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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 12:55
Thales veut grossir de 10 milliards d'euros en dix ans

03/10 Par Alain Ruello - LesEchos.fr

 

C'est l'un des objectifs chiffrés du plan stratégique Ambition 10 dévoilé en interne.

 

Dans dix ans, Thales pèsera 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires de plus. C'est l'un des objectifs du plan stratégique Ambition 10 que Jean-Bernard Lévy, le PDG du groupe de défense et d'aéronautique, a dévoilé la semaine dernière devant plusieurs centaines de cadres réunis en séminaire à Paris, près de Montparnasse.

 

Pour parvenir à gonfler ses revenus à hauteur de 24 milliards d'euros, Thales mise évidemment sur les pays émergents. Sans surprise, puisque c'est en Inde, au Brésil ou encore en Asie du Sud-Est, que les budgets militaires ou de sécurité présentent les meilleures perspectives, malgré la volatilité de leurs devises locales.

 

Regrettant sitôt sa prise de fonction en fin d'année dernière le retard pris par le groupe dans ces pays, Jean-Bernard Lévy en a fait une priorité absolue. D'autant qu'il doit compenser une situation difficile dans les pays dits mâtures. Résultat : Ambition 10 vise une croissance moyenne annuelle de 10 % dans les premiers, contre 4 % dans les seconds.

 

L'autre donnée chiffrée confirmée, c'est le taux de marge d'exploitation visé de 10 %, contre 6,5 % aujourd'hui. Avec, visiblement, l'intention de ne pas attendre dix ans pour y parvenir. « Le plus tôt sera le mieux », décrypte un cadre, tout en se demandant si le grand export dans les pays émergents rimera avec amélioration de la rentabilité.

Une approche « bottom up »

 

Jean-Bernard Lévy y a sûrement pensé puisque, comme tout plan stratégique qui se respecte, Ambition 10 comprend un volet d'amélioration de la performance baptisé « Ambition boost ». Mais là, pas de détail chiffré : l'approche se veut « bottom up ». En clair, les pistes d'économies doivent venir du terrain, dans un souci réitéré de favoriser l'adhésion des troupes et donc de trancher avec la gestion de son prédécesseur. Même s'ils saluent le retour d'un dialogue social digne de ce nom, les syndicats attendent avec hâte le prochain comité de groupe européen pour en savoir plus.

 

En attendant, le volontarisme du PDG de Thales a fait mouche après les années de serrage de boulons. « Le discours de conquête permanente a plu, même s'il n'a pas oublié qu'il faut livrer les contrats à l'heure », estime un autre cadre. Jean-Bernard Lévy a par ailleurs annoncé la création d'un poste de responsable marketing groupe. Contacté, Thales n'a pas souhaité faire de commentaire.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 12:35
Défense antimissile: le Japon sera muni d'un 2e radar US

WASHINGTON, 3 octobre - RIA Novosti

 

Le Japon sera équipé d'un second radar du système américain de défense antimissile dans la préfecture de Kyoto, a annoncé jeudi à Washington le chef du Pentagone Chuck Hagel à l'issue d'entretiens des ministres américain et nippon de la Défense et des Affaires étrangères.

 

"La défense antimissile est prioritaire compte tenu de la menace que les missiles balistiques nord-coréens présentent pour nos pays, la région et le monde entier. Nous avons annoncé aujourd'hui que nous allions installer un second radar dans la préfecture de Kyoto. Il renforcera le potentiel des Etats-Unis et du Japon", a indiqué M.Hagel.

 

Le ministre américain de la Défense a annoncé l'intention de Washington de renforcer le système de défense antimissile d'ici 2017 afin de contrer la menace balistique nord-coréenne. Les Etats-Unis envisagent notamment de déployer 14 missiles-intercepteurs supplémentaires en Alaska où ils disposeront ainsi de 44 missiles.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 12:35
Les USA et le Japon modernisent leurs accords de défense

03/10 LesEchos.fr

 

Les Etats-Unis et le Japon ont convenu jeudi de moderniser leur alliance en matière de défense à la lumière des inquiétudes grandissantes portant notamment sur le programme nucléaire de la Corée du Nord, le terrorisme à l'échelle mondiale et la sécurité informatique.

 

Ces accords n'avaient pas été modifiés depuis 1997 et font suite à la décision du président Barack Obama de mettre l'accent en terme stratégique sur la région Asie-Pacifique après les déboires américains en Irak et en Afghanistan.

 

Le souhait des Etats-Unis de voir le Japon jouer un rôle accru en matière de défense régionale coïncide avec l'arrivée au pouvoir dans l'archipel d'un Premier ministre nationaliste, Shinzo Abe. Ce dernier a durci la position de Tokyo en matière de sécurité, notamment dans le contentieux territorial avec la Chine et le dossier nucléaire nord-coréen.

 

La décision a été prise à l'issue d'une rencontre entre les ministres japonais des Affaires étrangères et de la Défense, Fumio Kishida et Itsunori Onodera, et leurs homologues américains, John Kerry et Chuck Hagel.

 

"Notre objectif est d'arriver à une alliance plus équilibrée et plus efficace", a expliqué le chef du Pentagone lors d'une conférence de presse à l'issue des entretiens à Tokyo.

 

Dans un document de dix pages, les deux pays s'engagent à revoir leurs directives sur la coopération en matière de sécurité, à déployer des drones de reconnaissance "Global Hawk" au Japon et à s'attaquer au problème de la cybersécurité.

 

Un nouveau système de radars anti-missile X-band va être installé d'ici environ un an sur la base aérienne de Kyogamisaki, dans la préfecture de Kyoto, dans l'ouest de l'archipel. Il permettra d'améliorer la surveillance des tirs de missiles en direction à la fois du Japon et des Etats-Unis.

 

Les deux parties ont en outre officialisé la décision de retirer 5.000 "marines" américains stationnés à Okinawa, l'île la plus méridionale du Japon, pour les redéployer à Guam, territoire américain du Pacifique, et les îles Marianne du Nord.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 11:55
La Défense taille dans ses rangs

03/10/2013 Par Alain Barluet, Service infographie du Figaro

 

Le ministre de la Défense a détaillé ce jeudi en conférence de presse les restructurations des armées prévues dans le cadre de la Loi de programmation militaire.

 

Quatre sites de l'armée de l'air et deux régiments «restructurés», c'est-à-dire déplacés, comme le prestigieux 1er régiment étranger de cavalerie (REC) d'Orange ou dissous -le 4e régiment de dragons (RD): Jean-Yves Le Drian a annoncé jeudi les premières mesures de fermeture de régiments prévues dans le cadre de la loi de programmation militaire (LPM) couvrant la période 2014-2019. Des mesures effectives en 2014, «limitées» à ce stade mais qui en appellent inévitablement d'autres, une fois passé le cap des prochaines élections municipales. Le ministre de la Défense a d'ailleurs rappelé que quelque 34.000 postes -dont 10.000 au titre de la LPM précédente- seront supprimés d'ici à 2019, dont 7900 en 2014. Présentée début août, la nouvelle loi de programmation sera examinée le 21 octobre au Sénat, avant de passer devant l'Assemblée nationale. Parce qu'elles se traduiront dans les territoires, ces annonces ont fait réagir les élus des villes concernées.

 

À rebours du malaise ouvertement exprimé par d'anciens officiers supérieurs, ou diffus en interne, Jean-Yves Le Drian a fait valoir jeudi que ces mesures «ne porteront pas atteinte aux capacités attendues de nos armées», particulièrement les forces opérationnelles. Lors d'une conférence de presse, le ministre a rappelé la préservation de son budget à 31,4 milliards d'euros en 2014 (au niveau de la loi de finances initiale de 2013). Un maintien assuré notamment, a-t-il dit, par des économies sur la masse salariale, le fonctionnement (100 M€) et l'allocation de ressources exceptionnelles (grâce à des cessions immobilières, entre autres), lesquelles risquent pourtant d'être aléatoires. Les réductions d'effectifs doivent être assorties d'un «dispositif d'accompagnement social rénové», a assuré Jean-Yves Le Drian, sans davantage de détail. «D'une façon générale, le budget pour 2014 permet de maintenir un niveau élevé pour la défense», a affirmé le ministre, vantant «la préservation du tissu industriel» et, exemples à l'appui, «des avancées majeures en matière d'équipement».

 

Reprise en main

 

Autre initiative présentée jeudi par Jean-Yves Le Drian, la réorganisation du ministère, un volet sensible qui a déjà suscité réactions et critiques. Invoquant l'«efficacité de l'action» et la «rationalisation de l'organisation», le ministre reprend la main sur une série de fonctions clé dévolues ces dernières années à l'état-major des armées.

 

C'est le cas pour les finances, le soutien, les relations internationales et les ressources humaines. Dans ce dernier domaine, «j'avais constaté une dérive dangereuse à la hausse de la masse salariale alors même que le ministère engageait des diminutions drastiques de ses effectifs», a déclaré le ministre de la Défense. Les «dégâts» provoqués par les dysfonctionnements du système de paiement Louvois ont, eu aussi, fait déborder le vase. «Ce qui est en cause, ici, ce n'est pas tel ou tel. C'est une organisation confuse. Il en faut donc une autre», a tranché Le Drian.

 

Un décret sur ses attributions, récemment présenté en Conseil des ministres, le replace en position centrale sur l'échiquier de la Défense, notamment pour l'emploi des forces. Se sachant attendu sur sa méthode, le ministre a insisté sur la concertation préalable à ces décisions. Guère convaincu, l'ancien chef d'état-major des armées Henri Bentégeat avait mis en garde récemment dans ces colonnes contre un système «où les militaires sont tenus en suspicion».

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 11:55
Défense : un budget 2014 de crise et d'avenir

03.10.2013 par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Le ministre de la Défense a présenté ce jeudi après-midi le budget Défense du projet de loi de finances 2014. Il est maintenu comme promis à 31,4 milliards d'euros, avec une part (inquiétante ? l'avenir le dira) de 1,77 milliard de recettes exceptionnelles.

 

" Nous maintenons la France aux premiers rangs sur le plan stratégique ", assure le ministre.

 

On trouve dans ce budget de la mission Défense des atouts, des freins et des inquiétudes. Ce 1,77 milliard d'euros de recettes exceptionnelles pour assurer le budget mais aussi la réduction du budget OPEX à 450 M€ alors qu'il s'est monté en moyenne ces dix dernières années à 650 millions d'euros (financement interministériel en cas de dépassement). Le désengagement d'Afghanistan, la réduction des effectifs au Mali et de nouvelles priorités stratégiques " vont faire décroître les besoins financiers en 2014 ". Soit.

 

Les personnels

 

La déflation d'effectifs se montera à 7 881 emplois en 2014 avec en face, un recrutement de 17 000 militaires et civils. Eh oui, le soldat doit rester jeune.

 

La déflation totale de 2014 à 2019 sera de 33 675 emplois (23 500 de la loi de programmation militaire et 10 175 restant de la LPM précédente). Le détail : 7 881 en 2014, 7 500 en 2015, 7 397 en 2016, 7 397 en 2017, 3 500 en 2018, 0 pour l'instant en 2019.

 

En 2014, 195,2 M€ seront consacrés aux mesures d'accompagnement.

 

Il y a aussi des créations de postes, denrée plutôt rare : 123 en 2014 dans la cyberdéfense et 65 dans les services de renseignement, notamment pour l'analyse de flux d'informations accrus. Le budget du " rens " augmente de 39 M€ en 2014...

 

Les commandes et livraisons d'équipements

 

Les crédits d'équipement passent à 16,5 milliards d'euros (+3,1 %). L'entretien programmé des matériels augmente aussi à 3,1 milliards (+ 5,5 %). L'innovation et la recherche (R&D) s'élèveront à 3,6 milliards en 2014, dont 750 millions d'euros pour les études amont.

 

Au rayon des livraisons et commandes, 2014 apportera notamment aux forces aéroterrestres 4 hélicoptères Tigre HAD (appui destruction), 4 NH 90 TTH (transport tactique), 77 VBCI (combat d'infanterie) et 4 036 équipements Félin, 13 lance-roquettes unitaires (LRU)... L'année célébrera également le lancement du programme Scorpion de modernisation de l'armée de Terre.

 

On note au passage que tous les hélicoptères Caracal seront regroupés au 4e RHFS à Pau, sous l'autorité du commandement des opérations spéciales (?).

 

Les forces navales bénéficieront d'une deuxième frégate multi-missions FREMM, de trois hélicoptères NH90 version navale. Un quatrième sous-marin Barracuda sera commandé et on lance le programme MdCN de missile de croisière naval.

 

Pour les forces aériennes, on attend la livraison de 4 A400M Atlas, 11 Rafale, 220 AASM (bombes air-sol), le lancement du programme de l'avion de ravitaillement en vol MRTT et la préparation de la rénovation des Mirage 2000 D.

 

Les fermetures de sites

 

De ce côté-ci, pas de surprise. Les restructurations que nous vous annoncions dès mardi soir, après leur signature au ministère de la Défense, sont confirmées. Avec la fermeture du 4e Dragons, remplacé à Carpiagne par le 1er REC qui quitte Orange, la réduction à leur plus simple expression des bases aériennes de Luxeuil-les-Bains et de Dijon-Longvic et la fermeture du détachement air de Varennes-sur-Allier. Lire le détail ici.

 

Une enveloppe de 150 millions d'euros aidera les collectivités à financer la reconversion des sites touchées.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 11:55
Défense nationale. L'Ouest épargné, les lignes bougent à l'Est

4 octobre 2013 LeTelegramme

 

Dans le cadre de la Loi de programmation militaire, le 4e Régiment de dragons de Carpiagne (Bouches-du-Rhône) sera dissous en 2014. C'est ce qu'on a appris ce jeudi, auprès du ministère de la Défense. Le 1er Régiment étranger de cavalerie d'Orange quittera, lui, en 2014 cette ville du Vaucluse pour s'installer à Carpiagne.

 

Quatre sites de l'armée de l'air sont, par ailleurs, touchés par ces restructurations prévues par la LPM, qui prévoit, notamment, 23.500 suppressions de postes supplémentaires au ministère de la Défense pendant la période 2014-2019 :

 

- La base aérienne (BA) 116 de Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) va perdre son escadron de défense sol-air qui sera dissous et connaîtra une baisse de l'activité des Mirage 2000 qui sont stationnés sur cette base.

 

- "L'activité aérienne permanente" de la BA 102 de Dijon sera "arrêtée".

 

- L'emprise du détachement air 277 de Varennes-sur-Allier (Allier) sera fermée entre l'été 2014 et l'été 2015.

 

- Enfin, l'unité de commandement de la BA 279 de Châteaudun (Eure-et-Loir) sera transformée en un "élément air rattaché" (AER) à la BA 123 d'Orléans-Bricy.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 10:55
Hausse du budget équipement des armées

Des militaires français sur le terrain aux côtés de canons Caesars fabriqués par Nexter. Crédit Photo Nexter

 

03/10/2013 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Les crédits d'équipement des armées atteindront 16,5 milliards d'euros en 2014, soit 500 millions de plus qu'en 2013. Un effort est aussi prévu pour entraîner les hommes.


 

Inscrit à hauteur de 190 milliards d'euros dans la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, le budget de la mission défense se décline sur une base annuelle dans le Projet de Loi de finances (PLF) 2014. Troisième budget de l'État, après l'Éducation et la charge de la dette, la défense verra ses crédits se stabiliser l'année prochaine à 31,4 milliards d'euros, soit au même niveau qu'en 2013. Cette enveloppe se décompose en 29,6 milliards d'euros de crédits budgétaires, 1,5 milliard d'euros au titre des Projets d'avenir industriel (PIA), 200 millions de produits de cession de biens immobiliers et plus de 70 millions de recettes exceptionnelles (redevances perçues au titre de fréquences télécoms cédées à des opérateurs).

 

Parallèlement, le budget de fonctionnement du ministère de la Défense va baisser de 100 millions d'euros. Un effort qui représente 11 % de la réduction totale des frais de fonctionnement de l'État (900 millions) programmée pour 2014.

 

Augmentation du taux de disponibilité du matériel

 

A l'intérieur du budget 2014 des armées, deux postes ont été privilégiés. Le premier concerne les crédits d'entretien programmé de matériels ainsi que l'entraînement des militaires (heures de vol sur avions de combat par exemple). Ce budget augmente de 200 millions d'euros par rapport à celui de 2013 à 3,1 milliards l'année prochaine. «Alors que la LPM précédente avait mis un accent fort sur la modernisation des armées en contrepartie des suppressions d'emplois, la prochaine LPM veut agir sur la préparation opérationnelle et augmenter le taux de disponibilité des équipements», souligne-t-on au ministère de la Défense.

 

Le second poste en hausse est celui des équipements. Les crédits prévus atteindront 16,5 milliards d'euros l'année prochaine, soit 500 millions d'euros de plus qu'en 2013. Jean-Yves Le Drian a rendu publique la liste des commandes et livraisons décidées pour 2014. La France prendra livraison du satellite franco-italien de télécoms militaires spatial Sicral, d'une frégate multimission (FREMM), de 11 chasseurs Rafale, de 4 Airbus de transport A400M, de 4 hélicoptères de combat Tigre, de 7 hélicos de transport NH90, de 60 missiles navales de croisière (Mdcb) qui équipent les sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) ainsi que de 77 blindés VBCI.

 

Le programme Scorpion de modernisation de l'armée de Terre lancé

 

Parallèlement, plusieurs commandes seront notifiées à l'industrie. Le 4ème sous-marin de classe Barracuda (sur 6 prévus en 2007) sera commandé, le programme Scorpion de modernisation de l'armée de Terre sera engagé avec les premiers contrats passés ainsi que les Airbus ravitailleurs MRTT et les drones de surveillance à l'américain General Atomics (2 systèmes de drones Reaper doivent être livrés aux armées françaises d'ici à la fin 2013 sur un besoin identifié pour 12 systèmes). Si, comme l'avait promis Jean-Yves Le Drian «aucun secteur, ni programme majeur n'est sacrifié», tous les programmes subiront un étalement et des décalages de livraisons. Ce qui inquiète les industriels.

 

Du côté Recherche et développement, le budget 2014 prévoit 3,6 milliards d'euros notamment pour préparer l'avenir dans l'aéronautique de combat. Sur ce total, une enveloppe de 750 millions sera réservée aux études amont.

 

En contrepartie du maintien du budget de la défense, les armées devront réduire leurs effectifs. En six ans, 34 675 postes seront supprimés dont 10 000 avaient déjà été programmés par la précédente LPM (2008-2014) mais non réalisés. En 2014, les rangs de la défense s'éclairciront de 7 881 postes au total.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 10:55
La Défense gèle les embauches de civils

03/10 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Même si le dérapage de la masse salariale du ministère de la défense se réduit, les recrutements de personnels civils ont été renvoyés sine die. La DGA notamment a gelé 75 embauches d’ingénieurs.

 

Ambiance morose à la Défense. Non seulement le ministère doit encaisser 34.000 suppressions de postes d’ici à 2019, mais en plus les quelques centaines d’embauches de personnels civils prévues cette année ont été renvoyées sine die. C’est la conséquence de la dérive de la masse salariale de la grande muette, même si cette dérive se réduit, a-t-on appris de sources concordantes. Entre 200 et 300 postes seraient concernés.

 

 

L’année dernière, les salaires du ministère a Défense ont dépassé les budgets prévus de plus de 200 millions d’euros. Et encore, c’est sans compter les conséquences des ratés du scandaleux logiciel de paye Louvois. En clair, il a fallu trouver plus de 200 millions ailleurs pour assurer la paye du personnel, civil comme militaire.

 

Réforme des RH

 

Cette année, la masse salariale (le « titre II » dans le jargon budgétaire) va encore déraper, mais nettement moins que l’année dernière. On devrait savoir de combien précisément dans quelques temps. Jean-Yves Le Drian a pris le taureau par les cornes et doit annoncer ce jeudi en milieu d’après midi une grande réforme de la fonction Ressources Humaines de son ministère pour mettre fin à la situation.

 

En attendant, le robinet des recrutements a été coupé. Certains y voient la patte vengeresse de Bercy, ce que l’on dément dans l’entourage de Jean-Yves Le Drian : la DRH du ministère a pris seule cette décision. « Ce n’est pas une mesure définitive. Le gel durera le temps qu’on y voit plus clair sur le titre II », ajoute une autre source proche du dossier.

 

A la DGA, la sanction fait grand bruit. Cette année, la Direction générale de l’armement devait embaucher une centaine d’ICT - ou ingénieurs et cadres technico-commerciaux comme ils sont dénommés en interne. Sur le site du ministère de la Défense, on peut lire que les ICT « sont recrutés sous contrat (...) pour leur expertise de haut niveau ». Leurs contrats sont établis pour une durée de 3 ans, renouvelable une fois, puis convertis en CDI s’ils font affaire.

 

Mauvaise augure

 

Un quart environ des ICT prévus ont bien été embauchés depuis le 1erjanvier, principalement dans le domaine de la cyber-sécurité, l’une des priorités du livre blanc de la défense et de la sécurité nationale. Les autres recrutements ont été ouverts, puis fermés, puis rouverts cet été, pour finir par être renvoyés sine die la semaine dernière.

 

« C’est de mauvais augure », regrette un ingénieur (militaire) pour qui cela pose de gros soucis sur le plan des compétences, car les départs naturels ne sont pas compensés. Comme la charge de travail reste la même, la DGA va devoir redéployer le travail, déshabillant Pierre pour habiller Paul.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 07:55
03-10-2013 : Cérémonie d'hommage aux goumiers marocains

Des goumiers d’un des goums du 2e GTM (groupe de tabors marocains) détruisent un obstacle antichar allemand sur une route menant au col de Teghime ou vers Patrimonio. – photo ECPAD

 

03/10/2013 International

 

Discours de M. Kader ARIF, Ministre délégué auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants (Col de Teghime, 3 octobre 2013)

 

Monsieur le Consul,

Monsieur le Préfet,

Mesdames et Messieurs les Élus,

Monsieur le Président du Conseil exécutif,

Monsieur le Maire,

Monsieur le Président de la Koumia,

Mesdames et Messieurs les Anciens combattants,

Mesdames, Messieurs

 

Ici à Teghime est gravé dans la pierre et la terre le souvenir du sacrifice des Marocains pour la Corse et pour la France, le souvenir de cette histoire commune, ciment de l’amitié franco-marocaine.

 

Je vous remercie, Monsieur le Contrôleur Général des Armées, d’avoir rappelé ces faits d’armes dont le souvenir nous réunit aujourd’hui et de nous accueillir pour cette cérémonie d'hommage aux goumiers marocains, ici à Teghime.

 

Teghime, je le disais, est l'un de ces lieux qui portent la mémoire de l’engagement des troupes marocaines dans la Libération de la France.

 

Dès le 11 septembre 1943, soit deux jours après le début de l'insurrection corse, un corps de débarquement est constitué en Afrique du Nord, qui rassemble plus de 6 500 hommes. Il s’agit de détachements de la 4e division marocaine de montagne, comprenant notamment le 4e régiment de spahis marocains et le 1er régiment de tirailleurs marocains.

 

Équipés à la hâte de tenues américaines, ces hommes, qui avaient déjà fait la démonstration de leur courage dans la campagne de Tunisie, s'apprêtent à embarquer pour la Corse. Le 2e groupement de tabors marocains et le 1er Bataillon de choc participent également à l’opération.

 

A la fin du mois de septembre, les troupes marocaines déclenchent « l’attaque des cols ». Les tirailleurs marocains se lancent à la conquête du col de San Stefano.

 

Très vite, et à l’issue de combats acharnés, les Marocains prennent les cols de San Leonardo et de San Stefano. Plusieurs distinctions ont été attribuées au 1errégiment de tirailleurs marocains pour cette action, mais parmi elle, une, plus que les autres retient mon attention : « Magnifique unité qui, au cours d’une audacieuse opération de nuit, a enlevé le 30 septembre 1943, la position du col de San Stefano, solidement tenue et organisée. A, par son action digne des plus hauts faits d’armes des Troupes marocains, ouvert la route à notre progression ».

 

Loin de leurs terres et épuisés par deux semaines d’âpres combats dans les maquis corses, dont ils ignoraient tout quelques jours auparavant, les soldats marocains maintiennent sans relâche la pression sur les troupes ennemies. La faim, la fatigue, la souffrance physique sont leur quotidien. Ils puisent alors dans la fidélité de leur pays à la France et la volonté d’élever la liberté au-dessus de la barbarie, la force de poursuivre.

 

Ils voient tomber leurs camarades au champ d’honneur français.

 

Ils voient leurs frères d’armes corses mourir sur leurs propres terres.

 

C’est l’arrivée du 2e groupement de tabors marocains qui permet de repousser définitivement l’ennemi. Au soir du 2 octobre, le col de Teghime est franchi telle une frontière conduisant vers le pays de la liberté.

 

Le 4 octobre, les goumiers entrent dans la ville de Bastia, tandis que des commandos du bataillon de choc français, leurs compagnons d’armes avec qui ils venaient de tant partager, hissent le drapeau tricolore sur la mairie.

 

Sur le plan militaire, leur action a été déterminante dans la libération du premier département français, acquise après seulement trois semaines de combats.

 

Je rends aujourd’hui un hommage appuyé aux troupes marocaines engagées en Corse en septembre et octobre 1943, et je souhaite rappeler le sacrifice de ces hommes, pour la France : sur un total de 75 tués et 250 blessés dans l’armée française, les pertes marocaines en constituent plus des deux tiers, avec notamment 41 goumiers « morts au Champ d’Honneur ».

 

Les Marocains ont fait le sacrifice de leur vie pour la France, prêts à donner leur sang et leur jeunesse pour un pays dont ils partageaient les valeurs.

 

La France n’oublie pas les 170 tués et 300 blessés parmi les résistants corses qui reposent aujourd’hui aux côtés de leurs frères d’armes marocains, dans les cimetières, mais aussi dans nos mémoires.

 

Ce monument, ici, à Teghime est là pour le rappeler à quiconque, civil ou militaire, jeune ou moins jeune, résidant corse ou touriste, qui emprunte ce chemin de mémoire.

 

Leur engagement dans les combats de la Libération de la Corse est le signe d’une fidélité, d’un dévouement et d’une loyauté qui les avaient conduits déjà à participer à la campagne de Tunisie, qui les poussèrent ensuite à poursuivre le combat de la liberté lors de la campagne d’Italie.

 

Et permettez-moi à cet instant de rappeler ces quelques mots prononcés par le roi Mohammed V, le 3 septembre 1939 : « A partir de ce jour et jusqu'à ce que l'étendard de la France et de ses Alliés soient couronnés de gloire, nous lui devons un concours sans réserve, ne lui marchandez aucune de nos ressources et ne reculez devant aucun sacrifice ».

 

Sachez que cette figure marque aujourd’hui nos esprits, nos mémoires et nos cœurs car elle est le reflet du souvenir de l’engagement marocain à nos côtés durant toute la Seconde Guerre mondiale et le reflet du combat commun mené contre le nazisme à travers toute l’Europe.

 

Les Marocains engagés sur le théâtre corse, dont sept sont parmi nous aujourd’hui, ont fait preuve d’un courage, d’un esprit de sacrifice et d’une ténacité admirables.

 

Et je dois dire que c’est une émotion toute particulière pour moi que de pouvoir vous rendre hommage avant que le Président de la République ne vous remette la Légion d’honneur demain, aux côtés des combattants corses, unis par le souvenir de votre fraternité d’armes.

 

A travers cette décoration, c’est aussi un hommage rendu à tous les soldats d’Afrique du Nord et des anciennes colonies venus sauver l’honneur de la France. Et vous savez combien je tiens à ce que la contribution de ces hommes et de ces femmes soit rappelée, chaque fois que possible, tout au long des deux cycles commémoratifs du Centenaire de la Grande Guerre et du 70e anniversaire des libérations du territoire.

 

Mesdames et Messieurs, l’histoire que nous commémorons aujourd’hui est celle du triomphe des valeurs de justice, de liberté et de solidarité, acquises au prix du sang et des larmes. Elle est le signe d’une France riche de sa diversité et riche de son histoire. Elle est le signe d’une fraternité d’armes qui éclaira l’horizon sombre d’un espoir de paix. Elle est le signe enfin d’une France rassemblée autour d’une mémoire apaisée et partagée.

 

Ce message de rassemblement, de fraternité et de tolérance, rappelé aujourd’hui à travers les récits de nos Anciens, français et marocains, civils et combattants de la liberté, est celui que j’adresse à la jeunesse de France et d’ailleurs. Car préserver cette mémoire commune est la seule garantie d’une paix durable et solide au sein de la société mais aussi entre les Nations.

 

Et je fais ici le vœu que les relations de la France avec ses partenaires étrangers soient à l’image de l’incroyable amitié qui unit la France au Maroc, une amitié dont l’histoire commune commémorée aujourd’hui est le ciment. Nous confions le souvenir de cette histoire et la mémoire partagée à nos enfants français de Corse, français d’ailleurs, et marocains, pour qu’ils la maintiennent en vie, qu’ils la nourrissent et qu’ils l’élèvent en modèle au-delà des frontières.

 

Je vous remercie.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 07:55
Défense : le ministre lance les restructurations dans les armées

03/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Pour 2014, le ministère doit réaliser un ensemble de mesures de restructurations (dissolution, transfert d'unités ou rationalisation de fonctions) permettant d'atteindre sa cible de suppression de 7 881 postes.

 

Les restructurations dans les armées "concerneront principalement l'armée de terre et l'armée de l'air", a annoncé jeudi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Un régiment déplacé d'Orange (Vaucluse) à Carpiagne (Bouches-du-Rhône), où un autre est dissous, quatre sites de l'armée de l'air touchés en 2014 : les premières restructurations de la Loi de programmation militaire (LPM), qui prévoit la suppression de 23.500 postes entre 2014 et 2019, ont été dévoilées jeudi matin. La dissolution ou le transfert d'un régiment, soit près d'un millier de soldats et leurs familles - et au total plusieurs milliers de personnes quittant la ville - fragilise les entreprises locales.

 

Le 4e Régiment de dragons (RD) installé depuis 2009 sur le camp militaire de Carpiagne, près de Marseille, sera dissous en 2014. Le 4e RD, l'un des quatre régiments de chars Leclerc, compte 1.000 militaires et civils d'active et de réserve. Par ailleurs, le 1er Régiment étranger de cavalerie (REC), prestigieux régiment de 900 légionnaires installé à Orange depuis 1967, quittera en 2014 la ville pour s'installer à Carpiagne. "Une catastrophe", pour le député-maire d'Orange Jacques Bompard, et une "mauvaise nouvelle" pour la section PS de la ville. Le maire et le PS ont appelé à une manifestation de protestation samedi après-midi. "Je comprends la fatigue d'un certain nombre d'unités qui ont été restructurées, et encore restructurées. Comment ne pas les comprendre ?", souligne le ministre

 

Armée de l'air touchée

 

Quatre sites de l'armée de l'air sont par ailleurs touchés par ces restructurations. La base aérienne (BA) 116 de Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) va perdre "Servance", son escadron de défense sol-air (EDSA, quelque 200 hommes). Par ailleurs la base 116 connaîtra, selon le ministère de la Défense, une "baisse de l'activité" de ses Mirage 2000-5 de défense aérienne.

 

D'autre part, "l'activité aérienne permanente" de la BA 102 de Dijon, l'une des doyennes des bases de l'armée de l'air, sera "arrêtée". Elle abrite notamment un escadron d'entraînement sur Alpha Jet qui sera transféré à Cazaux (Gironde), selon le député UDI François Sauvadet, président du Conseil général de la Côte-d'Or. "Un coup sévère porté à la base et au département avec le départ de 350 militaires et 15 civils", a-t-il dit. L'emprise du détachement air 277 de Varennes-sur-Allier (Allier) sera fermée entre l'été 2014 et l'été 2015. Un site où travaillent 236 personnes, dont 98 civils.

 

Pas d'annonce après 2014

 

Enfin, l'unité de commandement de la BA 279 de Châteaudun (Eure-et-Loir) sera transformée en un "élément air rattaché" (AER) à la BA 123 d'Orléans-Bricy, l'une des plus importantes bases du transport aérien. La BA 123 a accueilli lundi le tout premier Airbus A400M, nouvel avion de transport militaire européen, livré à l'armée de l'air française.

 

Concernant la période 2015-2019, le ministère estime "prématuré de se prononcer sur les mesures de réorganisation qui seront nécessaires". Le nombre de sites restructurés dépendra "des résultats de l'analyse fonctionnelle et capacitaire conduite par les états-majors, directions et services", explique-t-il.

 

Les ressources exceptionnelles au rendez-vous

 

Présentée début août, la LPM sera examinée le 21 octobre au Sénat, avant de passer devant l'Assemblée nationale. Sur les 23.500 postes supprimés, 9.000 doivent l'être au sein des forces opérationnelles et 14.500 dans le soutien et l'environnement des armées. Une baisse des effectifs qui s'ajoute aux 54.000 postes supprimés dans le cadre de la précédente LPM (2008-2013). "Conformément au projet de LPM, la défense réduira donc ses effectifs de 7881 emplois en 2014", a rappelé le ministre.

 

Au total, le budget de la mission « défense » s'élèvera à 31,4 milliards d'euros, dont 1,8 milliards proviendra de ressources exceptionnelles (REX). "Ce 1,8 milliard a une triple origine, a expliqué ce jeudi le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, et vous retrouvez au passage l'exigence de transparence que j'ai souhaité avoir : premièrement, des crédits du nouveau programme d'investissements d'avenir (PIA), pour 1,5 milliard ; deuxièmement, le produit de cessions d'emprises immobilières, pour 0,2 milliard ; troisièmement, d'autres ressources exceptionnelles pour 70 millions, dont des redevances versées au titre des cessions de fréquences hertziennes déjà réalisées lors de la précédente loi de programmation".  Le PIA financera des dépenses de la recherche spatiale et de dissuasion.

 

Un budget équipement stable

 

Le projet de budget 2014 prévoit également une augmentation des crédits d'équipement, qui passent de 16 milliards d'euros en Loi de finances initiale (LFI) 2013 à 16,5 milliards pour 2014. Cette enveloppe "vise à assurer la modernisation des armées et le renouvellement de nos matériels", a précisé le ministre. D'une façon générale, il estime que le budget 2014 permet "de maintenir un niveau d'ambition élevé pour la Défense. Il permet en particulier la préservation du tissu industriel et de l'emploi".

 

Pour autant, avec le maintien de tous les grands programmes, le ministère doit adapter les cadences et parfois les cibles des grands programmes, en cohérence avec les nouveaux contrats opérationnels retenus par le dernier Livre blanc. C'est la direction général de l'armement (DGA) qui s'y colle. "Mon objectif est que, d'ici la fin de l'année, l'essentiel des dossiers aient été traités. Nous avons déjà trouvé un accord sur la révision des cadences NH90 et Barracuda. Pour le reste, nous avançons", précise-t-il.

 

2014, livraison de grands programmes

 

L'année 2014 verra ainsi "des avancées majeures" en matière d'équipements. Seront commandés, parmi beaucoup d'autres, les avions ravitailleurs MRTT,  - "il était temps", estime le ministre  -, des drones MALE, - "il était temps aussi" - , les pods de désignation laser du Rafale, les véhicules du programme Scorpion, le quatrième sous-marin Barracuda…

 

Les forces armées recevront notamment le satellite franco-italien de télécommunications spatial Sicral, une frégate Fremm, quatre hélicoptères Tigre, sept hélicoptères NH90, 11 avions Rafale, quatre A 400M désormais appelés ATLAS, 60 missiles de croisière navals MDCN, 77 véhicules VBCI... "C'est la traduction de ma volonté, dans la LPM, de maintenir les grands programmes et d'en lancer près de vingt nouveaux", explique Jean-Yves Le Drian.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 07:45
Tchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienne

03/10/2013 Sources : EMA

 

Du 26 aout au 20 septembre 2013, le groupement terre de la force Epervier a conduit quatre détachements d’instruction opérationnelle (DIO) au profit d’une vingtaine d’instructeurs de l’armée nationale tchadienne (ANT), du grade de sergent à celui de capitaine.

 

Le détachement français, armé par 1er régiment de Spahis (1er RS) et le 1er régiment de Tirailleurs (1er RTir), a dispensé une formation tactique portant sur la pédagogie militaire, la topographie, le combat d’infanterie et sur le combat des blindés. Ces formations se sont déroulées sur le camp bâti du Groupement des écoles militaires interarmées (GEMIA) et sur un terrain de manœuvre des écoles. Le programme s’est étalé sur 4 semaines, marquées chacune par une dominante d’instruction.

 

La première semaine, les élèves du DIO ont reçu une formation sur les techniques et attitudes militaires pédagogiques. L’objectif était de leur donner des bases suffisantes afin qu’ils soient en mesure de conduire eux-mêmes une séance d’instruction.

 

La deuxième semaine a été consacrée à des cours de topographie. Après un enchaînement de cours théoriques sur la lecture de cartes, l’utilisation de matériels topographiques (boussole, jumelle, équerres de report de points, GPS…), les stagiaires ont restitué leurs apprentissages au cours d’une course d’orientation.

 

Le programme de la troisième semaine est centré sur les actes réflexes et les actes élémentaires du combattant: présentation de la section d'infanterie (son organisation et son articulation), présentation des missions offensives et défensives de la section d'infanterie et une étude détaillée de la mission reconnaître un axe (progression à pied et en véhicule) / mettre en place un check-point (mise en place appui, couverture, groupe assaut). L’étude de cette mission a donné l’occasion de faire travailler les stagiaires à l’aide d’une caisse à sable, outil dont l’efficacité n’est plus à démontrer à l’instruction comme en opérations.

 

Le cycle de formation s’est achevé par une semaine entièrement consacrée au combat en engins blindés que les stagiaires ont achevé la formation. Cette séquence a permis de revenir sur les actes élémentaires, les missions offensives et défensives, le stationnement et la sauvegarde du peloton blindé ont été revus. Un exercice individuel de synthèse en caisse à sable a clôturé le stage.

 

Chaque année, la force Epervier organise des détachements d’instruction opérationnelle au profit des militaires de l’armée nationale tchadienne, afin de transmettre leurs savoirs-faire. Ces formations, qui se déroulent dans le cadre des accords de coopération militaire entre la France et le Tchad, sont l’occasion de partages d’expérience et d’échanges particulièrement instructifs pour les deux armées.

Tchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienneTchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienneTchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienne
Tchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienneTchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienne
Tchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienneTchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienne
Tchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienneTchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienne
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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 16:55
Activation du centre national de dévolution Air

Le général Caspar-Fille-Lambie a visité les installations du centre national de dévolution air

 

03/10/2013 Cellule de communication du CDAOA - Economie et technologie

 

Vendredi 27 septembre 2013, le général Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes, s’est rendu à Cinq-Mars-La-Pile où est basé le centre national de dévolution Air (CNDA), mais également l’un des quatre centres de détection et de contrôle (CDC) de l’armée de l’air.

 

Mis en œuvre depuis 2007, et implanté dans l’ouvrage enterré, le CNDA peut être activé lors d’une indisponibilité technique, programmée ou inopinée, du centre national des opérations aériennes (CNOA). En cas d’activation, le CNDA doit assurer la continuité des missions prioritaires et permanentes comme la posture permanente de sûreté (PPS) ou le suivi des mission de recherche et de sauvetage (SAR) en relation avec les centres de coordination et de sauvetage (CCS) situés au sein des CDC.

 

Ainsi, une maintenance technique programmée du CNOA a engendré l’activation du CNDA, le 27 septembre. Le général Caspar-Fille-Lambie a pu le voir en fonctionnement lors de sa visite.

 

Cette journée « test » de la mise en route du CNDA sera périodiquement renouvelée dans le cadre des entraînements liés aux procédures de sûreté aérienne.

Le centre national de dévolution air

Activation du centre national de dévolution Air
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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 16:55
France : L'armée ferme ou restructure six sites

03/10 lesEchos.fr (Reuters)

 

La restructuration ou la fermeture d'une demi-douzaine d'unités et de bases de l'armée de terre et de l'aviation se soldera par la suppression d'au moins 7.500 postes dans la défense française en 2014, année électorale très délicate pour le gouvernement.

 

Le ministère de la défense assure que ces réductions d'effectifs seront effectuées par non renouvellement des personnels en fin de contrat ou partant à la retraite et par des départs volontaires.

 

D’ anciens officiers supérieurs protestent néanmoins contre ce qu'ils estiment être le "démantèlement de l'institution militaire", dans un "manifeste" publié par les sites internet LeMonde.fr et Médiapart.

 

Le projet de loi de finances 2014 prévoit un budget de la Défense stable par rapport à 2013 - 31,4 milliards d'euros hors pensions mais incluant investissements d'avenir et autres ressources exceptionnelles.

 

Première conséquence de cette stabilisation : la suppression prévue de 7.881 postes, essentiellement militaires, après une réduction de 7.234 emplois programmés en 2013.

 

La masse salariale de la Défense diminuera ainsi de près de 170 millions d'euros, auxquels s'ajoutera une réduction des dépenses de fonctionnement de 100 millions d'euros, précise le gouvernement dans un document de présentation du budget 2014.

 

Cet effort permettra d'augmenter la part des crédits consacrés à l'équipement des forces et à l'entretien des matériels, ajoute-t-il.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, devait présenter jeudi, lors d'une conférence de presse, la traduction concrète de ces dispositions budgétaires.

 

Selon le ministère de la Défense, le 4e régiment de Dragons de Carpiagne (Bouches-du-Rhône) sera ainsi dissous et remplacé par le 1er régiment étranger de cavalerie (REC) d'Orange, qui quittera cette ville du Vaucluse gérée par un transfuge du Front national.

 

L'escadron de défense sol-air de la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains, en Haute-Saône, sera également dissous et l'activité des Mirage 2000 sur ce site sera réduite.

 

IMPACT LIMITÉ

 

Il n'y aura plus d'activité aérienne permanente sur la base 102 de Dijon (Côte d'Or), ce qui semble préluder à une fermeture pure et simple du site dans les années à venir.

 

Le site du détachement air de Varennes-sur-Allier sera fermé au cours des années 2014-2015 et la base aérienne de Châteaudun (Eure-et-Loir) sera restructurée pour devenir un simple détachement rattaché à la base aérienne d'Orléans.

 

Le gouvernement, confronté au risque d'un vote sanction lors des municipales de 2014, semble soucieux de limiter l'impact de la rigueur budgétaire sur des implantations auxquelles population et élus locaux sont toujours très attachés.

 

Le ministère de la Défense promet des mesures d'accompagnement pour atténuer les conséquences économiques et sociales des restructurations sur les communes concernées, mais sans en préciser la nature.

 

Le Front national, fortement implanté dans le sud-Est de la France, directement concerné par certaines des restructurations prévues pour 2014, est d'ores et déjà monté au créneau.

 

Marion Maréchal-Le Pen, députée du parti d'extrême droite dans le Vaucluse, accuse le gouvernement de "brader" le "savoir-faire militaire" et l'"indépendance diplomatique" de la France faute "d'avoir le courage de mener des réformes structurelles".

 

Elle s'inquiète dans un communiqué des répercussions économiques du départ du 1er REC d'Orange, dans un département déjà fortement touché par le chômage.

 

La loi de programmation militaire 2014-2019, présentée début août en conseil des ministres, prévoit la suppression de près de 34.000 postes sur six ans dans la défense, ce qui ramènera les effectifs des armées françaises à 242.000 militaires.

 

Le "Cercle des sentinelles de l'Agora", club de réflexion réunissant d'ex-officiers des trois armes, de sensibilités diverses, estime pour sa part dans un manifeste que l'armée française est désormais réduite à "l'état d'échantillon".

 

"Le démantèlement de l'institution militaire arrive à son terme", écrivent-ils. Plus que la disette budgétaire, ils mettent en cause "les impératifs de l'Etat-providence" et une volonté "post-moderne" d'en "finir avec le fracas des armes".

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 16:50
HMS Queen Elizabeth flight deck completed

The Goliath crane lifts one of the flight deck sections into place on the Queen Elizabeth [Picture: Crown copyright]

 

3 October 2013 Ministry of Defence and Defence Equipment and Support

 

The flight deck of the first of the Navy's new aircraft carriers is now finished, with the last 2 sections added to HMS Queen Elizabeth.


 

The sponsons, each weighing just under 500 tonnes, roughly the same as a Sandown Class minehunter, have been carefully inched into place in Rosyth in Scotland.

The mighty Goliath crane lifted the sponsons – the sections protruding from the hull which give an aircraft carrier its unique shape – to join the remainder of the ship in her dry dock.

By the standards of the Queen Elizabeth, the segments are relatively small; the larger sections weighed in at more than 10,000 tonnes (heavier than a Type 45 destroyer).

Now physically complete the flight deck is the size of 60 tennis courts or just a bit smaller than 3 football pitches.

To accommodate the F-35 Lightning II jets, which will land and take off from the ship, a ski ramp will be installed next month – mirroring the feature which propelled the Harrier skywards on the Invincible Class of carriers.

The Goliath crane lifts one of the flight deck sections into place
The Goliath crane lifts one of the flight deck sections into place on the Queen Elizabeth [Picture: Crown copyright]

The Queen Elizabeth Class project is probably at the peak of effort, with around 10,000 people involved in building the 2 leviathans, or providing equipment and systems to be installed on them.

While almost all the media attention is focused on the future flagship, there’s also an all-out effort across the land to build her younger sister, the Prince of Wales, which is around 2 years behind Queen Elizabeth.

Sections of 3-quarters of the Prince of Wales’s hull are under construction in Portsmouth, Govan, Merseyside and Tyneside.

The 65,000-tonne Queen Elizabeth Class aircraft carriers will be based in Portsmouth and will be the centrepiece of the UK’s military capability.

HMS Queen Elizabeth is due to begin sea trials in 2017 and flight trials from her deck using Lightning II fast jets in 2018.

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 16:50
Royal Marines on exercise in Albania

Royal Marines observe their target during Exercise Dragon Hammer in Albania (Picture Leading Airman Jason Ballard, UK MoD)

 

2 October 2013 Ministry of Defence

 

Royal Marines from 42 Commando have travelled to NATO ally Albania for a week-long exercise with the country's armed forces.

 

Hot on the heels of last month’s large-scale exercise Albanian Lion, which was the first set-piece for the UK’s Response Force Task Group on Cougar 13, elements of 42 Commando have returned to the Balkan country for a further week.

The Royal Marines are the nation’s on-call commando unit, ready to deploy anywhere in the world at short notice should the government determine their presence is required.

The week-long Exercise Dragon Hammer with the Viking amphibious vehicles of the Royal Marines Armoured Support Group saw the green berets train mainly around the bay of Vlorë – also the setting for Albanian Lion.

Royal Marines taking part in Exercise Dragon Hammer
Royal Marines taking part in Exercise Dragon Hammer [Picture: Leading Airman (Photographer) Jason Ballard, Crown copyright]

Lima Company used night-vision technology to practise moving through an underground tunnel complex at Porto Palermo, near Himarë, which once served as a base for Cold War submarine operations in the Adriatic.

Their week of Dragon Hammer concluded with a company-level attack on the small island fortress of Sazan, just off the Vlorë peninsula – also the focal point for an assault during Albanian Lion.

Meanwhile, Juliet Company carried out various exercises with live ammunition – including firing the new lightweight Glock pistols being introduced across the Armed Forces – and engaged in close quarters battle. Their week drew to a close getting to grips with working side-by-side with the Vikings.

The Vikings deployed on Cougar 13 hoping to show the rest of the Corps what the all-terrain armoured vehicle, which is based in Dorset, can offer on the battlefield.

Royal Marines Viking amphibious landing vehicles
Royal Marines Viking amphibious landing vehicles on exercise in Albania [Picture: Leading Airman (Photographer) Jason Ballard, Crown copyright]

Major Chris Samuel, Officer Commanding Juliet Company, said:

The story of close co-operation between Juliet Company and the Viking Troop is one that needs to be read throughout our Corps.

Put simply, during this exercise, my commanders at all levels were exploiting the Viking’s capabilities in ways that they would not have envisaged or thought possible even 3 months ago.

The green berets completed Dragon Hammer delighted at the unique training environment offered both by Albania’s landscape and its military facilities.

A Royal Marine looks through his rifle scope
A Royal Marine looks through his rifle scope from a protected position [Picture: Leading Airman (Photographer) Jason Ballard, Crown copyright]

Lieutenant Colonel Neil Sutherland, Commanding Officer of 42 Commando, said:

Dragon Hammer was an excellent opportunity – and one that the Commando fully exploited. Arduous, complex terrain and a challenging environment provided some fantastic training opportunities.

Live firing with Viking fully integrated into one of my manoeuvre companies and close quarters battle in a complex sub-terrain cold war submarine facility, where we fully utilised black light, are but 2 examples of the excellent training we were able to run. Overall, it proved to be superb training for 42 Commando.

Cougar 13
Royal Marines break cover of a wooded area
Royal Marines break cover of a wooded area to move in on their objective [Picture: Leading Airman (Photographer) Jason Ballard, Crown copyright]

Cougar 13 is the routine annual deployment of the Royal Navy’s very high readiness Response Force Task Group (RFTG). Elements of the RFTG deployed to the Mediterranean and east of Suez, demonstrating their ability to project a highly effective UK maritime component anywhere in the world.

The deployment includes a series of demanding exercises with partner nations throughout the region which will ensure that the Task Group is ready to respond to any contingencies as and when they arise.

The RFTG ships have now passed through the Suez Canal and are carrying out further exercises with partner nations.

Royal Marines emerge from a tunnel
Royal Marines emerge from a tunnel during Exercise Dragon Hammer [Picture: Leading Airman (Photographer) Jason Ballard, Crown copyright]
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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 16:35
Afghanistan : dans la peau de deux manipulatrices en électroradiologie

02/10/2013 17:12 International

 

L’adjudant Gaëlle, 29 ans et le sergent-chef Vicky, 26 ans sont déployées sur le théâtre afghan depuis le mois de juillet 2013 à l’hôpital militaire de Kaboul (Rôle 3) pour une durée de 3 mois. Elles sont manipulatrices en électroradiologie, plus communément appelées « manip radio ». L’adjudant Gaëlle est affecté à l’hôpital d’instruction des armées (HIA) Bégin à Saint-Mandé depuis 2006 et le sergent-chef Vicky à l’HIA Legouest à Metz depuis 2008.

 

Afghanistan : dans la peau de deux manipulatrices en électroradiologie

 

 « Ici, nous travaillons principalement avec les urgences et la réanimation de l’hôpital, mais pas uniquement. Nous travaillons aussi au profit des médecins du service des consultations et d’hospitalisation » explique l’adjudant Gaëlle.

 

Comme tous les matins, les deux « manip radios » débutent leur journée par un passage à « la réa » de l’hôpital, comme elles l’appellent. Elles viennent se renseigner auprès des réanimateurs sur le besoin d’imagerie pour le suivi des patients hospitalisés. « C’est dans ce service que sont traités les cas les plus graves ou les plus instables. Nous nous tenons toujours à la disposition des médecins de la réanimation et nous nous adaptons à leur planning, car il est plus facile pour nous d’ajuster notre emploi du temps que l’inverse », déclare Gaëlle.

 

Après la réanimation, direction le WARD (la « salle » ou secteur d’hospitalisation dans le jargon hospitalier). Les « manip radios », sont régulièrement sollicitées par les médecins  pour des compléments d’imagerie pour le suivi en pré ou post-opératoire (contrôle de réduction de fracture, radiographie pulmonaire …). Elles peuvent ainsi planifier et prioriser certains examens.

 

Mardi 20 août 2013, lors de son passage au WARD, le chirurgien maxillo-facial demande son aide à Gaëlle. Ce matin, il réalise une trachéotomie qui permettra à son patient de mieux respirer. La mission de Gaëlle consiste à effectuer, à la fin de l’intervention, dans le bloc opératoire, une radiographie pour vérifier la bonne position de la « trach » (dispositif d’aide à la respiration implanté à la base du cou). A cet effet, elle utilise un appareil mobile de radiologie appelé « mobylett ». « C’est ça notre travail, nous permettons aux chirurgiens de visualiser ce qu’ils ne voient pas de l’extérieur. Ils peuvent ainsi vérifier que le patient n’aura pas de complications ultérieures et ce avant même qu’il ne  retourne en chambre. Je me sens utile tous les jours », ajoute Gaëlle.

 

Afghanistan : dans la peau de deux manipulatrices en électroradiologie

 

La journée d’une « manip radio » est ensuite rythmée par les demandes des consultations externes et des urgences. Les demandes médicales sont traitées par l’imagerie la mieux adaptée ; radiographie standard ou scanner. «Si on a besoin de nous dans l’urgence, nous sommes toujours disponible », ajoute Gaëlle. Le nombre et la nature des imageries sont variables selon l’activité quotidienne (jusqu’à 12 imageries conventionnelles et 3 à 7 scanners par jour, les deux-tiers concernent l’orthopédie, le tiers restant, des pathologies plus variées pulmonaire, digestive ou neurologique). Les patients sont aussi bien des membres de la coalition que des Afghans.

 

Les « manip radio » travaillent par cycle d’astreinte de 24 heures qui débute chaque jour à 14H00. Sur l’activité régulière, elles se relaient, ce qui leur permet de se reposer. Les urgences sont cependant susceptibles de bousculer cette routine à tout moment. Elles restent donc joignables jour et nuit pour répondre éventuellement à un afflux de patients, mais aussi pour partager leur domaine de compétence.

 

Le hasard fait souvent que Vicky est appelée la nuit. Elle se souvient, «  le 25 juillet 2013, à 3 heures du matin, j’ai été appelé par les urgences. Ce soir-là, un patient avait été victime d’une chute d’environ 3 étages. A l’arrivée au ROLE 3, un patient est toujours considéré comme un polytraumatisé. Nous réalisons donc systématiquement une radio du thorax et du bassin en complément de l’examen clinique. Ces examens, complétés le plus souvent par un scanner, nous permettent ainsi de déterminer si le patient doit immédiatement aller au bloc ou non ».

 

Vicky rajoute, « ce qui est particulièrement intéressant dans cet hôpital à Kaboul, c’est le travail en équipe. Il existe une vraie entraide ; c’est un excellent modèle de cohésion ! Ici, nous travaillons avec tous les médecins. Chacun est spécialisé dans un domaine bien particulier ; la neurologie, l’orthopédie, le viscéral. Nous discutons beaucoup avec eux, ce qui nous permet d’apprendre chaque jour. C’est un formidable retour d’expérience qui sera un plus pour nous et pour nos services une fois retournées en France ».

Afghanistan : dans la peau de deux manipulatrices en électroradiologieAfghanistan : dans la peau de deux manipulatrices en électroradiologie
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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 16:30
Avions de combat : le drôle de jeu américain au Qatar

02/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Mi-septembre, le consortium Eurofighter (Typhoon) et Dassault Aviation (Rafale) ont rendu une offre conformément au calendrier fixé par Doha. Mais pas Washington, selon des sources concordantes.

 

Qatar ou l'inconnue américaine... Quelle est la stratégie poursuivie par les Etats-Unis dans le cadre de l'appel d'offre des avions de combat au Qatar ? Mi-septembre, Londres, qui propose Eurofighter Typhoon, et Paris, qui soutient le Rafale (Dassault Aviation), ont rendu leur offre conformément au calendrier fixé par Doha. Mais pas Washington, selon des sources concordantes.

Du coup, les deux enveloppes contenant les offres du consortium Eurofighter (BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica) et de Dassault Aviation dorment depuis plus de quinze jours au fonds d'un coffre avant d'être décachetées… une fois la réponse des Américains réceptionnée par les Qataris.

 

Mécontentement du Qatar

Cette situation embarrasse Doha, qui a exprimé un besoin d'acquérir 72 avions de combat. Une compétition qui sera vraisemblablement découpée en deux tranches (36 + 36) pour remplacer les douze Mirage 2000-5 de l'armée de l'air qatarie - les seuls appareils dont elle dispose à ce jour. « L'équipe en charge du dossier est réellement indisposée par l'attitude des Américains », explique-t-on à la Tribune.

Car initialement, le Qatar comptait prendre une décision rapide avant la fin de l'année pour la première tranche. Doha veut effectivement renforcer sa flotte d'avions de combat pour jouer un rôle sur la scène internationale comme elle a pu le faire dans le cadre de l'opération Harmattan en Libye aux côtés de la France, et des avions Rafale en particulier.

Les manœuvres (?), ou à défaut les indécisions, américaines pourraient troubler ce calendrier. « Ils sont à la merci du bon vouloir des Américains », confirme-t-on à La Tribune. D'autant que les Qataris pourraient choisir un avion européen dans un premier temps et mettre la pression sur les Américains sur la deuxième tranche. Pour autant, techniquement, le Qatar peut choisir. Ils ont évalué tous les avions, à l'exception du F-35.

 

Quel avion américain ?

Difficile de savoir quel avion de combat vont proposer les Américains ? Surtout face au Rafale, qui semble être le favori des Qataris pour la première tranche après de très bonnes évaluations, notamment par temps chaud (50 degrés) à l'été 2012. Ce qui n'a pas été le cas de l'Eurofighter qui semble-t-il a beaucoup souffert de la chaleur. Mais les Britanniques, associés aux Allemands, ont toutefois mis le paquet sur une offre globale très compétitive. Notamment en proposant des investissements aux Qataris dans l'industrie financière britannique. Les Allemands sont également ouverts à de tels investissements.

Au départ les Américains proposaient deux appareils de Boeing, le F-15 et le F-18, qui lui aussi a énormément souffert de la chaleur au point qu'il aurait été disqualifié. Puis, Washington a réfléchi à faire concourir le F-35. Mais le Pentagone et Lockheed Martin doivent d'abord obtenir l'accord du congrès. Ce qui pourrait prendre du temps.

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 15:55
FOB Interview : Michel Lautier de Nexter, à propos du Titus (2ème partie)

crédits photos Nexter

 

02.10.2013 par Guillaume Belan (FOB)

 

Seconde et dernière partie de l’interview d’un des concepteurs du Titus, Michel Lautier, expert opérationnel chez Nexter (relire la première partie )

 

Comment s’organise la famille Titus à partir du même véhicule modulaire ?

 

La version de base est le VTT sur lequel on peut ajouter des kits de différents types. L’objectif est qu’en quelques heures, avant projection ou sur le terrain, l’unité engagée puisse reconfigurer elle-même le véhicule pour la mission.

 

Il existe des kits combat (versions MMP, mortier de 81, tireur d’élite) pour adapter le VTT à la mission du moment, des kits missions qui donnent naissance à une famille de véhicules d’appui et de se soutien (PC, génie, mortier de 120 mm embarqué, VOA, dépannage, ravitaillement logistique, EVASAN/ambulance). D’autres kits de mission sont en cours d’étude. Il existe enfin, et c’est l’originalité du concept TITUS,  des kits d’environnement opérationnels (basse intensité, sécurité, combat classique, lutte anti insurrectionnelle/anti-terroriste, engagement en zone urbanisée). L’idée est de pouvoir adapter le véhicule aux menaces particulières, en termes d’emport de personnel (équipage de 2 + groupe à 12 jusqu’à un équipage de 3 + un groupe de 8 fantassins  « félinisés »), de protection (niveau 2 à 4 balistique et mines, IED jusqu’à 150 kg, roquettes AC, sièges « anti blast »), de puissance de feu (tous types de tourelleaux de 7,62 mm à 20 mm) et d’équipements (détecteur de départ de coup, détecteur de lancement de missile, leurre IR, caméras de vision périmétrique, échelle d’assaut, lame anti-barricade, système anti cocktail Molotov…).

 

Il n’y a pas de version dédiée, ainsi le mât d’observation de la version VOA se déploie par une des deux tapes de toit du VTT d’origine. La seule exception est la version mortier de 120 mm embarqué, due aux contraintes d’intégration et de mise en œuvre opérationnelle.

 

Enfin TITUS est prédisposé pour recevoir la vétronique générique NEXTER de dernière génération qui offre notamment la possibilité pour l’équipage d’échanger et de partager en direct toutes les informations tactiques et techniques (suivi logistique du véhicule, détection de panne, …)

 

FOB Interview : Michel Lautier de Nexter, à propos du Titus (2ème partie)

Ces options peuvent peser lourd, le même véhicule peut supporter toutes ces options ?

 

Dans le développement du Titus, nous avons considéré la version la plus contraignante en termes de poids , c’est-à-dire la plus protégée et la mieux équipée qui pèse 24 tonnes en ordre de combat et cherché une fonction mobilité offrant encore 3 tonnes de charge utile. Le châssis à haute mobilité TATRA a été qualifié à 27 tonnes, ce qui permet de conserver une marge importante pour des évolutions ultérieures. Donc fiabilité du châssis à la charge maximale, pas de dégradation de l’agilité tactique au PTAC… Ce châssis offre une agilité tactique tout terrain remarquable et un diamètre de braquage exceptionnel (13m) qui le rend particulièrement apte à l’évolution en zone urbaine.

 

Titus n’a donc rien à voir avec le programme français VBMR ?

 

Titus n’a pas comme objectif le programme français VBMR, (Véhicule Blindé Multi Rôle, remplaçant du VAB). Il s’agit d’un véhicule dédié à l’export. Il ne correspond pas à certaines spécifications supposées du VBMR (monte pneumatiques, …) Pour le VBMR, nous poursuivons naturellement le programme dans le cadre de notre accord avec Renault Trucks Défense.

 

Sur quels marchés Nexter espère vendre le Titus?

 

Nous visons à capter dès 2015 les nombreux marchés qui s’ouvrent pour renouveler les flottes vieillissantes de véhicules de transport de troupe, à savoir les VAB, BTR, M113…, qu’il s’agisse du Moyen-orient ou de l’Asie. Titus ne cherche pas à remplacer la famille des véhicules de combat d’infanterie, il leur est complémentaire.

 

In fine, TITUS allie les qualités de protection du MRAP, de flexibilité du VTT et du « punch » du VCI.

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 15:55
Défense : trois nouveaux contrats export dans l'escarcelle de MBDA

Le missile de défense aérien SAMP/T de MBDA, un des fers de lance à l'export

 

03/10/2013 Michel Cabirol –LaTribune.fr

 

Le missilier européen a engrangé une nouvelle commande en Arabie Saoudite d'un peu plus de 150 millions d'euros. MBDA va signer d'ici peu un contrat export en Malaisie d'un peu moins de 100 millions d'euros. Enfin, les corvettes du Vietnam s'équiperont de missiles MBDA.

 

Pour MBDA, la bataille de l'export est devenue une question de survie non pas pour le groupe en tant que tel mais pour rester un acteur global sur l'ensemble de la gamme missile. Car, comme le confirme le PDG du missilier européen (37,5 % BAE Systems, 37,5 % EADS et 25 % l'italien Finmeccanica) Antoine Bouvier, "l'équilibre" de MBDA "dépend des exportations". "Lorsque j'ai en face de moi les personnels, les cadres et les organisations syndicales, lorsque je présente au CCE (comité central d'entreprise, ndlr) la situation de la charge et leur explique que notre équilibre dépend des exportations, croyez bien que tous les responsables de l'entreprise sont profondément affectés et impliqués", a-t-il expliqué aux députés de la commission défense de l'Assemblée nationale.

Trois contrats, certes modestes, vont redonner un peu le sourire à Antoine Bouvier. Et conforter surtout le travail de fond des équipes commerciales du missilier à l'export. Pour trois raisons. D'une part parce que MBDA s'est battu comme un chien pour les obtenir dans deux pays référents (Arabie Saoudite et Malaisie) et dans un nouveau pays pour l'industrie d'armement française (Vietnam).

Enfin, ce sont trois contrats qui vont entraîner de nouvelles tranches de commandes à venir. En Arabie Saoudite, MBDA va équiper de missiles sol-air VL Mica la Garde nationale, l'armée privée du roi commandée par le prince Mitaeb bin Abdullah, selon des sources concordantes. Ce contrat, qui s'élève à un peu plus de 150 millions d'euros, va permettre de remplacer le parc de missiles Mistral, dont le fournisseur était déjà MBDA. A terme, le missilier table sur plus de 500 millions d'euros de commandes au total.

 

MBDA gagne en Malaisie et... au Vietnam

MBDA est en attente d'une notification (LOA, ou Letter of Approval) d'un contrat portant sur les installations de tir de missiles sur les six corvettes de type Gowind, dont le design a été vendu par DCNS. Le montant de cette commande est évalué à un peu moins de 100 millions d'euros. Mais qui dit installations de tir dit commandes futures de missiles. MBDA devrait ainsi vendre des missiles surface-air VL Mica, et l'anti-navire, Exocet block 3. La future commande est estimée entre 300 et 400 millions d'euros. Une belle victoire face au concurrent américain Raytheon qui présentait le ESSM (Evolved Sea Sparrow Missile).

Selon nos informations, MBDA va également équiper avec du VL Mica et de l'Exocet les deux corvettes néerlandaises du chantier naval Damen achetées par le Vietnam (+ deux en option). Un nouveau très joli coup pour MBDA.

Outre ces trois contrats, MBDA, qui n'annonce jamais la signature de ces contrats à l'export en raison de la discrétion de ces clients, a engrangé, selon La Tribune, quelques beaux contrats, qui iront grossir les prises de commandes de 2013. Et peut-être même dépassé le record de 2012 (1,5 milliard d'euros). Surtout si le missilier parvient à décrocher enfin un des mégacontrats sur lequel il est en compétition, notamment grâce aux avions de combat (Rafale notamment, mais aussi Eurofighter et Gripen, voire Tornado).

 

L'Arabie Saoudite, bon client du missilier

Des commandes qui viennent d'Arabie Saoudite, dont une via BAE Systems, qui a signé un contrat évalué à 3 à 4 milliards de livres avec Ryad pour l'armement de ses vieux avions de combat Tornado. Le groupe britannique a choisi MBDA, qui fournira à l'armée de l'air saoudienne le missile air-sol britannique le Dual-Mode Brimstone, fabriqué pour la Royal Air Force. En outre, MBDA fournira à l'armée de l'air saoudienne un lot supplémentaire de missiles de croisière Storm Shadow. Soit environ une commande évaluée pour MBDA à 500 millions d'euros.

Enfin, MBDA participera au contrat d'Etat à Etat (LEX ou Life Extension Sawari 1) de plus d'un milliard d'euros portant sur la modernisation de quatre frégates de classe Al Medinah et de deux pétroliers-ravitailleurs de la classe Boraida mis en service en 1985-1986 (contrat Sawari I). MBDA va équiper les pétroliers de son nouveau système surface-air à très courte portée de MBDA Simbad-RC (un peu plus de 40 millions d'euros), deuxième client de ce nouveau produit, qui n'équipe même pas l'armée française, et notamment les BPC.

 

Singapour et l'Inde choisissent MBDA

Singapour, client très exigeant mais référent, a choisi MBDA. C'est une très bonne nouvelle pour le groupe. La cité Etat  va prochainement investir dans des missiles Aster 30 pour remplacer son actuel équipement américain vieillissant, a annoncé mi-septembre le ministre de la Défense singapourien, Dr Ng Eng Hen. Il n'a révélé ni le coût du système, ni le nombre de missiles, ni la date précise à laquelle Singapour fera cet investissement.

L'Inde a également sélectionné MBDA. Selon un communiqué publié lors de la visite de François Hollande en février dernier du Premier ministre indien, Dr Manmohan Singh's, New Delhi a annoncé avoir "conclu des négociations sur le missile SRSAM (Short Range Surface to Air Missile, un missile sol-air de nouvelle génération), qui, une fois approuvé par le gouvernement, sera co-développé et co-produit en Inde". Un contrat de l'ordre de 6 milliards de dollars (4,5 milliards d'euros), selon l'agence de presse indienne PTI.

MBDA attend depuis des années ce très beau contrat, qui devrait gonfler, selon nos informations, son carnet de commandes à hauteur de 1,8 milliard d'euros, en vue de co-développer et co-fabriquer avec Bharat Dynamics Limited ce missile sol-air de nouvelle génération.

 

Trois gros échecs

MBDA a pourtant connu trois gros échecs même s'il  n'en a pas à rougir, les raisons n'étant pas imputable au missilier. L'un à Oman au printemps dernier, où il était pourtant donné comme favori. Le sultanat va finalement acquérir le système de défense aérienne américain de Raytheon SLAMRAAM pour un montant de 2,1 milliard de dollars (1,6 milliard d'euros). Oman, qui n'a pas encore signé ce contrat, était pourtant sur le point de choisir le missilier européen MBDA mais a dû changer son fusil d'épaule sous la pression de l'administration américain.

"Le contrat avec Oman, que nous avons perdu, a expliqué Antoine Bouvier aux députés, s'élevait à un milliard d'euros, soit deux années de notre chiffre d'affaire en France : croyez bien que l'ensemble du personnel de l'entreprise a accusé le coup ! Mais il est de la responsabilité des dirigeants de surmonter le plus rapidement possible les déceptions pour aller de l'avant".

C'est le cas aussi en Turquie même si les deux concurrents américains et européens tentent de faire revenir la Turquie sur son choix fin septembre de prendre un groupe chinois. Pourtant membre de l'OTAN, Ankara a choisi CPMIEC pour la fourniture d'un système de défense aérienne stratégique. Un contrat évalué à 4 milliards de dollars. Ce qui a constitué une énorme gifle pour les américains Raytheon et Lockheed Martin ainsi que les français MBDA et Thales.

Enfin, Paris a préféré Thales à MBDA pour fournir à l'Arabie saoudite un nouveau système de défense aérien, un contrat estimé au total à environ 4 milliards d'euros. Le groupe d'électronique propose une modernisation du parc saoudien à base de Crotale NG.

 

Un carnet de commandes en baisse depuis 2009

Signe inquiétant, le carnet de commandes de MBDA baisse inexorablement depuis 2009. Fin 2012, il est même passé pour la première fois depuis la création de MBDA en 2001 sous la barre symbolique des 10 milliards d'euros (9,8 milliards). Soit un peu plus de trois ans d'activité - pour un chiffre d'affaires de 3 milliards d'euros en 2012 stable par rapport à 2001 (3 milliards). En 2009, le carnet s'élevait à 12 milliards, déjà en net retrait par rapport à 2003 (14,8 milliards).

En 2013, MBDA vise au moins trois milliards d'euros de prises de commandes, a prudemment estimé Franck le Rebeller. Antoine Bouvier insiste pour atteindre un ratio chiffre d'affaires, prises de commandes supérieur à 1. Il faut compenser 2011 et 2012 , années où les prises de commandes ont été inférieures au chiffre d'affaires, a-t-il expliqué. C'était aussi le cas en 2010.

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 15:50
A400M : Signature d’un partenariat de formation franco-allemand

Des mécaniciens de l'armée de l'air en formation sur A400M

 

03/10/2013 armée de l'air  - Economie et technologie

 

Lundi 30 septembre 2013, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, et le général Karl Müllner, son homologue de la Luftwaffe, ont signé un partenariat franco-allemand relatif à la formation sur l’A400M Atlas.

 

L’un des objectifs majeurs du programme A400M est une amélioration de l’interopérabilité par une plus grande standardisation de l’exploitation de l’appareil entre les différents pays partenaires. Plusieurs groupes de travail internationaux se rencontrent régulièrement sous l’égide de l’European Air Transport Command (EATC) afin de définir des procédures opérationnelles et un cursus d’entraînement communs.

 

Sur le plan de la formation, la mutualisation des moyens est déjà une réalité. La signature de l’arrangement technique franco-allemand concernant la formation sur A400M des équipages et mécaniciens le 30 septembre 2013 entérine les conditions du partenariat unissant la France et l’Allemagne sur ce projet.

 

À terme, la formation des mécaniciens à la maintenance aéronautique sur A400M se fera sur la base aérienne de Wunstorf en Allemagne (à partir de l’été 2015), ainsi que la formation de type des équipages et leur entraînement sur des missions logistiques. La formation des équipages sur les missions tactiques sera réalisée au centre de formation A400M de la base aérienne d’Orléans (dès 2014 pour les stagiaires français et à compter de 2018 pour leurs collègues allemands).

A400M : Signature d’un partenariat de formation franco-allemand
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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 15:06
Morskoul, entraînement majeur de la Force d’action navale à Brest

03/10/2013 Source Marine nationale

 

Depuis le 30 septembre 2013 et jusqu’au 4 octobre, plus de quinze bâtiments de la Force d’Action Navale à Brest participent à l’entraînement collectif Morskoul au large de la Bretagne.

 

Durant toute la semaine, les bâtiments se sont entraînés conjointement en suivant un programme dense d’activité à la mer : ravitaillements à la mer avec la présence du bâtiment de commandement et de ravitaillement Somme, évolutions tactiques, exercices de protection de forces sous différentes menaces (lutte contre bâtiments de surface, aéronefs, mines, actes terroristes).

Morskoul, entraînement majeur de la Force d’action navale à BrestMorskoul, entraînement majeur de la Force d’action navale à BrestMorskoul, entraînement majeur de la Force d’action navale à Brest

L’hélicoptère embarqué à bord de la frégate anti-sous-marine La Motte-Picquet a de plus effectué des vols au profit des différents bâtiments (treuillages, appontage, touch-and-go). Des Rafale Marine et des Super-Étendard Modernisé de la base de l’aéronautique navale de Landivisiau ont également apporté leur concours.

Morskoul, entraînement majeur de la Force d’action navale à Brest
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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 15:00
Projet de loi de finances 2014

03/10/2013 Economie et technologie

 

Le budget 2014 traduit les orientations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013 ainsi que celles du projet de loi de programmation militaire dont il constitue la première annuité. Il prévoit des ressources totales de 31,4 Md€, identiques à celles du budget 2013.

 

Dans un contexte de redressement des finances publiques, le projet de loi de finances 2014 reflète l’engagement du Gouvernement à maintenir un effort de défense significatif. Cet effort permettra le financement du nouveau modèle d’armées, avec notamment une augmentation de la dépense en faveur de l’équipement [des forces] pour la modernisation des armées et le renouvellement de leurs matériels, mais également en faveur de l’activité opérationnelle, du renseignement ou [encore] du cyber défense.

 

Par ailleurs, près de 3 Md€ seront consacrés en 2014 aux programmes de la mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation » afin de marquer l’attachement du Gouvernement au monde combattant, l’importance des devoirs de réparation et de mémoire et sa volonté d’un renforcement du lien armée-Nation ; un renforcement que le ministre de la Défense et le ministre délégué aux Anciens combattants souhaitent placer au cœur de l’action du ministère et qui se manifeste, notamment, par la présentation conjointe cette année des deux parties du budget du ministère dans un document unique.

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 12:57
Les restructurations de 2014 : des fermetures limitées... avant les municipales

03 octobre à 10h40 Jean-Dominique Merchet

 

L'opération "Le moins possible avant les municipales" a réussi : le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian ne devrait annoncer cet après-midi qu'une série très limitée de restructurations pour 2014. En voici les principales.

 

Dans l'armée de terre : le 4ème régiment de dragons (Carpiagne), l'un des quatre régiments équipés du char Leclerc, sera dissous et le 1er REC quittera Orange pour venir s'installer dans l'emprise libérée par le 4ème RD. Un autre régiment devrait être dissous l'an prochain. Selon nos informations, il s'agit du 110ème RI, de Donaueschingen (Allemagne). L'annonce ne sera pas faite aujourd'hui, car il faut encore en informer les autorités allemandes, d'autant que le 110 appartient à la Brigade franco-allemande.

 

Dans l'armée de l'air, quatre sites sont touchés, avec une seule fermeture, celle du détachement air de Varennes-sur-Allier, une unité de soutien de moins de 300 personnes. La base aérienne de Chateaudun sera réorganisée et rattachée à la base aérienne d'Orléans. A Luxeuil, l'escadron de défense sol-air est dissous et l'activité aérienne des Mirage 2000 sera réduite. Enfin, la plate-forme aéronautique de Dijon-Longvic ne sera plus utilisée de manière permanente. C'est la mesure la plus symbolique : longtemps véritable Académie de la chasse, celle de Guynemer et des Chevaliers du ciel, la BA 102 n'accueillait plus qu'une demi-douzaine d'Alpha-Jets... L'évolution de l'agglomération dijonnaise fait que la base se trouve aujourd'hui en zone urbaine, ce qui n'est pas sans poser des problèmes de nuisance ou de sécurité.

 

Les restructurations de 2014 : des fermetures limitées... avant les municipales

Un dispositif de compensation est mis en place, qui sera coordonné par le préfet Henri Masse. Le projet de loi de programmation militaire prévoit des crédits à hauteur de 150 millions pour les "territoires", comme on dit désormais, touchés par les fermetures. L'idée générale du ministère est de concentrer plus d'argent sur moins de projets, contrairement à ce qui avait été fait sous le précédent gouvernement.

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 12:55
FOB Interview : Michel Lautier de Nexter, à propos du Titus (1ère partie)

Crédits photos: Nexter

 

01.10.2013 par Guillaume Belan (FOB)

 

FOB vous propose cette semaine de découvrir le dernier-né de la gamme de Nexter, dévoilé durant le salon britannique de DSEI, le blindé de transport de troupe 6X6 TITUS. FOB a rencontré à Londres, l’un de ses concepteurs, Michel Lautier, expert opérationnel chez Nexter.

 

Comment est né le Titus ?

 

Le concept de TITUS a été le fruit d’une réflexion en trois étapes étalée sur environ trois ans. Après une analyse de l’évolution stratégique et des conséquences technico-opérationnelles sur les véhicules de l’infanterie depuis les années 80 jusqu’à l’engagement en Afghanistan, nous nous sommes penchés sur la notion de « Hybrid warfare » développée depuis quelques années par les Américains. Enfin, nous avons étudié le rôle des forces armées dans la sécurité intérieure.

 

De tout cela il ressort que dans les opérations de projection conduites par les armées occidentales en coalition dans des conflits insurrectionnels le rôle des forces s’est élargi, incluant désormais missions de combat à proprement parler, actions civilo-militaires, implication dans la reconstruction du pays (« Nation building »). L’étude de la sécurité intérieure, quant à elle, a mis en exergue le rôle des forces armées dans le maintien de l’ordre, la lutte contre-terroriste, la protection des infrastructures vitales et la surveillance des frontières (trafic transfrontalier de personnes ou de biens, infiltration de bandes armées).

 

Au plan purement tactique, désormais les forces armées peuvent être amenées à évoluer simultanément ou successivement sur le même théâtre d’opération dans des environnements très divers : basse intensité (maintien de la paix…), sécurité, combat classique asymétrique de haute intensité, lutte contre-insurrectionnelle ou  contre-terroriste avec un point commun : l’engagement en zone urbaine.

 

Pour ce qui ressort de l’emploi des engins blindés, il faut noter le glissement du rôle majeur traditionnel du couple VCI-char de combat au profit du VTT qui devient la colonne vertébrale et la bête de somme des engagements d’aujourd’hui, les véhicules de combat d’infanterie et les chars ayant été cantonnés à faire de l’appui feu ou de la réaction rapide. Enfin il faut noter le rôle grandissant des drones, des robots et des systèmes de informatisés de commandement, véritables multiplicateurs de force.

 

D’où l’idée de pouvoir disposer d’un seul type de véhicule, modulaire, afin de remplir l’ensemble de la gamme de missions tout en réduisant l’empreinte logistique.

 

Le facteur financier a-t-il été pris en compte dès la conception du Titus ?

 

Bien sûr. La nécessaire réduction de l’empreinte logistique dans les opérations extérieures, la diminution draconienne des budgets de la défense des pays occidentaux et l’apparition de concurrents nous ont amené à réfléchir en termes de coût global de possession. Les nouveaux compétiteurs commercialisent des véhicules blindés à un coût très bas, mais par contre il faut aussi reconnaître qu’à l’heure actuelle ils affichent des capacités moindres que leurs homologues occidentaux. Nous avons donc réfléchi en termes de coût/efficacité, c’est à dire de développer et proposer un véhicule de haute technicité pour un coût de possession limité. D’autant plus que la modularité du véhicule diminue la logistique sur le terrain. Voilà l’origine du Titus. C’est toute son originalité : le même véhicule est adaptable à tous types de missions. Ainsi l’empreinte logistique est très faible, puisqu’un seul châssis est disponible pour toutes les versions. C’est une nouvelle philosophie. Nous sommes en train de développer un second prototype, qui, sur ce même châssis TATRA, aura une motorisation plus puissante et amènera des évolutions dans l’ergonomie opérationnelle.

 

Quel est son prix d’achat ?

 

Avec le TITUS, NEXTER offre du haut de gamme pour pas cher. Le prix du véhicule de base est de 700 mille euros hors armement grâce à la recherche de sous-ensembles et d’équipements issus du civil (COTS). Le châssis TATRA, par son rapport qualité/prix contribue à cette recherche de la conception à coût objectif (CCO). Le client choisit toutes les options qu’il veut et seulement celles qu’il souhaite. L’offre Titus est d’une grande souplesse, adaptée au plus près au besoin.

 

FOB Interview : Michel Lautier de Nexter, à propos du Titus (1ère partie)

Quel est le concept du Titus ?

 

Il s’agit avant tout pour NEXTER d’une nouvelle approche vis-à-vis de l’utilisateur opérationnel. En amont le client peut arrêter la configuration désirée (motorisation, boîte de vitesse, banquettes ou sièges, accès par rampe et/ou portes, …) Nous avons donc travaillé sur la prédisposition industrielle afin de coller au plus près aux besoins du client. Toutes les options du Titus ont d’ores et déjà été envisagées et sont proposées au catalogue. Nous sommes déjà prêt à répondre à toutes les attentes et options que choisira le client. Ces options sont déjà intégrées dans notre processus industriel, de manière native. Toujours dans cette optique, NEXTER est à même de proposer la solution de soutien logistique la plus adaptée aux besoins ou spécifications du client, de la simple fourniture de pièces détachées jusqu’à une offre globale de soutien.

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 17:40
Abkhazie/Ossétie: l'Otan appelle Moscou à revenir sur la reconnaissance

MOSCOU, 2 octobre - RIA Novosti

 

Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen a une nouvelle fois appelé la Russie à revenir sur sa reconnaissance de l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, lit-on mercredi dans la déclaration du chef de l'Alliance.

 

"La position de l'Otan est parfaitement explicite. Comme il a été indiqué lors du sommet de Chicago (mai 2012), l'Alliance soutient la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Géorgie dans ses frontières internationalement reconnues", a déclaré M.Rasmussen.

 

Le secrétaire général a exprimé sa préoccupation par les activités incessantes de la Russie en matière de démarcation de la frontière, soulignant que cela ne contribuait guère au règlement politique du conflit et se trouvait en contradiction avec les engagements de Moscou.

 

Par ailleurs, M.Rasmussen s'est prononcé à maintes reprises sur la situation à la frontière de la Géorgie avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud. Il a notamment dénoncé l'installation d'un barrage de fil de fer barbelé à la frontière entre l'Ossétie du Sud et la Géorgie. Selon Tbilissi, la mise en place de barbelés a été réalisée par les gardes-frontières russes.

 

Moscou a reconnu le 26 août 2008 l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, deux républiques autoproclamées sur le territoire géorgien, suite à la sanglante agression géorgienne contre la capitale sud-ossète, Tskhinvali. Affirmant avoir été "victime d'une provocation russe", la Géorgie a rompu les relations diplomatiques avec Moscou et décrété les républiques "territoires occupés". Depuis le 1er octobre 2008, plus de 200 observateurs de l'Union européenne veillent au respect des accords signés par la Géorgie et la Russie sous la médiation de l'UE après le conflit d'août.

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