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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 17:45
Somalie: les difficultés de l’Amisom pour sécuriser le pays

 

25 novembre 2013 Par RFI

La situation sécuritaire en Somalie reste préoccupante. La semaine dernière encore, un attentat à la voiture piégée a tué 28 personnes à Beledweyne, au nord de Mogadiscio. Deux ans après avoir repoussé les shebabs hors de la capitale, la force de l'Union africaine (UA) en Somalie, l’Amisom, n’arrive pas à sécuriser complètement la zone. La force armée sous mandat de l’ONU n’a pas les moyens de mettre un terme à la guérilla.

 

L’Amisom a 17 000 soldats déployés en Somalie. Selon la force armée, les shebabs ne seraient que 5 000. Pourtant les rebelles islamistes imposent les règles de leur guérilla en se mêlant à la population.

 

→ A (RE)LIRE : Somalie : l’Amisom a perdu 3000 soldats en six ans

 

« La troupe des shebabs est beaucoup plus flexible », explique le colonel Ali Aden, porte-parole de l’Amisom. « Elle est plutôt légère. Elle se déplace facilement et elle garde sous silence cette population. Donc, leur tactique ce sont des embuscades, c’est la pose de mines, c’est le dérangement dans nos axes de transports logistiques. »

 

Logistique insuffisante

Cinq pays africains contribuent à l’Amisom. Malgré cela, les troupes ne disposent pas de la logistique dont elles ont besoin. Elles n’ont pas d’hélicoptères ou de navires pour surveiller un territoire gigantesque.

« Quand on voit que l’on a 2 000 kilomètres de mer à contrôler et que, jusqu’à présent, on attend toujours que la communauté internationale et les Nations unies nous autorisent à avoir du potentiel maritime. Quand nous sommes à 100 kilomètres de Mogadiscio ou d’un hôpital quelconque pour soigner nos blessés, il faut alors les transporter. Et rien que cela, c’est un défi qu’il faut relever. C’est terrible », ajoute le colonel Ali Aden.

 

→ A (RE)LIRE : Sommet de l'UA: l'Amisom veut se renforcer en Somalie

 

En 2012, les Nations unies ont permis à l’Amisom de se doter de 12 hélicoptères. Aujourd’hui, elle n’en a aucun, car elle attend toujours que les pays contributeurs lui fournissent les appareils.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 17:35
East China Sea Air Defence Identification Zone

East China Sea Air Defence Identification Zone

 

 

25 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PEKIN - Pékin a annoncé lundi la convocation de l'ambassadeur du Japon pour lui signifier sa désapprobation après les vives protestions de Tokyo contre la zone aérienne d'identification décrétée samedi par la Chine et incluant des îles disputées par les deux pays.

 

Les responsables du ministère chinois des Affaires étrangères ont convoqué l'ambassadeur japonais en Chine pour lui exprimer le fort mécontentement de la Chine et sa protestation solennelle face aux exagérations irrationnelles de Tokyo, a indiqué Qin Gang, porte-parole du ministère.

 

Il est complètement hors de propos pour le Japon de faire des remarques irresponsables sur l'établissement par la Chine d'une zone d'identification de défense aérienne, a-t-il ajouté, alors qu'il s'exprimait durant un point de presse régulier.

 

De son côté, le Japon a convoqué lundi l'ambassadeur chinois à Tokyo, Cheng Yonghua, quelques heures après une déclaration du Premier ministre nippon Shinzo Abe qui a qualifié la décision chinoise de dangereuse.

 

Samedi, le ministère chinois de la défense avait annoncé la création de cette zone, précisant que tous les avions la traversant devraient fournir un plan de vol précis, afficher clairement leur nationalité, et être en mesure de répondre rapidement aux requêtes des autorités chinoises, sous peine d'intervention des forces armées.

 

Selon la carte diffusée par Pékin, le tracé de la zone en question couvre une grande partie de la mer de Chine orientale, entre la Corée du Sud et Taiwan, et englobe l'archipel des Senkaku, des îles inhabitées sous contrôle japonais mais revendiquées par Pékin sous le nom de Diaoyu.

 

Le ministre japonais des Affaires étrangères Fumio Kishida avait déclaré dimanche que ce geste unilatéral renforçait le danger d'événements imprévisibles dans la zone.

 

Tokyo a clairement indiqué qu'il n'entendait pas se plier à cette zone d'identification qui n'a aucune validité pour le Japon, selon le ministre des Affaires étrangères.

 

Préoccupés par cette escalade alors qu'ils veulent faire de l'Asie le pivot de leur diplomatie, les Etats-Unis, principal allié et protecteur du Japon, ont dénoncé une décision unilatérale de la Chine et mis en garde contre le risque d'un incident.

 

Depuis plus d'un an, les relations sino-japonaises sont au plus bas en raison du différend territorial autour des Senkaku, qui s'est envenimé après la nationalisation par Tokyo en septembre 2012 de trois des cinq îles de l'archipel.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:55
Début de l’exercice « Orage d’acier »

 

 

25/11/2013 Armée de l'air

 

Du 25 novembre au 6 décembre 2013, deux groupes spécialisés du commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20) se rendront à Calvi, au sein du 2e régiment étranger parachutiste (2eREP), pour suivre un entraînement commun intitulé « Orage d’acier ».

 

Cet exercice, organisé dans le cadre du maintien des compétences des groupes spécialisés du CPA 20, a pour objectif de mettre ces derniers en situation tactique et de leur faire pratiquer l’ensemble des savoir-faire opérationnels en milieu interarmées.

 

Entraînements à la mise en place par aérolargage et aux techniques de mise à terre, tirs techniques et tactiques, insertion et désinsertion par hélicoptère et entraînement à l’appui aérien sont, entre autres, au programme. Les commandos du CPA20 et du 2eREP bénéficieront à cette occasion de l’appui de deux Mirage 2000N d’Istres, et du support d’un Transall d’Évreux et d’un Super Puma de Solenzara.

Début de l’exercice « Orage d’acier »
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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:50
Draft report on Anti-Missile Shield for Europe - Subcommittee on Security and Defence

 

25-11-2013 SEDE

 

The SEDE subcommittee will debate the draft report on “An anti-missile shield for Europe and its political and strategic implications”, by Rapporteur Sampo Terho (EFD).

 

When: 27 November 2013

 


Further information meeting documents

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:50
Combatting piracy in the Gulf of Guinea - Subcommittee on Security and Defence

 

25-11-2013 SEDE
 
The SEDE subcommittee will exchange of views with representatives of the EEAS and DG Development and Cooperation - EuropeAid on Combatting piracy in the Gulf of Guinea.  
 
 
When : 27 November 2013       

Further information meeting documents
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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:50
PSC and EUMS heads discuss Defence Summit - Subcommittee on Security and Defence

 

25-11-2013 SEDE

 

The SEDE subcommittee will exchange views on the diplomatic and military stocktake following the FAC Defence and ahead of the European Council on Defence with Walter Stevens, Chair of the Political and Security Committee and Lieutenant General Wolfgang Wosolsobe, Director General of the EU Military Staff.
 
When : 27 November 2013      

Further information meeting documents
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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:45
République centrafricaine : la collecte du renseignement avant l’intervention

 

24 novembre 2013 Par Olivier Fourt

 

La France se prépare vraisemblablement à intervenir en République centrafricaine (RCA). Le président François Hollande promet des renforts, mais avant de lancer une opération sur le territoire de la RCA, il appartient aux militaires de collecter le maximum de renseignement.

