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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 11:55
" Economie et choix stratégiques de défense " 17 mai

03.05.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Dans la foulée du Livre blanc qui entend consacrer l'ère du partenariat européen en matière d'industrie de défense, l'Observatoire économique de défense (OED), qui dépend de la direction des affaires financières (SGA/DAF) du ministère de la Défense, organise un colloque le vendredi 17 mai dans l'amphithéâtre Foch à l'Ecole militaire à Paris (en partenariat avec l'IRSEM et HEC). Son titre est " Economie et choix stratégiques de défense ".

L'OED est le correspondant de l'INSEE pour les questions de défense. Il conduit des études diverses et surtout pointues comme " Estimation des conséquences et des leviers de recours aux entreprises de service de sécurité et de défense ", " Analyse économique et internationale de la dissuasion nucléaire ", " Modalités de contractualisation et de conduite des programmes d'armement ", " Les impacts socioéconomiques des efforts de défense ", " Analyse des grands groupes français et européens de l'armement ".

En ces temps de crise durable, on ne peut plus envisager de la même manière l'économie de défense d'une part et les choix stratégiques d'autre part...

Le programme :

- 9 h : Introduction de Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense.

- Table ronde n°1 : Internationalisation et programmes en coopération avec le général Maurice de Langlois (IRSEM) ; Agence européenne de défense et défis de la coopération en Europe avec Christian Bréant, directeur R&T à l'Agence européenne de défense ; La coopération européenne pour les grands programmes : miroir aux alouettes ou option la plus effective ? avec Olivier Martin, secrétaire général de MBDA ; Les investissements capacitaires sous l’égide de l’OTAN avec l'ingénieur général de l’armement Patrick Auroy, secrétaire général adjoint de l’OTAN en charge des investissements ; EADS au chevet du projet de coopération européenne avec Jérémy Ghez, HEC.

- Table ronde n°2 : Les enjeux de l’intelligence économique avec Pascal Chaigneau, HEC ; L’intelligence économique au niveau de l’Etat avec Gilles de Robillard, adjoint du délégué interministériel à l’intelligence économique ; Dynamiques industrielles en matière d’intelligence économique avec Didier Brugère de Thales ; Révolution numérique et risque souverain avec Jean-Louis Bruguière.

- Table ronde n°3 : Les contributions socio-économiques de la défense à la nation avec le général Jean-Marc Journot, HEC ; Les conséquences macroéconomiques des efforts de défense avec Julien Malizard, université de Montpellier 1 ; Industrie de défense et défense de l’industrie par le général Stéphane Abrial, conseiller auprès du président de Safran ; Les atouts socioéconomiques de la défense par Sylvain Moura et Jean-Michel Oudot de  l'Observatoire économique de défense (OED).

- 13 h : conclusion de Patricia Adam, présidente de la Commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale.

On peut s'incrire à ce colloque en cliquant ici.

 

 

 

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 11:50
photo ECPAD

photo ECPAD

8 mai 201 ECPAD

 

Le 07 mai 2013, une délégation danoise présidée par le prince Joachim du Danemark, accompagné du chef d’état major des armées, le général Peter Bartram et du chef de la garde nationale danoise, le major général Finn Winkler, a  inspecté le détachement de la garde nationale danoise au camp de Novo-Selo.Cette visite a permis au prince Joachim, lieutenant-colonel de réserve dans le régiment des dragons royaux de Jütland, de décorer le contingent danois de la médaille de l’Otan et de clôturer la mission de la garde nationale danoise au Kosovo. Les réservistes danois seront effectivement  remplacés début juin par des militaires de l’armée d’active.

Kosovo : Visite du prince Joachim du Danemark

Le détachement danois assure la sécurité du camp Maréchal de Lattre de Tassigny depuis février 2011. Issu de la garde nationale, il a la particularité d’être armé par 27 militaires réservistes et un capitaine d’active du régiment de la reine.

 

Si au quotidien la mission de la garde à l’entrée du camp est assurée par les Danois, la responsabilité de la protection du camp Maréchal de Lattre de Tassigny de Novo-Selo  incombe à la France. Le camp de Novo Selo abrite un contingent multinational composé de soldats de dix nationalités différentes.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 11:50
Ueli Maurer plaide pour une école de recrues de 18 semaines

13 mai 2013 - swissinfo.ch

 

Le ministre de la défense Ueli Maurer souhaite une école de recrues de 18 semaines au lieu de 21 et une armée réduite à 100'000 hommes. Mais une réduction des effectifs signifie en fin de compte une baisse de la sécurité, estime-t-il.

 

Le projet de réduction de la troupe a pour conséquence que la Suisse ne disposera plus d'armée pendant plusieurs semaines par année, a déclaré Ueli Maurer lors d'une rencontre avec les médias à Mägenwil (AG). Du point de vue de la sécurité, on s'aventure sur un terrain glissant, estime-t-il.

 

L'armée de l'avenir devra tout de même être plus mince et plus flexible, selon le président de la Confédération. Dans ce but, l'effectif doit passer d'actuellement 180'000 hommes à 100'000. L'école de recrues durerait 18 semaines au lieu de 21 et le nombre de jours de formation serait réduit à 225 au lieu de 260. Les cours de répétition s'effectueraient en deux semaines au lieu de trois.

 

Places d'armes remises en question

 

Ce redimensionnement fait partie du projet "Développement de l'armée" (DEVA), dont la presse s'est déjà fait l'écho. Des spéculations sur la fermeture de places d'armes ont aussi été lancées.

 

Face à l'ampleur de la réforme de l'armée, ce sont des "détails qui peuvent avoir une importance locale", estime Ueli Maurer, qui n'entend pas spéculer sur l'avenir de l'une ou l'autre place d'armes.

 

Le chef du DDPS s'est en revanche avancé sur le futur concept logistique: les dépôts de matériel seront à nouveau décentralisés afin de pouvoir rapidement équiper la troupe. Les cinq centres de logistique actuels doivent être complétés par plusieurs autres emplacements.

 

Consultation en juin

 

Ces mesures doivent permettre à l'armée de réagir immédiatement aux situations extraordinaires. Pour Ueli Maurer, il s'agit moins de conflits défensifs que de catastrophes naturelles par exemple. Aussi, le soutien à la population civile sera l'une des tâches principales de l'armée du futur.

 

La modification de la loi sur l'armée sera mise en consultation en juin, selon le ministre de la défense. La réforme de l'armée doit débuter en 2016 et se terminer en 2020.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 11:40
La Russie lance la conception d'un hélicoptère à grande vitesse

MOSCOU, 13 mai - RIA Novosti

 

Conjointement avec les ministères russes de la Défense et de l'Industrie et du Commerce, le holding "Hélicoptères de Russie" a lancé la conception d'un nouvel hélicoptère à grande vitesse, a déclaré lundi Roman Tchernychov, PDG adjoint du groupe.

 

A ce jour, le projet de développement d'un hélicoptère à grande vitesse évolue selon deux axes: "Le premier prévoit une légère augmentation de la vitesse de près de 25% par rapport aux technologies disponibles à présent", a indiqué le responsable avant d'ajouter que le nouvel hélicoptère subirait les tests de certification entre 2018 et 2020.

 

Le second axe est lié à la recherche expérimentale portant sur la création d'un appareil dont la vitesse et les caractéristiques dépasseraient de manière encore plus importante celles des appareils existants à ce jour

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 11:40
Appontage d’un Mig-29K sur le porte-avions Kouznetsov. Photo MIG

Appontage d’un Mig-29K sur le porte-avions Kouznetsov. Photo MIG

MOSCOW, May 12 (RIA Novosti)

 

A new Russian carrier-deck pilot training site will be ready for operation by next year, Navy Commander Admiral Viktor Chirkov said on Sunday, replacing a Soviet-era base in Ukraine which Kiev has said it may lease to other countries.

 

The work on the training facility in the city of Yeisk, on Russia's Black Sea coast, “is proceeding according to plan,” he said in an interview with RIA Novosti.

 

Grigory Naginsky, head of the Federal Agency for Special Construction Work (Spetsstroi), said last month the construction work at the site was effectively complete and that aircraft should start flying there in August or September.

 

Former Russian Navy chief Adm. Vladimir Vysotsky had previously said the training facility should be complete by 2020.

 

In March, Ukrainian First Deputy Defense Minister Oleksandr Oleinik said Ukraine, which does not operate fixed-wing shipborne naval aircraft, was considering leasing out its Nitka training site in Crimea to other countries.

 

Under a 1997 bilateral agreement, Russia occasionally uses Ukraine's Nitka Naval Pilot Training Center, the only land-based training facility for its carrier-based fixed-wing pilots. At present, the site is only used by Russia on a short-term basis to train Northern Fleet carrier pilots, who fly Su-33 naval fighter jets and Su-25UTG conversion trainers for Russia's sole carrier, the Admiral Kuznetsov.

