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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 11:45
Treuillage en Alouette III sur le patrouilleur yéménite - photo Marine Nationale

Treuillage en Alouette III sur le patrouilleur yéménite - photo Marine Nationale

16/05/2013 Sources : EMA

 

Les 13 et 14 mai 2013, le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme, engagé dans l’opération Enduring Freedom (OEF) dont la France assure le commandement depuis le 14 avril 2013, a patrouillé dans le Golfe d’Aden aux côtés d’un patrouilleur yéménite.

 

Cette patrouille avait pour objectif le renforcement de la coopération de la CTF150 avec la marine yéménite pour une meilleure connaissance de la zone et un accroissement de la capacité à agir ensemble contre la menace terroriste dans une zone vitale pour le trafic commercial mondiale. A l’occasion de cette action, et afin de faciliter les échanges avec le centre de commandement de la marine yéménite, deux officiers de liaison yéménites ont été embarqués à bord de la Somme. Durant deux jours, les deux officiers ont ainsi pu apporter à l’état-major de la CTF150 leur connaissance sur les habitudes des boutres et pêcheurs navigant le long de leurs côtes.

L'officier yéménite s'entraîne au tir à bord de la Somme - photo Marine Nationale

L'officier yéménite s'entraîne au tir à bord de la Somme - photo Marine Nationale

Cette patrouille menée aux côtés d’un bâtiment yéménite a été l’occasion de mener divers entraînement comme des tirs d'entraînement sur buts flottants et la mise en œuvre de l’équipe de visite de la Somme à bord du patrouilleur yéménite. La Somme a ravitaillé « à couple » le patrouilleur, confirmant ainsi la possibilité de patrouilles conjointes loin du port base du patrouilleur.

Ravitaillement par la Somme  du patrouilleur yéménite - photo Marine Nationale

Ravitaillement par la Somme du patrouilleur yéménite - photo Marine Nationale

Enfin l’Alouette III a effectué un treuillage sur le bâtiment yéménite. Au terme de ces deux journées, l’interopérabilité du BCR Somme avec la marine yéménite pour la réalisation de missions confiées dans le cadre de la CTF150 a été confirmée.

 

Actuellement, trois bâtiments français sont engagés dans OEF, le BCR Somme, la frégate anti-sous-marine (FASM) Montcalm et le chasseur de mines tripartite (CMT) Pégase. L’action de la CTF 150 s’inscrit dans le cadre des résolutions du conseil de sécurité de l’ONU prises au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Elle entretient une connaissance très précise des mouvements maritimes dans sa zone d’opération, ce qui lui permet de dissuader et de lutter contre le terrorisme et ses réseaux de soutien, principalement les trafics d’armes et de drogue dans le nord de l’océan Indien, de la mer Rouge au détroit d’Ormuz. Cette zone qui couvre les façades maritimes de la corne de l’Afrique et du Moyen-Orient ainsi qu’une partie de l’océan Indien représente un intérêt majeur et voit la majorité du trafic maritime mondial transiter. La présence permanente de bâtiments de la coalition contribue ainsi à la libre navigation des personnes et des biens.

Le CV Martinet et les deux officiers de liaison yéménites - photo Marine Nationale

Le CV Martinet et les deux officiers de liaison yéménites - photo Marine Nationale

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 11:45
photo Frédéric Lucas - Marine nationale

photo Frédéric Lucas - Marine nationale

16/05/2013 Sources : EMA

 

Le 14 mai 2013, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues ont achevé leur participation à l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante entamée le 12 avril 2013.

 

La frégate de surveillance (FS) Nivôse (engagée depuis le 10 avril), la frégate type la Fayette (FLF) Guépratte (engagée depuis le 10 mai) et un avion de surveillance maritime Falcon 50 (depuis le 13 mai) poursuivent dans cette mission.

 

Durant leur mandat, le Tonnerre et le Georges Leygues, qui forment la mission Jeanne d’Arc, ont patrouillé le long des côtes de la Corne de l’Afrique. A bord du BPC, les officiers élèves ont pu poursuivre leur formation pratique, au plus près des réalités opérationnelles. Pour la durée de sa mission, le Tonnerre a embarqué une équipe de protection embarquée (EPE), constituée d’une dizaine de militaires estoniens. Lors de patrouilles sur la côte est de l’Afrique, la brigade de protection du BPC a contrôlé et visité divers embarcations. Ces friendly approach ont permis de recueillir des éléments d’information importants sur l’activité des pirates le long des côtes somaliennes, mais également de donner des conseils aux équipages pour se protéger des attaques.

photo Frédéric Lucas - Marine nationale

photo Frédéric Lucas - Marine nationale

Lors de son escale à Port-Victoria [lien vers la brève] aux Seychelles, du 22 au 24 avril, le BPC Tonnerre a accueilli à son bord de nombreuses autorités : l’ambassadeur de France  aux Seychelles, le ministre seychellois des Affaires Etrangères, le ministre du Tourisme et de la Culture et le chef de la mission EUCAP Nestor. Le 24 avril, les représentants des deux opérations européennes engagées dans le cadre de la sécurisation des approches maritimes dans la Corne de l’Afrique, l’amiral Dupont, commandant adjoint de la force navale Atalante et l’amiral Launay, commandant la mission de renforcement régional EUCAP Nestor ont été reçus par le président de la République des Seychelles.

photo Frédéric Lucas - Marine nationale

photo Frédéric Lucas - Marine nationale

Le BPC a participé, le 26 avril, à un entraînement de lutte contre la piraterie avec le patrouilleur seychellois Topaz. Cet entraînement avait pour objectif s’entrainer à coordonner une action conjointe de lutte contre la piraterie dans les eaux seychelloises. Il a également permis de mettre au profit des garde-côtes seychellois l’expertise des membres de la mission européenne EUCAP Nestor. Cette mission, lancée par l’Union européenne en 2012, a pour but d’assister et de conseiller l’ensemble des pays de la région, notamment la république des Seychelles sur des problématiques juridiques, stratégiques et opérationnelles en matière de piraterie. Elle est implantée aux Seychelles depuis le 24 avril 2013.

 

Le 11 mai 2013, le commodore Jorge Novo Palma, commandant la Task Force 465 (TF 465) à bord de la frégate lance-missiles portugaise Alvarès Cabral, s’est rendu à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et de la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues. Lors de cette rencontre en mer, il a notamment tenu à saluer le travail réalisé par ces deux bâtiments qui forment la mission Jeanne d’Arc. Durant leur participation à l’opération de lutte contre la piraterie Atalante, la FASM Georges Leygues et le BPC Tonnerre ont patrouillé dans l’ensemble de la zone d’opération et identifié près de 1 000 bateaux.

 

L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondiale (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2) ou de surveillance maritime Falcon 50 ou par un avion E3F.

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 11:45
Mali: Point de situation sur l'opération Serval

17/05/2013 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Serval depuis le 9 mai 18h jusqu'au 16 mai 18h.

 

Au cours de ces 7 derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 120 sorties, principalement consacrées aux opérations de transport dans le cadre de la relève de la brigade Serval.  Une trentaine de sorties ont été dédiées à l’appui feu des opérations, une soixantaine aux missions de transport, la trentaine de sorties restantes étant consacrées au soutien des opérations (ravitaillement et renseignement).

Mali: Point de situation sur l'opération Serval

Le 11 mai a eu lieu le transfert d’autorité (TOA) entre le général Barrera et le général Kolodziej à la tête de la brigade Serval, déployée sur la plateforme opérationnelle de GAO. La relève des éléments composant le GTIA 2 est en cours à Tessalit et à Gao. Parallèlement à ces mouvements de relèves, le désengagement se poursuit. Un premier convoi de VBCI est arrivé à Bamako le 15 mai. Il repartira prochainement pour Abidjan.

 

Au centre du pays, sur la boucle du Niger, les unités de la force Serval ont poursuivi leurs opérations de sécurisation dans la région de Gao. La plus significative, l’opération Chaillol, conduite les 13 et 14 mai dans les collines de Bargui, avait pour objectif de poursuivre l’action contre les groupes terroristes entre Gao et Bourem. Cette opération n’a pas révélé de présence terroriste mais a permis de saisir et de détruire un important stock de munitions composé de plus de 150 obus de tous calibres, de plusieurs centaines de fusées et d’une dizaine de propulseurs de roquettes.

 

Sur les autres positions françaises, les opérations de patrouille et de reconnaissance se poursuivent sans pour autant donner lieu à des accrochages avec les terroristes.

Mali: Point de situation sur l'opération Serval

Enfin, la montée en puissance de la force africaine continue. Le bataillon logistique de la MISMA, essentiellement armé par des militaires ivoiriens, poursuit sa mise en condition à Bamako avant d’être déployé en soutien des opérations.

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 11:45
Crédit BBC Africa

Crédit BBC Africa

16/05/2013 - JDD

 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a souligné jeudi à Londres à quel point "la vigilance s'impose" dans la zone sahélienne, "terrain privilégié du djihadisme fondamentaliste", et a fait état de "risques significatifs sur la Libye".

 

L'intervention française au Mali a permis d'éradiquer un risque majeur : "la constitution d'un sanctuaire terroriste dans cette partie du Sahel", a déclaré le ministre. "Il y a une fragilité globale de la zone sahélienne depuis l'extrémité de l'Afrique de l'Ouest, depuis la Guinée Bissau, jusqu'à la Libye, voire la Somalie", a-t-il ajouté.

 

"C'est le terrain privilégié du djihadisme fondamentaliste, et puis c'est en même temps la grande zone de trafic de la drogue, et l'un parfois, s'appuie sur l'autre". "C'est aussi la zone de trafic des armes, donc c'est un itinéraire très préoccupant, qui mérite l'attention de tous, et qui mérite singulièrement l'attention des Européens puisque tout cela se déroule pas loin de l'Europe", a-t-il indiqué. Jean-Yves Le Drian a fait état "de risques significatifs sur la Libye". "Nous sommes préoccupés des potentialités de résurgence des formes de sanctuaires beaucoup plus restreints qu'au Mali, mais qui peuvent devenir dangereux", a-t-il fait valoir.

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 11:35
Hammond announces new rotation arrangements for UK troops in Afghanistan

16 May 2013 army-technology.com

 

British defence secretary Philip Hammond has unveiled troop rotation arrangements that outlines tour lengths for deployed UK military personnel in Afghanistan between now and the end of combat missions in 2014.

 

The arrangement extends the stay of brigades deploying under Operation Herrick XVIII from October to eight months instead of six, while deployment of subsequent brigades will be extended to up to nine months for provision of support for final redeployment activity, in a non-combat role, if required.

 

In a statement to the House of Commons, Hammond said the changes were based on advice from military commanders and aimed to ensure provision of maximum force protection to soldiers during withdrawal, alongside delivery of required support to the Afghan National Security Forces throughout a critical transitional period, including the presidential elections in spring 2014.

 

The move will also eliminate the requirement for the Ministry of Defence (MoD) to train and deploy another brigade at greatly reduced scale to cover the final couple of months of 2014, Hammond added.

 

"It will minimise the total number of service personnel who deploy to Afghanistan over the next 18 months," he said.

 

"This will allow personnel to focus on post-Afghanistan training, improving the general readiness of the army as it reverts to a contingent posture for the future."

 

Defence staff (operations) assistant chief major general Patrick Sanders said the extension would ensure supply of the best possible support to the Afghan security forces, while also sustaining and strengthening UK's relationships with the country up to and beyond 2014.

 

Meanwhile, the defence secretary has also announced a 'Herrick Drawdown Allowance', which will be paid to eligible personnel serving more than seven and a half months in Afghanistan, as well as the standard operational allowance package.

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 11:35
FIRST PHOTOS: First Boeing P-8I Joins Indian Navy

May 15, 2013 by Shiv Aroor - Livefist

 

Navy Statement: Indian Naval Aviation received a major fillip with the arrival of the first of eight Boeing P-8I Long Range Maritime Reconnaissance and Anti Submarine Warfare aircraft at Naval Air Station Rajali, Arakkonam, Tamil Nadu today, 15 may 13. Vice Admiral Bimal Verma, AVSM, Chief of Staff, Eastern Naval Command presided over the event that was attended by Commodore Puneet Bahl, Commanding Officer, INS Rajali, representatives from the Command and Integrated Headquarters, Ministry of defence (Navy) as well.

 

The P-8I aircraft, based on the Boeing 737-800(NG) airframe, is the Indian Naval variant of the P-8A Poseidon that Boeing has developed for the US Navy. The aircraft is equipped with both foreign as well as indigenous sensors for Maritime Reconnaissance, Anti Submarine operations and for Electronic Intelligence missions. The aircraft is fully integrated with state of the art sensors and highly potent Anti Surface and Anti Submarine weapons.

 

These LRMR/ ASW aircraft have been procured under the contract signed in 2009. The IN is in process of acquiring an additional four P-8I aircraft under the option clause. The induction of the P-8I aircraft into the Indian Navy would greatly enhance India's maritime surveillance capability in the Indian Ocean Region.

 

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 11:25
photo DCNS

photo DCNS

15 mai 2013 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

La marine du Brésil a fait de grands progrès dans la construction de nouveaux sous-marins conventionnels (S-BR1), qui sera construit. Aujourd’hui, 14 mai 2013, les sections avant (S3 et S4) du premier sous-marin de la classe Scorpène ont été embarquées sur le navire marchand “Tracer”, à Cherbourg. Elles sont déjà en route vers Itaguaí, où elles seront assemblées.

 

La construction de ce sous-marin fait partie du programme de développement de sous-marins (PROSUB), qui prévoit la construction de cinq sous-marins, quatre d’entre eux à propulsion classique et un à propulsion nucléaire.

 

Depuis mai 2010, lorsque la construction de la partie avant avait commencé, environ 365 personnes — des fonctionnaires, des ingénieurs, des techniciens et des spécialistes de Nuclebrás Equipamentos Pesados s.a. (NUCLEP) et de constructions navales Itaguaí (ICN) — ont été formés pour être des multiplicateurs de connaissances à ceux qui vont travailler à la construction des sous-marins au Brésil.

 

Progrès en technologie et investir dans le savoir, la marine du Brésil travaille à concrétiser le rêve de la conception et la construction, au Brésil, de son sous-marin à propulsion nucléaire.

 

Référence : Marinha do Brasil (Brésil)

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 11:20
USS Independence (LCS 2)

USS Independence (LCS 2)

16 May 2013 naval-technology.com

 

Austal has selected General Dynamics (GD) Advanced Information Systems to serve as the platform systems engineering agent (PSEA) in support of littoral combat ships (LCS) 14 and 16 for the US Navy.

 

Under the subcontract, GD will provide a core mission system, which features open architecture computing infrastructure (OPEN CI) for the ships.

 

The OPEN CI provides platform flexibility and enables quick configuration in response to dynamic and emerging mission requirements for the navy.

 

Featuring highly flexible architecture, OPEN CI provides plug-and-play capabilities to quickly integrate new technology into ship systems, and facilitates the integration of commercially available products, quickly and cost-effectively.

 

General Dynamics Advanced Information Systems mission integration systems division vice-president and general manager Mike Tweed-Kent said that the company aimed to ensure that the navy possessed affordable, capable and advanced systems.

 

"This award validates our ability to introduce new innovations quickly and easily using OPEN CI, helping to drive total ownership cost down throughout the LCS lifecycle and enabling interoperability across the fleet," Tweed-Kent said.

 

The LCS programme aims to fill the critical, urgent operational combat requirements gaps currently in the navy for defeating littoral threats and provide access and dominance in coastal waters.

 

General Dynamics is supporting Austal for the LCS programme and responsible for design, integration and testing of the ship's electronic systems for combat, networks, and seaframe control.

 

LCS 14 and 16 are part of the US Navy's $3.5bn contract awarded to Austal to build and deliver an additional ten LCSs in December 2010.

 

Work under the contract will be performed at the company's facilities in Massachusetts, Alabama, Virginia, North Carolina, New Jersey and California.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 18:55
Opération Serval, Mali : installation des équipement de couchage sur le camp de transit à Bamako - Crédits : J-R. Drahi/SIRPA Terre

Opération Serval, Mali : installation des équipement de couchage sur le camp de transit à Bamako - Crédits : J-R. Drahi/SIRPA Terre

16/05/2013 CNE C. Brunetaud/TIM Armée de Terre

 

Épisode 1/3 : l’expédition. Qui prend la décision de projeter équipements et matériel ? Comment se déroulent leur perception en France, leur acheminement et leur distribution une fois arrivés à destination ? Éléments de réponse avec l’ouverture du théâtre malien.

 

11 janvier 2013 : déclenchement de l’opération Serval au Mali. Des raids aériens sont menés par l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) et l’armée de l’Air. Le lendemain, 200 soldats atterrissent à Bamako. Le 14 janvier, le centre d’expertise du soutien du combattant et des forces (CESCOF) ouvre un centre opérations, prêt à organiser l’acheminement de matériel, d’équipements et de vivres.

 

Dans cette ouverture de théâtre, la chaîne du soutien « a paré au plus urgent », explique le commissaire en chef de première classe Éric Neumann, chef de la division opérations au CESCOF. Il s’agissait d’assurer en urgence les besoins vitaux des unités. « Le centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) souhaitait que les combattants arrivent le plus rapidement possible sur zone. Ils ont été projetés avec la dotation minimale prévue. Le CESCOF a ensuite procédé à un premier envoi massif de rations de combat, de compléments de paquetage et d’effets de protection balistique ; en gros ce qu’il faut pour se battre, s’alimenter et s’hydrater. Nous allons mettre en place le train logistique à présent pour livrer des quantités plus importantes et nous inscrire dans la durée. »

 

7 000 rations de combat, 21 modules 150, 4 000 gilets pare-balles

 

« Le CESCOF et les établissements logistiques du commissariat (ÉLOCA) ont fait preuve d'une disponibilité remarquable. Au 21 janvier, 77 000 rations de combat, 21 modules 150, 4 000 gilets pare-balles, entre autres, avaient été livrés pour soutenir nos forces projetées », souligne le commissaire général hors classe Jean-Marc Coffin, directeur central du SCA. Le recensement des besoins opérationnels des unités projetées parvient dans un premier temps au centre interarmées de coordination de la logistique opérationnelle (CICLO). Si les demandes du théâtre sont validées, elles sont traitées par le CESCOF qui débloque des matériels stockés dans les entrepôts des ÉLOCA.

 

Plus de 100 commandes et 3 000 m3 en 3 semaines

 

Les ÉLOCA (composés de 85% de civils) ont été mis en alerte à 2h pour conditionner des conteneurs de matériel. « Nous avons immédiatement activé notre "cellule de réaction rapide", composée de civils et militaires d’astreinte », explique le lieutenant-colonel Joël Mousset, directeur de l’ÉLOCA de Brétigny-sur-Orge. Ici, on assure le soutien des théâtres d’opérations, de toutes les bases de Défense de métropole et des DOM-COM en habillement, campement collectif, effets techniques de protection, matériel de vie en campagne et vivres de combat. « Durant trois semaines, les préparations se sont enchaînées, de jour comme de nuit, 7j/7. Plus d’une centaine de commandes ont été honorées, soit un volume représentant 3 000 m3 », ajoute-t-il. Les ressources sont acheminées par voie routière et ferrée tout d’abord vers la base aérienne 105 d’Évreux et la zone de regroupement et d’attente (ZRA) de Miramas.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 16:50
Army reservists from 4th Battalion The Mercian Regiment in protective riot gear training outside Nicosia International Airport [Picture: Corporal Steve Blake, Crown copyright]

Army reservists from 4th Battalion The Mercian Regiment in protective riot gear training outside Nicosia International Airport [Picture: Corporal Steve Blake, Crown copyright]

16 May 2013 Ministry of Defence

 

A group of British Army reservists are training to maintain public order and provide security for the UN Protected Area (UNPA) in Cyprus.

 

Soldiers of 4th Battalion The Mercian Regiment (4 MERCIAN) are training in Cyprus for the role of the Mobile Force Reserve (MFR), honing their skills to prepare them should their services ever be required. MFR is a role rarely performed by a Territorial Army unit.

The buffer zone which runs along the breadth of the country is divided into 3 sectors; with the British contingent responsible for Sector 2, led by the Solent-based 17 Port and Maritime Regiment. In the event of hostilities breaking out, the reservists of 4 MERCIAN would mobilise immediately to help restore order.

The reservists face an angry mob during training in Cyprus
The reservists face an angry mob during training in Cyprus [Picture: Corporal Steve Blake, Crown copyright]

The soldiers are being trained to deal with a full-scale riot in a worst-case scenario. However, the reality is that violence has not broken out between the Greek and Turkish Cypriots for a long time, and positive noises are being made about political negotiations for the first time in half-a-decade.

That said, occasional protests – including on key anniversaries, in the Ledra Street area – need to be policed to ensure there is no encroachment into the buffer zone. But despite the slim possibility that hardline tactics will be required, 4 MERCIAN continues to train for such an eventuality in the punishing Mediterranean heat – up to 40°C, following on from 6 months of graduated preparation back home.

The 58 soldiers are divided into 2 troops, on fortnightly rotation between MFR standby and guarding and security duties. The tour proved so attractive that 179 soldiers from the battalion applied.

Major Paul Walkley (right) speaks with UN colleagues
Major Paul Walkley (right), Officer Commanding the Mobile Force Reserve in Cyprus, speaks with UN colleagues [Picture: Corporal Steve Blake, Crown copyright]

Major Paul Walkley, Officer Commanding the Mobile Force Reserve in Cyprus, says the result is a highly-motivated team:

The competition for selection was intense over a period of 12 months,” he explained. “What we have now are our best soldiers who all really want to be here.

Our primary role is to provide the public order capability. Although disorder is unlikely, we need to train for that eventuality. This involves practising baton and shield drills and using the Tactica riot vehicles. The other part of the role is to provide security within the UNPA, including vehicle checkpoints.

This tour is invaluable for us as reservists as it allows us to practise being commanders, officers and non-commissioned officers, whereas usually we would be attached to a commanding regular Army unit.

Army reservists conduct a vehicle check
Army reservists from 4th Battalion The Mercian Regiment conduct a vehicle check during training in Cyprus [Picture: Corporal Steve Blake, Crown copyright]

The group is also an experienced one, with some soldiers, including private soldiers as young as 23, on their fifth operational tour having previously served in Iraq and Afghanistan.

Operation Tosca, the name given to the British contribution to the UN Peacekeeping Force in Cyprus, is a very different type of tour to those in hostile theatres, with opportunities for cultural visits, beach days and, most importantly, the ability to stay in touch with those at home via phone and mobile video calling applications, such as Skype and FaceTime, on a daily basis.

Those with families are also encouraged to bring them out to Cyprus to enjoy their rest and relaxation period, as well as having the option to return home.

While there, 4 MERCIAN is leading the MFR alongside regular soldiers from Argentina, Hungary and Slovakia.

Army reservists train to maintain public order
Army reservists train to maintain public order and provide security for the United Nations Protected Area in Cyprus [Picture: Corporal Steve Blake, Crown copyright]

Major Walkley said:

We are gelling really well. The language barrier can be a challenge for some of the soldiers, although some have good English and our guys are learning bits of each of the languages.

Working together broadens our horizons and we are learning things from each other and some of the friendships made between us will last for life.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 15:55
Eurenco fournit l'une des charges modulaires du canon Caesar de Nexter - photo US Army

Eurenco fournit l'une des charges modulaires du canon Caesar de Nexter - photo US Army

14/05/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Avec son rachat par Nexter, le fabricant de poudres et explosifs pour munitions, obus et petits missiles, ne veut pas être considéré uniquement comme un satellite du groupe public d'armement terrestre. Nexter ne représente que 15 % du chiffre d'affaires du groupe Eurenco.

 

L'opération de rapprochement entre les deux groupes publics, SNPE (maison mère d'Eurenco) et Giat Industrie (holding de Nexter), qui va dans le bon sens selon tous les acteurs concernés, nécessite néanmoins quelques ajustements très fins pour que la consolidation de la filière munitionnaire française soit gagnante-gagnante, notamment pour Eurenco. Car Nexter ne représente que 15 % du chiffre d'affaires environ du groupe Eurenco, qui a réalisé, selon nos informations, 248 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2012 (plus de 1.000 salariés). "Les besoins de Nexter ne sont pas suffisants pour faire vivre Eurenco", explique-t-on à "La Tribune". Cette acquisition permettra au groupe d'armements terrestres de sécuriser son approvisionnement en poudres et explosifs (Eurenco lui vend environ 30 % de sa production) en internalisant la fourniture des composants essentiels pour ses munitions.

 

Ce contexte économique et stratégique a donc été pris en compte dans la rédaction du communiqué publié lundi. Il précise que "cette opération devrait permettre de regrouper, au sein d'une même entité et dans le respect de leurs stratégies, de leurs clients et de leurs marchés respectifs, les activités complémentaires des deux groupes". C'était la volonté de SNPE de protéger l'activité d'Eurenco. "Nous ne voulons pas devenir une société de poudres que pour le compte de Nexter", fait-on valoir dans le groupe SNPE.

 

Eurenco exporte 60 % de sa production

 

Pas question donc qu'Eurenco, qui se partage par exemple les charges modulaires du canon tracté Caesar de Nexter avec le groupe suisse Nitrochemie (groupe Rheinmetall), soit considéré que comme un "satellite de Nexter". Ce qui lui ferait perdre des marchés. Car Eurenco, selon nos informations, exporte environ 60 % environ de sa production, en dehors des pays où la filiale de SNPE est implantée. Elle a cinq usines de production modernes en Belgique (Clermont), en Finlande (Vihtavuori), en France (Bergerac et Sorgues) et en Suède (Karlskoga) et a ouvert un bureau commercial à Washington ainsi qu'une société de distribution à Houston.

 

Enfin, Eurenco devrait régler le dossier de Vihtavuori, dont le site a perdu près de 4 millions d'euros en 2012. Tout en poursuivant les discussions pour une éventuelle reprise du site avec les autorités finlandaises, la filiale de SNPE a lancé en parallèle une procédure de licenciement des salariés de Vihtavuori en vue d'une fermeture éventuelle. Une mesure qui pourrait éviter à Eurenco des discussions à l'infini pour la reprise du site.

 

Vers une consolidation européenne

 

La consolidation de la filiale munitionnaire pourrait être un premier pas vers un mouvement européen. Eurenco, qui avait entamé des discussions très amont avec Nitrochemie. De son côté, le PDG de Nexter n'est pas hostile à une telle opération. Philippe Burtin aimerait pouvoir rapprocher Eurenco de son rival Nitrochemie, une coentreprise détenue par l'allemand Rheinmetall et le suisse Ruag. Car selon lui, il ne peut pas y avoir deux fournisseurs européens de cette taille sur un marché aussi restreint.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 12:59
Nigeria: l'armée lance son offensive contre les islamistes dans le nord-est

16 mai 2013 13h36 Romandie.com (AFP)

 

KANO (Nigeria) - L'armée nigérianne a commencé son assaut contre des camps d' islamistes de Boko Haram dans un parc naturel du Nord Est, région où elle a déployé 2.000 soldats dans le but de reconquérir des zones tenues par les insurgés, a déclaré jeudi à l'AFP une source militaire.

 

Nos hommes ont mené une offensive contre des camps terroristes dans la réserve de Sambisa (dans l'Etat de Borno), a déclaré une source militaire à l'AFP sous couvert d'anonymat. Pour l'instant 2.000 soldats ont été déployés dans l'Etat de Borno, a-t-il précisé, sans donner de détails sur les effectifs déployés dans les deux autres Etats concernés par cette opération.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 12:55
 Discours de M. Jean-Yves Le Drian devant le think-tank « Notre Europe »

 

 

16/05/2013 Discours de M. Jean-Yves Le Drian devant le think-tank « Notre Europe »

 

A Bruxelles, mercredi 15 mai 2013

 

Mesdames et Messieurs,

 

Je suis heureux d’être avec vous. C’est un retour très modeste vis-à-vis de Jacques Delors et de tout ce qu’il m’a apporté dans ma vie politique.

 

Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’un sujet qui tient particulièrement à coeur au ministre de la Défense et à l’Européen convaincu que je suis : l’Europe de la défense.

 

La France vient de se doter d’un nouveau Livre blanc, validé ces derniers jours par le président de la République. Quatre points méritent particulièrement d’être retenus. Tout d’abord, malgré les difficultés budgétaires, le président de la République a souhaité maintenir le niveau de l’effort national et l’ampleur de notre outil de défense. Il s’agit d’une décision forte. Ensuite, nous maintenons le triptyque fondamental de notre politique de défense : protection de notre population, dissuasion nucléaire et intervention extérieure. En outre, nous maintenons notre souveraineté par l’existence de l’industrie de défense française et européenne. Enfin, nous fixons l’objectif d’une relance pragmatique de l’Europe de la défense.

 

Je parle de l’Europe de la défense et non de la défense européenne par réalisme. Le second concept, plus incantatoire, n’a jamais donné de résultats tangibles. Pour ma part, le concept d’Europe de la défense m’apparaît nettement plus pragmatique. C’est une logique plus humble. Mais s’il on veut qu’elle prenne une forme de réalité, il faut abandonner les postures idéologiques pour agir concrètement à deux, à trois, à cinq, à vingt-sept voire bientôt à 28, en fonction des possibilités qui nous sont offertes et des opportunités que nous pouvons saisir.

 

Je veux le croire car, en toute objectivité, nous n'avons pas le choix. C'est pourquoi la France entend continuer à être un promoteur actif du renforcement de l'Europe de la défense. Si, par le passé, une telle ambition a pu être perçue par certains de nos partenaires comme utopique, voire dogmatique, aujourd'hui - plus que jamais -, cet objectif s'impose à nous car il s’agit d’une nécessité historique.

 

Ce qui guide en premier lieu cette nécessité, c’est le rééquilibrage de la politique américaine de défense. Les Européens doivent saisir leur responsabilité face à la stratégie du pivot des Etats-Unis.

 

La deuxième nécessité, c’est la contrainte budgétaire des uns et des autres qui limite les développements capacitaires avec, parfois, des coupes fortes et significatives, à quelques exceptions près. Il faudra bien mutualiser, partager, trouver des points de cohérence. Sinon, l’Europe se déclassera stratégiquement. Il s’agirait d’un renoncement terrible.

 

Troisièmement, la permanence des menaces et des risques est réelle : l’arc sud, les fragilités à l’est, la mondialisation avec la généralisation des flux terroristes, du gangstérisme lié à la drogue ou du fondamentalisme religieux.

 

Progressivement, je suis convaincu que les Etats membres en prendront conscience. Sinon, c’est à une perte de souveraineté collective que nous sommes condamnés.

 

Il faut commencer par cela avant de reprendre les discours théoriques ou purement projectifs qui n’aboutiront pas à des résultats concrets. C’est dans ce sens qu’il faut préparer le prochain Conseil européen de décembre 2013. La position de la France sera de renouveler cela et d’assurer la régularité annuelle de nos rencontres sur ces sujets.

 

Alors que les questions de sécurité et de défense sont au coeur de son mandat, le Conseil européen ne s’est pourtant plus exprimé sur ces sujets depuis décembre 2008. Cette situation est incompréhensible.

 

Aujourd’hui, nous nous trouvons dans une conjoncture favorable à une nouvelle impulsion pour la construction de l’Europe de la défense. Nous entendons profiter pleinement du rendez-vous de décembre 2013 proposé l’année dernière par le Président Van Rompuy. C’est un signal politique fort. Cette opportunité doit être saisie.

 

Pour commencer, soyons pragmatiques dans le domaine opérationnel. Il est urgent que l’Union européenne mette enfin en oeuvre une véritable approche globale de la gestion des crises. Je veux le dire ici avec force, ceci ne sera pas possible tant que les institutions européennes ne seront pas capables d’adapter et d’optimiser leur façon de travailler, de mettre un terme, aux cloisonnements institutionnels qui persistent entre la Commission et le Service européen d'action extérieure (SEAE), et entravent la mobilisation rapide, cohérente et efficace de l'ensemble des instruments de l'UE.

 

Depuis plus d'un an, la France a attiré sans relâche l'attention de ses partenaires sur la dangerosité de la situation sécuritaire au Mali. Les faits ne nous ont pas démentis, justifiant notre intervention nationale. Aujourd’hui, nous sommes entrés dans une phase de stabilisation. La mise en place d’EUTM Mali s’est révélée efficace mais particulièrement longue, alors qu’il ne s’agit que d’une mission de formation militaire. La mission EUTM ne constitue d’ailleurs pas la seule réponse à la crise malienne. L’Europe a l’avantage de proposer des solutions globales, comme elle le montre aujourd’hui par exemple dans le cadre de la conférence sur le développement du Mali.

 

Au-delà, nous devons également progresser dans le champ capacitaire. Nous le faisons avec les Britanniques. Mais les projets peuvent être ouverts à deux, à trois ou à plus d’Etats volontaires. Avec la volonté politique, et sans remettre en cause la souveraineté des Etats, nous pouvons faire avancer plusieurs sujets concrets et simples comme le transport aérien logistique. L’EATC a fonctionné au Mali. Ces mécanismes peuvent être ouverts à d’autres Etats et à d’autres domaines. Je pense notamment au ravitaillement en vol ou au domaine spatial.

 

Enfin, concertant l’industrie, je suis convaincu de la nécessité de maintenir la base industrielle technologique européenne de défense. Il n’est sans doute pas opportun de l’ouvrir aujourd’hui aux quatre vents. La bonne manière consiste à anticiper les programmes à venir pour que les Etats membres susceptibles d’y participer se portent volontaires pour éviter la concurrence intra-européenne. Je pense par exemple aux drones comme un sujet pour une coopération industrielle à moyen terme.

 

Voici les quelques propos que je souhaitais partager avec vous sur l’Europe de la Défense, objectif au cœur de notre politique de défense et explicité dans le nouveau Livre blanc.

 

Je vous remercie de votre attention.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 12:50
L'Allemagne renonce à une commande de drones Euro Hawks d'une valeur de plus de 1 milliard d'euros

15/05 Par Bruno Trevidic – LesEchos.fr

 

Nouveau revers pour les activités drones d'EADS, déjà très compromises après l'échec du programme Talarion. Berlin a annoncé hier l'annulation d'une commande de cinq drones Euro Hawks, d'une valeur de plus de 1 milliard d'euros. Bien que fabriqués par l'américain Northrop Grumman, ces drones de haute altitude dédiés à la surveillance électronique devaient être reconfigurés par le groupe européen.

 

Un premier appareil avait été livré à l'Allemagne, qui a déjà dépensé 508 millions d'euros sur ce programme. Berlin explique sa décision par l'impossibilité d'obtenir la certification des autorités aériennes européennes. Une explication peu convaincante. Mais, quoi qu'il en soit, ce nouvel abandon enlève à Cassidian, la branche défense d'EADS, le peu de commandes qui lui restaient dans les drones.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 12:40
Défense : la Russie a conçu un missile antichar autoguidé

MOSCOU, 16 mai - RIA Novosti

 

Le bureau d'étude de Toula a conçu une nouvelle version du missile antichar Kornet, capable d'anéantir des cibles en régime automatique comme l'américain Javelin et l'israélien Spike, écrit le quotidien Izvestia du 16 mai 2013.

 

Jusqu'à présent, les missiles russes devaient être guidés manuellement vers leur cible. Le nouveau système fonctionne sur le principe " tire et oublie" (fire and forget), mais l'opérateur pourra modifier la trajectoire du projectile si besoin.

 

Le ministère de la Défense russe reste sceptique quant à cette nouveauté : il estime que sa construction et ses performances sont obsolètes.

 

"Le missile n'est pas autoguidé en vol comme celui des Américains mais il est contrôlé à partir du système de lancement. Autrement dit, ce n'est pas une troisième génération de missile antichar mais "2+". Le fait que la commande ne soit pas lancée par l'opérateur mais par le lance-missile ne change rien. Détruisez le lance-missile et le missile tombera", explique un officier de l'armée de terre proche du dossier.

 

Cependant, les constructeurs expliquent qu'ils ont sciemment installé le système de guidage sur le lance-missile et non pas sur le missile.

 

"Trois chars passent. Vous en abattez un. Il est en feu et devient une puissante source de chaleur. Par conséquent, tous les autres missiles à ogive thermique, comme Javelin, réagiront à cette puissante source de chaleur. Et l'opérateur ne pourra plus corriger la visée du missile. Or notre système frappe précisément sur la marque placée par l'opérateur", explique un ingénieur.

 

De plus, le système d'autoguidage situé dans l'ogive du missile représente pratiquement 90% de son prix et "périt" avec le missile. Or le système de guidage du Kornet reste dans le lance-missile.

 

Par conséquent, la version russe est meilleur marché que les missiles américain ou israélien.

 

"Ces derniers coûtent près de 120 000 dollars pièce alors que les russes sont 6 à 7 fois plus économiques", souligne-t-il.

 

Il ajoute que le nouveau missile peut abattre non seulement des chars et des véhicules blindés mais aussi des hélicoptères et des avions volant à plusieurs centaines de mètres d'altitude. Les missiles existent également dans une version portative et peuvent ainsi être installés sur des véhicules blindés.

 

Viatcheslav Tselouïko, expert militaire indépendant, note que les concepteurs occidentaux mettent aujourd'hui au point leurs missiles avec des ogives autoguidées équipées de systèmes de contrôle à distance.

 

"L'expérience irakienne, libanaise et afghane montre qu'on tire plus souvent avec les missiles antichars sur les bâtiments, les positions renforcées et les refuges que sur les chars. L'ogive autoguidée est inutile pour ce genre de cibles : elle ne les voit pas. Pour cette raison Javelin et Spike ont été dotés d'une visée multiple afin que l'opérateur puisse librement choisir et atteindre toute cible indépendamment du fonctionnement de l'ogive autoguidée", déclare Tselouïko.

 

Le rédacteur en chef du site Otvaga-2004, Vitali Moïsseev, pense que le Kornet pourrait devenir une arme de transition avant l'apparition de missiles antichars autoguidés.

 

"Il faut indéniablement doter les troupes de nouveaux missiles. Ce serait une version de transition avant un missile de troisième génération à part entière. Pour l'instant il remplacera les missiles obsolètes de deuxième génération Metis, Fagot et Kornet", remarque-t-il.

 

Le premier missile antichar de troisième génération a été l'américain Javelin, conçu au début des années 1990 et mis en service dans les forces américaines en 1996. Il a été activement utilisé par les troupes américaines en Irak et actuellement en Afghanistan. Plus de 10 pays, dont la Géorgie, en disposent.

 

Le nouveau Kornet est aujourd'hui en phase d'essais, qui devraient s'achever fin 2013.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 12:35
(US-Australia) Defence Trade Cooperation Treaty comes into force

16 May 2013 Pacific Sentinel

 

Minister for Defence Stephen Smith and the United States Ambassador to Australia, His Excellency Jeffrey Bleich, today exchanged diplomatic notes to bring the Australia – United States Defence Trade Cooperation Treaty into force. 
 
The Treaty’s entry into force reflects Australia and the United States’ commitment to cooperation in Defence capability and technology.  It is a significant step forward for the Australia-US Alliance. 
 
The Australia-United States Defence Trade Cooperation Treaty was signed in Sydney on 5 September 2007.  The Treaty creates a framework for the transfer of eligible defence goods, services and technology between approved entities in Australia and the United States, known as the Approved Community, without the need to apply for separate export licences. 
 
The Treaty will improve delivery times, improve sustainment and give Australian industry better access to technical data to tender for United States contracts.   
 
Australia is implementing the Treaty through the Defence Trade Controls Act 2012.  Proclamation of that Act is scheduled to occur on 6 June 2013, and on proclamation from that date, companies interested in joining the Australian Community can apply for membership.  The work of the Strengthened Export Control Steering Group, chaired by Australia’s Chief Scientist, Ian Chubb, is not affected by the Treaty’s implementation and continues with its two year transition period. 
 
The Minister thanked Ambassador Bleich for his personal efforts in advancing defence cooperation between Australia and the United States. 
 
Information on the implementation of the Treaty, including the application process, is available on the Defence website.
 
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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 12:35
Agreement reached by Australia and Sweden in relation to Submarine Technology

16 May 2013 Pacific Sentinel

 

Minister for Defence Stephen Smith today welcomed the agreement reached by Australia and Sweden in relation to Intellectual Property rights for submarine design and technology. 
 
Following extensive negotiations between the Defence organisations of the two countries, I am confident that this agreement will pave the way for Swedish involvement in Australia’s Future Submarine Program and also assist Australia with the ongoing sustainment of the Collins Class fleet. 
 
This agreement gives effect to Australia’s rights to use and disclose Swedish Intellectual Property rights for complex submarine design and technology. 
 
Defence materiel cooperation has been a key feature of the Sweden-Australia relationship, most notably in the area of submarine technology where our collaboration over the construction and support of the Collins submarines has spanned two decades, and more recently, with the vital ‘sense and warn’ capability provided to protect our troops in Afghanistan.  This mutually beneficial relationship is expected to continue into the future. 
 

 

The Australian Government had previously announced it was considering four broad options for a fleet of Future Submarines to replace the current Collins Class fleet that is in service with the Royal Australian Navy.  The 2013 Defence White Paper released on 3 May has focussed future work on two of these options, namely: 
 
- An evolved design that enhances the capabilities of existing off-the-shelf designs, including the Collins Class; and
 
- An entirely new developmental submarine.  
 
In May 2012, the Australian Government announced it would engage Swedish ship designer and builder Kockums AB, the original designer of the Collins Class submarine, to undertake initial design studies for the evolved Collins.   
 
An evolved design would build on the high level of capabilities of the existing Collins Class submarine design, address known deficiencies and obsolescence issues and provide potential capability enhancements. 
 
A precursor to this engagement with Kockums AB, was the need to reach agreement with Sweden on the use of Collins Class Submarine Technology for the Future Submarine Program, and also to agree a framework and principles for the negotiation of Intellectual Property rights for Australia to be able to utilise other Swedish submarine technology for the Future Submarine Program, if Australia decides to proceed with an evolved Collins solution.  
 
The ability for Australia to utilise Swedish submarine technology is a critical element not only of the work on the Future Submarine Program, but also in addressing the continuing challenges with the maintenance and sustainment of the Collins Class fleet through to the end of their service life.  This new agreement replaces the Commonwealth’s existing rights as established by the licence agreement struck in June 2004. 
 
The ability for Sweden to ensure that any arrangement did not compromise its sovereignty and ensured compliance with export control and security legislation was also paramount in the negotiated outcome. 
 
I acknowledge that the respective agencies responsible for the acquisition and support of military equipment, the Australian Defence Materiel Organisation (DMO) and the Swedish Defence Materiel Administration (FMV) have worked hard to reach a satisfactory agreement on these complex Intellectual Property and submarine technology matters.
 
I welcome the agreement and look forward to continuing close cooperation between our two countries.
 
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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 12:30
Moscou pousse son avantage sur le dossier syrien

14/05/2013 Par Isabelle Lasserre – LeFigaro.fr

 

L'intransigeance de Vladimir Poutine, qui envisage de fournir des missiles sol-air à Damas, en fait un acteur clé de la crise.

 

 

Après l'Américain John Kerry et le Britannique David Cameron, le premier ministre israélien a fait le voyage à Moscou mardi pour tenter d'infléchir la politique russe vis-à-vis de la Syrie. Au président Vladimir Poutine, qui l'a reçu dans sa datcha de Sotchi, Benyamin Nétanyahou était venu demander qu'il renonce à livrer des missiles sol-air S-300 au régime de Bachar el-Assad. Ces armes sophistiquées, d'une portée de 200 kilomètres, sorte d'équivalent russe du Patriot américain, sont capables d'intercepter en vol des missiles téléguidés ou des avions. Elles ont fait l'objet d'un contrat de 900 millions de dollars signé en 2010 entre Moscou et Damas.

 

Leur installation en Syrie aurait un impact sur le rapport de forces entre le régime et les rebelles, en privant Israël de sa supériorité aérienne dans la région. Elle contrecarrerait les velléités des Américains et de leurs alliés de mener des frappes aériennes contre les forces du régime s'ils le décidaient, aussi bien que d'instaurer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie ou d'intervenir pour sécuriser ou démanteler les stocks d'armes chimiques. Ce sont sans doute toutes les raisons pour lesquelles le Kremlin, qui a dégainé plusieurs fois son veto pour empêcher l'adoption de résolutions contraignantes du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie, pousse la livraison des missiles.

 

L'inaction des États-Unis

 

Les S-300, outre qu'ils rapportent de l'argent à l'État, sont un moyen pour les dirigeants russes de s'opposer aux États-Unis et de revenir sur la scène internationale. Un levier dont ils ont déjà usé par le passé, en menaçant un temps d'équiper Téhéran de missiles sol-air pour contraindre Washington à abandonner son projet de bouclier antimissile en Europe.

 

En protégeant Bachar el-Assad depuis le début de la guerre, Vladimir Poutine a contraint les puissances qui cherchent à rétablir la paix en Syrie à visiter Moscou. Washington, Londres, Tel-Aviv… Même le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a programmé son voyage dans la capitale russe. En moins de deux ans, en s'opposant aux tentatives occidentales d'imposer une action unie pour stopper la guerre, Moscou s'est imposé comme une étape incontournable sur les grands dossiers d'actualité. Le Kremlin s'est même associé à la Maison-Blanche pour proposer, la semaine dernière, l'organisation d'une conférence internationale sur la Syrie.

 

L'inaction des États-Unis vis-à-vis d'une guerre civile qui a fait 80.000 morts en deux ans a entraîné un vide politique sur le dossier. Celui-ci a été prestement rempli par Vladimir Poutine et son ministre des Affaires Étrangères, Sergueï Lavrov, qui ont ainsi gagné en prestige sur la scène politique intérieure. Les experts russes doutent cependant que Moscou ait une réelle influence sur le régime syrien. «Le Kremlin prend ses désirs pour des réalités», commente l'un d'entre eux dans le journal Kommersant.

 

Si Moscou ne renonce pas, Israël sera tentée de détruire les missiles

 

Vladimir Poutine et Benyamin Nétanyahou n'ont pas rendu public le résultat de leurs discussions concernant les S-300. Le président russe s'est contenté d'affirmer qu'il fallait «éviter tout acte pouvant déstabiliser la situation». À Moscou, le secrétaire d'État américain, John Kerry, avait estimé que les livraisons de missiles étaient «potentiellement déstabilisatrices» pour la région. Nul doute que, vues du Kremlin, les récentes frappes aériennes israéliennes visant à empêcher le transfert d'armes sophistiquées au Hezbollah libanais allié du régime de Bachar l'étaient tout autant. Elles pourraient cependant se reproduire. Si Moscou ne renonce pas à fournir les quatre batteries de missiles S-300, l'aviation israélienne sera tentée de les détruire avant qu'elles ne soient installées. Comme souvent, les ballets diplomatiques et les bras de fer entre puissances se jouent très loin des intérêts des Syriens…

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 12:30
Turkish firm to market Nimr military vehicles

16 May 2013 Haseeb Haider - khaleejtimes.com

 

Nimr Automotive, a part of Tawazun Group, has signed an agreement with a Turkish firm to market, and possibly produce armoured vehicles in Turkey.

 

The Abu Dhabi-based firm, which is known for manufacturing military vehicles, has signed a cooperation agreement with FNSS Savunma Sistemleri, a leading manufacturer and supplier of armoured combat vehicles and weapon systems for the Turkish Armed Forces and Allied Armed Forces.

 

The agreement will allow the two companies to work together to set up a project, which will pave the way for FNSS to market, sell and possibly produce Nimr vehicles in Turkey for the Turkish market.

 

The agreement was signed last week on the sideline of the 11th International Defence Industry Fair (IDEF 2013) in Istanbul by Nimr Automotive general manager Mohamed Musabah Al Mazrouei and general manager and chief executive of FNSS Defence Systems Kadir Nail Kurt.

 

Saif Mohamed Al Hajeri, chief executive officer of Tawazun, Murad Bayar, Undersecretary of Defence Industries at the Turkish Defence Ministry, and a number of high ranking UAE and Turkish officials were also present on the occasion.

 

After the signing ceremony, Al Hajeri said his company will be working with FNSS on identifying new business opportunities and joint development and production programs in both the UAE and Turkey. He said the agreement will certainly help cement “our long-standing and fruitful cooperation with the leading defence manufacturing companies in Turkey.”

 

Mohamed Al Mazrouei described the agreement as “culmination of the long standing cooperation between the UAE and Turkey.”

 

“The agreement provides a solid basis for a long-term cooperation and exchange of expertise between Nimr and FNSS and allows them to complement each other’s capabilities and resources in the fields of military vehicles manufacturing,” he added.

 

Tawazun is a strategic investment firm focused on the long-term development of UAE’s industrial manufacturing and technology capabilities and knowledge-transfer with a specific focus on the defence sector.

 

Established in 2007 by Tawazun Economic Council, Tawazun’s mission is to develop profitable ventures through industrial partnerships and strategic investments that add to the country’s industrial manufacturing layer in the areas of defence, defence manufacturing and manufacturing technology.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 12:30
northropgrumman.com

northropgrumman.com

May 16, 2013 ASDNews Source : Defense Security Cooperation Agency

 

The Defense Security Cooperation Agency notified Congress May 14 of a possible Foreign Military Sale to Qatar for two AN/AAQ-24(V) Large Aircraft Infrared Countermeasures (LAIRCM) Systems and associated equipment, parts, training and logistical support for an estimated cost of $110 million.

 

The Government of Qatar has requested a possible sale of 2 AN/AAQ-24(V) Large Aircraft Infrared Countermeasures (LAIRCM) Systems for B747-800 Aircraft, 11 Small Laser Transmitter Assemblies, 3 System Processors/Repeaters, 14 AN/AAR-54 Missile Warning Sensors, User Data Module Cards and Control Interface Units, Multi-role Electro-Optic End-to-End test set, Card Memory, Smart Cards, and Support Equipment, Consumables, and Flight Test/Certification. Also included are tools and test equipment, support equipment, spare and repair parts, publications and technical documents, personnel training and training equipment, U.S. Government and contractor technical assistance, and other related elements of logistics and program support. The estimated cost is $110 million.

 

This proposed sale will contribute to the foreign policy and national security of the United States by helping to improve the security of a friendly country which has been, and continues to be, an important force for political stability and economic progress in the Middle East.

 

Qatar requests these capabilities to provide for the protection of its head-of-state aircraft fleet. LAIRCM will provide increased protection from missile threats. The proposed purchase of LAIRCM will enhance the safety of Qatar's political leadership, promoting stability and global engagement of a friendly country.

 

The proposed sale of this equipment and support will not alter the basic military balance in the region.

 

The prime contractor will be Northrop Grumman Corporation of Rolling Meadows, Illinois. There are no known offset agreements proposed in connection with this potential sale.

 

Implementation of this proposed sale will require U.S. Government or contractor representatives to travel to Qatar for a period of 10 years to provide program and technical support and training.

 

There will be no adverse impact on U.S. defense readiness as a result of this proposed sale.

 

This notice of a potential sale is required by law and does not mean the sale has been concluded.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 12:25
iRobot Wins $7.2 M Tender from Brazil to Provide Defense & Security Robots

May 16, 2013 ASDNews Source : iRobot Corporation

 

iRobot Corp. (NASDAQ: IRBT), a leader in delivering robotic technology-based solutions, has won contracts totaling $7.2 million from the Brazilian government to provide iRobot 510 PackBot robots, spares and associated equipment through December 2013.

 

“iRobot continues its international expansion, and Brazil represents an important market for the company’s unmanned ground vehicles,” said Frank Wilson, senior vice president and general manager of iRobot’s Defense & Security business unit. “iRobot is excited to be providing the company’s state-of-the-art robotic technologies to Brazil as the country prepares for several high profile international events, including the 2014 FIFA World Cup.”

 

iRobot has delivered more than 5,000 robots to military and civil defense forces worldwide. The company’s tactical mobile robots perform multiple missions for troops and public safety professionals, enhancing situational awareness, reducing risk and increasing mission success.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 12:20
Navy Accepts Delivery of USNS Montford Point

May 16, 2013 ASDNews Source : US Navy

 

The Navy accepted delivery of the first Mobile Landing Platform, USNS Montford Point (MLP 1), from General Dynamics-NASSCO, May 14, in San Diego, Calif.

 

The Mobile Landing Platform is a new class of ship and highly flexible platform that will provide capability for large-scale logistics movements such as the transfer of light and heavy vehicles and equipment from sea to shore.

 

"MLP-1 has gone from concept to delivery in under five years, a remarkable feat reflecting the diligent work of the Navy and shipbuilding team from design through testing and trials," said Capt. Henry Stevens, PEO Ships' program manager for strategic and theater sealift. "With its open, reconfigurable mission deck, USNS Montford Point will deliver innovation and exceptional flexibility to future Fleet operations."

 

Delivery of Montford Point represents the official transfer of the ship from the shipbuilder to the Navy and is a major milestone in the ship's transition to operational status. Delivery follows the successful completion of Acceptance Trials, evaluating the ship's major systems and equipment.

 

Named in honor of the 20,000 African-American Marine Corps recruits trained at Montford Point Camp, N.C., MLP-1 is a modular, adaptable platform that may be used across a broad range of military operations supporting multiple operational phases. Acting as a mobile seabase, MLP will be part of the critical access infrastructure that supports the deployment of forces and supplies to provide prepositioned equipment and supplies with flexible distribution.

 

The 83,000 ton, 785-foot ship will leverage float-on/float-off technology, allowing Montford Point to partially submerge, facilitating easy movement of cargo and craft. Additionally, the ship's size allows for 25,000 square feet of vehicle and equipment stowage space and 380,000 gallons of JP-5 fuel storage. MLP-1 has a maximum speed of 15 knots and range of 9500 nautical miles.

 

Following delivery, the ship will undergo test and trials period to install and incorporate the ship's Core Capabilities Set (CCS) in Portland, Ore. The CCS includes modules that support a vehicle staging area, sideport ramp, large mooring fenders and up to three landing craft air cushioned (LCAC) vessel lanes. With this set of capabilities, MLP-1 is able to easily transfer personnel and vehicles from other vessels such as the large, medium-speed, roll-on/roll-off ships (LMSRs) onto LCAC vehicles and transport them ashore.

 

The ship is owned by U.S. Navy's Military Sealift Command (MSC) and operated by a 34-person civilian-mariner crew under contract to MSC. The Navy plans to integrate an MLP into each of MSC's Maritime Prepositioning Ship Squadrons. These ships, coupled with a maritime prepositioning force (MPF), auxiliary dry cargo/ammunition ship (T-AKE) and legacy platforms, provide a first step in crafting a sea-based capability and illuminating future seabasing requirements.

 

MSC operates approximately 110 non-combatant, civilian-crewed ships that replenish U.S. Navy ships, conduct specialized missions, strategically preposition combat cargo at sea around the world and move military cargo and supplies used by deployed U.S. forces and coalition partners.

 

As one of the Defense Department's largest acquisition organizations, PEO Ships is responsible for executing the development and procurement of all destroyers, amphibious ships, special mission and support ships, and special warfare craft. Delivering high-quality war fighting assets - while balancing affordability and capability - is key to supporting the Navy's Maritime Strategy.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 11:55
Cherbourg construira six sous-marins

15 mai 2013 Gilles COLLAS – Ouest-France

 

L'activité industrielle militaire de Cherbourg est suspendue aux décisions du Livre blanc de la Défense. Le ministre s'est montré rassurant pour le long terme. Moins pour l'immédiat.

 

Dans un entretien accordé à Ouest-France, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a confirmé que six sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire de type Barracuda seront construits à Cherbourg.

 

Jusqu'ici, l'État ne s'était engagé de façon ferme que pour trois unités, dont la construction a déjà démarrée, avec la quasi-certitude qu'une quatrième unité serait commandée. Ces Barracuda doivent remplacer les sous-marins de type Rubis dont six unités ont été construites à Cherbourg par DCN (l'ex-DCNS) pour la Marine française.

 

À Cherbourg, l'annonce n'a suscité aucune réaction. Premier concerné, le constructeur DCNS a refusé de s'exprimer. « On attend les conclusions fermes et définitives du Livre blanc sur le sujet, en octobre. On n'en dira pas davantage », répond le service de presse. Les syndicats n'ont pas réagi à chaud, gardant leur salive pour de prochaines manifestations.

 

Le premier sera livré en 2017

 

Alors que DCNS dispose d'un carnet de commandes lui assurant cinq ans d'activité, CGT, CFDT, FO et Unsa dénoncent, eux, depuis des mois une politique de réduction des effectifs, de développement de la sous-traitance. Politique qu'ils jugent en contradiction avec les objectifs affirmés par le PDG de DCNS, Patrick Boissier, de relocalisation en France d'un maximum d'activités.

 

Les chiffres donnent raison aux syndicats pour l'instant. Les effectifs de DCNS (l'ancien arsenal) sont passés de 6 000 à 2 375 personnes en deux décennies.

 

Cette absence de réaction au propos ministériel tient aussi au fait que personne n'en est dupe. À une échéance aussi lointaine : la livraison du 1er Barracuda est prévue en 2017, celle du 4e devait avoir lieu initialement en 2023.

 

Jean-Yves Le Drian ne sera plus ministre de la Défense lorsque l'État devra faire le chèque de ces deux unités supplémentaires. Ce qui est d'abord retenu, c'est la confirmation d'un ralentissement immédiat de l'activité. Mais le ministre s'est engagé à ce qu'il n'y ait « aucune rupture de la chaîne de production et aucune rupture de capacités des bureaux d'étude ».

 

Alors que DCNS voit son plan de charge assuré dans la durée, un autre constructeur cherbourgeois n'a plus rien à faire. Les Constructions mécaniques de Normandie, ont mis une partie de leur personnel (près de 400 personnes) en chômage technique, faute de commande. Le PDG du chantier, Pierre Balmer, a plaidé à plusieurs reprises auprès d'Arnaud Montebourg pour un accompagnement de ce chantier privé par la commande publique, comme le fait l'État allemand. Pour le moment, il n'a pas été entendu.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 11:55
photo Marine Nationale

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15/05/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Piriou et DCNS créent Kership, une société commune visant à constituer à terme un leader mondial des navires destinés à l'action de l'Etat en mer. Le groupe naval militaire va prendre 45 % de leur entreprise commune, le chantier civil 55 %.

 

Piriou et DCNS viennent de créer Kership, une co-entreprise dans le domaine des navires aux standards civils destinés à l’action de l’Etat en mer, ainsi que l'avait annoncé lundi La Tribune. "Ce projet s’inscrit dans les stratégies de croissance respectives des deux entreprises en élargissant leurs marchés accessibles", a expliqué le communiqué commun publié ce mercredi. Kership est dès à présent opérationnelle.

 

Détenue par Piriou et DCNS à respectivement 55 % et 45 %, Kership est une société anonyme par actions simplifiées dotée d'un conseil de surveillance à parité de représentation des deux partenaires. La prise de participation de DCNS au capital de la société commune s'élevera à 2,25 millions d'euros. La société est dirigée par Patrick de Leffe, jusqu’à présent directeur de l'audit et des risques de DCNS et qui avait notamment été de 1999 à 2008 directeur de l’ingénierie de ce groupe. Le siège social est basé à Concarneau. DCNS a réalisé a enregistré en 2012 une hausse de plus de 10 % de son chiffre d'affaires à 2,9 milliards d'euros, et de son résultat opérationnel à 209 millions (13.200 salariés). Piriou, qui a livré à ce jour 387 navires, a enregistré l'an denrier un chiffre d'affaires de 122 millions d’euros (près de 1.000 salariés)

 

Créer un leader mondial

 

Dotée d'une structure légère destinée à préparer les offres, piloter la réalisation des contrats et assurer la maîtrise d’œuvre industrielle, cette nouvelle société exerce ses activités sur les marchés français et internationaux. Piriou et DCNS conservent en propre leurs moyens industriels, logistiques et d’ingénierie sur lesquels Kership s’appuiera. « L’ambition de Piriou et DCNS est de créer un leader mondial dans les navires aux standards civils essentiellement destinés à l’action de l’Etat en mer (garde-côtes, police, gendarmerie, douanes…) en faisant jouer leurs complémentarités industrielles. Kership bénéficie de l’expérience de DCNS sur les marchés du naval de défense et de celle de Piriou dans les navires aux standards civils », a estimé Patrick de Leffe. Piriou et DCNS bénéficient déjà d’une expérience commune réussie dans le cadre de la construction de l’OPV Gowind L’Adroit réalisé sur fonds propres en 2010-2011 par DCNS.

 

Selon le directeur de la division Systèmes Navals de Surface de DCNS, Pierre Legros, « la création de Kership va permettre de proposer des offres attractives sur le marché en croissance des navires faiblement armés réalisés selon des standards civils. La vente de ces bâtiments destinés à l’action de l’Etat en mer permettra à DCNS de nouer des relations avec des nouveaux clients susceptibles d’acquérir ensuite des navires plus fortement armés (corvettes, frégates…). Kership offre donc une double opportunité de croissance pour DCNS ».

 

Piriou a déjà une expérience dans la défense

 

Dans le domaine de la défense, le chantier naval de Concarneau entretient des navires de la Marine nationale depuis 2005 et a obtenu fin 2010 un contrat de MCO (Maintien en conditions opérationnelles) sur 10 ans pour la remotorisation et la maintenance des 10 bâtiments de formation, avec obligation de résultat en termes de disponibilité. Piriou construit également l’ALMAK, un Batiment de Formation Maritime de 44 mètres, destiné à la société française DCI (Défense Conseil International) et qui sera livré en septembre 2013.

 

Le PDG de Piriou, Pascal Piriou, souligne dans el cadre de la création de Kership que « nous nous allions avec beaucoup de fierté à l’un des tous meilleurs du secteur défense au niveau mondial. La mise à disposition de nos moyens respectifs au service de KERSHIP va nous permettre de prendre pied sur le marché de l’action de l’Etat en mer, très complémentaire du reste de nos activités, où notre expérience des normes civiles, nos implantations à l’étranger et, je crois, notre dynamisme, font de Piriou le bon partenaire pour DCNS".

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 11:50
U.S. Air Force A-10 Thunderbolt II attack aircraft return from a tactical sortie on the flightline, May 14, 2013. The route of their training took them over the skies of Fulda, a village in central Germany known for its strategic location in the 1980s. (U.S. Air Force photo by Tech. Sgt. Jonathan Pomeroy/Released)

U.S. Air Force A-10 Thunderbolt II attack aircraft return from a tactical sortie on the flightline, May 14, 2013. The route of their training took them over the skies of Fulda, a village in central Germany known for its strategic location in the 1980s. (U.S. Air Force photo by Tech. Sgt. Jonathan Pomeroy/Released)

05/14/2013 by Staff Sgt. Daryl KneeSmall -- 52nd Fighter Wing Public Affairs

 

SPANGDAHLEM AIR BASE, Germany – The U.S. Air Force launched the final A-10 Thunderbolt II tactical sortie in Europe at Spangdahlem AB May 14, 2013.

 

The airframe belongs to the 52nd Fighter Wing’s 81st Fighter Squadron, which inactivates in June.

 

“I’m proud to be a part of the last sortie,” said Lt. Col. Jeff Hogan, 81st director of operations and a pilot from today’s flight. “It’s definitely a sad day for the (81st) as we end 20 years of A-10 operations here. I’m just proud to take part in this historic event.”

 

The squadron’s inactivation is due to the termination of the Continuing Resolution provision and the enacting of the 2013 National Defense Authorization Act, a plan which defines the budget and expenditures of the U.S. Department of Defense. The Air Force is reviewing and realigning its force structure since President Barack Obama announced the plan.

 

Flying hours across the Air Force are being reduced; however, pilots strive to maintain their proficiency by training at every opportunity.

 

In this sortie, the three pilots flew the A-10s to train with a new upgrade to their helmet. The Scorpion Helmet-Mounted Cueing System includes an eyepiece attachment that taps into the data relay and communications systems of the aircraft to project a color heads-up display. Pilots can then look out of their window, and the eyepiece will highlight friendly or enemy forces.

 

The route of their training took them over the skies of Fulda, a village in central Germany known for its strategic location in the 1980s.

 

The Fulda Gap was a route for a potential tank movement from Eastern Europe into the central Germany during the Cold War. NATO planners and coalition forces prepared defenses around the area in the case of an attack. The development of the A-10 as a close-air-support aircraft is in direct relation to anticipated enemy tank defenses along the route. When the tank movement never occurred and the Cold War ended, U.S. forces used the A-10 aircraft already stationed here for ground support in contingency operations worldwide.

 

“It’s a difficult day, not for just the people in this squadron, but for anyone who’s ever served with the 81st,” said Lt. Col. Clinton Eichelberger, 81st commander. “Since we’ve been here, the world has changed, and the Air Force has changed with it. Today marks the day when we move forward. The people and aircraft are moving on to other units where they will continue to serve in today’s theater of operations.”

 

The aircraft are relocating to Moody Air Force Base, Ga., to help fulfill training requirements and force augmentation. The flight for the last four aircraft out of Germany is slated for May 17.

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