République centrafricaine : la collecte du renseignement avant l’intervention (02:23)
 
 
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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:45
Le général Fleury donne sa version de l’engagement français au Mali

La France en Guerre au Mali

Les combats d’AQMI et la révolte des Touareg, De Jean Fleury
Editions Jean Picollec 185 pages – 18,50 euros
ISBN 978-2-86477-273-6


23.11.2013 Bruno Rivière - Aerobuzz.fr
 

Alors que se tient actuellement des élections législatives au Mali, le général Jean Fleury, ancien chef d’Etat major de l’Armée de l’Air, publie un livre « La France en Guerre au Mali, les combats d’AQMI et la révolte des Touareg » (Editions Jean Picollec). Il y explique notamment et sans concession les faiblesses de notre défense et ses conséquences tragiques avec par exemple la perte de deux hélicoptères et d’un pilote. Un livre de géopolitique précis qui lève le voile sur les opérations militaires et aériennes engagées par la France dans cette région du monde.

 

Un ouvrage intéressant à plus d’un titre ! D’une part parce que le général Fleury, qui n’en est plus à son premier livre (une dizaine en dix ans…), n’a plus rien à prouver : ses propos sont donc chaque fois plus incisifs, même s’il doit parfois égratigner les plus hautes autorités de l’Etat ! D’autre part, parce que l’auteur, alors qu’il était à la tête de l’Etat major militaire français, et conseiller militaire de François Mitterrand, connait bien cette région d’Afrique pour avoir notamment servi d’intermédiaire avec différents présidents africains, en particulier au Tchad voisin. Enfin, parce que le pilote de chasse que fut Jean Fleury se souvient de ses propres missions, et qu’il raconte ici comme seul un pilote peut le faire, le rôle primordial que joue l’Aviation dans ce type de conflits.

Son livre commence d’ailleurs par une anecdote peu connue, sauf parmi les aviateurs français : nous sommes en 1997, sur les pistes de l’aéroport de Dakar et quatre Jaguar français, moteurs en marche, demandent l’autorisation de décoller. « Dakar airport, ici Vecteur Charlie, roulage ! Mais le contrôleur ne l’entend pas de cette oreille. Vecteur Charlie, négatif, je n’ai pas de plan de vol pour vous ! Surpris, le pilote français réagit : mais Dakar airport, ce sont des Jaguar ! Et la tour de répondre : alors, si ce sont les Jaguar, vous êtes autorisés à rouler pour la piste 28, vent du 180 pour 8 nœuds… !  » (page 15) Voilà qui met le lecteur dans le bain de la longue et tumultueuse amitié franco-africaine. La Françafrique disent certains.

Beaucoup plus que cela en réalité. Car cette région subsaharienne d’Afrique de l’ouest, où alternent coups d’Etat et élections, est aujourd’hui gangrenée par les combattants islamistes les plus agressifs qui, après avoir quittés la Libye au lendemain de la fin du règne Kadhafi le 20 octobre 2011, ont formé les réseaux tristement célèbres d’AQMI (Al-Qaida-Maghreb islamique). Face à la montée en puissance d’AQMI, et aux attentats et autres enlèvements perpétués au Mali, la France décide d’une action militaire d’envergure. Si le général Fleury prend les précautions d’expliquer méthodiquement – et historiquement – les raisons qui ont poussé la France à agir, c’est parce que, selon lui, tout n’a pas été bien dit, notamment par les média.

Mais l’essentiel du livre réside dans un descriptif minutieux des flottes engagées par la France : les chasseurs Mirage 2000 et F1, les observateurs avec notamment les fameux Breguet Atlantic de l’Aéronautique navale, les ravitailleurs si rares que sont les C-135, les transporteurs Transall C-160 et Hercules C-130 et bien sûr les hélicoptères dont les Puma, Apache et autres Gazelle… Sur 33 hélicoptères employés, deux furent d’ailleurs abattus et 30 touchés dont la moitié gravement… Et un pilote fut tué. « Le président de la République est conscient du risque encouru par les équipages. Il n’est jamais facile d’envoyer des hommes à la mort. Mais il le faut !  » (Page 132).

 

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:30
La France au Moyen-Orient (2/5) : Paris chasse en Arabie Saoudite le mégacontrat Sawari 3

L'Arabie Saoudite et la France ont récemment entamé des négociations sur le projet de vente de six frégates multimissions FREMM et de cinq à six sous-marins dans le cadre du programme Sawari 3

 

25/11/2013 Michel Cabirol à Dubaï – LaTribune.fr

 

Deuxième volet de la France au Moyen-Orient, l'Arabie Saoudite. Après avoir fait chou blanc depuis 1995, Paris tente de reconquérir Ryad. Deux contrats majeurs sont en jeu pour les groupes français : Sawari 3 (frégates et sous-marins) pour au moins 10 milliards d'euros et Mark 3 (Air Défense) pour 4 milliards.

 

 

Les Français sont de retour en Arabie Saoudite. Car entre Ryad et Paris, les relations sont aujourd'hui au beau fixe. "Il y a actuellement d'excellentes relations politiques entre l'Arabie Saoudite et la France", confirme un industriel français de l'armement. Le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, n'y est pas étranger. Il a déjà effectué trois visites depuis mai 2012 dans le royaume, dont la dernière date de début octobre. Surtout les prises de positions de la diplomatie française dans la région (Syrie, Iran notamment) ont permis de réchauffer les relations très fraîches entre ces deux pays lors de la présidence de Nicolas Sarkozy.

Et selon des sources concordantes, les deux pays ont récemment entamé des négociations sur le projet de vente de six frégates multimissions FREMM et de cinq à six sous-marins dans le cadre du programme Sawari 3. Un mégacontrat estimé à 10 milliards d'euros minimum - certains évoquent même des montants faramineux entre 15 et 20 milliards d'euros. Il fait tourner les têtes des principaux groupes concernés par ce projet DCNS, Thales, le missilier MBDA et l'hélicoptériste Eurocopter (EADS). C'est ODAS, en tant que maître d'œuvre, qui négocie pour le compte de l'Etat et des industriels avec Ryad. Bref, du lourd, du très lourd pour la France.

 

Une visite de François Hollande début 2014

Après avoir été repoussée à plusieurs reprises, la visite de François Hollande en Arabie Saoudite, est maintenant prévue fin 2013, voire au début 2014 en janvier ou février - la décision est encore en attente, l'agenda est compliqué. Elle pourrait provoquer un peu après ce voyage, voire pendant - mais ce n'est pas la coutume à Ryad - la signature d'un protocole d'accord (MoU) liant les deux pays sur Sawari 3, explique-t-on à "La Tribune". Le Chef de l'Etat a déjà fait en novembre 2012 une brève escale en Arabie Saoudite à Jeddah où il s'est entretenu avec le roi Abdallah.

C'est principalement le programme Sawari 3 qui sera poussé lors de la visite présidentielle, selon nos informations. Les groupes concernés tablent sur une conclusion rapide une fois le MoU signé. "Dans les six mois", espère une source proche du dossier. Et cette fois, "les industriels concernés sont unis" pour ce projet, explique-t-elle. "Il n'y a pas de snipers pour le faire dérailler". Pas comme pour le programme Mark 3 (Air defence de très courte portée) où Thales et MBDA/EADS se sont déchirés.

 

Ryad veut des sous-marins

Pour la France, c'est le contrat qui compte le plus actuellement en Arabie Saoudite, et au-delà... même si une commande de Rafale au Qatar et aux Emirats Arabes Unis fait également partie des objectifs prioritaires de Paris. On évoque pour l'Arabie Saoudite six frégates multimissions FREMM - dont trois exemplaires  pourraient être prélevées sur la commande nationale de onze FREMM destinée à la marine - et cinq à six sous-marins. Les frégates serviront en grande partie à patrouiller dans les eaux de la Mer rouge.

L'armée saoudienne, qui n'a jamais été équipée en sous-marins en dépit de plusieurs projets avortés, souhaite aujourd'hui créer une force sous-marine installée sur plusieurs bases. D'où les montants faramineux évoqués en raison des très nombreux travaux d'infrastructures. Sans oublier la formation des sous-mariniers. Très proche actuellement de l'Egypte, Ryad pourrait également faire appel à l'armée égyptienne bien entraînée pour utiliser ses équipements (Air, Mer, Terre) en cas de conflit contre l'Iran.

L'Allemagne, qui est également en embuscade pour ce mégacontrat, pourrait devoir renoncer en raison de son refus de livrer des armes à un Etat susceptible de remettre en cause la sécurité d'Israël. Une vente de chars Leopard 2A7 a été annulée sous la pression politique en Allemagne.

Un signal fort de Ryad pour la France

Un tel contrat s'il était signé entre la France et l'Arabie Saoudite serait un signal fort vis-à-vis de Paris, dont la ligne diplomatique (Syrie, Iran) est très appréciée à Ryad, et structurant pour la plupart des groupes d'armement français. Le prince héritier saoudien Salmane ben Abdel Aziz, qui est également ministre de la Défense, avait évoqué début octobre à Jeddah avec Jean-Yves Le Drian "les moyens de renforcer les relations bilatérales" ainsi que "les développements sur les scènes régionale et internationale".

Le contrat Sawari 3 pourrait compenser la faiblesse du budget de la défense français. Surtout les industriels tricolores reprendraient enfin pied en Arabie Saoudite où il ont été évincés peu à peu des forces armées, notamment dans l'armée de l'air. Ryad, autrefois vache à lait de l'industrie de défense française, était ces dernières années devenue une terre de mirages pour les groupes tricolores, qui allaient de frustrations en déceptions.

 

LEX, premier grand contrat depuis 1995

"La France n'a signé aucun grand contrat depuis 1995 depuis LEX (Life extension Sawari I, ndlr)", déplore un industriel. Et encore, il considère ce contrat modeste par rapport aux commandes engrangées par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l'Allemagne. "Ils ont raflé tous les contrats", poursuit-il. L'Arabie est le premier pays demandeur de matériels allemands  (plus d'un milliard d'euros de demandes d'autorisations export pour 2012, selon le rapport fédéral sur les exportations d'armement). C'est notamment le contrat de sécurité des frontières qui explique en très large partie ce montant. Enfin, la Grande-Bretagne a vendu 72 Eurofighter Typhoon après avoir éjecté Dassault Aviation du royaume avec le Tornado.

La roue semble avoir tourné depuis la signature à la fin de l'été du contrat LEX, qui porte sur la modernisation de quatre frégates de classe Al Medinah et de deux pétroliers ravitailleurs de classe Boraida, mis en service en 1985-1986. Et l'Arabie Saoudite est plus considérée aujourd'hui comme une terre de reconquête. Ce que confirme un autre industriel tricolore. "Il faut reconquérir les parts de marché en Arabie Saoudite", explique-t-il.

 

Mark 3 toujours en attente

Un autre contrat est actuellement en attente de signature. Il s'agit du programme de défense aérienne (Mark 3), qui a été négocié avec Thales en vue de renouveler le système de défense aérienne Crotale (Air defence) du royaume. Au total, le contrat s'élèverait à 4 milliards d'euros, dont 2,5 milliards pour la première tranche. Le processus de signature par le ministre de la Défense saoudien (Moda), Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, qui était imminent au début de l'automne, semble aujourd'hui au mieux un peu ralenti.

Pourquoi ? Selon des sources concordantes, le prince Bandar ben Sultan ben Abdelaziz Al Saoud, chef des services de renseignements, est en train d'effectuer un audit sur toutes les négociations en cours et les contrats à la signature. "Ils sont en train de revoir leur politique d'acquisition pour optimiser leurs achats", assure un industriel. Notamment en raison de leurs relations actuelles très fraîches avec les États-Unis, précise-t-il. 

 

Le baroud d'honneur de MBDA/EADS ?

D'autres raisons complémentaires sont aussi évoquées pour expliquer cette absence de signature. Ce contrat ferait toujours l'objet d'une guerre franco-française en coulisse entre MBDA/EADS et Thales, d'un côté, et saoudo-saoudiennes d'un autre côté, assurent plusieurs connaisseurs de ce pays. Le missilier européen a toutefois déjà obtenu un contrat de 150 millions d'euros portant sur la livraison de missiles surface-air VL-Mica, un système de défense aérienne terrestre de courte portée, pour équiper la Garde nationale.

Mais la rencontre entre Jean-Yves Le Drian et le vice-ministre de la Défense saoudien, le prince Salman Bin Sultan Bin Abdelaziz Al Saoud, dimanche dernier lors du salon aéronautique, semble avoir été rassurante sur ce projet, selon nos informations. Le président François Hollande aimerait remercier le roi Abdallah lors de sa prochaine visite en Arabie Saoudite de la signature de Mark 3. D'où l'optimisme de l'Elysée pour ce programme.

 

Des satellites d'observation ?

DCNS a déjà obtenu un autre contrat de 150 millions d'euros pour la modernisation des frégates Sawari 2 dans le cadre d'un accord-cadre global. Un trépied qui lui a permis d'entamer les négociations sur Sawari 3.

Enfin, Paris négocie également avec Ryad des hélicoptères et de deux satellites d'observation, proposés conjointement comme aux Emirats Arabes Unis par Astrium et Thales Alenia Space. La filiale spatiale de Thales pourrait être cette fois le maître d'oeuvre de ce programme, selon nos informations. Les deux industriels proposeraient un satellite de type Pléiades, à l'image de leur récent succès à Abu Dhabi.

 

Et les Etats-Unis ?

Le royaume wahhabite, principal allié arabe des Etats-Unis, accuse Washington d'inaction dans la crise syrienne et s'inquiète de la main tendue par Barack Obama à l'Iran. Ryad reproche aussi à Washington d'avoir, par faiblesse, laissé Israël poursuivre sa politique de colonies de peuplement en Cisjordanie occupée, au détriment des Palestiniens. D'où les relations fraiches entre les partenaires.

Pour autant, tout ceci est relativisé avec le pragmatisme de Ryad. L'Arabie Saoudite a récemment saisi le Congrès américain d'une demande d'exportation pour plusieurs milliers de missiles et munitions de précision de toutes sortes, destinées à équiper ses F-15SA. Montant total estimé : environ 6,8 milliards de dollars. En mars 2012, Ryad avait commandé 84 F-15SA supplémentaires et avait demandé à moderniser en décembre 2011 70 F-15S en F-15SA. Soit près de 30 milliards de dollars. Sans oublier tout le reste Patriot, 36 hélicoptères AH-6i et 70 autres AH-64D...

Relire le premier volet, La France au Moyen-Orient (1/5) : quand la diplomatie va, tout va... mieux

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:30
Liban : opération logistique majeure pour la FCR

 

 

25/11/2013 Sources : EMA

 

Le 12 novembre 2013, les militaires français engagés dans le cadre de l’opération Daman ont participé à une vaste manœuvre logistique de relève de véhicules ainsi qu’au déchargement de « conteners »de fret en provenance de France par navire roulier.

 

Cette importante opération logistique, visant à relever le matériel du théâtre, a été pilotée par le centre de coordination interarmées des transports transits et mouvements (CCITTM) de l’état-major Soutien National France (SNF). Elle a mobilisé une cinquantaine de militaires de la FCR appartenant à l’unité multifonction logistique (UML), à l’unité de commandement et d’appui (UCA) et à la compagnie de maintenance adaptée au théâtre (CIMAT), ainsi que deux équipes cynophiles et leurs chiens. Le personnel du prestataire civil local, chargé d’assurer le post-acheminement des conteneurs vers Dayr Kifa 100 kilomètres au sud de Beyrouth, était également présent.

 

Toutes les opérations à bord du navire ont été effectuées sous la responsabilité de l’officier responsable d’affrété (ORA), renforcé pour l’occasion par une équipe de convoyeurs du 519egroupement de transbordement maritime de Toulon. En liaison avec l’ORA, le chef du CCITTM était responsable de la coordination des mouvements, ainsi que de la sécurité sur le port. Il disposait à cet effet d’une équipe chargée d’assurer la traçabilité du fret, d’un sous-officier « transit maritime » chargé de la partie administrative, d’une équipe cynophile pour contrôler les conteneurs, d’une équipe de soutien santé, d’un élément léger d’intervention et enfin d’un peloton de circulation routière chargé de l’appui aux mouvements des convois et des opérations sur le port.

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est le cinquième pays contributeur de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), avec près de 900 soldats. La grande majorité d’entre eux arme la FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l'ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701.

Liban : opération logistique majeure pour la FCRLiban : opération logistique majeure pour la FCR
Liban : opération logistique majeure pour la FCRLiban : opération logistique majeure pour la FCR
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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:55
La Loi de programmation et les crédits de la défense mardi devant l'Assemblée

 

 

24/11/2013 LesEchos.fr (AFP)

 

PARIS, 24 nov 2013 - "Sanctuarisé" selon le gouvernement, "menacé" pour l'opposition, le budget de la défense pour les cinq ans qui viennent sera au coeur de l'examen en 1ère lecture de la Loi de programmation militaire 2014-2019, à partir de mardi à l'Assemblée nationale.

 

Les députés tenteront de préserver les financements de la LPM, dont les recettes devraient être augmentées de plusieurs centaines de millions d'euros pour assurer le lancement des grands programmes d'équipement des armées.

 

Des débats qui s'annoncent plus difficiles que lors de l'examen du texte mi-octobre au Sénat.

 

Dès l'annonce du collectif budgétaire 2013, le 13 novembre, la défense a en effet été amputée de 650 millions d'euros de crédits d'équipement, dans le cadre de l'effort global d'économies. Le gouvernement s'est cependant engagé à déposer un amendement à la LPM pour garantir "les opérations d'investissement prévues", "qui témoignent de l'ambition portée pour notre outil de défense".

 

Environ 500 millions de recettes devraient donc venir s'ajouter pour compenser plus ou moins les coupes budgétaires. Sans cet apport, c'est l'équilibre même de la LPM qui serait compromis dès le départ.

 

"Un petit bricolage", selon l'UMP, "puisque le gouvernement a annoncé compenser cette perte sèche par 500 millions d'euros de recettes exceptionnelles supplémentaires pour 2014".

 

Le projet de loi prévoit déjà 1,76 milliard d'euros de ces recettes exceptionnelles (rex), liées à des ventes de biens immobiliers de la défense ou des fréquences hertziennes, en 2014. Des recettes dont le montant total s'élève à 6,1 milliards sur les cinq ans de la loi de programmation, et qui par le passé ont rarement été au rendez-vous.

 

Lors de l'examen du texte au Sénat, une autre piste de financement a été évoquée, la vente d'actifs de l'Etat dans l'industrie de défense. Hypothèse qui pourrait resurgir lors de la discussion à l'Assemblée.

 

34.000 postes supprimés en six ans

 

Les sénateurs ont également introduit dans le texte des clauses de sauvegarde pour garantir la compensation intégrale des crédits en cas de non réalisation des rex.

 

La LPM traduit sur le plan budgétaire les orientations du Livre blanc de la défense. Elle prévoit 190 milliards d'euros de crédits sur la période 2014-2019. Avec un budget annuel maintenu à 31,4 milliards d'euros jusqu'en 2016, à hauteur de 1,5% du PIB, en légère progression ensuite.

 

Pour maintenir un dispositif militaire cohérent en période de crise, le texte prévoit la suppression de 34.000 postes dans les armées en six ans, dont 7.881 en 2014. A l'horizon 2019, la défense devrait compter 242.000 personnes (militaires et civils). Les premières restructurations ont été annoncées cet automne, avec la dissolution de plusieurs régiments et unités dès 2014.

 

Face aux nouvelles menaces, la LPM met l'accent sur le renseignement, la cyberdéfense et les Forces spéciales (FS), qui gagneront un millier d'hommes. Le contrat opérationnel est lui revu à la baisse : les armées devront être en mesure de déployer 15.000 hommes en opérations extérieures, contre 30.000 précédemment.

 

Le LPM veut également préserver l'industrie de défense et ses 165.000 emplois directs en France. Elle prévoit l'acquisition d'une douzaine d'avions ravitailleurs multirôles (MRTT), 15 avions de transport militaire A400M, six frégates multi-missions (FREMM), et le renouvellement du parc de blindés de l'armée de terre (programme Scorpion).

 

Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a dû batailler ferme pour préserver "l'équilibre fragile" de la loi face aux exigences de Bercy. Fort d'un vote favorable en 1ère lecture au Sénat, où des centristes de l'UDI-UC ont soutenu le texte, il peut compter sur le soutien des députés socialistes. Le projet de loi devrait être voté mercredi.

 

Le collectif budgétaire 2013 a par ailleurs dégagé 578 millions d'euros pour financer les opérations extérieures (opex) des armées, notamment l'intervention au Mali. Une compensation qui relève traditionnellement de la solidarité ministérielle et préserve les crédits de la défense.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:50
EADS fermerait le siège allemand de sa division Cassidian

 

25-11-2013 Challenges.fr (Reuters)

 

FRANCFORT - Le groupe européen d'aérospatiale et de défense EADS prévoit de fermer le siège de sa division Cassidian à Unterschleissheim, près de Munich, dans le cadre de sa réorganisation, rapporte lundi le journal Süddeutsche Zeitung en citant des sources proches du groupe.

 

En annonçant fin juillet sa réorganisation autour de trois divisions - Airbus pour les avions civils, et qui donnera son nom à l'ensemble du groupe, Airbus Defence & Space et Airbus Helicopters (Eurocopters) -, EADS avait fait savoir qu'il passerait en revue ses activités de défense et d'espace et n'avaient pas exclu des suppressions de postes dans ce pôle qui emploie quelque 40.000 personnes dans le monde.

 

Selon l'article du Süddeutsche Zeitung, les divisions d'espace et de défense seront regroupées au site d'Ottobrunn, également près de Munich.

 

Le site d'Unterschleissheim emploie 1.400 personnes et autant travaillent à Ottobrunn, soit pour EADS soit pour sa filiale Astrium, ajoute le journal sans être en mesure d'indiquer si et combien de postes seraient menacés.

 

L'agence de presse allemande DPA avait rapporté mercredi qu'EADS réduirait les effectifs de sa nouvelle division Airbus Defense & Space d'environ 20%, soit à peu près 8.000 suppressions de postes. Deux sources industrielles citées par Reuters ont de leur côté parlé de plusieurs milliers de départs mais moins que les 8.000 évoqués par DPA.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:50
Photo Christophe Noiset

Photo Christophe Noiset

 

23/11/13 Virginie Flawinne – MIL.be

 

De nouveaux Air Commandos ont obtenu leur brevet début novembre 2013. Fusiliers de l'air aux profils variés, une vingtaine de candidats ont passé les épreuves afin de devenir l'élite de l'Expeditionary Force Protection, un tout nouveau concept qui s'intègre dans le cadre OTAN de défense d'aérodrome.

 

Après avoir obtenu leur brevet B commando à Marche-les-Dames, les futurs Air Commandos se sont mesurés aux épreuves de la partie relative à la protection d'aérodrome. Ils ont dû faire leurs preuves lors de parcours chronométrés de tir et de combat rapproché. « Une des particularités est la réussite préalable chez les commandos. Ils devront également y retourner chaque année pour conserver le brevet », explique le lieutenant Philippe Maquet, responsable du programme de formation.

 

Certains candidats viennent des para-commandos, d'autres sont instructeurs de tir, sans compter les recrues plus récentes. « Le but de cette formation consiste à remettre tout le monde au même niveau et acquérir un esprit commun », précise-t-il. « Leur travail se situe entre la tâche d'un fantassin et celle d'un policier. Chaque nation a d'ailleurs ses spécificités en matière de commandos de l'air. »

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:50
Des éléments du 2è régiment de dragons

Des éléments du 2è régiment de dragons

 

17 novembre 2013 Par Olivier Fourt

 

La lutte contre les armes nucléaires et chimiques n'appartient pas au passé. Principale menace durant la Guerre froide, elle prend aujourd'hui de nouvelles formes. En France un régiment spécialisé, le 2ème RD, s'est entraîné il y a quelques jours en Pologne avec ses partenaires de l'OTAN, dans le cadre de l'exercice Stead Fast Jazz.

Chronique Défense NRBC 17.11.13 (02:26)
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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:50
Yearbook of European Security (YES) 2013 – Version abrégée – français
Yearbook - 21 novembre 2013

 

Depuis sa création, l’Institut d’études de sécurité de l’Union européenne (EUISS) est apprécié pour ses recueils annuels de documents officiels concernant, en particulier, l’élaboration et la mise en oeuvre de la Politique européenne de sécurité et de défense (PESD). Ceux-ci sont destinés aussi bien aux praticiens qu’aux chercheurs de tous niveaux. Ces « Textes fondamentaux » (vols. I-XI) font maintenant partie intégrante de la boîte à outils de la naissante « communauté de sécurité » de l’UE.

 

Ce Yearbook of European Security (YES) poursuit cette tradition en la complétant par différents instruments d’analyse. Outre une sélection de documents clés publiés dans la version intégrale anglaise (certains de ces documents existent en français et sont disponibles sur le site web de l’Institut), le Yearbook inclut une chronologie de faits pertinents et une sélection de chiffres qui, assemblés les uns aux autres, présentent un tableau complet des réalisations de l’UE dans le domaine de la politique de sécurité au cours de l’année – ou des années – précédente(s) – exceptionnellement, YES 2013 couvre les années 2011 et 2012, afin de compléter la série annuelle lancée en 2001.

 

Après l’édition exhaustive publiée en anglais au printemps 2013, l’Institut propose ici une version abrégée du Yearbook en français afin d’élargir l’accès aux informations de base sur la Politique étrangère et de sécurité commune et la Politique de sécurité et de défense commune de l’Union (et l’action extérieure en général) à un large public de décideurs, praticiens et chercheurs francophones.

 

Télécharger la version abrégée en français

Télécharger les textes fondamentaux 2011 et 2012

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:50
Italian Air Force To Launch Gunship C-27J

 

November 17, 2013 By Anthony Osborne aviationweek.com

 

The Italian air force (AMI) is expected to sign a deal to convert several of its C-27J Spartan tactical transports into gunships at the Dubai Air Show on Monday.

 

Aviation Week ShowNews understands that six of the air arm’s 12 C-27Js will be converted into the MC-27J gunship variant, currently under development by manufacturer AleniaAermacchi, ATK and Selex ES. The aircraft are expected to be assigned to support Italian Special Forces units.

 

The deal makes the AMI the launch customer for the program, which has also garnered interest from other C-27 operators. It also makes Italy the first European country to operate a gunship of this kind.

 

Three of the aircraft will undergo the full conversion program while the other three will be configured to take the system when required. The deal is expected to include development, evaluation, certification and logistic support for the aircraft. A single prototype, separate from the MC-27J demonstrator, will be used to test the systems.

 

The MC-27J makes use of palletized systems. The mission control system and the gun are self-powered and fit snugly into the cargo hold with no need to plug them into the aircraft power systems. On the ground, the pallets can simply be plugged into mains power to re-charge the batteries. The companies have set a time limit of four hours to role and de-role the aircraft from its gunship configuration back into the C-27J’s standard transport role but engineers have been able to do it in a quarter of that time.

 

 

The company is also expected to announce the results of a second phase of testing which integrates ATK’s ScatheView mission system with an electro-optical sensor and the electronically traversable ATK-produced 30mm GAU-23 cannon, which is fired from the port-side paratroop door. The company has already completed Phase 1 of the program, which saw a series of firing trials being flown in partnership with the USAF over the Gulf of Mexico in April.

 

 

A third phase of integration will add the capability to carry and launch precision-guided weapons. The munitions could include the Raytheon AGM-175 Griffin or the Northrop Grumman GBU-44 Viper Strike. These are likely to be soft-fired either by opening the ramp and ejecting the weapons out the back of the aircraft or potentially dropped through a series of launch tubes cut out of the cargo loading ramp. The gun pallet currently carries around 500 rounds of ammunition with gunners generally firing a burst of eight rounds when engaging targets.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:45
An-140-100 military transport plane

An-140-100 military transport plane

 

 

2013-11-25 cri

 

L'armée algérienne cherche à renouveler sa flotte aérienne en acquérant un total de 26 avions de transport auprès d'avionneurs russe et américain, a indiqué dimanche à Xinhua une source algérienne sous couvert d'anonymat. 

 

Ce sujet a été abordé, selon la même source, entre Russes et Algériens lors de la visite fin octobre à Moscou du vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah.

 

Quant au type d'appareils recherchés, il varie entre long et court courriers, même si les avions cargos de types Antonov An-70 et Antonov An-140 sont ceux qui répondraient le mieux aux caractéristiques requises par la partie algérienne.

 

Pour ce qui est des avions américains, le géant de l'aéronautique Boeing pourrait bien figurer parmi les fournisseurs de l'ANP, révèle la même source qui ajoute que des contacts sont en cours entre le ministère algérien de la Défense et des représentants des firmes concernées dans le but de conclure d'éventuelles transactions.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:35
Zone de défense aérienne chinoise : Tokyo met en garde contre le risque d'événements imprévisibles

 

24 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

TOKYO - Le Japon a mis en garde dimanche contre le risque d'événements imprévisibles après l'établissement par la Chine d'une zone d'identification de la défense aérienne, dont le tracé inclut des îles sous contrôle japonais.

 

Le ministre japonais des Affaires étrangères Fumio Kishida a déclaré à la presse que le Japon ne pouvait accepter la décision japonaise. Elle constitue, a-t-il dit, un geste unilatéral qui nous amène à considérer le danger d'événements imprévisibles dans la zone litigieuse en mer de Chine orientale qui inclut l'archipel des Senkaku (des îles appelées Diaoyu par les Chinois), sous contrôle japonais mais revendiqué par Pékin.

 

M. Kishida a indiqué que le Japon étudiait la possibilité de porter ses protestations à un niveau plus élevé, s'attirant une réplique courroucée de Pékin.

 

A Séoul, le ministère sud-coréen de la Défense a jugé regrettable que la nouvelle zone de défense chinoise empiète également sur sa propre zone de défense aérienne, à l'ouest de l'île de Jeju. Selon une source militaire, les deux zones se recoupent sur une région de 20 kilomètres de large sur 115 kilomètres de long.

 

Nous allons parler de ce problème avec la Chine afin d'éviter que cela n'affecte nos intérêts nationaux, a indiqué le ministère sud-coréen de la Défense dans un communiqué.

 

Samedi, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a dénoncé une décision unilatérale de la Chine. Une escalade ne va qu'accroître les tensions dans la région et créer le risque d'un incident, a-t-il mis en garde.

 

Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a réaffirmé samedi que les îles Senkaku sont incluses dans le traité américano-japonais, c'est à dire que Washington défendrait le Japon si cette région était attaquée.

 

Les Etats-Unis, dont 70.000 soldats sont stationnés au Japon et en Corée du sud, ne respecteront pas la nouvelle zone de défense chinoise, a-t-il indiqué.

 

Dimanche, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Qin Gang, a rejeté fermement les déclarations du chef de la diplomatie japonaise en les qualifiant de sans fondement et complètement fausses.

 

Selon l'agence de presse officielle Chine Nouvelle, M. Qin a également exhorté les Etats-Unis à ne pas prendre partie dans cette affaire. La Chine a protesté auprès de l'ambassadeur américain à Pékin Gary Locke et a demandé à Washington de revenir sur ses déclarations, qu'il a qualifiées d'erronées, a-t-il indiqué.

 

Le porte-parole du ministère chinois a assuré que la zone de défense chinoise a pour but la protection de la souveraineté de l'Etat chinois ainsi que celle de la sécurité de l'espace territorial et aérien du pays. L'établissement de cette zone ne vise aucun pays en particulier et n'affectera pas la liberté de survol dans l'espace aérien concerné, a-t-il ajouté.

 

La création de la nouvelle zone s'accompagne de règles que devront observer tous les avions qui la traversent, sous peine d'intervention des forces armées, a indiqué samedi le ministère chinois de la Défense dans un communiqué.

 

Les aéronefs devront notamment fournir leur plan de vol précis, afficher clairement leur nationalité, et maintenir des communications radio leur permettant de répondre de façon rapide et appropriée aux requêtes d'identification des autorités chinoises.

 

La tension est vive autour des îles Senkaku, revendiquées par Pékin sous le nom de Diaoyu, dans les eaux desquelles les bateaux de garde-côtes chinois ont multiplié ces derniers mois les incursions.

 

Le ministre japonais de la Défense, Itsunori Onodera, avait estimé fin octobre que ces incursions chinoises répétées constituaient une zone grise entre temps de paix et situation d'urgence.

 

Depuis plus d'un an, les relations sino-japonaises sont au plus bas en raison de ce différend territorial, qui s'est envenimé après la nationalisation par Tokyo en septembre 2012 de trois des cinq îles de l'archipel.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:35
Zone de défense aérienne : Séoul exprime ses regrets à l'ambassade de Chine

La Zone d`identification de défense aérienne de la Corée (KADIZ) est tracée en vert et l`ADIZ de la Chine en violet

 

SEOUL, 25 nov. (Yonhap)

 

Le ministère des Affaires étrangères a convoqué ce lundi Chein Hai, le ministre conseiller de l'ambassade de Chine en Corée du Sud, pour protester contre l'établissement unilatéral par la Chine de la zone d'identification de défense aérienne (ADIZ) en mer de Chine orientale.

 

«Lee Sang-deok, directeur adjoint du Bureau Asie du Nord-Est du ministère des Affaires étrangères, a exprimé à Chun nos inquiétudes concernant l'ADIZ que la Chine a retracée unilatéralement», a déclaré un officiel du ministère sous couvert d'anonymat.

 

L'ADIZ annoncée samedi dernier par Pékin inclut l'espace aérien au-dessus des eaux à l'ouest de l'île sud-coréenne de Jeju et au-dessus des rochers submergés et appelés île d'Ieo ou Ieodo.

 

Lee a affirmé à la partie chinoise que Séoul ne pouvait pas accepter l'établissement unilatéral par la Chine de l'ADIZ et que celle-ci devait être ajustée, selon la source.

 

Le ministère de la Défense a également transmis cette même position à un attaché de défense de l'ambassade de Chine à Séoul.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:30
La France au Moyen-Orient (1/5) : quand la diplomatie va, tout va... mieux

 

22/11/2013 Michel Cabirol, à Dubaï – LaTribune.fr

 

Les commandes d'avions civils ont atteint des records au salon de Dubaï. Mais de gros contrats militaires sont aussi en ligne de mire pour les industriels français dans le Golfe. Premier volet de cette enquête au Moyen-Orient : les bénéfices d'un réchauffement diplomatique.


 

Quand la diplomatie va, tout va... Notamment le business dans les pays du Golfe où la France, depuis ses prises de position diplomatiques successives sur la Libye, Mali, Syrie et Iran, jouit d'une bonne image dans les principales capitales de la région, Ryad, Doha et Abu Dhabi. "La politique française est bien perçue, confirme le PDG du missilier MBDA, Antoine Bouvier, qui a vu se succéder sur son stand l'essentiel de ses clients de la région. On sent que les prises de positions de la France sur la Syrie, l'Iran ont généré dans la région un climat positif". Le missilier européen (BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica) travaille actuellement sur plusieurs campagnes commerciales.

C'est donc un retour en grâce des groupes d'armement français après une longue parenthèse de près de cinq ans marquée par une certaine défiance vis-à-vis de la politique de Nicolas Sarkozy, notamment en Arabie Saoudite. Le Qatar, pourtant privilégié par l'ancien locataire de l'Elysée, n'avait toutefois pas sorti son chéquier pour s'offrir la technologie "made in France" en matière d'équipements militaires. Tout comme les Emirats Arabes Unis n'avaient pas non plus acheté le Rafale malgré la très (trop ?) forte insistance de Nicolas Sarkozy. Au point de se brouiller avec Abu Dhabi, qui a obtenu une base interarmes française sur son sol… sans aucune contrepartie pour Nicolas Sarkozy.

 

La qualité de la relation entre la France et le Golfe est excellente

"La qualité du climat politique entre la France et les pays de la région est excellente", assure également le PDG de Thales, Jean-Bernard Lévy, qui dans le cadre de la vision stratégique Ambition 10 compte chercher la croissance du groupe en très grande partie dans les pays émergents. Et de rappeler que "sans un soutien politique, il est difficile de conclure" dans les pays du Golfe.

"La France est capable de proposer des partenariats stratégiques dans la région, elle en a la volonté, observe Antoine Bouvier. Les clients y sont également très favorables".

Ce que confirme Pascale Sourisse, en charge du développement de l'activité dans les pays émergents au sein de Thales, qui sillonne régulièrement cette région où le groupe a des enjeux commerciaux importants. "Nous sentons qu'il y a une bonne entente dans le cadre des campagnes commerciales entre le ministre français et ses homologues de la région. Il a réussi à instaurer des relations de confiance", explique-t-elle. Elle rappelle que "l'action étatique et l'action industrielle vont de pair" pour réussir. "La politique va avec les affaires", renchérit un autre industriel très présent dans la région.

 

Le travail de Jean-Yves Le Drian salué

Tout comme Antoine Bouvier, Jean-Bernard Lévy salue le travail approfondi du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sans qui deux contrats d'une valeur de 1 milliard d'euros (deux satellites espions et 17 radars GM 200) se seraient perdus dans les dunes des Emirats Arabes Unis. En janvier 2013 lors de la visite de François Hollande à Abu Dhabi, "on avait perdu la campagne Falcon Eye (deux satellites espions, ndlr)", se souvient-il.

"Le ministre est extrêmement présent sur les dossiers internationaux", constate également Antoine Bouvier. Le ministre était bien sûr présent dimanche au salon aéronautique de Dubaï. Son sixième voyage aux Emirats Arabes Unis ! "Il est aujourd'hui dans l'approfondissement de sa relation avec son homologue émirati et il est dans ce schéma-là avec ses homologues dans la région", explique-t-on au ministère.

 

L'armée française, une vitrine pour les industriels

Et puis les groupes de défense profitent également des succès opérationnels de l'armée française, qui est une excellente vitrine pour les matériels tricolores, notamment le Rafale. D'autant que le savoir-faire opérationnel des trois armées dans les conflits est de haut niveau. Ainsi, le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier, a passionné samedi dernier ses 32 homologues lors de la réunion traditionnelle des patrons des armées de l'air à la veille de l'ouverture du salon aéronautique de Dubaï.

La France au Moyen-Orient (1/5) : quand la diplomatie va, tout va... mieux

Son exposé portant sur les leçons des engagements récents de la France en Libye et au Mali, et en particulier de l'armée de l'air française, a été particulièrement écouté. Le général Mercier a montré que la France était capable de frapper extrêmement loin avec les Rafale dans un délai de préparation très court et dans des scénarios complexes. Ce que n'ont pu faire certains chefs d'états-majors concurrents, qui se sont limités à des présentations très générales.

 

Les Etats-Unis ne sont plus compris au Moyen Orient

Aujourd'hui étranglés par les budgets de défense de plus en plus contraints en Europe, les grands groupes français se pressent à nouveau avec beaucoup d'espoirs en Arabie Saoudite, au Qatar et aux Emirats Arabes Unis pour tenter de compenser à l'export le manque à gagner dans les pays matures, voire y trouver un peu de croissance. Et pourquoi pas le pactole. Car de grands contrats sont en jeu dans ces trois pays, notamment à court terme en Arabie Saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis. Notamment pour le Rafale au Qatar, puis aux Emirats Arabes Unis.

D'autant que la France profite d'une certaine incompréhension entre les Etats-Unis et les pays du Golfe.

"On sent bien qu'il y a un malaise entre ces pays et les Etats-Unis, explique-t-on à La Tribune. Les prises de positions américaines ne sont pas totalement comprises et appréciées".

Aux industriels français d'en profiter. Mais comme le rappelle un industriel, qui connait très bien la région,

"les Américains ne sont peut-être pas bien vus par les familles régnantes mais ils continuent de signer des très gros contrats. Les Britanniques et les Allemands raflent beaucoup de marchés. Nous les Français, nous devons cesser d'être romantiques, car ce qui compte c'est de gagner des contrats et non pas de participer ou d'être bien vus".

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:20
Bombes à sous-munitions: Ottawa aurait trahi ses alliés

 

24 novembre 2013 Mike Blanchfield - La Presse Canadienne

 

OTTAWA - L'ancien négociateur en chef du Canada pour la convention sur les armes à sous-munitions accuse le gouvernement Harper d'avoir trahi la confiance des autres pays signataires en insérant une clause controversée au projet de loi sur la ratification du traité.

 

Earl Turcotte y est allé de cette allégation dans une déclaration écrite soumise au Comité des Affaires étrangères des Communes, qui tient ces jours-ci des audiences sur le projet de loi C-6.

 

Le Canada fait l'objet d'une vive condamnation à l'échelle internationale - et même de la part du Comité international de la Croix-Rouge, habituellement neutre -, en raison de cette clause. En vertu de cette disposition, les Forces armées canadiennes seraient autorisées à être impliquées dans des opérations militaires usant de telles bombes au cours d'activités conjointes avec des États non-signataires du traité, dont les États-Unis.

 

Selon certains observateurs, cette clause limiterait la portée du traité, qui vise à interdire le recours à une arme particulièrement dommageable pour les populations civiles.

 

M. Turcotte a depuis claqué la porte de la fonction publique pour manifester son opposition à l'interprétation du gouvernement de la disposition contestée.

 

Il dit avoir rassuré les partenaires internationaux du Canada pendant les négociations en leur affirmant que le pays ne se servirait pas de l'article autorisant les opérations conjointes avec des États non-signataires comme d'une échappatoire pour recourir à des bombes à sous-munitions.

 

«En tant que président de la délégation, c'est moi qui ai fait toutes les annonces au nom du Canada pendant les séances plénières. Je sais ce que j'ai dit au nom de notre pays, et ce, avec l'appui politique et de tous les niveaux à ce moment-là. Je sais aussi comment cela a été compris puis accepté par tous les 108 États qui prenaient part aux négociations», a-t-il écrit.

 

«Le projet de loi C-6 constitue une volte-face sur plusieurs engagements clés pris par le Canada pendant les négociations et en signant la convention en 2008. Il s'agit d'un affront aux autres États qui ont négocié de bonne foi.»

 

Selon M. Turcotte, le gouvernement interprète mal l'un des articles majeurs de la convention qu'il a aidé à négocier et rédiger. L'article 21 permet la collaboration militaire entre les pays signataires et ceux qui ne le sont pas.

 

Il visait surtout à permettre aux troupes canadiennes de prendre part à des opérations conjointes avec les États-Unis, mais pas «d'aider ou encourager» l'usage de bombes à sous-munitions.

 

De passage en comité parlementaire la semaine dernière, le ministre des Affaires étrangères John Baird a déclaré que la clause était nécessaire parce qu'elle préservait la relation militaire unique entre les États-Unis et le Canada.

 

Puis, ce fut au tour du général à la retraite et ancien commandant adjoint des forces américaines en Irak en 2004, Walt Natynczyk, de se porter à la défense de cette clause du projet de loi C-6.

 

«La convention elle-même, et plus précisément l'article 21, prévoit cela. Nous avons sans doute la collaboration la plus intégrée en matière de défense et de sécurité que deux pays peuvent avoir dans ce monde», a déclaré M. Baird, en entrevue.

 

«Aucun membre des Forces armées canadiennes ne jettera de bombes à sous-munitions sur quiconque, jamais», a affirmé M. Baird devant les journalistes lors d'une conférence de presse, dimanche.

 

M. Turcotte qualifie l'argument de M. Baird sur la préservation des relations militaires entre les États-Unis et le Canada d'«absurdité totale».

 

«S'il y avait eu la moindre indication pendant les négociations de la convention sur les armes à sous-munitions que de telles activités seraient permises en vertu de l'article 21, les autres États n'y auraient jamais consenti et je ne l'aurais jamais proposé», a-t-il soutenu.

 

Selon M. Turcotte, il y a eu un intense bras de fer entre le ministère des Affaires étrangères, où il travaillait, et celui de la Défense nationale quant à l'interprétation à donner à l'article 21. Une lutte que lui et son ministère ont finalement perdue.

 

M. Turcotte a préféré tirer sa révérence après près de 30 ans de service dans la fonction publique fédérale.

 

Le comité parlementaire reprendra ses audiences à compter de mardi.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 08:55
Le SGDSN recherche un conseiller aux "affaires transverses"

 

23.11.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

Un emploi d'expert de haut niveau, classé en groupe I, est susceptible d'être vacant dans les services du Premier ministre. Le titulaire du poste exercera les fonctions de conseiller « affaires transverses » auprès du directeur des affaires internationales, stratégiques et technologiques au sein du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN).

 

Extrait de l'avis: "Le candidat, cadre de haut niveau, expérimenté, devra avoir exercé des responsabilités fonctionnelles et opérationnelles au sein des administrations en charge de la défense, de la sécurité nationale, des relations internationales et des exportations des matériels de guerre. Une excellente connaissance de l'ensemble de ces administrations, des recherches scientifiques et des projets technologiques intéressant la défense et la sécurité nationale et des enjeux industriels qui s'y rattachent, ainsi que des affaires internationales, en particulier européennes et transatlantiques, est indispensable. Une formation scientifique généraliste de haut niveau (ex. diplôme d'ingénieur) complétée par une expérience internationale et de management dans les domaines scientifiques et techniques est souhaitable. Un complément de formation en droit ou sciences politiques constituerait un atout supplémentaire. Une très grande disponibilité, un sens élevé des relations humaines et de la négociation, une capacité à représenter le SGDSN lors de réunions à haut niveau et à prendre en compte les enjeux stratégiques dans les dossiers techniques sont indispensables. La durée prévisible de cet emploi sera de trois ans."

 

L'avis intégral est à consulter ici.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 08:50
CH/Armement: listes d'exportations des "biens militaires spécifiques" publiées

 

 

25.11.2013 Romandie.com (AWP)

 

Berne (awp/ats) - Les chiffres relatifs à l'exportation de "biens militaires spécifiques", jamais diffusés jusqu'à présent, sont en ligne depuis vendredi. La "SonntagsZeitung" a obligé le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) à rendre ces informations publiques, invoquant la loi sur la transparence.

 

Il s'agit de biens tels que des avions d'entraînement, qui ne sont pas utilisés directement pour le combat et ne sont donc pas considérés comme du matériel de guerre. Ces exportations ne sont pas soumises aux restrictions contenues dans la loi sur le matériel de guerre, mais tombent sous les dispositions de la loi sur le contrôle des biens.

 

Une fois les ventes de matériel de guerre et des biens militaires spécifiques totalisées, les chiffres gonflent. L'an dernier, les ventes se sont élevées à 3,1 milliards de francs, soit 700,4 millions de francs pour la première catégorie et 2,4 milliards pour la seconde. La distinction opérée entre ces deux catégories d'armement, selon Rudolf Christen, responsable de l'information du Département fédéral de l'économie, remonte à une décision parlementaire en 1995.

 

Comme le montrent les listes portant sur les années 2006 à 2012, la Suisse a exporté des biens militaires spécifiques dans des pays où les droits de l'homme sont mis à mal, y compris la Libye en 2008 et la Syrie en 2009.

 

Le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) a critiqué dimanche la répartition de l'équipement militaire en deux catégories distinctes. La législation sur les biens militaires spécifiques ne permet pas d'empêcher ces exportations. Les chiffres qui sont publiés depuis vendredi sur le site du SECO donnent la "vraie mesure" des exportations d'armes suisses.

 

Jusqu'à présent, ces chiffres étaient sommairement répertoriés dans le rapport sur la politique économique extérieure, a précisé à l'ats Rudolf Christen.

 

Les exportations d'armes sont à l'ordre du jour du Conseil national jeudi prochain, qui débattra d'un assouplissement de l'ordonnance sur le matériel de guerre. Une intervention parlementaire s'inquiète de la baisse des ventes du matériel de guerre.

 

Le Conseil des Etats a déjà approuvé un assouplissement de la réglementation sur les exportations d'armes en septembre dernier. Le Conseil fédéral est sur la même ligne. En 2008, l'ordonnance avait été durcie pour combattre l'initiative du GSsA contre les exportations de matériel de guerre.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 08:45
Libye: trois soldats tués dans des affrontements entre l'armée et un groupe salafiste à Benghazi

 

 

25 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

BENGHAZI (Libye) - Trois soldats ont été tués et quatorze personnes, dont quatre civils, ont été blessées dans des affrontements lundi à Benghazi, dans l'est libyen, entre des forces spéciales de l'armée et Ansar Ashariaa, le principal groupe salafiste jihadiste, a-t-on appris de sources militaire et hospitalière.

 

Un affrontement meurtrier est en cours entre nos forces et celles d'Ansar Ashariaa depuis les premières heures de la journée, a indiqué à l'AFP le colonel Miloud al-Zwei, porte-parole des forces spéciales.

 

Fadia al-Barghathi, porte-parole de l'hôpital al-Jala de Benghazi, a indiqué que trois soldats avaient été tués et dix autres blessés, dont certains grièvement. Selon elle, quatre civils ont été aussi blessés par des balles perdues.

 

Le colonel al-Zwei a expliqué que les affrontements ont éclaté après qu'une patrouille des forces spéciales qui se trouvait à proximité du quartier général d'Ansar Ashariaa, a été visé par une attaque.

 

L'armée a riposté, déclenchant des affrontements avec tous les types d'armes, les premiers du genre entre l'armée et ce puissant groupe islamiste, a ajouté le porte-parole.

 

D'autres heurts ont éclaté par la suite entre les deux groupes dans d'autres quartiers de la ville, en particulier près d'une clinique caritative appartenant à Ansar al-Shariaa dans le quartier al-Selmani, a-t-il ajouté.

 

Ansar Ashariaa (Les partisans de la loi islamique, en arabe) a vu le jour après la chute du régime de Mouammar Kadhafi. Son bras militaire est formé par d'anciens rebelles ayant combattu les forces loyalistes en 2011.

 

Ce groupe salafiste, pointé du doigt dans des assassinats de juges et membres des forces de sécurité, est soupçonné notamment d'être responsable de l'attaque contre le consulat américain à Benghazi en septembre 2012 qui avait provoqué la mort de l'ambassadeur et de trois autres Américains. Ansar Ashariaa avait toutefois démenti toute implication.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 08:35
Ruse d'Indiens: la MNBE sous-traite son contrat afghan à Ronco


23.11.2013 par P. Chapleau - Lignes de Défense

 

ronco.jpgLa MNBE ou Muscogee Nation Business Enterprise vient de se voir notifier la prolongation d'un de ses contrat en Afghanistan (lire l'avis ci-dessous). Ce contrat de protection au profit de la Task Force for Business and Stability Operations (qui pilote des projets économiques au nom du DoD) a commencé en 2011. Et il vient donc d'être reconduit jusqu'en juillet 2014, passant de 7 à 8,2 millions de $. Pour info, en juillet dernier, un contrat similaire (sécurité mais aussi facility management) d'une valeur de 20 millions de $ lui avait été attribué (cliquer ici pour les détails).

 

Muscogee Nation Business Enterprise, Okmuglee, Okla., is being awarded an $8,218,006 firm-fixed-price contract for life support services to the Department of Defense Task Force for Business and Stability Operations. These services will provide basic necessities, complex security, and personnel security details for safe travel in the immediate region around the Western Area of Responsibility in Afghanistan. Work will be performed primarily in Herat, Afghanistan. This contract was awarded as a sole-source acquisition. The estimated completion date is July 31, 2014. Washington Headquarters Services, Washington, D.C., is the contracting activity (HQ0034-13-C-0101).

 

La MNBE opère dans le cadre du "8(a) status" attribué prioritairement (sole-source acquisition, donc pas d'appel d'offres) aux minorités ethniques (comme les Native Corporations d'Alaska). Elle emploie une centaine de personnes issues du clan Muscogee qui appartient à la nation Creek (cliquer ici pour accéder à leur site qui n'est guère très précis sur les activités de cette entreprise).

Faux nez? MNBE est notoirement incapable d'assurer en propre ce type de prestations; elle sous-traite donc. Ainsi elle a déjà sous-traité à l'ESSD Ronco (filiale de G4S Government Solutions, ex-WSI) une partie de son contrat afghan, ainsi que l'indique cette capture d'écran du site de Ronco:

ronco1.jpg

La pratique est courante: une ESSD établie se met en cheville avec une société de type Native Corporation ou sous 8(a) status, l'aide à décrocher un marché fédéral et assure elle-même la prestation. Dans ces temps où les contrats se raccourcissent et se raréfient, tous les moyens sont bons pour faire des affaires. Surtout pour G4S en pleine tourmente.

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