 

 

The Nitka Center was built in the Soviet era for pilots to practice taking-off and landing from aircraft carrier decks. After the collapse of the Soviet Union in 1991, the facility remained under Ukraine’s control.

 

The center provides facilities such as a launch pad, a catapult launch device and arrester wires, a glide-path localizer, a marker beacon, and an optical landing system.

 

The Russian Defense Ministry has previously asked the Ukrainian Defense Ministry to lease the site to Russia. Ukraine’s then-Defense Minister Mykhailo Yezhel supported Russia’s request. However, a firm deal for the Russia lease option was not clinched, Oleinik said earlier, so the Ukrainian Defense Ministry was looking at other options for using it.

 

"India and China are the obvious potential candidates for this," Douglas Barrie, air warfare analyst at the London-based International Institute for Strategic Studies, said last month.

 

India is awaiting delivery of a refurbished Russian aircraft carrier which will operate Russian MiG-29K fighter jets. China only has one carrier, from which naval aircraft were seen operating for the first time last year, and has little experience of fixed-wing naval operations. Most other aircraft carrier operators either use short take-off/vertical landing (STOVL) aircraft whose crews would not need a facility like Nitka, or have their own such facilities, or use only ships for training.

 

Under the original agreement, Russia traded use of the Nitka facilities for spare parts for Sukhoi-family naval fighter jets, which were the only type allowed to operate at the center. Russia and Ukraine were Nitka's only users.

 

In August, Russia’s then-Defense Minister Anatoly Serdyukov said Russia and Ukraine had signed a protocol on amendments to that agreement, setting out payment for using the site, unrestricted use of a range of naval aircraft for training and testing, and the possibility of sharing the center with third parties.

 

The Russian Defense Ministry said last year it was paying about $700,000 annually to rent Nitka and was willing to upgrade the facility. Russia, which has only one aircraft carrier - the Admiral Kuznetsov - is drawing up plans for a new nuclear-powered aircraft carrier for its Navy by 2018.

Russia Delays Opening Carrier Pilot Training Site
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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 11:40
L'ABM américain impuissant face à Iskander

MOSCOU, 13 mai - RIA Novosti

 

Selon une source du ministère russe de la Défense, les missiles opérationnels et stratégiques Iskander-M, équipés de systèmes de guerre électronique, seront mis en service cet été, écrit le quotidien Izvestia du 13 mai 2013.

 

Cette technologie permet à Iskander d’être invisible pour les systèmes antimissiles (ABM) américains Patriot et Aegis, ainsi que pour l'israélien Arrow.

 

"Ces nouveaux missiles Iskander seront envoyés dans les brigades des districts militaires Ouest et Sud. Je ne peux pas parler de leur nombre et de leurs caractéristiques techniques mais on ne prévoit pas de remplacer tous les missiles Iskander", explique la source.

 

Le nouveau système de guerre électronique permet de protéger les missiles pendant leur phase finale de vol. Il brouille tous les radars d'observation ou de tir de la défense antiaérienne et antimissile grâce à des leurres.

 

Un officier participant au projet a expliqué que ce système est incapable de brouiller complètement les systèmes de défense antiaérienne et antimissile de l'ennemi, mais que ce n'est pas le but. Il suffit de perturber temporairement leur travail afin de permettre au missile de passer la zone dangereuse.

 

"Evidemment, les capacités de détection de la défense antimissile et antiaérienne moderne sont très élevées, elle trie rapidement les leurres et traversent le brouillage. Mais dans tous les cas cela demandera du temps - qui sera suffisant pour permettre au missile Iskander d'atteindre son objectif", a-t-il déclaré.

 

Le bureau d'étude qui a conçu et produit les missiles Iskander s'est refusé à tout commentaire.

 

L'expert indépendant en conflits armés Viatcheslav Tselouïko a déclaré que ces missiles étaient une réponse appropriée à l'éventuel déploiement de l'ABM américain en Europe.

 

"Les radars et les missiles d'interception stationnés en Europe sont vulnérables pour l'aviation et les missiles opérationnels et tactiques. C'est pourquoi les Américains couvriront les sites de l'ABM européen de systèmes zonaux de défense antimissile avec des Patriot. Or les missiles Iskander seront équipés de systèmes de guerre électronique leur permettant d'atteindre leur cible", a déclaré Tselouïko. Il a précisé que les missiles modernisés ne seront pas nécessaires dans les conflits locaux ou dans la lutte anti-rébellion.

 

"Les systèmes tels que Patriot et Arrow sont trop coûteux et sont seulement mis à disposition de certains pays riches. Iskander a besoin d'une cible "high-tech", d'un ennemi très moderne. Tirer sur des sites non protégés reviendrait à tirer sur une mouche au bazooka", affirme l'expert.

 

Dmitri Kornev, rédacteur en chef du site Military Russia, pense qu’équiper un grand nombre de missiles Iskander en systèmes de guerre électronique est inutile.

 

"C’est un progrès. Mais on ne voudrait pas que ce genre de nouvelles cache les problèmes de la production en série problématique des Iskanders et l'éventuel retard dans les délais de réarmement des brigades de missiles", déclare Kornev.

 

Le missile opérationnel et tactique Iskander, conçu à la fin des années 1980-début des années 1990 pour remplacer les Totchka et Totchka-M, a été mis en service en 2006. Les forces armées russes disposent actuellement d'environ 200 systèmes Totchka-M et Iskander. Le missile est capable d'atteindre des cibles jusqu'à 400 km avec une ogive explosive, à têtes multiples ou thermobarique.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 11:35
China forms first carrier-borne aviation force

May 12, 2013 brahmand.com

 

BEIJING (PTI): China on Friday announced the formation of its first aircraft carrier-borne aviation force, signalling its determination to enhance the reach of its fast-expanding navy's might.

 

"A carrier-borne aviation force has been formally established as part of the People's Liberation Army (PLA) Navy," the state-media reported.

 

The forming of the force, approved by the Central Military Commission (CMC), demonstrates that the development of China's aircraft carriers has entered a new phase, Xinhua news agency quoted military sources as saying.

 

Beijing's apparent determination to extend its control over the seas with a "blue-water force" comes at a time of increasingly acrimonious maritime disputes with neighbouring countries such as Japan, the Philippines and Vietnam.

 

China has also expressed public concern over the United States' "pivot" to Asia, which Beijing views as a direct threat to the country's rise.

 

The carrier-borne aviation force comprises carrier-borne fighter jets, jet trainers and ship-borne helicopters that operate anti-submarine, rescue and vigilance tasks, it said.

 

The military sources said the carrier-borne force is vital to the strike force of China's aircraft carrier and a vanguard in transforming its navy. It will also play a key role in developing aircraft carrier groups and building a strong navy.

 

Wu Shengli, a member of the CMC and commander of the PLA Navy, attended the forming event on Friday.

 

The sources said the personnel of the force are more elite than the aviation forces within the PLA. To be able to fly fighter jets, the pilots should have flown at least five types of aircraft and their flight time must exceed 1,000 hours.

 

Rich experience in joint drills and major drills is also a prerequisite. The pilots also received training in courses like warship theory, nautical basics, and maritime meteorology.

 

Currently, China operates one aircraft carrier, the Liaoning, which was refitted based on an unfinished Russian- made carrier and delivered to the Navy on September 25, 2012.

 

The carrier's original design allows it to carry about 30 fixed-wing aircraft.

 

The Liaoning has conducted successful take-off and landing tests of its carrier-borne J-15 fighters, the main strike force of China's carrier group.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 11:35
Dans la peau d’un mentor opérationnel de la DPSD en Afghanistan

14/05/2013 Sources : EMA

 

L’adjudant Damien est actuellement en mission en Afghanistan au sein du détachement « contre ingérence » (french counter intelligence cellule) de la direction de protection et de sécurité de la Défense (DPSD). Il assume la tâche de mentor opérationnel au profit de plusieurs officiers de renseignement des forces de sécurité afghane.

Dans la peau d’un mentor opérationnel de la DPSD en Afghanistan

L’adjudant Damien décrit sa mission ainsi : « il s’agit d’aider et de conseiller les officiers de sécurité afghans placés à la source du recrutement de l’armée afghane afin qu’ils puissent détecter les tentatives d’infiltration d’insurgés dans leurs rangs. Il s’agit bien de mentoring opérationnel ; je suis un conseiller.  En aucun cas je ne me substitue au rôle que tiennent mes interlocuteurs afghans ».

 

Dans le cadre de sa mission, l’adjudant Damien échange et travaille avec le colonel Mohammad afin de prévenir, déceler et surveiller toute personne qui présente un risque ou toute source potentielle de vulnérabilité. Officier renseignement de l’école de guerre afghane (CSC : Command and Staff College), le colonel Mohammad est un ancien compagnon d’armes du commandant Massoud, figure emblématique en Afghanistan, ayant combattu contre l’occupation soviétique et le régime des talibans de 1996 à 2001. L’adjudant précise : « De tous les officiers renseignement avec qui je traite, le colonel Mohammad est celui qui reste le plus simple dans ses rapports malgré son passé de combattant émérite ».

 

Métier de l’ombre, le travail des agents de la DPSD est une mission fondamentale en France comme en opérations extérieures (OPEX). Autonomie, capacité d’adaptation, ouverture d’esprit et sens du relationnel sont autant de qualités primordiales et indispensables que doit posséder tout inspecteur.

 

« Je ne représente qu’une petite partie d’un dispositif plus vaste destiné à assurer la sécurité de nos forces ».

Dans la peau d’un mentor opérationnel de la DPSD en Afghanistan

La DPSD est le service de renseignement  dont dispose le ministre de la défense pour assumer ses responsabilités en matière de sécurité du personnel, des informations, du matériel et des installations sensibles. Dans son périmètre de compétence, à savoir la sphère défense, la DPSD agit auprès des forces partout où elles sont stationnées ou déployées en opérations comme auprès des entreprises liées par contrat à la défense. Agissant essentiellement dans un cadre préventif, la DPSD recueille, analyse et diffuse aux autorités du ministère des renseignements relatifs aux menaces potentielles contre les intérêts de la défense.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 11:35
MiG-29K commissioned into Indian Navy

May 12, 2013 brahmand.com

 

PANAJI (PTI): New-age fighter aircraft MiG-29K was on Saturday commissioned ceremoniously into the Indian Navy in the presence of Defence Minister A K Antony at INS Hansa near here.

 

The aircraft would be attached to aircraft carrier INS Vikramaditya, which would be commissioned later this year.

 

The MiG-29K squadron -- initially comprising of 16 aircraft -- has been christened `Black Panthers' and would be known by its naval name `INAS 303'.

 

The aircraft were inducted into the force in February 2010 and underwent rigorous trials before today's commissioning, defence sources said.

 

During the ceremony, a pair of Sea Harriers (fighter aircraft attached to INS Vikrant) escorted a Mig-29K during a fly-pass as they flew at the speed of 800 kms per hour.

 

On the occasion , Antony said that commissioning of MiG-29K would enhance India's defence preparedness and war-fighting capabilities.

 

"Sea Lanes are our lifelines and we need to keep our adversaries away. These aircraft with multi-role capabilities will dominate the sky," the defence minister said.

 

Antony also said that Indian Navy's aviation wing, which is celebrating a diamond jubilee this year, needs to "introspect" and chart out roadmap for future.

 

The Black Panther squadron, he said, will operate from INS Vikramaditya, which will be commissioned at the end of the year.

 

"Flying this aircraft from Vikramaditya would be a real challenge," Anthony said. After the function, the minister inaugurated the simulator for MiG-29K.

 

Navy officials said the defence minister flew through a simulator for half an hour and successfully `landed' on Vikramaditya.

 

MiG-29K's arsenal of weapons includes advanced anti-aircraft and anti-ship missiles, precision bombs and a sophisticated system to support weapon delivery.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 11:35
Afghanistan : les perspectives à venir selon le commandant de l’ISAF

13 mai 2013 actudefense.com

 

Dans une récente interview au New York Times, le commandant de l’ISAF, le général Joseph F. Dunford Jr. fait le point sur la situation en Afghanistan.

Le blog At War revient sur l’interview du général Joseph F. Dunford Jr. du New York Times. Le commandant de l’ISAF se veut rassurant sur la capacité des Afghans à assurer leur propre sécurité. Principal argument soutenant cette conviction, l’inversion du ratio forces étrangères / forces afghanes : alors qu’en 2008, dans le sud du pays, on comptait 10 soldats de la coalition pour un Afghan, on trouve aujourd’hui trois militaires nationaux pour un seul étranger.

Cette progression doit continuer et doit se compléter sur un certain nombre de points. Il estime ainsi que Kaboul pourra déployer à l’horizon 2016-2017 ses propres forces aériennes.

Principale lacune sécuritaire : la police. Le général Dunford explique l’importance de poursuivre les efforts au niveau de la police locale. Elle serait le meilleur acteur pour régler les problèmes sur le terrain et assurer la sécurité de base. Il reconnaît cependant qu’il reste beaucoup de travail : 25% des policiers n’auraient pas encore terminé leur formation initiale.

Quant aux talibans, le général Dunford estime qu’avec le désengagement progressif de la coalition, leur dialectique de la dénonciation de l’envahisseur perdra tout intérêt. Il ne craint pas une reprise du contrôle du pays de leur part mais s’attend à de nombreuses actions fortes tout au long de l’été : assassinats de personnalités   infiltrations au sein des forces de sécurité et attentats pour entretenir un climat d’insécurité et de peur.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 11:30
Les armes produites en Azerbaïdjan peuvent être adopté à l'armée turque

13 Mai 2013 Rashad Suleymanov - APA

 

Bakou -  Certains types d'armes produites en Azerbaïdjan peuvent être prises par l'armée turque, a déclaré le ministre de l'Industrie de la défense Yaver Jamalov.

 

Le ministre a dit que lors de la réunion avec le secrétaire de l’Industrie de la Défense Bayar Murad, la Turquie, qui s'est tenue dans le cadre de l’exposition internationale de la défense IDEF-2013, a été discuté le développement de la coopération bilatérale.

 

« Dans la réunion, nous avons également discuté de l'utilisation de certaines armes fabriquées en Azerbaïdjan par l'armée turque. J’espère que dans un proche avenir certaines mesures à cet égard seront prises » a annoncé Jamalov.

 

Notant que l'Azerbaïdjan attache l'importance à la coopération avec la Turquie dans le domaine de la défense, le ministre a dit que, dans ce cadre sont prévus des projets communs.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 11:20
Oshkosh Preparing For CANSEC 2013

May 12, 2013. David Pugliese - Defence Watch

 

Some details from Oshkosh about its plans for the upcoming CANSEC 2013, the military equipment trade show that takes place in Ottawa at the end of the month:

 

Oshkosh will have three vehicles on display – the Oshkosh HEMTT A4, the Oshkosh Light Combat Tactical All-Terrain Vehicle (L-ATV), and the Oshkosh Family of Medium Tactical Vehicles (FMTV) 6×6.

 

The likely Oshkosh submission for Canada’s Medium Support Vehicle System (MSVS) Standard Military Pattern (SMP) program is based on the leading-edge HEMTT platform, which has accumulated more than one billion real-word operational kilometres in a full range of mission profiles. The Oshkosh L-ATV was one of three vehicles downselected in the current phase of the U.S. military’s Joint Light Tactical Vehicle (JLTV) program, which will replace a portion of its HMMWV fleet as vehicles reach the end of their service lives. Oshkosh will also have a virtual trainer kiosk featuring the HEMTT A4 LHS Virtual Trainer.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 11:20
The Lockheed Martin ADAM laser system destroys a free-flying rocket target in an April 2013 demonstration

The Lockheed Martin ADAM laser system destroys a free-flying rocket target in an April 2013 demonstration

May 13, 2013 (SPX)

 

Sunnyvale CA - Lockheed Martin has demonstrated the Area Defense Anti-Munitions (ADAM) system in multiple tests against free-flying Qassam-like rocket targets. The prototype laser system has destroyed eight small-caliber rocket targets in flight at a range of approximately 1.5 kilometers (0.9 miles) in tests conducted in March and April 2013.

 

Lockheed Martin is developing the transportable, ground-based ADAM laser system to provide a defense against short-range threats, including improvised rockets such as Qassam rockets, unmanned aerial systems and small boats.

 

The tests represent increasingly complex scenarios against representative airborne targets. In 2012, the system successfully destroyed 11 small-caliber rocket targets in simulated flight tethered to a cable at a range of approximately 2 kilometers (1.2 miles).

 

The system also successfully engaged an unmanned aerial system target in flight at a range of approximately 1.5 kilometers (0.9 miles) in 2012.

 

"Our test results demonstrate the capabilities of the ADAM system to provide a practical, affordable directed-energy solution to the real-world problem of close-in threats," said Tory Bruno, president of Strategic and Missile Defense Systems, Lockheed Martin Space Systems Company.

 

Designed for short-range defense of high-value assets including forward operating bases, the ADAM system's 10-kilowatt fiber laser is engineered to destroy targets up to 2 kilometers (1.2 miles) away.

 

The system precisely tracks targets in cluttered optical environments and has a tracking range of more than 5 kilometers (3.1 miles). The system is being designed to be flexible enough to operate against rockets as a standalone system and to engage unmanned aerial systems with an external cue.

 

Lockheed Martin based the design on commercial hardware components paired with its laser beam control architecture and software to provide the performance needed for these types of threats without the cost and time required for full custom development. The system is integrated in a container that is mounted on a trailer, making it readily transportable.

 

"High-energy lasers complement kinetic energy systems and have unique attributes, including very low cost per engagement, a virtually unlimited 'magazine' and minimal collateral damage," said Doug Graham, Lockheed Martin's vice president of advanced programs for Strategic and Missile Defense Systems.

 

Lockheed Martin has been a pioneer in the development and demonstration of high-energy laser capabilities for more than 30 years and has made key advances in areas such as precision pointing and control, line-of-sight stabilization and adaptive optics.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 10:55
Défense: ne pas se tromper d'époque

13/05/2013 Bruno Tertrais, Maître de recherche pour la Fondation pour la recherche stratégique

 

DÉFENSE - À peine l'encre sèche, le nouveau Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale fait déjà l'objet de vives critiques. On ne peut que se féliciter du renouvellement du débat démocratique sur la défense, qui est l'un des postes budgétaires les plus importants de l'État et la fonction régalienne par excellence. Mais de la critique légitime au mauvais procès, il n'y a souvent qu'un pas.

Certes, le Livre blanc consacre des révisions significatives de notre posture, un ralentissement de la modernisation de nos forces, des baisses temporaires de capacités, et une légère réduction de notre potentiel de combat.

 

Mais quatre idées fausses doivent être contestées.

La première est qu'il ne s'agirait que d'un simple "habillage", une adaptation à la contrainte financière. Pourtant, la rédaction du Livre blanc a été l'occasion d'un véritable passage en revue de posture stratégique. La durée de l'exercice (huit mois au lieu de quatre initialement prévus) témoigne de sa profondeur, ainsi que de la vigueur des débats qui ont eu lieu au sein de la Commission. L'existence d'une forte contrainte financière était une donnée d'entrée, mais il aurait été irresponsable de ne pas tenir compte du contexte économique...Aucun pays au monde ne construit sa défense de manière abstraite, sans égard pour les moyens disponibles! Les scénarios budgétaires et les trajectoires possibles n'ont été connus de la Commission qu'assez tard. Et rappelons que le retour à l'équilibre financier est essentiel pour notre souveraineté nationale, d'autant que la dette publique française est majoritairement détenue par des non-résidents.

 

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La deuxième est que les décisions prises ne seraient pas cohérentes avec le tableau des risques -qui n'ont pas diminué- et les incertitudes du contexte stratégique -qui sont grandissantes. Mais c'est se tromper d'époque. Les menaces ne sont plus d'ordre principalement militaire, et il n'y a pas de lien homothétique entre la dangerosité de l'environnement international et le niveau exact du budget du ministère de la Défense. Face au terrorisme et aux trafics, le renseignement, la police, les douanes, la justice sont en première ligne. Face aux cyber-attaques, l'effort est interministériel et relativement peu coûteux. Face au risque de déstabilisation dans la région méditerranéenne, la diplomatie et l'assistance sont nos premières armes. Le Livre blanc développe à juste titre le besoin d'une "approche globale".

 

La troisième, habituelle dans ce genre d'exercice, relève du "il n'y avait qu'à... ". On aurait du, paraît-il, ponctionner la dissuasion nucléaire pour préserver les forces classiques, voire limiter les transferts sociaux au bénéfice du budget de la défense. Les forces conventionnelles pâtiraient ainsi d'une prétendue sanctuarisation de la dissuasion nucléaire. C'est vrai, la dissuasion a été préservée d'emblée -tout comme les autres grandes fonctions stratégiques, telles que le renseignement ou la prévention... Mais elle n'a jamais été exemptée des coupes successives de nos moyens budgétaires depuis vingt ans. La meilleure preuve en est que sa part dans le budget de la défense est restée à peu près la même. Et l'on oublie trop souvent que l'existence même de la dissuasion préserve le format de certaines capacités classiques nécessaires à sa crédibilité: sous-marins nucléaires d'attaque, frégates anti-sous-marines, avions de patrouille maritime, ravitailleurs en vol...

 

Quant à l'idée de faire "moins de social" pour faire "plus de défense", elle est apparemment séduisante tant les ordres de grandeur financiers sont différents, mais elle n'en relève pas moins d'une certaine démagogie. À ce compte-là, pourquoi évoquer la défense et pas d'autres fonctions régaliennes telles que la justice ou la diplomatie, et dont les budgets se sont réduits en peau de chagrin? Et pense-t-on sérieusement qu'il aurait été acceptable pour nos concitoyens, en cette période de grandes difficultés, de voir la défense exemptée de l'effort commun au détriment des transferts sociaux?

 

La quatrième idée fausse est celle du "déclassement". Pourtant, la France maintiendra l'ensemble de ses grandes aptitudes, et notamment la capacité à honorer tous ses engagements (OTAN, Golfe). Ce n'est que pour une opération aéroterrestre de très grande ampleur que nos moyens se trouveront réduits. Mais dans quel scénario réaliste aurions-nous impérativement besoin de projeter plus de 15 à 20.000 hommes? Ceux qui se lamentent sur la diminution numérique de nos capacités de projection se trompent de diagnostic stratégique: même un conflit majeur en Europe ne ressemblerait en rien aux scénarios de la Guerre froide. Et mieux vaut une force plus réduite et bien équipée que de gros bataillons mal préparés. Car l'ambition du Livre blanc de 2008 -projeter 30.000 hommes et 70 avions de combat pour une durée d'un an- n'existait que sur le papier...

 

On reprochera sans doute alors une "absence de choix": les coupes sont à peu près également réparties entre grandes capacités. Mais il s'agit justement d'un choix: le refus de l'abandon de telle ou telle aptitude, à l'heure où nos grands alliés s'avèrent peu enclins à garantir la disponibilité de leurs propres capacités en cas d'opérations communes. Et le Mali a tout de même montré qu'on pouvait être plus efficaces lorsqu'on est seuls...

 

Il est légitime de s'inquiéter de la capacité de la France à maintenir un outil de défense performant sous une telle contrainte budgétaire. Serons-nous, par exemple, toujours en mesure de maîtriser pleinement nos espaces maritimes, à l'heure de la compétition pour les ressources, la piraterie et les trafics battent leur plein? Les budgets futurs devront garantir le maintien en condition opérationnelle des forces et l'entraînement des personnels. Mais il ne faut pas se tromper d'époque: la France sera toujours en mesure de face aux défis de sécurité actuels et prévisibles.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 10:55
Défense. Le Drian face à l'inquiétude des soldats

13 mai 2013 LeTelegramme (AFP)

 

Jean-Yves Le Drian a présenté lundi devant l'armée de Terre à Saint-Maixent-L'Ecole (Deux-Sèvres) le modèle d'armée issu du nouveau Livre blanc, qui, selon lui, est "le plus équilibré possible", mais suscite attentes et inquiétudes chez les militaires.

 

S'adressant à quelque 500 élèves de l'Ecole nationale des sous-officiers d'active (Ensoa) pour son premier déplacement auprès des forces depuis la présentation du document, fin avril, le ministre de la Défense a rappelé les grands axes du Livre blanc, qui prévoit notamment 24.000 nouvelles suppressions de postes dans les armées d'ici à 2019.

"Un modèle d'avenir" mais une mise en oeuvre "difficile"
"Il ne s'agit pas d'un modèle d'urgence ou d'attente" lié aux contraintes budgétaires, mais d'"un modèle d'avenir et de long terme", a-t-il assuré. Dans un contexte difficile, c'est "le modèle le plus équilibré possible", a-t-il dit, tout en prévenant que sa mise en oeuvre "sera difficile".
Le Livre blanc définit les priorités stratégiques - Afrique, renseignement, cyberdéfense, Forces spéciales... - que la Loi de programmation militaire traduira en termes budgétaires. La LPM fixera notamment les coupes dans les programmes et répartira les baisses d'effectifs, dont l'armée de Terre devrait absorber la plus grande partie.

"Sévère impact sur le moral" des troupes
Cette nouvelle réduction du format des armées provoque de vives interrogations parmi les militaires, dans l'attente de la LPM qui doit être présentée durant l'été. Invités à échanger avec le ministre, des officiers supérieurs ont exprimé cette inquiétude, en évoquant le "sévère impact sur le moral" des troupes que pourraient avoir les réformes à répétition qui touchent la défense.
Entre 2008 et 2019, ce sont au total près de 80.000 postes qui auront été supprimés dans les armées. Inquiétude également sur la répartition des baisses d'effectifs entre les trois armées. "Concernant le moral, ce qui importe le plus c'est la capacité opérationnelle. Que les soldats aient le bon outil au bon moment pour remplir la mission qui leur est confiée", a fait valoir Jean-Yves Le Drian, en rappelant sa volonté de préserver au maximum les capacités des forces.

Drones et nouveaux hélicoptères
Le ministre a affirmé à ce sujet l'importance des forces terrestres, "bien équipées et bien entraînées", qui fournissent 80% des effectifs déployés en opérations extérieures (Opex). Evoquant le nécessaire remplacement des équipements, notamment des blindés légers et de transport de troupes, les anciens VAB, il a indiqué que le renouvellement prévu dans le cadre du programme Scorpion devra être entrepris pour assurer la continuité des capacités.
Scorpion doit permettre de renforcer la protection des soldats en renouvelant des matériels vétustes, mais son avenir était lié aux conclusions du Livre blanc. Le ministre a également souligné la nécessité de doter l'armée de Terre de nouveaux hélicoptères de manoeuvre et l'obligation pour la France d'acquérir "dans les délais les plus rapides" les drones tactiques qui lui font défaut.

"Pas de déclassement stratégique"
Il a par ailleurs rappelé que les crédits de la Défense seront maintenus à leur niveau de 2013 dans les années qui viennent - soit 31,4 milliards d'euros -, malgré la nécessité de rétablir les finances publiques. "Donc, il n'y a pas, contrairement à ce que je lis ici ou là, de déclassement stratégique", a-t-il insisté. M. Le Drian doit se rendre de mercredi à vendredi à Bruxelles, Londres et Washington, pour présenter le Livre blanc aux partenaires de la France. Considérée comme la "maison mère" de l'armée de Terre, l'Ensoa, qui fête ses 50 ans en 2013, forme environ 1.700 sous-officiers par an.

> 34.000 postes supprimés d'ici 2019
> La "menace" sur les SNLE s'éloigne

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 10:55
source FOB

source FOB

14/05 Par Bruno Trevidic – LesEchos.fr

 

Sa maison mère GIAT Industries est en discussion avec SNPE pour lui racheter Eurenco. Cette filiale est spécialisée dans la fabrication de poudres et d'explosifs.

 

Le feuilleton de la consolidation de la filière française de munitions a repris de plus belle avec l'annonce, hier soir, de « discussions » entre GIAT Industries, maison mère du groupe d'armement terrestre Nexter, et SNPE, en vue de la reprise de sa filiale Eurenco, spécialisée dans la fabrication de poudres et d'explosifs. « Cette opération devrait permettre de regrouper, au sein d'une même entité […] les activités complémentaires des deux groupes dans le domaine munitionnaire et de rationaliser la gestion des affaires domaniales et environnementales issues de l'historique des deux groupes. Elle devrait intervenir en 2013 sous la forme d'un rapprochement des deux groupes autour de GIAT Industries », explique un communiqué. GIAT et SNPE ayant tous les deux l'Etat pour unique actionnaire, les discussions ont toutes les chances d'aboutir.

 

Sécurisation des approvisionnements

 

Cette opération permettrait à Nexter, leader français dans la fabrication de munitions, de mettre la main sur son principal fournisseur en poudres et explosifs. De quoi sécuriser ses approvisionnements et éviter un possible rachat d'Eurenco par un concurrent européen, dans un contexte de démantèlement de SNPE. En 2011, Eurenco avait réalisé un chiffre d'affaires de 209 millions d'euros pour 941 salariés, contre 736 millions d'euros pour Nexter. En 2011, Nexter avait déjà engagé des discussions avec Thales, en vue de lui racheter sa filiale TDA spécialisée dans les obus de 120 et de mortier, en échange d'une part de son capital. Mais l'opération, sans être formellement abandonnée, n'avait pu être finalisée avant l'élection présidentielle et le changement de patron à la tête de Thales.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 10:50
photo EDA 2013

photo EDA 2013

10 mai 2013 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Le PDG du groupe EADS, Tom Enders, a demandé aux principaux membres du comité exécutif de prendre directement en charge des zones géographiques afin d'établir des partenariats industriels et technologiques plus directs avec les pays clients.

 

Plus de méga ventes d'hélicoptères, d'avions, de matériel d'armement sans contreparties industrielles dignes de ce nom exigées par les pays acheteurs. EADS en tire les conclusions avec le toilettage de son organisation, le premier depuis la mise en place de la nouvelle gouvernance adoptée en mars dernier. Son PDG Tom Enders a décidé de mieux cibler les pays émergents et les grands pays clients en confiant à chacun de ses lieutenants de son comité executif une zone géographique.

 

Solidifier les relations avec les BRIC

 

Ainsi Fabrice Brégier patron d'Airbus sera en charge de représenter l'ensemble des activités d'EADS en Chine, l'un des tout premiers marchés pour l'avionneur pour les 20 ans à venir ; Bernhard Gerwert, patron de Cassidian, la branche défense du groupe, aura en charge l'Inde, qui enchaine la signature de grands contrats d'armements ; le patron d'Eurocopter Guillaume Faury se focalisera sur le Brésil ; le patron d'Astrium, François Auque, sur la Russie... "Il s'agit d'internationaliser un peu plus le groupe et de confier aux membres du comité exécutif des responsabilités plus importantes", explique-t-on du côté du groupe européen d'aéronautique et de défense. Avec un responsable par zone clairement identifié agissant pour l'ensemble des filiales d'EADS, il devrait être plus simple de coordonner leurs actions et d'établir avec les pays clients des partenariats industriels et technologiques de long terme.

 

Cette réorganisation devrait renforcer la politique d'internationalisation déjà engagée par les différentes filiales du groupe. Airbus vient d'inaugurer le mois dernier une chaîne d'assemblage d'A320 américaine près du port de Mobile (Alabama). Il espère ainsi réduire son retard commercial sur Boeing aux États-Unis. L’avionneur a appliqué la même recette avec succès qu'en Chine où il assemble désormais 4 appareils par mois à Tianjin. Eurocopter avait déjà montré le chemin : son usine américaine basée à Colombus dans le Mississippi a déjà livré aux armées américaines plusieurs centaines d'hélicoptères légers suite à un contrat de 2 milliards de dollars remporté en 2006. L'hélicoptériste est également présent au Mexique à travers une usine d'assemblage et sa filiale Helibras.

 

Les commandes suivent

 

Cette internationalisation accélérée se traduit déjà dans le carnet de commandes du groupe : à fin 2012, l'Europe ne compte plus que pour 22% des commandes, contre 35% pour l'Asie Pacifique, 18% pour l'Amérique du Nord, 17% pour le Moyen-Orient...

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 10:45
Si Kidal est aux mains des rebelles du MNLA, ce sont les Français et les Tchadiens qui assurent la sécurité. ©EMA

Si Kidal est aux mains des rebelles du MNLA, ce sont les Français et les Tchadiens qui assurent la sécurité. ©EMA

13 mai 2013 Romain Mielcarek - actudefense.com

 

L’armée malienne aurait pris la route de Kidal. Bamako espère reprendre le contrôle de cette ville, toujours sous l’autorité du MNLA, afin d’assurer la réunification intégrale du Mali. Les rebelles refusent de déposer les armes.

 

Kidal, ville de l’extrême nord du Mali, reste sous le contrôle des rebelles du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA). Ce mouvement, s’il s’est dissocié de l’action menée par Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et d’Ansar Dine, reste farouchement opposé à l’autorité de Bamako. Alors que la ville est sécurisée par des militaires français et tchadiens, les hommes du MNLA refusent catégoriquement d’ouvrir leurs portes aux forces maliennes.

Les militaires maliens ont pourtant l’intention d’investir Kidal. Au cours de la semaine passée, une colonne de véhicules a quitté Gao pour se diriger vers cette ville. Dimanche, les forces de Bamako prenaient position dans les environs de la cité. Le détail de ces mouvements varie en fonction des sources, annonçant la présence de soldats plus ou moins près de Kidal. Le MNLA, lui, refuse toujours de déposer les armes et promet de défendre la ville contre toute tentative des troupes maliennes d’y entrer.

Kidal est devenue, pour le Mali, le symbole de la difficulté de réunir les différents acteurs autour de la table des négociations. Alors que les élections, prévues pour le mois de juillet, approchent, Bamako veut parvenir à assurer le contrôle du pays dans son intégralité. Reste à trouver comment désamorcer l’opposition catégorique du MNLA sur le sujet. Fin avril, déjà, Jean-Yves Le Drian soulignait l’importance de régler le problème de Kidal. En visite auprès des forces françaises, le ministre de la Défense espérait que cela se fasse au travers d’un dialogue.

Les autres partenaires africains du Mali appellent eux aussi le gouvernement de transition à s’attaquer fermement à cette question. Réunis à Abidjan, en Côte d’Ivoire, la semaine dernière, les chefs d’état-majors des armées d’Afrique de l’ouest appelaient Bamako à décider : le MNLA est-il ou n’est-il pas un ennemi ? L’objectif étant de pouvoir au plus tôt prendre les mesures qui s’imposent.

A Kidal, le MNLA ne fait pas l’unanimité. Début mai, des responsables locaux désignaient un « Haut conseil de l’Azawad » ouvert au dialogue avec Bamako. Dirigé par Mohamed Ag Intalla, un élu de la ville, il espère syndiquer les acteurs de la région. Pour eux, il s’agit de revenir dans le giron d’un Mali unifié, rejetant toute velléité d’indépendance et toute alliance avec les mouvements djihadistes.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 08:55
L'OPV Gowind L'Adroit de DCNS au coeur de la société commune Piriou DCNS

L'OPV Gowind L'Adroit de DCNS au coeur de la société commune Piriou DCNS

13/05/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

DCNS et le groupe Piriou vont très prochainement annoncer la création de leur joint venture Piriou DCNS. Le groupe naval militaire va prendre 45 % de leur entreprise commune, le chantier civil 55 %.

 

DCNS et le groupe Piriou vont très prochainement annoncer la création de leur joint venture Piriou DCNS. Le groupe naval militaire va prendre 45 % de leur entreprise commune, le chantier civil 55 %. La prise de participation de DCNS au capital de la société commune à hauteur de 45 % du capital de cette société (soit 2.250 actions) s'élevera à 2,25 millions d'euros. Cette prise de participation a été approuvée par l'Etat. Les deux chantiers navals visent rapidement un chiffre d'affaires d'une centaine de millions d'euros. Ils convoitent notamment les programmes nationaux dédiés à l'action de l'Etat en mer, qui sont en train d'être lancés par le ministère de la Défense.

 

Créer un leader mondial

 

L'ambition de DCNS et Piriou est de créer un leader mondial dans les navires aux standards civils essentiellement destinés à l'action de l'Etat en mer (garde-côtes, police, gendarmerie, douanes...) en faisant jouer leurs complémentarités industrielles et commerciales. La joint-venture bénéficierait de l'expérience de DCNS sur les marchés du naval de défense et de celle de Piriou dans les navires aux standards civils. Ils visent notamment les programmes de bâtiments multi-missions (B2M), de bâtiments de souveraineté et d'intervention maritime (Batsimar) et, enfin, de bâtiments de soutien et d'assistance hauturiers (BSAH).  Ils visent également les marchés à l'exportation portant sur les bâtiments de moins de 95 mètres, avec des standards civils et destinés aux gardes-côtes, à la police et gendarmerie, aux douanes. "DCNS et Piriou veulent devenir le leader mondial de la construction des bâtiments de moins de 95 mètres", explique-t-on à "La Tribune". DCNS va ainsi améliorer sa base de coûts en fabriquant des bâtiments aux normes civiles.

 

DCNS et Piriou bénéficient d'une expérience commune réussie dans le cadre de la construction de l'OPV Gowind L'Adroit réalisé sur fonds propres en 2010-2011 par DCNS avec plusieurs partenaires dont le groupe Piriou.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 07:50
Arctique: l'Otan n'a pas l'intention d'élargir sa présence (Rasmussen)

MOSCOU, 8 mai - RIA Novosti

 

L'Otan n'a pas l'intention de renforcer sa présence en Arctique malgré l'intérêt de certains pays pour les ressources naturelles de cette région, a annoncé mercredi le secrétaire général de l'Alliance Anders Fogh Rasmussen cité par les médias internationaux.

 

L'Otan "n'a aucune intention de renforcer sa présence et son activité dans les régions arctiques", a déclaré M. Rasmussen à Oslo, à l'issue d'un voyage de deux jours dans le nord de la Norvège.

 

"En Arctique, les conditions sont très difficiles", a-t-il indiqué mardi sur son compte Twitter. Et d'ajouter que dans cette région, "seule la coopération paie, pas la confrontation".

 

Les réserves de pétrole prospectées en Arctique s'élèvent à près de 90 milliards de barils. Selon les experts, les réserves non prospectées de cet hydrocarbure pourraient dépasser un tiers des réserves mondiales. Grâce à la simplification des techniques d'extraction, due à la fonte des glaces polaires suite au réchauffement climatique, certains pays, dont la Russie, les Etats-Unis et le Canada, ont annoncé leur intention de mettre ces ressources en valeur.

 

La Chine, qui a besoin de matières énergétiques mais qui n'a pas d'accès au Grand Nord, souhaite également s'associer aux projets arctiques.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 07:45
photo EMA

photo EMA

09.05.2013 Propos recueillis par Frédéric Pons - V.A.

 

Entretien exclusif. Le patron de la brigade qui a reconquis le Mali, héritier d’une longue tradition d’officiers “africains” fait le point sur Serval et sur l’ennemi.

 

Pour son anniversaire, le 4 février, ses hommes lui ont offert une canne africaine traditionnelle, symbole du chef : « Elle représente le vieux, le malin, le futé. » Saint-cyrien de la promotion “Général-de-Monsabert” (1982-1985), trois fois projeté en opération en Afrique, patron, depuis 2011, de la 3e brigade mécanisée, à Clermont-Ferrand, dite “brigade Monsabert”, Bernard Barrera, 51 ans, était peut-être prédestiné à assurer le commandement de la brigade Serval, à la mener au feu et au succès, au coeur de l’Afrique (lire notre encadré). Héritière de la 3e division d’infanterie algérienne, créée en 1943 par le général de Monsabert, formée d’engagés métropolitains, de pieds-noirs et d’indigènes, la “3” est la division française la plus décorée de la Seconde Guerre mondiale. Les régiments de la brigade Monsabert chantent toujours les Africains. Ils portent l’insigne choisi par Monsabert : une petite Victoire romaine retrouvée à Constantine (Algérie) et trois croissants symbolisant son recrutement.

 

Officier chaleureux, père de quatre enfants, Bernard Barrera aura pourtant connu, dans les dernières années de la guerre froide, un début de carrière centré sur l’Europe, des camps d’Allemagne à ceux de Champagne. C’est au 92e régiment d’infanterie, déjà à Clermont-Ferrand, aujourd’hui fer de lance de sa brigade Serval, que la chance lui sourit enfin. Il y sert à deux reprises, dans les années 1990, projeté en Bosnie puis au Kosovo. Plus tard, chef de corps du 16e bataillon de chasseurs de Saarburg, en Allemagne, entre 2004 et 2006, il découvre l’Afrique, au Tchad puis en Côte d’Ivoire. Cette expérience opérationnelle lui permettra de décrocher trois citations. De 2009 à 2011, Bernard Barrera occupe un poste de confiance au cabinet militaire de François Fillon, alors premier ministre. Responsable du suivi des opérations extérieures et de la préparation des Conseils de défense, il y découvre les subtils rapports de force politico-militaires des échelons parisiens. Des enseignements qui lui auront été certainement utiles pour conduire au mieux sa chevauchée africaine.

 

Que retenez-vous de cette opération, depuis son déclenchement, le 11 janvier dernier ?

La mission de libération du Mali et de destruction d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a été remplie parce que nous avons mis en application tout ce que nous apprenons dans l’armée de terre, avec de nouveaux matériels, performants, comme le canon Caesar, le blindé d’infanterie VBCI et l’hélicoptère Tigre. Ces capacités et ces connaissances nous ont permis de réussir sur un théâtre bien différent de celui de ces dernières années.

 

Comment l’avez-vous fait ?

En conduisant un combat aéroterrestre, interarmes et interarmées, avec l’armée de l’air, sur deux fronts, dans un tempo rapide et avec une boucle décisionnelle courte, en jouant sur la mobilité, la surprise et la supériorité. Toutes les composantes ont été utiles. Nous y sommes arrivés, avec peu de pertes, grâce à nos vingt ans d’opérations extérieures, nos vingt années de maturité professionnelle.

 

Mais n’est-ce pas une guerre africaine comme les autres ?

C’est une guerre en Afrique, mais pas une guerre africaine. Nous combattons des terroristes, ce qui est très différent.

 

En quoi ?

On a retrouvé le même ennemi qu’en Afghanistan. On connaît bien son savoir-faire terroriste. Cet ennemi pose des bombes, utilise des kamikazes, frappe sur les arrières, recrute des enfants-soldats.

 

Les appuis (canons, avions, hélicoptères) n’ont-ils pas été suremployés ?

On aurait pu ne pas les utiliser. On y serait peut-être arrivé de la même façon, mais ce n’est pas sûr. L’ennemi nous attendait sur un terrain défensif qui nous était très défavorable. L’utilisation de ces appuis a permis de sauver des vies humaines, notamment chez les fantassins et les cavaliers, qui ont dû s’emparer de force des lignes de résistance successives. L’artillerie, les blindés et les hélicoptères de combat, en particulier, ont permis la destruction des défenses terroristes. On a pu franchir ces lignes grâce au travail des sapeurs, qui ont déminé le terrain.

 

La tactique des djihadistes vous a-t-elle surpris ?

Ils ont accepté le combat dans la vallée de l’Amettetaï, dans l’adrar des Ifoghas, alors qu’ils fuyaient depuis un mois, irrattrapables. Leur but était en réalité de nous arrêter et de nous faire subir des pertes importantes sur un terrain qu’ils connaissaient bien, aménagé avec des réserves d’eau et de munitions, alors que nous, nous étions en limite logistique.

 

Que cherchaient-ils ?

Ils voulaient obtenir une victoire médiatique en nous bloquant dans cette vallée. Il était donc indispensable de la prendre en moins d’une semaine pour pouvoir casser Aqmi et ne pas risquer de défaite.

 

L’adrar des Ifoghas est-il sous contrôle ?

À l’heure actuelle, oui. L’ennemi a été détruit. Il n’est plus dans la zone des adrars et des vallées. Il n’y a plus personne. On y retourne régulièrement. On les survole souvent. Cette zone est sous contrôle, d’autant qu’on y mène des actions conjointes avec les forces tchadiennes.

 

Est-ce aussi le cas pour Gao, où le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a régné en maître jusqu’en janvier ?

Nous y avons conduit plusieurs interventions successives et nous continuons à le faire. C’est peut-être moins visible, car c’est un terrain plus dense, avec une population autochtone plus marquée. Le Mujao n’a pas la même physionomie qu’Aqmi.

 

Est-il la principale menace ?

Je ne dirais pas menace. L’ennemi a subi une très forte attrition. On en a détruit une grosse partie. À l’heure actuelle, l’ennemi évite le contact. Il n’y a plus de grosses résistances.

 

La montée en puissance de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (Misma) vous donne-t-elle satisfaction ?

Pour l’instant, cette montée est effective. Nos postes de Ménaka, Tombouctou, Gao ont été confiés aux forces nigériennes, burkinabés et maliennes, bien sûr. Cela nous permet de retirer nos unités des postes pour nous concentrer sur notre propre désengagement et sur la poursuite des opérations dans tout le secteur.

 

 

 

  

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 07:45
photo EMA

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9 Mai 2013 Par Frédéric Pons – V.A.

 

Afrique. L’opération Serval a détruit la forteresse djihadiste dans le Nord. Des cellules terroristes restent actives, notamment dans la région de Gao où nos reporters ont patrouillé avec les “Gaulois” du 92e régiment d’infanterie (Clermont-Ferrand).

 

Les quatre blindés se sont immobilisés, moteur au ralenti. Postés en étoile, ils contrôlent un grand carrefour du quartier 2 de Gao. Les canons de 25 millimètres prennent en enfilade les avenues sableuses bordées de hauts murs en pisé. La section de l’adjudant Benjamin débarque en souplesse. Les gros scarabées blindés nous reprendront en fin d’après-midi, après quatre heures de patrouille à pied dans un univers où la seule ombre est celle de quelques manguiers et de petits acacias épargnés par les chèvres.

La progression dans Gao est souple, patiente, vigilante, malgré la chaleur. Le temps semble s’être figé, dans une chaleur de four. « 50 °C à l’ombre », lâche le caporal-chef qui me précède, le famas prêt à un tir instantané de riposte. « On ne sait jamais… En mars, des mecs en djellaba et à Mobylette ont voulu se faire exploser sur nos postes, avec une ceinture de dynamite sur le ventre. » Prudents, les terroristes n’utilisent plus de 4x4 Toyota, trop repérables. Ils se déplacent à dos de chameaux ou sur les Mobylette “Djakarta” (importées d’Indonésie), plus discrètes.

Les soldats portent 20 à 25 kilos : le Frag (gilet pare-balles) et le casque lourd pour la protection, le famas ou la mitrailleuse Minimi pour le combat, les chargeurs pleins de munitions, le bidon d’eau, la trousse d’urgence. La radio crachote des ordres brefs : « À gauche, la maison au portail rouge cadenassé… Observez… Rendez compte ! ». Elle signale aussi un comportement suspect : « Mef [méfiance] ! Le mec à turban à Mobylette, près du puits »… Ces fantassins du 92e régiment d’infanterie n’en sont pas à leur première mission. Beaucoup de ces “Gaulois”, surnom traditionnel des soldats de Clermont-Ferrand, sont passés par l’Afghanistan.

 

L’adjudant parle avec un couturier sur le seuil de son échoppe. « On donne confiance. On récupère du renseignement. » Il tend le numéro de téléphone de Serval : « Tu appelles si tu vois quelque chose. » L’homme opine, conciliant : « Quand quelqu’un est venu t’aider, c’est normal de l’aider. » Le casque s’est transformé en Cocotte-Minute, l’épais gilet de combat empêche de respirer. La nuque et les épaules commencent à brûler. « Le casque et le Frag sont impératifs, a prévenu le toubib. Au moins cinq ou six soldats leur doivent la vie. N’oubliez pas de boire ! »

L’eau est une arme aussi vitale que le famas. Avec une consommation d’une quinzaine de litres par homme et par jour, la livraison des palettes de bouteilles sur les postes est une priorité. La noria logistique a permis de maintenir le rythme des combats. L’armée de l’air et les hélicoptères ont pris leur part, comme les convois terrestres. Cela n’a pas empêché des cas de déshydratation aiguë, des insolations, des gastro-entérites. Des militaires ont dû être rapatriés vers la France.

Aux carrefours, les soldats se postent et observent. Les intervalles et les distances sont respectés, pour réagir en cas d’incident et se couvrir mutuellement. Les gestes tactiques, précis, sont ceux d’une troupe aguerrie. Les plus jeunes font comme les aînés. C’est le résultat de l’entraînement intensif en France et de vingt années d’opérations extérieures, sur des théâtres aussi différents que l’Afghanistan ou la Côte d’Ivoire, le Liban ou le Kosovo. Vingt ans de culture professionnelle se vérifient dans les rues de Gao.

 

Cette expérience du combat et cette endurance ont permis aux troupes de l’opération Serval de surprendre, de bousculer et de détruire les forces islamistes retranchées à Gao, Tombouctou, Kidal. Les ennemis ont été ensuite détruits dans leur sanctuaire de l’adrar des Ifoghas. Ils l’occupaient depuis dix ans et l’avaient aménagé en forteresse. Ils se croyaient invincibles. Leur propagande se moquait même des “croisés”, réputés couards, trop attachés à la vie pour venir les affronter.

Les combats dans la vallée de l’Amettetaï ont été furieux. Cinq jours terribles. « Nos gars, les plus jeunes, ont morflé, reconnaissent les officiers. Les djihadistes sont allés jusqu’au corps à corps. Sur six kilomètres, entre le point de départ et l’arrivée, on a relevé une centaine de morts. » Les terroristes voulaient retarder les Français, provoquer un enlisement, transformer leur résistance en victoire morale. Ils ont été pris de vitesse. À certains endroits, les troupes d’assaut françaises ont retrouvé un mouton sur la braise, du thé encore chaud.

Le tempo rapide et la puissance de feu imposés dès le départ par Paris, relayés au Mali par les généraux Grégoire de Saint-Quentin, patron des forces françaises, et Bernard Barrera, commandant de la brigade Serval, ont bousculé l’ennemi (lire aussi page 30). « Il fallait créer une dynamique pour stabiliser la boucle du Niger », explique Saint-Quentin. Le général est prudent : « Nous avons désorganisé la menace militaire mais elle reste sous-jacente. On a détruit leurs bases. Il leur reste des caches. »

Cela explique l’approche prudente des avions sur Gao — vols à très basse altitude, changement fréquent des axes d’approche —, les patrouilles permanentes et les épuisantes opérations de recherche de caches terroristes. La dernière opération, baptisée “Gustave”, a duré quatre jours non-stop au nord de Gao, dans une zone islamiste, ancien fief du Mujao. Bilan : 18 tonnes d’armes et de munitions saisies. La plupart sont détruites, sous la surveillance des sapeurs démineurs qui assurent aussi la sécurité des convois contre les IED (engins explosifs improvisés).

Les sapeurs du 31e régiment du génie (Castelsarrasin), dont la moitié des cadres sont passés par l’Afghanistan, sont en permanence sur le qui-vive : « On ne sous-estime pas l’ennemi. Ils ont la compétence. Un quart des terroristes tués portait une ceinture d’explosifs ! » Les capitaines Stéphane Mateos et Jean-Médéric Lenoble confirment : « Les IED sont arrivés très vite sur ce théâtre. On a découvert des ateliers de fabrication dans le Nord. Ici, les pistes sableuses sont favorables aux pièges. »

 

Les ennemis ne peuvent plus concentrer leurs forces mais les militaires restent lucides : « Sur 3 000 combattants, on a compté 400 tués. » Et le reste ? « Une partie a renoncé au combat, une autre s’est dispersée, au Mali ou à l’étranger. » Des djihadistes à bout de force sont retrouvés dans le désert, en Algérie et en Mauritanie. Les écoutes françaises ont aussi localisé des combattants isolés, appelant à l’aide au téléphone. Certains ont été cueillis aux points d’eau, à des passages obligés.

« Les pieds ont une mémoire, confie un officier des forces spéciales. Les vieilles cartes nous sont utiles. On y trouve d’anciennes pistes oubliées, mais connues des trafiquants ou des terroristes. » Nos commandos du désert font la chasse aux djihadistes. C’est au détour d’une de ces pistes perdues que le sergent Stéphane Duval, transmetteur au 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (Bayonne), est mort pour la France, le lundi 29 avril.

Ancien fief des islamistes du Mujao, Gao et ses environs restent une zone sensible. Le général de Saint-Quentin le reconnaît : « Il reste une menace sous-jacente. » Les ennemis sont toujours là. En février puis en mars, des islamistes équipés de ceintures d’explosifs ont tenté de se faire exploser au milieu des soldats. « Ils arrivent en général à Mobylette. Parfois aussi à dos d’âne, avec une charrette. » Le 4 mai, cinq kamikazes islamistes ont été tués au nord de Gao. Sur l’avenue Mamadou-Konaté, un jeune Noir s’avance, un bâton de bétel entre les dents : « Des armes, il y en a partout. Si la France part, ce sera la merde, comme avant. » Chaque Mobylette suscite le qui-vive.

« Notre but a été d’amener les ennemis à la portée des forces africaines qui nous relèvent, précise le général de Saint-Quentin. On ne partira pas. On sera encore un millier au début de 2014. » Les Français formeront une force de réaction, mobile et dure. En “deuxième rideau”, ils seront l’assurance vie des forces de stabilisation appelées à prendre le relais.

La nouvelle armée malienne sera aussi adossée aux Français. Ses chefs piaffent. Au QG malien de Gao, le colonel Didier Dacko, 45 ans, ancien de l’école du train à Tours et de celle de l’infanterie à Montpellier, veut reprendre le contrôle de Kidal, pour l’instant aux mains des indépendantistes touaregs du MNLA. Dans la villa réquisitionnée qu’il occupe avec son état-major, Dacko prépare son plan d’opérations : « Notre objectif est de contrôler la totalité du territoire malien, jusqu’à la frontière algérienne. On ne veut pas du MNLA. Qu’il désarme et on discute après. »

 

Son adjoint, le colonel Issa, un Touareg au visage de cuivre, approuve : « Le MNLA ne représente pas les Touaregs. Ce sont des bandits en armes rejoints par les islamistes d’Ansar Dine. » Ce seigneur du désert est formel : « Qu’on nous donne quelques véhicules et le temps d’atteindre Kidal », dit-il en grillant des Dunhill à la chaîne.

C’est ce qu’annonce le général Ibrahima Dembele, 46 ans, le chef d’état-major de l’armée malienne. Jovial, ce Malinké natif de Ségou a une confiance totale dans le toubab (“le Blanc”). Il remercie la France. « Mon ministre c’est Le Drian, mon président c’est Hollande, dit-il en riant. Serval a réagi vite et sauvé le Mali. Les Français doivent en être fiers. Notre sentiment de reconnaissance efface tout ce qu’on a raconté sur la colonisation. »

Dembele a passé seize ans à guerroyer dans le nord du pays. Il connaît par coeur les adrars, Kidal, Tessalit. Soldat confirmé et titulaire d’un master en résilience, il commande l’armée depuis mars 2012. Il joue un rôle clé dans la stabilité du pays. « Il faut tout mettre à plat, les trafics d’influence, les armes volatilisées, ceux qui nous ont trahis, à quatre reprises et qu’on a réintégrés en leur donnant de l’argent, des armes, du galon. » Il me tend une liste “confidentiel défense” : « Ce sont nos quarante officiers supérieurs sans emploi. » Parmi eux, quinze généraux.

Son objectif est clair : « Libérer Kidal et le Nord. J’ai des soldats, je veux m’en servir. » Dembele a déjà commandé 10 000 boîtes de rations douncafa (“manger à sa faim”, en bambara) pour la guerre éclair qu’il veut mener aux islamistes et au MNLA. Ses plans sont prêts : « Couper leur route logistique au carrefour d’Anifis, isoler leur zone refuge de Tinzaoutène. On n’a plus de cadeau à leur faire. Ils doivent déposer les armes. » La France se veut neutre. Nos militaires sont partagés : « Ce serait dangereux de réintégrer ces traîtres à répétition dans l’armée malienne. » Il n’est pas question pour l’instant d’opération malienne sur Kidal. Le général Dembele est formel : « Nous irons quand même. J’attendrai le temps qu’il faudra. »

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 07:45
photo EMA

photo EMA

12 mai, 2013 - Nathalie Magnien, N'Djamena pour BBC Afrique

 

Au Tchad lundi a été déclaré journée chômée et payée pour inciter la population à accueillir plusieurs centaines de soldats de retour du Mali, alors que les auditions se poursuivent cette semaine dans le cadre de l'enquête sur la présumée tentative de complot que les autorités affirment avoir dejoué.

 

Un clip diffusé depuis quelques jours par la télévision publique est accompagné d'images à la gloire des FATIM, les Forces armées tchadiennes au Mali.

Tchad : Cérémonie en hommage aux soldats tchadiens morts au combat - EMA / armée de l'Air - 01 mars 2013

Tchad : Cérémonie en hommage aux soldats tchadiens morts au combat - EMA / armée de l'Air - 01 mars 2013

Trente-sept soldats tchadiens ont été tués dans les combats contre les islamistes.

 

Samedi le président malien par intérim, Diacounda Traoré, leur a rendu hommage en se rendant au cimetière militaire de Farcha.

 

En avril l'Assemblée nationale s'était prononcée pour un retour progressif du contingent déployé dans le nord du Mali.

 

Lundi environ 400 soldats accompagnés de blindés vont défiler place de la Nation.

 

A leur tête le commandant en chef-adjoint des FATIM, le jeune général Mahamat Deby Itno, le fils du président.

 

1 600 soldats restent pour le moment sur le théâtre des opérations au Mali.

 

Le contingent tchadien doit être intégré à la MINUSMA, la Force des Nations unies dont le commandement devrait être confié à un militaire tchadien.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 07:40
Sécurité en Europe: Berlin plaide pour la coopération avec Moscou

VARSOVIE, 10 mai - RIA Novosti

 

La Russie est un acteur incontournable pour assurer la sécurité en Europe, estime le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle.

"Il est indispensable de créer un espace de confiance commun, car nous ne pourrons garantir la sécurité en Europe que conjointement avec la Russie", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre qui a réuni vendredi à Varsovie les chefs de diplomatie russe, polonais et allemand, Sergueï Lavrov, Radoslaw Sikorski et Guido Westerwelle.

Ce dernier a rappelé qu'il avait insisté avec son homologue polonais pour que la Russie soit associée à la mise en place d'un système de défense antimissile en Europe.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 07:40
source natomission.ru

source natomission.ru

BRUXELLES, 8 mai - RIA Novosti

 

Une réunion du Conseil Russie-Otan au niveau des chefs d'état-major aura lieu le 14 mai prochain à Bruxelles, a annoncé mercredi à RIA Novosti un porte-parole de la représentation russe auprès du QG de l'Alliance dans la capitale belge.

 

"La Russie y sera représentée par le chef adjoint de l'état-major général Alexandre Postnikov-Streltsov", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

 

Selon le diplomate, la discussion portera sur la défense antimissile, la mise en œuvre du plan de coopération militaire pour 2013 et la préparation d'un plan similaire pour 2014.

 

Par ailleurs, les chefs militaires procèderont à un échange d'information sur les futurs exercices de l'Otan Steadfast Jazz et les exercices stratégiques russes Zapad-2013, prévus à l'automne.

 

L'Otan est intéressée à développer sa coopération avec la Russie sur l'Afghanistan et à étudier notamment l'expérience du retrait de troupes russes de ce pays.

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