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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 13:45
photo EMA / ECPAD

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26/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Engagé du 12 au 20 juin 2015 dans l’opération Tchera, le groupement tactique désert Est (GTD-E) Chimère a ainsi mené ses premières actions de lutte contre les groupes armés terroristes (GAT) dans le Nord-Niger depuis son arrivée à la tête du fuseau Est de l’opération Barkhane, le 3 juin dernier.

 

L’opération Tchera avait pour objectif de perturber les flux logistiques et financiers des GAT transitant dans la région de la passe de Salvador.

 

Menée en partenariat avec les forces armées nigériennes (FAN), Tchera a mobilisé près de 170 hommes dont deux sections d’infanterie du 8eRPIMa (régiment de parachutiste d’infanterie de marine), un peloton blindé du 3eRH (régiment des hussards), des sapeurs du 17eRGP (régiment du génie parachutiste). L’ensemble étant appuyé par des hélicoptères de manœuvre et des éléments de soutien logistique et sanitaire.

 

Après une phase de reconnaissance motorisée depuis la base avancée temporaire (BAT) de Madama, les hommes du GTD-E Chimère ont poursuivi leur effort par une action de contrôle de zone dans la région de la passe de Salvador. Dans ce vaste espace de transit entre la Libye et le Nord du Sahel, la force Barkhane a découvert puis détruit 3 plots logistiques de GAT. Elle a également appuyé la saisie par les forces armées nigériennes d’un véhicule contenant armement et munitions. Ce sont ainsi près de 1 500 cartouches de petit calibre, une trentaine d’obus de mortier, des roquettes et une mitrailleuse qui ont été interceptées.

 

Cette opération, par son bilan, porte un nouveau coup à l’activité des GAT agissant dans ce vaste espace entre la Libye et le Nord du Sahel.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / ECPAD

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 13:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

26/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 13 juin 2015, sur le camp de M’Poko, une délégation de l’ambassade de France et de l’Union européenne en Centrafrique a assisté à une démonstration capacitaire des moyens terrestres et aériens de la force française, déployés dans le cadre de l’opération Sangaris.

 

En présence de monsieur Malinas, ambassadeur de France, et du général Gillet, commandant de la force Sangaris, les soldats ont exposé leurs savoir-faire. Au programme, trois ateliers organisés autour des composantes majeures déployées en Centrafrique : l’infanterie avec le véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) et un groupe de combattants équipés du système FELIN ; la cavalerie avec les engins roues canon (ERC90) Sagaie et le véhicule blindé léger (VBL) ; ainsi que la composante aéromobile avec l’hélicoptère de combat Tigre. « J’ai vu arriver ces engins sur Bangui en 2013, au début de la crise. Je suis très impressionné de les voir de prêt aujourd’hui. Grâce à l’expertise des soldats de Sangaris et ces engins, qui allient technicité et puissance, on a retrouvé une sérénité, ici en Centrafrique. Je me sens en sécurité dans les rues de Bangui », témoigne un personnel de l’ambassade de France.

 

Tout en réduisant le format de la force, Sangaris conserve une puissance et un potentiel technique, matériel et humain important, constituant une force de réaction mobile en mesure d’appuyer la MINUSCA. « Sangaris constitue une force de réaction rapide et puissante, à l’image des matériels présentés ici sur le camp de M’Poko. La réduction de notre format n’impacte en rien nos missions de sécurisation et d’appui aux forces onusiennes »,explique le colonel Cluzel, chef d’état-major interarmées de la Force.

 

Au 1erjuillet 2015, environ 900 militaires seront déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 10 800 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise dorénavant à appuyer la MINUSCA, chargée de maintenir le niveau de sécurité atteint dans le pays.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre
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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 11:55
Portes ouvertes du 13e RG

 

24/06/2015 Sources : officier communication 13e RG

 

Les samedi 27 et dimanche 28 juin 2015, le 13e régiment du génie de Valdahon, Franche-Comté, ouvre ses portes au grand public.

 

De 10h00 à 19h00, le public est invité à rencontrer les sapeurs autour de divers ateliers. Démonstrations dynamiques et présentation de matériels majeurs émailleront le weekend et raviront petits et grands. Les militaires et le personnel civil du 13e RG sont fiers d’accueillir tous les amateurs de l’armée de Terre. Ils partageront leurs expériences et leur quotidien avec enthousiasme et passion. Ils vous attendent nombreux.

 

A ne pas manquer également :

- Une cérémonie solennelle dédiée à la commémoration de la bataille de Bir Hakeim le samedi à 18h00.

- Un jeu concours avec de nombreux lots à gagner (séjour de luxe Relais & Château, Go Pro, Tablette tactile, ...)

 

Détail des informations :

Ouverture de 10h00 à 19h00 le samedi 27 et le dimanche 28 juin.

Entrée libre.

Possibilité de restauration sur place.

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 11:55
Salon du Bourget : un quotidien de pilote d'essai en vol

 

26 juin 2015 ministère de la Défense

 

La rédaction a rencontré un pilote d’essai en vol sur le stand du ministère de la Défense lors du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget 2015.
Séquence pédagogique en images sur les dessous du métier de pilote. Pourquoi la tenue d’un pilote d’essai est-elle orange ?

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 11:55
Salon du Bourget : un quotidien de pilote de Rafale


26 juin 2015 Ministère de la Défense

 

La rédaction a rencontré un pilote de Rafale sur le stand du ministère de la Défense lors du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget 2015.
Séquence pédagogique en images sur les dessous du métier de pilote. Comment est organisé un cockpit de Rafale ?

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 11:30
Mai 2015, opération Chammal: les légionnaires de la 13e DBLE au ICTS

 

25.06.2015 Crédit : État-major des armées / Armée de l'air

 

Des légionnaires de la 13e DBLE assurent des instructions au profit de stagiaires de l’Iraqi Counter Terrorism Service (ICTS). D'autres instructions vont prochainement débuter notamment pour former les futurs moniteurs de l'ICTS.

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 07:56
Championnat de France militaire d’équitation

 

24/06/2015 SCH Beltran - armée de Terre

 

Le championnat de France militaire d’équitation s’est tenu à Belleray, commune voisine de la garnison de Verdun, le 14 juin 2015.

 

Organisé par le 1er régiment de chasseurs (1er RCh), il a rassemblé 140 cavaliers qui se sont mesurés dans les disciplines de saut d’obstacles et de dressage. Cet évènement a pris une dimension internationale grâce à la présence d’une délégation de l’armée néerlandaise venue se confronter aux militaires français. Au-delà de la compétition sportive, c’est également un rendez-vous fraternel entre passionnés venus partager les valeurs militaires et l’esprit cavalier. Une journée festive appréciée et plébiscitée par tous.

 

Compte rendu de la journée en images.

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 07:55
Les archives du magazine Cols Bleus sont en ligne !


25/06/2015 Sources : Marine nationale

 

Chercheur, ancien marin, passionné de la Marine ? Nos archives vous attendent !

 

À l’occasion de ses 70 ans, le magazine Cols Bleus met en ligne ses archives sur www.colsbleus.fr. Elles permettent à tous ceux qui le souhaitent de revivre l’histoire de la Marine au travers des pages de son magazine.

Pour  découvrir, ou redécouvrir, l’intégralité des numéros de 1945 à nos jours, rendez-vous sur colsbleus.fr rubrique « Magazines » ( www.colsbleus.fr/magazines/2136/archives). L’ensemble des magazines sont téléchargeables gratuitement. Un moteur de recherche par mots clés permet de retrouver les articles.

Dans un premier temps, sont disponibles les magazines de 1945 à 1967. Vous retrouverez les magazines de 1967 à 2010 d’ici quelques mois.

Bonne lecture !

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

25/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La force Sangaris poursuit actuellement son désengagement progressif, entamé début juin. Cette décroissance s’est pour le moment traduite par le désengagement de sept hélicoptères (2 Gazelle, 3 Puma et 2 Fennec) et le départ d’un GTIA complet. Sangaris aura atteint le format de 900 militaires au 1er juillet 2015. Elle assurera alors une posture de « force de réaction » mobile au profit de la MINUSMA.

 

Au 1er juillet 2015, environ 900 militaires seront déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 10 800 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise dorénavant à appuyer la MINUSCA, chargée de maintenir le niveau de sécurité atteint dans le pays.

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 07:20
Quand les Américains espionnaient les ordinateurs de l'Élysée

 

24/06/2015 Propos recueillis par Aziz Zemouri - Le Point.fr

 

En 2011, l'Élysée découvrait un mouchard américain dans ses PC. Bernard Muenkel, patron du service informatique du palais présidentiel, s'en souvient.

 

Bernard Muenkel, en charge du service informatique du palais présidentiel jusqu'en avril 2013, a mis hors d'état de nuire le virus-espion en 2012. Il a été décoré de l'ordre national du mérite par l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy.

 

Le Point.fr : Comment avez-vous découvert ce virus-espion ?

Bernard Muenkel : À la fin de l'année 2011, nous avons constaté des flux bizarres sur des ordinateurs qui avaient pour particularité d'être utilisés par les personnels de la cellule diplomatique. Dès qu'un fonctionnaire utilisait Internet, le mouchard s'activait et détournait les connexions vers la Malaisie. L'enquête a duré plusieurs mois. Nous entrions en campagne présidentielle. Nous avions carte blanche - y compris en termes budgétaires - de la part du président Sarkozy et de son directeur de cabinet, le préfet Christian Frémont, pour mettre hors d'état de nuire ce virus. Mais nous devions rester très discrets.

 

Comment est-on sûr qu'il s'agissait d'une pénétration américaine au sein des serveurs de l'Élysée ?

Seuls deux ou trois pays étaient capables d'utiliser cette technologie. Mais, surtout, le signal émetteur était très proche de nos bureaux. Et comme nous jouxtons l'ambassade des États-Unis, il ne pouvait y avoir aucun doute.

 

Suite de l’entretien

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 11:57
Le projet de loi sur le renseignement a été définitivement adopté.

 

25/06/2015 LePoint.fr (AFP)

 

Après un ultime vote de l'Assemblée nationale, le texte controversé a été adopté. Il vise à renforcer la lutte contre le terrorisme.

 

Les députés ont définitivement voté le projet de loi sur le renseignement, ce mercredi soir. Controversé, ce texte est défendu au nom de la lutte antiterroriste par le gouvernement mais légalise des pratiques contestables des services, selon ses détracteurs. En plein scandale d'espionnage des dirigeants français par les États-Unis, le texte a été voté à main levée par une large majorité gauche-droite, mais avec des voix dissidentes dans presque chaque groupe politique. Au nom d'une "unité nationale sans faille", Éric Ciotti (Les Républicains) s'est ainsi réjoui d'un "projet de loi nécessaire et positif", position partagée par la "grande majorité" de son groupe. Le Front de gauche a voté en revanche contre une "loi scélérate" tout comme la majorité du groupe écologiste.

Mise en chantier l'an dernier, son élaboration a été accélérée par l'exécutif au lendemain des attentats qui ont fait 17 morts début janvier à Paris. De la prévention d'attentats à l'espionnage économique, le texte définit un large éventail des missions des services de renseignements, ainsi que le régime d'autorisation et de contrôle de nombreuses techniques d'espionnage (écoutes, pose de caméra ou de logiciel-espion, accès aux données de connexion, etc.). Dénonçant les discours sur de "prétendues atteintes aux libertés publiques", le rapporteur Jean-Jacques Urvoas (PS) a insisté sur la "création pour la première fois d'un cadre juridique démocratique des activités des services de renseignements" en France. "Là où les services estimaient que leur légitimité l'emportait sur toute autre considération, ils devront désormais agir dans le respect du principe inverse, leurs prérogatives particulières n'étant admises qu'à la condition qu'elles soient justifiées et proportionnées", a-t-il plaidé.

 

Saisines multiples du Conseil constitutionnel

Face à la controverse suscitée par ce texte, critiqué par de nombreuses ONG, syndicats de magistrats et de journalistes notamment, François Hollande avait annoncé par avance qu'il saisirait lui-même – fait inédit – le Conseil constitutionnel, au terme de la navette parlementaire, pour apporter la "garantie" que ce texte est "bien conforme" à la Constitution. Des députés Les Républicains, écologistes, Modem et même Front national ont défendu ensemble devant la presse mercredi le recours que vont déposer de leur côté une centaine de parlementaires tout comme le président du Sénat. Ce texte risque d'aboutir "à une surveillance de masse" dangereuse pour les libertés, a déclaré Pierre Lellouche (LR), un des élus à l'origine de cette initiative avec Laure de la Raudière (LR).

Ces élus relayaient ainsi les craintes de la Cnil (Comission nationale de l'informatique et des libertés), du Défenseur des droits Jacques Toubon, de syndicats de magistrats ou d'acteurs du numérique, sur les pouvoirs "exorbitants" donnés aux services. Un point en particulier a cristallisé les débats : la mise en place, sur les réseaux des opérateurs, d'outils d'analyse automatique (un algorithme) pour détecter par une "succession suspecte de données de connexion" une "menace terroriste", un dispositif qualifié de "boîte noire" par ses détracteurs qui le comparent aux pratiques de "surveillance généralisée" de la NSA américaine.

 

Renforcement du contrôle des services

En revanche, le rapporteur met en avant le renforcement du contrôle des services avec la création d'une "Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement". Elle donnera un avis préalable à chaque mise en oeuvre de ces techniques, sauf en cas d'urgence, et pourra saisir le Conseil d'État en cas d'abus. Comme les sénateurs mardi, les députés ont adopté un amendement du gouvernement supprimant une disposition permettant de surveiller les étrangers de passage en France sans saisir l'instance de contrôle. Cette disposition, jugée inconstitutionnelle par le gouvernement, avait été introduite par M. Urvoas lors de la commission mixte paritaire (CMP) qui a abouti à un accord entre les deux chambres.

Dans ce contexte, la révélation de l'espionnage du président Hollande et ses deux prédécesseurs, Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac, pratiqué pendant des années par la NSA est apparue tout sauf fortuite au ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. "La date choisie pour ces révélations peut laisser craindre certains amalgames entre les pratiques de certains services étrangers et le contenu de ce texte (...) De telles pratiques ne sont en aucun cas celles de la France", a-t-il martelé.

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 11:56
Une souveraineté sous surveillance


25.06.2015 par Laurent Marchand - Tout un monde
 

Le lieu est l’un des plus sûrs de Paris. A l’un  des angles de la place de la Concorde. Les Etats-Unis d’Amérique y ont leur ambassade. Un lieu sécurisé à l’extrême. Avec barrage anti-assaut. Double contrôle à l’entrée. Obligation pour tout visiteur de montrer patte blanche. Et même de laisser son téléphone portable à la guérite si on doit rencontrer un diplomate américain. 

Comme dans toutes les ambassades, les services de renseignement jouent un rôle double-face. De protection et d’information. Nul ne l’ignorait. Ce que l’on ne savait pas avec autant de précision, cependant, c’est qu’au sommet de ce bunker luxueux une cellule d’espionnage écoutait le sommet de l’Etat: le président de la République en personne.

 

Ecartons les fausses naïvetés. La nouvelle n’a pas surpris ceux qui ont suivi, depuis le début, l’affaire WikiLeaks et la suite de révélations sur les méthodes de la NSA. N’a-t-on pas appris récemment que l’Allemagne, offusquée d’apprendre que le portable de la Chancelière était sous écoute, avait en réalité collaboré avec les services américains pour collecter de l’information sur… la France ? Au championnat du monde de l’espionnage, il y a beaucoup de prétendants au titre. Même si les plus puissants ont une bonne longueur d’avance technologique.

Le fait, et sa publicité,  n’en sont pas moins graves. L’espionnage du Président français par les services de son principal allié stratégique est une blessure. Elle affaiblit le principe de souveraineté en son représentant le plus qualifié. Elle souligne la vulnérabilité du système de protection français. Elle entame la confiance entre deux alliés majeurs. Elle mine la rhétorique de défense des libertés qui a toujours entouré l’amitié franco-américaine depuis La Fayette.

L’arroseur arrosé

Le moment choisi pour diffuser ces révélations ne tient pas du hasard. Cela n’a échappé à personne. Le jour même où le Parlement français s’apprête à voter une loi sur le renseignement, contestée sur certains points de droit, l’opinion française découvre que le sommet de l’Etat est lui-même surveillé. Les grandes oreilles étaient américaines, le calendrier du scoop est français.

Les « lanceurs d’alerte » comme Julian Assange ou Edward Snowden ne prétendent pas seulement effectuer des scoops ; ils estiment que la surveillance démocratique des appareils d’Etat est un enjeu fondamental de la société de l’information. Difficile de nier cet enjeu majeur. Le réguler, c’est une autre affaire.

Le débat sur la loi renseignement illustre parfaitement les difficultés de cette régulation à l’heure du fichage de masse. Encadrer certaines pratiques déjà existantes est une bonne chose. Les légitimer par le droit, sans véritable contrepoids judiciaire, c’est laisser les mains libres à celui qui tient l’appareil d’Etat. La confiance ne peut, seule, suffire à protéger. Ni le citoyen. Ni, on le voit, l’allié le plus proche.

Contrôle et contrepoids. Montesquieu y voyait le critère même de l’équilibre des pouvoirs. Ce sont depuis deux siècles les ressorts de la démocratie américaine qu’Alexis de Tocqueville, le plus américain des philosophes français, décrivit si bien. Les défis posés au XXIème siècle par internet et la puissance de la technologie sont considérables et exigent de réécrire ces principes dans une nouvelle langue. Entre citoyens. Entre alliés.

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 11:50
Member States implement Code of Conduct on REACH

 

Brussels - 23 June, 2015 European Defence Agency

 

With the exception of Poland, all EDA participating Member States as well as Norway have decided to subscribe to and therefore participate in the implementation of the Code of Conduct on REACH Defence Exemptions which was adopted in March 2015.

 

This new milestone highlights the importance of harmonising national defence exemption procedures. Poland is still conducting an internal analysis towards a final decision regarding its subscription to the Code of Conduct.

A harmonised approach towards national REACH defence exemptions will contribute to a level playing field for European defence industries, reducing their administrative burden and related costs. It will also support the creation of an open and transparent European Defence Equipment Market and a capable and capability-driven European Defence Technological and Industrial Base, providing armed forces with the right defence equipment to meet their operational requirements.

In coming years the EDA will act as a facilitator to support national implementation and application of the CoC in practice, by the Member States.

 

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 11:50
Athena Mechanism joins EU SatCom Market


Brussels - 18 June, 2015 European Defence Agency
 

Athena Administrator Hans-Werner Grenzhäuser today signed the declaration to join the EU SatCom Market, an ad hoc project of the European Defence Agency.

 

Speaking about the cooperation, Hans-Werner Grenzhäuser said: “As part of the ongoing efforts to improve the procurement process of the different operations, I am convinced that Athena will benefit from its participation in this already existing mechanism with several other EU Member States being able to pool the purchase of satellite communications and related services through the European Defence Agency.
EDA Chief Executive Jorge Domecq added: “With Athena now part of the EU SatCom Market project, CSDP military operations will benefit from an easier procurement process thanks to the framework already in place, instead of using ad hoc outsourcing. The foreseen additional use of this pooled procurement initiative will increase the pooling and sharing effect, while making the project more attractive to the service providers.

 

EU SatCom Market

Within the EU SatCom Market project, EDA acts as the central purchasing body on behalf of the contributing members. It purchases the services from a commercial provider. Airbus Defence & Space holds the current contract. Since May 2013, more than 20 orders have been placed for a total value of almost €4 million. So far, Austria, Belgium, Cyprus, Finland, France, Germany, Greece, Italy, Luxembourg, Poland, Portugal, Romania, and the United Kingdom are part of the EU SatCom Market.
The project uses a ‘pay-per-use’ model, so members do not have to contribute with a regular fee, instead they only pay for what they order. Under the arrangement with Athena all present and future EU-led military operations will be able to draw this option to cover their SatCom requirements.
 

The Athena Mechanism

Athena is the mechanism established to administer the financing of the common costs of European Union operations having military or defence implications governed by Council Decision 2015/528/CFSP. The Council Decision allows for arrangements to be signed with union bodies to facilitate procurement in operations in the most cost-effective manner.

 

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 11:50
Cyber defence exercise for decision makers


Prague - 22 June, 2015 European Defence Agency
 

From 16 to 18 June 2015, the European Defence Agency (EDA) together with the Czech National Security Authority (NBU) organised an exercise for Comprehensive and Strategic Decision Making on Cyber Security and Defence in Prague. The exercise was opened with keynote speeches from the Director of the NBU, Mr Dušan Navrátil and the Estonian Ambassador to the Czech Republic, H.E. Mr. Sten Schwede. The Estonian Ambassador to NATO, H.E. Mr. Lauri Lepik, visited the exercise on 17 June.

 

The exercise execution was supported by the Estonian based European Cyber Security Initiative (ECSI), a Non-Governmental Organisation aiming at improving cyber security across Europe, as well as representatives from the Estonian and Portuguese governments, the EU Military Staff and CERT-EU.

The tabletop exercise aimed at training senior decision makers from the public and private sectors to comprehensively deal with complex cyber attack scenarios. The methodological concept of the exercise, that refers back to an Estonian initiative, was initially piloted with the Portuguese government in May 2014. The exercise in Prague served as a first proof-of-concept. In total 57 representatives from the Czech government, the Czech private sector and observers from Austria, Estonia, Slovakia, ENISA and CCD COE participated. 

Participants expressed their appreciation of the exercise in general. In particular they valued the realistic scenario and concept as well as the pragmatism in transferring a complex issue into a coherent training concept. They also agreed that the exercise addressed an existing gap in the training and exercise landscape. 

A second proof-of-concept exercise will be organised with the Austrian government in September 2015 in Vienna

 

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 11:50
Italy hosts multinational helicopter exercise


Viterbo, Italy - 23 June, 2015 by European Defence Agency
 

More than 30 helicopters and 1000 military personnel have gathered 80 kilometers north of Rome for Italian Blade 2015, this year’s largest military rotary-wing exercise in Europe. Crews from seven different countries have started training together yesterday using joint procedures and tactics during missions of increasing complexity.

After three successful live-flying events hosted by Portugal from 2012 to 2014, the EDA-developed Helicopter Exercise Programme (HEP) has moved to Italy this year. More than 1000 military personnel and 30 helicopters coming from seven nations are taking part in Italian Blade 2015. The exercise is delivered by the Italian Army Aviation in Viterbo, about 80 km north of Rome. 
During two weeks, helicopter crews as well as ground forces will take part in joint missions during which efforts will be made to maximise interoperability between all assets involved. They will fly and operate in conditions likely to be faced in future operations, while promoting cooperation in helicopter training through the integration of multinational elements in the air and on the ground.
 

Mentor team

A mentor team of six instructors from Germany, the Netherlands, Sweden and the United Kingdom will support multinational crews in the preparation and execution of complex missions. The team will be managed by an EDA Chief Instructor, serving officer of the UK Royal Air Force, who will ensure consistency of the output as well as proper exchange of lessons learned during other EDA-organised training events, namely the Helicopter Tactics Course (HTC) and the Helicopter Tactics Instructor Course (HTIC), which also contribute to increasing the overall availability of European military helicopters.
 

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 11:50
High-level Group of Personalities on defence research issues statement


Brussels - 18 June, 2015 European Defence Agency
 

The European Commission has recently set up a high level group of politicians, academics, think tankers and CEOs from research technology organisations and defence industry to advise on how the EU can support defence research programmes relevant to the Common Security and Defence Policy (CSDP).

 

Working on a tasking from the December 2013 European Council, the European Defence Agency is bringing its expertise to this work strand through the organisation of workshops with the Commission and the discussion of modalities related to the future Pilot Project on CSDP Research.

The High-level Group is chaired by Commissioner Elżbieta Bieńkowska and supported by the High Representative, Commission Vice-President and Head of the European Defence Agency Federica Mogherini – who has been represented by EDA Chief Executive Jorge Domecq in the Group of Personalities. It is expected to make recommendations for a long-term vision for EU-funded CSDP-related defence research in support of European defence cooperation.

While the Group will report in full in early 2016, it offers now the following considerations as a preliminary contribution in the run up to the June 2015 European Council.

 

Official Statement by the Group of Personalities on defence research

 

The EU's security role and the need for a strong EDTIB

To ensure its long-term security, the EU and its Member States need political will and determination underpinned by a broad set of relevant instruments, including strong and modern military capabilities. These will enable the EU to live up to its responsibilities as a security provider and to be a relevant and reliable partner at global level. Investing today in future-oriented defence research programmes is crucial to developing the capabilities that will be required tomorrow.

It is widely recognised that Europe needs to retain robust military capabilities in its Member States, which, however, can no longer afford to sustain a full range of defence industrial assets on a purely national basis. Years of defence spending cuts by EU countries risk producing a net loss of combined military and industrial capabilities. And while defence-related research is pivotal in maintaining the technological edge that ensures military advantage, European investment in defence R&D has declined by more than 29 % since 2006 – and by more than 27 % in R&T.

The European defence industry needs therefore to become more integrated and more sustainable in order to maintain critical mass and global competitiveness, to remain an equal and attractive partner internationally, and to generate the key defence technologies needed to ensure Europe’s long-term operational autonomy. A common understanding of the capability-driven research areas that should be developed cooperatively - and of the ways to identify and select them - will be required, taking into account all existing processes at EU level.

The role of future collaborative programmes in addressing capability gaps

Cooperative defence research programmes will clearly be essential for sustaining and fostering key military capabilities in Europe and addressing well-known shortfalls. Currently, however, only 8% of national defence budgets are spent on collaborative projects.

The Preparatory Action and its follow-on programme can contribute significantly to the development of crucial military capabilities for Europe and help ensure the sustainability and competitiveness of the European defence industrial sector - from prime contractor level through to SMEs - thus also underpinning the Union’s long-term security.

The Preparatory Action should therefore pave the way to a substantial and ambitious CSDP-related defence research programme in the next EU multi-annual funding framework, thus making a quantitative and qualitative difference to the current situation and demonstrating the added value of a permanent EU scheme.

 

Key principles for EU-funded CSDP-related defence research

The future research programme must be clearly defence-oriented, coherent with and complementary to existing national defence research efforts, and must take fully into account the unique aspects of the defence sector in its governance principles and modalities.

It must help address specific capability needs stemming from the evolving security environment, avoid duplications, and catalyse collaborative research efforts.

The Preparatory Action needs to properly test the effectiveness and relevance of EU-funded defence research and the appropriateness of the proposed governance model. As such, it should be endowed with appropriate and credible means – preferably up to the maximum budget allowed by the legal framework.

 

Members

  • Fernando Abril-Martorell, CEO Indra;
  • Carl Bildt, former Prime Minister and Minister of Foreign Affairs;
  • Antoine Bouvier, CEO MBDA;
  • Håkan Buskhe, CEO of Saab;
  • Paul de Krom, former secretary of State for Social Affairs and Employment, President and CEO of TNO, a Dutch organization of applied scientific research
  • Tom Enders, CEO Airbus Group;
  • Michael Gahler, MEP, EP rapporteur for Commission's communication on defence;
  • Elisabeth Guigou, President of the Foreign Affairs Commission in l'Assamblée Nationale, former Minister of European Affairs, of Justice and of Employment;
  • Ian King, Chief Executive BAE Systems;
  • Bogdan Klich, former Minister of Defence, member of Polish Senate;
  • Mauro Moretti, CEO Finmeccanica;
  • Reimund Neugebauer, President of the "Frauenhofer-Gesellschaft", application-oriented research organisation;
  • Arndt Schoenemann, Managing Director of Liebherr-Aerospace Lindenberg GmbH, Chairman of ASD Supply Chain and SME Group;
  • Teija Tiilikainen, Director of Finnish Institute of International Affairs;
  • Nick Witney, former EDA Chief Executive, senior policy fellow with the European Council on Foreign Relations (ECFR).
 

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 11:50
EDA tests Sharing of Spare Parts project during multinational exercise


Veszprém, Hungary - 24 June, 2015 by European Defence Agency
 

Earlier this month, at the Bakony Combat Training Centre in Hungary, the European Defence Agency attended exercise Capable Logistician 15. The event was coordinated by the Multinational Logistic Coordination Centre (MLCC) and supported by Hungary as host nation. Capable Logistician 15 provided the EDA with an opportunity to test its Sharing of Spare Parts (SoSP) mechanism and to prove the effectiveness of its operational procedures.

 

Sharing of Spare Parts (SoSP) is an initiative aimed at establishing a multinational framework for the request and provision of Mutual Logistic Support (MLS) in peacetime and during the execution of operations. MLS focuses on unforeseen and temporary shortages of common supplies as well as on in-service support for standard or specific equipment.

In this respect, Capable Logistician 15 offered a realistic scenario in which to simulate the lack of an appropriate level of logistic support - which in turn may have affected the operational effectiveness of a unit in the field. The unavailability of spare parts (in this simulated event, a transmission gear for land vehicles) has often caused serious problems in operations, especially where there is a particularly long logistic chain, where there are security considerations, or where similar collaborative solutions are not feasible or convenient.

The simulated application of the SoSP scheme allowed the exchange of spare parts between two units in the field which were using the same land vehicles.

 

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 11:20
L’A-10 en statique au salon du Bourget – photo Frédéric Lert (Aerobuzz.fr)

L’A-10 en statique au salon du Bourget – photo Frédéric Lert (Aerobuzz.fr)

 

22 juin 2015 par Frédéric Lert – Aerobuzz.fr

 

L’US Air Force a de nouveau amené un A-10 à Paris. Sans doute la dernière fois que l’avion y sera vu sous les couleurs américaines. En attendant une vente à l’export ?

 

Inutile de présenter le A-10, tout le monde le connaît. L’avion est venu pour la première fois au salon du Bourget en juin 1977. Il n’en était pas reparti, ayant été détruit (et son pilote tué) dans un accident au cours de sa présentation en vol. Trente-huit plus tard, l’avion était encore là la semaine dernière, venu dans les fourgons de l’US Air Force aux côtés des inoxydables F-15 et F-16…

Au cours des 38 années écoulées, le A-10 a monté la garde devant le rideau de Fer avant d’aller semer vigoureusement ses obus de 30mm à l’uranium appauvri dans les sables irakiens et la rocaille afghane. Aucun doute là-dessus, le A-10 a la générosité des fromages du terroir qu’on nous montre à la télé. Malgré son aura de vétéran, l’avion est aujourd’hui au centre d’un vigoureux débat entre l’US Air Force et le Congrès américain.

 

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 07:45
photo SGC K. Congini - FFDj

photo SGC K. Congini - FFDj

 

20 juin 2015 par Tomi Oladipo – BBC Afrique

 

Djibouti, un pays de 23 200 km2 situé sur la mer Rouge, abrite déjà des bases militaires des Etats-Unis et de la France, l'ancienne puissance coloniale, mais l'intérêt de la Chine pour ce pays est de plus en plus évident.

 

La stabilité de Djibouti dans une région agitée est l'un de ses plus grands atouts.

 

Djibouti se trouve sur le détroit de Bab el-Mandeb, une voie vers le canal de Suez qui est l'une des routes maritimes les plus fréquentées du monde.

 

Djibouti offre aussi un port maritime vital pour l'Ethiopie son voisin enclavé , et c'est encore plus important maintenant qu'un chemin de fer entre leurs deux capitales est achevé.

 

Des projets d'infrastructures gérés par des Chinois, dont des aéroports et des ports maritimes, sont présents ici comme ailleurs en Afrique.

 

Mais c'est la proximité de Djibouti avec des régions en crise en Afrique et au Moyen-Orient qui fait que ce pays est stratégique pour l'installation des bases militaires des superpuissances militaires.

 

Pendant des années, la Somalie, au sud-est, a été un foyer de troubles aux implications mondiales, avec les pirates de la mer et les militants d'al-Shabab qui constituent une grave menace pour la région.

 

Le Yémen, actuellement en guerre, est à moins de 30 kilomètres au nord-est, de l'autre côté du détroit de Bab-el-Mandeb.

 

C'est également un accès facile vers le Moyen-Orient sans avoir à y être basé.

 

Ces crises ont justifié des interventions internationales et la nécessité de disposer de bases militaires à proximité.

 

Djibouti accueille la plus grande base militaire américaine permanente en Afrique, le Camp Lemonnier, qui héberge plus de 4000 hommes - qui font partie pour la plupart de la Force conjointe combinée dans la Corne de l'Afrique.

 

Le récent voyage en Afrique du Secrétaire d'Etat américain John Kerry, qui comprenait une escale à Djibouti, soulignait l'importance de cette petite nation, par rapport même aux puissances du continent les plus en vue .

 

Même si la France et le Japon lancent également des opérations depuis l'aéroport international de Djibouti-Ambouli, ce sont les ambitions militaires de la Chine qui attirent l'attention.

 

Le Président djiboutien Ismaël Omar Guelleh a récemment révélé à l'agence de presse AFP que les négociations étaient en cours entre les deux pays sur la création de la première base navale officielle de la Chine à l'étranger.

 

Pékin a refusé de confirmer ou de démentir ces informations, mais cette amitié grandissante n'est pas vue d'un très bon oeil par les Américains.

 

Un membre du Congrès américain a protesté avant la visite de John Kerry à Djibouti, disant que les intérêts américains dans la région pourraient être compromis par la présence croissante et "inquiétante"de la Chine.

 

C'est encore plus flagrant si la base chinoise est établie dans la région d'Obock au nord, où elle éclipserait de petites installations militaires américaines qui s'y trouvent déjà.

 

La Chine y aura même accès à un aéroport, qui serait déjà en construction par une entreprise chinoise, bien sûr, selon la publication de renseignement La Lettre de l'Océan Indien.

 

La principale base américaine restera au Camp Lemonnier, le bail a été récemment renouvelé pour 10 années supplémentaires.

 

La Chine a récemment déployé une force de 700 hommes pour protéger ses intérêts pétroliers au Soudan du Sud. C'est un signe qu'elle est soucieuse de protéger ses échanges avec l'Afrique qui représentent deux cents milliards de dollars.

 

Cela vaut aussi pour lutter contre les attaques de pirates sur les routes commerciales cruciales entre l'océan Indien et la mer de Chine du Sud.

 

Les ressortissants chinois travaillant sur des projets d'infrastructure dans la région bénéficieraient également de la proximité d'une base militaire dans la région.

 

Des centaines d'entre eux ont été récemment évacués du Yémen déchiré par la guerre, ainsi que de la Libye en 2011 face à l'escalade de la violence.

 

Mais les Américains ne sont pas convaincus que Pékin n'a pas d'arrière-pensées.

 

Ils payent 63 millions de dollars par an en loyer pour leur base et ce sera 100 millions de dollars pour les Chinois, en plus de leurs projets d'infrastructure en cours de sorte qu'il n'est pas difficile de réaliser pourquoi Djibouti va au delà des rivalités des puissances mondiales et profite de son rôle lucratif de propriétaire.

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 06:51
Comment l'Agence européenne de défense veut relancer la coopération

Défense L'Agence européenne de défense étudie actuellement un projet de fonds d'investissement au sein de l'Agence où les Etats pourraient verser de l'argent destiné à des programmes réalisés en coopération (ici l'A400M, le dernier grand programme européen en coopération - photo Armée de l'Air)

 

25/06/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les chefs d'Etat et de gouvernement se réunissent les 25 et 26 juin à Bruxelles pour évoquer les questions de défense. Afin de relancer la coopération entre les pays membres, l'Agence européenne de défense travaillent sur des incitations fiscales et sur la création d'un fonds destiné à financer les programmes européens.

 

Et si l'Agence européenne de défense (AED) avait trouvé la martingale pour inciter les Etats membres et les industriels de l'armement européens à lancer à nouveau des programmes en coopération. Et au-delà à consolider une industrie encore beaucoup trop dispersée face aux géants américains et à la montée en puissance progressive des industriels des pays émergents. En tout cas, le nouveau directeur de l'AED, Jorge Domecq, pourrait avoir trouvé l'argument qui fait mouche auprès des industriels européens, y compris du PDG d'Airbus Group, Tom Enders, toujours très critique - à raison parfois - vis-à-vis des programmes en coopération.

Sur quoi travaille précisément l'AED ? Sur quatre projets très incitatifs pour les industriels, qui sont à des stades de maturation très différents. Des projets qui font partie de la feuille de route de l'AED validée par les ministres de la Défense des Etats membres. L'un d'entre eux pourrait voir le jour très rapidement : l'exemption de la TVA - soit 21 % - pour des programmes lancés dans le cadre de l'AED. Le conseil européen du 25 et 26 juin pourrait acter cette incitation très importante", selon Jorge Domecq, qui espère que ce dispositif sera "en place en septembre-octobre 2015".

 

Un fonds d'investissements pour des programmes en coopération

L'AED étudie actuellement un projet de fonds d'investissement au sein de l'Agence où les Etats pourraient verser de l'argent destiné à des programmes réalisés en coopération. "Ce qui permettraient de disposer d'une plus grande continuité budgétaire dans l'exécution des programmes, estime le directeur de l'Agence européenne de défense. Car il arrive parfois que des pays, qui souhaitent lancer un programme en coopération, n'ont pas les budgets en même temps". Ce fonds donnerait également une visibilité à l'industrie. Ce projet est en discussion avec les Etats membres. L'AED est également en train d'étudier comment des programmes civils et militaires en coopération pourraient faire l'objet de prêts de la Banque européenne d'investissements (BEI).

Enfin, Jorge Domecq examine la possibilité de faire bénéficier les industriels européens de la défense du Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS) lancé par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et destiné à mobiliser 315 milliards d'euros au cours des trois prochaines années. Ce fonds "pourrait aider quelques programmes qui ont un impact dans le domaine civil", explique le patron de l'AED, qui compte trouver "d'autres incitations". Ces dispositifs, espère-t-il "devraient intéresser les industriels. Ce type d'incitations fiscales favorisera les coopérations entre les pays membres".

 

Lire également "L'Europe n'a plus de temps à perdre sur la défense" (Jorge Domecq, directeur de l'Agence européenne de défense)

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 06:50
"L'Europe n'a plus de temps à perdre sur la défense" (Jorge Domecq, Agence européenne de défense)

"Le mot d'ordre doit être la coopération dans le secteur de la défense", a assuré le directeur de l'Agence européenne de la défense (AED) - photo EDA

 

25/06/2015 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Les questions de défense seront abordées lors du Conseil européen qui se tiendra les 25 et 26 juin à Bruxelles. En dépit d'une actualité dense, le directeur de l'Agence européenne de défense, Jorge Domecq, recommande dans une interview accordée à La Tribune à l'Europe d'aller vers plus de coopération.

 

Le sommet européen qui doit être consacré aux questions de défense sera-t-il parasité par les questions d'actualités sur la Grèce, Daech et les problèmes migratoires en mer Méditerranée ?
Il est important que l'Europe doive se rendre compte qu'elle n'a plus de temps à perdre sur les questions de défense. Chaque année qui passe, se pose effectivement la question du poids de l'industrie de la défense européenne, comme partenaire sur la scène internationale. Pourquoi ? Pour être un contributeur à un monde plus stable et un monde en paix, l'Europe doit avoir des capacités opérationnelles. Et pour détenir de telles capacités, l'Europe doit avoir une industrie qui produise toutes les capacités opérationnelles et surtout qui les produise de façon autonome, et non comme une franchise. Si l'Europe perd des capacités industrielles et technologiques dans les cinq à dix ans à venir, le poids de l'Europe comme partenaire intéressant pour d'autres pays, y compris nos alliés, va faiblir. L'Europe deviendra alors un contributeur secondaire. Nous avons donc besoin d'avancer dans les domaines capacitaires et d'avancer dans une plus grande intégration de l'industrie pour qu'elle soit plus compétitive et qu'elle dispose d'un poids technologique à la hauteur des futurs besoins de la défense européenne.

 

Êtes-vous confiant sur les conclusions du sommet ?
On verra. Mais j'espère que le sommet servira à maintenir l'attention sur les questions de défense. Il serait également bien d'obtenir une réaffirmation des chefs d'Etat et de gouvernement de vouloir aller de l'avant sur ces questions. Déjà 16 pays de l'OTAN, dont douze pays de l'Union européenne, ont décidé d'augmenter leurs dépenses de défense C'est très important que des pays arrêtent de couper leurs dépenses de défense.

 

L'Europe ne devrait-elle pas avoir une défense commune, les menaces étant en grande partie communes à tous les pays européens ?
Absolument. Les menaces actuelles au sud et à l'est de l'Europe impliquent une mise en commun des moyens européens. Mais pas seulement. Avec la crise économique actuelle, le mot d'ordre doit être la coopération dans le secteur de la défense. C'est un must. Nous ne pouvons plus considérer en tant qu'Européens que nous avons le choix même si nous retardons les décisions. Il faut absolument avancer dans la coopération entre Européens. Mais peut-être pas à 28 sur tous les dossiers. Les pays européens doivent dépenser plus efficacement qu'aujourd'hui leurs ressources dédiées à la défense. Par exemple, l'Europe ne peut pas dépenser la moitié de l'argent que les États-Unis mettent chaque année dans la défense et n'obtenir que 15% de leur résultats.

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 16:50
photo Nato

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22 juin 2015 Romandie.com (AFP)

 

Bruxelles - L'Otan va décider cette semaine de renforcer sa force de réaction rapide en portant sa capacité à 30.000 à 40.000 hommes, soit plus du double de sa taille actuelle, a annoncé lundi le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg.

 

Les ministres de la Défense de l'Otan vont prendre la décision de renforcer la puissance et les capacités de la Force de réaction rapide de l'Otan jusqu'à 30.000 à 40.000 hommes, plus du double de sa taille actuelle, a déclaré M. Stoltenberg, alors que les ministres doivent se retrouver mercredi et jeudi au siège de l'Alliance à Bruxelles.

 

L'alliance, dominée par les Etats-Unis, avait créé en 2002 cette force de réaction rapide, dotée de quelque 13.000 hommes avec la capacité de se déployer beaucoup plus rapidement que les forces principales.

 

Mais la crise en Ukraine et l'intervention de Moscou pour soutenir les séparatistes pro-russes ont démontré que cette force pourrait ne pas être suffisamment rapide, dans un contexte sécuritaire qui a largement évolué, a souligné M. Stoltenberg.

 

En septembre, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Otan ont donc approuvé une structure plus légère et encore plus rapide, la force fer de lance, composée de 5.000 hommes et capable de se déployer dans un délai se comptant en jours et non en mois.

 

M. Stoltenberg a estimé que le renforcement de cette force très rapide progressait à bon rythme.

 

Il a ajouté que l'Otan allait accélérer son processus décisionnel pour faire face aux nouveaux défis, avec notamment la création au sein de sa structure de commandement d'un nouveau quartier général pour coordonner les questions de logistique.

 

En conséquence, le commandant suprême de l'Otan aura plus de responsabilités en matière de déploiement, afin que l'alliance de 28 Etats membres puisse répondre plus rapidement, a-t-il expliqué. Ceci ne remet toutefois pas en cause le contrôle des politiques sur les militaires, a souligné M. Stoltenberg.

 

Il s'agit de décisions importantes, qui font partie de l'adaptation de l'Otan à un nouvel environnement sécuritaire, a estimé le secrétaire général, en soulignant l'importance pour les pays membres de se conformer à leur engagement de septembre dernier d'augmenter leurs dépenses militaires pour qu'elles atteignent 2% de leur Produit intérieur brut (PIB).

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 16:20
photo Lockheed Martin

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24 Jun 2015 By: Beth Stevenson – FG

 

The UK and USA have carried out the first short take-off test of the Lockheed Martin F-35B Lightning II during a ground-based test at Patuxent River Naval Air Station in Maryland, USA on 19 June.

 

This marks the start of the first phase of testing to certify the UK’s short take-off and vertical landing F-35B as capable of take off and landing from an aircraft carrier. The work is being controlled by the F-35 Pax River Integrated Test Force (ITF), assigned to the Air Test and Evaluation Sqn 23.

 

Test aircraft BF-04 took off on a ski-jump, demonstrating the F-35B’s ability to integrate into the UK’s future operations. The UK has selected the ski-jump approach as opposed to the catapult and arresting gear approach favoured by the USA in its carrier operations.

 

The UK’s new carriers – HMS Queen Elizabeth and HMS Prince of Wales – are shorter and contain an upward slope ramp at the bow, curved to allow for the F-35B to launch upward and forward at the same time. This allows the aircraft to take off with more weight and at a lower speed than a horizontal launch permits, the UK Ministry of Defence says.

 

"Friday’s F-35B ski-jump was a great success for the joint ski-jump team,” says Peter Wilson, BAE Systems test pilot and ski-jump project lead.

 

“As expected, aircraft BF-04 performed well and I can’t wait until we’re conducting F35 ski-jumps from the deck of the Queen Elizabeth carrier. Until then, the de-risking that we’re able to achieve now during phase I of our ski jump testing will equip us with valuable data we’ll use to fuel our phase II efforts.”

 

This follows a test on 12 June during which Royal Air Force test pilot Sqn Ldr Andy Edgell released two inert Raytheon Paveway IV precision-guided bombs from F-35B test aircraft BF-03.

 

The 500lb dual mode weapons were dropped over the Atlantic Test Ranges at Pax River, marking the first weapons separation test of the Paveway by the ITF. The passive bombs safely separated from an internal weapons bay within the F-35B, Lockheed Martin says, and maintained the stealth characteristics of the aircraft throughout

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

23/06/2015 Armée de l'air

 

Elevé au rang de la grand’croix de la Légion d’honneur par le président de la République le 20 mai 2015, le colonel Charles Flamand a présidé la cérémonie commémorative de l’appel du 18 juin 1940 sur la base aérienne d’Istres.

 

Le colonel Flamand a présidé une cérémonie empreinte d’émotions et de surprises, afin de commémorer l’appel du 18 juin 1940.

Après les honneurs au drapeau et les remises de décoration, une centaine d’enfants de l’école primaire Raoul Ortollan d’Istres a chanté La Marseillaise puis Le Chant des Partisans.

A l’issue de la cérémonie, de longs échanges ont eu lieu entre le colonel et les élèves, très curieux de son parcours militaire : « Avez-vous connu le général de Gaulle ? » a demandé l’un des enfants. Question à laquelle le colonel Flamand a répondu « Oui, je l’ai rencontré deux fois », au grand étonnement de tous.

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