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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 21:30
Terrorisme: des policiers russes suivront un stage en Israël

 

JERUSALEM, 20 janvier - RIA Novosti

 

Des policiers russes se rendront en Israël pour suivre une formation en matière de sécurité dans les transports, a annoncé lundi aux journalistes le ministre russe de l'Intérieur Vladimir Kolokoltsev en visite à Jérusalem.

 

Un groupe d'officiers russes chargés d'assurer la sécurité dans les transports se rendra prochainement en Israël pour suivre un stage en matière de sécurité dans les aéroports. Leurs collègues israéliens leur apprendront notamment les méthodes de "profiling" qui permettent de repérer dans une foule de passagers des personnes suspectes d'après leur comportement.

 

Le ministre russe de l'Intérieur est arrivé lundi à Jérusalem pour s'entretenir avec les responsables de l'Etat hébreu et se familiariser avec le travail des policiers israéliens.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 20:50
La politique étrangère et de sécurité européenne : politique commune ou agrégat de diplomaties nationales ?

20.01.2014 Maxime Lefebvre - robert-schuman.eu

 

Malgré le lancement d'une politique étrangère puis de défense commune, l'Union européenne n'a pas véritablement dépassé le stade westphalien de l'organisation des relations internationales. Elle est le plus souvent divisée sur les grands sujets et sur les crises majeures. Elle ne veut pas faire la guerre. La solution à ces blocages ne peut être que pragmatique : agir davantage ensemble, formuler les intérêts européens, et développer les outils communs. L'année 2014, avec les changements qui s'annoncent à la tête des institutions, peut être l'occasion d'un renouveau.


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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 19:55
Fin de l’expérimentation tactique du VHM. Crédit : SIRPATerre

Fin de l’expérimentation tactique du VHM. Crédit : SIRPATerre

20/01/2014 CNE ROSSI

 

Durant l’exercice CERCES, le 7e bataillon de chasseurs alpins a manœuvré à bord des véhicules haute mobilité (VHM). Perçu il y a un an par le régiment, le VHM est dans sa dernière phase d’expérimentation tactique.

 

Déjà testé en montagne, en périodes estivale et hivernale, mais aussi en combat en zone urbaine et en configuration amphibie, ce nouveau matériel semble recueillir tous les suffrages. Adapté aux zones montagneuses habituellement inaccessibles, il permet de transporter les unités plus vite et plus loin. Il permet également de disposer d’un abri sous blindage, doublé d’un appui feu de calibre 12,7 mm au plus près du personnel débarqué. Enfin, il intègre parfaitement le système Félin puisqu’il permet de recharger les batteries du Félin Le VHM  apporte une réelle plus-value logistique mais reste avant tout un véhicule de combat.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 19:50
The UK Defence Ministry displays a new Ridgeback troop carrier in 2008

The UK Defence Ministry displays a new Ridgeback troop carrier in 2008

The UK Defence Ministry displays a new Ridgeback troop carrier in 2008

 

Jan. 20, 2014 - By ANDREW CHUTER  - Defense News

 

LONDON — A trio of British defense companies is in line for a deal to provide support and sustainment services for nearly half of the 2,000 protected mobility vehicles being brought permanently into the Army’s core equipment program, which had been purchased for the war in Afghanistan.

 

A team involving Morgan Advanced Materials, Ricardo, and Ultra Electronics has been selected by Britain’s Defence Ministry to undertake post-design services on around 685 Cougar-based mine resistant ambush protected (MRAP) vehicles purchased from Force Protection, sources here said.

 

A Defence Ministry spokeswoman declined to name the winning bidder, but confirmed a preferred contractor had been selected and a deal was close.

 

“Contract award is expected later this month, following completion of the mandatory standstill period,” she said.

 

The three companies selected by the MoD announced late last year they had formed a team to bid for the post-design services deal.

 

Morgan Advanced Materials declined to comment on selection of the partnership in which it is the prime contractor. Ultra and Ricardo will serve as subcontractors.

 

Announcing the tie-up last year, the companies said the all-British line-up “offered the possibility of optimizing electronic and power systems synergies between vehicle, future soldier and base systems.”

 

The precise contract value is unknown. The deal is what is known as a Category C program, putting the value somewhere between £20 million (US $33 million) and £100 million.

 

Post-design services cover configuration management, technical support, various technical evaluations and other work.

 

The deal runs for two years with options for a five-year extension, the MoD spokeswoman said.

 

The British Army announced in December it is bringing virtually all of the 2,000 or so protected mobility vehicles purchased for urgent operational requirements (UOR) in Afghanistan into its core long-term equipment program.

 

Other UOR vehicles becoming a permanent feature in the British military include nearly 400 Foxhound light patrol vehicles built by General Dynamics-Force Protection Europe (which had also bid on the post-design services deal), 325 Navistar Defense supplied Huskies, 100 ST Kinetics Warthogs and 400 Jackal patrol vehicles, and 70 Coyote tactical support machines built by Supacat.

 

Post-design service contracts are already in place with the original equipment manufacturers for other vehicle fleets outside of the Cougar family.

 

Navistar and Supacat have already formed a team to deliver collaborative future support to the MoD for their respective vehicle fleets.

 

Nearly 700 Cougar MRAPS, along with a small number of Buffalo mine clearance vehicles, were purchased from General Dynamics Land Systems-Force Protection as the British sought to better protect against improvised explosive devices in Afghanistan.

 

The British purchased 6x6 and 4x4 versions of Cougar, along with the Wolfhound protected truck variant of the MRAP and the Buffaloes.

 

Modified versions of the Cougar featured theater-entry standard equipment and other changes implemented by Coventry, England-based Morgan Advanced Materials Composites and Defence Systems business — formally known as NP Aerospace.

 

In British service, the 6x6 vehicle is known as the Mastiff and the 4x4 as the Ridgeback.

 

The MoD is running a number of competitions to upgrade protected mobility vehicles returning from Afghanistan, including the Cougar family, with contracts likely to start being let in the next few weeks

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 19:45
RCA : le point sur l’opération Sangaris

 

20 janvier, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Retour sur les dernières semaines en Centrafrique et les évolutions du théâtre.

 

Au plan politique

 

Le Ministre de la Défense aura eu une période de fin d’année intense. En cause : le bourbier centrafricain bien sûr. Du 31 décembre au 2 janvier, Jean-Yves Le Drian a fait une tournée dans la zone, après le Mali, le Niger, le Tchad, la RCA, le Congo et enfin le Gabon pour y rencontrer les présidents africains afin de trouver une issue à la situation inextricable de la Centrafrique (relire l’analyse de FOB ici). Jean-Yves Le Drian a rencontré le représentant spécial de la Minusma, Bert Koenders lundi dernier, et se rend aux États-Unis le 23 et 24 janvier où il sera beaucoup question du rôle de la France au Sahel.

 

L’opération Sangaris

 

Les dernières semaines montrent une situation toujours très sensible et instable. Par visioconférence durant le point presse du Ministère de la Défense la semaine dernière, le général Soriano, commandant de l’opération Sangaris confiait que le « calme relatif » de décembre s’était achevé le 19 du même mois avec « une remontée des tensions », qui s’est intensifiée le 24 et 25 décembre. Trois zones en particuliers posent des difficultés, le 3ème, 4ème et 5ème arrondissements de la capitale, zones de proximité des communautés chrétienne et musulmane, ce qui a poussé l’opération Sangaris  « à faire un effort de sécurisation dans ces zones ».

L’objectif demeure la mise en application des mesures de confiance (cantonnement des groupes armés et désarmement), soit des patrouilles pour le contrôle de zone et des opérations de désarmements (munitions, armements…) menées « quotidiennement ».

A ce jour, les français sont déployés sur deux points : Bangui, qui compte l’essentiel des soldats et Bossangoa.

Le commandant français qualifie la situation de « volatile, complexe, mais avec des améliorations réelles ».

Le général Soriano, commandant l'opération Sangaris (DR)

Le général Soriano, commandant l’opération Sangaris (DR)

 

 

La MISCA monte en puissance

 

La Misca compte à ce jour, 4400 soldats (dont 3200 à Bangui), qui sécurisent les deux principaux axes : celui vers le nord au Tchad et celui vers l’ouest, menant au Cameroun. La Misca devrait atteindre le total de ses effectifs, soit 6000, fin février. Les Rwandais ont commencé fin de semaine dernière à arriver à Bangui.

Le général Soriano a également insisté sur l’étroite coopération avec les forces africaines de la Misca. En parallèle, le CNT (Conseil National de Transition, présidé par l’actuelle maire de Bangui, Catherine Samba-Panza) tente de reconstituer les forces de sécurité. Ils seraient déjà plusieurs centaines dans la capitale.

En Parallèle de la montée en puissance des effectifs de la MISCA, la force africaine devrait se réorganiser, selon le général Soriano. Les forces camerounaises devraient se redéployer à l’ouest, les tchadiens au nord, les congolais au sud, les gabonais au centre et les burundais à l’ouest.

 

L’UE décidément à la traîne

 

L’union européenne, vient finalement de voter ce jour, à l’unanimité, le principe d’une opération pour la RCA. Ourah ! Il aura fallu plus de deux mois à l’UE pour déployer à peine 600 soldats. Et encore, il faudra voir combien de temps prendra la génération de force. Car oui, cette opération européenne ne sera pas menée par un Battle Group (EUBG), mais par les contributions de pays volontaires. Rappelons, que depuis 2007, l’UE dispose de 18 Groupements Tactiques de 1500 soldats (GT1500) qui se relaient pour prendre des périodes d’alerte. Sauf que jamais ce système n’a été employé et il est difficile de comprendre pourquoi il ne l’est pas aujourd’hui…

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 19:35
Italian Predator Bs start Afghan duty

 

Jan. 20, 2014 by Craig Hoyle – FG

 

London - the Italian air force has begun using its General Atomics Aeronautical Systems Predator B unmanned air system in Afghanistan, following successful check flights.

 

Operating from Herat air base in support of the NATO International Security Assistance Force’s Regional Command West organisation, the new type will replace the A-model Predators previously flown by the Italian air force in the country.

 

Equipped with an electro-optical/infrared sensor and a synthetic aperture radar payload, Italy’s unarmed Predator Bs will be used for intelligence, surveillance and reconnaissance tasks. The type was previously used by the air force during the NATO-led campaign to protect Libyan civilians in 2011.

