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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 13:45
Côte d’Ivoire : la formation des stagiaires de l’ENSOA ivoirienne, par la force Licorne, se poursuit

 

16/12/2013 Ministère de la Défense

 

Du 25 novembre au 7 décembre 2013, la force Licorne a réalisé un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit de deux sections d’élèves de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active ivoirienne.

 

Durant deux semaines, une section de la compagnie d’infanterie et un peloton de l’escadron blindé de la force Licorne se sont relayés pour participer à la formation de 47 élèves sous-officiers des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, d’abord sur le camp de Port-Bouët puis sur le site du détachement d’intervention lagunaire (DIL).

 

Ce DIO avait pour objectif de développer les savoir-faire techniques et tactiques nécessaires à la réalisation des missions communes de l’armée de terre (MICAT) et de mettre les élèves sous-officiers en situation de commandement.

 

Le 30 novembre, après avoir été placés en situation de relative fatigue, les stagiaires ont effectué un rallye visant à restituer les enseignements de la semaine. En trinôme, ils ont été testés sur la réalisation des ordres du chef de groupe. A l’issue, ils ont effectué un parcours comprenant huit ateliers (transmissions, actes réflexes du combattant, topographie, actes élémentaires du trinôme, IST-C, missions du trinôme, secourisme au combat et cadres d'ordres du chef de groupe).

 

La progression entre les ateliers s’est effectuée dans un  cadre tactique adapté à la diversité du terrain. Un plastron TIOR (technique d’intervention opérationnelle rapprochée) entre deux ateliers a permis de maintenir la vigilance des stagiaires dans leurs déplacements et de s’assurer de la bonne restitution des savoir-faire acquis.

 

A la fin de la formation, les élèves sous-officiers de l’ENSOA ivoirienne se sont vu remettre leur diplôme par le COMANFOR et l’encadrement.

 

La Force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a ainsi organisé depuis début 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens.

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Côte d’Ivoire : la formation des stagiaires de l’ENSOA ivoirienne, par la force Licorne, se poursuit
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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 13:40
La Russie reconstitue son réseau de radars militaires

 

15.12.2013 par Ilia Kramnik – La Voix de la Russie

 

Le nouveau radar Konteïner, construit près de la ville de Kovylkino, en Mordovie, vient d’être mis en état d’alerte.

 

Ce système permettra de détecter le déplacement de tous les appareils en vol à l’Ouest de son emplacement et d'enregistrer tout lancement de missiles de croisière à une distance de 3000 km.

 

La connaissance est un gage de la paix

 

Le contrôle du territoire par un radar militaire est la garantie d’une défense antimissile fiable. L’effondrement de l’URSS a provoqué des dysfonctionnements dans ce système. En 1991, de nombreux systèmes de défense antimissile et des radars de prévention se sont retrouvés sur le territoire des Etats étrangers. Quant aux sites militaires qui sont restés sous le contrôle russe, qu’ils soient à l’intérieur du pays ou à l’étranger, peu à peu, ils sont devenus obsolètes. En même temps, les anciens alliés de l’URSS parmi les pays de l’Europe de l’Est sont devenus des membres de l’OTAN. Tous ces facteurs représentent une menace potentielle à la sécurité de la Russie malgré le fait que la probabilité d’un conflit armé sur le front de l’Est est beaucoup moins importante par rapport à il y a 30 ans.

 

Le radar Konteïner qui a été mis en service en Mordovie, est le premier de la nouvelle série des radars horizontaux de nouvelle génération. Outre les stations Voronej qui font partie du système de radars de prévention, ce nouveau radar vise à reconstituer le système de défense des radars russes.

 

La physique et la géographie

 

Le rayon d’action des stations radar classiques est limité par l’horizon, si ces stations se trouvent à la surface de la Terre, car l’onde radio se déplace en ligne droite, n’étant pas capable de faire le tour de la Terre. Par conséquent, les objets qui volent à basse altitude peuvent échapper au radar. En outre, plus le radar est éloigné, plus la zone morte que le radar n’est pas en mesure de contrôler est importante.

 

L’élaboration des radars transhorizon (OTC) a commencé dans les années 1940. Au départ, ces systèmes fonctionnaient dans le diapason des grandes ondes (GO). Ces ondes sont capables de faire le tour de la Terre. Mais pour ce type de radars, il fallait des antennes énormes et des puissances importantes, (c’est d’ailleurs aussi le cas pour les radars en ondes courtes (OC)). Résultat, les concepteurs ont abandonné ce projet faute de rentabilité.

 

Ensuite, les ingénieurs ont misé sur les ondes courtes. Ces ondes se déplacent dans l’atmosphère à une distance qui dépend de la puissance de l'émetteur, se reflétant dans l’ionosphère. Ce principe a longtemps été utilisé dans la liaison radio, mais la détection des objets dans l’atmosphère par le biais des ondes courtes était considérée comme impossible pendant très longtemps.

 

La station 5H32 Douga a été le premier radar de cette catégorie, mis en place dans l’Union soviétique. Trois radars de cette catégorie ont été mis en place dans les années 1980 en Russie : dans l’Extrême-Orient près de Komsomolsk-sur-Amour et en Ukraine, près de Tchernobyl et Nikolaïev. Les radars semblaient être très efficaces, mais leur exploitation s’est arrêtée à cause de la catastrophe de Tchernobyl et l’effondrement de l’URSS.

 

Dans les années 1990 deux nouvelles stations, Teletset Volna, développées par l’Institut de recherche sur les liaisons radio (NIIDAR), ont été mises en service. Ensuite, au début des années 2000, deux autres stations radar sont entrées en service – Podsolnoukh et Lagouna. Ces radars construits sur les côtes étaient utilisés pour contrôler la situation à la surface de la Terre dans un rayon de 200 miles. Ces stations fonctionnent d’après le principe du « faisceau de surface », en utilisant la capacité des ondes courtes à s’étendre au-delà de l’horizon grâce à la diffraction le long de la surface de la mer. Dans le même temps, les travaux sur le futur radar du projet 29B6 Konteïner ont commencé.

 

Selon le rapport technique, la station est capable de détecter des cibles à une distance de plus de 3000 km et à une altitude de 100 km. La station est également capable de déterminer avec précision les coordonnées de l'objet détecté. Le projet Konteïner dispose d'un champ de vision de 180 degrés, ce qui lui permet de réduire le nombre de stations observées pour une observation circulaire et d'augmenter la densité du champ de radar à l’aide du chevauchement de la zone de détection.

 

Un autre avantage important de la station réside dans ses caractéristiques économiques : le radar est monté à partir de modules préfabriqués, ce qui facilite et baisse le coût du montage.

 

Le complexe déployé en Mordovie est composé de plusieurs tours avec des antennes placées sur elles, ainsi que de plusieurs modules dotés du matériel pour le traitement des signaux. Le complexe de réception se trouve près de la ville de Kovylkino. Le radar émetteur 29B6 est situé à environ 300 kilomètres de là, dans la région de Nijni Novgorod, près de la ville de Gorodets.

 

Une deuxième station du projet Konteïner sera construite dans l'Extrême-Orient russe. En tout, six stations de ce type seront mises en service d’ici à 2020. Avec les radars Voronej, ils assureront une protection complète des frontières russes, détectant d’éventuels missiles balistiques, les vols d'avions, les aéronefs, les véhicules aériens sans pilote et des missiles de croisière semi-furtifs.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 12:55
Innov'Acteurs : Nexter Munitions raconte sa démarche

Décembre 2013 innovacteurs.asso.fr

 

A l’occasion de la dernière Matinale Innov’Acteurs de l’année le 7 novembre dernier, les membres de l’association ont pu découvrir la démarche innovation participative de la Nexter Munitions, démarche récompensée en 2012 par le Trophée de l’Innovation Participative catégorie « Amélioration continue / junior ».

 

Jean-Paul Martin, Responsable progrès continu chez Nexter Munitions (La Chapelle-Saint-Ursin) revient pour nous sur cette démarche portée par la direction et qui est devenue un véritable outil de management.

 

La démarche en quelques mots : Ouverte à tous, cette démarche jeune, structurée et simple que les salariés se sont rapidement appropriés, est parfaitement intégrée dans les autres dispositifs QSE (Qualité – Sécurité – Environnement) du site. L’implication managériale forte et l’animation régulière avec, entre autre, les pauses café NextID (véritables moment de partage et d’échange qui facilite la multiplication des idées), en font un véritable outil de management.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 12:50
Douloureuse gestation pour Airbus Group

 

 

15 décembre 2013 par Pierre Sparaco – Aerobuzz.fr

 

Le couperet est tombé, EADS se prépare à supprimer 5.800 emplois à travers « ses » quatre pays, Allemagne, France, Royaume-Uni et Espagne. Le prix à payer, non pas pour éliminer des branches mortes – il n’y en a pas - mais pour mettre les capacités industrielles en adéquation avec la demande. Laquelle est plus vigoureuse que jamais en matière d’avions civils mais sérieusement fragilisée côté militaire, et un peu moins dans le spatial. Cassidian, Airbus Military et Astrium sont directement impactés.

 

Depuis que Thomas Enders, PDG du groupe, a confirmé ces mesures, chacun est tout simplement dans son rôle. Les dirigeants de l’entreprise montrent à quel point ils se veulent performants et proches des réalités, les syndicats expriment leur profond mécontentement face à un comportement « économiquement aberrant (…) et socialement inacceptable ». En revanche, de part et d’autre, on dit trop peu qu’il convient de relativiser l’impact de cet élagage, compte tenu de l’effectif total actuel d’EADS, 144.156 personnes. Dès lors, il est probable que les licenciements secs puissent être évités et les dégâts sociaux minimes.

 

En pratique, c’est le futur Airbus Group qui se façonne sous nos yeux, déséquilibré dans la mesure où il ne trouve pas les moyens de construire un bon équilibre entre activités civiles et militaires. Les avions commerciaux se portent bien, avec plus de 1.200 commandes enregistrées depuis janvier et 620 livraisons prévues pour l’ensemble de l’année 2013. Dans le même temps, les budgets militaires sont à la peine, les perspectives ne sont pas bonnes et la construction de l’Europe de la Défense demeure une illusion d’optique. En témoigne, notamment, le fiasco en matière de drones : la technologie est disponible mais les différents acteurs sont incapables de s’entendre, exception faite du démonstrateur Neuron.

 

Le cours de l’histoire serait-il différent, aujourd’hui, si EADS avait pu mettre la main sur BAE Systems ? On peut l’estimer et on imagine que Thomas Enders y pense chaque fois qu’il croise Angela Merkel. La chancelière, obsédée par le risque supposé de perte d’influence de l’Allemagne au sein de l’entreprise quadrinationale, et sans doute mal conseillée, a commis une erreur grave en opposant un « nein » retentissant au projet de fusion EADS/BAE. Lequel veto, ce jour-là, nous a rappelé que les ingérences politiques dans la gouvernance d’EADS sont toujours bien réelles. En ont témoigné, cette semaine, des déclarations de plusieurs ministres français, pourtant peu réputés pour leurs compétences aéronautiques et spatiales, notamment Michel Sapin et Arnaud Montebourg. Ils auraient mieux fait de se taire mais, de toute manière, personne ne les a écoutés.

 

Dans le même temps, les esprits critiques dénoncent, comme il se doit, une politique de rentabilité à outrance, ce qui ne correspond pourtant pas à la réalité. Certes, en prenant pour référence les trois premiers trimestres de l’année, le résultat net d’EADS a fait un bond en avant de 36 % mais il atteint ainsi un niveau à peine convenable. Un bénéfice sur 9 mois de 1,19 milliards d’euros n’est impressionnant que dans l’absolu et l’est beaucoup moins quand on le rapporte à un chiffre d’affaires, toujours pour trois trimestres, de 40 milliards. D’autant que d’autres sujets d’inquiétude apparaissent, par exemple les ventes d’Eurocopter moins brillantes que précédemment.

 

Cette préparation de l’Airbus Group conduit à tourner la page, à aborder une époque nouvelle, comme en témoigne symboliquement la construction du nouveau siège de Blagnac et la fermeture annoncée de l’immeuble du 37 boulevard de Montmorency, dans le seizième arrondissement parisien, murs chargés d’histoire depuis l’époque des premières sociétés nationales françaises, SNCASE, Sud-Aviation, Aerospatiale puis les regroupements contemporains, à commencer par la mise en place d’Aerospatiale Matra Hautes Technologies. Tout cela est maintenant terminé.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 12:45
Vente d’armement : Washington dit oui à l’Algérie

 

 

15.12.13 Zine Cherfaoui - elwatan.com

 

Une nouvelle ère semble s’ouvrir pour les relations militaires entre l’Algérie et les Etats-Unis. Après avoir longtemps opposé une fin de non-recevoir à la vente de matériel militaire à l’Armée nationale populaire (ANP), les responsables américains ont récemment décidé de répondre favorablement, du moins partiellement, au carnet de commandes qui leur a été soumis par le ministère algérien de la Défense.

 

Stuttgart (Allemagne). - L’accord de Washington est néanmoins assorti d’une condition. Les autorités américaines ont, selon une source du Commandement des forces américaines pour l’Afrique (Africom), exigé à ce que le matériel militaire appelé à être vendu à l’ANP ne profite pas ou ne soit cédé à un pays tiers, surtout s’il ne s’agit pas d’un allié des Etats-Unis.

 

Le gouvernement algérien a, d’après la même source, accepté la clause en question. La balle est désormais dans le camp du Congrès américain qui doit statuer en dernier ressort sur le dossier. Mais eu égard au souhait insistant du département d’Etat et du Pentagone de nouer un partenariat militaire de premier plan avec Alger, il est peu probable que les membres du Congrès américain s’opposent à la transaction en cours, surtout lorsque l’on sait que la notion de «raison d’Etat» pèse beaucoup dans la prise de décision politique aux Etats-Unis. Ici, la raison d’Etat pourrait aisément se justifier par la lutte contre le terrorisme, un sujet dont Washington continue à  en faire son principal cheval de bataille. Il structure d’ailleurs sa politique étrangère. Il se trouve que dans ce domaine l’Algérie passe pour être l’un des plus importants remparts contre le fléau du terrorisme en Afrique. Et les Américains ont déclaré à maintes reprises vouloir l’aider. Lors d’une conférence-débat destinée à vulgariser les activités de l’armée américaine en Afrique, organisée vendredi au quartier général de l’Africom à Stuttgart (Allemagne), le commandant-adjoint chargé des opérations au sein du commandement des Etats-Unis pour l’Afrique, le général de corps d’armée Steven Hummer, a révélé que Washington a accepté, entre autres, de vendre des véhicules militaires de type MRAP (Mine Resistant Ambush Protected). Il s’agit d’une famille de véhicules blindés conçus pour résister aux engins explosifs improvisés (EEI) et aux embuscades. Le général de corps d’armée, Steven Hummer, auquel il n’a pas été facile d’«arracher» l’information s’est refusé à donner davantage de détails sur la nature du matériel demandé par l’Algérie, tout comme cela a été le cas, d’ailleurs, du commandant en chef de l’Africom, le général de corps d’armée David M. Rodriguez.

