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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 20:40
Russian Defense Ministry Blames Makers for Failed Missile Launch

 

MOSCOW, November 20 (RIA Novosti)

 

The latest failed launch of Russia’s new submarine-launched ballistic missile was caused by a manufacturing glitch, the Defense Ministry said Wednesday.

 

On September 6, a Bulava missile fired during state trials of the ballistic missile submarine Alexander Nevsky in the White Sea failed in the second minute of flight. A state commission led by the head of the Russian Navy, Admiral Viktor Chirkov, has carried out an investigation into the failed launch.

 

“The commission has finished the investigation. The causes of the failure are related to faulty manufacturing of the missile’s nozzle,” Deputy Defense Minister Yury Borisov said at a roundtable conference on state defense contracts held by RIA Novosti.

 

Borisov said the same flaw had been fixed on three remaining missiles in the same production batch, but claimed that production of the missile in general was “technologically sound.”

 

Defense Minister Sergei Shoigu has previously ordered five additional launches of the Bulava missile following a failed launch on September 6. They have been slated for next year, Borisov said.

 

With the latest flop, eight of 19 or 20 test launches of the Bulava have officially been declared failures. Some analysts have suggest the real number may be considerably higher, however.

 

The three-stage Bulava SLBM carries up to 10 independent warheads and has a range of 8,000 kilometers (5,000 miles).

 

Despite the test failures, the Russian military has insisted there is no alternative to the Bulava as the main armament for Russia’s new Borey-class strategic missile submarines.

 

The first Borey-class boat, the Yury Dolgoruky, was commissioned into the Northern Fleet in January.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 20:20
Service camouflage Uniforme - source GAO Sept 2012

Service camouflage Uniforme - source GAO Sept 2012

Aujourd'hui, l'armée américaine compte 10 types différents de camouflages, à motifs pixellisés ou à "rayures de tigre", à dominante verte, brune, voire bleue. Pour le Pentagone, cette source de multiplication des dépenses est inopportune en période de disette budgétaire.

 

21.11.2013 Le Monde.fr (AFP)

 

Conçus pour se fondre dans l'environnement, les camouflages d'uniforme sont devenus un moyen pour chaque service de l'armée américaine de se distinguer des autres, une coquetterie jugée bien coûteuse par le Congrès qui veut mettre fin à la gabegie.

 

Avant 2001, la situation était simple : tout le monde avait le même camouflage, à dominante verte pour les pays tempérés, couleur sable pour les zones désertiques. Mais à la faveur d'un budget en constante augmentation, marins, soldats, aviateurs et marines en ont profité pour afficher leurs particularisme au moment où le pays s'engageait dans deux conflits, en Afghanistan et en Irak. Aujourd'hui, l'armée américaine compte 10 types différents de camouflage, à motifs pixellisés ou à "rayures de tigre", à dominante verte, brune, voire bleue.

 

CAMOUFLAGE PIXELLISÉ

 

"Cela fait partie de l'esprit de corps. Après le 11-Septembre, les gens ont même commencé à porter leur uniforme camouflé au Pentagone", explique Larry Korb, du Center for American Progress. Un moyen pour ces militaires employés dans des bureaux de montrer qu'ils étaient eux aussi "sur le pied de guerre". Les marines, corps d'élite prompt à faire valoir sa différence, a été le premier à se distinguer dès 2002 avec un nouveau camouflage décliné en deux tons.

 

Hors des zones de combat, ordre est donné début novembre aux marines dans le monde entier de passer à la collection automne-hiver et de porter la version "terrain boisé" à dominante vert-brun. Début mars, la version sable fait son retour dans les rangs. Propriétaire de la licence, le corps interdit même aux autres services d'utiliser son uniforme et fait imprimer son logo lors de la fabrication du tissu pour s'en assurer. Au grand dam du Sénat, qui dans son projet de loi de financement de la défense pour 2014, actuellement en discussions, a inclus un amendement prévoyant "qu'aucun service n'interdit à un autre service d'utiliser un camouflage d'uniforme".

 

Le camouflage pixellisé de l'armée de terre, introduit en 2005, devait lui servir aussi bien dans les zones tempérées que désertiques. Mais il est vite apparu qu'il ne camouflait pas suffisamment, conduisant l'US Army à aller chercher en 2010 auprès d'une société privée un nouveau camouflage pour équiper ses soldats déployés en Afghanistan.

 

"DÉPASSEMENTS DE COÛTS"

 

Le reste de l'US Army, toujours équipé du camouflage pixellisé à dominante vert pâle et sable, a engagé des recherches pour trouver un nouveau camouflage. Le remplacement de l'uniforme actuel pourrait coûter 4 milliards de dollars sur cinq ans, pronostique un rapport du Government Accountability Office (le GAO), la cour des comptes américaine.

 

L'Air Force s'est elle aussi lancée en 2002 dans la recherche d'un nouveau type de camouflage pour aboutir cinq ans et 3,1 millions de dollars plus tard à un dessin dit à "rayures de tigre" aujourd'hui jugé totalement inefficace.

 

Quant à l'US Navy, c'est par un camouflage de bleu et de gris qu'elle s'est distinguée. L'habit n'est pas jugé assez résistant au feu, mais les mauvaises langues ironisent surtout sur le fait que le meilleur camouflage est celui qu'il apporte à un homme tombé à la mer...

 

Pour le Pentagone, cette source de multiplication des dépenses est inopportune en période de disette budgétaire. "Cela n'a rien à voir avec les dépassements de coûts du F-35 – qui se chiffrent en dizaines de milliards de dollars –, mais c'est quelque chose que toute personne normale considérerait comme de l'argent gaspillé", concède Larry Korb. Sénateurs comme élus de la Chambre des représentants veulent donc y mettre un terme.

 

Le projet de loi de financement présenté à la Chambre prévoit le retour à un uniforme commun le 1er octobre 2018. "Nous ne pouvons nous permettre d'avoir différents motifs de camouflage simplement pour marquer l'esprit de corps" de chaque service, dénonce l'élu démocrate William Enyart à l'origine de cet amendement. Le patron des marines, le général James Amos, a de son côté d'ores et déjà tonné devant les troupes qu'il n'avait "aucune intention de changer d'uniforme" et qu'il s'y accrocherait "comme un clochard à son sandwich".

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 19:55
parachutiste sur EPC 01

parachutiste sur EPC 01

 

21/11/2013 Armée de l'air - Economie et technologie

 

Mercredi 13 novembre 2013, le centre air de saut en vol (CASV) stationné sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy a achevé la première formation, en totale autonomie, d’un parachutiste de l’armée de l’air équipé de l’ensemble de parachutage du combattant (EPC). Ce nouvel équipement de saut des parachutistes sera mis en service dans l’armée de l’air en 2014, au profit, dans un premier temps, du commando parachutiste de l’air n°10.

 

Après une instruction au sol dispensé par le sergent-chef Vincent Heland, moniteur parachutiste au CASV et transformé sur EPC à l’école des troupes aéroportées (ETAP) de Pau, le sergent Gautier Paquet, lui aussi moniteur, a réalisé les sauts de transformation, dont un avec charge, sur la base aérienne d’Orléans à bord d’un Casa CN 235 de l’escadron de transport 3/62 «Ventoux».

 

Le sergent Paquet a ainsi pu appréhender les qualités de vol et d’emport de ce nouveau parachute qui remplacera progressivement l’équipement de parachutage individuel (EPI). Il présente de nombreux avantages parmi lesquels des conditions de sécurité accrue, ainsi qu’un confort à l’ouverture et sous voile amélioré. Dans les mêmes conditions d’utilisation, l’EPC permet l’atterrissage d’un parachutiste équipé jusqu’à 165 kg, avec une vitesse verticale d’arrivée au sol inférieure à celle obtenue avec l’EPI, pour un parachutiste équipé jusqu’à 130 kilos.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 19:55
Défense : Jean-Yves Le Drian cajole les PME

 

21/11/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les PME, creuset de l'innovation, sont chouchoutées par le ministre de la Défense qui a lancé il y a un an le "Pacte Défense PME" pour les rapprocher des grands groupes


 

Les 30.000 PME et ETI (entreprises de taille intermédiaire) travaillant avec le ministère de la Défense, premier acheteur public de l'Etat, vont-elles passer la crise budgétaire sans trop de casse ? Un an après le lancement du "Pacte Défense PME", le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a fait ce jeudi un premier bilan lors du Forum Innovation de la DGA.

Le ministre, qui inscrit sa stratégie pour les PME et ETI dans la durée, a assuré que ce Pacte a permis "une meilleure prise en compte des PME dans nos stratégies d'achat. Aujourd'hui, le ministère de la Défense pense PME, quelle que soit sa stratégie d'achat. Il étudie systématiquement le positionnement des PME, et définit en conséquence des stratégies d'achats adaptées".

Les PME représentent entre 10 % et 15 % des achats du ministère de la Défense. Soit entre 6 % et 8 % des contrats d'armement et 40 % hors armement (achats courants).

 

Plusieurs cas difficiles résolus

Six grands groupes (DCNS, EADS, MBDA, Nexter, Safran et Thales), ont déjà signé une convention pour améliorer leurs relations avec les PME. Deux autres conventions vont être signées au début de l'année (Dassault Aviation et Renault Trucks Défense).

"Au-delà de la systématisation de ces échanges (entre les grands groupes et les PME, ndlr), qui constituent en soi un changement culturel majeur, l'efficacité de cette démarche est déjà mesurable, avec plusieurs cas difficiles qui ont été résolus grâce au dialogue ainsi instauré", a expliqué le ministre.

Le ministère a prévu d'évaluer les premières conventions qui ont été signées en juin dernier, au début de l'année 2014. Sans pour autant mettre en place des pénalités en cas de non respect des principes de ces conventions. "Trop compliqué", estime-t-on au sein du ministère.

 

Comment le ministère soutient les PME

Le ministre avait souhaité une meilleure prise en compte des PME dans les stratégies d'achat du ministère de la Défense. Dans ce cadre, il avait signé le 21 mars dernier une instruction ministérielle "pour décliner concrètement ce Pacte Défense PME et assurer le suivi des 40 actions ainsi lancées, dans des domaines aussi variées que l'accès à la commande publique, l'innovation, le financement, l'accompagnement à l'exportation, ou encore la sous-traitance", a précisé Jean-Yves Le Drian.

Des stratégies d'achats adaptées ont donc été définies en vue de permettre aux PME de répondre aux appels d'offre ministériels. Et les PME entrent de plus en plus sur des marchés qu'elles n'auraient jamais obtenus sans le "Pacte Défense PME". 

 

Grâce au Pacte, ITNI touche le jackpot

C'est le cas notamment d'ITNI, une petite société spécialisée en informatique et réseaux réalisant 34 millions d'euros de chiffre d'affaires, qui a réussi à décrocher un marché de 93 millions d'euros auprès de la direction Interarmées des Réseaux d'Infrastructure et des Systèmes d'Information (DIRISI). ITNI n'aurait jamais pu répondre, n'ayant pas les critères habituellement retenus notamment en matière de chiffre d'affaires. "La DIRISI, qui a déjà classé ITNI parmi ses meilleurs fournisseurs, s'en félicite", a souligné le ministre.

Par ailleurs la mesure d'attribution préférentielle aux PME des marchés inférieurs à 15.000 euros a "totalement porté ses fruits", estime le ministère. Par exemple, sur la seule base de défense de Draguignan, 398 PME ont bénéficié de cette règle sur l'année 2013. Grâce à ces actions, le ministère a pu "consolider son vivier de fournisseurs, en inscrivant 3.500 nouvelles PME", a constaté Jean-Yves Le Drian.

 

Soutien aux PME innovantes

Le "Pacte Défense PME" répond, selon le ministère, "à l'impératif de maintien de notre rang industriel dans le monde et à celui de performance des équipements de nos armées. Il traduit aussi l'engagement du président de la République d'orienter l'action de l'Etat vers les PME innovantes". Ainsi, plus de trois quarts des PME, qui ont bénéficié du dispositif de soutien à l'innovation duale RAPID, ont vu leur chiffre d'affaire augmenter à l'issue du projet.

En 2013, 54 projets RAPID ont été sélectionnés par la direction générale de l'armement (DGA). Le budget de ce dispositif sera augmenté de 25 %, passant de 40 millions d'euros cette année à 45 millions l'année prochaine puis à 50 millions en 2015.

 

L'innovation priorité de la loi de programmation militaire

Le projet de LPM 2014-2019 fait de l'innovation "une priorité" pour le ministère de la Défense. Ce projet prévoit un budget de 4,4 milliards d'euros destiné à financer des travaux de recherche technologique et d'innovation, confiés aux laboratoires et à l'industrie. Soit une moyenne annuelle de 730 millions d'euros pour les études amont. La part du soutien à l'innovation dans ce budget annuel est de 90 millions d'euros en 2013. Pour la seule année à venir, le budget dédié à la recherche technologique et la recherche et développement se situera à hauteur de 3,6 milliards d'euros.

Dans les prochaines années, les investissements au titre de ces études amont seront consacrés aux domaines suivants : la préparation du renouvèlement des deux composantes de la dissuasion, la préparation du système de combat aérien futur et des prochaines générations de missile, ainsi que la montée en puissance des travaux sur la cyberdéfense. 

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 19:50
Army reservists conduct live firing exercise

A white-hot round is fired from a Challenger 2 tank's gun [Picture: Sergeant Russ Nolan, Crown copyright]

 

21 November 2013 Ministry of Defence and Defence Infrastructure Organisation

 

Reservists of the Royal Wessex Yeomanry have trained alongside former regular soldiers in a live firing exercise on Lulworth Ranges, Dorset.

 

Normally based at squadrons in Bovington, Salisbury, Cirencester, Barnstaple and Paignton, the reservists spent their weekend being rigorously tested at Five Tips Range – one of the premier firing ranges in western Europe – to make sure they are ready to become reserve crewmen on the Challenger 2 main battle tank, and to carry out important support roles such as medics in the future British Army.

By this time next year, the Royal Wessex Yeomanry will formally become the only armoured reinforcement unit in Britain and will be working towards fully integrating with the British Army’s 3 regular armoured units: the Queen’s Royal Hussars, the King’s Royal Hussars and the Royal Tank Regiment.

As a result, the Royal Wessex Yeomanry will also become one of only a handful of reserve units to be a part of the British Army’s reaction forces; ready to deploy anywhere around the world to protect Britain’s interests and national security.

 
Army reservists conduct live firing exercise
A Challenger 2 main battle tank races across the Five Tips Range, near Lulworth in Dorset [Picture: Sergeant Russ Nolan, Crown copyright]

This challenging and exciting new role was bestowed upon the Royal Wessex Yeomanry following the publication of the government white paper ‘Reserves in the Future Force 2020’ earlier this summer, detailing the future structure of the British Army and how it will operate. It also outlined the creation of a well-trained, well-funded, well-equipped and fully integrated reserve force.

In all, 4 tanks were involved in the exercise, each one crewed entirely by reservists and commanded by a former regular soldier. Everyone in the crew from the commander to the gunner, loader and driver were continuously tested by regular soldiers from one of the units that the Royal Wessex Yeomanry will be paired with in the future.

The teams worked together in the cramped and intense atmosphere inside the hull of the Challenger 2 tank to fire the weapon’s main armaments, the 120-millimetre (mm) gun and the 7.62mm coaxial machine gun – engaging and destroying multiple targets whilst travelling at more than 25 miles per hour across difficult terrain.

 
Army reservists conduct live firing exercise
A reservist passes an armour-piercing round through the hatch of a Challenger 2 main battle tank [Picture: Sergeant Russ Nolan, Crown copyright]

Commanding Officer of the Royal Wessex Yeomanry, Lieutenant Colonel Chris MacGregor, said:

The capability of a tank comes through its crew. It’s not the individuals inside it. So, one of the things they’ll be practising is that interaction and integration and, in many ways, what you’ll find inside a Challenger tank is the microcosm of all the changes we’re making to the Army in that we have integrated crewmen.

In some of the tanks there may be a regular, and you’ve got reservists who are normally a civilian in some other occupation, and they are having to come together to work in absolutely harmonised ways to get the effects that you’ve seen today to reach that military capability.

 
Army reservists conduct live firing exercise
Army reservists take aim with a Challenger 2 main battle tank [Picture: Sergeant Russ Nolan, Crown copyright]

One of the Challenger 2 tank gunners was Lance Corporal Rob Stiff, a senior IT project manager. Lance Corporal Stiff is a former regular soldier with 7 years in the infantry with the Royal Gloucestershire, Berkshire and Wiltshire Regiment behind him.

Now Lance Corporal Stiff is a reservist serving with C Squadron, Royal Wessex Yeomanry. On returning to the military as a reserve he said:

I missed the camaraderie, I missed the guys and I missed doing something that fulfilled me completely. The Army always gave me that. I didn’t leave the Army because I’d fallen out of love with it; I wanted to start a new career before I was too old, and this gives me that fix.

I get to be with guys and girls of the completely same mindset. We’re all here for the same reason; good banter, good laugh, work hard, play hard, and we’ve got a really worthwhile role now in the Army going forwards.

Army reservists conduct live firing exercise
The shape of a Challenger 2 main battle tank emerges from the smoke and mist on the Five Tips Range, near Lulworth in Dorset [Picture: Sergeant Russ Nolan, Crown copyright]

Months of hard graft over countless weekends have been put in by the reservists in sophisticated simulators to earn the prerequisite qualifications to enable them to operate to the best of their ability inside the Challenger 2 tank.

The Army Reserve aims to recruit up to its full manning of 30,000 trained soldiers, with up to an additional 8,000 soldiers in training, to provide an integrated and trained Army by 2018.

Army reservists conduct live firing exercise

British Army reservists stand atop a Challenger 2 main battle tank [Picture: Sergeant Russ Nolan, Crown copyright]

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 19:50
Photo Daniel Orban – MIL.be

Photo Daniel Orban – MIL.be

 

21.11.2013 Texte : Guy Verbruggen - Photos : Daniel Orban - Vidéo : Mathieu Duhembre
 

Crète, fin novembre. Pour la dernière fois, les Belges ont lancés des missiles anti-aériens « Mistral » au stand de tir de l'OTAN. Ce dernier tir est l'œuvre du bataillon d'artillerie.

Photos >>

 

Durant 49 ans, les simulations de tir à longue distance se faisaient au NATO Missile Firing Installation (NAMFI), en Crète. « Tout a commencé en 1964 » explique le Capitaine commandant Jordy Deneweth, officier de l'artillerie.

La fin de la période de tir en Crète ne veut pas dire que la Belgique s'arrêtera de lancer des missiles Mistral. En France déjà, les Belges avaient tiré sur des cibles aériennes en collaboration avec la France.

Á partir de 2014, le bataillon d'artillerie partira vers les Hébrides ; un archipel à l'ouest de l'Écosse. « Le terrain de tir en Crète  est techniquement très bon » développe Deneweth, « mais nous étions à la recherche d'un endroit où nous pourrions assurer une formation tactique. Nous avions besoins de nouveaux défis, et nous les avons trouvés sur l'archipel britannique ».

Le dernier tir belge du Mistral a eu lieu en présence du général-major Hubert De Vos, commandant de la composante terre. Durant une cérémonie officielle, il a remercié les autorités grecques par toutes les années de coopération.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 18:35
Iran Deploys Submarine to India & Sri Lanka

 

November 21, 2013 By Zachary Keck - thediplomat.com


 

A submarine-escorted naval fleet set sailed from southern Iran for Mumbai and Colombo on Wednesday.

As if Asia’s waters weren’t crowded enough with subsurface vessels, Iran has deployed one of its heavy submarines to South Asian waters as part of a larger naval fleet, according to the semi-official Fars News Agency, which has close ties with Iran’s Islamic Revolutionary Guards Corps (IRGC).

On Wednesday afternoon, Fars quoted Admiral Siyavash Jarreh, the Lieutenant Commander of the Iranian Navy for Operations, as saying, “The (Iranian) Navy will dispatch the ultra-heavy Tareq-class submarine, ‘Younus’ as part of the Navy’s 28th flotilla of warships to the countries of East Asia.”

The report said that the 28th flotilla left a southern port in Iran hours after Jarreh made the announcement. Fars also reported that Admiral Jarreh had said Iran’s Alborz destroyer and Bandar Abbas helicopter-carrier warship would be accompanying the Younus submarine on the voyage.

Despite Jarreh’s claims that the 28th flotilla was headed to East Asia, the Fars report quoted him as saying, “The Navy’s 28th Flotilla will berth at Mumbai and Colombo ports during its voyage.” In other words, the 28th flotilla seems to be headed to South Asia — India and Sri Lanka in particular.

The purpose of the voyage is unclear, although Fars referred to it as a “crucially important extraterritorial mission of the Iranian Navy.”

Tasnim News Agency, which was established last year to report on the Arab Spring, also carried a report on Jarreh’s comments. It quoted Jarreh as saying that the flotilla’s mission is to make its “mighty and constant” presence felt in international waters. Jarreh apparently added that the flotilla would also “convey the message of peace and friendship” along the way.

The Iranian Navy seems to keep a flotilla constantly deployed, although most of them do not venture farther than the Gulf of Aden and Mediterranean Sea. Still, the trip itself is not unprecedented for Iran’s navy. Indeed, according to Indian news reports, the Bandar Abbas itself made a port call in India back in 2006. Iran’s regular naval forces, rather than the IRGC Navy, are in charge of these longer deployments, which have included port calls in China and Russia.

The more frequent deployments around the Gulf of Aden do not usually have a submarine escort, at least one that is usually announced. However, the inclusion of the Tareq-class submarine on this mission could very well just be due to the fact that it has little other purpose. Iran has three such Tareq-class submarines, which are really 877EKM Kilo-class diesel-electric submarines that Iran purchased from Russia in the late 1980s and 1990s. Although it reportedly paid about US$600 million for each of them, they are uniquely unsuited to Iran’s maritime environment. Specifically, the Persian Gulf’s shallow depth means the heavy submarines cannot operate in most of it.

The three heavy submarines have long been based in Iran’s Bandar Abbas port and are operated by Iran’s regular Navy. Some reports have suggested that Iran is building port facilities for them at its Chabahar Port, which is located in the deeper waters of the Gulf of Oman. Voyages east to the Gulf of Oman and the Indian Ocean are thus some of the only occasions in which the Tareq-class submarines can be utilized.

The naval fleet’s voyage to South Asia comes as the P5+1 and Iran are holding another round of negotiations over Iran’s nuclear program. This week also saw Iran claim to launch a new strategic drone.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:55
Prix de thèse DGA 2013 : 3 chercheurs récompensés

 

21/11/2013 DGA DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

Le21 novembre 2013, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, et Laurent Collet-Billon, Délégué général pour l’armement, ont décerné le « prix de thèse DGA» à trois doctorants ayant soutenu leur thèse au cours de l’année 2011:

 

Mickaël Bouvet, pour ses travaux sur« l’étude d’enzymes de modification d’ARN impliquées dans la réplication des flavivirus et des coronavirus ». Les flavivirus sont responsables de maladies telles que la dengue ou la fièvre jaune ; les coronavirus sont par exemple impliqués dans le SRAS. Ces maladies représentent un danger pour les forces armées françaises en opérations extérieures. La thèse a permis de mieux comprendre le mécanisme de multiplication des coronavirus. Chez les flavivirus, elle a identifié une molécule inhibant l’activité du virus.

 

Camille Couprie, pour ses travaux concernant« l’optimisation variationnelle discrète et applications en vision par ordinateur ». Cette thèse a développé des méthodes d’analyse améliorant la performance de l’extraction d’éléments d’intérêt (objet, visage…) dans des images. Les applications potentielles sont nombreuses : biométrie, imagerie médicale ou satellitaire, cartographie 2D ou 3D, robotique, vidéosurveillance, identification de cibles...

 

Delphine Dumas, pour ses travaux sur « les rétines courbes : une approche bio-inspirée de simplification et miniaturisation des systèmes infrarouge ». Cette thèse a permis de réaliser une première mondiale : des capteurs courbés, à l’image de la rétine de nos yeux. Cette courbure réduit nettement les défauts d’images provoqués par les objectifs des systèmes optiques actuels, qui utilisent des capteurs plans.

 

L’un des objectifs du « prix de thèse DGA » est de rapprocher la recherche civile de la recherche de défense. Créé en 2002, ce prix récompense tous les ans un ou plusieurs jeunes docteurs ayant bénéficié d’une allocation de thèse financée par le ministère de la défense et s’étant distingués par la qualité de leurs travaux de thèse. La sélection s’effectue en fonction de l’intérêt des recherches réalisées, de leur degré d’innovation, de la qualité des résultats obtenus et de l’impact que ces travaux ont eu sur l’insertion professionnelle du docteur. Le montant du prix s’élève à 5000 €pour chaque lauréat.

 

Chaque année, la DGA consacre 13M€ au financement d’allocations de thèses, de stages post-doctoraux ou de recherche à l’étranger. Près de 450 thèses, majoritairement dédiées aux sciences de la matière et du vivant (informatique, optique, télécommunications, composants, matériaux, biologie...) mais aussi aux sciences humaines et sociales (économie, sociologie, sciences politiques…), sont à ce jour financées ou cofinancées par la DGA, dans le but de soutenir la recherche et l’innovation.

 

Acteur majeur de la recherche de défense, le ministère de la Défense aura investi en2013, 730 millions d’euros pour la recherche et technologie.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:55
Louvois devrait être abandonné mais les militaires n'en seront pas débarrassés avant longtemps


21.11.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale


Mardi 3 décembre à Varces, au 7e bataillon de chasseurs alpins, là où il avait découvert le 17 septembre 2012 l'ampleur du désastre (photo ministère de la Défense), le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian devrait annoncer l'arrêt du désastreux logiciel de paie Louvois qui torpille les soldes et le moral des militaires de l'armée de terre et dans une moindre mesure, ceux de la marine nationale et du service de santé des armées.

Une information du Figaro affirme qu'un audit commandé par le ministère aurait abouti à la conclusion que le système ne peut être remis définitivement d'aplomb. Ce qui ne veut pas dire que Louvois va disparaître rapidement... On s'explique.

 

Nous avons déjà beaucoup écrit sur le douloureux et scandaleux sujet. Malgré les efforts du Centre d'expertise des ressources humaines et de la solde (CERHS) de Nancy, les renforts dans les bases de défense, on " réduit " aujourd'hui les problèmes à " 1 500 à 2 000 chaque mois ", selon les mots de Jean-Paul Bodin, le secrétaire général à l'administration (SGA).

Louvois va donc disparaître. Il n'est décidément pas viable et génère chaque mois de nouvelles anomalies. Mais les militaires sont loin d'en avoir terminé avec le logiciel maudit. Des appels d'offre à la mise en œuvre, il faudra au minimum deux ans (sans doute plus). Ce qu'expliquait très bien le SGA en audition devant le Sénat en octobre...

 

Remise à plat des primes et de la fonction RH

" Il y a néanmoins un préalable avant de basculer sur un autre système qui est la remise en ordre du système des primes, ce que nous demande d'ailleurs la Cour des comptes. Nous avons identifié 174 régimes d'indemnités dont environ 150 sont actifs, avec des interprétations différentes d'une armée à l'autre sur l'attribution des mêmes primes. Il nous faut aussi revoir le système des primes et des avances pour les militaires en OPEX.

Pour vous faire sourire en cette période de déprime, il existe toujours une prime spécifique pour les maréchaux de France...

Pour le choix de Louvois, entre les marchés passés à Steria pour l'architecture (mai 2007) et l'intégration du calculateur au système d'information de gestion des ressources humaines (mai 2008), à EuroGroup et MC2I pour l'assistance à maîtrise d'ouvrage (février 2008), il s'était passé un an. Mais le projet avait été relancé en 2003 (après un premier essai lancé en 1996). Soit cinq ans.

Au-delà des primes, le ministère devra revoir la gouvernance et l'organisation RH de la Défense et du service de commissariat des armées, les systèmes d'information, les référentiels métier... Pour avoir posé la question à Jean-Yves Le Drian en octobre, le ministre avait froncé les sourcils et reconnu qu'il faudrait " plusieurs années " pour reprendre en main la fonction ressources humaines : " C'est un énorme chantier. "

Le ministère aurait dû rejoindre l'Opérateur national de paye (ONP) en 2017. Il faudra différer.

" Si on décidait de le faire (stopper Louvois), disait encore en octobre Jean-Paul Bodin, on ne pourrait pas avoir de nouveau système avant deux ou trois ans, ce qui nécessiterait pendant la période intermédiaire de continuer à utiliser le système actuel. De plus, cela aurait de lourdes conséquences en termes financiers et d'organisation. "

Ainsi, le décalage actuel  du raccordement de l'Armée de l'air à Louvois entraîne une dépense supplémentaire de 1,5 million d'euros par an. Au moins sont-ils payés correctement...

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:55
PEARL, système de détection acoustique permettant la localisation de coups de feu est présenté au salon Milipol - photo JJ Chatard/DICOD

PEARL, système de détection acoustique permettant la localisation de coups de feu est présenté au salon Milipol - photo JJ Chatard/DICOD

 

21/11/2013 Economie et technologie

 

La 18e édition du salon Milipol vient d’ouvrir ses portes le 19 novembre à Paris-Nord Villepinte pour quatre jours. Ce rendez-vous mondial de la sécurité intérieure des États est un lieu privilégié de rencontre pour les acteurs de la sécurité et de la défense.

 

Du 19 au 22 novembre se tient la 18e édition du salon Milipol au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte. Événement mondial de la sécurité intérieure des États organisé sous l’égide du ministère français de l’Intérieur, il réunit l’ensemble des acteurs internationaux du secteur qui présentent leurs solutions, services et savoir-faire aux professionnels : sécurité physique, sécurité informatique, gestion des catastrophes, lutte antiterroriste, surveillance, intelligence économique, sécurité des transports, contrôle des frontières, paiements sécurisés... Plus de 900 exposants y présentent ainsi leurs dernières innovations. Plus de 27 000 visiteurs sont attendus pour cette édition 2013.

 

Un nouveau système qui localise les coups de feu

 

Parmi les dernières innovations présentées sur ce salon, le système PEARL (Personal Equipment Add-on for Reactive Localization), développé par la société lyonnaise ACOEM-Metravib. PEARL est un système de détection acoustique qui permet la localisation de coups de feu. Grâce à des micros ultra-sensibles, il est capable de localiser très précisément l'origine du tir et de déterminer le calibre utilisé. Monté sur des fusils d’assaut ou sur des jumelles, ce système peut être utilisé dans de nombreuses missions : reconnaissance, protection des installations, opérations de riposte, protection des convois, patrouilles et manœuvres classiques… Le système PEARL équipe déjà les jumelles thermiques Sophie GDS de THALES, ainsi que les lunettes d’arme Sword de chez SAGEM qui pourraient équiper les troupes françaises.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:55
La DPSD se réorganise

 

21.11.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense Globale

La DPSD, Direction de la protection et de la sécurité de la défense, n'est pas le plus connu mais pas le moins utile des services de renseignement, avions-nous titré lors d'une note de présentation (à lire ici).

 

Son patron depuis un an, le général Jean-Pierre Bosser, a travaillé à une réorganisation profonde de la DPSD qui compte 1 100 personnels (20 % de civils) et dont la direction centrale se situe au fort de Vanves à Malakoff. Le service, chargé de la sécurité du personnel, des informations, des matériels et des installations sensibles, sociétés industrielles de l'armement comprises, passe de 59 à 49 implantations (15 suppressions, 5 créations). Son budget annuel est de 11,8 millions d'euros.

 

L'arrêté du 22 octobre 2013 a été publié au Journal officiel du 21 novembre. Tentons de résumer sa nouvelle organisation...

 

- Direction centrale. Au côté du directeur, un cabinet, une inspection générale du service, un adjoint qui est aussi sous-directeur de la contre-ingérence et chargé de l'activité opérationnelle.

 

Trois sous-directions :

 

Contre-ingérence : recueillir et exploiter le renseignement ; relations de la DPSD avec les autres services de renseignement ; élaboration et contrôle des mesures de sécurité des installations militaires et industrielles de défense ; contrôle et surveillance du commerce des armements.

 

Stratégie et ressources : études, conseil, expertise et assistance juridique ; défense de l'administration et protection juridique des agents ; inspection, audit et contrôle interne ; ressources humaines ; recrutement des personnels militaire et civil ; formation du personnel ; budget ; marchés ; soutien logistique.

 

Centres nationaux d'expertises : contrôle de sécurité des personnels civil et militaire du ministère de la Défense, du personnel militaire de la gendarmerie et du personnel des entreprises en relation avec la défense ; veille ; appui à la conduite des opérations ; sécurité des installations, des informations et systèmes d'information du ministère de la Défense et des entreprises de défense.

 

- Directions zonales (Paris, Nord et Est, Sud et Sud-Est, Sud-Ouest, Ouest).

- Direction de la sécurité économique en zone de défense et de sécurité de Paris.

- Postes de protection et de sécurité de la défense en métropole, dans les zones de défense et de sécurité d'outre-mer.

- Postes auprès des forces françaises de l'étranger.

- Détachements de contre-ingérence sur des théâtres extérieurs.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:55
Prix armée de l’air 2014

221.11.2013 CESA

 

Deux prix ont été créés par arrêté du 15 mars 2004 : « René Mouchotte » et « Clément Ader ». Le prix « René Mouchotte » est décerné à deux mémoires de master (1 ou 2), le prix « Clément Ader » à une thèse de doctorat (ou travail équivalent). Pour montrer tout l’attachement de l’armée de l’air à ces prix, le jury est présidé par le chef d’état-major de l’armée de l’air qui remet les récompenses aux étudiants primés. Le montant de la récompense associée est respectivement de 2000 euros pour les uns, 5000 euros pour l’autre : un geste qui symbolise la reconnaissance de l’armée de l’air envers ces étudiants qui se sont intéressés à ses enjeux. Les prix « armée de l’air » 2014 récompenseront des travaux menés et soutenus en 2013. C’est pourquoi, tous les étudiants qui souhaitent poser leur candidature sont invités à transmettre leur dossier avant le 31 décembre 2013 à l’adresse suivante : Ecole militaire A l’attention du lieutenant Golfier Patricia Centre d’Etudes Stratégiques Aérospatiales (CESA) 1, Place Joffre - Case 43 75700 PARIS SP 07

Le lieutenant Patricia Golfier se tient à votre disposition pour toute question.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:50
IG Metall met en garde la direction d'EADS

 

21 novembre 2013 Par Julien Bonnet - Usinenouvelle.com

 

Le puissant syndicat allemand IG Metall a mis en garde ce jeudi 21 novembre la direction d'EADS contre la rupture des engagements pris, au lendemain d'informations de presse faisant état d'un projet de suppression de quelque 8 000 postes.

Après la publication d'informations faisant état d'un projet de suppression de 8000 postes dans la branche défense et espace d'EADS, le puissant syndicat allemand IG Metall a tenu à mettre en garde la direction du groupe européen.

Mouvement d'action prévu le 28 novembre

"Nous ne commentons pas les spéculations des médias concernant des suppressions de poste", a déclaré Rüdiger Lütjen, président du comité d'entreprise d'EADS en Allemagne et du comité d'entreprise européen du groupe, dans une brève déclaration transmise à l'AFP. "Mais nous mettons très fermement en garde la direction du consortium contre les courses en solitaire et la rupture des engagements pris", a ajouté Rüdiger Lütjen dont le syndicat a confirmé préparer un mouvement d'action pour le 28 novembre.

Ce mouvement, prévu sur les sites situés dans le nord de l'Allemagne, était programmé depuis quelques jours déjà, en raison de craintes de suppressions de poste justement. Les infos de l'agence DPA, selon laquelle EADS pourrait profiter du regroupement de Cassidian, Astrium et Airbus Military au sein de la division Airbus Défense et Espace pour procéder à une baisse des effectifs allant "jusqu'à 20%", ont donc confirmé ces craintes. Les trois entreprises employant ensemble 40 000 personnes, cela signifierait la suppression de 8000 emplois.

Des annonces attendues pour le 9 décembre

Un porte-parole d'EADS a de son côté assuré à l'AFP qu'"aucun chiffre n'a été décidé. Aucun chiffre n'existe" et qu'il ne voyait donc "pas de raison de commenter" ces informations. "Nous présenterons d'abord nos projet aux comités d'entreprise avant de communiquer", a-t-il ajouté.

Des annonces sont attendues pour le 9 décembre, lors de la prochaine réunion du comité d'entreprise européen qui se tiendra à Munich.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:50
Missile defence: state of play - SEDE

21-11-2013 SEDE

 

The SEDE subcommittee will hold an exchange of views with Roberto Zadra, Head of the Ballistic Missile Defence Section, NATO and Nikolay Korchunov, Acting Permanent Representative of Russia to NATO, on the state of play of missile defence.

 

When: 27 November 2013


Further information meeting documents

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:35
Afghanistan : jusqu'à 15'000 soldats étrangers pourraient rester après 2014

 

21.11.2013 Romandie.com (ats )

 

Le président afghan Hamid Karzaï a annoncé jeudi qu'entre 10'000 et 15'000 soldats étrangers pourraient rester en Afghanistan après le retrait de l'OTAN, fin 2014, si le traité bilatéral de sécurité avec les États-Unis est signé. Ce traité sera examiné jusqu'à dimanche par les 2500 délégués de la Loya Jirga.

 

Au total, "si (ce traité) est signé, entre 10'000 et 15'000 soldats (étrangers) resteront. Quand je dis "soldats", je ne parle pas seulement des Américains, mais également de troupes venant d'autres pays de l'OTAN, de pays comme la Turquie, ou d'autres pays musulmans", a dit M. Karzaï.

 

Le président afghan s'exprimait devant les 2500 délégués de la Loya Jirga, grande assemblée traditionnelle afghane, qui examinera jusqu'à dimanche à Kaboul un traité bilatéral de sécurité (BSA). Le texte a été négocié laborieusement pendant des mois entre les États-Unis et l'Afghanistan.

 

"Votre décision est attendue au-delà des frontières de l'Afghanistan", a lancé devant les délégués le président Karzaï, lors du discours d'ouverture de la Jirga.

 

Cette assemblée traditionnelle a lieu dans une vaste salle dans l'ouest de Kaboul. En raison des risques d'attentat des insurgés talibans, farouchement hostiles au maintien de troupes étrangères dans le pays, un dispositif de sécurité exceptionnel a été mis en place dans la capitale afghane.

 

Immunité de juridiction

 

Le traité bilatéral de sécurité doit établir les modalités d'une présence militaire américaine en Afghanistan au terme de la mission de combat de l'OTAN fin 2014. Mercredi, le secrétaire d'État américain, John Kerry, a annoncé s'être entendu avec le président afghan Hamid Karzaï sur les "termes" du BSA.

 

Kaboul a publié de son côté un projet d'accord selon lequel les soldats américains qui resteraient en Afghanistan après 2014 bénéficieraient de l'immunité de juridiction, principal point d'achoppement entre les deux pays.

 

S'il est approuvé par la Loya Jirga, le BSA sera ensuite transmis au Parlement, avant son éventuelle promulgation par le président Karzaï.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:35
photo EMA

photo EMA

 

 

21 novembre 2013 Par Juliette Gheerbrant - RFI

 

Comment l’armée américaine va-t-elle rester en Afghanistan après le retrait des forces de l’Otan fin 2014 ? C’est tout l’enjeu de la Loya Jirga que le président Hamid Karzaï a convoqué à Kaboul. La grande assemblée traditionnelle se réunit jusqu’à dimanche pour se prononcer sur le traité bilatéral de sécurité qui établit le cadre de la présence américaine. Elle rassemble environ 2 500 personnes : chefs de tribus, notables, membres de la société civile. Si elle approuve le traité, ce dernier devra être ensuite ratifié par le Parlement. Cependant, les termes définitifs du texte soumis aux représentants de la société afghane ne sont toujours pas connus.

 

Le traité bilatéral de sécurité doit fixer le nombre de soldats – 15 000 selon les dernières informations –, le nombre de bases militaires, les conditions d’intervention de ces forces et l’aide financière qu'apportent les Américains. Ces derniers auront un double objectif après le retrait des forces de l’Otan encore présentes dans le pays : continuer la formation des forces afghanes de sécurité, et bien sûr lutter contre le terrorisme.

 

Après des mois de fastidieuses négociations, les termes définitifs du texte de 32 pages soumis aux représentants de la société afghane ne sont toujours pas connus. Certains seraient d’ailleurs encore en discussion.

 

Suite de l’article

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:30
Comment détruire les armes chimiques syriennes?

Après le refus de l’Albanie, l'OIAC envisagerait maintenant une destruction en pleine mer.

 

21 novembre 2013 Par RFI

 

Comment détruire les armes chimiques syriennes et surtout comment trouver un pays qui acceptera d'assurer sur son territoire la destruction de ces armes, un arsenal de plus de 1 000 tonnes ? C'est le problème, terriblement difficile à régler, auquel sont confrontées les grandes puissances qui veulent se débarrasser du stock syrien. Pour l'instant, tous les pays contactés, c'est le cas de l'Albanie, de la Belgique ou encore de la Norvège, ont refusé de réaliser - ou d'héberger - ces opérations de destruction. Du coup, une autre solution émerge : celle d'une destruction en mer, sur des installations spécialement prévues à cet effet.

 

Le conseil exécutif de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a adopté vendredi à La Haye une feuille de route sur la destruction de l'arsenal chimique syrien d'ici à la mi-2014, comprenant un plan détaillant les méthodes possibles de destruction de ces armes, hors de la Syrie, sur terre ou en mer. Ce plan doit être approuvé avant le 17 décembre.

 

Christian Chartier, porte-parole de l’OIAC nuance: « Il faut imaginer, et vraiment il faut le faire sous réserve de détails qui seront finalisés dans les jours et les semaines qui viennent, la création en mer d’une plateforme, que certains appellent barge, qui pourrait ressembler à un cargo, une espèce de plateforme flottante sur laquelle seront équipées des unités mobiles de destruction des armes chimiques. »

 

Edi Rama, Le Premier ministre albanais

«  Il y a un point qui m'a fait réfléchir lors des discussions avec nos partenaires: l'impossibilité de respecter les délais.(...) Il est impossible pour l'Albanie de s'impliquer dans cette opération. »

 

Edi Rama (00:50)
 

Le Premier ministre albanais

 
 

16/11/2013 par France 24

La destruction en mer, une possibilité comme une autre selon l'OIAC

 

Alors, est-ce finalement un aveu d'échec ? Une façon de reconnaître que l'OIAC ne trouve pas de pays qui acceptent la destruction des armes chimiques syriennes sur leur territoire.

 

Pour le porte-parole de l'OIAC, cela ne veut pas dire que la piste de la destruction au sol est abandonnée. « Nous disons simplement que la possibilité de détruire en mer était l’une des options sur la table. Il y en a d’autres. »

 

Une première et un certain nombre de problèmes liés au confinement dans un bateau

 

Pour autant, l'idée serait de transformer un bateau en véritable centrale de destruction de composants chimiques. Mais les experts ne sont pas vraiment confiants, les risques sont importants, d'autant qu'il s'agirait d'une première mondiale. Olivier Lepick, spécialiste des armes chimiques à la Fondation de recherche et stratégie parle d'une piste « un peu surprenante, voire même cocasse ». Il pointe les problèmes « liés au confinement dans un espace en mer, c’est-à-dire dans un bateau ». Selon le spécialiste, circonspect, cette propsition « signe le désarroi dans lequel est un petit peu l’organisation aujourd’hui puisqu’elle se demande comment et où elle va détruire l’arsenal chimique syrien. Et cela renforce un peu mes craintes qui consistent à penser que cet arsenal chimique syrien ne sera probablement pas détruit à l’horizon du premier semestre 2014, mais qu’il faudra probablement beaucoup plus de temps.»

 

 

Comment détruire les armes chimiques syriennes?

►Deux techniques pour détruire les armes chimiques

 

Olivier Lepick, spécialiste des armes chimiques à la Fondation de recherche et stratégie revient sur les deux techniques principales pour détruire les rames chimiques : « La première, c’est l’incinération c’est-à-dire la destruction à haute température des agents chimiques militaires dans un four construit à cette intention. Puis l’autre technique, qui est un moyen plus chimique, consiste à hydrolyser les agents, c’est-à-dire à les mélanger à différents produits avec de l’eau et à des températures également élevées dans un réacteur chimique, et donc de dégrader puis de détruire ces agents. Evidemment il est beaucoup plus compliqué de détruire des agents chimiques militaires qui ont déjà été chargés dans un système d’arme c’est-à-dire dans un obus, dans une roquette ou dans un missile parce qu’il faut d’abord prélever l’agent chimique dans l’obus, dans la roquette ou le missile, pour pouvoir le détruire. Donc au global, ce qu’il faut retenir c’est que c’est un processus qui est délicat techniquement, qui est très coûteux et qui nécessite la construction d’une infrastructure relativement importante.»

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:25
EADS: Cassidian Optronics GmbH crée une filiale au Brésil.

 

20/11/2013 lexpress.fr (Cercle Finance)

 

Cassidian Optronics ouvre une filiale au Brésil afin de s'y créer un débouché pour le marché d'avenir que représentent les appareils optiques et optroniques. 

 

Sous la direction de Hans-Peter Jungbauer, gérant, Optronbras Ltda à Belo Horizonte entend jouer le rôle de premier interlocuteur des clients brésiliens en mettant en place des compétences technologiques dans le pays même.

 

Forte de ses quelque 800 collaborateurs, la société Cassidian Optronics GmbH développe et fabrique des produits optiques et optroniques sur ses sites allemands d'Oberkochen et Wetzlar et à Irene en Afrique du Sud. 

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 16:55
le SpyCopter rentre en service dans les unités du génie sous le nom de Drogen (crédits:Thales)

le SpyCopter rentre en service dans les unités du génie sous le nom de Drogen (crédits:Thales)

 

21 novembre, 2013 FOB

 

Drone tactique

 

Le groupe français Thales a pris le virage des drones depuis déjà un certain temps, l’industriel équipe déjà l’armée britannique avec un drone tactique, le Watchkeeper (lire ici), qui doit entrer en service opérationnel en février 2014. Ce drone tactique de Thales basé sur une plateforme israélienne (Hermes 450) fait l’objet d’une coopération franco-britannique favorisée par les deux chefs d’état-major des armées de terre. Il y a seulement quelques jours, quelques artilleurs français du 61ème régiment d’artillerie ont intégré la 3ème batterie du 47ème Regiment Royal Artillery
 à Larkhill (Salisbury, Grande- Bretagne), la première unité britannique dotée du Watchkeeper, afin de partager savoirs faires et concepts d’emplois. Dès l’année prochaine, les exercices communs entre les unités d’artillerie française et britannique s’intensifieront. La France doit trouver un successeur au Sperwer (SDTI) de Sagem, qui avance lui son Patroller (lire ici).

 

Drone à voilure tournante

 

Notifié avec la société Infotron dʼun « crash programme » (urgence opérationelle) il y a quelques années suite aux retours sur expériences du théâtre Afghan, Thales est en train de livrer aux unités du génie français quatre drones à voilure tournante Drogen, dont elle fournit les senseurs embarqués et la station sol SpyʼC. Conçu pour être facilement utilisable, le SpyʼC automatise au maximum l’utilisation du drone dʼInfotron : décollage et atterrissage automatique, de simples gestes sur lʼécran font réagir le pilote automatique, qui rallie le drone au point désigné. Muni de senseurs jour/nuit, le Drogen est destiné à la détection de bombes artisanales. D’une autonomie comprise entre 30 minutes et 2 heures, le drone peut atteindre une vitesse de 90 km/h et pèse 19 kg (dont 3kg de charge utile). Thales et Infotron seraient en discussions avec plusieurs pays intéressés pour ce système baptisé SpyCopter par les industriels.

 

Le SpyArrow de Thales est fait d’une texture en mousse très légère (crédits:Thales)

Le SpyArrow de Thales est fait d’une texture en mousse très légère (crédits:Thales)

 

Microdrone

 

A Milipol, Thales présentait également un micro-drone, le Spy Arrow. Avec une autonomie de 30 minutes et une portée de 3 km, ce micro-drone de 670 mm sur 525 mm ne pèse que 600 grammes. Drone de contact consommable, pour “voir derrière la colline”, il a été prêté à la STAT (Section Technique de l’Armée de Terre), qui lʼa testé. Suite aux enseignements de ces tests menés par l’armée de terre, Thales présente son drone muni au choix d’une vision TV jour ou infrarouge.

 

Mini-drone

 

Mais la société française ne sʼarrête pas là. Thales a d’ors et déjà lancé des études pour une solution de mini-drone à voilure fixe. Lʼobjectif est de se positionner pour le successeur du DRAC (drone de reconnaissance au contact) d’EADS en service dans l’armée de terre (3,4 mètre sur 1,4 mètres, poids de 8 kg). Un appel d’offres pourrait être lancé dès 2015.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 16:45
Seleka rebels - source defenseweb

Seleka rebels - source defenseweb

 

21/11/2013 Par Arielle Thedrel – LeFigaro.fr

 

Le pays s'enfonce dans le chaos et la violence. Selon Laurent Fabius, «l'ONU va donner une permission d'intervenir aux forces africaines, à l'Union africaine et également à la France».

 

Après le Mali, la Centrafrique? La France se prépare à intervenir militairement dans ce pays d'environ 4 millions d'habitants en proie au chaos. A l'instar des États-Unis, Laurent Fabius a estimé mercredi matin que la République centrafricaine était «au bord du génocide». L'ONU, a ajouté le chef de la diplomatie française, «va donner une permission d'intervenir aux forces africaines (des pays alentour), à l'Union africaine et également à la France». Mais, a précisé le ministre sur RTL, «ce ne sera pas du tout le même genre d'intervention qu'au Mali, ce ne sera pas aussi massif et aussi durable». Une discussion doit s'engager lundi prochain au Conseil de sécurité de l'ONU sur la base du rapport présenté par Ban Ki-moon qui présente «plusieurs options pour renforcer le soutien à la force africaine», dont l'envoi de 6000 Casques bleus. Une résolution devrait être adoptée début décembre. Selon un responsable français cité par le Nouvel Observateur , la France pourrait toutefois intervenir avant le feu vert de l'ONU, si nécessaire.

Mercredi déjà, François Hollande avait pressé la communauté internationale d'«agir» au plus vite pour mettre fin aux «exactions» commises contre la population. La France dispose d'un contingent de 400 soldats dans son ancienne colonie et s'est dit prête à plusieurs reprises à augmenter son engagement dans le cadre d'un mandat de l'ONU pour épauler la force africaine (Misca) en cours de déploiement.

 

400.000 personnes déplacées

 

Depuis l'arrivée au pouvoir, en mars dernier, de la coalition rebelle Séléka dirigée par Michel Djotodia et malgré l'annonce par ce dernier de «mesures exceptionnelles» pour neutraliser «les criminels et les pillards», la République centrafricaine s'enfonce dans l'anarchie. Après une relative accalmie, les violences ont repris début novembre à Bangui avec des attaques à main armée et des meurtres. Elles ont culminé avec l'assassinat d'un haut magistrat abattu par d'anciens rebelles. De nombreux villages ont été désertés par leurs habitants partis se cacher en brousse dans des conditions sanitaires déplorables. Selon le secrétaire d'Etat américain John Kerry, le pays s'achemine vers une guerre civile: «des milices s'organisent de plus en plus en suivant des lignes communautaires et s'engagent dans des représailles visant les civils» a-t-il indiqué. La crise a provoqué le déplacement de plus de 400.000 personnes et, selon le Programme alimentaire mondial, plus d'un million de Centrafricains sont menacés de disette. Des affrontements opposent également, dans certaines régions, chrétiens et musulmans, laissant craindre au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, «un conflit religieux et ethnique à l'échelle du pays». L'économie est aujourd'hui exsangue et l'administration quasiment inexistante.

 

Avec 2500 hommes et peu de moyens, la Misca s'est révélée jusqu'ici impuissante à rétablir l'ordre. Les États-Unis, qui ont annoncé une aide de 40 millions de dollars à cette force de l'Union africaine, disent ne voir aucun indice laissant penser que le gouvernement de Michel Djotodia a la capacité ou la volonté politique de mettre un terme à la violence. Compte tenu du vide sécuritaire, «il y a un risque que le pays devienne un sanctuaire terroriste» a ajouté Laurent Fabius. Il l'est d'ores et déjà pour l'Ougandais Joseph Kony, chef de l'Armée de résistance du Seigneur, recherché par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre. Selon l'ONU, cette guérilla est responsable de la mort de plus de 100.000 personnes en Afrique centrale et du rapt de milliers d'enfants. Washington a offert 5 millions de dollars pour la capture de Kony.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 16:45
Nord du Mali: tirs de roquettes sur Gao, pas de victimesNord du Mali: tirs de roquettes sur Gao, pas de victimes

 

21 novembre 2013 10h02 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Des roquettes ont été tirées jeudi matin sans faire de victimes sur Gao, la plus grande ville du nord du Mali, à quatre jours du premier tour des élections législatives de dimanche, a appris l'AFP de sources sécuritaires malienne et régionale.

 

Vers 5H00 (locales et GMT) du matin ce jeudi, le premier tir a été entendu vers le fleuve Niger, un tir puissant, qui a fait un grand bruit sans faire de dégâts, selon une source sécuritaire malienne à Gao, interrogée depuis Bamako.

 

Une information confirmée par une source militaire africaine dans la ville qui a parlé de trois roquettes tirées au total, mais qui sont tombées à la périphérie de l'agglomération, notamment dans le fleuve Niger.

 

Boureima Maïga, membre de l'association des pêcheurs de Gao, a déclaré qu'il se trouvait à bord de sa pirogue sur le fleuve Niger quand il a entendu un grand bruit et vu au loin quelque chose tomber dans le fleuve

 

Deux habitants de Gao ont affirmé à l'AFP avoir vu des avions de l'opération française Serval, pour assurer la sécurité de la ville, et retrouver les jihadistes qui se trouvent encore dans le secteur.

 

Interrogée par l'AFP, une source militaire française à Bamako, n'a pas souhaité confirmer ou infirmer cette opération aérienne.

 

Ces nouveaux tirs à l'arme lourde sur Gao surviennent avant le premier tour des élections législatives de dimanche qui, trois mois après la présidentielle, doivent parachever le retour à la légalité constitutionnelle après le coup d'Etat du 22 mars 2012 qui avait précipité le Mali dans un chaos dont il a du mal à sortir.

 

L'armée française intervient au Mali depuis janvier aux côtés d'autres armées africaines, intégrées depuis à la mission de l'ONU (Minusma), contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui ont occupé le nord de ce pays pendant neuf mois en 2012.

 

Après une accalmie de plusieurs mois, les groupes jihadistes avaient repris leurs attaques meurtrières le 28 septembre dans le nord du Mali, tuant en trois semaines une dizaine de civils et de militaires maliens et tchadiens membres de la Minusma.

 

Le 2 novembre, deux journalistes français ont été enlevés à Kidal, (extrême nord-est du Mali) avant d'être tués peu après, une action revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 16:30
Arabie: obus sur une zone frontalière avec l'Irak et le Koweït

 

21 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

RYAD - Six obus de mortier sont tombés sur une zone frontalière du nord-est de l'Arabie saoudite, proche de l'Irak et du Koweït, sans faire de victime, a annoncé jeudi l'agence officielle SPA sans en indiquer la provenance.

 

Selon le quotidien saoudien Okaz, les obus auraient été tirés depuis le côté irakien de la frontière.

 

Les obus sont tombés mercredi dans une zone inhabitée à Hafr al-Baten, près du poste-frontière d'Al Auja (...) sans faire de victime, a indiqué le porte-parole des garde-frontières saoudiens, le général Mohammad al-Ghamdi, cité par l'agence.

 

Il a ajouté que les autorités saoudiennes étaient entrées en contact avec les garde-frontières des pays voisins et que des mesures ont été prises pour déterminer l'origine des obus et empêcher la réédition de tels incidents.

 

Selon des habitants, des avions militaires saoudiens survolaient le secteur jeudi matin.

 

Hafr al-Baten, une région désertique proche du triangle frontalier avec l'Irak et le Koweït, était le quartier général des forces de la coalition internationale qui avait délogé les forces irakiennes du Koweït en 1991.

 

La province région est de l'Arabie saoudite, où se concentre la minorité chiite du royaume, est riche en pétrole. La zone touchée par les obus est cependant éloignée des installations pétrolières, ainsi que des zones de peuplement chiites.

 

La chute de ces obus intervient dans un contexte de tension régionale, alimentée par le conflit en Syrie, Ryad étant en tête des pays de la région qui soutiennent l'opposition au régime de Bachar Al-Assad, dont le principal appui est l'Iran.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 12:55
MILINDEX-La plus grande base de données française d'histoire militaire est désormais opérationnelle

21.11.2013 par Michel Goya - La Voie de l'Epée

 

Fruit d’une collaboration de trois années entre le bureau Recherche du Centre de Doctrine d’Emploi des Forces (CDEF), le Centre de Documentation de l’Ecole militaire (CDEM) et l’Université, la base de données MILINDEX vous permet d’accéder aux sommaires de périodiques militaires des IIIe, IVe et Ve Républiques ainsi que certains périodiques en langue anglaise.

 

MILINDEX ne donne pas accès au document lui-même. Il donne simplement la référence d’un article c'est-à-dire le nom de son auteur, le titre exact de l’article et l’ensemble des éléments scientifiques (date, tomaison, pages) qui permettent de le repérer correctement en bibliothèque.

 

À ce jour, près de trente revues ont été référencées, d’autres suivront. Parmi les plus importantes, vous trouverez les revues d’arme de la IIIe République : la Revue d’artillerie (1872-1939), la Revue de cavalerie, la Revue d’infanterie (1887-1939), la Revue du service de l’Intendance militaire (1888-1959), la Revue militaire du génie (1887-1959) ; la Revue militaire générale (1907-1973) ; le Journal des Sciences militaires (1825-1914) ; la Revue militaire de l’étranger (1872-1899) et sa suite la Revue militaire des armées étrangères (1899-1914) ; le Spectateur militaire (1826-1914) ; la Revue des Troupes coloniales (1902-1939).

 

Des périodiques plus proprement historiques tels que la Revue historique des armées, la fameuse RHA, figurent également sur ce site ainsi que la Revue d’histoire de la Guerre mondiale (1923-1939), les Cahiers du Centre d’Études d’Histoire de la Défense (1996-2008), 14-18, le magazine de la Grande Guerre (2011-2012), de même quelques grandes revues intellectuelles de la IIIe République, intégralement dépouillées : Revue des Sciences Politiques (1911-1936), La Revue Politique et Parlementaire (1894-1971).

 

Enfin, sur des questions plus contemporaines, des périodiques en langue anglaise, plus récents ont également été référencés : Comparative Strategy, European Security ; An International Journal ; Comtemporary Security Police ; Conflict, Security & Development ; International Security ; Mediterranean Quarterly, A Journal of Global Issues ; Strategic Studies, Quarterly Journal of the Institute of Strategic Studies Islamabad, etc.

 

MILINDEX regroupe à ce jour près de 80 000 références scientifiques d’articles peu connus, mais dont certains sont assurément de grande qualité. Il est ainsi possible d’établir une solide bibliographie scientifique avant d’aller consulter les documents en bibliothèque : le Centre de Documentation de l’École militaire, particulièrement mais aussi à la bibliothèque du SHD (Service Historique de la Défense à Vincennes) et à la Bnf, certaines revues étant par ailleurs numérisées sur Gallica.

 

Ces revues abordent de près ou de loin le fait militaire que ce soit par des aspects stratégiques, opératifs ou tactiques ou par l’histoire militaire proprement dite, française ou étrangère. Le mode d’accès à la base de donnée (par titre, par périodique, par auteur ou par année) permet d’envisager des thématiques très variées touchant aux armées comme le commandement, le recrutement, l’étude des armées étrangères avec une recherche par pays, les questions de contre-insurrection et de guerrila, le mercenariat, la santé aux armées (hygiène, maladie, prophylaxie, etc), le renseignement, etc, la liste n’étant bien évidemment pas exhaustive.

 

Vous trouverez MILINDEX sur le site du CDEF :  www.cdef.terre.defense.gouv.fr

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 12:55
L'accès simplifié des PME aux marchés de la défense porte ses fruits

 

20/11/2013 boursorama.com (AFP)

 

Le pacte Défense PME lancé fin 2012 a permis à de petites et moyennes entreprises d'accéder à des marchés de la défense dont elles étaient auparavant exclues, grâce notamment à une simplification des procédures administratives, indique-t-on au ministère de la Défense.

 

Le ministre, Jean-Yves Le Drian, à l'origine du projet, doit en dresser un premier bilan, jeudi, lors du 2e "Forum DGA Innovation" sur le site de l'Ecole Polytechnique à Palaiseau (Essonne).

 

En France, quelque 4.000 PME travaillent directement pour le secteur et 30.000 ont un lien contractuel avec la défense. 10% à 15% des marchés vont directement aux PME.

 

Une batterie de mesures a été mise en place depuis un an pour lever les barrières entre les PME et ces marchés publics de la Défense.

 

L'un des grands axes passe par la simplification des clauses administratives permettant l'accès aux marchés, qui aujourd'hui "tiennent en deux pages", souligne un responsable de la Défense.

 

Une part importante de ces marchés passe cependant par les grands groupes industriels, dont les PME sont les sous-traitantes. Six conventions ont ainsi été signées depuis un an entre le ministère et de grands groupes du secteur (EADS, Thales, Safran, MBDA, Nexter et DCNS) pour améliorer les relations entre les maîtres d'oeuvre de l'armement et les PME. Deux autres conventions de ce type sont en préparation.

 

Un label "DGA testé" est en cours d'expérimentation par la Direction générale de l'armement pour permettre aux PME d'attester que leurs produits ont suivi les procédures en vigueur et renforcer leur image, notamment à l'exportation.

 

Parmi les entreprises qui ont bénéficié du dispositif Défense PME, la société ITNI a décroché en septembre un appel d'offre de plus de 90 millions d'euros pour la fourniture de matériel informatique.

 

Selon la Défense, plusieurs centaines de PME ont bénéficié en 2013 d'une mesure attribuant de préférence à ce type d'entreprises les marchés inférieurs à 15.000 euros.

 

Des Pôles régionaux à l'économie de défense (Pred) ont été mis en place pour informer les PME des procédures pour accéder aux marchés. Ces derniers concernent aussi bien le secteur de l'armement que l'habillement ou la fourniture de divers type de matériels.

 

Un effort est également fait pour réduire les délais de paiement en direction des PME, qui selon la Défense est actuellement de "30 jours en moyenne" pour les achats courants.

 

Lancé fin novembre 2012, le pacte Défense PME entend favoriser l'innovation et développer "une base industrielle et technologique de défense". Avec environ 16 milliards d'euros annuels de crédits d'investissement, le ministère de la Défense est le premier acheteur public de l'Etat.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 12:55
"Thales doit devenir un groupe mondial" (Jean-Bernard Lévy, Thales)

Le PDG de Thales, Jean-Bernard Lévy, estime que le groupe devait "créer sa vision, une vision stratégique partagée"

 

21/11/2013 Michel Cabirol à Dubaï – LaTribune.fr

 

Rencontré à la veille du salon aéronautique de Dubaï, le PDG de Thales, Jean-Bernard Lévy s'exprime pour la première fois sur sa vision stratégique Ambition 10. Ce plan repose sur trois piliers : retrouver la croissance, améliorer la compétitivité et développer les talents.

 

Mine de rien, le PDG de Thales, Jean-Bernard Lévy, n'avait jamais encore évoqué de façon publique la vision stratégique Ambition 10 destiné à redonner de la croissance au groupe pour les dix ans qui viennent. Interrogé sur un objectif de 10 milliards d'euros de chiffres d'affaires en 10 ans, il répond ne pas vouloir s'engager en public. Après une semaine passée en Asie, notamment en Chine, et une courte nuit dans un long-courrier, Jean-Bernard Lévy, un peu fatigué mais détendu, a livré samedi dernier à la veille de l'ouverture du salon aéronautique de Dubaï sa vision sur ce que devrait être le Thales de demain.

D'autant que ce plan sera décliné à partir de 2014. Déjà le budget 2014 intègre certains des objectifs d'Ambition 10. Le PDG de Thales donnera une nouvelle "guidance" en début d'année aux marchés. Et Thales prépare dans la foulée un plan sur trois à cinq ans, qui sera prêt à la fin du premier semestre 2014, "qui traduira Ambition 10". "Thales doit changer de braquet", estime Jean-Bernard Lévy.

 

Thales doit devenir un groupe mondial

Jean-Bernard Lévy s'est donc expliqué sur ce plan, un projet d'abord construit par les équipes du groupe, et en particulier par 600 cadres. Avec pour objectif : devenir un groupe mondial. "Thales est un groupe multidomestique mais n'est pas un groupe mondial", souligne Jean-Bernard Lévy. Car, Thales, précise-t-il, "est présent dans les pays matures mais pas encore dans les pays émergents". Pour faire simple, tous les pays, qui ne sont pas en Europe et en Amérique du Nord, font partie des pays émergents selon l'organisation de Thales même si Pascale Sourisse, en charge des pays émergents, rappelle que certains pays sont déjà très "émergés" à l'image de Singapour, Japon, Corée du sud…

Pourquoi Ambition 10 ? "Il fallait créer notre vision, une vision stratégique partagée, souligne-t-il. Thales était encalminé, en panne de stratégie, de progrès et de projets. J'ai donc demandé aux équipes de construire un plan ambitieux, Ambition 10, que j'ai présenté devant 650 cadres venus du monde entier en septembre à Paris". Près d'un an après son arrivée à la tête du groupe, c'était donc le moment pour lui de lancer les bases d'un nouveau Thales conquérant. Car "il y a un sentiment d'urgence", affirme-t-il.

Ce plan repose sur trois piliers : "retrouver la croissance, améliorer la compétitivité et développer les talents", selon Jean-Bernard Lévy. Le groupe ambitionnerait d'atteindre une marge d'exploitation de 10 %, selon "Les Echos". Mais contrairement à Probasis lancé par Luc Vigneron qui n'était qu'un plan de compétitivité pure, la croissance et la compétitivité de la vision Ambition 10 doivent marcher de concert.

 

"Zéro croissance organique depuis sept ans"

Après avoir remis le groupe, ébranlé et démotivé par la gestion de son prédécesseur, en ordre de marche - "la fièvre est retombée", assure-t-il -, il fallait un nouveau cap pour Thales. "Nous avons besoin de la croissance pour attirer les nouveaux talents, motiver tous les salariés du groupe et les entraîner dans un projet ambitieux", souligne Jean-Bernard Lévy. Et de rappeler qu'il y avait eu dans le groupe "zéro croissance organique depuis sept ans". Donc le salut pour Thales passera (ou pas) par des succès commerciaux dans les fameux pays émergents.

"Nous devons faire en sorte d'avoir une croissance rapide dans les pays émergents, explique le patron de Thales. Le risque, c'est un solde négatif qui entraînerait une baisse du chiffre d'affaires". D'où le sentiment d'urgence de Jean-Bernard Lévy de relancer le groupe. Il mise pour cela sur les marchés en croissance dans le domaine civil (aéronautique, transport ferroviaire et billettique) en raison de la contraction des budgets de défense dans les pays matures. Du coup, le chiffre d'affaire dans la défense pourrait passer à moyen terme autour de 40 % (contre 53 % aujourd'hui).

 

Des plans pays dans les pays émergents clés

Déjà Thales fera mieux en 2013 qu'en 2012. Neuf grands contrats d'un montant supérieur à 100 millions d'euros, dont cinq dans les pays émergents, ont été engrangés par Thales au 30 septembre. En 2012, le groupe, qui fait la moitié de ses commandes sur des contrat de moins de 10 millions, en avait décroché huit seulement, dont deux dans les pays émergents. C'est déjà un premier succès certes timide mais un succès qui colle avec la vision de Jean-Bernard Lévy.

Le groupe se met également en ordre de marche dans les pays émergents. Sous la houlette de Pascale Sourisse, des plans pays - une dizaine, dont Chine, Inde, Singapour, Brésil, Russie, certains pays du Golfe… - sont en train d'être terminés. Deux plans pays vont être étudiés cet hiver. "Ce sont nos ambitions à dix ans dans les pays clés", précise Jean-Bernard Lévy, qui souhaite attirer les talents dans les pays émergents. "Il y a une dimension humaine dans la stratégie des pays émergents. Comment fait-on pour attirer des talents dans ces pays où Thales n'est pas forcément très connu".  

C'est quoi un plan pays ? Pour le patron de Thales, c'est de définir quelles seront les priorités, les implantations locales, les marchés visés, le ou les partenariats(s) avec les groupes locaux, les transferts de technologies, les offsets s'il y a eu lieu. Jean-Bernard Lévy souhaite une feuille de route précise dans chacun de ses pays et répondant à toutes ces questions. Et de "ne plus se contenter d'une course aux appels d'offres comme seule stratégie".

 

Des acquisitions ?

Interrogé pour savoir si la croissance passera par des acquisitions, la réponse fuse : "pas question de se cacher derrière des acquisitions pour réaliser nos objectifs. Nous serions dans le déni. Je ne suis pas venu chez Thales pour faire des fusions/acquisitions". Pour Jean-Bernard Lévy, l'essentiel de la croissance "viendra des efforts réalisés en interne". Ce qui ne veut pas dire que Thales ne fera pas "de temps en temps" des acquisitions. Et la diversification ? "Je n'y suis pas favorable. Le groupe doit se concentrer sur ses activités et ne pas se disperser".

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