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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 07:55
Au contact, un nouveau modèle pour l’armée de Terre

 

23/06/2015 CES Pelissier de Feligonde – Armée de Terre

 

Une journée « Au contact » de l’armée de Terre était organisée le 28 mai 2015 sur le campus de l’école Polytechnique, à Palaiseau, pour un public d’élus, d’industriels, de hauts fonctionnaires, de journalistes et d’étudiants.

 

Trois séquences se sont succédées : une séquence de présentation du modèle Au contact effectuée par le CEMAT et son comité stratégique, et deux séquences consacrées aux missions de l’armée de Terre, « Vous défendre là-bas » et « Vous protéger ici ». Particulièrement rythmée, entre clips d’introduction, présentations denses, entretiens et témoignages, cette rencontre a également permis d’établir de riches échanges avec les participants.

 

Loin d’être une simple présentation du nouveau modèle d’organisation de l’armée de Terre, cette rencontre marquait la volonté du général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, d’associer les décideurs civils à la nouvelle direction prise par l’armée de Terre, en renouvelant ses liens avec le monde civil autour d’un projet où chacun a son rôle à jouer.

 

Explications en images

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 07:55
La base aérienne d’Orléans-Bricy accueille son septième A400M

 

23/06/2015 Armée de l'air  

 

L’appareil a été livré à l’armée de l’air le 21 juin 2015 et a rejoint la base aérienne d’Orléans-Bricy.

 

Le 19 juin 2015, la Direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné le septième exemplaire de l’avion de transport militaire A400M Atlas, livré deux jours plus tard sur la base aérienne d’Orléans-Bricy. Ce nouvel Atlas, dont le numéro de série est MSN19, dispose d’une première capacité de largage de parachutistes en chute libre par la rampe arrière de l’appareil, ce qui n’est pas le cas des précédents modèles.

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 07:50
Drame d’Albacete : cérémonie d’hommage

 

23/06/2015 Armée de l'air

 

Le 26 janvier 2015, un F-16 grec s’est écrasé au décollage sur le parking avions de la base aérienne d’Albacete en Espagne, faisant 11 morts dont 9 aviateurs français. Jeudi 18 juin 2015, les familles des victimes ont pu se rendre sur les lieux du drame pour une cérémonie de commémoration.

 

Les familles des victimes ont été accueillies par le général de corps aérien (GCA) Serge Soulet, commandant les forces aériennes (CFA), représentant le chef d’état major de l’armée de l’air (CEMAA).

Venues depuis Nancy par avion militaire spécialement affrété, les familles ont été conduites sur le parking avions, lieu où s’est produit l’accident, pour un moment de recueillement.

Une cérémonie d’hommage s’est tenue en présence de M. Pedro Morenés, ministre de la défense espagnol, M. Jérôme Bonnafond, ambassadeur de France en Espagne, ainsi que de représentants de toutes les nations associées au programme d’entraînement de l’OTAN (Tactical Leadership Program - TLP), auquel les victimes participaient. Le ministre a également remis des décorations à des aviateurs espagnols, américains et italiens pour leurs actions héroïques et de solidarité lors du drame.

 

Après la cérémonie, tous les aviateurs se sont retrouvés pour l’inauguration d’un mémorial, représenté par un obélisque, symbole ancestral du souvenir, sur lequel les noms des neuf victimes françaises ont été inscrits. Orné de trois ondes représentant l’Honneur, la Mémoire et la Paix, il symbolise le fait que « ceux qui ont sacrifié leur vie reposent avec Honneur, qu’ils reposent affectueusement dans notre Mémoire, et qu’ils reposent pour toujours en Paix ». La place du mémorial a été baptisée Place du Commandant Tison, dont la plaque fut dévoilée par le ministre et par l’épouse du défunt.

 

Enfin, le général Soulet a transmis les remerciements du CEMAA et de toute l’armée de l’air au commandant de la base d’Albacete, au chef du TLP et à tout leur personnel.

Drame d’Albacete : cérémonie d’hommage
Drame d’Albacete : cérémonie d’hommage
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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 11:55
la Patrouille de France dans le ciel du Bourget  - photo R. Senoussi DICOD

la Patrouille de France dans le ciel du Bourget - photo R. Senoussi DICOD


22/06/2015 photographe Rym Senoussi  -  DICOD

 

Vendredi 19 juin 2015, la 51e édition du Salon du Bourget s'est ouvert au grand public jusqu'au dimanche 21 juin. Des expositions statiques d'aéronefs et des démonstrations aériennes étaient au programme.

 

Voir le diaporama

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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 11:45
Mali: la France accentue son soutien à la Minusma

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ici avec Christophe Sivillon, chef du bureau Minusma à Gao. photo Minusma

 

22-06-2015 Par RFI

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian est arrivé, ce lundi 22 juin, au Mali, 48 heures après la signature de l'accord de paix et de réconciliation par les rebelles de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA). Lors de son discours, à Gao, le ministre français de la Défense a annoncé le renforcement du soutien de la France à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma).

 

Lire l’article

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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 11:20
Le DoD a diffusé son "Law of War Manuel"


16.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

C'est une première pour le ministère américain de la Défense (le doD): il vient de publier son "manuel de droit de la guerre" (1204 pages à télécharger ici).

 

Comme le dit son préfacier, ce manuel a des prédécesseurs (aussi bien américains qu'étrangers, comme le Manual of the Law of Armed Conflict du Ministry of Defence britannique de 2004) mais l'effort est inédit puisque cet ouvrage reflète la position du DoD et non plus d'une armée spécifique (du genre de l'Army Field Manuel 217-10).

 

Dans son chapitre IV, ce manuel dresse la liste des "acteurs" et y inclut les mercenaires, les journalistes, les ONG, les équipages civils des navires affrêtés, les personnels (armés on non) des ESSD etc.

 

On notera aussi le chapitre XVI sur les cyber-operations.

 

Bien sûr, ce n'est pas un livre de chevet (sauf pour les juristes qui ont des insomnies) mais c'est sacrément intéressant pour cerner la posture intellectuelle US quant au droit de la guerre.

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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 11:20
photo Chris Flahive - US Air Force

photo Chris Flahive - US Air Force

 

June 23, 2015: Strategy Page

 

The U.S. Air Force recently reduced its UAV operations by eight percent because it was unable to train enough new operators. Part of the problem is stress, as it has been discovered that the intensity of watching the ground constantly was more stressful to pilots (operators who control the UAV and fire weapons) and sensor operators (who constantly scour the ground below) than for their counterparts who go into the air than anticipated. Earlier in 2015 the air force sought to deal with problem by asking Congress for more money to pay bonuses to attract more UAV operators and keep the overworked ones it has. Most of the $35,000 a year in bonus money was to be “flight pay” for air force pilots who volunteer or are persuaded to serve as UAV operators. This was the solution that did not work and many in Congress were reluctant to just throw money at the problem when the air force had an easier and cheaper solution for this; allow enlisted (sergeants) airmen be used to operate UAVs and allow them to make a career out of it. The air force used to do this, during World War II when it was still part of the army. But that was changed during World War II and the air force refuses to consider going back to what worked in the past, even though it works fine for the other services and some other countries.

 

Congress, which is being asked to supply more money to persuade officer pilots to keeping doing work many don’t really want, ordered its own investigation of the matter. This GAO (Government Accounting Office, the investigative arm of Congress) effort interviewed and surveyed a representative sample of UAV operators and found that current problems were real. UAV operators were overworked and the air force was unable to get as many as it needed. This meant that existing crews had to work longer hours (60 or more a week). This caused a lot of stress. UAV operators each spend about 1,200 hours a year controlling UAVs in the air, versus 450 hours for army helicopter pilots and even less for air force pilots in the combat zone. The problem is that UAV operators (all of them pilots of manned aircraft) get none of the enjoyable aspects of flying (operating a jet, especially a fighter) and a lot more of the drudgery (constantly monitoring instruments and what is going on below). Operators did report that the air force had addressed a lot of the earlier problems (poor training, loss of career opportunities, especially promotions). The main problem was that few UAV operators wanted to be UAV operators. And those few who did choose it as a career were just as worn down by the grind as everyone else.

 

By 2013 UAV operators were nearly nine percent of all air force pilots, triple the percentage in 2008. By 2015 UAV activity had increased ten times over the last decade. The air force was and is unable to get enough manned aircraft pilots to “volunteer” to do a three year tour as a UAV operator and cannot train non-pilot officers fast enough to be career UAV operators. A lot of pilots are getting out of the air force in part because of the prospect of another three year tour with UAVs. At this point UAV operators leave the air force at three times the rate of pilots of manned aircraft. Worst of all, UAV operators are not shown the same respect as pilots who go into the air aboard their aircraft. All this would go away if the air force allowed NCOs (sergeants) to be operators of the larger UAVs but the air force leadership is very hostile to that idea. Despite the GAO study, the head of the air force continues to insist that all UAV operators be pilots.

 

Currently, only the army allows enlisted troops to handle larger UAVs. The U.S. Air Force has consistently and publicly rejected growing calls to even try this out. NCOs are eager for this kind of work and often are better at it than officers who are experienced pilots of manned aircraft. This is believed to be caused by the fact that operating a UAV is more like using a consumer-grade flight simulator game than flying an actual aircraft. The NCOs often have lots of experience with video games and get better the more they actually operate UAVs. This is especially true with the widely used Raven.

 

Another argument in favor of NCO pilots is the fact that most special operations troops (Special Forces, SEALs and pararescue) personnel are NCOs. These troops undergo much more strenuous selection and training than pilots and are quite satisfied with being an “operator” all the time without any mandatory detours in the name of being “well rounded.” The air force leadership is not swayed by this, for them there is something undefinably wrong about putting NCOs in the pilots seat. The air force brass shall not be swayed, even these NCO pilots never leave the ground.

 

Commanders closer to the action believe NCOs could do the job and that would eliminate the shortages and morale problems with officers doing it. In large part this is because of expectations. NCOs know what they are getting into and consider operating UAVs as a step up and a rational career choice. This is nothing new and the controversy over NCOs or officers being pilots began at the start of World War II, when the army air force (there was no separate air force yet) and navy both had enlisted pilots. These men were NCOs ("flying sergeants" or "flying chiefs" in the navy) selected for their flying potential and trained to be pilots. Not leaders of pilots but professional pilots of fighters, bombers, and whatnot. Officers trained as pilots would also fly but in addition they would provide the leadership for the sergeant pilots in the air and on the ground. This worked quite well and many countries continued using NCO pilots throughout the war.

 

The “officer only” began in the United States during World War II as the Army Air Corps changed into the mighty AAF (Army Air Force, 2.4 million troops and 80,000 aircraft at its peak). Back then the capable and persuasive AAF commander general Hap Arnold insisted that all pilots be officers. Actually, he wanted them all to be college graduates as well, until it was pointed out that the pool of college graduates was too small to provide the 200,000 pilots the AAF eventually trained. But Arnold forced the issue on officers being pilots and the navy had to go along to remain competitive in recruiting. When the air force split off from the army in 1947, the army went back to the original concept of "flying sergeants" by making most pilots "Warrant Officers" (a sort of super NCO rank for experienced troops who are expected to spend all their time on their specialty, not being diverted into command or staff duties).

 

Many air force pilots envy the army "flying Warrants" because the Warrant Officers just fly. That's what most pilots want to do; fly a helicopter or aircraft, not a desk. But a commissioned officer must take many non-flying assignments in order to become a "well rounded officer." Many air force pilots don't want to be well rounded officers, they want to fly. So a lot of them quit the air force and go work for an airline. But often they stay in the air force reserve and fly warplanes on weekends and get paid for it. This is considered an excellent arrangement for the many pilots who take this route.

 

But now the air force has this growing force of UAVs, which are piloted from the ground. Increasingly, as the flight control software improves, the pilots do less piloting and more "controlling" (sending a few orders to the airborne UAV and letting the software take care of the details). Initially, the fighter and transport pilots ordered to perform UAV duty were not happy about it. In addition to losing flight pay, they were not flying. While guiding a Predator or Global Hawk from the ground could have its exiting moments, there was no hiding the fact that you were sitting on the ground staring at a computer screen most of time. Worse yet, you couldn't "feel" the aircraft in flight. Pilots know well that this aspect of flying is one of the most enjoyable, exciting, and useful aspects of their job. Being a UAV jockey had none of the fun, challenge, or extra pay of real flying. The air force finally decided to give the UAV pilots flight pay and promise them they could go back to "real aircraft" after two or three years of UAV work. That meant the air force had to constantly find and train new pilots to volunteer for UAV duty.

 

A fifteen week training course is used to train air force pilots to operate UAVs. Since qualified pilots are taking this course the washout rate is only two percent. Some pilots are even volunteering to stay with the UAVs, even though the air force, for a long time, considered UAV controller work a "temporary assignment." Only recently did UAVs become a distinct "community" in the air force, with an official job description. That helped a bit, but most of the pilots of manned aircraft still avoid UAV duty.

 

 

Unlike the traditional "pilot and crew" arrangement for aircraft, larger UAVs, like the Predator and Reaper, are operated by a team. Typically each of these UAVs is attended to by a pilot and two sensor operators (NCOs), who monitor what the cameras and other sensors are picking up. Because a Predator is often in the air for 24 hours at a time, and is often flying over an active battlefield and is looking real hard for specific stuff, the "crew" has to be changed every 4-6 hours to avoid fatigue. Moreover, each Predator unit might have several UAVs in the air at once. The new software means that eventually each shift will need only one pilot for up to four airborne Predators and up to eight sensor operators. The pilots also operate the weapons, if any of the Predators are carrying missiles. But most of the time Predators fly missions without using missiles. That is less the case with the larger Reapers, which are considered combat aircraft because of the large range of weapons they can carry (including smart bombs).

 

The core of all this is the fact that software is replacing a lot of pilot functions and, eventually, taking the place of human pilots. Many larger UAVs already have the ability to take off, follow a predetermined course, carry out a mission, and then land, all by itself (or "autonomously"). One can make a case for officers being in charge here but as commanders of the autonomous UAVs, not their operators. This is the ultimate solution and probably one reason why the air force keeps insisting that UAV pilots be officers. Flight control and pattern analysis software takes a lot of the work out of operating a UAV. The pattern analysis software can spot what is being looked for on the ground and is rapidly approaching the point where it does the job better than human observers. Thus the future is seen to be officers commanding several UAVs, each largely “operated” by software. Each officer would then be assisted by one or two NCOs to help deal with any situations requiring human intervention. The trouble is that sort of software is not here yet and not be for another five or ten years. In the meantime the air force brass are just going to have to take the heat.

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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 07:20
Blast Gauge: pour mesurer les effets d'une explosion sur l'organisme et guider le traitement


18.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

L'US Army vient de passer commande de dispositifs Blast Gauge à la société Blackbox Biometrics (lire  ci-dessous). Ce contrat porte à 16,4 millions de dollars le montant des achats effectués par l'US Army.

 

Le Blast Gauge (modèle 6) est une petite (moins de 30g) jauge d'explosion qui mesure l'exposition aux ondes de surpression d'un combattant (mais aussi d'un démineur ou même d'un chien de sauvetage) aux explosions; ses données permettent de guider le triage et le traitement, assurant ainsi une grande rapidité de réaction. Ce dispositif peut s'adapter sur le casque, l'épaule ou la poitrine.

 

L'annonce US:
"Blackbox Biometrics Inc.,* Rochester, New York, has been awarded a maximum $9,371,520 firm-fixed-price contract for concussive force monitoring devices. This was a sole-source acquisition using justification commercial Federal Acquisition Regulation part 12. Location of performance is New York, with a June 9, 2016, performance completion date. Using service is Army. Type of appropriation is fiscal 2015 through fiscal 2016 defense working capital funds. The contracting activity is the Defense Logistics Agency Land and Maritime, Columbus, Ohio (SPE7M9-15-C-0034)."

 

Ce matériel est distribué en France par la société CLDS Conseil, de Monaco (info@cldsconseil.com ). Le Blast Gauge aurait été évalué par le ministère de la Défense, mais pas encore par celui de l'Intérieur.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:55
Centenaire du RICM



22 juin 2015 par Armée de Terre

 

Issu des bataillons coloniaux du Maroc, le régiment d'infanterie chars de marine (RICM), basé à Poitiers et régiment le plus décoré de France, a commémoré ses 100 ans d'existence. Les Pictaviens, attachés à leur régiment, se sont déplacés en nombre pour assister à cette grande cérémonie militaire. 
A cette occasion, un spectacle sons et lumières a été projeté sur la façade de l’hôtel de ville pour accompagner les traditions militaires qui ont rayonné au cœur de la ville. Des traditions qui, depuis des siècles, permettent à l’armée de Terre d’être au contact de sa population.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:55
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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:55
Bientôt 33 unités nouvelles dans l'armée de terre


22.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

19+10+2+2= 33. C'est le nombre d'unités que l'armée de terre pourrait créer dans le cadre de la mise en place de sa nouvelle maquette. Ces unités vont absorber, en grande partie, les 11 00 postes qui ont été préservés dans le cadre des décisions présidentielles.

19: c'est le nombre de compagnies qui vont être créées dans les régiments d'infanterie.

10: dix escadrons de plus pour les cavaliers.

2: deux compagnies du génie vont renforcer les capacités de l'arme.

2: dans la seconde phase de la mise en œuvre de la maquette, deux unités vont être (re)créées. Va être mis sur pied un régiment interarmes qui devrait être basé à Mourmelon et qui servira pour l'expérimentation de Scorpion. L'autre décision, qui a déjà fuité, verra une unité prestigieuse renaître de ses cendres, être associée à l'une des brigades existantes. On en reparle sous peu...

 

Enfin, à la future brigade aéromobile pourrait être adjoint un "bataillon". Création? 33 ou 34 donc

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:50
The Gurkhas: 200 Years of Service


18 juin 2015 by NATO

 

For 200 years, the Gurkhas have served with the British Army. Their numbers currently stand at around three and a half thousand.

While the UK has recently hosted ceremonies to mark the anniversary, soldiers from the 2nd Battalion Royal Gurkha Rifles have been in Latvia taking part in Exercise Saber Strike, which involves 6000 military personnel from 13 nations.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:50
Earth Observation


22 juin 2015 by Airbus DS

 

The most comprehensive range of Earth observations systems available today.
Discover the complete Airbus Defence and Space Earth observation portfolio.

For more information

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:45
Djibouti: 6% de l'activité de la firme KBR effectués à Chabelley Airfield


22.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

90+6+4= 100. Voici des chiffres sont très relatifs qui concernent les activités de KBR à Djibouti. La firme US vient de se voir notifier la prolongation d'une année de son contrat de facility management. La facture annuelle s'élève à près de 60 millions de dollars, ainsi que le précise l'avis du Pentagone ci-dessous.

 

Kellogg Brown and Root Services Inc., Houston, Texas, is being awarded a $59,654,219 modification under a previously awarded indefinite-delivery/indefinite-quantity contract (N62470-13-D-3008) to exercise Option 2 for base operations support services at Camp Lemonier, Djibouti, and affiliated operational sites within the eastern Africa area of responsibility. The work to be performed provides for public safety (security operations, emergency management, and fire/emergency services), air operations, ordnance, supply operations, laundry services, morale welfare and recreation, galley (food services), housing (bachelor quarters), facility support (facilities investment, janitorial services, grounds maintenance, pest control, refuse collection, and roads), utilities (electrical generation, wastewater treatment, and water operations), base support vehicles equipment, and environmental services. After award of this option, the total cumulative contract value will be $166,830,480. Work will be performed at Camp Lemonnier, Djibouti (90 percent); Chabelley Airfield, Djibouti (6 percent); and Manda Bay, Kenya (4 percent), and work for this option is expected to be completed in June 2016. No funds will be obligated at time of award. Fiscal 2015 operation and maintenance, (Navy) contract funds in the amount of $59,654,219 for recurring work will be obligated on individual task orders issued during the option period. The Naval Facilities Engineering Command, Atlantic, Norfolk, Virginia, is the contracting activity.

 

L'avis est intéressant parce qu'il détaille les trois sites où intervient KBR: Camp Lemonnier, Chabelley Airfield (près de Djibouti) et Manda Bay, au Kenya. Les autres avis (voir ici et ici) ne citaient que Djibouti (95%) et le Kenya (5%). Désormais Chabelley Airfield est spécifié. Je rappelle que cette piste accueille depuis 2013 les drones US (voir mon premier post sur ce sujet ici).

Sur ce site, KBR va donc effectuer 6% des prestations du marché. L'indication est ténue mais elle dénote une présence humaine marginale (sécurité incendie, restauration etc) qui n'est certainement à mettre en parallèle avec l'activité opérationnelle qui, elle, est certainement plus importante. Une photo du CNES de mars 2015 montre six drones sur le tarmac (trois Predator et trois Reaper visiblement).

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:35
Op Toral: Sandhurst in the Sand


18 juin 2015 by FORCES TV

 

Building work at the Afghan National Army Officer Academy in Kabul is finished, and the first cadets are moving in.

The Academy is funded by the UK, and represents an enduring commitment to the country.

A team of British troops help the Afghan instructors train the cadets. They are deployed under the UK mission, Op Toral.

Modelled on the British Sandhurst, the Academy has been dubbed “Sandhurst in the Sand”.

In the third of her special reports from Kabul, Charlotte Cross went to take a look.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:35
Op Toral: Pumas In The Skies Over Kabul


18 juin 2015 by FORCES TV

 

RAF Puma helicopters have deployed to Afghanistan for the first time.

1563 Flight is normally based at RAF Benson but in April, it joined the British training and assistance mission, known as Op Toral.

The unit is in Kabul for four months, transporting people and equipment across the city.

Charlotte Cross has more in the latest of her special reports from Kabul.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:25
Défense : que des missions impossibles pour Valls en Colombie ?

 

22/06/2015 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Satellites espions, avions de combat, frégates de taille intermédiaire... La France a tout pour séduire la Colombie. Sauf que Bogotá n'achète pas ou peu français.

 

Que peut faire Manuel Valls en Colombie, un pays proche des Etats-Unis dans le domaine de la défense? Déjà la visite du Premier ministre à Bogotá le 24 et 25 juin s'inscrit actuellement dans de "bonnes relations" entre la France et la Colombie, estime un industriel de la défense. Il sera d'ailleurs reçu au Palais de Nariño à l'invitation du président de la République, Juan Manuel Santos, qui lui-même avait été reçu le 26 janvier dernier à l'Elysée lors d'une visite de deux jours. Manuel Valls et Juan Manuel Santos évoqueront le processus de paix en Colombie, le soutien concret que Paris lui apporte et le développement des relations économiques et commerciales dans ce pays où la France est le premier employeur étranger, à travers la mise en place du comité stratégique franco-colombien.

En revanche, les relations commerciales entre Paris et Bogotá sont en revanche à peu près nulle dans le domaine de l'armement. La Colombie n'a acheté à la France, pourtant dans le top cinq des pays exportateurs d'armement, que pour 20,6 millions d'euros d'armes entre 2010 et 2014 (1,3 million). Bref que des miettes... Ce qui n'est pas vraiment le cas dans l'aéronautique civile. Début mai, la compagnie aérienne Avianca, l'une des vieilles au monde (créée en 1919) a signé début mai avec Airbus une méga-commande de 100 avions de la famille A320neo (A319neo, A320neo et A321neo). La plus grande commande jamais fait dans l'histoire de l'aviation de l'Amérique latine. Au total, les commandes d'Avianca totalisent près de 300 Airbus, dont 276 A320 (parmi lesquels 133 A320neo) et 15 appareils de la famille A330.

 

Un satellite espion remis aux calendes grecques

Alors que tout laissait penser que Bogotá ambitionnait de devenir une nouvelle puissance spatiale en Amérique du sud, de récentes décisions ont eu raison de cette volonté portée par l'ex-vice-président Anjelino Garzon. Les groupes français en ordre dispersé - Airbus Space Systems et Thales Alenia Space - avaient d'ailleurs répondu à des demandes d'informations de la Colombie qui souhaitait acquérir un satellite d'observation de la Terre comme la plupart des pays sud-américains. Un achat qu'Anjelino Garzon souhaitait lié à la naissance d'une industrie et d'une agence spatiales. Il avait d'ailleurs créé en novembre 2013 le programme présidentiel pour le développement spatial colombien (PPDEC).

"Il était légitime de penser que la Colombie allait enfin tracer son chemin vers le spatial pour rattraper l'important retard qu'elle avait pris dans ce domaine, explique l'expert de défense, Arnaud d'Aviau de Ternay. Elle était sur les bons rails, elle avait sélectionné un nombre réduits de pays parmi lesquels on trouvait les Etats-Unis, l'Espagne, l'Angleterre, Israël, le Canada, la France, auxquels avait été transmis un Request For Information".

Mais après l'élection présidentielle, le nouveau vice-président, German Vargas Lleras, a déclaré en septembre 2014, que la Colombie n'achèterait pas de satellite, jugeant cet achat trop cher (environ 200 millions de dollars) et la durée de vie du satellite trop courte. Il a donc préféré continuer à acheter des images essentiellement à des groupes américains pour 70 millions de dollars. Parallèlement, la Force Aérienne colombienne continue de travailler sur un nano-satellite, fabriqué, selon un industriel français, avec l'aide de la Chine, FACSAT-1. Les militaires colombiens espèrent pouvoir le mettre sur orbite au cours du deuxième semestre 2015.

 

Des Rafale, des Mirage 2000 ou bien des F-16, des Gripen?

En Colombie, la Force aérienne colombienne (FAC), qui avait encore de Mirage 5 en service jusqu'en 2011, étudie actuellement le remplacement de ses 24 avions de combat Kfir, un avion israélien conçu au début des années 1970, avait confirmé en début d'année le commandant de la FAC, le général Guillermo Leon Leon. Le chef des opérations aériennes, le général Eduardo Bueno Vargas, avait évoqué lors d'une conférence de presse à Londres en novembre 2013 comme options possibles, le F-16 (Lockheed Martin), le Sukhoi russe Su-30, le Rafale, le Mirage et le Gripen (Saab).

"Ce sont les seuls que le commandant de la FAC ait mentionné et les seuls à avoir été essayé par les pilotes de l'escadron de combat 111 de la FAC pour en déterminer les forces et les capacités", explique Arnaud d'Aviau de Ternay.

Pour l'heure, Dassault Aviation, qui préfère désormais vendre le Rafale - et ce d'autant plus que l'avionneur est beaucoup serein avec les deux contrats exports gagnés en Égypte et au Qatar en poche -, n'a pas encore bougé en Colombie. L'avionneur est plutôt en attente de signes tangibles de Bogotá, explique-t-on à "La Tribune". Enfin, Paris n'a pas dans son armée de l'air de Mirage 2000 opérationnels à proposer à la Colombie et les Mirage 2000 actuellement en service dans les flottes étrangères (Émirats Arabes Unis, Qatar...) ne sont pas encore disponibles sur le marché de l'occasion. D'où le choix de Dassault Aviation de proposer le Rafale, un avion polyvalent qui plus est acheté par un pays qui n'est pas très riche (Égypte).

 

Des frégates de 4.000 tonnes à moyen terme

La Colombie pourrait à moyen terme lancer un programme de frégates de 4.000 tonnes (4 bâtiments tout de suite plus quatre ensuite). Ce qui pourrait intéresser DCNS et Thales, qui travaillent main dans la main dans le développement du programme de la future frégate de taille intermédiaire (FTI) de 4.000 tonnes pour la marine nationale. D'autant que les deux groupes ont parfaitement maîtrisé le programme de modernisation des quatre frégates de classe Almirante Padilla de la marine colombienne qui s'est conclu en mars 2014. DCNS en assurait la maîtrise d'œuvre et Thales était en charge de l'intégration des systèmes de combat et de communications.

Enfin, lors de LAAD 2015, Thales a signé un accord de partenariat avec le chantier naval colombien Cotecmar. Objectif de Thales, vendre des équipements à la marine colombienne, via le chantier naval : combat systems (Tacticos de Thales Nederland), command-and-control systems, information systems, radars et sonars. L'accord couvre également des possibles transferts de technologies, la création de sociétés communes et une aide à l'exportation en Amérique Latine à partir de la Colombie.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 12:55
Plateau d'Albion : visite des représentants de la Conférence du désarmement de Genève

Sur l’un des silos se trouve aujourd’hui un observatoire astronomique, et un laboratoire souterrain à bas bruit remplace un ancien poste de commandement et de tir. Photo Observatoire SIRENE

 

19/06/2015 Marine Picat  -  DICoD

 

Le 18 juin 2015, des représentants de la Conférence du désarmement de Genève ont visité les installations nucléaires militaires démantelées du plateau d’Albion, au carrefour de la Drôme, du Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence. Cette visite était organisée dans le cadre des efforts de transparence menés par la France en matière de désarmement nucléaire.

 

Jeudi 18 juin, des représentants d’une trentaine d’États membres de la Conférence du désarmement (CD) de Genève ont visité les installations nucléaires militaires démantelées du plateau d’Albion. Cette visite, organisée dans le cadre des efforts de transparence de la France en matière de désarmement nucléaire, a permis aux visiteurs de constater les transformations opérées.

 

Plateau d'Albion : visite des représentants de la Conférence du désarmement de Genève
Plateau d'Albion : visite des représentants de la Conférence du désarmement de Genève
Plateau d'Albion : visite des représentants de la Conférence du désarmement de Genève
Plateau d'Albion : visite des représentants de la Conférence du désarmement de Genève

À la fin des années 90, les anciens silos des missiles balistiques intercontinentaux et les installations de commandement et de tir du plateau d’Albion sont démantelés, puis reconvertis pour des activités civiles ou militaires conventionnelles. Sur l’un des silos se trouve aujourd’hui un observatoire astronomique, et un laboratoire souterrain à bas bruit remplace un ancien poste de commandement et de tir.

 

Ces transformations soulignent l’exemplarité de la France en matière de transparence. En février dernier, le président de la République, François Hollande, avait appelé tous les États disposant de l’arme nucléaire à faire le même effort de vérité.

 

L'engagement français en matière de transparence nucléaire

 

Dès 1996, la France décide d’abandonner la composante nucléaire terrestre de sa dissuasion. En 2008 et 2009, elle ouvre les portes de ses anciennes installations de production de matières fissiles pour les armes nucléaire de Pierrelatte (Drôme) et Marcoule (Gard). En avril 2015, les représentants de la CD de Genève ont pu franchir les portes de la base aérienne 116 de Luxeuil afin de se rendre dans les anciens dépôts de munitions d’armes nucléaires et dans les anciennes installations de l’escadron de chasse La Fayette.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 12:55
Achives - photo Armée de l'Air

Achives - photo Armée de l'Air

 

19/06/2015 DGA

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné le vendredi 19 juin 2015 le septième exemplaire de série de l’avion de transport militaire A400M Atlas destiné à l’armée de l’air. L’appareil porte le numéro de série MSN19. En plus des capacités déjà disponibles sur les appareils précédents, le MSN19 dispose d’une première capacité de largage de parachutistes en chute libre par la rampe arrière de l’appareil.

 

Avion de transport militaire tactique doté d’une allonge stratégique et à la pointe de la technologie, l’A400M, produit par Airbus Defence and Space, est sans équivalent sur le marché mondial. Equipé de quatre turbopropulseurs, il est conçu pour transporter jusqu’à 37 tonnes de matériel et réaliser l’ensemble des missions liées au transport, notamment les liaisons inter et intra-théâtre, les poser d’assaut sur terrains sommaires, l’aérolargage de personnel et de matériel y compris à très grande hauteur, le ravitaillement en vol ou les évacuations sanitaires.

 

Il s’agit du treizième avion de série livré sur les 174 commandés. Pour les sept pays partenaires du programme (l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, le Luxembourg, le Royaume-Uni, et la Turquie), six ont déjà été livrés à la France, ainsi que deux à la Turquie, deux au Royaume-Uni, et un à l’Allemagne. Au-delà des pays parte

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 12:50
Airbus Defence and Space set to resume A400M deliveries

 

19/6/2015 by Airbus DS

 

Lifting of restrictions permits all aircraft to fly subject to completion of checks.

 

Airbus Defence and Space is about to recommence deliveries of Airbus A400M aircraft following the lifting of all remaining flight restrictions on new production aircraft by Spanish regulator DGAM yesterday.

 

As a result, all A400Ms are now cleared for flight provided they have undergone the checks specified by the manufacturer in the Alert Operator Transmission (AOT) of 19 May 2015. Airbus Defence and Space´s own three development aircraft, and the 12 aircraft delivered to customers prior to the accident were not affected by the restrictions.

 

The production plan for the year is under review following the accident but currently is still targeting at least 13 aircraft in 2015, plus up to four more subject to flight-test results due this summer.

 

Two aircraft which were due for delivery at the time of the accident are expected to be delivered in a matter of days with a number of others to follow in the coming weeks.

 

Head of Military Aircraft Fernando Alonso said: “We appreciate the Spanish authorities’ timely action in restoring our permission to fly without restriction as well as our customers’ patience and support in recent weeks. We are working hard to bring the schedule back on track while continuing to support the investigation.”

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 12:50
BALTOPS 2015: A Show of Force in the Baltic Sea


20 juin 2015 by NATO

 

Ships, planes, and hundreds of Marines attacked a beachfront off the Baltic Sea this week. This impressive show of force is part of BALTOPS 2015 - an annual US-led NATO exercise designed to enhance flexibility and interoperability, and demonstrate the resolve of allied and partner forces to defend the Baltic region.

Thousands of military personnel take part in this multinational exercise involving 49 ships, 61 aircraft, 1 submarine, and a combined landing force of 700 troops. 17 NATO Allies and partner nations participated in BALTOPS 2015, which took place in Poland, Sweden, Germany, and throughout the Baltic Sea.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 11:55
[Salon du Bourget] Pilote de Rafale, une passion

Laurent a atteint son rêve d’enfant en devenant pilote de Rafale. «Quand on est un petit garçon, on aime bien les belles machines, surtout les voitures. Par la suite, on sublime cet attrait sur les avions. Nous restons donc de grands enfants, car nous continuons à apprécier les machines, et poussons notre rêve jusqu’au bout», dit-il avec une ébauche de sourire. - photo J.Redouane - ECPAD

 

19/06/2015 Domenico Morano   DICoD

 

Laurent* a 33 ans. Il est pilote de Rafale pour l’armée de l’Air. Le chemin qui l’a mené à exercer cette profession est difficile, mais pas impossible, et la vie que mène un pilote opérationnel est passionnante.

 

Laurent est habité par le rêve d’Icare. Vêtu de la combinaison beige des pilotes de l’armée de l’Air, bariolée de badges représentant son escadron, « Gascogne », son aéronef, le Rafale, et le drapeau tricolore, il discute avec le public venu admirer le chasseur au Salon du Bourget. Le visage et le regard jeunes, il semble heureux de pouvoir partager tout ce qu’il sait de cet avion. « Voler sur un Rafale est une chance inouïe, car il s’agit d’un engin extrêmement performant, l’un des meilleurs du monde. »

 

Aujourd’hui pilote opérationnel, il a passé le concours « élève officier du personnel naviguant » (EOPN) il y a près de douze ans. « Il s’agit d’un concours que l’on peut présenter avec un niveau bac, mais pour ma part, j’ai tout de même voulu faire une année de maths sup en parallèle. J’avais ainsi une seconde chance de présenter l’École de l’Air, au cas où le concours EOPN n’aurait pas été concluant. » Après avoir réussi la première batterie d’examens, Laurent a dû passer une série de tests en vol s’étendant sur cinq semaines. « Nous devions réaliser près de sept vols afin d’évaluer nos aptitudes à progresser. Au travers des objectifs que l’on nous fixait pour chaque vol, il s’agissait d’élever au fur et à mesure le niveau. » Pour réussir cette sélection en vol, il a dû réaliser de nombreuses manœuvres : décoller, faire un peu de voltige puis se poser, et ce même si les concourants n’avait jamais volé auparavant.

 

Laurent a atteint son rêve d’enfant en devenant pilote de Rafale. « Quand on est un petit garçon, on aime bien les belles machines, surtout les voitures. Par la suite, on sublime cet attrait sur les avions. Nous restons donc de grands enfants, car nous continuons à apprécier les machines, et poussons notre rêve jusqu’au bout », dit-il avec une ébauche de sourire.

 

Bien qu’il s’agisse d’une profession difficile, le pilote est extrêmement disert lorsqu’on lui parle de son métier, qu’il semble chérir. « Être pilote pour l’armée de l’Air est avant tout une passion. Il s’agit d’un engagement total : nous faisons corps avec l’armée. Cette profession implique beaucoup de sacrifices, aussi bien au niveau personnel et familial qu’au niveau du travail qu’elle requiert », souligne-t-il. Il est vrai que le travail à fournir pour être pilote opérationnel est immense, qu’il s’agisse de la gigantesque documentation à mémoriser ou des nombreuses données techniques à intégrer. « On ne relâche pas souvent la pression, c’est une profession très intense », lâche-t-il sans l’ombre d’un regret.

 

Après avoir participé à l’opération Harmattan en 2011 en Libye, Laurent sera prochainement déployé sur les théâtres où la France est actuellement engagée. Entre ses heures de vol en opérations extérieures – à l’étranger – et celles en entraînement sur base – en France –, il vole près de 200 heures par an.  « C’est un métier fantastique », s’enthousiasme-t-il, certain d’avoir atteint son rêve. « J’ai envie de dire à tous ceux qui sont motivés et qui veulent exercer cette profession de foncer, car le plaisir qu’elle procure est monumental. »

 

* le prénom a été modifié

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 11:55
 [salon du Bourget] JT "Direct Défense", dimanche 21 juin 2015


21 juin 2015 par Ministère de la Défense.

 

En direct du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, le JT « Direct Défense » propose chaque jour la découverte des dernières innovations et des entreprises du secteur de la défense ainsi que des rencontres passionnantes au détour du stand du Ministère de la Défense.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 11:50
photo Royal Air Force

photo Royal Air Force


21 juin 2015 by Royal Air Force

 

The first part of a short documentary looking at the Battle of Britain from the view point of one of “the few” and a contemporary RAF pilot from the RAF’s Battle of Britain Memorial Flight. The video was first produced for the 70th anniversary of the battle of Britain. The story remains forever relevant. #BoB75 https://www.raf.mod.uk

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 11:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

19/06/2015 Sources : Marine nationale

 

18 juin 2015, le patrouilleur de haute mer  LV Le Hénaff largue les amarres de Brest pour renforcer le dispositif des forces françaises pré positionnées en Afrique occidentale. Son déploiement va durer trois mois ; il participe à l’opération Corymbe. Les bâtiments de la Marine nationale participent à l’opération Corymbe mise en œuvre depuis 25 ans.

 

Depuis sa sortie de bassin quelques semaines plus tôt, la vie et le rythme de l’équipage du LV Le Hénaff sont conditionnés par le départ en mission. Etre prêt implique que le patrouilleur doit être opérationnel, son équipage entraîné, mentalement et physiquement. Trois mois avant la date de départ, il engage son cycle de préparation : phase d’aguerrissement au combat à terre, entraînement de l’équipage sur les différents simulateurs à quai avant d’attaquer la phase d’entraînement à la mer.  Appelée mise en condition opérationnelle (MECO) du bâtiment et de son équipage, cette dernière phase permettra à l’aviso de recevoir sa certification pour pouvoir partir.

 

Pour cela, les entraîneurs de la Force d’action navale programment des exercices : entraînement techniques d’interventions opérationnelles rapprochées (TIOR), séances d’entraînement à la navigation, tirs et manœuvres sur les simulateurs dédiés se succèdent. Ils vérifient scrupuleusement que les procédures soient appliquées. Les entraîneurs embarquent ensuite avec l’équipage à bord de l’unité pour le stage MECO, entraînement de forte intensité qui pousse l’équipage à se dépasser durant plus d’une semaine.  C’est lors d’exercices de lutte anti-aérienne, anti-sous-marine, lutte contre l’incendie ou contre une embarcation suspecte que les entraîneurs sont en mesure de contrôler que le bâtiment réagit de manière cohérente, conformément aux règles  et aux instructions. Les marins doivent conserver des réflexes optimaux.

 

Lors de son déploiement le LV Le Hénaff contribuera au renforcement des marines du golfe de Guinée en dispensant notamment de l’instruction au profit des élèves de l’École Nationale à Vocation Régionale de Bata (Guinée Equatoriale). Surtout, le bâtiment sera amené à conduire des opérations comme soutenir ou  aider les populations, sécuriser une  zone ou évacuer des ressortissants. Il devra être réactif dans des situations où la pression peut devenir forte ; cela s’acquiert par une pratique constante. Il faudra beaucoup de rigueur et de ténacité à l’équipage dans les jours à venir. Etre opérationnel demande de s’entraîner en permanence, avec exigence.

 

L’équipage du LV Le Hénaff est prêt. Il sera relevé dans trois mois par une autre unité de la Marine nationale qui, comme lui, aura effectué un programme d’entraînement intensif avant la mission.

 

À propos de l’opération Corymbe

L’opération Corymbe est une mission de présence quasi-permanente de la Marine nationale dans le golfe de Guinée. Elle participe à la protection des intérêts français de la zone, à la montée en puissance des marines locales. Les actes de piraterie sont de plus en plus récurrents dans la zone, même si aucune prise d’otage n’y a encore été réalisée. Depuis quelques mois, les médias et la communauté internationale s’intéressent à ce qui apparaît comme un nouveau spot de piraterie. Déployé de manière récurrente dans cette zone, le bâtiment de l’opération Corymbe peut être amené à porter assistance à un bâtiment confronté à ce type d’action.

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