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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 12:35
Ouverture de l'Exposition internationale de l'aéronautique et de la défense

2013/10/29 Yonhap

 

GOYANG, 29 oct.) -- L'Exposition internationale de l'aéronautique et de la défense de Séoul (ADEX) a ouvert ses portes ce mardi pour un événement de six jours au Centre international des expositions de Corée (KINTEX), à Ilsan, dans la province du Gyeonggi, au nord-ouest de Séoul, afin de montrer les technologies de pointe dans les domaines de la défense et des satellites, ont déclaré les organisateurs.

 

Un total de 361 entreprises de 28 pays sont présentes pour des opportunités commerciales. Durant la période, 68 officiels militaires et les PDG de grandes sociétés liées à la défense de 45 nations viendront en Corée du Sud afin de discuter des moyens d'étendre le partenariat et de booster leur industrie de la défense.

 

Alors que la Corée du Sud projette d'acheter 60 jets avancés, les géants aéronautiques mondiaux, dont Lockheed Martin, Boeing et European Aeronautic Defence and Space Company (EADS), montreront leurs chasseurs et avions durant l'exposition. EADS présentera l'Eurofighter Typhoon, avion de combat bi-réacteur dans une salle d'exposition à l'extérieur.

 

L'occasion permettra à des visiteurs de monter à bord de l'avion de combat bi-réacteur et de porter un «casque intelligent» dans son simulateur. Une équipe de quatre pilotes allemands expliquera la structure et la fonction de l'avion de chasse bi-réacteur qui a été proposé à Séoul pour le programme d'acquisition d'avions de chasse.

 

 

FA-50 photo Korea Aerospace Industries

FA-50 photo Korea Aerospace Industries

Korea Aerospace Industries (KAI) présentera ses dernières nouveautés dans les domaines de l'aviation et de la défense comme l'avion de chasse FA-50, l'hélicoptère utilitaire Surion, l'avion à rotors basculants sans pilote, le char de combat K-2, l'obusier autopropulsé K-9 et le véhicule blindé K-21. LIG Nex1 montrera le missile sol-air Chiron, le missile antinavire Haesung, ainsi que d'autres systèmes électroniques et avioniques.

 

Au cours des «journées publiques» (2-3 novembre), sont prévus divers événements dont un concours de simulation de vol organisé par Korean Air et l'armée de l'air, des défilés de l’orchestre militaire et de la garde d'honneur et des démonstrations d’arts martiaux par des hommes du commando. En marge de l'exposition, les chefs des forces aériennes de neuf pays se sont rassemblés à Séoul pour un symposium international afin de discuter des industries aérospatial et de la défense selon le changement de l'environnement sécuritaire.

 

Le Premier ministre Chung Hong-won, le ministre de la Défense Kim Kwan-jin, les chefs d'état-major des armées de terre, de mer et de l'air ainsi que des officiels militaires et gouvernementaux ont participé à la cérémonie d'ouverture de cette exposition. «L'industrie aérospatiale est une industrie très importante pour la sécurité et elle deviendra une pierre angulaire pour la paix», a déclaré le Premier ministre dans son discours.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 08:55
Evaluation aéromaritime du drone Ressac

Le démonstrateur drone Ressac au dessus de la mer en mission de surveillance

 

30.08.2011 - Surveillance maritime – Onera.fr

 

Campagne d'évaluation du comportement du démonstrateur de drone hélicoptère Ressac au dessus de la mer, pour un suivi de bâtiments de surface.

 

Dans le cadre de la préparation des démonstrations des scénarios aéromaritimes du projet Action, une équipe Onera s'est déplacée à Argelès-sur-Mer, pour une campagne d’évaluation du comportement de son drone ReSSAC au-dessus de la mer.

 

Le suivi d’un bâtiment manœuvrant à la surface a été réalisé à partir de données laser et caméra. L'algorithme de suivi de cible, déjà validé lors d'expérimentations avec un véhicule terrestre, a fonctionné avec succès lors du suivi du bâtiment de surface à une vitesse allant jusqu'à 7 nœuds.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 08:55
Succès de la première convention équipementiers de l'Onera

25.10.2013 ONERA - Industrie
 

Mardi 22 octobre, l’ONERA organisait sa première convention dédiée aux équipementiers de l’aéronautique. La présentation des disciplines et compétences de l'Onera puis les rendez-vous BtoB ont ouvert des possibilités.
 

 L’objectif de cette journée était de leur faire connaître la variété des compétences scientifiques et moyens de l’ONERA, et également d’expliquer en quoi ses experts pouvaient les accompagner dans l'innovation technologique, pour relever  les défis environnementaux, règlementaires et de compétitivité imposés par le secteur aujourd’hui.

Une quarantaine d'équipementiers ont ainsi pu découvrir un panorama des disciplines de l'Onera et un aperçu des compétences susceptibles d'apporter un avantage concurrentiel. L'intérêt s'est confirmé par la tenue de rendez-vous B to B individuels qui ont permis d’identifier les attentes de chacun et d’ébaucher les contours de partenariats possibles.

A la fin de la journée, les industriels étaient unanimes pour dire que l'Onera pouvaient certainement leur apporter davantage de ce qu'ils imaginaient auparavant. Les rendez-vous sont pris.

 

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 08:50
EADS : la branche défense connaîtra l'ampleur de sa restructuration en décembre

28.10.2013 Boursier.com

 

La branche "Défense" d'EADS connaîtra son sort en décembre prochain, et nul doute qu'une restructuration se dessine. Le président du groupe, Tom Enders, a expliqué au 'Süddeutsche Zeitung' que le pôle subira nécessairement des réductions d'effectifs. Le géant européen avait déjà fait savoir fin juillet dernier qu'il allait repenser ses contours, en regroupant Airbus Military, Astrium (satellites) et Cassidian (défense et sécurité) au sein d'une même division "défense et espace", qui sera rebaptisée "Airbus Defence & Space". La mise en oeuvre de la nouvelle structure était prévue au 1er janvier prochain, avec un déploiement progressif tout au long de 2014.

 

Tom Enders explique dans les colonnes du journal allemand qu'il sera autorisé à en dire plus sur la restructuration en décembre. En rapprochant trois entités opérationnelles, le groupe estime qu'il sera en mesure de réaliser des synergies, et risque fort d'être confronté à des doublons en matière d'emplois. Mais outre ce volet organisationnel, la branche défense, contrairement à son pendant aéronautique civile, est confrontée à un contexte économique beaucoup plus tendu, à cause de la baisse des budgets de la défense sur les marchés traditionnels des économies développées. Les sites allemands seraient notamment "à risque", car Berlin a nettement réduit la voilure sur ses dépenses en faveur de l'armée.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 08:45
Djibouti : formation au Burundi au profit de l’AMISOM

 

28/10/2013 Opérations - EMA

 

Du 1er septembre au 11 octobre 2013, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) se sont rendues au Burundi pour conduire un détachement d’instruction opérationnel (DIO) au profit du 25e bataillon burundais d’infanterie de la force de défense nationale (FDN).

 

Une trentaine de militaires du 5e régiment interarmes d’outre-mer (5ème RIAOM) et de la direction interarmées du service de santé des armées (DISSA) se sont rendus au Burundi, pour instruire les 850 soldats et cadres burundais de ce bataillon qui va rejoindre la mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM).

 

La formation était organisée en plusieurs modules d’instruction. La première semaine a été consacrée à l’instruction sur le tir de combat (ISTC). Au cours des suivantes, les instructeurs ont dispensé des cours de transmission, de topographie, de Techniques d’Intervention Opérationnelle Rapprochée (TIOR) et de combat (du niveau individuel au niveau section).

 

L’équipe santé du DIO, composée d’un médecin, d’un infirmier et d’un auxiliaire sanitaire a assuré une double mission : le soutien sanitaire des militaires du détachement et l’enseignement du sauvetage au combat de niveau 1 aux infirmiers et brancardiers du 25e bataillon de l’AMISOM. A la demande du détachement santé burundais, l’équipe sanitaire a également abordé le sauvetage au combat de niveau 2.

 

Ces formations opérationnelles sont effectuées à la demande des pays africains et peuvent être adaptées en fonction des besoins exprimés, notamment dans le cadre d’un déploiement opérationnel spécifique. La France a participé à la formation de la majorité des contingents burundais et ougandais de l’Union Africaine (UA) déployés en Somalie dans le cadre de l’AMISOM.

 

Les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) dans le cadre des accords de Défense entre la République de Djibouti et la France, constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante (soutien des bâtiments de guerre et des actions de patrouille maritime, soutien santé), ainsi qu’à la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie.

Djibouti : formation au Burundi au profit de l’AMISOMDjibouti : formation au Burundi au profit de l’AMISOM
Djibouti : formation au Burundi au profit de l’AMISOMDjibouti : formation au Burundi au profit de l’AMISOM
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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 12:55
Défense : Giat Industries s'offre SNPE

25/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le conseil d'administration de Giat-Industries, société de tête du groupe Nexter a approuvé jeudi l'acquisition de la totalité des titres de la SNPE

 

Le conseil d'administration de Giat-Industries, holding de tête du groupe Nexter, réuni jeudi, a approuvé l'acquisition de la totalité des titres de la SNPE "dans le but de renforcer et consolider la filière industrielle et par la même de conforter les approvisionnements du groupe", a annoncé ce vendredi Nexter. L'Etat est actionnaire à 100 % des deux sociétés.

Sur les 18 membres du conseil d'administration, seuls douze ont participé au vote - les représentants de l'Etat n'ayant pas souhaité y participer pour des raisons de conflit d'intérêt, la plupart étant administrateur également de SNPE. Ce projet a recueilli neuf voix  pour tandis que les trois administrateurs CGT se sont abstenus.

Le groupe d'armement public s'offre ainsi Eurenco (filiale poudres et explosifs de SNPE), qui devrait réaliser en 2013 un chiffre d'affaires de 270 millions d'euros en hausse de 9 % par rapport à 2012 (248 millions), pour le modeste montant de 3 millions d'euros environ, notamment en raison des potentiels passifs environnementaux pesant sur l'ancien groupe de chimie.

 

Consolidation européenne

"A terme ce rapprochement doit aussi favoriser la consolidation européenne du secteur poudres et explosifs", a-t-il précisé. Ce projet permettra le développement d'Eurenco et de ses compétences "au bénéfice de tous ses clients", a rappelé Nexter. Eurenco vend au groupe présidé par Philippe Burtin 30 % de sa production tandis qu'il exporte environ 60 % environ de sa production. Dans ce cadre, Giat-Industries "préservera l'autonomie du sous-groupe SNPE par rapport à Nexter Systems et ses filiales".

Dans une seconde étape, Philippe Burtin aimerait pouvoir rapprocher Eurenco de son rival Nitrochemie, une coentreprise détenue par l'allemand Rheinmetall et le suisse Ruag. Car selon lui, il ne peut pas y avoir deux fournisseurs européens de cette taille sur un marché aussi restreint.

 

L'opération devrait être achevée autour su 15 décembre

Pour rendre effectif ce rachat en 2013, il reste néanmoins à mener à son terme les démarches entreprises auprès des autorités de la concurrence ainsi que les procédures réglementaires d'informations des instances représentatives du personnel qui leur sont associées. Ainsi, un comité central d'entreprise (CCE) doitse  réunir début novembre.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 12:40
Echec d'un tir d'essai du missile Boulava: les raisons établies (Défense)

MOSCOU, 24 octobre - RIA Novosti

 

Les raisons de l'échec d'un tir d'essai du missile balistique intercontinental Boulava survenu lors des tests du sous-marin nucléaire Alexandre Nevski sont identifiées, et les travaux de réparation sont en cours, a déclaré à RIA Novosti Oleg Botchkarev, vice-président de la Commission de l'industrie militaire de Russie.

 

"Aujourd'hui, nous travaillons sur la réparation des défauts constatés. L'essentiel, c'est que nous sommes conscients de la nature de la déficience commise et de ses conséquences", a indiqué le responsable lors du salon Interpolitex-2013.

 

M.Botchkarev s'est toutefois abstenu d'expliciter les détails de l'échec, se contentant d'indiquer que des problèmes techniques de ce genre étaient fréquents lors du développement d'armes modernes.

 

Evoquant le sous-marin nucléaire Alexandre Nevski, le responsable a précisé qu'un travail laborieux était en cours et que ce bâtiment serait adopté par la Marine comme prévu.

 

Le missile R30 3M30 Boulava-30 (code OTAN SS-NX-30, dénomination internationale RSM-56) doit devenir l'arme principale des forces stratégiques navales russes. Le Boulava est un missile à trois étages à propergol solide destiné à équiper les sous-marins. D'une portée de 8.000 km, il peut être équipé de dix ogives nucléaires hypersoniques de 100 à 150 kt et à trajectoire indépendante.

 

Capables de tirer des missiles balistiques intercontinentaux Boulava, les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) Alexandre Nevski et Vladimir Monomakh (projet 955 Boreï) constitueront la base des Forces navales stratégiques russes après la mise au rebut des sous-marins de classes Akoula (Typhoon selon le code de l'OTAN), Kalmar et Mourena (Delta-3 et Delta-4 selon l'OTAN) en 2018. Le premier sous-marin de la série, Iouri Dolgorouki, a été remis à la Marine russe en janvier dernier.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 08:55
Inauguration du laboratoire biologique P4 de la DGA

Le laboratoire biologique P4 de DGA maîtrise NRBC a été inauguré le 24 octobre 2014

 

25/10/2013 DGA

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a inauguré aujourd’hui le laboratoire P4 de la Direction générale de l’armement (DGA). Situé dans l’Essonne, ce laboratoire - le premier de ce type au sein du ministère de la Défense - vient combler une lacune capacitaire face au risque biologique.

 

Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale a rappelé que face au risque Nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique (NRBC), il convient d’anticiper les évolutions de la menace en maintenant une avance technologique dans le domaine de la protection.

 

La capacité P4 de la Défense comprendra deux laboratoires distincts. Le premier, celui de la DGA, est dédié aux activités de connaissance du risque, de caractérisation et d’essais des équipements de protection contre la menace biologique. Le second, celui du Service de santé des armées (SSA), sera, quant à lui, dédié à la mise au point de thérapeutiques et prophylaxies (vaccins et antiviraux).

 

Les principales missions du P4 DGA sont de lutter contre la prolifération biologique, de développer la connaissance des menaces dans ce domaine, ainsi que d’évaluer les équipements de détection et de décontamination.

 

« Pour mieux répondre aux menaces grandissantes dans le domaine biologique, la Défense a décidé d’investir dans deux laboratoires qui sont complémentaires, permettant de manipuler des virus vivants de classe 4. Des virus contre lesquels il n’existe encore aucun traitement connu », a déclaré le ministre de la Défense devant les personnels de la DGA Maîtrise NRBC réunis pour l’occasion.

 

Cet investissement vise à renforcer la sécurité des armées et de la Nation face à une menace biologique. Ce laboratoire va mettre au point et tester des équipements de détection, d’identification, de protection et de décontamination biologique. Ce P4, dont la maîtrise d’oeuvre a été confiée au groupe français d’ingénierie Artelia, a été conçu selon les normes de sécurité les plus strictes.

 

La DGA contribue au développement d’un savoir français dans la lutte contre le risque NRBC. Les offres d’équipement des sociétés françaises, dont de nombreuses PME, permettent de couvrir l’ensemble des besoins du domaine. Le chiffre d’affaires global réalisé par l’industrie française est de l’ordre de 500 millions d’euros, dont 40% réalisé à l’exportation. Le secteur emploie en France près de 1000 personnes.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 08:50
Claude-France Arnould prolongée à la tête de la Défense européenne

25/10/13 7sur7.be (Belga)

 

Le conseil d'administration de l'Agence européenne de Défense (AED) a décidé à l'unanimité de prolonger d'un an le mandat de sa directrice, la Française Claude-France Arnould, a-t-on appris vendredi auprès de l'agence.

 

Cette extension de mandat, jusqu'au 15 janvier 2015, avait été recommandée par la haute représentante pour la politique étrangère et de défense de l'Union européenne, Catherine Ashton.

 

L'AED a été créée en 2004 pour favoriser la coopération en matière de défense entre les pays de l'UE (les 27 moins le Danemark) et dispose d'un budget annuels d'environ trente millions d'euros. Si Mme Arnould en est la directrice exécutive, la véritable "patronne" est Mme Ashton.

 

Mme Arnould était en fonction depuis janvier 2011, pour un mandat initial de trois ans. Elle avait succédé au premier directeur de l'AED, le Britannique Nick Witney.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 08:20
Boeing et Lockheed veulent s'allier pour le prochain bombardier américain

 

25 octobre 2013 Romandie.com (AFP)

 

NEW YORK - Les américains Boeing et Lockheed Martin ont annoncé vendredi qu'ils allaient s'allier pour faire une offre conjointe afin de remporter le contrat du prochain avion bombardier américain, évalué à quelque 55 milliards de dollars.

 

Boeing et Lockheed Martin font équipe pour participer à la compétition pour le programme de l'armée de l'Air américaine de chasseur bombardier de longue portée, et Boeing sera le principal sous-traitant avec Lockheed Martin comme principal équipier, ont indiqué le constructeur aéronautique et le groupe de défense dans un communiqué commun.

 

Les deux groupes mettent en commun près de deux siècles d'expérience combinée dans la conception, le développement et les essais d'avions pour nos clients de Défense partout dans le monde, ont-ils noté, sans donner de détails sur le montant du programme ou son calendrier.

 

Ensemble, les deux groupes seront en mesure d'offrir des systèmes uniques et abordables qu'ils ne seraient pas en mesure d'obtenir sans partenariat, ajoute le communiqué.

 

Une planification stable, associée à des méthodes de développement et de production efficaces et abordables, permettront à nos équipes de réduire les risques de développement en capitalisant sur les technologies matures et en intégrant des systèmes existants, a assuré le patron de la branche de défense chez Boeing, Dennis Muilenburg, cité dans le communiqué.

 

Le projet de développer un nouveau bombardier remonte à plusieurs années. L'objectif est de construire entre 80 et 100 bombardiers livrables après 2020, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'US Air Force, Ed Gulick.

 

Il n'a pas précisé le montant du contrat, mais l'appareil est généralement estimé à quelque 550 millions de dollars pièce.

 

En 2010, le secrétaire de l'US Air Force Michael Donley avait fait valoir que l'approche recherchée sur ce programme était la prudence, afin de ne pas reproduire de coûteuses expériences sur des programmes de bombardiers passés.

 

Il avait énuméré des capacités étroites, des technologies risquées, et des coûts élevés ayant entraîné des problèmes d'annulation et de faibles inventaires.

 

Il avait indiqué que l'armée de l'Air américaine se focaliserait donc pour le prochain bombardier sur des technologies existantes plutôt que sur des technologies de pointe.

 

L'armée de l'air avait par ailleurs indiqué en 2012 que l'horizon visé pour la mise en service des nouveaux bombardiers était la prochaine décennie.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 07:55
Plan d'urgence de 30 millions d'euros pour l'armée

25/10/13 challenges.fr (Reuters)

 

Trente millions d'euros vont être débloqués pour les bases de la défense, à l'heure où l'armée française est victime de coupes budgétaires, dans le cadre d'un plan d'urgence visant à améliorer le quotidien des militaires, a annoncé vendredi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

La loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, qui est examinée au Parlement, prévoit près de 24.000 suppressions de postes d'ici à 2019, en plus des 54.000 déjà prévus dans le cadre de la précédente LPM de 2009.

 

"A chaque fois que je me rends dans une unité, on me fait part des difficultés de tous les jours", a déclaré le ministre de la Défense lors d'une visite au 4e régiment étranger basé à Castelnaudary (Aude). "Je pense par exemple à la dégradation de l'entretien des bâtiments, ou aux difficultés persistantes rencontrées par les personnels pour accomplir leurs missions".

 

"Ces difficultés vous 'gâchent la vie', je m'en rends compte. C'est inacceptable", a-t-il poursuivi. "Il y a une urgence, parce que nous ne pouvons pas continuer ainsi."

 

Le plan de 30 millions d'euros doit permettre de financer des mesures visant à améliorer "les conditions de vie et de travail de tous les personnels et renforcer les moyens d'exécution des missions", dans les bases de défense.

 

Parmi ces mesures figurent les réparations urgentes, la rénovation des bâtiments et le nettoyage des locaux ainsi que l'achat de fournitures et produits d'entretien. Les contraintes d'utilisation des cartes d'autoroute seront assouplies et les achats de fournitures courantes simplifiées.

 

L'allocation de 30 millions d'euros "sera répartie dès le début du mois de novembre, en fonction de besoins précis, concrets et ciblés sur chaque base de défense", a précisé Jean-Yves Le Drian.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 07:50
Mais que fait l'armée belge?

26.10.2013 Christophe Lamfalussy et Christian Laporte - lalibre.be



Le chef de la Défense nationale souligne l'éclectisme de son armée, présente sur bien des terrains.

 

Un an après son entrée en fonction, le chef de la Défense, le général Gérard Van Caelenberge avait prévu de faire le point avec la presse spécialisée. Le rendez-vous était programmé en juillet mais la passation de pouvoir royale l’a reporté à cette fin octobre.

Qu’à cela ne tienne : le bilan mais aussi les perspectives de la Défense pour l’année à venir tiennent clairement compte de l’agenda politique. On est au début de la dernière session parlementaire de la législature, soit à un moment où le gouvernement sortant ne prendra plus vraiment de décisions qui engageront celui qui sortira des urnes en mai 2014. Il a donc surtout été question des opérations en cours ou en voie de finition.

Afghanistan. La fin de la présence militaire belge s’y profile. Et donc d’un désengagement progressif aussi de Mazar-i-Sharif (60 hommes sur place) et de Kandahar (une centaine). Parmi les principales missions de l’heure, il y a la sécurisation de la base de Kandahar. On sait que l’Otan a prévu un nouveau programme d’assistance (Training Advice Assistance) sur place dont la Belgique devrait être logiquement partie prenante. Rien n’est décidé mais cela se situerait dans le Nord, en appui des Allemands.

Liban. Actuellement, le Génie y participe au marquage des frontières avec Israël.

Syrie. Forte de son expertise qui remonte à la guerre de 1914-1918, l’armée pourrait contribuer à la destruction de l’arsenal chimique. Concrètement, il s’agirait d’inventorier ces armes afin de les neutraliser. L’aide consisterait à faire bénéficier des connaissances technologiques de nos labos mais aussi de l’action du DOVO qui aujourd’hui encore désamorce des obus sur le front de l’Yser.

 

Toujours en Afrique

 

Congo et Burundi. L’armée s’y concentre surtout sur la formation de cadres et de troupes congolaises, ce qui permet dans la foulée d’améliorer les conditions de vie locales. "Nous y soutenons des petits projets mais qui sont très utiles pour former, par exemple, des maçons, des forgerons, des menuisiers. En même temps, on contribue à la formation d’unités de réaction rapide."

La Défense y travaille aussi avec les Affaires étrangères et la Coopération au développement, ce qui permet de construire des lieux de vie plus agréables. "Cela permet de former de bons soldats et des hommes loyaux tout en gardant encore un œil sur le Kivu."

Toujours au Congo, une compagnie du 3e bataillon para de Tielen se rendra dans la région de Kindu pour s’entraîner et participer à l’exercice de certification d’un bataillon d’élite congolais formé par des instructeurs belges.

Piraterie. La Belgique reste très active dans le projet Atalante "mais la vraie solution est sans doute en Somalie où le gou vernement doit assurer la sécurité de sa population" . Le général Van Caelenberge insiste aussi sur le fait que la piraterie touche la côte Ouest où l’on forme des gardes-côtes locaux.

 

Avions de combat et effectifs

 

Etudes en cours. Les politiques qui ont réagi au quart de tour lorsque Pieter De Crem a évoqué l’après-F-16 ont été rapides en besogne… Comme l’a précisé le chef de la Défense, le gouvernement a demandé à la Défense de lancer des études préalables en vue d’un remplacement se situant au plus tôt après 2020, lorsque les F-16 actuels auront atteint le bout de leur potentiel.

Le chef de la Défense pense que la Belgique se dotera d’un nouvel avion de combat "multirôle" pour remplacer les F-16 après cinquante ans de carrière. "Nous voulons rester dans ce créneau, une force aérienne qui n’en dispose pas n’est pas une force aérienne" , a-t-il commenté.

Il va de soi que l’on devra aussi intégrer la donne européenne et la coopération militaire future. Et également tenir compte de toutes les retombées économiques et sociales. C’est ce qui explique que tout aviateur qu’il soit, le chef de la Défense n’exprimera certainement pas de préférence, s’efforçant plutôt d’aligner les avantages et les désavantages de tous les candidats potentiels.

Nouveau statut. La question de la limitation des effectifs à 32 000 (30 000 militaires, 2 000 civils) a aussi été abordée : l’introduction de la carrière militaire limitée doit permettre une nouvelle dynamique dans la gestion du personnel, mais aussi de reconstruire une pyramide des âges qui puisse compenser le départ du grand nombre d’engagés pendant la Guerre froide arrivant en bout de parcours.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 07:45
La DPSD au Tchad : Le renseignement de contre-ingérence pour la force Epervier

25/10/2013 DPSD

 

Au Tchad, la mission de la DPSD est plus que jamais de « renseigner pour protéger »

 

Suite au déclenchement de l’opération Serval au Mali, la priorité fixée au détachement PSD-CI du Tchad est la recherche du renseignement de contre-ingérence pour la force Epervier, notamment au sujet de la menace terroriste et du crime organisé, et principalement concernant le trafic d’armes.

 

La mission du détachement PSD-CI, intégré à la force Epervier, est plus que jamais de « renseigner pour protéger ». Le Service recueille le renseignement de contre-ingérence contribuant à l’évaluation des menaces TESSCo (terrorisme, espionnage, sabotage, subversion, crime organisé), qui représentent un risque permanent pour la force Epervier. A partir de cette évaluation, le détachement est force de proposition auprès du commandement et lui suggère des mesures de protection et d’entrave adaptées. En outre, il participe à la sensibilisation des personnels militaires et civils afin d’accroître leur vigilance, d’adapter leurs comportements aux menaces qui les entourent et de diminuer leurs vulnérabilités.

 

L’une des missions d’Epervier est la protection des ressortissants français et étrangers au Tchad. Dans ce contexte, en cas de déclenchement du dispositif Centrevac (centre d’évacuation), le DET PSD-CI apporte son concours afin de recueillir le renseignement de contre-ingérence.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 07:45
F16 Block 52 photo Olivier Fourt RFI

F16 Block 52 photo Olivier Fourt RFI

27.10.2013 Par Mohammed Jaabouk - yabiladi.com

 

Le projet de la loi de finances 2014 a alloué plus de 31,5 milliards de dh à l’Administration de la Défense nationale. Une toute petite hausse. En Algérie, le PLF 2014 a réservé 12,45 milliards de dollars à l’armée, soit une augmentation de plus d’un milliard de dollars par rapport à l’exercice en cours. Chez le voisin de l’Est, les ministères de la Défense et l’Intérieur s’accaparent 20 milliards de dollars du total du budget.

 

Il n’y a pas que le Palais qui a été épargné par la cure d’austérité prescrite par le gouvernement dans le projet de loi de finances 2014, l’armée également. Le cabinet Benkirane a légèrement augmenté la dotation accordée à l’Administration de la défense nationale : de 31 309 118 000 Dh au titre de l’exercice 2013, elle est passée à 31 537 000 000 Dh, soit une petite hausse de 0,7%.

 

Selon le PLF 2014, la répartition de cette manne financière est la suivante : 21 935 000 000 dh consacrés aux frais du personnel de tous les agents des différents services d’Abdellatif Loudiyi ; 5 350 000 000 dh sont alloués à l’achat de « matériel et dépenses diverses », c’est d’ailleurs le même montant qu’en 2013. Généralement, les contrats d’armement pour les corps de l’armée sont tirés de cette cagnotte.

 

Les PLF ne précisent pas les types d’équipement à acquérir, il est laissé à la hiérarchie militaire d’en décider. Par ailleurs, 4 252 000 000 dh  seront dédiés à l’ « Investissement et crédit de paiement ». Il est fort possible que la somme de cette dernière rubrique soit revue à la baisse dans le projet de loi de finances de 2015, pour se situer à 2 497 000 000 dh , comme Yabiladi a constaté sur la page 52 du PLF 2014.

 

Plus de 12 milliards de dollars, la somme du ministère de la Défense en Algérie

 

Les 31 537 000 000 dh (soit environ 4 milliards de dollars) consacrés à l’Administration de la Défense nationale ne sont rien devant les 12,45 milliards de dollars alloués au ministère de la Défense du voisin algérien, soit une hausse de plus d’un milliard de dollars par rapport à l’exercice en cours, occupant ainsi la première place par rapport aux autres départements dans le projet de loi de finances 2014.

 

Même l’Enseignement a dû céder sa place aux militaires. C’est normal, le vice-ministre de la Défense est revenu, dans le remaniement ministériel, du 11 septembre dernier, à Gaid Salah qui n’est autre que le chef des armées, un octogénaire considéré comme un fidèle du président Abdelaziz Bouteflika.

 

La presse algérienne a rapporté, également, que la Défense et l’Intérieur, se sont accaparés, à eux seuls, plus de 20 milliards de dollars.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 06:55
Première sortie à la mer pour la frégate FREMM Normandie

 

 

25 octobre 2013 par Mikaël Roparz - francebleu.fr

 

La frégate multi-missions (FREMM) Normandie vient d’effectuer sa première sortie à la mer. Désormais, le navire va pouvoir enchaîner différents essais en mer avant de regagner le site DCNS de Lorient. Au total, le programme FREMM comprend 11 unités.

 

La FREMM Normandie est la deuxième frégate construite pour la Marine nationale. Cette première sortie à la mer le 25 octobre a permis de tester les performances de la propulsion et du système de navigation du navire.

 

"Ce sont les navires les plus avancés technologiquement et les plus compétitifs du marché. Polyvalentes, les FREMM peuvent répondre à tous les types de menaces" explique Anne Bianchi, directrice des programmes FREMM.

 

Essais à la mer jusqu'en début 2014

 

A partir de maintenant, de jour comme de nuit, différents essais à la mer vont être réalisés au large des côtes bretonnes. Durant les trois prochains jours, les équipes à bord vont vérifier le bon fonctionnement de toutes les installations et dispositions de sécurité, l’évacuation du navire, la manœuvrabilité ou encore la tenue au mouillage. Un peu plus tard, les essais se concentreront sur la propulsion. Début 2014, les essais seront axés sur les systèmes de combat.

 

Onze FREMM au total ?

 

La Marine nationale a déjà reçu une première frégate de ce type, la FREMM Aquitaine en novembre 2012. Cinq frégates multimissions FREMM au total sont en cours de réalisation à Lorient. La FREMM Mohammed VI sera livrée à la Marine Royale du Maroc avant la fin de l’année 2013. La série FREMM comprend toujours officiellement 11 unités même si avec la loi de programmation militaire, le chiffre pourrait être revu à la baisse. Récemment, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a indiqué qu'il y aurait bien 11 frégates mais qu'elles ne seraient peut-être pas toutes des FREMM.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 06:50
Interview : Claude-France Arnould, directrice exécutive de l'Agence Européenne de Défense

25/10/2013 Par Guillaume Steuer - Air&Cosmos

 

Retrouvez ci-dessous un extrait de l'interview de Claude-France Arnould publiée dans le numéro 2379 d'Air&Cosmos.

 

Il y a quelques semaines, on fêtait l'arrivée dans l'armée de l'Air du premier A400M. Est-ce une vraie réussite du point de vue européen ?

 

C'est indéniablement un bel exemple de coopération, et nous essayons de travailler main dans la main avec l'Occar. Mais je crois qu'il faut désormais aller encore plus loin dans la coopération autour de cet appareil, et nous plaidons pour développer un "pool" de kits de ravitaillement en vol qui permettraient de pallier quelque peu les insuffisances européennes dans le domaine.

 

Le sujet des drones agite toutes les grandes forces aériennes européennes, dont la France. Comment abordez-vous cette problématique ?

 

Tous les éléments sont réunis pour confirmer l’Union Européenne dans un rôle structurant autour des drones. D'abord parce qu'il y a un besoin de réglementer leur usage dans le trafic aérien général européen, et que la Commission européenne est pleinement dans sa compétence.. Nous voulons également coopérer avec l'EASA et les agences de sûreté aéronautique militaires nationales pour faciliter les processus de certification.

 

Cela fait au moins 10 ans que l'Europe se casse pourtant les dents sur le sujet.

 

Oui, mais désormais nous n'avons plus le choix entre plusieurs programmes de drones. C'est un programme, ou rien. Les industriels ont été les premiers à prendre la mesure de la nécessité d'harmoniser les besoins dans le domaine au niveau européen. Et ils demandent aussi une harmonisation des procédures de certification, ce en quoi nous pouvons les aider.

 

L'AED fêtera l'an prochain ses dix années d'existence. Est-il nécessaire de la faire évoluer pour s'adapter à de nouveaux défis ?

 

Nous travaillons effectivement à une réorganisation autour de trois grands piliers. Le premier serait consacré au soutien des coopérations au niveau européen, afin de lancer une vraie dynamique qui permettrait le lancement de coopérations "à la carte" entre les Etats-membres. Un autre pilier sera justement consacré aux projets et programmes réunissant les aspects capacitaires, recherche et armement, tandis que le dernier doit nous permettre d’améliorer l’interaction avec les politiques européennes, comme le Ciel unique, Horizon 2020, etc. sur l'activité des pays membres.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 06:45
Sagem Défense investit au Maroc

26 octobre 2013 Hamid Dades - lereporter.ma

 

Sagem Défense Sécurité, filiale du groupe Safran, va implanter une nouvelle usine, sa 1ère au Maroc, à Nouaceur.

 

D'une surface de 4.000 m², l'usine doit employer environ 150 salariés à l'horizon 2015.

 

L'investissement prévu est de 5 millions d'euros (56 millions de dirhams) sur la période 2013-2014.

 

À noter que Sagem Maroc s'est implantée depuis début octobre 2013 sur un site provisoire qu'elle occupera pendant la durée des travaux, le site définitif devant être opérationnel en septembre 2014.

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 16:55
Défense : le missile tactique de MBDA est enfin sur orbite

3000 MMP devraient à terme équiper l'armée de terre française

 

23/10/2013 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Sans un programme de missile tactique dans sa gamme, MBDA aurait perdu son statut de missilier global. Avec le lancement du MMP, l'industriel peut aussi reconquérir un segment représentant 15 % à 20 % du marché mondial des missiles où il était absent depuis la fin de carrière du Milan, l'un de ses best-sellers à l'exportation.

 

Selon nos informations, un récent comité ministériel d'investissement (CMI) a donné son feu vert pour le lancement du missile moyenne portée (MMP), qui équipera l'armée de terre (3.000 unités). Une  tranche ferme de 1.500 missiles était en cours de discussion à la fin de l'été entre MBDA et la direction générale de l'armement (DGA), les 1.500 missiles autres devant être confirmés dans les années suivantes.

Et comme l'avait dit mi-septembre à l'Assemblée nationale le PDG de MBDA, Antoine Bouvier, le MMP, successeur du best-seller du missile léger antichar Milan, "revient de très loin" (...)"un premier choix avait été fait en juillet 2009 d'acquérir un nombre heureusement limité de Javelin (missile américain, ndlr) dans une approche d'urgence opérationnelle".

Et il avait indiqué à cette occasion que "l'objectif est d'avoir une signature puis une notification avant la fin de l'année, ce qui est nécessaire pour une mise en service en 2017 dans le cadre du retrait du Milan". Pour autant, au sein de MBDA, on reste très prudent tant que le contrat n'est pas signé et n'a pas terminé son circuit administratif dans les méandres de Bercy. Et pour cause. Car déjà au cœur de l'été 2011, MBDA avait crû avoir décroché le jackpot...

 

Un accord de principe en 2011

Avant la trêve estivale, le dernier CMI avait approuvé en juillet 2011 toute une série d'investissements dans de nouveaux programmes de missiles (ANL et MMP) et la modernisation de certains grands programmes (Exocet et Aster) de MBDA. Soit un chiffre d'affaires estimé à l'époque entre 600 et 650 millions par an pendant une dizaine d'années. Mais la signature de ces contrats n'est jamais venue, la faute à l'alternance politique et à la rédaction d'un nouveau Livre blanc.

"Sur la base de ces décisions de principe, a expliqué Antoine Bouvier, les industriels que nous sommes avions alors travaillé en autofinancement, pris des risques sur ces trois programmes (MMP, ANL - Antinavire Léger, Aster Block 1 NT, ndlr) et défini le cadrage de l'activité et des effectifs de MBDA en jouant gagnant sur l'ensemble de ces nouveaux programmes, ce qui était une hypothèse audacieuse".

Mais, pour MBDA, l'exercice de l'année 2011 s'est toutefois traduit par une réduction des budgets de la filière missiles.

 

Autofinancement de MBDA

En dépit de toutes les incertitudes autour de ce programme, MBDA a toujours continué de travailler avec les mêmes équipes sur le programme MMP "sans contrat depuis le début de l'année 2010", a rappelé Antoine Bouvier. Pourquoi ? Parce que MBDA était "confiant" à la fois "dans la qualité du produit, le travail que nous avions fourni pour l'adapter aux besoins de l'armée de terre et l'attractivité de notre proposition commerciale", a-t-il précisé. À Bourges, cet été, le ministre a salué la prise de risque de MBDA.

Effectivement MBDA revient de loin. En 2009, la DGA avait retoqué le projet Milan ER, pas assez performant, et à choisir en 2010 le missile américain Javelin pour un achat limité (un lot de 300) destiné à équiper les troupes françaises en Afghanistan. Cette décision a été un électrochoc pour MBDA, qui a réagi dès septembre 2009 en décidant "de mettre des équipes de très haut niveau et les ressources financières nécessaires à la poursuite du développement d'un produit maison, sans recevoir alors le moindre encouragement de l'administration française".

 

MBDA a pris 75 % des coûts de développement

"Notre investissement et notre prise de risques ont été récompensés puisque ce produit correspond à celui dont l'armée de terre a besoin en termes de performances et de calendrier et que la DGA trouve attractive la proposition commerciale que MBDA lui a faite", a estimé Antoine Bouvier. MBDA a proposé, sur la base d'une commande française de 3.000 missiles, de prendre à sa charge 75 % des coûts de développement estimés entre 200 et 250 millions d'euros, "une proposition exceptionnelle compte tenu des contraintes auxquelles nous devons faire face", selon le PDG de MBDA.

Et de rappeler que les coûts de développement des missiles américain Javelin et israélien Spike ont été supportés à 100 % par le contribuable américain et le contribuable israélien. Ce qui n'est pas le cas du MMP.

Pourquoi un tel acharnement à sauver ce programme ? Le missilier ne pouvait pas se résoudre à ce que ce secteur du combat terrestre devienne un marché exclusivement américain (Javelin) ou israélien (Spike). D'autant plus que le Milan a longtemps été le leader mondial (plus de 20 % de parts de marché) de ce segment qui  représente entre 15 % et 20 % du marché des missiles. Enfin, si MBDA a pris la décision d'autofinancer significativement ce programme, c'est aussi pour rester l'un des rares missiliers globaux.

 

Une coopération franco-britannique ?

Selon Antoine Bouvier, l'actuateur (dispositif permettant de réguler le débit et la pression d'un fluide) du MMP devrait être britannique et le calculateur embarqué du Spear Capability 3 devrait être français.

"Nous attendons encore le feu vert de l'administration française pour transférer à Stevenage les actuateurs qui sont actuellement produits à Bourges", avait-il expliqué à l'Assemblée nationale. Et de préciser que "les activités ne seront évidemment transférées qu'au fur et à mesure du financement des programmes".

Pour Antoine, Bouvier, l'objectif est bien de revenir à une perspective européenne et le MMP est, à cet égard, un bon véhicule non seulement pour la France et l'exportation mais également pour nos partenaires européens.

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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 16:55
La LPM adoptée au Sénat en première lecture

 

 

22 octobre, 2013 FOB

 

Hier soir, les sénateurs ont adopté en première lecture le projet de Loi de Programmation Militaire (LPM) pour les années 2014 à 2019 avec une petite majorité de 163 votes contre 139 et 44 abstentions. Un vote obtenu grâce à l’abstention des communistes et d’une quinzaine de sénateurs UMP (dont Gérard Longuet, Jean-Pierre Raffarin ou Jacques Gautier).

 

« Aboutissement d’un travail de plusieurs années » selon Jean-Louis Carrère, Président de la Commission défense du Sénat rencontré ce matin, « nous avons tenté de faire un texte le moins modifiable possible et nous espérons qu’il ne sera pas dénaturé par le vote de l’Assemblée Nationale. »

 

Sans surprise, le projet reprend pour l’essentiel le projet du ministère, avec les sécurités auxquelles étaient attachées les parlementaires, à savoir le recours à un budget interministériel non imputable à la Défense en cas de surcoût sur le budget opérations extérieures (OPEX) ou de ressources exceptionnelles (REX) qui ne seraient pas au rendez-vous, ainsi qu’une clause de revoyure fin 2015. « Nous avons gagné beaucoup d’arbitrages qui n’étaient pas évidents (…) et un contrôle sur place et sur pièces pour les commissaires de la défense des assemblées pour juger de la bonne exécution de la LPM »

 

Interrogé par des journalistes de l’association de la presse défense (AJD), Jean-Louis Carrère se déclarait satisfait du projet adopté par les sénateurs. Même si « cette LPM est juste suffisante (…) on s’est donné les moyens de contrôler son exécution ». C’est maintenant au tour de l’Assemblée nationale de se saisir du projet, ce qui ne devrait pas poser de difficultés, le PS disposant là de la majorité absolue.

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 16:55
Audition de M.  Kader Arif, ministre délégué aux Anciens combattants, sur le projet de loi de finances pour 2014

17.10.2013 Assemblée Nationale

 

Audition de M.  Kader Arif, ministre délégué aux Anciens combattants, sur le projet de loi de finances pour 2014

 

Compte rendu n° 2 - mardi 1er octobre 2013 - séance de 19 heures

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 16:55
Audition du général D. Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, sur le projet de loi de programmation militaire et le projet de loi de finances pour 2014

17.10.2013 Assemblée Nationale

 

Audition du général D. Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, sur le projet de loi de programmation militaire et le projet de loi de finances pour 2014

 

 

Compte rendu n° 7 - mardi 8 octobre 2013 - séance de 17 heures 15

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 16:50
 discours des chefs d’état major français et britannique clôturant le DV Day - photo Armée de l'air

discours des chefs d’état major français et britannique clôturant le DV Day - photo Armée de l'air

 

18/10/2013 Armée de l'Air

 

Du 7 au 17 octobre 2013, la France et le Royaume-Uni participent avec sept autres nations (Allemagne, Australie, Canada, Danemark, États-Unis, Italie, Norvège) à un exercice centré sur des manœuvres aéromaritimes, dans lesquelles une quarantaine d’aéronefs et une quinzaine de bâtiments sont engagés.

 

Mardi 15 octobre, une journée « Distinguished Visitors (DV) day » était organisée. À cette occasion, le général Denis Mercier, chef d’état major de l’armée de l’air et son homologue britannique, Sir Andrew Pulford, se sont rendus à Leeming. À leur arrivée, ils ont assisté à une démonstration dynamique. Le scénario comprenait le bombardement de la base aérienne par des Hawk T1, représentant les forces adverses. Ensuite, était mis en scène l’incendie d’un véhicule. La sécurisation du lieu et l’extraction des passagers pour évacuation vers l’infirmerie ont été nécessaires pour mener à bien la mission de sauvetage. Enfin, une équipe cynophile britannique a intercepté un individu ayant pénétré sur le camp sans autorisation.

 

Pour clôturer cette journée, c’est en présence de nombreux journalistes et d’une délégation militaire franco-britannique que les deux chefs d’état-major ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité du travail accompli et le professionnalisme dont chacun a su faire preuve.

 

Après deux semaines d’entraînement opérationnel rassemblant neuf nations alliées et un dispositif des plus conséquents pour l’année 2013, Joint Warrior 13-2 s’achève pour les 112 militaires français déployés, du 7 au 17 octobre, sur la base de Leeming. Outre les aéronefs de l’armée de l’air (4 Mirage 2000N, 4 Mirage 2000-5, 1 C135 FR et 1 Super Puma), participaient également la frégate anti sous-marine « La Motte Piquet » et un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la marine nationale.

 

Durant ces dix jours d’exercice, beaucoup d’enjeux, d’objectifs d’entraînement étaient à atteindre. Une structure C2 (Command & Control) conjointe a été mise en œuvre afin de conduire et exécuter les différentes missions. En tenant compte du respect des règles nationales respectives, le GTSICAéro de la base aérienne 105 d’Evreux a déployé de nombreux systèmes d’information et de communications. Le rythme de travail a été dense. Les équipages des Mirage 2000N ont effectué plus de 80 sorties et ont ainsi totalisé près de 200 heures de vol, réalisant leurs missions dans un environnement souvent complexe. Par ailleurs, l’exercice aura permis à l’ensemble du détachement français d’évoluer dans des conditions très proches de la réalité et ce, quel que soit le niveau de commandement (tactique, opératif, stratégique). En effet, l’intégralité du personnel déployé a été entraîné à la conduite des opérations en milieu hostile.

 

Bénéficiant de l’impulsion donnée par le Traité de Lancaster House, Joint Warrior 13-2 a largement mis à contribution l’armée de l’air et la marine nationale. Cette édition aura permis de développer l’interopérabilité des structures de commandement, des procédures, et des matériels des deux armées.

Joint Warrior 2013 DV DayJoint Warrior 2013 DV DayJoint Warrior 2013 DV Day
Joint Warrior 2013 DV DayJoint Warrior 2013 DV DayJoint Warrior 2013 DV Day
Joint Warrior 2013 DV DayJoint Warrior 2013 DV DayJoint Warrior 2013 DV Day
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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 16:50
The M777 howitzer is manufactured in Barrow, England. (BAE)

The M777 howitzer is manufactured in Barrow, England. (BAE)

 

Oct. 17, 2013 - By ANDREW CHUTER – Defense News

 

LONDON — BAE Systems will suspend production of the M777 howitzer unless it can quickly secure a long-talked about order from India for the lightweight 155mm weapon.

 

The company said in a statement on Thursday that it had begun consulting staff and unions ahead of the suspension of production at its Barrow, England, facility because of continuing delays in negotiations with the Indian government over the sale of 145 guns.

 

Up to 200 jobs are at risk at the Barrow site, where BAE also builds nuclear submarines and supports other artillery programs. Its Hattiesburg, Miss., site in the US, which undertakes final assembly and testing of the gun, is not immediately impacted, the BAE statement said.

 

“The [Barrow] move comes about because of ongoing delays in the US government foreign military sale of M777 howitzers to India,” the company said.

 

A letter of agreement (LoA) between the US and Indian governments for the sale of the towed 155mm weapons expired on Tuesday, triggering a rise in the ceiling price of the package of guns, training and support from US $647 million to $885 million. That price, though, is likely subject to some flexibility if the deal can be finalized quickly.

 

Nobody is holding their breath for a quick deal. The major price escalation from the US government and BAE is likely to lead to further delay. In addition, India is gearing up for a general election.

 

India hasn’t managed to buy any new howitzers since the 1980s’ purchase of weapons from Bofors — a deal that became embroiled in a huge corruption scandal involving financial kickbacks.

 

A letter of request for the M777s was received from India in late 2012, and all trials and evaluations completed in January this year. The LoA has been in place since February.

 

BAE ceased producing assemblies for new gun orders this year and has been investing its own cash, keeping the line alive with work on spares and various inventory items.

 

But the company said that after months of its own investment, it can no longer maintain staffing levels. The artillery side of the Barrow facility employs around 350 people, the majority on the M777.

 

The British-based defense contractor has been building the weapon since 2004, predominantly for the US Marines and Army. Over 1,000 guns have been ordered and the last of those weapons, destined for the Australian military, are being assembled at the company’s Hattiesburg.

 

Barrow is responsible for the welding, machining and fabrication of specialized titanium items, such as the howitzer’s saddle and cradle. Final assembly and test of the M777 is undertaken by around 50 employees at Hattiesburg.

 

BAE said the Hattiesburg facility is completing assembly of guns destined for the Australians and also resetting some weapons supplied to the US military.

 

That work is expected to take the US side of the M777 operation through to around April next year.

 

The announcement of the potential closure of the UK howitzer production site comes just 24 hours after BAE’s US arm said it was closing its Sealy, Texas, wheeled armored vehicle facility, with the loss of up to 325 jobs.

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 16:30
Israel Air Force Implement Major Structural Changes

October 17, 2013 defense-update.com

 

Following changes in the scale of the Air Force’s missions and responsibilities, the position of Chief of the Air Group will be divided by two brigadier generals and a new officer will be appointed to oversee coordination with the Ground Forces. These represent the most significant structural change in the Air Force has undergone since the Yom Kippur War.

 

The changes were required in response to the changing nature of the threats with which the IDF will contend in the coming years, as they enable the Israel Air Force to better respond to the shifting geopolitical climate in the Middle East and to the changing nature of combat. Under these changes, the Chief of IAF Air Group position will be split into two positions – Chief of Aerial Operations and Chief of the Air Group, which will deal with instruction and training.

 

The role of Chief of Aerial Operations will be filled by Brigadier General Tomer Bar, the current commander of the Tel Nof Airbase. The current commander of the Hatzerim Airbase, Brigadier General Tal Kalman, will be appointed as Chief of the Air Group.

 

The Operations Division will now come under the command of the Chief of Aerial Operations and will consist of three colonels who will oversee all operations divided into the following categories: strike operations; defensive operations (including most of the active air and missile-defense systems); and joint operations with the IDF Ground Forces.

 

The Air Intelligence Group will also be augmented by a new operations division which will oversee effective coordination between intelligence and operations in the Air Force.

 

The operations staff of the Israel Air Force has not undergone organizational restructuring on this scale for the past forty years. The historic change represents more than just an expansion of positions, it reflects the wider growing expectations and responsibilities borne by the Air Force in the current age of regional uncertainty.

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 11:55
Les parachutistes s'élancent du dernier Noratlas

Meeting gergovie (1)

 

18/10/2013 Armée de l'air

 

Les 12 et 13 octobre, le plateau de Gergovie a accueilli l'un des derniers meetings aérien de l'année. L'équipe de présentation et de compétition de l'armée de l'air était au rendez-vous.

 

Lors de la 19ème édition de Cervolix, festival autour de la magie du cerf-volant, les as des meetings aériens étaient présents sur le plateau de Gergovie. Parmi eux, les parachutistes de l’équipe parachutiste de présentation et de compétition de l’armée de l’air (EPPCAA), qui a ouvert le bal. Les capitaines Estelle Bernier et Frédéric Mirvault, l’adjudant-chef Patrick Sorin, les adjudants Rémy Balaud et Grégory Patissou ainsi que les sergents-chefs Edwige Bauer et Malween Canipelle ont sauté depuis le dernier Noratlas volant, le n°205. 8 000 visiteurs ont assisté au dernier saut de démonstration de l’équipe pour l’année 2013. L'EPPCAA aura participé à plus de 20 meetings régionaux et nationaux cette année. Rendez-vous au printemps prochain pour la nouvelle saison !

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