En avant-première, le Musée de l’air et de l’espace a ouvert son « hall de la cocarde » fraîchement rénové. Rencontre avec ces passionnés de l’aviation.
En chantier depuis plus d’un an, cet espace a vocation à mettre en avant l’aéronautique militaire français et plus particulièrement l’armée de l’air depuis les années 1950. « La rénovation s’est déroulée en plusieurs étapes, témoigne le général (2s) Gérard Vitry, directeur adjoint du Musée de l’air et de l’espace. Nous avons notamment fait un effort sur les nouveaux scénarii pour le hall d’exposition. Cette rénovation nous permet également de valoriser des collections, un peu abandonnées dont une collection d’affiches aéronautiques. »
Dès son arrivée, le visiteur est immédiatement plongé dans le monde enchanteur de l’aéronautique. Suspendus Mirage 2000, Ouragan ou encore Vampire colorent l’exposition. « Il a fallu revoir l’utilisation des espaces, confie M. Christian Tilati, conservateur en chef du patrimoine du musée. Nous avons mis l’accent l’évolution de l’arme aérienne en France. »À travers, un parcours interactif, le spectateur est invité à découvrir des séquences vidéo et du matériel utilisé par l’armée de l’air. « Il nous reste quelques détails à peaufiner, mais nous serons prêts en septembre pour accueillir le public et inaugurer officiellement cette exposition », conclu le général Vitry. Un rendez-vous à ne pas manquer à la rentrée.
En direct du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, le JT « Direct Défense » propose chaque jour la découverte des dernières innovations et des entreprises du secteur de la défense ainsi que des rencontres passionnantes au détour du stand du Ministère de la Défense.
Le 51e salon international de l’aéronautique et de l’espace se tient en ce moment au Bourget. Près de 320 000 visiteurs y sont attendus pour admirer les dernières innovations technologiques. L’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) est partie prenante de cet évènement et offre l’opportunité aux spectateurs d’approcher les tout derniers équipements de l’armée de Terre. L’occasion d’aller à la rencontre des utilisateurs, impatients de partager leurs expériences au public passionné. Pilotes, mécaniciens et logisticiens témoigneront. Parmi les militaires présents, Florian, pilote de Tigre, donne un avant-goût de ce qui attend le visiteur.
TRIBUNE - Massi Begous, partner au sein de la « practice » aéronautique et défense du cabinet Roland Berger, explique pourquoi, après des années sans commandes à l'exportation, la filière française d'aviation de combat, avec à sa pointe le Rafale, multiplie les succès.
Alors que le Rafale était considéré depuis 15 ans comme un échec commercial, le début de l'année 2015 a été marquée par des annonces spectaculaires concernant l'exportation de ce programme. La surprise est d'abord venue d'Égypte avec l'acquisition de 24 avions, alors que les forces armées de ce pays sont largement équipées et financées par les États-Unis. L'évolution spectaculaire du contrat indien a ensuite pris tout le monde de court, avec l'annonce de négociations portant sur une vente directe de 36 avions fabriqués en France. Enfin, début mai, le contrat signé avec le Qatar pour la fourniture de 24 avions, couronne ce qui restera probablement comme le semestre le plus faste de l'industrie de défense française.
Le désengagement américain
C'est avant tout parce que les pays du Moyen-Orient ont des doutes sur la pérennité du soutien américain, qu'ils se sont tournés vers la France ; celle-ci, au contraire, est engagée militairement contre les djihadistes au Mali et en Irak, et son intransigeance sur le nucléaire iranien et sur la Syrie ont été saluées de Rabat à Riyad. Ces contrats, ne sont d'ailleurs que les éléments les plus spectaculaires d'accords qui concernent également une frégate, des missiles, et des blindés français (pour le Liban). Il faut donc les comprendre, à la fois comme une marque de confiance des pays de la région envers la France, mais aussi comme un signal fort, envoyé aux États-Unis.
Diplomatie et industrie
Tout contrat portant sur du matériel aussi sophistiqué que le Rafale, nécessite au préalable, la signature d'accords de partenariat stratégique. Or ces accords ne sont crédibles que s'il existe dans le pays fournisseur, une filière industrielle complète et indépendante au plan technologique. La France réunit ces deux conditions, et sa filière industrielle, parfaitement indépendante des technologies américaines, couvre les avions, les moteurs, les systèmes de mission, les capteurs et les armements. Aucun autre pays européen ou asiatique ne dispose d'un tel atout.
Un avion taillé pour un environnement incertain
Le succès du Rafale tient également à sa capacité d'engagement dans des conflits de nature très variée (Lybie, Afghanistan, Mali…). En effet, c'est est un avion multimissions: il permet donc, la mise en œuvre d'armements très divers par une même plateforme rapidement reconfigurable. Grâce à la filière industrielle structurée autour de Dassault Aviation, Thales, Safran et MBDA, la France peut proposer à ses partenaires une couverture complète de leurs besoins opérationnels. Cette capacité est d'autant plus cruciale qu'ils sont confrontés à des engagements militaires multiples et protéiformes, dans un contexte instable et incertain.
Ainsi, cet avion qu'un ministre de la Défense qualifiait encore récemment d'invendable car trop cher et trop sophistiqué, s'avère parfaitement adapté à l'environnement imprévisible de ce début de XXIe siècle au Moyen-Orient, dans la péninsule indienne, et demain en Asie.
Le CEAM sera toujours l'expert des équipements. Il s'occupera également de la mise en valeur des retour d’expérience et de la rédaction de la doctrine. photo CEAM
C'est un changement de nom qui traduit une réforme profonde. Le CEAM ne sera bientôt plus le Centre d'Expérimentation de l'Armée de l'Air mais le Centre d'Expertise Aérienne Militaire. A l'étranger le CEAM se présente désormais comme le "Air Warfare Center" français.
L'acronyme reste donc le même, mais le nouveau CEAM voit son champ de compétence s'élargir. Le centre reste le spécialiste des équipements au sein de l'Armée de l'Air mais il devient également le référent pour la doctrine et l'expertise technique du combattant. Le général Reboul, son commandant, explique que ces trois piliers sont le fondement de la capacité militaire de l'armée de l'Air.
Le CEAM a désormais six grandes missions : la conduite des études exploratoires, le soutien à l'acquisition de nouveaux équipements, la rédaction des doctrines d'emploi, l'exploitation des retours d'expérience, la formation de cadres référents au sein des unités et le conseil aux chefs opérationnels.
Le centre, dont la structure de commandement est basée à Mont de Marsan, gardera donc ses fonctions traditionnelles. Il test par exemple tous les équipements devant entrer en service dans l'armée de l'Air, des systèmes les plus sophistiqués aux plus simples. Mais désormais c'est également le CEAM qui rédigera la doctrine d'emploi de ces équipements, le "mode d'emploi de la bataille" comme la décrit le général Reboul. L'un des axes majeurs de la réforme du CEAM est la création d'un stage afin de former les futurs réferents du centre d'expertise au sein des unités. Ces stagiaires seront formés à la méthodologie qui leur permettra de diffuser et transmettre les meilleures pratiques, mais aussi de favoriser la réflexion personnelle et collective et de bâtir les retours d'expérience. Le CEAM compte former une vingtaine de référents par an qui seront issus de toutes les unités de l'armée de l'Air. La formation sera aussi ouverte aux spécialistes des opérations aériennes de la Marine et de l'armée de Terre.
Le CEAM continuera de s'appuyer sur près de 700 experts regroupés au sein de trois domaines : le C2 (Commandement et Contrôle) et l'ISR (Renseignement), la projection et l'intervention. 200 personnes travaillent au sein de centres d'expertise. Le général Reboul met en avant notamment ses experts de la guerre électronique, qui selon lui, sont parmi les meilleurs au monde.
La réforme du CEAM sera effective à partir de septembre 2015, mais dans les faits les premières actions ont déjà été mises en place.
Le 2 juin 2015, en mer, le capitaine de vaisseau Crignola, commandant la Combined Task Force 150 (CTF-150), a fait reconnaître le capitaine de frégate de Sevin comme nouveau commandant du bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Var. Il succède ainsi au capitaine de frégate Martin, affecté à la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Premar-Manche).
Le capitaine de frégate de Sevin prend le commandement du Var dans une période particulièrement intense pour l’équipage, engagé en mission opérationnelle au sein de la CTF-150 depuis près de trois mois, et jusqu’au début du mois d’août 2015. Événement peu fréquent, la cérémonie s’est déroulée à la mer, au large de l’Arabie Saoudite.
Canonnier de spécialité, le capitaine de frégate de Sevin est issu de la promotion 1995 de l’Ecole Navale. Après plusieurs affectations sur différents types d’unités embarquées de la Marine nationale (aviso, patrouilleur, frégate légère furtive, frégate anti-sous-marine, frégate de défense aérienne), le nouveau commandant du Var va désormais commander un BCR, bâtiment de soutien dont la mission est tournée vers le service. « C’est cette mission de service qui doit, plus que jamais, être la raison d’être du BCR, tant dans sa partie ravitaillement naturellement, que dans sa capacité à accueillir un état-major embarqué, comme c’est actuellement le cas dans le cadre du commandement français de la CTF-150 », a ainsi déclaré le nouveau pacha à l’ensemble de l’équipage.
Parti depuis le 7 mars 2015 de son port-base de Toulon, le Var est actuellement déployé en océan Indien dans le cadre de la mission CTF-150. La CTF 150 est l’une des trois Task Forces de la coalition Combined Maritime Forces (CMF), sous commandement américain, avec la CTF 151, engagée dans la lutte contre la piraterie, et la CTF 152, assurant la sécurité maritime du golfe arabo-persique. Aujourd’hui, trente nations sont engagées dans la coalition dont 18 participent à la CTF 150, chargée de lutter contre le terrorisme et les trafics qui lui sont associés dans une partie de l’océan Indien.
Le Rafale, dont le succès à l'export dope le carnet de commandes de Dassault, est l'une des vedettes du Salon du Bourget, qui s'ouvre pour une semaine. En Gironde, les sous-traitants de l'avionneur projettent d'embaucher d'acheter de nouvelles machines pour faire face à la demande.
Le projet "CFA 2015" place ce commandement organique majeur de l'armée de l'air au centre de la cohérence technico-opérationnelle des bases aériennes. Il fusionne le commandement des forces aériennes (CFA) et le commandement du soutien des forces aériennes (CSFA) sur un seul et même site, la base aérienne 106 de Bordeaux-Merignac.
L’IRSEM organise le 1er juillet 2015 une conférence-débat autour de Pierre PAHLAVI, professeur agrégé au Collège des Forces Canadiennes de Toronto et directeur du Centre des études sur la sécurité nationale (CESN), sur le thème « L’impact géopolitique pour le Moyen-Orient d’un éventuel accord formel entre l’Iran et la communauté internationale ».
Le débat sera animé par Pierre RAZOUX, Directeur de recherche à l’IRSEM.
Le professeur Pierre PAHLAVI en profitera pour présenter son dernier ouvrage intitulé « Le marécage des ayatollahs – Une histoire de la Révolution iranienne » (Perrin, 2015).
Cette conférence se déroulera dans l’amphi Louis de l’École militaire, de 16h00 à 18h00.
Dassault Systèmes, « The 3DEXPERIENCE Company », leader mondial des logiciels de création 3D, de maquettes numériques en 3D et de solutions de gestion du cycle de vie des produits (PLM — Product Lifecycle Management), annonce qu’Airbus Helicopters, division du Groupe Airbus, a choisi sa solution-expérience « Build to Operate » pour améliorer l’efficacité et la rentabilité des opérations de fabrication de ses programmes d’hélicoptères.
Airbus Helicopters est le premier constructeur mondial d’hélicoptères civils et militaires. Afin de mieux servir ses clients, la société s’est récemment engagée dans un plan de transformation mondial qui prévoit le remplacement des systèmes d’exploitation existants par les outils numériques les plus récents. Dans ce cadre, Airbus Helicopters souhaitait tout particulièrement se doter d’une solution puissante de planification des usines et des ateliers, qui lui permettrait de réduire les délais de mise sur le marché tout en améliorant son efficacité opérationnelle.
Spécialement conçue pour les secteurs de l’aéronautique et de la défense, la solution « Build to Operate » s’appuie sur le portefeuille d’applications de gestion des opérations de fabrication DELMIA Apriso. Avec « Build to Operate », Airbus Helicopters peut superviser, contrôler et valider tous les aspects des opérations de fabrication avec une précision numérique — des processus et séquences de production reproductibles jusqu’à la livraison et la circulation de livrables, d’un bout à l’autre de la chaîne d’approvisionnement.
Avec cette solution, Airbus Helicopters peut modéliser, planifier, exécuter et partager ses meilleures pratiques, ses processus et ses produits au sein d’un environnement virtuel, tout au long des activités de conception, d’ingénierie, de fabrication et de livraison de ses hélicoptères, qu’ils soient nouveaux ou existants. Grâce à l’exécution des opérations de simulation et de validation des processus au sein d’un environnement de fabrication virtuelle, le groupe peut définir et mettre en œuvre des pratiques de fabrication « lean » qui améliorent les performances de ses programmes.
« Nous avons adopté la solution ‘Build to Operate’ de Dassault Systèmes basée sur plateforme 3DEXPERIENCE, pour améliorer l’exécution des activités de fabrication de nos programmes d’hélicoptères », déclare Jean-Luc Sturlese, vice-président, Production Flows Management, Airbus Helicopters. « Avec cette solution, nous pouvons réduire et optimiser nos délais d’approvisionnement mais aussi améliorer notre efficacité opérationnelle, ce qui constitue un avantage concurrentiel important, compte tenu de l’augmentation permanente de notre carnet de commandes d’hélicoptères ».
Jusqu’alors exécutées séparément, les opérations globales de gestion de la production, de la qualité, de la main d’œuvre et des chaînes d’approvisionnement sont désormais synchronisées sur un flux de données coordonné. De l’approvisionnement et du sous-assemblage des composants de base jusqu’à la ligne d’assemblage final, une plateforme numérique commune apporte la visibilité et le contrôle en temps réel nécessaires pour optimiser les processus métier. Les fonctions analytiques de l’usine numérique permettent à Airbus Helicopters d’évaluer l’impact des modifications d’ingénierie et ainsi de résoudre rapidement les éventuels problèmes de production.
« Les hélicoptères produits par Airbus sont des machines très complexes qui requièrent des processus de fabrication de haute précision et le soutien d’un ensemble complexe de fournisseurs et de propriété intellectuelle », déclare Michel Tellier, vice-président en charge de l’industrie Aéronautique et Défense chez Dassault Systèmes. « Avec ‘Build to Operate’, nous assurons à Airbus Helicopters la continuité numérique d’un bout à l’autre du processus de fabrication, du contrôle des opérations à l’exécution en atelier, afin de contribuer positivement à ses résultats».
Dassault Systèmes, « The 3DEXPERIENCE Company », offre aux entreprises et aux particuliers les univers virtuels nécessaires à la conception d’innovations durables. Ses solutions leaders sur le marché transforment pour ses clients, la conception, la fabrication et la maintenance de leurs produits. Les solutions collaboratives de Dassault Systèmes permettent de promouvoir l’innovation sociale et offrent de nouvelles possibilités d’améliorer le monde réel grâce aux univers virtuels. Avec des ventes dans plus de 140 pays, le Groupe apporte de la valeur à plus de 190 000 entreprises de toutes tailles dans toutes les industries. Pour plus d’informations : www.3ds.com.
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, la Combined Task Force150 (CTF-150), actuellement sous le commandement français du capitaine de vaisseau Crignola, a conduit des opérations de sécurité maritime afin de lutter contre les trafics illicites qui participent au financement des groupes terroristes internationaux. Ces opérations conjointes, qui intégraient quatre bâtiments alliés (français, néozélandais, australien et britannique), ont notamment permis la saisie et la destruction de six cargaisons d’héroïne, au large des côtes Est-africaines.
Au cours du mois de mai et début juin 2015, les opérations menées par les bâtiments de la CTF-150 ont permis de porter un coup significatif au trafic de drogue en océan Indien, avec la saisie de 981 kg d’héroïne à bord de plusieurs boutres suspects. Les saisies ont été réalisées par le HMAS Newcastle, bâtiment de la marine australienne, ainsi que par le HMNZS Te Kaha, frégate néozélandaise, avec le soutien des différents bateaux investis dans la coalition, parmi lesquels le navire français commandant la force, le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Var et la frégate britannique HMS Richmond.
Le 10 mai 2015, sur la base d’informations fournies par le BCR Var, le bâtiment australien HMAS Newcastle a envoyé son équipe de visite à bord d’un boutre suspect qui n’arborait pas de pavillon, afin de procéder à une enquête. Après contrôle de la documentation du bord et dialogue avec l’équipage, les informations recueillies ont conduit à déclarer le boutre sans nationalité. Une fouille approfondie du bateau a rapidement permis de découvrir une cargaison de 275 kg d’héroïne dissimulée dans des caches. La cargaison a été saisie puis détruite par le bâtiment australien. Entre le 11 mai et le 13 juin 2015, utilisant des modes d’actions similaires, le HMAS Newcastle et le HMNZS Te Kaha ont procédé à cinq saisies supplémentaires au large des côtes Est-africaines.
Au total, l’implication de tous les moyens alliés de la force et le partage efficace du renseignement ont permis la saisie et la destruction de 981 kg d’héroïne, depuis la prise de commandement de la Task Force par la France. Ces cargaisons représentent près de 4 millions de doses individuelles de 1 g, pour une valeur totale estimée sur le marché européen à environ 235 millions d’euros (264 millions de US$), qui ne circuleront pas sur le marché de la drogue et qui ne participeront pas au financement du terrorisme international.
Par ailleurs, la concentration de quatre bâtiments alliés pendant plusieurs semaines au large des côtes Est-africaines a permis de perturber les trafics maritimes illicites qui empruntent traditionnellement ces routes. Outre ces opérations de sécurité maritime, le déploiement de plusieurs bâtiments alliés au sein de la force a été l’occasion de procéder à de nombreuses approches et interrogations sur les boutres et navires de pêche locaux, permettant de recueillir un renseignement précieux sur les trafics dont ils peuvent être les témoins.
Les bâtiments français, britannique, néozélandais et australien ont conduit des entraînements conjoints, ainsi qu’avec les forces armées des pays riverains de leur zone de responsabilité, permettant de renforcer la coopération opérationnelle entre la CTF-150 et les partenaires régionaux. Sous les ordres du commandement français de la CTF-150, ce travail de coordination et de conduite des différents moyens et unités engagés dans la Task Force, effectué depuis le BCR Var, souligne l’implication de la France dans la lutte contre le terrorisme et la promotion de la sécurité maritime en océan Indien. Ces succès illustrent également le haut degré de coopération et d’interopérabilité entre les différentes marines alliées investies dans la CTF-150.
Depuis le 6 avril 2015, la France assume le commandement de la CTF 150, force navale multinationale dont la finalité est de lutter contre le terrorisme et les activités illégales qui participent à son soutien, notamment financier. Le BCR Var embarque à son bord un état-major qui assure la conduite tactique des moyens navals de la force, grâce aux moyens de commandement nationaux et alliés dont ce bâtiment a été spécifiquement doté. Mise en place à la suite des attentats du 11 septembre 2001, la CTF-150, placée sous commandement des Combined Maritime Forces, rassemble une coalition de 18 nations qui fournissent des moyens navals et aériens pour assurer la permanence de la mission.
Kalachnikov, leader russe de la production d’armes d'infanterie, affirme que les sanctions occidentales contre la Russie ont fourni au groupe de nouveaux débouchés en Afrique, en Asie, en Amérique latine et au Proche-Orient.
Le consortium russe Kalachnikov ne dépend plus du marché américain, a annoncé le directeur général du groupe Alexeï Krivoroutchko dans une interview accordée à RIA Novosti.
"Les sanctions ont eu une incidence, certes. Mais à vrai dire, il y a plus d'avantages que d'inconvénients. Nous avons trouvé d'autres débouchés, et nous avons fixé des prix plus intéressants pour nous", a conclu M.Krivoroutchko.
Selon lui, les sanctions ont poussé Kalachnikov à réorienter son activité vers de nouveaux marchés, notamment les pays d'Afrique, du Proche-Orient, d'Asie du Sud-Est et d'Amérique latine.
Kalachnikov prend part au forum international "Armée-2015", qui se tiendra du 16 au 19 juin à Koubinka, dans la région de Moscou, à l'initiative du ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou. La plupart des entreprises du complexe militaro-industriel national, toutes les armes et subdivisions des forces armées russes et les représentants de 32 Etats participeront au forum et assisteront aux expositions et à la démonstration des derniers-nés de l'industrie de défense russe.
Le consortium Kalachnikov organisera une exposition de grande envergure qui comprendra des nouveautés dans le domaine des armes d'infanterie et des modèles d'équipement militaire de dernière génération.
Répondant aux questions de RIA Novosti, M.Krivoroutchko a mis l'accent sur l'embarcation de débarquement BK-16 équipée d'un module militaire automatique et d'un drone. Le navire sert à mener des opérations sur le littoral, à transporter des hommes, à débarquer des troupes, à réaliser un appui-feu, ainsi qu'à lutter contre la piraterie et le terrorisme.
"Selon ses caractéristiques techniques, le BK-16 peut concurrencer ses homologues produits en Occident, en outre le prix de l'embarcation russe est bien plus intéressant", a-t-il fait remarquer.
Le directeur général a également fait savoir que les clients étrangers sont déjà intéressés par l'achat éventuel de drones produits par la filiale du consortium ZALA Aero.
"Nous avons montré que les caractéristiques techniques de nos drones correspondent aux meilleurs modèles mondiaux, mais le rapport qualité/prix est plus intéressant. Voilà pourquoi cela suscite un grand intérêt", a-t-il ajouté.
Selon M.Krivoroutchko, le groupe russe a l'intention de participer à l'élaboration d'armes du futur. Il s'agit principalement de la production des cartouches à longue portée capables de percer le blindage le plus puissant.
La compagnie française est disposée à proposer ses technologies les plus avancées à l'industrie navale russe.
Le leader mondial des logiciels de création 3D Dassault Systèmes est prêt à coopérer avec la Russie dans la construction de navires similaires aux BPC Mistral, a annoncé le vice-président du groupe Michel Tellier.
Dassault Systèmes compte parmi ses clients des compagnies comme Boeing, Airbus, Dassault Aviation (constructeur des chasseurs Rafale) ainsi que le groupe russe Soukhoї. La société coopère également avec le chantier naval français DCNS qui a construit deux porte-hélicoptères classe Mistral commandés par Moscou à la France.
"En conformité avec nos engagements internationaux et dans l'objectif de poursuivre le travail accompli au cours de nos dix années de partenariat, nous sommes prêts à proposer nos technologies les plus avancées à l'industrie navale russe", a déclaré M.Tellier dans une interview accordée à RIA Novosti (propos retraduits du russe).
Le constructeur naval français DNCS/STX a signé en juin 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral pour la Russie.
La livraison du premier des deux navires, le Vladivostok, aurait dû avoir lieu à l'automne 2014, mais elle a été suspendue par le président François Hollande sine die au motif que les conditions "n'étaient pas réunies" en raison de la crise ukrainienne.
En mai 2015, les médias russes ont rapporté que la France envisageait de proposer à Moscou environ 785 millions d'euros à titre de dédommagement pour la rupture du contrat sur les Mistral. Cette somme ne sera payée à la partie russe qu’en échange d’une lettre autorisant la cession des porte-hélicoptères à un pays tiers.
Le Japon vient tout juste de lever la plupart des lourdes restrictions qui bloquaient les exportations de sa puissante industrie d’armement. Mais, pour l’instant, peu de matériels sont proposés à l’export. Le seul équipement pour lequel ce nouveau venu sur un marché en forte expansion en Asie fonde de gros espoirs n’est autre qu’un avion amphibie de 50 tonnes produit par la firme Shinmaywa, le US-2i, présenté comme le seul au monde capable d’amerrir dans des eaux agitées (creux de trois mètres) et de patrouiller à très basse vitesse (100 km/h).
Sa marine en possède une dizaine, basés à Atsugi et Iwakuny, et ces avions peuvent survoler l’océan durant deux heures à 1 900 kilomètres de leur point de départ. À ce stade, les premières prospections ont débouché sur une intention d’achat exprimée par l’Inde pour une douzaine d’appareils, mais - tout comme le contrat Rafale de Dassault avec ce pays - les discussions seront très longues.
Grandes ambitions
De manière plus inattendue, le Japon approche actuellement très discrètement des officiels français - au ministère de la Défense et de l’Intérieur, notamment - pour proposer que notre pays acquière un certain nombre d’exemplaires de cet avion, dont le prix avoisine les 100 millions d’euros l’unité. L’industriel japonais qui est présent au Salon du Bourget a confié ses intérêts à un agent commercial français très actif à Tokyo, Michel Théoval, un ancien d’Aérospatiale et ancien président de la filiale japonaise de Thales, qu'il a développée avec succès.
Il a de grandes ambitions pour cet avion, dont il estime qu’il correspond mieux que les Canadair CL-215 aux besoins de la sécurité civile française en emportant 15 tonnes d’eau dans sa version anti-incendies, contre 5 tonnes pour le Canadair. Et qu’il serait plus adapté pour répondre « depuis Marseille » aux gros besoins de l’arc de crise méditerranéen, tant contre les incendies que pour le sauvetage en mer. Michel Théoval estime également que l’appareil - assemblé comme une montre par les Japonais qui ont besoin de deux ans pour construire chaque exemplaire - pourrait être construit sous licence en France. Il chiffre les besoins européens actuels à 23 exemplaires et estime que ses missions le rendent particulièrement adapté à un partenariat public-privé.
Arguments
C’est un grand classique dans les relations entre États, y compris développés : quand un client achète de l’armement, il n’a aucune objection à ce que le fournisseur se procure chez lui un équipement qu’il ne produit pas. Alors qu’ils négociaient l’achat de deux BPC type Mistral à la fin de la dernière décennie, les Russes avaient ainsi caressé l’espoir d’une contrepartie : l’achat d’hydravions biréacteurs Beriev Be-200. Dans ce cas précis, les Japonais, qui viennent d’annoncer leur intention d’acquérir un nombre non précisé de Falcon 2000 MSA (Maritime Surveillance Aircraft) produits par Dassault, jugent qu’ils ont des arguments à faire valoir pour vendre leur US-2i.
Dans le cas des secours en mer au-delà de la zone d’intervention des hélicoptères de sauvetage, certains avions de patrouille maritime sont en mesure de larguer des « chaînes SAR », mais pas de récupérer les passagers en détresse qui doivent attendre l’arrivée de navires hauturiers. Pour autant, la France n’a jamais manifesté d’intérêt, à ce jour, pour ce type d’appareils. La précédente loi de programmation militaire ainsi que celle en cours actuellement ont identifié un programme AVSIMAR (Avion de surveillance et d'intervention maritime), mais sans en définir le financement. Serait-ce pour la prochaine ?
Aéronautique Cette séparation va permettre aussi bien à UTC qu'à Sikorsky "de mieux se concentrer sur leur cœur de métier", a commenté le nouveau PDG du groupe Gregory Hayes, cité dans le communiqué.
La filiale d'UTC est considérée comme un des grands rivaux d'Airbus Helicopters dans le domaine militaire. Selon le Wall Street Journal, plusieurs entreprises ont été contactées, dont Boeing, Airbus et Lockheed Martin pour reprendre cette activité. Airbus surveille également de près une possible mise en vente.
Le conglomérat industriel américain United Technologies (UTC) a annoncé lundi 15 juin que, sous réserve de l'approbation finale de son conseil d'administration, il allait se séparer de sa filiale de fabrication d'hélicoptères Sikorsky. L'entreprise fabrique aussi les ascenseurs Otis et les moteurs d'avions Pratt and Whitney.
Le groupe industriel américain a précisé avoir décidé de se séparer de cette activité de 8 milliards de dollars (environ 7,13 milliards d'euros) après avoir passé en revue les différentes options qui se présentaient (vente ou création d'une filiale indépendante).
Cette séparation va permettre aussi bien à UTC qu'à Sikorsky "de mieux se concentrer sur leur cœur de métier", a commenté le nouveau PDG du groupe, Gregory Hayes, cité dans le communiqué.
Boeing, Airbus et Lockheed Martin contactés
Cette nouvelle n'est pas une surprise: après le départ abrupt de son PDG en novembre 2014, UTC avait lancé un examen stratégique de ses activités. Greg Hayes avait laissé entendre, mi-mars, que le groupe s'orienterait davantage vers une scission de la filiale, considérée comme un des grands rivaux d'Airbus Helicopters dans le domaine militaire.
Selon le Wall Street Journal, plusieurs entreprises ont été contactées dont Boeing, Airbus et Lockheed Martin pour reprendre cette activité. Airbus surveille également de près une possible mise en vente, a déclaré la semaine dernière Allan McArtor, président exécutif d'Airbus Group Inc., la branche américaine de l'avionneur européen.
Suppression de 1.400 postes et recul des ventes
Le président de Sikorsky, Bob Leduc, a déclaré, lors d'une journée investisseurs, que l'entreprise comptait gonfler son chiffre d'affaires à 10 milliards de dollars au moins d'ici à 2025, en prenant en compte les 49 milliards de dollars que doit lui rapporter son carnet de commandes.
L'entreprise a par ailleurs annoncé, début juin, la suppression de 1.400 emplois sur 12 mois et la réorganisation de certains sites en raison d'une forte baisse de la demande dans les secteurs du pétrole et du gaz et d'un recul des ventes à l'international.
International Paris Airshow, 17 June, 2015 – Thales and Textron AirLand announced today at the International Paris Air Show 2015, that they have successfully jointly integrated Thales’ I-Master radar on to Textron AirLand’s Scorpion Jet(tm). The addition of the radar into the Scorpion’s mission system compliments the Intelligence, Surveillance and Reconnaissance (ISR) sensor suite which already includes a high end EO/IR capability.
Having integrated the multi-mode radar into Scorpion within just two weeks, the first flight trials took place in late May. Combined with an EO/IR camera, I-Master adds long range, wide area surveillance and target tracking. Both payloads are operated simultaneously by a single operator.
“Thales is very pleased to have worked with Textron Airland to integrate the Thales I-Master radar onto the Scorpion jet. As a market leader, we are continuously striving to improve our offerings. This joint exercise shows how flexible the radar is and how easily it can be integrated onto a platform. The combination of I-Master and the Scorpion jet demonstrates a powerful ‘surveillance and strike’ capability.” said Eddie Awang, Thales’s Vice President in charge of Intelligence, Surveillance & Reconnaissance business
Textron AirLand’s Scorpion was introduced in 2013 and has completed more than 400 hours of flight testing with an exceptionally high mission availability score. Scorpion is a highly affordable, multi-mission aircraft offering diverse capabilities including intelligence, surveillance and reconnaissance, humanitarian assistance, disaster relief, advanced training and precision strike.
Aircraft features include twin-engine power, two-seat operation, large internal payload capacity, high-definition ISR cameras, wing-mounted weapons stations, and modern avionics within an all-composite structure. With the ability to get to an escalating situation quickly – yet manoeuvring at much lower speeds, Scorpion brings the ability to see and exploit perishable intelligence and strike fleeting targets, bringing tactical advantage to demanding situations.
The Thales I-Master radar is a compact, lightweight, all-weather tactical surveillance radar, providing world-leading Ground Moving Target Indication (GMTI), Synthetic Aperture Radar (SAR) performance and Maritime Moving Target Indication (MMTI) mode. I-MASTER provides high fidelity imagery for locating and classifying both moving and stationary targets at long stand-off ranges over land and sea.
The choice of modes in a single sensor, together with its small form factor and high-performance capability, makes I-Master ideally suited for a range of air surveillance missions such as maritime security, border protection, disaster/humanitarian relief and counter narcotics.
The Scorpion jet, fitted with I-Master, can be seen from June 15-18 at the International Paris Air Show, Textron Pavilion A-2, during the show hours from 8:30 a.m. to 6 p.m. daily.
Sniper Advanced Targeting Pod (ATP) is the most widely deployed targeting system for fixed-wing aircraft in use by U.S. forces and is also the targeting system of choice for many international allies across multiple platforms. Sniper ATP provides pilots high-resolution imagery for precision targeting and non-traditional intelligence, surveillance and reconnaissance missions. It detects, identifies, automatically tracks and laser-designates small tactical targets at long ranges and supports employment of laser- and GPS-guided weapons against multiple fixed and moving targets. To learn more, visit www.lockheedmartin.com/sniper
Watch as Naval Air Warfare Center Weapons Division (NAWCWD) performs a live-fire demonstration of Spike missile with newly attached folding fins that were developed in-house. The design concept comes from years of work to develop a lightweight, portable missile that could deploy from a shoulder-launch configuration. The test, which took place April 27, 2015, in China Lake, California, analyzed and evaluated the trajectory of the two missiles.
Pleins feux sur le centenaire du RICM avec ce reportage vidéo de Sandrine Leclère et Laurent Gautier.
Le régiment d'infanterie de chars de Marine de Poitiers a connu un week end de nombreuses festivités pour son centenaire avec en particulier un spectacle son et lumière, place de la mairie à Poitiers.
Dans le contexte de ré-industrialisation de la France et des enjeux très forts liés à la filière matériaux, cet accord stratégique consiste à renforcer la coopération inédite entre le Cetim et l’ONERA afin de développer une offre technologique commune, innovante et performante.
L’ONERA et le Cetim sont deux acteurs majeurs de la recherche partenariale industrielle : l’ONERA, en tant que centre de recherche aérospatiale et pilote pour l’Etat de la nouvelle filière aéronautique Carnot (AirCar) ; et le Cetim en tant que centre d’expertise mécanique français en lice pour conduire la future filière Carnot « Industries Mécaniques et procédés » (IMP).
Forts de ce positionnement et de leurs domaines d’expertises respectifs et complémentaires, le Cetim et l’ONERA ont décidé de renforcer leur coopération en développant un partenariat stratégique visant principalement à :
- Mettre en commun des moyens humains et techniques à forte valeur ajoutée ;
- Accroître la valeur de leur offre technologique au service des industriels (grands groupes, ETI et PME);
- Augmenter le volume de transfert technologique vers les utilisateurs
- Renforcer leur leadership européen dans le domaine des matériaux composites, des structures hybrides et des procédés de fabrication additive (impression 3D).
Cette coopération inédite entre le Cetim et l’ONERA a été initiée depuis 2007 au sein du réseau Carnot et a déjà conduit à la réalisation de premières mondiales comme le développement en 2012 d’un triangle de suspension automobile en composite thermoplastique avec PSA. Plusieurs contrats communs sont d’ores et déjà programmés pour le compte de Zodiac Aerospace ou du CNES.
A propos du Cetim, Innover en mécanique
A la croisée de la recherche et de l'industrie, le Cetim, institut technologique labellisé Carnot, est le centre d'expertise mécanique français. Outil R&D de plus de 6500 entreprises mécaniciennes, il compte 700 personnes dont plus des 2/3 d'ingénieurs et techniciens, pour 100 M€ de chiffre d'affaires.Fédérateur de programmes innovants, il pilote de grands projets industriels ou R&D multipartenaires et ce sur 5 axes principaux : conception, simulation, essais - procédés de fabrication et matériaux - mécatronique, contrôle et mesure - développement durable - management et appui aux pme.
www.cetim.fr
A propos de l’ONERA
L’ONERA est le centre français de recherche aérospatiale et de défense. Sous tutelle du ministère de la Défense, l’ONERA anticipe les ruptures technologiques du domaine aéronautique grâce à des recherches amont et appliquées associées à des moyens expérimentaux stratégiques. Labellisé Carnot et avec près de 60% d’activités contractuelles, l’ONERA met son expertise et ses technologies à la disposition de l’industrie. Force d’innovation et de prospective dont la recherche a irrigué tous les grands programmes aéronautiques et spatiaux français, civils et militaires, l’ONERA rassemble plus de 2000 personnes dont 13 % de doctorants.
The second day of the Paris Air Show saw many official visits, including the French Chief of Defence, and signings with Vietnam and Argentina. Watch the highlights.
The Rafale during the Paris Air Show.
Thales supplies most of the electronic systems on board the Rafale omnirole fighter.
The high performance Thales’ sensors are fully integrated to provide a full omnirole capability in all operational scenarios.
With an architecture designed for full scalability, Thales electronics keeps the Rafale at the cutting edge.
23 Parachute Engineer Regiment provides, close and general engineer support to 16 Air Assault Brigade. The Regiment is held at a very high state of readiness and regularly called upon to deploy on operations across the globe. Insertion can be by parachute, helicopter or fixed wing aircraft.
Du 3 au 4 juin 2015, les Forces armées en zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont mené une opération de lutte contre l’immigration clandestine, en appui de la Gendarmerie, sur l’îlot de Mtsamboro, au nord-ouest de Mayotte. Cette opération, réalisée sur réquisition du Préfet, était une première pour le Détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM).
Les FAZSOI avait pour mission d’appuyer les gendarmes dans leur mission de sécurisation et de contrôle. Cette opération entrait dans le cadre du contrat opérationnel des FAZSOI qui prévoit une participation des forces armées à l’effort collectif des services de l’Etat.
A cette occasion, les FAZSOI ont déployé une trentaine de militaires en mission de courte durée au sein du DLEM et un poste de secours du Service de santé des armées (SSA). Ces moyens ont été transférés de Petite Terre à Mtsamboro à bord d’un chaland de transport de matériel (CTM) appartenant à l’Elément léger de base navale de Mayotte.
Au bilan, 3 étrangers en situation irrégulière ont été interpellés par les gendarmes et évacués sur Petite Terre, une embarcation de pêche kwassa a été récupérée et des caches et abris ont été découverts et marqués.
Depuis le début de l’année, les moyens des FAZSOI ont permis l’interception par les services de l’Etat de quelque 18 kwassaset 508 étrangers en situation irrégulière.
Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.
24 juin 2024 Safran Safran annonce être entré en discussions exclusives en vue d’acquérir 100 % du capital de Preligens, l’un des leaders de l’intelligence artificielle (IA) dédiée aux industries de l’aérospatial et de la défense, pour une valeur d’entreprise...
Paris, le 18 juin 2024 À l’occasion du salon Eurosatory 2024, Safran Electronics & Defense a annoncé le lancement de sa solution de lutte anti-drones Skyjacker. Ce système répond à la menace croissante des drones, aussi bien sur le champ de bataille qu’à...
Paris, le 19 juin 2024 À l’occasion du salon Eurosatory 2024, Safran Electronics & Defense lance l’intelligence artificielle ACE, pour « Advanced Cognitive Engine ». Son objectif est d’intégrer des capacités IA dans l’ensemble des produits de Safran Electronics...
photo Thales
07/06/2024 Thales Group Sous l’égide du ministère des Armées français, le ministère de la Défense ukrainien a signé un contrat pour la fourniture d’un second système complet de défense aérienne Thales pour protéger l’Ukraine. Ce système de...
Depuis 27 éditions, le salon Eurosatory accompagne les mutations mondiales du secteur de la Défense et de la Sécurité. Notre décennie est marquée par une accélération de l’histoire et l’instauration progressive d’un nouvel ordre mondial. Ainsi, dans un...
22.06.2020 source DCSSA À l'occasion de la fête nationale, qui aura lieu le mardi 14 juillet 2020, une collecte de sang exceptionnelle en soutien aux armées sera organisée, à Paris, Hôtel national des Invalides Paris 7e, de 10h à 17h30. Rendez-vous annuel,...
source: FED Manifestation biennale créée en 1989 à l’initiative conjointe de la CCI Val-d’Oise/ Yvelines et de la DCMAT (Direction Centrale du Matériel de l’Armée de Terre) devenue en 2010 la SIMMT (Structure Intégrée du Maintien en condition opérationnelle...
18.06.2019 Ministère des Armées A l’occasion de la 53ème édition du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace, nous vous proposons de découvrir la maquette grandeur réelle du futur hélicoptère interarmées léger, exposée sur le stand du ministère...
photo Thales
17 juin 2019 CP Thales Thales lance IVEN, la première plateforme digitale assurant la mise en relation entre industriels de l’aéronautique et de la défense et fournisseurs de pièces détachées. Avec IVEN, l’acheteur bénéficie d’un tiers de...
Spy’Ranger 550 photoThales
18 juin 2019 CP Thales Thales présente le Spy’Ranger 550, son nouveau système de mini drones tactiques de surveillance et de renseignement. Il complète la gamme de systèmes de mini drones proposée par Thales. Déployable en vingt...