accrues, observe-t-il.
«Notre système d’approvisionnement n’est tout simplement pas assez robuste pour réussir», déclare David Perry. «D’ici à ce que soit articulée une nouvelle politique de défense, que les achats soient organisés en un système de priorités, et que des ressources adéquates soient appliquées, les militaires vont continuer à perdre de leur capacité», prévient-il.
Les recommandations
Tout en affirmant qu’il ne sera pas facile de «réparer» le système d’approvisionnement système auquel il colle l’étiquette de «cassé», le chercheur y va de 10 recommandations qui devraient permettre d’atteindre le but dont parlent constamment les militaires: fournir le bon équipement aux forces de combat en temps opportun.
En octobre 2014, du côté de la Marine royale canadienne le Chef – Service d’examen lançait lui-même un cri d’alarme.
Son rapport d’évaluation révélait que, bien qu’elle ait toujours, jusqu’ici, répondu aux attentes et aux demandes du gouvernement du Canada et du ministère de la Défense en ce qui a trait à la conduite des opérations, la Marine royale canadienne éprouvait «des difficultés à satisfaire certaines de ses exigences relatives à l’état de préparation».
Force était de constater alors qu’il devient de plus en plus difficile à la Marine royale canadienne d’être «là, toujours prête» à défendre les intérêts du Canada à l’échelle nationale et internationale.
Mais aujourd’hui, à moins de réparer rapidement le système d’approvisionnement militaire «cassé», c’est toute l’armée qui risque d’être «Forte, Fière, mais pas Prête»…
16/01/2015 Sources : État-major des armées
Le 15 janvier, le général de Villiers, chef d’état-major des armées, est allé à la rencontre de soldats engagés à Paris dans le cadre du plan Vigipirate « niveau attentat ».
Au Fort de Vincennes, il s’est fait présenter les conditions de déploiement et de réalisation des missions par des militaires servant au sein d’un des états-majors tactiques mis en place cette semaine et à partir desquels sont commandées les unités déployées pour sécuriser la capitale.
Il a ensuite retrouvé une patrouille du 53ème régiment de transmission en mission de surveillance dans la cour du Louvre et a pu directement les encourager et les féliciter pour leur réactivité et leur détermination.
Depuis le 14 janvier au soir, plus de 10 000 militaires sont déployés dans la mission Vigipirate, dont plus de 6 000 en Ile-de-France et 4 000 en province.
Sous les ordres du CEMA, ces militaires agissent dans le cadre d’une opération intérieure sans précédent, et concentrent leur action sur la protection de points d’intérêt sensibles, en complément des forces de police et de gendarmerie.
En quelques jours, face à une situation d’urgence et sur décision du président de la République, les armées sont parvenues à multiplier par 10 l’effectif militaire déployé sur le territoire.
En dehors du Plan Vigipirate, 1 500 militaires sont toujours engagés quotidiennement dans des missions de protection du territoire national et des Français, en métropole et outre-mer : missions de sûreté de l’espace aérien et de sauvegarde des approches maritimes, de lutte contre les trafics, de protection de sites sensibles, etc.
La protection des Français est une priorité des armées. Cette mission s’exerce à travers la complémentarité entre les missions intérieures de protection du territoire et les missions conduites dans le cadre des opérations extérieures, qui constituent une défense « de l’avant ».
Le contre- amiral Bruno Thouvenin, commandant la force de l’aéronautique navale a remis la croix de la valeur militaire avec palme aux flottilles 21F et 23F
16/01/2015 Sources : Marine nationale
Jeudi 15 janvier 2015, le contre- amiral Bruno Thouvenin, commandant la force de l’aéronautique navale a remis la croix de la valeur militaire avec palme aux flottilles 21F et 23F, pour leur engagement au cours de l’opération Serval au Mali.
Lors de la cérémonie, le contre-amiral Thouvenin a rappelé le professionnalisme, la réactivité et la détermination du personnel volant et technicien, ayant permis au plus fort de l’opération le déploiement sur le continent africain de 5 aéronefs et de plus de 200 personnels de la composante patrouille maritime.
Dès les premières heures de l’opération en janvier 2013, les équipages des 2 flottilles sœurs se sont relayés sans relâche au-dessus du territoire malien, totalisant ainsi plus de 3000 heures de vol en 509 jours d’opération. Les 306 missions opérationnelles ont permis le guidage de plusieurs dizaines d’avions de chasse et hélicoptères de combat, ainsi que pour la première fois dans l’histoire de la patrouille maritime, la délivrance par l’Atlantique 2 de bombes guidées laser.
Les fanions des flottilles 21 et 23F arborent désormais leur deuxième croix de la valeur militaire, ces 2 unités ayant déjà été décorées pour leurs faits d’arme lors de l’opération Harmattan, en Libye.
14.01.2015 Jean-claude Carlier - MIL.be
La Défense reconnaît et soutient deux associations nationales de militaires de réserve. Ces deux associations sont l’Union Royale Nationale des Officiers de Réserve (URNOR) asbl et l’Union Royale Nationale des Sous-Officiers de Réserve (URNSOR) asbl. Elles sont considérées toutes deux comme d’importants partenaires qui collaborent à l’engagement de la réserve.
Présentons-les brièvement :
L’URNOR a été créée le 10 janvier 1935 à l’initiative de monsieur Albert Devréze, Ministre de la Défense Nationale à cette époque, et de l’Amicale des Officiers de la Campagne 1914-1918. Elle obtint le titre de “Royale” le 18 septembre 1984.
Le colonel du cadre de réserve Philippe Rousseau en est l’actuel président. L’association compte environ 2 000 membres répartis en différents cercles et groupements répartis sur l’ensemble du territoire national.
L’URNSOR a été créée le 10 février 1937 à l’initiative d’un groupe de sous-officiers de réserve effectuant leur service militaire. Elle obtint le titre de “Royale” le 24 mars 1987.
L’adjudant du cadre de réserve Michel d’Alessandro en est l’actuel président. Cette association compte environ 800 membres répartis dans ses cercles nationaux.
Les deux associations ont leur siège situé au 24 rue des Petits Carmes à Bruxelles. Elles visent les mêmes objectifs sociaux. "La camaraderie” y revêt une grande importance. Elles promeuvent les intérêts moraux et matériels de leurs membres. Elles s’attèlent à améliorer la collaboration entre le cadre de carrière et le cadre de réserve au sein de la Défense. En outre, elles favorisent les relations harmonieuses entre l’armée et la nation.
Ces associations organisent annuellement et de concert une compétition nationale. Tant l’URNOR que l’URNSOR sont actives sur le plan international en déléguant certains membres à différents forums.
Plus d’informations ? N’hésitez pas à les contacter.
URNOR:
Tel : 02/5012338
Fax : 02/5012339
Site web
URNSOR:
Tel : 02/5012337
Fax : 02/5012336
Le Tigre HAD est déployé en République centrafricaine depuis la fin 2014. photo EMA
16/01/2015 par Yann Cochennec – Air&Cosmos
Dans son numéro 2436, Air & Cosmos annonce que l'Aviation légère de l'Armée de terre (ALAT) va accroître son engagement en Afrique en 2015. Actuellement, une quarantaine d'hélicoptères y sont déployés. Le dispositif sera renforcé par dix autres hélicoptères dont six Tigre au profit de l'opération Barkhane......
Rendez-vous dans les kiosques (numériques ou pas) dès aujourd'hui, ce vendredi 16 janvier 2015, pour en savoir plus sur les défis opérationnels et techniques du déploiement actuel et de son renforcement.
Source Photographer Cpl Daniel Wiepen – UK MoD
Camp Bastion Memorial Wall, the central point where service personnel who have lost their lives in Afghanistan are named and remembered, is lit by the evening light. The vigil site was used for parades of remembrance of both historical events and when a life was lost during Operation Herrick.
The memorial which bears the names of all of the UK personnel who have died in Afghanistan, is being transported to the National Memorial Arboretum, near Lichfield, Stafford.
06/01/2015 Virginie Flawinne – MIL.be
La Belgique préside la Convention relative à l’interdiction des mines antipersonnel depuis le 1er janvier 2015. Ce Traité d’Ottawa, signé en 1997 par de nombreux pays, peine encore à rallier à sa cause des pays producteurs.
Le Traité d’Ottawa, d’application depuis 1999, est dirigé par une présidence qui change annuellement. En dirigeant la Convention en 2015, la Belgique poursuivra activement ce combat pour le désarmement. Elle en était déjà pionnière lorsqu’elle interdit, en 1996, l’utilisation des mines antipersonnel.
La Belgique apportera son expertise du déminage et mettra particulièrement l’accent sur les efforts à fournir en matière de transparence et de rigueur dans les publications et rapports. « Occuper la présidence permettra de valoriser les expériences que nous avons acquises ces dernières années », annonce le major Lode Dewaegheneire du bureau Stratégie de la Défense. « C’est une fonction importante qui nous permet de démontrer à nouveau notre engagement dans le domaine du déminage. »
16 janv. 2015 Armée de l'Air
Une équipe du magazine Air Actualités a passé quatre jours au sein de l'escadron d'hélicoptères 1/44 "Solenzara". Retrouvez prochainement un article et un reportage vidéo sur les missions de cet escadron de l'armée de l'air.
While al-Qaeda made a frightening return with its attack in Paris last week, 2014 was very much marked by a different, yet equally menacing form of terror: the rapid ascent of the Islamic State of Iraq and the Levant organisation, known as ISIL or ISIS (Daech in Arabic). Now running a proto-state, ISIL has been elevated from a mere terrorist group to something far more ambitious. Whereas al-Qaeda and its outlets conduct terrorist attacks as trained commandos with pre-identified, high-profile targets, ISIL encourages suicide bombings and ‘lone wolf’ actions, as also the two Paris attacks (however coordinated) showed.
