Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:55
Hausse du CA de l'industrie française aéronautique, spatiale, de défense et de sécurité en 2013

+9% pour le chiffre d'affaires de l'industrie française aéronautique, spatiale, de défense et de sécutité en 2013

 

09 mai 2014 par  Jacques Marouani - electroniques.biz

 

En termes de commandes, 2013 a été une année record avec 73,1 milliards d'euros, soit une progression de 49% par rapport à 2012, principalement grâce au secteur civil qui représente 84% des commandes reçues. Le carnet de commandes global de la profession représente entre 5 à 6 années de production.

 

Marwan Lahoud, président du Gifas (Groupement de l’industrie française aéronautique, spatiale, de défense et de sécurité), vient de présenter les résultats de la profession. Il a précisé que « 2013 a été une nouvelle bonne année avec une progression du chiffre d’affaires de 9% à 47,9 milliards d'euros avec une très forte part à l’exportation de 30,4 milliards d'euros (+11,4%) qui représente 79% du chiffre d’affaires consolidé. Le secteur civil représente 75% du chiffre d’affaires ».

 

En termes de commandes, 2013 a été une année record avec 73,1 milliards d'euros, soit une progression de 49% par rapport à 2012, principalement grâce au secteur civil qui représente 84% des commandes reçues. Le carnet de commandes global de la profession représente entre 5 à 6 années de production. « Ces performances permettent à la profession de dégager, une fois de plus, le premier solde excédentaire de la balance commerciale française en 2013 avec +22 milliards d'euros » a souligné Marwan Lahoud.

 

Les équipementiers et PME de la Supply Chain française sont au rendez-vous et obtiennent en 2013 de bons résultats avec un chiffre d’affaires estimé de 15,1 milliards d'euros (+7% à périmètre constant) et 13,3 milliards d'euros de commandes (+12%).

 

Il est à noter que le Gifas regroupe aujourd’hui 332 membres (dont principalement 157 équipementiers et 143 PME), soit une centaine d’adhérents supplémentaires, en moins de dix ans.

 

2013 est aussi une année record en termes d’emplois avec 177 000 hommes et femmes dans la profession (170 000 en 2012), 13 000 recrutements et 6 000 emplois nets créés et 1 000 personnes de plus du fait des nouveaux adhérents au Gifas.

 

« Après trois années toniques, 2014 constituera un « temps de respiration » dans la politique de recrutement de la profession » a déclaré Marwan Lahoud. Les prévisions 2014 sont de l’ordre de 10 000 recrutements (par rapport à 15 000 en 2012 et 13 000 en 2013) mais avec encore un solde positif de créations nettes d’emplois.

 

On note aussi une nette progression de la formation en alternance avec près de 6 000 jeunes en alternance début 2014 (+8% par rapport à début 2013 et +50% par rapport à 2010).

En 2014, le niveau élevé d’embauches des jeunes sera maintenu et 300 d’entre eux bénéficieront d’un parcours partagé d’apprentissage entre une grande entreprise et une PME, favorisant ainsi la qualité de leur formation et leur insertion professionnelle dans la filière.

 

Elément clé de la compétitivité, Marwan Lahoud a rappelé que la parité euro-dollar était très défavorable pour la profession qui exporte 80% de sa production et qui a 70% de son personnel en France. Une variation de 10 cts de l’euro entraîne une baisse de 2% en moyenne de marge opérationnelle sur le chiffre d’affaires. La parité idéale se situerait à 1€ pour 1,20 dollar.

 

Le président du Gifas a ensuite évoqué le niveau élevé de R&D « qui est maintenu et qui conforte l’avenir du secteur, avec la volonté de l’Etat de poursuivre dans la voie du co-investissement ». La R&D globale de la profession représente l’équivalent de 14% du chiffre d’affaires, dont 70% sont autofinancés par les industriels.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:55
Quand la 11e Brigade parachutiste arrive en ville...

 

09.05.2014 Armée de Terre


Prise de contrôle. Recherche d’indices. Prélèvements. Fouilles. Détection d’explosifs. A Montauban, du 12 au 17 avril 2014, s’est déroulé un entraînement, au cœur même de la ville et parmi ses habitants, conduit par la 11e brigade parachutiste.


Zoom sur cet exercice.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:50
CMT L'Aigle (M 647) - photo Marine Nationale

CMT L'Aigle (M 647) - photo Marine Nationale

 

 

08/05/2014 Sources : Marine Nationale

 

Les chasseurs de mines tripartite (CMT) Cassiopée et Aigle participent du 12 au 22 mai à l’entraînement de guerre des mines Open Spirit conduit par l’OTAN en mer Baltique.

 

A cette occasion, les deux CMT français sont intégrés à la SNMCMG1, la force permanente de guerre des mines de l’Alliance. Durant cet entraînement, les deux navires français passeront sous le contrôle opérationnel de l’OTAN. Du 5 au 8 mai, le Cassiopée et l’Aigle sont en relâche opérationnelle à Gdynia, en Pologne, pour participer aux pre-sail conferences (organisation de l’entraînement).

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:50
Steady Lion s’achève

 

09/05/2014 Stijn Verboven – MIL.be / Foto Daniel Orban en Guy Pasteels

 

L’exercice Steady Lion au profit de l’European Union Battle Group s’est achevé le vendredi 9 mai. Un grand exercice de synthèse s’est déroulé pour la circonstance sur l’ancien dépôt de munitions d’Arendonk. L’unité d’intervention rapide de l’EUBG, composée pour l’exercice d’éléments belgo-néerlandais, était déjà à pied d’œuvre la veille dans le Limbourg.

 

Le jeudi 8 mai fut intense pour les troupes de l’EUBG. Avec la police locale, elles ont érigé des barrages locaux à Oud-Turnhout et contrôlé les véhicules des habitants à la recherche d’armes et d’explosifs. À Bourg-Léopold et Hamont-Achel, les militaires ont mené des actions cordon-and-search. Ils ont déterminé un périmètre et se sont mis à rechercher des rebelles. Ils en ont trouvé deux ainsi qu’une quantité d’armes à Hamont-Achel. L’un des rebelles a pu être maîtrisé après une brève rixe et l’autre blessé. Ils ont été immédiatement acheminés par hélicoptère vers un hôpital. L’action a été rondement menée en une heure.

 

La conclusion de l’exercice avait lieu le 9 mai avec l’attaque par l’unité d’intervention rapide, d’un camp d’entraînement d’une milice rebelle à Arendonk. Celle-ci a opposé une forte résistance. Les violents échanges de coups de feu ont cependant permis aux militaires de prendre l’avantage et de l’arrêter. Le contrôle du camp a rendu la découverte de diverses caches d’armes et d’explosifs possible.

 

L’attaque du camp rebelle a marqué la fin d’une semaine d’exercice pour une partie considérable du futur EUBG. Le colonel Philippe Boucké, chef de l’EUBG dès juillet prochain, peut être enchanté du chemin parcouru : « L’exercice s’est très bien déroulé. Notre personnel a bénéficié de nombreuses possibilités d’entraînement et aucun accident significatif n’est à déplorer. Je suis donc particulièrement satisfait. »

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:50
A comprehensive approach without a security strategy is a hallucination

 

 

8th May 2014  – by Jo Coelmont - europeangeostrategy.org



The European Union’s (EU) mantra, ‘the comprehensive approach’ is known worldwide. However, a mantra that is being repeated at all times and in all circumstances probably refers to an aspiration rather than a reality. The EU’s Common Security and Defence Policy (CSDP) is the perfect example to illustrate just that.

 

Successful CSDP operations, regardless…

All military CSDP operations conducted so far have reached their military objectives. Compared with other international organisations involved in crisis management this is unique, and a reason to be proud. However, with the exception of the operations in Bosnia and in Mali, no military CSDP operation has really been conducted comprehensively. As a net consequence lasting results have seldom or never been achieved. Political pressure had a tendency to fade away soon after the launch of any operation. The civilian capabilities deployed were at best under-dimensioned if not completely absent. The most crucial element to obtain durable results, economic investment, never materialised. Often emergency and/or development aid was provided, but that is not a substitute. As to the Security Sector Reform operations launched by the EU under the ‘civil’ or ‘civil-military’ label, the results are disappointing too. Generally a homeopathic dose was administered when the real stuff was needed.

The operations in Libya are the example of a non-comprehensive way of acting. While European nations where taking the lead in the military operations, the European External Action Service (EEAS) was planning for humanitarian aid in complete isolation from the military intervention. It was, in fact, acting as an non-governmental organisation. Eventually the EU lost the beauty contest to set up such an operation in Libya to the United Nations, which was also acting on its own. Meanwhile the durable results of the military operations in Libya are well known: they are called Mali and the Central African Republic.

 

Events, dear boy, events

Fortunately not each and every crisis requires military assets to be part of the solution, on the contrary. The real question is how to explain the absence of any comprehensive approach whenever CSDP actions or operations are on the agenda. In the absence of an effective Security Strategy, in every contingency the starting position of the EU and the Member States is a blank sheet. The first step is for Member States to investigate whether the issue at hand is affecting their values or (individual) interests, and if so, whether it concerns a priority issue, and whether the region is considered as such. If the answer looks like a yes, discussions may start on how, when and with what means to react. If military action is judged appropriate by some Member States – the few that most of the time have the honour to act in the name of so many – than enter the process of ‘force generation conferences’. In the meantime, emergency aid may be provided. As to economic action: are the economy and trade ever really taken into account in crisis situations? More generally, is the overall desired strategic outcome and a comprehensive roadmap to reach it ever being thought about? Please, not now, we are in the midst of confronting events, dear boy.

 

Ukraine, a surprise

Taking improvised initiatives on the international scene, without a strategy, may turn out to be audacious, as recent events once more made clear.

Last year Ukraine was approached, mainly by the Commission, with a proposals to establish a trade agreement, as if Ukraine was simply about another extension of the internal market. For the EU this is well-known business. And yet, that same Union was completely surprised with the ultimate outcome. It was revealed to be a matter of geopolitics and strategy. And all of a sudden, the Union had, and still has, difficulties to respond.

 

A strategy or no strategy

Some actors have a strategy. You may not appreciate Russia’s moves, but Moscow acted in a rather comprehensive way, politically, economically and military. This is not to say that Putin has masterminded all events, but he was well prepared, having a strategy and even a doctrine (which one might call ‘Putin infiltration’), as well as the means to act accordingly. This makes that Russia, for the time being, can punch above its weight. Compared to each of the individual EU member states, Russia is rather big. Compared to the Union as such, Russia is an economically and even military middle-sized country, with some potential but facing enormous weaknesses. But at the political level, it is a chess player. And that makes all the difference.

In the Ukrainian crisis, the US is acting in a remarkably steadfast manner, in line with its strategy. In the past, whenever a security crisis emerged, the President of the US traditionally called on ‘the US and Allies’ to take action, suggesting the US take the lead and the Allies follow. In the meantime that has changed. At the start of the Obama administration it was always was referring to the ‘US and European countries’, suggesting some kind of burden-sharing. Later that changed to ‘the US and Europe’, carefully avoiding the pitfall of mentioning ‘the EU and its Member States’. Today, with the crisis in Ukraine, it is all about ‘the US and the EU’. The message is clear. The US will remain involved. However, in Washington Russia is measured by its potential to cause disruption, in particular in Afghanistan, Syria, and Iran. No doubt Washington will react to Moscow’s expansionist ambitions, but it will not allow itself to get distracted from its main geostrategic concerns in Asia. Globally speaking, the US is looking towards Europe as its principal partner. But you only have a real partner if, when faced with a crisis, the outcome matters equally to the partner if not even more so. For NATO, article 5 matters profoundly, for each and every partner. But for the crisis in Ukraine, NATO will not do the trick.

Central Europe, the Mediterranean and Africa, no doubt matters a great deal for Europe, so… After 3 wakeup calls, time to get up

The crisis in Yugoslavia triggered the ESDP and some concrete actions. Iraq triggered the CSDP and even a European Security Strategy (ESS), a prelude to a real Strategy, calling for preventive action and a comprehensive approach. So far neither the CSDP nor the ESS have generated significant results. In the end, Herman Van Rompuy took the political risk to put the issue of defence on the agenda of the European Council. This resulted in some pretty good conclusions. What about the centre-piece of acting comprehensively and what about a security strategy? Last December our Heads of State and Government where so shy they used very opaque language:

The European Council invites the High Representative, in close cooperation with the Commission, to assess the impact of changes in the global environment, and to report to the Council in the course of 2015 on the challenges and opportunities arising for the Union, following consultations with the Member States.

I hope that now with the Ukrainian crisis everyone reads this sentence as an urgent call for the long awaited genuine European Security Strategy, the prerequisite to act comprehensively.

Jo Coelmont

* Brig. Gen. (ret.) Jo Coelmont is an Associate Editor of European Geostrategy. He is also a Senior Associate Fellow for the ‘Europe in the World Programme’ at Egmont – Royal Institute for International Relations in Brussels. Formerly, he was the Belgian Military Representative to the Military Committee of the European Union. He writes here in a personal capacity.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:50
Le secrétaire général de l'OTAN attendu en Slovaquie

 

12-05-2014 French.china.org.cn

 

Le secrétaire général de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) Anders Fogh Rasmussen se rendra en Slovaquie mercredi pour rencontrer de hauts dirigeants du pays et évaluer les dix de la Slovaquie en tant que membre de l'Alliance, a annoncé dimanche le ministère de la Défense.

 

Il s'agit de la troisième visite en Slovaquie de M. Rasmussen en sa qualité de chef de l'OTAN. "Parmi les sujets qui seront probablement abordés figurent l'évalution des dix ans de la Slovaquie au sein de l'OTAN, les développements en Ukraine et les questions relatives au futur engagement de l'OTAN en Afghanistan au terme de l'opération de l'ISAF", a affirmé dimanche Martina Ballekova, porte-parole du ministère de la Défense.

 

M. Rasmussen devra rencontrer le président slovaque Ivan Gasparovic, le Premier ministre Robert Fico,le ministre des Affaires étrangères Miroslav Lajcak, ainsi que le ministre de la Défense Martin Glvac.

 

Par ailleurs, le secrétaire général de l'OTAN participera jeudi à Bratislava à la conférence sur la sécurité GLOBSEC 2014. Il évoquera le prochain sommet de l'OTAN prévu les 4 et 5 septembre au Pays de Galles et l'actuelle situation et les mesures prises par l'OTAN pour apaiser les tensions dans l'est et le sud de l'Ukraine déchirée par les conflits.

 

M. Rasmussen quittera ses fonctions à partir du 1er octobre 2014 et sera remplacé par l'homme politique norvégien Jens Stoltenberg.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Biographie du sergent Marcel Kalafut, mort pour la France le 8 Mai 2014 au Mali

 

08/05/2014 Armée de Terre

 

Né le 19 novembre 1987 en Ex-Tchécoslovaquie, le sergent Marcel Kalafut de nationalité slovaque, aura servi les armes de la France depuis quasiment 7 ans.

 

A 20 ans, le 10 mai 2007, il s’engage pour cinq ans au titre de la Légion étrangère. A l’issue de sa formation au 4e régiment étranger de Castelnaudary, il intègre le 2e régiment étranger de parachutistes, en qualité de grenadier-voltigeur, le 19 septembre 2007.

 

Légionnaire sérieux et motivé, il se révèle compétent et efficace, se montrant particulièrement rigoureux dans l’exécution des missions confiées. Le 1er mars 2008, il obtient la distinction de légionnaire de première classe. Nommé caporal le 1er juillet 2009, énergique et déterminé, il se distingue par son remarquable investissement et son excellente condition physique.

 

Manifestant un fort potentiel, le caporal Kalafut intègre alors la section des commandos parachutistes et est rapidement orienté vers le corps des sous-officiers. Il est nommé sergent le 1er septembre 2011. Il se perfectionne alors dans le domaine des transmissions et devient un technicien confirmé.

 

Faisant preuve depuis toujours d’un remarquable dévouement pour son métier et d’une disponibilité sans faille le sergent Kalafut a effectué plusieurs missions extérieures : au Gabon (2008), en Afghanistan (2010), en République centrafricaine (2013) et au Mali (2013).

 

 Le 7 mars 2014, il est projeté de nouveau au Mali dans le cadre de l’opération SERVAL, en qualité d’équipier spécialiste en radiographie. D’une fiabilité sans faille, il se révèle être un élément moteur pour le groupe dans des missions opérationnelles qui lui sont assignées.

 

Dans la nuit du 07 au 08 mai un peu avant minuit, au cours d’une mission d’infiltration dans le massif du TIGHARGHAR, le véhicule léger dans lequel il se trouve saute sur un engin explosif à une vingtaine de kilomètres à l’est de Tessalit. Grièvement blessé, le sergent Kalafut décède des suites de ses blessures.

 

Le sergent Kalafut était titulaire de 3 citations (dont une sans croix) avec attribution de la croix de la valeur militaire. Il était également titulaire de la médaille commémorative française avec agrafe « Afghanistan » et de la médaille outre-mer avec agrafes «République centrafricaine» et « Sahel », de la croix du combattant et de la médaille de la défense nationale – échelon argent.

 

Le sergent Kalafut est mort au service de la France, le 8 mai 2014.

 

Il était célibataire sans enfant.

 

L'armée de Terre présente ses condoléances à sa famille, ses proches et ses camarades du 2e régiment étranger de parachutistes (2eme  REP).

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Insécurité au Sahel: Dakar, pôle de coopération et stratégique du dispositif français (ministre)

 

 

2014-05-11 aps.sn

 

Dakar, 11 mai (APS) – La France a jeté son dévolu sur la capitale sénégalaise qui va abriter le pôle de la coopération française et la stratégie du commandement d’anticipation dans la lutte contre le terrorisme dans la sous-région, a indiqué dimanche le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian.

 

‘’Nous souhaitons que ce soit à partir d’ici (Dakar) et à partir de Libreville (Gabon) que se fasse la stratégie du commandement d’anticipation pour le contrôle du périmètre régional. C’est à partir d’ici que se fait la coopération et c’est également à partir de Dakar que se préparent sur l’ensemble de la région les interventions si nécessaire’’, a dit M. Le Drian au sortir d’une audience avec son homologue Sénégalais Augustin Tine.

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, était en visite au Sénégal ce dimanche, dans le cadre d’un déplacement en Afrique de l’Ouest qui le conduira en Côte d’Ivoire et en Mauritanie. A l’issue d’un entretien avec le ministre des Forces armées du Sénégal, Jean-Yves Le Drian a insisté sur la coopération entre Dakar et Paris en matière de défense.

 

‘’Notre présence à Dakar est historique, elle est maintenue et même renforcée qualitativement dans le nouveau schéma d’organisation des forces françaises en Afrique. Nous avons décidé que ce nouveau schéma donne un rôle stratégique aux Eléments français au Sénégal (EFS)’’, a-t-il expliqué.

 

Depuis avril 2012, Dakar et Paris sont liés par un nouvel accord de coopération militaire qui institue les Eléments Français au Sénégal et remplace celui de 1974. Les 1200 militaires qui composaient les anciennes Forces françaises du Cap-Vert ont fait place aux EFS avec un effectif de 350 hommes.

 

Interrogé par les journalistes, il a souligné que son déplacement à Dakar entre dans le cadre ‘’d’une affirmation de la bonne coopération’’ entre Paris et Dakar, surtout en matière de défense. ‘’S’il y a des risques aussi (lié au terrorisme notamment) c’est à partir de Dakar que se préparent les opérations de prévention. Nous pouvons dire que c’est la pérennité de notre présence à Dakar’’, a-t-il insisté.

 

A Dakar Jean-Yves Le Drian s’est entretenu avec le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.

 

Il a ensuite rencontré les personnels des Eléments français au Sénégal pour une présentation du dispositif de coopération militaire français dans la sous-région.

 

La nouvelle convention entre Paris et Dakar ne prévoit plus que la France intervienne pour aider le Sénégal en cas d’agression extérieure ou de crise armée interne. Elle se base sur une relation d’échange d’information concernant les menaces à la sécurité dans la sous-région et au plan international. Il intègre également un volet formation des soldats sénégalais par les militaires français présents au Sénégal.

 

Pour mieux lutter contre les groupes djihadistes actifs dans la zone sahélienne, Jean-Yves Le Drian a dévoilé, jeudi dernier, le nouveau dispositif militaire français. Il est articulé autour de quatre pôles dans la région du Sahel: N’Djamena (Tchad), Niamey (Niger), Gao (Mali) et Ouagadougou (Burkina Faso).

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

 

11/05/2014 afriquejet.com (Pana)

 

Une réunion des attachés de défense et des conseillers en sécurité des pays du Sahel membres du Processus de Nouakchott s’est déroulée vendredi 9 mai au siège de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) à Bamako, a appris la PANA samedi, de source officielle.

 

Les échanges ont porté sur la situation sécuritaire au Mali et dans le Sahel et l’évolution du processus de Nouakchott et les prochaines étapes.

 

La rencontre a aussi encouragé les attachés et les conseillers en matière de défense et de sécurité à servir d’interface entre la MISAHEL, les services de sécurité des pays et les partenaires opérationnels.

 

Les participants se sont préoccupés de la situation en Libye, au Nord du Mali et du Nigeria. Ce contexte, selon eux, nécessite d’accélérer la mise en place d’un mandat d’arrêt africain pour les personnes accusées d’actes terroristes.

 

La réunion a préconisé la mise sur pied de patrouilles mixtes sur le modèle de ce qui se fait déjà à la frontière entre le Tchad et le Soudan.

 

Cette réunion des attachés de défense et de conseillers en sécurité est préparatoire à la réunion des ministres de la Défense des pays de la bande sahélienne prévue dans les jours à venir.

 

Enclenché en mars 2013 par l’Union africaine, le Processus de Nouakchott vise à renforcer la coopération sécuritaire et l’échange de renseignements dans la bande sahélienne.

 

Onze pays sont partie prenante de ce Processus : l’Algérie, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée , La Libye, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal et le Tchad.

 

Cette rencontre de Bamako a regroupé les représentants de l’Algérie, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de la Libye, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, du Sénégal et du Tchad, ainsi que des représentants de la CEDEAO, des forces de défense maliennes, de la Force Serval et de la MINUSMA.

 

Réunis en février dernier à Niamey, les chefs de renseignements des pays de la sous-région ont fait le constat que l’échange d’informations entre services prenait parfois du retard et qu’il fallait communiquer plus vite les informations de terrain urgentes grâce aux meilleurs outils techniques et à l’instauration d’une plus grande confiance entre tous les acteurs.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Le ministre francais de la Défense en visite lundi en Mauritanie

 

11/05/2014 mauritanie-web.com

 

Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian, est attendu lundi à Nouakchott , la capitale mauritanienne, dernière étape d’une tournée sous-régionale en Afrique de l’Ouest, qui l’a déjà conduit en Côte d'Ivoire et au Sénégal, a appris dimanche la PANA.

 

Cette visite intervient dans un contexte marqué par un regain des activités des groupuscules terroristes au Mali, frontalier de la Mauritanie sur environ 2000 km, notent les observateurs.

 

Ainsi, on évoque un redéploiement des forces françaises de l’opération "Serval" qui avait permis, à partir de janvier 2013, la libération du Nord-Mali occupé par des mouvements djihadistes issus de la nébuleuse Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI).

 

Dans cette perspective, la Mauritanie, à l’instar de quelques autres pays de la sous-région du Sahel, devrait être sollicitée, croient savoir les observateurs.

 

La Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, rappelle-t-on, forment le G5 du Sahel, considéré comme la ligne de front de la lutte contre le terrorisme islamiste.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Seleka rebels - source defenseWeb

Seleka rebels - source defenseWeb

 

 

10 mai, 2014 – BBC Afrique

 

L'ancienne coalition rebelle Séléka qui avait pris le pouvoir en Centrafrique en mars 2013 a nommé vendredi et samedi à Ndélé (nord-est) un nouvel état-major.

 

Le nouveau chef d'état-major est le "général" Joseph Zoundéko. Son adjoint est le "général" Al Khatim.

 

Une centaine d'officiers de l'ex-Séléka ont participé à la réunion, parmi eux figuraient les "généraux", Nourreddine Adam et Mohamed Moussa Dhaffane, les anciens numéros 2 et 3 du régime de Michel Djotodia, premier président musulman qui a pris le pouvoir à Bangui à la tête de cette coalition le 24 mars 2013.

 

Au début de cette année, les ex-Séléka ont été contraints de quitter Bangui par les forces internationales.

 

Les participants à cette réunion de réorganisation de l'ancienne coalition, espère que cet état-major pourra canaliser ses anciens éléments éparpillés dans le pays et à l'étranger, assurer le contrôle de chaque groupe et assurer la sécurité du peuple.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:40
Malgré l'opposition américaine, Hollande maintient la vente des Mistral à la Russie

 

11/05/2014 Jean Guisnel  - Défense ouverte / Le Point.fr

 

Washington a renouvelé cette semaine son opposition à la vente de navires de guerre français à Moscou. Une position qui n'a pas varié depuis 2010.

 

François Hollande a réitéré samedi, lors d'une conférence de presse avec la chancelière allemande Angela Merkel, sa position constante depuis le début de la crise avec Moscou : la livraison des deux navires de type Mistral vendus à la Russie se fera pour le premier navire - le Vladivostok - en octobre 2014, et pour le deuxième - le Sébastopol - l'année suivante. Pour le président français : "Ce contrat a été signé en 2011, il s'exécute et il trouvera son aboutissement au mois d'octobre prochain. Pour l'instant, il n'est pas remis en cause."

Les oppositions à cette livraison se sont assez peu fait entendre en France, mais les États-Unis ont fait savoir récemment que ces livraisons les préoccupaient. Dans sa réponse à des questions faisant suite à une déclaration devant la Chambre des représentants le 8 mai, la secrétaire d'État adjointe Victoria Nuland, chargée des Affaires européennes, a déclaré à propos de cette livraison des Mistral à la Russie : "Nous avons de manière régulière et constante exprimé nos inquiétudes à propos de cette vente et nous continuerons de le faire."

 

"Message clair à Poutine"

Au cours de cette même séance, le leader démocrate à la commission des Affaires étrangères Eliot Engel a complété ce point de vue avec ces mots : "Si nous augmentons nos dépenses en matière de défense au sein de l'Otan tout en nous associant à un embargo coordonné sur les ventes d'armes à la Russie, y compris en stoppant celle des deux navires français Mistral, nous enverrons un message clair à Poutine : il ne peut pas piétiner les droits de ses voisins."

Une "source gouvernementale" française citée par l'Agence France-Presse a répondu sèchement à ces préoccupations américaines que : "Les États-Unis, comme les Européens, ne nous ont jamais fait part en privé d'inquiétudes" à l'égard de la vente des Mistral. Un petit exercice de mémoire paraît nécessaire.

 

Négociations opaques

Car, en réalité, les États-Unis se sont opposés à ce contrat Mistral dès sa genèse, des années avant qu'il ne soit signé. Après la guerre-éclair entre la Géorgie et la Russie durant l'été 2008, l'amiral Vladimir Vysotsky, chef d'état-major de la marine russe, avait estimé qu'avec un bâtiment de guerre comme le Mistral les opérations auraient été conclues "en quarante minutes, au lieu de vingt-six heures".

Les négociations opaques et directes entre l'Élysée et le Kremlin avaient ensuite été engagées rapidement, les Russes réclamant quelques modifications substantielles et des systèmes de combat très performants, notamment le Senit 9 et le radar tridimensionnel MRR-3D-NG de Thales Naval. Accepté ! Paris ne refusait pas non plus de vendre des systèmes cryptés de communication en réseau Liaison 11 et Liaison 16, mais ces livraisons étaient soumises à l'accord de Washington, qui a refusé.

 

Washington vent debout

À Washington, l'opposition républicaine est vent debout contre cette première vente à la Russie d'un matériel militaire produit par un pays de l'Otan. En décembre 2009, un groupe de sénateurs proteste dans une lettre à l'ambassadeur de France à Washington Pierre Vimont contre le soutien de la France au "comportement de plus en plus belliqueux et hors la loi" de la Russie. Surtout, en visite à Paris le 7 février 2010, le secrétaire américain à la Défense Robert Gates évoque un "échange de vues approfondi" avec Paris sur le sujet. Traduction : la Maison-Blanche ne considérera pas cette vente comme un casus belli, mais Paris devra assumer toutes ses responsabilités.

Washington combat plus ou moins vigoureusement, diplomatiquement ou commercialement, toutes les ventes d'armes françaises dans le monde. La vente des Mistral a elle aussi, de très longue date, fait l'objet d'une opposition américaine bien réelle. Il est un peu curieux de le nier aujourd'hui.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:35
photo ISAF

photo ISAF

 

 

11/05/2014 Nicolas Ropert, avec Charles Haquet  - lexpress.fr

 

Longtemps moqués pour leur amateurisme, les militaires afghans impressionnent désormais par leur aplomb et leur ténacité. Au point que certains s'interrogent, à l'approche du second tour de la présidentielle, en juin : leur popularité risque-t-elle de faire de l'ombre au pouvoir civil ?

 

Dans la province orientale du Nangarhar, frontalière du Pakistan, le long convoi s'ébranle vers le sud. Une cinquantaine de pick-up Ford aux couleurs de l'armée nationale afghane (ANA), progresse dans cette base arrière des talibans. La veille, le général de brigade Dadan Lawang a assigné leur mission à ses 250 soldats : "Défendre l'Afghanistan contre les ennemis qui détruisent nos mosquées et brûlent nos écoles."

Il est rare que l'armée autorise un reporter étranger à suivre une opération. C'est l'occasion, peut-être, de répondre à une question qui, en ces temps d'élections, taraude tous les observateurs de la vie afghane : après le départ des troupes américaines, à la fin de 2014, l'armée nationale sera-t-elle capable de tenir tête aux talibans? La guérilla de ces soi-disant islamistes n'a jamais cessé depuis la chute du régime du mollah Omar et la fuite de ses alliés d'Al-Qaeda, dans les derniers mois de 2001. 

 

Le soir, des fonctionnaires deviennent talibans

"Les zones que nous allons traverser sont acquises aux extrémistes, explique le sergent Tarooz, dans sa voiture blindée. Ils vont se manifester, c'est sûr." S'il vient tout juste de rejoindre les rangs de l'armée afghane, l'officier est un habitué des opérations à risques. Trois ans durant, il a été employé comme traducteur auprès des forces américaines, dans le sud du pays. Il sait que la plupart des soldats, comme les talibans eux-mêmes, est issu de l'ethnie pachtoune, majoritaire dans le pays. 

Face à nous, les sommets enneigés de Tora Bora dominent l'horizon. Oussama ben Laden aurait trouvé refuge ici, dans les jours qui ont suivi la fuite des talibans de Kaboul. Bombardé par les avions américains, traqué par les troupes d'élite de Washington, le chef d'Al-Qaeda a pu fuir cette forteresse inexpugnable sans être inquiété (1). 

Après plusieurs heures de route, une détonation sourde couvre le bruit des moteurs. Une épaisse fumée noire s'élève dans le ciel, à l'avant de la colonne : les démineurs ont fait sauter une bombe radiocommandée. Un cratère de 1 mètre de diamètre montre la puissance de la charge. "Si nous ne l'avions pas détectée, les insurgés l'auraient déclenchée par téléphone à notre passage, affirme le lieutenant Feroz. Ces lâches n'ont pas les moyens de nous affronter en face, alors ils posent des mines qui tuent des civils. Ce ne sont pas de bons musulmans." Depuis le début de l'insurrection, ces engins auraient tué près de 3000 civils afghans, selon l'Organisation des Nations unies. 

Une vieille Toyota grise, qui tente de se faufiler entre les véhicules militaires, est arrêtée par des soldats. Le père de famille, vêtu d'un shalwar kamiz, l'habit traditionnel afghan, blanc cassé, sort craintivement de la voiture. Le sergent Ahmad Qais, tee-shirt marron sous son gilet pare-balles, effectue une fouille au corps minutieuse, puis lâche : "C'est bon, vous pouvez repartir." L'automobiliste ne demande pas son reste : il est déconseillé, dans la région, de sembler fraterniser avec des militaires afghans. Sans trop d'illusions, le sergent Qais cale son fusil-mitrailleur sur son épaule et remonte dans son pick-up. Par ici, il n'est pas rare que les fonctionnaires du gouvernement se transforment, à la nuit tombée, en talibans... 

 

Des embuscades sanctionnées par un déluge de feu

A l'heure où le soleil commence à disparaître derrière les montagnes, les véhicules parviennent enfin au district de Sherzad. Pour en arriver là, il aura fallu désamorcer six bombes, sur cette route désertique, bordée de champs verdoyants - du pavot. C'est dans ces petites fleurs blanches bourgeonnantes, dont la résine sert à fabriquer l'opium, que les talibans puisent leur force : une bonne part du financement de l'insurrection provient du trafic de drogue. 

L'Afghanistan est le premier producteur d'opium, et concentre 90% du marché mondial. Dans ce district, où les champs de pavot colonisent de vastes étendues jusqu'au bord des routes, les militaires semblent indifférents. "Cette année, nous n'avons pas reçu l'ordre de lancer de campagne d'éradication", confie le général de brigade Dadan Lawang, avant d'ajouter, "à titre personnel", que des destructions massives auraient permis d'affaiblir les talibans. Pour autant, tenter d'éradiquer cette culture risquerait de déstabiliser toute la région et de pousser davantage de paysans dans les bras des talibans. Un hectare de pavot rapporte, selon la Banque mondiale, entre 8 et 20 fois plus que 1 hectare de blé. Une réalité implacable, que les millions de dollars investis par les Occidentaux dans des programmes antidrogue n'ont jamais gommée. 

 

Les militaires afghans plus forts que jamais

Soudain, des tirs en rafales éclatent. Les talibans sont en face, sur le flanc de la colline. Le sergent Qais fait poser les mortiers sur le sol. Pendant plus de deux heures, l'artillerie afghane déchaîne un déluge de feu. La précision n'est pas de mise, mais peu importe. "Nous n'avons subi aucun dommage et infligé de lourdes pertes à l'ennemi", fanfaronne, après l'assaut, le colonel Shirin Agha, porte-parole de l'armée, qui accompagne cette mission. De telles embuscades, la brigade en essuiera trois en deux jours. Et toujours, le même constat : les militaires sont confrontés à des talibans peu nombreux, manifestement incapables d'affronter une armée nationale bien préparée et bien équipée, même si la riposte de celle-ci se révèle, chaque fois, aveugle et disproportionnée. 

Politiques, diplomates et militaires se sont longtemps interrogés sur la capacité de l'armée afghane de prendre le relais des forces de l'Otan. Or non seulement l'institution en paraît tout à fait capable, mais certains se demandent même si les militaires afghans ne seraient pas devenus trop puissants... Certes, il aura fallu, durant cette opération, un appui aérien américain pour faire cesser les tirs des insurgés. Certes, les Afghans ont, à plusieurs reprises, appelé les forces spéciales américaines en renfort pour débusquer les francs-tireurs. Il n'empêche : les militaires afghans sont plus forts qu'ils ne l'ont jamais été. 

D'abord, ils sont nombreux: 350000, en incluant toutes les forces de police. Préparée durant plus d'une décennie par les Etats-Unis, qui ont investi plus de 60 milliards de dollars dans sa formation, l'armée afghane est, par ailleurs, bien entraînée. En déployant 190000 hommes dans les jours précédant le premier tour de l'élection présidentielle, le 5 avril, n'a-t-elle pas montré qu'elle avait les capacités de repousser les talibans? Ces derniers n'ont pas réussi à perturber le scrutin, comme ils l'avaient pourtant annoncé. Alliés objectifs du Pakistan voisin, qui leur a longtemps offert un sanctuaire dans la zone frontalière, les partisans armés du djihad apparaissent désunis, à l'image du régime d'Islamabad lui-même, où civils et militaires se disputent ouvertement sur de nombreux sujets. 

Comme souvent tout au long de l'histoire de l'Afghanistan, le destin de ce territoire enclavé, aux confins de l'ex-Union soviétique, de l'Iran, de la Chine et du Pakistan, semble dépendre de forces étrangères qui l'ont placé au centre d'un "grand jeu". Or le "joueur" américain, pour l'heure, déploie largement plus de moyens que les autres... Au début de mars, le Pentagone a annoncé qu'il comptait consacrer, en 2015, plus de 79 milliards de dollars au conflit afghan et à la lutte contre le terrorisme dans ce pays.  

De toute évidence, le prochain président - qu'il s'agisse de l'ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah, en tête du scrutin, ou de l'économiste Ashraf Ghani - signera l'accord bilatéral de sécurité avec Washington. Celui-ci fixe les modalités d'une présence militaire américaine après le départ des 50000 soldats de l'Otan. Or, si les soldats américains continuent d'épauler leurs homologues afghans, comme ils le font jusqu'à présent, il y a peu de chances que ceux-ci se fassent balayer par une insurrection talibane. 

Vingt ans après la guerre civile, qui marqua la lente dissolution du pouvoir central et ouvrit la voie à l'instauration du régime taliban, l'armée est désormais l'une des rares institutions nationales en bon état de marche. Trop, peut-être ? Foreign Affairs, une revue américaine de politique internationale qui fait autorité, soulignait, il y a peu, que les militaires afghans risquent de prendre goût à leur force retrouvée et à la sympathie qu'ils suscitent (2). Une étude conduite en 2013 par l'ONG Asia Foundation montre que la population considère à 93 % que son armée est "honnête et juste", tandis que 1 Afghan sur 2 seulement fait confiance au Parlement de Kaboul et à l'action menée par le gouvernement. Peut-il en être autrement dans un pays qui serait l'un des trois plus corrompus du monde, selon le classement de l'ONG Transparency International ? 

Un équilibre entre Tadjiks et Pachtouns

Depuis l'invasion soviétique, en décembre 1979, le peuple afghan a connu, au fil des ans, l'occupation militaire et le djihad, une guerre civile sanglante et destructrice puis la dictature aveugle de radicaux extrémistes, avant de se voir soumis aux soldats de l'Otan et aux foucades de Hamid Karzaï, le président sortant, aux prises avec la guérilla talibane. Nul doute que la société civile, ou ce qu'il en reste, applaudirait l'instauration d'un régime militaire et la promesse de stabilité qu'il représenterait à court terme. Mais la lune de miel ne durerait pas. Car l'armée, comme le souligne Foreign Affairs, est équitablement répartie entre les ethnies tadjike et pachtoune. Des officiers formés par les Soviétiques y côtoient d'anciens moudjahidin et des soldats, souvent plus jeunes, entraînés par les Américains. En cas de coup d'Etat, ces forces se neutraliseraient. 

Voilà pourquoi, au pied des montagnes du Nangarhar, la détermination des militaires impressionne. Ces derniers l'ignorent sans doute, mais l'armée révèle au grand jour le meilleur atout de l'Afghanistan : les Afghans eux-mêmes. 

 

(1) Un rapport du Sénat américain décrit en détail cet épisode à la manière d'un roman d'aventures (en anglais) : "Tora Bora Revisited: How We Failed to Get Bin Laden and Why it Matters Today" (www.foreign.senate.gov/imo/media/doc/Tora-Bora-Report.pdf). 

(2) "Afghan's Coming Coup?", par Paul D. Miller, www.foreignaffairs.com 

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:30
Middle East map source centcom

Middle East map source centcom

 

11 mai 2014, timesofisrael.com (AFP)

 

Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel se rendra en Israël, où l’Iran et la Syrie seront abordés

 

Le ministre américain s’envolera lundi pour Jeddah (Arabie saoudite) où il participera à une réunion avec les ministres de la Défense des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG).

 

Recevez gratuitement notre édition quotidienne par mail pour ne rien manquer du meilleur de l'info   Inscription gratuite!

 

Les sujets de désaccords ne manquent pas entre Washington et les monarchies sunnites du Golfe (Arabie saoudite, Koweït, Emirats, Bahreïn, Qatar, Oman), notamment à propos de l’Iran, et de la Syrie, mais aussi de l’Egypte.

 

Les membres du CCG s’inquiètent des conséquences de l’accord intérimaire conclu en novembre entre l’Iran, leur puissant rival chiite, et les grandes puissances qui prévoit un gel du programme nucléaire iranien en contrepartie d’un allègement des sanctions frappant ce pays.

 

Le président américain Barack Obama s’est déjà rendu fin mars à Ryad pour tenter de rassurer les dirigeants saoudiens en assurant que les intérêts stratégiques des deux pays restaient « alignés ».

 

Sur la Syrie, Washington, critiqué pour son manque d’appui aux rebelles modérés, s’inquiète du soutien venu d’une partie des pays du Golfe à certains franges extrémistes de la rébellion anti-Assad.

 

Au cours de cette réunion, Chuck Hagel entend promouvoir une coopération multilatérale renforcée du CCG, notamment pour une meilleur « coordination en matière de défense anti-aérienne et antimissile, de sécurité maritime et de cybersécurité », selon son porte-parole.

 

Washington, qui a vendu ces dernières années de nombreux équipements et batteries antimissiles à plusieurs monarchies du Golfe, plaide depuis longtemps pour que ces dernières effectuent des achats groupés via le CCG et intègrent leurs systèmes pour mieux contrer une éventuelle menace balistique iranienne.

 

Le besoin d’une meilleure sécurité informatique a lui été mis en lumière par la vaste cyber-attaque ayant visé en 2012 quelque 30.000 ordinateurs de la société pétrolière Saudi Aramco.

 

Mais les efforts du ministre américain pourraient bien se heurter à un CCG divisé par la crise déclenchée par les accusations de l’Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis et de Bahreïn à l’encontre du Qatar. Ils accusent Doha de soutenir les islamistes proches des Frères musulmans dans les autres pays du Golfe ainsi qu’en Egypte alors que les autres monarchies du Golfe soutiennent les militaires égyptiens.

 

Le chef du Pentagone se rendra ensuite brièvement en Jordanie, pour discuter de la situation en Syrie. Cette étape « mettra en lumière l’engagement américain pour la défense de la Jordanie où plus de 1.000 militaires américains sont déployés », selon le contre-amiral Kirby.

 

Chuck Hagel terminera sa tournée par Israël où il aura des entretiens avec le président Shimon Peres, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son homologue Moshé Yaalon.

 

Une semaine après le déplacement dans l’Etat hébreu de la conseillère américaine à la sécurité nationale Susan Rice, Chuck Hagel discutera de « questions cruciales de sécurité régionale et bilatérale, dont la coopération en matière de défense antiroquettes et antimissiles », selon John Kirby.

 

En 2014, Washington finance ainsi à hauteur de 236 millions de dollars le programme de défense israélien antiroquettes Iron Dome et à hauteur de 269 millions d’autres programmes antimissiles (Arrow, Fronde de David).

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:25
Le Brésil déploie 30.000 soldats aux frontières

 

11 mai 2014 Par : Di avec TAP

 

Le Brésil a entamé samedi le déploiement de 30.000 soldats pour patrouiller aux frontières et renforcer la sécurité en prévision de la Coupe du monde de football qui commence le 12 juin et s’achève le 13 juillet, a annoncé le ministère de la Défense.

 

L’armée, la marine et l’armée de l’air seront chargés de réprimer tout trafic illicite le long des 16.900 km de frontière qui séparent le Brésil de ses voisins sud- américains. L’aviation aura également pour charge de faire respecter des zones de non survol aériens instaurées au- dessus des stades qui accueilleront les 64 rencontres du tournoi.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 10:55
Le budget de la Défense amputé de 2 milliards?

 

12/05/2014 Par LEXPRESS.fr

 

Xavier Bertrand a assuré dimanche que le gouvernement comptait pratiquer de sévères coupes sur le budget de la Défense, malgré une promesse de sanctuarisation. Manuel Valls a démenti l'existence d'un "plan caché".

 

C'est la bombinette du dimanche. Invité du Grand rendez-vous Europe1/i-Télé/Le Monde, , l'ancien ministre UMP du Travail Xavier Bertrand a assuré, sans citer ses sources, que le gouvernement préparait 1,5 à 2 milliards d'économies sur le budget de la Défense. "Ce qui est prévu, le monde de la Défense nationale le sait précisément, ce qui a été demandé, c'est de prévoir des coupes budgétaires de 1,5 à 2 milliards d'euros par an pendant trois ou quatre ans, de façon à pouvoir espérer atteindre les 50 milliards d'euros", a assuré l'ancien ministre UMP.

L'entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a réagi auprès de l'AFP en soulignant que "le ministère n'a pas été informé de la suppression de crédits budgétaires depuis le vote de la loi de programmation militaire 2014-2019 en décembre dernier". 

"Pour des calculs de comptables, on est en train de sacrifier notre défense. C'est une remise en cause sans pareille de notre sécurité et de notre défense", a de son côté dénoncé l'ancien ministre du Travail. 

En juillet 2013, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian avait affirmé, sur Europe 1, que "le budget de la Défense en 2014, en 2015, en 2016 serait sanctuarisé". 

Manuel Valls dément l'existence d'un "plan caché"

Cette déclaration est intervenue alors que le Premier ministre Manuel Valls devait s'exprimer ce dimanche soir sur TF1, ce que n'a pas manqué de relever Corinne Lhaïk, chef du service politique de L'Express. 

 

Lors de son intervention, Manuel Valls a assuré qu'il n'existait pas de "plan caché" de réduction des crédits de la Défense. "Nos armées doivent être préservées mais chacun doit faire des efforts" dans la réduction des dépenses publiques, a-t-il déclaré, ce qui ne dissipe pas les doutes.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 10:45
Lycéennes enlevées: des experts français au Nigeria

 

11 mai 2014 Liberation.fr (AFP)

 

Une équipe spécialisée dans le renseignement «humain et technique» a été dépêchée par l'Elysée pour participer aux recherches des 223 jeunes filles enlevées.

 

Une équipe d’experts français spécialisés dans le renseignement «humain et technique» est arrivée samedi au Nigeria pour participer aux recherches des plus de 200 lycéennes enlevées par la secte islamiste Boko Haram.

 

Selon l’Elysée, «cette mobilisation d’experts français, pointus dans ces domaines, répond à la demande faite par le président du Nigeria, Goodluck Jonathan, lors de son échange téléphonique avec le président de la République le 7 mai».

 

François Hollande avait alors assuré que la France allait renforcer son aide au Nigeria pour lutter contre les exactions de la secte islamiste. Il avait fait part de «sa volonté d’intensifier la coopération avec le Nigeria en matière de renseignement, en y associant les pays de la région, pour que ce groupe terroriste ne puisse plus mener de telles actions».

 

Boko Haram avait attaqué un lycée de Chibok, dans le nord-est du Nigeria, et enlevé 276 adolescentes, dont 223 sont toujours captives, selon la police.

 

Après une relative indifférence initiale des autorités et à l’étranger, la mobilisation des familles et la revendication lundi dernier du chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, qui en a fait des «esclaves» et veut les «vendre», ont fini par susciter l’émotion et la solidarité internationales.

 

Des experts américains et britanniques sont déjà arrivés dans le pays pour participer aux recherches. La Chine a aussi proposé de partager les informations recueillies par ses services de renseignements et ses satellites.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 10:45
Jean-Yves Le Drian préconise un renforcement des efforts visant à combattre le terrorisme en Afrique

Jean-Yves Le Drian préconise un renforcement des efforts visant à combattre le terrorisme en Afrique

 

11 mai, 2014 – BBC Afrique

 

Jean-Yves Le Drian, qui a rencontré le président sénégalais Macky Sall, dimanche à Dakar, estime qu’"il peut y avoir des risques de contagion" du groupe islamiste présent au Nigeria vers d’autres pays africains.

 

"S’il y a quelque part un vide sécuritaire, les terroristes peuvent y trouver" l’occasion de dérouler leurs activités, a-t-il averti.

 

L’enlèvement de plus de 200 lycéennes au Nigeria par Boko Haram "a provoqué l’indignation de la communauté internationale", a-t-il fait remarquer Le Drian, soulignant "la nécessité d’agir" contre le terrorisme en Afrique.

 

"Le terrorisme en Afrique est une menace globale. Ce qui se passe au Nigeria, avec Boko Haram, est horrible. C’est le retour de l’esclavage assumé", a ajouté le ministre français.

 

En parlant d’esclavage, il a fait allusion à la décision du chef du groupe islamiste armé, Abubakar Shekau, de "vendre" les filles enlevées depuis le 14 avril dernier comme "des esclaves".

 

Jean-Yves Le Drian effectue, depuis plusieurs jours, une tournée africaine. Il est déjà allé en Côte d’Ivoire. Après le Sénégal, il se rendra en Mauritanie.

 

La France a positionné des troupes dans plusieurs pays africains, où elle dit vouloir combattre le terrorisme.

Partager cet article
Repost0
11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 21:45
Comment Boko-Haram s'est procuré des véhicules blindés légers ?

 

11 Mai 2014 par Alwihda Info

 

Un Panhard VBL français pour certains, un Cobra Otokar turque pour d'autres, ce qui est sûr, Boko-Haram n'a pas fabriqué tout seul les deux véhicules blindé léger qu'on aperçoit dans la dernière vidéo diffusée par le groupe terroriste, revendiquant l'enlèvement des centaines de lycéennes au Nigeria. Abubakar Shekau, le chef est même adossé sur l'un des deux. Les blindés semblent bien fonctionner puisqu'on aperçoit les pivotements du tourelleau armé.

 

Le Panhard VBL est un véhicule blindé léger permettant d'effectuer des reconnaissances ou des liaisons sous blindage, tout en étant protégé contre les attaques NBC (arme soit nucléaire, soit biologique, soit chimique ou radiologique). Il est aérotransportable, hélitransportable, parachutable et amphibie. Il a été développé à partir des années 1980 par la société française Panhard General Defense. Il est entré en service dans l'armée de Terre française en 1990. Ce véhicule ne peut être vendu qu'avec l'autorisation du gouvernement français.

 

Le VBL est en service dans 16 armées. Parmi les pays africains, le Nigeria en dispose 72, le Cameroun 5, le Niger 7, le Bénin 10, le Gabon 12, Djibouti 17 et le Rwanda 16.

 

En 2009, vingts deux VBL ont été fabriqués en avance pour la force épervier, "prêts à être livrés rapidement pour des opérations de maintient de la paix au Tchad", précise le constructeur.

 

Le Cobra est un véhicule blindé fabriqué par Otokar, en utilisant de nombreux composants de l'American HMMWV1,2. Le premier Cobra a été livré à l'armée turque en 1997.

 

L'armée nigériane a abandonnée à plusieurs reprises du matériel militaire lors de débandades suite à des combats contre Boko-haram qui en fait désormais la collection. Il n'est pas exclut aussi que des soldats nigérians coopèrent avec Boko-Haram.

Partager cet article
Repost0
11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 20:00
photo "Objectif 8000"

photo "Objectif 8000"

5 mai 2014 Maurin Lamour

 

Terrible nouvelle que la mort du Jurassien Yannick Gagneret. L'himalayiste de 38 ans s'est tué sur les pentes du Makalu, le cinquième plus haut sommet du monde. La nouvelle vient d'être annoncée par la page officielle de l'expédition « Objectif 8000 » sur Facebook. L'homme qui possédait une ferme aux Molunes a été confronté à une grosse tempête. Il avait débuté son ascension le 13 avril au matin et sa dernière position connue remontait au 30 avril dernier en milieu d'après-midi.

De la Légion aux plus hauts sommets

Né à Oyonnax (01) voici 38 ans et désormais installé dans une ferme du Haut-Jura, Yannick Gagneret a toujours aimer se surpasser. C'est presque naturellement qu'il est entré dans la Légion étrangère. L'expérience dura huit ans, autant d'années à se forger un physique et « surtout un mental » à toutes épreuves : « ce mental m'a franchement été utile à certains moments de l'expédition sur le Lhotse, notamment quand tu te retrouves seul dans ta tente à 7 000 m, que tu es épuisé et que tu as froid », indique-t-il. Mais ces conditions dantesques, Yannick Gagneret, aujourd'hui salarié de l'ONU à Genève, semble les rechercher plus que les craindre. « J'ai quitté l'armée pour pouvoir faire de la très haute montagne, des raids multisports et vivre de grandes aventures ».

Après le Pic Lénine perché à 7 134 m au Kirghizistan en 2011, c'est l'an passé sur les pentes du Broad Peak à 8 051 m que naît son rêve du Lhotse : « J'étais avec le meilleur himalayiste français Ludovic Challéat et nous avons dû faire demi-tour à 150 m du sommet face à une tempête. Après cette aventure, Ludo m'a invité à son expé Lhotse 2013 ». Mais en septembre dernier, le Haut-Savoyard décédait sur les pentes du Manaslu emporté par une avalanche meurtrière. Le rendez-vous avec le Lhotse était pris, Yannick Gagneret l'a honoré.

 

Une ceremonie en hommage a Yannick sera rendue le mercredi 14 mai a 10h au lieu dit "la vie neuve" aux Molunes dans le Jura. Chacun pourra lui dire au revoir à sa manière. La famille tient a organiser une collecte au profit de l'association montagne et partage plutot que d'accumuler trop de fleurs...

Partager cet article
Repost0
9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 11:40
Méditerranée: un destroyer rejoint le groupe naval russe

Le destroyer Vice-amiral Koulakov de la flotte du Nord russe

 

MOURMANSK, 7 mai - RIA Novosti

 

Le destroyer Vice-amiral Koulakov de la flotte du Nord russe a rejoint le groupe naval russe dans la partie orientale de la Méditerranée et a pris la tête du groupe, a annoncé mercredi à Mourmansk le porte-parole de la flotte du Nord Vadim Serga.

 

Le grand navire de lutte anti-sous-marine de la flotte du Nord Vice-amiral Koulakov abrite l'état-major du commandement opérationnel du groupe naval russe qui comprend des navires des flottes du Nord, de la mer Noire et de la Baltique.

 

"Le croiseur nucléaire lourd Petr Veliki, qui a jusqu'ici dirigé le groupe naval de la Marine russe, et le destroyer Admiral Levtchenko ont achevé leur mission au sein du groupe naval russe" qui comprend actuellement une dizaine de navires, a ajouté le porte-parole.

 

Le destroyer Vice-Amiral Koulakov a quitté Severomorsk, la base principale de la flotte du Nord, le 15 avril dernier. Il a parcouru plus de 4.000 milles marins et a fait une escale au port espagnol de Ceuta fin avril.

 

La Russie a procédé à la création de l'escadre de la Méditerranée en mars 2013 en dépêchant plusieurs navires de la flotte du Pacifique dans cette région. Le ministère russe de la Défense cherche à rétablir la présence régulière de la Marine russe dans les régions stratégiques de l'Océan mondial. Le port syrien de Tartous est la principale base de maintenance technique de l'escadre russe en Méditerranée.

Partager cet article
Repost0
9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 11:35
L’escadron de transport «Maine» fête ses 50 ans en Polynésie française

 

06/05/2014 Armée de l'air

 

Mercredi 23 avril 2014, une cérémonie organisée sur le détachement «air» 190 de Tahiti Faa’a (Polynésie française) a commémoré les 50 ans de l’escadron de transport 82 «Maine». Cet événement fut l’occasion de célébrer le passé d’une des unités navigantes les plus éloignées de métropole.

 

L’escadron de transport 82 a hérité des traditions du groupe aérien mixte 82 (GAM 82), créé le 1er mai 1964 à Tahiti. Cette unité a elle-même repris les traditions du groupe aérien mixte d’outre-mer 82, dissous quelques années plus tôt à Bamako (Mali).Au cours de ces 50 ans d’existence, l’escadron a répondu à diverses missions de service public, menant notamment de très nombreuses évacuations sanitaires au profit de la population locale, sur les quelque 118 îles de la Polynésie française réparties sur une surface grande comme l’Europe.Équipé actuellement de deux avions Casa, l’unité polynésienne a effectué plus de 220 000 heures de vol en 50 ans sur pas moins de onze types d’aéronefs différents.

Les aviateurs devant un Casa de l'escadron de transport 82

Le détachement «air» 190 de Tahiti commémore les 50 ans de l’ET 82

L’escadron de transport «Maine» fête ses 50 ans en Polynésie française
L’escadron de transport «Maine» fête ses 50 ans en Polynésie française
Partager cet article
Repost0
9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 11:25
Mission Jeanne d’Arc 2014 : Coopération franco-brésilienne « Mistral de braise »

 

06/05/2014 International

 

Du 28 au 30 avril 2014, au large des côtes brésiliennes, le groupe amphibie « Jeanne d’Arc » composé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, de sa force de réaction embarquée (ROE) et de la frégate légère furtive (FLF) La Fayette, a participé à un exercice baptisé « Mistral de braise » mené conjointement avec la marine brésilienne.

 

Durant deux jours, les phases de manœuvres amphibies et d’exercices en mer se sont alternées, en vue de renforcer le partenariat stratégique entre la France et le Brésil.

 

Le 28 avril, une centaine de fusiliers-marins brésiliens ont embarqué à bord du Mistral. Dans la nuit, l’engin de débarquement rapide (EDA-R) de la flottille amphibie embarquée sur le Mistral a mis à terre une section. Celle-ci a eu pour mission de faciliter l’engagement du groupe tactique embarqué (GTE), composé de militaires du 3e régiment d’infanterie de marine (3eRIMa), du régiment d’infanterie de chars de marine (RICM), du 11e régiment d’artillerie de marine (11eRAMa) et du 6e régiment du génie (6eRG) qui étaient engagés dans l’exercice.

 

Le 29 avril, dans la baie de Rio, peu après l’appareillage du groupe amphibie, trois véhicules amphibies brésiliens de type AAV7 (amphibious assault vehicle) ont rejoint le Mistral. Ce dernier a ensuite navigué de concert avec le La Fayette et l’União,  frégate brésilienne de la classe Niterói, jusqu’aux abords de la presqu’île de Marambaïa, théâtre de la phase tactique de l’exercice.

 

Près de 170 « marsouins » et marins, ainsi qu’une centaine de fusiliers marins brésiliens étaient engagés. Ce débarquement a été réalisé par voie aérienne, grâce aux hélicoptères du groupe aéromobile de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) embarqués sur le Mistral et par voie maritime grâce à l’action des AAV7 brésiliens. L’objectif de cette phase tactique au sol  était de sécuriser une zone, afin d’exfiltrer des ressortissants menacés par des milices locales, puis de détruire trois objectifs. Le 30 avril, les forces françaises et brésiliennes ont été réembarquées par la batellerie du Mistral.

 

En parallèle de cette manœuvre amphibie, les trois bâtiments ont conduit de nombreux exercices communs : présentations au ravitaillement à la mer de jour comme de nuit, évolutions tactiques, exercices synthétiques impliquant les équipes de la passerelle et du poste de commandement. L’hélicoptère brésilien de type Ecureuil a apponté à plusieurs reprises sur le La Fayette, tandis que l’hélicoptère Alouette III du Mistrala, quant à lui, apponté sur la frégate brésilienne União. Les deux frégates se sont également entraînées à lutter contre des menaces asymétriques.

 

Le Mistral et le La Fayette sont déployés de mars à juillet 2014 dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc » au cours de laquelle 155 officiers-élèves de 18 nationalités différentes complètent leur formation militaire, humaine et navale.

 

Le partenariat stratégique signé par la France et le Brésil en 2008 est centré sur deux domaines de coopération privilégiés : la sécurité transfrontalière avec la Guyane et la sécurité des espaces maritimes. A ce titre, les forces armées en Guyane (FAG) et les forces armées brésiliennes coopèrent de façon ciblée sur la lutte contre l’orpaillage illégal, la pêche illégale et les trafics illicites. Par ailleurs, une coopération renforcée dans le domaine maritime est mise en œuvre afin d’appuyer la montée en puissance de la capacité aéronavale brésilienne.

Mission Jeanne d’Arc 2014 : Coopération franco-brésilienne « Mistral de braise »Mission Jeanne d’Arc 2014 : Coopération franco-brésilienne « Mistral de braise »
Mission Jeanne d’Arc 2014 : Coopération franco-brésilienne « Mistral de braise »Mission Jeanne d’Arc 2014 : Coopération franco-brésilienne « Mistral de braise »
Mission Jeanne d’Arc 2014 : Coopération franco-brésilienne « Mistral de braise »Mission Jeanne d’Arc 2014 : Coopération franco-brésilienne « Mistral de braise »
Partager cet article
Repost0
8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 16:30
First Iraqi F-16 Completes First Flight

 

 

May 8, 2014 ASDNews Source : Lockheed Martin Corporation

 

Lockheed Martin (NYSE:LMT) successfully completed the first flight of the inaugural F-16 Fighting Falcon for the Iraq Air Force. The jet is the first of 36 F-16 Block 52 aircraft on order through the U.S. Department of Defense for Iraq.

 

With more than 4,540 F-16s delivered to date, the Foreign Military Sale to Iraq adds to the F-16’s reputation as the world’s most versatile and affordable 4th generation multi-role fighter. Lockheed Martin’s F-16 production line is expected to continue through 2017, with major upgrades being incorporated for all F-16 versions.

Partager cet article
Repost0
8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 16:30
Le premier F-16 irakien prend son envol

Le premier F-16D destiné à l'Irak a fait son vol inaugural le 2 mai photo Lockheed Martin

 

07/05/2014 par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

Il devrait être le premier d'une série de 36 appareils : le F-16D immatriculé IAF1601 a effectué son vol inaugural le 2 mai au départ de l'usine Lockheed Martin de Fort Worth, dans le Texas, selon un communiqué publié aujourd'hui par l'avionneur américain.

 

La livraison des appareils à la force aérienne renaissante de Bagdad devrait commencer "plus tard dans l'année", d'après l'industriel.

 

D'après la demande FMS déposée devant le Congrès américain en 2010 pour un premier lot de 18 appareils (suivi l'année suivante par un second lot de même ampleur), ces appareils devraient être au standard F-16C/D Block 52 et dotés de capacités multirôles. Les informations diffusées alors par l'agence de coopération et de défense américaine (DSCA) faisaient alors état d'un armement plutôt rudimentaire, composé de missiles air-air à guidage semi-actif AIM-7 Sparrow ou bien encore de missiles air-sol AGM-65 Maverick.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories