Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 octobre 2015 6 17 /10 /octobre /2015 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

13/10/2015 Sources : Marine nationale

 

Après neuf années d’étude de médecine et l’obtention du brevet marine, Monsieur le médecin Guillaume entame sa troisième année d’affectation à bord du Jean Bart, au sein de l’infirmerie. C’est le goût du voyage, de l’action, de l’urgence et l’aspect pittoresque de la vie embarquée qui l’ont poussé à choisir la Marine comme ancrage d’armée.

 

En condition opérationnelle et tout au long de l’année, Guillaume encadre une équipe de dix-sept personnes et un infirmier. Il coordonne leurs actions dans le cadre de nombreux exercices où ils s’entraînent à intervenir suite à des sinistres, des blessures et des accidents. La qualité d’un bon médecin embarqué est d’être polyvalent en cas d’urgence: «je dois être capable de prendre en charge un blessé quelle que soit la pathologie, …avec les moyens du bord ! » sourit le Doc’. « A bord du Jean Bart, mon infirmerie est un mix entre un cabinet de médecine générale et un camion de SAMU» précise-t-il.

Celui que l’on surnomme le «toubib’» est aussi le conseiller direct du commandant pour toutes les questions relatives à la gestion des ressources humaines, à la santé et au moral de l’équipage. Enfin, il a son mot à dire sur le choix des menus, en terme d’équilibre alimentaire surtout : « des frites oui, ça met de la bonne humeur mais sans excès ! ».

 Les médecins militaires exercent des missions variées, en France et en opérations extérieures. Au sein des armées, ils assurent les soins médicaux et le contrôle de l'aptitude à l'emploi des personnels. Ils exercent une action permanente dans le domaine de la prévention médicale, de l'hygiène et de l'amélioration des conditions de travail. Intégrés aux unités présentes en opérations extérieures, ils sont chargés du soutien de proximité des combattants. Chaque année, est organisé un concours de recrutement à l' Ecole de santé des armées (ESA) qui forme les praticiens militaires. Plus d’information sur le site du Service de Santé des Armées (SSA).

 

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 16:55
photo DCSSA

photo DCSSA

 

15/10/2015  DCSSA

 

Le Bâtiment d’ingénierie biomédicale (BIB) inauguré ce jeudi 15 octobre à Orléans a pour mission d’assurer la maintenance des matériels biomédicaux, la logistique des produits de santé et la constitution des dotations des unités médicales opérationnelles, indispensables au service de santé des armées sur les théâtres d’opérations extérieures.

 

Lieu de stockage et de préparation des produits de santé, mais aussi « laboratoire » de conception et d’innovation, le bâtiment d’ingénierie biomédicale est un outil pour permettre au SSA de répondre au contrat opérationnel qui lui est confié par les armées : être présent au plus près des combats pour donner un maximum de chance de survie et de récupération fonctionnelle aux blessés de guerre.

Le directeur central a souligné la contribution directe de l’Etablissement Central des Matériels du Service de Santé des Armées et plus particulièrement du Bâtiment d’Ingénierie Biomédicale à la mission opérationnelle du Service. « C’est grâce au travail de conception et à la constitution et au stockage des « Unités Médicales Opérationnelles » que nos équipes peuvent agir sur le terrain. »

Les unités médicales de circonstances, tels que le kit d’évacuation et le laboratoire P3 mobile projeté en Guinée pour faire face à la crise sanitaire provoquée par le virus Ebola, sont en partie mises au point au sein du BIB.

 

Le bâtiment d’ingénierie biomédicale, c’est :

- 1 500 m² dédiés aux activités d’expertise, de maintenance biomédicale et de constitution des stocks ;
- 17 000 m² de surface utile ;
- 3 800 m² de surface d’entreposage au sol (900 emplacements) ;
- 5 800 m² aménagés en palettiers (8 400 emplacements) ;
- 1 trans-stockeur automatisé comprenant 770 tiroirs pouvant accueillir près de 8 000 références d’articles ;
- 1 salle de charge dotée de 1 000 prises pour recharger les batteries des dispositifs médicaux ;
- 6 quais pour gros porteurs ;
- 2 quais pour camionnettes ;
- 1 réseau de protection incendie par sprinklers.

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 16:20
Surface Forces: The Zumwalts Are Fading Away

 

October 16, 2015: Harold C. Hutchison – Strategy PAge

 

The American Zumwalt class destroyers may find its production run truncated yet again, as reports indicate that the third ship of the class, Lyndon B. Johnson (DDG 1002), is on the budget chopping block. The result would leave the Navy with two of the advanced destroyers. Initially these radically new destroyers were meant to replace four Iowa-class battleships and 31 Spruance-class destroyers. The Zumwalts proved too expensive and mass production was cancelled.

 

DDG 1002 was already slated for some changes from the first two units of the class (Zumwalt and Michael Monsoor). DDG 1002 was to receive a steel deckhouse as opposed to the composite deckhouses used on the other two ships. This was meant to save money. There had also been a chance that one of the 155mm guns would be replaced with an electromagnetic railgun on DDG 1002. The electromagnetic railgun is another expensive navy effort that may see introduction delayed a long time because of cost considerations.

 

The Zumwalt class was planned to include 32 ships – more than enough to replace the 31 Spruance-class destroyers that were retired early in the 1990s and early 2000s. Armed with two 155mm guns, and 80 VLS cells while reaching a speed of up to 56 kilometers per hour, the 14,000-ton ships specifically designed to replace the Spruances in the land attack mission, which they had shifted to after the end of the Cold War. But it soon became apparent that many aspects of the Zumwalts were too ambitious. For example they were originally intended to have the Mk 110 57mm gun, but the Navy instead elected to install the cheaper and less capable Mk46 Bushmaster II, a 30mm cannon. The Zumwalts’ also incorporate a lot of automation and require a crew of only 150 but increased development and construction costs more than expected. 

