Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:20
United Launch Alliance Atlas V rocket - photo US Army

United Launch Alliance Atlas V rocket - photo US Army

 

HUNTSVILLE, Ala., Dec. 10 (UPI)

 

BAE Systems has gained eligibility to compete for task orders to provide various support services for the U.S. Army's space and missile defense programs.

 

The services, for the Army Space and Missile Defense Command and the Army Forces Strategic Command, will be delivered under a three-year indefinite-delivery/indefinite-quantity contract with a total value of as much as $220 million.

 

BAE Systems said the contract is called the Test Execution Services and Launch Augmentation award, or TESTLA and is designed to help the Army meet testing objectives in areas such as integrated missile defense, warfighter weapon development, homeland security, cyber technology, and intelligence, surveillance, and reconnaissance.

 

Four other companies also have been awarded the contract, under which they will compete for task orders.

 

"Winning TESTLA builds on our long-standing relationship with SMDC," said Tom White, senior director of Mission Support Solutions at BAE Systems. "The work will also position us for additional growth in the military space market."

 

BAE Systems has provided engineering and technical services under SMDC's Concepts and Operations for Space and Missile Defense Integration Capabilities contract since 2006.

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:20
photo US Navy

photo US Navy

 

10/12/2013 Par François Julian – Air & Cosmos

 

L'US Navy a fêté hier sur sa base de Patuxent River (Maryland) le 35ème anniversaire du programme F/A-18 Hornet. C'est le 18 novembre 1978 que ce biréacteur, à l'origine conçu par McDonnell Douglas, a fait son premier vol. L'objectif était alors de remplacer les F-4 Phantom et A-7 Corsair II de l'US Navy et du corps des Marines.

 

Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts des portes-avions, et le F/A-18A a donné naissance à une famille d'avions de combat moderne et prolifique dont les derniers avatars sont le F/A-18E/F Super Hornet et l'avion de guerre électronique EA-18G Growler. En 35 ans, la totalité de la flotte a accumulé plus de huit millions d'heures de vols.

 

Le F/A-18 Hornet a été construit par McDonnell Douglas à plus de 1200 exemplaires, dont une grande majorité est encore utilisée par les forces américaines, le Canada, la Suisse, la Malaisie, l'Australie, la Finlande et l'Espagne. Le Super Hornet constitue quant à lui l'épine dorsale de l'aviation de combat de la marine américaine, et n'a trouvé qu'un seul client à l'export, l’Australie.

 

Le Super Hornet a été commandé à 580 exemplaires par l'US Navy, auquel il faut ajouter 135 Growler. L'Australie a pour sa part commandé 24 F/A-18F (biplace) et 12 EA-18G Growler.

 

Sans nouvelle commande de la marine américaine, ou d'un client export (Brésil, notamment), la chaîne d'assemblage de Saint Louis fermera ses portes dans le courant de l'année 2016.

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:20
T-6A Texan II photo USAF

T-6A Texan II photo USAF

 

WICHITA, Kan., Dec. 10 (UPI)

 

Beechcraft Defense Co. and FlightSafety International have completed deliveries of ground-based T-6 pilot training devices to the U.S. military.

 

The last of 131 units produced for the Joint Primary Aircraft Training System was delivered to the U.S. Naval Air Station in Corpus Christi, Texas.

 

"We're proud to be able to say that all student pilots for the U.S. Air Force, Navy and Marine Corps are trained in Beechcraft T-6 aircraft and the T-6 simulators produced in a partnership between Beechcraft and FlightSafety," said Russ Bartlett, president of Beechcraft Defense. "It's been an impressive partnership: every single T-6 aircrew training device has been delivered on time and on budget."

 

The T-6 is a single-engine turboprop based on Pilatus of Switzerland's PC-9. It is used by the U.S. military and the armed forces of Canada, Mexico, Greece, Israel and Morocco, among others.

 

The T-6 training devices by Beechcraft and FlightSafety replicate the aircraft's cockpit layout and aircraft performance.

 

Additional details on the training devices were not provided.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 22:22
Sangaris : point de situation du 10 décembre

 

 

10/12/2013 22:17 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris en Centrafrique

 

A Bangui, dans la nuit du 9 au 10 décembre 2013, peu avant minuit, une section de la force Sangaris a été prise à partie à très courte distance au cours d’une patrouille à pied conduite dans le cadre de la mission de désarmement des groupes armés présents dans la capitale centrafricaine. Les militaires français ont immédiatement riposté. Durant l’échange de tirs, deux militaires français ont été grièvement blessés. Ils ont immédiatement été pris en charge par leurs camarades avant d’être évacués vers l’antenne chirurgicale avancée (ACA) sur l’aéroport de M’Poko, où ils sont décédés des suites de leurs blessures. Les militaires français tués au cours de cette action sont deux soldats du 8e régiment parachutiste d’infanterie de Marine (8e RPIMa) de Castres. Il s’agit des deux premiers militaires français à mourir au combat depuis le début de l’opération Sangaris en République Centrafricaine.

 

En début de soirée, le Président de la République, Monsieur François Hollande, s’est rendu à Bangui auprès des militaires français déployés sur l’aéroport de M’Poko. A son arrivée, il a été accueilli par le premier ministre centrafricain, Monsieur Nicolas Tiangaye, par le chef d’état-major des armées (CEMA), l’amiral Edouard Guillaud, par le commandant de la force Sangaris, le général de brigade Francisco Soriano, et par l’ambassadeur de France en Centrafrique, Monsieur Charles Malinas. Il s’est dans un premier temps recueilli devant les corps des deux militaires français morts au combat dans la nuit avant de s’adresser aux militaires français déployés sur l’aéroport de M’Poko. Il s’est ensuite entretenu avec les autorités militaires et avec les autorités de transition centrafricaines.

 

La France poursuit avec la Force multinationale des Etats d’Afrique de l’ouest (FOMAC) le désarmement de façon impartiale de l’ensemble des éléments armés qui n’ont pas déposer les armes, conformément aux mesures énoncées et relayées par l’autorité de transition le 7 décembre. Celles-ci stipulent que seules les forces armées de police et de gendarmerie sont autorisées à circuler dans la capitale dès lors qu’elles portent un uniforme et des signes distinctifs formels ; que le port d’arme est prohibé pour tout autre individu et enfin que  tous les membres des groupes armés doivent se rendre dans un point unique de cantonnement.

 

Le but de ces mesures est de créer les conditions sécuritaires minimales pour la prise en charge de la situation par la future Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA).

 

Sangaris : point de situation du 10 décembre

Au nord, dans la région de Bossangoa, les militaires français ont poursuivi leurs patrouilles.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés en République Centrafricaine. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et faciliter la montée en puissance de la MISCA et son déploiement opérationnel.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 20:37
Le président français François Hollande est arrivé mardi soir à Bangui

 

10.12.2013 20h09 Romandie.com (ats)

 

Le président français François Hollande est arrivé mardi soir à Bangui, placée sous couvre-feu. Il s'est recueilli devant les cercueils des deux soldats français tués quelques heures plus tôt lors d'opérations de désarmement de milices.

 

Accompagné notamment du chef de la diplomatie française Laurent Fabius, M. Hollande est arrivé à 19h15 à l'aéroport de Bangui, où se trouve la base des forces françaises, en provenance d'Afrique du Sud où il avait assisté à la cérémonie d'hommage à l'ancien président sud-africain Nelson Mandela.

 

Le chef de l'Etat français s'est recueilli dès son arrivée devant les cercueils des deux paras tués dans la nuit de lundi à mardi, alors que Bangui était survolée en permanence par des avions de combat. Il s'agit des premières victimes dans les rangs militaires français depuis le déploiement de l'opération en Centrafrique, en appui aux forces africaines. Cinq jours après le début officiel de son intervention en Centrafrique, l'armée française fait face à des "accès de violence", pillages et tentatives de représailles contre les civils musulmans, lourds de menaces pour la suite des événements.

 

Coups de feu, mouvements de foule, corps sans vie sur la chaussée: la confusion a régné une grande partie de la journée dans le quartier "Combattant", proche de l'aéroport M'Poko.

 

C'est dans un quartier voisin que deux militaires français ont été tués dans un accrochage au cours de la nuit, lors d'un échange de tirs "à très courte distance". Selon l'état-major, l'échange de feu "extrêmement nourri" a eu lieu vers 23h30 à l'est de l'entrée de l'aéroport.

 

La France a déployé un contingent de 1600 soldats en Centrafrique, pour l'essentiel dans Bangui, mais aussi dans le nord-ouest du pays. Il vient appuyer la force africaine présente sur place, la Misca, désormais forte de 3000 soldats. Les soldats français ont pour mission de "rétablir la sécurité, protéger les populations et garantir l'accès de l'aide humanitaire".

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 20:09
Centrafrique: comment sont morts les deux soldats français

 

10/12/2013 Par LEXPRESS.fr

 

Les deux soldats français morts au combat en Centrafrique lundi, Antoine Le Quinio et Nicolas Vokaer, étaient âgés de 22 et 23 ans. L'Express fait le point sur l'"accrochage" qui s'est produit dans la nuit de lundi à mardi.

 

Cinq jours après le début de l'opération Sangaris en Centrafrique, deux soldats français ont trouvé la mort au cours des opérations de désarmement des milices. 

 

Qui sont les deux soldats tués en RCA?

Les soldats de 1ère classe Antoine Le Quinio et Nicolas Vokaer, du 8e RPIMa de Castres, étaient âgés respectivement de 22 et 23 ans. Tous deux célibataires et sans enfant, ils étaient engagés depuis 2011. 

Les deux soldats avaient déjà été engagés en Centrafrique dans le cadre de l'opération Boali en mars, puis au Gabon en octobre. Ils faisaient partie des renforts envoyés en RCA à la suite du déclenchement de l'opération Sangaris. Selon leur biographie officielle, publiée sur le blog Lignes de défense, ils se distinguaient par leur professionnalisme et avaient reçu des lettres de félicitations "pour la qualité des services rendus". 

 

Que s'est-il passé?

Selon le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, les deux jeunes militaires marchaient en tête d'un groupe d'une trentaine d'hommes, dans la nuit de lundi à mardi. Ils venaient de débarquer de leurs véhicules blindés pour patrouiller à pied quand l'accrochage s'est produit, environ 400 mètres plus loin. 

Vers 23h30, un échange de feu "extrêmement nourri" avec des individus munis d'armes légères s'est déroulé à 1,2 km à l'est de l'aéroport M'Poko de Bangui, où est basé l'essentiel du contingent français. Les deux militaires sont décédés peu après de leurs blessures, malgré leur prise en charge par l'antenne chirurgicale de l'aéroport de Bangui. 

Antoine Le Quinio et Nicolas Vokaer ont été tués "à très courte distance" a indiqué a indiqué le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian dans un communiqué.  

Aucun assaillant n'a été retrouvé sur les lieux de l'incident.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 19:55
EADS 2e restructuration dec 2013 source LesEchos

EADS 2e restructuration dec 2013 source LesEchos

 

10 décembre 2013 Par Astrid Gouzik - Usinenouvelle.com

 

Suite aux annonces concernant la restructuration d’EADS, les ministres du Travail et du Redressement productif ont demandé au groupe d’aéronautique et de défense de ne pas procéder à des départs contraints.

 

"Le ministre a demandé de façon solennelle à EADS d'organiser exclusivement cette restructuration dans ses activités spatiales et de défense par les reclassements internes à l'entreprise et des mesures de départ fondées exclusivement sur le seul volontariat des salariés, ou par des départs à la retraite", indique Arnaud Montebourg dans un communiqué diffusé le mardi 10 décembre.

 

Selon lui, "l'adaptation d'une entreprise aux évolutions de marché et la défense de sa compétitivité sont légitimes et nécessaires" mais il ajoute que "la situation globale de l'entreprise, qui bénéficie du soutien régulier et actif des pouvoirs publics, et dont les autres activités sont en croissance (....) exige de celle-ci de ne pas procéder à des licenciements".

 

Il conclut que "dans la situation profitable de l'entreprise, nul ne devra être contraint à perdre son travail".

 

"Scandaleux"

 

Plus tôt dans la journée, le ministre du Travail Michel Sapin a déclaré qu’EADS avait "le devoir" d’éviter tout licenciement. "Vous avez EADS qui annonce des suppressions de postes dans un contexte où par ailleurs le groupe EADS crée des postes" dans l'aéronautique civile, a-t-il souligné lors d'une table ronde organisée par la revue Projet.

 

Il a ainsi jugé "scandaleux" que le groupe communique sur des suppressions de postes : "je pense qu'ils le font sciemment car, paraît-il, ça fait monter les cours de Bourse".

 

"Son devoir est de mettre en place les dispositifs qui évitent tout licenciement et en France il ne sera pas accepté, car il ne sera pas acceptable, qu'une entreprise comme EADS supprime globalement des emplois", avait déclaré quelques minutes plus tôt le ministre du Travail sur Europe 1, en rappelant que "cette entreprise gagne de l'argent".

 

Limiter les licenciements secs

 

Lundi 9 décembre, EADS a annoncé qu'il allait procéder à la suppression de 5 800 postes sur trois ans, qui affecteront pratiquement à égalité l'espace et les activités de défense afin de garantir la pérennité de ces activités. Ce mardi, il a assuré qu'il s'efforcerait de limiter les licenciements secs.

 

Après les mesures de reclassement au sein du groupe, les retraites anticipées et les départs volontaires, la direction s'attend à un solde de 1 000 à 1 450 licenciements secs.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 19:55
Les indignés de l’article 13 et le Parlement

 

10 décembre 2013 par Brice Lacourieux – Les cuisines de l’Assemblée

 

Depuis plusieurs jours, l’article 13 du projet de loi programmation militaire [voir ci-dessous] suscite des réactions indignées de la part des acteurs du numérique, largement relayées par les médias.

En quelques mots, cet article, réécrit par le sénateur Jean-Pierre Sueur, concerne le recueil de données en temps réel et étend notamment les données auxquelles l’administration peut avoir accès – à des fins de sécurité intérieure en théorie.

Au-delà du contenu, lui-même sujet à débat, on peut estimer que le buzz a réellement commencé vendredi dernier, lorsque le Conseil national du numérique a jugé que cet article 13 n’était « pas opportun« . Depuis, les réactions se multiplient, et certains sénateurs en viennent à demander sa suppression.

Arrêtons-nous ici sur le calendrier : cette vague de réactions intervient donc depuis le 6 décembre, alors que le texte arrive en seconde lecture au Sénat, et que le gouvernement espère un vote conforme à celui de l’Assemblée, donc sans modification (ce conforme est souhaité afin que certaines dispositions puissent entrer en application dès le 1er janvier 2014). Bref, c’est très (trop?) tard.

Or, l’article 13 est passé complètement inaperçu alors qu’il y avait largement le temps de s’y arrêter :

- l’avis de la commission des Lois du Sénat détaillant la réécriture a été déposé le 9 octobre  ;
- le texte a été débattu en première lecture au Sénat le 21 octobre ;
- puis en commission des Lois de l’Assemblée, le 6 novembre ;
- et en séance le 29 novembre.

Lors de cette séance, un seul député, Lionel Tardy, est intervenu sur l’article 13 à travers une dizaine d’amendements. A chaque fois, une fin de non-recevoir lui a été opposée, le Ministre expliquant clairement qu’il voulait maintenir le texte en l’état.

A ce moment-là – et j’en sais quelque chose, travaillant pour ce député – il n’y avait personne pour s’indigner, personne pour soulever le sujet mis à part quelques sites spécialisés et attentifs (voir ici, ici, ici et ).

A défaut d’être objectif, je peux dire en tant que partie prenante que lorsqu’il a fallu décortiquer le texte en vue de la séance, Lionel Tardy (ainsi que Laure de la Raudière en cosignataire) étaient seuls face à un mur (voir le compte-rendu). Pour cause, au Parlement on est encore aujourd’hui surpris de ce genre de réaction, la version actuelle étant plutôt perçue comme une avancée par ses promoteurs. Bref, comme bien souvent sur les sujets touchant au numérique, l’incompréhension mutuelle domine. Cependant, le bruit médiatique et le soutien actuels auraient alors peut-être pu faire bouger les choses, comme cela a été le cas sur la PPL prostitution (où un blocage administratif des sites Internet était envisagé).

Derrière tout cela, il y a peut-être un gros problème de veille sur le travail parlementaire.

Mais il y a surtout – on ne va pas se mentir – l’idée relativement intégrée que les choses ne se passent pas au Parlement. Les « indignés » de l’article 13, quand bien même ils arrivent après la bataille, ne s’adressent et ne s’intéressent pas aux parlementaires mais aux médias et au gouvernement. Ils n’ont qu’à moitié raison. Car le débat que certains appellent aujourd’hui de leurs vœux aurait bel et bien pu avoir lieu. Aux dernières nouvelles, c’est bien au Parlement qu’un débat peut s’engager sur un texte de loi. C’est aussi là qu’il peut être modifié. A condition de s’y intéresser dans les temps.

Les indignés de l’article 13 et le Parlement

Article 13 (extraits) - Source Assemblée nationale

 

I. – Le livre II du code de la sécurité intérieure est ainsi modifié :

 

[…]

2° Il est ajouté un chapitre VI ainsi rédigé :

 

« Chapitre VI

 

« Accès administratif aux données de connexion

 

« Art. L. 246-1. – Pour les finalités énumérées à l’article L. 241-2, peut être autorisé le recueil, auprès des opérateurs de communications électroniques et des personnes mentionnées à l’article L. 34-1 du code des postes et des communications électroniques ainsi que des personnes mentionnées aux 1 et 2 du I de l’article 6 de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, des informations ou documents traités ou conservés par leurs réseaux ou services de communications électroniques, y compris les données techniques relatives à l’identification des numéros d’abonnement ou de connexion à des services de communications électroniques, au recensement de l’ensemble des numéros d’abonnement ou de connexion d’une personne désignée, à la localisation des équipements terminaux utilisés ainsi qu’aux communications d’un abonné portant sur la liste des numéros appelés et appelant, la durée et la date des communications.

 

[…]

 

« Art. L. 246-3. – Pour les finalités énumérées à l’article L. 241-2, les informations ou documents mentionnés à l’article L. 246-1 peuvent être recueillis sur sollicitation du réseau et transmis en temps réel par les opérateurs aux agents mentionnés au I de l’article L. 246-2.

 

« L’autorisation de recueil de ces informations ou documents est accordée, sur demande écrite et motivée des ministres de la sécurité intérieure, de la défense, de l’économie et du budget ou des personnes que chacun d’eux a spécialement désignées, par décision écrite du Premier ministre ou des personnes spécialement désignées par lui, pour une durée maximale de trente jours. Elle peut être renouvelée, dans les mêmes conditions de forme et de durée. Elle est communiquée dans un délai de quarante-huit heures au président de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité.

 

[…]

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 19:50
Les prochains grands chantiers d'EADS : la compétitivité de l'Eurofighter et d'Ariane

 

10 décembre 2013 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

L'avion de combat Eurofighter et la fusée européenne Ariane sont au cœur de la nouvelle division "Espace et Défense" du groupe européen d'aéronautique et de défense EADS, en pleine restructuration. Pour restaurer sa profitabilité, EADS estime qu'il faudra revoir leurs modèles industriels trop inefficaces.

 

Au-delà des réductions d'effectifs désormais connues pays par pays et division par division, la restructuration de la nouvelle branche Espace et Défense d'EADS reste encore nébuleuse. Quelles seront les lignes de produits abandonnées ? Quelles seront les futures priorités en termes de technologies et de marchés géographiques ? A ces questions, la direction EADS apporte encore peu de réponse. "Le cœur du coeur de l'activité de la nouvelle division sera constitué par les avions militaires et les activités spatiales", se contente de préciser Bernard Gerwert, le nouveau patron de la division "Airbus Defence & Space". Dans ces deux secteurs, le groupe doit faire face à des challenges industriels d'importance.

 

Des réductions d'effectifs supplémentaires

 

Eurofighter Typhoon - Dubai Air Show 2013 - photo EADS

Eurofighter Typhoon - Dubai Air Show 2013 - photo EADS

 

L'avion de combat Eurofighter, fragilisé après son échec face au Rafale pour remporter le contrat indien, se trouve en situation délicate. "Si nos prévisions de ventes supplémentaires à l'export ne sont pas atteintes, des réductions d'effectifs supplémentaires seront nécessaires après 2018", n'a pas caché le dirigeant allemand qui précise que 5 campagnes sont en cours. Dans ce domaine, il doit s'accorder avec ses co-actionnaires, le britannique BAE et l'italien Finmeccanica, pour revoir le modèle de production de l'avion, jugé largement inefficace. Il est en effet aujourd'hui assemblé dans les quatre pays à l'origine du programme : en Allemagne, au Royaume, en Italie et en Espagne. Un cas unique dans l'aéronautique militaire et de quoi plomber son coût de production ! D'où les réflexions en cours pour y remédier. Ainsi, si les commandes d'un pays s'arrête, sa ligne d'assemblage pourrait être remise en cause, avertit la direction d'EADS.

 

Astrium aussi touché que Cassidian

Le lanceur Ariane constitue l'autre chantier industriel majeur pour la nouvelle division Espace et Défense. D'ailleurs, son maître d'oeuvre Astrium paie également un lourd tribu à la restructuration avec 2470 postes supprimés sur les trois prochaines années. Soit presque autant que Cassidian ! "Nous devons améliorer significativement la compétitivité d'Astrium", justifie Bernard Gerwert. La nouvelle menace du lanceur SpaceX, qui a réussi son premier lancement d'un satellite commercial la semaine dernière, ne fait que le conforter dans son analyse. "SpaceX commercialise des fusée 30% moins cher qu'une Ariane", rappelle le dirigeant allemand. EADS va donc militer pour une révision drastique du modèle industriel du lanceur européen aujourd'hui basé sur le principe du juste retour géographique. Dans ce modèle, chaque pays qui finance Ariane récupère une partie des développements et de la charge industrielle correspondant à son investissement dans le programme. "L'industrie européenne des lanceurs ne peut plus fonctionner avec un modèle aussi complexe sur le plan industriel", a averti Tom Enders, le PDG d'EADS.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 18:45
Nord du Mali: 19 jihadistes tués dans une opération de l'armée française

 

10 décembre 2013 18h15 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Dix-neuf membres d'un groupe jihadiste ont été tués mardi lors d'une opération de l'armée française en cours dans la région de Tombouctou, dans le nord du Mali, a appris l'AFP de source militaire française à Bamako.

 

Une opération militaire française est actuellement en cours au nord de Tombouctou, a indiqué cette source, ajoutant que les troupes françaises font face à un groupe assez déterminé et le bilan pour le moment est de 19 éléments de ce groupe tués.

 

Nous avons le contrôle de la situation, a affirmé cette source en indiquant qu'aucune victime n'était à déplorer parmi les soldats français engagés dans cette opération

 

Cette source militaire française n'a pas précisé à quel groupe jihadiste appartenaient les 19 éléments tués.

 

L'armée française intervient au Mali depuis janvier aux côtés d'autres armées africaines, intégrées depuis à la force de l'ONU, la Minusma, contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui ont occupé le nord de ce pays pendant neuf mois en 2012. Ils ont été affaiblis, mais restent néanmoins actifs dans la région.

 

Après une accalmie de plusieurs mois, ces groupes jihadistes avaient repris leurs attaques meurtrières le 28 septembre, tuant depuis une dizaine de civils et de militaires maliens et tchadiens membres de la Minusma.

 

Mi-octobre, l'armée française, la Minusma et l'armée malienne avaient lancé dans le nord du Mali une vaste opération anti-jihadiste de plus de 1.500 soldats baptisée Hydre.

 

Son objectif était de faire pression sur les mouvements terroristes éventuels pour éviter leur résurgence (...) Cela fait partie de ces opérations qui sont régulièrement menées pour stabiliser la Mali, avait alors précisé le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major des armées française.

 

Mi-novembre, une opération spéciale de l'armée française dans le nord-est du Mali, avait permis de neutraliser plusieurs membres de groupes jihadistes et de saisir du matériel, selon le chef d'état-major des armées françaises, l'amiral Edouard Guillaud.

 

Selon des sources sécuritaires régionales, Hacène Ould Khalill, un Mauritanien plus connu sous le nom de Jouleibib, numéro deux du groupe jihadiste dirigé par l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, avait été tué lors de cette opération dans la région de Tessalit, près de la frontière algérienne.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 18:21
Centrafrique: l'intervention française sera l'affaire de quelques mois (Ayrault)

 

10 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a assuré mardi à l'Assemblée nationale que l'intervention française en Centrafrique, au cours de laquelle deux soldats français ont été tués dans la nuit, serait l'affaire de quelques mois.

 

Le Président de la République l'a dit très clairement: notre intervention sera rapide, elle n'a pas vocation à durer, a ajouté le Premier ministre lors d'un débat sans vote au Parlement sur l'opération française en Centrafrique.

 

Le désengagement de nos forces commencera dès que la situation le permettra, en fonction de l'évolution sur le terrain et de la montée en puissance des capacités opérationnelles des forces africaines, a expliqué le chef du gouvernement, pour qui ce doit être l'affaire de quelques mois.

 

M. Ayrault a affirmé que la France n'agissait pas en gendarme de l'Afrique. Le temps de la Françafrique est terminé! a-t-il lancé, ajoutant que la France répond à l'appel de ses partenaires africains et fait face à l'urgence absolue de prévenir une spirale de massacres.

 

Pour la France, l'inaction n'était pas une option, a aussi expliqué M. Ayrault, ajoutant: attendre, c'était prendre le risque d'un désastre. Attendre, c'était nous exposer au risque d'une intervention ultérieure, beaucoup plus coûteuse et difficile, a-t-il fait valoir.

 

Au cinquième jour de l'opération Sangaris, le Premier ministre a rappelé les objectifs de l'intervention.

 

Premièrement, rétablir la sécurité en République centrafricaine, enrayer la spirale d'exactions et la dérive confessionnelle, et permettre le retour des organisations humanitaires ainsi que le déploiement des structures étatiques de base, a détaillé M. Ayrault.

 

L'intervention des 1.600 soldats français doit aussi favoriser la montée en puissance rapide de la Misca (la force panafricaine présente en Centrafrique, ndlr) et permettre son plein déploiement opérationnel, a poursuivi M. Ayrault.

 

La Misca doit en effet être en mesure d'assurer le contrôle de la situation sécuritaire, de désarmer les milices et de faciliter la transition politique, a-t-il dit.

 

La France n'est pas seule, a-t-il aussi assuré. Elle bénéficie du soutien politique de tous les membres du Conseil de sécurité des Nations unies. Le secrétaire général des Nations unies a encore lancé, vendredi dernier, un appel d'urgence sur la situation en République centrafricaine. La France agit (...) aux côtés des Africains, regroupés au sein de la Misca.

 

M. Ayrault a rappelé par ailleurs que l'Union européenne l'accompagne depuis le début, avec des capacités de financement, que le Royaume-Uni a mis des moyens aériens à disposition, que la Belgique se prépare à apporter son appui, ou encore que les Etats-Unis fourniront, dans les prochains jours, des capacités de transport pour les contingents africains et ont promis 40 millions de dollars pour la Misca.

 

Cette cause est juste. Elle correspond à l'idée même que la France se fait de sa place dans le monde, a-t-il conclu.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 18:20
CP-140 Aurora Maritime Patrol Aircraft - photo RCAF

CP-140 Aurora Maritime Patrol Aircraft - photo RCAF

 

OTTAWA, Ontario, Dec. 10, 2013 /CNW

 

Portability supports replay and analysis of recorded acoustic data immediately following maritime patrol missions, anywhere in the world.

 

General Dynamics Canada has delivered the first of three deployable fast-time analysis systems for the CP-140 Aurora Maritime Patrol Aircraft. The portable system, designed to fit through the crew door of the CP-140 aircraft, can be deployed with the aircraft for missions away from the main operating base in Canada and allows ground crews immediate access to post-flight analysis of critical acoustic data, confirming and classifying targets.

 

"Wherever in the world Canada's Aurora is called to action, crews can easily transport this system and allow ground crews to replay and analyze recorded acoustic information as soon as the aircraft lands," said David Ibbetson, vice president, General Dynamics C4 Systems International. "This time-critical access to recorded acoustic data supports command-level decision making as target identities are confirmed, classified and characterized in the field. The replay capability, at speeds more than eight times faster than normal, enables mission reconstruction and debriefing as well as providing the opportunity for onsite crew training immediately following missions."

 

In Canada the system is referred to as the Deployable Modular VME Acoustic Signal Processor (MVASP) Post Processing and Archiving System or D-MPPAS; it makes up part of the ground equipment for the Aurora Incremental Modernization Program (AIMP). Internationally, the system will be sold under the name Acoustic Replay & Intelligence Exploitation System, or ARIES.

 

General Dynamics Canada is the prime integrator of the Aurora mission system and provides integrated hardware and software systems that enable the aircraft's capabilities in a variety of roles, including search and rescue, airborne command and control, surface and sub-surface maritime, overland and coastal surveillance operations. General Dynamics Canada is also providing ground support equipment, including a software integration lab, pre- and post-mission analysis tools, and training facilities, as well as long-term in-service support (ISS).

 

General Dynamics Canada is part of General Dynamics C4 Systems, a business unit of General Dynamics (NYSE: GD). For information about General Dynamics Canada please go to www.gdcanada.com.

 

SOURCE General Dynamics Canada

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 17:55
Parking avion de la BA 126 de Solenzara – photo R. Connan DICoD

Parking avion de la BA 126 de Solenzara – photo R. Connan DICoD



06/12/2013 Samantha Lille

 

Depuis le 25 novembre, la base 126 de Solenzara en Corse vit au rythme des sorties aériennes incessantes. L’édition 2013 de Serpentex, un exercice interarmées et interallié majeur dédié à l’appui aérien, a donné son tempo. Mirage 2000 et Rafale décollent de jour comme de nuit.

 

Il est 18h30, le soleil corse a fait place à une belle nuit noire. Deux Mirage 2000 D roulent sur le parking avion. Ils rentrent d’une mission de Close air support ou appui aérien rapproché dont le scénario a été directement inspiré des dernières opérations (Afghanistan, Libye, Mali). Sur le tarmac l’activité a débuté dix heures plus tôt et se terminera aux alentours de 23h. En moyenne, depuis le début de l’exercice la tour de contrôle enregistre 46 sorties d’avions de chasse par jour, dix de plus lorsqu’il y a des vols de nuit.

 

Reportage photos

 

Serpentex 2013, quand le rythme s’accélère

Le 4 et 5 décembre, le lieutenant-Général Yvan Blondin, commandant de l’Aviation royale canadienne s’est rendu sur l’île de beauté accompagné du Général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air. La rédaction a recueilli leurs premières impressions.

 

Lieutenant-général Yvan Blondin : « Nous pouvons nous entrainer chez nous mais si l’on ne pas compare nos différentes expériences entre forces armées, nous perdons quelque chose. Un exercice comme celui-ci nous permet de partager des procédures et de vérifier que nos équipements sont compatibles. On s’assure ainsi que même s’il existe des différences entre nous, nous sommes capables de travailler ensemble. La réussite des dernières opérations comme la Libye, réside justement dans cette capacité à agir conjointement, c’est notre force. De plus, venir en Corse implique le déploiement d’une logistique particulière et c’est aussi un domaine à éprouver. Enfin, cette île est un endroit fantastique pour ce type d’exercice entre l’océan et les montagnes, l’environnement dans lequel évoluent les appareils est très varié. »

 

Général Denis Mercier : « La première chose que l’on attend de Serpentex, c’est ce pourquoi l’exercice est fait : entrainer nos équipages et les contrôleurs aériens avancés (FAC-Forward air controller), de manière à ce qu’ils soient le plus opérationnels possible dans un environnement qui est dense et réaliste. C’est le premier objectif et je pense qu’il est parfaitement rempli. Pendant ces trois semaines, on peut aussi s’attendre à développer de nouvelles doctrines, c’est ce qui est fait en ce moment même et on s’aperçoit que cela marche. Enfin, le dernier enjeu c’est l’intégration entre les différentes armées de l’air et même entre l’armée de l’Air et l’armée de Terre. Car nous testons de nouveaux systèmes et il est important que l’on soit tous ensemble pour le faire. Je pense aux liaisons de données tactiques par exemple, si chacun devait développer ses propres standards dans son coin, on ne pourrait plus être déployé de manière conjointe. Donc là, nous innovons ensemble et tout le monde a envie de progresser. Avec le Canada, nous avons une culture commune et surtout des envies communes. Cela s’est traduit notamment par des échanges d’officiers au niveau des états-majors, la participation régulière de la France à l’exercice aérien Mapple Flag et aujourd’hui, un escadron de F18 est déployé ici, à Solenzara. Et pour finir, le fait d’avoir discuté avec mon homologue, nous a permis d’identifier encore beaucoup de voies de coopération. »

Serpentex 2013, quand le rythme s’accélère

Cette année Serpentex réunit 703 militaires au plus fort de son activité. Présentes aux côtés des Français, huit nations étrangères : Royaume-Uni, Etats-Unis, Espagne, Italie, Belgique, République Tchèque, Slovénie et Canada. Ce dernier pays déploie par ailleurs un dispositif conséquent de quelques 200 personnes et 7 aéronefs dont 6 avions de chasse F18.
La troisième et dernière semaine de l’exercice intégrera des hélicoptères Gazelle de l’aviation légère de l’armée de Terre et des missions d’appui avec des unités de transport tactique. Serpentex 2013 s’achèvera le 13 décembre.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 17:50
EADS : Tom Enders présente la facture à l’Allemagne

 

09 décembre 2013 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com



L’Allemagne supportera la majeure partie de la restructuration de la branche défense du groupe d'aéronautique européen EADS. Les dépenses militaires du pays y sont passées sous la barre des 1% du PIB.

 

L’Allemagne paie au prix fort la réorganisation d’EADS, donnant naissance à la nouvelle branche Défense et Spatial. Au total, le groupe a annoncé 5800 suppressions de postes dont 2 600 chez Cassidian et 2 500 chez Astrium. Sur le plan géographique, près de 2500 sont supprimés en Allemagne contre 1440 en France (le reste des postes étants supprimés en Espagne et au Royaume-Uni). Les salariés Outre-Rhin avaient senti venir le coup : ils étaient plus de 20 000 à défiler le 28 novembre dernier sur plusieurs sites du groupe pour s’opposer à la restructuration. Tom Enders, le PDG du groupe, avait préparé ses compatriotes, s’exprimant à plusieurs reprises dans les médias allemands en promettant une restructuration draconienne.

 

Des budgets européens en baisse de 13 %

Sans conteste, l’Allemagne est rattrapée par son opposition en octobre 2013, à la fusion entre EADS et le britannique BAE. Alors en pleine période électorale et soucieuse de préserver les emplois menacés en Bavière par une telle opération, Angela Merkel avait opposé un "nein" au projet au grand dam de la direction d’EADS. Or cette alliance avec le champion britannique de la défense lui aurait potentiellement ouvert les portes du marché américain, premier marché mondial pour les équipements militaires où BAE a réussi une belle percée. Sans ce débouché et devant faire face à la baisse des budgets européens de la défense - de 13% entre 2010 et 2012 sur les équipements de défense sur le périmètre de l’Union européenne (source IRSEM) - la restructuration, retardée un temps, devenait inévitable.

 

Sous-investissement en équipements de défense

L’Allemagne paie également son sous-investissement en équipements de défense. Elle a ainsi revu à la baisse ses commandes d’A400M et d’hélicoptères militaires auprès d’Airbus Military et d’Eurocopter, et tiré une croix sur son programme de drones de surveillance. Un coup dur pour EADS qui concentre le gros des troupes de sa division Espace et Defense en Allemagne avec 17000 salariés. Les dépenses militaires du pays sont ainsi passées sous la barre dde 1% du PIB, soit deux fois moins que la norme préconisée par l’Otan (2% du PIB). Pour comparaison, la France a limité les dégâts avec un effort de dépense à 1,4% du PIB, protégeant ainsi sa base industrielle. Côté allemand, Enders s’est plaint des milliards d’euros de commandes partis en fumée. Et selon lui son groupe ne pouvait pas "amortir ces annulations facilement ni réaffecter les sites et capacités à d'autres tâches".

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 17:50
Une filière d'acheminement de combattants vers la Syrie démantelée à Bruxelles

 

10.12.2013 Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen) Le Monde.fr

 

La police fédérale belge a démantelé, lundi 9 décembre, une filière d'acheminement de jeunes combattants vers la Syrie. Six perquisitions ont été menées à Bruxelles et dans la banlieue flamande de la ville. Elles visaient un réseau proche du mouvement Sharia4Belgium, dissous il y a quelques mois mais manifestement toujours actif.

Les policiers ont appréhendé Jean-Louis Denis, alias Abou Sarah, un converti d'une trentaine d'années, fondateur du Restaurant du Tawhid (« unicité »), une structure qui distribuait des repas aux personnes démunies. Il aurait notamment enrôlé deux jeunes lycéens de Schaerbeek, une des 19 municipalités bruxelloises, partis en Syrie depuis un an.

Une enquête judiciaire ouverte après le départ de ces deux mineurs a d'abord visé à Anvers l'entourage de Fouad Belkacem, le leader de Sharia4Belgium. Elle a ensuite ciblé Jean-Louis Denis, arrêté lundi en compagnie de sa femme et de trois militants de son groupe, dont un mineur.

 

Lire notre enquête Sharia4Belgium, le groupe terroriste à l'origine de l'envoi de combattants belges en Syrie

 

Il y a quelques mois, les autorités communales de Schaerbeek avaient interdit les activités du Restaurant du Tawhid, qui servait notamment de couverture pour le recrutement et la radicalisation de jeunes. « Abou Sarah » était aussi actif aux abords de certaines mosquées et se livrait à des prêches virulents contre les pays occidentaux. Dans des interviews, il ne niait pas totalement vouloir recruter des combattants : « C'est Allah qui recrute son armée. »

Selon les autorités du pays, de 100 à 150 combattants belges ont rejoint des groupes proches d'Al-Qaida en Syrie. La ministre de l'intérieur, Joëlle Milquet, a impulsé récemment une initiative européenne, appuyée par la France, visant à coordonner une action destinée à mieux identifier les djihadistes et prévenir les conséquences éventuelles de leur retour. On recenserait actuellement de 1 500 à 2 000 combattants européens en Syrie, dont 184 Français.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 17:50
Defence Data 2012

 

Brussels - 10 December, 2013 European Defence Agency

 

The European Defence Agency (EDA) today published the aggregated defence data for 2012 of the (then) 26 EDA participating Member States.

 

Total defence expenditure continues to decrease

In 2012, total defence expenditure of the 26 EDA pMS (1) amounted to € 189.6 billion - a reduction of € 1.1 billion or 0.6% compared to 2011. It represented approximately 1.50% of their total GDP and 3.04% of their total government expenditure, both values being the lowest since 2006. In real terms (2), total defence expenditure has been decreasing since 2006. During the period from 2006 to 2011, it dropped by € 21 billion or almost 10% and between 2011 and 2012 it reduced further by almost 3%.  

 

Equipment procurement increases, but R&D expenditure reduces

Personnel-related expenditure decreased by almost 3% from 2011 to 2012 and reached its lowest level since 2006 (€ 95.7 billion). Nevertheless, it continues to account for over 50% of total defence expenditure. The second biggest component – operation and maintenance expenditure – also decreased by almost 3% and accounted for 23.7% (€ 44.8 billion) of total defence expenditure. On the other hand, after a sharp decrease in 2011, defence investment, comprising equipment procurement and R&D expenditure, increased by over 5% in 2012 to reach the same level it was in 2006 (€ 39.0 billion or 20.6% of total expenditure). But the two components of investment moved in different directions: while equipment procurement increased by 17% to € 34.2 billion (18.0% of total expenditure), close to the highest level achieved in 2010,  R&D expenditure experienced the sharpest decrease since 2006 (-38%) and amounted to € 4.8 billion (2.5% of total expenditure), half its 2006 value. As for R&T (3), after a slight increase in 2011, it reduced to € 1.93 billion (1.02% of total expenditure), both being the lowest values since 2006. 

 

Collaboration: increases in procurement but decreases in R&T

2012 data shows a significant decrease in collaborative expenditure. This is partially due to the fact that one EDA pMS was not able to provide data on collaboration this year. If aggregated data of the 25 pMS for which collaborative figures are available is compared, between 2011 and 2012 collaborative equipment procurement increased by 10% while European collaboration increased by 16.5% and accounted for 95.5% of total collaborative equipment procurement. As for R&T, expenditure on collaborative projects and programmes decreased by almost 15% during the same period. European collaborative R&T expenditure experienced an even sharpreer decrease of 38% and accounted for 67.6% of total collaborative R&T expenditure.

 

Number of military personnel continues to drop while expenditure and investment per military increases

2012 saw the sixth consecutive reduction in military personnel (77.5% of total staff working in defence, the lowest ratio since 2006) and decreased by 6.3% to 1.45 million. On the other hand, the number of civilian personnel increased for the first time since 2006 by 12.8% to 422 315. Whilst military personnel numbers reduced, defence expenditure per military increased by over 6% reaching € 130 457. Defence investment per military also increased by over 12% and stood at almost € 26 821.  

 

Reduction in troops deployed and in costs of operations

As regards deployed operations outside the EU territory, similarly to the last three years, the average number of troops deployed decreased both in absolute terms (from 53 744 to 49 550) and as a share of military personnel  (from 3.5% to 3.4%) and is now at its lowest level since 2006. For the first time since 2006, costs related to deployed operations decreased by 8% to € 10.8 billion or 5.7% of total defence expenditure. Operations costs per military deployed also marginally decreased for the first time and stood at € 217 000 in 2012.    

 

Progress made on one out of four collective benchmarks

In 2007, EDA pMS agreed on a set of four collective benchmarks for investment. There is no obligation in terms of timeline or adoption of these benchmarks into national targets.

In 2012, only one of the four indicators made progress towards the benchmarks. Due to an increase in defence equipment procurement expenditure, the proportion of investment (equipment procurement and R&D) of total defence expenditure increased from 19.4% to 20.6% thus exceeding the agreed target of 20%. After an increase in 2011, the share of R&T expenditure in total defence expenditure decreased to its lowest level since 2006: 1.02% (the benchmark is 2%).   

Due to incomplete collaborative data, it is not possible to measure progress towards the two other benchmarks: European collaborative equipment procurement as a percentage of total equipment procurement (the benchmark is 35%) and European collaborative defence R&T as a percentage of total defence R&T (the benchmark is 20%).

_______

(1) Data in this publication does not include Croatia which became the 27th EDA Member State on 1 July 2013, and Denmark which is not an EDA Member State.
(2) In order to measure real growth and ensure a “real” comparison between years, inflation needs to be taken into account. Thus, data from 2006 to 2011 has been inflated to 2012 economic conditions (Source of deflator: European Commission ECFIN – based on weight of EU 27).
(3) R&T is a subset of R&D which includes only basic research, applied research and technology demonstration, leaving out expenditure for demonstration or development for which a decision to procure has been taken.

 

More information

  • Download here the Defence Data booklet 2012.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 17:40
Russie et Slovénie signent un accord de coopération technico-militaire

 

MOSCOU, 10 décembre - RIA Novosti

 

Un accord intergouvernemental de coopération technico-militaire a été signé mardi entre la Russie et la Slovénie à l'issue de négociations entre les premiers ministres des deux pays à Moscou.

 

En outre, le Service fédéral russe pour le contrôle des stupéfiants et le ministère slovène de l'Intérieur ont signé un accord de coopération dans la lutte contre le trafic de drogue, de psychotropes et leurs précurseurs.

 

Les ministères des Sports des deux pays ont signé un mémorandum de coopération dans le domaine de la culture physique et du sport. Pour leur part, les responsables de l'Agence fédérale russe de tourisme et de l'Agence nationale slovène pour l'entrepreneuriat, l'innovation, le développement, l'investissement et le tourisme, ont apposé leurs signatures au bas d'un programme d'actions conjointes pour 2014-2015 en matière de tourisme.

 

Un mémorandum de coopération a également été signé entre le gouvernement de la région de Iaroslavl [centre de la partie européenne de la Russie] et le ministère slovène du Développement économique et de la Technologie.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 17:40
Sukhoi Su-27

Sukhoi Su-27

 

MINSK, 10 décembre - RIA Novosti

 

Quatre chasseurs russes Sukhoi Su-27 ont rejoint mardi les chasseurs biélorusses pendant une mission de patrouille en Biélorussie.

 

Les chasseurs russes et leur personnel technique sont arrivés à la 61e base aérienne biélorusse de Baranovitchi, dans la région de Brest, dimanche dernier.

 

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a déclaré, pendant sa visite à Minsk au printemps dernier, que la Russie avait l'intention de déployer un régiment aérien en Biélorussie d'ici 2015. Il a également annoncé qu'une patrouille de chasseurs arriverait en Biélorussie dès 2013.

 

Le commandant en chef de l'Armée de l'air russe Viktor Bondarev a ensuite rapporté que la base aérienne russe serait installée à Lida, dans la région de Grodno, en 2013. Selon lui, la base sera équipée de chasseurs modernisés Su-27SM3.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 17:40
Arctique: Moscou créera un groupement spécial de troupes en 2014 (Choïgou)

 

MOSCOU, 10 décembre - RIA Novosti

 

La Russie créera un groupement spécial de troupes pour défendre ses intérêts nationaux en Arctique en 2014, a annoncé mardi à Moscou le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

 

"Nous envisageons de créer un groupement de troupes chargé d'assurer la sécurité militaire et de défendre les intérêts nationaux russes en Arctique en 2014", a indiqué M.Choïgou lors d'une réunion élargie du collège du ministère russe de la Défense.

 

La Russie a déjà commencé à rétablir son infrastructure militaire dans la région arctique. "Nous comptons rétablir les aérodromes et les ports sur l'archipel François-Joseph et les îles de Nouvelle-Sibérie", ainsi que les aérodromes de Tiksi, de Narian-Mar, d'Alykel, d'Amderma, d'Anadyr, de Rogatchevo et de Nagourskaïa, a précisé le ministre.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 17:40
11ème édition du salon aéronautique international « MAKS» (27 août au 1er sept 2013)


10/12/2013 SITTA

 

La nouvelle édition du salon MAKS s’est tenue sur le terrain de Zhukovskyi du 27 aout au 01 septembre 2013. Ce salon est le plus important évènement aéronautique russe. Organisé par Aviasalon, il a rassemblé un total de 256 aéronefs et plus de 350 000 visiteurs dont 70 000 professionnels.

 

Parmi les très nombreux matériels et aéronefs présentés lors de l’édition MAKS 2013, quelques nouveautés et points majeurs sont évoquées ci-dessous.

 

Il-76MD-90A (Aviastar) (Crédit SITTA)

 

Première pour l’Il-76MD-90A:

L’avion de transport Il-76MD-90A a été présenté pour la première fois lors de l’édition 2013. Il s’agit du remplaçant de l’Il-76 qui avait été produit à plus de 900 exemplaires. Le prototype a effectué son premier vol en septembre 2012. Bien que d’apparence similaire, l’Il-76MD-90Aa été entièrement modernisé. Les moteurs PS-90A-76sont plus puissants, mais surtout plus économes. De plus, ils répondent aux normes environnementales internationales. La structure de la voilure a également été allégée, ce qui permet une augmentation de la charge utile. Associé à la nouvelle motorisation, la masse maximale au décollage passe de 190 t à 210 t. Les modifications portent aussi sur l’avionique, avec entre autre, un cockpit moderne composé de 6 écrans multifonctions. Des versions dérivées sont également prévues, parmi lesquelles des avions ravitailleurs et les futurs appareils de détection aéroportée A-50U. Le marché l’Il-76MD-90A, au vu du nombre de commandes possibles, représente le contrat aéronautique de défense le plus important depuis la chute du bloc soviétique.

 

Le missile antiradar Kh-31PD :

La firme Raduga a profité de l’édition 2013 de MAKS pour présenter la totalité de sa gamme de missiles de dernière génération. Parmi eux, on relève le Kh-31PD, un missile antiradar. Bien que l’enveloppe extérieure soit identique à celle de son prédécesseur, le Kh-31P, Raduga a en réalité fait subir une évolution majeure à son missile. La famille des Kh-31 est, en fait, divisée en deux types, le missile antinavire Kh-31Aet la version Kh-31P, une version antiradiation. Sur ce dernier, le constructeur Raduga a modernisé l’ensemble de l’électronique et des commandes du missile. Le gain en masse et en volume permet un emport plus important de carburant, et donc une portée plus grande. Ce missile antiradar se distingue par une vitesse d’arrivée particulièrement élevée, de l’ordre de Mach 4. Afin de mieux résister aux contraintes, le corps du missile est en titane. Avec le Kh-31PD, Raduga vise le remplacement des Kh-31P, qui sont en service dans de nombreuses forces aériennes dans le monde.

Kh-31PD (Crédit SITTA)

 

Première sortie de la patrouille acrobatique chinoise Ba-Yi :

La patrouille acrobatique de l’armée populaire de Chine Ba-Yi a choisi le salon de Moscou pour présenter, pour la première fois à l’étranger, son programme. Cette patrouille opère depuis 2009 sur des chasseurs multi-rôles J-10S, version biplace du J-10. Cet appareil, en service dans l’armée de l’air et l’aéronavale de l’armée populaire de Chine, a été développé par la Chengdu Aircraft Corporation. Il est propulsé par un moteur russe AL-31. Lors de manœuvres serrées, le public a pu observer des fumigènes aux couleurs de l’arc en ciel. Elles ont ainsi apporté une touche colorée dans le ciel gris de Moscou.

J-10S de la patrouille chinoise BA-YI (CAC)  (Crédit SITTA)

 

Le premier MiG-35de série :

L’édition 2013 du salon MAKS, a été marquée par la première présentation au public du MiG-35de série. Dernier né des bureaux d’étude de la célèbre firme russe, le MiG-35appartient à la nouvelle famille des MiG-29 M/M2 K/KUB. Afin de réduire les coûts de développement, l’avionneur a fait le choix d’une cellule commune à tous ses appareils. Sur les versions monoplaces, la place arrière est remplacée par un réservoir de carburant supplémentaire. Le MiG-35 est la version la plus évoluée de la famille et selon les choix des clients, il peut être équipé du radar Zhuk-AE, radar à balayage électronique actif du constructeur russe Phazotron. L’appareil peut également être équipé de tuyères vectorielles qui permettent une manœuvrabilité extrême, utile lors des phases de combat aérien. L’appareil est équipé de contre-mesures modernes qui incluent des détecteurs de départ missile et des détecteurs laser. Cette version du Fulcrumest à ne pas confondre avec les anciens MiG-29. C’est, en effet, un chasseur moderne de dernière génération que propose MiG. Les forces russes seraient intéressées par l’acquisition de 24 appareils.

MiG-35 (RAC MiG) (Crédit SITTA)

 

Le radar latéral du PAK-FA :

La firme NIIPa profité du salon pour présenter le nouveau radar à balayage électronique actif latéral qui équipera le PAK-FA. Deux radars de ce type sont montés sur les flancs du fuselage du chasseur de cinquième génération russe. Ils complètent le radar NO-36 situé dans la pointe avant. Cet ajout de radar est une évolution majeure du système d’arme des avions de combat. Le PAK-FA devient ainsi le premier chasseur équipé de plusieurs radars bande X. Il permettrait ainsi, d’une part d’accroitre le domaine de détection et d’autre part, l’emploi de nouvelles tactiques, en particulier pour l’utilisation de missiles air-air électromagnétiques actifs. La technologie employée serait similaire à celle du radar NO-36. Les émetteurs récepteurs sont basés sur la technologie Arséniure de Gallium. Ce nouveau radar démontre la capacité de recherche et de développement innovatrice de NIIP. Ainsi, le système radar du PAK-FA, devrait se positionner comme l’un des plus performants.

Radar latéral du PAK-FA (Crédit SITTA) 

 

Nouvelle version du radar Zhuk-AE :

Phazotrona présenté pour la première fois son nouveau radar à balayage électronique actif, Zhuk-AE FGA35. Ce radar est une évolution du ZhuK AE FGA29, qui était proposé sur le prototype du MiG-35, initialement destiné à l’Inde dans le cadre du marché MMRCA. On remarque immédiatement des dimensions largement inférieures à celles de son prédécesseur ainsi que la position inclinée du plan de l’antenne. Comme la plupart des nouveaux radars à balayage électronique actif, l’adoption d’un plan incliné permet d’améliorer la furtivité de l’appareil. Ce type de radar permettrait d’utiliser simultanément des modes air-air et air-surface. Le système présenté est toujours en développement, la version Zhuk-AE FGA29 étant proche de la production de série. Phazotron, le premier radariste russe à avoir fabriqué un radar à balayage électronique actif pour chasseur, démontre une nouvelle fois sa capacité à innover.

Zhuk-AE FGA35  (Crédit SITTA) 

 

Le Su-30SM,frère jumeau du Su-30MKI:

Le Su-30SM, nouveau venu au salon MAKS 2013, a été présenté sur le parking et en vol par le constructeur Sukhoï. Cet appareil est en fait la version russe du Su-30MKI, jusque là seulement proposé à l’exportation.  Les forces aériennes russes ont réceptionné le Su-30SM au sein de l’escadron de formation de Lipetsk. Ce chasseur multirôle est le premier appareil russe en service équipé de tuyères vectorielles. Il devrait permettre aux forces aériennes d’acquérir l’expérience nécessaire pour les nouvelles générations de chasseur qui doivent entrer en service ces prochaines années. Cet appareil biplace est déjà en service en Inde, Algérie et Malaisie.

Su-30SM  (Crédit SITTA) 

 

Su-35, une impressionnante démonstration en vol :

Le Su-35, avec sa nouvelle livrée grise des forces aériennes russes a été présenté en exposition statique et en vol. Ce chasseur a effectué une démonstration aérienne de qualité avec des manœuvres spectaculaires, rendues possibles grâce aux tuyères vectorielles du puissant moteur 117S. Le Su-35 est en cours d’évaluation par les forces russes et devrait entrer prochainement en service. Il préfigure une nouvelle génération de chasseur qui devrait remplacer le Su-27vieillissant. Il est doté d’équipements modernes tel le radar Irbis, de commandes de vol électriques et d’une avionique similaire à celle proposée sur le PAK-FA. Egalement destiné à l’exportation via Rosoboronexport, une négociation portant sur l’acquisition par la Chine de 24 Su-35 serait sur le point d’aboutir.

Su-35  (Crédit SITTA) 

 

Première démonstration en vol du PAK-FA.

Déjà été présenté en vol lors de la précédente édition du salon, les pilotes n’avaient alors effectué que quelques passages au dessus du public. Cette année, Sergeï Bogdan, pilote d’essai du constructeur russe Sukhoï, a pour la première fois présenté au public une véritable démonstration aérienne du PAK-FA. Les spectateurs, dont des spécialistes du domaine aéronautique, ont été stupéfaits par les capacités de manœuvrabilité de ce chasseur de cinquième génération. Dernier né du consortium UAC, il est équipé d’une motorisation 117S avec tuyères vectorielles. De plus, deux gouvernes situées à l’avant des entrées d’air permettent, lors des manœuvres à basse vitesse, d’améliorer la stabilité. Trois prototypes du T-50, sur les quatre construits, ont été présentés en vol. Ce chasseur est un développement capital pour Sukhoï car il représente le futur appareil de combat des forces russes Il est également proposé à l’exportation sous l’appellation PMF.

PAK-FA  (Crédit SITTA)

 

Le nouveau système de défense aérienne Vityaz :

Après une présentation au président Poutine au mois de juin 2013 à Saint-Pétersbourg, le nouveau système de défense aérienne Vityaza été dévoilé à la presse spécialisée et au public lors du salon Maks 2013, sous la dénomination de combat S-350E.

Développé sous la houlette du groupe Almaz-Antey,le Vityaz entre dans le cercle restreint des systèmes sol-air de moyenne portée équipés de missiles à autodirecteur électromagnétique actif.

L’architecture du système est classique avec un poste de commandement 50K6E en charge de la gestion de deux batteries équipées chacune d’un radar multifonction 50N6E et de quatre lanceurs 50P6E portant chacun 12 missiles 9M96E2.

L’ensemble des menaces aériennes classiques ainsi que les missiles balistiques tactiques peuvent être traités par ce système dont la portée maximale est de 60 km et le plafond de 30 km. La capacité multi cibles du radar permet l’engagement simultané de 8 objectifs.

Vityaz  (Crédit SITTA) 

 

Le TOR-M2MK :

Déjà opérationnel en versions mobiles sur porteur chenillé GM-569 et châssis 6x6 MZKT6922, le système TOR-M2 vient d’être présenté dans une version transportable par semi-remorque ou camion plateau. Lors du salon MAKS 2011, une maquette de cette version avait été observée. Identifié sous la dénomination TOR-M2KM, cette évolution reprend l’intégralité des capacités de combat du système de base TOR-M2. La société Kupol du groupe Almaz-Antey, concepteur du système, a choisi le constructeur de véhicule indien TATA, avec sa version 8x8 3138C, pour la présentation grand public de son nouvel équipement. Une vente à l’export vers l’Inde est clairement envisagée. Outre le module de combat 9A331MK-1, Kupol présentait le poste de commandement 9S737MK et le système de rechargement 9T244 tous deux sur châssis TATA 6x6 2038C. Un simulateur d’entrainement des opérateurs sur châssis Kamaz 6350, utilisable pour l’ensemble de la famille TOR-M2, complétait l’exposition statique de la société Kupol.

TOR-M2MK   (Crédit SITTA)

 

Le prototype de radar Demonstrator de Radiofizika:

Sous la dénomination générique de « Demonstrator», la société Radiofizika présentait un prototype de radar dont la vocation est le suivi des objets spatiaux comme les fusées en phase ascendante ou les modules en phase de rentrée. Radiofisika, déjà très impliqué dans le développement des radars ABM (Anti Ballistic Missile), propose cette fois ci un modèle mobile de type bi statique composé de trois semi-remorques portant la partie émission, la partie réception et le système de traitement. Ce radar qui travaille dans la bande de fréquence P (225-390 MHz) permet une couverture de +/- 50° en azimut, 0 à 80° en élévation et une distance maximale de détection de 1 500 km.

Demonstrator (Radiofizika) (Crédit SITTA) 

 

Complexe 55Zh6ME et nouvelle station 55Zh6UME :

Acteur majeur de l’exposition statique des éditions précédentes, NNIIRT, réputé concepteur de radar de Nizhniy Novgorod, a une nouvelle fois retenu l’attention des professionnels et du public en présentant un nombre conséquent de matériels dont les plus remarquables étaient un complexe 55Zh6ME et une nouvelle station 55Zh6UME.

Exposé en partie au mois d’août 2012 lors du centenaire de l’armée de l’air Russe, le complexe 55Zh6ME était présenté cette fois-ci en configuration optimale avec, pour la première fois, la présence du radar bande S.

Ce complexe multi-véhicules, sur porteurs BAZ6909-015, se compose de trois radars à antennes actives, travaillant chacun dans une bande spécifique (bande VHF, bande L et bande S) et d’un poste de commandement chargé de la fusion des informations issues des radars et de l’identification des cibles. Il est destiné à la recherche, l’acquisition et la poursuite de cibles aériennes et balistiques.

 

Radar bande VHF 55Zh6-ME  (Crédit SITTA) 

Deux modes de travail sont disponibles : un mode circulaire adapté à la détection des cibles aériennes et un mode sectoriel particulièrement utilisé pour le suivi des engins balistiques. La distance maximale de détection annoncée dans ces deux modes est respectivement de 600 km et 1 800 km.

Ce complexe est particulièrement adapté comme capteur au profit des systèmes sol-air de longue portée dont la vocation est la lutte anti-aérienne et antibalistique.

La station 55Zh6UME reprend en partie la conception du complexe évoqué précédemment. Les différences majeures se situent au niveau de l’intégration, du nombre de bandes radar et du porteur. Le concept multi-véhicules, type automoteur, est abandonné pour privilégier un ensemble compact sur semi-remorque et seules les bandes VHF et L sont couvertes.

L’antenne active est composée de deux éléments disposés dos à dos. La partie bande VHF est directement inspirée du radar VHF du complexe 55Zh6ME précédent, alors que la partie bande L semble dérivée du radar Protivnik, présenté par NNIIRT voilà déjà plus de dix ans.

Le concept d’emploi de la station consiste en une phase de recherche de cible par la partie VHF suivie d’une phase de poursuite en bande L. La distance maximale de détection annoncée est de 600 km.

Ce système, dont la vocation est la détection et l’acquisition des cibles aériennes, trouvera des applications dans la surveillance aérienne générale et au sein des unités de défense aérienne comme détecteur de pistes à longue distance au profit de systèmes sol-air.

Radar bande VHF et bande L 55Zh6-UM  (Crédit SITTA)

 

Le Pantsir-S1 :

La société KBP de Toula présentait son système Pantsir-S1 et pour la première fois le poste de commandement associé. En exposition statique, le véhicule de combat était équipé de la dernière version du radar d’acquisition, caractérisé par une antenne double face.

Pantsir-S1  (Crédit SITTA)

Cette solution technique, déjà connue chez les concepteurs russes, présente l’avantage de doubler la cadence de renouvellement des informations radar, à qualité de détection identique. Dans le cas d’un système d’armes de courte portée comme le Pantsir-S1, c’est un avantage non négligeable qui se traduit par un temps de réaction réduit. Le poste de commandement consiste en un shelter équipé et installé sur un camion plateau Kamaz 6350. Il peut être positionné au niveau bataillon pour coordonner six systèmes Pantsir-S1 ou au niveau régimentaire pour coordonner trois bataillons. Il est équipé de l’ensemble des moyens de transmission et de trois postes opérateurs.

Il établit une carte de la situation à l’aide des informations des radars d’acquisition des Pantsir-S1 dont il a la charge et des informations extérieures. Après évaluation de la menace, il assigne les objectifs aux Pantsir-S1qu’il commande. En proposant aux unités Pantsir-S1un équipement spécifique dédié à la fonction de coordination des systèmes, la société KBP en renforce l’efficacité.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 17:30
Le Qatar et les Etats-Unis renouvellent un accord militaire

 

 

10 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

BASE AERIENNE UDEID (Qatar) - Le Qatar et les Etats-Unis ont renouvelé mardi un accord de coopération militaire lors d'une visite dans ce pays du Golfe du chef du Pentagone, Chuck Hagel, qui a notamment inspecté la base aérienne américaine d'Udeid.

 

M. Hagel a rencontré à Doha l'émir, cheikh Tamim ben Hamad, et son ministre d'Etat à la Défense, le général Hamad ben Ali Al-Attiya.

 

Les deux parties ont renouvelé à cette occasion l'accord qui encadre les liens entre les forces des Etats-Unis et du Qatar, y compris dans les domaines de la formation, d'exercices conjoints et d'autres activités, a indiqué dans un communiqué un porte-parole de M. Hagel, Carl Woog.

 

L'accord est destiné à promouvoir la coopération bilatérale et témoigne du partenariat de longue date entre les Etats-Unis et le Qatar en matière de sécurité, a-t-il ajouté.

 

Il a souligné les liens étroits entre les Etats-Unis et ses partenaires du Conseil de coopération du Golfe, qui comprend aussi l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, Oman et le Koweït.

 

Sur la base d'Udeid, mise à la disposition des Etats-Unis par le Qatar, M. Hagel a inspecté le centre de commandement muni d'écrans contrôlant le trafic aérien au-dessus de la Syrie, du Golfe et de l'Afghanistan.

 

Parlant aux journalistes, M. Hagel a admis des différences d'ordre tactique entre les Etats-Unis et leurs alliés du Golfe mais assuré qu'ils s'entendaient sur les objectifs à atteindre.

 

Nous pouvons avoir des approches différentes, a déclaré le responsable américain, en assurant toutefois que les liens avec le Qatar et les autres pays du Golfe restaient solides.

 

En tournée dans la région depuis jeudi soir, M. Hagel s'est employé à Bahreïn et en Arabie saoudite à rassurer les alliés arabes de Washington sur le maintien d'une présence militaire américaine dans le Golfe, selon des responsables du Pentagone.

 

Samedi, il a affirmé que l'accord sur le nucléaire iranien du 24 novembre n'allait pas affecter cette présence, ajoutant que son pays allait maintenir 35.000 soldats dans la région.

 

Il a répété à l'émir du Qatar mardi que son pays restait fidèle à sa ligne qui est d'empêcher l'Iran d'avoir l'arme atomique.

 

Le conflit en Syrie a également été abordé lors des entretiens de M. Hagel à Doha au moment où Washington craint l'influence grandissante des extrémistes parmi les rebelles contre le régime du président Bachar al-Assad.

 

Les réticences américaines d'intervenir dans le conflit syrien, des contraintes budgétaires et un redéploiement de forces américaines en Asie ont alimenté les doutes de pays du Golfe sur le maintien de la présence américaine.

 

Hagel a toutefois rappelé samedi à Bahreïn que son pays n'avait jamais été aussi présent dans la région et indiqué que Washington avait vendu pour 75 milliards de dollars d'armes aux pays arabes du Golfe depuis 2007.

 

Lundi, M. Hagel et le prince héritier et ministre de la Défense saoudien, le prince Salman ben Abdel Aziz, ont souligné à Ryad que l'Arabie saoudite et les Etats-Unis demeuraient fermement attachés à leurs liens forts en matière de défense, selon un communiqué de M. Woog.

 

M. Hagel a souligné, selon ce texte, l'engagement total de Washington à continuer d'assurer la sécurité de son partenaire saoudien et à vouloir approfondir sa coopération avec lui.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 15:00
Information RFI: importante opération de l’armée française dans le nord du Mali

 

10 décembre 2013 à 14:24 Par RFI

 

Au Mali, une importante opération militaire française est menée actuellement au nord de Tombouctou. Les soldats de la force Serval visent des positions d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) dans cette zone où il reste de nombreux combattants jihadistes.

 

Les soldats français ratissent actuellement une vaste zone située au nord de Tombouctou entre les communes de Bouje-Baya et d'Arouane. Ces deux villages sont situés à 150 et 250 kilomètres au nord de la ville sainte, sur l'axe qui mène à la ville du sel, Taoudeni. « Une région où il y a beaucoup à faire, où il y a beaucoup de mouvements de jihadistes », estime une source sécuritaire locale.

L'opération a été lancée la semaine passée. Une centaine de véhicules et des hélicoptères sont engagés sur le terrain. Une mission à laquelle ne participent pas la Minusma ni l'armée malienne. Des habitants de Tombouctou confirment avoir vu passer des colonnes de blindés français en fin de semaine.

 

→ A (RE)LIRE : Mali : attentat-suicide près d'une position française au Nord

 

Ce week-end, une katiba d'Aqmi a été attaquée. « Les éléments du groupe terroriste se sont battus jusqu'au bout », confie à RFI une source militaire malienne qui ajoute qu’« au moins 19 éléments du mouvement ont été tués, il n'y a ni blessés, ni morts côté français ».

Impossible de dire pour le moment, à quelle katiba du mouvement jihadiste appartiennent ces combattants. « Il pourrait y avoir des membres importants, les identifications sont en cours », explique la source militaire malienne. L'armée française ne commente pas, pour le moment ces informations, un signe, sans doute, que les opérations ne sont pas terminées.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 14:45
Sangaris : 2 militaires français tués lors d’un accrochage à Bangui

 

10.12.2013 Crédit: EMA/armée de Terre

 

Le 9 décembre 2013, peu avant minuit, à Bangui en République Centrafricaine (RCA), une section de la force Sangaris a été prise à partie à très courte distance au cours d’une patrouille.

 

Lors d’une patrouille à pied conduite dans le cadre de la mission de désarmement des groupes armés présents dans la capitale centrafricaine, un élément de la force Sangaris a été pris à partie à plusieurs reprises à l’arme légère d’infanterie par un groupe armé non-identifié. Durant l’échange de tirs, deux militaires français ont été très grièvement blessés.

 

Après avoir sécurisé la zone et apporté les premiers soins, la section s’est ré-articulée pour permettre l’évacuation des deux militaires vers l’antenne chirurgicale avancée stationnée sur l’aéroport de M’Poko où ils sont décédés des suites de leurs blessures.

 

Les militaires français tués au cours de cette action sont deux «marsouins parachutistes» du 8e Régiment parachutiste d’infanterie de Marine (8e RPIMa) de Castres. Il s’agit des deux premiers militaires français à mourir au combat depuis le lancement de l’opération Sangaris en RCA.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 13:45
Hollande doit rencontrer les autorités de transition centrafricaines mardi soir à Bangui

 

 

10 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - François Hollande doit rencontrer mardi soir lors de son escale à Bangui les autorités de transition centrafricaines, en particulier le président Michel Djotodia qu'il avait vivement critiqué samedi, a-t-on appris dans l'entourage du président français.

 

Outre le président de transition, le chef de l'Etat français devrait s'entretenir avec le Premier ministre Nicolas Tiangaye, mais aussi saluer et encourager les soldats français engagés dans l'opération Sangaris, a-t-on précisé de même source. Deux d'entre eux ont été tués dans un accrochage à Bangui dans la nuit de lundi à mardi.

 

Au cours de cette brève visite, qui intervient alors que la situation est encore loin d'être sous contrôle en Centrafrique, François Hollande devrait appeler les autorités de transition, dont le président centrafricain, à leur sens des responsabilités et à faciliter par tous les moyens le retour au calme, indique-t-on encore dans l'entourage du chef de l'Etat français.

 

Samedi, le président Hollande avait vivement critiqué le président centrafricain, l'accusant notamment d'avoir laissé faire les derniers massacres à Bangui.

 

Ce dernier a réagi lundi, assurant avoir le soutien des autorités françaises. La déclaration de M. Hollande constitue un important soutien pour la transition qui n'a pas été remise en cause, contrairement aux allégations relayées par certains observateurs, a-t-il affirmé.

 

La visite surprise du chef de l'Etat français, qui assiste mardi à Johannesburg à l'hommage mondial à Nelson Mandela, intervient au cinquième jour de l'opération française Sangaris visant à rétablir la sécurité en Centrafrique.

 

Les soldats français ont entamé lundi une délicate opération de désarmement des milices et groupes armés, après une nouvelle vague de violences meurtrières qui a fait près de 400 morts dans la capitale.

 

La Centrafrique est plongée dans le chaos et un engrenage de violences communautaires et inter-religieuses entre chrétiens et musulmans depuis le renversement en mars du président François Bozizé par une coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Séléka.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 13:30
Syrie: début possible de la destruction des armes chimiques avant fin janvier

 

10 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

OSLO - Le directeur de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), Ahmet Uzumcu, a dit espérer mardi que les opérations de destruction de l'arsenal chimique syrien débuteraient avant la fin janvier.

 

Nous espérons que d'ici à la fin janvier, la destruction pourra commencer sur le navire américain spécialement aménagé à cet effet, a déclaré M. Uzumcu lors d'un entretien avec l'AFP à Oslo en marge de la cérémonie de remise du prix Nobel de la paix attribué cette année à son organisation.

 

Selon la feuille de route de l'OIAC, les agents les plus dangereux de l'arsenal chimique syrien doivent être transportés hors du pays avant le 31 décembre pour ensuite être neutralisés par hydrolyse à bord d'un roulier de la Marine américaine, que celle-ci est en train de munir des équipements adéquats.

 

En raison de la violence des combats en Syrie, qui complique l'acheminement des armes chimiques vers le port de Lattaquié, cette échéance pourrait être légèrement dépassée, sans toutefois que l'objectif d'une destruction complète de l'arsenal chimique syrien avant la fin juin soit remis en cause, a dit M. Uzumcu.

 

Beaucoup de choses dépendront de la situation sécuritaire sur le terrain et malheureusement, la situation sécuritaire s'est détériorée ces dernières semaines, a-t-il expliqué.

 

Nous espérons que la situation nous permettra de boucler l'opération à temps. Il pourrait y avoir quelques retards mais ces retards ne m'inquiètent pas. Ce qui est important pour moi, c'est que l'opération ait lieu de la manière la plus sûre possible, a-t-il ajouté.

 

M. Uzumcu a aussi dit espérer que la destruction des autres agents chimiques dits de catégorie 2, moins dangereux, devrait commencer courant février sous la maîtrise d'oeuvre d'entreprises commerciales privées. Quarante-deux sociétés ont manifesté leur intérêt pour y prendre part, avait-il précisé lundi.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories