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22 juillet 2015 3 22 /07 /juillet /2015 16:55
Dassault va produire trois Rafale par mois

Dassault Aviation prévoit d'engranger de nouvelles commandes à l'exportation (Crédits : Dassault Aviation A. Février)

 

22/07/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Dassault Aviation a décidé d'augmenter ses cadences de production du Rafale. Elles vont passer de un appareil à trois par mois, selon des sources concordantes.

 

Dassault Aviation, qui a livré lundi à l'Égypte les trois premiers Rafale sur une commande de 24 appareils, a décidé d'augmenter ses cadences de production de l'avion de combat. Selon des sources concordantes, l'avionneur aurait décidé de les porter à trois appareils par mois, contre un actuellement (11 Rafale par an). Certains sous-traitants évoquent même quatre appareils par mois. Ce qui est sûr c'est que le nombre de livraisons de Rafale augmentera à partir de 2018, le temps pour le groupe d'orchestrer cette montée en cadence. Cette augmentation des cadences nécessitera quelques investissements pour Dassault Aviation, notamment dans l'outillage.

"J'ai décidé d'augmenter la cadence de fabrication du Rafale pour non seulement faire face aux premières commandes mais surtout pour anticiper de futures commandes que nous estimons probables dans les mois qui viennent", a déclaré le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, à la presse à l'issue de la cérémonie de remise des trois Rafale à l'Egypte, qui s'est déroulée au centre d'essais en vol d'Istres de Dassault Aviation.

Les trois Rafale livrés lundi sont arrivés ce mardi au Caire et ont survolé les pyramides. Ils défileront le 6 août lors de la cérémonie d'inauguration du doublement du canal de Suez en présence du président égyptien, le général Al-Sissi et son homologue français, François Hollande.

 

Des nouvelles commandes?

Pourquoi ce plan de montée en cadence de la production? Parce que Dassault Aviation compte sur un nouveau contrat fin 2015, début 2016, puis d'autres encore à moyen terme. Tous les observateurs estiment d'ailleurs que les Émirats Arabes Unis Eric (EAU) seront le prochain client du Rafale (une soixantaine d'appareils), qui sera "customisé" à la mode émiratie. Peut-être d'ici à la fin de l'année. "Il est vraisemblable que le Rafale des Emiratis sera mieux que celui de l'armée de l'air française", estime un proche du dossier. Question de moyens. Cela avait été déjà le cas avec les Mirage 2000-9 bien supérieurs à ceux de l'armée de l'air française. Mais Abu Dhabi a renoncé à un moteur plus puissant que le Rafale français (9 tonnes au lieu de 7,5).

Lors de cette cérémonie, Eric Trappier a également précisé que les discussions avec la Malaisie et des présentations à l'Indonésie se poursuivaient. Il a enfin assuré qu'en Suisse, tout était ouvert.

Conformément à la loi de programmation militaire (LPM), les livraisons de Rafale liées aux contrats Égypte (24 appareils, dont 16 biplaces) et Qatar (24 plus 12 en option) vont se substituer à celles du Rafale destinées à l'armée de l'air française jusqu'en 2019. Mais ce n'est pas encore suffisant. Car pour le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, le compte n'est pas bon au niveau de l'exportation malgré les 48 vendus à l'Egypte et au Qatar, qui possèdent tous les deux des options pour 12 appareils supplémentaires. "Compte tenu du contrat signé avec le Qatar, ce sont déjà une bonne trentaine d'avions export qui se substitueront aux livraisons nationales : il en manque donc de cinq à dix pour atteindre l'objectif, ce qui, au vu des prospects en cours, se fera sans difficulté", avait-il expliqué aux députés fin mai.

 

Interrogations autour d'une montée en cadence

Pour un industriel interrogé sur une montée en cadence de la production des Rafale, "ce sont des soucis de riches, des soucis que nous préférons gérer. Ce dont on parle me semble tout à fait gérable". Et de rappeler qu'un "avion par mois" sort de la chaine, sauf en août où elle est fermée. Soit 11 par an. "Nous avons appris à travailler lentement, note-t-il. C'est cela la réalité, nous avons appris à travailler lentement pour se mettre au rythme d'acquisition qui était permis au ministère de la Défense". Donc, "si on doit monter en cadence à 1,5 par mois, voire de 1,5 à 2 appareils,  Il faut juste réapprendre à travailler normalement. Je sais comment trouver des solutions, cela ne m'inquiète pas plus que cela".

Selon le Délégué général de l'armement, "la maison Dassault est à même d'assurer une cadence de production de trois avions par mois". Mais pour lui, "la vraie question est de savoir si ses fournisseurs suivront : je pense par exemple au motoriste, qui produit des aubes de turbine à fabrication de long cycle". Au total, entre 300 et 500 PME contribuent au programme Rafale, "parmi lesquelles des équipementiers qui travaillent aussi pour Thales sur des radars".

"Les capacités de montée en puissance de ces entreprises doivent être vérifiées au cas par cas ; à défaut, il faudra trouver des secondes sources, ce qui n'est pas simple car les qualifications devraient alors intervenir dans des délais assez brefs. La LPM a en tout cas été construite sur la base d'une livraison de vingt-six Rafale monoplaces, biplaces et marine : pour le reste, les incertitudes demeuraient grandes", avait expliqué le délégué général lors de son audition fin mai à l'Assemblée nationale.

 

Livraison du Rafale à l'armée française

Dassault Aviation produisait 11 Rafale par an qui, jusqu'à l'an passé, étaient tous destinés à l'armée française, qui n'en réceptionnera que cinq cette année. Trois autres sont fabriqués pour l'Égypte, qui attend la livraison de trois autres Rafale début 2016. Du coup, Dassault Aviation ne devrait livrer que 8 Rafale en 2015 et 14 en 2016. Initialement, la LPM prévoyait la livraison de 11 Rafale en 2014, 11 en 2015 et 4 en 2016 à l'armée de l'air française. Au total, pendant la LPM, l'armée de l'air et la Marine doivent recevoir 26 Rafale (19 pour les aviateurs et 7 pour l'aéronavale). Mais la commande égyptienne a un peu chamboulé l'ordonnancement des livraisons des derniers Rafale à l'armée française.

L'armée de l'air espère récupérer les six Rafale biplaces prélevés, qui auraient dû lui être livrée en 2015, "avant 2018", a insisté le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier lors d'une audition fin mai à l'Assemblée nationale. Il a averti  qu'"aucun autre avion ne peut aujourd'hui nous être prélevé. Si un autre client à l'export, après l'Égypte, demandait un avion plus tôt, ce serait au détriment de notre capacité opérationnelle, alors même que nous aurons à assurer la formation des Qataris". Pour le général Denis Mercier, c'est clair et net : "si un autre client arrive, il faudra produire plus d'avions".

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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 17:50
La Lituanie et la Lettonie coopèrent en matière de défense militaire

 

17 Juillet 2015 Arthur Vernassière - lejournalinternational.fr

 

Les deux pays baltes ont annoncé cette semaine qu’ils se sont engagés pour une coopération militaire. Les présidents des deux pays se sont retrouvés à Vilnius pour décider de renforcer leurs armements et leur défense. L’accord prévoit notamment d’accroître les capacités aériennes des deux pays de la mer baltique. La Lituanie et la Lettonie ont également invité la Pologne et l’Estonie à les rejoindre dans cette collaboration.

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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 17:40
Le bombardier stratégique Tu-95 est le plus puissant des turbopropulseur avec ses quatre moteurs Nikolai Kuznetsov de 15.000 ch chacun associés à des hélices contrarotatives.

Le bombardier stratégique Tu-95 est le plus puissant des turbopropulseur avec ses quatre moteurs Nikolai Kuznetsov de 15.000 ch chacun associés à des hélices contrarotatives.

 

19 juillet 2015 par Aerobuzz.fr

 

En un mois, la Russie vient de perdre deux Tu-95 Bear H. Même si sa silhouette rappelle la guerre froide, le bombardier stratégique russe possède toujours une force de frappe effrayante et constitue pour les USA et leurs alliés une menace. Le Kremlin sait en jouer.

 

Les USA et la Russie, ont un point commun : ils sont équipés de bombardiers stratégiques endurants mais déjà bien âgés. Il s’agit d’un côté du Boeing B52H et, de l’autre, du Tupolev Tu-95 Bear H (désigné TU-95MS en Russie). Si les USA arrivent à maintenir la sécurité des vols en bichonnant en permanence leurs B-52, en revanche les Russes semblent éprouver des difficultés. Elles ont été illustrées par la chute d’un Tu-95 MS en juin dernier, puis, le 14 juillet 2015, lors d’un entrainement de routine. Dans l’attente des conclusion de l’enquête, la flotte de Tu-95MS est clouée au sol.

 

Les autorités russes ont donné plus de détails sur la mission tragique du 14 juillet. L’appareil qui était non armé effectuait une mission d’entrainement classique entre la base d’Ukrainka et la ville de Khabarovsk. Selon les premiers témoignages des experts russes, le quadrimoteur aurait été victime à 09H50 d’une panne simultanée des quatre moteurs dans le secteur du polygone militaire de Litovka, à 60 km de Khabarovsk. L’équipage de sept hommes a évacué l’appareil désemparé en sautant en parachute. On dénombre cependant deux victimes. Après avoir un temps suspecté les moteurs NK-12 et leurs circuits de carburant, les autorités russes soupçonnent à présent l’utilisation d’un carburant de mauvaise qualité. Une enquête criminelle est ouverte pour non respect des procédures d’entretien et d’utilisation de matériel aérien.

 

Depuis 2013, le Tu-95 est redevenu ce qu’il a toujours été : le cauchemar de l’OTAN. Les pilotes de défense aérienne et de bombardement tactique ont repris leurs vols d’entrainement à proximité des polygones de tir. Les missions de ces vecteurs potentiellement nucléaires, le long des pays occidentaux, oblige les états riverains à consacrer des moyens importants pour surveiller, intercepter et accompagner ces avions.

 

Le problème est que si les équipages russes sont renouvelés avec l’arrivée de jeunes recrues, en revanche, le parc d’avions sur lequel ils volent est lui constitué en grande partie de vétérans de la guerre froide. Ces machines d’un autre âge tels que les Tu-95, MIG-29, Su-24, ont été soumises à plusieurs décennies d’aléas climatiques et sont victimes du manque de pièces détachées pour cause d’industrie aéronautique en pleine décrépitude. Malgré une construction solide, voire rustique, ce vieillissement du parc conjugué à une intensification de l’activité aérienne explique en grande partie les accidents rencontrés ces dernières semaines.

 

Mais ne nous trompons pas. Malgré cette série d’accidents rapprochés, le TU-95 reste une menace tout à fait crédible. Le bombardier stratégique est issu d’une fiche programme datant de la fin des années 40. A l’époque il s’agissait de réaliser un bombardier intercontinental capable de frapper les USA avec des bombes nucléaires larguées par gravité. La Russie ne possédait alors pour ses frappes stratégiques qu’une copie du B-29 américain, le Tu-4.

 

Tupolev, confronté à la faiblesse et à la voracité des réacteurs soviétiques de l’époque a fait le pari gagnant du turbopropulseur à hélices contrarotatives. Ce moteur révolutionnaire mis au point dans les années 50 est issu d’études allemandes menées pendant la seconde guerre mondiale. Produit par Nikolai Kuznetsov, il est le turbopropulseur le plus puissant du monde, avec une puissance avoisinant les 15.000 cv.

 

Ainsi motorisé, le Tu-95 dont le premier vol remonte aux années 50, a traversé les décennies. L’appareil a tout de suite époustouflé les militaires russes avec ses 14 heures d’endurance, sa vitesse de 800 km/h et son altitude de croisière supérieure à 11.000 m. Les pilotes de chasse occidentaux qui l’ont intercepté et accompagné affirment qu’ils n’oublieront jamais le bruit et les vibrations ressenties en volant à proximité de cette légende des airs de 50 mètres d’envergure.

 

Sa vitesse, sa fiabilité et son endurance ont justifié la déclinaison du Tu-95 en de nombreuses versions. Ainsi, la volonté de débusquer les sous-marins de l’OTAN, a entrainé la mise en service dans les années 70 d’une version ASW (anti submarine warfare), désignée Tu-142. Cet appareil, qui est également en service en Inde, est doté d’un radar puissant, de bouées acoustiques largables en vol, d’un détecteur d’anomalies magnétiques et de torpilles et autres mines aéroportées. Citons également le fantastique Tu-142 MR destiné à relayer sur des milliers de kilomètres, les messages du Kremlin aux sous-marins nucléaires en plongée. Le Tu-142MR sont équipés de puissants moyens de communication HF et VLF. En vol, ils déploient une antenne filaire de plusieurs kilomètres de long afin de transmettre leurs messages en très basse fréquence.

 

Le Tu-95 Bear H en service aujourd’hui à près de 50 exemplaires date de la fin des années 70. Il est optimisé pour les frappes nucléaires et conventionnelles à longue distance. Produit à 80 unités dans les années 80 à Taganrog puis Samara, il peut croiser pendant plus de 20 heures à 780 Km/h grâce à sa capacité de ravitaillement en vol. De quoi effectuer de longues missions de patrouille, d’entrainement, de surveillance des voisins occidentaux ou de dissuasion nucléaire.

 

Le cockpit du Tupolev Tu-95 est resté dans un style très Guerre Froide – photo Aerobuzz

Le cockpit du Tupolev Tu-95 est resté dans un style très Guerre Froide – photo Aerobuzz

 

Malgré ses améliorations, le Tu-95 Bear H est toujours doté d’un cockpit rappelant les meilleures réalisations occidentales des années 50. Inutile de chercher des écrans multifonctions ou un FMS, il n’y en a pas. L’appareil a néanmoins subi quelques améliorations au niveau des moyens de communication, de détection de guerre électronique et de navigation.

 

Dans sa soute et sous ses ailes, il peut transporter jusqu’à 16 missiles de croisière nucléaires KH55 de 2.500 km de portée ou des missiles de croisière conventionnels KH555 de 3.000 Km de portée environ. La reprise des vols de ces appareils à proximité des pays de l’OTAN est un signal politique fort adressé par le Kremlin aux occidentaux. Un message reçu fort et clair, qui se traduit par un renforcement des patrouilles aériennes en Europe du Nord et la hausse attendue des budgets militaires des pays de l’OTAN.

 

Fidèle à sa mission de bras armé du Kremlin, ce vétéran de la guerre froide continue inlassablement d’arpenter les cieux de la planète, afin de rappeler au monde entier que la Russie est une puissance avec qui il faut compter. Le Tupolev Tu-95 est prévu de rester en service encore au moins une décennie, le temps de mettre au point le fameux PAK-DA. Un bombardier furtif en forme d’aile volante « made in Russia ».

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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 16:30
Les trois premières Rafale sous les cocardes égyptiennes photo A. Pecchi.- Dassault Aviation

Les trois premières Rafale sous les cocardes égyptiennes photo A. Pecchi.- Dassault Aviation

 

St-Cloud, le 20 juillet 2015 – Dassault Aviation

 

La cérémonie officielle de réception par la République Arabe d’Égypte de ses trois premiers Rafale s’est tenue aujourd’hui au Centre d’essais en vol de Dassault Aviation, à Istres, sous le patronage de Son Excellence M. Ehab Badawy, ambassadeur d’Égypte en France, et en présence d’Eric Trappier, Président-Directeur général de Dassault Aviation.

Cette première livraison intervient à peine cinq mois après la décision prise par l’Égypte d’acquérir 24 Rafale, 16 biplaces et 8 monoplaces, pour doter son armée de l’air d’un chasseur polyvalent de dernière génération, capable de répondre à ses besoins opérationnels et de lui permettre d’assurer, en toute souveraineté, sa position géostratégique dans la région.

Dans le même temps, un premier groupe d’utilisateurs égyptiens a été formé en France. Les pilotes égyptiens, entrainés dans l’armée de l’Air, convoieront jusqu’au Caire les trois premiers Rafale dès le lendemain de la cérémonie.

« Ce contrat constitue un nouveau jalon de la coopération qui lie Dassault Aviation et l’Égypte depuis les années 70, soit plus de quarante ans d’un partenariat exemplaire placé sous le signe de l’engagement et de la confiance mutuelle. Après le Mirage 5, l’Alpha Jet et le Mirage 2000, le Rafale est le 4ème avion Dassault à voler sous les cocardes égyptiennes, et l’Égypte, tout comme elle l’avait été pour le Mirage 2000, est le premier client export du Rafale. Nous nous réjouissons de ce partenariat qui a su dans le temps démontrer sa solidité et pérenniser les liens historiques qui unissent nos deux pays. Je remercie, au nom de Dassault Aviation et de ses 8000 salariés, de ses partenaires Thales et Snecma et des 500 entreprises sous-traitantes, les autorités égyptiennes pour la confiance qu’elles nous témoignent encore une fois, ainsi que les autorités et les Forces armées françaises, sans le soutien desquelles ce succès n’aurait pas été possible » a déclaré Eric Trappier.

 

A propos de Dassault Aviation

Avec plus de 8 000 avions militaires et civils livrés dans plus de 90 pays depuis 60 ans et représentant plus de 28 millions d’heures de vol, Dassault Aviation dispose d’un savoir-faire et d’une expérience reconnus dans la conception, le développement, la vente et le support de tous les types d’avion, depuis l’appareil de combat Rafale jusqu’à la famille de business jets haut de gamme Falcon en passant par les drones militaires. En 2014, le chiffre d’affaires de Dassault Aviation s’est élevé à 3,68 milliards d’euros.

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19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 15:45
Algérie : Aqmi revendique la mort de 14 soldats

 

19/07/2015 Le Point.fr (AFP)

 

Le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique a revendiqué la mort dans une embuscade de 14 soldats de l'armée algérienne, au sud-ouest d'Alger.

 

Le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué la mort dans une embuscade de 14 soldats de l'armée algérienne, au sud-ouest d'Alger, dans un communiqué non authentifié diffusé samedi soir sur internet. Le quotidien El-Khabar avait annoncé samedi après-midi la mort de 11 militaires.

 

Propagande web

« Les cavaliers de l'islam ont pu, au soir du premier jour de l'Aïd, tuer 14 soldats lors d'une embuscade tendue à une section de l'armée dans la zone de Djebel Louh », dans la préfecture d'Ain-Defla, selon le communiqué à l'en-tête d'Aqmi. Les assaillants ont réussi à s'échapper « sains et saufs après avoir pris les armes » des soldats tués, ajoute le texte.

Si elle était confirmée, cette attaque serait la plus meurtrière contre des soldats de l'Armée nationale populaire algérienne (ANP) depuis plus d'un an. En avril 2014, une quinzaine de soldats avaient été tués dans une autre embuscade en Kabylie, région montagneuse à l'est d'Alger. Les assaillants ont réussi à prendre la fuite après avoir attaqué une unité de l'armée qui se rendait vers un poste avancé au coeur du maquis, selon le journal. La région d'Ain-Defla fut dans les années 90 l'un des principaux fiefs des groupes armés islamistes, mais a retrouvé le calme depuis une décennie. Les violences impliquant les islamistes armés ont considérablement baissé d'intensité ces dernières années en Algérie.

Certaines régions notamment Boumerdès, Tizi Ouzou, en Kabylie, à l'est de la capitale, continuent cependant d'enregistrer des attaques attribuées à des groupes se réclamant d'Aqmi ou de l'organisation jihadiste État islamique (EI). Selon le ministère de la Défense, 102 islamistes armés ont été tués, capturés ou se sont rendus aux forces de sécurité durant le premier semestre de 2015. L'armée a notamment tué fin mai 25 islamistes près de Bouira (120 kilomètres au sud-est d'Alger), dans une zone où opère l'EI qui avait revendiqué notamment l'enlèvement suivi de la décapitation d'un randonneur français en septembre dernier au coeur des montagnes du Djurdjura, en Kabylie.

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19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 12:55
Budget de la Défense. Le Parlement vote les crédits supplémentaires


17.07.2015 Ouest-France
 

Le projet de révision de la loi de programmation militaire qui prévoit une augmentation du budget de la Défense a été définitivement adopté par le Parlement français.

 

Le Parlement français a adopté définitivement vendredi le projet de révision de la loi de programmation militaire (LPM), qui prévoit d'augmenter de 3,8 milliards d'euros les crédits sur la période 2016-2019 pour faire face aux menaces.

Après les députés, les sénateurs ont entériné vendredi le texte mis au point par une commission mixte paritaire (CMP) Assemblée-Sénat. Tous les groupes ont voté pour ce projet de loi, à l'exception des élus Front de gauche qui ont voté contre et d'écologistes qui se sont abstenus.

 

Renforcer les moyens contre le terrorisme

Ce texte, présenté par Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a pour objet de renforcer les moyens de lutte contre le terrorisme à l'intérieur et à l'extérieur du territoire français après les attentats de janvier à Paris.

Les crédits supplémentaires vont permettre de préserver 18 750 emplois sur les 34 000 qui devaient initialement disparaître et de déployer 7 000 hommes avec la capacité de « monter » en quelques jours à 10 000 dans le cadre du « contrat de protection » des sites comme les écoles, les lieux de culte, les sites industriels sensibles.

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19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 12:35
La cote du gouvernement japonais baisse suite aux lois de défense

 

19.07.2015 Romandie.com (ats)

 

La cote de popularité du gouvernement japonais de Shinzo Abe est au plus bas depuis son arrivée au pouvoir fin 2012, a révélé dimanche un sondage. Il a été réalisé après le vote de lois de défense controversées.

 

Le gouvernement ne recueille que 35% d'opinions favorables, en baisse de 7 points en seulement deux semaines, contre 51% d'opinions négatives, selon cette enquête. Elle a été publiée par le journal Mainichi Shimbun, dont la ligne est très critique à l'égard de M. Abe, ouvertement nationaliste.

 

La chambre basse a adopté cette semaine des textes rendant possible, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, l'envoi à l'extérieur des Forces d'autodéfense - le nom officiel de l'armée - pour venir en aide à un allié, en premier lieu les Etats-Unis.

 

Les projets de loi doivent à présent passer devant la chambre haute mais la chambre basse peut passer en force si nécessaire.

 

Pour ses opposants, l'initiative de Shinzo Abe va à l'encontre de l'article 9 de la Constitution, qui bannit le recours à la guerre, et ruine 70 ans de pacifisme. Actuellement, l'armée nippone ne peut agir que dans le cas d'une offensive externe sur le territoire japonais.

 

Quelque 60'000 personnes, selon les organisateurs, avaient participé à une manifestation devant le parlement mercredi soir et des échauffourées avaient éclaté. Les manifestations sont pourtant généralement de faible ampleur et très tranquilles au Japon.

 

"Le mécontentement populaire envers ces lois sur la défense se renforce. La façon dont le gouvernement et le parti majoritaire ont conduit ce dossier explique la baisse de popularité du gouvernement", selon le Mainichi dont le sondage corrobore une précédente enquête d'opinion de Kyodo News.

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19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 10:55
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

07/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Opérateur unique des systèmes d'information et de communication de la Défense, la Direction Interarmées des Réseaux d'Infrastructure et des Systèmes d'Information (DIRISI) est en première ligne sur le déménagement à Balard. Avec la mise en place d'un centre d'opération SIC dédié, cette bascule est conduite comme une véritable opération militaire.

 

L'installation à Balard constitue une opération d'ampleur inédite... et un véritable défi, puisqu'il s'agit de de réinstaller, en quelques semaines, plus de 9 000 usagers, sans interrompre le service informatique et sans oublier de transférer les sauvegardes et les logiciels.

 

Au cœur de cette manœuvre, la bascule du centre de planification et de commandement des opérations (CPCO) a constitué la phase la plus critique.

 

Dans une situation marquée par l'importance de l'engagement opérationnel de nos forces, l'enjeu était de garantir la bascule de la conduite stratégique des opérations de l'Ilot Saint Germain vers le Pôle Opérations de Balard, sans discontinuité du commandement !

 

Pour réaliser cette prouesse, plus de 1000 hommes et femmes de la DIRISI, civils et militaires, sont quotidiennement engagés dans la manœuvre Balard... week-end compris pour nombre d'entre eux : 300 opèrent directement sur le site de Balard et 700 dans le reste de la France, notamment dans les centres nationaux de mise en œuvre et d'appui à distance.

 

Interlocuteur privilégié des occupants de Balard pour toutes les demandes relevant du domaine SIC, le Service Desk de Maisons-Laffitte (SDK MLF) s'est lui aussi adapté pour relever le défi du déménagement et faciliter l'installation des usagers en leur garantissant un service ininterrompu.

 

S'appuyant sur le renfort du « SDK » de METZ, le SDK de MLF a procédé à une réorganisation interne, créant un plateau dédié, armé par 20 opérateurs.

 

Habituellement en charge des bases de défense (BdD) de la région parisienne, d'Orléans et d'Evreux, l'action du SDK de MLF a été concentrée sur l'Ile-de-France durant la phase de déménagement, le SDK de Rennes prenant le relais pour les BdD situées hors de ce périmètre. Son rôle est de préparer l'arrivée des usagers et de les accompagner pendant les 48 heures suivant leur installation.

 

Tout au long de l'opération Balard, le personnel de la DIRISI est mobilisé pour garantir un accompagnement optimal afin d'assurer la continuité des missions et la meilleure qualité de service possible.

 

REPÈRE

Le Service Desk (SDK) de Maisons-Laffitte (MLF) est l'un des quatre centres de service qui constituent le Centre National d'Appui à Distance (CNAD) des SIC de la Défense. En assistant quotidiennement les usagers du ministère, ces centres constituent des maillons essentiels de l'efficacité opérationnelle de la DIRISI. Ils sont, 365 jours par an et 24 heures sur 24, le point d'entrée unique des appels téléphoniques et des demandes d'intervention SIC, au profit de tous les usagers « défense ».

Dans le cadre de la bascule de commandement à Balard, il réalise ainsi plusieurs opérations techniques avant le déménagement. Elles permettent de récupérer les données et logiciels dont l'utilisateur disposait sur son site de départ. Dès les nouveaux postes installés à Balard, les équipes peuvent commencer à y basculer les sauvegardes. Celles-ci sont vérifiées avec soin et des correctifs y sont éventuellement apportés jusqu'à la veille du départ de l'usager pour ses nouveaux locaux. A son arrivée, et pour 48 heures, l'utilisateur dispose d'un guichet unique, armé par le personnel du centre interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information (CIRISI) Balard. Il est chargé de faciliter l'installation et de régler les problèmes éventuellement rencontrés. Au-delà de ce délai le SDK redevient l'interlocuteur privilégié des usagers.

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17 juillet 2015 5 17 /07 /juillet /2015 16:45
Saab promotes tactical advantages of ‘Soft kill’ technology in combat

 

17 July 2015 by defenceWeb

 

Success in modern combat is less about adding more armour and weight, and more about moving towards the increased self-protection afforded by automated integrated survivability solutions, according to Saab Grintek Defence, which spoke about soft kill technology at the recent Land Forces Africa conference.

 

These solutions allow for regaining the initiative through quick action and agility that minimise chances of loss and maximise chances of successful counter actions, or allow disengagement from the immediate threat situation, according to Saab Grintek Defence.

 

This trend moves away from adding conventional armour that tries to absorb impact, a historical trend that has been superseded by evolutions in modern threat management.

 

One such solution offered by Saab Grintek Defence is the Land Electronic Defence System (LEDS), consisting of an array of threat detectors that provides hemispherical threat warning against all known laser based threats. LEDS-50 provides the ideal solution for combat forces as it can deploy an array of effectors, including multispectral smoke screening, in less than 1.2 seconds after it has detected a laser threat. It is an affordable retrofit or can be included in design specifications for new equipment, according to Saab.

 

Furthermore, it provides visual and audio warnings, classifies the threat, as well as moving the turret and or remote weapon station (RWS) of the combat vehicle in the direction of the threat.

 

“The system offers up to 99 percent interruption probability against laser beamrider anti-tank threats, for example the AT-14 Kornet, and reduces the hit probability of the missile by up to 80 percent,” explained Ferreira, Product Manager, Land Self-Protection Systems, Saab Grintek Defence. “Firing this kind of ‘soft kill’ multi-spectral smoke gives users the valuable time they need to regain the initiative and effectively respond against the threat by combining tactics and effectors without being seen visually or thermally by the attacker.”

 

When integrated to a vehicle’s Battle Management System (BMS), the LEDS-50 analyses the enemy’s attack cycle, alerts occupants that they have been targeted, and then deploys the smoke screen or other appropriate effectors that prevents the enemy from effectively engaging the vehicle. It is also able to identify the direction of the threat, and classify it, inputting enemy information about encounters into a common situational awareness picture, adding a tactical benefit to its basic laser warning capability.

 

LEDS meets the requirements for the full spectrum of land and amphibious operations regardless of global theatre, and is fully NATO compliant, Saab pointed out.

 

When combining battle management information with GPS data, a real time picture emerges of threat presence relative to own forces, making it quicker and simpler to devise a defensive response.

 

“Asymmetric opponents, for example ISIS, makes use of commercial equipment like golfing or hunting lasers to boost the accuracy of their weapons,” Ferreira says. “This enhances their first round kill probability against targets that do not have laser warning and effective fast counter measures.

 

“At present, more than 70 percent of anti-armour threats are laser related, and this type of threat is becoming more prevalent in asymmetric warfare as was seen recently by the deployment of AT-14 Kornet and TOW anti-tank missile systems by ISIS in Iraq.”

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17 juillet 2015 5 17 /07 /juillet /2015 16:30
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

17/07/2015 Sources EMA

 

Du 6 au 10 juillet 2015, les équipes cynophiles de la Force Commander Reserve (FCR) se sont entraînées avec deux de leurs homologues des Forces armées libanaises (FAL) sur le camp de Dayr Kifa. Issu du régiment du Mont Liban, ces deux militaires libanais cynophiles ont démontré leurs compétences en termes de détection de mines antipersonnel et antichars.

 

Marqué par la guerre civile de 1975 où l’usage des mines antipersonnel a laissé des stigmates, le Liban a développé un savoir-faire spécifique dans le domaine de la détection cynophile.  Sur ce pays d’une superficie à peine plus grande que l’Alsace (10 452 km2), 60 millions de m2 sont encore infestés par les mines, ce qui a amené le gouvernement à conduire une campagne de déminage qui devrait s’achever en 2021.

Particulièrement aiguisés, les FAL ont donc pu échanger leur savoir-faire avec les contingents français de la FCR dans les domaines relatifs à la détection des mines antipersonnel et antichars, et au dressage très strict des « chiens mines ».

 

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17 juillet 2015 5 17 /07 /juillet /2015 16:30
photo JJ Le Bail - Marine Nationale

photo JJ Le Bail - Marine Nationale

 

17/07/2015 Sources EMA

 

Le 17 juillet 2015, un avion de surveillance maritime Falcon 50 de la Marine nationale a de nouveau survolé la Méditerranée centrale à des fins de renseignement sur le trafic de dans cette zone. Depuis le 3 juillet, la France apporte une contribution opérationnelle à l’opération EUNAVFOR MED, lancée le 22 juin par l’Union européenne.

 

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17 juillet 2015 5 17 /07 /juillet /2015 11:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

17/07/2015 armée de Terre

 

Le centre d’entraînement de l’infanterie au tir opérationnel – 122e régiment d’infanterie (CEITO - 122e RI) a organisé pour la première fois sur le camp du Larzac un rallye mortier 81 mm LLR* du 21 au 25 juin 2015.

 

Cette épreuve a permis d’évaluer les savoir-faire techniques et tactiques de six groupes mortier de régiment d’infanterie. Durant une semaine, ils se sont confrontés lors des différents ateliers et ont partagés leurs experiences.

Pour cette première édition, c’est le groupe du 92e régiment d’infanterie (92e RI) qui a remporté la victoire. Le lieutenant-colonel Dubon leur a remis la coupe et le bouclier, symbole du rallye.

Le groupe du 16e bataillon de chasseur termine lui deuxième. Il reçoit la coupe des mains du colonel Faivre, chefs de la division des études et de la prospective de l’école d’infanterie de Draguignan. Le groupe du régiment de marche du Tchad finit troisième.

 

*Le mortier de 81 mm léger long renforcé (81 mm LLR) modèle F1 équipe, à raison de deux pièces, le groupe mortier de la 4e section des compagnies de combat de l’infanterie. Il est servi par une équipe de 5 hommes (chef de pièce, pointeur, tireur-chargeur, pourvoyeur, artificier).

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17 juillet 2015 5 17 /07 /juillet /2015 10:55
Dissolution du 1er Régiment d’Artillerie de Marine (1e RAMa)

 

06/07/2015 Armée de Terre

 

Le 30 juin 2015, le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), le général d’armée Jean-Pierre Bosser, a présidé la cérémonie de dissolution du 1errégiment d’artillerie de marine (1er RAMa) au quartier Corbineau de Châlons-en-Champagne.

 

Cette fermeture de régiment a été réalisée en présence de tous les régiments de la 1reBM, des anciens chefs de corps du régiment, et du chef de corps du 1erRAMA, le colonel Malod, qui rend ainsi définitivement son régiment, après un commandement de deux ans.

 

A travers l’ordre du jour, le CEMAT évoque la tristesse d’une page qui se tourne, un moment chargé d’émotions pour les militaires, et insiste sur la fierté de voir le chemin de chacun d’entre eux se poursuivre à travers diverses mutations.

 

La dissolution du 1er RAMa en images :

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

16/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Fort de 900 hommes, le dispositif de la force Sangaris,désormais recentré sur la capitale centrafricaine, Bangui, poursuit l’appui à la MINUSCA.

 

Ainsi, du 11 juin au 4 juillet 2015, les militaires français ont appuyé la MINUSCA dans une opération de contrôle de zone dans la région de Kaga Bandoro. Quelques jours seulement après son arrivée sur le théâtre, le groupement tactique interarmes (GTIA) Centurion, a engagé 200 hommes aux côtés du bataillon pakistanais déployé dans cette ville du Nord de la Centrafrique. Sur un terrain rendu difficile en saison des pluies et face à un adversaire furtif évoluant dans son milieu, les militaires ont mené des missions de reconnaissance de zone et d’axes. Pour mener à bien cette opération, ils ont utilisé tous les moyens de la force (des Véhicules blindés de combat d’infanterie - VBCI, des Véhicules de l’avant blindé - VAB, des blindés ERC 90 et des Véhicules blindés légers - VBL) et ceux qui lui sont associés (hélicoptères Puma, Gazelleet Tigre, commandos parachutistes).

 

Le 14 juillet a été célébré à Bangui par une prise d’armes qui s’est déroulée sur le camp de M’Poko et présidée par le général Gillet, commandant la force Sangaris.

 

Depuis le 1erjuillet 2015, environ 900 militaires sont déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 10 800 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangarisvise dorénavant à appuyer la MINUSCA, chargée de maintenir le niveau de sécurité atteint dans le pays.

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 11:55
Le GICAT structure une offre globale pour répondre à la protection des sites sensibles

 

source GICAT

 

Face à une menace prégnante, imprévisible et en évolution permanente, les entreprises doivent mettre en œuvre une complémentarité intelligente de moyens actifs et passifs sous contraintes budgétaires de plus en plus fortes pour assurer la protection de leurs installations sensibles.

Les derniers événements sur les sites SEVESO d’Air Products de Saint-Quentin-Fallavier, de LyondellBasell à Berre-l'Etang ainsi que le vol d’explosifs sur la site militaire de Miramas n’ont fait que confirmer ces craintes.

En complémentarité d'une protection humaine indispensable, le GICAT a structuré une offre technologique permettant de répondre aux besoins des institutions et des grands opérateurs privés.
 
S’appuyant sur l’expertise de grandes entreprises ayant de nombreuses implantations industrielles et sur le savoir-faire de ses sociétés adhérentes, le GICAT a produit une brochure capacitaire « Protection de sites ». Elle propose des solutions de sûreté et de sécurité pour préserver et maintenir la continuité du service rendu en fonction du type de site, des risques et des menaces, qu’ils soient d’origines humaines (malveillance, sabotage, attaques de toute nature…) ou non (risques naturels, industriels, fonctionnels…).
 
Cette approche capacitaire s’étend également à d’autres domaines : Gestion des foules, Cybersécurité, et Situations d'urgence.



A propos du GICAT
Le GICAT est le groupement professionnel qui rassemble aujourd’hui près de 330 sociétés françaises de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres : principaux maîtres d’œuvres industriels, équipementiers, systémiers et un tissu de PME dynamiques et innovantes qui constituent environ 60 % de ses membres adhérents. Le GICAT fédère l’offre du secteur, nourrit sa réflexion, représente les intérêts de la profession, promeut l’offre française et la dynamise à l’export. Pour cela il conduit une politique active d’échanges avec les principaux interlocuteurs institutionnels et industriels concernés par le domaine.

Depuis 2011, le GICAT a progressivement étendu son périmètre et ses actions au domaine de la sécurité terrestre et aéroterrestre, en cohérence avec les attentes du marché et des enjeux. Il soutient notamment activement ses membres à l’export en les accompagnant sur des salons à l’étranger et en promouvant leur savoir-faire à travers des brochures capacitaires (Gestion des foules, Situations d’urgence, etc.) - www.gicat.fr

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 10:55
Colloque Cyber : Intervention du CEMAA

Colloque Cyber : Intervention du CEMAA

 

08/07/2015 Marie Broyer - Armée de l'air

 

Mercredi 1er juillet s’est tenu le colloque « Regards croisés sur la Cyb’Air : un état d’esprit ! ». En présence d’autorités militaires et d’acteurs oeuvrant dans le domaine du cyber, ces conférences avaient pour but de partager les enjeux et actions menées.

 

Si le domaine du cyber concerne une grande partie des entreprises, il demeure un théâtre d’opération à part entière au sein des armées. «Il y a énormément de différences mais aussi beaucoup de similitudes entre l’espace cyber et l’espace aérien.» a d’ailleurs déclaré le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air. À l’instar du domaine aérien, le domaine du cyber se compose de flux, dans lesquels les données se substituent aux aéronefs. Il est alors nécessaire de pouvoir détecter les comportements anormaux, et les actes hostiles.

 

Pour ce faire, il est important de sensibiliser le personnel aux différents dangers présents dans le domaine cyber. Un thème majeur, qui a donné lieu à une table ronde, lors de laquelle ont été dégagées des solutions. Parmi lesquelles : initier aux dangers de l’espace cyber non seulement les utilisateurs des systèmes (contributeurs), mais également les échelons supérieurs (direction générale), pour une meilleure gestion des crises. «La multiplication des exercices de gestion de «cybercrise» est devenu obligatoire à notre époque», rappelle l’un des intervenants.

 

Le cyber est dans l’air

Simplifier dans le cyber

 

Autre point mis en évidence lors de ce colloque, la simplification des structures. «Dans cette démarche de simplification, il y a un aspect fort : celui de pouvoir regrouper les gestions des opérations aériennes, et de partager l’information en temps réel.» a précisé le général Denis Mercier. Pour ce faire, une nouvelle organisation du soutien a été peu à peu mise en place sur les bases aériennes : c’est le projet Smart Base. Le but est de regrouper la gestion dans le domaine du soutien, et d’obtenir ainsi une organisation simplifiée. A terme, le travail se fera davantage à distance. Le chef d’état-major de l’armée de l’air a également rappelé qu’il est aujourd’hui possible d’obtenir des informations en temps réel, représenter en 3D des positions des forces sur le terrain.

 

Le cyber, nouveau domaine de combat, est donc un théâtre en pleine expansion. L’armée de l’air, traditionnellement liée aux technologies, ne cesse d'étudier les menaces et de proposer des solutions. «Notre ambition est de pouvoir travailler sur le domaine du cyber avec tout ceux qui sont intéressés» a conclu le général Mercier. Une ambition, mais aussi un état d’esprit à part entière car l’armée de l’air est aujourd’hui dans une logique de partenariats avec les entreprises qui, traditionnellement, ne travaillent pas avec elle :  «Nous souhaitons faire connaitre l'armée de l'air à ceux auxquels elle n'est pas familière».

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15 juillet 2015 3 15 /07 /juillet /2015 07:45
photo Marine Nationale (archives)

photo Marine Nationale (archives)

 

08/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le patrouilleur hauturier L’Adroit a conduit le 30 juin 2015 un Passex (entraînement commun à la mer) avec le bâtiment de la marine marocaine de type Floréal, le Mohammed V.

 

A 9h17, pour démarrer l’exercice, un feu s’est déclenché dans la cafétéria de la frégate marocaine. Ne pouvant contenir l’incendie qui se propageait aux locaux avoisinants, une demande d’assistance a été demandée. Le patrouilleur français a envoyé sur la frégate un groupe d’attaque de trois pompiers lourds avec leur équipement, des manches et un ventilateur de désenfumage. Sur place, les marins français se sont mêlés aux équipes marocaines pour venir à bout du sinistre et partager les savoir-faire respectifs. Un exercice complexe qui demandait de s’adapter rapidement à un environnement inconnu et une organisation de la sécurité différente.

 

 Une fois ce premier exercice terminé, les deux bâtiments ont conduit plusieurs présentations de ravitaillement à la mer afin de pratiquer la procédure phonie et pavillon et s'entraîner à ces manœuvres toujours délicates.

 

 L’Adroit a ensuite repris sa route vers la Méditerranée pour une dernière patrouille avant de rejoindre Toulon, après près de quatre mois de déploiement autour de l’Afrique.

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13 juillet 2015 1 13 /07 /juillet /2015 11:40
SNLE Severodvinsk  (projet 885 Iassen)

SNLE Severodvinsk (projet 885 Iassen)

 

13.07.2015 sputniknews.com

 

Selon la revue américaine, The National Interest, la Russie souhaite revoir l’oganisation et les capacités de sa flotte, en modernisant les sous-marins de l'époque de la guerre froide et en projetant la création de nouveaux modèles.

 

La revue a publié un top-5 des sous-marins russes les plus performants.

 

Le projet 971 Chtchouka B (code Otan: Akula) occupe la première place de la liste. C'est l'un des sous-marins nucléaires les plus perfectionnés de la marine russe. Malgré qu'il soit moins silencieux par rapport à ces "homologues" européens, le projet 971 Chtchouka B est d'autant plus performant depuis une série de modernisations, nous pouvons citer également les modèles de la classe Akula: K-152 Nerpa, K-157 Vepr, K-335 Gepard.
 
Le sous-marin à propulsion diesel-électrique du projet 877 Paltus (classe Kilo selon l'Otan) est en deuxième position. Très discret à faible allure, ce sous-marin peut se révéler d'une efficacité redoutable. En situation de combat, le Kilo ne peut rivaliser en vitesse avec un sous-marin nucléaire d'attaque, aussi doit-il autant que possible rester furtif. Des bâtiments du projet 877 Paltus sont en service dans la marine russe, en outre, ils ont connu un certain succès à l'exportation et ont été construits pour plusieurs pays, notamment, pour la Chine, l'Inde, l'Iran mais pas que.
 

Le sous-marin diesel du projet 636 Varchavianka (Improved Kilo, selon le code de l'Otan) occupe la troisième place. Baptisé "trou noir" par les experts de l'OTAN pour sa discrétion, le sous-marin diesel-électrique polyvalent du projet 636 Varchavianka appartient à la 3e génération de sous-marins.

 
La quatrième place du classement est attribuée, selon The National Interest, à une nouvelle classe de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins de 4e génération du projet 955 Boreï. Le premier sous-marin, le Iouri Dolgorouki, ainsi que tous les autres modèles de la classe Boreï sont dotés de 16 missiles balistiques intercontinentaux Boulava et de 6 tubes pour les torpilles. Les sous-marins du projet 955 Boreï sont capables de fournir à la marine russe l'équipement technique nécessaire pour les années à venir.
 
Le SNLE polyvalent de 4e génération du projet 885 Iassen occupe la dernière place du top-5. Les sous-marins nucléaires d'attaque du projet 885 Iassen ont un déplacement de 8.600/13.800 tonnes d'eau et peuvent plonger à 600 mètres de profondeur. Selon les spécialistes, ce sont "les sous-marins les plus modernes et les moins bruyants de fabrication russe". Dotés de missiles supersoniques de croisière de type Oniks et Kalibr et de torpilles, ces sous-marins pourront détruire des cibles terrestres à une distance de 1.500 km des côtes.

 
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10 juillet 2015 5 10 /07 /juillet /2015 16:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

10/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 29 juin 2015, les navires de commandement de la CTF150 et de l’opération européenne Atalante (TF465), deux forces navales impliquées dans des opérations de sécurité maritime dont les zones de patrouilles couvrent l’océan Indien, ont effectué une rencontre à la mer dans le golfe d’Aden.

 

Dans le cadre de la coopération entre les Task Forcesdéployées en océan Indien et en mer Rouge, des interactions à la mer ont eu lieu le 29 juin 2015 entre le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Var, qui embarque actuellement le commandant français de la Combined Task Force 150 (CTF150), et le transport de chalands de débarquement (TCD) Galicia, navire-amiral de la force européenne de lutte contre la piraterie, déployée dans le cadre de l’opération Atalante.

 

Alors qu’il patrouillait dans le golfe d’Aden, le BCR Varest venu à la rencontre du TCD Galicia, engagé dans des opérations de sécurité maritime et de lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes. Au cours de cette rencontre, des membres de l’état-major de la CTF150 ainsi que de l’équipage du BCR Var ont été transférés en zodiac (EDO) vers le Galicia. Après une visite du bord, les marins français et alliés ont participé à des réunions de travail avec leurs homologues de l’opération Atalante, afin d’évoquer les opérations en cours dans la région, les risques pesant sur le commerce maritime et les trafics en haute mer dans le golfe d’Aden.

 

L’amiral espagnol commandant la TF465, le contre-amiral Gomez Fernandez de Cordoba, a été accueilli sur le bâtiment français par son homologue, le capitaine de vaisseau Crignola, commandant la CTF150. Les deux officiers ont ainsi pu évoquer leurs missions respectives et partager leur appréciation de situation sur les trafics et les activités illégales conduites dans leur zone de responsabilité.

 

Commentant ces échanges, le capitaine de vaisseau Crignola a déclaré : « Si nos domaines de compétences sont distincts, l’opération Atalante se concentrant sur la lutte contre la piraterie et la CTF150 opérant dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, nous avons néanmoins de nombreux points communs, qu’il s’agisse de notre zone de responsabilité, de nos modes d’actions ou des problématiques auxquelles nous sommes confrontés quotidiennement. Nous partageons également le même objectif qui est d’assurer la sécurité du trafic maritime dans la région. Ainsi, nos deux Task Forces travaillent ensemble depuis longtemps et ce type de rencontre à la mer est toujours un bon moyen d’approfondir notre coopération et d’échanger sur la situation maritime régionale ».

 

Au cours de cette rencontre, les bâtiments français et espagnol ont également mené plusieurs interactions, incluant des manœuvres en hélicoptère effectuées avec l’un des Sea King embarqués à bord du Galicia, ainsi qu’un ravitaillement à la mer. Plus tôt dans le mois, une rencontre à la mer avait déjà eu lieu entre le Var et le Galicia, dans le cadre de la coopération maritime entre ces deux forces navales.

 

La force européenne Atalante a pour mission d’assurer la protection des bateaux du programme alimentaire mondial (PAM), de la mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), ainsi que des bateaux vulnérables qui peuvent transiter dans la région, et de prévenir les actes de piraterie.

 

Pour sa part, la CTF150, placée sous commandement des Combined Maritime Forces (CMF), est chargée de lutter contre le terrorisme et contre les trafics qui participent à son financement. Elle rassemble une coalition de 18 nations qui fournissent des moyens navals et aériens pour assurer la permanence de la mission. Elle est l’une des trois Task Forces des CMF, sous commandement américain, avec la CTF151, engagée dans la lutte contre la piraterie, et la CTF152, assurant la sécurité maritime du golfe arabo-persique. Aujourd’hui, trente nations sont engagées dans la coalition.

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photo Marine Nationale

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9 juillet 2015 4 09 /07 /juillet /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

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09/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Au rythme de la montée en puissance de la MINUSCA, la force Sangaris poursuit le resserrement de son dispositif débuté en juin 2015. Elle compte désormais 900 soldats. S’appuyant sur des moyens robustes et un dispositif recentré sur l’emprise  de M’Poko à Bangui, le format de Sangaris permet d’offrir une capacité rapide de réaction au profit des forces de l’ONU. La force s’articule autour d’un poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT), d’un groupement tactique interarmées (GTIA) et d’unités d’appui et de soutien (transport, logistique, renseignement et sous-groupement aéromobile – SGAM – disposant de 7 hélicoptères dont 2 TIGRE).

 

900 militaires sont déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 10 800 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise dorénavant à appuyer la MINUSCA, chargée de maintenir le niveau de sécurité atteint dans le pays.

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9 juillet 2015 4 09 /07 /juillet /2015 11:55
"La 5°compagnie de retour dans nos rangs"

 

09-07-2015 par 2e REI Réf : 374 | 1498

 

Lundi 15 juin 2015, au cœur des magnifiques Jardins de la Fontaine de Nîmes, le 2e régiment étranger d’infanterie a recréé la 5e compagnie de combat lors d’une cérémonie de prise de commandement. Cette compagnie avait été dissoute un an auparavant.

 

En présence de M. Jean-Paul Fournier, Sénateur-Maire de Nîmes, le capitaine Foulques-Romain de SAMIE a reçu le commandement de la compagnie des mains du chef de corps du 2e Etranger, le colonel Valéry PUTZ.

 

Ce renforcement d’effectif répond aux nouveaux besoins de l’Armée de Terre en matière d’engagements opérationnels, notamment sur le territoire national. Dans les prochaines semaines, de nombreux légionnaires viendront progressivement gonfler les rangs de la 5e compagnie avec un seul objectif en tête : être prêts à servir en tout temps et en tout lieu avec honneur et fidélité dans leur nouvelle unité.

 

Créée une première fois en 2000, la 5ecompagnie de combat du 2e REI s’était déjà illustrée sur de nombreuses opérations intérieures et extérieures (Côte d’Ivoire) ainsi que lors de missions courtes durées (Gabon et Nouvelle-Calédonie).

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8 juillet 2015 3 08 /07 /juillet /2015 16:45
Opération Barkhane : l’armée de l’air à l’honneur dans le Sahel

 

08/07/2015 Armée de l'air

 

Mercredi 1er juillet 2015, les deux détachements air de la force Barkhane basés respectivement à Niamey et à N’Djamena ont célébré la journée de l’aviateur en mettant à l’honneur leurs matériels et personnels.

 

À N’Djamena une présentation statique de la flotte de la force Barkhane a permis à de nombreuses personnes de se faire présenter différentes aéronefs durant toute la matinée. Un avion de chasse Rafale, un hélicoptère de manœuvre de type Caracal et un avion Casa médicalisé dit Casa nurse ont suscité le plus grand intérêt des soldats de Barkhane venus les découvrir pour certains et les revoir pour d’autres.

 

 

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8 juillet 2015 3 08 /07 /juillet /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

08/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le lieutenant Claire est officier de chargement au 519e groupe de Transit maritime de Toulon, actuellement déployée en mission de courte durée aux FFCI. Issue de la promotion Saint Cyrienne Capitaine de Cacqueray, elle est rentrée en 2012 à l’école d’application du train à Bourges avant d’être affectée en août 2013 au 519.

 

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 18:51
Summer Break - @RPDefense
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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 17:45
photo EMA / Marine Nationale

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07/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 29 juin 2015, à Dakar. Deux mois plus tôt, quasiment jour pour jour, le Commandant l’Herminier avait relevé au même endroit son compatriote toulonnais le Commandant Bouan, terminant pour sa part la mission Corymbe 128. En cette moite journée de fin juin 2015, le Commandant l’Herminier a rejoué la scène, rôles inversés : débarquement de matériel, TOA (Transfert of Authority)…

 

Au cours des 78 jours (dont 58 à la mer) écoulés loin des côtes bretonnes, les marins de l’aviso ont pu mener à bien 12 exercices à la mer (PASSEX) avec 8 marines différentes (Congo, Côte d’Ivoire, Togo, Bénin, Gabon, Cameroun, Guinée Equatoriale et aussi le Portugal), notamment au cours de l’exercice Nemo 15.2qui profita à la majeure partie des États africains riverains du golfe de Guinée.

 

Un exercice grand format de deux jours avec deux patrouilleurs congolais se déroula lors de l’escale à Pointe-Noire. Durant ce PASSEX, le Commandant l’Herminier eut alors l’occasion de démontrer à une mission parlementaire embarquée à bord (composée de membres de la commission de la Défense Nationale) toute l’étendue du savoir-faire de la Marine Nationale et de ses marins.

 

Outre ces exercices, le Commandant l’Herminier a effectué trois patrouilles au large du Nigéria, au cœur des plateformes pétrolières, afin d’y montrer la présence vigilante de la France et de dissuader d’éventuels actes de piraterie, encore fréquents dans la zone. De nombreux navires de commerce ont également pu bénéficier de la présence rassurante du bâtiment par le biais de prises de contact radio et de la transmission de bulletins sécuritaires.

 

Des opérations inopinées ont également émaillé cette mission Corymbe 129 : les militaires ont mené une visite à bord d’un navire de pêche sans pavillon et en action de pêche illicite, avant d’être réquisitionnés quelques semaines plus tard pour pister et repositionner un navire suspecté de trafic de stupéfiants, puis rester en soutien de l’intervention de la marine ghanéenne.

 

Les 8 courtes relâches opérationnelles effectuées dans les ports africains d’Abidjan, Dakar, Pointe-Noire, Port-Gentil et Lomé furent l’occasion d’y dispenser une dizaine de PIO (Période d’Instruction Opérationnelle) qui bénéficièrent à 135 marins des pays visités. Des rencontres officielles eurent lieu à chaque escale, permettant d’accueillir à bord de nombreuses autorités locales (militaires ou civils) et de consolider les liens avec les militaires français présents au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Gabon. Dans cette dernière optique, un exercice conjoint fut conduit par la brigade de protection (BP) du bord avec le détachement lagunaire d’Abidjan, et un séjour au centre d’aguerrissement des forces françaises stationnées au Gabon eut lieu à Libreville.

 

Les relations avec les marines alliées européennes furent également soignées par le biais de deux rencontres d’opportunité à la mer avec le patrouilleur portugais Figueira da Foz au cours desquels un PASSEX d’envergure (évolutions tactiques, entraînement au ravitaillement, tirs, transferts de personnel, opération de visite) fut conduit avec un succès et une satisfaction partagés.

 

Les fréquents contacts avec les autres unités françaises dans la zone aboutirent notamment à une rencontre avec le patrouilleur hauturier l’Adroit et à des manœuvres de ravitaillement à la mer.

 

En définitive, c’est une mission bien engagée et déjà étoffée d’un programme d’activités chargé que le Commandant l’Herminier lègue aujourd’hui à sa relève, brestoise également : l’aviso Lieutenant de Vaisseau Le Hénaff, qui reprend le flambeau jusque fin août 2015, date à laquelle s’achèvera la Corymbe 129.

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