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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 12:55
Création d’une chaire « Economie de défense »

 

15 janvier Aerobuzz.fr

 

L’IHEDN (Institut des hautes études de défense nationale) vient de se doter d’une nouvelle chaire sur le thème de l’économie de Défense. Portée par MBDA, Safran, Thales et Renault Trucks, elle vise à éclairer le plus largement et objectivement possible les impacts économiques des décisions politiques en matière de défense (coût des conflits, lancements de programmes, soutien aux filières industrielles, choix ou non de coopérations internationales, etc.). Elle s’intéressera tout particulièrement à certaines caractéristiques clés de l’écosystème Défense : l’emploi, l’innovation, les modes de financement, la compétitivité, les complémentarités duales, les exportations. Elle constituera une passerelle entre le monde académique et la Défense en diffusant une connaissance objective et indépendante sur l’impact de la défense dans notre économie. Elle vise aussi à attirer vers le domaine de l’économie de défense des jeunes chercheurs de talent et à animer un réseau académique et scientifique dans ce domaine.

 

Jean Belin, titulaire de la chaire et maître de conférences à l’université Bordeaux 4, précise que « la chaire "Économie de défense" a le triple objectif d’augmenter la production de recherches universitaires en économie de défense, de fédérer et de diffuser la pensée économique de défense et enfin de former et d’éclairer les décideurs publics et privés. »

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 12:50
L'Etat vend 1% d'Airbus Group (ex-EADS)

Désormais, la France et l'Allemagne détiendront 11% des droits de vote d'Airbus Group, et l'Espagne 4%.

 

16/01/2014 latribune.fr

 

Le ministère de l'Economie et des Finances a annoncé mercredi la cession par l'Etat français d'environ un pour cent du capital de l'ex-EADS, ramenant sa participation à 11% des droits de vote, à parité avec l'Etat allemand.

 

L'Etat cède 1% d'Airbus Group, soit quelque 451 millions d'euros, selon le cours de l'action en clôture de la Bourse mercredi. Annoncée par Bercy, cette cession d'environ huit millions d'actions dans l'ex-EADS par le biais d'un placement institutionnel accéléré fait suite à un accord bilatéral entre l'Allemagne et la France, précise le ministère dans un communiqué. Bercy précise:

 

    "Ces ressources viendront notamment compenser le financement exceptionnel de 1,5 milliard d'euros du nouveau Programme d'Investissements d'Avenir au bénéfice de l'excellence technologique de l'industrie de défense, prévu par la Loi de Programmation Militaire".

 

Cela ne modifie pas la place de l'Etat dans la gouvernance d'Airbus

 

Cela dit, l'ajustement à la baisse de la participation de la France, pour s'aligner avec celle de l'Allemagne, ne modifie pas la place de l'Etat dans la gouvernance d'Airbus Group, dont il entend demeurer un actionnaire de référence à moyen terme, ajoute le ministère.

 

Désormais, la France et l'Allemagne détiendront 11% des droits de vote d'Airbus Group, et l'Espagne 4%.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 06:55
CEMA : désignation du successeur de l’amiral Guillaud

15/01/2014   EMA

 

Le général d’armée Pierre de Villiers a été nommé comme successeur de l’amiral Edouard Guillaud au poste de chef d’état-major des armées lors du conseil des ministres du 15 janvier 2014. Il prendra ses fonctions le 15 février 2014.

 

Le général d’armée Pierre de Villiers, occupe depuis mars 2010 la fonction de major général des armées, poste qui fait de lui le numéro deux des armées et le plus proche collaborateur de l’amiral Guillaud.

Officier de l’armée de terre, engagé en opérations à plusieurs reprises et ancien auditeur de l’Institut des hautes études de la défense nationale,  il a occupé depuis 2004 différentes fonctions au plus haut niveau de l’administration centrale, dont celle de chef de cabinet militaire du Premier Ministre.

Dans sa fonction actuelle, il a  conduit l’ensemble des travaux préparatoires à la transformation des armées. Il sera désormais chargé de les mettre en œuvre dans le cadre de la loi de programmation militaire 2014-2019.

 

Biography GA Pierre de VILLIERS - EN (format pdf, 622 kB).

 

Le général d’armée Pierre de Villiers sera le 17e officier général à occuper ce poste sous la VRépublique :

- le général Paul Ely (1958-1959, terre)

- le général Gaston Lavaud (1959-1961, terre)

- le général Charles Ailleret (1962-1968, terre)

- le général Michel Fourquet (1968-1971, air)

- le général François Maurin (1971-1975, air)

- le général Guy Méry (1975-1980, terre)

- le général Claude Vanbremeersch (1980-janvier 1981, terre)

- le général Jeannou Lacaze (1981-1985, terre)

- le général Jean Saulnier (1985-1987, air)

- le général Maurice Schmitt (1987-1991, terre)

- l'amiral Jacques Lanxade (1991-1995, marine)

- le général Jean-Philippe Douin (1995-1998, air)

- le général Jean-Pierre Kelche (1998-2002, terre)

- le général Henri Bentégeat (2002-2006, terre)

- le général Jean-Louis Georgelin (2006-2010, terre)

- l'amiral Edouard Guillaud (2010-2014, marine)

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:55
Les forces aériennes stratégiques ont 50 ans !

 

14/01/2014 Armée de l'Air

 

50 ans. Voici l'âge atteint aujourd'hui, mardi 14 janvier 2014, par les forces aériennes stratégiques (FAS), qui n'ont malgré tout pas pris une ride. Les FAS mettent en œuvre la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire, l'une des missions permanentes de l'armée de l'air.

 

« S’il faut que la France ait une épée, il faut que ce soit la sienne » - Charles de Gaulle, 1950.

 

Quatre années à peine après l’opération Gerboise Bleue, l’explosion de la première bombe atomique française, le 13 février 1960 à 7 heures, à Regganne (désert du Sahara), première démonstration de la maîtrise française de la puissance nucléaire, le décret n°64-46 signé par le président de la République Charles de Gaulle créait, le 14 janvier 1964, le commandement des forces aériennes stratégiques (CFAS). Ce court document de huit articles, pris en Conseil des ministres, attribue au président de la République en sa qualité de chef de l’État le pouvoir d’engager les forces nucléaires mais également de pouvoir définir les objectifs de ces dernières en sa qualité de président du conseil de défense et de chef des armées. Concrétisation d’un long cheminement entrepris depuis mai 1939 pour doter la France d’une arme atomique, il officialise le vœu présidentiel d’une indépendance nationale au travers de sa force de frappe afin de redonner à la France « le rang qui est le sien ».

« Il nous faut faire comme Tintin, ce personnage célèbre dans le monde entier et qui m’est particulièrement sympathique parce que c’est un petit qui ne se laisse pas faire par les gros … », dit alors l’homme de l’appel du 18 juin à André Malraux.

Pour la plupart des commentateurs, c’est avec ce décret que le rôle prépondérant du président de la République dans la direction de la défense nationale est officiellement reconnu. Le général commandant les forces aériennes stratégiques relève directement du président de la République. C’est de lui qu’il reçoit les ordres de mise en posture et c’est de lui qu’il pourrait recevoir, si les circonstances l’exigeaient, l’ordre d’engagement pour l’ensemble des forces nucléaires. Inversement, c’est directement au chef de l’État que le général commandant les FAS rend compte de l’état et de la disponibilité des forces et c’est également à lui qu’il rendrait compte de l’exécution de l’ordre d’engagement.

Ce décret transfigure l’armée de l’air, donnant naissance à une force moderne, voulue indépendante de toute source d’approvisionnement étranger par les instances politiques, libérée du jeu des alliances militaires et mettant en ligne le meilleur matériel de l’époque. Réduisant la chaîne de transmission des ordres au strict minimum, elle assoit sa capacité décisionnelle sur la décision d’emploi d’un seul homme : le président de la République. Grâce à la volonté affirmée de Charles de Gaulle qui leur confie la mise en œuvre exclusive de la première arme nucléaire conçue et expérimentée par le commissariat à l’énergie atomique (CEA, qu’il a également créé dès le 18 octobre 1945), les FAS, première composante de la dissuasion nucléaire, deviennent les garantes de la sécurité militaire de la France.

Un binôme indissociable va incarner cette « dissuasion à la française » : le Mirage IVA, appareil d’une haute technologie « made in France », et le Boeing C 135 F ravitailleur, appareil permettant de fournir l’allonge suffisante pour atteindre les objectifs les plus éloignés.

Ainsi dotées, les FAS sont alors prêtes, selon la formule d’Hervé Beaumont, à « redonner un destin à la France … »

Pour en savoir plus :

-       Jean-Michel Guhl, dans « Forces Aériennes Stratégiques » d’Alexandre Paringaux, Zéphyr Editions, 1997 ;
-       David Cumin, « L’arme nucléaire française devant le droit international et le droit constitutionnel », Université Jean Moulin, Lyon III, 2000-2005 ;
-       Hervé Beaumont, « Mirage IV, le bombardier stratégique », Docavia, 2003 ;
-       Serge Gadal, « Forces Aériennes Stratégiques », Economica, 2009.

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:50
La France prend la tête de la composante terrestre de la NRF 2014

 

14/01/2014 L. Picard  - DICoD

 

Depuis le 1er janvier 2014 et pour une durée d'un an, la France est à tête de la composante terrestre de la Nato Response Force (NRF), la Force de réaction rapide de l'OTAN. Cette force peut être amenée à intervenir rapidement lors de trois situations principales : la défense collective d'un membre de l'Alliance, le rétablissement ou le maintien de la paix et en cas de catastrophe naturelle.

 

En novembre dernier, une grande partie des unités appelées pour la prise d'alerte NRF 2014 se sont réunies en Pologne, sur le camp militaire de Drawsko-Pomorskie, à l'occasion de l'exercice interalliés "Steadfast Jazz". Exercice de grande ampleur réunissant une vingtaine de nationalités, il visait à certifier et valider le degré de préparation des forces désignées pour la prise d'alerte NRF 2014.

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:50
March to The Top: Risky Opportunity for New Defense Minister

Visiting the troops in Afghanistan last week -- Germany's first female defense minister, Ursula von der Leyen.

 

December 30, 2013 Spiegel.de

 

Ursula von der Leyen has clinched the defense ministry and positioned herself as potential heir to Chancellor Angela Merkel. She's the star of the new cabinet, but she also has formidable rival in Thomas de Maizière, whom she ousted to get her new job.

 

Ursula von der Leyen smiles the smile of someone who made it. Relaxed, almost nonchalant, she approaches German President Joachim Gauck, who has in his hand the document officially naming her Germany's first female defense minister. Gauck gives von der Leyen a firm handshake. Von der Leyen smiles. Both turn to face the photographers.

 

The cameras click for four seconds, she holds the pose longer than any of the other ministers. Von der Leyen thanks Gauck. Next, she turns to Angela Merkel who says, "I look forward to working with you." Soon after, she's standing in front of Thomas de Maizière, her predecessor as defense minister.

 

De Maizière wants to simply extend his hand and offer brief congratulations -- for him, that would be enough. But von der Leyen is faster: She takes him by surprise, opening her arms and enveloping her colleague in a hug. De Maizière is startled, but then plays along, valiantly smiling as the cameras click away. A kiss on each cheek, then von der Leyen moves on.

 

It takes quite an amount of chutzpah to hug a man after you've just taken away his beloved job. But von der Leyen is capable of doing whatever it takes to get a good photo op, and did so at the Bellevue presidential palace, in Berlin on December 17, when she was officially appointed to her new post. Von der Leyen has always had a talent for easing the bitter taste of her ambition with a sweet coating of harmony. It's a method that has brought her far.

 

Germany now has a new government -- it has a few surprises in store, and one of them has been Ursula von der Leyen. Not only has she battled her way up to become the first female defense minister in German history, she has also managed along the way to reorganize the hierarchy of her party, the Christian Democratic Union (CDU).

 

Within the CDU, two women are in charge now. Merkel at the top, and von der Leyen as her second in command. Then there's a considerable gap between them and the next in line. De Maizière, who had been all set to slip into the role of crown prince, was forced to make way so that von der Leyen could receive a ministerial post. That step fits in with her ambition and her desire to invent a new story for herself.

 

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:45
Des membres de la commission de défense de l’APN visitent l’Académie militaire interarmes de Cherchell

 

14-01-2014 letempsdz

 

Des membres de la Commission de défense de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont effectué lundi une visite d’information à l’Académie militaire interarmes de Cherchell. La délégation de la Chambre basse du Parlement a tout d’abord écouté un exposé sur les missions assignées à cette antique institution et pris connaissance des différentes spécialités qu’elle enseigne, avant de se rendre au musée de l’Académie qui relate l’histoire de l’Algérie dans ses différentes étapes.

 

A cette occasion les députés ont parcouru les différentes structures de cette académie en compagnie de son commandant, le général-major Seidane Ali et d’officiers supérieurs, avant de se rendre au champ d’entrainement où ils ont assisté à un exercice tactique virtuel représentant une opération de mise en échec d’une attaque ennemie, ainsi qu’à des démonstrations d’arts martiaux faites par des élèves de l’Académie.

 

La délégation parlementaire s’est rendue ensuite à l’Ecole-annexe "Abbane Ramdane" où elle a assisté à une séance de tirs avec différentes armes automatiques, avant de visiter un certain nombre de classes pédagogiques du Département de l’enseignement supérieur de l’Académie.

 

Dans une déclaration à l’APS, le président de la commission défense de l’APN, Fouad Benmerabet, a salué ce genre de visites "qui renforcent les passerelles entre les parlementaires et l’Armée nationale populaire (ANP)".

 

A travers cette visite, a-t-il ajouté, la délégation s’est enquise de "l’évolution importante que connait l’ANP, digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), qui est entrée de plain-pied dans l’ère du professionnalisme et de la modernité".

 

Il n’a pas manqué de mettre en exergue "l’esprit d’engagement, de compétence et de prospective" qui anime les responsables de l’Académie à travers la qualité de l’enseignement dispensé à ses élèves.

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:45
montage EMA

montage EMA

 

14 Janvier 2014 Par Frédéric Pons – V.A.

 

Opération Serval. Après un an d’opérations, une nouvelle phase commence, dédiée au contre-terrorisme. Toujours en alerte, les soldats français savent que la mission est loin d’être finie. Reportage à Bamako et Gao.

 

« Qui nous aurait dit, il y a un an… » En visite au Mali pour passer avec les troupes les fêtes du nouvel an, Jean-Yves Le Drian n’a pas caché sa satisfaction et sa fierté devant la réussite de l’opération Serval, déclenchée le 11 janvier 2013 : « En février, les experts disaient : “Au Mali, la France commence son enlisement.” Heureusement que nous ne les avons pas écoutés. » Cette opération a été menée avec audace, en dépit de l’isolement initial de la France et d’immenses défis logistiques. L’ennemi avait annoncé “le Viêtnam de l’armée française”. C’est lui qui a été bousculé, écrabouillé même, dans des combats dantesques.

 

Tout n’est pas encore achevé — mais est-ce vraiment possible dans ce Sahel aussi vaste que l’Europe ? La France a pourtant déjà remporté au Mali une victoire stratégique, au prix de sept soldats tués, pour un surcoût opérationnel de 650 millions d’euros. Les défis ont été relevés, parfois de façon acrobatique, à cause de moyens insuffisants dus aux réductions budgétaires de ces dernières années. Ce qui n’a pas empêché les commandos français d’aller dénicher les groupes djihadistes au coeur même de leur forteresse de l’adrar des Ifoghas. La destruction des deux tiers de leur potentiel militaire les a obligés à se disperser. Ils ont perdu l’initiative.

 

En janvier 2013, le Mali risquait d’être totalement investi par la gangrène islamiste, ce qui aurait porté les djihadistes à 1 500 kilomètres plus au sud. Le pays a été sauvé et Serval a permis la tenue d’élections démocratiques pour assurer le redémarrage de l’administration. Ce n’est pas parfait mais un président a été élu, la nouvelle Assemblée nationale fonctionne et l’aide internationale a repris pour ce pays dévasté par cinquante ans de gabegie.

 

La France a agi quasi seule, démontrant ses capacités de projection et de combat, dont si peu de pays sont capables. Jean-Yves Le Drian l’a souligné tout au long de sa récente tournée africaine (lire notre Décryptage, page 35). Sa bonne humeur au soir du réveillon, rythmé par la Madelon et les chants coloniaux, était évidente, malgré la fatigue accumulée (il arrivait d’Arabie Saoudite, où il accompagnait François Hollande) et les soucis de l’opération Sangaris, en Centrafrique, plus complexe que prévu.

 

Ce 20 janvier, la France pourra signer avec le Mali un nouvel accord de coopération de défense. Les effectifs français seront réduits à près de 1 000 hommes d’ici au printemps, mais la mission est loin d’être finie. La vigilance est totale avec le début de la phase 3 de l’opération Serval. Autour d’un noyau de forces spéciales mobiles et puissamment armées, Serval 3 va se concentrer sur des opérations de contre-terrorisme. Chaque mois, les soldats français découvrent des dépôts d’armes, de carburant ou de ravitaillement, cachés dans le désert par les djihadistes. En décembre, près de sept tonnes de produits explosifs ont été mises au jour et détruites.

 

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:35
German Navy Type 212 submarine

German Navy Type 212 submarine

 

 

January 07, 2014 By Otfried Nassauer and Gordon Repinski – Spiegel.de

 

The German defense industry is increasingly looking to Asia as a growing market for its products. Conflicts in the Far East have led to a demand for the kind of giant -- and expensive -- submarines that come from shipyards in northern Germany.

 

The special fascination of ThyssenKrupp's new Type 218SG submarine is not immidiately apparent. It only becomes clear at the sight of the delicate, detailed engineering at its stern. That's where the "air independent propulsion system" is installed, connected directly with a gearless Permasyn motor. Built to glide through the sea almost noiselessly, the submarine is quieter and more durable than any other conventional model.

 

With fuel-cell drive and lithium-ion batteries, such a submarine can stay deployed at sea for more than 80 days and spend four weeks at a time under the surface.

 

These are ideal capabilities for a war machine built to function in the depths of seemingly endless waters, over routes that can be navigated without interruption for longer than ever before. It is a design suitable for the largest of all oceans: the Pacific.

 

At the end of November, Singapore, an authoritarian city-state on the edge of the crisis regions of the West Pacific, ordered the first two Type 218SG submarines to be released by German firm ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS). The custom-designed machines are to be delivered to the Singapore Navy by 2020. The deal cost the country €1.6 billion ($2.18 billion), which will go directly into the German economy.

 

German specialists will offer training for the crew and logistical support as part of the deal, in accord with industry standards. Thanks to German engineering, the Singapore Navy will become the most modern in the region.

 

An Arms Race in the Pacific

 

The deal is also a contribution to the arms race for military dominance in the Pacific. To underscore its interests, China has already sent its first aircraft carrier cruising over the South China Sea and presented a stealth jet. Japan and the United States are strengthening their engagement in the West Pacific. Vietnam is arming itself with submarines, frigates and fighter jets. Singapore's neighbor Malaysia is involved in scuffles over islands with the Chinese People's Republic. Even Russia is involved: Last summer they engaged in joint naval exercises with China -- in the Sea of Japan.

 

The entire region is expected to become one of the world's most important focal points for security policy. The conflicts that play out there relate to fishing areas, island groups and large mineral deposits believed to lie at the bottom of the ocean.

 

It is a state of affairs that promises big business for the German defense industry. Next to the Gulf region, the Pacific is increasingly becoming one of the few global growth markets for defense firms. According to a 2013 report published by the Swedish research institute SIPRI, three of the worlds five biggest arms importers are West Pacific states: China, South Korea and Singapore. For the German economy, the sale of large submarines is especially lucrative. Each vessel costs €400-800 million, depending on size.

 

The German government supports the business with benevolence. Each contract is given its own federal export guarantee. In the case of Singapore, the German state guaranteed the value of the submarines. It's a risk that pays off: In the end, the state also profits off global exports through tax revenue. In addition, long-running jobs for the North German HDW shipyard, a subsidiary of ThyssenKrupp, means secure jobs for the otherwise structurally weak region at the Kiel Fjord.

 

Merkel's Business-Friendly Approach

 

Thus far, when it comes to arms export policy, the government of Chancellor Angela Merkel has been as business-friendly as possible. German security interests have tended to trump the human rights situation in recipient countries. The coalition agreement between Merkel's conservatives and their governing partners, the center-left Social Democratic Party (SPD), also failed to resolve the issue, long a point of contention between the two parties. "An arms race is taking place in the Pacific," said Rolf Mützenich, the SPD's foreign policy point man in parliament. "We must look into this carefully." Human rights, said Mützenich, should have priority over security concerns.

 

In the case of the submarines, however, everything is still chugging along in the business-friendly direction: The deal was carefully prepared in the summer. On June 3 of last year, Steffen Kampeter, a state secretary in Germany's Finance Ministry, wrote a letter to Petra Merkel, chair of the parliament's Budget Committee for the SPD, approving the government export guarantee.

 

Kampeter asked that Merkel treat the documents as if they were confidential, because ultimately "the exporter is in direct competition with suppliers from France and Sweden." It was valuable "not to compromise" the "competitive environment." In that, they were successful.

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:35
Un Rafale Marine se prépare à être catapulté depuis le porte-avions américain Harry S. Truman

Un Rafale Marine se prépare à être catapulté depuis le porte-avions américain Harry S. Truman

 

15/01/2014 Marine nationale

 

En pleine opération Bois Belleau, le porte-avions Charles de Gaulle et l'ensemble du Groupe aéronaval (GAN) français ont interagi avec les forces navales américaines, en océan Indien. Les activités se sont déroulées dans le golfe arabo-persique.

 

Ce fut l'occasion pour un Rafale Marine d’être catapulté depuis le pont d’envol du porte-avions américain Harry S. Truman. Un F18 américain a quant à lui été mis en œuvre par les équipes de pont d’envol du porte-avions Charles de Gaulle.

 

Un F18 américain mis en oeuvre par les équipes du pont d'envol du Charles de Gaulle

Un F18 américain mis en oeuvre par les équipes du pont d'envol du Charles de Gaulle

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:35
ForceSHIELD Integrated Air Defence system and STARStreak missiles for Indonesian Ministry of Defence

 

Wed, 15/01/2014 Thales

 

In addition to the supply of STARStreak short-range air defence missiles, the system comprises CONTROLMaster200 radar and weapon coordination systems, RAPIDRanger mobile weapon systems and Lightweight Multiple Launchers (LML), as well as associated communications, training and support equipment.

“This deal worth over £100m is great news for the UK and the aerospace industry…

Victor Chavez, CEO of Thales UK, said: “Thales is the only European defence contractor with the in-depth knowledge and range of advanced technologies to deliver a leading-edge integrated air defence solution such as ForceSHIELD. This solution for the Indonesian Army marks a new approach to air defence in that it provides a complete turnkey solution comprising latest-generation ‘sensor to effects’ technologies. I would like to express my gratitude to the Prime Minister for his personal support on this project and the support of the government – it makes a huge difference to industry and our customers.”

The British Prime Minister, the Rt Hon. David Cameron MP, said: “This deal worth over £100m is great news for the UK and the aerospace industry, and a strong vote of confidence in this Government’s long-term economic plan. It will help secure highly-skilled jobs in Northern Ireland and throughout the supply chain. This is precisely the reason why I go on these trade missions to countries like Indonesia, to drum up jobs and investment for our country, and I’m delighted my trip has resulted in a clear win for Thales.”

For the realisation of this programme, Thales will increase its existing industrial cooperation with the Republic of Indonesia, and has signed an agreement with the Indonesian company PT LEN Industri. The Group will continue to develop a long-term partnership with the Indonesian industry on future programmes in both the military and civil sectors.

 

Note to editors: About Thales’s ForceSHIELD solution

Thales’s ForceSHIELD solution is based on customising and combining a range of product lines such as radars, communications, engagement and fire control systems, launchers and missiles to meet front-line users’ needs.  This approach provides highly-effective capabilities for its customers to meet the increasing array of asymmetric and conventional air threats in today’s security environment.

The CONTROLMaster200 comprises the latest generation solid-state radar, capable of detecting and tracking 200 targets simultaneously out to ranges up to 250km. It incorporates the CONTROLView engagement control system that evaluates threats, assigns weapons, and coordinates combat management activity – enabling complex and critical decisions to be made faster and with greater precision and security.

The RAPIDRanger is a unique lightweight vehicle-based launcher and fire control system, which can be integrated into a network-enabled force structure and coordinated with a variety of Command and Control systems. Equipped with the STARStreak high-velocity missile, RAPIDRanger has the ability to defeat a wide variety of air threats, including ground attack aircraft, pop-up Attack Helicopters, Unmanned Aerial Vehicles (UAVs) and cruise missiles.  The STARStreak missile operates at a speed in excess of Mach 3 to defeat fast-moving threats and those with short unmasking times.  The three-dart ‘hittile’ configuration maximises lethality and the highly-accurate laser beam riding guidance enables engagement of low-signature targets and is immune to all known countermeasures.

 

About Thales and Thales UK

Thales is a global technology leader in the Aerospace, Transportation and Defence & Security markets. In 2012, the company generated revenues of €14.2 billion (equivalent to £ 11.5 billion) with 65,000 employees in 56 countries. With its 25,000 engineers and researchers, Thales has a unique capability to design, develop and deploy equipment, systems and services that meet the most complex security requirements. Thales has an exceptional international footprint, with operations around the world working with customers and local partners.

Thales UK employs 7,500 staff based at 35 locations. In 2012 Thales UK's revenues were around £1.3 billion.

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:30
La Russie active dans le processus d'élimination des produits chimiques de Syrie

 

 

2014-01-14 xinhua

 

Les navires de guerre russes participent activement à l'élimination des armes chimiques de Syrie, a rapporté mardi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

 

"Actuellement, la Russie, en collaboration avec la communauté internationale, mène une phase d'embarquement et de transport naval sécuritaires des armes chimiques syriennes", a indiqué M. Choïgou lors d'une téléconférence au Centre de situation du ministère de la Défense.

 

Les navires de la marine russe déployés en mer Méditerranée, incluant le croiseur porte-missiles Pierre le Grand, assurent la sécurité des navires norvégiens et danois transportant des composantes d'armes vers leur site de destruction, à partir du port syrien de Latakia.

 

Le premier lot de matériel a été expédié le 7 décembre, entamant une phase cruciale d'un programme de désarmement soutenu par la communauté internationale.

 

Plus tôt en décembre, la Russie a offert à Damas 75 véhicules et autre équipement pour aider au transport et à l'élimination des armes chimiques.

 

Selon un échéancier approuvé par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, les substances chimiques les plus toxiques doivent être sorties du pays avant le 30 juin.

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:25
Les Ministères français et azerbaïdjanais de la Défense ont signé un Mémorandum technique sur la coopération dans le domaine de la défense

 

 

15 Janvier 2014] Hafiz Heydarov - APA

 

Bakou.-  La visite officielle du Ministre azerbaïdjanais de la Défense, général-colonel Zakir Hassanov en France a touché à sa fin.

 

Selon le communiqué de presse du Ministère posté à l’APA, lors de la visite, le ministre Zakir Hasanov a rencontré les autorités militaires françaises et les chefs de plusieurs entreprises de défense et discuté de la coopération bilatérale.

 

Un Mémorandum technique a été signé entre le ministère de la Défense de la République d'Azerbaïdjan et le Ministère de la Défense de la République de la France sur la coopération dans le domaine de la défense.

 

Hassanov a terminé sa visite le 14 janvier.

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 11:55
Le général Pierre de Villiers prend la tête de l'état-major des armées

Pierre de Villiers, 57 ans, était le major général des armées depuis trois ans.

 

15.01.2014 Par Nathalie Guibert - Le Monde.fr

 

L'armée française change de tête. Atteint par la limite d'âge, l'amiral Edouard Guillaud cède sa place de chef d'état-major des armées à son numéro deux, un « terrien », le général Pierre de Villiers, 57 ans. Ce cavalier, qui a commandé le régiment de chars de combat de Mourmelon, était le major général des armées depuis trois ans.

 

La décision a été inscrite à l'ordre du jour du conseil des ministres de mercredi 15 janvier. L'amiral Guillaud doit pour sa part poursuivre sa carrière à la tête de l'ODAS, la société chargée des ventes d'armement entre la France et l'Arabie saoudite, où il remplacera un autre amiral.

 

La continuité est donc de mise, du moins dans l'affichage. Le président de la République — qui est le chef des armées selon la Constitution — a fait un choix de compétence, disent les spécialistes de la défense. Le général de Villiers, né en Vendée comme son frère cadet, l'homme politique souverainiste Philippe de Villiers, est un planificateur et un analyste des moyens : il a accompagné toute la préparation de la loi de programmation militaire 2014-2019 auprès du chef d'état-major et saura répondre au pouvoir politique au moment où les trois armées encaissent les chocs des réductions d'effectif. François Hollande avait déjà choisi de maintenir l'amiral Guillaud, qui venait de l'Elysée et avait été nommé par Nicolas Sarkozy.

 

DROITE CATHOLIQUE TRADITIONNELLE

 

Ancien chef de cabinet militaire du premier ministre François Fillon, le général de Villiers avait été donné gagnant pour le poste de chef d'état-major particulier du président de la République en mars 2010. Il s'était vu in extremis souffler la place par le général Benoit Puga, un légionnaire au profil très opérationnel, à qui M. Sarkozy avait trouvé l'avantage d'avoir été successivement le patron des opérations spéciales et du renseignement militaire.

 

Les deux plus hauts gradés français choisis par François Hollande sont aujourd'hui des figures assez similaires d'officiers généraux de l'armée de terre, dont la culture familiale est celle de la droite catholique traditionnelle. Le père du général Puga, Hubert Puga, avait engagé son régiment de chars, le 27e Dragons, dans le pustch d'Alger de 1961, et avait ensuite rejoint l'OAS. Le général de Villiers est lui aussi fils d'officier ; Jacques de Villiers, médaillé de la Résistance, a été incarcéré après la guerre d'Algérie pour son implication dans les activités de l'OAS dans l'ouest de la France.

 

GUILLAUD QUITTE UNE INSTITUTION « FRAGILISÉE »

 

« Ce sont des officiers généraux très compétents à n'en pas douter. Mais les équilibres choisis par Hollande ont un côté “Mitterrand et l'OAS” », commente un expert de la défense classé à gauche. « On peut caricaturer en disant que l'on a les francs-maçons au cabinet du ministre et les cathos dans la haute hiérarchie militaire. »

 

L'amiral Guillaud quitte une institution qu'il a lui-même décrite comme « fragilisée » par le trop-plein des réformes engagées depuis 2009. Il se voit accorder d'avoir bien préparé les dernières opérations militaires françaises, Libye, retrait d'Afghanistan, Mali. Mais si les politiques saluent sa souplesse, les militaires l'accusent de faiblesse… pour avoir accepté de trop grandes réductions de moyens et d'effectifs (suppression de quatre-vingt mille emplois prévue entre 2009 et 2019).

 

En outre, les prérogatives du chef d'état-major des armées viennent, au nom d'une meilleure performance du ministère de la défense, d'être rognées au profit des grands adjoints civils du ministre – le secrétaire général pour l'administration, le délégué général pour l'armement et le directeur aux affaires stratégiques. Son successeur arrive à l'heure de la mise en œuvre de ces réformes difficiles.

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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 08:55
Thales begins development of New Generation Laser Designation Pod

 

Fri, 10/01/2014 thalesgroup.com

 

The French defence procurement agency DGA has awarded Thales with the contract to develop the New Generation Laser Designation Pod (PDL NG). This latest milestone is a follow on from the riskreduction phase led throughout 2013 and series production is expected to begin in 2018.

 

Thales will develop the PDL NG that will provide the French air forces with new day/night imaging and engagement capabilities in complex theatres of operations. The PDL NG will be designed to integrate with both the Rafale and Mirage 2000D fighter aircraft.

 

The risk-reduction phase, the first step in the development of any programme, confirmed the system’s architecture, its high level of functional integration, reliability and the development schedule.

 

The awarding of this development contract confirms the importance of optronics in future air combat systems and acknowledges the technical and operational expertise that Thales has acquired on laser reconnaissance and designation systems over the past 40 years.

“Thales is proud of the confidence that the DGA and the French air force have shown in choosing us to develop this new system. The PDL NG is the result of close and constructive collaboration between specifiers, users and Thales. It will provide air forces an effective and competitive system. The award of the development contract confirms the government’s support for France’s airborne optronics sector and its engineering and industrial capabilities.”

Gil Michielin, Vice-President of Thales’s optronics business

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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 08:50
Next SEDE meeting - Subcommittee on Security and Defence

 

13-01-2014 SEDE

 

Next SEDE meeting will take place on Wednesday, 22 January and Thursday, 23 January 2014 in Brussels .  
 
The meetings of the Subcommittee on Security and Defence are open to the public. However, for security reasons, participants must obtain an access pass in advance. Requests for access passes must be sent 5 working days before the start of the meeting to sede-secretariat@europarl.europa.eu
 
Further information agenda and meeting documents
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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 23:30
Syrie : une guerre par procuration entre l'Iran et l'Arabie saoudite

 

13/01/2014 Par Georges Malbrunot – LeFigaro.fr

 

La guerre syrienne par procuration ne cesse de s'accroître. D'un côté, l'Iran et le Hezbollah en soutien du régime, de l'autre, l'Arabie saoudite, sponsor du Front islamique contre Bachar el-Assad.

 

Le conflit a commencé au printemps 2011 par des manifestations pacifiques, sévèrement réprimées par l'armée, avant de se militariser et de devenir un affrontement régional entre l'Iran, parrain des chiites, et l'Arabie saoudite, protectrice des sunnites et ennemi juré de Bachar el-Assad. Conséquences: sur le terrain, la marge de manœuvre des rebelles est en grande partie liée à leurs donneurs d'ordres, qui disposent des leviers financiers (argent) et logistiques (armes) pour les contraindre de suivre leur stratégie.

 

Ces derniers mois, la nature des attaques s'est sensiblement modifiée. Aux escarmouches répétées des insurgés contre l'armée ont succédé de plus larges batailles, notamment dans la Ghouta, cette région agricole autour de Damas. Le régime syrien est convaincu que ces affrontements de plus grande ampleur sont planifiés par des services de renseignement étrangers, conduits par ceux de l'Arabie saoudite et du prince Bandar Ben Sultan, leur chef, qui a fait de la chute de Bachar el-Assad une question personnelle.

 

«C'est vrai que les Saoudiens, depuis un certain recul du Qatar, ont pris le relais», affirme Louaï Hussein, un opposant toléré par le régime. Ryad a été notamment à l'origine du Front islamique, dont la principale brigade - l'Armée de l'Islam - est dirigée par un de ses alliés, Zahran Alloush, l'homme fort de la région de Douma près de Damas, auquel ses parrains saoudiens ont récemment livré des missiles d'une portée de 60 km. Deux offensives rebelles témoignent de cette guerre par procuration. Celle lancée tout d'abord mi-novembre dans la Ghouta orientale, grâce à l'arrivée de plusieurs milliers d'insurgés formés en Jordanie, qui a ébranlé l'armée. «Les terroristes ont défoncé nos quatre premières lignes de défense», reconnaît un haut gradé syrien. Les loyalistes ont mis plusieurs jours pour récupérer, grâce aux renforts du Hezbollah, le terrain perdu. Certains affirment qu'il s'agissait en fait de l'attaque massive qui devait accompagner les frappes américano-françaises, reportées fin août après le règlement de la crise sur les armes chimiques employées par le régime contre ses adversaires.

 

Acteurs multiples

 

L'autre offensive, qui ne doit rien au hasard, est celle qui oppose actuellement rebelles salafistes et djihadistes, dans le nord frontalier de la Turquie. «Elle a été décidée fin novembre lors d'une réunion des services secrets saoudiens et turcs», révèle au Figaro une source diplomatique onusienne au Liban. S'en est suivie quelques jours plus tard la prise du QG de l'Armée syrienne libre pour marginaliser un partenaire gênant. Et une campagne médiatique de délégitimation de l'État islamique en Irak et au Levant, accusé d'être «une marionnette» entre les mains d'Assad. Elle a enfin coïncidé avec l'offensive d'al-Qaida à Faloudja et Ramadi en Irak contre les forces loyales au premier ministre chiite Nouri al-Maliki dans l'espoir que les djihadistes ne puissent pas tenir deux fronts à la fois.

 

En Syrie, «le prince saoudien Bandar veut montrer aux Occidentaux qu'il peut vaincre à la fois al-Qaida qui leur fait peur et le régime d'Assad», affirme un diplomate arabe à Beyrouth. Mais dans cette sale guerre aux acteurs multiples qui en compliquent le règlement, Ryad doit encore compter avec son turbulent voisin le Qatar, qui n'a pas renoncé à jouer sa propre partition. «Quand le Qatar n'arrive pas à faire élire ses hommes dans les instances de l'opposition, nous affirme depuis Istanbul un opposant, les émissaires de Doha essaient de se venger en livrant des armes aux groupes (islamistes, NDLR) qui nous sont hostiles. Nous essayons actuellement de les calmer», dit-il avant d'ajouter que «leur ministre des Affaires étrangères, Khaled al-Attiyah, nous a promis quelque chose».

 

Kerry et Lavrov tentent de déminer la route de Genève 2

 

Les États-Unis et la Russie ont évoqué lundi l'ouverture de «corridors humanitaires», des trêves «localisées» ou encore des échanges de prisonniers comme autant de mesures susceptibles d'établir la confiance entre le gouvernement syrien et la rébellion. Ces idées ont été mentionnées lors d'une conférence de presse à Paris par le secrétaire d'État américain, John Kerry, et le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, alors qu'approche la conférence dite de «Genève 2», qui devrait avoir lieu le 22 janvier à Montreux, sur les bords du lac Léman.

 

Les deux hommes se sont rencontrés au lendemain d'une réunion des «Amis de la Syrie» dans la capitale française. L'émissaire des Nations unies sur la Syrie, Lakhdar Brahimi, était également présent.

 

Sergueï Lavrov a indiqué que le gouvernement du président Bachar el-Assad pourrait accepter l'ouverture de «corridors humanitaires» pour venir en aide à la population civile en Syrie, notamment dans la Ghouta orientale, à la périphérie de Damas, où 160.000 habitants sont piégés par les combats selon les Nations unies.

 

D'après John Kerry, les rebelles soutenus par Washington - qui sont loin de représenter toutes les factions engagées sur le terrain contre Damas - ont accepté de respecter un cessez-le-feu si le gouvernement s'engage à appliquer une trêve partielle.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 23:09
Le général Pierre de Villiers à la tête des armées

 

13 janvier Par Jean-Dominique Merchet

 

Le Conseil des ministres de mercredi 15 janvier devrait nommer le général Pierre de Villiers au poste de chef d'état-major des armées (CEMA), le plus élevé de la hiérarchie militaire. Le général prendra ses fonctions à la mi-février, date à laquelle il succédera à l'amiral Edouard Guillaud.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 22:30
Le nouveau visage de la rébellion syrienne

 

13/01/2014 Par Georges Malbrunot Envoyé spécial à Damas - , Service infographie du Figaro

 

INFOGRAPHIE - Dominée par les salafistes, l'insurrection souffre de l'absence de représentation politique.

 

Moins djihadiste, moins modéré, mais plus salafiste. Le nouveau visage de la rébellion anti-Bachar el-Assad prend forme. En coulisses, il est façonné par l'Arabie saoudite, qui parraine le Front islamique, la nouvelle force dominante de cette insurrection, en remplacement des combattants modérés de l'Armée syrienne libre (ASL), défaits. Mais cette coalition d'une douzaine de brigades fondamentalistes devra relever de nombreux défis avant d'emporter le soutien des Occidentaux et vaincre les djihadistes avec lesquels une guerre à l'issue incertaine a été déclarée, il y a dix jours dans le nord et l'est de la Syrie.

 

Forts d'environ 60.000 hommes, les rebelles du Front islamique ont certes marqué des points dans la région d'Idlib et d'Alep face aux 10.000 à 15.000 djihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), lié à al-Qaida. Mais ces derniers, aguerris après des années de guerre sainte en Irak, en Tchétchénie ou en Afghanistan, viennent de reprendre le gros du terrain perdu dans leur bastion de Raqqa, et dans d'autres villes à la frontière turque. Les «fous de Dieu» n'hésitent pas à lancer leurs voitures piégées, non plus contre les pro-Assad, mais contre leurs anciens frères d'armes. Ces luttes intestines ont fait plus de 700 morts en une semaine: 250 chez les djihadistes, 300 chez les autres insurgés et des dizaines de civils. Ce bilan lourd profite au pouvoir, qui la plupart du temps, observe ses ennemis s'entre-tuer.

 

Après s'être emparés le 6 décembre - soit deux semaines après sa création - du quartier général de l'ASL et de ses stocks d'armes à Atmeh près de la frontière turque, les dirigeants du Front islamique cherchent désormais à édulcorer leur charte fondatrice pour ne plus effrayer les Occidentaux. «Pas de démocratie, un islam dur régi par la charia, c'était le langage d'al-Qaida», constate un intermédiaire en contact avec ces leaders salafistes. Le régime jubilait en disant: «Regardez ce qui attend la Syrie!»

 

Conscient de cette erreur, le Front œuvre désormais à la rédaction d'une nouvelle «feuille de route». «La communauté internationale nous a mal compris. On va vous expliquer ce qu'on veut en éliminant certains éléments de notre charte», plaident ses dirigeants, qui reconnaissent avoir sollicité «des experts d'un pays ami», sans doute saoudiens.

 

Les chefs se méfient des donneurs d'ordres

 

Amer mais réaliste, l'ambassadeur américain Robert Ford, en charge du dossier Syrie au Département d'État, cherche désespérément à nouer un contact avec les groupes armés salafistes. Ce qu'ils ont refusé jusqu'à maintenant. «Ils ne veulent pas de la conférence de Genève», explique un diplomate européen. Pour qu'une transition négociée du pouvoir puisse être lancée à partir du 22 janvier en Suisse, les États-Unis ont besoin de nouveaux interlocuteurs ayant une réelle influence sur des rebelles capables de faire respecter un cessez-le-feu. «Les Américains s'emploient à convaincre les Saoudiens qui livrent armes et argent au Front de les faire rentrer dans le jeu politique», ajoute cette source.

 

Mais les différentes brigades fondamentalistes - Armée de l'Islam, Ahrar al-Cham, Soqour al-Cham, Liwa al-Tawhid - ne sont pas forcément d'accord entre elles. «N'oubliez pas une caractéristique importante du conflit: l'indépendance des groupes armés, relève Mokhtar Lamani, représentant de l'ONU à Damas. Les chefs se méfient des donneurs d'ordres. Certains ont en effet beaucoup souffert lorsqu'au début, le Qatar les a affamés, sous prétexte qu'ils refusaient de jouer son jeu.»

 

L'issue de cette bataille interne à la rébellion dépend en grande partie d'une troisième composante, le puissant Front al-Nosra, représentant officiel d'al-Qaida en Syrie, dont les 15.000 combattants hésitent souvent entre leur serment djihadiste, de solides amitiés locales et une certaine respectabilité à acquérir avec le Front islamique. Depuis sa création, ses brigades ont la plupart du temps coopéré avec al-Nosra pour attaquer l'armée régulière, comme lors de l'offensive contre Adra près de Damas que les loyalistes assiègent depuis plusieurs semaines.

 

Théoriquement, al-Nosra et son écrasante majorité de rebelles syriens sont plus proches du Front islamique que des djihadistes étrangers qui kidnappent, exécutent aveuglément et soumettent la population à la plus obscurantiste des versions de l'islam. «Mais c'est oublier que c'est l'EIIL qui a financé au début al-Nosra», rappelle Mokhtar Lamani, qui voit dans le regain de vigueur des djihadistes le signe qu'ils bénéficient toujours d'appuis importants chez leur ex-allié.

 

«Al-Nosra, c'est al-Qaida qui s'adapte, prévient le diplomate onusien, il a la même stratégie finale que l'État islamique mais avec une touche un peu plus fine pour y parvenir». En parallèle à son allégeance à Ayman al-Zawahiri, le chef d'al-Qaida, au printemps, al-Nosra a renforcé l'Armée de l'Islam, la plus importante brigade salafiste de ce qui allait devenir des mois plus tard le Front islamique. Objectif: que cette vitrine lui épargne les conséquences de l'inscription sur la liste noire américaine. La ruse trompera-t-elle les Occidentaux, réticents à alimenter en armes un magma en fusion quasi perpétuelle?

 

Recomposition dans le sang

 

Cette recomposition dans le sang est rendue encore plus complexe par le double jeu de certains parrains de la révolution, avides de récupérer le reliquat de combattants de l'ASL pour peser politiquement. «L'Armée libre reçoit toujours de l'argent du Golfe, soutient un observateur à Damas, cela veut dire que le Qatar et probablement l'Arabie saoudite continuent de payer avec l'objectif d'attirer ses membres vers le Front islamique.»

 

Mais une fois encore sur le terrain, c'est un autre son de cloche. Les relations entre le haut commandement de l'ASL et le Front islamique sont exécrables. «Nous avons 60 % à 70 % de la totalité des combattants (120.000 environ), c'est à vous de nous rejoindre, pas à nous», ont martelé les chefs salafistes aux cadres de l'ASL pendant une semaine de négociations houleuses le mois dernier à Istanbul. Ayant le sentiment d'être abandonnés, certains rebelles modérés, inquiets de la dérive djihadiste, déposent les armes et se rendent au gouvernement. Ils sont encore peu nombreux. D'autres songent à partir, comme en atteste le nombre croissant de demandes de départ déposées par des combattants auprès du Haut Commissariat aux réfugiés à Damas, selon une source interne à l'ONU.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 21:30
French Air Force A400M

French Air Force A400M

 

Jan. 13, 2014 - By BURAK EGE BEKDIL – Defense News

 

ANKARA — The first Turkish A400M built by the multinational Airbus Military consortium arrived in Turkey in December and has been undergoing acceptance tests, procurement officials here said.

 

Turkey plans to receive a batch of 10 aircraft in the next two to three years. Turkish officials say the A400M will cost Ankara $1.5 billion, and the same amount would go to the country’s local industry in work share.

 

A procurement official familiar with the program said there have been a couple of “minor problems” with the first aircraft and the acceptance tests have not yet been completed. “These are not major difficulties and we hope the tests would be completed soon,” the official said.

 

The aircraft arrived at the 221st Air Fleet in Kayseri in central Turkey.

 

Turkish Aerospace Industries (TAI) is manufacturing the main fuselage for all 174 A400Ms to be produced as part of this international program. Turkey, a 5.5 percent shareholder of the program, hopes business for local companies will increase as more aircraft are produced for export markets.

 

Belgium, France, Germany, Luxembourg, Spain, Turkey and Britain joined in the program that, together with export customer Malaysia, has garnered 174 orders.

 

Among the other significant A400M operators, Britain is scheduled to get its first aircraft next year and German deliveries will follow in 2015.

 

Earlier, the A400M venture overcame serious technical problems, delivery delays and budget overruns that almost saw Airbus and the partner nations scrap the program. But since then, the tone has changed.

 

The aircraft was conceived in the 1980s to meet a looming shortfall in military transport capacity among the seven European NATO nations. The A400M competes with the Lockheed Martin C-130 Hercules turboprop and the larger Boeing C-17 cargo jet.

 

The turboprop aircraft has a payload capability of up to 37 tons or 116 paratroopers, and can also serve as an air-to-air tanker for fast jets and other aircraft.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 13:45
Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 2 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 09 janvier, 18h00

 

13/01/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 75 sorties, dont environ 25 effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement

 

Depuis le 22 décembre la force Serval a repris son processus d’allègement qui avait marqué un palier durant la période des élections législatives maliennes, afin de contribuer à leur sécurisation.

 

Le 22 décembre, trois Mirage 2000D et un C135 du détachement air de Bamako ont rejoint N’Djamena avec une cinquantaine de personnels de l’armée de l’air. De nouveau rattachés au détachement d’aviation de combat du Tchad, ils opèrent au profit de l’ensemble des opérations conduites en Afrique de l’Ouest et centrale (AFCO), poursuivant entre autre leur soutien à l’opération Serval. Le retour à N’Djamena de ces trois Mirage 2000D a naturellement provoqué le départ vers la France de trois des six Rafale qui étaient déployés au Tchad.

 

Le 27 décembre, la compagnie motorisée (COMOTO) qui était stationnée à Kidal a regagné N’djamena. Armée par 150 militaires du 126e régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde et une équipe médicale d’Épervier, la COMOTO avait quitté le Tchad le 8 octobre 2013 pour prolonger la présence française dans la région de Kidal à l’occasion des élections législatives maliennes. Cette compagnie a regagné le Tchad une fois les élections passées.

 

L’allègement de la force se poursuit, avec le retrait en cours d’autres éléments.

 

Depuis le 2 janvier, le GTIA Korrigan poursuit ses opérations dans la région de Gao. Des reconnaissances ont été effectuée à l’ouest du fleuve Niger, dans la région de Sidibe et à l’Est du fleuve, dans la région de Tacharan.

 

Environ 2500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 2 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 09 janvier, 18h00Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 2 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 09 janvier, 18h00
Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 2 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 09 janvier, 18h00
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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 12:56
DHC-6 Twin-Otter

DHC-6 Twin-Otter

 

13/01/2014 09:25 Communauté Défense

 

L’arrivée de DHC-6 Twin-Otter au sein de l’escadron de transport (ET) 3/61 « Poitou », de la base aérienne123 d’Orléans marque la renaissance de l’escadrille F121.

 

Par décision du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), cette escadrille reprend les traditions de la F121 jusqu’alors mises en sommeil. Sœur de la F118 sur C130 Hercules et de la F119 sur C160 Transall, elle sera à n’en pas douter, la digne héritière de ses Anciens spécialisés durant la Première Guerre mondiale dans la reconnaissance de jour comme de nuit et le bombardement aérien.

 

Aujourd’hui les trois escadrilles du « Poitou » sont expertes dans les missions du commandement des opérations spéciales. Elles reconstituent les traditions du groupe de bombardement n°7 de la Première Guerre mondiale.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 12:55
Forces spéciales à l’entraînement

Exercice BAMBARI. Dépose des commandos par grappes. Photo : G. Gesquière/Armée de Terre

 

13/01/2014 Armée de Terre

 

Scénario : libération d’otages.

Acteurs : forces spéciales.

Résumé : Des ressortissants français sont kidnappés par des membres d’une organisation terroriste. Le commandement des opérations spéciales (COS) est mis en alerte. Site stratégique pour le succès de la mission, un aérodrome doit être investi et la zone sécurisée. Les forces spéciales interviennent. Le crash d’un hélicoptère en territoire ennemi mobilise commandos, Caracal et Gazelle. Objectif : extraction des blessés et libération des otages sains et saufs. Une mission à haut risque !

 

Reportage photos

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 12:45
Mali - Serval : un anniversaire en catimini

 

12/01/2014 Par Pauline Jacot (à Bamako) – LePoint.fr

 

En janvier 2013, la France rentrait en guerre au Mali pour libérer le nord du pays aux mains des terroristes islamistes, un an après, l'enthousiasme des Maliens a laissé place à l'amertume.

 

"L'essentiel de la mission a été accompli." C'est François Hollande qui s'exprime, lors de ses voeux aux armées, le 9 janvier dernier. Pour le président de la République, l'opération Serval avait plusieurs buts : mettre fin au terrorisme, sécuriser Bamako et permettre au Mali de retrouver son intégrité territoriale. Si les deux premiers objectifs ont été atteints assez rapidement, il n'a fallu que quelques jours aux troupes françaises pour libérer les principales villes du Nord des djihadistes et pour stopper leur progression vers la capitale, le troisième est loin d'être encore une réalité. Même si le terrorisme n'est pas encore totalement éradiqué dans le pays, les groupes armés ont été déstabilisés, l'essentiel de leurs bases arrière détruites, et il semble peu probable qu'ils puissent encore agir de manière structurée même s'ils ont encore la capacité d'organiser des actions ciblées comme enlèvements et attentats.

Militairement, l'opération Serval est un succès : au plus fort des opérations, 5 500 hommes étaient mobilisés dans l'opération Serval, au Mali et dans la région, près de 600 djihadistes ont été neutralisés même si, hormis Abou Zeid et quelques autres responsables, peu de grands chefs de guerre ont été capturés par les forces françaises. La majorité des Maliens remercient encore les Français pour leur intervention, mais peu comprennent encore le sens de la présence française, et la politique de la France vis-à-vis de la région de Kidal et du MNLA, groupe touareg indépendantiste du Nord, est particulièrement mal vécue.

 

Favoriser les Touaregs indépendantistes

De nombreux mouvements de jeunes, épars, se sont constitués ces derniers temps à Bamako pour dénoncer ce qu'ils appellent une politique complaisante de la France face au MNLA. Les autorités françaises en coulisse et Serval sur le terrain sont accusés de favoriser les Touaregs du MNLA en empêchant l'armée malienne de jouer sa partition dans la région de Kidal, fief touareg où, le 2 novembre dernier, deux journalistes de RFI étaient assassinés. Les manifestations, qui n'ont réuni qu'une centaine de personnes, témoignent de cette lassitude, de cette incompréhension et amertume des Maliens, qui veulent désormais que les forces françaises les laissent gérer la situation. Il est reproché à la France de n'agir que dans ses propres intérêts, une situation instable au Nord justifiant une présence militaire française, qui permettrait de garder un pied dans la région du Sahel où Areva et ses mines d'uranium sont implantées. Et puis se rapprocher du MNLA était aussi un moyen pour la France de récupérer ses otages qui étaient aux mains d'AQMI.

Mais aujourd'hui Kidal est une zone où le MNLA ne parvient pas à s'imposer et où les groupes armés divers font leur propre loi, comme l'a tragiquement démontré l'assassinat des journalistes de RFI qui sortaient du domicile d'un chef du MNLA, Ambéry ag Rhissa. Bamako et une grande partie de l'opinion publique verraient alors d'un bon oeil que Paris se montre un peu plus convaincant dans la nécessité de désarmer des groupes armés.

 

L'ONU prend le relais

La France, par le biais des forces Serval, s'apprête alors aujourd'hui à quitter définitivement la ville de Kidal après avoir renforcé sa présence le temps des élections législatives. Ils sont encore 2 500 au Mali aujourd'hui, 900 hommes à Bamako, 1 400 à Gao, 60 à Kidal, 70 à Tessalit, une soixantaine à Tombouctou et Menaka, ils seront 1 500 au mois de février puis 1 000 au printemps. Un an après le début de l'intervention Serval, l'armée française passe donc le relais à la force de l'ONU, la Minusma, et à l'armée malienne. La France signera avec le Mali un accord de défense le 20 janvier prochain qui devrait lui permettre de garder une base à Tessalit, à la frontière algérienne, qu'elle demandait depuis un certain temps, pour se concentrer sur la "lutte antiterroriste".

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 08:50
KONGSBERG to deliver PROTECTOR RWS to the Irish Defence Forces

 

11.01.2014 KONGSBERG army-guide.com

 

KONGSBERG has signed a contract for the delivery of PROTECTOR Remote Weapon Stations (RWS) for the Piranha III upgrade program in Ireland.

 

The Irish Defence Force is expected to upgrade its entire Piranha III fleet with PROTECTOR M151 systems over the next five years. This contract supports the first set of these upgrade and deliveries of the PROTECTOR are planned in September 2014.

 

The PROTECTOR RWS is designed for small and medium caliber weapons and can be installed on any type of platform. It is a fully stabilized and is a combat proven system qualified for global operations. The PROTECTOR RWS protects military troops by allowing the vehicle's weapons to be operated from a protected position inside the vehicle. As of 2013 the PROTECTOR has been chosen by 17 nations and KONGSBERG continues to be the world’s leading provider of Remote Weapon Stations.

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