 

Italy’s Predator B acquisition totals six air vehicles, plus related equipment.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 19:35
Testing of India's Agni IV Missile Advances

India tested its 4,000-kilometer-range Agni IV missile today. (Indian Defence Ministry)

 

Jan. 20, 2014 - By VIVEK RAGHUVANSHI  - Defense news

 

NEW DELHI — India’s flight test of its indigenous nuclear-capable Agni IV missile today could pave the way for user trials, according to the Ministry of Defence.

 

The surface-to-surface ballistic missile, with a range of 4,000 kilometers, can carry a warhead of up to 1 ton and is equipped with a re-entry heat shield, said a scientist at the Defence Research and Development Organization (DRDO), which is developing the missile. The two-stage, solid-propelled missile is 20 meters tall.

 

“The Agni IV missile propelled by composite solid fuel rocket motor technology was launched from its road mobile launcher indigenously developed by DRDO. The long range radars and Electro-Optical Tracking Systems located all along the coast have tracked and monitored all the parameters throughout the flight. Two ships located near the target point tracked the vehicle and witnessed the final event,” according to a Defence Ministry statement.

 

The missile is equipped with state-of-the-art avionics, a fifth-generation onboard computer and distributed architecture, and has features to correct and guide itself for inflight disturbances, according to the Defence Ministry statement.

 

The missile is equipped with a ring laser gyro-based inertial navigation system and supported by a redundant micronavigation system, according to the statement.

 

The re-entry heat shield withstood temperatures in the range of 4,000 degrees centigrade, protecting the avionics within, said the statement.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 19:30
For Dubai Firm, Logistics Doesn't End With Afghanistan Withdrawal

Moving On: Move One sees opportunities in East Africa and Central Asia as the US withdraws from Afghanistan.

 

Jan. 20, 2014 - By AWAD MUSTAFA  - Defense news

 

DUBAI — Over the past year, NATO forces have begun withdrawing from Afghanistan and Iraq while both countries are still battling al-Qaida and the Taliban.

 

The withdrawal efforts have created a steady business for logistics firms. But it would be a mistake to assume that business is drying up.

 

United Arab Emirates-based Move One Logistics said opportunities exist beyond the Afghanistan withdrawal.

 

“We are looking potentially in mining and natural resources where there is a lot of new cargo and mining equipment being imported by foreign companies,” said Gregory Forgrave, produce manager for government services at Move One. “We have been there [in Afghanistan] since 2001, and we are not looking at leaving any time soon. Also in Central Asia, it is somewhere we have been established even longer than Afghanistan, and we will be helping out in the US demobilization out of Uzbekistan and Kyrgyzstan.”

 

CEO Curt Clements said Move One sees its business now going from one or two markets to 40.

 

“The French now are getting involved and they could uplift their troops into Mali, for example, and would need a US uplift,” he said. “So to support that, the US may need intelligence bases, logistics bases. I don’t think the US military ever significantly gets smaller, they just shift around.”

 

Move One, which describes itself as the “final mile guys,” recently became the first international logistics company to register in East Africa.

 

“We see a lot of potential there, and we have a local partner in Ethiopia who will help us provide the service to our customers,” Clements said.

 

The company operates in hostile areasby partnering with the locals.

 

“We focus on what we do best and let the local guys handle their business because it’s their market,” Clements said. “We are going to rent your warehouse, we are going to hire your security, because we don’t get into their business and this makes it easier for us and them to operate more efficiently.”

 

However, the job comes with risks.

 

“We have had upset local authorities who in the same country beat our truck drivers because they thought they were smuggling uniforms while they were personal effects,” Clements said.

 

Forgrave said another troubling situation involved an urgent shipment of meals, ready-to-eat (MREs) from the US to Afghanistan to be distributed to US forces heading to southern Afghanistan to cut the poppy plants.

 

“The shipment arrived at Bagram air base and the MREs were distributed and the customer was very happy. But three days later, we received a notification that the supplier had made a mistake and not added cookies ... and we had to arrange a whole new charter of a planeload of cookies to be flown in and redistributed with the meals,” he said. “Stranger things have happened.”

 

Clements started supporting the US military and NATO when he delivered minesweepers to Sarajevo airport following the peace accord in Bosnia-Herzegovina.

 

The company initially started operations in Russia as the customs broker and the heavyweight agent for logistics firm DHL, he said.

 

“In 1995, we set up in Hungary with the US military, and we supported their operations all over the Balkans.”

 

After 9/11, operations moved to Central Asia ahead of the Afghan invasion.

 

“We became the first international logistics company to operate in liberated Afghanistan and had the first trucks across the newly opened Peace Bridge between Afghanistan and Uzbekistan,” he said.

 

The company, now 22 years old, moved its headquarters from Hungary to Dubai in 2008. “Dubai is at the crossroads of our markets, and it gives us an opportunity to be able to regularly meet our clients,” he said.

 

Because of its operations and locations, the firm has been dubbed by the local press as the “kings of chaos.”

 

“Just before the new millennium when the Y2K scare was going around, we used to get 100-page faxes from our customers asking what our Y2K preparedness is. And one of our managers finally just told them, ‘every day is Y2K for Move One,’ ” Clements said.

 

“Every day we don’t have fuel, we don’t have electricity, our communications don’t work, and the banking doesn’t work in the areas that we’re operating in; there is no predictability.”

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 19:20
Former USAF Chief of Staff: Move Away From Nuclear F-35

A former US Air Force Chief of Staff believes funds to make the F-35 nuclear-capable should be spent elsewhere.

 

Jan. 17, 2014 - By AARON MEHTA – Defense News

 

WASHINGTON — Barring investment from European allies, the Pentagon should abandon the goal of a nuclear-capable F-35 Joint Strike Fighter in favor of spending funds elsewhere, according to former US Air Force Chief of Staff Norton Schwartz.

Schwartz, who headed up the Air Force from 2008 to 2012, argued instead that those funds should be put towards the Air Force’s new long-range strike bomber (LRS-B).

“I recognize and fully support the need for nuclear deterrence in America’s defense architecture to include the triad and capabilities on which a number of our alliances depend,” Schwartz said in a speech organized by the Stimson Center, a DC-based think tank. But the Pentagon needs to ask if “pursuing nuclear capability in the F-35 the best use of precious investment dollars, as this is a multiple-hundred million dollar decision, and more if one considers the optimization of the weapon for the F-35.”

“It is my conviction that without financial buy-in by the NATO partners, either the F-35 nuclear integration or through fielding of an independent or equivalent European manufactured aircraft, F-35 investment dollars should realign to the long range strike bomber,” he continued.

Going back to the Cold War, NATO allies have relied on American nuclear assets in Europe as a deterrent from Russian advancement. The US maintains a small number of nuclear weapons in Europe, capable of being mounted on F-15E and F-16 aircraft, a military asset that a Congressional Budget Office report, released in December, estimates will cost $7 billion for the next decade.

That CBO report also estimated the costs for upgrading F-35s to nuclear-capability at $350 million over the next decade, although that number does not include implementation costs.

If the US is going to continue to have nuclear-capable tactical forces defending Europe, “it important for the NATO allies to manifest financial as well as policy commitment to the NATO nuclear posture,” Schwartz said. “Absent financial commitment and burden sharing, I would argue that those resources now allocated for F-35 nuclear integration… should be realigned to expedite long-range bomber nuclear certification.”

The desire for a nuclear-capable F-35 was laid out in the Obama administration’s 2010 Nuclear Posture Review.

“The Air Force will retain a dual-capable fighter (the capability to deliver both conventional and nuclear weapons) as it replaces F-16s with the F-35 Joint Strike Fighter,” the report reads. “The United States will also conduct a full scope B-61 (nuclear bomb) Life Extension Program to ensure its functionality with the F-35 and to include making surety – safety, security, and use control – enhancements to maintain confidence in the B-61.”

That life-extension program has been a source of controversy, with program costs having doubled over initial estimates. After the extension program is finished, new tail kits turning the B61 from bombs into weapons capable of integration on the F-35 would be installed.

In the omnibus bill passed by Congress this week, the House and Senate stripped $10 million from the president’s budget that was earmarked for a B61 “Capabilities Development Document” for the F-35. Congress also removed $34.8 million from the president’s request for a B61 life-extension program.

Despite his hesitation for spending on the F-35, Schwartz argued that the B61 extension program must continue.

“B61 life extension is necessary independent of F-35 nuclear integration,” he said. “It must proceed in any case, in my view, focused on modernization and long range strike bomber.”

The LRS-B is the Air Force’s next-generation bomber program. Only general details of the heavily classified program have emerged. The platforms are expected to enter service in the mid-2020s and cost about $550 million each, with a potential buy of up to 100. The program has been largely unaffected by sequestration because the funding streams are relatively small in the coming years, according to Air Force officials.

Schwartz hopes to see the money saved from the F-35 put towards making the LRS-B nuclear capable as early as possible.

“I don’t have access to the exact programmatic, but there is a priority obviously [for] conventional certification of the new aircraft,” he said. “My point is, ideally nuclear certification would follow very shortly thereafter. It is a resource issue, and likely to become more so. So as I prioritize things, absent a NATO burden share, I would prioritize the LRSB to accelerate that nuclear certification to the degree that is possible.”■

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 19:20
photo Lockheed Martin

photo Lockheed Martin

 

 

January 20, 2014 David Pugliese Defence Watch


 

U.S. Special Operations Command nearly tripled its investment in the C-130J aircraft fleet over the last two years, according to National Defense magazine.

More from the article:

Special-mission C-130s — including MC-130 customized cargo planes and AC-130 gunships — are among SOCOM’s largest procurement programs. Spending on new aircraft and add-on equipment will increase substantially, from $89 million in 2012 to $232 million in 2014, according to new estimates by Frost & Sullivan, a market intelligence firm.

About $124 million will be spent in 2014 on new aircraft, and $108 million on a “precision strike package” for the AC-130 gunship that includes sensors, a 30 mm gun, standoff precision-guided munitions, a mission operator console, a communications suite and flight deck hardware.

SOCOM purchases of C-130J aircraft and high-tech add-ons are expected to continue in the coming years, said Brad Curran, senior analyst at Frost & Sullivan aerospace and defense practice. C-130J manufacturer Lockheed Martin Corp. is currently SOCOM’s largest contractor, capturing 18 percent of the command’s $2.6 billion modernization budget in 2013.

The command intends to buy 94 MC-130Js of which 37 will be converted to AC-130J gunships. So far, 27 MC-130Js are on contract, and an additional 17 have “advanced procurement funding against them,” an Air Force spokesman told National Defense.

 

Full article here

 

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 18:50
Italian G550 fleet to get additional capabilities

 

Jan. 20, 2014 By Arie Egozi - FG

 

Tel Aviv - The two airborne early warning and control (AEW&C) system aircraft that Italy will get from Israel – linked to the latter's acquisition of the Alenia Aermacchi M-346 trainer – will have some "extra" capabilities, based mainly on the miniaturisation of the different building blocks.

 

Israel Aerospace Industries' Elta Systems subsidiary is currently manufacturing the AEW&C system selected by the Italian air force, with the service's modified Gulfstream G550 business jets expected to be delivered in late 2015.

 

The Israeli air force is to field a fleet of 30 M-346 trainers, which it will refer to as the "Lavi".

 

IAI has previously supplied G550-based AEW&C aircraft to the air forces of Israel and Singapore. These operate a combined six of the model, according to Flightglobal's Ascend Online Fleets database.

 

In a parallel effort, Elta continues to offer a version of its AEW&C package with the Airbus Defence & Space C295 – a radome-equipped demonstrator of which has already been shown to potential clients.

 

The G550 and C295 are offered with a full range of equipment, including an AEW radar, electronic intelligence and communications intelligence sensors, plus self-protection systems, command and control systems and a comprehensive communication suite – including datalinks and a satellite communication capability.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 18:50
source NATO

source NATO

 

January 20, 2014  By Fidelius Schmid and Christoph Schult – Spiegel.de

 

NATO is building a new headquarters for one billion euros. But the construction consortium is in financial difficulties and the project is at risk of being halted. It's an embarrassment for outgoing NATO chief Anders Fogh Rasmussen.

 

Anders Fogh Rasmussen is a man who attaches a lot of importance to his public image. The Danish secretary general of NATO likes to be filmed while out jogging with his bodyguards in the morning, and he's always bronzed and impeccably dressed.

 

His term ends in the summer and he is reported to have already compiled a list of achievements in the "Rasmussen era" for presentation to the NATO summit in September. The message will be that Rasmussen has prepared the Western defense alliance for the challenges of the future with a structural reform and a new strategic concept.

 

Rasmussen wants this modernization to be symbolized by the move into a new headquarters -- away from the aging, Cold War-era concrete complex and into a gigantic palace of steel and glass on the other side of the street in the Brussels suburb of Evere.

 

But Rasmussen has a problem: The construction project has run into serious financial difficulties, according to documents seen by SPIEGEL. The consortium of firms building it is at risk of insolvency. Rasmussen is aware of the problem but hasn't seen fit yet to inform the public about it, meaning the taxpayers of the 28 NATO member states. At a meeting of NATO's Deputies Committee on December 19, Rasmussen's staff asked that the issue be dealt with "confidentially."

 

The Committee consists of representatives of all 28 NATO member states. Rasmussen's staff told it that the consortium leader, BAM Alliance, was in serious financial difficulty "resulting from miscalculation and high claims from subcontractors," according to a Dec. 20, 2013 report by Germany's NATO representative office in Brussels. The conclusion was that the project would not be able to stick to the budgeted upper limit of €1.05 billion. Without a fresh injection of capital, construction would come to a halt.

 

The mood was frosty. Member states had already been skeptical when the consortium won the contract for €460 million in 2010 -- the offer was €210 million below the costs estimated by NATO.

 

Risk to Reputation

 

It quickly became clear in the Dec. 19 meeting that there was no question of the project being halted. Many delegates, including the Germans, said they favored providing additional funds. "We pointed to the disastrous effect on the image of the alliance if construction were to stop and if NATO appeared to be incapable of punctually completing a construction project that was decided at the NATO summit of government leaders in April 1999 in Washington," the German ambassador, Martin Erdmann, told Berlin in a confidential cable.

 

A short-term financial injection of €20 million was regarded as acceptable at the meeting, but it seemed doubtful whether that would be enough. "The risk of a further cost increase is already palpable," Erdmann warned. But these additional costs were the lesser evil, he added. He warned of the costs that would result from a halt to construction given the possible weather damage to the unfinished building, parts of which hadn't been fitted with windows yet.

 

The committee met again on Jan. 10. NATO project manager Tony Carruth told delegates that the consortium wanted €245 million in additional funding and that completion would probably be delayed by nine-and-a-half months.

 

"These figures must be approached with caution," NATO staff said in a 13-page report prepared for the meeting.

 

The ambassadors vented their anger. Germany made clear, the Jan. 13 cable showed, that the additional costs could only be approved if they "don't spell the beginning of further demands on the part of BAM."

 

The consortium's spokesman told SPIEGEL: ""Several unforeseen circumstances including significantly increased security requirements" by NATO had led to the construction exceeding the initially agreed sum. The spokesman declined to comment on the looming insolvency.

 

The matter isn't just a problem for Rasmussen, but for Belgian Defense Minister Pieter De Crem as well. With NATO headquarters situated in Belgium, the country's Defense Ministry manages the project. De Crem has aspirations of succeeding Rasmussen. But the problems besetting the new headquarters are unlikely to improve his chances of getting the job.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 18:45
Armée Malienne - photo EUTM Mali

Armée Malienne - photo EUTM Mali

 

20 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé une restructuration de l'armée par le biais d'une loi de programmation quinquennale, à l'occasion du 53e anniversaire des forces maliennes marqué lundi par un défilé avec leurs alliés anti-jihadistes.

 

Le défilé s'est déroulé à Bamako en présence du président Keïta, du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian et de chefs militaires. Des Casques bleus, des formateurs militaires européens et des soldats français de l'opération Serval y ont participé aux côtés des soldats maliens.

 

L'armée malienne est de retour. (...) Nous avons vu là des hommes aujourd'hui déterminés à défendre la patrie partout, a déclaré M. Keïta à l'issue de la cérémonie militaire à la télévision publique malienne ORTM.

 

Parlant des militaires maliens actuellement déployés dans le nord du Mali, il a affirmé: Nous comptons sur eux, ils sont l'espoir du Mali. Qu'ils sachent que nous ferons tout pour qu'ils soient dans les meilleures conditions pour servir ce pays.

 

Dans un discours prononcé dimanche soir, à la veille de la célébration de la fête de l'armée, le président Keïta a annoncé l'adoption prochaine d'une loi de programmation militaire sur cinq ans pour restructurer les forces maliennes.

 

Sera adoptée une loi de programmation militaire 2014-2018, dont le début de mise en oeuvre permettra de consacrer la montée en puissance de notre outil de défense sur les cinq prochaines années, a-t-il affirmé, sans préciser de calendrier.

 

La réforme structurelle est en oeuvre. Je veillerai personnellement à sa conduite pour qu'elle atteigne son point d'achèvement, a-t-il ajouté.

 

Il a noté que le 53e anniversaire de l'armée intervenait après les péripéties affligeantes de l'histoire immédiate du Mali, qui a connu 18 mois de crise politico-militaire.

 

L'épilogue de la crise a été l'élection présidentielle de juillet-août 2013, qu'il a remportée, après l'intervention militaire internationale contre les jihadistes déclenchée par la France en janvier 2013, et toujours en cours.

 

Sous-équipée, mal formée et mal dirigée, l'armée malienne avait connu une débâcle face à des groupes armées, notamment jihadistes, dotés d'armes lourdes venant de Libye qui ont occupé les deux-tiers du pays pendant plus de neuf mois en 2012-2013.

 

Au moment où je vous parle, notre outil de défense nationale est en cours de réhabilitation, a également dit Ibrahim Boubacar Keïta, indiquant que, à l'initiative des autorités maliennes, le Mali et la France discutent présentement d'un éventuel accord de coopération militaire.

 

La signature d'un accord de défense entre le Mali et la France était prévue à l'occasion de la visite de M. Le Drian mais elle a été reportée, sans explication officielle.

 

Face aux groupes armés en 2012, le Mali a dû demander l'intervention militaire française, sans autre choix, et aujourd'hui, avec des menaces devenues bien plus amples et diverses, (...) l'avenir peut être encadré par un accord qui lie les parties prenantes rendant ainsi prévisibles les actions attendues, selon lui.

 

Le Mali envisage aussi de discuter, dans un proche avenir, d'accords de coopération militaire avec d'autre pays, sans exclusion inopportune, a-t-il ajouté, sans identifier ces pays.

 

Les accords de coopération militaire, en discussion ou à venir, ne tiendront compte que de l'intérêt du Mali, de tous les intérêts du Mali et des Maliens, tout en renforçant nos capacités et celles de nos partenaires à faire face à l'insécurité structurelle de l'espace sahélo-saharien, a-t-il assuré.

 

Par ailleurs, M. Keïta a réitéré sa disposition au dialogue avec des groupes armés, sans nommément les citer. Dialoguer avec ses compatriotes n'est pas une faiblesse pour un pouvoir mais une force, à condition que le dialogue vise l'intérêt du Mali et des Maliens, a-t-il dit.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:55
Safran crée un nouveau site de R&T à Paris-Saclay (Yvelines)

Paris, le 20 janvier 2014 Safran

 

La stratégie de Safran est fondée sur l’innovation et la différenciation par la technologie. Elle prend aujourd’hui une dimension nouvelle avec la création d’un centre dédié à la Recherche et Technologie et à l’Innovation. Dès la fin de l’année, il regroupera les équipes Innovation et R&T centrales de Safran, au service du développement de nouvelles technologies destinées à l’ensemble des activités du Groupe.

Le nouvel établissement situé dans les Yvelines permettra une symbiose accrue avec le plateau de Saclay, premier pôle scientifique et technologique de France.

Il accueillera à terme 1 500 personnes dont 300 scientifiques et technologues, ainsi que des ingénieurs et techniciens d’autres entités du Groupe aujourd’hui installées en région parisienne (notamment Safran Engineering Services et Aircelle). Le centre a vocation, à terme, à héberger des organismes de recherche extérieurs travaillant sur des thématiques complémentaires à celles de l’industriel, constituant ainsi un ensemble scientifique de premier plan.

Le nouveau centre de R&T permettra à Safran d’accélérer ses percées technologiques dans les domaines des systèmes avancés aéronautiques, le numérique, et les matériaux et procédés et capteurs.

« En créant ce nouveau centre, Safran donne une nouvelle dimension à sa R&T en favorisant les synergies technologiques entre les différentes sociétés du Groupe, et en accroissant de 25% son investissement dans les disciplines clefs pour ses activités d’aéronautique, de défense et de sécurité », a déclaré Jean-Paul Herteman, Président-directeur général de Safran.

Safran consacre 12 % de son chiffre d’affaires à la R&D (1,6 Md€ en 2012) dont le tiers pour la R&T. Classé 3ème déposant de brevets en 2013 en France (750 brevets/ an en moyenne), le Groupe figure dans le Top 100 des Global Innovators de Thomson-Reuters.

****

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique et de l’Espace (propulsion, équipements), de la Défense et de la Sécurité. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie 68 000 personnes pour un chiffre d’affaires de 10,5 milliards d’euros sur les 9 premiers mois de 2013. Safran occupe, seul ou en partenariat, des positions de premier plan mondial ou européen sur ses marchés. Pour répondre à l’évolution des marchés, le Groupe s’engage dans des programmes de recherche et développement qui représentent des dépenses équivalentes à 12% de son chiffre d’affaires. Safran est une société cotée sur NYSE Euronext Paris et fait partie de l’indice CAC 40.

Pour plus d’informations, www.safran-group.com / Suivez @SAFRAN sur Twitter

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:45
Brand Italy – military, diplomatic and humanitarian – on its way to South Africa

 

20 January 2014 defenceWeb

 

The Italian Navy’s 30th Naval Group is well into its six-month training, humanitarian and promotional sales tour and is due to port in South Africa on February 5.

 

The group departed Italy in November. It is led by the aircraft carrier Cavour and comprises the multi-mission frigate Bergamini, logistic support ship Etna and the Comandanti Class patrol ship Borsini.

 

The voyage combines training, diplomacy and humanitarian assistance with a privately funded marketing trip for Italian industry billed as a “moving country”.

 

The group has already ported in Bahrain and Doha in Qatar and has now moved into the Indian Ocean off the coast of Africa. Stops at a number of ports will see the issues of maritime security and merchant shipping protection addressed as well as support to navies of African costal countries through active co-operation.

 

The voyage is also flying the flag for the Mediterranean country’s foreign policy as well as marketing the “Made in Italy” brand. In this respect it was called a “floating Le Bourget” by Italian Defence Minister Mario Mauro when he saw the group off in November. This was in reference to the major defence industry exhibition held in Le Bourget, France.

 

The rationale behind the travelling sales mission, which will call at 19 ports before returning to Italy in April, is that companies on board will foot the bill, effectively underwriting crew training as regular funding for exercises dries up, DefenseNews reported.

 

Industry will pay more than €10 million for fuel costs and €3 million for other expenses, including port fees, while the Navy will pick up the €7 million wages bill, Navy Chief Admiral Giuseppe De Giorgi said at a press conference prior to the group’s departure.

 

He added the voyage would also see Italian Navy crews training in a challenging climate, far from home.

 

The Navy has been pushing to find creative ways to fund crew training while maintenance and operations budgets are eroding as planners divert large amounts for personnel spending, DefenseNews reported.

 

In the three-year budget published this year, maintenance and operations funding slips from €1.33 billion this year to €1.32 billion in 2014 and to €1.3 billion in 2015.

 

The Italian contingent is due to sign a co-operation agreement with Mozambique when the group ports in Maputo.

 

The marketing of Italian naval vessels also would be on the agenda in the Arabian Gulf, Morocco, South Africa and Mozambique, while in Angola, talks would continue regarding Italian industry helping to develop a new type vessel for the local navy, he said.

 

For companies in the Finmeccanica group, the voyage allows a focus on the gulf ports in Saudi Arabia, the United Arab Emirates, Oman, Qatar and Kuwait.

 

AgustaWestland will be parking an NH90 and AW101 helicopter on board the Cavour, while Oto Melara will promote its new guided munitions and Selex ES the combat management system it installed on Cavour. Torpedo unit WASS will promote its Black Shark torpedo, while visitors also will see the Storm Shadow, Meteor and Brimstone missiles built by MBDA, in which Finmeccanica holds a stake.

 

Small-vessel builder Intermarine is joining the trip, as is small arms maker Beretta.

 

“We are interested in the visits to the UAE, Qatar and Kuwait,” said Lorenzo Benigni, vice president for communications at electronics firm Elettronica, which has supplied self-protection systems on Cavour.

 

The defence stands will share space with displays promoting Italy’s hosting of Expo 2015, as well as stands taken by small aircraft maker Blackshape, tire-maker Pirelli and business aircraft company Piaggio Aero. Railway technology group Mermec and microsatellite builder Sitael also will be represented, as well as an Italian trade association grouping 2 800 furniture and wooden goods manufacturers.

 

The voyage, according to De Giorgi, is “a business card for Italy” while the Defence Minister described it as “a piece of Italy”.

 

Following stops in the gulf, the ships will also port in Kenya, Madagascar, Mozambique, South Africa, Algeria, Congo, Nigeria, Ghana, Senegal, Morocco and Algeria.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:45
Des soldats européens en Centrafrique : pour Arnaud Danjean, " avec la génération de force et le déploiement, le plus dur reste à faire "

 

20.01.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale


Arnaud Danjean, le président de la sous-commission Sécurité et Défense au Parlement européen, observe de près, et avec beaucoup de prudence, la décision d'envoi en Centrafrique de 500 soldats de l'UE. Car après l'accord politique, il faudra générer la force : la nationalité et la quantité de bottes qui fouleront le terrain centrafricain...

 

- Comment jugez-vous l'engagement de l'Union européenne en Centrafrique ?

" C'est une bonne chose mais ce n'est pas vraiment une surprise d'obtenir ce feu vert à une opération européenne. La semaine dernière, il y avait une quasi-unanimité en dehors des Britanniques. D'un côté, nous avons l'accord politique, le principe obtenu ; la deuxième partie va être la génération de la force, concrètement, qui met quoi ? Et là, le tour de table risque d'être plus compliqué.  Je dirais presque qu'avec la génération de force et le déploiement, le plus dur reste à faire. "

 

- Avant l'accord politique, des contacts n'ont-ils pas été pris en amont ?

" Il faut savoir qu'on peut donner son accord politique sans mettre de troupes au sol. L'Allemagne et le Royaume-Uni ont déjà indiqué qu'ils n'en enverraient pas. On suit la procédure normale avec un concept d'opération que les pays ont validé. Il faut maintenant préciser la planification. Les Européens réfléchissaient sur deux scénarios : un déploiement à Bangui pour sécuriser l'aéroport, quelques points névralgiques et les grands axes de la ville, nécessitant 300 à 500 soldats, une façon de soulager le dispositif français et de le libérer pour sa mission ; un deuxième scénario plus ambitieux était de sécuriser l'axe routier allant de Bangui au Cameroun qui aurait nécessité l'envoi d'un millier d'hommes et de plus des moyens, des hélicos, des blindés. Finalement, l'accord a été trouvé sur une opération minimale. "

 

-Sur quels partenaires, la France peut-elle compter pour la suivre ?

" La France sera nation-cadre. Finalement, aucun pays n'avait suffisamment d'ambition pour cette mission. La France va devoir mettre à contribution ses partenaires. On sait que les Estoniens seront 55. Nous avons aussi des alliés très fidèles, comme les Belges. Les Polonais s'engagent ces derniers mois en faveur d'une Europe de la Défense. Maintenant, il faut qu'ils montrent que ce ne sont pas que des paroles même si c'est compliqué pour eux car ils conservent un contingent important en Afghanistan. On peut espérer que les pays du sud, le Portugal, l'Espagne, l'Italie qui ont des intérêts dans cette région, jouent le jeu. Mais ils ont aussi des difficultés financières. Or chacun paye sa quote-part. Le tour de table n'est pas si simple... "

 

- Le mécanisme Athéna de financement collectif n'est toujours pas efficace, comme les battlegroups...

" Les battlegroups restent des outils théoriques, surtout que celui actuellement en alerte est constitué autour des Britanniques... Quant à Athéna, il est compliqué de le réviser. François Hollande l'a demandé de manière assez maladroite en pensant à la Centrafrique. Il y a peu d'argent pour l'instant et toujours des réticences à aller plus loin... "

 

- Quand peut-on espérer l'arrivée des troupes européennes ?

" Maintenant, une cellule de planification européenne doit retourner sur place et affiner les besoins : combien de dizaines d'hommes, quels moyens ? Les Etats membres diront ensuite " ça je prends, ça je peux, ça non... " Fabius a parlé de fin février, ça me paraît très ambitieux. La dernière fois que l'Europe a généré une force, c'était EUTM Mali, une mission de formation, pas de combat. EUTM avait été acté politiquement en janvier et l'opération avait pu commencer fin mars-début avril. On est donc plus près d'un délai de deux-trois mois que d'un mois. Comme nous sommes dans une procédure accélérée, on peut envisager un déploiement plus rustique entre guillemets, un peu plus vite dans l'urgence. "

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:45
African Standby Force to be operational by 2015

 

20 January 2014 by Kim Helfrich -defenceWeb

 

African Union Commissioner for Peace and Security, Smail Chergui, has urged member states to ensure its African Standby Force (ASF) is fully operational by 2015.

 

He told the seventh meeting of the African Union (AU) specialised technical committee on defence, safety and security that the ASF was originally meant to be operational by 2010.

 

“Owing to delays, this deadline was pushed to 2015. It goes without saying that we simply cannot afford another postponement, otherwise the credibility of our collective undertaking will be eroded,” he said in Addis Ababa.

 

Chergui reinforced his plea by saying that in April last year a comprehensive assessment of the ASF, including its rapid deployment capability was recommended. This was followed in May by a decision, in principle, to immediately establish an African Capacity for Immediate Response to Crises (ACIRC) as a transitional arrangement ahead of the ASF becoming fully operational.

 

The decision, he said, was guided by the need to ensure Africa is in a better position to respond to peace and security challenges facing the continent.

 

“The situation in Mali, in particular, guided the AU Assembly in this decision. While the continent, in particular through ECOWAS and Chad, displayed a high level of solidarity and support to Mali, there is no doubt the AU response could have been more effective.

 

“As a result of our own constraints, we had to rely on the French Operation Serval to counter the offensive launched by the armed and terrorist groups in January last year. The Heads of State and Government, while appreciative of that support, felt and rightly so, that Africa, through its continental union and regional mechanisms, should have played the leadership role,” Chergui said.

 

To date 10 AU member states, including South Africa, have pledged support for ACIRC. They are Algeria, Angola, Chad, Liberia, Niger, Senegal, Sudan, Tanzania and Uganda.

 

The AU Commissioner sees ACIRC as “expediting the realisation” of ASF’s rapid deployment capability. This, in turn, will take another step forward in October when the final field training exercise for the ASF Roadmap III, takes place in Lesotho. According to an AU Peace and Security statement the exercise is seen as an evaluation of the state of readiness toward full operational capability of the ASF in two years’ time. A planning conference for the exercise was held in Gaborone, Botswana, in October.

 

General Sekouba Konate, AU high representative for operationalisation of the ASF, told the planning conference: “African leaders have made a landmark decision by opting to equip the AU with the ASF, in the light of the violent and resurgent conflicts that undermine development efforts and take a heavy toll in human lives”.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:45
Algeria to hold talks with Mali rebels over peace deal

 

 

20 January 2014 defenceWeb  (Reuters)

 

Algeria will hold exploratory talks with rebel groups from neighboring Mali in an attempt to revive peace negotiations there, it said on Sunday, an initiative welcomed by Malian President Ibrahim Boubacar Keita.

 

Mali exploded into violence when Tuareg separatist fighters tried to take over the north and Islamist militants eventually occupied the region, triggering a French military intervention last year.

 

Islamist militants have been mostly driven out, but since then reconciliation with the three main rebel groups has been an elusive challenge for Keita, after a June peace deal brokered by Burkina Faso.

 

The National Movement for the Liberation of Azawad, or MNLA, declared an end to a ceasefire late last year, saying Mali had not lived up to its end of the June peace accord, which called for the rebels to disarm.

 

"These are exploratory contacts to revive dialogue in Mali," Algeria's Foreign Minister Ramtane Lamamra told reporters of the communication with rebel leaders, not specifying which groups.

 

Keita was visiting Algiers to back the initiative, Mali Foreign Minister Ould Sidi Mohamed said.

 

"Everybody should applaud this process. We want to make peace in Mali inclusive," Mohamed said.

 

He added that Algeria's efforts were not in competition with peace deals brokered by Burkina Faso.

 

"We welcome any initiative that helps boost peace," he said. "There is perfect understanding between Algeria and Mali on what to do to address common challenges for security and regional cooperation."

 

Three main rebel groups in Mali - the MNLA, the fellow Tuareg movement, High Council for the Unity of Azawad (HCUA), and the Arab Movement of Azawad (MAA) - announced in November they would merge to form a united front.

 

But there are signs of distrust within those rebel organizations that have complicated peace negotiations.

 

The vast desert region has erupted into rebellion four times since independence from France in 1960. Its light-skinned Tuareg people say black African governments in the capital Bamako have excluded them from power.

 

Neighboring Algeria, which itself suffered a civil war with armed Islamists in the 1990s that killed around 200,000 people, had pushed for a political solution in Mali, worried about militants spilling across the border into its south.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:30
Israeli Westwind maritime patrol fleet to fly on

 

 

Jan.20, 2014 By Arie Egozi – FG

 

Tel Aviv - The Israeli navy will continue to rely on a mix of manned and unmanned systems for maritime patrol missions .

 

Two years ago the Israeli air force, together with the navy, decided to prolong the service life of their jointly-operated Israel Aerospace Industries Westwind 1124 maritime patrol aircraft. The business jet-based type is equipped with advanced sensors, mostly produced by IAI's Elta Systems subsidiary, including a maritime search radar.

 

Recently, the services decided to extend the Westwind's use further, by performing fuselage and wing treatment work and upgrading its sensors.

 

Over the last few years the Israeli military has used IAI Heron unmanned air systems in parallel with its manned maritime patrol aircraft, with the intention of replacing the capabilities provide by the latter, aged type. However, an Elta source says that while the Heron is capable of performing many such missions, the long-endurance design lacks the speed needed to perform some other tasks.

 

According to the company source, the Westwind fleet will be kept flying until a suitable manned substitute has been identified. Potential options include the Gulfstream G550 – a model previously adapted by Elta for use in the airborne early warning and control system and ground surveillance applications, and the Bombardier Q400.

 

The Israeli air force has an active fleet of three maritime patrol-adapted Westwinds. These were manufactured between 1971 and 1975, according to Flightglobal's Ascend Online Fleets database.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:30
photos Marine Nationale

photos Marine Nationale

 

 

20/01/2014 Sources : EMA

 

Le 18 janvier 2014, le transport de chaland de débarquement (TCD) Siroco, navire amiral de la force navale européenne Atalante, a intercepté un boutre indien piraté à la sortie du Golfe d’Aden, à une quarantaine de nautiques (75 km) des côtés omanaises. A son bord, l’équipe de visite a procédé à l’arrestation de 5 présumés pirates qui retenaient 11 membres d’équipages d’origine indienne.

 

Dans la nuit du vendredi 17 janvier 2014, l’état-major de la force navale européenne Atalante, embarqué à bord du TCD Sirocoa été alerté par le biais du réseau international d’échange d’informations maritimes de l’attaque du pétrolier Nave Atropos battant pavillon des îles Mashall.

 

En fin de soirée, au moins un skiff s’est approché du pétrolier en ouvrant le feu. L’équipe de protection embarquée a immédiatement riposté, obligeant les pirates à s’éloigner du navire de commerce et à cesser leur attaque. L’incident, relayé à l’ensemble des navires et moyens militaires présents sur zone, a initié une coordination internationale réactive, assurée par l’état-major de la force Atalante.

 

L’ensemble des informations recueillies et leur mise à jour régulière, notamment grâce au concours de moyens aériens japonais à proximité de la zone d’attaque, a permis de localiser et de pister un boutre  suspecté d’avoir servi de base arrière aux assaillants.

 

Le Siroco se situant à environ 200 nautiques (moins de 400 km) de ce boutre se lance à sa poursuite afin de l’intercepter. Un avion de patrouille maritime japonais P3-C Orion et l’hélicoptère embarqué du Siroco ont pisté durant la nuit le boutre avant qu’il ne soit intercepté par le TCD le 18 janvier, en fin de matinée.

 

Ce n’est qu’à quelques nautiques du boutre que les éléments d’identification se précisent. Les moyens d’intervention partis à la rencontre  de la « piste » confirment visuellement l’identité  du boutre comme étant le Shane Hind, celui recherché depuis l’attaque.

 

L’équipe de visite, appuyée par l’hélicoptère Alouette III du Siroco, a rejoint en embarcation rapide le Shane Hind,boutre battant pavillon indien. A l’approche des militaires français, une partie des personnes à bord du boutre ont jeté à la mer certains objets.

 

Lors de l’investigation du bord, l’équipe de visite identifie 11 hommes d’équipage d’origine indienne,  retenus par cinq présumés pirates qui se sont rendus rapidement aux forces françaises.

 

Ils sont vraisemblablement liés à la tentative d’attaque de la veille, qu’ils auraient conduit avec ce boutre indien en « base arrière », attaqué plusieurs jours auparavant alors qu’il naviguait bien plus au sud au large de la côte est de Somalie.

 

Les 5 présumés pirates ont été pris en charge par l’équipage du Siroco conformément aux règles juridiques. Ils ont en particulier subi un examen médical et ont pu se restaurer en attendant la procédure de recueil de preuves devant permettre la poursuite des présumés pirates devant un tribunal.

 

A l’issue de cette action, le contre-amiral Hervé Bléjean, commandant la force navale Atalante, s’est félicité de cette action. « Cette issue heureuse montre que l’excellente coopération de la force Atalante avec tous les acteurs de la lutte contre la piraterie au niveau international est une réalité et que grâce à celle-ci, aucune impunité n’existe dans la zone d’opération».

 

Le  Siroco a rejoint l’opération Atalante de lutte contre la piraterie, au large de la corne de l’Afrique depuis le 6 décembre 2013 avec à son bord l’Etat-major de la Force sous commandement du contre-amiral Hervé Bléjean. Il s’agit du troisième commandement français de la force navale Atalante depuis sa création en décembre 2008.

 

L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

 

La France est un acteur majeur et historique participant à l’opération Atalante depuis ses débuts avec le déploiement régulier de bâtiments de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement d’un avion de patrouille maritime.

Piraterie : Interception de cinq présumés pirates dans le Golfe d’AdenPiraterie : Interception de cinq présumés pirates dans le Golfe d’AdenPiraterie : Interception de cinq présumés pirates dans le Golfe d’Aden
Piraterie : Interception de cinq présumés pirates dans le Golfe d’Aden
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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 16:45
Une force militaire européenne va être envoyée en Centrafrique

 

20/01/2014 Par Le Figaro.fr (AFP)

 

Les ministres européens des Affaires étrangères ont approuvé aujourd'hui le lancement d'une opération militaire de l'Union européenne en Centrafrique, en appui aux forces africaine et française, selon une source officielle.

 

Le nombre de soldats européens pourrait être compris entre 500 et 1000, pour aider les forces africaine et française présentes dans le pays à sécuriser Bangui, notamment la zone de l'aéroport.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 16:45
Une stèle à la mémoire des sept morts français de l'opération Serval

 

20.01.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a inauguré dimanche une stèle en hommage aux sept soldats français morts au Mali pendant l'opération Serval. Cette stèle est installée à l'ambassade de France à Bamako. JYLD a assisté ce lundi à un défilé militaire marquant le 53e anniversaire de la création de l'armée malienne.

 

A cette occasion, le président Keïta a annoncé la future adoption d’une loi de programmation militaire sur cinq ans pour restructurer les forces armées maliennes divisées entre pro et anti-putschistes puis mises en déroute en 2012 par une offensive de groupes armés dans le nord du pays.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 16:45
Conclusions du Conseil de l'UE sur la République centrafricaine

 

20/1/2014 CL14-005FR

 

Summary: 20 janvier 2014, Bruxelles - Conseil de l'Union européenne Affaires Etrangères Conclusions sur la République centrafricaine.

 

Le Conseil a adopté les conclusions suivantes:

 

"1.     L'Union européenne (UE) est vivement préoccupée par l'insécurité et l'instabilité extrême observées en République centrafricaine (RCA), tout particulièrement depuis les attaques du 5 décembre 2013 qui ont causé de très nombreuses pertes civiles, des déplacements massifs de populations, de nombreuses violations graves de droits de l'Homme et une aggravation dramatique de la situation humanitaire. Elle exprime sa préoccupation face au risque de voir le conflit centrafricain affecter les pays voisins de la RCA. Dans ce contexte, l'UE salue l'action de l'Union africaine (UA), à travers le déploiement rapide de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), et le soutien apportée à celle-ci par l'opération française Sangaris, conformément à la résolution 2127 (2013) du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU). Ces efforts conjugués ont permis des progrès sécuritaires qu'il convient de consolider, condition indispensable au retour de la stabilité dans le pays.

 

2.       Convaincu de l'importance de soutenir les efforts africains en RCA et d'y renforcer l'engagement européen dans le cadre de son approche globale, le Conseil remercie la Haute Représentante pour la proposition qu'elle a formulée en vue d'une contribution active de l'UE à la stabilisation de la RCA dans le domaine de la PSDC. Le Conseil a marqué son accord politique sur la perspective d'une opération militaire PSDC et a approuvé le concept de gestion de crise à cette fin. Il a invité les instances compétentes à préparer les mesures nécessaires à l'établissement rapide de cette opération soumis à une nouvelle décision du Conseil. Cette opération contribuera par un appui temporaire, pour une période pouvant aller jusqu'à 6 mois, à fournir un environnement sécurisé, dans la région de Bangui, en vue de passer le relais à l'UA. Cet objectif prend entièrement en compte la Résolution du Conseil de Sécurité des NU 2127, et notamment une possible transformation de la MISCA en une opération de maintien de la paix de l'ONU.

 

           La force militaire contribuera ainsi, dans sa zone d'opération, aux efforts internationaux et régionaux de protection des populations les plus menacées et contribuera à la liberté de mouvements des civils. L'ensemble de ces efforts créera les conditions propices à la fourniture d'une aide humanitaire à ceux qui en ont besoin. Le Conseil souligne que cette opération doit être basée sur une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui permet d'établir dans les meilleurs délais une opération EUFOR en RCA, en soutien aux efforts déployés par la communauté internationale, notamment l'UA, l'ONU et la France, ainsi que par les autorités centrafricaines et insiste sur l'importance d'un processus accéléré de planification.

 

3.       A cette fin, le Conseil a identifié l'OHQ UE de Larissa comme autorité de planification. Il a invité à poursuivre les travaux de planification opérationnelle, selon des procédures accélérées. Le Conseil souligne enfin l'importance d'une coordination étroite avec les partenaires, notamment les autorités centrafricaines, l'ONU, l'UA et la France, afin d'assurer une bonne coopération et complémentarité des efforts en cours en vue de restaurer la stabilité de la RCA.

 

4.       L'UE appelle à la poursuite de la mobilisation de la communauté internationale en faveur de la RCA, en particulier dans le contexte de la Conférence des donateurs sur la MISCA, qui se tiendra à Addis Abeba le 1er février 2014 à l'invitation de l'UA. Elle souligne aussi le rôle important des Nations unies en RCA.

 

5.       L'UE salue l'initiative prise par la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) en vue de relancer le processus politique, dans le respect du cadre issu de l'Accord de Libreville du 11 janvier 2013, des déclarations de N'Djamena du 18 avril et du 21 octobre 2013, de la Charte constitutionnelle de la transition et de la résolution 2127 (2013) du CSNU. Elle a pris note de la démission du Chef d'Etat de la transition, Michel Djotodia, et du Premier Ministre, Nicolas Tiangaye, entérinée par le sommet régional qui s'est tenu à N'Djamena les 9 et 10 janvier 2014.

 

6.       L'UE invite la CEEAC et l'UA à poursuivre leur facilitation du processus politique. Elle rappelle aux acteurs de la transition la nécessité de travailler ensemble, ainsi qu'avec les partis politiques et la société civile, de manière inclusive et de bonne foi, pour conduire le processus de transition à son terme et permettre l'organisation d'élections au plus tard en février 2015, première étape d'un processus politique durable. L'UE est prête à soutenir la préparation et l'organisation des élections, en liaison avec ses partenaires internationaux, notamment les Nations unies.

 

7.       L'UE marque son attachement au dialogue inclusif, à la réconciliation nationale, à des processus participatifs et à la représentativité des acteurs qui doivent guider le processus de transition. Elle salue toutes les initiatives de médiation et de réconciliation engagés par les leaders religieux, indispensables pour un retour rapide à la cohabitation interconfessionnelle pacifique entre les communautés centrafricaines. Elle invite l'ensemble des parties prenantes et en premier lieu les nouvelles autorités de la transition, à chercher à résoudre les causes profondes de l'instabilité persistante.

 

8.       L'UE rappelle que tous les acteurs étatiques et non-étatiques sont tenus de respecter les droits de l'Homme et le droit humanitaire en RCA. Elle appelle toutes les parties belligérantes à cesser les attaques violentes contre la population et autres violations des droits de l'Homme et droit international humanitaire. L'UE condamne fermement l'impunité et rappelle que tous les auteurs de violations, y compris les leaders et membres de l'Armée de résistance du Seigneur et d'autres groupes armés, tels que, entre autres, les groupes ex-Seleka et anti-Balaka, doivent répondre de leurs actes devant la justice. Elle condamne particulièrement les exécutions extrajudiciaires, les mutilations, les disparitions forcées, les viols et autres formes de violence sexuelle, le recrutement et l'utilisation d'enfants par les groupes et forces armés et les attaques délibérées contre des civils en raison de leur appartenance religieuse ou ethnique mis en lumière par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme. Elle salue la tenue par le Conseil des Droits de l´Homme d'une session extraordinaire le 20 janvier, consacrée à la situation des droits de l´Homme en RCA. L'UE réitère que la responsabilité première en matière de protection des populations civiles incombe aux autorités de transition de RCA. L'UE rappelle que la RCA a ratifié le Statut de Rome et que les actes qui constituent des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre relèvent de la compétence de la Cour pénale internationale (CPI). L'UE encourage la mise en place rapide de la commission d'enquête internationale, prévue par la résolution 2127 (2013) du CSNU. Dans ce contexte, l'UE réaffirme son soutien résolu à la CPI.

 

9.       L'UE reste préoccupée par la gravité de la situation humanitaire qui affecte toute la population. Elle rappelle que toutes les parties en présence doivent assurer l'accès immédiat, sûr et sans entrave des acteurs humanitaires œuvrant en RCA au bénéfice des populations, ceci dans le respect du droit international humanitaire et des principes humanitaires. L'UE et ses Etats membres, premier donateur humanitaire, resteront mobilisés afin d'accroître l'engagement financier européen en faveur de la réponse humanitaire pour subvenir aux besoins des populations les plus vulnérables, à Bangui, dans le reste du territoire centrafricain, ainsi que dans les pays de la sous-région accueillant les réfugiés centrafricains. Le Conseil salue l'action résolue, de la Commission européenne, notamment la tenue le 20 janvier 2014 à Bruxelles de la réunion de haut niveau organisée conjointement par la Commissaire Kristalina Georgieva et la Secrétaire générale adjointe des Nations unies Valerie Amos. L'UE lance un appel pressant aux membres de la communauté internationale à apporter une réponse substantielle aux besoins de base de la population de la RCA dans une approche, articulant étroitement l'aide d'urgence et l'aide au développement, et coordonnée entre acteurs humanitaires et du développement et les institutions financières internationales.

 

10.     Premier contributeur d'aide au développement en RCA, l'UE s'engage à examiner immédiatement, en coordination avec les institutions financières internationales, toutes les mesures qui permettront de reconstruire l'Etat, et de prévenir une aggravation des effets de la crise sur les populations. L'UE s'engage à étudier dès à présent les modalités d'un engagement dans le domaine de l'Etat de droit et la réforme du secteur de la sécurité. Elle prévoit par ailleurs de reprendre ses projets de coopération, dès que les conditions de sécurité le permettront, pour contribuer pleinement à la reconstruction de la RCA."

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 08:40
La modernisation des forces de surface russes : les nouveaux projets

 

 

16.01.2014 rusnavyintelligence.com

 

Les forces de surface russes sont encore aujourd'hui largement composées de bâtiments ex soviétiques de seconde et de troisième génération. Tout comme pour les forces sous-marines, le programme d'armement 2011-2020 prévoit la construction de nouvelles unités dites de quatrième génération, mais il est également prévu de moderniser et prolonger la durée de vie de certaines unités en service ou placées en réserve. Cet article propose un récapitulatif des l'état d'avancement des nouveaux projets en cours de développement pour les forces de surface.

 

Le plan d'armement d'Etat 2011-2020 prévoit que la Russie investisse près de €500 milliards dans la modernisation de ses forces armées, dont environ €120 milliards, soit presque 25%, rien que pour ses forces navales. Environ 47% de cette somme attribuée à la marine (soit €56 milliards) servira à financer la construction de nouvelles unités, tandis que 30% (environ €40 milliards) servira à financer la réparation et la modernisation d'unités en service ou actuellement placées en réserve. Nous proposerons bientôt un article sur la modernisation des unités ex soviétiques.

 

D'ici à 2020, les forces navales russes de surface doivent recevoir 54 nouveaux bâtiments de combat, dont 20 frégates, 20 corvettes, 10 petits navires lance-missiles et 4 grands bâtiments amphibies. Elles doivent également être dotées de 96 bâtiments de soutien, 21 avions et 54 hélicoptères. Il est aussi prévu de réparer, mettre à niveau et moderniser 65 bâtiments de combat et 74 bâtiments de soutien déjà existants.

Fin 2013, le ministère russe de la Défense avait passé commande pour 41 bâtiments de combat de surface, dont 2 navires d'assaut amphibies universels (les 2 BPC de type Mistral commandés à la France), 2 grands navires de débarquements, 14 frégates, 15 corvettes et 8 petits navires lance-missiles. Sur ces 41 bâtiments, 24 étaient déjà à différents stades de construction, dont les 2 BPC de type Mistral, les 2 grands navires de débarquements, 9 frégates, 5 corvettes et 6 petits navires lance-missiles. Fin 2013, 6 de ces bâtiments avaient déjà été mis à l'eau : 1 BPC, 1 grand navire de débarquement, 1 frégate, 1 corvette et 2 petits navires lance-missiles. Tout comme pour la modernisation des forces sous-marines, le programme de modernisation des forces de surface constitue un défi technique et technologique important pour le complexe militaro-industriel russe.

 

Les frégates

 

Frégates du Projet 22350, classe Amiral Gorshkov

 

Les frégates du Projet 22350 ont été conçues par le bureau d'étude Severnoye et sont construites au chantier naval du Nord (Saint-Pétersbourg). Il s'agit d'un programme entièrement nouveau et qui pose de sérieux défis à l'industrie de la défense russe.

A ce jour, le ministère russe de la Défense a signé un contrat portant sur l'achat de 8 unités. Toutefois, il a été question de considérer l'achat d'un lot de 14 unités. Quatre unités de ce projet sont en cours de construction: l'Amiral Gorshokov (navire tête de série), l'Amiral Kasatonov (mise sur cale en novembre 2009), l'Amiral Golovko (mise sur cale en février 2012) et l'Amiral Isakov (mise sur cale en novembre 2013). Mise sur cale à l'été 2006, l'Amiral Gorshkov a été finalement mis à l'eau en octobre 2010. Outre les problèmes de financements qui ont retardé la construction de cette première unité, le retard constaté dans l'admission au service actif de l'Amiral Gorshkov serait causé par l'équipementier Almaz-Antey qui n'a pas livré le complexe anti-aérien Poliment-Redut dans les délais. La livraison du canon A-192 Armat a également connu des retards qui ont repoussé d'autant le début des essais en mer.

Au mois de novembre 2013, la frégate poursuivait ses essais à quai à Saint-Pétersbourg. La fin des essais de cette première unité est prévue pour le printemps 2014 avec une admission au service actif au sein de la flotte du Nord prévue pour l'automne 2014. Ce calendrier paraît toutefois bien optimiste. Suivant les sources ouvertes considérées, la seconde frégate, l'Amiral Kasatonov, pourrait être affectée à la flotte du Nord, à celle du Pacifique, voire à celle de la mer Noire. En revanche, la troisième unité et quatrième unité devraient être versées à la flotte du Nord. En ce qui concerne l'affectation des autres unités, peu d'informations ont été données.

Côté armement, les frégates du Projet 22350 seront notamment dotées du système 3R 14 UKSK, le VLS russe, et elles mettront en oeuvre les missiles surface-surface SS-N-26 Yakhont (Onyx P-800), SS-N-27 Sizzler (3M54 Klub) et les rockets ASM SS-N-29 (RPK-9 Medvedka).

Il est prévu de mettre sur cale 2 unités en 2014 (la cinquième unité devrait porter le nom de Amiral Youmachev), avec une admission au service actif prévue pour 2017. Deux autres unités devraient être mises sur cale en 2015, et leur admission au service actif serait prévue pour 2018. Compte tenu du rythme de construction actuel, l'objectif de 8 unités sera difficilement atteint d'ici 2020 : il est plus probable qu'il le soit vers 2023.

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La frégate Amiral Gorshkov à quai au chantier naval du Nord, novembre 2013. Source : airbase.ru

 

Frégates du Projet 11356M, classe Amiral Grigorovitch

 

Ces frégates multi rôles, également développées par le bureau Severnoe, sont des version améliorées des frégates soviétiques de type Krivak (Projet 1135 et 1135M). Il s'agit donc d'un programme de bâtiment de troisième génération dont le développement se déroule globalement selon le calendrier prévu. La marine russe devrait recevoir 6 unités de ce type d'ici 2020, toutes destinées à la flotte de la mer Noire.

A ce jour, 5 unités sont en cours de construction au chantier naval Yantar (Kaliningrad). La première unité, l'Amiral Grigorovitch, a été mise sur cale au mois de décembre 2010, et devrait être admise au service actif en 2014. Elle n'a toutefois toujours pas été mise à l'eau. L'Amiral Essen a été mise sur cale en juillet 2011, l'Amiral Makarov, en février 2012, l'Amiral Butakov, en juillet 2013, et l'Amiral Istomin, en novembre 2013. Il est prévu que la 6e unité, l'Amiral Kornilov, soit mise sur cale à l'hiver 2014.

Ces frégates mettent en oeuvre le système Shtil dont les VLS seront probablement équipés avec des missiles Buk-M3. Elles mettront également en oeuvre à partir de leurs VLS des missiles anti-navires SS-N-26 Yakhont (P-800 Onyx) et de  missiles SS-N-27 Sizzler (3M54 Klub).

Ce programme de construction de frégates semble réalisable dans les délais fixés. Si le lot de 6 unités ne sera probablement pas livré dans son intégralité d'ici 2016, il le sera d'ici 2020, voir dès 2018.

 

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Frégate du Projet 11356M. Source : sdelounas.ru

 

Les corvettes

 

Corvettes du Projet 20380 et 20385, classe Steregushchiy

 

Ces corvettes sont parfois classées comme des frégates par les experts navals occidentaux.

Ce projet a été conçu par le bureau d'étude Almaz, et les corvettes sont construites au chantier naval du Nord (Saint-Pétersbourg) et au chantier naval de l'Amour (Komsomolsk sur l'Amour). Les unités du Projet 20385, version améliorée du Projet 20380, sont en revanche construite uniquement au chantier naval du Nord.

A ce jour, la marine russe dispose dejà de 3 unités, les corvettes Steregushchiy (ASA 11.2007), Soobrazitelniy (ASA 10.2010) et Boikiy (ASA 05.2013), toutes en service dans la flotte de la Baltique. Le ministère de la Défense russe a signé un contrat portant en tout sur l'achat de 18 unités : 8 du Projet 20380 (dont les 3 déjà en service), et 10 du Projet 20385.

En ce qui concerne le Projet 20380, la construction des unités avance plus rapidement à St Pétersbourg où la corvette Stoïkiy a été mise à l'eau en mai 2012. Ses premiers essais en mer dans le golfe de Finlande ont débuté fin décembre 2013. Son admission au service actif au sein de la flotte de la Baltique est prévue pour le premier semestre 2014. Il convient de remarquer que le retard constaté entre la mise à l'eau et le début des essais en mer a été causé là aussi par des délais supplémentaires demandés pour la livraison du canon A-190 par Arsenal (St Pétersbourg) qui a perdu le marché au profit de Burevestnik (Nijni-Novgorod) en 2011. La corvette Sovercheniy, pourtant mise sur cale avant la corvette Stoïkiy, est toujours en cours de construction au chantier naval de l'Amour où a également été mise sur cale la corvette Gromkiy en mai 2012. Le chantier de Komsomolsk sur l'Amour devrait par ailleurs procéder à la mise sur cale des 2 dernières unités du Projet 20380 en 2014 avec une livraison prévue pour 2017. Toutes les unités construites dans ce dernier chantier sont destinées à la flotte du Pacifique.

Les 10 unités du Projet 20385 devraient toutes être construites par le chantier naval du Nord qui a déjà mis sur cale les 2 premières unités, les corvettes Gremiashchiy (02.2012) et Provorniy (07.2013). Toutefois, cette version améliorée du Projet 20380 a été critiquée pour son coût jugé trop élevé (environ $450 millions par unité). Trois nouvelles unités doivent être mises en chantier en 2014 (la prochaine unité ayant reçu le nom de Sposobniy). Les dernières corvettes de ce type doivent être livrées en 2019. Il y a peu d'informations sur leur affectation.

En terme d'armement, les corvettes du Projet 20380 mettent en oeuvre des missiles anti-navires SS-N-26 Yakhont, des rockets ASM SS-N-29 et disposent d'un système de lutte anti-aérienne Kashtan-M.

Les unités du Projet 20385 bénéficient d'un armement plus conséquent avec un système VLS Redut (missiles surface-air 9M96), et des VLS qui mettent en oeuvre des missiles anti-navires Onyx et des missiles de la famille Kalibr.

 

Stoikiy.jpg

La corvette Stoïkiy (Projet 20380) se prépare pour les essais en mer en décembre 2013. Source : russiadebate.com

 

Petits navires lance-missiles du Projet 21631, classe Buyan-M

 

Ces navires sont parfois considérés comme des corvettes. Ils ont été conçus et sont construits par le chantier naval Gorki de Zelenodolsk. Le ministère russe de la Défense a passé commande pour 8 unités. Les deux premières unités, le Grad Sviazhsk et le Ouglich, ont accompli avec succès leurs essais en mer en janvier 2014, et devraient être affectées à la flottille de la Caspienne cette année. Les 2 suivantes, le Velikiy Oustioug (mise sur cale en août 2011) et le Zeleniy Dol (mise sur cale en août 2012), seront également affectées à la flottille de la Caspienne. Les 4 unités suivantes devraient quant à elles être affectées à la flotte de la mer Noire. Le Serpukhov a été mis sur cale en janvier 2013, et sa mise à l'eau est prévu pour cette année. La sixième unité, le Vichniy Volochek, a été mis en chantier au mois d'août 2013 : sa mise à l'eau devrait avoir lieu en 2015. Les deux dernières unités devraient être livrées en 2016.

Ces corvettes mettent en oeuvre des VLS équipés de missiles Onyx et Kalibr.

 

Grad-Sviazhsk.jpg

La corvette Grad Sviazhsk, janvier 2014. Source : service de presse du district militaire Sud

 

Les forces amphibies

 

Navire d'assaut amphibie universel, type Mistral.

 

La Russie a passé commande en juin 2011 de 2 BPC de type Mistral pour un montant de €1,2 milliard. Les navires seront construits par STX à St Nazaire (80% pour la première unité, 60% pour la seconde) et par l'usine de la Baltique (St Pétersbourg) dans le cadre d'un transfert de technologies. La première unité, le Vladivostok, a été mise sur cale en février 2012, et mise à l'eau en octobre 2013. Ses essais en mer doivent débuter au printemps prochain, et son admission au service actif devrait avoir lieu à l'automne 2014. La seconde unité, le Sébastopol, a été mise sur cale en juin 2013. Sa mise à l'eau devrait intervenir en octobre 2014, et son admission au service actif est prévue pour 2015. Ces deux bâtiments seront affectés à la flotte du Pacifique. La commande de 2 unités supplémentaires, si elle a lieu, interviendra après que la marine russe ait pratiqué les 2 premiers BPC, soit fin 2015/début 2016. Nous avons abordé cette question, ainsi que celle de l'armement et des moyens amphibies dans un article posté précédemment.

 

BPC-russe-DCNS.jpg

Le futur BPC russe. Source : DCNS.

 

Grand navire de débarquement du Projet 11711, classe Ivan Gren

 

Il s'agit là d'un des programmes de construction de bâtiments de surface les plus compromis.

L'Ivan Gren est un  bâtiment dérivé du projet 1171 soviétique de grands navires de débarquement. Il a été conçu par le bureau d'étude Nevsky et c'est le chantier naval Yantar (Kaliningrad) qui se charge de sa construction. A l'origine, la marine comptait commander 6 unités de ce type. Toutefois, compte tenu des retards et problèmes accumulés par l'unité tête de série, l'Ivan Gren pourrait bien rester la seule unité de ce projet. L'Ivan Gren a été mis sur cale en décembre 2004, et sa construction a été ralentie pas des problèmes de financement ainsi que par des changements de spécifications intervenus au cours de sa construction. Le bâtiment a finalement été mis à l'eau au mois de mai 2012. Les essais du navire qui ont lieu à Yantar à l'automne 2013 ne se sont pas avérés concluants puisqu'au mois de janvier 2014, le chantier naval annoncé que la livraison du bâtiment n'interviendrait pas avant 2015. Une explication mise en avant pour justifier ce nouveau retard serait que les militaires russes souhaiteraient disposer d'un navire doté d'une plus grande autonomie afin qu'il soit capable d'opérer sur des théâtres navals éloignés. Autrement dit, basé en mer Baltique ou en mer Noire, l'Ivan Gren devrait pouvoir facilement opérer en Méditerranée, voire au large de l'Afrique. Selon certaines sources, la quille de la seconde unité aurait bien été posée, mais la construction immédiatement gelée en attendant la mise en exploitation de l'Ivan Gren

Comme indiqué auparavant, ce type de bâtiment devait prioritairement être affecté à la flotte de la mer Noire et la flotte de la Baltique en remplacement des grands navires de débarquement des projets 775 et 1171 à bout de souffle.

Ivan-Gren.jpg

L'Ivan Gren. Source : inconnue

 

Le futur destroyer

 

Les destroyers actuellement en service dans la marine russe sont les Sovremenny (Projet 956) qui ne prennent en fait jamais la mer dans la mesure où leur système de chaudière est très peu fiable. Sur les 17 unités entrées en service entre 1980 et 1993, seules 5 unités restent officiellement encore en service. Ces bâtiments constituaient, avec les grands navires de lutte ASM du Projet 1155 (type Oudaloy) l'épine dorsale de la flotte hauturière ex soviétique.

La mise en chantier d'une nouvelle génération de destroyers fait partie du plan d'armement 2011-2020 qui prévoit le début de la construction en série à compter 2019. Le bureau d'étude Severnoe (Saint Pétersbourg) est en charge de la conception du bâtiment, et c'est probablement le chantier naval du Nord (Saint-Pétersbourg), fort de sa longue expérience dans la construction de destroyers (destroyers de l'époque impériale, destroyers soviétiques du Projet 956, et frégates du Projet 22350), qui devrait se charger de la réalisation des navires. Le design du bâtiment doit être révélé en 2014, et la construction de la première unité devrait par la suite avoit lieu en 2015/2016. Mais que sait-on sur ce futur destroyer en ce début d'année 2014 ?

Les travaux de conception du bâtiment se poursuivaient encore fin 2013 : au mois de septembre 2013, le commandant en chef de la marine russe, l'amiral Viktor Tchirkov, s'est rendu chez Severnoe. Suite à cette visite, son porte-parole a indiqué que la propulsion du bâtiment pourrait bien être nucléaire, mais qu'une propulsion classique était également considérée. 

D'après les différentes pistes évoquées, le futur destroyer pourrait disposer aussi bien d'un tonnage de 7 500 tonnes (propulsion classique) que d'un tonnage deux fois supérieur, soit 15 000 tonnes (propulsion classique de type CODAG ou propulsion nucléaire). Toutefois, l'hypothèse d'un bâtiment disposant d'un déplacement de 12 000 tonnes semblent la plus probable, ce qui le rapprocherait des croiseurs lance-missiles de type Moskva (Projet 1164).

Severnoe devrait proposer un destroyer polyvalent, disposant de capacités ASM, anti-surfaces et anti-aériennes, et qui pourrait en outre mettre en oeuvre une défense anti-missile (on parle notamment d'y installer un système S-500 Prométhée, qui dispose de la capacité de traiter jusqu'à 10 cibles sur une portée de 600 km). Le bâtiment devrait être équipé en UKSK qui pourrait tirer des missiles de la famille Kalibr ainsi que des missiles anti-navires Onyx. Il serait également doté du système SAM Poliment-Redut développé par Almaz-Antey. Le destroyer devrait enfin être équipé du système de combat Sigma qui est graduellement installé sur les bâtiments de guerre russe.

Une des missions assignées au futur destroyer sera la protection des BPC de type Mistral russe, ainsi que celle du, voire des, groupes aéronaval(s) russe(s). En ce qui concerne le coût du bâtiment construit en série, certains experts avancent la somme de €1 milliard à €1,5 milliard par unité. En terme de nombre d'unité, il serait question de construite d'ici à 2030 jusqu'à 16 unités de ce type. Là encore, un véritable défi pour le complexe militaro-industriel et l'économie russe.

Nous avons consacré un article aux pistes envisagées pour le design du bâtiment en 2013.

 

Le futur porte-avions

 

En 2008, le commandant en chef de la marine russe, l'amiral Vladimir Vissotsky, avait déclaré que la Russie aurait besoin de 6 groupes aéronavals d'ici à 2030. Cette déclaration reflétait au passage l'assimilation au sein de la pensée navale russe du concept américain de groupe aéronaval. Toutefois, au mois de novembre 2013, le vice premier ministre Dmitri Rogozine rappelait, tout en mettant en doute la nécéssité pour la Russie de disposer d'un tel bâtiment, que la décision portant sur la construction d'un nouveau porte-avions n'avait pas encore été prise et qu'elle était avant tout politique.

Il convient de rappeler que le programme d'armement d'Etat 2011-2020 n'a prévu aucune forme de financement pour la construction d'un porte-avions. Le sujet alimente les débats au sein de l'élite politico-militaire russe en cette période de crise économique. Il n'en demeure pas moins que le ministère de la Défense russe a lancé les études concernant le développement d'un tel bâtiment.

En 2012, l'institut Krilov a ainsi développé conjointement avec le bureau d'étude Nevski (tous deux sont basés à Saint-Pétersbourg) un avant projet de porte-avions nucléaire d'un déplacement de 60 000 tonnes. Ce projet n'aurait cependant pas donné satisfaction à la marine dans la mesure où il s'inspirait encore trop de l'Oulianovsk, l'unique porte-avions nucléaire soviétique, mis sur cale en 1988 et jamais achevé. Ce projet reposait donc sur des technologies des années 1980, alors que la marine russe souhaiterait disposer d'un bâtiment pouvant rivaliser en terme de technologies avec la nouvelle génération de porte-avions américains de classe Gerald Ford. Fin 2013, les travaux portants sur la conception du futur porte-avions russe se poursuivaient, mais aucune décision quant à sa construction n'avait encore été prise. En revanche, le programme de constructions navales d'ici à 2050 devrait prévoir le développement d'un tel bâtiment. Il faudra atteindre également de voir si le plan d'armement 2016-2025 prendra en compte la construction de porte-avions. En tous les cas, si ils sont construits, les porte-avions russes seront déployés dans les flottes du Nord et du Pacifique.

D'après les dernières informations ouvertes disponibles, le design du futur PA sera présenté courant 2015, tandis que toutes la documentation technique serait prête pour 2018. La construction de la première unité pourrait débuter en 2020/2021, avec une mise à l'eau intervenant en 2024 et enfin, la livraison de la première unité vers 2027.

A quoi ressemblera le futur porte-avions russe ? Nous avons publié cet été sur ce blog un article concernant le design probable du bâtiment. Rappelons qu'à ce jour, deux options semblent se détacher : un porte-avions d'un déplacement de 60 000 tonnes, donc assez proche de celui du Kouznetsov, ou un porte-avions d'un déplacement de 80 000 t et d'environ 300 à 320 mètres de long.

Afin de construire le futur PA, l'industrie navale russe devra apprendre à mettre en oeuvre la construction sous forme de blocs. En ce sens, elle devait bénéficier de l'expérience acquise lors de la construction des BPC de type Mistral. Plus généralement, la construction de navires par blocs devrait être progressivement introduite dans les chantiers navals russes, d'abord pour les unités de taille modeste (corvettes) puis pour les unités plus importantes (frégates) avant de concerner le futur destroyer.

Le futur porte-avions embarquera entre 25 et 40 appareils qui seront soit des MiG-29K, soit des T-50 navalisés. En ce qui concerne l'entrainement des pilotes, la Russie construit un nouveau simulateur terrestre NITKA sur une base aérienne à côté de Ieïesk (kraï de Krasnodar) qui devrait être pleinement opérationnel en 2015. Moscou s'affranchit ainsi des installations situées en Crimée.

Enfin, le bâtiment devrait également intégrer des systèmes anti-aériens et une défense anti-missiles (S-500 ?). Concernant le coût unitaire du PA, aucune nouvelle information n'est apparue : nous pouvons donc rester sur le chiffre d'environ €2 milliards donné cet été.

 

PA rus 2013 1

Une maquette du futur PA russe présenté lors du salon naval international de St Pétersbourg cet été. Source : flotprom

 

Sources : flotprom, RIA Novosti, Interfax, Voice of Russia, Izvestia, Pravda, Russian Military Reform, Russian Defence.net, Rusarmy.com, IHS Jane's 360, veille de l'auteur.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 08:30
Un chasseur F18-E apponte sur le porte-avions Charles de Gaulle

19.01.2014 Crédit : EMA / Marine nationale


13 janvier 2014, 10h09, dans le golfe arabo-persique, un chasseur F18-E apponte sur le porte-avions Charles de Gaulle. Le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle poursuit sa période de coopération bilatérale débuté fin décembre avec le groupe aéronaval Harry S. Truman. L’objectif de ces entraînements est de développer l’interopérabilité en matière d’opérations aéromaritimes et de participer à la sécurisation d’une région stratégique.
 

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