Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 17:50
A400M : L’Allemagne compte toujours sur une livraison fin 2014

 

17.12.2013 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

La Luftwaffe a annoncé qu’elle espérait toujours la livraison de son premier A400M pour la fin de l’année 2014, même si l’avion ne possédait pas encore toutes ses capacités.

 

Le CEMAA allemand, le Generalleutnant Karl Müllner « part du principe que le délai n’a pas besoin d’être repoussé, étant donné que les capacités minimales ne concernent qu’un nombre réduit d’avions sur un délai restreint » et qu’il n’y a donc pas d’obstacles à la mise en service du premier A400M allemand à la fin de l’année 2014 dès sa réception.

 

Le communiqué a été publié en réponse au quotidien économique allemand Handelsblatt, qui avait affirmé le 12 décembre dernier que la livraison du premier A400M pourrait être reportée à mi-2015.

 

Par ailleurs, l’armée de l’air allemande en a profité pour rappeler que les premiers équipages étaient actuellement en cours de formation sur le site d’Airbus Military à Séville et que les travaux du futur centre de formation franco-allemand de Wunstorf avançaient selon le planning établi.

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 17:40
Missiles Iskander à Kaliningrad: la Lettonie préoccupée

 

RIGA, 17 décembre - RIA Novosti

 

La décision russe de déployer des missiles sol-air Iskander-M à Kaliningrad, à la frontière avec les pays baltes, nuit au climat de confiance dans la région, a déclaré mardi le ministère letton des Affaires étrangères.

 

"Le ministère letton des Affaires étrangères est préoccupé face à cette décision russe, qu'elle considère comme infondée", a indiqué le ministère dans un communiqué.

 

Le ministre letton de la Défense Artis Pabriks a antérieurement déclaré que le déploiement de missiles russes à Kaliningrad ne créait pas de menace supplémentaire pour la Lettonie.

 

Le quotidien allemand Bild a rapporté lundi, se référant à des images satellite obtenues par les services secrets du pays, que la Russie aurait installé plusieurs batteries de missiles Iskander-M aux frontières de l'Union européenne. Selon le journal, "au moins dix" batteries de missiles se trouvaient à Kaliningrad, le long de la frontière avec les pays baltes.

 

Selon le ministère russe de la Défense, le déploiement de missiles Iskander dans le district militaire de l'Ouest de la Fédération de Russie, et notamment dans la région russe de Kaliningrad, n'est contraire à aucun accord international.

 

Moscou a promis à maintes reprises de déployer des missiles Iskander dans la région de Kaliningrad en réponse à la création du bouclier antimissile américain en Europe. La Lituanie, la Lettonie et l'Estonie sont membres de l'OTAN depuis 2004.

 

Les missiles opérationnels tactiques Iskander-M de haute précision sont destinés à détruire différentes cibles terrestres, qu'il s'agisse de missiles, d'artillerie à longue portée ou de systèmes antimissiles et de DCA. La portée des Iskander en version pour l'exportation est de 280 km, en version pour l'Armée russe - 500 km.

Missiles Iskander à Kaliningrad: la Lettonie préoccupée
Partager cet article
Repost0
17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 17:30
Téhéran attend la livraison des S-300 russes (ambassadeur)

 

MOSCOU, 17 décembre - RIA Novosti

 

Téhéran considère comme légitime le contrat pour la livraison de missiles russes S-300 et insiste sur sa mise en œuvre, a déclaré mardi l'ambassadeur iranien en Russie Mahdi Sanaï.

 

"L'Iran estime toujours que le contrat prévoyant la fourniture de ses armes défensives est légitime. Conformément à ses termes, les systèmes en question doivent nous être livrés", a indiqué le diplomate.

 

Conclu en 2007, le contrat de livraison de missiles sol-air S-300 à l'Iran engageait la Russie à fournir cinq batteries complètes de cet armement pour un montant d'environ 800 millions de dollars. Or, l'exécution du contrat a été suspendue en septembre 2010 par le président russe Dmitri Medvedev en application de la résolution 1929 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui interdisait de fournir des missiles, des chars, des hélicoptères d'assaut, des avions de combat et des bâtiments de guerre à Téhéran.

 

L'Iran a intenté à la Russie un procès d'arbitrage pour annulation du contrat. La République islamique réclame quatre milliards de dollars d'indemnités.

 

Le PDG du consortium Almaz-Antei, constructeur des S-300, a affirmé fin août que les systèmes destinés à l'Iran avaient été démontés et partiellement recyclés.

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 17:30
photo IMI

photo IMI

 

17.12.2013 Dr Daniel Rouach et Dr Michael Bickard, - Israel Valley

 

Ses diverses particularités ont permis à Israël de développer une industrie de défense parmi les plus dynamiques au monde

 

L’industrie israélienne de l’armement est surdimensionnée par rapport à la taille du pays et fait figure de leader mondial dans de nombreux secteurs dont la production de systèmes électroniques et électrooptiques pour l’amélioration des plates-formes militaires air, sol et mer.

 

Ces produits incluent par exemple le matériel de vision nocturne, les drones, les produits lasers, les systèmes de photographie aérienne ainsi que les systèmes de management des données et de communication. L’industrie militaire israélienne est cependant également présente dans d’autres secteurs, tels que la production aérospatiale et le marketing des composantes du satellite spatial « Amos 1 », la production de munitions, d’équipement militaire et de matériel de protection.

 

Le degré d’internationalisation de l’industrie israélienne de défense est remarquable. En effet, celle-ci réalise 80% de son chiffre d’affaire à l’exportation (contre moins de 50% pour les autres pays) ce qui explique comment Israël peut avoir une industrie de défense aussi développée par rapport à la taille de son économie.

 

Fort de son expérience du terrain, Israël sait mettre en valeur son savoir-faire pour conquérir des parts de marché. Le montant des exportations de l’industrie israélienne de défense avait atteint il y a sept ans 4,4 milliards de Dollars. Ce chiffre représentait 10% des ventes d’armes dans le monde. Le pays est ainsi devenu le quatrième exportateur d’armes après les Etats-Unis, la Russie et la France.

 

L’Inde est le premier marché d’exportation des entreprises israéliennes de défense. Le géant asiatique en plein boom économique ne fait pas face aux mêmes restrictions que son grand concurrent la Chine. Du coup, elle est devenue une cible privilégiée des exportateurs israéliens. Les ventes vers le sous-continent atteignent par an environ la somme de 2 milliards de Dollars. Autrement dit : l’Inde représente un quart de l’activité militaire israélienne – c’est-à-dire autant que ce que l’état hébreu consomme lui-même pour sa propre défense. La plus grosse vente (connue et non couverte par la censure) vers l’Inde a été celle du système naval anti-missile Barak pour 450 millions de Dollars.

 

Les Etats-Unis constituent un partenaire privilégié d’Israël. Les armes sont souvent co-produites, voire développées ensemble comme par exemple le système anti-missile Arrow, les missiles « Popeye » ou encore la production d’une version de l’avion de combat F16. De nombreuses synergies sont recherchées en R&D entre les deux pays. Les Etats-Unis représentent également le deuxième marché d’exportation de l’industrie israélienne de défense. (A savoir : Les Américains ont acheté en 2006 pour 1 milliard de Dollars de technologies militaires israélienne ; ce qui correspond à une multiplication par plus de 3 depuis les 300 millions de Dollars de ventes réalisées en 1999).

 

Le secteur est à la fois constitué d’entreprises publiques et privées. Les plus connues d’entre elles se nomment “RAFAEL Armament Development Authority Ltd.”, “Israel Aircraft Industries Ltd.” (IAI), “Israel Military Industries Ltd.” (IMI), et “ELTA Systems Ltd.”. Le nombre d’employés par les entreprises publiques du secteur israélien de la défense a atteint des dizaine de milliers de dollars et les actifs de ces entreprises atteignaient la valeur de plusieurs milliards de dollars.

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 17:20
Afghanistan: les six soldats tués dans leur hélicoptère sont américains

 

 

17 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Les six militaires de l'Otan tués lorsque leur hélicoptère s'est écrasé au sol dans le sud de l'Afghanistan mardi sont américains, a affirmé à l'AFP un responsable américain.

 

Ce responsable n'a pas précisé s'il s'agissait d'un accident ou si l'appareil avait été abattu, comme l'affirment les talibans.

 

A Kaboul, la mission de l'Otan (Isaf) a affirmé qu'une enquête avait été ouverte sur les causes de l'incident.

 

Selon nos premières informations, il n'y avait pas d'activités rebelles dans le secteur au moment du crash, affirme l'Otan dans un communiqué.

 

Les talibans ont de leur côté affirmé avoir abattu un hélicoptère américain plus tôt dans la journée dans la province de Zaboul (sud).

 

Je peux confirmer un crash d'hélicoptère cet après-midi dans le village d'Ebrahimkhial du district de Shah Joy mais nous n'avons pas d'informations pour le moment sur les victimes et la cause de ce crash, a déclaré à l'AFP Mohammad Jan Rasolyar, vice-gouverneur de la province de Zaboul.

 

Les accidents d'hélicoptères sont relativement fréquents en Afghanistan où les soldats de l'Otan offrent un appui aérien clé à leurs alliés des forces nationales afghanes en lutte ouverte contre les talibans qui rêvent de reprendre le pouvoir à Kaboul.

 

Le 9 avril, deux Américains étaient tués dans l'accident de leur hélicoptère dans la province de Nangarhar, dans l'est du pays.

 

En mars, cinq soldats américains avaient également été tués dans l'accident de leur hélicoptère Black Hawk dans la province de Kandahar (sud). A chaque fois, l'insurrection talibane avait affirmé avoir abattu l'appareil.

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 16:50
Background Information EU Council

 

Brussels - 16 December, 2013 European Defence Agency

 

Security and defence is on the agenda of the European Council of 19-20 December. EU leaders are expected to provide political guidance on the way ahead for the Common Security and Defence Policy (CSDP). Their discussion will be cover the effectiveness, visibility and impact of CSDP; capabilities and defence industry. 

 

The Common Security and Defence Policy (CSDP) is an essential tool in the foreign policy of the European Union. Since 2003, the EU has deployed some 30 missions and operations around the world. CSDP also offers the framework for enhanced cooperation among Member States by Pooling & Sharing military capabilities, the only way forward in a context of growing threats and budgetary limitations. It also supports the strengthening of the European defence industry, which is essential for the EU's strategic autonomy as well as a driver for jobs, growth and innovation. 

 

In preparation to the EU Council, the European Defence Agency made proposals for four capability programmes and their associated roadmaps in order to address critical shortfalls identified in recent operations: 

  • Air-to-Air Refuelling, with the objective of establishing a multinational fleet from 2019;

  • Remotely Piloted Aircraft Systems, with the objective of laying the foundations for a European solution in the 2020-2025 timeframe;

  • Governmental Satellite Communication, with the objective of preparing the next generation in the 2025 timeframe; 

  • Cyber Defence, with a focus on technology, training and protection of EU assets. 

 

EDA also proposed measures to back defence industry in Europe, including SMEs, by supporting research and innovation in Europe through prioritisation (list of European critical defence technologies), investment in critical technologies and greater synergies with EU instruments. More information can be found in the dedicated factsheets here below.

 

More information:

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 16:45
Des soldats de pays européens bientôt déployés en Centrafrique, annonce Fabius

 

17 décembre 2013 16h33 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a annoncé mardi que des soldats d'autres pays européens seraient bientôt déployés en Centrafrique où intervient déjà l'armée française.

 

Nous aurons bientôt des troupes au sol qui seront apportées par nos collègues européens, a déclaré M. Fabius à l'Assemblée nationale. Je tiens à le souligner car c'est l'une des premières fois que cela se produit, a-t-il ajouté.

 

Son ministère a confirmé que des pays européens, sans préciser lesquels, iraient au-delà d'un simple transport de troupes et s'apprêtaient à envoyer des soldats en Centrafrique. Aucune précision n'a pu être obtenue au ministère sur le nombre de pays et leur identité.

 

Lundi, à l'issue d'un Conseil européen à Bruxelles, M. Fabius avait déclaré s'attendre à ce que plusieurs pays européens annoncent dans les prochains jours un appui, qui pourrait être militaire, à l'intervention française en Centrafrique.

 

Un certain nombre de pays ont déjà décidé de nous accompagner sur le plan logistique (...) Il est probable qu'un certain nombre de pays feront davantage encore, y compris sur le plan militaire, avait déclaré M. Fabius.

 

Il avait notamment cité la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la Belgique et l'Espagne pour avoir annoncé un soutien, notamment dans le transport de troupes et de matériels vers Bangui.

 

L'opération française Sangaris en Centrafrique a officiellement commencé le 5 décembre. Quelque 1.600 soldats français interviennent en soutien des troupes africaines (3.200 hommes à ce jour) de la force Misca pour rétablir l'ordre et la sécurité et désarmer les milices.

 

La République centrafricaine est plongée dans le chaos depuis le renversement en mars du président François Bozizé par une coalition rebelle à dominante musulmane, la Séléka.

 

Les violences ont pris un tour confessionnel entre chrétiens (80% des 4,5 millions d'habitants) et musulmans.

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 13:50
photo EDA

photo EDA

Claude-France Arnould, la directrice exécutive de l'Agence européenne de défense (AED), estime que l'Union européenne risque de perdre son industrie de défense si elle ne s'engage pas rapidement dans des programmes de coopération militaire concrets.

 

17-12-2013 par Emmanuel Jarry - nouvelobs.com

 

PARIS (Reuters) - L'Union européenne risque de perdre son industrie de défense si elle ne s'engage pas rapidement dans des programmes de coopération militaire concrets, déclare la directrice exécutive de l'agence européenne chargée de coordonner ces efforts.

 

Les dirigeants européens ont prévu de débattre de leur politique de défense jeudi, lors de l'ultime Conseil européen de 2013, ce qui ne s'est plus vraiment produit depuis 2005, explique Claude-France Arnould dans une interview à Reuters.

 

Les ministres de la Défense des pays membres de l'AED (les Vingt-Huit moins le Danemark) se sont accordés en novembre sur le lancement de quatre programmes de coopération prioritaires pour l'UE : ravitaillement en vol, drones de reconnaissance, communications par satellite et cyberdéfense.

 

Ils ont invité la Commission européenne à renforcer dans ces domaines les synergies entre les programmes civils et militaires pour s'appuyer sur le développement de technologies duales.

 

La patronne de l'Agence européenne de défense (AED), un organisme de 120 experts qui fête ses dix années d'existence, attend du Conseil européen "l'impulsion politique" nécessaire.

 

L'idée d'origine de l'AED est de mutualiser les moyens pour éviter que de nombreux pays lancent les mêmes programmes - de blindés, d'avions de combat ou d'hélicoptères - au moment où les budgets de la défense se réduisent, seuls la France, la Pologne et le Royaume-Uni étant proches, dans l'Union européenne, de l'objectif d'y consacrer environ 2% de leur PIB.

 

Claude-France Arnould souhaite que l'on se concentre désormais sur les programmes d'avenir dans l'espoir d'enclencher une dynamique vertueuse dans les autres domaines.

 

"Nous attendons un engagement des chefs d'Etat et de gouvernement sur les quatre programmes", explique-t-elle. "Pour qu'ils deviennent une réalité, des arbitrages nationaux doivent être faits en ce sens et les ressources allouées."

 

PRÉPARER L'AVENIR

 

Elle ne cache pas que l'évaluation de leur coût et de leur financement constitueront une difficulté et un enjeu de la discussion mais récuse l'idée, défendue par la Commission européenne, qu'il soit possible de "faire plus avec moins".

 

"Personne ne peut sérieusement considérer que le contexte stratégique dans lequel nous sommes nous permet de réduire nos moyens de sécurité et de défense" dit-elle.

 

"Il y a un message très clair du partenaire américain : 'soyez capable de faire votre part en matière de défense et ne comptez plus sur nous pour le faire à votre place, c'est-à-dire pour fournir 80% des capacités de ravitaillement en vol ou de renseignement'", ajoute-t-elle.

 

Il ne s'agit pas d'ignorer la crise financière et ses conséquences mais de donner une priorité à la "préparation de l'avenir", fait encore valoir la directrice de l'AED.

 

Elle invite les dirigeants européens à tenir compte de l'apport de l'industrie de défense à l'emploi, la croissance et d'innovation : 750.000 emplois directs et indirects dans l'UE, dont la suppression serait une perte d'"autonomie stratégique".

 

"Le drame serait de se réveiller de la crise financière guéris mais en ayant perdu entre-temps toute notre capacité industrielle et technologique de défense", explique la directrice de l'AED, selon qui cela ne manquera pas de se produire "si l'on continue sur la tendance actuelle".

 

"Le cri d'alarme des industriels est vraiment à prendre tout à fait au sérieux. Pour certains d'entre eux, la solution c'est de quitter le secteur de la défense", ajoute-t-elle.

 

Le président exécutif d'EADS, Thomas Enders, a d'ores et déjà prévenu que le groupe aéronautique européen ne pourrait "faire l'économie (...) de suppressions d'emplois" dans ses filiales de l'industrie de défense.

 

Pour Claude-France Arnould, une condition du succès des programmes de coopération est qu'ils bénéficient à l'ensemble des Etats membres - une allusion à la Pologne, notamment, très soucieuse de l'avenir de sa propre industrie de défense.

 

INCITER À LA COOPÉRATION

 

Mais si la survie d'une industrie de défense européenne - et de l'idée d'Europe de la Défense - passe par cette coopération sur des programme concrets, "on n'y arrivera pas sans incitation financière", ajoute la directrice de l'AED.

 

Elle attend donc des Vingt-Huit qu'ils se penchent jeudi sur "les éléments financiers et fiscaux qui peuvent inciter à la coopération" et qu'ils donnent mandat au Haut représentant de l'UE pour les Affaires étrangères, à l'AED ou à la Commission européenne d'en étudier les modalités.

 

Selon Claude-France Arnould, les conclusions du Conseil européen pourraient évoquer un tel mandat.

 

Elle cite parmi les pistes envisageables des exonérations de TVA pour les programmes de coopération ou la constitution d'un "pool" pour l'acquisition d'équipements de défense.

 

"Il faut un vrai examen de ce qui est possible avec une clause de rendez-vous devant les chefs d'Etat et de gouvernement à aussi court terme que possible", ajoute Claude-France Arnould, selon qui il faut "faire travailler ensemble les communautés de la défense et des finances" sur ce dossier.

 

Cette coopération suppose aussi un effort de rationalisation et d'harmonisation des besoins des pays de l'UE qui, jusqu'ici, ne va pas nécessairement de soi - il y aurait ainsi 23 versions différentes de l'hélicoptère de transport NH90.

 

"Il ne faut pas recommencer ce qu'on a fait pour l'avion de combat, avoir trois rivaux européens (le Rafale français, le Gripen suédois et l'Eurofighter Typhoon) en compétition avec le F16 et le F35 américains", souligne Claude-France Arnould.

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 08:50
De nombreux emplois d’ingénieur aéronautique menacés dans les prochaines années

 

16.12.2013 Mariama Diallo - journal-aviation.com

 

Alors que l’industrie aéronautique prévoit de recruter 15 000 personnes en 2013 du fait de l’augmentation des cadences de production, les sociétés d’ingénierie et bureaux d’études aéronautiques sont confrontés à une baisse d’activité significative.

 

En cause, la fin des phases de conception des grands programmes d’Airbus : Airbus A380, A350, A320neo et l’A400M, l’avion de transport militaire d’Airbus Military. Tous ces programmes, développés au cours des dix dernières années, ont nécessité des investissements colossaux en recherche et développement (R&D). Les nouveaux programmes, A350-900, A320neo et A350-1000, doivent respectivement entrer en service au second semestre 2014, fin 2015 et fin 2017.

 

Mis à part des travaux d’amélioration et d'optimisation récurrents, ces programmes ne nécessitent plus le même niveau d'investissement en recherche et développement. Airbus et ses sous-traitants, qui cherchent à améliorer les process d’industrialisation, se tournent plutôt vers des profils d’ingénieur production.

 

La région Midi-Pyrénées, fief du groupe EADS et d’Airbus, est la plus concernée. Actuellement les entreprises du secteur de l’ingénierie et des bureaux d’études aéronautiques de la région comptent 20 000 emplois selon les chiffres du comité stratégique de filière régionale. Des milliers d’emplois d’ingénieurs bureaux d’études sont menacés.

 

Face à cette situation alarmante, Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, a annoncé mercredi 11 décembre qu'il demandera dans les prochains jours au préfet de Région d’organiser dans les meilleurs délais une table ronde réunissant tous les acteurs concernés du secteur, à laquelle la Région s’associera.

 

« L’absence de nouveaux programmes d’avion avant l’horizon 2020 constitue une nouvelle donne. J’ai déjà eu l’occasion de l’exprimer lors de la dernière assemblée générale du pôle Aerospace Valley. Cette situation peut aussi poser à terme la question du maintien de compétences clés dont nous aurons besoin pour concevoir demain les systèmes et les programmes innovants de nos futurs avions. C’est donc un enjeu important qu’il faut aborder sans tarder avec tous les acteurs concernés », a déclaré M. Malvy dans un communiqué.

 

Des sociétés sous-traitantes d’Airbus à l’image d’Altran sud-ouest auraient déjà commencé à prendre des mesures, rapporte Les Echos. Cette entreprise d’ingénierie aurait prévu de se séparer de 500 de ses 2 000 consultants dans les deux ans et pousse fortement à la mobilité géographique, révèle le journal économique.

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 08:50
Not flashy but effective: Closer EU co-operation in defence investments

 

13 December 2013 by Clara Marina O'Donnell * - cer.org.uk

 

This month, European leaders will discuss how to strengthen EU military co-operation. It is the first time that defence has been on the European Council’s agenda since 2008 and EU officials had hoped the member-states would unveil bold initiatives to stem the deterioration of their armed forces. But governments remain wary of ambitious joint efforts in defence. So the best that can be hoped for is that the Council will endorse EU military reforms which are relatively modest, but easier for member-states to support. One of these should be closer co-operation in regulating private investments in European defence companies – somewhat technical and unspectacular but nonetheless useful.

European governments acknowledge that the case for EU defence collaboration is even stronger today than it was when France and the UK launched the Common Security and Defence Policy (CSDP) fifteen years ago: the US will not always be able or willing to help Europeans stem violence in their neighbourhood, so European states must be capable of upholding regional security alone. And EU countries could save money through closer co-operation amongst their armed forces, and by more integration between their fragmented defence markets.

Over the last decade and a half, however, EU states have often disagreed about which parts of their neighbourhood threatened their security and how to respond. Many governments have been averse to putting their troops in danger. They have also been wary of pooling military capabilities without knowing where or how the equipment would be used. And since the outbreak of the economic crisis, governments have also worried that voters would be angry if they funded large joint equipment programmes when ministries of defence are cutting civilian and military personnel.

As a result, EU defence co-operation has struggled. Member-states have deployed under the EU flag 29 times. But many of the missions have been civilian operations. At times, the security restrictions EU states have imposed on their personnel have hampered operations’ effectiveness. Recently, for example, some of the staff from an EU mission designed to help the Libyan authorities improve border security were evacuated to Malta because of concerns about their safety.

The EU published a security strategy in 2003 (and updated it in 2008) in which governments committed to tackle global threats together. But member-states have not paid the strategy enough attention or based national defence planning on it. The European Defence Agency (EDA) has helped member-states improve some of their capabilities, by providing helicopter pilot training for example. But EU countries continue to do much of their maintenance and logistics alone. The EU has introduced rules to make it easier for governments to use competition to drive down prices when buying defence equipment, and to reduce the bureaucracy needed to send military equipment to the armed forces of another member-state. But many equipment programmes are still inefficiently duplicated across the EU. For example, according to the European Commission, there are 11 suppliers of frigates in the EU. Even Europe’s largest defence companies remain relatively small, limiting their ability to reduce costs through economies of scale and to be more innovative. The average American aerospace firm is over 20 times bigger than top EU companies. The challenge for the EU is to find the sweet spot between an oligopoly of suppliers who can raise prices at will, and a proliferation of niche manufacturers serving national markets, whose high unit prices reflect short production runs.

If EU governments want to boost their contribution to international security without increasing their defence spending, they will have no choice but to overcome their various aversions to closer European co-operation. As the CER’s Ian Bond argues, member-states ought to base their co-operation on a common security strategy. Otherwise they will continue to disagree on where to deploy, and refuse to own military equipment in common. But as the last 15 years attest, it will take time for EU states to forge a common military culture. So in the meantime, EU governments should exploit those collaborative measures which are relatively easy to introduce.

One example would be harmonising the system for regulating domestic and foreign investments in their defence companies. Large shareholders can influence a firm’s decisions and access sensitive information, so government checks on investors are essential to national security. But rigid and excessive state controls can unnecessarily restrict the ability of European defence firms to access capital. In France, an EU country with particularly cumbersome controls, the government can investigate attempts by foreign investors to acquire more than a 33 per cent stake in any French defence firm. The state also controls its defence industry through golden shares – enabling it to bloc acquisitions of more than 10 per cent of shares in Thales. And the government itself is a large, and sometimes exclusive, shareholder in several defence firms. In contrast in Sweden, where investment safeguards are lighter, the state has no equity or golden shares in Swedish defence companies. According to former US official Jeffrey Bialos, foreign investors need merely to receive the government’s approval in order to buy a Swedish defence firm (and the CEO must remain Swedish).

As the CER has argued in the past, EU states could streamline their controls on investments in defence companies by relying primarily on ministerial committees instead of inflexible rules and government ownership. As these committees draw on advice from officials and independent experts to examine investment requests on a case by case basis, they reduce the risk of blocking investors unnecessarily.

As a safeguard for the interests of other member-states, EU governments could also make it a legal requirement to consult each other before accepting a sizeable domestic or foreign investment in one of their defence firms. An investment in one EU state could adversely affect another country’s security of supply. For example, the German army might rely on radios produced by a company in Sweden. Deployed German troops could be put at risk if new owners of a Swedish firm decided to stop producing such equipment. The six European countries with the largest defence budgets are already committed to consult each other on such matters. And the EDA has been encouraging all EU member-states to do so. But according to EU officials, governments still rarely check with their neighbours. Legally-binding commitments would change that.

In preparation for the European Council, the European Commission has proposed that it should identify shortfalls in national controls on defence industries and explore options for an EU-wide monitoring system for investments. EU heads of state and government should encourage the Commission to pursue its proposal in close co-operation with the EDA, in order to avoid any duplication of efforts.

Not all European governments yet feel ready to jointly own fleets of drones, or rely on other countries to provide minesweepers for the entire EU. But it would be a missed opportunity if leaders did not use the December European Council to improve the workings of the European defence market in ways that do not require large sums of money or even shared security priorities.

 

* Clara Marina O’Donnell is a senior fellow at the Centre for European Reform and a non-resident fellow at the Brookings Institution

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 08:45
Conclusions du Conseil sur la République centrafricaine

 

Bruxelles, 16 décembre 2013 - Conseil Affaires Etrangères – Conseil de l’Union Européenne

 

Le Conseil a adopté les conclusions suivantes:

 

1. L’Union européenne (UE) est extrêmement préoccupée par la crise en République centrafricaine (RCA) qui s'est dégradée de jour en jour avec des effets catastrophiques pour la population. L'insécurité et les violations massives de droits de l’Homme et du droit international humanitaire sont omniprésentes. La situation humanitaire est alarmante. L’accroissement d’une dimension interconfessionnelle et ethnique dans les affrontements est de plus en plus inquiétante. Dans ce contexte, l'UE salue l'intervention de la France en appui à la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) conformément à la résolution 2127 (2013) du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU).

 

2. L’UE réitère que la responsabilité première de protection des populations incombe aux autorités de transition de RCA. Tout doit être mis en œuvre pour rétablir sans délai la sécurité et l’ordre publics et pour protéger les populations civiles. L’UE fait appel aux autorités de transition, aux groupes armés, aux leaders communautaires et à l’ensemble des Centrafricains pour faire preuve de retenue et ne pas entrer dans un cycle d’attaques et de représailles violentes, et salue le rôle modérateur des autorités religieuses.

 

3. L’UE est particulièrement alarmée par les graves atteintes et violations des droits de l’Homme et du droit international humanitaire, ainsi que par l’impunité généralisée qui prévaut dans le pays. Elle condamne l’ensemble des exactions, dont les exécutions sommaires, arrestations et détentions arbitraires, cas de torture, recrutement et emploi d'enfants par les groupes armés, violences sexuelles et disparitions forcées. L’UE exhorte tous les groupes armés à mettre fin sans délai au recrutement et l'emploi d'enfants par des groupes armés. Une attention particulière doit être apportée a la protection, à la libération et à la réintégration de tous les enfants associes aux groupes et forces armés.

 

4. L'UE souligne que tous les auteurs des violations des droits de l'Homme et du droit international humanitaire, y compris les leaders de l’Armée de résistance du Seigneur, devront en répondre devant la justice. Elle rappelle que la RCA a ratifié le Statut de Rome et que les actes qui constituent des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre relèvent de la compétence de la Cour pénale internationale. L'UE encourage la mise en place rapide de la commission d'enquête internationale, prévue par la résolution 2127 (2013) du CSNU, chargée d'enquêter sur les violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l'Homme et d’atteintes aux droits de l’Homme perpétrées en RCA par toutes les parties depuis le 1er janvier 2013.

 

5. L’UE reste alarmée par la crise humanitaire de plus en plus dramatique. L’UE et ses Etats Membres ont triplé leur assistance humanitaire depuis 2012 - plus de 60 M€ déjà en 2013. Ils resteront fortement mobilisés pour répondre à l’urgence et accompagner la sortie de crise du pays. L’UE fait appel à toutes les parties à assurer l’accès libre et en toute sécurité de l’aide humanitaire dans le plein respect des principes humanitaires internationaux. Le Conseil salue l’initiative conjointe de la Commission européenne et de la secrétaire générale adjointe des Nations unies chargée des affaires humanitaires, coordonnatrice des secours d’urgence, de convoquer une réunion à haut niveau sur la situation humanitaire en Centrafrique le 20 janvier 2014.

 

6. Face à la gravité de cette crise, au déplacement de personnes et au flux croissant de réfugiés, il est impératif d’agir pour contribuer à une sortie rapide de ce conflit qui pose un risque éventuel aux voisins de la RCA et à la région plus large. L’UE se félicite des résolutions 2121 (2013) et 2127 (2013) du CSNU ainsi que des résolutions du Conseil des droits de l’Homme relatives à la RCA. Le rétablissement de la sécurité, de l’Etat de droit et de la gouvernance démocratique pour tous les habitants de la RCA reste l’objectif primordial de l’engagement international, y compris de l’UE.

 

7. Dans le cadre d’une approche globale, le Conseil affirme la disponibilité de l’UE à examiner l’utilisation des instruments pertinents pour contribuer aux efforts en cours visant à la stabilisation du pays, y compris dans le cadre de la Politique de Sécurité et de Défense Commune (PSDC), dans ses deux dimensions militaire et civile. Lorsque les conditions sécuritaires seront suffisamment stables, un appui dans le domaine de la réforme du secteur de la sécurité (RSS) devra également être examiné, pour garantir un règlement durable de la crise.

 

8. L’UE apporte son plein appui à l’action déterminée de ses partenaires africains qui ont su, parmi les premiers, prendre la mesure des risques et qui ont décidé d’y répondre afin de favoriser une stabilisation rapide de la situation : l’Union africaine (UA), la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), y compris à travers la MICOPAX, et leurs Etats membres. L’UE les invite à poursuivre leur engagement pour que la MISCA puisse rapidement atteindre ses capacités opérationnelles. A cet égard, l'UE mobilise un financement à hauteur de 50 M€ en faveur de la MISCA à travers la Facilité de paix pour l’Afrique. L’UE soutient le projet de l’UA d'organiser rapidement une conférence de donateurs notamment sur la MISCA, comme le prévoit la résolution 2127 (2013) du CSNU.

 

9. L’UE souligne l’importance de maintenir une forte mobilisation internationale pour répondre à la crise en RCA, et apprécie l’engagement continu des Nations unies (NU) y compris sur place à travers le Bureau intégré de l’Organisation des Nations unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA). Elle salue la déclaration de Bangui publiée à l’issue de la troisième réunion du Groupe international de contact sur la RCA le 8 novembre à Bangui et invite ce groupe à poursuivre ses efforts dans ce sens, en lien avec les Nations Unies et la médiation de la CEEAC. L’UE salue toutes les initiatives en faveur d’un dialogue interconfessionnel et de la réconciliation, ainsi que la signature par les autorités de transition du Pacte républicain à Bangui, le 7 novembre 2013. Elle demande à tous les acteurs de s’engager dans un processus de dialogue et de réconciliation nationale pour apaiser et surmonter les tensions intercommunautaires qui menacent la cohésion sociale du pays. L'UE fait également appelle aux autorités de transition à garantir la participation effective des femmes au processus de transition, conformément à la résolution 1325 (2000) du CSNU.

 

10. L’UE appelle les autorités de transition à travailler ensemble, ainsi qu’avec les partis politiques et la société civile, de manière inclusive et de bonne foi, pour conduire le processus de transition à son terme, conformément à l’accord de Libreville du 11 janvier 2013, à la déclaration de N’Djamena du 18 avril 2013, à l’appel de Brazzaville du 3 mai 2013, et à la déclaration de Bangui du 8 novembre 2013. Elle les incite à ne ménager aucun effort pour faire avancer le processus politique dans la perspective d’élections et du retour à l’ordre constitutionnel d’ici février 2015. Dans cette perspective, elle exhorte les autorités de transition à mettre rapidement en place l’Autorité nationale des élections et à œuvrer en faveur d’un redéploiement de l’administration civile.

 

11. Malgré l'instabilité qui y prévaut depuis un an, l'UE reste le seul partenaire majeur de développement à maintenir sa coopération en RCA pour répondre aux besoins de la population. Dans ce contexte, elle mobilise 23 M€ (du 10ème FED) pour renforcer les projets prêts à redémarrer dès que les conditions sécuritaires le permettront, en plus d’un programme de 10 M€ pour appuyer la stabilisation du pays. Le Conseil marque son plein soutien à l’action résolue de la Commission européenne. L'UE se prépare par ailleurs à accompagner le processus de transition en vue de restaurer les institutions démocratiques et contribuer à la fourniture des services sociaux de base aux populations."

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 00:13
Hommage national au Caporal Nicolas VOKAER et au Caporal Antoine LE QUINIO

 

16/12/2013 Armée de Terre

 

Après les instants de recueillement lors du passage du convoi funéraire sur le pont Alexandre III, s'est déroulée la cérémonie d'hommage national à nos deux camarades, les caporaux Nicolas VOKAER et  Antoine LE QUINIO, morts pour la France.

 

Sources : Présidence de la République

 

Note RP Defense : pas de mention de la prière pour les familles, en la cathédrale Saint Louis des Invalides. Dommage ...

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 17:55
Arianespace commande pour 2 milliards d'euros de fusées à Astrium

 

 

14/12/2013 latribune.fr

 

Le constructeur spatial a signé ce 14 décembre, en présence de François Hollande, un contrat prévoyant la livraison de 18 Ariane 5 à Arianespace. Ce n'est que la concrétisation d'un accord passé en septembre dernier.

 

Grosse commande pour le constructeur de fusées Astrium: l'opérateur Arianespace a signé ce 14 décembre un contrat portant sur l'achat de 18 lanceurs Ariane 5 supplémentaires, pour un montant total de plus de deux milliards d'euros. Ils doivent être lancés à partir de 2017, et vont s'ajouter aux 35 qui avaient déjà été commandés en 2009, a précisé Astrium.

"Au terme d'une année record en prises de commandes, ce contrat garantit la pérennité de la filière Ariane tout en améliorant sa compétitivité: c'est donc un acte fort de confiance en l'avenir qui nous permettra d'offrir à nos clients le service le mieux adapté à leurs besoins", a commenté Stéphane Israël, PDG d'Arianespace, cité dans le communiqué publié ce samedi.

Cette signature de contrat avait été annoncée sur Twitter dès septembre par Stéphane Israël.

>> EADS empoche un gros chèque de deux milliards d'euros pour la fabrication de 18 Ariane 5

Just signed LLIs with Astrium for 18 more Ariane 5 launchers. Much like our customers, Arianespace trusts Ariane 5! pic.twitter.com/Xg54nIv5yz

- Stéphane Israël (@arianespaceceo) 17 Septembre 2013

Un accord-cadre officiel dès septembre

Ce samedi, le PDG a une nouvelle fois tweeté:

Arianespace assures the continuity with #Ariane5: Just signed final contract for 18 more heavy-lifters from @Astrium pic.twitter.com/VYvmSGDfCs

- Stéphane Israël (@arianespaceceo) 14 Décembre 2013

Comme l'a rappelé Arianespace, un accord-cadre avait en effet été signé en septembre dernier permettant à "Astrium et à ses partenaires industriels d'engager les approvisionnements à long terme et les premières activités de production des lanceurs additionnels". Des sources industrielles avaient indiqué à l'époque à l'AFP qu'un protocole d'approvisionnement de près de 400 millions d'euros avait été signé entre les deux sociétés, en prévision d'une signature du contrat de commande de 18 lanceurs en décembre.

"Pour Arianespace, cette commande porte à 38 le nombre de lanceurs Ariane 5 en cours de production ou à produire", a précisé la société samedi. "Elle garantit aux clients de l'opérateur européen la pérennité de son offre de service de lancement au Centre Spatial Guyanais jusqu'à la fin de la décennie".

 

5,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2012

Astrium est le maître d'œuvre de la fusée européenne Ariane. Cette filiale du groupe EADS est le numéro un européen des technologies spatiales. Elle a réalisé en 2012 un chiffre d'affaires de plus de 5,8 milliards d'euros. Astrium doit fusionner l'année prochaine avec la division défense d'EADS, sous le nom de Airbus Defense and Space.Arianespace, qui réalise plus de la moitié des lancements de satellites commerciaux dans le monde, exploite aussi les fusées Soyouz et Vega depuis le centre de Kourou, en Guyane française.

 

LIRE AUSSI:

>> Espace: ça plane pour Arianespace

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 17:55
Salon MILIPOL 2013 - by SITTA


13/12/2013 20:45 SITTA

Grenade d’entrainement HG 1 (Cyalume - États-Unis)

 

La firme américaine mondialement connue pour ses bâtons luminescents présentait la grenade d’entrainement réutilisable HG1,similaire en forme et en dimensions à la grenade américaine M-67.

Constituée de deux demi-coques ajourées vissables l’une à l’autre pour protéger une mini-charge de talc, la grenade ne possède pas de bouchon allumeur pyrotechnique, ce dernier étant remplacé par une pile qui assure le fonctionnement du système (une pile permet une cinquantaine de fonctionnements). La manipulation du bouchon allumeur reste cependant réaliste. La grenade peut être réglée avec un retard de 3 secondes, 5 secondes ou entre 3 et 5 secondes.

Cyalume HG 1 (Etats-Unis)

L’explosion génère une signature visuelle d’une surface de 9 m2 et une signature sonore de 120 dB.

A l’issue de son fonctionnement, la grenade génère des flashes lumineux (LED) et un son caractéristique pour une récupération plus facile.

Cette munition est compatible avec le système d’entrainement MILES.

.

Grenades DML et DMPL (SAPL –France)

 

La firme SAPL, reconnue pour la production d’équipements destinés aux forces de l’ordre, présentait les grenades à main à létalité réduite DML et DMPL. Ces grenades permettent aux forces de l’ordre en situation critique de déstabiliser et de repousser les agresseurs sans provoquer de blessures.

-            La grenade DML génère un signal sonore de 160 Db accompagné d’un nuage de micro gouttelettes de gaz CS. Elle peut être tirée à une plus grande distance au moyen d’une interface par un fusil en calibre 12.

SAPL DML (France)

-          La grenade multi-effets DMPL génère la projection de 9 billes en caoutchouc avec une énergie cinétique de 80 joules, un nuage de micro gouttelettes de gaz CS et un signal sonore de 160 Db.

SAPL DMPL (France)

.

Fusil en calibre 12  SensIED SF K1 (SENSIED-Suisse)

 

Le SensIED SF K1 est une arme polyvalente. Ce fusil à l’origine conçu pour la lutte contre les EEI (Engins Explosifs Improvisés) peut maintenant être employé dans d’autres utilisations spécifiques : ouverture de portes, combat urbain, convoyage de fonds, etc... A noter la précision exceptionnelle pour une arme de cette taille lors de tirs avec des munitions de bonne qualité.

Sensied S&F 1 (Suisse)

L’arme,basée sur une carcasse FABARM modifiée,fonctionne par réarmement manuel. Sa manipulation est aisée et fluide. Le fusil est pourvu d’une crosse squelette en matière synthétique repliable sur le côté droit. La boite de culasse dispose de rails Picatinny prévus pour recevoir un système de visée diurne ou un pointeur laser. L’arme est disponible en trois configurations :

-          La version standard, le Sensied K 1, d’une longueur totale de 745 mm. L’arme possède trois rails Picatinny et une capacité de 4 cartouches.

-          La version « ouverture de portes », le Sensied SF K 1 d’une longueur totale de 820 mm, intègre trois rails Picatinny et une capacité de 5 cartouches. Le canon est pourvu d’un cache flammes pour faciliter l’emploi de munitions spécifiques « ouverture de portes ».

-         La version sécurité, le Sensied K 1 Security, d’une longueur totale de 860 mm. Le fusil à une capacité de 5 cartouches. Le canon est pourvu d’un manchon spécifique antichoc.

Sensied S&F 1 (Suisse)

.

Drone de détection XAVER AID 400 (CAMERO-Israël)

 

La firme Camero présentait pour la première fois le Xaver AID (Airbone Imaging Drone). Cet UAV permet d’obtenir des renseignements sur la présence de personnes dans un bâtiment en survolant la zone. Une caméra optique diurne est montée en complément d’un détecteur de présence. Une caméra thermique peut être montée en option.

Camero XAVER AID 400 (Israel)

D’un diamètre de 170 cm pour une masse de 5 kilogrammes, sa vitesse est de 40 km/h et il peut voler pendant environ 20 minutes. Son altitude de vol maximale est de 500 mètres et il peut se poser dans un espace inférieur à 2 m².

L’utilisateur dispose d’un écran lui permettant de visualiser une présence humaine dans un bâtiment et de déterminer à quel étage se trouve la cible. Ce système est à ce jour unique au monde.

.

Lance- grenades Hydra (Rheinmetall – Allemagne)

 

Le lance-grenades HYDRA est une arme originale dans sa conception. Alors que pour ce type de système, l’utilisation de barillet (Exemple MGL sud africain) est la plus usitée, la firme  allemande a choisi un système d’alimentation par boitier chargeur.

Le lance-grenades peut tirer des munitions de 40 mm à basse et à moyenne Vélocité. Avec ces dernières, la portée pratique sera de 700 mètres. L’Hydra fonctionne en mode semi-automatique ou par rafales de trois. L’arme dispose de rails Picatinny au Stanag 2324 permettant le montage rapide d’accessoires tel le système de conduite de tir FCU Multi Ray.

HYDRA (Allemagne)

Il existe plusieurs versions de chargeurs avec une capacité de 3, 6 ou 10 grenades. Les dimensions de l’arme sont de 850 x 250 x 60 mm, pour une masse à vide de 4 Kg.

Une version « présérie » devrait être présentée lors du salon EUROSATORY 2014.

.

Pistolet TM-9 (TARA-Montenegro)

 

Pour la première fois lors du salon MILIPOL 2013, la firme Monténégrine TARA présentait deux armes dont le pistolet semi-automatique TM-9.

Cette arme de conception moderne (carcasse polymère) intègre un rail Picatinny pour le montage d’accessoires comme le module STREAMLIGHT TLR 2. Le dos de la poignée pistolet dispose de trois inserts de différentes tailles qui permettent une prise en main optimale quelque soit la dimension de la main. Un chasse goupille est intégré dans la poignée pistolet ; il aide au démontage de l’arme. Le TM-9 est livré avec deux chargeurs de 17 cartouches, un kit de nettoyage et une trousse de transport. Un poussoir de chargeur peut être monté à droite ou à gauche en fonction du tireur.

TARA TM 9 (Montenegro)

La société TARA garantie son arme pour 50.000 coups en mettant en avant les traitements de surface appliquées à l’arme et la qualité des matériaux utilisés.

L’arme mesure 187 mm de long pour 113 mm de canon et pèse 750 grammes à vide.

TARA TM 9 (Montenegro)

.

Mitrailleuse MINIMI Mk 3 (FN Herstal-Belgique)

 

La mitrailleuse MINIMI Mk 3 est une évolution de la MINIMI en 5,56 x 45 mm et en 7,62 x 51 mm. Elle existe avec canon standard ou en version « Para ». Cette version se base notamment sur des modifications relevant du retour d’expériences :

-          une crosse rétractable équipée d’un appui-joue réglable en longueur et en hauteur avec amortisseur intégré,

-          un nouveau levier d’armement avec une sécurité,

-          des cliquets de retenue de bande et un système de retenue de couvercle qui permet la fermeture du couvercle d’alimentation avec ou sans canon,

-          une nouvelle poignée garde-main qui permet d’avoir le bipied replié même lorsqu’un accessoire est monté sous le rail inférieur. L’arme est également équipée de rails picatinny latéraux

Minimi MK 3 (Belgique)

La MINIMI Mk 3 est équipée d’un rail Picatinny monté sur le couvercle d’alimentation qui permet le montage rapide d’un système de visée diurne ou nocturne.

Les MINIMI 5,56 et 7,62 en service peuvent être réévaluées(ou revalorisées) en version Mk 3 au moyen de kits de modernisation.

Minimi MK 3 (Belgique)

.

MTS 116 R  (KBP-Russie)

 

La firme russe KBP présentait une version plus puissante de son fusil de tireur d’élite MTS 116 R.  Les données techniques de l’arme ne sont pas encore disponibles. Cette arme est chambrée pour la puissante cartouche 338 LAPUA MAGNUM, ce qui permet de réaliser des tirs précis sur des cibles placées à plus de 1200 mètres.

MTS 116 R (Russie)

La crosse et le fût réalisé dans la même pièce de bois ont été remplacés par une pièce réalisé en fibre synthétique plus rigide et plus légère. Un appui-joue intégré dans la crosse est réglable en hauteur en fonction de la lunette de visée et de la morphologie du tireur. La crosse est pourvue d’une plaque de couche en caoutchouc pour un tir plus confortable.

Le fusil est équipé de deux rails Picatinny successifs pour le montage de la lunette diurne et devant pour le montage d’un système de visée de type clip-on. Le canon est pourvu d’un imposant cache flamme cylindrique à trois ouvertures. Un bipied repliable est fixé à l’extrémité du fût. Dans cette configuration, l’arme est plutôt destinée aux forces de police.

MTS 116 R (Russie)

.

MINI HECATE 2 (PGM-France)

 

La firme française PGM présentait pour la première fois le fusil de tireur d’élite MINI HECATE 2. PGM est déjà connue pour ses armes en service dans plusieurs armées et unités d’intervention dont le GIGN.

Cette arme performante est chambrée pour la cartouche 338 LAPUA MAGNUM, ce qui permet de réaliser des tirs précis sur des cibles placées à plus de 1200 mètres.

La silhouette de l’arme reste traditionnelle à la marque avec un châssis poutre. La crosse repliable sur le côté droit de l’arme dispose d’un appui joue réglable en hauteur et d’un mono-pod réglable en hauteur. La plaque de couche est réglable en longueur et en hauteur en fonction de la morphologie du tireur. La crosse intègre une clef permettant de démonter la tête de culasse de l’arme.

PGM Mini Hecate 2 (France)

 Le fusil est équipé d’un rail Picatinny sur la boite de culasse et sert au montage d’un système de visée optique. Le MINI HECATE 2 a la possibilité de modifier le positionnement de son bipied en fonction du terrain. Le canon fluté dispose d’un cache-flammes de grande taille qui permet de réduire de 50% le recul. Il est possible de monter un modérateur de son en fonction des missions.

L’arme est alimentée par un chargeur de 5 cartouches. Le fusil a une longueur de 1240 mm et 990 mm crosse repliée pour un canon de 690 mm de long. Le MINI HECATE 2 pèse 6,9 Kg.

PGM Mini Hecate 2 (France)

.

Conduite de tir FCU MULTI RAY (RHEINMETALL – Allemagne)

 

La conduite de tir pour lance-grenades OERLIKON CONTRAVES FCU-Multi-Ray a été présentée pour la première fois lors du salon Milipol 2013 à Villepinte (France).
Le module peut être monté sur lanceur de type UBGL ou Stand-alone, sur le dessus ou le coté en le fixant sur rail Picatinny.

Cette conduite de tir offre l'intérêt supplémentaire de pouvoir tirer des grenades de type Airburst par transmissions sans fil.

FCU Multi Ray (Allemagne)

Pour effectuer ses fonctions,la conduite de tir le module intègre une foultitude de modules : un télémètre laser,  un inclinomètre,  un thermomètre / baromètre,  un ordinateur balistique intégrant les données de plus de 1000 munitions,  un illuminateur laser IR,  un pointeur laser IR,  un pointeur laser visible, un système de programmation pour les munitions de type ABM,  un système d'identification Friend or Foe.

De même, le système dispose d’un module de visée mécanique rapide pour le tir tendu à une distance de 50/100 m pour une munition BV et 100/200 m pour une munition MV.
Après que le télémètre laser ait calculé la distance de la cible, l'ordinateur balistique calcule la correction et la transmet au servomoteur du vérin sur lequel est monté le système de visée optique et délivre l'inclinaison nécessaire pour le tir, le devers étant contrôlé par le module.

Il est aussi possible de monter ce système sur des armes antichars comme leCARL GUSTAV ou le SMAW.

FCU Multi Ray (Allemagne)

.

Lunette thermique Granit 12 (Scientific Production Center of Anti Terrorist and Forensic Equipment – Russie)

 

La firme russe Scientific Production Center of Anti Terrorist and Forensic Equipment présentait pour la première fois en France ses productions, parmi lesquelles la lunette thermique GRANIT 12. Cette lunette thermique se monte rapidement grâce au rail Picatinnydont elle est équipée. Son module thermique non refroidi lui confère légèreté (seulement 820 grammes) et dimension réduite (206 mm). Elle peut facilement être montée sur des armes de type M 4ou AK 103.

Granit 12 (Russie)

La GRANIT 12 détecte un homme à près de 1200 mètres. Ses 3 piles AA lui assurent, selon les conditions climatiques, une autonomie allant jusqu’à 3 heures. L’écran en noir et blanc fatigue moins l’utilisateur. Le réticule peut être modifié à la demande du client.

Stand SPEKTR-AT (Russie)

.

Fusil ARX-160 A3 (Beretta – Italie)

 

Le fusil BERETTA ARX-160 maintenant en service au sein de l’armée italienne et dans d’autres pays, a été présenté dans sa nouvelle version conçue à la suite des différents retours d’expérience. L’arme est disponible en quatre longueurs de canons (16, 14, 11 et 9,5 pouces)

Beretta ARX 160 A3 (Italie)

Plusieurs modifications intéressantes ont ainsi été apportées :

-           la crosse repliable sur le côté droit de l'arme est réglable en longueur et a été renforcée, 

-           le sélecteur de tir a été modifié avec une rotation de 90° au lieu des 20° sur les  versions précédentes. 

-           le levier de retour de la culasse est transféré de la partie basse de l'arcade de pontet, 

-          le fut est pourvu de nouvelles ouïes de refroidissement plus importantes permettant ainsi résister au tir de 8 chargeurs en continu, 

-          un tenon de baïonnette est placé sous le canon au lieu d’au dessus, 

-          l'arme dispose de nouveaux systèmes de visée mécanique rabattables,

-          Le rail Picatinny supérieur est réalisé en une seule pièce pour une meilleure rigidité,

-          la poignée pistolet est plus ergonomique pour une meilleure préhension.

Beretta ARX 160 A3 (Italie)

.

Robot AUNAV.NEXT (Proytecsa – Espagne)

 

La société espagnole Proytecsa présentait son nouveau robot EOD-IED-NRBC AUNAV.NEXT. Ce matériel répond parfaitement, selon les producteurs, aux demandes des forces spécialisées dans les opérations de lutte contre le terrorisme. Sa particularité est d'être dotée de deux bras articulés et synchronisés permettant ainsi une manœuvrabilité et une précision élevées. Les bras sont montés sur des tourelleaux pouvant tourner sur 360° et sont équipés d'une caméra.

AUNAV NEXT (Espagne)

Le robot est également équipé d'un système de navigation qui lui permet de se déplacer seul jusqu'au point d'intervention et d'en revenir dans le cas d'une rupture de connexion radio avec son contrôleur. Sa mobilité est augmentée par un train roulant à roues couplé à des chenilles. S'il devait évoluer sur un terrain meuble, des roues de type "Quad" peuvent être ajoutées. D'un poids total de 500kg, son autonomie est d'environ 5 heures. Grâce à ses bras,  (2,03 m et 1,37m dépliés) il peut tirer jusqu'à 500 kg et lever jusqu'à 200 kg bras replié. Il peut être équipé de disrupteurs à eau, de caméras thermiques, de rayon X, d’un fusil et d’outils divers, le rendant ainsi polyvalent. Son maniement s'effectue via un centre de contrôle portable et un gamepad  jusqu'à 700 m en zone urbaine par radio ou fibre optique et jusqu'à 3000 m en terrain ouvert dégagé.

AUNAV NEXT (Espagne)

Zibar Zcom (Bombardier Recreational Products  Inc-UK)

 

La société BRP Inc présentait le nouveau véhicule léger Zcom de la firme israélienne ZIBAR. Cet engin a été conçu pour être transporté dans les hélicoptères V22, Ch47 et Ch53. D'une longueur de 4 m, sa plage arrière peut être rentrée le réduisant ainsi à 3,40 m. idem pour sa hauteur de 1, 60 m qui passe à 1, 30 m grâce à un arceau repliable. Une seule personne suffit à effectuer ses opérations en moins de 30 secondes.

ZIBAR ZCOM (Israel)

Ce véhicule de 85 chevaux pour un poids de 800 kg peut emporter jusqu'à 6 hommes pour des missions de patrouilles, surveillances aux frontières, … Il peut aussi passer de 2x4 en 4x4 et inversement en fonction du terrain ou il évolue. Avec son réservoir de 45 litres, il présente une autonomie d'environ 360 km. Il peut être équipé d'armement fixé latéralement ainsi que de transmissions impliquant alors un ajout de batteries supplémentaires.

ZIBAR ZCOM (Israel)

.

Irobot 110 Firstlook et 510 Packbot (Irobot-Etats-Unis)

 

La société Irobot est réputée dans le domaine des véhicules terrestres sans pilote (Unmanned Ground Vehicules : UGV). Environ 5 000 de ses robots sont déployés dans de nombreux pays et sur les théâtres d'opération. Leurs missions variées (déminage, recherche, reconnaissance, …) ont ainsi permis de préserver de nombreuses vies grâce à leur fiabilité et leur niveau opérationnel. Sur le stand, deux robots en particulier attiraient l'attention :

L’Irobot 110Firstlook est un petit robot de reconnaissance tactique. Il a été conçu à des fins de missions de reconnaissance et de repérage en milieu très dangereux. Ce petit robot (25,4 cm de long, 22,9 cm de large 10,2 cm de haut), d'un poids faible (2,3 kg) présente une forte résistance aux chocs permettant ainsi de le lancer. Le constructeur annonce une résistance à une chute de 5 m. Il est équipé de 4 caméras et présente une autonomie d'environ 6 h à une distance maximum de 200 m du poste de contrôle.

Irobot 110 Firstlook (Etats-Unis)

Le Irobot510 Packbot est un robot très répandu, conçu pour des missions de détection et neutralisation d'engins explosifs, recherche, intervention en zone contaminée (Fukushima par exemple), …D'un poids modeste (11 kg environ), il est très mobile (jusqu'à 10 km/h) et peut  gravir une pente jusqu'à 60% de dénivelé. Son bras en 4 parties déployables est doté d'une pince et de 2 caméras. Il peut opérer en tout temps, est contrôlé par un PC et un gamepad et peut se redresser tout seul en cas de renversement. Son autonomie est d'environ 4 h.

Irobot Packbot 510 (Etats-Unis)

Trellchem EVO type VP1 (Ansell-Belgique) 

 

La société Ansell présentait la tenue Trellchem EVO type VP1. Cette tenue de décontamination est déjà en service. Elle est certifiée « normes européennes et américaines » et offre une protection contre les agents chimiques, sous forme de gaz ou liquides. Son étanchéité au niveau des coutures est assurée par 3 couches de constituants superposés. Au niveau des gants, la combinaison est dotée d'une sorte de verrou assurant ainsi la liaison avec la combinaison. Les membres inférieurs sont entièrement contenus jusqu'aux pieds. La capuche est dotée d'une très large visière panoramique donnant ainsi un large champ de vision. Dans le dos, il est possible de placer à l'intérieur de la combinaison un système autonome de respiration composé de bouteilles d'air. Cette combinaison est en caoutchouc encollé et la visière en PVC haute résistance. Avec le système autonome, elle se maintient en surpression et peut résister aux agents chimiques plus de 8 heures.

Trellchem EVO Type VP 1 (Belgique)

.

Le masque de protection NRBC GSRe (Scott Safety-UK)

 

La société Scott Safety présentait son masque à gaz GSRe, dernière génération de protection respiratoire NRBC. Cet appareil est doté d'un deuxième masque d'étanchéité à l'intérieur. De plus, il est aussi équipé d'un filtre situé dans le compartiment intérieur qui dispense le porteur de retenir son souffle lors du changement de cartouche en atmosphère contaminée.

SCOTT GSRe (Grande Bretagne)

Grâce à des adaptateurs interchangeables en quelques secondes, il peut être équipé de deux cartouches spécifiques à ce masque, mais également d’une cartouche NRBC Din 40 ou d’un système d'oxygène autonome. Enfin, en plus des traditionnels équipements adaptables (lunettes de vues, pipettes d'hydratation, …), ce masque peut recevoir un micro amplificateur qui vient se fixer sur le devant du masque afin de faciliter la communication entre les personnels.

SCOTT GSRe (Grande Bretagne)

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 17:50
Une société gantoise va démanteler six navires de guerre français

 

 

16 décembre 2013 RTBF.be (Belga)

 

    La Marine nationale française a confié le marché de "déconstruction" de six de ses anciens escorteurs d'escadre, avisos-escorteurs et avisos à la société belge Galloo Gent (anciennement Van Heyghen Recycling) et appartenant au groupe franco-belge Galloo, a indiqué le ministère français de la Défense.

 

    Le chantier de déconstruction de la société se situe à Gand, a précisé le ministère sur son site internet, sans fournir de précision sur le montant du contrat.

 

    Le marché a été notifié le 11 décembre et son entrée en vigueur est intervenue vendredi dernier.

 

    Il concerne le démantèlement des ex-escorteurs de type T47 "Duperré" et "La Galissonnière", des ex-avisos de type A69 "Détroyat" et "Jean Moulin" et des ex-avisos-escorteurs "EV Henry" et "Cdt Rivière". Ils ont tous été désarmés entre 1990 et 1999.

 

    Quatre des coques se trouvent actuellement à Landévennec, près de Brest, dans le département du Finistère (ouest de la France) "en mouillage d'attente" dans une sorte de "cimetière à bateaux", une est en attente dans le port de Toulon (sud) et la dernière sert de brise lames à l'école navale de Lanvéoc-Poulmic (Finistère).

 

 

  "Dans une approche de développement durable, la Marine a choisi une politique de démantèlement pour le traitement de ses bâtiments retirés du service actif. Ce marché s'inscrit dans ce cadre et dans le strict respect de la réglementation, de la protection des travailleurs et de l'environnement, sans pour autant renoncer à la performance économique", souligne le communiqué du ministère de la Défense.

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 17:50
Galileo achieves its first airborne tracking

 

 

December 16th, 2013 By EuropeAerospace - defencetalk.com

 

ESA’s Galileo satellites have achieved their very first aerial fix of longitude, latitude and altitude, enabling the inflight tracking of a test aircraft. ESA’s four Galileo satellites in orbit have supported months of positioning tests on the ground across Europe since the very first fix back in March.

 

Now the first aerial tracking using Galileo has taken place, marking the first time ever that Europe has been able to determine the position of an aircraft using only its own independent navigation system.

 

This milestone took place on a Fairchild Metro-II above Gilze-Rijen Air Force Base in the Netherlands at 12:38 GMT on 12 November.

 

It came as part of an aerial campaign overseen jointly by ESA and the National Aerospace Laboratory of the Netherlands, NLR, with the support of Eurocontrol, the European Organisation for the Safety of Air Navigation, and LVNL, the Dutch Air Navigation Service Provider.

 

A pair of Galileo test receivers was used aboard the aircraft, the same kind currently employed for Galileo testing in the field and in labs across Europe. They were connected to an aeronautical-certified triple-frequency Galileo-ready antenna mounted on top of the aircraft.

 

Tests were scheduled during periods when all four Galileo satellites were visible in the sky – four being the minimum needed for positioning fixes.

 

The receivers fixed the plane’s position and, as well as determining key variables such as the ‘position, velocity and timing’ accuracy, time to first fix, signal to noise ratio, range error and range-rate error.

 

Testing covered both Galileo’s publicly available Open Service and the more precise, encrypted Public Regulated Service, whose availability is limited to governmental entities.

 

Flights covered all major phases: take off, straight and level flight with constant speed, orbit, straight and level flight with alternating speeds, turns with a maximum bank angle of 60+ , pull-ups and push-overs, approaches and landings.

 

They also allowed positioning to be carried out during a wide variety of conditions, such as vibrations, speeds up to 456 km/h, accelerations up to 2 ghorizontal and 0.5-1.5 gvertical, and rapid jerks. The maximum altitude reached during the flights were 3000 m.

 

NLR’s Fairchild Metro-II is something of a satnav veteran, having previously performed initial European GPS testing back in the 1980s and the first tests of the European Geostationary Navigation Overlay Service, EGNOS, which sharpens GPS accuracy and monitors its reliability over Europe for high-accuracy or even ‘safety-of-life’ uses.

 

The definition and development of Galileo’s in-orbit validation phase were carried out by ESA and co-funded by ESA and the EU.

 

The Full Operational Capability phase is managed and fully funded by the European Commission. The Commission and ESA have signed a delegation agreement by which ESA acts as design and procurement agent on behalf of the Commission.

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 17:45
[Opération Hydre] Chronique malienne

À côté d’une habitation touareg, le groupe est à l’ arrêt dans l’attente des consignes afin de poursuivre sa progression dans le sable brûlant, sous 40 degrés à l’ombre. Photo : G. Gesquière/Armée de Terre

 

16/12/2013 16:14 Armée de Terre

 

À découvrir : une journée avec nos marsouins au Mali, pendant l'opération Hydre. Préparation, sécurisation, progression, détection de caches d'armes... partagez avec nous ces moments forts sur le terrain en plein désert.

 

Le reportage photos

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 17:39
Le « Journal de la Défense » de décembre 2013 en ligne

16/12/2013 Ministère de la Défense

 

Commandos parachutistes, stage de survie, pompiers de Paris… Retrouvez l’intégralité du magazine TV « Journal de la Défense, mission défense » sur votre site internet. Ce journal tout en images inédites propose des reportages en immersion au sein des forces armées.

 

Au programme de ce numéro 86 de décembre 2013 :

  • Le stage Jedburgh à Montauban. Les futurs commandos parachutistes ont participé à la première édition du module « génie ». Durant une semaine, les stagiaires ont été sensibilisés aux dangers des explosifs.
  • Exercice Médichos : soigner en milieu hostile. soigner en milieu hostile.Dans le cadre de leur préparation opérationnelle, médecins, infirmiers et auxiliaires sanitaires militaires suivent un stage de médicalisation en milieu hostile.
  • Stage de survie en temps de paix. Sur la base aérienne de Cazaux, au centre de formation à la survie et au sauvetage, seize pilotes, futurs pilotes et mécaniciens navigants ont commencé leur stage par apprendre les techniques qui pourront un jour leur sauver la vie sur terre ou en mer.
  • Témoignage d’un sapeur pompier de Paris sur les risques de son métier. La préparation opérationnelle est primordiale.

Pour ce numéro, l’équipe s’est rendue en Alsace, à Meyenheim. Elle a rejoint le régiment de marche du Tchad pendant un exercice de terrain de grande envergure. Ce sont 700 militaires et 100 véhicules qui sont déployés pendant 4 jours et 4 nuits sur une quinzaine de communes.

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 17:25
Au Brésil, le Rafale ne serait plus dans la course selon la presse locale

 

15/12/2013 latribune.fr 

 

Selon la presse locale, le Brésil, qui compte acheter 36 avions de chasse pour un montant estimé à 35 milliards de dollars, aurait écarté le chasseur français de Dassault laissant en course les modèles américain et suédois. La raison : son coût jugé trop élevé.

 

La France n'emportera pas un contrat d'avions de chasse de plusieurs milliards de dollars avec le Brésil, car son offre est trop chère, a estimé samedi le quotidien brésilien Folha de São Paulo.

 

La Folha affirme que l'offre française de 36 Rafale pour quatre milliards de dollars (2,9 milliards d'euros) sera déclinée en raison du prix, trop élevé.

 

En compétition avec le F/A-18 Super Hornet de Boeing et le Gripen NG de Saab

 

Le quotidien ne prend pas de pari sur l'identité de celui qui remportera finalement ce contrat très convoité de plus de cinq milliards de dollars.

 

L'avion de combat français de Dassault-aviation est en compétition avec le F/A-18 Super Hornet de l'Américain Boeing et le Gripen NG du Suédois Saab pour un appel d'offres brésilien portant sur 36 avions de chasse pour le programme FX-2 de l'aéronautique brésilien.

Une vente potentielle qui dure depuis 2009

 

Au premier jour de sa visite d'Etat au Brésil, le président français François Hollande a rencontré jeudi son homologue Dilma Rousseff à Brasilia, affichant sa volonté de conforter le partage de savoir-faire technologiques et saluant l'augmentation du commerce bilatéral entre les deux pays.

 

Depuis que le Brésil a annoncé le retrait des avions Mirage 2000 à la fin de l'année, Paris n'a eu de cesse de venter les mérites de ses Rafale, espérant conclure une vente que Nicolas Sarkozy avait cru acquise en 2009.

 

Les hésitations de Dilma Rousseff

 

Une ébauche d'accord avait alors été trouvée entre M. Sarkozy et le président brésilien de l'époque, Luiz Inacio Lula da Silva, et Paris avait bien cru emporter la mise. Mais, à son arrivée au pouvoir, Dilma Rousseff a souhaité reconsidérer les options.

 

Si plusieurs contrats ont été signés à l'occasion de la visite de M. Hollande, le délicat dossier du Rafale n'a en revanche pas été évoqué publiquement, à l'approche de 2014, année des élections générales au Brésil.

 

La décision finale ne sera pas prise avant fin 2015

 

Mme Rousseff pourrait ne pas souhaiter conclure un contrat aussi coûteux à l'approche d'échéances électorales, et alors que le gouvernement fait déjà l'objet de vives critiques populaires en raison du coût du Mondial de football, estimé à huit milliards d'euros.

 

Selon la Folha, la décision finale ne sera pas prise avant 2015.

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 14:50
EU Common Security and Defence Policy in action

13 déc. 2013 European External Action Service (EEAS)

 

VIDEO AVAILABLE IN ALL 24 EU LANGUAGES (CLICK ON CAPTIONS)

The Common Security and Defence Policy (CSDP) is an essential tool in the foreign policy of the European Union. Since 2003, the EU has deployed some 30 missions and operations around the world. Taking the Horn of Africa as an illustration, this film highlights the contribution of CSDP to the EU's comprehensive approach to crisis management and how the CSDP translates into action on the ground. CSDP also offers the framework for enhanced cooperation among Member States by Pooling and Sharing military capabilities, the only way forward in a context of growing theats and budgetary limitations. It also supports the strengthening of the European defence industry, which is essential for the EU's strategic autonomy as well as a driver for jobs, growth and innovation.

For more information on the CSDP visit the website of the EU's European External Action Service, http://eeas.europa.eu/csdp/index_en.htm.

 

Note RPDefense : visit EDA (European Defence Agency) website too !

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 13:55
Exercice interarmées et interministériel ESTEREL

 

 

14/12/2013 Sources : EMA

 

Du 9 au 12 décembre, les services de l’Etat ont mobilisés d’importants moyens nautiques, aériens et terrestres, dont plusieurs centres opérationnels, dans le cadre d’un exercice interarmées et interministériel organisé avec des navires marchands au large des côtes méditerranéennes puis au sein des infrastructures portuaires de Marseille.

 

Le scénario de cet exercice a été volontairement porté à un très haut niveau d’intensité. Il s’agissait de tester des doctrines, des plans, des organisations ainsi qu’un éventail de savoir-faire complet et cohérent dans le domaine spécifique de la protection des personnes et des biens sur des espaces tant maritimes que portuaires.

 

Ce type d’entraînement est planifié régulièrement au large de chaque façade maritime. Il permet aux unités navales, aéronavales, spécialisées et aux administrations de se préparer et de s’entraîner ensemble à protéger la vie humaine et à maintenir l’ordre public en mer pour sécuriser nos espaces maritimes et se tenir « prêts » à intervenir rapidement sur des opérations par nature imprévisibles du type « libération d’otages ».

 

Ces exercices complètent les mesures habituelles de prévention, de vigilance, de protection et de surveillance dans les eaux sous souveraineté françaises.

Exercice interarmées et interministériel ESTEREL
Partager cet article
Repost0
16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 13:55
Notification du marché de déconstruction de 6 ex. escorteurs et avisos de la Marine Nationale

 

13/12/2013 Marine nationale

 

Le marché de déconstruction des ex. escorteurs type T47 Duperré et La Galissonnière,  des ex. avisos type A69 Détroyat et Jean Moulin et des ex. avisos escorteurs EV Henry et CDT Rivière a été notifié le 11 décembre 2013 à la société GALLOO GENT (anciennement Van Heyghen Recycling) qui fait partie du groupe franco-belge GALLOO. Le chantier de déconstruction de la société se situe à Gand.

 

Quatre des coques se trouvent actuellement à Landévennec en mouillage d’attente, une est en attente dans le port de Toulon et la dernière sert de brise lames à l’école navale.

 

Dans une approche de développement durable, la Marine a choisi une politique de démantèlement pour le traitement de ses bâtiments retirés du service actif. Ce marché s’inscrit dans ce cadre et dans le strict respect de la réglementation, de la protection des travailleurs et de l’environnement, sans pour autant renoncer à la performance économique.

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 13:50
Crédit : SIRPA Terre

Crédit : SIRPA Terre

 

 

16/12/2013 Armée de Terre

 

Strasbourg. Quartier Aubert de Vincelles. Du 24 novembre au 8 décembre 2013, 900 soldats de 14 nations différentes ont participé activement à l’exercice Joint Spirit 13 organisé par l’Eurocorps.

 

Initié en 2013, Joint Spirit recouvre un cycle de 5 exercices de validation, qui se terminera en novembre 2014.

 

Objectif : entraîner et évaluer la capacité de l’Eurocorps à commander un groupement tactique interarmées dans un cadre multinational sous mandat de l’ONU.

 

Une phase de certification indispensable afin de répondre au besoin de l’OTAN de disposer de plus d’états-majors d’un niveau opérationnel. Grâce à cette certification, l’Eurocorps sera en mesure de gérer le déploiement de troupes non seulement terrestres mais aussi navales et aériennes.

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 13:50
photo Laurence Chaperon

photo Laurence Chaperon

 

BERLIN, 16 décembre - RIA Novosti

 

Ursula von der Leyen est devenue la première femme ministre de la Défense en Allemagne dans le troisième gouvernement d'Angela Merkel, rapporte lundi le correspondant de RIA Novosti à Berlin.

 

Médecin de formation, Mme Leyen, 55 ans, avait occupé le poste de ministre de l'Emploi dans le gouvernement sortant.

 

Au cours d'un référendum interne tenu près de trois mois après les élections du 22 septembre, 76 % des adhérents du Parti social-démocrate (SPD) ont finalement donné leur feu vert samedi à la coalition avec l'Union chrétienne-démocrate (CDU) d'Angela Merkel et son aile bavaroise, la CSU. Mardi, la chancelière sera formellement réélue par le Bundestag pour un troisième mandat de quatre ans.

 

Dimanche, les partis ont dévoilé le gouvernement. La chancelière Merkel a alors conservé son ministre des Finances Wolfgang Schäuble, dont le nom est associé selon elle "à la stabilité de l'euro et à tout ce qui est important en Europe". Frank Walter Steinmeier (SPD) a occupé le poste de ministre des Affaires étrangères, tandis que Sigmar Gabriel, président du SPD, a pris le ministère de l'Economie.

 

Parmi les autres portefeuilles attribués dimanche soir, l'ancien ministre de la Défense, Thomas de Maizière, passe à l'Intérieur, un poste qu'il a déjà occupé par le passé. L'ancien secrétaire général de la CDU Hermann Gröhe prend en charge le ministère de la Santé, alors que Joanna Wanka reste ministre de l'Education.

 

Peter Altmaier, remplacé par une sociale-démocrate à l'Environnement, devient ministre en charge de la Chancellerie.

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 13:45
Serval : point de situation du 12 décembre 2013

 

13/12/2013 17:04 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 5 décembre 18h00 jusqu’au jeudi 12 décembre, 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 90 sorties, dont environ 30 effectuées par les avions de chasse. 40 de ces sorties ont été dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Depuis le 6 décembre, le GTIA Korrigan poursuit ses missions de sécurisation en menant des  patrouilles dans la région de Gao et dans l’ensemble du Nord de la boucle du Niger.

 

Le 7 décembre 2013, sur le camp d’entraînement de Koulikoro,  a eu lieu la cérémonie de fin de formation du groupement tactique interarmes (GTIA) malien baptisé Sigui, « les buffles » en langue tamashek. Il s’agit du troisième bataillon malien à être formé par la mission EUTM Mali, après le GTIA Waraba et le GTIA Elou. La cérémonie, présidée par le général Mahamane Touré, chef d’état-major général des armées (CEMGA) malien et le général Bruno Guibert, commandant la mission européenne d’entrainement au Mali (EUTM Mali), s’est déroulée en présence des plus hautes autorités militaires maliennes des autorités civiles et militaires des missions internationales en place au Mali. Le GTIA Sigui a effectué une formation d’une durée de 10 semaines dans le cadre d’EUTM Mali,  qui s’est achevée lors d’un exercice de synthèse conduit du 2 au 4 décembre 2013, dans la région de Koulikoro.

 

Le 9 décembre, le bataillon tchadien de la MINUSMA appuyé par son détachement de liaison et d’appui (DLA) a mené une patrouille à une trentaine kilomètres au nord-ouest de Tessalit. En tout, trois sections renforcées de véhicules blindés ont pris part à cette mission, soit une vingtaine de véhicules.

 

A quelques jours du second tour des élections législatives, ces opérations, au même titre que celles qui sont régulièrement menées, contribuent à établir un niveau de sécurité permettant le bon déroulement de ce processus électoral. Les forces de sécurité maliennes assureront la sécurisation de ce scrutin, appuyées par les forces de la MINUSMA et, si besoin, par la force Serval.

 

Environs 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : point de situation du 12 décembre 2013Serval : point de situation du 12 décembre 2013
Serval : point de situation du 12 décembre 2013
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories