Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 18:56
Rwanda : Jean-Yves Le Drian défend «l'honneur» de l'armée française

 

10/04/2014 Par Philippe Gelie - LeFigaro.fr



Dans un message interne adressé aux militaires, le ministre de la Défense répond aux «accusations inacceptables» de complicité de génocide.

 

Réagissant aux polémiques qui ont entouré les commémorations du vingtième anniversaire du génocide au Rwanda, dont la France a été absente, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a adressé jeudi soir, via la messagerie interne des armées, une lettre aux personnels militaires dont Le Figaroa eu copie. L'objectif principal de ce «message aux armées» est de défendre «l'honneur de la France et de ses armées» en «assumant pleinement» le rôle tenu par les forces françaises durant «l'horreur du génocide» qui fit quelque 800.000 morts, Tutsis et Hutus modérés, en 1994. «Le respect que nous devons au Rwanda et aux indicibles souffrances que ce pays a traversées, souligne-t-il, c'est aussi celui de la vérité.»

Jean-Yves Le Drian dénonce ainsi «certaines accusations (qui) ne peuvent rester sans réponse», sans toutefois les préciser ni les réfuter en détail. Il fait à l'évidence référence aux propos du président rwandais, Paul Kagame, selon lequel les militaires français auraient «participé activement»à l'un des pires drames humains du XXe siècle. En 2008, une commission d'enquête rwandaise avait déjà accusé la France d'avoir formé les milices interahamwe (extrémistes hutus), fer de lance du génocide.

 

«Des dizaines de milliers de vies sauvées»

Pour le ministre de la Défense, ce débat a été clos en 1998 par la mission d'information parlementaire française présidée par Paul Quilès, qui a «questionné sans tabou les motivations et la réalité de l'engagement français» au pays des Mille-Collines. Ses conclusions «ne laissent aucune place aux accusations inacceptables proférées ces derniers jours», tranche-t-il. La mission Quilès avait alors reconnu «des erreurs d'appréciation» et un soutien au régime hutu du président Juvénal Habyarimana «à la limite de l'engagement direct».

Tout au contraire, estime M. Le Drian, le fait que la France ait «réagi, avant d'autres, au drame qui se déroulait sous le regard d'une communauté internationale paralysée», et le «défi, que beaucoup jugeaient impossible», posé à l'opération Turquoise de «sauver un maximum de vies sans prendre parti», sont à porter «au crédit de la France». Il fait valoir que l'armée française a «incarné le sursaut» en installant à la frontière de l'ancien Zaïre «une zone humanitaire sûre qui allait permettre de sauver des dizaines de milliers de vies humaines». Pour lui, «tel était l'ordre d'opération», conforme au «mandat des Nations unies», et «telle fut la mission exécutée».

Le ministre de la Défense ajoute que Paris «ne s'est pas dérobé à son devoir d'introspection critique», ce qui lui permet «d'assumer pleinement cette Histoire». Et il conclut: «Notre devoir de ­mémoire trouve aujourd'hui ses prolongements dans l'action» menée au Mali et en Centrafrique, «face au risque que l'Histoire se répète.»

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 18:55
Hercule Hv3 photo innorobo

Hercule Hv3 photo innorobo

9 avr. 2014 RB3D

 

Le premier exosquelette européen, développé par la PME française RB3D, est soutenu depuis le début par la DGA, à travers le dispositif Rapid (régime d'appui pour l'innovation duale).

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 17:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

09/04/2014 par Guillaume Steuer – Air & Cosmos



C'est un officiel de l'Otan qui l'indique à Reuters dans une dépêche parue hier : la France devrait déployer dès le mois prochain quatre avions de combat afin d'assurer des missions de défense aérienne depuis la Pologne, dans le cadre d'un élargissement de l'actuel mandat "Baltic Air Policing". Cette mission de l'Alliance mobilise depuis 2004 des chasseurs venus de différentes forces aériennes de l'Otan, qui se relaient pour assurer la défense de l'espace aérien des pays baltes.

L'Alliance atlantique souhaite désormais augmenter considérablement cette présence, selon la source citée par Reuters. De quatre avions aujourd'hui, la présence otanienne sur la Baltique devrait passer à trois plots de quatre chasseurs. Afin de répondre à la récente crise ukrainienne, les Etats-Unis ont déjà passé de quatre à dix le nombre de F-15C déployés en Lituanie dans le cadre de Baltic Air Policing.

A partir du mois prochain, ce plot américain devrait être remplacé par quatre Eurofighter britanniques, quatre F-16 danois et quatre MiG-29 polonais, selon cette même source otanienne. L'armée de l'Air avait assuré en 2013 cette mission Baltic avec des Mirage F1CR, et en 2011 avec des Mirage 2000C RDI.

Cette fois-ci, la présence française en Europe de l'est est envisagée en marge du dispositif Baltic Air Policing. Les quatre avions de combat de l'armée de l'Air seraient déployés en Pologne, peut-être sur la base de Lask qui accueille depuis mi-février 12 chasseurs bombardiers F-16C/D américains en plus d'avions de combat polonais du même type.

L'armée de l'Air pourrait théoriquement déployer des Rafale ou des Mirage 2000-5F. Ces derniers appareils, mis en oeuvre par l'EC-1/2 "Cigognes" depuis la base de Luxeuil, sont uniquement dédiés à la mission de défense aérienne, et leur déploiement en Pologne permettrait d'économiser le potentiel de la flotte Rafale.

L'armée de l'Air mène également depuis le 1er avril des missions régulières avec ses avions-radar E-3F Awacs au-dessus de la Roumanie et de la Pologne, toujours dans le cadre de la posture renforcée affichée par l'Otan suite à l'annexion de la Crimée par Moscou. Ces missions sont menées directement depuis la base d'Avord. Des Awacs de l'Otan et de la Royal Air Force participent également à ces missions.

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 17:45
La Belgique brillera par son absence en Centrafrique

 

 

10/04/14 - 7sur7.be (Belga)

 

Pour la première fois dans l'histoire de la défense européenne, la Belgique brillera par son absence dans une opération militaire de l'UE, celle qui vient de démarrer en République centrafricaine, a admis le ministère belge de la Défense, en invoquant des raisons "budgétaires".

 

Sauf miracle - sous la forme d'une improbable contribution financière de l'UE -, aucun militaire belge ne participera à la force européenne en Centrafrique, l'Eufor-RCA, dont les premiers éléments, des gendarmes mobiles français, ont commencé mercredi à patrouiller dans Bangui aux côtés des soldats français de l'opération Sangaris.

 

L'Union européenne a annoncé le 1er avril le lancement de cette opération en Centrafrique, forte d'environ 800 hommes. Elle vient appuyer les forces internationales - la française Sangaris et celle de l'Union africaine (UA), la Misca -, déjà présentes sur le terrain pour tenter de stabiliser la RCA, plongée dans une crise sans précédent avec des violences interreligieuses et des centaines de milliers de déplacés.

 

La mission sera pleinement opérationnelle à la fin mai, selon son commandant, le général français Philippe Pontiès. Elle sera notamment chargée de sécuriser durant six mois l'aéroport et certains quartiers de la capitale centrafricaine, Bangui, avant un passage de flambeau aux Casques bleus de l'ONU d'ici fin septembre.

 

La France sera "nation cadre" de l'opération, à laquelle participent treize nations européennes. Et paradoxalement, c'est la Géorgie, un pays non membre de l'UE, qui fournit l'un des plus gros contingent, soit une compagnie de 150 soldats.

 

Mais la Belgique n'en sera pas, le gouvernement n'ayant pas réussi à s'accorder sur le financement de l'envoi d'un petit contingent - quelques dizaines hommes, dont des membres des forces spéciales. Le ministère de la Défense affirme ne pas disposer des moyens financiers nécessaires, arguant que cette opération n'avait pas été prévue lors de la confection du budget 2014. Il avait même espéré un "financement partagé" européen, une option qui a bien peu de chances de se concrétissr, selon les experts.

 

C'est donc la première fois que l'armée belge se retrouve totalement absente d'une opération militaire européenne depuis que l'UE s'est lancée dans des missions de "gestion de crise" en 2003, avec "Artemis" en République démocratique du Congo (RDC). Des militaires belges avaient ainsi été engagés dans deux Eufor précédentes (en RDC lors des élections de 2006 et au Tchad/Centrafrique en 2008-2009), tout comme dans l'opération "Althea" en Bosnie-Herzégovine.

 

La Belgique participe aussi régulièrement avec une frégate à "Atalanta", la première opération navale de l'UE, chargée de lutter contre la piraterie au large de la Corne de l'Afrique, et aux deux missions d'entraînement destinée à former les armées somalienne (EUTM-Somalie) et malienne (EUTM-Mali), dans ce dernier cas avec 75 personnes.

 

Le ministre de la Défense, Pieter De Crem, avait pourtant émis le 27 mars dernier le souhait de voir se dérouler une opération militaire européenne "rassemblant les 28" Etats-membres, lors d'un colloque à Bruxelles.

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 12:55
photos Armée de l'Air

photos Armée de l'Air

 

10/04/2014 CNE Karim DJEMAI - Armée de l'air

 

Du 31 mars au 10 avril 2014, l'élément "air" rattaché (EAR) 944 de Narbonne accueille plus d’une centaine de militaires français et italiens, dans le cadre d’un entraînement majeur placé sous le signe de la défense sol/air.

 

 

Durant près de deux semaines, les radars de haute altitude TRAC 2400 et TRS 22XX de l’emprise narbonnaise sont placés sous la protection de trois sections de défense sol-air moyenne portée (SAMP) Mamba italienne et françaises ; la frégate de défense aérienne Forbin, quant à elle, croise à quelques nautiques marins.

 

Après une première phase d’expérimentation tactique menée du 31 mars au 6 avril, l’exercice « grandeur réelle » sollicite du 7 au 9 avril la participation de nombreux moyens terrestres, maritimes et aériens.

 

«Pendant GBADEX, environ 200 militaires sont stationnés sur l’emprise narbonnaise, alors qu’en temps normal, ce chiffre n’excède pas 80 personnes, explique le capitaine Gérard Féraud, commandant l’EAR de Narbonne. Cela représente une importante charge de travail supplémentaire, notamment pour les volets hébergement et restauration.»

 

Jusqu’au jeudi 10 avril, date marquant la fin de l’exercice, le site narbonnais doit quotidiennement faire face à de nombreuses agressions simulées. Selon le scénario établi, Narbonne est la capitale d’un petit pays indépendant menacé par les velléités belliqueuses d’un puissant voisin localisé au nord. Suite au vote d’une résolution de l’Organisation des Nations unies, une coalition internationale se constitue dans le but de porter assistance à l’enclave narbonnaise.

 

Afin de rendre cet entraînement le plus réaliste possible, de nombreux moyens des composantes terrestres, maritimes et aériennes sont sollicités. En mer, la frégate de défense aérienne Forbin est ainsi mobilisée, tandis que des hélicoptères Gazelle du 3e régiment d’hélicoptères de combat d’Étain (Meuse), unité de l’aviation légère de l’armée de terre, ont également été déployés. L’armée de l’air apporte aussi une contribution importante en mobilisant de nombreux aéronefs : des avions de chasse (Rafale, Mirage F1, Mirage 2000 D, C, et N), un avion ravitailleur C135, un avion-radar E-3F et un hélicoptère Caracal.

 

Au sol, l’armée de l’air a aussi déployé à Narbonne deux sections sol-air moyenne portée (SAMP) Mamba, en provenance des escadrons de défense sol/air (EDSA) 4/950 «Servance» de Luxeuil et 1/950 «Crau» d’Istres. Parallèlement, une section de défense sol/air du 4erégiment d’artillerie antiaérienne de Mantoue (Italie), est également sollicitée afin de tester sa pleine interopérabilité avec les moyens de défense sol/air français et préparer sa participation à la prochaine campagne de tir commune sur le sol landais. En effet, cette unité italienne est équipée de sections Mamba, à l’instar de ses homologues françaises.

 

«Une telle concentration de moyens interarmées et interalliés permet de créer un environnement réaliste et actuel, propice à un entraînement de qualité, explique le commandant Sylvain Ryckebusch, commandant l’EDSA 4/950 «Servance». L’exercice GBADEX permet de développer nos compétences en matière de liaison de données tactiques L16, afin d’obtenir une parfaite intégration dans une chaîne de défense aérienne cohérente.»

 

 «Les forces armées françaises sont aujourd’hui équipées de systèmes très performants comme le Rafale, les frégates de nouvelle génération ou le Mamba, détaille le capitaine Jérémy Gueye, adjoint au chef des opérations de l’escadron «Servance». Grâce à des moyens de transmissions performants, tels que les liaisons de données, nous pouvons interconnecter ces systèmes. Cela offre d’énormes perspectives tactiques et opérationnelles.»

Le Mamba se déploie en pays cathare
Le Mamba se déploie en pays cathare
Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 12:50
L’Otan prépare ses futurs défis

 

10/04/2014 Kassandra Chérubin – Ministère de la Défense

 

L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan) a organisé le mardi 8 avril à Paris un séminaire sur sa transformation en vue de son prochain sommet au pays de Galles en septembre. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est exprimé aux côtés du secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, et du Commandant suprême allié transformation (SACT), le général français Jean-Paul Paloméros. Le ministre et ses deux interlocuteurs ont notamment souligné le besoin impératif d’une transformation continuelle pour une défense interopérable et collective.

 

Lors du séminaire sur la transformation de l’Otan, Jean-Yves le Drian, ministre de la Défense, s’est exprimé aux cotés de Anders Fogh Rasmussen, secrétaire général de l’Otan et du général Jean-Paul Paloméros, Commandant suprême allié transformation (SACT). Ils ont partagé une vision commune sur les nécessaires transformations rapides de l’Otan. Sur la route du sommet de l’Otan en septembre prochain, les trois interlocuteurs ont insisté sur la nécessité de s’adapter aux nouveaux modes opératoires toujours plus élaborés, afin d’assurer au mieux la sécurité globale. Chaque crise régionale a aujourd’hui des répercussions internationales. « Un seul objectif préside à ces travaux : nous permettre de réagir avec des capacités nationales sans cesse plus interopérables, et adaptées aux missions collectives comme aux ressources qui sont les nôtres », explique Jean-Yves Le Drian.

 

Ce séminaire, qui s’est déroulé dans un contexte de crise, a été l’occasion pour les trois interlocuteurs de mettre en lumière le rôle prépondérant de l’Otan dans la gestion de crise, de la défense collective et de la sécurité coopérative.   Ces trois missions, socle de l’accord transatlantique, pertinentes et étroitement liées, se sont notamment manifestées par l’interopérabilité des armées de l’Otan lors des conflits en Afghanistan (2001), en Lybie (2011) et au Mali (2013).

 

« La solidarité reste bien le ciment de l’Alliance, tout particulièrement lorsqu’il s’agit de faire respecter notre souveraineté, la souveraineté de chacun des membres de notre Alliance », a déclaré le ministre. « C’est au titre de ce principe de solidarité que le président de la République, François Hollande, a décidé de marquer la volonté de la France d’agir en cette période de crise. »

 

Le secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen, a conforté cette déclaration et a appuyé la politique de défense française en appelant à la mise en place d’un plan d’action « réactivité », incitant les pays membres de l’Otan à renforcer les efforts capacitaires et « réinvestir dans notre défense ».  « La France a maintenu ses dépenses de défense proches de l’objectif Otan agréé des 2% du produit intérieur brut, […] donnant un excellent exemple de la façon dont les Alliés européens peuvent choisir d’investir les ressources voulues dans les capacités voulues. »

 

Le Commandant suprême allié transformation (SACT), le général Paloméros, s’est également exprimé sur le lien important qui existe entre l’Otan et l’UE, « véritable ligne de force de notre Alliance depuis 65 ans, et il nous appartient de l’entretenir, de la conforter ».

 

 « L’Alliance doit poursuivre les efforts qu’elle a entrepris, lors des sommets précédents, pour se moderniser et conforter ses principes fondateurs, qui ont fait tout son intérêt pour notre sécurité et celles des Nations qui partagent nos valeurs  », a conclu Jean-Yves Le Drian.

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 12:45
FFDj : exercice MEDICHOS

 

10/04/2014 Sources : EMA

 

Les 24 et 25 mars 2014, un exercice  de médicalisation a été réalisé au profit du personnel de santé des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et de l’escadron blindé du 5erégiment interarmes d’Outre-mer (5e RIAOM), sur le site du centre d’entrainement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD) de Djibouti.

 

L’exercice de « MEDICalisation milieu HOStile » (MEDICHOS), avait pour objectif d’évaluer et de perfectionner le personnel médical des FFDj sur les techniques de prise en charge des blessés en situation tactique hostile (embuscades, prises à partie…). L’escadron blindé du 5e RIAOM, dans lequel les équipes médicales étaient insérées, a également tiré parti de cet exercice pour consolider la formation de ses équipages.

 

Durant la manœuvre, les militaires ont été confrontés à plusieurs incidents simulés, auxquels ils ont du répondre en restituant les savoir-faire du SC1 (secourisme au combat de niveau 1) : extraction du blessé sous les feux, diffusion de l’alerte, premiers gestes de secours et soutien du blessé jusqu’à l’arrivée de l’équipe médicale. Une EVASAN (évacuation sanitaire) par hélicoptère Puma a également été réalisée le dernier jour, afin de dérouler en réel toutes les étapes de la prise en charge d’un blessé.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français pré positionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine en attente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 11:55
Visite du président du CNES au CDAOA



10/04/2014 CNE F. Nolot  - Armée de l'Air

 

Mercredi 2 avril 2014, le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) recevait pour la première fois M. Jean-Yves Le Gall, président du centre national d’études spatiales (CNES). Dans la continuité de sa rencontre en mars dernier avec Monsieur Béranger, directeur des lanceurs du CNES, le général Caspar-Fille-Lambie, COMDAOA, a pu évoquer avec M. Le Gall l’étroite collaboration entre le CNES et le CDAOA.

 

Après une présentation de l’ensemble des missions du CDAOA, le président du CNES s’est vu proposer un focus sur les responsabilités confiées au CDAOA, notamment par le code de la Défense, en matière d’espace. Ainsi, le colonel Blanc, commandant la brigade aérienne connaissance-anticipation à Lyon et conseiller espace du COMDAOA, le colonel David, commandant le centre militaire d’observation par satellite à Creil et le commandant Fleury, chef de la division surveillance de l’espace sont successivement intervenus sur le sujet. Ayant assisté à de nombreux lancements de fusée depuis le centre spatial guyanais, Monsieur  Le Gall a fait part de son expérience sur ce sujet, présenté par la division défense aérienne élargie et coopération en charge du dispositif de protection du site de Kourou.
En parallèle, Monsieur Le Gall et le COMDAOA ont évoqué le renforcement de la coopération entre le CNES et le CDAOA, par l’échange de personnel au profit de chaque entité, chacun apportant son expertise. À ce titre, trois officiers d’échange du CDAOA sont déjà intégrés au sein du CNES.
Autre sujet abordé lors de cette rencontre de haut niveau, les travaux nécessaires à l’amélioration du radar GRAVES (grand réseau adapté à la veille spatiale). Ce radar de détection en orbite basse, unique en Europe, a été mis en service en 2005 par la France. Aujourd’hui, l’intérêt commun pour le CNES et le CDAOA est que le système GRAVES puisse s’adapter à une situation spatiale en évolution permanente.
Le dernier point avait trait aux opérations aériennes. Comme l’a souligné le général Caspar-Fille-Lambie, le CDAOA peut s’appuyer sur l’expertise du CNES pour exprimer précisément ses besoins opérationnels auprès de la direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'informations (DIRISI) concernant les capacités satellitaires de localisation, mais également de transmission de données géographiques et images, en particulier pour l’emploi des drones.

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 11:50
photo Hungarocontrol

photo Hungarocontrol

 

09.04.2014 Emilie Drab journal-aviation.com

 

Depuis le 3 avril, les avions civils peuvent de nouveau survoler le Kosovo, après que l’OTAN a donné son accord. Le trafic aérien sera contrôlé par l’agence hongroise Hungarocontrol, alors que l’espace aérien restera sous contrôle de l’agence internationale.

 

Cela va permettre aux compagnies de la région d’emprunter des routes plus directes, leur faisant réaliser des économies et améliorant leur rentabilité. L’OTAN estime que 180 000 vols annuels seront affectés par la décision.

 

Le survol du Kosovo par des avions civils était interdit depuis 1999, lorsque l’organisation a pris le contrôle de son espace aérien. Des vols étaient toutefois autorisés vers Pristina.

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 11:30
Syrie: l'armée prend Rankous, ville stratégique

 

09-04-2014 Paul Khalifeh correspondant à Beyrouth - RFI

 

L'armée syrienne et ses alliés libanais du Hezbollah ont pris la ville de Rankous, un des derniers bastions rebelles non loin de la frontière avec le Liban, à l'ouest de Damas. Les combats ont fait des dizaines de morts.

 

Située à quelques kilomètres seulement de la frontière libanaise, Rankous était l'une des principales bases rebelles dans la région montagneuse de Qalamoun, adossée à la frontière libanaise.

 

Contrôlée depuis deux ans par l'opposition armée, cette ville de 20 000 habitants est aujourd'hui déserte. Elle servait de nœud pour les voies de ravitaillement venant du Liban et allant vers les fiefs rebelles autour de Damas.

 

Avec la prise de Rankous, l'armée syrienne contrôle près de 90% de la frontière avec le Liban. Il est désormais très difficile et risqué pour les rebelles, d'acheminer des renforts en hommes et en armes à partir de ce pays.

 

La bataille pour le contrôle de Qalamoun a commencé en novembre dernier. Le Hezbollah y a engagé des milliers de combattants d'élite, aux côtés de l'armée syrienne. A Rankous, il était d'ailleurs aux premières lignes, tout comme à Yabroud, l'autre grande ville de la région prise le 15 mars.

 

Après d'âpres combats, les rebelles se sont repliés vers Zabadani et les quelques villages qui sont encore sous leur contrôle.

 

La prise de Qalamoun permet au régime de sécuriser l'autoroute Damas-Homs et de renforcer son emprise sur une région allant de la capitale à la côte Méditerranéenne, en passant par le centre de la Syrie.

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 11:30
1st C-130J Super Hercules 'Shimshon' Arrives In Israel

 

Apr 9, 2014 ASDNews Source : Lockheed Martin Corporation

 

Israel’s first Lockheed Martin [NYSE: LMT] C-130J Super Hercules airlifter arrived at Nevatim Air Base today.  Along with senior Israeli officials, Chairman, President and CEO Marillyn Hewson attended the ceremony and made remarks.

 

Israel ordered its C-130Js through a Foreign Military Sale (FMS) contract with the U.S. Government. This is the first ferry of the C-130Js currently on order for the IAF, which has operated legacy C-130s since 1971.

 

Read more

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 11:20
L’US Air Force réceptionne ses premiers missiles JASSM nouvelle génération

 

09.04.2014 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

L’US Air Force a réceptionné le mois dernier un premier lot de missiles JASSM-ER (Joint Air to Surface Standoff Missile - Extended Range) de série. Les missiles air-sol de longue portée ont été livrés sur la base aérienne de Dyess, au Texas.

 

Parmi les améliorations apportées par Lockheed Martin, une portée accrue, le missile pouvant aller « plus de 2,5 fois » plus loin que son prédécesseur.

 

Le JASSM-ER est pour l’instant uniquement prévu pour le bombardier B-1B, mais des études sont en cours pour pouvoir éventuellement l’intégrer aux F-15E, F-16 et B-52.

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 11:20
Boeing Phantom Badger Certified for V-22 Transport

 

Apr 8, 2014 ASDNews Source : The Boeing Company

 

    Versatility offers more deployment options to warfighters

 

After a series of successful tests, the U.S. Navy last month certified that the Boeing [NYSE: BA] Phantom Badger combat support vehicle can be transported inside a V-22 Osprey tiltrotor aircraft. That is another step toward providing warfighters with more options to deploy the versatile vehicle.

 

The tests included form-fit checks, pressure tests and structural evaluations exceeding four G-forces.

 

Read more

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 11:20
EM Railgun Blitzer, lors d'essais sur la base navale de Dahlgren, en Virginie photo General Atomics

EM Railgun Blitzer, lors d'essais sur la base navale de Dahlgren, en Virginie photo General Atomics

 

09 avril 2014 Usinenouvelle.com

 

L'innovation technologique industrielle revêt de multiples formes, y compris militaires. L'US Navy le prouve encore avec ces trois technologies spectaculaires qu'elle teste en vue d'un déploiement prochain.

 

La marine de guerre des Etats-Unis travaille depuis de nombreuses années au développement de technologies de combat avancées au travers de son bureau de la recherche navale. Plusieurs de ces projets d'envergure s'apprêtent à se concrétiser dans les mois ou les années à venir.

 

Visionner les vidéos sur Industrie & Technologies

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 09:30
Un nouveau satellite espion israélien

 

10/04/2014 Par Le Figaro.fr (AFP)

 

Un nouveau satellite d'espionnage israélien a été mis sur orbite aujourd'hui, a indiqué le ministère de la Défense, renforçant les moyens de l'Etat hébreu de surveiller les activités de son ennemi iranien.

 

Le satellite d'observation Ofek 10, lancé dans l'espace sur la fusée Shavit hier soir, surpasse des modèles plus anciens avec sa capacité de "sauter" d'une cible à l'autre plutôt que de simplement "balayer" des zones, ont indiqué à la presse des responsables du ministère. Le ministre de la Défense Moshe Yaalon a affirmé que Ofek 10 permettra de "mieux gérer les menaces proches et lointaines, à toute heure (...) et par tous les temps". Israël, considéré comme la seule puissance nucléaire du Moyen-Orient -ce que l'Etat hébreu n'a toutefois jamais confirmé explicitement-, soupçonne l'Iran de vouloir, sous couvert de programme nucléaire civil, se doter de l'arme atomique. Téhéran dément catégoriquement ces allégations.

 

Avant Ofek 10, la fusée Shavit avait déjà mis six satellites espions sur orbite, le dernier en date à la mi-2010, depuis une base du sud du pays.

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 07:55
crédits 234architecture

crédits 234architecture

 
April 9, 2014 Thales
 

Thales is playing a major role in the 30-year programme to design, construct, operate and maintain the French Ministry of Defence's new headquarters in Paris. Thales's role covers the overall design of the defence engineering side of the project, operation and maintenance of the new information and communication systems and responsibility for the site security systems. The design & build portion of the Balard project is a huge undertaking — and the task of protecting the site and its information and communication systems is no less critical.

 

The French Ministry of Defence, Thales's largest customer, signed a public-private partnership agreement with Opale Défense to finance, design and construct the Balard headquarters as well as operate the complex and provide maintenance services for 30 years. Thales's involvement begins at the design & build phase of the project, led by Bouygues Bâtiment Île de France, a subsidiary of Bouygues Construction.

Located in the 15th arrondissement of Paris, the Ministry's new headquarters will include the offices of the Minister for Defence and his special advisors, the Joint Staff of the French armed forces, the Chiefs of Staff of the three armed forces, the French defence procurement agency (DGA) and other key military departments and administrative services.

 
From the handover date, Thales will operate and maintain these systems for a further 27 years. The Group is also responsible for the continuing evolution of the installed networks to ensure that they always incorporate the latest technologies and offer the highest levels of security. Thales will also guarantee the highest levels of availability for the communication and security networks and provision of 24/7 technical support.

Thales is now operating and supporting the critical information systems and security systems for the 2,000 users who have already moved into the new facility.

By 2015, Thales will have a dedicated local team of around 100 people in place at the site.

 

Key objectives of the project:

  • Deliver the high-grade security required for the Ministry's sensitive and classified data, combined with best-in-class continuity of service.
  • Ensure the resilience of networks and communications against the most critical physical and cyber attacks.
  • Integrate with the Ministry's broader information and communication system policy, including interoperability with legacy and future systems.

 

Building on its proven strengths and extensive experience in network security and protection of critical sites, Thales is stepping up to these challenges.

Key points
  • 145,000 m² of purpose-built facilities and 135,000 m² of redeveloped space.
  • Capacity for up to 10,000 military and civilian personnel.
  • Two conference centres and a media centre for press conferences.
  • 1,000 km of fibre optic cables.
  • Highly secure information and communication networks.
  • A highly secure site protection, security and surveillance system.

"With this project, Thales is further consolidating its established strengths and expertise in network security and critical site protection, delivering the high-grade security the ministry requires, ensuring resilience against the most critical physical and cyber attacks and integrating with the ministry's broader information and communication system policy, including interoperability with legacy and future systems."

Rémi Gille, Vice President in charge of Thales's network and infrastructure systems activities

 

Surveillance and protection of the Balard complex

Balard is a strategic site and will benefit from the highest levels of protection and security: security systems, access control, intrusion detection and videosurveillance.

The new headquarters is a complex and sensitive site, making security a major concern at all times.

As a defence facility housing a huge number of personnel, the Balard project needed to ensure that security considerations were an integral part of the design, management, operation and maintenance of the site.

 

Highlights

  • June 2009: launch of consultations and competitive bidding procedure.
  • February 2011: Opale Défense consortium selected for a 30-year programme covering the design, construction, financing, operation and maintenance of the Ministry of Defence's future headquarters.
  • January 2014: main structural work completed.
  • February 2015: handover of buildings.
  • Thales to operate information and communication systems for 27 years.
Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 07:55
Préparation opérationnelle - La préparation centrée sur la mission

 

09/04/2014 CNE A. Philibert - Armée de Terre

 

La différenciation n’est pas une nouveauté pour l’armée de Terre. Cette notion a pris tout son sens avec les combats en Afghanistan. L’objectif est d’honorer l’ensemble du contrat opérationnel en utilisant au mieux des moyens désormais comptés. Pour cela, il faut adapter la préparation opérationnelle à la mission et former des soldats au juste besoin et au bon moment.

 

Un cycle opérationnel différencié

Cette différenciation s’applique dans le cadre du cycle opérationnel à cinq temps des forces terrestres. Elle s’appuie, en outre, sur les espaces d’entraînement (EE), les parcs d’équipement et la certification.

 

Des espaces d’entraînement différenciés

Dans le cadre du plan directeur d’aménagement, camps 2020, la valorisation des espaces d’entraînement se poursuit (parcours de tir interarmes et en zone urbaine, moyens de simulation, modules d’action zone urbaine). Le nombre de ces espaces a été fortement réduit en quelques années, imposant une logique de préservation et d’optimisation. Il ne s’agit plus de tout faire et partout. Avec des possibilités ciblées de manœuvre, de tir, d’action en zone urbaine et d’aguerrissement, la PO est conduite de façon cohérente et progressive jusqu’au niveau interarmes. Les savoir-faire individuels et collectifs élémentaires sont, ainsi, développés dans les espaces collectifs d’instruction (ECI-EE de niveau 1) en garnison, jusqu’au niveau de la section ou du peloton. L’entraînement collectif de l’unité élémentaire est pratiqué dans les EE de niveau 2 qui offrent de plus grandes possibilités de tir et de manœuvre. Enfin, l’entraînement interarmes est finalisé dans les centres spécialisés des EE de niveau 3 (pôles Provence et Champagne).

 

Des parcs différenciés

Pour répondre à la problématique de leur disponibilité, le choix de mutualiser une partie des parcs a été fait au travers de la politique d’emploi et de gestion des parcs (PEGP), pour ne laisser dans les unités que le volume juste nécessaire pour conduire la préparation opérationnelle décentralisée.

 

Une certification à des niveaux différents

Le contrôle de la PO est, lui aussi, différencié. Le contrôle de la POD relève plus particulièrement de la responsabilité du chef de corps ; la préparation opérationnelle centralisée, quant à elle, est conduite dans des centres spécialisés. L’évaluation des résultats est du ressort du commandant de brigade interarmes (COMBIA) pour le niveau régimentaire et du ressort du CDC pour les niveaux subordonnés (unité élémentaire, section ou détachement). Enfin, à l’issue de la phase finale de la validation avant projection (fin de MCP), la certification relève du COMBIA jusqu’au niveau unité élémentaire (sous-groupement tactique interarmes), et du commandement des forces terrestres à partir du niveau régimentaire (groupement tactiques interarmes). Elle garantit l’aptitude au combat de l’unité concernée.

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 07:50
TenCate Advanced Armour selected as supplier for GDELS EAGLE V 4X4 for Germany

 

Apr 8, 2014 ASDNews Source : TenCate

 

The TenCate armour systems to be supplied, represent a very weight-efficient way of significantly increasing the survivability of the people inside the vehicles and represent cutting-edge technology and engineering. The solutions are engineered to fit the EAGLE V perfectly to ensure maximum protection and minimum weight.

 

Steen Tanderup, Managing Director TenCate Advanced Armour EMEA & APAC, states: “We are very pleased to be selected as supplier for GDELS for this project. The EAGLE V for the German Army is a great match for TenCate lightweight protection solutions, and we are proud to contribute to the exceptional performance of the vehicle”.

 

Read more

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 07:45
Centrafrique: déploiement des premières troupes de la mission européenne à Bangui

 

09 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Les premières troupes de la mission militaire européenne en Centrafrique (Eufor), composées de gendarmes mobiles français, ont commencé à patrouiller dans Bangui aux côtés des soldats français de l'opération Sangaris, ont constaté mercredi des journalistes de l'AFP.

 

Il s'agit de leurs premières sorties (dans Bangui). Cinquante-cinq gendarmes sont arrivés. Leur premier objectif est le maintien de la sécurité mais aussi la formation des gendarmes locaux, a expliqué à l'AFP le lieutenant-colonel François Guillermet, chargé de la communication de l'armée française à Bangui.

 

Encadrés par les forces françaises Sangaris, les gendarmes ont commencé à patrouiller dans certains quartiers sensibles de la capitale centrafricaine, comme le quartier PK5, l'une des dernières enclaves musulmanes de Bangui, dont les habitants sont assiégés par les milices armées majoritairement chrétiennes anti-balaka.

 

Vêtus d'uniformes bleu marine distincts des treillis militaires de l'armée française, les gendarmes étaient armés de fusils automatiques et circulaient à bord de véhicules 4X4 blancs.

 

Toutefois, ils patrouillaient dans le cadre de l'opération Sangaris, en attendant le déploiement officiel de la force Eufor.

 

L'Union européenne a annoncé le 1er avril le lancement de son opération militaire en Centrafrique, forte d'environ 800 hommes, en appui aux forces internationales française et africaine (Misca) déjà présentes sur le terrain.

 

La mission sera pleinement opérationnelle à la fin mai, selon le général français Philippe Pontiès, qui commande cette opération. Elle sera notamment chargée de sécuriser l'aéroport et certains quartiers de la capitale centrafricaine, Bangui.

 

La France sera nation cadre de l'opération, à laquelle participent 13 nations européennes.

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 07:40
Vue d’artiste de l’Atom crédits: RTD

Vue d’artiste de l’Atom crédits: RTD

 

9 avril, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

La presse suédoise s’était déchaînée il y a quelques jours à propos de la coopération entre la filiale française RTD, du groupe suédois Volvo, et le russe Uralvagonzavod (UVZ, constructeur du T-90) sur un projet de véhicule commun, l’Atom, suite aux évènements en Crimée. Accusant le groupe Volvo d’être susceptible fournir des équipements militaires aux russes, qui risqueraient de pouvoir être utilisés contre les soldats suédois.. Et bien la presse  suédoise a eu raison des dirigeants du groupe Volvo! Alors qu’initialement RTD pensait pouvoir continuer sa coopération avec UVZ malgré l’émois suédois, son actionnaire a annoncé « avoir mis en suspend sa coopération avec UVZ jusqu’à nouvel ordre ».

 

Le véhicule Atom, blindé de la classe des 30 tonnes, a été lancé durant le dernier salon « Russia Arms Expo » en septembre 2013 (relire l’article de FOB sur l’Atom ici), avec pour objectif de répondre à la fois aux besoins de remplacer les BTR-80 de l’armée russe mais également (voir essentiellement) à destination des marchés export de la Russie. L’Atom avait de réelles chances de succès, Moscou s’étant déclaré très intéressé par un châssis performant 8X8, véritable savoir-faire de RTD. L’engin devait être propulsé par le même moteur que celui le VBCI, développant plus de 600 chevaux. En jeu, des milliers de véhicules… Une coopération, qui auraient pu faire changer de dimension le groupe RTD.

 

Patatras!  RTD doit aujourd’hui s’asseoir sur ces très juteux prospects et ses ambitions.

 

Remarques et conséquences

 

- Si la décision de rupture de la coopération industrielle franco-russe est une sanction tout à fait envisageable, considérant les agissements de Moscou envers l’Ukraine, un pays voisin de l’Europe, il est tout de même regrettable et étonnant d’assister à une prise de position de manière isolée, avec une implication quasi-diplomatique, d’un industriel, orchestrée par la presse locale. Cela en dit long sur le processus décisionnel chez Volvo…

 

- C’est faire fi du débat européen sur les sanctions communes contre la Russie, en cours. Ce que la France, il est vrai avec des enjeux financiers considérables (le contrat BPC), se refuse de faire seule.

 

- Cette affaire va, à n’en pas douter, entacher l’image de RTD en France, notamment auprès des autorités étatiques. Car le message est dorénavant clair: les décisions de RTD sont bien prises à Stockholm et non à Paris. Où les conceptions des problématiques de défense industrielle sont bien divergeantes…. Ce qui pose la question, in fine, du rôle que pourrait jouer RTD dans la restructuration industrielle du terrestre en France… Il serait tout de même très douteux que Paris accepte au final de devoir dépendre, sur un secteur stratégique (l’équipement des forces terrestres), d’un groupe étranger et frileux. Un épisode fâcheux mais éclairant.

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 07:35
photo EMA

photo EMA

 

09/04/2014 Sources : EMA

 

Du 24 au 26 mars 2014, le contre-amiral Anne Cullerre, commandant la zone de responsabilité permanente Asie-Pacifique (ZRP ALPACI) et commandant supérieur des forces armées en Polynésie française (COMSUP FAPF), a reçu le lieutenant-général Conant, commandant en second les forces armées américaines du Pacifique (Deputy PACOM).

 

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la coopération accrue entre les commandements français et américains pour le maintien de la sécurité en zone Asie-Pacifique.

 

Ces entretiens ont conduit à l’adoption de plusieurs procédures permettant de renforcer les liens et les échanges entre les différents bureaux des deux états-majors régionaux: intégration à très brève échéance d’un officier de liaison français auprès de l’état-major de PACOM à Hawaï ; augmentation du nombre d’escales de bâtiments américains en Polynésie et poursuite active de l’intégration d’un navire français à différents exercices militaires, dont l’exercice Rim of the pacific exercise (RIMPAC), le plus important exercice aéronaval au monde qui aura lieu au large d’Hawaï à l’été 2014.

 

ALPACI, au nom du CEMA, participe aux activités de coopération régionale et entretient des relations privilégiées avec l’ensemble des nations présentes sur cette zone. En temps qu’ALPACI et COMSUP FAPF, l’amiral Cullerre a pour mission de garantir la souveraineté nationale dans les zones maritimes de la Polynésie française et du Pacifique. Sa zone de compétence s’étend sur tout l’océan Pacifique, les détroits indonésiens et du méridien du cap sud de la Tasmanie à l’ouest, à la côte américaine à l’est, à l’exception de la zone entourant la Nouvelle-Calédonie sous la responsabilité du COMSUP Nouméa.

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 07:20
Alion Wins $17.7M Contract to Help Department of Defense (DoD) Defeat Emerging IED Threats and Hazards

 

McLean, VA — April 8, 2014 — Alion Science and Technology

 

Technology Solutions Company to Support DoD’s Countermine Division with R&D, Testing and Engineering Expertise

 

Alion Science and Technology, a global engineering, technology and operational solutions company, has been awarded a $17.7 million task order to provide the Department of Defense (DoD) with engineering and science and technology expertise to help defeat improvised explosive device (IED) threats against troops in theater and throughout the world.

Alion will support conception, prototyping, improving and experimenting with technologies, devices and systems, bringing next-generation capabilities to counter IED hazards. This includes improving Warfighters’ situational awareness, enabling Soldiers to better identify, defeat and bypass explosive threats.

“The services we will provide under the task order will enable the DoD to detect and neutralize explosive hazards wherever our forces are deployed,” said Terri Spoonhour, Alion Senior Vice President and Distributed Simulation Group Manager. “This will ultimately save lives and ensure our units accomplish their critical missions.”

The DoD develops systems for military applications that detect and neutralize mines, mine fields and unexploded ordnance. Technology development focuses on personnel protection, handheld detectors, wide area detection, mechanical clearance, vegetation clearance and mine awareness.

 

WSTIAC, operated by Alion, is one of nine Department of Defense (DoD) Information Analysis Centers (IACs) sponsored by the Defense Technical Information Center (DTIC). The IACs house libraries of information that are focused on specific technology areas, in addition to providing technical expertise in these areas. DTIC is headquartered at Fort Belvoir, VA, and serves the DoD by providing access to scientific and technical information for DoD personnel and contractors, including researchers, designers and engineers. WSTIAC’s work is sponsored by the DTIC, ATTN: DTIC-I, 8725 John J. Kingman Rd., Ste. 0944, Fort Belvoir, VA 22060-6218.

 

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 07:20
ATK source firetrench

ATK source firetrench

 

Apr 9, 2014 ASDNews Source : Alliant Tech Systems, Inc (ATK)

 

    ATK Will Deliver Ammunition and Ammunition Services to U.S. Allies

 

ATK (NYSE:  ATK), a world-leading producer of ammunition, precision weapons and rocket motors, announced today that it has received international contracts from U.S. allies totaling $186 million for ammunition that spans multiple calibers as well as ammunition services that will increase allied defense capabilities.

 

"Partnering with our allies to help maintain their defense capabilities aligns directly with our core business competencies and international growth strategies," said Mike Kahn, Senior Vice President and President ATK Defense Group. "ATK is uniquely positioned within the defense industry to deliver these products and services, given the company's expertise in design and manufacturing of a wide variety of military munitions."

 

Read more

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 06:50
Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 06:50
La Suède annule l’achat de 2 sous-marins à Kockums

 

9 avril 2014. Portail des Sous-Marins

 

Le gouvernement suédois a annulé l’achat de 2 sous-marins et la modernisation de 2 autres, dans le cadre d’un contrat signé avec Kockums AB, une filiale de ThyseenKrupp.

 

Selon la télévision suédoise, le ministère suédois de la défense est convaincu que la compagnie Kockums n’est désormais plus capable d’accomplir le travail.

 

Les mêmes sources indiquent que la Suède a toujours besoin de 2 sous-marins neufs et de moderniser 2 autres. Le ministère de la défense a donc demandé à Saab une étude préliminaire pour déterminer si l’entreprise serait capable de faire le travail.

 

Pour cela, Saab a déjà commencé à recruter des ingénieurs de Kockums, pendant que ThyseenKrupp propose des primes à son personnel pour l’inciter à rester dans l’entreprise.

 

Les experts estiment que le gouvernement suédois pourrait appuyer en sous-marin un rachat de Kockums AB par Saab.

 

Des sources officielles du ministère de la défense ont manifesté leur mécontentement devant l’absence de réponse de TKMS à certaines de ses demandes, comme par exemple la fixation d’un prix ferme pour l’achat des 2 nouveaux sous-marins du modèle A26 et la modernisation des 2 Gotland en service.

 

Référence : Info Defensa (Espagne)

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories