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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 16:50
Conseil européen, 25-26/06/2015


18.06.2015 Conseil européen
 

Principaux points de l'ordre du jour

À la réunion du Conseil européen des 25 et 26 juin, il sera question des migrations. Les dirigeants devraient se pencher tout particulièrement sur la politique en matière de répartition, de réinstallation et de retour. Ils attendent aussi avec intérêt la conférence de La Valette, à laquelle doivent participer les pays d'origine et de transit en Afrique.

Les chefs d'État ou de gouvernement aborderont les défis en matière de sécurité auxquels l'Union européenne est confrontée. Ils débattront d'une révision de la stratégie européenne de sécurité et feront le point sur les travaux en cours dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.

 

Les dirigeants aborderont aussi les questions économiques; ils concluront le Semestre européen 2015 et feront le point de la situation concernant le partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP), ainsi que le Fonds européen pour les investissements stratégiques.  
 
Le Conseil européen approfondira la discussion et fournira des orientations sur la stratégie numérique et sur le rapport de l'Union économique et monétaire (UEM) concernant l'amélioration de la gouvernance économique dans la zone euro.

Ces principaux points à l'ordre du jour présentent les grands dossiers que le Conseil européen devrait traiter lors de sa réunion. La liste n'est pas exhaustive et pourrait encore être modifiée.

Projet d’ordre du jour annoté — Conseil européen, 25 et 26 juin 2015

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 16:45
Brigadegeneral Franz Xaver Pfrengle (Quelle: Heer/Dana Kazda)

Brigadegeneral Franz Xaver Pfrengle (Quelle: Heer/Dana Kazda)


16.06.2015 consilium.europa.eu
 

Brigadier General Franz Xaver Pfrengle has been appointed as new Mission Commander for the EU Training Mission in Mali (EUTM Mali). General Pfrengle, from Germany, takes up his duties on 28 July  2015. He will succeed Brigadier General Alfonso García-Vaquero Pradal, who had been in the position since October 2014. 

EUTM Mali assists in the reconstruction of effective and accountable Malian Armed Forces so that they are capable of ensuring the long-term security of Mali and, under civilian authority, restoring of the country's territorial integrity. To this effect, EUTM Mali delivers training to units of the Malian Armed Forces and develops autonomous training capability. The mission also  provides advice to the Malian authorities in reforming the army. 

The decision was taken by the EU's Political and Security Committee. 

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 16:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 30 mai 2015, une fois l’exercice NEMO avec les marines du golfe de Guinée terminé, l’aviso Commandant l’Herminier accostait à Abidjan pour une escale de 4 jours, avant d’entamer une nouvelle patrouille opérationnelle au large des côtes nigérianes.

 

Au cours de cette escale, l’équipage de l’aviso a de nouveau délivré de nombreuses instructions aux marins ivoiriens. Les mécaniciens d’armes du patrouilleur ivoirien l’Emergence se virent dispenser une formation pratique au fonctionnement et au maniement des canons de 20mm et des mitrailleuses de 12.7mm, tandis que les commandos marine de la base navale d’Abidjan étaient instruits par le chef de l’équipe de visite de l’aviso aux techniques de TIOR (combat rapproché), avant d’apprendre la progression sécurisée dans l’environnement confiné typique d’un bateau. Des mises en situation concrètes permirent aux commandos de peaufiner leurs techniques de fouille et de gestion d’un équipage de navire potentiellement récalcitrant.

 

Cette relâche opérationnelle à Abidjan donna également la possibilité de mettre sur pied un exercice conjoint entre le DIL (Détachement Interarmes Lagunaire de l’armée de Terre ivoirienne) et la BP (brigade de protection) de l’aviso.

 

Avant le début de l’entraînement, les « terriens » du DIL vinrent à la rencontre des marins et purent ainsi leur faire découvrir leurs embarcations rapides durant le trajet nautique les séparant des locaux du DIL. Une présentation réciproque des hommes, des moyens et des missions précéda le briefing de l’exercice, ce qui fut pour chacun l’opportunité d’échanger et d’appréhender les méthodes de débarquement et de sécurisation de plages utilisées par les deux unités.

 

Puis les vedettes du DIL mirent le cap sur le point de dépose de la BP. Après débarquement et sécurisation de la plage, les marins utilisèrent les 4 km de trajet les séparant du point d’extraction pour travailler la progression tactique et la topographie dans un environnement aux conditions géographique et climatique particulières. La pluie torrentielle, les cocoteraies équatoriales, la lagune sauvage et l’obscurité tombante ont constitué un décor exceptionnel dans lequel les marins bretons ont pu travailler. L’extraction de nuit effectuée, le retour au DIL fut l’occasion d’un débriefing et d’un dernier échange chaleureux avant le retour à bord.

 

Ces interactions bilatérales interarmées, qui avaient déjà constituées un axe central de la précédente escale ivoirienne du Commandant l’Herminier, ont permis d’en apprendre davantage sur les spécificités des opérations en milieu tropical et lagunaire ainsi que de découvrir les méthodes de travail propres à chaque armée.

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 12:57
Aéronautique : Rafaut ouvre son capital à ACE Management

Rafaut réalise essentiellement des équipements d'interface pour l'emport et le tir des armements pour les avions de combat, dont le Rafale, et les hélicoptères - photo Rafaut

 

18/06/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La société de gestions de portefeuille spécialisée dans l'aéronautique et la défense ACE Management prend une participation de 30% dans la PME de la région parisienne Rafaut.


 

C'est une très bonne nouvelle pour Rafaut et la filière aéronautique militaire. Dirigé par Serge Rafaut depuis 1960, cette PME familiale de mécanique aéronautique ouvre son capital au fonds ACE Management, qui va prendre via Aerofund III 30% du capital de l'équipementier civil et militaire.

Cette opération de type "owner buy-out", un dispositif financier qui facilite la transition managériale, va permettre à cette PME de la région parisienne, qui réalise un chiffre d'affaires de l'ordre de 30 millions d'euros, d'accompagner son développement, lié à l'exportation du Rafale et à la hausse programmée des cadences de production dans l'aéronautique civile. Surtout elle va faciliter la transmission managériale prévue de longue date par Serge Rafaut, Bruno Berthet étant confirmé dans ses fonctions de PDG.

 

Une PME de haute technologie de la région parisienne

Rafaut, une PME de la région parisienne (Villeneuve-la-Garenne), qui a également un site de production à Salbris (Loir-et-Cher) - soit environ 115 salariés - réalise essentiellement des équipements d'interface pour l'emport et le tir des armements pour les avions de combat et les hélicoptères.

Elle fabrique également des commandes de vol et des équipements mécaniques spéciaux pour des avions civils et des hélicoptères. Pour ACE Management, qui gère plus de 450 millions d'euros de capitaux, cette opération permet de pérenniser et de consolider une PME sur la filière aéronautique et de défense.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 12:50
European Council, 25-26/06/2015


18.06.2015 European Council
 

Agenda highlights

The European Council meeting on 25 and 26 June will discuss migration. Leaders are expected to focus on relocation, resettlement and return policy. They should also look forward to the Valetta Conference with countries of origin and transit in Africa.

The heads of state or government will focus on the security challenges facing the European Union. They will discuss a review of the European security strategy and take stock of on-going work in the fight against terrorism.

 

Leaders will also discuss economic issues, concluding the 2015 European Semester, taking stock of the state of play concerning the Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP), and the European Fund for Strategic Investments.  
 
The European Council will further discuss and provide orientations on the digital agenda and the Economic and Monetary Union (EMU) report on better economic governance in the euro area.

These agenda highlights set out the main items that the European Council is expected to address at its meeting. It is not an exhaustive list and may yet be modified.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:55
Exposition statique sur l’aéroclub de Dinan

 

17/06/2015 Armée de l'air

 

Le 10 juin 2015, le CIRFA de Rennes a organisé une exposition statique au profit d’une dizaine d’élèves de la ville de Dinan.

 

Les élèves de l’aéroclub faisaient ce mercredi leur baptême de l’air, après avoir suivi une formation théorique. Rassemblés autour d’un Fennec, ils ont pu poser des questions au pilote présent. Cette exposition statique était organisée dans le cadre d’un partenariat avec l’Armée de l’air, qui cofinance les formations à l’aéroclub de Dinan.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:45
photo EMA

photo EMA

 

17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 18 mai au 5 juin 2015, le détachement d’assistance opérationnelle « infanterie » des éléments français au Sénégal (EFS) s’est rendu à l’école de formation des officiers des forces armées nigériennes (EFOFAN) de Niamey pour mener une action de formation de deux semaines sur le combat en localité au profit d’officiers élèves.

 

La totalité des stagiaires du cours d’application des chefs de section d’infanterie (CACSI) de l’EFOFAN a suivi le stage de combat en localité, soit un total de 28 officiers élèves, tous d’origine nigérienne.

 

L’objectif pour les instructeurs des EFS était de former ces officiers élèves au combat urbain, en partant du niveau individuel jusqu’au niveau du détachement interarmes (DIA). La première semaine était consacrée aux fondamentaux du combat urbain au travers d’ateliers portant sur le combat individuel et de groupe. Puis, lors de la deuxième semaine, les stagiaires ont été mis en situation de responsabilité au cours de la de formation dite de section. Au cours de plusieurs exercices, de plus en plus complexes, ils ont eu à rédiger leur ordre initial, donner leurs ordres sur caisse à sable puis diriger le rehearsal (répétition) afin de contrôler leurs groupes. Sur le terrain ils ont eu à conduire l’action et à commander un détachement interarmes puisqu’un renfort génie était présent. La découverte de la réelle plus-value qu’apporte l’interarmes à la manœuvre de l’infanterie - jusqu’au plus petit échelon tactique - fut une réelle opportunité pour ces jeunes officiers. D’une attitude disciplinée et assidue, l’instruction n’en fut que plus rapide et efficace.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

photo EMAphoto EMA
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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:45
photo D. Geffroy - FFDj

photo D. Geffroy - FFDj

 

17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Arrivée à Djibouti en novembre 2013 pour rejoindre son mari, la capitaine Madeline s’est engagée dans la réserve en 2014. A raison d’une journée par semaine, elle occupe l’un des deux postes de pharmacien réserviste de l’unité de distribution des produits de santé (UDPS) des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Pharmacien adjoint en officine en France, elle a du faire preuve de remarquables qualités d’adaptation pour satisfaire aux exigences du métier en UDPS. Chargée en priorité de la procédure qualité, Madeline remet à jour les lots, suit les dates de péremption des produits et gère les stocks. Sur ce dernier point, il existe bien des similitudes avec le travail en officine, mais les procédures sont spécifiques et sans le conseil client.

 

La charge de travail est conséquente pour deux raisons principales. Premièrement, l’UDPS Djibouti est la seule à soutenir un hôpital. 80% du volume géré par l’unité est destiné à l’hôpital médico-chirurgical Bouffard. Deuxièmement, la gestion constante du stock est cruciale au vu des délais d’approvisionnement à Djibouti. En effet, les produits sont commandés à la direction en approvisionnement des produits de santé des armées d’Orléans qui décide de la voie d’acheminement des produits.

 

Les produits pharmaceutiques, le matériel médical et les médicaments dérivés du sang sont stockés dans des hangars au sein de l’UDPS. Les mouvements entrée et sortie de magasin sont permanents pour répondre aux besoins des unités médicales locales. Le capitaine Madeline saisit alors les commandes et les prépare.

 

Madeline retiendra cette expérience comme une découverte enrichissante notamment en ce qui concerne le mode de fonctionnement dans les armées ou encore le circuit du médicament du service de santé. Au bilan, selon ses propos, elle est animée de « l’envie de continuer dans la réserve à son retour en France ».

photo D. Geffroy - FFDjphoto D. Geffroy - FFDj
photo D. Geffroy - FFDj

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:35
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 1er au 3 juin 2015, les forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) ont réalisé une mission de souveraineté sur les îlots Matthew et Hunter. Il s’agit d’une mission régalienne renouvelée régulièrement afin de marquer la présence française et d’en vérifier l’intégrité. En effet, depuis son accession à l’indépendance en 1980, la république du Vanuatu, anciennement condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides, revendique la souveraineté sur ces îlots.

 

Pour cette opération, les FANC ont déployé la frégate de surveillance Vendémiaire, l’Alouette III de la 22S, un Puma de l’escadron de transport (ET) 52 de la base aérienne 186 Lieutenant Paul Klein et un détachement (un officier et un groupe de combat) du régiment d’infanterie de marine du Pacifique Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC).

 

Le détachement du RIMaP-NC a été héliporté sur l’ilot Matthew par l’hélicoptère embarqué Puma pour restaurer les marques de souveraineté. Le détachement y a effectué plusieurs reconnaissances en vue d’installer d’éventuelles zones de poser hélicoptère et de bivouacs.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre » Pacifique avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projection associés. Avec les Forces armées en Polynésie Française (FAPF), dispositif interarmées à dominante maritime, les FANC ont pour principales missions d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

photo EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:25
photo Marine Nationale

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17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 4 juin 2015, la division « action de l’Etat en mer » des forces armées aux Antilles (FAA) a organisé une réunion d’échanges entre les acteurs de la lutte contre le narcotrafic aux Antilles et la direction des affaires criminelles et des grâces (DACG).

 

L’objectif de cette rencontre était principalement de permettre aux membres de la DACG de découvrir in situles moyens et modes d’action des armées et des services français pour lutter contre le narcotrafic aux Antilles, et de mieux appréhender ainsi les enjeux juridiques de cette lutte en mer.

 

La journée a débuté par une réunion de travail présidée par monsieur Rigoulet-Roze - préfet de la Martinique et délégué du gouvernement pour l’action de l’Etat en mer, aux côtés du contre-amiral Bosselut – commandant supérieur des FAA et commandant de zone maritime. Toutes les administrations concernées étaient également présentes : la Marine nationale, la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), la gendarmerie nationale, l’antenne Caraïbes de l’office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) et les magistrats du Parquet général et du Parquet de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Fort-de-France. Le premier président de la Cour d’Appel et le président du tribunal de grande instance ont également participé à cette rencontre à l’occasion du déjeuner organisé en la résidence du commandant supérieur des FAA.

 

L’après-midi, les autorités se sont rendues à bord de la frégate de surveillance Germinal. Le contre-amiral Bosselut a conduit la délégation, accueillie à bord par le capitaine de frégate Dupont commandant le Germinal. Fort de son expérience des opérations « narcops » (plus de 3 tonnes de drogue saisies à ce jour sous son commandement), le capitaine de frégate Dupont a expliqué en détail le déroulement des opérations en mer depuis l’interception lancée depuis un bâtiment de combat avec son hélicoptère embarqué et son équipe d’intervention sur embarcation rapide, jusqu’aux parcours de rétention lorsque des présumés narcotrafiquants sont ramenés à bord du Germinal pour être remis aux autorités judiciaires compétentes.

 

Agissant dans le cadre de l’Action de l’État en mer, les forces armées aux Antilles opèrent régulièrement de manière coordonnée avec les autres administrations françaises ainsi que ses partenaires étrangers de la Caraïbe, pour réprimer les trafics de drogue en haute mer. Ces opérations sont placées sous l’autorité du préfet de la Martinique, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer aux Antilles et conduites depuis le centre opérationnel interarmées implanté à Fort-de-France par le commandant supérieur des forces armées aux Antilles et commandant de la zone maritime Antilles. Elles sont menées en parfaite collaboration avec le JIRS.

 

Les forces armées aux Antilles garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale
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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:20
L’épuisement des pilotes de drones américains force le Pentagone à ralentir le rythme

La société CAE de Montréal continuera à former les équipages des drones MQ-1 Predator/MQ-9 Reaper de l’USAF de l’Armée de l’air américaine. Ici, un Predator (Archives/CAE/USAF)

 

17 juin 2015 par Bastien Duhamel – 45eNord.ca

 

Victime de l’enthousiasme des autorités militaires vis à vis de l’utilisation des drones en théâtre d’opération, les pilotes de ces appareils sont sujets à un épuisement professionnel qui pousse le Pentagone à revoir à la baisse le nombre de leurs sorties aériennes.

 

A l’image de l’attaque de drone qui a conduit à l’élimination du haut responsable yéménite d’Al-Qaïda au Mahgreb  islamique le 5 juin dernier, Washington a eu abondamment recours à l’utilisation de drones lors de ces dernières années afin de mener à bien ses missions à travers le Moyen-Orient.

Le déploiement de ces plateformes aériennes pour accomplir des éliminations présentées comme « ciblées » présente toutefois son lot de controverses et détracteurs. Incarnation technologique d’une guerre asymétrique, nombreux sont ceux qui dénonce la lâcheté de ces méthodes et l’ampleur de leurs dégâts collatéraux passés sous silence.

Insistant sur les limites opérationnelles, un ancien responsable de la CIA estimait en juin dernier que le recours massif aux drones revenait «au mieux à tondre la pelouse», c’est-à-dire priver les organisations terroristes visées de chefs remplaçables sans les désorganiser durablement.

La tendance à la substitution des forces armées au sol par des drones armés dans la lutte contre les organisations terroristes atteindrait-t-elle donc ses limites ?

C’est en tout cas ce que semble indiquer un article du New York Times du mercredi 17 juin, selon lequel l’armée de l’air américaine aurait commencé à réduire le nombre quotidien de sorties de ces aéronefs sans personne à bord.

Le nombre de sorties quotidiennes des drones américains serait passé de 65 à 60 selon cette source.

En cause, un épuisement professionnel de plus en plus prégnant chez les pilotes de drones qui doivent faire face à de plus en plus de sollicitations sans avoir vu leurs effectifs augmenter en conséquences.

Le colonel James Cluff, responsable de la base de Creech dans le Nevada d’où opèrent les pilotes de drone était déjà revenu sur cette diminution en mai expliquant qu’il s’agissait de maintenir les équipes de pilotes «en bon état».

En réalité, les opérateurs de drones sont surtout victimes des succès et de l’enthousiasme militaires entourant les appareils qu’ils contrôlent à distance.

Une diminution conjoncturelle des sorties américaines qui ne doit pas manquer de nous faire prendre conscience de la tendance structurelle de l’utilisation exponentielle de ces aéronefs sans pilotes à des fins de surveillances, d’assistance des troupes au sol ou d’élimination «ciblées».

En effet, il semble que les Etats-majors américains tout comme israéliens, également champions en la matière, développent une véritable addiction à ces plateformes aériennes qui minimisent les risques pour les soldats déployés à l’étranger.

Le nombre de missions américaines «Combat Air Patrol»  a quasiment doublé entre 2008 et 2014. Selon les chiffres donnés par le quotidien new-yorkais, les Predator et Reaper ont effectué 3 300 sorties et tiré 875 missiles depuis le mois d’août.

 

Stress et pressions psychologiques exacerbés pour les opérateurs de drone

Dans un rapport paru en 2013, le Pentagone avait montré que les pilotes de drones subissaient les mêmes pressions psychologiques que les pilotes d’avions de guerre.

Il semble qu’une nouvelle enquête interne pointe du doigt le stress chez les pilotes de drones lié aux risques de dommages collatéraux.

Par ailleurs, le décalage profond entre le vie quotidienne de l’opérateur demeurant dans son pays et ses missions de combats se déroulant à des centaines de kilomètres s’avère également être un véritable facteurs de déstabilisation psychologique

Ajoutons à cela un possible sentiment de culpabilité de se tenir si loin du théâtre d’opération et éloigné de ses frères d’armes et nous avons a un bref aperçu des tensions psychologiques auxquelles sont confrontées les opérateurs de drones.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:20
H160 - photo Airbus HC

H160 - photo Airbus HC

 

16 juin 2015 Par Olivier James - Usinenouvelle.com


Les rumeurs de rapprochement entre Airbus Helicopters et Sikorsky vont bon train au salon aéronautique du Bourget. Un scénario qui reste très hypothétique.

Le marché des hélicoptères s'agite ! Lundi 15 juin, le conglomérat industriel américain United Technologies (UTC) a fait connaître son désir de se séparer de sa filiale de fabrication d'hélicoptères Sikorsky aux profits en fortes baisses. De quoi faire dire le lendemain même à Guillaume Faury, le pdg d’Airbus Helicopters qu’il "surveillait de près" cette opération. En moins de 24 heures, le salon du Bourget donne à voir un marché des hélicoptères en pleine reconfiguration.

C’est que ce marché est à la peine depuis quelques années. Entre la diminution des budgets militaires dans nombre de pays et la baisse de régime du secteur gazier et pétrolier, grand client d’hélicoptères civils, la filière fait grise mine. Quant au prometteur marché chinois, il reste bien trop encadré pour vraiment offrir des débouchés commerciaux massifs.

 

Un rapprochement d’égal à égal
Dans ce contexte, le rapprochement entre deux acteurs importants aurait du sens sur le papier et participerait à la consolidation de la filière. Mais Airbus Helicopters (filiale d’Airbus Group) compte-t-il vraiment racheter Sikorsky, dont le prix s’élèverait à environ 8 milliards de dollars ? Impossible avec les propos sibyllins de Guillaume Faury d’en conclure quoi que ce soit. "C’est une importante évolution, nous  regardons ce que fait UTC" , a affirmé le pdg d’Airbus Helicopters. Et de rajouter : "we keep an eye" (on regarde de près, en Français).

Sur le papier, le rapprochement aurait belle allure. Les chiffres d’affaires des deux groupes sont très proches : Sikorsky affiche 6,7 milliards d’euros de vente, contre 6,5 milliards pour Airbus Helicopters. Quant aux complémentarités industrielles, elles pourraient être au rendez-vous : la majeure partie des ventes de Sikorsky proviennent du militaire (70%), alors qu’Airbus Helicopters est le numéro un mondial des hélicoptères civils (même si son chiffre d’affaires est réparti à 50/50 sur les deux segments).

 

Un rapprochement impossible ?
"Ils auraient tout intérêt à racheter Sikorsky pour empêcher un autre concurrent de le faire", estime une source anonyme dans le secteur des hélicoptères. Parmi les concurrents les plus sérieux, Textron et Lockheed Martin. Mais ce scénario a ses limites. Sikorsky produit en effet le Black Hawk (best-seller de l’armée américaine) et le Marine One, l’hélicoptère utilisé par le président des Etats-Unis. Laisserait-on un européen produire ces appareils ?

"Il me semble peu probable qu’une société américaine dont de nombreux contrats sont liés au Département de la Défense des Etats-Unis passe sous contrôle européen", souligne une source proche du dossier. Impossible, alors, ce rapprochement ? Le système de base de données du FBI est bien fourni par une société française. Son nom : Safran.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 10:55
Le pacte Défense – PME au salon du Bourget

 

18/06/2015 Domenico Morano  -  DICOD

 

Arnaud Marois, délégué aux PME et PMI auprès du ministre de la Défense, nous explique le Pacte « Défense PME» et les actions concrètes menées en faveur des PME et ETI  sur le Salon international de l’aéronautique et de l’espace.

 

Qu’est-ce que le Pacte « Défense PME » ?

Le Pacte « Défense PME » se place au plus près des préoccupations concrètes des PME et des ETI (entreprises de taille intermédiaire) : accès à de nouveaux marchés, innovation, exportation, financement, sous-traitance. Depuis 2012, les actions concrètes engagées en faveur de ces entreprises font l’objet d’un suivi attentif au niveau ministériel, et ce par le ministre lui-même. Ce dispositif s’articule autour de quatre axes majeurs : une meilleure prise en compte des PME dans les stratégies d’achat du ministère de la Défense, la consolidation du soutien financier à l’innovation, des engagements réciproques entre le ministère et les maîtres d’œuvres industriels pour soutenir la croissance des PME et des ETI, et une action renforcée en région.

Les PME étant réparties sur l’ensemble de notre territoire, elles contribuent à le structurer et sont source d’innovation, d’emplois et de performance économique. Les services du ministère de la Défense vont à leur rencontre en région pour expliquer leurs marchés et leurs procédures ou pour organiser des séminaires de soutien à l’exportation, comme le 9 juillet à Lyon ou le 6 novembre à Marseille.  

De plus, le ministère mobilise son réseau au profit des PME et des ETI  en France comme à l’étranger. Il innove dans ses pratiques pour justement permettre aux PME de faire valoir leurs innovations. Ainsi, le ministère fait ainsi évoluer ses pratiques internes pour rendre ses marchés plus accessibles. Le ministre a par ailleurs signé des conventions bilatérales avec les principaux maîtres d’œuvre industriels de l’armement afin de favoriser concrètement la croissance des PME. Depuis 2013, les services ministériels ont rencontré, informé et conseillé plus de 4 000 entreprises lors de rencontres en région. Le ministère facilite ainsi les contacts directs des PME avec ses services achats et ceux des grands groupes participant à ces rencontres.

 

Pourquoi être présent lors de cette 51e édition du salon ?

Le Salon international de l’aéronautique et de l’espace (SIAE) est une belle occasion pour les PME de se faire connaître, de présenter leurs innovations et d’échanger avec les services du ministère de la Défense. Celui-ci leur réserve un accueil particulier, comme il l’a fait lors des salons Eurosatory et Euronaval. Nous invitons ainsi les PME à venir nous rencontrer au point d’accueil que nous leur avons réservé sur notre stand afin de leur présenter les dispositifs mis en place à leur intention, d’échanger avec eux sur leurs préoccupations et leurs projets, et leur fournir des points de contact pour développer leur activité. Sur notre emplacement, nous mettons également en valeur plusieurs innovations de PME.

Qui plus est, l’ensemble des services du ministère de la Défense sont à la disposition des PME pour des contacts pendant le salon et après, que ces services relèvent du domaine de l’armement – comme la Direction générale de l’armement (DGA) –, du soutien et du maintien en condition opérationnelle des matériels – comme la Structure Intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la défense (SIMMAD) – ou des forces, à l’instar de l’armée de l’Air.

 

Comment s’illustre ce processus de soutien aux PME lors du SIAE ?

Lundi 15 juin par exemple, lors du SIAE, la société HP Systems a signé avec la SIMMAD un contrat portant sur le contrôle périodique des bouteilles d’azote, d’oxygène et dioxyde de carbone à destination des pilotes et des personnels embarqués de l’armée de l’Air.

Par ailleurs, nous valorisons sur le stand du ministère de la Défense des équipements réalisés par les PME en exposant des projets RAPID. Le dispositif RAPID est un régime d’appui à l’innovation duale, via une subvention en matière de recherche et technologie dans des domaines qui peuvent avoir des applications aussi bien civiles que militaires. Ses crédits ont été augmentés de 25 % sur 3 ans dans le cadre du Pacte « Défense PME » et s’élèvent à 50 millions d’euros pour l’année 2015.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 10:55
L'appel du 18 juin 1940 - Musée de l'Armée

L'appel du 18 juin 1940 - Musée de l'Armée


17/06/2015 Sources : SGA/DMPA

 

Journée nationale commémorative de l'appel historique du général de Gaulle à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l'ennemi.

 

Le 18 juin 1940 sur les ondes de la BBC, le Général de Gaulle appelait les Français à refuser la défaite et à poursuivre le combat avec lui en Grande-Bretagne, au sein des Forces Françaises Libres. Entouré de volontaires qui l'avaient rejoint dans son exil, il jetait les bases d'une alternative au régime de Vichy et à sa politique de collaboration avec l'Allemagne nazie : la France Libre. Durant quatre ans, sans jamais faillir, l'homme du 18 juin délivra la France de son propre abandon et incarna, à travers tous les territoires français et à travers le monde, l'âme de la Résistance et le maintien de la France au combat. Le 8 mai 1945, l'Appel du 18 juin révélait enfin sa portée et sa signification historique : la France retrouvait son rang en recevant aux côtés des Alliés la capitulation de l'Allemagne nazie.

Extrait de l'Appel du 18 juin 1940 prononcé par le général de Gaulle à la radio de Londres (BBC) :

"Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres."

Le chef de l’État, François Hollande, présidera la cérémonie organisée au Mont-Valérien (Hauts-de-Seine), à l’occasion du 75ème anniversaire de l’appel du 18 juin 1940, le jeudi 18 juin 2015.

________

Pour en savoir plus :

Ordre de la Libération : www.ordredelaliberation.fr

Fondation de la France Libre : www.france-libre.net

Fondation Charles de Gaulle : www.charles-de-gaulle.org

Archives cinématographiques : www.ecpad.fr

Mont-Valérien : www.mont-valerien.fr

 

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 10:55
Jean Moulin - Mémorial Leclerc/Musée Jean Moulin

Jean Moulin - Mémorial Leclerc/Musée Jean Moulin


17/06/2015 Sources : SGA/DMPA

 

Chaque année, une cérémonie est organisée au Panthéon, à Paris, le 17 juin, qui correspond à la date du premier acte de résistance de Jean Moulin, le 17 juin 1940.

 

La cérémonie du 17 juin 2015 s'est déroulée en présence de Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la mémoire. Elle était co-organisée par l'association nationale des Amis de Jean Moulin et par le ministère de la Défense (SGA/DMPA), en présence des associations nationales de la Résistance et de la Déportation et avec la participation du Chœur de l'Armée Française et du Centre national Jean Moulin (ville de Bordeaux).

Né à Béziers en 1899, Jean Moulin fut, après des études de droit, le plus jeune sous-préfet, puis le plus jeune préfet de France. La débâcle de juin 1940, le trouve préfet de Chartres où dès le 17 juin il accomplit son premier acte de résistance. Destitué par le gouvernement de Vichy, il part pour Londres. Parachuté en Provence dans la nuit du 1er janvier 1942, il est porteur de deux ordres de mission, un civil et un militaire, chargé de coordonner l'action des mouvements de Résistance et d'organiser une armée secrète. Premier président du CNR (Conseil National de la Résistance), il est arrêté à Caluire le 21 juin 1943. Torturé, il meurt durant son transfert en Allemagne. Depuis le 19 décembre 1964, ses cendres reposent au Panthéon (source : Centre national Jean Moulin).

Une exposition itinérante consacrée au destin singulier de Jean Moulin et réalisée par l'Office national des Anciens combattants et victimes de guerre (ONAC-VG) peut être empruntée auprès de services départementaux de l'ONAC-VG,  par les collectivités territoriales, les associations et les établissements scolaires (pour télécharger l'exposition : www.onac-vg.fr).

________

Pour en savoir plus :

Ordre de la Libération : www.ordredelaliberation.fr

Transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon : www.ina.fr

Chemins de mémoire : www.cheminsdememoire.gouv.fr

Musée Jean Moulin : http://museesleclercmoulin.paris.fr

Mémorial de Caluire : www.culture.fr

Centre national Jean Moulin : www.bordeaux.fr

Le Panthéon : http://pantheon.monuments-nationaux.fr

ONAC-VG : www.onac-vg.fr

 

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 10:50
photo EDA

photo EDA

 

Brussels - 18 May, 2015 European Defence Agency
 

Defence Ministers today formalised their contribution in view of the European Council at the Steering Board of the European Defence Agency (EDA). It complements the contributions from the High Representative /Head of Agency Federica Mogherini and Commissioner Bieńkowska. Among others, Ministers agreed on analysing the implications of hybrid warfare for European defence capability development, on further incentivising defence cooperation including the Preparatory Action on CSDP-related research, on a SME Action Plan, on potential basic principles, objectives and actions for a Security of Supply regime as well as future priorities of the Agency. 

 

Capability development

During today’s meeting, Defence Ministers welcomed the progress achieved in the implementation of the 2013 European Council Conclusions. The four capability programmes on Air-to-Air Refuelling, Cyber Defence, Remotely Piloted Aircraft Systems and Governmental Satellite Communications endorsed by the European Council in 2013 are making good progress in line with their roadmaps. 

Cooperative programmes are important for enhancing capabilities in Europe, but also for clarifying priorities for industry. Defence Ministers agreed that potential additional priority capability areas could be investigated using the Agency’s Capability Development Plan, an assessment of cooperative opportunities derived from the Collaborative Database (CODABA) and EU wider policies. 

The Agency was also tasked to conduct an analysis of the implications of hybrid warfare for European defence capability development in light of the changed security environment to the East and South. The analysis might form part of wider efforts, co-ordinated by the External Action Service and also including the Commission, to analyse the impact of hybrid warfare on the European security environment and to identify, and recommend improvements to existing EU tools and instruments that are best suited to counter this threat.

 

Incentives for defence cooperation

While Member States spent 26% of their defence equipment budget in collaborative procurement in 2011, this ratio was 16% in 2013. There is a need to spend better on defence, and to do more together. 

Defence Ministers today confirmed the need for  EDA to work on  non-market distorting fiscal and financial measures to further incentivise defence cooperation. Tangible progress has been achieved on VAT exemption for ad hoc projects in EDA, with the support of the Commission and the Belgian authorities. Three pilot cases currently benefit from VAT exemption. Formalisation of this VAT exemption is pending the currently ongoing review of the EDA Council Decision.

EDA is investigating with Member States financial engineering mechanisms in support of defence cooperation, including a potential European investment fund for defence, for example to improve the availability of funds and the synchronisation of budgets allocated to cooperative programmes. This fund could be part of the pooled procurement mechanism. In addition, EDA has initiated contacts with the European Investment Bank to investigate potential financial support to the industrial sector and cooperative programmes of a dual-use nature.

In November 2014 the EDA proposed and Member States approved a Policy Framework for long-term and systematic cooperation. Its objective is to provide a coherent basis for defence cooperation in Europe, from priority-setting through in-service support to disposal/decommissioning.

 

Preparatory Action on CSDP-related research

There is a need to halt the continuing decline in investment of defence R&T and maintain competence in areas of critical technologies. The Preparatory Action on CSDP-related research, and its potential follow-on action in the next Multiannual Financial Framework, could provide fresh impetus. Ministers of Defence supported the progress achieved towards the development of the Preparatory Action by the European Defence Agency and the European Commission in close cooperation with the Member States.  They endorsed consolidated views pushing for a defence-oriented and CSDP-related Preparatory Action. The European Council in June 2015 is expected to provide further guidance. 

 

SME Action Plan

Defence Ministers furthermore agreed on revised guidelines for facilitating access to the defence market for Small and Medium-sized Enterprises (SMEs), supporting the implementation of the  Agency’s SME Action Plan. SMEs are considered to be the backbone of the EU economy in terms of jobs creation, growth and innovation. The role of SMEs in the European Defence Technological and Industrial Base (EDTIB) has gradually increased over time, partly as a result of greater outsourcing. The non-binding guidelines were prepared in close cooperation with the Member States and the European Commission. They contain recommendations dedicated to access to supply chain, access to finance, support to innovation, competitiveness and industrial performance, and security of supply aspects. 

 

Security of Supply

Security of Supply arrangements are indispensable for the sustainment of operations, the development of long-term planning and cooperation, and the functioning of the internal market for defence. The December 2013 European Council called on the Commission to develop with Member States and in cooperation with the High Representative and the EDA a roadmap for a comprehensive EU-wide Security of Supply regime, which takes account of the globalised nature of critical supply chains. Due to the significance and multi-dimensional nature of the Security of Supply and taking into account experience gained from its work and activities, the EDA has together with its Member States identified potential basic principles and objectives of such a  regime as well as actions that could be taken at the intergovernmental level. Proposed actions include establishing specific measures to ensure access  to critical capabilities and technologies, e.g. through an early-warning or prioritisation mechanism, developing a mechanism to address concrete short term shortfalls, promoting cross-border cooperation, and bringing the supply and demand side closer together, for example through user-clubs.

 

Future priorities of EDA 

Ministers of Defence today endorsed the future priorities of the EDA including three core activities to further strengthen defence cooperation: support the development of capabilities and military cooperation; stimulate defence R&T to prepare the capabilities of tomorrow and support the EDTIB; and ensure that the interests and specificities of defence are taken into account in wider EU policies.

Under the authority of Federica Mogherini, the Head of the Agency, EDA is a key instrument for supporting and facilitating defence cooperation in Europe. EDA’s strength is that it is Member State-owned and -driven. To date, EDA has managed around 150 R&T projects with a total aggregate budget of almost €500m. 

 

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 10:30
Chammal : former les formateurs

 

18/06/2015 MP Adrien et ICN Jacques-Antoine -  Service de santé des armées (DCSSA)

 

L’équipe médicale, engagée dans l’opération Chammal pour le soutien santé des militaires français, dispense également, dans la région de Bagdad, des formations de sauvetage au combat pour les militaires irakiens.

 

Lancée le 19 septembre 2014, Chammal est une opération conduite par les armées françaises, en coordination avec ses alliés présents dans la région, pour assurer un soutien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Ce soutien repose sur deux piliers : un volet appui aérien et un volet formation.

 

Une centaine de militaires intervient dans le champ formation, assistance et conseil. Ils sont déployés dans les régions de Erbil et Badgad où ils transmettent leur expertise et leurs savoir-faire aux forces irakiennes. Les domaines concernent l’appui à la préparation et la planification des missions, l’instruction au combat et la lutte contre les IED.

 

Un médecin, un infirmier et deux auxiliaires sanitaires, dont la vocation est de soutenir médicalement le détachement français, dispensent également des formations de sauvetage au combat aux militaires irakiens. Le programme est axé sur la formation des moniteurs « secourisme au combat » au sein de la filière des infirmiers de 6edivision d’infanterie irakienne.  L’objectif est de perfectionner leurs prises en charges sur le terrain et de leur faire acquérir les savoirs nécessaires à l’enseignement du sauvetage au combat au sein des brigades.

 

La formation dure 7 jours, alternant théorie, pratique et mise en situation. Elle comporte l'enseignement du SAFE MARCHE RYAN ainsi que des bases de pédagogie et d'organisation. Le délai de formation est contraint par les activités opérationnelles réelles des stagiaires.

 

En deux sessions, 20 infirmiers ont été formés. Deux nouvelles sessions sont prévues.

 

L’équipe médicale française accompagnera les premières formations que les nouveaux moniteurs irakiens mettront en œuvre pour leurs soldats. Et il reste à concevoir et organiser une formation de niveau instructeur afin de rendre autonome la 6e  division Irakienne d’infanterie pour le sauvetage au combat.

 

Cette mission de formation est à la fois ardue et gratifiante car tout est à créer, les différences culturelles sont parfois vastes, mais la volonté de bien faire de la part de nos homologues est évidente. Nous rentrerons en France, avec l’espoir d’avoir contribué à la survie de blessés de guerre… mission première du service de santé des armées.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 09:50
OTAN et PSDC : vers un rapprochement des processus capacitaires


17/06/2015  par Notes de Recherche Stratégique

 

Numéro 20 - 2015 (pdf - 661 ko)
OTAN et PSDC : vers un rapprochement des processus capacitaires
Auteur : Général de division (2S) Maurice de LANGLOIS
Tout État ou organisation s’interroge sur la manière de préparer l’avenir et de faire face aux futurs risques et menaces qu’il aura à affronter. Ainsi l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) et l’Union européenne, à travers la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC), se sont attachées à développer une démarche visant à se doter des moyens capacitaires capables de répondre aux nouveaux enjeux.

 

Numéro 19 - 2015 (pdf - 661 ko)
Le rapprochement de la Russie avec la Chine : le triomphe de la stratégie sur la tactique ?
Auteur : Céline MARANGÉ
Au lendemain de l'annexion de la Crimée, nombreux étaient les responsables politiques russes à plaider en faveur d'une "réorientation stratégique" des intérêts de la Russie en Asie...

 

Numéro 18 - 2015 (pdf - 661 ko)
La menace stratégique des États faibles : quand les faits relativisent la théorie
Auteur : Sonia LE GOURIELLEC
Les recherches qui se concentrent sur l’échec de l’État à remplir ses fonctions régaliennes rencontrent un franc succès depuis la fin de la guerre froide et après le 11 septembre 2001. L’une des principales hypothèses est que les États dits faibles ou pire faillis seraient générateurs de conflits : « Most of the security problems of Africa largely hang on the failure of the postcolonial state ».

 

Numéro 17 - 2015 (pdf - 1,9 Mo)
Politiques contre les violences sexuelles dans les armées : le cas des États-Unis
Auteur : LCL Arnaud PLANIOL
Représentant un enjeu pour de nombreuses démocraties occidentales, les questions de harcèlement et violences à caractère sexuel sont prises très au sérieux par le Department of Defense (DoD), qui lutte déjà depuis plusieurs années contre ces comportements déviants, suite notamment à plusieurs affaires emblématiques qui avaient secoué les académies militaires américaines au début des années 2000.

 

Numéro 16 - 2015 (pdf - 1,6 Mo)
La présence de l’histoire dans les relations stratégiques : influence inconsciente ou ressource rhétorique ?
Auteur : Eric SANGAR
La crise en Ukraine semble témoigner d’une réapparition de l’histoire sous plusieurs formes. En effet, dans les tentatives de compréhension des origines de la crise, de nombreux analystes occidentaux se focalisent sur le rôle de l’histoire en parlant d’un « retour » aux conceptions politiques d’expansion territoriale du 19e siècle. Des analogies sont notamment tracées avec les accords de Munich de 1938, ou bien en interprétant la politique russe comme une stratégie de « réparation » de l’humiliation causée par la chute de l’Union soviétique.

 

Numéro 15 - 2015 (pdf - 1,3 Mo)
Oman : future pièce maîtresse de la stratégie américaine dans le Golfe et l’océan Indien
Auteur : Pierre RAZOUX
Si à court terme, l’avenir du sultanat d’Oman est empreint d’incertitudes liées à la crise de succession qu’engendrerait la disparition du sultan Qaboos (malade et sans héritier), la valeur géostratégique d’Oman est indubitablement en forte hausse à moyen et long termes, justifiant une plus grande attention des milieux de la recherche stratégique.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 09:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

18/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Dimanche 7 juin 2015, le GTIA Turco, commandé par le colonel Espitalier depuis début février 2015, a été relevé par le GTIA Centurion, commandé par le colonel Bouzerau.

 

Le détachement des hélicoptères Fennec a poursuivi ces derniers jours des missions d’appui, de reconnaissance et de renseignement au profit des troupes au sol. A cette occasion, il a passé le cap des 600 heures de vol cumulées depuis la mise en place des appareils sur le théâtre centrafricain, le 7 décembre 2013.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 07:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

11/06/2015 Armée de Terre

 

Le 12 mai 2015, le 13e bataillon de chasseurs alpins (13e BCA), commandé par le colonel Lancrenon, a signé un partenariat avec le lycée Louis Armand Thierry, à Chambéry, afin d’approfondir l’esprit de citoyenneté défense des jeunes étudiants, dans le cadre d’un accord entre le ministère de la Défense et l’Éducation nationale.

 

Madame Laure Bonnet, enseignante en éducation civique, a créé la classe « citoyenneté-défense » avec le soutien du proviseur, monsieur Jean Marchand, et de l’Éducation nationale. Désormais, tous les élèves volontaires peuvent approfondir leurs connaissances du fonctionnement des institutions de l’État, avec une heure de cours hebdomadaire et notamment en rencontrant les chasseurs alpins du 13e BCA.

 

Dans le cadre de cette nouvelle section, les étudiants participent aussi activement aux événements patriotiques sur l’ensemble de la région, aux côtés des associations. Ainsi, cette matière permet de découvrir les ressorts de la protection de la France, à travers le prisme de l’économie, de la culture, de la sécurité et du milieu de la défense.

 

Le rendez-vous est d’ores-et-déjà pris avec une immersion des élèves au 13e BCA et la poursuite de ce partenariat, dès septembre 2015.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 07:55
photo Starnav

photo Starnav

 

15 juin 2015 par Pascal Simon  - Ouest-France

 

La petite société de Chicheboville (Calvados) accompagne la délégation de Normandie AeroEspace au Salon international de l'aéronautique et de l'espace.


Quel rapport entre le navigateur Christophe Colomb et un missile balistique de sous-marin nucléaire ? Les étoiles ! Comme le découvreur de l'Amérique, certaines technologies militaires utilisent toujours les astres pour tracer leur route. On appelle cela la « navigation stellaire ».

C'est l'une des spécialités de la société Starnav, implantée dans le petit village de Chicheboville, à 20 km au sud-est de l'agglomération caennaise. Seulement quelques dizaines de mètres carrés de bureaux mais une petite équipe de cerveaux bien faits. « J'ai créé Starnav en janvier 2007, je venais de quitter l'armée », explique Georges Lamy-au-Rousseau, ingénieur en mécanique des fluides.

 

Une alternative au GPS

 

Après avoir servi dans les Balkans, il rejoint la direction générale de l'armement (DGA) et fait une thèse de doctorat sur la visée stellaire. A son compte depuis huit ans, il décline avec son équipe cette spécialité. Entre autres. « De nombreuses applications sont possibles sur terre à partir des algorithmes de reconnaissance de motifs d'étoiles. »

Un savoir-faire qu'utilise notamment Starnav en développant des interfaces homme-machines sans contact. Comme le système Heapilot qui permet notamment aux personnes handicapées, même sans l'usage de leurs mains, de faire fonctionner un ordinateur et de surfer sur Internet.

Starnav a aussi développé un sextant automatique, capable de donner instantanément la position en observant les astres. « Aujourd'hui, la plupart des navigateurs ou plaisanciers utilisent le système américain du GPS pour se repérer dans le monde. Et si un jour, ce système s'arrête ou ne fonctionne plus ? Il y a déjà eu des défaillances, indique Georges Lamy-au-Rousseau. Sans GPS, qui, aujourd'hui, est capable d'établir sa position avec un sextant ? Plus grand monde. C'est un principe vieux comme le monde autour duquel nous proposons un système totalement innovant. »

 

photo Starnav

photo Starnav

L'un des derniers systèmes du catalogue de Starnav est le « Rapace », « un système de réglage des armes permettant d'aligner parfaitement l'organe de visée d'une arme avec le lieu d'impact réel », explique Georges Lamy-au-Rousseau. Les spécialistes parlent de « tir de confiance ». Un système qu'il est allé présenter en avril, près de Bordeaux, au Salon international des forces spéciales (Sofins 2015).

Ce système, Starnav le présentera aussi cette semaine au Bourget, lors du Salon international de la défense et de l'aéronautique. « Nous accompagnons la délégation de Normandie AeroEspace (Nae). C'est une formidable vitrine. » Nae regroupe une centaine d'entreprises de Haute et de Basse-Normandie dont toute ou partie de l'activité est liée à l'industrie aéronautique. Avec sa navigation stellaire, Starnav compte bien se faire une place au soleil...

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 07:50
RAF in Estonia for Baltic Air Policing Mission


17 juin 2015 by Royal Air Force

 

Four RAF Typhoons are currently deployed to Amari airbase in Estonia as part of NATO’s Baltic Air Policing mission to assure and secure the airspace of the Baltic countries of Latvia, Lithuania and Estonia. “People are what make a mission for the Royal Air Force”, says the commander of 121 Expeditionary Air Wing, Wing Commander Stu Smiley; “We have the equipment and the aircraft which execute the mission with the pilots in, but it is everybody behind that that makes it possible.”

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 05:55
photo RP Defense

photo RP Defense


17 juin 2015 by Thales Group

 

The A400M is an all-new military transport aircraft in duty since 2013. Bigger and more versatile than other transport aircraft, this plane benefits from ultramodern technologies stemming from civil aeronautics.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 05:55
photo J.Redouane - ECPAD

photo J.Redouane - ECPAD

 

17/06/2015 Domenico Morano  / DICoD  - Economie et technologie

 

Mardi 16 juin, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu sur le stand du ministère de la Défense lors de la 51e édition du Salon international de l’aéronautique et de l’espace. Le ministre a salué l’industrie aéronautique française, ainsi que l’ensemble des personnes qui participent à sa croissance.

 

Jean-Yves Le Drian a également félicité "la qualité et l’excellence des industries aéronautiques françaises" et apprécié que cette "industrie fondamentale pour la France crée de l’innovation et de l’emploi."

 

Après avoir échangé quelques mots avec les pilotes de la Direction générale de l’armement (DGA) et salué chaleureusement les pilotes de l’armée de l’Air, Jean-Yves Le Drian a visité les innovations exposées sur le stand du ministère de la Défense. Il a pu y admiré le projet BULLE, un bras articulé qui permet des inspections sécurisées d’équipements difficiles d’accès, ainsi que le projet SIMBAA, un matériau aéronautique biosourcé, appelé ainsi car renforcé par des fibres de lin.

 

Le ministre de la Défense a aussi « pu constater l’effort de l’ensemble de la branche pour assurer la formation et la qualification. Il ne suffit pas d’être dans l’excellence, il faut aussi que nous soyons en mesure de répondre aux commandes et d’anticiper sur la suite », a souligné Jean-Yves Le Drian. « C’est pourquoi l’Avion des Métiers me paraît une initiative à encourager. »

 

Il a également félicité « la qualité et l’excellence des industries aéronautiques françaises » et apprécié que cette « industrie fondamentale pour la France crée de l’innovation et de l’emploi. Il y a aujourd’hui environ 350 000 emplois directs dans l’industrie aéronautique », a assuré le ministre. « Cela concerne la Défense mais aussi les industriels, que ce soient les grands groupes ou les petites et moyennes entreprises. »

 

Le ministre a souligné que 2014 avait été « une année particulièrement positive puisqu’à l’exportation, [elle] a connu un chiffre historique de prises de commandes de plus de 8 milliards d’euros. Et l’année 2015 se présente sous des auspices [encore]  meilleurs ».

photo RP Defense
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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 05:45
photo SGC K. Congini - BA188 - Armée de l'Air

photo SGC K. Congini - BA188 - Armée de l'Air

 

17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 8 au 12 juin 2015, le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) a mené une expérimentation de déploiement de l’A400M à Djibouti.

 

L’objectif principal de la mission était d’expérimenter un déploiement en condition « temps chaud » sur une plateforme située à plus de 3 000 Nm (environ 5 500 km) de la base opérationnelle principale. Djibouti constituait le terrain idéal répondant à toutes les attentes, notamment distance et climat. En outre, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) garantissaient un soutien logistique et opérationnel essentiel.

 

L’expérimentation à Djibouti n’est pas une première. En février 2014, un test de vol en basse altitude s’était déroulé prenant en compte les brusques variations de terrain entre montagnes et zones désertiques plates, végétation et aridité. Cette fois, avec le début de la période estivale, l’aspect « temps chaud » était particulièrement prépondérant.

 

Parti de la base aérienne d’Orléans, l’aéronef a rejoint la base aérienne 188 de Djibouti pour expérimenter deux domaines : le soutien et le vol. Il s’agissait de réduire au maximum l’empreinte logistique, d’éprouver l’organisation des services techniques dans le cadre d’un déploiement très éloigné de la base opérationnelle principale et d’utiliser le groupe de démarrage à air. Une étude sur le « Combat Offload »a également été menée. Enfin, les conditions aérologiques de Djibouti ont permis de tester le système dans des conditions difficiles (températures et taux d’hygrométrie très élevés).

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

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