Jan. 31, 2013 ameinfo.com

MilSatCom Middle East and Africa 2013 will launch on the 25 - 27 February 2013 in Dubai, UAE, bringing together the largest gathering of high level government, military and industry SATCOM experts from within the Middle East and Africa region.

Brought to you by SMi Group, the organisers of Global MilSatCom - the world's leading military satellite communications conference & exhibition; the three day event will feature high level presentations, leading keynote addresses, case studies, interactive panel discussions and an exclusive site visit.

The Middle East & Africa face extensive security challenges.

SatCom technology provides enhanced capability for tackling the prevalent issues in the region such as disaster preparedness and management, border surveillance, aerial reconnaissance, deployed operations and multiple maritime, land and air operational requirements.

The upgrading, maintenance and coordination of communications systems has therefore become a key objective for contingent states.

According to Dale Butler, SMi Group's Managing Director, "The Global MilSatCom event has developed into a truly global forum, attracting attendees from over 30 countries and every continent. The success of the London conference & exhibition has led to the launch of regionally focused events including MilSatCom Asia starting three years ago in Singapore and now Dubai. As one of the world's most forward-moving markets, we are extremely excited by the opportunity to launch this event in the Middle East."

Thuraya, a leading international provider of mobile satellite communications and related innovative solutions in more than 140 countries in Europe, Africa, Middle East, Asia and Australia will be Lead Sponsor at this inaugural event. MilSatCom Middle East & Africa also enjoys support from AGi, Eutelsat, Harris Caprock, Inmarsat, Lockheed Martin, Rockwell Collins, Spacex and Space Systems / Loral. Astrium have also signed up and will sponsor a post conference reception.

According to Robert Demers, Thuraya's Vice President of Government Services, "Thuraya has been a global SatCom technology innovator and provider since 1997. We understand the specific requirements of our Defense and Security clients and work closely with them to provide reliable, dependable, high quality voice and data solutions. By sponsoring events such as Global MilSatCom, we can provide our customers and industry experts with a forum to meet and discuss trends, technological advancements and future requirements. This is in line with Thuraya's mission to provide the best technologies and services to our customers."

The latest security and communications challenges faced by one of the world's most forward-moving markets will be addressed by a stellar line-up of key military figures. Key presentations will be led by representatives from the Qatar Armed Forces, Nigerian Air Force, Pakistan Police Force, UK MoD, National Authority for Remote Sensing and Space Sciences (NARSS) Egypt and European Defence Agency.

The industry's latest developments and challenges will be addressed with presentations focusing on regional programmes, hosted payloads, MilSatCom solutions, international cooperation, pooling commercial and military assets, SatCom delivery and strategy, SatCom for UAVs and Development of satellite technologies in the MEA region.

Alongside the two day event, attendees will also have the chance to attend a post-conference site visit to Sharjah Primary Gateway and Thuraya HQ, taking place on the 27 February 2013

30/01/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

L'Agence spatiale européenne a confié au maître d'œuvre du lanceur européen Ariane 5 depuis 2003, Astrium, 108 millions d'euros de contrats de maîtrise d'œuvre portant sur les développements des lanceurs Ariane 6 et Ariane 5 ME.

Ariane 6, c'est parti. Le 9 janvier, l'Agence spatiale européenne (ESA) a confié au maître d'œuvre du lanceur européen Ariane 5 depuis 2003, Astrium, 108 millions d'euros de contrats de maîtrise d'œuvre portant sur les développements des lanceurs Ariane 6 et Ariane 5 ME. Ces contrats font suite aux décisions prises lors de la conférence ministérielle de l'ESA les 20 et 21 novembre 2012 à Naples. "Aux termes de ces contrats, Astrium va lancer les premières études de définition et de faisabilité du futur lanceur européen Ariane 6, a expliqué Astrium dans un communiqué. Prévues pour six mois, ces études doivent préciser le concept et l'architecture retenus pour le lanceur Ariane 6 et permettront de figer les principales caractéristiques du nouveau lanceur avant la mise en œuvre de son développement industriel". Le coût de développement de ce nouveau lanceur est estimé à 4 milliards d'euros, en incluant les coûts de management et 20 % de marges liées aux éventuels aléas.

Pour autant, les contours d'Ariane 6 sont déjà définis : il s'agira d'une fusée modulable d'une capacité d'emport de 3 à 6,5 tonnes en orbite géostationnaire. Baptisée PPH, la configuration du lanceur comporte deux étages inférieurs à poudre et un étage supérieur cryogénique propulsé par le moteur réallumable Vinci®, mis au point par Snecma (Groupe Safran)." Astrium doit maintenant étudier les différentes configurations PPH possibles et proposer la meilleure solution vis-à-vis des objectifs techniques et calendaires du programme, mais aussi respecter l'objectif budgétaire (70 millions d'euros par lancement) et le même impératif de fiabilité que pour Ariane 5", a précisé la filiale spatiale d'EADS. Le président d'Astrium, François Auque, avait salué lundi lors de la présentation de ses voeux à la presse, comme "une très bonne nouvelle" le démarrage du programme Ariane 6. Avec Ariane 5 ME et Ariane 6, "la pérennité d'Ariane est assuré à court et à long terme ", avait-il expliqué. Tout en rappelant toutefois que Ariane 6 "nécessitait une confirmation en 2014" au moment de la prochaine réunion ministérielle des Etats membres de l'ESA.

Poursuite du développement d'Ariane 5 ME

Avec l'ensemble de ses partenaires industriels, Astrium va également poursuivre le développement d'Ariane 5 ME (Midlife Evolution). "Cette version modernisée d'Ariane 5 apportera un gain de performance de 20 % pour le même prix, soit une réduction de 20 % du coût du kilo transporté par rapport au lanceur actuel", a fait valoir Astrium. Pour autant, Fançois Auque a reconnu lundi que "Ariane 5 ME sera peut-être au kilo légèrement plus cher que le lanceur américain Falcon 9". Tout en demandant à voir les performances opérationnelles de ce lanceur : "Il y a plus de paroles que de lancements mais cela viendra...". Les ministres des pays membres de l'ESA avaient confirmé son développement en vue d'un premier vol prévu en 2017 ou 2018. François Auque a rendu "hommage" à la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Genevière Fioraso, en charge des questions spatiales, pour sa capacité "en très peu de temps" à coordonner la politique spatiale française. "Nous n'avions pas vu depuis longtemps une telle implication personnelle et une capacité d'écoute".

Astrium doit maintenant adapter le programme, conformément aux décisions prises lors de la conférence ministérielle, en prenant en compte les synergies avec le programme Ariane 6, tout en continuant à viser une date de mise en service au plus tôt. La filiale spatiale d'EADS, qui coordonne une chaîne industrielle regroupant plus de 550 entreprises (dont plus de 20 % de PME) dans douze pays européens, va organiser le développement des éléments communs à Ariane 5 ME et à Ariane 6, parmi lesquels le moteur réallumable Vinci®, qui devrait équiper l'étage supérieur des deux lanceurs et rechercher toutes les synergies possibles entre les deux programmes. "L'Agence spatiale européenne vient de nous renouveler sa confiance en tant que maître d'œuvre avec la signature de ces contrats, qui font suite aux décisions prises lors de la dernière conférence ministérielle de l'ESA à Naples, s'est félicité le président d'Astrium Space Transportation, Alain Charmeau. Les études pour le développement industriel d'Ariane 6 vont tracer la route de cette prochaine génération de lanceur. La fabrication d'Ariane 5 ME va commencer sans délais. Avec plus de trois ans de travail déjà accompli, nous sommes prêts pour le premier vol prévu dans cinq ans".

Jan 30, 2013 Spacewar.com (ESA)

Paris - Spectrum of the L-band signal received from the third Galileo satellite's Cospas-Sarsat search and rescue repeater at ESA's Redu Centre on 18 January 2013. This first switch-on represents the intial step in the expansion of the Cospas-Sarsat system into medium-Earth orbit.

The first switch-on of a Galileo search and rescue package shows it to be working well. Its activation begins a major expansion of the space-based Cospas-Sarsat network, which brings help to air and sea vessels in distress. The second pair of Europe's Galileo navigation satellites - launched together on 12 October last year - are the first of the constellation to host SAR search and rescue repeaters.

These can pick up UHF signals from emergency beacons aboard ships and aircraft or carried by individuals, then pass them on to local authorities for rescue. Once the satellites reached their 23 222 km-altitude orbits, a rigorous test campaign began. The turn of the SAR repeater aboard the third Galileo satellite came on 17 January.

"At this stage, our main objective is to check the repeater has not been damaged by launch," explains ESA's Galileo SAR engineer Igor Stojkovic.

"The first day was a matter of turning the repeater on and checking its temperature and power profiles were as predicted.

"The following day involved sending a signal to the repeater using the UHF antenna at ESA's Redu Centre in Belgium, then picking up the reply from our L-band antenna."

Redu's antenna is 20 m in diameter, so the shape of the relayed signal was captured in great detail, out of all proportion to surrounding noise.

"We can precisely measure its power, the time the relay took and so on," adds Igor.

More detailed system testing will follow, to completely prove this new type of SAR payload in orbit.

This international system has been taking the search out of search and rescue for more than three decades, saving some 31 000 lives along the way.

Cospas is a Russian acronym for 'Space System for the Search of Vessels in Distress', with Sarsat standing for 'Search and Rescue Satellite-Aided Tracking'.

Ground stations - known as Local User Terminals - pinpoint the source of distress calls using signals relayed by participating satellites, then alert local authorities.

Founded by Canada, France, Russia and the US, Cospas-Sarsat now has 43 participating countries and organisations. It began with payloads on low-orbiting satellites, whose rapid orbital motion allowed Doppler ranging of distress signals, to pinpoint their source. Their drawback is their field of view is comparatively small.

The system added payloads on geostationary satellites, which continuously see a third of the globe, but because they do not move relative to the ground they cannot locate signals directly.

The SAR repeaters on these two Galileo satellites are the first of a new class of 'MEOSAR' repeaters, combining broad field of views with the ability to quickly determine positions.

Galileo's satellites are also the first with the capability to despatch return link messages via their navigation signals, assuring those in distress that help is on the way.

An additional advantage of this new MEOSAR system is that less ground infrastructure is required - just three to four terminals are sufficient to serve all European territory.

This initial SAR unit's transponder was built by Mier Comunicaciones in Spain, with its combined receiving and transmitting antenna developed by Spain's Rymsa company.

The SAR payload of the fourth Galileo satellite is due to be switched on for testing in the coming weeks.

More detailed end-to-end testing of the repeaters will follow in the spring, using a dedicated system called the Galileo Search and Rescue Validation Test Bench based at France's Cospas-Sarsat control centre in Toulouse.

The unit can simulate multiple beacon messages for the system to find their location and relay them accordingly.

Further SAR payloads will follow these first two into orbit with the launches of follow-on Galileo Final Operational Capability satellites.

Le satellite de télécoms militaires Skynet 5

28/01/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

Le chiffre d'affaires de la filiale spatiale d'EADS a progressé de 17 % et a atteint 5,8 milliards d'euros en 2012. La montée en puissance de l'activité services permet à Astrium de consolider son modèle économique.

Décidément, les filiales d'EADS ont affiché des records en tout genre en 2012. C'est le cas également d'Astrium, la filiale spatiale du groupe européen. A l'occasion de ses vœux à la presse, le président d'Astrium, François Auque, a annoncé un chiffre d'affaires prévisionnel record pour l'année dernière de 5,8 milliards d'euros (4,96 milliards en 2011). Soit une augmentation de 7 % à périmètre constant et de 17 % par rapport à 2011 avec l´intégration finalisée en septembre du fournisseur de services de télécoms mobiles et fixes par satellite, Vizada (environ 660 millions de dollars de chiffre d'affaires en 2011). En 2012, neuf satellites construits par Astrium ont été lancés en 2012. Enfin, Astrium a confirmé "son extrême fiabilité en tant que maître d'œuvre du lanceur européen Ariane 5" en réussissant sept lancements en un an, dont celui de l'ATV-3 Edoardo Amaldi, portant à 53 le nombre consécutif de lancements réussis.

En revanche, les prises de commandes du numéro un européen de l'industrie spatiale sont assez moroses en raison du marché commercial très compétitif et très étroit. Astrium Satellites n'a obtenu que deux commandes par l'opérateur russe RSCC ainsi que la confirmation du contrat BADR-7 mais avec une mission augmentée (contre quatre en 2011). Soit au total "2,5 satellites", a précisé François Auque. Elles se sont élevées à 3,8 milliards d'euros (3,6 milliards en 2011 et 6 milliards en 2010) "malgré un contexte économique de plus en plus compétitif", a expliqué François Auque. Mais le patron d'Astrium compte signer à la mi-année une commande de 18 lanceurs Ariane 5. Ce qui va automatiquement augmenter ses prises de commande en 2013. "Non seulement nous avons su gagner ces contrats dans un contexte économique particulièrement compétitif, mais il s'agit en plus de contrats prometteurs pour l'avenir d'Astrium puisqu'ils confirment notre capacité à nous développer sur de nouveaux marchés, tant en Europe que dans le reste du monde", a expliqué François Auque.

Montée en puissance des services

En dépit d'une concurrence beaucoup plus forte avec le retour des groupes américains à l'export, les fondamentaux de la société montrent de plus en plus solides avec la montée en puissance de l'activité services, qui va atteindre "presque 2 milliards de chiffre d'affaires", a-t-il souligné. Et d'ajouter que "c'est une année très satisfaisante avec une croissance significative". Cela va lui permettre surtout de dégager plus de bénéfices, ce qui est beaucoup moins facile avec la partie industrielle. Et de satisfaire ainsi les exigences gloutonnes de la direction d'EADS. Dans ce cadre, Astrium, qui détient une flotte de huit satellites (quatre Skynet 5, trois Skynet 4 et un satellite OTAN), a conforté sa position de premier opérateur au monde de services de télécoms militaires sécurisés. Aux Etats-Unis, la création d'Astrium Americas va "faciliter la fourniture de services satellitaires au gouvernement" américain, notamment avec le lancement du satellite Anik G1.

Selon François Auque, "les accords conclus par Astrium Services, notamment avec Harris Cap Rock et SES Astra, vont nous permettre de proposer de nouveaux services de télécommunications à nos clients à travers le monde suite à l'intégration réussie de Vizada, tandis que les lancements réussis de Spot 6 et de Pléiades 1B nous permettent déjà d'offrir des services uniques d'observation de la Terre".  Astrium Services, qui a autofinancé les satellites Spot 6 et 7, va renforcer ses positions dans l'actviité de géo-information avec l'exploitation d'une constellation unique au monde de cinq satelliets d'observation de la terre optique et radar : Spot 6, Pléiades 1A et 1B, dont Astrium Services est l'opérateur civil, distributeur exclusif des images à haute et très haute résolution, et les satellites radars allemands TerrasSar-X et TanDEM-X.

Astrium dépend à 70 % des budgets européens... en stagnation

"Nous sommes en ordre de bataille avec beaucoup d'atouts, le bateau est parfaitement gréé et nous avons investi pour la course au large", a estimé François Auque, qui n'a pas souhaité communiquer sur ses objectifs en 2013. Mais la stagnation des budgets spatiaux en Europe l'incite toutefois à la prudence. Astrium, rappelle-t-il, est dépendant à 70 % des budgets du Vieux-Continent. L'année 2013 sera marquée par la livraison de six Ariane 5 et la continuation du développement des nouveaux lanceurs Ariane 5 ME et Ariane 6, le lancement du quatrième ATV et le développement de son évolution MPCV-SM (Multiple Purpose Crew Vehicle Service Module) pour la capsule Orion de la NASA, le lancement de quatre satellites de télécommunications (Astra 2E, SES 6, Alphasat I-XL et Astra 5B) et de cinq satellites d'observation de la Terre (Spot 7, les trois Swarm et le satellite vietnamien VNREDsat-1).

Les budgets européens stagnent, Astrium va donc chercher sa croissance au-delà. L'internationalisation du groupe va continuer en 2013. "La création de nos différentes filiales à travers le monde en 2012 va nous permettre d'étendre notre présence internationale tout en gardant de solides racines européennes", a estimé François Auque. L'année dernière, Astrium a successivement créé Astrium Americas pour commercialiser ses produits et son expertise en Amérique du Nord, puis Astrium Brésil et Astrium Singapour. Une joint-venture avec l'industriel russe RSC Energia a été signée fin décembre 2012 pour le développement conjoint de satellites et d'équipement satellitaires.

January 24, 2013: Strategy page

 The U.S. Air Force finally had a success with its military communications satellite programs. The fourth AEHF (Advanced Extremely High Frequency) communications satellite is six months ahead of schedule and under budget. The first of the AEHF satellites was launched on August 2010. It achieved its initial orbit but then it was discovered that its main maneuvering rocket, needed to get the six ton satellite into its permanent fixed 36,000 kilometer orbit, was not working. Efforts to get the main engine going failed. The engineers then went to work and found a way to use the lower thrust maneuvering rockets to still get the AEHF bird into position. But the alternate method was slower and took about nine months. That was a small price to pay for a satellite that is supposed to last 14 years, once you get it in the right position. AEHFs will replace the older MILSTAR birds, providing more abundant and reliable (jam-resistant) communications.

The second AEHF bird has since been launched and a third is about ready to go up. Three more were ordered because the first three (costing about $2.2 billion each) performed as expected. The cost of the first three includes development costs, so additional ones will cost less than half as much.

While the AEHF are mainly to facilitate communications between headquarters in the United States and troops abroad, they are also up there to deal with the huge increase in wireless devices the troops are using. For example, the number of military radios has nearly tripled, to over 900,000, in the last decade. There has also been a huge increase in data transmission capability (“bandwidth”) from 46 megabits (million bits) per second in late 2001, to nearly ten giga (billion) bits per second now. This is just for troops in CENTCOM (the Middle East and Afghanistan). That’s 200 times more data being pushed through three times as many “wireless devices” (radios). This doesn’t even count the many cell phones and laptops used by troops in the combat zone, which often use civilian bandwidth. But it hasn't been enough.

The major consumer of all this new bandwidth is live video being generated by the increasing number of vidcams on the battlefield. These vids are being exchanged by the units cooperating in an operation. This huge growth in bandwidth began in the 1990s, when the U.S. armed forces moved to satellite communications in a big way. This made sense, especially where troops often have to set up shop in out of the way places and need a reliable way to keep in touch with nearby forces on land and sea, as well as bases and headquarters back in the United States. At the time of the 1991 Gulf War there was enough satellite bandwidth in the Persian Gulf for about 1,300 simultaneous phone calls (12 megabits per second). But while the military has a lot more satellite capacity now (the exact amount is a secret), demand has increased even faster. UAV reconnaissance aircraft use enormous amounts of satellite capacity. The Global Hawk needed 500 megabits per second and Predators about half as much. The major consumer of bandwidth is the live video.

UAVs have other sensors as well, as do aircraft. A voice radio connection only takes about 240 bytes per second and each of the multiple channels needed to control the UAVs use about the same. But it adds up, especially since the military wants high resolution video. Until recently (when the AEHF birds went up) the U.S. had far more demand for satellite communications than it could support. As a result, not all the Predator and Global Hawk UAVs in combat zones had sufficient bandwidth to send their video back to the United States. Data compression and using lower resolution was often necessary or using satellite substitutes (aircraft carrying transponders) to send the video to local users. The substitutes are becoming more common, simply because there is neither the money, nor the time, to get sufficient satellites into orbit.

While the larger UAVs need satcomm to send video back to the United States, most of the bandwidth demand now is for local use. Tanks, helicopters, and aircraft are all sending and receiving more vids, maps, and data of all sorts. AEHF is needed to get essential material to higher headquarters as quickly as possible. The basic idea is to keep everyone connected, all the time. More radios and other wireless devices are on the way, as well as more features any Internet user would recognize, all available while under fire. AEHF is an essential link in this data chain.

Jan 23, 2013 ASDNews (AFP)

Japan is to launch a new spy satellite on Sunday to strengthen its monitoring capabilities amid concern that North Korea may carry out more missile and nuclear tests.

A rocket carrying a radar-equipped satellite is scheduled to blast off from a space centre at Tanegashima in the southwest, the Japan Aerospace Exploration Agency has announced.

The space agency said the satellite would be used for information-gathering, including data following Japan's 2011 quake and tsunami, but did not mention North Korea by name.

The launch, planned for Sunday between 1:00 and 3:00 pm (0400-0600 GMT) comes after Pyongyang rejected dialogue on its atomic programme following tightened UN sanctions for a banned rocket launch.

The North's foreign ministry responded angrily to the UN Security Council action, saying there would be "no dialogue to discuss denuclearisation" and hinting that a new atomic test could be planned.

Japan hopes the satellite launch will enable it to complete a system first devised in the early 1990s as a response to fears about North Korea.

From an altitude of several hundred kilometres, the satellite will be able to detect objects on the ground as small as a square metre, including at night and through cloud cover, thanks to its radar.

Tokyo has four operational satellites in space, of which just one is equipped with radar. It has used satellites for monitoring and information-gathering since the late 1990s.

Last year Pyongyang launched two long-range rockets. The first failed but the second in December flew over the southern Okinawa island chain, jangling nerves in Japan.

North Korea insists its December 12 rocket launch was a peaceful, scientific mission aimed at putting a satellite in space. The UN condemned it as a disguised ballistic missile test.

Jan 23, 2013 ASDNews Source : European Space Agency (ESA)

The first switch-on of a Galileo search and rescue package shows it to be working well. Its activation begins a major expansion of the space-based Cospas–Sarsat network, which brings help to air and sea vessels in distress.

The second pair of Europe’s Galileo navigation satellites – launched together on 12 October last year – are the first of the constellation to host SAR search and rescue repeaters. These can pick up UHF signals from emergency beacons aboard ships and aircraft or carried by individuals, then pass them on to local authorities for rescue.

Once the satellites reached their 23 222 km-altitude orbits, a rigorous test campaign began. The turn of the SAR repeater aboard the third Galileo satellite came on 17 January.

“At this stage, our main objective is to check the repeater has not been damaged by launch,” explains ESA’s Galileo SAR engineer Igor Stojkovic.

“The first day was a matter of turning the repeater on and checking its temperature and power profiles were as predicted.

“The following day involved sending a signal to the repeater using the UHF antenna at ESA’s Redu Centre in Belgium, then picking up the reply from our L-band antenna.”

Redu’s antenna is 20 m in diameter, so the shape of the relayed signal was captured in great detail, out of all proportion to surrounding noise.

“We can precisely measure its power, the time the relay took and so on,” adds Igor.

More detailed system testing will follow, to completely prove this new type of SAR payload in orbit.

This international system has been taking the search out of search and rescue for more than three decades, saving some 31 000 lives along the way.

Cospas is a Russian acronym for ‘Space System for the Search of Vessels in Distress’, with Sarsat standing for ‘Search and Rescue Satellite-Aided Tracking’. Ground stations – known as Local User Terminals – pinpoint the source of distress calls using signals relayed by participating satellites, then alert local authorities.

22 January 2013 by Pacific Sentinel

The UN Security Council will order sanctions against North Korea's space agency in a resolution to be passed this week condemning the secretive state's ballistic launch, a diplomat said.

The resolution, which also targets other government entities and individuals linked to North Korea's nuclear weapons program, could be passed by the 15-member council as early as Wednesday.

The United States and China have been negotiating the new measures since North Korea staged its missile launch on December 12.

Despite near universal condemnation of the launch, China has sought to shield North Korea against major new action targeting its ally. The United States, supported by South Korea and Japan, had sought tough new punishment of the North Korean government.

Under a compromise between the two, the new sanctions designations are expected to be added to measures imposed after North Korea staged nuclear weapons tests in 2006 and 2009.

19/01/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

Astrium Satellites, Thales Alenia Space (TAS) et Arianespace ont signé un contrat important pour la livraison clé en main d'un satellite multimissions à l'opérateur saoudien Arabsat après une année terne en termes de commandes. BADR-7 devrait être lancé en 2015. Ce contrat signé conjointement par Astrium et TAS illustre la volonté de rapprochement du PDG de la filiale de Thales d'étudier des coopérations plus étroites avec son rival.

L'année démarre fort pour l'industrie spatiale française. Après une année 2012 terne sur le plan des commandes sur le marche commercial pour les deux constructeurs de satellites, Thales Alenia Space (TAS) et Astrium (groupe EADS) ont signé ce samedi à Ryad avec l'opérateur saoudien Arabasat un contrat portant sur la livraison en orbite du satellite multi-missions BADR-7, qui fournira des services à large bande de télédiffusion et de télécommunications dans les régions Moyen-Orient et Afrique du Nord, en Afrique et en Asie centrale. Le consortium formé par Astrium et TAS a déjà commencé la fabrication de ce nouveau satellite.

Les deux partenaires sont "conjointement responsables de la fabrication du satellite et de sa livraison en orbite", a expliqué le communiqué commun des deux entreprises. Astrium, le chef de file du consortium industriel, fournira la plate-forme Eurostar E3000 et procédera à l'intégration du satellite. De son côté, Thales Alenia Space sera responsable de la conception et de la fabrication de la charge utile de communication. BADR-7 est le premier satellite de la sixième génération de satellites d'Arabsat. Il devrait être lancé en 2015 et est conçu pour une durée de vie minimale de 15 ans.

Vers une coopération accrue entre Thales et Astrium

"Cette commande constitue une nouvelle illustration du fait que les technologies de pointe développées et produites par l'industrie européenne sont reconnues dans le monde entier", a souligné le PDG d'Astrium, François Auque. BADR-7 repose sur la plate-forme Eurostar E3000 d'Astrium. Il pourra exploiter jusqu'à 24 répéteurs en bande Ku, ainsi que, en bande Ka, 24 faisceaux utilisateur et trois transpondeurs pour des services additionnels. Quatre antennes déployables et trois antennes fixes couvriront un vaste espace comprenant l'ensemble de la région Moyen-Orient et Afrique du nord, l'Afrique du Sud et du Nord-Ouest, ainsi que l'Asie centrale. De son côté, le PDG de TAS, Jean-Loïc Galle a estimé que "ce nouveau contrat démontre la confiance renouvelée par Arabsat au partenariat de longue date formé par le consortium européen, et à sa capacité à fournir des technologies de pointe". Les équipes de TAS vont mettre au service de ce nouveau satellite toute son expertise dans le domaine des charges utiles en bande Ka afin de permettre à Arabsat de développer de nouvelles missions.

Ce contrat illustre les propos de Jean-Loïc Galle, qui préconise une coopération accrue entre industriels européens, notamment entre TAS et Astrium ainsi que l'allemand OHB, pour mieux lutter contre la concurrence américaine et asiatique, chinoise surtout. "Il est urgent de trouver des moyens de coopérer entre nous pour mieux affronter les menaces" de la concurrence internationale, a estimé mardi le PDG de TAS lors d'un séminaire organisé par le bureau de consultants Euroconsult. Pour autant, TAS a affiché en 2012 une hausse de son chiffre d'affaires de 10 % sur un an (2,2 milliards d'euros). En France il existe des redondances entretenues par le Centre national d'études spatiales (CNES) et la direction générale de l'armement (GA), qui tiennent à conserver deux fournisseurs pour entretenir la concurrence. Des redondances notamment dans les satellites de télécoms et d'observation (militaire et civil) mais aussi dans le segment sol et les charges utiles. Selon Jean-Loïc Galle, "chacun doit se spécialiser sur certaines briques" ou travailler sur des briques communes, comme ils vont le faire sur la future plate-forme Neosat, capable de fabriquer des satellites de 3 à 6 tonnes et  dont le programme a été lancé en novembre par l'Agence spatiale européenne (ESA). Il compte en discuter avec le PDG d'Astrium Satellites, Eric Béranger.

Arianespace signe le contrat de lancement

C'est Arianespace qui lancera le premier satellite de sixième génération d'Arabsat. "Nous sommes particulièrement fiers de servir à nouveau un client aussi prestigieux que l'opérateur Arabsat, avec qui nous entretenons des liens privilégiés depuis le lancement d'Arabsat-1A en 1985 et nous remercions Astrium et Thales Alenia Space pour leur confiance renouvelée dans le cadre de ce nouveau contrat clés en main", a expliqué le directeur général d'Arianespace, Jean-Yves Le Gall.

Crédits : space.skyrocket.de

MOSCOU, 16 janvier - RIA Novosti

Le lanceur léger russe Rockot a placé en orbite trois satellites militaires, a fait savoir aux journalistes le porte-parole du ministère russe de la Défense, le colonel Alexeï Zolotoukhine.

"La fusée-porteuse Rockot, lancée mardi à 20h25 heure de Moscou (16h25 UTC), a mit en orbite un groupe de satellites à vocation militaire", a déclaré le colonel Zolotoukhine.

Il s'agit du premier lancement spatial en Russie et dans le monde entier réalisé depuis le début de l'année. La fusée a été tirée depuis le cosmodrome de Plessetsk dans la région d'Arkhanguelsk (sud). Le lancement, initialement programmé pour décembre dernier, avait été reporté au 15 janvier 2013 suite à une défaillance du bloc d'accélération Breeze-KM.

Selon des sources publiques, le lanceur a mis en orbite des satellites militaires de télécommunications Strela-3M (Rodnik). Les appareils évolueront à une altitude de près de 1.500 km.

Créé dans le cadre du programme de reconversion de matériels militaires, le lanceur léger Rockot constitue une modification du missile balistique RS-18 (code Otan: SS-19 Stiletto) actuellement retiré des arsenaux russes.

Il s'agit d'une fusée à deux étages dont l'ogive est propulsée à l'aide du bloc d'accélération Briz-KM. Le premier lancement de Rockot a eu lieu le 16 mai 2000. Selon le ministère de la Défense, 16 lanceurs de ce type ont été tirés depuis lors.

15 janvier 2013 Par Frédéric Parisot - Usinenouvelle.com

A l’occasion d’une conférence sur les perspectives du secteur spatial pour les années à venir, les représentants de l’ESA, du CNES et du Gifas ont tous mis l’accent sur l’importance de développer l’excellence industrielle dans la filière.

Les principaux acteurs de l’industrie spatiale française étaient réunis ce mardi 15 janvier à Paris afin de partager leur vision des enjeux du secteur spatial pour les années à venir. Tous ont tenu à rappeler les décisions prises lors du Conseil ministériel de l’ESA en octobre dernier, au cours duquel les pouvoirs publics ont alloué 10 milliards d’euros de financements aux différents programmes européens. "La filière a obtenu des réponses pour la plupart de ses interrogations, se félicite Jean-Jacques Dordain, directeur général de l’Agence spatiale européenne (ESA). La décision de fabriquer Ariane 6 a été prise, et il s’agit maintenant de la concevoir de telle manière qu’elle soit compétitive face à la concurrence. A cela s’ajoute la nécessité de créer des synergies pour fabriquer simultanément Ariane 5 ME et Ariane 6 pendant la période 2018-2022. Pour ces raisons, l’organisation industrielle est un élément indispensable et nos travaux au cours des six prochains mois seront concentrés sur cet aspect."

Pour Jean-Paul Herteman, Président du Groupement des industries françaises Aéronautiques et spatiales (Gifas), les industriels du spatial devront apporter leur lot d’innovations pour réussir à s’imposer sur un marché de plus en plus concurrentiel. En effet, outre la montée en puissance de nouveaux acteurs comme la Chine ou l’Inde, il faut maintenir une capacité d’innovation suffisante pour rivaliser avec les américains qui investissent six fois plus d’argent que l'Europe dans leurs programmes spatiaux. "Il est indispensable de faire évoluer l’appareil productif européen pour aller vers plus de simplicité et d’efficacité", indique le président du Gifas.

Des plates-formes de travail pour les PME

Plusieurs pistes sont évoquées pour assurer la compétitivité de l’industrie spatiale française, qui représente à l’heure actuelle 13 000 personnes et un chiffre d’affaires global de 3,5 milliards d’euros. Au sein du CNES, l’optimisation de processus est déjà une seconde nature. "Malgré une augmentation de l’activité, nous n’avons cessé de diminuer nos frais de fonctionnement depuis 2003, ce qui nous a permis d’investir davantage dans la recherche", explique Yannick d’Escatha, le PDG du CNES. Mais le Centre travaille néanmoins sur divers moyens de faire monter en compétence les différents acteurs de la filière. "Nous souhaitons mettre l’accent sur la création et la promotion de standards, afin que les entreprises puissent créer des synergies entre elles, poursuit Yannick d’Escatha. Surtout, il nous faut renforcer le tissu des PME françaises. Ces dernières ont besoin de plates-formes sur lesquelles travailler, et nous travaillons avec les différents pôles de compétitivité pour gérer ces plates-formes."

Enfin, les industriels qui attendaient de signer des contrats avant d’investir dans leur outil de production se sont vus rassurés. Une réunion de politique industrielle a eu lieu au sein de l’ESA le 9 janvier dernier. Des ordres d’approvisionnement viennent d’être lancés pour les prochains lanceurs, pour leurs  propulseurs d’appoints et pour le futur véhicule d’exploration MPCV (Multi-Purpose Crew Vehicule, un projet commun avec la NASA). "Les contrats industriels vont donc pouvoir être édités dans les prochains jours", indique Jean-Jacques Dordain.

January 14, 2013: Strategy Page

China recently opened Beidou (its version of GPS, or “Global Positioning System”) to civilian use and expects to grab a major share of the satellite navigation market from the original U.S GPS system by the end of the decade. Currently China has 14 of 35 Beidou ("Compass") navigation satellites in service. This is sufficient to provide GPS type service for all of China. By the end of the decade all 35 satellites will be up and the entire planet will have access to Beidou.

It was five years ago that China decided to expand its original Beidou 1 satellite navigation system to cover the entire planet and compete with GPS, Galileo, and Glonass. China is using the experience from this earlier Beidou 1 network to build the world-wide "Beidou 2" system.

The Chinese Compass network incorporates the best features of the Russian GLONASS and European Galileo systems, as well as items planned for the next generation GPS satellites. With all that no one has found a way to make a buck off a network of navigation satellites; at least not directly. There are plenty of ideas but no one has yet turned any of those ideas into cash. Moreover, there are problems between the Beidou, Galileo and Glonass organizations over who should use what frequencies first. Since GPS got into service first no one is contesting the frequencies GPS uses. But the three other players have some problems.

The success of the U.S. GPS satellite navigation system has generated all this competition. But so far these other efforts have found the work much more difficult than expected. A European consortium went forward with Galileo despite growing costs and technical problems. Initially, Galileo was to be funded with private money. But the costs climbed beyond the most optimistic estimates of future income, so now Galileo is being paid for with tax dollars, as was GPS and the competing Russian and Chinese systems.

Four of the European Union (EU) Galileo navigation satellites became operational in the last two years and 18 more have been ordered. Four is the minimum number of satellites needed to provide three-dimensional location information. These four birds will be used to validate the technology. All 30 Galileo satellites are expected to be operational by the end of the decade.

Galileo came about because the Europeans didn't like being dependent on an American system and didn't believe the Russians would be able to keep their GLONASS system viable. If Galileo becomes operational the European nations will pay for it but anyone can use it. Dual signal (GPS and Galileo) receivers won't cost much more (maybe 20 percent more) than GPS receivers do. Having two separate sets of signals makes for more reliable and accurate receivers. Also, the way Galileo is being set up, it will provide improved reliability in higher latitudes and in built up areas.

Russia's answer to GPS, GLONASS, was at full strength (24 satellites) in 1996, shortly after the Cold War ended. But the end of the Cold War in 1991 meant the end of the regular financing for GLONASS. Maintaining the system required launching replacement satellites every 5-7 years. By the end of 2002, only seven GLONASS birds were still operational. However, the Russian economy recovered and provided funds for a series of launches in 2003, that increased the number of active satellites to twelve, and that went to 18 by the end of 2007. Russia had 24 GLONASS satellites in orbit by 2011 and had the system fully operational last year making it the first real competitor for GPS.

The money for GLONASS is coming from a Russian government that does not want to be dependent on the American controlled GPS system. But the money is only there because of high oil prices. Most GLONASS receivers in use are actually combined GPS/GLONASS receivers. Russia will have to put billions of dollars into GLONASS over the next few years to get the system fully operational, and then spend even more money to maintain the satellite network.

January 9, 2013 - Amy Butler - defensetech

The U.S. Air Force is exploring new ways to provide the most sensitive satellite communications — including presidential control over nuclear forces — to users around the globe, in order to reduce costs and provide better service.

The service is studying a variety of options that would break from the decades-old standard of building five large, expensive satellites — such as Milstar and the Advanced Extremely High Frequency (AEHF) constellations — for protected strategic and tactical communications.

“What we are trying to do is fundamentally change the way we are doing business,” says Dave Madden, director of the Air Force’s Milsatcom system program office. “If they want us to reduce the cost, we either have to take a lot of risk … or we have to figure out how to fundamentally do the job differently.”

Risk in this area is generally not an option, as these satellite systems support the nuclear command-and-control mission as well as special operators globally.

For a variety of reasons, the AEHF constellation has cost far more than expected. Problems included unstable funding from the government, as well as overly optimistic technical expectations and schedule delays by prime contractor Lockheed Martin during development. The first satellite cost $1.7 billion in research and development funding; the second cost $2 billion and the third dropped to $830 million. But the fourth, being built now, is estimated to spike to $1.7 billion again owing to a break in production funding that created obsolescence and vendor management problems, according to Madden’s office.

Seventeen contractors are now working on various elements of a future constellation of satellites, including waveforms, space and ground segments, mission planning, cryptographic components and terminal design.

After studying the principal cost drivers for the AEHF system, Madden says he plans to focus on the payload providers. This is prompting officials to explore turning the acquisition model inside out — contracting with the payload provider as the prime and simply buying a standard bus direct from a manufacturer for integration. “What we are finding is that … 99 percent of the time, the schedule delay and the risk and critical path are always on the payload,” he says. “So, let’s focus on the payload provider.”

The Air Force used this procurement model when it purchased a single Operationally Responsive Space (ORS)-1 satellite from a Goodrich/Alliant Techsystems team, and some Air Force officials say the results were encouraging enough to consider applying it to other programs.

Madden says he is not worried about spacecraft bus providers lowering their standards with this model. “Generally, they follow our military standards now,” he says. By purchasing existing buses, the Air Force could reduce its cost for software. Madden says that with each new system, often an entirely new software suite must be designed, built and tested, adding to the cost of a constellation.

Under this model, mainstay primes such as Boeing and Lockheed Martin would take a back seat to companies such as Raytheon, Northrop Grumman or ITT. Northrop Grumman is the payload provider for AEHF and is building the Enhanced Polar System hosted payload that will extend the reach of high-data-rate protected communications to the extreme northern latitudes.

Madden acknowledges that the government assumes more of the management risk in buying a bus direct from a manufacturer and providing it to a payload provider for integration. For the last 15 years, the government has turned over system-wide management oversight to the bus manufacturer under the failed Total System Performance Responsibility model.

However, Madden is not limiting his review to the space segment. He says the study contracts are designed to explore various pieces of the larger architecture. In one case, he says the government is running multiple missions through the highest cryptographic standard whether they are for nuclear forces or a single tactical operator. “Tactical communications don’t need to be [electro-magnetic pulse] protected,” he says.

This realization is driving officials to consider a “disaggregated” architecture that would keep the most stringent protected communications requirements on a host satellite but distribute ancillary functions — such as those for tactical users — to smaller, less robust spacecraft. Those satellites would likely cost less to develop and produce and, possibly, require less expensive launch vehicles. “This is the time to look hard at disaggregation,” Madden says. “That might be the answer, [or] the benefit of separating may cost us more than we can afford.”

Savings could also be garnered in crafting the mission planning tool of the future. Lessons from commercial providers could help reduce the complexity and price of systems. Madden says that with each new constellation comes a new mission planning suite, adding costs. A more universal approach to mission planning that functions on known standards could be a cost-savings opportunity.

Improving standards for terminal development could also reduce the system’s price, Madden says. Terminals often cost “tens of billions of dollars” to allow for the full capabilities of a satellite constellation to be distributed globally. By not adhering to rigorous standards, the Pentagon opens itself up to more complex systems to link terminals into the system, he says.

The studies will be complete in 2013 in order to support a formal analysis of alternatives in 2014. Madden says that whatever path is selected from this process will likely see its first major funding in the 2015 budget.

Meanwhile, Madden is negotiating the next contract with Lockheed Martin for Satellites 5 and 6 under the first-ever “block buy” for the system. The deal will be structured as a fixed-price, incentive fee contract that includes performance milestones and is intended to reduce the spacecrafts’ prices by 20–40%, he says. He hopes to have the contract finalized by the end of January.

AEHF-4 is tentatively planned for launch in 2017, with –5 in 2018 and –6 in 2019.

- This article first appeared in Aviation Week & Space Technology.