Yet ISIL’s aspirations to forge a state based on extremist interpretations of Islam run even higher. A key question therefore is not only whether ISIL can be contained but can other groups replicate its achievements?
source entreprisespartenairesdeladefense.fr
Une nouvelle plaquette pour tout savoir sur le Centre de transfusion sanguine des armées (CTSA) et son expertise
. Le Centre de transfusion sanguine des armées aujourd’hui…
. Comment et où effectuer un don de sang aux profits des militaires blessés en services (opérations extérieures…) et des patients traités dans les hôpitaux militaires…
. Le plasma lyophilisé (PLYO) le plasma de l’urgence à l’efficacité prouvée au combat… (voir la video ci-dessous)
Pour tout savoir, télécharger la toute nouvelle plaquette présentant le CTSA et son expertise
15 Janvier 2015 Marine & Océans
Dans une interview accordée au site d'information Atlantico.fr, Michel Goya - colonel (er) de l'Armée de Terre, écrivain militaire, enseignant en histoire militaire à Sciences Po Paris et membre du Conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégique (CSFRS) - explique pourquoi la limitation des coupes dans le budget de la défense, annoncée hier par le Président de la République, ne suffira pas à l'armée française pour faire face à la guerre en cours.
Atlantico : Concrètement, quels vous semblent être les besoins budgétaires de l'armée pour apporter une réponse efficace sur les terrains d'opération ?
Michel Goya : Il n'est pas inutile de rappeler que dans un pays qui produit pour plus de 2 000 milliards d'euros de richesse chaque année, moins de 50 sont prélevés pour assurer la défense de la France et des Français, pour environ 850 consacrés aux autres actions publiques et sociales. Pire, cet effort diminue régulièrement depuis vingt-cinq ans. Si, en termes de pourcentage du PIB, la France mondialisée faisait le même effort que la France de 1990, c'est entre 80 et 90 milliards qui seraient consacrés à la sécurité et à la défense. Autrement dit et alors que la guerre contre les organisations djihadistes, commencée dès les années 1990, prenait de l'ampleur, la France baissait la garde.
Lire la suite sur :http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-limiter-coupes-dans-budget-defense-ne-suffira-pas-armee-pour-faire-face-guerre-en-cours-michel-goya-1955627.html
16 January 2015 BBC Africa
Cameroon says Chad will send a large contingent of troops to help it fight incursions from the Nigeria-based militant Islamist group, Boko Haram.
The announcement came a day after Chad said it would "actively support" its neighbour against the militants.
No detail was given about how many troops would be sent, or when.
On Tuesday, Cameroon said it had killed 143 Boko Haram militants who attacked one of its army bases at Kolofata near the Nigerian border.
It said one soldier had died during the assault, which led to a gun battle lasting five hours.
It was the first major attack on Cameroon since Boko Haram threatened the country's leader in a video posted online earlier this month.
The militant Islamist group has seized control of towns and villages in north-east Nigeria in a six-year insurgency.
President visits
A French-led initiative has called for Nigeria, Niger, Cameroon and Chad to contribute 700 troops each to a multinational force against Boko Haram, but no country has taken steps to implement the plan.
Niger and Cameroon have both criticised Nigeria for failing to do more to confront Boko Haram.
Chad previously had some troops based in Baga, a Nigerian town seized by Boko Haram earlier this month, but they had been withdrawn before the attack.
Correspondents say Nigerian politicians appear more focused on campaigning for elections next month than on security issues, and senior figures rarely comment on the insurgency in the north-east.
On Thursday, President Goodluck Jonathan made an unannounced visit to the area, his first for nearly two years.
He told displaced people in the biggest city of Borno state, Maiduguri, that he was "working very hard" to help them return to their homes.
Mr Jonathan's visit came as the human rights group Amnesty International released satellite images of towns attacked by Boko Haram, suggesting widespread destruction and a high death toll.
The pictures showed about 3,700 structures damaged or destroyed in Baga and neighbouring Doron Baga last week, the rights group said.
Amnesty's before-and-after satellite images were taken on 2 and 7 January.
Nigeria's government has disputed reports that as many as 2,000 people were killed in and around Baga, putting the number of dead at no more than 150.
16.01.2015 BBC Afrique
"Le président de la République du Cameroun, Paul Biya, annonce que (...) M. Idriss Deby Itno, président de la République du Tchad, a décidé d'envoyer un important contingent des forces armées tchadiennes pour venir en appui aux forces armées camerounaises qui font face avec courage, détermination et une vaillance reconnue de tous aux attaques répétées de la secte terroriste Boko Haram" sur le sol camerounais, a indiqué jeudi soir un communiqué du porte-parole du gouvernement camerounais, Issa Tchiroma Bakary.
Le communiqué ne précise ni les effectifs du contingent tchadien, ni la date de son déploiement au Cameroun.
Au Cameroun, la passivité du Nigeria et de la communauté internationale face à la progression de Boko Haram est très critiquée, suscitant un sentiment d'isolement grandissant.
L’une des attaques les plus meurtrières lancées par la secte Boko Haram a fait récemment plus de 2.000 morts à Baga, localité située au nord-est du Nigeria, selon Amnesty International.