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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

01/02/2016 Sources : État-major des armées

 

Alterner modes et zones d’actions pour surprendre les Groupes armés terroristes (GAT), tel est le défi que poursuit Barkhane sans relâche, partout, tout le temps. Pendant trois semaines, les efforts de la force au Nord-Niger se sont concentrés sur deux zones distinctes au cours d’une même opération, mettant en œuvre des capacités complémentaires, judicieusement employées et finement coordonnées, afin de produire le maximum d’effets.

 

Déployée au Nord-Niger, vaste zone de transit, le Groupement tactique désert Est (GTD-E) Douaumont a mené en janvier 2016 avec son partenaire nigérien l’opération Aradou, qui visait à perturber les flux logistiques des GAT et à entraver leur liberté d’action. Cette opération a été menée, selon un tempo légèrement décalé, à la fois dans la partie Nord du désert du Ténéré et dans le massif de l’Aïr, au Nord-Est d’Arlit. 400 militaires nigériens et français et 90 véhicules blindés et logistiques ont été engagés.

 

La région du Ténéré se caractérise par de grands espaces à la surface sableuse mais dure, très favorable à la progression des engins blindés. Leur combinaison avec la composante aéromobile, qui offre une allonge complémentaire significative, a permis de couvrir une zone de plus 50 000 km². Rapidité d’action dans la profondeur, forte mobilité et autonomie logistique totale ont été les clefs de cette manœuvre.

 

La région de l’Aïr est quant à elle une zone plus difficile d’accès, montagneuse, caillouteuse, où des moyens aéroportés ont été discrètement mis en place de nuit. Après une infiltration sous vision nocturne et une phase de surveillance, l’arrivée d’un échelon motorisé a permis de poursuivre la mission de recherche pendant plusieurs jours.

 

Pendant toute la durée de l’opération, les moyens aériens de Niamey et N’Djamena ont fourni en permanence des moyens ISR (intelligence, surveillance, reconnaissance), indispensables afin d’optimiser l’engagement des moyens aéroterrestres, mais également des possibilités d’appui feu.

 

L’efficacité de cette opération a enfin reposé sur le partenariat entre Barkhane et les Forces armées nigériennes (FAN). Chacun a ainsi contribué à la réussite collective : Barkhane a apporté son expérience des opérations complexes, tandis que les FAN ont apporté leur parfaite connaissance du terrain. La vitesse de leurs véhicules, en phase d’interception de pick-ups suspects, s’est également avéré un atout considérable.

 

La répétition des opérations, menées successivement ou simultanément depuis plus d’un an par Barkhane, est l’expression de l’ambition de la force de ne laisser aucun répit aux terroristes, leur interdisant toutes zones refuges.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 17:45
photo EMA / Armée de Terre

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01/02/2016 Sources : État-major des armées

 

Devenus pôle opérationnel de coopération le 1erseptembre 2014, les Éléments français au Gabon (EFG) mettent en œuvre la coopération militaire régionale avec les partenaires de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

 

Ils s’appuient sur l’ensemble de leurs éléments, dont le 6ebataillon d’infanterie de Marine qui réalise une grande partie des détachements d’instruction opérationnelle et technique. Les EFG se coordonnent aussi avec les bâtiments de la mission Corymbe qui participent au plan de coopération militaire développé au profit des pays riverains du Golfe de Guinée pour renforcer leurs capacités dans le domaine de la sécurité maritime.

 

En 2015, les EFG ont mené 185 actions de coopération, dont 123 au Gabon au profit de stagiaires gabonais. Ils ont ainsi accueilli plus de 1 300 stagiaires étrangers sur le camp de Gaulle et au centre d’aguerrissement en forêt gabonaise. Les 53 autres formations ont eu lieu directement dans les pays partenaires : plus de 250 instructeurs se sont ainsi déplacés au Burundi, au Cameroun, au Congo, en République démocratique du Congo et au Tchad, pour transmettre leurs connaissances tactiques et techniques.

 

Au total, les militaires français ont formé 8 500 officiers, sous-officiers et hommes du rang dans de nombreux domaines : maintien de la paix, action de l’État en mer, sécurisation de zone, défense des frontières, lutte contre les engins explosifs improvisés et entretien des qualifications dans le domaine aéroporté.

 

L’objectif est de compléter la formation des militaires des pays membres de la CEEAC avant engagement dans des opérations intérieures ou extérieures.

 

L’instruction aux opérations de maintien de la paix menée au Tchad a, par exemple, permis de consolider les capacités d’un bataillon tchadien d’environ 460 militaires, avant son départ pour intégrer la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies au Mali (MINUSMA). Grâce aux stages de vie et de combat en jungle organisés chaque mois au centre d’aguerrissement de l’outre-mer et de l’étranger, le personnel des forces armées gabonaises reçu un entraînement complémentaire avant sa projection dans l’opération Minkébé qui vise à lutter contre les braconniers et les orpailleurs clandestins au Gabon.

 

En 2015, les EFG ont également mit en place la première session pour la formation de forces spéciales camerounaises. Cette formation longue et hautement spécialisée s’articulait autour de 21 semaines de stages intensifs dans des domaines aussi variés que le tir, le corps à corps ou les techniques aéroportées. Compte tenu du succès de cette formation, celle-ci devrait être reconduite.

 

Pour l’année 2016, les EFG poursuivront sur le même rythme, en prononçant encore davantage l’effort sur la préparation des unités avant leur engagement opérationnel et sur des formations à haute valeur ajoutée, adaptées aux besoins des armées partenaires.

 

Les EFG constituent l’une des quatre bases militaires permanentes prépositionnées en Afrique avec les Éléments français au Sénégal (EFS), les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et les Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI). Ils constituent un réservoir de forces à dominante aéroterrestre projetable dans la sous-région dans le cadre des opérations conduites par les armées françaises. En tant que pôle opérationnel à vocation régionale, les EFG (comme les EFS) sont essentiellement tournés vers la formation des pays partenaires. Si nécessaire, elles sont également en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 17:20
C-130J Super Hercules airlifter photo Lockheed Martin

C-130J Super Hercules airlifter photo Lockheed Martin


01/02/2016 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

Le ministère de la Défense commande quatre avions de transport militaire tactique C-130J

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a commandé le 29 janvier 2016 à l’armée de l’air des États-Unis d’Amérique (USAF) quatre Hercules C-130J neufs. Deux des quatre appareils disposeront d’une capacité de ravitaillement en vol des hélicoptères. Cette commande fait suite à la décision prise par Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, le 15 décembre 2015 en Comité ministériel d’investissement.  Les deux premiers avions seront livrés fin 2017 et début 2018  et les deux ravitailleurs en 2019.

Ces appareils viendront renforcer le segment médian de la flotte de transport tactique de l’armée de l’air, actuellement composé des C-160 Transall et C-130H Hercules. Ces aéronefs sont en effet particulièrement sollicités et éprouvés par les différentes opérations extérieures dont les conditions environnementales mettent à rude épreuve les matériels.

Mesure phare de l’actualisation de la loi de programmation militaire, cette acquisition a été réalisée dans des délais très brefs. Elle est effectuée dans le cadre d’une procédure d’acquisition FMS (Foreign Military Sales). Elle comprend également le système de soutien, la formation du personnel et le maintien en condition opérationnelle initial.

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 12:55
L' ANAJ-IHEDN fête ses 20 ans !

2016, un cru spécial pour l'ANAJ-IHEDN !

20 ans au service de l'Esprit de défense et de cohésion nationale

Participez activement à nos actions et soutenez la première association de Jeunes sur les questions de défense et de sécurité

 

 

 

L'ANAJ-IHEDN, une association désormais connue et reconnue

Depuis maintenant 20 ans, l'ANAJ-IHEDN oeuvre pour sensibilser les jeunes (et moins jeunes) aux questions de défense et de sécurité. L'objectif ? Créer un socle commun de connaissance et de dialogue entre différents univers pour alimenter le terreau d'une cohésion nationale pérenne et forte. Les tragiques événements qui ont frappé notre pays en 2015 ont montré à quel point la société française était en recherche de ces valeurs républicaines et prète à s'engager.

 

Avec une moyenne de 80 événements par an depuis 5 ans, en France et à l'international, l'ANAJ est désormais connue et reconnue comme une association motrice sur ces questions. Passionnés et engagés, les jeunes qui la compose sont tous bénévoles et dévoués à cette noble cause. Pour continuer nos actions, nous avons besoin du soutien de tous !


Les nouveautés 2016 à ne pas manquer !

Continuellement à la recherche d'innovations au service de nos membres et de la communauté Défense et Sécurité, l'ANAJ va lancer cette année plusieurs nouveautés qui permettront de mieux répondre à vos besoins : événements, opérations spéciales, outils, etc.

Application mobile "ANAJ-IHEDN"

L'ANAJ-IHEDN débarque sur votre smartphone ! Grâce à cette application mobile (IOS et Androïd) vous pourrez retrouver toutes nos publications, nos vidéos, nos photos et bien entendu l'agenda de nos événements. Pour ne pas les manquer, une alerte push vous sera envoyée à l'ouverture des inscriptions.

       

 

L'ANAJ facilite l'accès des séminaires aux jeunes de l'École de la 2e Chance des Yvelines

Dans le cadre de sa mission de sensibilisation aux enjeux de défense et l'ouverture à de nouveaux publics, l'ANAJ permettra à plusieurs jeunes de l'École de la 2e Chance des Yvelines de participer au prochain séminaire-jeunes de l'IHEDN de Février 2016 à Paris.

 

Soirée de prestige pour les 20 ans de l'ANAJ-IHEDN

Pour fêter les 20 ans de l'ANAJ, une soirée exceptionnelle sera organisée le 25 juin 2016 à l'Ecole militaire. Réunissant l'ensemble de la communauté Défense et Sécurité, plus de 500 personnes seront présentes pour échanger dans un cadre prestigieux et convivial.

Devenir partenaire de cette soirée

 

Des conférences toujours plus innovantes et de qualité

Comme les années précédentes, 2016 sera une année riche en conférences exclusives sur des sujets d'actualité, innovants et parfois décalés. Ces événements sont l'occasion d'accueillir de nouveaux publics et de sensibiliser aux questions de défense, sécurité et internationales.

Toutes nos conférences

 

Des ateliers pour approndir la réflexion et échanger avec des experts

Dans un cadre restreint, les ateliers de l'ANAJ-IHEDN sont réservés uniquement aux membres. Ils permettent d'échanger librement avec des experts sur des problématiques variées. Organisés tous les mois, ils sont l'occasion unique de pouvoir approfondir la réflexion stratégique.

Tous nos ateliers

 

Des visites pour aller à la rencontre des acteurs de la défense/sécurité

Réservées aux membres, nos visites permettent d'aller à la rencontre d'acteurs ou sur des sites rarement ouverts au public. Elles sont l'occasion d'échanges directs et passionnants avec nos membres.

Toutes nos visites

 

De nouvelles publications pour alimenter la réflexion stratégique

Fort de son vivier de membres et son réseau de partenaires, l'ANAJ contribue pleinement à l'émergence d'une réflexion et d'une vision "jeune" sur les enjeux stratégiques.

Toutes nos publications

 


Puisque vous êtes désormais convaincus de l'intérêt de nous soutenir ... Voici nos 3 types d'adhésion

 
 
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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 11:55
Le prototype du bateau commandé par le centre de lutte antipollution de la Marine nationale. Photo Cleansails

Le prototype du bateau commandé par le centre de lutte antipollution de la Marine nationale. Photo Cleansails

 

29 janvier 2016 par Flora Chauveau – Ouest-France

 

Une entreprise en fort développement

L'entreprise Cleansails n'a pas encore ses propres locaux et, pourtant, elle a décroché un appel d'offres prometteur. La société brévinoise va concevoir et construire six navires antipollution pour le Centre d'expertises pratiques de lutte antipollution (Ceppol) de la Marine nationale. Des bateaux de travail de type landing-craft, en aluminium, mesurant 7,50 m.

Basée à Saint-Brevin-les-Pins, en Loire-Atlantique, Cleansails regroupe une dizaine de personnes, salariés ou travailleurs indépendants. Chacun apporte ses compétences : architecture, ingénierie, chaudronnerie... pour créer du matériel de lutte contre la pollution en mer. « Jusqu'ici, nous concevions nos bateaux et nous les faisions fabriquer par des chantiers partenaires, explique Pierre Briallart, dirigeant de Cleansails. Ces six bateaux sont les premiers que nous construisons nous-mêmes. » L'équipe travaillera dans des locaux tout neufs, actuellement en construction dans la zone d'activité de la Guerche, à Saint-Brevin.

Suite de l’article

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31 janvier 2016 7 31 /01 /janvier /2016 12:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air


28/01/2016 Armée de l'Air

 

La SPA 75 fêtera fin juin 2016, sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey, le 100e anniversaire de sa création. A cette occasion, le commandant d'escadrille prie les anciens ayant appartenu à cette glorieuse unité de se manifester auprès du secrétariat de l'escadron de chasse 2/3 « Champagne » en vue de l'organisation de ce grand événement.

Téléphone : 03 83 52 64 47

Courriel :     drillespa75 [at] gmail.com

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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 17:55
Quand le terrain est le premier ennemi (JDef, 2/2)


28/01/2016 JDEF -  DICOD

 

Les légionnaires avec qui nous avions vécu au cœur de la forêt amazonienne, au Brésil, sont aujourd’hui spécialistes du combat en jungle. Quant aux unités de l’armée de Terre que nous avions suivie en Picardie, elles peuvent désormais, à tout moment, intervenir en zone urbaine. Dans cette seconde partie du journal de la Défense (#JDef), nous vous emmenons en Afrique où les forces françaises sont formées aux opérations dans le désert, milieu de tous les extrêmes. Puis retour en France où les nageurs de combat s’entraînent à mener des missions sous-marines. Ils font du monde du silence leur théâtre d’opérations.

Situé dans la Corne de l’Afrique, Djibouti est 3 fois plus petit que la France. Pays de tous les extrêmes, on y trouve  montagne culminant à plus de 2 000 mètres, des déserts de sable et de roches mais aussi le lac Assal, point le plus bas du continent africain.
Avec moins de 20 jours de pluie par an et une température avoisinant 50 degrés, Djibouti est un pays désertique et aride, naturellement hostile à l’homme. Sa géographie ressemble à  celle de la bande sahélo-saharienne. C’est un terrain d’entraînement propice aux forces françaises et étrangères.

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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 17:35
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre


28/01/2016 Armée de Terre

 

On le sait peu mais 140 000 militaires et civils indiens se sont battus à nos côtés durant la 1re guerre mondiale, en France et en Belgique. Cette histoire militaire commune perdure et se traduit pour l’armée de Terre par une coopération militaire bilatérale riche qui se renforce au fur et à mesure des années (une douzaine d’activités chaque année). 2016 a revêtu un caractère particulier : des militaires du 35e RI ont profité de leur participation à l’exercice Shakti pour défiler lors de la fête nationale indienne. Une première, tant pour ce pays que pour nos fantassins.

 

Pour la troisième année, les forces terrestres françaises et indiennes ont renforcé leur interopérabilité autour d’un exercice en milieu désertique et montagneux. Le 35e régiment d’infanterie (35e RI) et le 2nd Garhwal Rifles Battalion (infanterie du Bengal) se sont donc retrouvés du 7 au 17 janvier dans le désert du Rajasthan (dans le Nord-Ouest de l’Inde) pour un entraînement placé sous le signe de la force (signification de « Shakti »). 

Shakti 2016 avait comme scénario une opération de contre-insurrection et de lutte contre le terrorisme dans le cadre d’un engagement sous mandat de l’ONU. Durant une dizaine de jours, les détachements franco-indiens ont partagé leurs expériences, savoir-faire et techniques de combat afin d’entretenir et renforcer leur coopération.

 

Si l’exercice a pris fin le 17 janvier, les fantassins de Belfort ont eu le plaisir de recevoir une invitation pour le peu originale : une participation au défilé du Republic Day, première historique témoin du partenariat étroit qui lie nos deux nations. Ainsi, les militaires du 35e RI et les musiciens de la Musique de l’infanterie de Lyon ont défilé aux côtés de l'armée indienne, en présence du président de la République française en visite officielle. Dans la Déclaration conjointe franco-indienne du 25 janvier, ce dernier a d’ailleurs souligné l’importance des exercices militaires conjoints et mentionne l’exercice Shakti en vue de développer l’interopérabilité dans le domaine du contre-terrorisme, rappelant le succès des précédentes éditions qui ont permis aux forces de progresser. 

L’exercice Shakti 16 s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique signé en 1998 et prouve l’excellence du niveau atteint dans la relation militaire bilatérale.

 

Shakti 2013 avec le 13e BCA

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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 17:25
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

28/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

Dans la nuit du 27 au 28 janvier 2016, la 228e fusée Ariane a quitté la Terre depuis le port spatial européen de Kourou et a placé avec succès en orbite le satellite de télécommunication Intelsat afin qu’il soit opérationnel à temps pour les jeux olympiques de Rio du 5 au 21 août 2016.

 

Pour ce premier lancement de l’année, les Forces armées en Guyane (FAG) ont assuré une protection hermétique dans les trois dimensions. Le dispositif, mis en œuvre pendant les quelques dizaines d’heures qui ont précédé, avait pour vocation de préserver de toute intrusion la zone et les abords du pas de tir. C’est la finalité de la mission Titan.

 

Les capacités mises en œuvre, de jour comme de nuit, pour accomplir la mission Titan sont constituées de moyens terrestres du 3e régiment étranger d’infanterie qui préservent un périmètre de sécurité autour du pas de tir Ariane 5, de moyens maritimes de la base navale du Degrad des Cannes pour interdire toute présence navale dans les approches maritimes, de moyens aériens de l’escadron de transport 68 et du centre de contrôle militaire pour surveiller les approches et intercepter tout aéronef lent indésirable.

 

Le rythme de déploiement de ce dispositif sera tout aussi soutenu en 2016 qu’il l’a été en 2015. Pour mémoire, les FAG avaient assuré dans les deux derniers mois de l’année, la protection de trois lancements successifs. Le 10 novembre 2015, une fusée Ariane avait fait l'objet de toutes les attentions, le 3 décembre c’était une fusée Vega et le 17 décembre une fusée Soyouz.

 

Près de 400 militaires ont été engagés en complément des gendarmes pour la protection de ce fleuron technologique européen. Lorsque la flamme olympique brûlera aux prochains jeux olympiques à Rio et que plusieurs milliards de personnes regarderont en direct la retransmission télévisée, les hommes et les femmes des FAG garderont en mémoire qu’ils ont un peu contribué à cet évènement planétaire.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 12:55
[Diaporama] Les rations alimentaires opérationnelles

La RCIR (ration de combat individuelle réchauffable). D’un poids de 1,75 kg pour 3 500 calories, elle couvre les besoins journaliers d’un combattant. Conditionnée sous emballage rigide enveloppé d’un film plastique pour l’étanchéité, elle contient un kit de réchauffage. 17 menus différents sont proposés, dont 7 sans porc et 3 menus halal - © C. Lebertre / DICOD


29/01/2016  C. Bobbera  - DICOD

 

« Une armée marche à son estomac », disait Napoléon. L’impact de la qualité des repas sur le moral et donc l’aptitude opérationnelle du personnel n’est pas une légende. Aussi quand les militaires français sont en opération, et lorsque les autres formes de restauration traditionnelle sont exclues, ils ont toujours avec eux des rations de combat. Variées et très nourrissantes, elles font le festin des soldats.

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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 09:55
photos Armée de l'Air

photos Armée de l'Air

 

29/01/2016 Alexandra Milhat - Armée de l'air

 

Du 20 au 29 janvier 2016, l’exercice « VOLFA », réalisé au profit des forces des unités aériennes et des unités au sol du commandement des forces aériennes (CFA), se déroule dans le massif central.

 

Exercice « VOLFA » : entraînement intensif pour les forces aériennes

De nombreux moyens humains et matériels

25 avions de chasse, cinq avions de transport, des drones, des commandos parachutistes, des radars participent à cette nouvelle édition de l’exercice « VOLFA ». Objectif : entraîner toutes les forces à des missions complexes durant deux semaines, de jour comme de nuit. Parmi celles-ci, des missions de bombardement ou encore de parachutisme de masse. 

 

Exercice « VOLFA » : entraînement intensif pour les forces aériennes

Un entraînement au combat aérien

Depuis le 25 janvier dernier, le groupe « bleu » (blue forces) est concentré sur la base de Mont-de-Marsan, tandis que le groupe « rouge » (red forces) opère depuis ses bases aériennes d’origine (Orange et Cazaux). Celui-ci joue le rôle du « méchant » face au groupe « bleu » (les « gentils »), qui ne connaît pas à l’avance le scénario. Ils sont ainsi chargés de se défendre face à cette menace « rouge ».  « L’exercice « VOLFA » est très enrichissant car il permet la rencontre de tous les pilotes et équipages participants, explique le directeur de l’exercice. Nous pouvons échanger, briefer et débriefer tous ensemble, savoir quelles sont les contraintes pour chaque appareil, pour chaque mission. Cela permet de progresser et d’être plus opérationnel. »

 

Exercice « VOLFA » : entraînement intensif pour les forces aériennes

VOLFA : bilan positif et entraînement nécessaire pour les opérations extérieures

« Je suis très satisfait de l’entraînement effectué jusqu’à présent, indique le lieutenant-colonel Yann Malard, commandant de la 30e escadre et directeur de l’exercice. Nous avons des conditions météorologiques très favorables pour un mois de janvier. Jusqu’à présent, nous avons réalisé toutes les missions, huit au total, il nous en reste cinq jusqu’à vendredi. »

Le lieutenant-colonel Malard est formel, toutes les connaissances acquises durant les exercices et l’entraînement sont mises à profit lors des opérations extérieures : « Les forces présentes à cet exercice sont celles qui ont été déployées hier et le seront demain. L’entraînement que nous menons nous est très profitable : les missions évoluent sur une menace de très haute intensité. Il s’agit vraiment de combat. En opérations extérieures, nous pratiquons davantage un combat asymétrique contre les terroristes djihadistes. »

Exercice « VOLFA » : entraînement intensif pour les forces aériennes
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29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 17:55
Chronique culturelle du 29 janvier 2016


29.01.2015 source SHD

 

29 janvier 1635 : fondation de l’Académie française (Paris). Pour encadrer l’effervescence littéraire qu’il sent monter dans le royaume, le cardinal de Richelieu créé l’Académie sur ordre de Louis XIII.

 

29 janvier 1814 : bataille de Brienne-le-Chateau. Napoléon défait avec 16 000 hommes l'armée de Blücher deux fois supérieure en nombre. Cela lui donne l'occasion de passer enfin à l'école des Minimes, sur les lieux mêmes où s'est construite sa légende entre 1778 et 1783.Napoléon manque d'être pris par un groupe de cosaques isolé, mais l'intervention d'un de ses aides de camp (le chef d’escadron Gaspard Gourgaud) puis de son escadron de service le sauve. A noter, la mort au combat du contre-amiral Baste, commandant d’une brigade de la Jeune Garde. Son nom est inscrit sur l’Arc de triomphe.

 

29 janvier 1842 : décès du général Pierre Cambronne. Il débute la carrière militaire en 1791, est fait colonel à Iéna puis est nommé général de brigade lors de la bataille de Hanau. A Waterloo, il commande le dernier carré de la vieille garde. Face à l’insistance du général Colville, son adversaire, la légende (créée par Victor Hugo après coup), veut qu’il ait répondu à l’Anglais par le désormais célèbre mot de Cambronne. « L’homme qui a gagné la bataille de Waterloo, c’est Cambronne. Foudroyer d’un tel mot le tonnerre qui vous tue, c’est vaincre ».

 

29 janvier 1856 : création de la Victoria cross (Londres). Médaille britannique accordée uniquement pour courage face à l’ennemi. Il n’y a eu que 1354 récipiendaires depuis sa création.

 

29 janvier 1867 : prise de Thy Ninh (Cambodge). Le capitaine Pasquet de la Broue enlève la forteresse cambodgienne avec 170 marsouins.

 

29 janvier 1916 : bombardement de Paris par un Zeppelin. « Dans les années précédant la Grande Guerre, l'Allemagne a développé une flotte de dirigeables puissants et à long rayon d'action. Utilisés de nuit, en particulier sur l'Angleterre, ils ont des missions stratégiques de bombardements (usines, gares, carreaux de mines, etc.) mais ils participent aussi à une guerre totale et psychologique sur les populations civiles des grandes villes. Durant l'année 1916, le bombardement aérien n'a pas eu vraiment le rôle stratégique qui aurait pu influencer la guerre car le tonnage de bombes délivré n'était pas assez important, mais il est devenu une arme psychologique qui touche les populations civiles en arrière de la zone des combats. Ainsi un Zeppelin a bombardé Paris le 29 janvier 1916 faisant vingt-six morts et trente-deux blessés. La population est horrifiée ; des funérailles nationales sont organisées. Les Allemands sont considérés comme des "pirates des airs". Bar-le-Duc a fait l'objet de plusieurs bombardements : celui du 1er juin 1916, jour de l'Ascension, à midi, a fait plus de soixante morts et des centaines de blessés. La ville est l'un des pivots arrières de la bataille de Verdun, mais les avions allemands ont délibérément visé la population. Si les Allemands étaient considérés comme des barbares, l'aviation française n'était pas en reste. Karlsruhe a été bombardé par les Français et les Britanniques dès 1915. Le bombardement du 22 juin 1916 est le plus important et il a été ordonné par le haut commandement français en représailles - c'est le mot alors employé - de celui de Bar-le-Duc. Il y a cent-cinquante morts et des centaines de blessés dans cette ville allemande. Cette attaque aérienne française s'inscrit dans une escalade de la terreur et annonce, par son aspect méthodique, les doctrines de l'italien Douhet et de l'Américain Mitchell ainsi que l'emploi de l'aviation durant la Seconde Guerre mondiale. L'avion, durant l'année 1916 pendant qu'artilleurs et fantassins se massacrent, participe aussi à la "brutalisation" de la société ». Gilles Aubagnac (Conservateur au musée de l'air et de l'espace).    

 

29 janvier 1924 : vol expérimental d’un hélicoptère (Paris). Raoul Pateras Pescara couvre  800 mètres en 10 minutes à bord d’une machine expérimentale à voilure tournante double.

 

29 janvier 1928 : décès du maréchal Douglas Haig. « Chef du corps expéditionnaire britannique en France de 1915 à 1918, il marque entre autres ses contemporains par ses innovations stratégiques (première utilisation des chars de combat en 1916). Il reste aussi dans la mémoire collective comme le responsable du jour le plus sanglant de l’armée britannique. En effet,  le 1er juillet 1916, 58 000 soldats sont mis hors de combat dont 19 240 tués. Après la guerre, il se consacre aux anciens combattants et fonde les Haig Homes et le Haig Fonds afin de les aider ». CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

 

29 janvier 1972 : le Redoutable débute sa première patrouille opérationnelle . Le premier sous-marin nucléaire lanceur d’engins français est commandé par le capitaine de frégate Louzeau.

 

29 janvier 1991 : démission du ministre de la Défense, J-P Chevènement. Ne partageant pas les vues du président sur la participation de la France à l’opération Tempête du désert, Chevènement quitte le gouvernement.

 

29 janvier 1996 : le président Chirac annonce la fin des essais nucléaires français. La modélisation informatique d’une explosion nucléaire étant acquise, une explosion réelle n’est plus nécessaire. « La même année, le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE ou CTBT pour Comprehensive Test Ban Treaty, en anglais) est ouvert à la signature. La France, 1er État doté de l’arme nucléaire à avoir signé le TICE en 1996, l’a ratifié en 1998. Le TICE n’est pas encore en vigueur car 8 États disposant de capacités nucléaires significatives, n’ont pas encore ratifié le Traité :Inde, RPDC et Pakistan, États-Unis, Israël, Iran, Chine et Égypte ». DGRIS/PROLIF.

 

29 janvier 2010 : premier vol du Sukhoi PAKFA.  Chasseur russe furtif et supersonique encore en phase de pré production.(Merci au CFA !)

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29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 17:30
photo Royal Bahraini Air Force

photo Royal Bahraini Air Force

 

28.01.2016 par George de Bonadona - Air & Cosmos

 

Le salon international de Bahreïn qui s’est tenu du 21 au 23 janvier dernier a été l’occasion pour le Royaume d’officialiser sa volonté de modernisation de ses moyens aériens. Le pays du golf voudrait moderniser non seulement ses F-16, mais aussi ses hélicoptères d’attaques Cobra.  

Le Royaume possède aujourd’hui 16 F-16C. Cet upgrade permettra de passer les avions au standard Viper. La principale nouveauté ce standard est l’intégration d’un radar à balayage électronique (AESA) APG-83. Celui-ci permet l’emport de nouvelles bombes JDAM. La  capacité d’emport de l’avion sera également augmentée, l’installation de réservoir conforme libérant un point d’emport sous chaque aile. L’acquisition de nacelles de désignation de cible Sniper développé par Lockheed est aussi évoquée.
Outre ces modernisations, le pays devrait passer commande de 17 voire 18 F-16V.

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 08:50
photo O. Debes / Armée de Terre

photo O. Debes / Armée de Terre


27/01/2016 Armée de Terre

 

L’Eurocorps (structure comprenant des militaires de neuf nations) est capable de se déployer en opération au profit de l’Union européenne, de l’OTAN ou de l’un des pays contributeurs, tels que l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, le Luxembourg ou encore la Pologne. C’est actuellement le cas au Mali où une soixantaine de personnes est engagée en opération EUTM (european union training mission in Mali) mais également en métropole où l’Eurocorps participe à l’opération Sentinelle. Prochaine étape pour ces militaires : prendre en 2016 le HQ EU Battle group au Mali. Dans ce cadre, l’état-major suit un entraînement spécifique.

 

L’Eurocorps conduit actuellement une série de 5 exercices qui se dérouleront jusqu’à fin juin pour lui permettre de prendre l’alerte EUBG (european union battle group) au cours du 2e semestre 2016, sous la responsabilité de la France. Plus de 250 militaires français et des pays membres se mobilisent pour ce cycle de préparation opérationnelle.

Depuis son premier engagement en 1998, sous la forme d’une participation à la force de stabilisation en Bosnie-Herzégovine, l’Eurocorps a été engagé à de nombreuses reprises. Il a ainsi pris pour la première fois le commandement d’une opération au Kosovo en 2000, puis celui de la force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) en Afghanistan, en 2004 et 2012.

 

Retrouvez notre page consacrée à l’Eurocorps.

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 08:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

27/01/2016 Armée de l'air

 

Du 15 au 19 janvier 2016, le général David Pincet commandant la brigade aérienne des forces de sécurité et d’intervention (BAFSI) s’est rendu à Djibouti en visite de commandement auprès des unités BAFSI (escadron de protection et escadron de sécurité incendie et sauvetage).

 

Les travaux avec les commandants d’unités, le commandement de la base aérienne 188 et l’état-major interarmées des forces françaises à Djibouti ont permis de mieux prendre en compte les spécificités des missions air et interarmées sur le terrain. Ce court séjour a également été l’occasion d’inaugurer un nouveau poste de commandement "Protection" de la base, notamment équipé d’un système de télésurveillance performant qui permet des avancées tant dans le domaine opérationnel que pour la condition du personnel.

 

La base de Djibouti compte environ 800 d’aviateurs ainsi que des Mirage 2000 C et D, un C160 Transall et des hélicoptères Puma qui lui permettent d’intervenir dans les pays de la corne de l’Afrique, ainsi qu’aux Émirats arabes unis ou au Qatar.

 

Implantée au cœur d’un point névralgique, elle bénéficie d’avantages géographiques et opérationnels indéniables. Ses similitudes avec les théâtres d’opération du Proche-Orient attirent de nombreuses unités à la recherche d’un environnement réaliste et leur permettent de s’entraîner efficacement.

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 08:45
28e GC à Djibouti - photo Armée de Terre

28e GC à Djibouti - photo Armée de Terre

 

27/01/2016 Armée de Terre

 

Initiée en décembre 2014 pour actualiser les cartes datant des années 1960, une mission de mise à jour cartographique s’est déroulée sur le territoire djiboutien d’octobre 2015 à janvier 2016.

 

Cette mission, effectuée par un détachement du 28e Groupe Géographique d’Oberhoffen a rempli un double objectif:

- elle a permis de fournir une mise à jour complète des zones du territoire djiboutien où les FFDj manœuvrent très fréquemment, voire quotidiennement, en vertu du Traité de coopération en matière de défense qui unit la France à Djibouti

- elle a été l’occasion de tester, dans un environnement exigeant (nature du terrain, climat), la fiabilité technique de la CGP (Chaîne Géographique Projetable), sans toutefois être soumis au contexte sécuritaire et pressant d’une opération réelle.

 

Aboutissement de 15 années de réflexion et de production industrielle, la CGP, le tout nouveau système d’arme de la géographie militaire française, vise à appuyer les forces déployées en leur fournissant des produits géographiques standardisés, précis et actualisés quel que soit le niveau sécuritaire, dans des délais compatibles avec la conduite des opérations.Aux ordres du Capitaine Cédric, les 21 géographes projetés ont brillamment atteint l’ensemble des objectifs qui leur avaient été assignés, dans un contexte de préparation contraignant et des conditions matérielles exigeantes.

 

La mission, source d’enseignements précieux, a été un véritable succès car elle a permis à la fois:

- de fournir des cartes actualisées, contribuant ainsi à l’optimisation de la préparation opérationnelle des militaires qui effectuent des entraînements ou de la préparation opérationnelle tout au long de l’année aux FFDj

- d’éprouver les nouveaux matériels du CGP en situation extrême en démontrant leur précision et leur efficacité et d’obtenir un RETEX technique précieux dans le domaine de la géographie militaire

- de valider ce nouvel ensemble modulaire pouvant soutenir tout type de déploiement de l’Armée française jusqu’à un volume de 5000h.

 

La géographie militaire, en phase avec les évolutions technologiques, s’adapte constamment en développant des outils de pointe permettant d’enrichir les bases de données avec des informations vérifiées et fiables. Cette nécessité de disposer de données précises explique l’importance de l’enjeu que revêtait cette mission La cartographie constitue en effet un élément indispensable à la connaissance, à la préparation et, le cas échéant, à l’intervention des forces. L’ensemble du système d’arme de la Chaine Géographique Projetable répondra à ce besoin, en s’appropriant des nouvelles technologies toujours plus complexes, nécessitant un haut degré de technicité, avec des effectifs toujours plus contraints, mais avec l’impératif d’appuyer, à l’avenir, l’ensemble des forces projetées.

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 08:30
Daman : portrait d’un Watchkeeper de la FINUL

 

27/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 8 octobre 2015, le lieutenant Armelle est projeté au Liban pour un mandat de six mois. Elle est officier de quart (Watchkeeper) au centre tactique opérationnel de l’état-major italien commandant le secteur ouest de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), basé à Shama.

 

Binômée avec un soldat malaysien, elle fait partie de l’une des quatre équipes de quart qui se relayent 24 h sur 24 et suivent les patrouilles dans le secteur Ouest et le long de la frontière du Sud-Liban, appelée Blue Line. Responsable du traitement des évènements et incidents rapportés par les bataillons du secteur, elle met à jour les supports d’informations utilisés par tous les centres tactiques opérationnels du secteur Ouest de la FINUL.

 

« L’une des principales richesses de cette mission, est de travailler avec tous les contingents étrangers présents sur le secteur Ouest, soit plus de 13 nations. Cela représente plus de 3 000 soldats. Au quotidien, je suis en contact permanent avec les Italiens, les Finlandais, les Malaisiens, les Coréens, les Ghanéens… Pour communiquer et se coordonner il est impératif de savoir parler l’Anglais et de faire preuve d’ouverture d’esprit afin de mieux comprendre les spécificités culturelles de chaque nation. »

 

Le lieutenant Armelle est détachée au sein de l’État-major non-permanent de la brigade alpine franco-italienne (EMNPBAFI) déployé pour la première fois en opération. Il s’agit de la première coopération militaire entre la France et l’Italie au sein de la FINUL. Ce partenariat a été crée en septembre 2011 entre la 27ebrigade d’infanterie de montagne et la brigade Taurinense. Son objectif est de renforcer la coopération militaire européenne sur un théâtre d’opération. « C’est une opportunité exceptionnelle d’avoir intégré l’EMNPBAFI. Je suis au cœur des missions opérationnelles d’un état-major binational et mon rôle est indispensable au bon déroulement des activités. Je bénéficie d’une vision internationale sur la situation sécuritaire au Liban et sur les mesures mises en place par la FINUL. »

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL, avec près de 900 soldats déployés en permanence. La grande majorité d’entre eux arme la FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action, dans le cadre de la résolution 1701. Le volet naval de cette mission comporte en permanence plusieurs frégates déployées en force constituée (la Task Force 448). Leur mission : surveiller les approches maritimes du Liban et empêcher l’introduction d’armes par la mer.

Daman : portrait d’un Watchkeeper de la FINUL
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27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 08:45
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air


 26/01/2016 Sources : État-major des armées

 

À la fin du mois de décembre 2015, le détachement C135 de Niamey a changé d’équipages et d’aéronef. Composé d’un avion et d’un équipage d’une vingtaine de personnes, il est doté, pour la première fois en opération extérieure, d’un des trois avions de ravitaillement KC 135 RG nouvellement livré sur la base aérienne d’Istres.

 

Trois exemplaires de C135 ont été acquis en 1995 auprès de l’US Air Force avant de faire l’objet en 2014 d’un programme de rénovation piloté par la Direction générale de l’armement (DGA). L’objectif visé est de moderniser l’avionique du cockpit ainsi que la totalité des moyens de communication et de navigation. Cette évolution offre de nouvelles capacités opérationnelles et une totale conformité aux exigences actuelles de circulation aérienne. Elle permet ainsi d’obtenir des normes de navigation identiques à celle des KC 135 américains et une intégration plus efficace et sécurisée dans la circulation aérienne générale. Après une campagne d’expérimentation en métropole ainsi que des vols de qualification assurés par les experts de l’équipe de marque ravitaillement en vol et transport stratégique, le premier KC 135 RG est déployé en opération extérieure.

Si l’on prend le cas des Mirage 2000 présents à Niamey, le ravitailleur peut leur délivrer en vol près de cinq tonnes de kérosène, soit 1 h et demi de potentiel supplémentaire. Sur une même opération, le KC 135 RG pourra assurer plusieurs ravitaillements aux mêmes chasseurs, leur permettant de prolonger d’autant leur mission.

Le capitaine Eric en témoigne : « Un Mirage 2000 a une autonomie de près de 2 h en vol avec les réservoirs pendulaires, ce qui est la plupart du temps insuffisant, compte tenu des distances très importantes à couvrir sur la bande sahélo-saharienne. C’est pourquoi ils ont besoin du ravitailleur, qui est en fait une grosse station-service volante. La manœuvre de ravitaillement reste un moment particulièrement délicat pour les chasseurs comme pour l’opérateur de ravitaillement, mais en 10 minutes il permet au chasseur de pouvoir poursuivre sur zone sa mission. »

Le détachement C 135 soutient les actions menées sur l’ensemble de la zone d’opération des forces françaises en assurant le ravitaillement en vol des Mirage 2000 et des Rafale de la force Barkhane, qui assurent des missions de renseignement et d’appui au profit des troupes au sol.

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air
photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 17:25
photo EMA

photo EMA

 

25/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Le 13 janvier 2016, à l’occasion de la passation de commandement militaire du Nord du Brésil, une délégation des Forces armées en Guyane (FAG), présidée par le général de division aérienne Pierre-Jean Dupont, s’est rendue à Belém. Le général de corps d’armée Carlos Alberto Neiva Barcellos succède au général de corps d’armée Oswaldo de Jesus Ferreira.

 

La cérémonie s’est déroulée en présence des plus hautes autorités civiles de l’état du Pará et autorités militaires de l’armée de Terre brésilienne.

 

Depuis sa création il y a près de trois ans, le commandement militaire du Nord a donné une dimension opérationnelle à sa coopération avec les FAG. Mise en exergue lors des différents discours, cette coopération promet de se poursuivre. Les rencontres régulières entre les autorités françaises et brésiliennes témoignent de la confiance qui existe entre les forces armées et qui permettent de conduire des opérations conjointes sur nos frontières communes.

 

En invitant la France, le Brésil, le plus grand pays d’Amérique latine et l’un des plus influents de la zone dans l’économie mondiale, a voulu montrer l’intérêt qu’il porte aux relations bilatérales dans le domaine militaire.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 16:55
Hollande manœuvre pour prolonger son ami Bajolet à la tête de la DGSE

 

25.01.2016 Par Yann Philippin - Mediapart

 

François Hollande a fait déposer un amendement destiné à prolonger jusqu'à la présidentielle le directeur de la DGSE bientôt frappé par la limite d'âge. Le chef de l'État a tenté de cacher qu'il voulait changer la loi pour le seul bénéfice d'un de ses proches. Le sort du patron des renseignements extérieurs sera, à partir de ce mardi, entre les mains des parlementaires.

 

Les sénateurs l’ignoraient jusqu’à présent. Mais ils vont devoir, mardi, voter pour ou contre le maintien du patron de la DGSE, Bernard Bajolet. C’est du jamais vu, puisque le choix du chef des services de renseignement extérieurs relève du chef de l’État. Sauf que Bajolet, qui tutoie François Hollande depuis plus de trente ans, sera atteint en mai par la limite d'âge de 67 ans. Le président de la République a donc fait insérer, dans le plus grand secret, un amendement au projet de loi sur la déontologie des fonctionnaires, qui sera examiné demain en séance publique au Sénat. Le texte prévoit la possibilité de repousser d’un an la mise à la retraite d’office de certains hauts fonctionnaires « participant directement à la défense des intérêts fondamentaux de la nation ». Selon des informations recueillies par Mediapart, son unique objectif est de permettre à Bajolet de rester à la tête des quelque 5 000 espions de la « Piscine » jusqu’à la présidentielle.

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 12:55
photo HTDS

photo HTDS

 

22.01.2016 electronique-eci.com

Conçue par Rapiscan Systems et distribuée par HTDS, la caméra CounterBomber est un système de sûreté qui utilise une technologie de radar dirigée par la vidéo pour détecter à distance, en toute sécurité, les personnes sur le point de commettre un attentat suicide ou dissimulant une arme.


Testée par le gouvernement américain et reconnue comme une solution de détection efficace pour contrer les menaces terroristes, la technologie brevetée de cette caméra a été conçue pour protéger les zones critiques ou de guerre et les sites stratégiques des kamikazes potentiels. Elle est particulièrement bien adaptée pour la sécurisation des bâtiments gouvernementaux, bases militaires, stades, aéroports, gares, postes de contrôle, hôpitaux et écoles.

 

Cette caméra à technologie radar est un système fiable, entièrement mobile, qui assure une inspection automatique des sujets en marche, dés leur entrée dans une zone critique, en déterminant rapidement si une personne dissimule un dispositif d'attentat suicide ou une arme potentielle. Véritable scanner corporel et comportemental, elle s’intègre facilement dans les réseaux de commandement existants pour une sécurité renforcée et une meilleure appréciation des situations.
Ainsi, grâce à ce système de suivi vidéo innovant, les responsables de la sécurité civile et militaire sont en mesure de prendre rapidement des décisions précises sur les personnes suspectes.

 

Ce système de détection peut être utilisé par les opérateurs selon deux modes distincts, soit manuellement pour le dépistage dans les lieux publics moins structurées en terme de sécurité, soit de manière autonome (mains libres) pour le dépistage dans les zones hautement contrôlées.
D’un poids de 113 kg et d’un volume de 1.22 x 1.22 x 1.83 m, cette caméra à technologie radar offre un taux de radiation de 0.15 mW/cm2. Sans danger pour l’opérateur et les personnes inspectées, et non intrusive, elle bénéficie d'une capacité élevée de détection et d’un très faible taux de fausses alarmes.
Enfin, une simple formation minimale est requise pour utiliser ce système, avec un coût global maitrisé et une efficacité opérationnelle accrue.

 

www.htds.fr

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 12:20
Le destroyer américain USS Stockdale carbure à la graisse de bœuf

Les moteurs diesel du destroyer « USS Stockdale » fonctionnent grâce à un mélange de 90 % de fuel conventionnel et de 10 % de biocarburant à base de graisse de bœuf. (Photo : US Navy)

 

25/01/2016 LeMarin.fr

 

Il carbure à la graisse de bœuf. Le premier navire de combat américain à utiliser en opérations du biocarburant, le destroyer USS Stockdale, a appareillé le mercredi 20 janvier de la base aéronavale de North Island, en Californie.

L’USS Stockdale fait partie du groupe aéronaval déployé autour du porte-avions nucléaire USS John C. Stennis. Celui-ci expérimente le recours aux carburants alternatifs aux énergies fossiles, ce qui inclut l'énergie nucléaire, dans le cadre du programme de l’US Navy baptisé Great Green Fleet (la grande flotte verte).

Le secrétaire à la Marine, Ray Mabus, et le secrétaire à l’Agriculture, Tom Vilsack, ont salué le départ du premier groupe aéronaval « vert » de l’US Navy. Après la cérémonie, ils se sont rendus à bord du destroyer USS William P. Lawrence pour assister à un ravitaillement en mer en biocarburant depuis le pétrolier ravitailleur USNS Guadalupe.

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 08:25
photo EMA

photo EMA

 

25/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 22 juin 2015, l’adjudant Sylvain est affecté à l’état-major interarmées des Forces armées aux Antilles (FAA) en tant qu’adjoint au chef des opérations terrestres (J3 Terre) du centre des opérations.

 

L’adjudant Sylvain a passé 17 années au sein d’unités opérationnelles, telles que le 17e régiment du génie parachutiste ou le 19e régiment du génie, ainsi que sur les théâtres d’opération.

 

Aujourd’hui affecté au centre des opérations, il met à profit sa connaissance du terrain en amont de l’action. « Cette affectation me permet d’avoir une vision globale des opérations. Quand on est sur le terrain, on reçoit les ordres du centre des opérations. Aujourd’hui, je suis de l’autre côté du miroir et je vois comment les ordres sont préparés ».

 

En tant qu’adjoint au J3 Terre, l’adjudant Sylvain participe également à la programmation des activités dans le cadre de la préparation opérationnelle des FAA. Il travaille en étroite collaboration avec le 33e régiment d’infanterie de Marine, mais pas seulement. « Je dois récupérer la planification des activités de toutes les unités des FAA puis coordonner et organiser les choses afin que tous aient les moyens matériels et humains adéquats au moment opportun pour chacun ».

 

Une fois la programmation actée, vient le temps de l’entraînement en lui-même. « Lors des exercices, comme Cyclonex qui est un entraînement au commandement et à l’alerte du personnel des forces armées face aux risques de catastrophe naturelle, mon rôle est de suivre le déplacement des troupes sur les cartes et de tenir à jour la cartographie au profit des autorités en charge de prendre les décisions sur la suite des opérations ».

 

Après 17 ans de carrière, l’adjudant Sylvain confie avoir acquis une certaine « ouverture d’esprit ». « Ce que la vie de militaire m’a apporté, c’est avant tout de retenir le meilleur des expériences que l’on peut vivre. En Guyane en 2005, lors de la mission Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal, j’ai particulièrement apprécié l’instruction qui nous a été délivré dans les domaines de la topographie et des transmissions. Si aujourd’hui je n’exploite pas forcément ces compétences dans mon quotidien, j’ai néanmoins ces enjeux, leurs contraintes et leurs plus-values en tête quand je fais de la programmation d’activités ».

 

« La deuxième chose importante que j’ai réalisé en étant dans l’armée, c’est la grande polyvalence et la pluralité de métiers que l’on a la chance d’exercer au sein d’une carrière ». En effet, en plus d’être adjoint au J3 Terre, l’adjudant Sylvain fait partie du Groupe régional d’intervention de neutralisation, enlèvement et destruction d’explosifs (GRIN) des FAA. Une casquette qu’il affectionne car elle lui permet de rester actif dans le milieu du déminage. « C’est un milieu exigeant qui nécessite de garder un esprit vif, désireux de découvrir et d’en apprendre toujours ». Après de nombreux stages de formation qui cumulés, équivalent à trois années au centre de formation de l’échelon central NEDEX-EOD, l’adjudant Sylvain. a obtenu le brevet d’intervention sur munitions spéciales (biological and chemical munition disposal –au standard OTAN). Mais ce diplôme ne suffit pas si l’on n’entretient pas ses connaissances. « Il faut se mettre constamment à jour par rapport aux évolutions des explosifs et techniques de déminage ».

 

Aux Antilles, le GRIN est particulièrement sollicité. Dans le cadre d’un protocole signé avec la préfecture de la Martinique, le GRIN des Antilles est le seul service à détenir des capacités de reconnaissance d'engins non identifiés et des capacités d'intervention sur les munitions et explosifs conventionnels ainsi que les engins explosifs improvisés. En moyenne, ils interviennent une quinzaine de fois par an, en tout temps et tout lieu, qu’il s’agisse d’emprises militaires mais également de sites civiles difficiles d’accès ou d’embarcations.

photo EMA

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 20:55
Mise au point du Ministère de la Défense (article France 3 Midi-Pyrénées)

 

25/01/2016 Ministère de la Défense

 

Le ministère de la Défense dément formellement les informations mises en ligne par la rédaction de France 3 Midi Pyrénées, le 21 janvier dernier. Informations sur des sites soit disant sensibles provenant d'un  "document militaire" qu'ils se seraient procuré. Il s'agissait en fait d'un document totalement fictif de travail, non protégé par le secret défense et destiné à la formation de jeunes élèves d'une école d'officiers.

 

Note RP Defense: voir article France 3

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 17:56
Cérémonie d’hommages aux Légionnaires du 2e REG décédés le 18 janvier 2016 en Savoie


25/01/2016 Armée de Terre

 

Une cérémonie d’hommage funèbre se tiendra demain, mardi 26 janvier 2016, en l’honneur des légionnaires décédés à la suite d’une avalanche à Valfréjus alors qu’ils effectuaient un entraînement en montagne.

 

Cette cérémonie militaire, présidée par le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), le général d’armée Jean-Pierre Bosser et en présence de nombreuses autorités civiles et militaires, se déroulera au 2e régiment étranger de génie, quartier Maréchal Kœnig, à Saint-Christol d’Albion (84). Elle débutera à 10h30.

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