Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 16:45
La DPSD et Licorne

14/10/2013 DPSD

 

Le détachement PSD de Port-Bouët à Abidjan est le conseiller privilégié du commandement en matière de contre-ingérence...

 

Installé dans les murs du camp Licorne (ex-43ème BIMa), il est l’héritier du poste PSD en Côte d’Ivoire devenu un détachement en opération extérieure (missions de 6 mois) suite aux crises successives depuis le début des années deux mille. Son statut devrait évoluer vers un séjour type outre-mer en 2014.

 

Le chef de détachement participe à toutes les réunions d’importance au sein de la force et est reçu autant que de besoin par le COMANFOR (commandant de la force Licorne). Au delà des activités de conseil liées à la protection, les inspecteurs ont la charge du recueil du renseignement de contre-ingérence.

 

En dehors des services officiels français implantés en RCI, le détachement entretient des relations particulièrement cordiales tant au niveau des services ivoiriens homologues que de ceux relevant du ministère de l’intérieur voire même de la cellule en charge des affaires de la présidence.

 

Ces relations caractérisées par une grande confiance se sont notamment renforcées au travers des actions de formation de contre-ingérence au profit des services homologues. Conséquence du succès de ces stages, un nombre croissant d’interlocuteurs officiels, militaires ou civils, souhaite les intégrer.

 

La DPSD et Licorne
Partager cet article
Repost0
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 16:30
Le général de brigade Motti Almoz nommé Porte-parole de Tsahal

De gauche à droite :Le ministre de la Défense Moshe (Bogie) Ya’alon, le porte-parole de Tsahal entrant Motti Almoz, le porte-parole de Tsahal sortant Yoav (Poli) Mordechai, le Chef d’état-major, le lieutenant général Benjamin (Benny) Gantz.

 

octobre 14, 2013 Tsahal.fr

 

Aujourd’hui, le chef d’état-major, le lieutenant général Benjamin (Benny) Gantz a nommé le général de brigade Motti Almoz, précédemment chef de l’administration civile pour la région de la Judée-Samarie, nouveau porte-parole de Tsahal.

 

Le général de brigade Motti Almoz succède au général de brigade Yoav (Poli) Mordechai, qui a accompli deux ans et demi de service en tant que Porte-parole de l’armée israélienne.

 

De gauche à droite : le ministre de la Défense Moshe (Bogie) Ya’alon, le porte-parole de Tsahal entrant Motti Almoz, le porte-parole de Tsahal sortant Yoav (Poli) Mordechai, le Chef d’état-major, le lieutenant général Benjamin (Benny) Gantz

 

Le Porte-parole de Tsahal sortant, le général de brigade Yoav (Poli) Mordechai a déclaré au cours de la cérémonie que “ces deux ans et demi ont été très spéciales. On a travaillé très rigoureusement afin de diffuser ce que Tsahal fait – de manière honnête et équitable. L’unité du Porte-parole de Tsahal est plus axée sur les opérations que jamais, et ses représentants actuels sont répartis dans toute l’armée. On m’a donné une brigade forte et professionnelle, je me suis consacré à elle sans cesse, et j’espère qu’elle en est sortie renforcée.”

 

Le Porte-parole de Tsahal entrant, le général de brigade Motti Almoz, a exprimé sa gratitude au général Mordechai. “Je me vois accordé une organisation extrêmement professionnelle, impressionnante et fondée sur des valeurs. Je sais que vous avez travaillé dur pour atteindre les résultats obtenus. En mon nom et au nom de l’unité du Porte-parole de l’armée israélienne, je tiens à vous remercier.”

 

Le chef d’état-major, le lieutenant général Benjamin (Benny) Gantz a déclaré durant la cérémonie que le général de brigade Mordechai “a accompli son rôle de Porte-parole avec succès. C’est un rôle qui requiert de l’intelligence et de la sensibilité, et vous, Poli, vous avez su combiner ces éléments pour le bien de Tsahal et de ceux qui y servent.”

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 13:50
Press Background briefing on the HR’s final report on CSDP

13.10.2013 EEAS Ref 131013/01

 

A background briefing on the final report of the High Representative and Head of the European Defence Agency on CSDP, will be held ahead of the December European Council, on Tuesday 15 October, at the EEAS building.

 

with Mr Maciej Popowski, EEAS Deputy Secretary General,

 

Mr Patrick de Rousiers, Chairman of the European Union Military Committee,

 

and Mr Eric Platteau, Head of Media andCommunication for the European Defence Agency (EDA)
Partager cet article
Repost0
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 12:55
Les grands chantiers de la base navale de Toulon

Le prochain passage du porte-avions « Charles-de-Gaulle » en bassin, prévu pour 2016, doit entraîner de lourds travaux de mise aux normes dans la base navale.

 

14 octobre 2013 varmatin.com

 

L’arrivée de nouveaux bâtiments dans la rade et le grand carénage du Charles-de-Gaulle concentrent l’essentiel des travaux prévus dans le port militaire pour les trois ans à venir

 

Il est un quartier de Toulon où des millions sont engagés chaque année pour des travaux de toute sorte. Une ville dans la ville où les quelque 20 000 travailleurs quotidiens ne se plaignent guère, pourtant, des nuisances liées aux chantiers. Cet endroit, c'est la base navale. Et à la tête de ces travaux colossaux, on trouve l'Établissement(1)du service infrastructure de la Défense (Esid).

 

L'Iper du « Charles » déjà en préparation

 

À l'arsenal comme ailleurs au pied du Faron, les casques antibruit et les chaussures de sécurité sont donc légion en cette période de rentrée. Malgré la baisse des crédits affectés la Défense ? « Nous sommes relativement préservés », confesse Jean-Pierre Cordier, directeur de l'Esid de Toulon. « Ces derniers temps, notre chiffre d'affaires est même en augmentation. »

 

Jusqu'à se retrouver « dopé » à hauteur de 130 à 150 millions d'euros par an, investis dans le lifting permanent des installations de la Marine nationale. Soit une augmentation de 30 à 50 % par rapport aux années précédentes. Nul miracle là-dessous : dans le plus grand port militaire de France, trois opérations d'envergure ont été engagées, qui confortent encore Toulon - si besoin était - dans sa position dominante de port de projection de forces.

 

Les deux premières missions pour l'Esid consistent à préparer l'arrivée de nouveaux bâtiments dans la rade, qu'ils soient frégates multimissions (six exemplaires, de 2015 à 2025) ou sous-marins nucléaires Barracuda (six exemplaires, de 2017 à 2025). Leur technologie particulière et leurs dimensions impressionnantes vont obliger les services des ex-Travaux maritimes à mettre les petits plats dans les grands (lire en page suivante), en adaptant infrastructures portuaires et connexes.

 

Un plus pour l'économie locale

 

La troisième opération doit préparer le prochain arrêt technique majeur du porte-avions « Charles-de-Gaulle » (2016) en donnant un coup de jeune aux équipements des bassins Vauban. Tous ces chantiers sont également liés par une réfection généralisée du réseau électrique.

 

Ces travaux ne sont pas une mince affaire. Mais ne sont pas non plus les seuls à occuper Jean-Pierre Cordier. L'ingénieur explique ainsi que sont également lancées ou prévues des opérations concernant le soutien de l'homme : construction ou remise à niveau des casernements, centre de restauration et centre médical des armées. Un troisième point d'alimentation électrique pour l'arsenal doit également voir le jour, ainsi, qu'entre autres, le démantèlement et le remplacement de bateaux-portes et de ras d'accostage. Bref, largement de quoi occuper les ingénieurs et techniciens de l'Esid et de ses sous-traitants et de donner, au passage, un solide coup de fouet à l'économie locale.

 

 

 

1. Ex-Travaux maritimes, l'Établissement du service infrastructures de la Défense de Toulon s'occupe de gérer (investissements, aménagement, entretien…) le patrimoine immobilier de la base de Défense de Toulon, dont le périmètre s'étend de Hyères à Saint-Mandrier.

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 12:55
L' Indochine au musée de l'Armée

13 octobre 2013 Par Olivier Fourt

 

C'est la nouvelle grande exposition du musée de l'Armée aux Invalides. Elle est consacrée à la période coloniale en Indochine. De 1856 à la défaite de Dien Bien Phu. Elle regroupe près de 380 objets témoins de cette époque... « Indochine : des territoires et des hommes » sera inaugurée le mardi 15 octobre par le ministre de la Défense.

 

En avant-première, Olivier FOURT a pu glisser son micro dans les salles du musée...

CHR DEFENSE -13/10- Indochine Musée (02:29)
 
 
Partager cet article
Repost0
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 12:55
Le général (2S) Allard se penche sur le rapport de la cour des Comptes

14.10.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Le général (2S) Jean-Claude Allard m'a proposé une mise en perspective du rapport de la Cour des comptes (voir le post que j'ai consacré à ce rapport ).

 

Le général Jean-Claude Allard est actuellement directeur de recherche à l’IRIS mais sa contribution a été faite à titre personnel. Ses principaux domaines d'expertise sont la politique de défense et de sécurité, les concepts opérationnels et l'emploi des forces, la gestion de crise, l'aéronautique militaire dans ses dimensions d'organisation et d'emploi opérationnel. Diplômé de l'École de guerre et de l'Institut des Hautes Études de Défense nationale, il a occupé divers postes de responsabilité dans la chaîne opérationnelle interarmées (Centre opérationnel interarmées, Délégation aux affaires stratégiques, représentant de la France au Central Command des États-Unis, représentant militaire au Kosovo, chef des opérations de la Kosovo Force). Il est par ailleurs spécialiste de l'aéronautique de l'armée de terre dont il a commandé l'ALAT. 

 

On pourra lire les trois pages de l'analyse du général Allard en cliquant sur le logo suivant word.jpg

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 12:35
Le ministre de la Défense Kim Kwan-jin lors de l`audit parlementaire

Le ministre de la Défense Kim Kwan-jin lors de l`audit parlementaire

 

2013/10/14 yonhapnews.co.kr

 

SEOUL, 14 oct. (Yonhap) -- A propos de l’éventuel nouveau report du transfert du contrôle opérationnel en temps de guerre (OPCON), le ministère de la Défense a déclaré ce lundi avoir convenu avec les Etats-Unis de «dégager une conclusion durant la première moitié de l’année prochaine».

 

Séoul doit normalement reprendre l'OPCON de ses troupes en décembre 2015. Cette date limite avait déjà été repoussée de 2012 à 2015 en raison de la menace nord-coréenne croissante.

 

«Un groupe de travail conjoint Corée du Sud-Etats-Unis est en train de discuter des conditions, de la date et de la procédure du transfert de l'OPCON», a affirmé le ministère dans un rapport soumis à la commission parlementaire de la défense dans le cadre de l'audit parlementaire.

 

Outre la concrétisation des menaces nucléaires et balistiques du Nord, le ministère a cité, comme argument pour le nouveau report, le risque d'erreur de jugement du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un en cas de transfert de l'OPCON.

 

En outre, le ministère a fait remarquer que les visites officielles de Kim Jong-un étaient axées depuis août dernier sur des installations proches de la vie de son peuple comme des piscines (4 fois), des hôpitaux (2) et des résidences pour scientifiques (5), vraisemblablement dans le but de montrer une image d'un dirigeant attentif aux besoins des habitants.

 

Les forces armées nord-coréennes ont de leur côté mis en état d'alerte des unités d'artillerie et batteries antiaériennes lors d’envois par des associations sud-coréennes de prospectus anti-nord-coréens et continuent leurs exercices navals en mobilisant des sous-marins, a ajouté le ministère.

 

Le rapport a également fait état du renforcement par la Corée du Nord des activités de surveillance près de la Ligne de limite Nord (NLL) en mer Jaune suite à l'augmentation des navires chinois pratiquant la pêche illégale et de la reprise des activités des installations nucléaires à Yongbyon.

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 11:55
FREMM : Chronique d’un incroyable gâchis

14/10/2013 Mer et marine

 

Pour la première fois, la semaine dernière, le ministre français de la Défense a ouvertement envisagé la possibilité d'un abandon des trois dernières frégates multi-missions (FREMM) destinées à la Marine nationale. En lieu et place, ces bâtiments pourraient être remplacés par des frégates de taille intermédiaire (FTI), prévues initialement pour succéder aux La Fayette. Pour l'heure, Jean-Yves Le Drian n'a pas tranché, renvoyant la décision à la fin de l'année 2016. Mais, d'ores et déjà, on peut estimer que les esprits sont préparés à cette éventualité, qui pour être honnête ne surprend personne. Toutefois, si depuis plusieurs mois il n’y a plus grand monde pour croire à la construction des FREMM 9 à 11, cette nouvelle amputation probable du programme laisse quand même un profond sentiment de gâchis. 

 

 

La FREMM Aquitaine (© MICHEL FLOCH)

La FREMM Aquitaine (© MICHEL FLOCH)

 

 

Un programme étalé et probablement amputé

 

 

Concrètement, la série FREMM, qui comprend toujours officiellement 11 unités, risque bien de s’achever avec le huitième exemplaire, cela pour deux raisons. D’abord, la date de 2016 correspond à la fameuse clause de revoyure intégrée dans le projet de loi de programmation militaire examiné actuellement par le parlement. En clair, il s’agira de vérifier, dans trois ans, si les moyens financiers de l’Etat sont bien en adéquation avec les investissements prévus pour les différents programmes d’armement inscrits sur la période de la LPM (2014 – 2019). Alors que les huit premières FREMM ont été commandées en novembre 2005, les trois suivantes furent notifiées en octobre 2009. Un avenant est néanmoins en cours de négociation afin de transformer la commande ferme de 2009 en une simple option, assortie d’un étalement du rythme de production des FREMM précédentes. Ainsi, au lieu de 8 frégates livrées d’ici 2019, seules 6 seront opérationnelles à cette date. Par ailleurs, l’avenant au contrat va comporter le remplacement des frégates 7 et 8, qui devaient être des sisterships des 6 premières unités, par des bâtiments dotés de capacités de défense aérienne renforcées. Il s’agit des fameuses « FREDA », qui remplaceront les frégates antiaériennes Cassard et Jean Bart et devaient être initialement réalisées en toute fin de programme, c'est-à-dire en 10ème et 11ème positions. En étant avancées dans la première tranche du contrat (tout en demeurant livrables au début des années 2020 compte tenu de l’étalement du programme), ces frégates sont pour ainsi dire « sanctuarisées », répondant au souhait de la Marine nationale de disposer au minimum de quatre bâtiments de défense aérienne. Mais cela augure mal de la tranche optionnelle, qui fait désormais office de « bonus », au cas où les comptes publics se redresseraient suffisamment dans les trois prochaines années.

 

 

La frégate Forbin, du type Horizon (© MICHEL FLOCH)

La frégate Forbin, du type Horizon (© MICHEL FLOCH)

 

 

L’imbroglio des frégates de premier rang

 

 

En dehors du fait que l’on peut en douter, une autre raison pousse à l’abandon des trois dernières FREMM. Il s’agit des nouvelles frégates de taille intermédiaire (FTI), dont le ministre a lui-même annoncé l’existence lors de sa visite à Toulon en juin dernier. Ce projet, que même les marins ont du mal à définir, porte sur des bâtiments de 3000 à 4000 tonnes (contre 6000 tonnes pour les FREMM). Au départ, il visait à remplacer les cinq frégates du type La Fayette (3600 tonnes en charge), mises en service entre 1996 et 2001 et qui doivent faire l’objet d’une rénovation sommaire (ajout d’un sonar notamment) à la fin de la décennie. Mais les choses commencent à se complexifier avec l’évolution du format des frégates dites de « premier rang », c'est-à-dire les plateformes les plus armées, celles normalement destinées au combat de haute intensité.

 

Jusqu’en 2008, les La Fayette, ou FLF, étaient appelées « frégates légères » et donc rangées dans la catégorie des frégates de « second rang » en raison de leur gabarit moyen et leur armement relativement modeste. Mais suite au précédent Livre Blanc, elles ont été reclassées pompeusement frégates de premier rang. Cela, pour répondre aux « ambitions » fixées il y a cinq ans. Le Livre Blanc, et derrière lui la LPM de l’époque qui en était sa traduction, avaient étalé et amputé une première fois le programme FREMM, alors passé de 17 à seulement 11 unités, tout en réduisant le format des frégates de premier rang à 18 bâtiments. Une cible qu’il n’était pas possible d’atteindre avec un nombre limité de FREMM. Pour y parvenir, les FLF sont donc venues grossir les effectifs, s’ajoutant aux deux frégates de défense aérienne Forbin et Chevalier Paul du type Horizon (mises en service en 2010 et 2011), aux deux frégates antiaériennes du type Cassard (F70 AA) aux deux frégates anti-sous-marines du type Tourville (F67) et aux sept frégates anti-sous-marines du type Georges Leygues (F70 ASM). On notera d’ailleurs que, cinq ans plus tard, les deux Tourville et le Georges Leygues ont été désarmés, seule l’Aquitaine, tête de série du programme FREMM, ayant été livrée. Cela signifie que la flotte française aligne à ce jour 16 frégates de premier rang.

 

 

La frégate Jean Bart, du type F70 AA (© MARINE NATIONALE)

La frégate Jean Bart, du type F70 AA (© MARINE NATIONALE)

 

 

Le nouveau Livre Blanc, élaboré cette année, réduit pour sa part à 15 le nombre de frégates de premier rang dont la marine doit disposer à l’horizon 2025. Ce qui, avec 11 FREMM et deux Horizon, ne laisse plus de place pour les cinq FLF, que l’on appelle à nouveau « frégates légères ». Comme il serait bien entendu ridicule de lancer un nouveau programme comprenant seulement deux unités, sauf à y intégrer le remplacement des six frégates de surveillance du type Floréal (mais la marine envisage plutôt, dans ce cas, des patrouilleurs hauturiers), l’idée fait donc son chemin d’abandonner les trois dernières FREMM pour les remplacer par des FTI, portant ainsi cette série à cinq unités. Une sorte de « minimum syndical » pour que le projet soit industriellement et économiquement viable.  On peut au demeurant se demander pourquoi la France n’a pas, tout simplement, choisi de construire deux FREMM supplémentaires. C’eut été non seulement plus logique, mais sans doute moins coûteux, comme on le verra plus loin.

 

Toujours est-il que les FTI seront considérées comme des frégates de premier rang, bien que nettement plus légères que les FREMM et Horizon, pour lesquelles la marine, jamais avare de nouvelles appellations, a trouvé une nouvelle qualification, celle de « frégates lourdes », pour les différencier des frégates plus légères, comme les FLF et FTI.

 

 

Frégate du type La Fayette (© MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

Frégate du type La Fayette (© MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

 

 

D'éventuels contrats à l’export et du travail pour l'ingénierie

 

 

En fait, le principal avantage des FTI consiste à donner du travail à l’ingénierie de DCNS, qui en manquera probablement si aucun projet nouveau ne voit le jour dans les prochaines années. En lançant plus rapidement le programme des frégates de taille intermédiaire, c'est-à-dire vers 2016/2017 (dans le projet de LPM, la notification des études est prévue en fin de période), la charge des bureaux d’études de Lorient, et derrière elle le maintien des compétences, pourraient être assurés. C'est l’un des grands arguments du ministère de la Défense.

 

Ce dernier met également en avant un intérêt pour l’export. En dehors de la France, la FTI serait en effet proposée à l’international, permettant à DCNS de disposer, dans son catalogue, d’un nouveau produit (éprouvé à la mer et « labellisé » par la Marine nationale) situé entre la corvette du type Gowind Combat et la FREMM.

 

 

Corvette du type Gowind Combat (© DCNS)

Corvette du type Gowind Combat (© DCNS)

 

 

Une salve injuste de critiques

 

 

Ces justifications en faveur de la FTI tombent au moment où la frégate multi-missions commence, opportunément, à faire l’objet de critiques sur son manque de succès hors de l’Hexagone. Il est vrai que, depuis le lancement du programme, en 2005, seul le Maroc en a commandé un exemplaire, qui sera livré le mois prochain par DCNS. On entend donc dire ici et là que la FREMM est un bateau trop complexe et donc trop coûteux, qui ne serait finalement pas adapté à l’export. Sous-entendu, les industriels français feraient mieux, le prochain coup, de concevoir un bâtiment plus simple, donc moins cher et, forcément, plus facile à vendre. CQFD. Sauf que ce raisonnement ne tient pas la route, ni d'un point de vue opérationnel, ni d'un point de vue commercial. Au-delà du fait que l’industrie construit ce qu’on lui demande, sur la base des spécifications exigées par son client, en l'occurrence l'Etat, la FREMM n’est pas trop complexe. C’est une frégate de premier rang, conçue pour les combats de haute intensité, avec un potentiel d’évolution important pour tenir compte de l’émergence de nouvelles menaces et des développements technologiques attendus dans les 30 ans à venir. Ce n’est pas un vague bateau civil peint en gris et chichement équipé de quelques canons, qui peut certes impressionner des trafiquants ou des pêcheurs, mais n’a aucune valeur en cas de conflit sérieux.  

 

 

La FREMM Aquitaine (© DCNS)

La FREMM Aquitaine (© DCNS)

 

 

Une bête de guerre polyvalente et optimisée

 

 

La FREMM est faite pour donner des coups tout en les évitant et, si ce n’est pas le cas, être capable de les encaisser. De plus, cette frégate réussit le tour de force d’être l’une des plus polyvalentes - si ce n’est la plus polyvalente - au monde, répondant ainsi à la grande tendance du marché, axé sur des plateformes de plus en plus versatiles. Aucun autre bâtiment n’est capable de mettre en œuvre des missiles de croisière, une défense surface-air de premier ordre (Aster 15 et Aster 30), un hélicoptère aussi performant que le NH90 et un sonar remorqué de pointe comme le Captas 4. Le tout pour un prix dans la moyenne de la concurrence internationale, jouant dans la même catégorie technologique mais n’ayant pas toutes les capacités de la frégate française. Dans le même temps, DCNS a conçu un bâtiment nécessitant une maintenance bien moins lourde que celle de ses aînés, tout en automatisant au maximum la plateforme pour parvenir à réduire l’équipage sous la barre des 100 marins. Du jamais vu sur un bateau militaire de ce type, dont le résultat est une diminution significative du coût d’exploitation. Et quand bien même on pourrait arguer que la FREMM est trop équipée, rien n’empêche un client potentiel de faire l’impasse sur tel ou tel matériel.

 

Quant à la taille de la plateforme, 142 mètres pour un déplacement de 6000 tonnes à pleine charge, cela fait de la FREMM un « beau bébé », mais ce n’est pas non plus un mastodonte. Bien moins grosse que les destroyers américains (9000 tonnes), elle est à peine plus lourde que la future frégate britannique du type 26 (5400 tonnes), équivalente à la F100 espagnole (6000 tonnes) et plus légère que la FREMM italienne et la nouvelle F125 allemande (7000 tonnes). On rappellera de plus que, dans la construction navale, ce n’est pas volume ni le poids qui coûtent cher, ce sont bel et bien les équipements.

 

 

Future frégate allemande du type 125 (© TKMS)

Future frégate allemande du type 125 (© TKMS)

 

 

Le syndrome Rafale

 

 

La vérité, c’est que peu de marines ont les moyens de s’offrir des frégates de premier rang et que, sur ce marché de niche, la concurrence est évidemment sévère, mêlant des contraintes économiques et techniques à des questions politiques. Une situation renvoyant directement à celle du Rafale, qui attend depuis longtemps son premier contrat à l’export. Que n’a-t-on entendu dire sur l’appareil de Dassault qui, après avoir essuyé tant de critiques, va sans doute être porté aux nues après la probable commande géante de l’Inde, suivie peut-être par d’autres ?

 

Le problème est le même avec la FREMM, qui peut très bien créer la surprise dans un certain nombre de pays susceptibles de l’acheter. Surtout que le premier exemplaire, l’Aquitaine, va prochainement entrer en service, permettant à ce design de prouver son efficacité en opérations et ainsi de convaincre des clients potentiels. Ce n’est donc certainement pas le moment, alors que l’industrie navale française dispose d’un produit exceptionnel, d’aller expliquer à la terre entière que, tout compte fait, la France préfère investir dans un autre bateau, dont l’intérêt est en plus contestable.

 

 

La FM 400, dévoilée par DCNS en 2008 (© DCNS)

La FM 400, dévoilée par DCNS en 2008 (© DCNS)

 

 

La FTI sans grand intérêt ?

 

 

Il faut, en effet, bien comprendre que développer un nouveau modèle moins imposant et plus basique ne fera pas exploser les ventes de frégates françaises à l’international. D’abord, comme on l’a dit, le prix de la tôle joue un rôle minime dans le budget final. Ensuite, les clients voudront des équipements. Au minimum des missiles antinavire, un système de défense aérienne, un hélicoptère, une grosse pièce d’artillerie, des torpilles, le tout avec les senseurs associés, dont pourquoi pas un sonar remorqué. En somme, la dotation standard d’une FREMM. Il est d’ailleurs intéressant de noter que DCNS a déjà développé une frégate de taille intermédiaire, la FM400. Ce modèle de 4000 tonnes, lancé en 2008, était destiné à succéder aux La Fayette, différentes versions étant proposées suivant les besoins des marines (unités plus axées sur la défense aérienne, la lutte anti-sous-marine ou l’action vers la terre). Sauf que, trois ans plus tard, le groupe naval a mis la FM400 en sommeil, après s’être rendu compte auprès des prospects que l’intérêt pour un tel bâtiment n’était pas avéré. En effet, compte tenu du niveau d’équipements demandé, le prix de la FM400 était finalement très proche de celui de la FREMM, ne justifiant donc pas l’achat d’un bâtiment plus petit et aux capacités inférieures. Sans compter que la présence de la FM400 compliquait le discours commercial de DCNS.  

 

 

Frégate de surveillance du type Floréal (© MARINE NATIONALE)

Frégate de surveillance du type Floréal (© MARINE NATIONALE)

 

 

Le danger du nivellement technologique vers le bas

 

 

En fait, la seule manière de réduire significativement le prix est de jouer sur les caractéristiques militaires de la plateforme, c'est-à-dire concevoir un bateau plus simple et moins protégé, en clair se rapprocher d’une construction civile pour développer une frégate « bas de gamme ». Le concept serait valable pour remplacer les frégates de surveillance du type Floréal, déjà réalisées aux normes civiles et qui seront désarmées au cours de la prochaine décennie. Mais il ne correspond en aucun cas ce que doit être une frégate de premier rang. L'approche visant à réduire significativement les coûts peut aussi s'obtenir en proposant des performances moindres et un recours limité aux automatismes, ce qui signifie un prix inférieur à l’achat mais par exemple plus de marins, donc des frais de personnel plus élevés en exploitation. 

Seul problème, outre le fait que revenir sur l’automatisation au moment où l’on souhaite réduire les effectifs est une curieuse démarche, la valeur ajoutée de l’industrie française tient essentiellement dans l’avance technologique qu'elle propose. C’est un facteur crucial de différenciation par rapport aux pays à bas coût de production. Si cette plus-value n’est pas au rendez-vous, DCNS peut difficilement être compétitif, surtout face à des chantiers asiatiques, qui savent au demeurant de mieux en mieux intégrer les équipements occidentaux. Espérer gagner des parts de marché en nivelant les produits vers le bas est donc, semble-t-il, un pari assez risqué, puisqu’il expose encore plus à la concurrence. Sauf bien entendu à vouloir seulement réaliser les études en France et faire construire les bateaux dans des pays à la main d’œuvre bon marché. Mais, même dans ce cas, ce n’est pas gagné.   

 

 

La FREMM marocaine Mohammed VI (© DCNS)

La FREMM marocaine Mohammed VI (© DCNS)

 

 

FREMM : Un programme qui était pourtant parfait

 

 

On peut, enfin, achever cette réflexion en revenant sur le prix des FREMM, qui commence à être montré du doigt. Oui, ces frégates sont aujourd’hui plus chères que ce qui était annoncé lors du lancement du programme en 2005 (7 milliards d’euros pour 17 frégates). Mais à qui la faute ? A l’Etat, et d’abord à l’ancienne majorité, qui a décapité un superbe projet basé sur une très forte productivité. Celle-ci était conditionnée par une grande série (17 frégates) et une cadence de livraison particulièrement élevée (une tous les 7 mois), permettant à DCNS (qui a investi pour l’occasion des dizaines de millions d’euros dans la modernisation de son outil industriel lorientais) et ses sous-traitants d’optimiser au maximum les achats et la production. Au moment où le programme a été mis sur les rails, il s’agissait de remplacer non seulement les frégates d’ancienne génération, mais aussi les avisos, avec pour objectif de construire une flotte homogène offrant des gains importants en termes d’exploitation, de formation, de maintenance et de gestion des pièces détachées, de l’armement et des équipements. En supprimant six FREMM en 2008, l’Etat a obéré les gains de productivité escomptés et, mécaniquement, renchéri le coût du programme puisque l’effet de série est bien moindre. Sans même parler des pénalités prévues dans le contrat en cas d’annulation ou d’étalement, DCNS et ses fournisseurs ont été obligés de revoir la facture à la hausse, ce qui doit aussi avoir des répercussions sur les tarifs proposés à l’export, puisque l’amortissement du projet est moindre sur sa base nationale. Selon le chef d’Etat-major de la marine, auditionné au Sénat le 17 septembre, « l'ordre de grandeur est qu'en passant de 17 à 11, nous renchérissons le coût de la commande d'environ deux FREMM ».

 

 

La Normandie, seconde unité française du type FREMM (© DCNS)

La Normandie, seconde unité française du type FREMM (© DCNS)

 

 

Moins bien pour plus cher…

 

 

Sous couvert d’économies budgétaires, qui n’en sont aucunement à terme, la nouvelle LPM en rajoute donc une couche en étalant encore le programme, l’écart entre deux livraisons risquant d’atteindre 14 mois, soit le double de la cadence d’origine. Avec à la clé de nouveaux surcoûts. Et l’on s’achemine droit vers la suppression de trois frégates supplémentaires, décision qui, si elle se confirme, ne sera évidemment pas neutre financièrement. De plus, comme si la situation n’était déjà pas assez ubuesque, il faudra financer les études et la construction des FTI pour, finalement, compenser la baisse des commandes de FREMM, qui auraient pourtant, au passage, pu remplacer les La Fayette. Puis, dans la foulée, il sera nécessaire de développer un nouveau patrouilleur hauturier pour prendre la relève des avisos, alors que ceux-ci devaient initialement voir leur succession assurée par les FREMM. Enfin, il n’est pas inutile de rappeler que, pendant ce temps, il faut prolonger des bâtiments à bout de souffle, soumis à cause de leur grand âge à des pannes plus fréquentes, des frais d’entretien qui augmentent et des capacités réduites en raison des avaries.

 

Au final, la France va réussir une nouvelle fois ce tour de force dont elle a le secret : payer plus pour avoir moins, et moins bien. Une gestion consternante que les magistrats de la Cour des comptes apprécieront sans doute, un jour, à sa juste valeur…

 

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 07:56
RCA: Paris va renforcer ses troupes

13 octobre, 2013 – BBC Afrique

 

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius a annoncé dimanche à Bangui l'envoi de troupes supplémentaires en Centrafrique et demande que des élections libres soient organisées début 2015.

 

Laurent Fabius etait accompagné par la commissaire européenne à l'aide humanitaire Kristalina Georgieva, pendant son séjour de quelques heures avant de rejoindre le président Hollande qui entame lundi une visite officielle en Afrique du Sud.

 

Actuellement 410 soldats français sont stationnés en Centrafrique avec pour mission de protéger les intérêts français et assurer la sécurité de l'aéroport de Bangui.

 

Selon une source diplomatique, les effectifs des troupes françaises pourraient atteindre 750 voire 1.200 hommes, et viendraient en appui à la force panafricaine Misca, comme au Mali.

 

En contrepartie de l'aide française, le ministre demande aux autorités en place de respecter la feuille de route pour sortir le pays de la crise.

 

A l'issue d'un entretien avec le président Michel Djotodia - ancien chef des rebelles de la Séléka qui tente désormais de prendre ses distances avec ses compagnons d'armes - et le Premier ministre Nicolas Tiangaye, M. Fabius a affirmé avoir "exigé des autorités que des élections libres aient lieu début 2015 auxquelles ne se représenteront pas ces autorités".

 

En outre, les "exactions doivent cesser en RCA. La dissolution de la milice Séléka doit être effective, il ne peut pas y avoir de bandes armées à travers le territoire", a poursuivi M. Fabius.

 

Il a promis qu'il n'y aurait pas d'impunité pour ceux qui commettent des crimes.

 

De son côté la commissaire européenne, Kristalina Georgieva, a estimé que outre l'action humanitaire il fallait aussi restaurer l'Etat, car sans Etat, les seigneurs de guerre vont gagner".

 

"Il serait désastreux de laisser ce conflit se confessionaliser", a souligné M. Fabius, en référence aux affrontements qui ont fait plus de 150 morts depuis début septembre dans le nord-ouest du pays entre anciens rebelles et milices d'autodéfense.

 

La majorité de la population de 5 millions d'habitants est chrétienne.

 

400 000 personnes sont déplacées dans le pays en raison de l'insécurité et un tiers de la population a besoin d'une aide humanitaire d'urgence.

 

Au cours de sa visite, M. Fabius s'est entrenu avec des représentants de la communauté française --il reste moins de 600 Français à Bangui--, les militaires français ainsi que les représentants de la Misca, la force africaine déployée en Centrafrique qui doit compter à terme 3.600 hommes mais dont seuls 2.000 sont déployés sur le terrain jusqu'à présent.

 

Cette visite intervient trois jours après le vote à l'ONU d'une résolution initiée par la France, qui ouvre la porte à l'envoi de Casques Bleus en Centrafrique d'ici plusieurs mois.

 

"Si on mettait en RCA l'argent qui a été utilisé pour chasser les islamistes du Mali on serait tranquilles pour 30,40 ans", a affirmé le porte-parole de la présidence centrafricaine, Guy Simplice Kodegue, soulignant que "les caisses de l'Etat sont vides".

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 07:35
Début du retrait des troupes canadiennes d’Afghanistan

12/10/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Après avoir été déployés en Afghanistan l’été dernier, plus d’une centaine de militaires de la 3e Division du Canada des Forces armées canadiennes (FAC) ont été accueillis par leur famille et leurs amis à Edmonton et Winnipeg vendredi après-midi, juste à temps pour célébrer l’Action de grâce.

 

«Je suis très fier de l’engagement du Canada en Afghanistan. La contribution de nos soldats pour rétablir et maintenir la paix et la sécurité en Afghanistan, et pour entraîner et encadrer nos partenaires des Forces nationales de sécurité de l’Afghanistan, a été exceptionnelle», a déclaré Rob Nicholson, ministre de la Défense nationale. «Je sais que le mois prochain, alors que nous soulignerons le jour du Souvenir, les Canadiens auront une pensée pour les hommes et femmes qui ont servi outremers avec tant d’altruisme.»

 

Ce groupe est le premier d’un grand nombre de soldats qui reviendront au pays après avoir participé à la dernière rotation de l’opération Attention. Au cours des prochains mois, les militaires des FAC qui sont toujours déployés reviendront à la maison. Le dernier groupe arrivera en mars 2014, ce qui marquera officiellement la fin des opérations des FAC en Afghanistan.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 07:35
L’accord États-Unis-Afghanistan achoppe sur la question des soldats américains

 Le Secrétaire d’État américain, John Kerry, en conférence de presse avec le président afghan Hamid Karzaï au palais présidentiel à Kaboul, le 12 octobre 2013 (Department of State) U.S.

 

13/10/2013 45enord.ca (AFP)

 

Le président Hamid Karzaï et le secrétaire d’État John Kerry se sont séparés samedi sans finaliser d’accord sur une présence militaire américaine en Afghanistan après 2014, malgré d’intenses négociations à Kaboul qui ont achoppé sur la question de l’immunité des soldats américains

 

«Nous sommes parvenus à une série d’accords», notamment concernant les modalités d’intervention d’un contingent américain, a déclaré le président afghan lors d’une conférence de presse conjointe avec M. Kerry au palais présidentiel de Kaboul.

En revanche, M. Karzaï a indiqué que la question de l’immunité juridique des soldats américains, réclamée avec insistance par Washington, n’était pas réglée. «Il n’y pas eu de consensus sur cette question», a-t-il dit.

«Il faut souligner que si cette question de (l’immunité) n’est pas résolue, malheureusement il ne pourra y avoir de traité«, a averti de son côté le ministre américain.

Anticipant d’éventuelles difficultés, un responsable du département d’État avait laissé entendre un peu plus tôt que M. Kerry ne repartirait pas à coup sûr avec un accord en bonne et due forme, mais qu’il souhaitait «quitter Kaboul avec le plus de questions possibles réglées».

Les États-Unis négocient depuis près d’un an avec Kaboul cet accord bilatéral de sécurité (BSA), qui doit définir les modalités de la présence américaine en Afghanistan au terme de la mission de combat de l’Otan, fin 2014, mais aussi le nombre des bases américaines dans ce pays et le statut des soldats américains sur place.

 

Le Secrétaire d’État américain, John Kerry, regarde par la fenêtre de l’hélicoptère de l’Armée américaine en quittant Kaboul le 12 octobre après deux jours de pourparlers qui achoppent sur la question de l’immunité des soldats américains (Department of State)

 

Cette dernière question est cruciale pour Washington, qui souhaite que les soldats qui se rendraient coupables de crimes en Afghanistan soient jugés par des juridictions américaines.

En Irak, les États-Unis comptaient maintenir un contingent au-delà de 2011 mais ils avaient finalement rapatrié l’ensemble de leurs troupes car Bagdad avait refusé d’accorder l’immunité juridique aux forces américaines.

Hamid Karzaï a indiqué que la question de l’immunité serait soumise à la Loya Jirga, la grande assemblée de chefs de tribus et de représentants de la société afghane, soulignant que le règlement de ce problème «dépassait l’autorité du gouvernement« afghan.

Arrivé vendredi après-midi en Afghanistan pour une visite surprise de deux jours, M. Kerry s’est lancé dans des discussions interminables au palais présidentiel de Kaboul et qui ont largement dépassé le programme prévu, l’obligeant à retarder de plusieurs heures son départ vers Paris.

Si les tractations entre les deux hommes n’ont pas pu régler la question sensible de l’immunité, elles ont néanmoins permis aux deux parties de trouver un terrain d’entente sur de nombreux autres points «essentiels», selon M. Kerry.

L’administration afghane avait ainsi fait savoir qu’elle ne souhaitait pas signer un accord qui donnerait carte blanche aux Américains pour mener des opérations à leur guise sur le territoire afghan, et M. Karzaï semble avoir obtenu satisfaction sur ce sujet.

«Il n’y aura pas d’opérations ou d’actions arbitraires de la part des Américains, et un document écrit a été rédigé pour donner des garanties quant à la protection des vies et des biens des Afghans», a déclaré le président afghan.

Les États-Unis souhaitent boucler un accord rapidement, d’ici à une date-butoir qui avait été fixée à la fin octobre par le président américain Barack Obama et son homologue afghan.

«Plus cela prendra du temps, plus cela sera dur à planifier», a souligné un diplomate américain au sujet d’un éventuel contingent américain après 2014.

Trouver un accord est d’autant plus pressant que la majorité des quelque 87.000 soldats de l’Otan doivent quitter l’Afghanistan d’ici à la fin 2014.

Ce retrait fait craindre une nouvelle flambée de violences dans un pays en proie à une violente insurrection des talibans, chassés du pouvoir en 2001 par une coalition militaire internationale menée par les États-Unis.

Le départ des troupes de l’Otan s’effectuera de surcroît dans un contexte politique sensible, une élection présidentielle étant prévue le 5 avril prochain. À ce sujet, M. Kerry a indiqué que les États-Unis soutiendraient des «élections libres et équitables».

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 07:35
Le futur chef d’État-major sud-coréen veut pouvoir répondre à la menace nord-coréenne

L`amiral Choi Yoon-hee, le candidat au poste de chef d`état-major interarmées, lors de son audition de confirmation parlementaire (Yonhap)

 

12/10/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

L’amiral Choi Yoon-hee, candidat de la Présidente Park au poste de chef d’état-major interarmées, s’est engagé vendredi 11 octobre à accélérer les grands programmes d’armes du pays destinés à renforcer sa capacité de défense, notant que les ambitions balistiques et nucléaires de la Corée du Nord constituent la plus grande menace à la sécurité de la Corée du Sud, rapporte l’agence sud-coréenne Yonhap.

 

La présidente Park Geun-hye a choisi le mois dernier l’amiral Choi Yun-hee, 59 ans, pour diriger les forces sud-coréennes.

 

C’est la première fois qu’un commandant en chef de la marine nationale est désigné à ce poste.

 

Sa nomination doit maintenant être approuvée par le parlement sud-coréen.

 

«L’armée sud-coréenne doit accélérer la modernisation de son actuel système de défense antimissile et acquérir des satellites de surveillance pour établir le système KAMD (capacité antibalistique autonome) et un système de destruction préventive de missiles», a déclaré Choi lors de son audition de confirmation parlementaire, rapporte encore l’agence sud-coréenne.

 

La Corée du Nord aurait plus de 1.000 missiles de tout genre dont la plupart sont capables d’atteindre toute la Corée du Sud et d’autres capables de frapper des bases militaires japonaises et américaines.

 

Choi a par ailleurs promis de lancer des représailles contre toute provocation de la Corée du Nord.

 

La nomination de Choi intervient à un moment crucial alors que Washington se prépare à transférer à la Corée du Sud le contrôle opérationnel en temps de guerre (OPCON) en décembre 2015, ce qui changera la structure de commandement militaire.

 

A la suite du troisième essai nucléaire de Pyongyang et de ses rhétoriques belliqueuses, Séoul avait toutefois demandé à Washington de reporter le calendrier du transfert de l’OPCON.

 

Des consultations sont actuellement en cours entre les deux gouvernements pour parvenir à un accord sur une nouvelle date du transfert.

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 07:20
Le véhicule de patrouille blindé tactique subit des tests à Valcartier

Des essais sont en cours à Valcartier afin de veiller à la fiabilité, à la disponibilité, à la maintenabilité et à la durabilité du VPBT (MDN)

 

11/10/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Environ 50 soldats du 5e Groupe - brigade mécanisé du Canada à Valcartier mettent actuellement à l’essai le véhicule de patrouille blindé tactique (VPBT), l’une des quatre importantes acquisitions de l’Armée canadienne qui vise à accroître sa famille de véhicules de combat terrestre.

 

Le VPBT fait partie d’une flotte de véhicules polyvalents qui sont utilisés lors d’opérations nationales et expéditionnaires, précise la Défense nationale qui souligne que ces véhicules sont mobiles et procurent un haut niveau de protection pour l’équipage.

 

Le VPBT remplacera le Coyote et le véhicule de patrouille blindé (RG-31) et servira de complément à certaines fonctions du G-Wagon.

 

Il remplira ainsi une vaste gamme de rôles dans le champ de bataille, notamment la reconnaissance et la surveillance, la sécurité, le commandement et le contrôle, le transport de marchandises et de personnel par véhicule blindé.

 

L’accent dans le cas du VPBT est mis sur la protection, la mobilité et la puissance de feu.

 

Le VPBT est un véhicule qui offre un très haut niveau de protection.

 

Il procure également une excellence mobilité sur les terrains et en tant que premier véhicule de l’inventaire de l’Armée à être doté d’un système d’arme à distance double, il possède également une excellente puissance de feu», a déclaré Ron Johnson, gestionnaire adjoint du projet du véhicule de patrouille blindé tactique.

 

Le véhicule est mis à l’épreuve dans divers types de terrains, tant sur des routes pavées que sur un terrain de campagne très accidenté. Ces essais visent à prouver la fiabilité et la durabilité du véhicule, pour les activités de maintenance et pour «apprendre à connaître un peu plus le véhicule».

 

Les soldats de Valcartier font également l’essai du système d’arme à distance et des capacités d’observation du VPBT.

 

«Les commentaires des utilisateurs sont essentiels et nous continuerons d’améliorer davantage la conception, le rendement et la maintenabilité du produit final. Pour toute la durée de l’essai, les commentaires et la rétroaction générale des soldats seront recueillis tous les jours », a aussi déclaré Ron Johnson.

 

En outre, un test de qualification est actuellement en cours afin de veiller à ce que le VPBT soit conforme aux exigences techniques du véhicule. Cela comprend un essai de résistance d’une caisse contre les détonations de mines et de dispositifs explosifs de circonstance.

 

Au Aberdeen Test Center (ATC) de l’armée américaine, des essais sur le VPBT portent sur la mobilité, les caractéristiques du véhicule; la performance du poste de tir télécommandé; les systèmes humains et l’intégration des systèmes de communications.

 

Les essais se poursuivront à Valcartier jusqu’en avril 2014 et le VPBT devrait atteindre sa capacité opérationnelle totale en 2016.

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 07:20
Le programme F-35 a atteint les 10.000 heures de vol

Un F-35B s’apprête à effectuer un atterrissage vertical, le 21 mars 2013 à la base de Yuma, en Arizona (Archives/Cpl. Ken Kalemkarian)

 

11/10/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Malgré ses nombreux et récents déboires, le programme F-35 Lightning II poursuit sa maturation opérationnelle avec le dépassement des 10.000 heures de vol. On note d’ailleurs une accélération du programme d’essais.

Plus de la moitié du total des heures ont été accumulées lors des 11 derniers mois. La flotte de F-35 a volé 6.492 fois pour un total de 10.077 heures de vol durant cette période. En comparaison, depuis le début des essais, il y a six ans, les F-35 n’avaient effectués que 5.000 heures de vol.

 

 

L’ensemble de la flotte d’essais de F-35 a contribué à augmenter les heures de vol, soit les aéronefs basés à Eglin Air Force Base en Floride, ceux du Marines Corps Air Station Yuma, en Arizona et les appareils de conduite et formation et développement basés sur les installations des bases d’Edwards AFB , en Californie, Naval Air Station Patuxent River, dans le Maryland et Nellis AFB.

Les trois variantes du F-35 soit: le F -35A à atterrissage classiques (CTOL), le F- 35B à décollage court/atterrissage vertical (STOVL) et la variante navale F -35C (CV) ont participé à cette étape du programme.

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 06:55
Audition de M. Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement, sur le projet de loi de programmation militaire et le projet de loi de finances pour 2014

12.10.2013Assemblée Nationale

Audition de M. Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement, sur le projet de loi de programmation militaire et le projet de loi de finances pour 2014

Compte rendu n° 3 - mercredi 2 octobre 2013 - séance de 9 heures 30

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 06:55
Partager cet article
Repost0
13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:55
Photo  J-R. Drahi Armée de Terre

Photo J-R. Drahi Armée de Terre

11/10/2013 Défense

 

Mal de mer s'abstenir ! Embarquez avec nous pour un exercice amphibie et découvrez le véhicule haute mobilité (VHM) en action au large de Fréjus

 

Les véhicules haute mobilité (VHM) de la 4e compagnie sur la plage du Dramont, embarquent dans un chaland de transport de matériel (CTM) pour être transportés vers le BPC MISTRAL. Grâce à ses chenilles souples le VHM n'a pas besoin de tapis d'embarquement

 

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:55
Vidéo - Le CFIA forme les pilotes et mécaniciens du Caïman

 

 

11/10/2013 Armée de Terre

 

3 octobre 2013, au Cannet-des-Maures dans le Var, inauguration du centre de formation interarmées (CFIA) dont la mission est de former les futurs pilotes de l’hélicoptère de manœuvre dernière génération NH90. 200 élèves seront formés sur une année grâce aux cours pratiques avec à disposition, 6 hélicoptères. Une majeure partie de la formation (80%) sera dispensée grâce aux simulateurs dernière génération (80% de la formation).

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:55
Thales: nouveau Président de ThalesRaytheonSystems France

 

11/10/2013 Cercle Finance

 

A compter du 1er octobre 2013, Jérôme Bendell est nommé Président de ThalesRaytheonSystems SAS, entité française de la société commune de Thales et Raytheon.

 

Il succède à Philippe Duhamel, nommé Président directeur général de ThalesRaytheonSystems en juillet dernier.

 

Jérôme Bendell rejoint Thales en 2009 au poste de directeur des activités systèmes de communications navales.

 

Il a contribué notamment au développement de l'activité au Brésil, en Russie et au Moyen-Orient ainsi qu'au succès de projets navals clés tels que les frégates Horizon et les frégates Multi-Missions (FREMM) en France et en Italie ou le porte-avion Queen Elizabeth Class au Royaume-Uni.

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:50
Défense : en finir avec le (dernier) tabou de la famille Europe

11/10/2013 Général Robert Creuzé– LaTribune.fr

 

L'Union Européenne ne sait pas sur quel pied danser avec sa politique de défense. Le Général Robert Creuzé appelle les pays membres à une vraie réflexion stratégique, faute de quoi l'avenir de l'industrie aéronautique et de défense serait mis en péril...

 

Fin de la période de la « guerre froide » et de l'utopie des « dividendes de la paix », retour aux réalités de la menace terroriste, des conflits aux portes de l'Europe, de la crise économique et financière : autant d'éléments qui auraient dû ou devraient conduire les responsables politiques à définir une vision commune de la Défense au service de l'Europe. Mais, alors que les différents sondages montrent que, globalement, les opinions publiques placent les questions de sécurité et de défense en première ligne et, souvent, devant les questions sociales ou sociétales, les pouvoirs publics sont en décalage croissant avec leurs peuples.

Les questions de défense au sein de l'UE sont un peu comme les questions de sexologie : on en parle entre mère et fille mais pas en famille. La défense est parfois au cœur de discutions bilatérales (cela n'engage à rien !), voire multilatérales comme dans l'enceinte de Weimar ou Weimar Plus, voire régionales comme dans le cas de la Coopération Nordique (Nordefco), mais pas au niveau de l'Europe !

 

L'opportunité du Conseil de décembre

Une opportunité s'ouvre avec la décision de consacrer un Conseil européen aux questions de défense en fin de cette année, répondant à une demande formulée depuis plusieurs années par de nombreuses instances, dont le Conseil économique de la défense dans ses travaux et ouvrages (1). Mais si l'intention est là, l'essai doit encore être transformé. Or depuis l'annonce de la réunion du Conseil, nous sommes passés d'un "Conseil consacré à la Défense", à un "Conseil principalement consacré à la défense". Ceci ouvre la porte à un "Conseil partiellement consacré à la défense" si l'actualité (terrorisme, économie, conflits…), comme cela est souvent le cas, vient à modifier l'ordre du jour préétabli.

Dans la préparation et le déroulement de ce Conseil, la France a un rôle important à jouer en raison de son poids historique, de son implication dans les questions de défense et de ses "leviers" au sein des instances européennes : Pierre Vimont, Secrétaire Général Exécutif du Service Européen pour l'Action Extérieure, Claude-France Arnould, chef exécutif de l'Agence européenne de défense, général Patrick de Rousiers, Président du Comité Militaire de l'Union européenne. Privilégions une approche pragmatique et réaliste, mais volontariste et ambitieuse et convaincre nos responsables que ce Conseil n'est pas une finalité mais le point de départ d'un long processus dans lequel les Chefs de Gouvernement devront s'impliquer et privilégier le long terme au court terme électoraliste. Cela nécessite que soit pérennisé le principe d'un Conseil/Défense chaque année.

 

Une réflexion stratégique est obligatoire

La première et fondamentale question à laquelle les chefs de Gouvernement doivent répondre est celle des responsabilités que les pays européens veulent assumer en matière de défense. Que doit faire l'Europe ? Se donner les moyens d'une autonomie de décision ou accepter une dépendance vis à vis de l'Otan et des Américains pour les opérations militaires ? L'Europe doit-elle se limiter aux opérations humanitaires ou civilo-militaires?

Les pays européens ne pourront pas faire l'économie d'une réflexion stratégique, voire à une révision de la stratégie de sécurité européenne de 2008, en liaison avec l'évolution du concept stratégique de l'Otan. Cette discussion permettrait au Service européen d'action extérieure de s'approprier officiellement les enjeux de défense et de sécurité et obligerait les États à clarifier et défendre leur position vis à vis d'une Europe de la défense. Cette réflexion doit être menée dans un esprit de coopération et de valorisation des spécificités de chacun et non dans un esprit de compétition. L'exemple de la coopération entre le Commandement suprême allié Transformation (Sac-T) et l'Agence européenne de défense (Aed) est un bon exemple.

 

Créer un Quartier Général européen

Pour être en mesure de prévenir et d'agir efficacement, une première décision devrait être adoptée en vue de la mise sur pied d'un centre de planification et de conduite permanent, réduit mais apte à être renforcé en cas d'opération menée par l'UE, sous la responsabilité d'une « Nation Cadre » par des modules pré-identifiés. En parallèle, il pourrait être acté le développement, en coopération, des capacités dans la fonction « anticipation- connaissance », en surmontant les questions de « souveraineté ».

Ce Quartier Général aurait vocation à supprimer les cinq Quartiers Généraux nationaux existant ((France, Royaume-Uni, Allemagne, Grèce, Italie) et donc à limiter les duplications, et à compléter la structure commune de la Psdc (Politique de Sécurité et de Défense Commune) à Bruxelles pour favoriser une approche globale.

Une étude de principe pourrait être confiée, sous autorité du SEAE, au Président du Comité militaire de l'UE, à charge pour le groupe de proposer des recommandations précises en termes de structure et de fonctionnement, recommandations qui seraient examinée lors d'un prochain Conseil consacré à la défense en 2014.

Améliorer la communication

Une seconde mesure mériterait d'être prise en considération : le développement d'une campagne de communication visant à mieux informer les opinions publiques sur les avancées en termes de défense et de sécurité : meilleure connaissance des institutions, des organismes en charge et des réalisations. L'exemple de l'opération « Atalante » dans la corne de l'Afrique est intéressant car il montre, en vraie grandeur, les capacités propres de l'Europe dans une approche globale à intégrer les volets militaires, sécuritaires, administratifs, juridiques…et à impliquer plusieurs services.

Cette opération, reconnue par nos principaux partenaires comme une réussite, reste, inexplicablement, peu mise en valeur au sein de l'Europe. Il convient de ne pas faire le lit des résolument pessimistes, les plus actifs !, mais de redonner confiance aux défenseurs d'une Europe forte et influente.

 

Quelques pistes pour dynamiser la/les coopérations

Dans le souci de rester pragmatique et réaliste, quelques pistes pourraient faire l'objet d'une étude de faisabilité et permettre de tester la volonté des pays.

- Constitution d'un embryon de flotte européenne de Surveillance maritime autour d'un noyau dur franco-britannique au moment où les pays s'équipent de drones et où, d'un côté, le Royaume-Uni réfléchit au remplacement des Nimrod et, de l'autre, la France prépare la modernisation des ATL2.

 - Constitution d'une unité européenne de Sar de Combat (C/Sar) pour la récupération des pilotes et équipages en territoire ennemi. Compte-tenu de ses capacités et de son expérience (valeur opérationnelle validée par les Américains dans les Balkans), la France pourrait proposer des recommandations politiques, opérationnelles et techniques en vue de la création d'une telle unité incluant quelques pays aptes et volontaires.

- Création d'un Easa (European Aviation Safety Agency) militaire dans le cadre du développement du projet de ciel unique européen « Sesar ». L'Agence européenne de défense a récemment permis la définition de standards de navigabilité. La méthode utilisée dans le cadre de ce projet pourrait être réutilisée pour définir des standards en matière de formation des équipages, des aérodromes…

 - Développement de centres de formation communs, création d'une filière drone, soutien commun pour l'A 400M…autant de sujets qui méritent étude et attention et qui démontrent qu'il y a encore « du pain sur la planche » !

 

Pragmatisme et réalisme mais ambition et volontarisme

Du bon déroulement de ce Conseil dépend l'avenir de la Défense, bras armé de la politique internationale et du poids de l'Europe dans le futur. Sans « bras armé » pas de crédibilité internationale et de possibilité d'influence sur le déroulement des grands enjeux de demain. Deux écueils sont à éviter : la généralisation avec le recours à des termes génériques comme la mutualisation ou l'externalisation (sans contenu précis) et la dispersion avec une liste trop détaillée de projets (sans priorités).

Sans défense solide et crédible, pas d'avenir pour l'industrie d'aéronautique et de défense, avec, à moyen terme, perte de compétences technologiques et de parts de marché dans un environnement de plus en plus concurrentiel. La responsabilité de nos dirigeants est directement engagée lors de ce Conseil sur l'avenir de l'Europe

 

 

______________________________

 (1) « Défendre la France et l'Europe » chez Perrin, mai 2007, « Eurodéfense, pour une relance d'une Europe de la défense » chez Unicomm, juin 2009, « Un monde sans Europe ?»  chez Fayard, juin 2011

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:45
59e session annuelle de l’assemblée parlementaire de l'OTAN : Participation du Parlement algérien

11-10-2013 elmoudjahid.com

 

Une délégation du Parlement présidée par Mohamed El Oued, président de la commission de défense nationale au Conseil de la nation, participera à la 59e session annuelle de l'Assemblée parlementaire de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) prévue du 11 au 14 octobre à Dubrovnik en Croatie.


L'ordre du jour comprend, selon un communiqué rendu public jeudi passé par le Conseil de la nation, "Les Derniers développements dans la région Mena", les "Stratégie et politiques de l'UE à l'égard de la région Mena", les perspectives et obstacles à la complémentarité à plus grande échelle en méditerranée ainsi que les répercussions de la crise en Syrie sur la région et la sécurité régionale.  


L'Algérie participe régulièrement aux travaux de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN en tant que partenaire méditerranéen.

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:45
RDC: le M23 tire «par erreur» sur un hélicoptère de l’ONU

12/10/2013 45eNord.ca (AFP)

 

Les rebelles congolais du Mouvement du 23 mars (M23) ont tiré vendredi après-midi sur un hélicoptère militaire de l’ONU qui survolait l’espace sous son contrôle dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris de sources concordantes.

 

«Un hélicoptère de la MONUSCO [Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC, NDLR] a essuyé des tirs des forces négatives du M23 au-dessus de Rumangabo» mais n’a pas été abattu, a appris l’AFP auprès d’une source officielle congolaise.

 

Située dans la province riche et instable du Nord-Kivu, la localité de Rumangabo abrite une importante base militaire occupée par les rebelles. Elle est située à une quarantaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale provinciale.

 

Le M23 a reconnu qu’il y avait eu un «incident majeur».

 

«Cet hélicoptère est passé à basse altitude dans le camp de Rumangabo vers 16h00 (10h00, Montréal) [...] alors que d’habitude il passe à une dizaine de kilomètres de là à vol d’oiseau», a expliqué à l’AFP le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire de la rébellion.

 

«Quand j’ai interrogé les militaires (du M23), ils ont dit qu’ils pensaient que c’étaient des commandos des FARDC (armée gouvernementale) et de la MONUSCO qui voulaient lancer le combat, alors, ils ont tiré avec des mitrailleuses», a-t-il ajouté.

 

Il a précisé qu’il ne savait pas si l’appareil avait été endommagé.

 

Interrogée par l’AFP, une source de la MONUSCO a confirmé les tirs sur l’hélicoptère. «Il y a eu cette prise à partie» mais elle s’est déroulée «à environ 400 mètres de la base de Rumangabo», a-t-elle affirmé, soulignant qu’il n’y avait pas eu de blessé. L’appareil était en «mission de reconnaissance» et «ne volait pas à plus basse altitude que d’habitude» quand il a essuyé plusieurs dizaines de coups de feu, a ajouté cette source.

 

Pour le lieutenant-colonel Kazarama, «il y a eu erreur des deux côtés», tant de celui de la MONUSCO que du M23. «Selon mon analyse du terrain, je crois que le pilote a perdu sa ligne» et est arrivé sur le camp de Rumangabo, a-t-il dit.

 

L’armée congolaise combat le M23 depuis mai 2012 au Nord-Kivu. L’ONU accuse régulièrement le Rwanda et l’Ouganda de le soutenir, ce que ces deux voisins de la RDC démentent.

 

Le M23 est né de la mutinerie d’anciens rebelles qui avaient été réintégrés dans l’armée.

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:45
Côte d’Ivoire : Visite de l’IDA à la Force Licorne

11/10/2013 Sources : EMA

 

Du 26 au 28 septembre 2013, le général de corps aérien (GCA) Lefebvre, inspecteur des armées (IDA), s’est rendu au camp de Port-Bouët accompagné d’une délégation.

 

Cette visite de l’IDA poursuivait différents objectifs : appréciation de la mise en œuvre des directives de l’EMA dans le cadre de la mission reçue ; évaluation de l’adéquation générale de la Force à la mission assignée et réflexion sur l’avenir.

 

Accueilli sur la place d’armes par un piquet d’honneur composé de légionnaires du 1er Régiment étranger de cavalerie, le GCA Lefebvre s’est ensuite entretenu avec le commandant de la Force (COMFOR) Licorne, le lieutenant-colonel Bouzereau. Après une présentation générale du théâtre, les missions de la Force ont été exposées à l’IDA. A cette occasion, le COMFOR a présenté l’importance du rôle de la force Licorne dans le soutien logistique et opérationnel dans la sous-région, principalement auprès de la force Serval.

 

La délégation s’est ensuite rendue auprès des différentes unités stationnées dans le camp de Port-Bouët et sur l’emprise de la Bourgerie. Plusieurs tables rondes catégorielles ont été organisées pour permettre à l’IDA d’apprécier le moral ainsi que les conditions de vie du personnel déployé sur le théâtre.

 

La force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne, en soutien de l’ONUCI. Elle organise notamment des formations pour les militaires ivoiriens, des aides à la dépollution ou à la destruction de munitions, ainsi que des actions  civilo-militaires. Elle est par ailleurs en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin.

Côte d’Ivoire : Visite de l’IDA à la Force Licorne
Côte d’Ivoire : Visite de l’IDA à la Force Licorne
Côte d’Ivoire : Visite de l’IDA à la Force Licorne
Côte d’Ivoire : Visite de l’IDA à la Force Licorne
Partager cet article
Repost0
13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:45
Tchad : relève du groupement Terre de la force Epervier

11/10/2013 Sources : EMA

 

Le 2 octobre 2013, le lieutenant-colonel Ponchin, chef de corps du 126e régiment d’Infanterie (126e RI) de Brive la Gaillarde, a pris le commandement du groupement Terre de la force Epervier. Il succède au colonel du Gardin, chef de corps du 1er régiment de Tirailleurs (1er RTir) d’Epinal.

 

Le groupement Terre, composé du 1er régiment de Tirailleurs (1er RTir) d’Epinal, du 1er régiment de Spahis (1er RS) de Valence et le 1er régiment d’artillerie de Marine (1er RAMa) de Châlons-en-Champagne, a réalisé un mandat alliant exercices, opérations de nomadisation dans le Tibesti, détachements d’instruction opérationnelles (DIO) au profit des forces armées tchadiennes et actions civilo-militaires (ACM) auprès de la population.

 

Le 126e RI arme désormais pour 4 mois l’état-major du groupement Terre ainsi que la compagnie motorisée ; le 1er régiment d’infanterie de Marine (1er RIMa) arme l’escadron blindé et le 68e régiment d’artillerie d’Afrique (68e RAA) l’unité élémentaire de protection terrestre détachée à Abéché.

 

Le groupement Terre arme plus d’un tiers de l’effectif du dispositif Epervier. Avec le groupement Air et la base de soutien à vocation interarmées (BSVIA), il assure deux missions permanentes : la protection des intérêts français (tout particulièrement la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad), et conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, il apporte un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) ainsi qu’un appui renseignement aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes.

Tchad : relève du groupement Terre de la force EpervierTchad : relève du groupement Terre de la force Epervier
Tchad : relève du groupement Terre de la force EpervierTchad : relève du groupement Terre de la force Epervier
Partager cet article
Repost0
13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:35
Les demandes de budget du spatial japonais pour l'année fiscale 2014

Quelques-uns des grands programmes spatiaux du Japon. De gauche à droite et de haut en bas : la constellation de satellites de positionnement QZSS, l'exploration spatiale ici avec Hayabusa 2, le développement du nouveau lanceur lourd H-3 et enfin le soutien à la Station Spatiale Internationale avec notamment le cargo de ravitaillement HTV. - Crédits : JAXA

 

11.10.2013 BE Japon 665

 

Le Bureau de Politique Spatiale du Cabinet (Office of National Space Policy) a publié en septembre 2013 une compilation des demandes de budget spatial provenant des différents ministères japonais. Ces données, bien que préliminaires et incomplètes, permettent cependant de faire une analyse qualitative des projets considérés comme prioritaires par le Japon. La demande totale de budget s'élève à 366,6 milliards de yens soit un peu moins de 3 milliards d'euros (voir Tableau). Ce chiffre est cependant provisoire car en général la demande totale de budget spatial effectuée au mois d'août est supérieure de 15% au budget finalement accordé en avril. A la lecture de ces chiffres, on peut estimer que le budget spatial devrait rester stable par rapport au dernier exercice. La hiérarchie des différents ministères est respectée : Science et Technologie, Défense, Renseignement restent les trois plus gros postes de dépense. Le budget du MEXT représente à lui seul, avec 189 milliards de yens (1,5 milliard d'euros), plus de la moitié du montant total. On constate toutefois que les contributions du Ministère de l'Industrie et de l'Administration Centrale du Cabinet augmentent de manière significative.

 

Dans le domaine des lanceurs, 2014 marquera le début du développement du nouveau lanceur lourd japonais H-3 avec 7 milliards de yens (54 millions d'euros) demandés pour l'année prochaine. Le coût total du développement d'H-3 est estimé à 190 milliards de yens (1,5 milliard d'euros) sur une durée de 7 à 8 ans. Avec ce nouveau lanceur, le coût d'un lancement doit passer de 10 milliards de yens (77 millions d'euros) (coût H-2A) à 6 milliards de yens (46 millions d'euros) et le coût de maintien système et infrastructures de 17 milliards de yens par an (130 millions d'euros) à 8,5 milliards de yens par an (65 millions d'euros), le tout permettant sur 30 ans une économie de 300 milliards de yens (2,3 milliards d'euros) selon la JAXA.

La JAXA continue en parallèle l'amélioration de son lanceur H-2A, avec le développement de la version améliorée du lanceur H-2A qui devrait faire son premier vol en 2015 avec le satellite Telstar 12V. Quelque 4,7 milliards de yens (36 millions d'euros) sont demandés pour ces développements. Les modifications concernent essentiellement le second étage, avec au final plus souplesse pour la mise sur orbite avec le H-2A. On note aussi que la JAXA demande 200 millions de yens (1,5 million d'euros) pour développer la capacité d'emport de charge utile auxiliaire (piggyback) sur H-2A. Enfin, avec la fin du développement du petit lanceur Epsilon, et le lancement du premier modèle le 14 septembre 2013, la ligne budgétaire Epsilon disparaît (seulement 900 millions de yens soit 7 millions d'euros). De son coté, le METI souhaite consacrer encore 125 millions de yens (environ un million d'euros) pour continuer ses études sur un système de lancement aéroporté.

Concernant les missions habitées, la participation du Japon au programme de la Station Spatiale Internationale représente le pôle budgétaire le plus important pour la JAXA, avec environ 20% de son budget. Le cargo HTV-4 a décollé le 4 aout 2013 et le prochain devrait décoller à l'été 2014. Il reste encore au total 3 HTVs à lancer par la JAXA jusqu'en 2016.

On constate par ailleurs une augmentation du volume des activités relatives à la défense et à la sécurité. Le Japon poursuit son programme de satellites de renseignement IGS avec un budget constant d'environ 70 milliards de yens (538 millions d'euros) chaque année. Le Japon dispose désormais de cinq satellites de reconnaissance en opération (six en incluant le nouveau satellite de démonstration lancé en 2013). Le prochain lancement, un satellite optique de la nouvelle génération, est prévu pour l'année 2014. Enfin, il est mentionné que le Ministère de la Défense demandera 150 millions de yens (1,1 million d'euros) pour le développement d'un capteur infrarouge par la JAXA. La JAXA a en effet depuis l'été 2012 la possibilité de collaborer sur des thématiques de défense grâce à une modification de son mandat, qui permet désormais des financements pour ce type de recherche. Ces capteurs infrarouges ultrasensibles pourraient être intégrés dans une mission d'alerte précoce aux lancements de missiles.
 


Tableau récapitulatif des demandes de budget spatial des ministères japonais.
Crédits : Ambassade de France au Japon


Mais la première des priorités, encouragée par le nouveau plan spatial est bien le développement de missions à retombées directes pour les citoyens japonais. Cette politique, si elle est tenue, ne deviendra effective que dans quelques années, puisque les missions qu'elle supporte doivent encore être lancées. Le programme de navigation QZSS (complément régional du GPS) est le fer de lance du le Bureau de Politique Spatiale. Son implémentation continue avec un budget constant d'environ 10 milliards de yens par an (77 millions d'euros). Le Japon attend des retombées économiques importantes de son opération, dont le démarrage est prévu "avant la fin de la décennie". Le premier satellite a été lancé en 2011, mais le calendrier de lancement des 3 autres satellites reste encore peu clair. Dans le domaine de l'observation de la Terre, la JAXA lancera bientôt le satellite GPM (lancement prévu en février 2014), le satellite radar ALOS-2 (lancement prévu au printemps 2014, 3 milliards de yens demandés soit 23 millions d'euros) et GCOM-C1 (lancement prévu pour l'année fiscale 2016, 6,7 milliards de yens demandés soit 52 millions d'euros). Le MEXT et le ministère de l'environnement ont aussi demandé un financement pour développer respectivement la plateforme et les instruments du satellite GOSAT-2 (5,7 milliards de yens soit 43 millions d'euros au total). Pour le développement du satellite d'observation optique haute-résolution ALOS-3 (2017) la JAXA demande 1,9 milliard de yens (14 millions d'euros). De son côté, le METI demande un budget de 3,3 milliards de yens (25 millions d'euros) pour des développements technologiques pour la version radar d'ASNARO, petit satellite d'observation de la Terre. On note enfin que le Bureau du Cabinet demande la somme importante de 8 milliards de yens (61 millions d'euros) pour le développement d'une constellation de surveillance des océans et des catastrophes naturelles.

A l'inverse on observe une baisse de régime pour les sciences et l'exploration robotique. Dans le domaine de l'étude de l'Univers, aucune mention n'est faite sur les futures missions hormis Hayabusa-2 (lancement prévu en décembre 2014, demande de 12,5 milliards de yens soit 96 millions d'euros) et ASTRO-H (lancement prévu en novembre 2015, demande de 9,5 milliards de yens soit 73 millions d'euros). Les études relatives à une mission lunaire ou martienne sont pour l'instant mises de côté. Pour la mission mercurienne Bepi-Colombo (en partenariat avec l'ESA), la JAXA demande 541 millions de yens (4 millions d'euros). La JAXA souhaite aussi continuer à améliorer sa petite plateforme récurrente pour les satellites scientifiques, utilisée pour SPRINT-A, avec une demande de 6,6 milliards de yens (51 millions d'euros).

Dans son premier plan spatial, le Cabinet avait émis le souhait d'engager le Japon dans des technologiques innovantes. Certains projets se distinguent en effet par leur originalité. C'est par exemple le cas de la mission SLATS (demande de 1,1 milliard de yens soit 8,5 millions d'euros) qui doit démontrer la faisabilité et l'intérêt du vol en orbite ultra-basse (jusqu'à 180 km) pour l'observation de la Terre. Son lancement est prévu au plus tôt en 2016. C'est aussi le cas des projets de production d'électricité solaire spatiale, que le Japon entend promouvoir sans pour autant leur attribuer un budget très important. La JAXA demande en effet 500 millions de yens (3,8 millions d'euros) en 2014 et le METI 250 millions de yens (1,9 million d'euros). Une expérience de démonstration de transfert d'énergie à partir de la Station Spatiale Internationale sera candidate en interne à la JAXA pour obtenir une place sur la plateforme du module japonais Kibo. Enfin, la JAXA fait une demande de 800 millions de yens (6,1 millions d'euros) pour un nouveau projet de démonstration technologique de méthode d'élimination de débris avec un démonstrateur de câble électrodynamique utilisant le cargo HTV.

--

Acronymes utilisés :
- ALOS : Advanced Land Observation Satellite
- ASNARO : Advanced Satellite with New system Architecture for Observation
- ESA : European Space Agency
- GCOM-C : Global Change Observation Mission - Carbon cycle
- GCOM-W : Global Change Observation Mission - Water
- GOSAT : Global Greenhouse Gas Observation by Satellite
- GPM : Global Precipitation Measurement
- HTV : H-II Transfer Vehicle
- IGS : Information Gathering System
- JAXA : Japan Aerospace Exploration Agency
- METI : Ministry of Economy, Trade and Industry
- MEXT : Ministry of Education, Culture, Sports, Science and Technology
- QZSS : Quasi-Zenith Satellite System
- SLATS : Super Low Altitude Test Satellite
- SPRINT-A : Spectroscopic Planet Observatory for Recognition of Interaction of Atmosphere

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories