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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:50
Premier vol du Typhoon Tranche 3

 

 

10 décembre Aerobuzz.fr

 

BAE annonce le premier vol de la dernière version de l’avion de combat européen Typhoon. Cet appareil, qui appartient à la Tranche 3 de production est pré équipé pour recevoir des réservoirs additionnels conformes au-dessus du fuselage et un radar à antenne active E-Captor dans le nez. Il sera également capable de mettre en œuvre les missiles Storm Shadow et météor. Le Typhoon Tranche 3 représente un jalon majeur dans le développement de cet avion prometteur.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:50
Dimitris Avramopoulos, Minister of National Defence and Claude-France Arnould, Chief Executive of the European Defence Agency

Dimitris Avramopoulos, Minister of National Defence and Claude-France Arnould, Chief Executive of the European Defence Agency

Athens - 11 December, 2013 European Defence Agency

 

In view of the Hellenic Presidency of the EU Council starting on 1 January 2014, Claude-France Arnould, Chief Executive of the European Defence Agency, visited Athens on 5 and 6 December.

 

During her stay, Madame Arnould discussed the priorities of the Hellenic Presidency related to security and defence topics with the Minister of National Defence Mr. Dimitris Avramopoulos, the Deputy Prime Minister and Minister of Foreign Affairs Mr. Evangelos Venizelos, the Chief of the Hellenic National Defence General Staff General Mikhail Kostarakos and officials from the two Ministries. Madame  Arnould also had the opportunity to meet and discuss with representatives of the Hellenic defence industry.

The Hellenic Presidency is critical for the implementation of December’s 2013 EU Council decisions related to the defence sector. Claude-France Arnould confirmed EDA’s ongoing support to Greece.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:45
Mali : dix-neuf jihadistes tués par la force Serval au nord de Tombouctou

 

10/12/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

Ce n'est pas parce que l'actualité brûlante s'est brutalement tournée vers Bangui et la Centrafrique que la force Serval ne poursuit pas son patient travail de ratissage et de coups puissants dans le nord du Mali. Une opération de grande envergure, menée à 200 km au nord-est de Tombouctou, a permis de tuer dix-neuf membres d'un groupe jihadiste, indique l'AFP.

 

« Une opération militaire française est actuellement en cours au nord de Tombouctou », a indiqué une source militaire française à Bamako. « Les troupes françaises font face à un groupe assez déterminé et le bilan pour le moment est de 19 éléments de ce groupe tués. » Aucune victime n’était à déplorer parmi les soldats français engagés dans cette opération. Mais ce groupe serait du genre jusqu'au-boutiste.

 

La source militaire française n’a pas précisé à quel groupe jihadiste appartenaient les « 19 éléments » tués.

 

Ce genre d'opération massive, avec déploiement complet d'un GTIA (groupement tactique interarmes), de forces spéciales, d'hélicoptères et d'avions, est régulière. Mi-octobre, l’armée française, la Minusma et l’armée malienne avaient lancé dans la boucle du Niger au nord du Mali une vaste opération anti-jihadiste de plus de 1 500 soldats baptisée « Hydre ».

 

Les objectifs de ces opérations sont « de faire pression sur les mouvements terroristes éventuels pour éviter leur résurgence (...) Cela fait partie de ces opérations qui sont régulièrement menées » pour stabiliser la Mali, avait alors précisé le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’état-major des armées.

 

Mi-novembre, une opération spéciale de l’armée française dans le nord-est du Mali, avait permis de tuer plusieurs membres de groupes jihadistes et de saisir du matériel. Selon des sources sécuritaires régionales, Hacène Ould Khalill, un Mauritanien plus connu sous le nom de Jouleibib, numéro deux du groupe jihadiste dirigé par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, avait été tué lors de cette opération.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:45
photo DCNS

photo DCNS

La base navale devra entrer en service dès juillet 2014. Elle devra servir de port d’attache à la frégate Mohammed VI de type Fremm

 

2013/12/10 Ali ABJIOU leconomiste.com

 

La base représente le port d’attache de la frégate Mohammed VI. Le coût total évalué à près de 1,7 milliard de DH

 

C’EST en juillet 2014 qu’entrera en service la première base navale du Maroc. Elle est située à Ksar Sghir, à proximité du complexe portuaire Tanger

 

Med et du détroit de Gibraltar. La base dont les travaux ont été lancés en 2008 devra recevoir, selon le ministère de l’Equipement, le joyau de la Marine marocaine, la frégate multi-missions Fremm Mohammed VI, auquel elle servira de port d’attache.

 

Il s’agit d’une frégate dotée de furtivité, un bâtiment de surface à la pointe de la technologie, construit en France par DCNS. Il s’agit d’un navire de 142 mètres de long et de 6.000 tonnes de déplacement. La frégate devrait être armée d’une panoplie d’engins dont des missiles et peut même recevoir à bord un hélicoptère, d’où des besoins en infrastructures terrestres importants.

 

C’est d’ailleurs, selon certaines sources, l’une des raisons du retard des travaux de la base qui devaient être finalisés en 2011. En effet, un deuxième lot prévoit la réalisation d’un quai d’accostage dédié à cette frégate. Les travaux avaient aussi souffert des intempéries qu’a connues la région ces dernières années, entravant leur avancement.

 

Ce port militaire devra servir de base d’attache aux autres bâtiments de la Marine royale chargés de la protection de la côte Nord.  Il disposera d’un môle principal de 1.208 mètres avec des profondeurs de quai pouvant atteindre les 10 mètres. De quoi accueillir les bâtiments de surface les plus grands dont la Fremm ainsi que d’une digue secondaire de 268 mètres.

 

Le projet prévoit aussi divers quais dont la superficie totale devra atteindre les 4,5 ha en cours d’aménagement. Le projet est réalisé en partenariat entre le ministère de l’Equipement et des Transports, l’Administration de la Défense nationale et le ministère de l’Economie et des Finances. L’investissement total est de 1,7 milliard de DH. Il devra aussi inclure la réalisation des casernements et des logements devant permettre l’hébergement du personnel de la base navale et du Secteur maritime Nord dans une cité marine intégrée avec les équipements socio-éducatifs nécessaires. Le projet devra être mené par l’Agence de logements et d’équipements militaires.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:45
photo Monusco

photo Monusco

 

11 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

KINSHASA - Les Casques bleus ont lancé une offensive contre les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dans l'Est de la République démocratique du Congo, a annoncé mercredi la Mission des Nations unies dans ce pays (Monusco).

 

La brigade d'intervention de la Monusco a lancé ses opérations offensives contre les FDLR hier (mardi) dans la zone de Kalembe, à l'intérieur du territoire du Masisi, dans la province du Nord-Kivu, indique la Mission sur son compte Twitter.

 

Les FDLR sont formés de rebelles hutu rwandais réfugiés en RDC après le génocide perpétré en 1994 au Rwanda contre les Tutsi. Ils comptent dans leurs rangs des auteurs du génocide. Même s'ils sont aujourd'hui surtout une menace pour les civils congolais, leur objectif proclamé reste de renverser le régime de Kigali. Ils seraient entre 1.500 et 2.000.

 

Aucun responsable de la force militaire de la Monusco n'était joignable dans l'immédiat pour donner davantage d'informations sur la nature des opérations et préciser si elles étaient encore en cours mercredi.

 

Après sa victoire sur les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23), début novembre, le gouvernement congolais avait annoncé que sa prochaine cible serait les FDLR, présents dans le pays depuis 1994, essentiellement dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.

 

On ne savait cependant pas mercredi matin si les Forces armées de la République démocratique du Congo participaient à la traque au côté de la brigade d'intervention de l'ONU, qui a reçu pour mandat de neutraliser tous les groupes armés en RDC.

 

Selon un autre message sur le compte Twitter de la Monusco, le chef de la force militaire de la Mission, le général Carlos Alberto Dos Santos Cruz indique qu'après les FDLR, ce sera le tour des [rebelles ougandais] ADF-NALU qui terrorisent la population civile dans certaines zones du Nord-Kivu et de la Province-Orientale.

 

Le 4 décembre, le patron des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, avait annoncé à Goma, capitale du Nord-Kivu, que les Casques bleus comptaient s'attaquer à d'autres groupes armés après le M23.

 

Ces propos avaient marqué un durcissement du discours de l'ONU. Le représentant spécial en RDC, Martin Kobler, déclarait encore mi-novembre que les Nations unies étaient décidées à combattre les groupes armés mais préféraient une voie paisible de désarmement volontaire des rebelles.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:35
Australia Extends Heron Mission in Southern Afghanistan

 

Dec 11, 2013 ASDNews Source : MoD Australia

 

The Australian Government has extended the Heron Remotely Piloted Aircraft (RPA) deployment to Afghanistan providing high resolution Intelligence, Surveillance and Reconnaissance (ISR) support until July 2014.

 

The Heron RPA has been operating in the Middle East Area of Operations since January 2010, providing ISR support to missions in Uruzgan province and southern Afghanistan.

 

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:30
Egypte: la Russie fournira des armements pour 2 mds USD

 

LONDRES, 11 décembre – RIA Novosti

 

La Russie compte livrer à l'Egypte pour 2 milliards de dollars d'armements suite au refus des Etats-Unis de les fournir, a déclaré mardi à Londres le président de la Commission pour les Affaires internationales du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe), Mikhaïl Marguelov.

 

"La Russie et l'Egypte passent à la formation d'une base juridique pour leur coopération militaire et technique suspendue à l'époque du président [Anouar] al-Sadate (1970-1981). La Russie fournira pour deux milliards de dollars d'armements, que les Etats-Unis ont récemment refusés à l'Egypte", a déclaré le sénateur russe à la tribune de l'Institut royal des relations internationales.  

 

M.Marguelov a en outre souligné que Moscou était prêt à coopérer avec les nouvelles autorités nord-africaines sur les contrats antérieurement conclus ainsi que sur les nouveaux contrats. Selon lui, la Russie est en outre intéressée par la reprise des échanges économiques et commerciaux avec une série de pays, dont la Syrie, l'Egypte, la Libye ainsi qu'Israël, l'Arabie saoudite et la Jordanie. 

 

"Aujourd'hui, la Russie est de retour dans une série de régions perdues pendant la période des années 1990. Il s'agit notamment du continent africain et du Proche-Orient. Bien avant le début du +printemps arabe+, la Russie ne cachait pas ses intérêts dans les régions mentionnées et a procédé à un renforcement de la coopération économique, commerciale, militaire et technique avec les pays de la région", a conclu l'homme politique russe.  

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:30
Washington suspend son aide non létale à l'Armée syrienne libre

 

11.12.2013 Le Monde.fr (AFP, Reuters)

 

Washington a suspendu son aide non létale destinée au nord de la Syrie, à la suite de la prise de contrôle par des combattants du Front islamique, de bâtiments et de positions tenues par l'Armée syrienne libre (ASL) opposée au président Bachar Al-Assad, a annoncé mercredi 11 décembre l'ambassade des Etats-Unis à Ankara.

 

« A la suite de cette situation, les Etats-Unis suspendent toutes les futures livraisons d'aide non létale [notamment des radios et des véhicules] dans le nord de la Syrie », a dit un porte-parole de l'ambassade. Il a précisé que l'aide humanitaire ne serait pas concernée, car elle est distribuée par des organisations internationales et non gouvernementales. Les Etats-Unis livrent de l'aide dite « non létale » aux seuls rebelles de l'ASL, par crainte de la voir tomber entre les mains des groupes djihadistes qui combattent le régime de Damas.

 

SITUATION INSTABLE

 

Après s'être emparé samedi de dépôts d'armes appartenant à d'autres groupes rebelles près de Bab El-Hawa, des combattants du Front islamique ont pris le contrôle mardi d'un point de passage dans la même zone, à la frontière turque dans le nord-ouest de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

 

Les tensions sont montées entre le Front islamique, créé le 22 novembre par la fusion de sept groupes islamistes, et l'Armée syrienne libre (ASL), la coalition rebelle chapeautée par l'opposition en exil appuyée par l'Occident, bien que les deux camps luttent tous deux pour la chute du régime de Bachar Al-Assad. Le 3 décembre, le Front islamique avait annoncé avoir claqué la porte de l'état-major de l'ASL, affirmant qu'il ne le représentait plus, accentuant encore plus le morcellement de la rébellion.

 

AIDE HUMANITAIRE

 

Les Nations unies vont par ailleurs lancer jeudi leur premier pont aérien de nourriture et d'aides diverses vers la Syrie, à partir d'Irak et vers le Nord-Est kurde, avec l'autorisation des deux gouvernements.

 

Les monarchies arabes du Golfe ont réclamé mercredi le retrait de « toutes les forces étrangères » de Syrie dans une allusion aux combattants du mouvement chiite libanais Hezbollah et des conseillers de l'Iran qui soutiennent le régime d'Assad. Dans un communiqué au terme de leur sommet annuel, les six pays du Conseil de coopération du Golfe affirment en outre que « les piliers du régime qui ont le sang du peuple syrien [sur leurs mains] ne doivent pas avoir de rôle dans le gouvernement de transition et l'avenir de la Syrie ».

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:30
Iran nuclear accord means NATO missile defence unnecessary: Russia

 

 

December 11th, 2013 defencetalk.com (AFP)

 

The accord with Iran to curb its nuclear program means a planned NATO anti-missile system in Europe, hotly opposed by Moscow, is no longer necessary, Russian Foreign Minister Sergei Lavarov argued Wednesday.

 

Moscow fears the system would compromise its own defences while NATO says the project is meant only to protect Europe from Iranian development of long-range missiles.

 

The prospect that Iran would also develop a nuclear weapon — strongly rejected in Tehran — added to the momentum for the NATO defence system.

 

Now, if the agreement with Iran “is fully implemented… then there will no reasons to create a missile defence system in Europe,” Lavrov said.

 

Lavrov reiterated that, for Russia, the system is a major problem in relations with NATO, the military alliance set up by Washington to counter the Soviet Union in the Cold War.

 

Last month, the five permanent members of the UN Security Council — Britain, China, France, Russia and the United States — plus Germany agreed an accord with Iran to curb its nuclear programme in return for an easing of sanctions.

 

The initial deal is supposed to lead to a comprehensive accord which would bring Iran’s nuclear programme back under full international oversight to ensure it is a civilian not military project, with crippling sanctions progressively lifted.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 11:45
Progression dans les ruelles de Bangui - video

11 déc. 2013 FORCESFRANCAISES

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:55
Adoption de la loi controversée de programmation militaire

 

10.12.2013 Le Monde.fr (AFP)

 

La loi de programmation militaire (LPM) a été adoptée définitivement par le Sénat, mardi 10 décembre, malgré la fronde de nombreux acteurs du numérique contre son volet surveillance. Ces derniers s'opposaient en effet à son article 13, destiné à renforcer l'accès des services du renseignement intérieur de police et de gendarmerie aux données téléphoniques et informatiques, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée. Des opérations qui requéraient jusqu'à présent l'accord d'un juge.

 

Lire : Surveillance d'Internet : inquiétudes autour de la loi de programmation militaire

 

La loi qui met en place le cadre législatif et budgétaire de la défense et du renseignement pour la période 2014-2019 a été adoptée par 164 voix contre 146 dans des termes identiques à ceux votés par l'Assemblée nationale. Les sénateurs ont notamment rejeté un amendement déposé par le groupe écologiste visant la suppression du très polémique article 13.

Les sénateurs écologistes arguaient du fait que cet article soulève de graves questions en termes de protection des droits et libertés invidivuels, alors que le scandale de l'espionnage des télécommunications mené par l'agence de renseignement américaine (NSA) ne cesse d'alimenter le débat dans le monde entier. Ils déplorent aussi que la CNIL (commission informatique et libertés) n'ait pas été saisie pour avis de cette disposition

 

Lire : Renseignement : les sénateurs votent un contrôle renforcé des services

 

« LES LIBERTÉS PUBLIQUES SERONT PRÉSENTES »

Le président de la commission des lois, Jean-Pierre Sueur (PS), celui de la commission défense, Jean-Louis Carrère, et le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, se sont efforcés de les rassurer. « Les libertés publiques seront présentes, tout en maintenant l'efficacité opérationnelle du dispositif », a déclaré M. Le Drian. Pour M. Sueur, la loi « accroît les garanties et contrôles en matière d'accès aux “fadettes” et d'opérations de géolocalisation ». Quant à la CNIL, « elle sera forcément amenée à s'exprimer sur le décret qui devra permettre l'application du texte », a-t-il dit.

La loi de programmation militaire prévoit 190 milliards d'euros de crédits sur la période 2014-2019, avec un budget annuel maintenu à 31,4 milliards d'euros jusqu'en 2016, à hauteur de 1,5 % du produit intérieur brut, et en légère progression ensuite. Pour maintenir un dispositif militaire cohérent en période de crise, le texte prévoit la suppression de 34 000 postes dans les armées en six ans, dont 7 881 en 2014. A l'horizon 2019, la défense devrait compter 242 000 personnes (militaires et civils). Les premières restructurations ont été annoncées cet automne, avec la dissolution de plusieurs régiments et unités dès 2014.

 

OPPOSITION DE L'UMP

Cette réduction des moyens a été critiquée par Gérard Larcher (UMP), qui a jugé que « cette logique-là ne répondait ni aux attentes ni aux besoins de nos soldats, qui pour assurer leur missions ont besoin de confiance ». « Sur l'engagement des forces à l'étranger sûrement, oui, il y a consensus, mais pas sur les moyens que nous devons  y consacrer », a-t-il poursuivi en expliquant le vote négatif de son groupe.

A gauche, le texte a été voté par les sénateurs socialistes et Rassemblement démocratique et social européen, à majorité Parti radical de gauche. Les communistes se sont abstenus et une grande majorité des écologistes ont voté contre.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:55
Prise de commandement du bâtiment base des plongeurs démineurs Styx et du groupement des plongeurs démineurs

 

 

06/12/2013 Marine Nationale

 

Le contre-amiral Bruno Deméocq, adjoint organique à Brest de l'amiral commandant la force l'action navale à Brest a fait reconnaître, le 6 décembre 2013,  le capitaine de corvette Christophe Hequet comme nouveau commandant du bâtiment base pour plongeurs démineurs Styx et du groupe de plongeurs démineurs de l’Atlantique en remplacement du capitaine de corvette Ronan Sévette.

 

Basés à Brest, les 35 plongeurs-démineurs du GPD Atlantique opèrent en plongée autonome entre 0 et 80 mètres de profondeur sur toutes les mers du monde, dans le cadre de missions opérationnelles ou d’exercices internationaux. Ils sont capables d’intervenir sur tout type de munitions en milieu terrestre comme en milieu subaquatique, se déployant par la mer grâce au BBPD Styx, par voie routière ou aérienne. Spécialisé pour intervenir sur une mine inconnue ou pour plonger en eaux polluées, le GPD Atlantique assure également une alerte dans le cadre de l’action de l’état en mer, traitant les colis suspects et les engins explosifs historiques découverts entre le Mont Saint-Michel et la frontière espagnole. C’est dans ce cadre que près de 500 munitions remontées du fond de la rade de Brest ont été traitées au cours de la saison de pêche à la coquille 2012-2013

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:54
Les opérations militaires à l'usage des média

 

12.06.2013 Michel Goya - La Voie de l'Epée

 
Ceux qui ont lu la France et la guerre depuis 1962 peuvent tout de suite aller au dernier paragraphe.
 

Imaginons que Le magazine de la santé ne soit pas présenté par des médecins et ne fasse même intervenir aucun d’entre eux sur leur plateau. Pire, imaginons que lorsque se posent de graves problèmes sanitaires en France, on ne fasse jamais appel à des médecins mais simplement à des représentants politiques, des experts « non-pratiquants » ou, au mieux, au porte-parole du Conseil de l’ordre.

 

C’est exactement ce qui se passe pour les questions militaires et c'est ainsi que l’on raconte souvent n’importe quoi en la matière sur les plateaux de télévision. Après cinquante années et 115 opérations militaires, on continue à demander si c’est la guerre à chaque fois que l’on tire un coup de feu, à s’étonner qu’un soldat tombe au combat ou à parler d’enlisement dès qu’une opération dure plus d’une semaine.

 

Il est donc pas inutile de rappeler les principales caractéristiques des opérations militaires modernes.

 

1. La France est en guerre depuis 1962…presque exclusivement contre des organisations non étatiques

 

Les forces armées françaises ont été engagées depuis 1962 dans environ 400 opérations dont 115 ont engendré des affrontements, soit une moyenne de deux par an. Ces opérations ayant toutes le même but et presque toutes le même type d’adversaire, même si celui-ci a eu des visages différents, on peut considérer que la France est de fait engagée dans une forme fragmentée de guerre mondiale pour la défense de ses intérêts et la stabilité du monde face à des organisations armées non étatiques. Près de 400 de ses soldats sont « morts pour la France » dans ses opérations et des milliers d’autres y ont été blessés.

 

Cette idée ne s’est pas imposée avec évidence car la guerre reste, malgré la lutte contre le Vietminh et le FLN, encore largement associée dans les esprits à la guerre interétatique avec sa déclaration et son traité de paix.

 

En réalité, sur 155 opérations militaires, 5 seulement relèvent d’un conflit interétatique : contre l’Irak en 1990-91, la république bosno-serbe en 1995, la Serbie en 1999, l’Etat taliban en 2001 et le régime de Kadhafi en 2011. Dans tous les autres cas nos ennemis se sont appelés Frolinat, Tigres kantagais, Polisario, Hezbollah, Amal, FPR, Taliban, HIG, AQMI, MUJAO, etc. Ce sont eux qui ont provoqué 99 % de nos pertes et tout semble indiquer que cela va continuer.

 

C’est le caractère politique de nos adversaires qui fait de l’affrontement une guerre, sinon il s’agit de lutte ou au moins de protection contre du banditisme. Cette distinction est essentielle pour définir le cadre juridique, psychologique et politique de l’emploi des forces. C’est avec des ennemis que l’on fait la paix, pas avec des délinquants dont la répression est sans fin.  Cette vision est brouillée par le fait que ces organisations se greffent souvent sur l’économie illégale pour trouver des ressources et que les Etats hôtes n’aiment généralement pas qualifier ces organisations de politiques, qui induit un statut équivalent, leur associant plutôt les qualificatifs de criminelles ou terroristes.

 

Après les embarras afghans, la qualification immédiate de guerre pour l’opération Serval au Mali témoigne d’une prise en compte de cette réalité par l’échelon politique.

 

On notera également que ces cinq conflits interétatiques ont eu lieu dans une phase stratégique de vingt ans où la puissance américaine a pu s’exercer avec une grande liberté. La « fatigue américaine », la réduction de ses moyens, les contraintes diplomatiques accrues en particulier au Conseil de sécurité laissent présager une fermeture de cette fenêtre. La possibilité d’un conflit interétatique dans les dix-quinze ans à venir ne peut être exclue, sa probabilité est faible et il est presque certain qu’il faudra agir de manière différente, c’est-à-dire sans bénéficier de la puissance aérienne américaine.

 

2. Les tentatives de substitution au duel clausewitzien ont échoué

 

Pour Clausewitz, la guerre c’est la confrontation de deux trinités : un Etat (ou une direction politique)-une force armée-un peuple. L’affrontement est d’abord un duel entre les deux forces armées antagonistes. L’Etat dont l’armée a perdu le duel se soumet et impose la paix à son peuple.

L’acceptation de ce duel induit une prise de risques et donc généralement des pertes humaines, très peu populaires politiquement. On a donc essayé de résoudre les nécessaires confrontations en évitant ce duel.

 

La première tentative a consisté se déclarer comme neutre et à se placer au milieu des organisations combattantes, comme si l’empêchement des combats signifiait la paix. Cela n’a en réalité jamais fonctionné, les adversaires se nourrissant ou instrumentalisant la force d’interposition pour continuer le combat. La liste des missions d’interpositions se confond avec celle des humiliations.

 

Une autre approche à consisté à profiter de la suprématie aérienne des forces occidentales (en fait américaines) pour considérer l’ennemi comme un système dont on pouvait obtenir l’effondrement par une campagne de frappes. Dans cette conception, plus les frappes sont éloignées du contact et en profondeur et plus elles sont considérées comme efficaces (les premières sont qualifiés de tactique, les secondes de stratégiques). Dans les faits, seule de la campagne contre la Serbie en 1999 peut être mis au crédit de cette vision mais en sachant que l’action diplomatique et surtout la présence d’une puissante force terrestre en Macédoine sur le point d’intervenir. Tous les autres exemples prouvent que l’emploi seul des frappes à distance (y compris avec l’artillerie, des hélicoptères d’attaque ou même des raids d’infanterie légère) s’avère impuissant à obtenir une soumission de l’autre, surtout les organisations non étatiques dès lors qu’elles ont un minimum d’implantation populaire. On n’a jamais vu personne se constituer prisonnier devant un chasseur-bombardier ou un drone.

 

La décision ne s’obtient finalement et toujours que par l’occupation ou la destruction des centres de gravité adverses (capitale, base, leader) et cela passe nécessairement pas des opérations au sol, rendues évidemment beaucoup plus puissantes lorsqu’elles sont appuyées par des systèmes de feux à distance dont est dépourvu l’adversaire. 

 

3. la principale difficulté s’est toujours située après le « duel »

 

La supériorité sur le champ de bataille n’amène pas forcément la paix, du moins au sens classique du terme synonyme de dépôt des armes.

 

Cette paix classique est plus facile à obtenir dans le cadre d’un conflit interétatique et à condition de ne pas détruire l’Etat adverse car c’est lui qui va gérer la paix en interne. Cela à été le cas de la République de Palé, de la Serbie et de Saddam Hussein en 1991 et cela a permis une normalisation de la situation. Cela n’a pas empêché la mise en place d’importantes forces de stabilisation en Bosnie et au Kosovo.

 

Lorsque Saddam Hussein ou les Talibans ont été chassés, il a fallu les remplacer et la situation politique locale a évolué débouchant sur une nouvelle guerre beaucoup plus difficile que la première. La destruction, non souhaitée initialement, du régime de Kadhafi a abouti également à un désordre local aux répercussions régionales.

 

Les choses sont encore plus difficiles à conclure avec des organisations non étatiques. Lorsque nous intervenons contre ces organisations, c’est que le plus souvent que la situation locale est déjà grave et qu’elles ont déjà constitué des forces armées. Contrairement à la période des guerres de décolonisation, la guérilla ne précède pas l’affrontement sur le champ de bataille mais tend à lui succéder.

 

Les batailles ont été rares contre les organisations armées (Kolowezi et Tacaud en 1978, Adrar des Ifhoghas en 2013) et nous les avons toujours gagnées, du fait de la supériorité qualitative de nos soldats, de la variété de nos moyens et parce que nous avons toujours combiné la recherche du combat rapproché et les feux.

 

Nous n’avons pas encore été confrontés à des adversaires « hybrides », c’est-à-dire disposant d’armements antichars et antiaériens modernes, comme le Hezbollah, mais a priori les moyens et méthodes employées jusque-là paraissent adaptées contre eux.

 

Ces batailles peuvent être décisives si l’adversaire n’a pas d’implantation populaire locale, comme les Tigres katangais par exemple à Kolwezi ou même dans une moindre mesure AQMI au Mali. La force n’a pas besoin de rester sur place dans ce cas.

 

La vraie difficulté réside lorsque l’organisation que nous affrontons bénéficie d’un soutien local qui peut la cacher, la nourrir, la renseigner et surtout lui fournir des recrues. La difficulté est bien sûr accrue si l’organisation est également aidée par l’étranger et peut s’y réfugier. Dans ce cas, le combat continue normalement sous forme de guérilla et/ou d’attaques terroristes. Cette forme de combat est beaucoup plus complexe à mener. Il peut l’être de deux manières.

 

On peut s’engager dans la voie de la contre-insurrection, c’est-à-dire mener une opération globale visant non seulement à combattre les forces ennemies mais aussi à s’attaquer aux causes du soutien populaire à l’organisation. Cela peut réussir, provisoirement, comme au Tchad de 1969 à 1972, mais cela demande généralement un engagement long et couteux.

 

On peut décider au contraire de ne pas s’engager dans cette voie de contre-insurrection, de se retirer du théâtre ou de se placer tout de suite en deuxième échelon de la force locale, qui dans tous les cas de figure doit forcément prendre à son compte la mission de sécurité. Cette approche impose parfois de revenir « gagner » des duels.

 

4. On peut aussi engager la force dans des opérations qui ne relèvent pas de la guerre

 

On l’a déjà dit, s’il n’y pas ou plus d’opposition politique, il n’y a pas de guerre. sans parler des opérations d'aide humanitaire, la force peut aussi être employée pour sécuriser une population. On parle alors de mission de stabilisation. Il n’y a pas ou plus d’ennemi et les forces locales ne sont pas capables d’assurer la sécurité de leur territoire soit qu’elles ont failli, soit qu’elles n’existent pas encore. 

 

Ces missions de stabilisation, qui ne doivent pas être confondues avec des missions de contre-insurrection, peuvent prolonger des missions de guerre, comme au Kosovo, ou non. L’engagement actuel en république centrafricaine relève clairement de cette dernière logique.

 

Ce type de mission impose une présence physique sur le territoire et donc des effectifs relativement importants au regard de la population locale. Or, les effectifs des armées professionnelles occidentales ayant tendance à diminuer aussi vite que les populations à sécuriser ont tendance à augmenter, le risque premier est celui de l’insuffisance. On compense ce phénomène par l’engagement en coalition, ce qui augmente les délais d’intervention alors que la situation impose souvent l’urgence, et une complexité organisationnelle accrue.

 

Ces forces de stabilisation ont pour vocation là-encore à être relevé par des forces de sécurité locales, ce qui suppose l’existence d’un Etat viable et légitime, généralement la principale difficulté de la mission. De fait, les opérations de stabilisation sont presque obligatoirement longues, ce qui ne doit pas confondu avec un enlisement.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:50
Les chiffres clés 2012 de l’Europe de la Défense

 

10.12.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

L’Agence européenne de défense a publié le 9 décembre son rapport 2012 sur les dépenses de défense effectuées dans chacun des 26 États-membres qui la composent. Comme attendu suite à des restrictions budgétaires généralisées, le total des dépenses militaires a enregistré une nouvelle baisse en 2012, le montant atteignant 189,6 milliards d’euros, soit -0,6% par rapport à 2011. En valeur réelle, la baisse a été continue depuis 2006 et se chiffre à - 21,1 milliards d’euros.

 

Concernant les dépenses d’investissement - comprenant la R&D et les dépenses d’équipement - celles-ci ont augmenté de 5,4% en valeur absolue, passant de 36,96 à 38,97 milliards d’euros. Alors que pour la R&D l’AED a enregistré une diminution de 38,2% (4,81 milliards contre 7,79 en 2011), ce sont les dépenses d’équipement qui bondissent de 17,1% et atteignent 34,16 milliards d’euros, contre 29,17 en 2011.

 

Enfin, la baisse des dépenses s’accompagne logiquement d’une baisse des personnels de la Défense, civils comme militaires, passant de 2 425 169 en 2006 à 1 875 343 en 2012. Alors que le nombre de militaires a constamment diminué (1 940 342 en 2006, 1 453 028 en 2012), les personnels civils, après une baisse, ont augmenté entre 2011 et 2012, passant de 374 427 à 422 315 en 2012.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:50
UK To Establish Government Organization To Handle Defense Procurement, Support

 

Dec. 10, 2013 – Defense News

 

LONDON — The British Ministry of Defence has scrapped controversial plans to hand management of its £14 billion (US $22.9 billion) a year defense procurement effort to the private sector, and instead is setting up what it calls a bespoke central government trading entity based on the present equipment and support organization to buy hardware and services.

 

Defence Secretary Philip Hammond told Parliament Dec. 10 that the government would set up the new organization starting in April with current Defence Equipment & Support (DS&E) boss Bernard Gray as the chief executive.

 

Hammond said the new organization would procure private sector expertise through a series of support contracts to deliver “key changes to systems and processes and to strengthen program management while organic capabilities are built.”

 

Questioned by ex-Defence Procurement Minister Peter Luff about the areas where external business partners might play a role in the revamped DE&S, Hammond said “what we envisage in the DE&S plus model is probably three separate contracts; one to provide us with program management support, a spine for the organization; one to provide us with HR support, an area of particular weakness in DE&S; and a task-and-finish project to install some additional financial control systems within the organization.”

 

An MoD spokesman said the new entity is an “arms length body working within specially agreed rules that are different to those used by the rest of the civil service.”

 

The new organization will be accountable to Parliament and have its own board and an independent chairman.

 

The Labour opposition party labeled Hammond’s statement an “embarrassing U-turn”.

 

The new organization is being exempted from normal Treasury rules so it can recruit and reward staff along more commercial lines than is currently allowed under civil service rules.

 

The MoD said it had only shelved its preferred proposals for a government-owned contractor-operated (GoCo) scheme, and that they could be revived following following the 2015 general election.

 

Despite recent improvements in performance, the British have been looking to radically change the way they procure and support the military here after years of lengthy delays and cost overruns to major equipment programs.

 

The procurement changes are part of wider transformation plans being pushed by the government, including handing over responsibility for budgets to the individual service chiefs.

 

The GoCo scheme, of which former businessman and journalist Gray was the architect, was the government’s preferred option to provide the skills and expertise missing at DS&E.

 

The decision to halt the GoCo work was taken after one of the two final bidders for the management contract withdrew in November, leaving only a Bechtel-led consortium called Materiel Acquisition Partners (MAP) in play alongside an in-house proposal known as DE&S Plus.

 

Hammond told Parliament that the withdrawal of the CHMHill2-led consortium meant the MoD did not have a competitive process and the “risks of proceeding with a single bidder are too great to be acceptable.

 

“I have, therefore, decided to build on the DE&S Plus proposition, transforming DE&S further within the public sector supported by the injection of additional private-sector resources ensuring that the organization becomes “match-fit” as the public sector comparator for a future market-testing of the GoCo proposition,” he said.

 

Hammond said Bechtel had already expressed an interest in bidding for the support contract work.

 

A spokesperson for Bechtel signaled the company’s ongoing interest in procurement transformation but said the MAP proposals for the GoCo would have saved the MoD billions of pounds to reinvest in new equipment .

 

“MAP submitted a comprehensive proposal to transform UK military procurement. We were confident this would have generated billions of pounds of savings for the Armed Forces to invest in new equipment. It is obviously disappointing that the other team’s withdrawal at this late stage has led to a collapse in the competition. However, we remain committed to exploring with MoD how best we can contribute to future reforms,” said the spokesperson.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:45
Centrafrique: il était temps d'agir dit Hollande à Bangui

 

10 décembre 2013 20h33 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Le président français François Hollande a déclaré mardi soir à Bangui qu'il était temps d'agir en Centrafrique face aux massacres, après avoir rendu hommage au deux soldats français tués quelques heures plus tôt lors d'une opération de désarmement de milices.

 

Arrivé à l'aéroport de Bangui - placée sous couvre-feu - où se trouve la base des forces françaises, où il est arrivé en provenance d'Afrique du Sud après avoir assisté à la cérémonie d'hommage à l'ancien président sud-africain Nelson Mandela, M. Hollande s'est recueilli devant les cercueils des deux paras tués.

 

Les deux hommes ont été tués dans la nuit au cours d'un accrochage avec des assaillants non identifiés dans quartier proche de l'aéroport. Il s'agit des premières pertes françaises depuis le déclenchement jeudi soir de l'intervention française Sangaris, dans la foulée d'un feu vert de l'ONU.

 

L'émotion, elle est évidente après ce qui s'est produit: deux soldats qui sont morts pour la mission qui leur avait été confiée, qui se poursuit, et d'autres soldats qui sont encore en ce moment même, au moment où je suis présent, sur le terrain, pour pacifier cette ville et ce pays, a déclaré le président.

 

Il était temps d'agir (...) Ici même à Bangui près de 400 personnes ont été tuées. Il n'était plus le temps de tergiverser, a déclaré M. Hollande devant les troupes françaises, alors que la ville était survolée en permanence par des avions et des hélicoptères de combat.

 

La France, ici en Centrafrique, ne recherche aucun intérêt pour elle même (...) La France vient défendre la dignité humaine, a ajouté le président français.

 

Antoine et Nicolas (NDLR: prénoms des deux soldats) sont morts pour la France, pour une belle mission où ils ont donné leur vie pour en sauver d'autres, a-t-il ajouté.

 

Après l'hommage rendu aux soldats, M. Hollande devait s'entretenir à l'aéroport avec les autorités centrafricaines de transition, dont le président Michel Djotodia, vivement critiqué ce week-end par le chef de l'Etat français et qui a présenté mardi soir ses condoléances à la France dans un message radio-diffusé.

 

Le président français avait notamment accusé l'ancien chef rebelle, arrivé au pouvoir en mars à la tête de la coalition rebelle Séléka qui a ensuite dissoute, d'avoir laissé faire les massacres inter-religieux de ces derniers jours qui ont fait quelque 400 morts.

 

Selon l'état-major français, la quasi-totalité des groupes armés ont été désarmés sans incident majeur et en moins de 24 heures, avec le soutien de la force africaine (Misca). Les bases des Séléka dans les quartiers ont été évacuées, et leurs combattants rassemblés dans plusieurs camps militaires.

 

La confusion continuait de régner dans une grande partie de la capitale centrafricaine, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

L'urgence pour les militaires français semble désormais de contenir la vengeance des populations de la capitale, en très grande majorité chrétiennes, contre les ex-Séléka et la minorité civile musulmane qui y est associée.

 

Frustrés d'avoir été désarmés et cantonnés dans leurs bases, beaucoup d'hommes de la Séléka sont de leur côté furieux d'avoir été privés par les Français de tout moyen de se défendre --avec leurs familles et leurs proches-- face à la vindicte populaire.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:40
Russie: les forces nucléaires rééquipées à 45% d'ici la fin de 2013

 

 

MOSCOU, 10 décembre - RIA Novosti

 

Les forces nucléaires russes seront rééquipées à plus de 45% d'ici la fin de 2013, a annoncé mardi à Moscou le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

 

"Les Forces nucléaires stratégiques russes seront rééquipées en nouveaux armements et matériels à 45%, l'Armée de terre à 21%, l'Armée de l'air à 42%, la Marine à 52% et les Troupes de défense aérospatiale à 62% d'ici la fin de l'année dans le cadre de la réalisation de la commande militaire d'Etat", a indiqué M.Choïgou lors d'une réunion élargie du collège du ministère de la Défense.

 

Le ministère de la Défense œuvre en outre pour limiter le nombre des types d'armements et de matériels ayant des fonctions et paramètres techniques similaires ou identiques. "Cela permet de réduire les dépenses publiques pour l'achat et la maintenance des armements et matériels", a expliqué le ministre.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:40
La Biélorussie reçoit une batterie de missiles russes Tor-M2

 

MINSK, 10 décembre - RIA Novosti

 

La troisième batterie de missiles sol-air russes Tor-M2 achetée par Minsk est arrivée mardi en Biélorussie, a annoncé l'agence publique biélorusse Belta.

 

"La batterie est arrivée en Biélorussie, elle se trouve actuellement à Minsk", a indiqué le commandant de l'Armée de l'air et des Troupes de défense antiaérienne Oleg Dvigalev cité par l'agence.

 

Les missiles seront ensuite transférés à Baranovitchi, dans la région de Brest. L'arrivée de la troisième batterie de missiles Tor-M2 permettra de former une division équipée de ces armes en Biélorussie, selon le commandant.

 

Les deux autres batteries de missiles Tor-M2 biélorusses sont aussi déployées à Baranovitchi, sur le territoire de la 102e brigade de missiles sol-air.

 

Le système tactique Tor assure la protection de sites d'importance contre les frappes de missiles antiradars, de croisière, de drones, de bombes guidées, d'avions et d'hélicoptères. Le système Tor-M2 n'a pas d'équivalent au monde.

 

Une batterie de missiles Tor-M2 comprend quatre rampes de lancement mobiles capables d'abattre 16 cibles évoluant de tous côtés à une vitesse de 700 m/s, à une distance de 12 km et à une altitude de 10 km. Ce système est opérationnel par tout temps, de jour comme de nuit.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:35
Philippine Marine Corps Seek for Small UAV

Three Marine Brigade will operate 6 small UAV (photo : pdff)

 

10 Desember 2013 Defense Studies



The Department of National Defense (DND) has announced plans of acquiring Marine Forces Imagery and Targeting Support System (MITSS) consist of : 6 small UAV, 9 target acquisition device and 12 tactical sensor integration for P684.2 million.

All of the MITSS will be used for three Marine Brigade of PMC

Delivery of MITSS is required within 5 years from the date of submission and receipts of bids.


Bids must be delivered before on or January 06, 2014 and will be opened in the same day.

(Defense Studies)

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:35
South Korea Air Defense Zone Rattles China

 

December 10, 2013 by Richard Sisk- defensetech.org

 

East China SeaChina expressed “regret” Monday over South Korea’s declaration of an air defense zone overlapping Beijing’s in the latest ratcheting up of tensions over territorial disputes involving Japan, China and South Korea that the U.S. has been seeking to tamp down.

 

China urged Seoul to proceed “safely and cautiously” in dealing with the overlap from “South Korea’s expansion of its air defense identification zone,” said Chinese Foreign Ministry spokesman Hong Lei.

 

South Korea caught Beijing and Tokyo off guard Sunday with the announcement that Seoul’s existing air defense zone was being expanded about 150 miles to the south to include a submerged reef called Ieodo in South Korea and Suyan Rock in China.

 

Maj. Gen. Chang Hyok, a senior South Korean Defense Ministry official, said that in declaring the zone “our top priority is to prevent accidental military clashes in the area.”

 

The expansion meant that the air zones declared by South Korea, Japan and China over the East China Sea now all overlap. The Japanese and Chinese zones both include space over disputed islets called the Senkaku by Japan and Diaoyu by China.

 

Unlike the air defense zone announced by China two weeks ago, the South Korean zone will not affect civilian flights.

 

China angered its neighbors in declaring its own zone on Nov. 23 by ordering all military and commercial flights entering the zone to file flight plans and identify themselves or face possible “emergency measures.”

 

The U.S. immediately signaled that it would not recognize the Chinese zone by flying two B-52 bombers based in Guam through the Chinese zone without giving notification.

 

The air zone disputes dominated Vice President Joe Biden’s talks last week in Japan, China and South Korea.

 

“China’s recent and sudden announcement of the establishment of a new air defense identification zone has, to state the obvious, caused significant apprehension in the region,” Biden told a meeting of U.S. business executives in Beijing.

 

“The United States has a profound stake in what happens here because we need, and we are, and we will remain a Pacific power diplomatically, economically and militarily,” Biden said.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:35
Australia accepts first MH-60R helicopters

 

Dec. 10, 2013 by Craig Hoyle – FG

 

London - Australia has accepted its first pair of Sikorsky/Lockheed Martin MH-60R shipborne helicopters, under a 24-unit Foreign Military Sales deal signed via the US government in mid-2011. The lead aircraft were received from the US Navy during a ceremony at Lockheed’s Owego modification site in New York on 10 December.

 

To replace the Royal Australian Navy’s existing Sikorsky S-70 Seahawks, the “Romeo” fleet is being acquired under a project worth more than A$3 billion ($2.7 billion).

 

“The entire fleet will be delivered incrementally by the end of 2016,” with roles to include anti-submarine and anti-surface warfare, search and rescue and vertical replenishment, says Lockheed.

 

Describing the new model as “a potent maritime combat helicopter,” Rear Adm Tony Dalton, head of the Australian Defence Materiel Organisation’s helicopter systems division, says: “We look forward to sharing in the US Navy’s ongoing technology upgrades and continuing to build upon the proven capabilities” of the new type.

 

Australia’s first MH-60R made its debut flight at Sikorsky’s Stratford site in Connecticut in June 2013 (below), before being transferred to Owego for mission system integration work.

 

Canberra’s current maritime rotorcraft inventory includes 16 S-70Bs built between 1987 and 1989, as recorded by Flightglobal’s Ascend Online Fleets database.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:35
upgraded BMP-2 Sarath during military exercise in Rajasthan - photo US DoD

upgraded BMP-2 Sarath during military exercise in Rajasthan - photo US DoD

Domestic Plans: Indian Army BMP-2 vehicles take part in a military exercise. India will proceed with plans to develop its own vehicle to replace Army BMP-2s and -1s. (US Defense Department)

 

Dec. 10, 2013 - By VIVEK RAGHUVANSHI- Defense News

 

NEW DELHI — India will not shelve its homegrown $10 billion Futuristic Infantry Combat Vehicle (FICV) program in favor of advanced Russian BMP-3 combat vehicles.

 

The decision was conveyed to the Russian side at the Nov. 18 meeting of the India-Russia Inter-Governmental Commission on Military Technical Cooperation held in Moscow, officials said.

 

During Russian President Vladmir Putin’s visit to India last December, the Russians offered to transfer technology for its BMP-3 infantry combat vehicles if India agreed to shelve its indigenous FICV program, which will see production of 2,600 vehicles to replace aging BMP-1 and BMP-2 combat vehicles.

 

The FICV program will now get rolling as debate over the Russian proposal had pushed the FICV project into the background, said an Indian Defence Ministry source.

 

An executive of Russia’s Rosoboronexport in New Delhi said the company made the BMP-3 proposal because the Indian Army sought the vehicles, but the Defence Ministry would not agree with the condition that the FICV program be shelved.

 

The FICV project will be in the “Make India” category, which means only domestic companies will be able to compete. The selected company or consortium will develop an FICV prototype on its own although the government will fund nearly 80 percent of the development costs. Thereafter, production will be done in India by the winner.

 

The FICV project was approved nearly five years ago. Since then, India’s Mahindra Defence Systems has tied up with BAE Systems, Larsen & Toubro is working on overseas tie ups, and Tata Motors is also working to connect with overseas companies after its tie up with Rheinmetall was stalled following the blacklisting of the German company. State-owned Ordnance Factories Board is also in the race.

 

MoD now will shortlist two competitors to develop their prototypes, which will be put to trial.

 

BMP-2 Upgrade

 

Meanwhile, the Indian Army plans to upgrade the existing 1,400 BMP-2 infantry combat vehicles with advanced weapons and night-fighting capabilities at a cost of $1.8 billion. However, the MoD canceled a tender floated last year to purchase 2,000 engines for the upgrade because none of the domestic vendors fulfilled the engine’s requirements. Now a global tender is likely to be issued for the engines, the MoD source said.

 

When procured, the engines will be assembled at the Ordnance Factories Board.

 

The Army requires engines that can generate 350 to 380 horsepower and are easy to maintain and operate in extreme weather conditions. The BMP-2’s existing engine has only 285 horsepower and is not suited for cross-country mobility.

 

The upgrade of the BMP-2 will include advanced observation and surveillance, night-fighting capability, an improved anti-tank guided missile (ATGM) system and a 30mm automatic grenade launcher. The upgraded combat vehicles will have an advanced fire control system and have the capability of loading two missiles in ready-to-fire mode.

 

The BMP-2 infantry combat vehicles carry soldiers into battle zones and provide fire support, an Indian Army official said

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:35
Une attaque vise l'OTAN à l'entrée de l'aéroport de Kaboul

 

 

11.12.2013 Le Monde.fr (AFP)

 

L'attaque contre l'aéroport n'avait pas été revendiquée mercredi matin.

 

Un kamikaze a fait exploser, mercredi 11 décembre, sa voiture bourrée d'explosifs près d'un convoi militaire de l'OTAN qui entrait à l'aéroport de la capitale afghane, Kaboul, ont indiqué des responsables qui n'ont fait état d'aucune victime.

 

L'explosion a été entendue dans de nombreux quartiers de Kaboul, qui avait été plutôt épargnée par les attaques ces derniers mois après un début d'année marqué par plusieurs assauts rebelles d'envergure contre des sièges d'organisations étrangères et à proximité de la Cour suprême et de la présidence.

 

ATTAQUE NON REVENDIQUÉE

 

« Nous pouvons confirmer qu'un kamikaze a visé un convoi de la force de l'OTAN en Afghanistan [ISAF] qui entrait à l'aéroport », a déclaré une porte-parole de la force. « Le véhicule a explosé trop tôt pour heurter le convoi. Il n'y a aucune victime au sein de l'ISAF », a-t-elle ajouté.

 

L'attaque contre l'aéroport de Kaboul, qui abrite une base de l'OTAN et d'où sont opérés des vols civils à destination notamment du Golfe, du Pakistan et de l'Inde, n'a fait aucune victime civile, a précisé le porte-parole du ministère de l'intérieur, Sidiq Sediqqi.

 

L'attaque contre l'aéroport n'avait pas été revendiquée mercredi matin mais de tels attentats portent souvent la marque des rebelles talibans, au pouvoir de 1996 à 2001 et qui cherchent à reprendre le pouvoir dans le pays après le retrait de l'essentiel des forces de l'OTAN à la fin de 2014.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:30
U.S. to boost Israel defense missile funding by $173M

 

TEL AVIV, Israel, Dec. 10 (UPI)

 

U.S. lawmakers have approved boosting funding for Israel's missile defense program by $173 million in fiscal 2014 as the Jewish state's military establishment draws up a new defense doctrine to protect cities from Hezbollah's growing missile arsenal.

 

The Jerusalem Post reported that Israeli military intelligence now believes that the Iranian-backed Lebanese movement now possesses around 5,000 long-range missiles that can reach Tel Aviv, the country's largest conurbation, and carry warheads packing between 1,300 pounds and one ton of explosives.

 

On Monday, leaders of the Senate and House of Representatives Armed Services Committees unveiled a cut-down defense authorization bill for the coming fiscal year that would boost U.S. missile defense spending by $358 million to $9.5 billion.

 

The legislation also authorizes additional funding of $173 million for joint missile defense projects underway with Israel.

 

Funds for collaborative missile projects with Israel are separate from the $3.1 billion in military aid the United States provides Israel annually.

 

The bill must now go before Congress for a final vote. The legislation's promoters called for a vote before the Legislature recesses for the end of the year.

 

The proposed funding includes nearly $34 million for the improving the high-altitude Arrow 3 system currently being developed by state-run Israel Aerospace Industries and the Boeing Co. of the U.S.

 

Arrow 3 comprises the upper level of a planned four-tier Israeli missile shield.

 

The system is designed to intercept Iran's Shehab-3b and Sejjil-2 ballistic missiles, including any armed with nuclear warheads, beyond Earth's atmosphere on the second half of their trajectory.

 

Ynet news, the English-language website of Israel's Hebrew daily Yediot Ahronot, has reported that two recent Arrow 3 trials demonstrated the system's "high reliability" and exceeded expectations.

 

Inbal Kreiss, who until recently headed the Arrow 3 program, told a seminar at Tel Aviv University that "the missile's ability to change course while reaching the targeted missile was proven beyond all doubt as the accuracy of interception high above the State of Israel was improved."

 

He said further tests will be conducted over the next 18 months, including at least one launch into space and "an experimental interception of a missile that simulates a long-range enemy missile with a range of about 1,250 miles."

 

Some $22 million of the $34 million the armed services committees earmarked for Arrow 3 will for developing the system's "kill vehicle," the interceptor designed to hit and destroy hostile missiles.

 

The earlier Arrow 2 variant remains in service, with batteries deployed in northern and central Israel. It operates at a lower altitude.

 

Once Arrow 3 is deployed, it will be used as a back-up for that system to pick off any missiles that get past it.

 

Additional back-up for Arrow 3 will come from David's Sling, a system to counter medium-range threats, now being developed by Israel's state-owned Rafael Advanced Defense Systems and the Raytheon Co. of the U.S. for the U.S. Missile Defense Agency and Israel's Missile Defense Organization.

 

The MDA requested further funding for Arrow 3 in April as part of a $220 million package for fiscal 2014.

 

The authorization bill now before the U.S. Congress includes an appropriation of $117.2 million for David's Sling, according to details released by the bill's sponsors.

 

This system will cover the gap between Arrow 2 and Rafael's Iron Dome system, designed to counter short-range missiles and rockets. It constitutes the bottom lawyer of Israel's missile shield.

 

Iron Dome became operational in early 2011 and by official count has successfully intercepted 84.6 percent of the targets it engaged in several clashes with Palestinian rockets.

 

The Israeli military currently has five batteries deployed, but it needs as many as 20 to ensure complete coverage of the country.

 

The compromise bill proposed by the two armed services committees supported a request by U.S. President Barack Obama for $200 million for Israel to buy additional Iron Dome batteries.

 

It also added $15 million to establish a co-production capability for Iron Dome components by Israel and the U.S., a move apparently intended to consolidate U.S. efforts to achieve greater joint production of the Israeli-designed missiles.

 

The renewed funding push also underlines U.S. efforts to ensure U.S. defense budget cuts do not affect military aid to Israel.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:30
UAE Aims To Save Costs, Time With Joint Logistics Model

 

Dec. 10, 2013 - By AWAD MUSTAFA  - Defense News

 

DUBAI — The United Arab Emirates’ military in 2014 will complete the rollout of a streamlined joint logistics model and communications system to improve information sharing, procurement and training between its Navy, Army and Air Force.

 

The model was introduced in 2012 to transform procurement into a new joint approach to logistics to better support operations and training, said Matthew Hedges, an analyst with the Institute of Near East and Gulf Military Analysis.

 

According to the director of the program at UAE Armed Forces General Headquarters, Navy Col. Yahya Al Hammadi, until 2012 the three branches separately handled processes such as procurement, inventory and human resources.

 

“We’d like the commanders to have time to concentrate on strategy and policy planning,” Al Hammadi said last year as the system was being launched. “So we are involved in this plan for the armed forces to communicate effectively and quickly through an integrated IT and logistics system.”

 

The UAE understands that any operation at home or overseas is a joint effort and part of a larger coalition, Hedges said, and thus “the provision of logistics needs to be both joint and coordinated. It should also be highlighted that the UAE joins a larger list of nations who are subscribing to a joint logistics model.”

 

Al Hammadi said the system would be fully introduced across UAE forces by next year.

 

Public-private partnerships are a big part of this program. In November, the Armed Forces Gener-al Headquarters appointed the Abu Dhabi-based Advanced Military Maintenance, Repair and Overhaul Center (AMMROC) to ensure the operational readiness of the forces’ fixed- and rotary-wing aircraft.

 

The $5.8 billion two-year deal has been in the works for five years, AMMROC CEO Fahed Al Shamesi said.

 

“This includes the Air Force, Navy, special forces, presidential guards and the Army,” he said.

 

The agreement will enable the UAE Armed Forces to remain focused on aircraft operations while AMMROC provides maintenance and repair services, he added.

 

Another public-private partnership is with the Emirates Classification Society (TASNEEF), which classifies ships and offshore platforms for the UAE. TASNEEF’s primary mission is to promote the security and safety of life and property, and protect and pre-serve the natural maritime environment.

 

Rashid Al Hebsi, CEO of TASNEEF, said the joint logistics model would increase military readiness and reduce costs.

 

“This is part of the government’s vision to build capabilities in the country so we can sustain it ourselves and maintain technical competence,” Al Hebsi said.

 

The concept is new in the region, he said.

 

“Once the system is set up, the UAE believes its [Gulf Cooperation Council] neighbors will follow its lead,” Al Hebsi said.

 

The model includes the adoption of various centers of excellence (CoEs), Hedges said.

 

These “will manage relationships between the UAE General Headquarters and industry, both local and foreign,” he said. “The aim of the CoEs is to move away from numerous traditional transactional relationships to adopting more strategic partnerships.”

 

Contracts for industrial partners will be more sophisticated and will move to output- or outcome-based, i.e. payment based on performance.

 

Another key November agreement was a contract with Abu Dhabi-based Tawazun for the procure­ment, delivery and integration of laser-guided Talon missiles. The Talon missile systems are produced in the UAE under a joint development, production and mar­keting program between the UAE armed forces and Raytheon Missile Systems.

 

The contract states Tawazun will manage the integration of Talon systems into the UAE’s existing rocket systems, and deliver a training program on the Talon for the armed forces’ personnel. The integration program also will include UAE-built Nimr armored vehicles.

 

The key contractual components that the Armed Forces are looking to adopt or further investigate include continuous improvement through a transparent gain share mechanism and key performance indicators, Hedges said.

 

“They also want to define data and information that is required by either party to enable them to fulfill their contractual obligations, but also enhance working operation efficiency,” he said.

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