 

Synergies régionales

 

Les deux hauts responsables militaires américains ont, par contre, insisté sur l’idée que l’Africom est disposé à aider tous les pays africains qui en feront expressément la demande, à l’exception de quelques pays, dont l’Erythrée et la Guinée équatoriale. L’offre concerne bien évidemment l’Algérie, un pays que les stratèges de l’Africom ont placé dans la case «Leader régional dans la lutte contre le terrorisme». Bien que, selon les dires des experts militaires américains, la relation entre l’Algérie et l’Africom est relativement «nouvelle» ou «récente» (La coopération avec le Pentagone est plus ancienne, ndlr), il n’empêche que celle-ci a progressé assez rapidement.

 

La coopération sécuritaire entre les deux parties a connu l’un de ses points d’orgue durant l’attaque terroriste menée en janvier dernier par le groupe de Mokhtar Belmokhtar contre le complexe gazier de Tiguentourine, dans le Sud-Est algérien. Une source de l’Africom haut placée a fait savoir, à ce propos, que le gouvernement américain n’a ménagé aucun effort pour aider les services algériens de sécurité à «traiter le problème». «Les Algériens nous ont fait leur demande et nous avons tout accepté. Ne me dites pas de donner des détails car je ne dirai rien de plus», a affirmé notre source.  Comme on peut s’en douter, l’assistance militaire américaine aux pays africains (formation de militaires, professionnalisation des armées, équipement, échange de renseignements, reconnaissance et initiation au contre-terrorisme, à la lutte contre la piraterie, etc.) a une contrepartie. Dans le cas de l’Algérie, Washington aimerait surtout voir nos experts «exporter» leur savoir-faire en matière de lutte contre le terrorisme et participer ainsi à la stabilité du continent. Pour le commandement de l’Africom, «l’Algérie n’a en effet pas besoin d’aide et dispose d’une bonne armée». Et ces atouts, selon la même source, prédestinent l’ANP à jouer un rôle de premier plan dans la promotion et la préservation de la paix sur le continent.

 

Le Département d’état joue cartes sur table

 

Des déclarations des chefs de l’Africom, il ressort aussi que les Américains verraient, par exemple, d’un bon œil une coopération soutenue entre l’Algérie et la Mauritanie dont l’engagement dans la lutte contre AQMI ne souffre aucune équivoque. Pour remporter la guerre contre le terrorisme en Afrique, l’idéal pour le commandant de l’Africom, le général de corps d’armée David M. Rodriguez, il serait judicieux  que les pays de chaque région du continent développent des synergies, surtout que la menace est transnationale. Si la situation au Mali, en Centrafrique et dans le golfe de Guinée particulièrement accapare actuellement l’essentiel du temps des chefs de l’Africom, il apparaît que ceux-ci sont également très soucieux de soigner l’image de leur organisation auprès des opinions africaines qui restent globalement méfiantes vis-à-vis de l’intérêt subit porté par les Etats-Unis à l’Afrique. De ce côté-là, les décideurs à Washington paraissent avoir choisi de jouer cartes sur table avec les journalistes africains qu’ils invitent aussi souvent que possible à Stuttgart. L’Administration américaine ne cache ainsi pas du tout que la création de l’Africom en 2007 (la force est évaluée à près de 4000 hommes) répond, avant tout, à son souci de protéger ses intérêts sur le continent.

 

Grosso modo, le travail de ce nouveau commandement consiste à sécuriser les voies d’accès aux matières premières nécessaires au fonctionnement de l’économie américaine et mondiale. Pour que le business marche et que les économies tournent, il faut en effet un continent stable et que la violence ou le terrorisme soient réduits à des niveaux maîtrisables. Mais en même temps, les Américains insistent sur le fait qu’ils préféreraient n’avoir à jouer qu’un rôle d’appoint et, surtout, que ce soit les Africains qui veillent eux-mêmes à la sécurité de l’Afrique. Bref, pour l’Africom, il faut des solutions africaines aux problèmes de l’Afrique. A l’occasion, le patron de l’Africom — qui doit effectuer une visite en Algérie au début de l’année prochaine — a assuré que les Etats-Unis n’ont pas l’intention de créer de nouvelles bases militaires en Afrique… et encore moins de délocaliser le QG de l’Africom. Ces professions de foi suffiront-elles à mettre en confiance les Africains ? La confiance, voilà une bataille aussi difficile sinon plus difficile que la guerre contre le terrorisme. Et que l’on ne vienne pas nous dire pourquoi !   

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 12:35
Boeing et Kaman remportent l'appel d'offres pour des bombes à guidage GPS

 

SEOUL, 16 déc. (Yonhap)

 

L’Administration du programme d’acquisition de défense (DAPA) a sélectionné deux compagnies américaines – Boeing et Kaman Aerospace Corp. – pour assurer la production conjointe de bombes air-sol, guidées par le système de positionnement mondial («Global Positioning Systems» ou GPS) pour ses avions de chasse F-15K et KF-16.

 

La DAPA avait lancé un appel d’offres en juillet dernier pour équiper sa flotte de F-15K et KF-16 de «bombes intelligentes», assez précises pour atteindre les bases d’artillerie et les cibles dissimulées nord-coréennes.

 

Les bombes à guidage GPS seront composées d’ailes fabriquées par Boeing ainsi que de détonateurs et explosifs fabriqués par Kaman, basé dans le Connecticut, selon la DAPA.

 

«Les bombes à guidage GPS permettront à l’armée de l’air de mener des attaques précises nuit et jour et améliorera ses capacités d’actions interarmées», a déclaré la DAPA dans un communiqué de presse, sans révéler la portée ni le nombre des bombes commandées.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 12:35
Afghanistan: l'Australie retire ses troupes

 

MOSCOU, 16 décembre - RIA Novosti

 

Les troupes australiennes ont achevé leur retrait d'Afghanistan, rapportent lundi les médias occidentaux se référant au ministère australien de la Défense.

 

Selon le ministre David Johnston, dimanche 15 décembre, la base principale des troupes australiennes déployée à Tarin Kowt, capitale de la province d'Orozgan, a été fermée, et le dernier groupe de militaires australiens en service actif s'apprête à quitter le pays.

 

Toujours d'après lui, environ 400 soldats australiens resteront en Afghanistan pendant encore un an en vue d'assurer la formation militaire de l'armée afghane.

 

Le premier ministre australien Tony Abbott a récemment espéré qu'en dépit du retrait des forces internationales, la situation en Afghanistan se stabiliserait.

 

"Cette guerre ne se termine pas par une victoire ou par une défaite, mais avec l'espoir que l'Afghanistan devienne un endroit meilleur, et la province d'Orozgan notamment, en raison de notre présence", a déclaré le chef du gouvernement australien.

 

En octobre 2012, le ministère australien de la Défense a annoncé que son contingent afghan achèverait le transfert de la sécurité à la police et l'armée nationales à Orozgan dans un délai de 12 à 18 mois.

 

Depuis 2001, 40 militaires australiens ont trouvé la mort en Afghanistan.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 11:55
Centrafrique: Hollande menacé par des Sélekas? "Absolument pas", répond la Défense

 

15/12/2013 Par LEXPRESS.fr

 

Selon Le Parisien, deux 4X4 et cinq pick-up chargés de miliciens armés de la Séléka se sont placés devant le Falcon présidentiel alors que François Hollande se trouvait à deux pas de là, mardi soir.

 

Que s'est-il passé mardi soir sur l'aéroport de Bangui, en Centrafrique? Pour Le Parisien, François Hollande s'est trouvé en danger. "Absolument pas", répond le ministère de la Défense. 

 

Une chose est sûre: les forces spéciales chargées de protéger le président français et les Sélékas, milice armée fidèle au chef de l'Etat centrafricain, Michel Djotodia, se sont faits face sur le tarmac de l'aéroport. Pendant ces cinq minutes de tension, à deux pas de là, François Hollande et Michel Djotodia s'entretenaient de la situation chaotique dans lequel le petit pays africain est plongé.  

Les Sélékas, armés, se seraient alors rapprochés du Falcon présidentiel. "Ça a été la panique du côté des forces spéciales qui protègent l'appareil", témoigne, dans Le Parisien, une source locale. Il faut dire qu'à ce moment-là, le président de la République française est à portée de canons des Sélekas. 

Par cette manoeuvre, la garde rapprochée de Michel Djotodia aurait cherché à mettre la pression sur François Hollande, craignant qu'il ne demande au leader centrafricain de quitter le pouvoir. 

 

Le ministère de la Défense parle d'une situation normale

Interrogé par l'AFP, le ministère de la Défense affirme que François Hollande n'a pas été en danger. Michel Djotodia est certes arrivé avec 10-15 hommes armés de l'ex-Séléka, mais "ces hommes sont les hommes de la garde personnelle du président Djotodia, qui a le droit d'en disposer", explique l'entourage de Jean-Yves le Drian. 

"Ces hommes sont d'ailleurs immédiatement partis une fois le président arrivé et l'entretien a débuté", a indiqué cette source, précisant que Michel Djotodia se déplaçait habituellement avec cette garde. 

"Le groupement de sécurité du président n'a en rien été débordé; on était dans le cadre de consignes normales", a-t-on précisé de même source. Le ministère a rappelé qu'environ 2000 ex-Séléka étaient cantonnés actuellement à Bangui. 

 

Hollande veut y retourner "dans les semaines qui viennent"

De son côté, et en marge de sa visite en Guyane, François Hollande a affirmé qu'il souhaitait retourner en Centrafrique "dans les semaines qui viennent" pour afficher son soutien aux troupes françaises.  

La France a engagé 1600 soldats aux côtés de la force d'intervention africaine pour pacifier un pays où chrétiens et musulmans s'affrontent. Deux soldats français, Antoine Le Quinio et Nicolas Vokaer, ont trouvé la mort dans une embuscade tendue par la Séléka, une coalation de rebelles musulmans.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 08:30
Mission Bois Belleau : Le groupe aéronaval Charles de Gaulle en exercice « White Shark » avec l’Arabie Saoudite

 

 

13/12/2013 Sources : EMA

 

Du 7 au 10 décembre 2013, le groupe aéronaval, constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, a conduit en Mer Rouge un entraînement bilatéral avec les forces armées saoudiennes.

 

Cet exercice bilatéral, dont la dernière édition s’est tenue en 2011 alors que le groupe aéronaval achevait sa mission Agapanthe, a donné l’occasion au porte-avions, à son escorte et aux avions du groupe aérien embarqué, de réaliser plusieurs manœuvres opérationnelles et logistiques avec les unités de l’armée de l’air et de la marine saoudienne.

 

Au large de Djeddah, durant quatre jours, les navires du groupe aéronaval ont pu notamment participer à des exercices de défense aérienne (ADEX), effectuer des entraînements au tir et au ravitaillement à la mer avec leurs sisterships saoudiens, la frégate anti aérienne Al Dammam, la frégate anti sous-marine Al Madinaet le pétrolier ravitailleur Boraida. Plusieurs opérations aériennes combinées (COMAO)ont également été organisées entre Rafale Marine, Super Etendards Modernisésfrançais, Typhoon et F15 saoudiens, démontrant ainsi la capacité des deux pays à évoluer ensemble au sein d’une même force.

 

Le dernier jour de l’exercice, le chef d’état-major des armées du royaume d’Arabie Saoudite a été accueilli sur le porte-avions Charles de Gaulle par le contre-amiral Chaperon, commandant la TF 473, afin de faire un bilan de cette coopération. Il a été rejoint, pour cette occasion, par le contre-amiral Antoine Beaussant, commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN). Au cours de cette rencontre, le général d’armée Hussain Al Qubayel a exprimé sa satisfaction pour les résultats atteints et a félicité chaleureusement tous les acteurs. Le groupe aéronaval a ensuite repris sa route vers le Sud afin de poursuivre sa mission de sécurisation maritime.

 

Depuis la signature d’un accord de coopération et d’assistance dans les années 80, les relations militaires entre la France et l’Arabie saoudite n’ont cessé de se développer. Aujourd’hui, cette coopération vise à développer les savoir-faire opérationnels communs et l’aptitude à opérer conjointement. Dans le domaine maritime, elle se traduit par des échanges d’officiers et le partage d’expérience tactique grâce à l’organisation d’exercices bilatéraux, comme ce fut le cas pour « White Shark ».

Mission Bois Belleau : Le groupe aéronaval Charles de Gaulle en exercice « White Shark » avec l’Arabie SaouditeMission Bois Belleau : Le groupe aéronaval Charles de Gaulle en exercice « White Shark » avec l’Arabie Saoudite
Mission Bois Belleau : Le groupe aéronaval Charles de Gaulle en exercice « White Shark » avec l’Arabie SaouditeMission Bois Belleau : Le groupe aéronaval Charles de Gaulle en exercice « White Shark » avec l’Arabie Saoudite
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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 12:45
Fin de formation des officiers maliens sur la gestion des munitions

 

13 Décembre 2013 Augustin K. FODOU - Journal du Mali

 

Le Service de Lutte Anti-mines des Nations Unies (UNMAS) a remis hier jeudi 12 décembre aux officiers maliens des attestations à l'issue d'une formation en gestion des munitions.

 

La cérémonie de remise des attestations de formation des chefs de dépôt s'est déroulée dans l’enceinte de l’Etat-major général des armées. Cette formation s’inscrit dans la dynamique de restructuration des Forces de Défense et de Sécurité du Mali (FDSM), initiée par le Ministère de la Défense et des Anciens Combattants.

 

En collaboration avec les autorités, UNMAS avec l’assistance de la Fondation Suisse de Déminage a mis en place deux modules de formation, l’un pour les magasiniers et l’autre pour les chefs de dépôt. Entre septembre et décembre de cette année, 57 éléments des FDSM ont réussi les épreuves du module magasinier. Parmi eux, 22 officiers ont été sélectionnés pour suivre le module chef de dépôt. Ils seront responsables de la sécurité et de la sûreté des dépôts dont ils auront la charge.

 

Facteur primordial dans la sécurisation du pays

 

En cette période de post-conflit, la gestion efficace des stocks nationaux d’armes et de munition est un facteur primordial dans la sécurisation du pays, dans la lutte contre la prolifération des armes et aussi dans la protection des personnels travaillant à proximité des casernes et des populations riveraines des sites de stockage d’armes.

 

D'après le responsable du Service Anti-mines des Nations Unies au Mali, Charles FRISBY, il est rare de voir un tel appui de la part des autorités nationales. « Sans votre collaboration pleine et entière ce projet de gestion et de sécurisation des stocks n’aurait pas pu voir le jour et rencontrer le succès auquel nous assistons, nous sommes conscients de la tâche à accomplir et nous sommes confiants dans l’avenir de notre projet commun », a-t-il dit.

 

A partir de janvier 2014, UNMAS compte poursuivre les formations et couvrir l’ensemble du spectre des activités relatives à la gestion des stocks, à savoir la réhabilitation d’infrastructures, la mise en place de sites de stockage temporaire, la destruction des munitions obsolètes présentant un danger immédiat pour la sécurité humaine.

 

Rappelons que UNMAS intervient dans les domaines de la formation, de l’évaluation de sites d’armes et de munition, dans la construction et la réhabilitation des dépôts d’armes et de munitions.

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 12:35
Séoul et Washington discutent du transfert du contrôle opérationnel en temps de guerre

 

 

SEOUL, 13 déc. (Yonhap)

 

La Corée du Sud et les Etats-Unis ont achevé ce vendredi leur réunion de deux jours au sujet de la date du transfert du contrôle opérationnel en temps de guerre (OPCON) des troupes sud-coréennes, a indiqué le ministère de la Défense.

 

Les chefs de la défense des deux pays s’étaient accordés en octobre pour réévaluer la date limite de 2015 pour le transfert de l’OPCON des mains de Washington à celles de Séoul, décision provoquée par le troisième essai nucléaire nord-coréen en février.

 

Au cours de la réunion ayant eu lieu à Séoul, Jang Hyuk, directeur général des Affaires politiques du ministère de la Défense, et Amy Searight, principale directrice pour la région Asie de l’Est auprès du pentagone, ont évalué la situation sécuritaire actuelle sur la péninsule coréenne et se sont entendus pour poursuivre les discussions jusqu’à la première moitié de l’année prochaine, a déclaré le ministère dans un communiqué de presse.

 

Les deux camps ont décidé de prendre en compte le programme d’armement nord-coréen et les capacités de dissuasion et de commandement des troupes sud-coréennes pour décider de la date du transfert de l’OPCON, ont indiqué des responsables du ministère de la Défense.

 

«L’évaluation des conditions du transfert de l’OPCON sera terminée avant la première moitié de l’année prochaine», a déclaré un responsable anonyme du ministère, qui a ajouté que les deux camps devraient parvenir à un accord au cours du sommet annuel bilatéral sur la défense prévu en octobre à Washington.

 

Séoul avait remis le commandement opérationnel de ses troupes en temps de guerre au Commandement des Nation unies, présidé par les Etats-Unis, au début de la guerre de Corée. Séoul est en charge du contrôle opérationnel en temps de paix de ses troupes depuis 1994. Environ 28.500 militaires américains sont stationnés en Corée du Sud, un héritage de la guerre de Corée.

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 12:35
USS Cowpens (CG 63) - photo US Navy

USS Cowpens (CG 63) - photo US Navy

 

14.12.2013 à 11h56 Le Monde.fr (AFP, Reuters)

 

L'USS Cowpens, un croiseur lance-missiles, a été forcé de manœuvrer pour éviter d'entrer en collision avec le navire chinois qui lui avait coupé la route avant de s'arrêter.

 

Le croiseur lance-missiles américain USS Cowpens a évité de justesse une collision avec un bâtiment de la marine chinoise le 5 décembre en mer de Chine méridionale, a révélé vendredi 13 décembre la flotte américaine du Pacifique.

 

Le croiseur lance-missiles a été forcé de manœuvrer pour éviter d'entrer en collision avec le navire chinois qui lui avait coupé la route avant de s'arrêter, selon des officiers de marine et des responsables de la défense. Le navire chinois amphibie s'est approché à moins de 500 mètres du bateau américain, a indiqué un responsable du Pentagone. L'USS Cowpens se trouvait « dans les environs » du nouveau porte-avions chinois, le Liaoning, quand l'incident s'est produit, a par ailleurs noté le responsable.

 

Senkaku-Diaoyu : incident naval sino-américain

Cet épisode s'est déroulé sur fond de tensions après l'instauration par Pékin, en mer de Chine orientale, d'une « zone de défense aérienne » qui inclut les îles Senkaku (en japonais) ou Diaoyu (en chinois), sous contrôle japonais mais revendiquées par les Chinois.

 

Les Etats-Unis ont appelé la Chine à renoncer à cette zone controversée. Washington, Tokyo et Séoul y ont tour à tour dépêché des appareils militaires, envoyant ainsi le message qu'ils refusaient de se plier aux nouvelles règles.

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 12:20
photo EMA

photo EMA

 

13 décembre 2013 Murray Brewster - La Presse Canadienne

 

Le gouvernement Harper a accordé un contrat de 74 millions $ pour des abris de l'armée au toit rigide à une entreprise d'Ottawa, mais demeure silencieux sur l'avenir du programme longuement attendu de véhicules blindés de 2 milliards $.

 

L'entente originale pour ces abris avait été annoncée en 2009 dans le cadre d'un programme de logistique, mais la ministre fédérale des Travaux publics, Diane Finley, a affirmé que le gouvernement avait décidé d'en commander 99 de plus - à être utilisés comme postes de commande sur le terrain et aires de travail - que les 895 faisant partie du premier contrat.

 

Mme Finley n'a pas voulu s'avancer sur ce qui pourrait advenir du projet distinct et controversé d'achat de 108 véhicules de combat rapproché, destinés à accompagner sur les champs de bataille les chars d'assaut Leopard 2 A6 et A4.

 

Des soumissions de trois groupes - Nexter, BAE Systems et General Dynamics Land Systems - viennent à échéance le 23 décembre.

 

Le doute plane sur le sort du programme depuis des mois, après que l'armée a dit craindre de manquer de fonds pour la formation, l'exploitation et la maintenance de la nouvelle série de véhicules en ces temps de budgets serrés.

 

Mme Finley n'a pas non plus voulu dire si le gouvernement avait l'intention de laisser les soumissions venir à échéance, ce qui éliminerait de fait le programme pour la deuxième fois.

 

«Nous continuons de travailler avec le ministère de la Défense dans cette affaire», a-t-elle dit vendredi.

 

Un autre contrat d'approvisionnement militaire passé aux oubliettes représenterait une nouvelle tache politique pour les conservateurs, qui peinent à compléter une longue liste d'achats d'équipement militaire.

 

En plus de l'incertitude entourant les véhicules blindés, la Défense nationale et les Travaux publics ont annulé, puis relancé en 2012 un programme visant à acheter 1500 camions pour l'armée.

 

L'industrie de la défense serait en colère si le programme de véhicules de combat tombait à l'eau, d'autant plus que chaque fournisseur a déboursé plusieurs millions de dollars pour participer à l'appel d'offres. Les compagnies ont dû fournir des véhicules à des fins de tests.

 

Mais un budget de la Défense en baisse, et en particulier des coupes dans la formation et dans les services d'approvisionnement, a poussé l'armée à réévaluer la possibilité d'obtenir de nouveaux véhicules.

 

Entre autres choses, la Défense craint de devoir construire de nouveaux bâtiments pour abriter les véhicules spécialisés de 36 tonnes, qui ont été conçus pendant la guerre en Afghanistan comme un ajout nécessaire afin de protéger les troupes contre des bombes artisanales de plus en plus puissantes.

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 11:35
L'armée belge restera présente en Afghanistan jusque fin 2014

 

14 décembre 2013 RTBF.be

 

L'armée belge restera présente en Afghanistan tout au long de l'année 2014, jusqu'à la fin du mandat de la force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf, dirigée par l'Otan), et affectera au second semestre une frégate à l'opération anti-piraterie Atalanta de l'Union européenne autour de la Corne de l'Afrique, selon le projet d'"engagements opérationnels" approuvé par le Conseil des ministres.Actuellement, 215 militaires belges sont déployés dans ce pays.

 

    "La Belgique maintiendra la plupart de ses contributions actuelles dans les opérations en cours de l'Otan, de l'UE et de l'ONU en 2014", a expliqué samedi le cabinet du ministre de la Défense, Pieter De Crem, dans un communiqué.

 

    En ce qui concerne l'Isaf, la Belgique restera principalement présente sur deux sous-théâtres. Dans le nord de l'Afghanistan, l'armée continuera à participer à la formation de l'armée nationale afghane (ANA) en fournissant des instructeurs dans les centres d'instruction et en soutenant les efforts allemands dans la base de Mazar-i-Sharif. Dans le sud, à Kandahar, où est déployé un détachement d'une centaine d'hommes, six chasseurs-bombardiers F-16 continueront à fournir un soutien aérien aux troupes terrestres de l'Isaf.

 

    La mission de combat des troupes de l'Otan doit prendre fin le 31 décembre 2014. Mais l'Alliance atlantique prépare toutefois depuis des mois une opération "d'entraînement, de conseil et d'assistance" des forces de sécurité afghanes (ANSF), qui doit succéder à l'Isaf sous le nom de "Resolute Support", avec des effectifs allant de 8.000 à 12.000 personnes. Son déploiement effectif nécessite toutefois encore l'aval définitif de Kaboul et la conclusion d'un Sofa ("Status of Forces Agreement", accord régissant le stationnement de troupes), avec une "invitation claire" de la part des autorités afghanes,

 

    Le communiqué de M. De Crem - favorable à titre personnel au maintien d'une présence militaire belge en Afghanistan après 2014, une position qui ne fait pas l'unanimité au sein du gouvernement - ne mentionne aucun préparatif préalable à une participation à "Resolute Support".

 

    En 2014, la Défense poursuivra par ailleurs sa mission de déminage au Liban dans le cadre de la Force intérimaire des Nations unies au Sud-Liban (Finul) et fournira "une capacité limitée de génie de construction", poursuit le communiqué.

 

    Depuis la mi-2009, les Casques bleus belges de la Finul se concentrent sur des tâches de déminage, principalement le long de la "Blue Line", la démarcation tracée par l'ONU après le retrait israélien unilatéral du Liban sud en 2000 pour fixer la frontière libano-israélienne.

 

    Dans le cadre des opérations de l'UE, la Belgique continuera à contribuer à la mission d'entraînement des forces armées maliennes (EUTM-Mali) avec un détachement de "Force Protection" chargé d'assurer la sécurité des instructeurs européens, "éventuellement sous une forme adaptée à partir de mai 2014", selon le cabinet de M. De Crem.

 

    Actuellement, quelque 75 militaires sont déployés au Mali, principalement sur le site de l'académie militaire de Koulikoro, à une soixantaine de kilomètres au nord-est de la capitale, Bamako, et lieu principal de la formation dispensée aux soldats maliens par les instructeurs européens.

 

    Au second semestre, la frégate "Léopold I" participera à l'opération Atalanta de lutte contre la piraterie somalienne autour de la Corne de l'Afrique, indique encore la Défense. Ce sera sa première mission depuis sa modernisation. Le bâtiment a déjà participé à deux reprises, en 2008 et 2009, au volet naval de la Finul en Méditerranée orientale.

 

    Durant tout le second semestre 2014, la Belgique assurera le commandement d'un groupement tactique (GT) européen - en anglais "EU Battle Group" (EUBG). Au total, 1.800 militaires belges qui seront concernés sur un effectif global de quelque 3.000, fournis par les Pays-Bas, l'Allemagne, le Luxembourg, l'Espagne et la Macédoine.

 

    Dans le cadre du Programme de partenariat militaire (PPM) belgo-congolais, la Défense "continuera à suivre" le bataillon de réaction rapide des Forces armées de la RDC (FARDC) qu'elle a entrainé en 2013 à Kindu, le chef-lieu de la province du Maniema (est de la République démocratique du Congo), conclut le communiqué.

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 11:35
KADIZ, la nouvelle zone de défense aérienne coréenne entre en vigueur

 

SEOUL, 15 déc. (Yonhap)

 

La nouvelle zone d’identification de défense aérienne de la Corée du Sud (KADIZ), plus étendue qu’auparavant, est entrée en vigueur ce dimanche. La nouvelle KADIZ a été annoncée le 8 décembre dernier à la suite de l’annonce de la nouvelle zone chinoise de défense aérienne chevauchant les zones des pays voisins.

 

Après l'entrée en vigueur de cette zone étendue vers le sud, les autorités militaires ont débuté ce dimanche leur surveillance aérienne à l'aide de l’avion de reconnaissance Peace Eye. Un responsable du gouvernement a indiqué à ce sujet que «la zone de défense aérienne au-dessus des îlots submergés Ieodo fait partie de la surveillance d’aujourd’hui».

 

Il a été révélé que les autorités militaires n'ont pas informé leurs plans de vol aux autorités chinoises. Un autre responsable des autorités militaires a confirmé que «Peace Eye s’envolera vers les îles Marado et Hongdo, incluses dans la KADIZ étendue», «l’avion de patrouille maritime P3-C volera également dans la KADIZ 2 ou 3 fois par semaine.»

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 11:20
Le patron de la NSA gardera la charge de la défense du cyberespace

 

14.12.2013 Le Monde.fr

 

La Maison Blanche a décidé de ne pas scinder la direction de la NSA, l'agence de renseignement chargée des interceptions de communications, de celle du Cyber Command, qui protège les réseaux militaires des attaques informatiques, a affirmé vendredi une porte-parole de la présidence.

Le prochain départ à la retraite de Keith Alexander, aujourd'hui à la tête de la NSA et du Cyber Command, aurait pu être l'occasion de séparer les deux postes. Une option envisagée à la suite des révélations de l'ancien consultant de la NSA, Edward Snowden, sur l'ampleur des programmes de surveillance de l'agence et à la faveur de la retraite annoncée de son patron.

 

Lire notre portrait : Keith Alexander, « l'empereur » de la NSA

 

Le poste sera de nouveau attribué à un militaire après le départ du général, en poste depuis 2005, selon un haut responsable de l'administration. L'hypothèse d'une division des rôles avait provoqué de vives résistances, notamment au sein du Pentagone, qui mettait en avant les économies que permet cette double casquette. Selon la porte-parole de la Maison Blanche, la NSA joue « un rôle unique » en soutien du Cyber Command, notamment par ses moyens en cryptologie, linguistiques et son infrastructure technique.

Cette décision s'inscrit dans le cadre d'une réflexion sur les moyens de mieux encadrer les programmes de surveillance de la NSA. Ses conclusions doivent être remises à la Maison Blanche d'ici dimanche et la presse américaine a laissé entendre vendredi que la présidence n'envisagerait pas de changement majeur dans l'architecture actuelle.

 

Lire notre décryptage : La « déferlante Snowden » oblige la NSA à rompre avec le culte du secret

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 11:00
Opérations militaires: il faut "un fonds européen permanent" (Hollande)

 

14/12/2013 latribune.fr

 

La France ne veut plus assumer seule les dépenses liées aux opérations militaires d'urgence. Si convaincre les partenaires européens s'annonce ardu, le Président français s'y emploiera tout de même lors du prochain Conseil européen.

 

"L'Europe fait beaucoup, mais elle le fait ponctuellement. Il faudrait un fonds européen permanent, pas un fonds par opération": François Hollande a plaidé jeudi depuis le Brésil en faveur d'un fonds commun permanent pour financer les opérations militaires.

 A l'occasion du Conseil européen qui se déroulera les 19 et 20 décembre prochain, Paris entend convaincre ses partenaires de créer ce fonds européen, destiné à financer les interventions d'urgence dans les pays en crise.

Il faut dire que la France est engagée dans plusieurs opérations fort coûteuses en Afrique. Si elle ne devrait pas atteindre les 650 millions d'euros qu'a coûté Serval au Mali en 2013, celle en Centrafrique pourrait à son tour faire exploser la facture. Et la France, condamnée à tailler dans les programmes militaires et à rogner les effectifs des armées en période de crise, ne veut plus assumer seule les dépenses.

"Il ne s'agit pas qu'on soit la force armée et qu'on demande à être payé, on n'est pas les mercenaires, ni les gendarmes de l'Europe", a assuré ce samedi le Président de la République.

 

Convaincre les autres pays s'annonce rude

Dès l'intervention franco-britannique en Libye en 2011, les critiques se sont élevées en France pour dénoncer l'apathie des Européens, qui refusent de s'engager militairement pour défendre la sécurité commune. Un fonds européen permanent permettrait de financer les interventions d'urgence jusqu'à ce qu'elles basculent sous statut d'opérations de maintien de paix des Nations unies, et bénéficient dès lors des crédits de l'ONU.

Si Paris aura du mal à convaincre ses partenaires dans un domaine, l'Europe de la défense, où les avancées sont souvent millimétriques, les Européens semblent disposés à accompagner financièrement les interventions militaires dès lors qu'on ne leur demande pas d'envoyer des troupes au sol. Ainsi Berlin, Bruxelles et Londres ont promis une aide en transport aérien de troupes et matériels pour la Centrafrique, et l'UE a décidé de débloquer 50 millions d'euros supplémentaires pour appuyer la montée en puissance de la force africaine qui doit prendre à terme le relais des Français.

 

Urgence sur les Groupements tactiques de l'Union Européenne

Pierre angulaire de cette Europe de la défense souvent qualifiée de "coquille vide", Paris veut bousculer ses partenaires.

"S'il y a une réflexion à avoir d'urgence, c'est sur le concept de groupement tactique. Comment l'utiliser à bon escient dans le cadre d'une relation entre l'Europe et l'Afrique qu'il faut remettre à l'ordre du jour", a estimé mercredi le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.

Ébauche d'une force de réaction rapide européenne, les GTUE (Groupements tactiques de l'Union Européenne) existent sur le papier mais n'ont jamais été mobilisés pour répondre aux situations d'urgence. Faute à un manque de volonté politique commune et à un mécanisme lourd qui nécessite l'accord des 28 membres de l'UE avant toute action. "Chacun a pu constater, y compris dans la situation en RCA, que les GTUE ne sont pas au rendez-vous", s'agace d'ailleurs Jean-Yves Le Drian.

Aucune décision ne devrait être prise les 19 et 20 décembre à Bruxelles, mais Paris pousse pour que le dossier "soit traité rapidement".

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 10:55
Défense : Nexter s'offre de la poudre et des explosifs

Cette opération permet de rassembler les activités des Giat Industries et de SNPE dans le domaine des munitions

 

14/12/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La holding du groupe public d'armements terrestres Giat Industries a acheté SNPE. Une opération qui permet de rationaliser la filière munitionnaire française.

 

La France a sécurisé l'approvisionnement des armées dans le domaine munitionnaire. Dans ce cadre, Giat Industries, la holding du groupe public d'armement terrestre Nexter Systems, a annoncé vendredi avoir acquis 100 % de la Société nationale des poudres et explosifs (SNPE). Cette opération permet de rassembler les activités des deux sociétés dans le domaine des munitions et de rationaliser leur gestion, a annoncé Giat industries dans un communiqué.

 

    "Cette opération permet de rassembler, au sein d'un même groupe et dans le respect de leurs stratégies, de leurs clients et de leurs marchés respectifs, leurs activités dans le domaine munitionnaire", a expliqué le groupe dans un communiqué

 

Fin de vie pour SNPE

 

Nexter, fabriquant de blindés et d'artillerie, a réalisé un chiffre d'affaires de 742 millions d'euros en 2012. La SNPE, qui produit des poudres et des explosifs, a réalisé un chiffre d'affaires de 250 millions d'euros la même année. Tous deux sont contrôlés à 100 % par l'Etat.

 

Leur rapprochement a été décidé au début de l'année. Ce qui actait la disparition de SNPE. Puis, le conseil d'administration de Giat Industries avait approuvé fin octobre l'acquisition de la totalité de la société des poudres et explosifs.

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 10:50
Défense européenne : quand le Caïman dévore les budgets

 

15 Décembre 2013 franceinfo.fr

 

Le prochain Conseil européen, les 18 et 19 décembre 2013 à Bruxelles, sera consacré notamment à la politique de sécurité et de défense commune. Les opérations récentes en Afrique, Libye, Mali et maintenant Centrafrique, ont mis en évidence de grosses lacunes dans ce domaine. Un reportage de Corinne Fugler.

 

La France est partie toute seule en Centrafrique parce qu'il était urgent d'intervenir et aussi parce qu'il semblait difficile de monter rapidement une opération multinationale. Le député UMP Arnaud Danjean préside au Parlement européen la sous-commission "sécurité et défense". Il dénonce le manque de langage commun et rêve pour l'Europe d'une politique de défense à géométrie variable. Inutile de chercher un consensus à 28, il faut laisser aux états l'opportunité de s'impliquer dans les conflits selon leurs moyens. Ainsi un petit pays comme l'Estonie n'est pas en mesure de fournir beaucoup d'hommes mais peut apporter ses compétences en matière de cyberdéfense.

 

Un drone européen

 

Ce sommet ne suffira pas à bâtir une défense européenne mais il pourrait contribuer à renforcer l'industrie militaire européenne, en standardisant les équipements, par exemple. Ainsi l'hélicoptère européen de transport de troupes NH90, le Caïman, est fabriqué en plus de 20 versions, pour satisfaire tous les états-majors. Les uns réclament un marchepied plus bas, les autres une cabine plus haute, les fabricants sont donc obligés de multiplier les options. Le député chrétien démocrate allemand Michaël Gahler dénonce ces facéties nationales, qu'il juge contreproductives. Acheter un même modèle à plusieurs permet de réaliser de substantielles économies.

 

L'Europe a aussi besoin de drones. Elle accuse un gros retard dans ce domaine. Elle s'appuie pour le moment sur la technologie américaine ou israélienne. Arnaud Danjean préconise le lancement de programmes spécifiques pour apporter aux armées du continent de nouveaux outils d'observation. L'enjeu économique est fort : l'industrie européenne de la défense fait travailler 400.000 personnes. Elle génère aussi près d'un million d'emplois indirects.

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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 12:50
EXPAL Develops a New, Safer Initiation System

 

December 11, 2013 by EXPAL

 

The new S-402, as this initiation system is called, incorporates an innovative technology that significantly increases security during its use.

 

The S-402 is a safe initiation system, developed to minimise involuntary initiation due to static, stray or induced currents. Its technology is innovative in the defence realm: the exploder and detonators have been upgraded with digital electronics in order to substantially increase operative use safety.

 

The new system has also reduced the long safety protocols required by conventional initiators, which increases the deployment and use speed. Other features worth mentioning are its use flexibility, prompt start by elimination of cable-connection times, and reduced weight and volume.

 

The S-402 consists of an ES-402 exploder, and DS-402 detonators. The ES-402 exploder has the capacity to check and initiate up to ten electric DS-402 detonators. This system can be used in a radio-environment / Electronic Counter Measures or static currents.

 

It presents a sturdy configuration and safe use features, while maintaining a light weight and volume. The system is incorporated to the operator's equipment, and is carried on a belt. It is ideal for the use of engineers, special operations units, EOD specialists, police or rescue teams in explosive disposal missions, or intervention and people rescue in catastrophes.

 

EXPAL has extended experience in the design, development and manufacturing of initiation systems, demolition charges and EOD. These products can be found among the equipment used by the Spanish Armed Forces, and the armies of other countries.

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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 12:40
Russia to Develop Light-Class Fighter Jet

 

Dec. 12, 2013 defense-aerospace.com

(Source: RIA Novosti; issued Dec. 11, 2013)

 

MOSCOW --- Russia will soon start developing a prototype of an advanced lightweight fighter jet to supplement fifth-generation T-50 aircraft, a top government official said Wednesday.

 

The new aircraft is expected to be cheaper to produce and easier to maintain, but should also possess combat capabilities and performance characteristics comparable with those of heavy-class aircraft.

 

“The development of a light-class fighter has been included in the current arms procurement program. It will be created,” said Deputy Prime Minister Dmitry Rogozin, addressing the lower house of parliament.

 

Rogozin, who oversees the defense and space industries, said light-class fighters were in greater demand abroad, compared to more advanced heavy-class aircraft, such as Su-30 or the planned T-50 fighter jets.

 

Russia is currently developing the heavy-class T-50 multirole fighter aircraft, also known as PAK-FA, which will be the core of the country’s future fighter fleet.

 

The T-50 is expected to enter service with the Russian air force in 2016.

 

Rogozin, who first voiced the idea of developing a second type of a fifth-generation fighter in February 2012, said Wednesday that Russia has always had at least two types of tactical fighters that in general supplemented one another.

 

The latest example is a MiG-29/Su-27 pair.

 

Rogozin did not specify which of Russia’s two main designers of combat jets – MiG or Sukhoi – will be assigned the development of the future light-class fighter.

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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 12:20
Le Scorpion de Textron prend son envol

 

13.12.2013 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

Le biréacteur léger Scorpion a effectué son vol inaugural hier, jeudi 12 décembre. Il a décollé depuis la base aérienne McConnell de l’US Air Force, dans le Kansas, et est resté un peu plus d’une heure dans les airs. Selon le CEO de Textron Scott Donnelly et les deux pilotes à bord, le vol s’est déroulé comme prévu et les performances de l’avion ont été satisfaisantes.

 

Développé et conçu par Textron AirLand, une co-entreprise entre Textron et AirLand, le Scorpion est présenté comme un avion capable d’effectuer toute une variété de missions, allant des missions ISR aux missions de surveillance maritime, de lutte contre le narcotrafic ou encore de sécurité intérieure. Selon le constructeur, sa capacité externe d’emport d’armement peut également en faire un avion d’attaque et sa conception biplace un avion d’entraînement.

 

Présenté en septembre dernier, le Scorpion se démarquerait par ses coûts d’acquisition et d’exploitation réduits et pourrait même concourir dans l’appel d’offres du programme T-X de l’US Air Force, sans qu’aucune annonce n’ait toutefois été faite en ce sens.

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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 12:20
Raytheon awarded $75 million for DDG 1000 program

 

 

TEWKSBURY, Mass., Dec. 12, 2013 /PRNewswire

 

Delivering critical capabilities, bringing the next-generation destroyers to life

 

Raytheon Company (NYSE: RTN) has been awarded $75 million to complete remaining hardware and electronics for DDG 1000 and 1001, the first two ships of the Zumwalt-class of multimission destroyers. The award reflects exercised options under a previously awarded U.S. Navy contract.

 

Raytheon's progress on the program continues, remaining on-cost and schedule, meeting all program milestones and shipyard need dates. Under this contract, Raytheon will complete outstanding hardware and electronics production and assembly for the first two ships of the class, including electronics for the multi-function towed array for the sonar suite; canister electronics and uptake kits for the MK 57 Vertical Launching System; and the advanced procurement of Electronic Modular Enclosure shelters for the third ship, DDG 1002.

 

"The collaboration of this government-industry team has been outstanding, a high-performing team of experts working together to bring the Navy's vision to reality," said Raytheon's Kevin Peppe, vice president of Integrated Defense Systems' Seapower Capability Systems business area. "As systems and deliveries complete, and integration and testing continue, we are advancing closer to demonstrating the capabilities of the most technologically advanced surface combatant in naval history."

 

As the prime mission systems integrator for DDG 1000, Raytheon provides all electronic and combat systems for the program.

 

To date, the company has:

 

    Delivered more than 3,500 hardware items, completing mission systems equipment production for DDG 1000. Production is more than 95 percent complete for DDG 1001.

    Delivered 35 fully populated, integrated and tested Electronic Modular Enclosures, completing the first two ship sets as well as an additional 3 EMEs for the Self-Defense Test Ship.

    Completed more than 6.7 million lines of code for the Total Ship Computing Environment, the integrated mission system for the ship class, achieving all testing and readiness milestones on schedule. Currently 96 percent complete, TSCE software is approaching next level certification, Technology Readiness Level 7.

    Completed advanced ship activation pilot for DDG 1000, demonstrating control of pumps and valves; first use of shipboard software connecting distributed control workstation, TSCE infrastructure network and engineering control system.

    Tested 5,000 hull, mechanical and engineering (HM&E) signals to engineering control system and validated 12,000 additional hardware signals, at the Land-based Test Site.

    Completed more than 1.3 million lines of code for SPY-3/Dual Band Radar for DDG 1000, DDG 1001, CVN 78 and the Self Defense Test Ship and delivered complete radar suite equipment for all ship sets.

    Dedicated a team of experts onsite at the shipyard, supporting installation, integration and test in-line with construction progress to meet HM&E milestones and prepare for ship activation.

    Remained on cost and schedule throughout execution of the program – a testament to the design and development approaches employed, mitigating risks and maturing technologies through phased and incremental testing.

 

Additionally, the first MK 57 Vertical Launch System and the first Integrated Undersea Warfare suite, with dual-frequency, hull-mounted sonars, have been installed on DDG 1000.

 

DDG 1000 entered the water Oct. 28, 2013, at Bath Iron Works, Bath, Maine. Construction will continue dockside, supported by Raytheon's Ship Integration and Test team onsite for ongoing system integration and testing.

 

About Raytheon

 

Raytheon Company, with 2012 sales of $24 billion and 68,000 employees worldwide, is a technology and innovation leader specializing in defense, security and civil markets throughout the world. With a history of innovation spanning 91 years, Raytheon provides state-of-the-art electronics, mission systems integration and other capabilities in the areas of sensing; effects; and command, control, communications and intelligence systems; as well as a broad range of mission support services. Raytheon is headquartered in Waltham, Mass. For more about Raytheon, visit us at www.raytheon.com and follow us on Twitter @Raytheon.

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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 09:55
Hommage aux deux soldats français morts pour la France  en Centrafrique

source Gouverneur Militaire de Paris

 

Dans l’attente de la diffusion par la présidence de la république du communiqué précisant les modalités d’organisation des cérémonies d’hommage national aux caporaux Nicolas Vokaer et Antoine Le Quinio, le rassemblement sur le pont Alexandre III afin de rendre hommage au passage des dépouilles des caporaux Nicolas Vokaer et Antoine Le Quinio morts pour la France dans l’accomplissement de leur mission, aura lieu le lundi 16 décembre 2013 à 9h30.

 

En cette circonstance, le général de corps d’armée Hervé Charpentier invite le plus grand nombre de nos concitoyens à manifester leur hommage et leur solidarité envers nos héros par une présence digne, silencieuse et fraternelle.


Une cérémonie d'hommage national aura ensuite lieu a l'hôtel national des Invalides a 11h30. Les personnes souhaitant y assister pourront accéder a la cour d'honneur des Invalides a compter de 10h45.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 17:20
Northrop Grumman Reinvents Satellite Communications for Aircraft

 

MOJAVE, Calif. -- Dec. 12, 2013 – GLOBE NEWSWIRE

 

In one year, Northrop Grumman Corporation (NYSE:NOC) took a satellite communications system normally used in space and transformed it into a high-functioning, low-cost communications system that can be used on aircraft.

 

The satellite communications (SATCOM) system was successfully demonstrated on board the company's Firebird demonstrator aircraft. Until now, no small communications system has been able to send sensor data to a satellite and back to a ground station at such a high rate of transfer.

 

"It's a game changer for those that need high-quality, real-time data, but don't want to – or can't – have a large, heavy communications system onboard," said Brett Amidon, director of Technology Development at Northrop Grumman's Aerospace Systems. "Our system provides beyond line of sight capabilities in a compact, lightweight, low-profile package."

 

During the demonstration, the SATCOM system rapidly provided full-motion video to the ground. For demo purposes, the system and associated test equipment were housed within a pylon-mounted structure attached to the top of the Firebird fuselage.

 

The system's small size saves a great deal of space, allowing more sensor payloads and equipment to be carried by the aircraft.

 

Northrop Grumman developed the SATCOM system using Gallium Nitride (GaN) technology, which first gained attention as the source of brightly colored LED lights. GaN allows for high communications output while using very little physical space.

 

Northrop Grumman is a leading global security company providing innovative systems, products and solutions in unmanned systems, cyber, C4ISR, and logistics and modernization to government and commercial customers worldwide. Please visit www.northropgrumman.com for more information.

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