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29.10.2013 par Jean Dufourcq* - alliancegeostrategique.org
Au point où nous en sommes, autant tout se dire. Je n’ai jamais vraiment cru à la bénévolance en matière de relations internationales et stratégiques. Je n’ai jamais cru non plus que ces dernières étaient réglées par le cynisme sournois de quelques puissants visionnaires. Non, je crois que les rapports de force qui règlent la vie internationale procèdent d’un mélange subtil de défense d’avantages acquis, de promotion d’idéaux généreux et d’opportunisme matois qui permet aux États de se parer du beau rôle tout en défendant âprement leurs intérêts.
Certes ceux qui ont les idées claires sur leur destinée et qui assument clairement leur histoire et leur géographie ont plus de moyens que d’autres pour élaborer et accomplir leurs projets. Ce fut assez souvent le cas de la France qui se savait cap occidental du continent eurasiatique, fille aînée de l’Église puis patrie des Lumières, puissance coloniale puis tête inspiratrice d’une Europe qui devait prendre toute sa place dans le monde. Mais aussi nation à la dérive quand elle s’abonnait à la mollesse du temps et s’alignait sur des modèles conçus pour exalter des vertus et utiliser des capacités qu’elle ne possédait pas. Au rebours, chaque fois qu’elle était en mesure de favoriser la consolidation d’un monde qui lui ressemblait, elle trouvait les moyens de se placer aux premiers rangs des pays qui comptent sur la planète. Chacun jugera où nous en sommes aujourd’hui.
Rien là de bien nouveau, en réalité ; ou plutôt si car moins que jamais les États sont les acteurs uniques des tensions de cette planète et moins que jamais les positions hier conquises de haute lutte seront garanties demain. La grammaire stratégique du monde a bien changé sous les coups de boutoir des nouvelles réalités qui le règlent, au premier rang desquelles il y a d’abord la révolution démographique qui s’impose depuis un siècle comme le moteur du changement des rapports de force sur la planète. Comment ne pas voir que ses effets sont majeurs sur l’état d’organisation du monde (1).
On feint pourtant de s’étonner que les processus structurants qui organisaient la société internationale il y a à peine 20 ans, à la fin de la guerre froide, ne soient plus guère opérants. Le droit international, les arsenaux militaires, la supériorité technologique et logistique, les échanges économiques interétatiques sont désormais d’importance relative et ne déterminent plus une hiérarchie des puissances stable, lisible, pérenne et reconnue. D’où une avalanche d’approximations stratégiques que l’on relève un peu partout.
En voici quelques exemples tirés d’idées toutes faites et souvent obsolètes. A la lettre A du catalogue : Alliance et Armes de destruction massive. La liste est longue, on reprendra une autre fois, par exemple à la lettre G, la question de la guerre et à la lettre L, celles du Livre Blanc et de la Loi de programmation.
L’Alliance d’abord. Et la plus célèbre d’entre elles, l’Alliance atlantique, objet d’un grand nombre de non-dits, de faux semblants, de facilités que j’ai souvent tenté de mettre en évidence. Quoi de plus étonnant en effet que cette alliance hétéroclite et déséquilibrée des « peuples de la liberté » contre les totalitarismes ? Elle postule la primauté des intérêts nationaux de sécurité du plus puissant du groupe qui prévalent d’office sur tous les autres, au nom d’une destinée manifeste qui se fonde sur un vertueux combat initial contre un État dominateur. Elle dénie aux autres partenaires le droit d’avoir des intérêts divergents. Elle a même entrepris pendant des décennies de dénationaliser leurs systèmes de défense. En l’absence d’une opposition fédératrice qui attribue naturellement à chacun rôles et tâches, c’est à une délégation d’autorité stratégique au profit du plus fort qu’a ainsi appelé sans discontinuer la technostructure alliée. L’actuel Secrétaire général ne déroge pas à la règle. Ce qui pouvait se concevoir au plus intense de la guerre froide devient un mauvais calcul après celle-ci. La cohésion stratégique requise alors pouvait justifier un droit de regard intrusif du plus puissant. Mais après la guerre froide, c’était l’émancipation qui devenait une nécessité. Hélas le pli était pris de la subordination et voire de l’assimilation. Et même la nation la plus rétive à celles-ci a fini par se ranger à la logique collective sur le mode d’un occidentalisme défensif.
L’activisme de la NSA aux dépens des partenaires a quand même fini par déranger par ses excès et son manque de vergogne. Chacun des alliés aura joué, en mode plus ou moins mineur en fonction de son calendrier interne, la surprise indignée devant la révélation d’un strict contrôle politique et économique exercé par tous les moyens en sa possession par les États-Unis sur ses partenaires, ces derniers réservant aux membres de la famille anglo-américaine le bénéfice de leurs forfaits. Les menées américaines d’espionnage politique, économique et financier à l’encontre de leurs alliés durent depuis des décennies, au point que la plupart des Européens s’en sont accommodé, acquittant ainsi une supposée dette héritée d’un passé nationaliste belliqueux ou payant là une sorte d’assurance de vertu démocratique comme une garantie de protection. Il ne vient d’ailleurs à l’idée à personne au sein de l’Otan de comparer les actuelles entreprises américaines aux anciennes menées soviétiques, ni de mettre en doute la pertinence de la structure de l’Alliance atlantique. On continuera donc, comme avant. Au XIXe siècle, on partait en guerre pour moins que cela.
Alliance relative aujourd’hui réduite aux acquêts d’un passé révolu. Approximation stratégique de taille qui a compromis la constitution d’une défense européenne et fait douter les voisins de l’Europe de sa volonté de se survivre.
Les armes de destruction massive. Elles sont d’emploi courant dans le vocabulaire stratégique d’aujourd’hui qui fait d’elles la catégorie pivot autour de laquelle s’organise la légalité internationale. Leur possession fait de vous un arbitre respecté ou bien un dangereux rebelle à abattre.
Avec plusieurs nuances, d’importance, qu’il convient d’exposer.
D’abord l’amalgame trompeur entre des armes spéciales parfaitement distinctes et peu comparables que l’on cache habilement derrière ce sigle dont les spécialistes raffolent, NRBC pour nucléaire, radiative, biologique et chimique ; on y ajoute en général pour faire bon poids les vecteurs balistiques de leur délivrance. Avec ce carton plein de dangers affichés, on sème la terreur intellectuelle et on s’arroge le droit de dire le bien et le mal et de sortir du bon sens stratégique. On s’arroge en toute bonne foi le droit de contester à tous ceux qui s’approchent de ces armes spéciales, le droit d’organiser à leur guise leur défense. Ceux-là sont de dangereux perturbateurs, sommés de s’en remettre pour leur sécurité à la sagesse du Conseil de sécurité, qui dit le bien et le mal et distribue la force de la légitime défense collective selon les règles d’un chapitre 7 dont il est le seul exégète reconnu. Cette deuxième nuance est une anomalie stratégique bien peu dénoncée. C’est pourtant le moteur ronflant d’une contestation larvée de la communauté internationale. Mais pour défendre cette exclusivité, le conseil de sécurité semble prêt au hara-kiri collectif !
Il est impossible en réalité de mettre dans un seul paquet les armes nucléaires et les autres ; elles ne sont pas de même nature et n’ont pas les mêmes effets. La bombe atomique est un explosif extrêmement puissant qu’on sait d’autant moins maîtriser que ses effets se distribuent entre des phénomènes très distincts, souffle, chaleur, radiations. C’est avant tout une arme de décision, d’effet militaire complet et d’effroi stratégique garanti. Rien de tout cela dans les armes chimiques, radiatives et biologiques qui sont des armes à vocation essentiellement tactique, d’interdiction temporaire et localisée dont l’effet militaire recherché est comparable à celui du lance flammes, un effet secondaire devant l’effet de panique que leur emploi déclenche dans des populations peu averties et vulnérables.
Les armes de destruction massive, vocable englobant inventé à la fin de la guerre froide, n’existent pas comme catégorie. C’est une typologie nouvelle qui amalgame en réalité deux classes d’armes spéciales :
• les armes nucléaires qui sont d’abord des armes de supériorité stratégique dont le fort pouvoir d’intimidation fait prendre au sérieux le régime qui s’en dote, le plaçant dans la catégorie des co-gestionnaires de l’ordre international. D’accès long et complexe, de maniement dangereux et de délivrance opérationnelle très technique, elles sont développées essentiellement par des systèmes qui disposent d’une large gamme de moyens financiers, scientifiques et techniques et qui s’en dotent comme réassurance d’un projet politique vu comme vulnérable. Elles sont devenues les armes de la non-bataille même si on a récemment essayé d’en domestiquer militairement les effets (mininukes) pour parer des éventualités dites substratégiques.
• Les autres armes spéciales, sont des armes de la terreur tactique dont l’effet militaire ponctuel et l’écho médiatique massif qui l’accompagne ont un excellent pouvoir terroriste. Prenant en otage des opinions publiques, déclenchant une émotion internationale irrépressible, elles sont par destination les outils du défi politique plus que celles de la destruction militaire qui reste confinée dans le temps et dans l’espace comme on l’a récemment vu en Syrie.
Il est temps de mettre un terme à cette dénomination englobante, à cette typologie venue d’ailleurs qui empêche de traiter correctement la place des armes spéciales que le génie scientifique et technique des hommes du XXè siècle a mis au point. Comme Al Qaida, il y a dix ans, les WMD sont des concepts englobant qui obscurcissent les réalités et empêchent de les traiter avec tout le sérieux qu’exige leur apparition dans le champ stratégique.
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Ces genres d’approximation stratégique masquent les réalités militaires actuelles qui montrent pourtant que c’est vers d’autres secteurs non militaires que se sont déplacées les espaces de la conflictualité du XXIe siècle. Les cibles visées par les perturbateurs de l’ordre de Yalta et de l’ONU, et les prédateurs des richesses et des biens communs de l’humanité ont changé. Ce ne sont pas d’abord les États mais bien plutôt les vulnérabilités structurelles des sociétés établies, les secteurs mal gardés de leur prospérité et les outils défaillants de leurs puissances.
Les théâtres d’opération et les champs de bataille ne sont plus d’abord militaires ; ils se sont déplacés ailleurs dans le cyberespace, la planète financière, les échanges océaniques, les orbites spatiales, les normes économiques, les équilibres sociaux et les compétitions culturelles voire spirituelles. C’est bien là que se joue la paix et la guerre entre les nations, c’est là que se détermine la hiérarchie des puissances.
Dans les approximations stratégiques actuelles, méfions-nous des réalités cruelles, à la fois celles que j’explore ici, les alliances et les armes de destruction massive, mais aussi d’autres qu’il faudra mettre en évidence. Ainsi les succès tactiques que nos forces ont vaillamment remportés en Libye, en Côte d’Ivoire et au Mali redonnent des chances à la stabilité, à la sécurité et au développement régional mais sont bien loin de la grammaire d’hier avec ses victoires, ses ennemis et ses guerres.
* Contre-amiral (2S), docteur en science politique, rédacteur en chef de la Revue Défense nationale www.defnat.com, de l’Académie de Marine. A servi cinq ans dans l’Otan et quatre ans dans l’Union européenne.
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[1] Voir « Esquisses stratégique ». Cahier d’Agir n°3- 2011. www.societedestrategie.com
29.10.2013 Assemblée Nationale
Projet de loi, adopté, par le Sénat, relatif à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense et la sécurité nationale, n° 1473
28.10.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com
L’information a été dévoilée par le Parlement britannique dans un rapport publié le 25 octobre : le drone Taranis développé par BAE Systems a effectué des essais en vol au cours de l’année 2013.
Ces essais ont eu lieu en Australie, comme l’avait révélé le quotidien britannique The Telegraph en janvier 2013.
Le démonstrateur de drone de combat avait été présenté pour la première fois en juillet 2010 et les essais au sol avaient débuté dans la foulée.
Pesant environ huit tonnes et possédant des dimensions proches de la taille d’un Hawk, le Taranis est resté discret depuis ses débuts en 2006. Le programme est actuellement estimé à environ 180 millions de livres.
Mise à jour par la Représentation permanente de la France auprès de l’UE
25 October 2013 by Guy Martin - defenceWeb
The Department of Defence and Military Veterans has received an additional R400 million from Finance Minister Pravin Gordhan, who allocated the extra funds in his mid-term budget policy statement.
According to treasury documents, an additional R271 million has been allocated to force employment for the 2013/14 year; R248 million has been taken away from the landward defence budget, R535 million has been taken away from the air defence budget, R63 million has been taken away from the maritime defence budget and R119 million has been added to the military health support budget.
Overall, an additional R414 million has been allocated to defence for 2013/14, with the majority of the money going to force employment, military health, general support (R791 million), administration (R74 million) and defence intelligence (R5 million).
The force employment allocation is a welcome boost for the South African National Defence Force, as it has been cut to the bone, but other reductions may raise doubts about re-equipment of the various arms of service. For instance, infantry capability, transport and maritime aircraft, air combat capability and maritime combat capability all received cuts under the adjusted appropriations announced by Gordhan.
The Treasury said that for the defence department, “Compared to the first six months of 2012/13, expenditure over the same period in 2013/14 increased by R2.335 billion, or 14.5 per cent. This was mainly due to salary increases, additional external deployments and the settlement of a claim against the department.”
This claim is believed to be from Austrian company AMST Systemtechnik Gmbh, which received R300 million after the defence department failed to honour its contractual obligations regarding advance payment for the supply of equipment, believed to be aeromedical in nature. The contract was subsequently cancelled and the defence department ordered to pay compensation.
The Treasury allocated an additional R150 million to the South African National Defence Force (SANDF) for sending troops to the Democratic Republic of the Congo (DRC) as part of the United Nations force intervention brigade there. This was classified under unseen and unavoidable expenditure. Over a thousand SANDF personnel, as well as assets like helicopters, have been deployed to the DRC.
In terms of other operations this year, the Treasury noted that thirteen landward sub-units have been deployed on border safeguarding tasks (Operation Corona) and that 1 710 hours have been flown in support of air defence between April and September, out of the target of 6 500 for the 2013/2014 year.
"The [department] has reprioritised funds, away from computer services and the special defence accounts for weapons procurement, to the operational budget of the SA Air Force,” the treasury said in the 2013 mini budget, tabled in Parliament on Wednesday. However, budget documents show that money has been stripped from air defence and allocated to force employment, from which the Air Force will presumably get some money from.
5 105 hours have been spent at sea over the last six months from April to September, out of the original target of 22 000 for the 2013/2014 financial year. “The department had recorded only 5 105 hours at sea by mid-year and expects to record 12 000 hours by year end, not the 22 000 initially projected,” according to the Treasury. “This is because of the decline in operational activities in support of counter piracy operations, which are conducted through the Maritime Defence programme.”
Treasury documents indicate that R18.43 billion, or 45.3% of the defence budget (which totals R40.658 billion for the year) was spent between April and September this year, with R1.4 billion being spent on force employment, R6.2 billion on landward defence, R2.6 billion on air defence, R1.4 billion on maritime defence and R1.7 billion on military health.
In the mini-budget document, it was revealed that the SANDF has conducted five joint, interdepartmental and military exercises between April and September and used 13 551 active reserves – most likely for border security operations.
The department counts 5 107 military skills development members in the system, and expects to exceed its target as the intake of trainees from the South African Navy and the South African Military Health Service in January 2013 was higher than anticipated.
A total of R50.357 million was generated by selling equipment and spares and this will be used “for defence activities,” with R41.8 million being allocated to landward defence, R6.8 million to air defence and R1.6 million to maritime defence.
South Korea's Navy plans to build the second ship of the Dokdo class large-deck landing ships as a light carrier to fly vertical takeoff aircraft, with a long-term goal of building two aircraft carriers by 2036. (US Navy)
Oct. 26, 2013 - By JUNG SUNG-KI - Defense News
SEOUL — The South Korean Navy believes it can deploy two light aircraft carriers by 2036 and expand its blue-water force to cope with the rapid naval buildups of China and Japan, according to a Navy source.
The service has been exploring ways of securing light aircraft carriers based on an interim feasibility study, the source said.
“It’s a hope,” the Navy source said on condition of anonymity. “There are no fixed requirements at the moment, but we’ve been studying ways of launching light aircraft carriers over the next two decades.”
Rep. Chung Hee-soo of the ruling Saenuri Party revealed the contents of a program in a feasibility report last week.
“To cope with potential maritime disputes with neighboring countries, we need to secure aircraft carriers as soon as possible,” Chung, a member of the National Assembly’s Defense Committee, said during a confirmation hearing Oct. 11 for Adm. Choi Yoon-hee, new chairman of the Joint Chiefs of Staff. “For more active international peacekeeping operations, our Navy should have carriers.”
According to Chung, the Navy envisions three phases:
■The first is to equip the second ship of the Dokdo-class landing platform helicopter ship (LPH) with a ski ramp to operate short-range or vertical take-off and landing (VTOL) aircraft.
The flight surface of the landing ship is already sprayed with urethane, which can withstand the heat created by the aircraft during operations.
Dokdo, with the addition of a ski ramp, could be deployed before 2019, according to the report, which suggests the Navy procure used VTOL jets from the US, UK and Spain if needed.
■Second, the Navy could build an amphibious assault ship, similar to the Spanish Navy’s Juan Carlos, before 2019.
■Finally, the service aims to build two 30,000-ton light aircraft carriers between 2028 and 2036, the report said. The carrier is to have specifications similar to the Italian aircraft carrier Cavour, which can support about 30 aircraft.
“We should have capabilities to deter North Korea, and at the same time, we need minimal capabilities to respond to potential threats from neighboring countries,” Choi replied to Chung, apparently referring to the naval buildups of China and Japan.
China commissioned its first aircraft carrier last year, with three more carriers planned. Japan, whose Navy is classed as a self-defense force, has controversially unveiled a 20,000-ton helicopter destroyer akin to a small aircraft carrier.
More Aegis Ships and Jets
During the National Assembly last week, the Navy unveiled mid- to long-term procurement plans to further strengthen its naval power.
The service plans to commission three more 7,600-ton KDX-III Aegis destroyers by 2023 to develop a strategic mobile fleet. The service has three KDX-III destroyers fitted with Lockheed Martin-built SPY-1D radar capable of tracking incoming ballistic missiles and enemy aircraft.
“The construction of new Aegis ships could be completed earlier than scheduled,” Adm. Hwang Gi-chul, chief of naval operations, testified. “And the new Aegis ships will have better stealth functions than those with the existing ships.”
The Navy will also launch six, 5,900-ton next-generation destroyers — dubbed KDDX — after 2023.
The development of an attack submarine is on track, according to the Navy. The service plans to commission six more 1,800-ton Type 214 submarines to bring the 214 fleet to nine subs by 2023. After that, it will deploy nine, 3,000-ton heavy attack submarines codenamed KSS-III. The KSS-III is to be equipped with a vertical launch tube to fire a 1,500-kilometer cruise missile that can hit key targets in North Korea.
Other procurement plans include the FFX program to build a dozen new frigates with advanced sensors and a wide variety of weaponry. The FFX program is intended to replace the aging fleet of existing Ulsan class frigates and Pohang class corvettes with multimission frigates.
The 2,300- to 3,000-ton FFX vessels are to be built in two batches with an objective of putting up to 24 ships into service by 2026.
The Navy also puts a priority on acquiring reconnaissance and surveillance aircraft. In particular, the service laid out plans to buy the Lockheed S-3 Vikings retired from front-fleet service aboard aircraft carriers by the US Navy in January 2009.
The service will purchase 18 S-3 jets and modify them into a new configuration meeting the Navy’s operational requirements. If adopted, it will be the first fixed-wing jet patrol aircraft operated by the South Korean Navy, which flies 16 P-3CK turboprop patrol aircraft.
“The S-3 introduction will offer a great opportunity for the ROK Navy to operate a carrier-based jet, as the service envisions deploying aircraft carriers in the future,” Kim Dae-young, a research member of the Korea Defense & Security Forum, a private defense think tank here. “From the operational perspective, the S-3 is expected to be used for various purposes, such as patrol, surface warfare and aerial refueling.”
In order to beef up its anti-submarine operation, the Navy will procure six more new naval helicopters by 2022.
In January, AgustaWestland won a $560 million contract to supply the South Korean Navy with six AW159 Lynx Wildcat helicopters equipped with an active dipping sonar for anti-submarine role.
Les exploitations pétrolières d'Al Maqwa en feu lors de l'occupation par les forces iraquiennes, en 1991. Photo: ONU/John Isaac
24 octobre 2013 – un.org
La Commission d'indemnisation des Nations Unies, chargée d'indemniser les pertes et dégâts causées par l'invasion et l'occupation, en 1990, du Koweït par l'Iraq, a octroyé jeudi 1,24 milliard de dollars à l'État du Koweït.
Avec ce paiement, le montant total des indemnisations versées par la Commission est de 43,5 milliards de dollars et il reste désormais un montant de 8,9 milliards de dollars à régler à d'autres requérants, précise un communiqué de presse de la Commission, basée à Genève.
Les indemnisations sont réglées par l'entremise du Fond de compensation des Nations Unies, financé par l'affectation d'un pourcentage des revenus générés par les exportations de pétrole et de produits pétroliers iraquiens.
La Commission a été établie en 1991 par le Conseil de sécurité. Elle a reçu à ce jour près de trois millions de demandes d'indemnisation, dont près d'une centaine émanant de gouvernements.
La CCNU a établi six catégories de demandes, dont quatre pour des demandes individuelles, une pour les entreprises et une pour les gouvernements et les organisations internationales, qui prend notamment en compte les dégâts causés à l'environnement.
The Zumwalt-class guided-missile destroyer DDG 1000 is floated out of dry dock at the General Dynamics Bath Iron Works shipyard. The ship, the first of three Zumwalt-class destroyers, will provide independent forward presence and deterrence, support special operations forces and operate as part of joint and combined expeditionary forces. Photo: General Dynamics
October 29, 2013 defense-update.com
General Dynamics Bath Iron Works (BIW) successfully launched the Navy’s first Zumwalt-class destroyer Oct. 28 at their Bath, Maine shipyard. The future USS Zumwalt (DDG 1000) will be the lead ship of the Navy’s newest destroyer class, designed for littoral operations and land attack. At 610 feet (186 meter) long, and 15,610 (long) tons displacement, the Zumwalt looks unlike any ship the navy has sailed, with an angular superstructure, a low-slung “tumblehome” hull to “pierce” waves for a smoother ride, Other new provisions include electric propulsion and a futuristic bridge, that looks more like it belongs on Star Trek’s USS Enterprise than a real Navy ship.
The $4 billion warship, built by Bath Iron Works in Maine, was launched on the Kennebec River Monday, five years after construction began. The Zumwalt, hull number DDG-1000, was meant to be the first of a class to replace the DDG-51 Arleigh Burke-class destroyers. Rising construction costs caused caused the Pentagon to tack, limiting the program to just three Zumwalts. They are 100 feet longer than their predecessor, but require half the crew.
The ship began its translation from Bath Iron Works’ land-level construction facility to a floating dry dock on Friday. Once loaded into the dry dock, the dock was flooded and the ship was removed from its specially designed cradle. By late Monday, the dock had been flooded and the ship was floated off and tied to a pier on the Kennebec River. Photo: General Dynamics
Because of the complexity of the first-of-class ship, the Navy will perform a two-phase delivery process. Bath Iron Works will deliver the ship itself to the Navy in late 2014. Upon delivery, the Navy will then conduct combat systems activation, tests and trials, to include multiple underway periods. The ship is expected to reach its initial operating capability in 2016. The BIW will deliver the USS Zumwalt in fall of 2015. DDG-1001, the USS Michael Monsoor, is scheduled for 2016 delivery, and the DDG-1002, USS Lyndon B. Johnson, is expected in 2018.
As one of the Defense Department’s largest acquisition organizations, PEO Ships, an affiliated PEO of the Naval Sea Systems Command, is responsible for executing the development and procurement of all major surface combatants, amphibious ships, special mission and support ships and special warfare craft.
The Zumwalt floating after the completed launch. “The launch was unprecedented in both its size and complexity,” said Capt. Jim Downey, the Zumwalt-class program manager for the Navy’s Program Executive Office, Ships.
The ship, the first of three Zumwalt-class destroyers, will provide independent forward presence and deterrence, support special operations forces and operate as part of joint and combined expeditionary forces. The Navy has incorporated many new technologies into the ship’s unique tumblehome hull, including an all-electric integrated power system and an Advanced Gun System, designed to fire rocket-powered, precision projectiles 63-nautical miles. The vessel will carry two MH-60R helicopters or one MH-60R and three unmanned vertical takeoff and landing unmanned helicopters (VTUAS). The Zumwalt’s 148 sailors will also enjoy improved on-board amenities, with fewer sailors per quarters, high-end food preparation and satellite laptops.
The USS Zumwalt may be the biggest destroyer ever built for the Navy, but it should be the hardest to spot on radar. The shape of the superstructure and the arrangement of its antennas significantly reduce the ship’s radar cross section, making the ship less visible to enemy radar at sea. The design also allows for optimal manning with a standard crew size of 130 and an aviation detachment of 28 Sailors thereby decreasing lifecycle operations and support costs.
Construction began on DDG 1000 in February 2009, and the Navy and its industry partners have worked to mature the ship’s design and ready their industrial facilities to build this advanced surface combatant. Zumwalt is currently more than 87 percent complete, and the shipbuilder will continue remaining construction work on the hull prior to planned delivery late next year.
The lead ship and class are named in honor of former Chief of Naval Operations Adm. Elmo R. “Bud” Zumwalt Jr., who served as chief of naval operations from 1970-1974. The official christening of the ship was cancelled earlier this month. Originally scheduled for Oct. 19, the ceremony was postponed until a future date due to the US administration shutdown.
28/10/2013 Textron Marine & Land Systems – 45eNord.ca
Textron Marine & Land Systems (TM&LS), an operating unit of Textron Systems, a Textron Inc. (NYSE: TXT) company, today introduced the latest vehicle in its COMMANDO(TM) four-wheeled armored vehicle line-up during the AUSA Annual Meeting and Exposition (AUSA 2013) in Washington. The new COMMANDO Select 90mm Direct Fire vehicle is being shown at Booth 825 during AUSA 2013.
Like the COMMANDO Select Mortar Indirect Fire vehicle introduced earlier this year, the 90mm Direct Fire vehicle meets growing international demand for significantly greater under-armor firepower integrated on a highly-mobile armored vehicle.
The new 90mm Direct Fire vehicle is equipped with a CMI Defence Cockerill CSE 90LP weapon system, which offers day/night combat capability for tactical options ranging from counter-insurgency to conventional combat operations. The two-person, low-profile turret is lightweight and simple to operate and maintain, and is outfitted with a Cockerill Mk3 90mm low pressure gun. More than 2,300 guns in the Mk3 family are in service on vehicles across the globe and have proven themselves to be a reliable and accurate weapon.
“Our new vehicles are a direct response to multiple international customers seeking additional firepower in highly-protected, mobile and sustainable armored vehicles,” explained Tom Walmsley, TM&LS senior vice president and general manager. “The 90mm Direct Fire vehicle uses our combat-proven COMMANDO Select platform and adds a trusted CMI Defence turret to deliver an effective package for a wide range of military and security applications.”
During the past two years more than 550 COMMANDO Select vehicles, in three variants, have been delivered for use by the Afghan National Army’s Mobile Strike Force units.
Overall, more than 8,000 TM&LS COMMANDO armored vehicles are in the inventories of nations including Afghanistan, Colombia, Iraq, Malaysia, Saudi Arabia, Taiwan, Thailand and the United States. An additional 600 vehicles are in various phases of production and delivery to militaries in Canada, Colombia and Afghanistan.
Rigorously tested and proven in the toughest environments, TM&LS’ COMMANDO family of armored vehicles utilize a V-Hull with all systems protected under armor to deliver superior mine-blast protection while also providing unmatched on-road/off-road mobility. These vehicles are easy to maintain and operate, with readily available parts, training and service support. TM&LS offers four lines of COMMANDO four-wheeled vehicles – COMMANDO Elite, COMMANDO Select, COMMANDO Advanced and COMMANDO Utility.
About Textron Marine & Land Systems
Textron Marine & Land Systems designs, produces and supports advanced wheeled combat vehicles and cutting-edge maritime craft used by U.S. and international armed forces, as well as civilian entities around the globe. Its COMMANDO family of armored vehicles offers a full range of vehicle options delivering enhanced survivability, mobility, lethality and sustainability. Textron Marine & Land Systems’ innovative turret technology and related subsystems also deliver outstanding performance and reliability. Its strategic business, MillenWorks, operates an Engineering Center of Excellence with a reputation as a highly sought-after solution center, which designs and develops advanced mobility solutions for demanding on- and off-road applications. Textron Marine & Land Systems is an operating unit of Textron Systems. More information is available at www.textronmarineandland.com .
About Textron Systems
Textron Systems has been providing innovative solutions to the defense, homeland security and aerospace communities for more than 50 years. Headquartered in Providence, R.I., the company is known for its unmanned aircraft systems, advanced marine craft, armored vehicles, intelligent battlefield and surveillance systems, intelligence software solutions, precision smart weapons, piston engines, test and training systems, and total life cycle sustainment and operational services. Textron Systems includes AAI Logistics & Technical Services, AAI Test & Training, AAI Unmanned Aircraft Systems, Aerosonde, ESL Defence, Lycoming Engines, Medical Numerics, MillenWorks, Overwatch, Textron Defense Systems and Textron Marine & Land Systems. More information is available at www.textronsystems.com .
About Textron Inc.
Textron Inc. is a multi-industry company that leverages its global network of aircraft, defense, industrial and finance businesses to provide customers with innovative solutions and services. Textron is known around the world for its powerful brands such as Bell Helicopter, Cessna Aircraft Company, Jacobsen, Kautex, Lycoming, E-Z-GO, Greenlee, and Textron Systems. More information is available at www.textron.com.
October 29, 2013 defense-update.com
Raytheon Company and the U.S. Air Force concluded a series of test flights with the Small Diameter Bomb II (SDB II) culminating in direct hits on targets moving at operationally representative speeds. SDB II can hit targets from a range of more than 40 nautical miles. It has a powerful warhead capable of destroying armored targets, yet keeps collateral damage to a minimum through a small explosive footprint. It is highly accurate and offers warfighters the flexibility to change targets through a datalink that passes inflight updates to the weapon.
“These successes are the latest in a series of test flights demonstrating Raytheon’s readiness to progress the SDB II program to the System Verification Review and Milestone C,” said John O’Brien, SDB II program director for Raytheon Missile Systems. “These tests showcase the game-changing capability of Raytheon’s tri-mode seeker to detect, track and engage moving targets in adverse weather.”
According to Raytheon, earlier supporting tests were performed in a multitude of different environments and scenarios, key to maturing seeker algorithms and validating the weapon’s aerodynamic performance. “All test flights helped reinforce the system’s capability to satisfy a critical warfighter need.” the announcement said. The Department of Defense has invested more than $700 million in the SDB II program.
Under another test program Raytheon, with the US Navy have recently confirmed testing the capability to guide the newest version of the Joint Standoff Weapon (JSOW) C-1 by from an E-2D airborne early warning and control aircraft. The team demonstrated how an F/A-18E/F Super Hornet aircraft, an E-2D Advanced Hawkeye aircraft and the JSOW C-1 can network together for such task.
The test was part of the Navy’s Trident Warrior 2013 demonstration in July. During the demonstration, fighters simulated the launch of a JSOW C-1 while the E-2D directed the weapon toward the positively identified target. The E-2D aircraft also received status updates sent from the JSOW C-1.
“The success of the Trident Warrior 2013 demonstration proves the feasibility of providing the fleet a means of executing the complete kill chain with carrier-based assets utilizing the F/A-18E/F, JSOW C-1 and E-2D to engage maritime targets at range,” said Cmdr. Errol Campbell, the U.S. Navy’s Precision Strike Weapons program office deputy program manager for the JSOW program.
Additionally, the team was able to track and designate a target; simulate the launch of the JSOW; send, receive and acknowledge target updates; and receive bomb hit indication data from the weapon.
“This test further verifies the flexibility and seamless plug-and-play connectivity of JSOW C-1′s network-enabled capability,” said Celeste Mohr, JSOW program director for Raytheon Missile Systems. “The test demonstrates the relative ease with which the U.S. Navy can build on the ongoing integration of the JSOW C-1 on the U.S. Navy’s F/A-18 and expand the interoperability and connectivity to a fielded carrier-capable tactical airborne early warning aircraft.”
In 2009, the Navy performed a similar demonstration of connectivity and interoperability among sensor platforms, a shooting platform and the JSOW C-1 during the Joint Surface Warfare Joint Capability Technology Demonstration. This demonstration involved a P-3 Orion aircraft’s littoral surveillance radar system and an E-8C Joint Surveillance Target Attack Radar System aircraft.
25 octobre 2013 – un.org
Deux experts indépendants de l'ONU ont exprimé vendredi leur préoccupation devant l'utilisation potentiellement illégale des drones armés, appelant les États à faire preuve de transparence dans l'utilisation de ces armes et à enquêter sur les accusations d'exécutions extrajudiciaires, conformément au droit international.
Lors de la présentation de son rapport à l'Assemblée générale, le Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, Christof Heyns, a indiqué que l'intérêt des drones était évident, puisqu'ils offrent aux États un avantage stratégique en réduisant fortement le délai entre le repérage de la cible potentielle, parfois éloignée, et le déploiement de la force meurtrière, ainsi que le nombre des victimes.
« Selon toute vraisemblance, les drones sont promis à un bel avenir, car il est largement admis qu'ils ne constituent pas des systèmes d'armes illégales », a expliqué M. Heyns, dont le rapport était présenté parallèlement à celui de son homologue sur la promotion et la protection des droits de l'homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste, Ben Emmerson.
« D'un autre côté, même lorsqu'un État Membre exerce son droit de légitime défense conformément à la Charte des Nations Unies, il est souhaitable qu'il demande l'aval du Conseil de sécurité, dont le rôle devrait être renforcé en tant qu'organe multilatéral chargé de surveiller l'utilisation des drones armés », a ajouté M. Heyns.
M. Emmerson a souligné que la technologie des drones avait été développée spécifiquement pour des conflits asymétriques impliquant des groupes armés non étatiques, pour la plupart composés de civils leur apportant un appui de gré ou de force.
Selon M. Emmerson, il est donc nécessaire de considérer la nature du véritable rôle de ces civils dans les hostilités, soit en tant que participants actifs soit en tant que victimes jouissant du statut de civil en vertu du droit international humanitaire.
« Les divergences relatives aux formes de participation dans les conflits entraîneront inévitablement une nouvelle perception de la participation des victimes civiles », a indiqué M. Emmerson.
Les deux experts indépendants de l'ONU ont souligné que le manque de transparence dans l'utilisation des drones constitue le plus gros obstacle à l'évaluation de l'impact des attaques sur les civils, lequel rend difficile l'évaluation objective des allégations de frappes ciblées.
Un hélicoptère CH-124 Sea King Canadien effectue des exercices d'appontage sur le USS Pearl Harbor (LSD 52) pendant PANAMAX 2007 (Photo: Archives/US Navy)
29/10/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca
L’affaire du retard de Sikorsky dans la livraison de l’hélicoptère maritime, c’est l’ABC d’un échec. Après l’échec du plan «A», et en l’absence d’un plan «B» crédible, on semble en être arrivé à un plan «C» qui ne serait rien d’autre que le plan «A» modifié une énième fois.
Après tout le bruit autour de l’idée d’un plan «B» qu’il y a eu cet automne et de la possible rupture du contrat avec Sikorsky, les fonctionnaires du ministère de la Défense nationale s’attendent maintenant à ce que le gouvernement donne une fois de plus une nouvelle chance à l’entreprise aérospatiale américaine d’enfin livrer ses hélicoptères Cyclones pour remplacer les vieux Sea Kings.
Sikorsky avait signé en 2004 un contrat pour livrer 28 hélicoptères pour remplacer nos vénérables Sea Kings, qui ont fêté leur 50e anniversaire cette année, mais le fournisseur a maintenant cinq ans de retard et a seulement construit quatre appareils d’«essai», refusés d’ailleurs par le gouvernement.
Au printemps dernier, la ministre des Travaux publics de l’époque Rona Ambrose avait réclamé une analyse indépendante pour savoir si Sikorsky pouvait respecter son engagement et, au début du mois d’octobre, de hauts responsables de la Défense nationale et des Travaux publics s’étaient réunis à huis clos avec des rivaux de Sikorsky pour préparer un plan «B».
Mais, attention, une annulation du contrat pourrait coûter très cher, prévenait l’expert en matière de défense de l’Université Dalhousie, Jean-Christophe Boucher lors d’une entrevue à 45eNord.ca.
Devant le coût élevé d’une annulation, le gouvernement pourrait aussi acheter des appareils déjà éprouvés, comme ceux d’Augusta Westland, pour faire le pont entre nos vieux Sea Kings et les nouveaux Cyclones qui tardent à arriver.
Les responsables au ministère de la Défense voudraient maintenant, semble-t-il, que leurs collègues de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada avalisent les changements nécessaires pour pouvoir enfin la livraison accepter des hélicoptères Cyclone provisoires de Sikorsky.
Sikorsky propose en effet de fournir au Canada ce que l’entreprise appelle des hélicoptères provisoires pas entièrement équipés avec tout le matériel nécessaire, tout en affirmant qu’il serait alors en mesure des aéronefs entièrement conformes à partir de 2015.
Publiquement, le gouvernement conservateur a adopté une ligne dure – déclarant qu’il n’acceptera pas les hélicoptères provisoires parce qu’ils ne répondent pas aux spécifications, et ne s’est pas fait prier pour dévoiler qu’il examinait sérieusement un plan «B». Comme on l’a vu précédemment.
Toutefois, de hauts responsables gouvernementaux , y compris les sous-ministres à la Défense et aux Travaux publics, ont eu plusieurs rencontres depuis décembre 2011 avec des représentants de Sikorsky pour paver la voie à la livraison des hélicoptères provisoires.
Travaux publics avait d’ailleurs déjà modifié le contrat de Cyclone deux fois dans le passé afin de donner à Sikorsky plus de temps pour livrer l’hélicoptère.
Aujourd’hui, malgré les dénégations du gouvernement Harper, des sources au sein de l’industrie disent qu’il y a effectivement des discussions sur d’autres modifications au contrat.
Par ailleurs, Sikorsky a livré quatre Cyclones à la base de Shearwater en Nouvelle-Écosse , mais ils restent toujours la propriété de l’entreprise.
On ne sait pas si cela peut être indicatif de ce que fera finalement le gouvernement dans cette histoire, mais le gouvernement conservateur a annoncé cet été qu’il allait permettre aux pilotes et aux techniciens de se former sur les hélicoptères Cyclone, bien qu’il en ait refusé officiellement la livraison parce qu’ils ne répondent du contrat.
Alors, si on résume, A=B=C=A, ou quelque chose comme ça…
Following a recommendation by Catherine Ashton, Head of the European Defence Agency, the Steering Board unanimously decided to extend the mandate of Claude-France Arnould as Chief Executive for one year until 15 January 2015.
Madame Arnould took up this position at the EDA in January 2011 for an initial mandate of three years.
29/10/2013 Sources : EMA
Du 21 au 24 octobre 2013, une délégation de l’inspection des armées (IDA), conduite par le général de division Pinel, adjoint au général inspecteur des armées, s’est rendue au Tchad pour inspecter la force Épervier.
L’IDA remplit des missions d’étude, d’information et d’inspection en matière de doctrine générale d’emploi et d’organisation. Pour cette inspection, les trois inspecteurs de l’IDA étaient accompagnés de différents membres des armées et services.
En se rendant sur le terrain et en s’entretenant avec les militaires, les inspections ont pour objectif d’apprécier le respect et la mise en œuvre des directives des états majors, d’évaluer l’adéquation générale de la force et sa performance au regard des missions qui lui sont assignées. Elles doivent en outre identifier et faire remonter au niveau central les problématiques rencontrées et émettre des recommandations susceptibles d’apporter des améliorations.
Au cours de cette inspection, les inspecteurs se sont rendus dans les différentes entités de la base aérienne 172 de N’Djaména où est stationné la majeure partie du contingent français. Ils ont également inspecté le détachement stationné à Faya-Largeau à plus de 700 km au nord-est de la capitale tchadienne, ainsi que celui d’Abéché, à 650 km environ à l’est. Le général de division Pinel s’est entretenu avec l’ambassadrice de France et l’attaché de défense présents à N’Djaména. Enfin, les différentes tables rondes ont également permis à l’IDA de rencontrer toutes les catégories de personnel et de répondre à leurs questions.
Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.
29 oct. 2013 Par Sébastien Tribot - techniques-ingenieur.fr
C'était il y a quelques mois, Cassidian, la division d'EADS dont l'activité est de produire des systèmes de sécurité et de défense, remportait un contrat pour l'équipement des bases aériennes de l'aviation royale canadienne.
Le programme de surveillance des aéroports gagné par Cassidian s'élevait à 50 millions d'euros. En tout sept radars de surveillance nouvelle génération (ASR NG) ont été livré au parc d'aéroports du Canada.
Ces radars élaborés pour des clients militaires s'avèrent plus efficaces dans le contrôle du trafic aérien, en offrant de meilleures performances dans la gestion de la navigation aérienne militaire intégrée avec celle du civil, et le guidage pendant le décollage et l'atterrissage des avions. La sécurité aérienne s'en voit donc renforcée.
Qui plus est, l'ASR NG présente l'avantage de détecter et de classifier les migrations d'oiseaux et les « petits objets volants » tels que les ULM. Les pilotes sont ainsi mis au courant des zones fréquentées et peuvent éviter ces fameuses zones.
Enfin si l'on en croit Cassidian, le radar d'avant-garde ASR NG serait pourvu d'un second radar (le MSSR 2000 I) qui pourrait identifier simultanément et de manière sûre plus de mille avions. Ce dernier serait employé à des fins d'identification des risques militaires par les forces armées de 30 pays.
20 octobre 2013 Henri Weill - Ainsi va le monde !
Celui-ci qui est fermé depuis janvier 2012, ouvrira à nouveau ses portes au public, symboliquement, le 18 juin 2015. Situé à Paris, dans l'aile droite des Invalides, le musée accueillait 100.000 visiteurs par an depuis 1971. La rénovation de ce bâtiment du XVIIIème siècle (Robert de Cotte) coûtera 13 millions d'euros. L'exposition permanente (2800 objets sur 1400 m2 soit une extension de 500 m2) conservera son découpage en trois grands thèmes : France libre, Résistance intérieure, déportation. Une salle sera consacrée au général de Gaulle. Une salle d'exposition temporaire et une salle audiovisuelle seront créées au rez-de-chaussée. 20 Compagnons de la Libération sont encore en vie. 1038 ont été honorés.
22/10/2013 Ministère de la Défense
Un séminaire rassemblant les ministres, secrétaires d’État et hauts fonctionnaires de trente pays venus des cinq continents s'est tenu à Paris les 17 et 18 octobre 2013 afin de préparer et coordonner les commémorations à venir pour le centenaire de la Première Guerre mondiale.
À l’invitation de M. Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et président de la mission interministérielle des anniversaires des deux guerres mondiales, le séminaire rassemblant les ministres, secrétaires d’État et hauts fonctionnaires de trente pays venus des cinq continents a permis de préparer et de coordonner les commémorations à venir pour le centenaire de la Première Guerre mondiale.
Avec la disparition des derniers témoins de cette guerre, qui constitue un événement inédit dans l’histoire de l’humanité, tant par le nombre effroyable de victimes ( 65 millions d’hommes mobilisés, environ 10 millions de morts et 21 millions de blessés) que par les bouleversements politiques, économiques, sociaux, culturels qu’elle a entraînés pour le monde entier, les participants se sont entendus sur des messages communs à destination des opinions publiques, en particulier des jeunes générations, des pays partenaires.
Ce séminaire ministériel international a été également l'occasion pour chaque pays d'exposer le programme des cérémonies et manifestations qu'il organisera sur son sol et à l'étranger, en particulier en France et en Belgique où se sont déroulés les combats du front occidental.
L'objectif de ces échanges de vues est de donner à tous les participants une image claire et cohérente des cérémonies qui se tiendront dans le monde entre 2014 et 2018 et de connaître dès à présent les grands rendez-vous qui nécessiteront la présence des plus hautes autorités de tous les pays impliqués dans le Centenaire.
La séance ministérielle s'est prolongée par une réunion des hauts fonctionnaires en charge du Centenaire qui ont examiné plus concrètement les actions possibles de coopération, notamment culturelles et pédagogiques, à mettre en oeuvre pour le Centenaire.
La veille de la réunion ministérielle, lors d'une cérémonie à l'Arc de Triomphe, l'ensemble des participants a assisté au ravivage de la Flamme du Soldat inconnu.
21.10.2013 Aerobuzz.fr
LH Aviation vient d’annoncer avoir réalisé, fin septembre 2013, une augmentation de capital de 2 millions d’euros, intégralement souscrite par A Plus rendement 11 et A Plus Transmission 12, fonds d’investissement de proximité représentés par la société de gestion A plus Finance, partenaire du développement des PME. Cette augmentation de capital fait suite aux 6 millions d’euros investis depuis 2011 par les fonds Aéronautiques conseillés par Magellan Industries.
Après avoir livré ses premiers avions en début d’année et organisé sa chaîne de production, l’entreprise livrera avant fin décembre 3 nouveaux exemplaires du LH-10 Ellipse. LH Aviation, dont les effectifs ont doublé ces deux dernières années, prévoit de livrer sur 2014 au moins 14 appareils. Début septembre 2013, la société a signé un protocole d’accord pour le rachat de 100% d’infotron, spécialiste français du drone.
Cette acquisition permet de proposer une offre complète de drones professionnels 100% français, allant du mini-drone à voilure tournante au drone tactique à aile fixe, pour répondre aux attentes de la clientèle aussi bien sur les marchés militaires existants que sur les marchés civils naissants. L’entreprise présentera au marché d’ici 12 mois une version drone OPV du LH-10 Ellipse, le LHD, portant 250 Kg à une vitesse max de 185 Kts pour une autonomie de 24 heures.
23/10/2013 Armée de Terre - Opérations
Dans le cadre de la préparation opérationnelle du mandat 4 de la force Serval, le 503e régiment du train était au camp de la Courtine pendant 4 semaines, en septembre et octobre 2013. Sous le commandement du PC opérationnel du régiment, toutes les unités, depuis le niveau peloton, ont revu les fondamentaux du combattant : instruction sur le tir, tir FAMAS et lance-roquettes, combat, sport, secourisme au combat... Des cours théoriques sur la logistique en milieu hostile ont été également dispensés. Dans les prochaines semaines, le régiment se trouvera à Mourmelon pour commencer sa préparation opérationnelle BAT-LOG (bataillon logistique).