 

The Zumwalt class was also hit hard by the navy budget crunch caused by so much money being shifted to the army after 2001 for operations in Afghanistan and Iraq. Even before construction of the lead ship was funded in 2005, the class had been cut, first to 24, then to 7, then to 3, as costs kept climbing and navy requests for larger budgets went unanswered. The thing is, cutting the production run had the perverse effect of making the Zumwalt’s cost problems increase. Spreading the R&D cost of $9.6 billion over the original 32 ships would have only added $300 million to the price of each ship. By cutting the program to three units, each ship now shoulders $3.2 billion of the R&D costs.

 

Would the Zumwalt class have been a success? Two other high-tech programs that were truncated early, the F-22 and Seawolf-class submarine, indicating the answer might have been “Yes.” Instead, the Zumwalt will be widely derided as a failure, when the blame rests not on the designers or the Navy, but instead the budget-cutters. Meanwhile, the Navy will have a hard time finding enough hulls in the water to handle the many missions it will have.

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 16:20
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

16 octobre 2015. Portail des Sous-Marins

 

Pendant des millénaires, les navigateurs ont utilisé les étoiles pour se repérer en mer, une technique remplacée au cours des dernières décennies par la technologie spatiale.

 

Pourtant, l’US Navy vient de réinstaurer l’apprentissage de la navigation astronomique pour toutes les recrues, leur apprenant l’utilisation du sextant. La décision a été prise en raison de la crainte grandissante que les ordinateurs utilisés pour la navigation puissent être hackés.

 

« Nous avions abandonné la navigation astronomique parce que les ordinateurs sont plus faciles à utiliser, » explique le Lt. Cmdr. Ryan Rogers, vice-président du département de navigation à l’Académie Navale. « Le problème est qu’il n’y a pas de secours en cas de panne. »

 

L’époque de la navigation astronomique s’est terminé dans les années 90, avec le début de l’utilisation massive du GPS (Global Positioning System). Alors que, avec les étoiles, la précision était d’environ 1,5 nautique, en 1995, le GPS atteignait déjà une précision de quelques mètres.

 

Les ventes de sextants ont plongé après la démocratisation du GPS. On n’en vent plus que quelques milliers par an aux Etats-Unis.

 

« Le GPS est beaucoup plus précis, » explique le Lt. Cmdr. Ryan Rogers. Mais ajoute-t-il, « nous savons qu’il existe des cyber-menaces. »

 

C’est pourquoi, pour la première fois depuis 2006, les nouvelles recrues entrées cet automne à l’Académie Navale étudieront à nouveau la navigation astronomique et les étoiles. Cet apprentissage avait été rétabli pour les navigateurs en 2011, mais pas pour les autres formations.

 

« La connaissance de la navigation astronomique à l’époque du GPS fournit une forme de navigation de secours dans l’hypothèse où le GPS ne serait plus fiable, peu importe la raison, » explique le Captain Timothy Tisch, de l’Académie de la marine marchande, qui n’a jamais abandonné la navigation astronomique.

 

« C’est aussi une bonne pratique professionnelle d’utiliser un système de navigation pour contrôler l’exactitude de l’autre. »

 

Référence : Daily Telegraph (Grande-Bretagne)

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 16:20
Nammo Awarded M141 BDM Delivery Order

 

Oct 15, 2015 .defense-aerospace.com

(Source: Nammo AS; issued Oct 14, 2015)

 

RAUFOSS, Norway --- On September 23, Nammo was awarded Delivery Order 19 to the indefinite delivery / indefinite quantity (ID/IQ) contract to produce the M141 Bunker Defeat Munition.

Work will be completed in Mesa, Arizona and Salt Lake City, Utah with delivery in December 2016. Maximum value of the multi-year contract is $567 million USD but actual value will depend on the total quantity of rounds supplied.

M141 BDM is a direct fire, man-portable infantry assault weapon comprised of a disposable launcher and an 83mm high explosive dual purpose round.

"Nammo Talley is proud to continue the M141 BDM program with our nineteenth delivery order on this contract. We'll work relentlessly to exceed the Army's expectations for quality, on-time delivery and safe manufacturing processes", says Scott Selle, Executive Vice President of Nammo Talley, a U.S. division of the Nammo Group.


The Nammo Group is a high-technology supplier to the aerospace & defense industry. Its core businesses are military and sporting ammunition; shoulder launched munitions; rocket motors and actuators for aerospace applications; and environmentally friendly demilitarization. Nammo has 2,200 employees located in 10 countries.

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 15:50
 CEO of Airbus DS Explains Divestments, Problems, Plans


Oct 15, 2015 defense-aerospace.com

(Source: By Markus Fasse - Handelsblatt English edition; published Oct 15, 2015)

 

The head of defense and aerospace at Airbus talks about the future of the European aviation firm's troubled Eurofighter jet and A400M troop transport, and why the company is selling its military electronics division.

WHY IT MATTERS:
Airbus lacks critical political support in Germany for selling fighter jets to other countries.

FACTS:
-- Airbus Defence and Space is looking to sell its military electronics division.

-- The four-engine turboprop A400M Atlas military transport was plagued by early delays and cost overruns, and a fatal crash in May 2015.

-- Delivery of Eurofighter Typhoon fighter jets was temporarily suspended this week following the discovery of a manufacturing flaw in the fuselage involving rivet holes that had not been properly filed off.


The Airbus Defence and Space complex near Munich is undergoing renovations for the first time in 30 years. The company itself is undergoing a renovation of sorts too. It announced last year that it would sell several business units, including military electronics, to focus on its core areas of space, military aircraft and missiles.


Bernhard Gerwert, chief executive of the military aircraft and satellites division, has been working at Germany’s largest arms manufacturer since 1979, and is a confidant of Airbus Chief Executive Tom Enders. He sat down with Handelsblatt to explain why the Eurofighter, despite its problems, will be around for a long time to come, and how the A400M military transporter can expect a growing customer base in the Middle East and Asia.


Handelsblatt: Airbus is selling part of its defense business in Germany. Is it no longer possible to make money in armaments?

Bernhard Gerwert: Two years ago, we reorganized our business and combined the defense and space sectors. They have €14 billion ($16 billion) in revenues and 40,000 employees. Now we are letting go of one sphere of business with a little less than €2 billion in sales, about half of which is in the defense sector. We are retaining the largest share, because we’re convinced that we will continue to be successful in the field of armaments.

Handelsblatt: Nonetheless you are giving up key competencies in defense electronics, including radar, target recognition and flight control systems.

Only a small segment of our production goes into our own airplanes and helicopters. The major share goes into the programs of our competitors. In comparison to our international competitors, especially in the United States, we are simply too small. So it makes more sense to get out of that field and concentrate on building airplanes, rockets and satellites.

Handelsblatt:Do you already have a buyer? Rheinmetall, the military technology and auto parts supplier, has made an offer.

We have many interested parties — purely financial investors and also strategic bidders. The German government is closely involved. It’s in the federal government’s interest that certain technologies and locations remain in Germany. (end of excerpt)


Click here for the full story, on the Handelsblatt website.


Click here for our related July 6, 2015 Op Ed: “How Long Will Airbus Stick with Defense?”

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 14:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

16/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 30 septembre au 11 octobre 2015, l’opération Djiguifa a réuni les Forces armées maliennes (FAMa) et les Forces armées nigériennes (FAN), avec l’appui de Barkhane, afin de lutter contre les groupes armés terroristes dans la région frontalière dont la zone d’action de 11 700 km² s’étendait du Sud-Est d’Ansango au nord de Niamey.

 

Cette opération transfrontalière a réuni près de 350 militaires dont 210 militaires maliens, 90 nigériens et 40 français. Sur le plan tactique, les forces partenaires et Barkhane ont conduit conjointement l’opération à partir du poste de commandement tripartite déployé à Gao dans le camp des FAMa. Cette mission consistait à contrôler les principales zones de passage de la frontière entre le Mali et le Niger par des actions simultanées et coordonnées, des deux côtés de la frontière.

Suite de l’article

photo EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 14:30
USAF F-15C Eagles (493rd Fighter Squadron) with Turkish Air Force F-16C Fighting Falcons - Archives USAF

USAF F-15C Eagles (493rd Fighter Squadron) with Turkish Air Force F-16C Fighting Falcons - Archives USAF

 

16 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Moscou - Tous les avions de chasse russes opérant en Syrie ont regagné leur base et tous les drones russes fonctionnent normalement, a assuré vendredi l'armée russe après que la Turquie eut annoncé avoir abattu un aéronef non identifié dans son espace aérien près de la frontière syrienne.

 

Tous les avions russes en Syrie ont regagné la base aérienne de Hmeimim après avoir rempli leurs tâches militaires. Les drones russes, qui surveillent la situation en Syrie et font du renseignement, fonctionnent normalement comme prévu, a affirmé le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, cité par l'agence officielle TASS.

 

Des chasseurs turcs ont abattu vendredi un aéronef, dont le type et la nationalité d'origine n'ont pas été immédiatement précisés, qui avait violé l'espace aérien de la Turquie près de la frontière syrienne, selon un communiqué de l'armée turque.

 

L'aéronef a été abattu par des avions de l'armée turque après avoir été mis en garde à trois reprises, a précisé l'état-major turc.

 

Un responsable turc a ensuite indiqué à l'AFP que l'engin abattu était un drone.

 

La Turquie avait affirmé la semaine dernière avoir détecté plusieurs violations de son espace aérien par des avions de combat russes provoquant des tensions entre Moscou et Ankara.

 

Le 3 octobre, des avions turcs avaient ainsi intercepté un chasseur de l'armée de l'air russe et l'avaient forcé à faire demi-tour, selon l'armée turque. Mais selon Moscou, cette incursion avait été causée par les mauvaises conditions météo.

 

La Russie mène depuis le 30 septembre des frappes aériennes contre le groupe Etat islamique (EI) et les terroristes en Syrie.

 

La Turquie, membre de l'Otan, participe de son côté à des frappes aériennes d'une coalition internationale menée par les Etats-Unis qui visent également l'EI.

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 12:55
Un fusil « étranger » pour remplacer le FAMAS, un « échec » pour l’industrie française? - photo 92e RI

Un fusil « étranger » pour remplacer le FAMAS, un « échec » pour l’industrie française? - photo 92e RI

 

16 octobre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

La saga du remplacement du FAMAS est, une fois encore, revenue sur le devant de la scène ces derniers jours. Fervents défenseurs du « Made in France », Philippe Meunier (Les Républicains) et Jean-Jacques Candelier (PCF) ont demandé au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian de revenir sur sa décision d’acheter un fusil « étranger » pour remplacer les fusils d’assaut français.  « Nous comptons sur votre sens de l’État pour revenir sur votre décision d’acheter un fusil d’assaut étranger afin de consolider notre filière nationale de l’armement terrestre du « petit ou gros calibre » », lui ont notifié les deux élus. Si le symbole est fort, cette ultime tentative n’a que peu de chances d’aboutir, tant la possibilité que le fusil d’assaut soit fabriqué en France est mince, voire inexistante.

 

Petit rappel.

 

En service depuis presque 40 ans, le fusil automatique de la Manufacture de Saint Etienne (FAMAS) modèle F1 fut conçu à la fin des années 1960 autour de la cartouche d’origine américaine de 5,56 x 45 mm. Malgré des qualités certaines, le FAMAS est arrivé aujourd’hui en buttée d’évolution et de développement.

 

Aussi, une étude fut lancée dès 2009 pour la création d’une Arme Individuelle Future (AIF) à culasse calée capable de tirer l’ensemble des munitions de 5,56 mm OTAN et de recevoir le système FELIN. Une étude suivie, en 2014, par l’appel d’offres lancé par le ministère de la Défense pour renouveler le parc des FAMAS en dotation dans l’armée française. Un marché majeur qui porte sur la production de 90 000 fusils d’assaut dont 21 340 à livrer entre 2017 et 2019, 38 millions de cartouches et 92 000 grenades. Le tout pour un montant global évalué à 400 millions d’euros.

 

Une perspective à l’origine alléchante pour le marché français. Le hic, c’est que, depuis 2009, l’Europe interdit tout protectionnisme pour ce type de marché et impose à tous les Etats membres de lancer leur appel d’offres à l’échelle européenne ; ouvrant le marché « AIF » à des cadors du domaine, tel H&K ou FN Herstal.

 

En outre, le cahier des charges imposé s’est révélé particulièrement contraignant pour le seul candidat français, l’entreprise Verney-Carron. Chaque candidat doit en effet présenter des revenus supérieurs à 80 millions d’euros au cours des trois dernières années, alors que Verney-Carron, bien qu’en excellente santé, présente un chiffre d’affaire de 12 millions d’euros. Un critère financier imposé par des contraintes techniques, puisque le fournisseur devra être en mesure de répondre à toute commande imprévue et d’assurer l’entretien et la modernisation du matériel pendant les trente prochaines années.

 

Difficile d’en vouloir à nos décideurs, la priorité étant mise sur le renforcement d’un marché commun de la défense encore balbutiant et des industries nationales. Un marché européen dont les retombées, dans ce cas-ci, pourraient par ailleurs profiter à de nombreuses entreprises, comme Nexter Mechanics, basé à Tulle (Corrèze), ou Manurhin, basé à Mulhouse.

 

Cinq fusils d’assaut restent actuellement en compétition : le HK 416 de l’Allemand Heckler & Koch, le SCAR du Belge FN Herstal, l’ARX 160 l’Italien Beretta, le SIG 550 de Swiss Arms et le le VHS2, fabriqué en Croatie par HS Produkt. Les évaluations des armes proposées par ces cinq fabricants ont déjà démarré, le résultat du marché devrait être notifié en décembre 2016 pour un achat courant 2017  complet des forces en 2018.

 

Verra-t-on la même « pensée gaullienne » apparaître, celle-là même qui, par esprit d’indépendance, avait écarté les HK33, M16 et autres CAL pour favoriser le développement du FAMAS ? Il est sans doute trop tard pour l’industrie de défense française, mais l’affaire aura néanmoins permis de mettre l’accent sur une filière qui pourrait (devrait) maintenant rebondir sur l’exemple des récents succès français à l’export pour favoriser sa renaissance. Et pourquoi pas, lancer le chantier de l’après-AIF…

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 11:55
Remise en condition opérationnelle pour le Jean Bart

 

14/10/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 27 septembre 2015 et après environ 6 mois d’arrêt technique, le Jean Bart a quitté Toulon pour trois semaines de mise en condition opérationnelle (MECO) dans une zone d’exercice dédiée (ZONEX).

 

Au cours de cette période, l’ensemble de l’équipage est mobilisé pour effectuer à un rythme soutenu de nombreux exercices. Le programme de ces entraînements illustre la polyvalence de l’équipage qui doit être en mesure de mener de nombreux types d’opérations. Parmi ces opérations : défense aérienne, force protection, lutte anti navire, lutte anti sous-marine, protection de porte-avions, lutte contre les trafics illicites, évacuation de ressortissants, lutte contre diverses avaries et sinistres, maîtrise des capacités opérationnelles (MACOPEX), homme à la mer, cyberdéfense, ravitaillements à la mer, remorquages, manœuvres aviation etc…

 

Ce stage est un rendez-vous phare pour pousser le personnel et le matériel dans leurs retranchements mais aussi pour tester le bon fonctionnement des équipements après un long arrêt technique.

 

Au cours du week-end du 9 au 12 octobre, le bâtiment a effectué une relâche opérationnelle dans la ville espagnole de Palma avant d’attaquer la dernière semaine de MECO pendant laquelle les exercices sont de plus en plus soutenus.

 

D’ici son retour à Toulon fin octobre, le Jean Bart sera de nouveau entièrement disponible et paré au combat, à son niveau le plus « Mighty* ». Ce label américain lui avait été décerné en février 2015 par le groupe aéronaval du porte-avions USS Carl Vinson, après avoir assuré sa protection pendant plusieurs mois dans le golfePpersique, au cours de l’opération Chammal – Inherent Resolve.

 

*Mighty : puissant et qui force le respect.

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 11:54
Chronique culturelle 16 Octobre 2015 - SHD

Escorteur Commandant de Pimodan - source


16.10.2015 source SHD
 

16 octobre 1690: début de la bataille de Québec (Nouvelle France, actuel Canada). Les Britanniques aidés de colons américains débarquent à Beauport sur le Saint Laurent et tentent de prendre la ville de Québec défendue par le comte de Frontenac. Lorsque ce dernier, reçoit l’émissaire de Phips, il  lui fait croire que la garnison est fortement défendue et déclare crânement que sa seule réponse viendra de « la bouche de ses canons ». Dissuadé d’attaquer, Phips fait bombarder la ville depuis ses bateaux, sans grands dommages. Sa flotte, à l’inverse, reçoit quelques boulets qui l’incitent à lever l’ancre. Puis une série de violents orages cause des dégâts aux navires, qui s’ajoutant à la maladie (variole), décident Phips à rentrer au Massachusetts.

 

16 octobre 1813 : début de la bataille de Leipzig (Allemagne). Regroupées dans une sixième coalition, les armées européennes affrontent Napoléon à Leipzig. Connue sous le nom de bataille des Nations, Leipzig est la plus grande confrontation de troupes durant l’Empire (200 000 français contre plus de 300 000 coalisés). Même si l’Empereur n’est pas complètement vaincu, il doit se replier pour préparer la campagne de France qu’il anticipe. Ses pertes sont inférieures à celles des ennemis mais ceux-ci considèrent que la victoire leur appartient dès lors que l’empereur quitte Leipzig (19 octobre).  Napoléon perd tout de même … 60 000 hommes (morts et blessés).

 

16 octobre 1815 : Napoléon Ier débarque à Sainte-Hélène (Océan Atlantique Sud). Début de l’exil définitif.

 

16 octobre 1956 : arraisonnement de l’Athos (Méditerranée) . L’aviso-dragueur Commandant de Pimodan intercepte dans les eaux internationales (au large d’Oran) un cargo égyptien transportant 70 tonnes d’armes destinées aux bases du FLN installées au Maroc..

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 11:50
New Council decision adopted  on the statute, seat and operational rules of the European Defence Agency.
 

Brussels - 16 October, 2015 Euroepan Defence Agency

 

The Foreign Affairs Council in Luxembourg has adopted the revised decision on the statute, seat and operational rules of the European Defence Agency.

 

The text is available here in all EU languages.

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 11:30
Yémen: le martyre d’une « Arabie heureuse »

 

15.10.2015 par JF Fiorina - notes-geopolitiques.com

 

Derrière le conflit religieux, le contrôle de la mer Rouge

« Le Yémen est en train de s’effondrer sous nos yeux ». C’est par ces mots que le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, décrit la situation du pays devant le Conseil de sécurité le 12 février 2015.

On ne saurait mieux souligner l’état chaotique de la transition politique débutée en parallèle des « Printemps arabes », en 2011.

L’instabilité du Yémen, objet de l’attention internationale à la suite de nombreux attentats terroristes perpétrés par Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique (AQPA), massivement présent sur le territoire yéménite, et plus récemment par l’État Islamique (EI), n’est pourtant pas nouvelle.

Elle puise ses racines dans la fragmentation géographique, sectaire et tribale d’un pays récemment mais superficiellement réunifié (1990).

Elle s’inscrit surtout dans un contexte géopolitique plus large, avec des enjeux régionaux mais également internationaux : l’ancien royaume de Saba, riche d’aromates, d’or et de pierres précieuses au temps du roi Salomon, contrôle le détroit de Bab el-Mandeb dans la mer Rouge et vers le canal de Suez. Une artère vitale pour le commerce international.

État pauvre et « failli » dans un environnement agité, miné par de profondes divisions internes, tribales et religieuses, le Yémen dispose pourtant d’importants atouts géopolitiques. Il est, avec ses 13 millions d’habitants, l’un des pays les plus peuplés de la péninsule arabique.

Il bénéficie de conditions climatiques favorables, la hauteur de ses massifs (culminant à 3400 mètres) lui permettant de disposer de 400 à 600 millimètres de précipitations annuelles.

Les riches terres volcaniques et les conditions climatiques ont ainsi permis l’épanouissement, dès l’Antiquité, d’une civilisation agricole originale, dont la puissance a été rapidement renforcée par sa position privilégiée le long de la mer Rouge, par où transitent les biens les plus précieux de l’époque.

Grecs et Romains ont ainsi qualifié la région d’ « Arabie heureuse » (Arabia Felix). Mais ce qui avait fait la richesse du pays, cette situation stratégique, explique pour une grande part ses problèmes actuels.

 

L’apparence des faits : l’extension du conflit entre chiites et sunnites

Le 26 mars 2015, l’Arabie saoudite lançait une offensive aérienne, nommée « Tempête décisive », contre le Yémen, avec l’aide d’une coalition d’une dizaine d’autres États, soutenue par les puissances occidentales.

Son but affiché : rétablir dans ses fonctions le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, réfugié à Ryad après avoir été chassé du pouvoir par les Houthis chiites.

Une intervention justifiée a posteriori par la résolution 2216 du Conseil de sécurité de l’ONU (20/04/2015), exigeant le retrait des milices houthistes des zones qu’elles ont progressivement conquises depuis septembre 2014.

Avec ses inévitables dégâts collatéraux (4 900 morts et quelque 25 000 blessés, selon l’ONU, à fin septembre 2015), cette campagne militaire est toujours en cours.

Malgré le retour le 22 septembre de Mansour Hadi à Aden, le grand port du sud et la 2e ville du Yémen, elle semble marquer le pas. Le pays s’enfonce indubitablement dans la guerre civile et religieuse.

Pour Didier Bilion, directeur adjoint de l’IRIS, « derrière le conflit local qui fait rage, se profile en réalité le bras de fer entre les États arabes du Golfe, emmenés par l’Arabie saoudite, et l’Iran. L’Arabie saoudite tente, par tous les moyens, de se replacer au centre du jeu régional et de s’imposer comme le leader pour s’opposer à ce qu’elle appelle ‘l’expansionnisme iranien’ » (www.iris-france.org, 23/06/2015).

Appuyée sur le « fantasme de la menace iranienne », réactivé par le « retour éclatant » de Téhéran sur la scène internationale (cf. note CLES n°166, 17/09/2015), la réaction de Ryad ne saurait cependant se comprendre sans la prise en compte du contentieux qui l’oppose, depuis l’origine, au Yémen.

 

Un contentieux ancien entre Riyad et Sanaa

Si la partie méridionale du Yémen, correspondant à l’ancien hinterland britannique formé au XIXe siècle autour du port d’Aden, n’accède à l’indépendance qu’en 1967, le territoire de la « République arabe du Yémen », au nord, se libère de la domination ottomane dès la fin de la Première Guerre mondiale.

Mais dès l’accord de Taef (1934), ce nouvel État doit céder à l’Arabie saoudite la province de l’Asir, dont les contours restent cependant imprécis. Les deux pays se disputent notamment la souveraineté sur les îles se trouvant au large de cette région (archipel des Farassan en particulier).

« La monarchie des Saoud s’est toujours méfiée du Yémen, république soupçonnée de vouloir récupérer les territoires perdus en 1934, c’est pourquoi Ryad a soutenu le mouvement sécessionniste sudiste apparu au Yémen en 1994, expliquent les auteurs de L’Atlas géopolitique des espaces maritimes. La défaite des séparatistes a suscité une nouvelle tension avec Sanaa et des incidents armés ont opposé les deux pays, en 1998, à la suite de l’occupation de certaines îles contestées. »

Il faudra attendre l’accord du 12 juin 2000 pour voir se fixer les frontières terrestres et la délimitation des espaces maritimes entre les deux pays.

Plus fondamentalement, c’est la légitimité politique du Yémen que la monarchie saoudienne, elle-même issue de la défaite ottomane de 1918, et historiquement beaucoup plus frustre que l’antique « Arabie heureuse », semble avoir toujours contestée.

Thomas Flichy de La Neuville le souligne : « Les racines de cette opposition puisent dans une fracture plurimillénaire, interne à la péninsule arabique, entre la riche civilisation agricole des hauts plateaux yéménites et les espaces désertiques du nord, territoires des Bédouins » (L’Obs, 13/04/2015).

C’est ce qui explique le conflit de 1926-1934 entre les deux pays puis l’hégémonie exercée par les Saoudiens sur la République Arabe du Yémen septentrional, depuis leur appui aux monarchistes, opposés aux républicains soutenus par l’Égypte de Nasser lors de la guerre civile de 1962, jusqu’à la réunification qu’ils n’auront jamais cherché à favoriser, bien au contraire.

« L’Arabie saoudite mène de longue date une politique d’affaiblissement de son voisin », rappelle Le Monde (17/04/2015). La faiblesse actuelle du Yémen doit beaucoup à cette sourde hostilité.

 

Une position stratégique sur la route du pétrole

« L’emplacement stratégique du pays au carrefour des routes pétrolières à destination de l’Europe, du bassin méditerranéen, de l’Afrique et de l’Asie en fait un enjeu sécuritaire de taille pour certaines puissances extérieures comme l’Arabie Saoudite, l’Iran ou les Etats Unis », observent Elsa Barbiéri et Marine Matray pour le Diploweb.com.

Quatrième point de passage maritime le plus important au monde en matière de transport de pétrole, le détroit de Bab el-Mandeb, entre Yémen, Erythrée et Djibouti, voit en effet transiter 90 % des seules exportations japonaises et 3,8 millions de barils par jour (chiffres AFP, 2015).

Dès lors, la dégradation de la situation au Yémen représente un facteur potentiel de déstabilisation régionale dont les répercussions seraient évidemment internationales. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si plus de 8 000 soldats occidentaux sont stationnés à demeure à Djibouti, en face d’ Aden.

Si l’ingérence iranienne est souvent montrée du doigt, le degré d’implication de Téhéran reste discuté par les spécialistes. D’autant que les Houtis ne sont que l’une des composantes des groupes chiites zaydites: avec pour objectif la restauration de leur imamat perdu en 1962, ils sont minoritaires au sein des tribus chiites zaydites.

L’engagement des États sunnites du Golfe, soutenus par les puissances occidentales et leurs alliés locaux (Égypte en tête), ne fait en revanche aucun doute. À cela deux raisons. La première s’inscrit dans la lutte d’influence géopolitique à laquelle se livrent le royaume saoudien et la République islamique d’Iran.

Si celle-ci réussissait à s’assurer Sanaa, après Bagdad, Damas et Beyrouth (via le Hezbollah), elle pourrait en effet constituer une sorte de « ceinture chiite » autour des États sunnites de la région ce que ces derniers ne peuvent accepter. Mais l’enjeu n’est pas seulement régional.

Un État pro-iranien installé sur les bords de la mer Rouge donnerait à Téhéran la possibilité de couper deux des principales artères maritimes du pétrole du Proche-Orient, à savoir le détroit d’Ormuz dans le Golfe et celui de Bab el-Mandeb contrôlant de facto le trafic du canal de Suez.

Un risque que les puissances occidentales ne souhaitent pas prendre. Et qui explique, au-delà du soutien à la coalition arabe, la méfiance entretenue dans nombre de chancelleries à l’égard de l’Iran.

À cette aune, le Yémen se présente comme un cas géopolitique exemplaire. Car si, pour les peuples, le facteur religieux et plus largement les enjeux identitaires restent essentiels, c’est bien la question de la puissance, notamment dans ses aspects économiques, comprenant l’accès aux ressources, qui constitue le vrai moteur des relations internationales.

 

Télécharger : Yémen: le martyre d’une « Arabie heureuse »

 

Pour aller plus loin:

  • « Yémen.Vers un échec du modèle yéménite de transition négociée », par Elsa Barbiéri et Marine Matray, Diploweb.com, 25/03/2015 ;
  • « Atlas géo- politique des espaces maritimes », par Didier Ortolland et Jean-Pierre Pirat, Technip, 2e édition 2010, 333 p., 64 € ;
  • « Géopolitique de la mer Rouge », par François Jedaoui, Diploweb.com, 24/01/2015.
Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 11:20
3-D model of NASSCO's Expeditionary Base Mobile ship. Image courtesy of NASSCO

3-D model of NASSCO's Expeditionary Base Mobile ship. Image courtesy of NASSCO

 

SAN DIEGO, Oct. 15 By Ryan Maass (UPI)

 

General Dynamics NASSCO has begun construction of the second Expeditionary Base Mobile ship for the U.S. Navy. When completed, the ship will be 784 feet long, with a 52,000 square-foot flight deck. The ship will be equipped with fuel and equipment storage, repair spaces, mission planning spaces, and magazines. It will be able to accommodate up to 250 personnel, and support MH-60 and MH-53 helicopters, with an upgrade to support MV-22 tilt rotor aircraft.

Read more

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 11:20
A U.S. Air Force transport fires counter-measures to infrared missiles. Photo: U.S. Air Force/Senior Master Sgt. Ray Lloyd.

A U.S. Air Force transport fires counter-measures to infrared missiles. Photo: U.S. Air Force/Senior Master Sgt. Ray Lloyd.

 

DULLES, Va., Oct. 14 By Richard Tomkins (UPI)

 

A new pyrotechnic system to help protect aircraft from infrared missiles has been ordered by the U.S. Air Force.

 

A low-rate initial production contract has been issued to Orbital ATK by the U.S. Air Force for a pyrotechnic missile counter-measure system for aircraft. The new spectrally matched aircraft counter-measure, MJU-73/B, imitates the heat signature of an aircraft to lure infrared missiles away from the aircraft. The Air Force will use the system as part of a suite of protective measures on its special operations aircraft. Orbital ATK, which developed the system using its own funds, will use it as the technology baseline for several other counter-measure development efforts.

Read more

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 07:55
‎Furtivité‬ Forces-spéciales 3/4


15.10.2015 Ministère de la Défense

Dans la perception de notre environnement, ce qui est clair et lumineux semble être en relief, donnant la sensation d’avancer vers nous et donc d’être plus proche. Au contraire, ce qui est sombre, voire noir, parait être en creux, donnant une impression de fuite et donc d’être plus loin. Le camouflage consiste à altérer le remplissage de la silhouette en rendant vide ce qui est plein et en mettant en relief ce qui est creux pour leurrer les mécanismes de perception du cerveau.

 

Reportage photos

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 07:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

15/10/2015 armée de Terre

 

Le 10 octobre 2015, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’Etat-major de l’armée de Terre (CEMAT), s’est rendu à Istres pour rencontrer les sapeurs du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA). L’occasion pour le CEMAT de rappeler l’importance des personnels de l’armée de Terre placés pour emploi auprès d’autres armées.

 

Héritier des compagnies de l’aérostation militaire, le 25e régiment du génie de l’air est une unité de l’armée de Terre employée par l’armée de l’Air.  Comme l’explique son chef de corps, le colonel Yann Latil, « c’est un régiment qui met à disposition de l’armée de l’Air les infrastructures dont elle a besoin, qui expertise ses pistes et qui valide les terrains de posés sommaires dans la nature ». Des conditions de travail difficiles auxquelles fut confronté le régiment lors de ses dernières projections au Tchad, au Niger ou lors de l’opération SANGARIS.

 

A l’issue des tables catégorielles et de la présentation des savoir-faire du régiment, le CEMAT n’a pas manqué de souligner les qualités opérationnelles des sapeurs tout en rappelant son attachement au personnel de l’armée de Terre employé et missionné par d’autres armées.

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 07:50
photo Airbus DS

photo Airbus DS

 

Oct 15, 2015 defense-aerospace.com

(Source: Airbus Defence and Space; issued Oct 14, 2015)

 

 The wings for the first Airbus A400M new generation airlifter for the Spanish Air Force have arrived at the Final Assembly Line (FAL) in San Pablo, Seville. These first large elements of the aircraft, known as MSN44, were transported by ship from the UK where they were made to St Nazaire, France and then flown to Seville inside a specially designed giant Airbus Beluga aircraft.

MSN44 will shortly enter into the final assembly process in preparation for its delivery to the Spanish Air Force in the second quarter of 2016.

The picture shows the wings being unloaded from the open nose of the Beluga into the FAL through a set of doors shaped around the contours of the Beluga.


Airbus Defence and Space is a division of Airbus Group formed by combining the business activities of Cassidian, Astrium and Airbus Military. The new division is Europe’s number one defence and space enterprise, the second largest space business worldwide and among the top ten global defence enterprises. It employs more than 38,000 employees generating revenues of approximately €13 billion per year.


(EDITOR’S NOTE: Spanish executives of Airbus Defence and Space told Spanish media attending the wing delivery on Oct 14 that they plan to deliver 13 aircraft this year, “with the possibility of increasing it to 17 depending on the outcome of testing of a new configuration.)

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 07:50
EU Funding Opportunities

 

source European Defence Agency

 

The European Defence Agency aims to raise awareness, transfer know-how and build capacity across the European Defence Technological and Industrial Base on how to access EU funding opportunities, with particular focus on European Structural and Investment Funds (ESIF), the new EU COSME (Competitiveness of Enterprises and SMEs) Programme and Horizon 2020.

 

More information PDF (194Kb)

 

 

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 07:50
NATO and Czech Republic to bolster cyberdefense

 

WASHINGTON, Oct. 14 By Ryan Maass   (UPI)

 

Officials from NATO and the Czech Republic signed a Memorandum of Understanding aiming to improve cooperation and assistance on cyberdefense. The document was signed by NATO Assistant Secretary General Ambassador Sorin Ducaru, and Czech Director of National Security Dušan Navrátil. The document is a follow up to the Enhanced NATO Policy on Cyber Defense in 2014. The Czech Republic is the first NATO ally to sign the memorandum.

Read more

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 07:50
Commando Fliers Receive Upgraded Merlins

AgustaWestland Merlin Mk3i helicopters arrive at their news base at RNAS Yeovilton, from where they will support the Royal Marines until their intended aircraft, the Merlin Mk 4, becomes available in 2017. (RN photo)

 

Oct 15, 2015 defense-aerospace.com

(Source: Royal Navy; issued Oct 14, 2015)

 

 

On a very wet day in Somerset, the first of seven next-generation Merlins which will carry Royal Marines into battle arrives at its new home.

This is Merlin iMk3 – ‘i’ for interim – better suited to supporting the green berets on amphibious operations than the ‘basic’ Mk3.

The Merlin is taking over from the venerable Sea King as the workhorse of the Commando Helicopter Force.

A big step forward from its predecessor (it’s 30 years more modern), battlefield Merlin Mk3 – which has been transferred to the Fleet Air Arm from the RAF – prefers operations over land than sea, whereas the Royal Marines operate in both environments.

The iMk3 plugs the gap between the Sea King bowing out of service at the end of March and the arrival of the ‘fully marinised’ Merlin Mk4 in late 2017, when the first of 25 fourth-generation helicopters join the force at their base in Yeovilton.

The interim model features a folding main rotor head, strengthened undercarriage and communications upgrades – but outwardly looks pretty much the same as a normal Mk3.

The Mk4 goes further – enhanced avionics suite, automatic folding main rotor head and folding tail, making it perfect for operations at sea.

For the time being, however, the iMk3, delivered by the Merlin’s constructor AgustaWestland in Yeovil, fills the Sea King’s boots quite nicely.

“Today marks another key milestone in the history of the Commando Helicopter Force.

"With more iMk3s due to arrive soon, we’ll be well on our way to delivering real capability to our primary customer – the Royal Marines,” said Lt Cdr Ben McGreal, 846 Naval Air Squadron’s Merlin Flight Commander.

“It’s also not often that you can say that you’re the first to fly a new type of aircraft in the Royal Navy, so today is a very special day.”

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 07:35
photo MBDA Thierry Wurtz

photo MBDA Thierry Wurtz

 

Oct. 14, 2015 defense-aerospace.com

(Source: Yonhap; issued Oct. 13, 2015)

 

SEOUL --- A newly developed airborne missile by European missile manufacturer MBDA will provide South Korea with "air superiority" over North Korea and other powerful neighbors if they are loaded onto the F-35 combat fighters to be delivered to the country in the coming years, the firm's official said Tuesday.

Under a deal signed last year, South Korea will bring in 40 F-35A jet fighters, the fifth-generation platform with stealth capacities from Lockheed Martin, from 2018 to 2021 to better guard against North Korean threats.

The F-35A fleet will initially be equipped with the U.S.' AIM-120 Advanced Medium-Range Air-to-Air Missile (AMRAAM), but through software integration, the jet fighters could gain compatibility with MBDA's new missile Meteor, export sales executive Leo Alfano said in a press roundtable in Seoul.

The most notable of Meteor's functions is its superior no-escape zone, or operation range, which is about three times larger than that of the U.S. AMRAAM, Alfano said.

With Meteor's expanded range, three combat jets equipped with the missiles could cover the entire length of the inter-Korean land border, which is more cost effective despite the higher per-unit price of the Meteor, according to the MBDA official.

Asked how many combat jets are needed to perform the same job with AMRAAM missiles, he said about a dozen will be needed.

The introduction of the Meteor will provide South Korea with "air superiority" over the advancing air power of North Korea and other neighbors like China and Russia, he noted.

With funding from Britain, MBDA has developed the technology to integrate the European missile to the U.S.-made F-35 and if South Korea chooses to adopt it, MBDA will provide the integration technology, he said.

The Meteor is a strategic weapon developed under a six-nation joint program involving Britain, Germany, France, Italy, Spain and Sweden, to equip their fleets of Eurofighter Typhoons and F-35s.

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 07:35
Troupes en Afghanistan: Washington attend des contributions alliées

 

15 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Les Etats-Unis, qui viennent d'annoncer le maintien de plusieurs milliers de soldats en Afghanistan après 2016, attendent maintenant les contributions de leurs alliés, a déclaré jeudi à Washington le chef du Pentagone Ashton Carter.

 

Nous nous attendons à ce que l'engagement américain suscite l'engagement d'autres membres de la coalition de l'Otan en Afghanistan, a déclaré le secrétaire à la Défense dans une brève conférence de presse.

 

J'ai déjà engagé des consultations avec nos principaux alliés pour assurer la poursuite de leur soutien à cette mission en Afghanistan, a-t-il dit.

 

Le porte-parole du Pentagone Peter Cook s'est montré confiant concernant de futures contributions des alliés pour une présence militaire en Afghanistan.

 

Nous avons une assez bonne vision sur la volonté des autres pays de faire un pas, a-t-il dit.

 

Ils l'ont fait dans le passé, et beaucoup d'entre eux se sont déjà exprimés sur leur volonté de poursuivre leur engagement en Afghanistan.

 

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a indiqué jeudi que l'Alliance prendrait dans les semaines à venir des décisions clefs sur l'avenir de Soutien résolu, l'opération de l'Otan en Afghanistan.

 

La mission de l'Otan dans ce pays comprend actuellement 12.500 soldats, dont près de 10.000 Américains.

 

Le président Barack Obama a annoncé jeudi une pause en 2016 dans le retrait de ces soldats, prolongeant encore une intervention militaire qui a débuté il y a 14 ans. Au-delà de 2016, 5.500 soldats seront maintenus sur un petit nombre de bases.

 

Le président américain a jugé que les forces afghanes n'étaient pas encore assez fortes pour assurer la stabilité du pays. Il avait été élu en 2008 sur la promesse de mettre fin aux guerres en Afghanistan et en Irak.

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 07:35
South Korea's fighter jet program being offered European engine

 

SEOUL, Oct. 15 (UPI)

 

South Korea's indigenous fighter jet program could overcome a technology transfer issue if Seoul elects a European contractor specializing in jet engines. Eurojet Turbo GmbH's chief executive said Thursday it could manufacture its EJ200 without U.S. components, thus enabling South Korea to export future fighter jets, Yonhap reported. In September, Seoul's Defense Acquisition Program Administration had said the United States had barred U.S. contractor Lockheed Martin from sharing some of the technologies that include an active electronically scanned array and a radio frequency jammer.

Read more

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 07:30
A UH-60 Black Hawk of the Saudi Arabian Army. Photo by USAF Tech Sgt. H. H. Deffner.

A UH-60 Black Hawk of the Saudi Arabian Army. Photo by USAF Tech Sgt. H. H. Deffner.

 

WASHINGTON, Oct. 14 By Richard Tomkins   (UPI)

 

Saudi Arabia has asked the United States for UH-60M Black Hawk helicopters.

 

Saudi Arabia is seeking UH-60M Black Hawk helicopters and associated equipment from the United States through the U.S. Foreign Military Sales program. Notification of the proposed $495 million deal, which has already won State Department approval, was transmitted to Congress by the U.S. Defense Security Cooperation Agency. "The proposed sale will make a positive contribution to the foreign policy and national security objectives of the United States by helping to improve the security of an important regional partner that has been, and continues to be, a significant U.S. partner for political stability and economic progress in the Middle East," DSCA said.

Read more

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories