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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 10:50
FREMM Carlo Bergamini (F 590)

FREMM Carlo Bergamini (F 590)

 

01.06.2015 Le Fauteuil de Colbert

 

Libre à nous de consulter l'allocution prononcée par le ministre de la Défense à Lann-Bihoué le 29 mai 2015 pour présenter le volet maritime de l'actualisation de la loi de programmation militaire. Par rapport au document d'informations présentant le projet de lois, ou encore les commentaires relatifs à l'allocation orale, il y a des choses à lire.
Laissons de côté la prochaine "livraison" de la Provence (qui succède au cuirassé Provence (1915-1949) à la batterie principale constituée de cinq tourelles doubles de 340) pour nous concentrer sur le sort des FREDA. 

 

Dans une autre base de la Marine nationale, l'arsenal de Toulon, le même ministre déclinait en juin 2013 le volet naval du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013.  Il était confirmé le "le développement de la FREMM, dont celles à capacité étendue pour la défense aérienne" puisque la Marine se dit incapable de tenir la protection aérienne de la Flotte à moins de quatre unité dédiées à cette tâche.

Il fallait prendre le ministre au mot car en 2015, les ambitions pour la FREDA se précisent. Outre les six FREMM à livrer pour la Marine d'ici à 2019, ce sont d'ici 2022 "deux autres FREMM anti sous-marines seront livrées. Ces dernières auront une capacité de défense anti-aérienne renforcée, par rapport aux premières FREMM." 

 

Il ne s'agit pas d'une frégate spécialisée dans la défense aérienne mais bien de deux frégates de classe Aquitaine aux capacités de défense aérienne étendues, comme c'était annoncé en 2013. C'est-à-dire que la capacité de lutte anti-sous-marine sera portée au minimum exigé en 1997, soit 8 bateaux, tandis que la protection aérienne de la flotte atteindra elle-aussi son format incompressible de 4 bateaux. 

 

Sauf que là où le bât blesse, c'est que cette décision entérine un format dissymétrique entre deux Forbin qui sont voués à la défense aérienne du groupe aéronaval, bien que disposant de capacités ASM secondaires, et deux Aquitaine aux capacités anti-aériennes plus légères pour accompagner, par exemple, le groupe amphibie. Le décalage technologique existant dans la défense aérienne de la Flotte depuis 1967, et l'entrée en service du Suffren, est pérennisé.

 

A priori, nous nous dirigeons pour le plus probable sur la non-intégration du SeaFire 500, le premier radar à faces planes français destiné à la Marine nationale. Le nombre de silos à missiles ne serait pas augmenter mais demeurerait bloqué à 32 cellules (contre 48 pour les Horizon avec un potentiel d'évolution vers 64). 

 

Ce qui peut surprendre puisque dans cette perspective, nous ne sommes dans la démarche de mise sur cale de deux FREDA. Mais plutôt dans celle de la "croiseurisation" des Aquitaine, c'est-à-dire à leur donner des capacités de lutte égales dans tous les milieux. Et cela était potentiellement applicable à toutes les autres frégates. De sorte que, après les Aquitaine Flight I, nous allons avoir les Aquitaine Flight II

 

La démarche initiale de l'Italie reprend les études des superstructures des Horizon pour les greffer sur les Carlo Bergamini, la variante italienne des FREMM. Rome équipera toutes ses FREMM d'Aster 30, et non seulement d'Aster 15. Qui plus est, le radar Empar, haut sur l'eau et presque sans masque, doit avoir une certaine portée. Question défense aérienne de la Marine militare, l'Italie aura 10 FREMM et 2 Horizon qui emporteront toutes des Aster 30. Il y a là nombre et polyvalence, ce qui permet d'attribuer une fonction à chacune des frégates accompagnant un groupe naval. 

 

Dans le schéma qui semble se dessiner à partir d'informations trop rares, la croiseurisation des Aquitaine serait actée mais limitée à deux unités. Par rapport à l'expérience italienne, il ne serait pas inintéressant de se demander si concevoir des superstructures porteuses d'un radar à faces planes pour les FREDA ne serait pas un gain de temps et d'argent en faveur des FTI, dont la première unité est espérée trois ans après la première FREDA ? Cela éviterait de développer, éventuellement, une version augmentée du radar Herakles.

 

Dans cet ordre d'idée, la croiseurisation des FREMM aurait vocation à s'étendre progressivement à toute la classe lors de refonte au tiers de vie des frégates. La mise en réseau des bateaux porteurs de senseurs et de vecteurs de défense aérienne permettrait par le nombre (2 Forbin et 10 Aquitaine) de corriger la légèreté des caractéristiques individuelles tout en étendant la portée de la bulle. Pourquoi ne pas greffer un sonar remorqué sur les frégates Forbin ? La mise en réseau des sonars est aussi un chantiers des prochaines années. Les cinq FTI (avec lesquelles la France repassera devant la flotte italienne) ne manqueraient pas, à partir de 2023, de venir renforcer une flotte de surface homogénéisée et apporter de nouvelles solutions pour moderniser les plateformes. La bataille de Tsushima (27 et 28 mai 1905) démontrait l'intérêt tactique de divisions navales homogènes.

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 10:50
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

01/06/2015 Source: État-major des armées

 

Le 27 mai 2015, la frégate de défense aérienne Forbin a conduit au large de Chypre l’exercice de coopération multinationale Argonaut. Cet entraînement aux opérations de sauvetage en mer (SAR) a rassemblé des moyens médicaux, navals et aériens et des renforts d’état-major de plusieurs nations.

 

Sous la houlette des autorités chypriotes, cet exercice annuel a pour objectif d’entraîner de jour comme de nuit les moyens maritimes et terrestres présents dans la région à la planification et la conduite d’une opération de sauvetage en mer d’envergure. En effet, la prise en charge de naufragés en mer peut dépasser le seul cadre d’action du pays côtier le plus proche.

 

Cette année, les forces armées chypriotes, britanniques, américaines, grecques et françaises se sont ainsi coordonnées pour procéder à la récupération de naufragés fictifs (mannequins ou plongeurs des forces armées).

 

Le scenario de la phase tactique consistait à faire travailler de concert une frégate française (le Forbin), un patrouilleur grec, quatre patrouilleurs chypriotes et des moyens aériens composés d’un hélicoptère Panther de la 36F embarqué sur le Forbin, de deux hélicoptères chypriotes AW 139 de la sécurité civile, d’un hélicoptère Griffin britannique, et de trois avions, un avion léger du Forest Department de Chypre, un P-3C Orion de l’US Navy et un HerculesC-130 grec. C’est le Joint Rescue Coordination Center(JRCC) de Larnaca (Chypre) qui assurait la direction des opérations depuis la terre.

 

Le matin, un avion de ligne transportant des ressortissants européens évacués du Proche-Orient s’abîmait fictivement en mer. Les hélicoptères de la sécurité civile de Larnaca et le Pantherdu Forbin, appuyés par un avion chypriote, sont alors partis à la recherche des naufragés en haute mer.

 

Ces derniers ont ensuite été treuillés et déposés à bord du Forbin ou des patrouilleurs chypriotes afin d’être pris en charge par les équipes médicales et les membres de la sécurité civile chypriote embarqués. Grâce aux appontages effectués à bord du Forbin, cet exercice a également contribué à améliorer l’interopérabilité entre les hélicoptères AW139 de la sécurité civile chypriote et les bâtiments de la marine nationale. Dans la nuit, un bateau à passagers coulait fictivement, entraînant dans sa perte plusieurs centaines de ressortissants européens évacués du Moyen-Orient. Les moyens présents sur zone se sont alors mobilisés pour les retrouver. Tandis qu’un avion Herculesgrec illuminait la zone par le largage d’une multitude d’artifices éclairants, l’équipage du Forbin, les yeux rivés sur la mer, cherchait les naufragés et coordonnait l’ensemble des moyens engagés.

 

La veille attentive a permis de récupérer plusieurs hommes à la mer (mannequins) grâce aux embarcations du Forbin. L’hélicoptère Panther a également pu treuiller de nuit des naufragés mannequins qui, une fois déposés à bord, ont pu être pris en charge par l’équipe médicale.

 

A l’issue de cette journée d’entraînement riche et profitable, le Forbin a poursuivi sa mission opérationnelle en maintenant son attention sur la mer et dans les airs.

 

Ce type d’exercice démontre la capacité de coordinations des partenaires engagés dans cette région méditerranéenne dont les récents événements ont confirmé qu’elle restait une zone sensible aux catastrophes migratoire, nécessitant de pouvoir agir collectivement.

photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 10:50
Le général Badia et le directeur de la DSAé

Le général Badia et le directeur de la DSAé

 

02/06/2015 Armée de l'air

 

Le commandant de l’EATC (european air transport command - commandement européen du transport aérien) a rencontré le directeur de la sécurité aéronautique de l’état (DSAÉ), le vendredi 22 mai 2015, à Villacoublay.

 

La direction de la sécurité aéronautique de l’état a présenté ses activités au général Badia (Lutwaffe), commandant de l’EATC, accompagné du « Senior National Representative français », le colonel Kolm. Celles-ci concernent la mise en œuvre des normes européennes de navigabilité, les EMARs (european military airworthiness requirements), dans les programmes A400M et A330 MRTT. Le développement et l’application de ce corpus réglementaire visent à permettre une maintenance croisée des stocks de pièces mutualisés sur l’A400M entre la France et l’Allemagne d’une part, et la Grande Bretagne d’autre part.

 

L’EATC, opérationnel depuis 4 ans, exploite jusqu’à 223 avions de transport de 20 types différents, appartenant à 7 nations fondatrices dont la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique, rejointes depuis par l’Espagne, le Luxembourg et l’Italie. Cette exploitation commune permet de tirer le meilleur parti des flottes de chaque état-membre.

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 10:20
photo CCH Serpillo

photo CCH Serpillo

 

01/06/2015 Source: État-major des armées

 

Du 25 au 28 mai 2015, le commandant de l’US Air Force Space Command, le Lt. Gen. John W. “Jay” Raymond, était en Guyane, et a rencontré à cette occasion les forces armées en Guyane (FAG).

 

Cette visite organisée par le Commandant interarmées de l’espace (CIE) et le Centre National des Etudes Spatiales (CNES), était centrée sur les activités du Centre Spatial Guyanais (CSG). Ce fut l’occasion de présenter le dispositif Titan, mission de sécurisation principale des FAG. Ce dispositif, déployé 24 heures avant un tir, vise à contrôler les espaces d’approche aérienne, maritime et terrestre du CSG. Les FAG sont alors mobilisées pour permettre le décollage des lanceurs Ariane V, Soyouz et Vega dans des conditions optimales de sécurité. Le dispositif Titan est impératif, aucun lancement ne peut être effectué sans l’engagement des militaires des FAG.

 

Le 27 mai 2015, au CSG, la délégation a assisté au 65e succès d’Ariane 5, qui a mis sur orbite géostationnaire deux satellites : le satellite de télécommunication mexicain SKYM-1, et l’américain DirectTV-15 pour la télévision HD.

 

La Guyane représente des enjeux uniques pour la France et l’Europe, principalement dans le domaine spatial. 2 100 militaires des trois armées, essentiellement répartis sur l’île de Cayenne et Kourou, composent les FAG. A 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo CCH Serpillo
photo CCH Serpillophoto CCH Serpillo

photo CCH Serpillo

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 07:55
Prix Armée-Jeunesse 2015: l’EPA de Grenoble récompensée

 

29/05/2015 Cne Karim Djemai - Armée de l'air

 

Un vent frais, empli de jeunesse a soufflé, jeudi 28 mai 2015, sur l’École Militaire de Paris !

 

Près de 400 invités, dont de nombreux jeunes originaires de tout le territoire national, ont assisté à la remise du Prix Armées-Jeunesse 2015, dans l’enceinte de l’amphithéâtre Foch. Cette cérémonie s’est déroulée en présence également de nombreuses autorités civiles et militaires dont le général Antoine Creux, major-général de l’armée de l’air, ainsi que Mme Patricia Adam, députée du Finistère et présidente de la commission sur la Défense à l’Assemblée nationale.

 

Décernées chaque année depuis 70 ans, ces récompenses mettent à l’honneur des formations militaires ayant initié et mené, hors de leurs missions habituelles, des actions visant à développer les liens entre la jeunesse et les armées. Cette démarche s’inscrit en partenariat avec des collectivités locales, des associations ou des établissements scolaires ou universitaires.

 

Cette année, plus de 40 dossiers avaient été sélectionnés par le jury. Au final, seule une dizaine d’entre eux a été récompensée. Diverses catégories composent le Prix Armée-Jeunesse : mémoire, découverte des armées, sport, armées dans la cité, partenariat avec l’Éducation nationale, prix spécial du Président, prix « Raconte-moi la Défense » et prix Armées-Jeunesse.

 

L’armée de l’air a été distinguée par l’attribution du prix spécial du Président à l’École des Pupilles de l’air (EPA) 749 de Grenoble. Le sergent Jonathan Hamou, membre du commando parachutiste de l’air n°10 d’Orléans, grièvement blessé en service en 2013, a remis cette récompense au colonel Jean-Xavier Chabane, commandant l’EPA.

 

L’école iséroise a été saluée pour l’organisation d’un « Grand Défi », préparé tout au long de l’année scolaire 2013-2014 avec l’institut d’éducation motrice (IEM) d’Eybens (38). Cet établissement spécialisé est affilié à l’association des paralysés de France (APF) avec laquelle l’EPA entretient un partenariat depuis plusieurs années.

 

Ce «Grand défi» sportif, humain et à coloration mémorielle, a consisté à faire rallier par des groupes de jeunes des deux organismes le mémorial de la Résistance de Vassieux en Vercors, avec l’EPA comme point de départ initial.

 

En clôture de cette soirée riche en émotions, le Prix Armées-Jeunesse, pour lequel l’EPA était nominée, a été finalement attribué à l’École Navale de Brest pour ses actions entreprises autour de la voile vis-à-vis du jeune public.

 

Prix Armée-Jeunesse 2015: l’EPA de Grenoble récompenséePrix Armée-Jeunesse 2015: l’EPA de Grenoble récompensée

 La Commission Armées-jeunesse en quelques mots

 

Créée en 1955, la commission Armées-Jeunesse (CAJ) est une structure de réflexion et d’action placée auprès du ministre de la Défense et destinée à favoriser la connaissance mutuelle entre la jeunesse et les armées. Elle contribue à promouvoir l’esprit de défense, à préparer les jeunes à leurs responsabilités de citoyen et à resserrer les liens entre la communauté nationale et les armées.

 

Elle est un lieu de dialogue entre des organismes aux sensibilités très différentes sur les questions relatives aux jeunes et aux armées, un organisme d’étude et de proposition au profit du ministre et une structure opérationnelle d’action au profit du lien armées-jeunesse.

 

Prix Armée-Jeunesse 2015: l’EPA de Grenoble récompensée

La CAJ est actuellement présidée par le général Caspar-Fille-Lambie, inspecteur général des armées – air.

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 07:55
Le général Mercier, CEMAA avec Monsieur Furnon - photo Armée de l'Air

Le général Mercier, CEMAA avec Monsieur Furnon - photo Armée de l'Air

 

01/06/2015 Armée de l'air

 

Le 23 mai 2015, l’armée de l’air et l’académie d’Aix-Marseille ont organisé une journée au profit de collégiens, lycéens et étudiants de la région sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence. En présence du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), cet événement a été hautement profitable pour tous ceux qui souhaiteraient embrasser une carrière dans l’aéronautique civile ou militaire.

 

Plus de 50 représentants mobilisés

 

Les entreprises de la région (Airbus helicopters, Dassault, Safran...) ainsi que les fédérations professionnelles et celles de l’aéronautique ont répondu présent pour animer des stands d’information. Invitées par le Général Francis Pollet, commandant les Écoles d’officiers de l’armée de l’air et la base aérienne, ces entreprises ont répondu aux sollicitations des 2000 participants recensés. Au total, plus  de 50 stands étaient mis à la disposition des jeunes venus se renseigner.

 

Un jeune garçon s'exerce sur un simulateur planeur - photo Armée de l'Air

Un jeune garçon s'exerce sur un simulateur planeur - photo Armée de l'Air

Des conférences et des activités ouvertes au public

 

Par ailleurs, chaque participant était libre d’assister à un cycle de conférences. Les thèmes abordés allant du développement du territoire Ouest Provence au partenariat Éducation nationale - Armée de l’air, en passant par le projet Henri Fabre, les besoins en compétences, les formations du futur ou encore le centre d’excellence drone implanté sur la base aérienne 701. Enfin, tous ont pu participer à de nombreuses autres activités, conformément à l’envergure pluridisciplinaire souhaitée pour cette journée, telles qu’un « challenge drones », des présentations d’aéronefs, une exposition de maquettes ayant pour thème l’aviation militaire ou encore des séances de pilotage sur simulateur.

 

Remise du prix Saint-Exupéry

 

 Cette journée a récompensé les lauréats du « Prix Saint-Exupéry pour la jeunesse 2015 », avec la participation des partenaires du tutorat École de l’air (ACSé, Fondation de France,  Lions’ club Salon-de-Provence, Fondation des Apprentis d’Auteuil, les aéroclubs, le Rotary) :

 

    Le premier prix « L’envol de la jeunesse »  remis par le CEMAA, Monsieur le recteur Bernard Beignier, Madame Hélène Pichon de la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la Jeunesse, et Madame Mathilde Lerosier a été remporté par trois lauréats lycéens. Ce prix offre une préparation au Brevet de base de pilote d’avion.

    Le prix « Le grand saut » a été remis à dix lauréats. Il offre un saut en parachute tandem.

    Les prix suivants ont donné l’opportunité aux élèves récompensés d’effectuer un vol « découverte » en ULM ou en avion d’aéroclub.

 

 Mises en place depuis 2008, les actions du tutorat de l’École de l’air se déclinent en deux dispositifs :

 

    Le tutorat « plan égalité des chances » dont l’activité se concentre sur l’accompagnement de lycéens par les élèves-officiers, tout au long de leur scolarité du secondaire ;

    Le « tutorat aéronautique » qui s’adresse aux élèves des 7 établissements de proximité de la base aérienne, inscrits aux cours du Brevet d’Initiation à l’Aéronautique (BIA) dans lesquels interviennent les élèves-officiers en qualité de formateur.

 

Le lien Éducation nationale - Armée de l’air tourné vers l’industrie a ainsi pu se concrétiser lors de cet événement et, dans le prolongement du dispositif expérimenté dans l’académie concernant le brevet d’initiation à l’aéronautique (BIA), une convention nationale de partenariat devrait être signée lors du salon du Bourget 2015.

L'un des lauréats du prix grand saut réalise son saut en tandem - photo Armée de l'Air

L'un des lauréats du prix grand saut réalise son saut en tandem - photo Armée de l'Air

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

01/06/2015 Source : État-major des armées

 

Du 18 au 20 mai 2015, les éléments français au Sénégal (EFS) ont assuré une formation en logistique au profit de l’armée togolaise, à Lomé au Togo.

 

L’objectif de cette formation était d’instruire des officiers et sous-officiers aux spécificités logistiques des bataillons engagés sous mandat ONU.

 

Au total, 11 officiers et 2 sous-officiers des armées togolaises ont suivi les cours dispensés par l’instructeur logistique des EFS. Les stagiaires se sont ainsi initiés aux procédures administratives spécifiques des missions « onusiennes ». Dans ce dispositif, les logisticiens administratifs sont des acteurs clés.

 

Le bon niveau des stagiaires, affectés dans les différents postes ayant trait à la logistique, a permis d’aborder toutes les dimensions de la logistique opérationnelle « onusienne ». Leur challenge reste désormais d’appliquer ces procédures aux missions dans lesquelles les armées togolaises sont engagées : la MINUSMA au Mali, et l’ONUCI en Côte d’Ivoire.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 18:55
Le commandant Marchand à travers l'Afrique - Musée de l'Armée

Le commandant Marchand à travers l'Afrique - Musée de l'Armée


01.06.2015 source SHD
 

1er juin 1815 : mort du maréchal Berthier (Allemagne). Né en 1753, il commence sa carrière comme ingénieur cartographe à l'école du génie de Mézières, fait la campagne de la guerre d'Indépendance américaine avec La Fayette puis ne quitte plus Napoléon jusqu'à la campagne de Russie où il démissionne pour manifester son désaccord. Grand organisateur, il sert principalement en tant que ministre de la guerre ou chef d'état-major de l'empereur. Il est avec La Fayette l’un des rares Cincinnati français. L’ordre des Cincinnati a été fondé en 1783 par George Washington afin d'honorer les ainés des familles les plus méritantes dans le combat pour l'indépendance des Etats-Unis et notamment les officiers étrangers. Il existe 14 sociétés des Cincinnati (13 américaines et 1 française) toujours actives. Ce sont les plus anciennes sociétés patriotiques américaines. L’appellation fait référence au héros romain Cincinnatus, modèle de l’honnête homme, aussi courageux dans la guerre que dans la paix.

1er juin 1823 : mort du maréchal Louis Nicolas d'Avout (dit Davout). Cavalier émérite et d'une grande loyauté, il est l'artisan principal des victoires d'Auerstedt et d’Eckmühl. Il n'a jamais perdu de bataille tout en ayant participé à la plupart des campagnes de l’Empire.

 

1er juin 1879 : mort au combat du Prince Louis Napoléon (Afrique du Sud). A 23 ans, le fils de Napoléon III demande avec insistance à être intégré dans les troupes britanniques d'Afrique australe. La reine Victoria l'y autorise et il s'embarque en février. Après un passage au Cap, il est versé dans une unité d'éclaireurs au Natal. Il y arrive au moment où les Britanniques, battus quelques mois plus tôt par les Zoulous, reprennent l'offensive. Le 1er juin, il participe à une mission de reconnaissance à cheval avec quelques hommes dans une région située à environ 50 kilomètres à l'ouest de Dundee. Lors d'une halte au bord d'une rivière, la patrouille est surprise par un groupe de 60 guerriers zoulous. Il meurt, atteint de 17 coups de lance (reçus de face). Le chef zoulou, capturé quelques jours plus tard, confirme que le jeune prince « s’est battu comme un lion ». Sa dépouille est inhumée à Chiselhurst, dans le Kent. Elle sera ensuite transférée à l'abbaye St Michel à Farnborough, dans le sud de l'Angleterre. L'impératrice Eugénie l’a fait bâtir pour que lui et son père y reposent. Une stèle existe aussi dans la chapelle royale de Windsor. L’émotion fut beaucoup plus vive en Angleterre qu’en France.

 

1er juin 1899 : réception triomphale du commandant Marchand (Paris). La mission « Congo-Nil » du CBA Jean-Baptiste Marchand est accueillie par une foule en liesse à Paris après sa traversée de l’Afrique, d’Ouest en Est. 6000 km parcourus en deux ans : une des plus grandes aventures africaines pour l’armée française.

 

1er juin 1915 : abandon du pantalon rouge au profit de la tenue « bleu horizon »

 

1er juin 1939 : naufrage du HMS Thetis (Baie de Liverpool). Lancé en 1938, le sous-marin britannique coule par 40 mètres de fond après une série d'erreurs : Un des tubes lance torpilles est resté accidentellement ouvert innondant une partie du submersible qui reste échoué malgré toutes les tentatives de renflouement des secours de la Royal Navy. Seuls 4 hommes parviennent à regagner la surface. 99 hommes périssent.

 

1er juin 1954 : Genevieve de Galard rentre à Paris. Convoyeuse de l'air et infirmière en Indochine à 28 ans, elle est faite prisonnière lors de la défaite de Dien Bien Phu (7 mai 1954). Son comportement exemplaire au quotidien dans la tourmente du camp retranché fait d'elle une héroïne. Libérée par le Vietnam, elle est célébrée en France et même décorée par le président américain Eisenhower. Elle est Grand-Croix de la légion d'honneur.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 17:35
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

29/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 4 au 23 mai 2015, dans le cadre des activités de coopération militaire bilatérale entre l’Australian Defence Force et les forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), le Régiment d’Infanterie de Marine Pacifique-Nouvelle Calédonie (RIMaP-NC) a accueilli un détachement de l’Australian Army.

 

Darwinex s’inscrit dans le cadre de la coopération opérationnelle régionale mise en œuvre par les FANC avec leurs partenaires sur le « théâtre » Pacifique. L’objectif principal visait à entretenir et approfondir l’interopérabilité entre les unités françaises et australiennes en développant l’échange de savoir-faire tactiques, techniques et la mise en commun des procédures.

 

A cette occasion, un détachement de vingt soldats du 5ème Royal Australian Regiment basé à Darwin, a pu bénéficier des infrastructures et des compétences du RIMaP-NC pour suivre un entraînement centré sur l’infanterie légère. Chacune des trois semaines de stage était centrée sur un domaine spécifique : savoir-faire de base (tirs individuels, secourisme au combat) et préparation physique, combat et aisance aquatique, techniques commando (organisées au centre d’instruction nautique commando à Nouméa), séances de tirs et exercice de synthèse.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre » Pacifique avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projection associés. Avec les Forces armées en Polynésie Française (FAPF), dispositif interarmées à dominante maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre
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photo EMA / Armée de Terre

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 17:30
IDEF 2015 - SITTA


28/05/2015 par SITTA

 

La 12ème édition du salon IDEF s’est déroulée du 5 au 8 mai 2015 à Istanbul, dans l’enceinte du centre des expositions TUYAP. Cet événement, riche en nouveautés, pour la plupart issues de l’industrie d’armement turque, accueillait de très nombreux visiteurs de différentes nationalités. Il faut notamment noter les premières participations de la Chine, de l’Indonésie, de la Biélorussie ou encore de la Jordanie. Ceux-ci ont profité de l’événement pour mettre en avant les capacités de leur industrie de défense. Mais au final ce salon a mis en valeur le dynamisme des entreprises turques comme Aselsan, FNSS ou Ottokar.

 

KAPLAN 20 (FNSS - Turquie)

Le VCI chenillé polyvalent KAPLAN 20 est propulsé par un moteur diesel qui possède un rapport poids/puissance de 25 chevaux par tonne. Il est couplé à une boite de vitesse automatique qui lui permet de rouler à près de 70 km/h pour une autonomie de plus de 650 kilomètres. L'engin possède des chenilles en matière synthétique qui permettent de réduire la masse de l'engin sans diminuer les performances. Selon les missions, le nombre de personnel embarqué variera de neuf à onze, équipage de trois personnels compris. L'engin est amphibie et ses propulseurs se situent de chaque côté à l’arrière du véhicule.

KAPLAN 20

La tourelle électrique stabilisée est télé-opérée. La configuration présentée lors du salon possède un canon automatique de 30 mm et une mitrailleuse coaxiale en 7,62 x 51 mm.

Le chef d'engin dispose d'un viseur panoramique d’observation et de tir. Il inclut une voie thermique, une voie « jour », un télémètre laser et une conduite de tir. Il est indépendant de la tourelle et fonctionne sur 360°. Le tireur dispose pour le tir d'un bloc optronique stabilisé comprenant les mêmes éléments que la lunette du chef d’engin.

La protection de l'engin est assurée par un blindage modulaire, un système de protection dynamique, des lance-pots fumigènes, un système d'extinction automatique du feu, un système de détection et de protection NRBC, et des sièges anti-blast. Sa signature thermique est réduite. Enfin il est pourvu du nouveau système d’identification ami-ennemi produit par le groupe turc ASELSAN.

 

TULPAR S (OTOKAR - Turquie)

Le TULPAR S est la version du TULPARoptimisée pour les opérations amphibies et les franchissements de cours d'eau.

Ce VBCI chenillé est équipé d’un moteur développant 280 kW, qui permet de suivre sans difficulté les chars de bataille en tout terrain. Sa vitesse maximale est de 70 km/h pour une autonomie de 500 kilomètres. La version « combat d’infanterie » transporte trois membres d’équipages et sept fantassins. Lors du salon, le TULPAR S était présenté dans sa version « antichar ». Il était équipé une tourelle télé-opérée AT-MLS équipée de quatre missiles russes KORNET-E et d’une mitrailleuse coaxiale en 7,62 x 51 mm développée par la firme ASELSAN.  Des lance-pots fumigènes sont montés sur le châssis.

TULPAR S

Comme le KAPLAN 20, le TULPAR S est pourvu de chenilles en matière synthétique qui permettent, entre autres, de réduire sa masse à 15 tonnes. Afin de faciliter la manœuvre de l’engin, le pilote dispose de caméras à l’avant et à l’arrière. Les dimensions du véhicule sont de 5,7 mètres de long pour 2,9 mètres de large et une hauteur de caisse de 2 mètres.

En équipement standard, l’engin est doté d’une protection NRBC, d’un système d’extinction du feu, d’un système de navigation par satellite, d’un écran de contrôle visibilité pour le pilote, d’un système automatisé de tension des chenilles, de sièges anti-blast et d’un équipement de C3I.

Le TULPAR-S est prévu en plusieurs versions parmi lesquelles : transport de troupe, combat d’infanterie, antichar, soutien, maintenance/dépannage et Ambulance.

 

PARS 4x4 (FNSS - Turquie)

La firme turque FNSS présentait pour la première fois le dernier né de la famille PARSen version 4x4.

PARS 4x4 (Turquie)

Cet engin a été conçu pour être très mobile avec un ratio poids/puissance de 30 chevaux par tonne. Son moteur diesel lui permet d’atteindre les 120 km/h pour une autonomie de 700 kilomètres. Il peut gravir des pentes de 70% et franchir un devers de 40%. L’engin est pourvu d’un système CTIS qui lui permet une meilleure mobilité en tout terrain.  Une faible signature radar et infrarouge (avec une hauteur de 1,9 m) et une capacité amphibie complètent les caractéristiques du véhicule.

L’équipage est composé de cinq hommes. Le PARS 4x4 permet d’assurer une large gamme de missions selon sa configuration : véhicule de reconnaissance, commandement, surveillance du champ de bataille, porteur d’arme collective ou antichar, etc.

Ce blindé est amphibie sans préparation grâce aux deux hydrojets placés à l'arrière. Sa vitesse sur l’eau est d’environ 5km/h. Il peut traverser des cours d’eau ou servir pour des opérations de débarquement.

Le PARS 4x4 est aérotransportable par avion de type HERCULES C 130 et sous élingues par hélicoptère CH 47 CHINOOK.

 

VURAN (BMC - Turquie)

En pleine renaissance, la firme turque BMCa présenté en avant-première le véhicule blindé VURAN. 60 exemplaires ont déjà été commandés par les forces spéciales du ministère de l’intérieur turc.

Vuran (Turquie)

Ce blindé monocoque équipé d’un châssis en « V » est optimisé pour protéger l’équipage en cas d’attaque EEI ou de mine antichar. Il est destiné à assurer une large gamme de missions : reconnaissance, commandement ou encore transport de matériel.  

Le VURAN est propulsé par un moteur CUMMINS turbo diesel de six cylindres, et son autonomie sur route est de 600 km. Il est couplé à une boite de vitesse de six rapports. Le véhicule peut franchir des coupures d’eau de 80 cm et gravir une pente de 30°. Il dispose également de suspensions indépendantes avec ressorts hélicoïdaux et amortisseurs hydrauliques télescopiques, d’un système de freinage ABS, d’une direction assistée hydraulique et de pneus 395/85R20 qui permettent de rouler sur route comme en tout terrain. Le VURAN transporte jusqu’à neuf personnes.

L’engin présenté lors du salon était équipé d’une tourelle télé-opérée armée d’une mitrailleuse  de calibre 12,7 x 99 mm pour assurer son autodéfense.

 

PMC (ROKETSAN - Turquie)

La firme ROKETSAN présentait pour la première fois la Pedestral Mounted CIRIT(PMC). Il s’agit d’une application sol-sol développée autour de la roquette air-sol à guidage terminal laser CIRIT.

PMC (Turquie)

La roquette CIRIT est connue pour sa capacité de frappe d’une précision élevée et pour son coût faible par rapport à ses concurrentes. Son architecture longiligne permet de l’intégrer sur un grand nombre de plateformes. Initialement prévue pour être l’armement principal des hélicoptères d'attaque TA 129, la CIRIT a déjà été installée sur d’autres versions d’hélicoptères, mais aussi sur des avions de patrouille de frontière, des drones, des plates-formes navales, des plates-formes terrestres fixes et mobiles.

La tourelle télé-opérée (RCWS) du système CIRIT était montée pour l’occasion sur un châssis chenillé FNSS ACV 19. Elle peut également être installée sur d’autres véhicules possédant une charge utile de 600 kg. La tourelle est composée de deux paniers de quatre roquettes. Le système est stabilisé sur deux axes, ce qui permet de tirer en roulant. Elle fonctionne sur un axe de rotation de 360°. Le système est complété par un mat optronique télescopique EOStournant également sur 360°. Ce bloc optronique permet d’observer et de tirer de jour comme de nuit et d’assurer un suivi automatique de la cible à l’aide d’un laser autonome compatible avec le STANAG 3733. L’engin est aérotransportable par avion de type HERCULES C 130.

Pod de tir CIRIT (Turquie)

 

AT MLS (ASELSAN - Turquie)

La firme Aselsan présentait pour la première fois sa tourelle AT MLS, montée sur le véhicule chenillé TULPAR-S à l’occasion du salon.

L’AT MLS (AntiTank Missile Launching System)est de type télé-opérée. Elle était armée de quatre missiles KORNET-E, mais elle peut également être pourvue d’autres types de missiles comme les HELLFIRE et JAVELIN américains ou comme l’OMTAS turc produit par ROKETSAN. La tourelle est également munie d’une arme d’autoprotection allant de la mitrailleuse du type GMPG (modèle choisi lors de la présentation) au canon de 25 mm.

AT MLS (Turquie)

Le poids réduit de cette tourelle permet de l’installer sur une grande variété d’engins et de moderniser à moindres frais des véhicules plus anciens. La tourelle AT MLS est stabilisée sur deux axes, permettant ainsi le tir en mouvement avec une rotation de 360°.

 

Le fusil XTR 12 (UTAS - Turquie)

La firme turque UTAS proposait son nouveau fusil en calibre 12 XTR 12. Cette compagnie avait présenté le modèle UTAS 15 lors du salon IDEF 2011.

Cette nouvelle arme utilise la partie « basse » du fusil AR 15. Cela facilite la prise en main par les utilisateurs habituels d'armes comme le M16ou le HK 416. La crosse est rétractable et peut être réglée en fonction de la taille du tireur et de son équipement.

XTR 12 (Turquie)

Cette arme semi-automatique fonctionne par emprunt des gaz avec un verrouillage rotatif de la culasse. Le canon de 475 mm de long est pourvu d'un cache-flammes réduisant la signature visuelle lors du tir. D’une longueur de 1045 mm crosse déployée, l'arme descend à 965 mm quand celle-ci est rentrée. Sa masse est de 3,6 kg.

Le puit de chargeur accepte les magasins pouvant contenir 2 ,5 ou 7 cartouches. L'arme se démonte facilement en moins de 30 secondes et sans outil. Le fût de l’arme est de type quadri-rails, ce qui permet le montage d'accessoires divers tels un pointeur laser ou une lampe tactique.

Le système de visée original est constitué d'une hausse et d'un guidon ; l'arme possède un rail PICATINNYtout le long du fût et du boitier, qui permet le montage de systèmes de visée optique de type AIMPOINT ou EOTech.

 

GLOCK 43 (Glock – Autriche)

Après avoir dévoilé le GLOCK 42en 2014 et afin de satisfaire les utilisateurs, le groupe autrichien présentait le pistolet GLOCK 43. Il reprend une architecture identique à celle de la version « 42 », et diffère uniquement par son chambrage pour la  cartouche 9 x 19 mm.

GLOCK 43 (Autriche)

Le pistolet mesure 159 mm, pour 86 mm de canon, et pèse moins de 509 grammes. Son chargeur à pile unique réduit l’épaisseur de la poignée pistolet à 26 mm ainsi que la glissière (voir image comparant les GLOCK 43 et GLOCK 26).

Comparatif entre les GLOCK 26 etGLOCK 43 (Autriche)

Le chargeur de l’arme ne contient que six cartouches, ce qui pourrait sembler peu. L’arme conserve les dernières modifications liées à la 4èmegénération des GLOCK, mais a perdu le rail de fixation pour accessoire. Les organes de visée sont dotés de tritium. Compte tenu de l’intérêt que suscitent les armes de la marque autrichienne, il apparait logique que de nombreuses entreprises développent rapidement des accessoires dédiés à cette version.

 

HTGL 0003 (HATSAN - Turquie)

La firme turque HATSAN, habituellement spécialisée dans les armes de calibre 12, présentait pour la première fois le lance-grenades multiple à barillet HTGL 0003. Ce lance-grenades possède un barillet de six grenades.

L'arme est équipée d’une crosse rétractable avec appui-joue réglable en hauteur (selon l’emploi d’une visée mécanique ou optique). Cette crosse peut être démontée lors d’utilisation en espace confiné. Le HTGL 0003 dispose d'une poignée pistolet et d'une poignée antérieure pour une meilleure prise en main.

HTGL 0003 (Turquie)

Le système de visée est constitué d'une hausse rabattable et d'un guidon. Le canon est doté d’un rail PICATINNYqui permet le montage de systèmes de visée « point rouge ». Le chargement et le déchargement du barillet s’effectuent en appuyant sur le verrou placé derrière le barillet. Le barillet bascule alors vers l'avant et donne ainsi accès aux logements des munitions. Ce type d'arme (à barillet) permet de délivrer très rapidement un grand nombre de munitions à létalité réduite ou létale.

 

M3000 R (STOEGER-Turquie)

La firme turque STOEGER présentait de nombreuses armes dont le fusil de calibre 12 M3000 R. Destinée essentiellement aux forces de police, cette arme de conception classique fonctionne par emprunt des gaz. Elle utilise la large gamme de munitions de calibre 12, telle l’AM 403 PSR produite par le groupe brésilienCONDOR.

Sa crosse pleine fixe en matière synthétique est pourvue d’une couche en caoutchouc alvéolée qui permet de réduire l’effet du recul, et ainsi d’améliorer les conditions de tir. Un rail PICATINNY surélevé est fixé sur le dessus du canon, après la boite de culasse, pour le montage de systèmes de visée optique point rouge (AIMPOINT par exemple). Le magasin tubulaire est placé parallèlement sous le canon et peut contenir deux ou quatre cartouches. Le canon de 610 mm peut être équipé d’un cache-flammes ou d’un compensateur de relèvement. L’arme sans accessoire pèse 3,5 kilogrammes.

STOEGER M 3000 R (Turquie)

 

ATA ARMS Neo Tactical 2 (STOEGER-Turquie)

Le nouveau fusil semi-automatique ATA ARMS Neo Tactical 2 fonctionne par emprunt des gaz. Il possède une crosse pleine fixe avec poignée pistolet intégrée. La crosse est pourvue d’une plaque de couche en caoutchouc afin de limiter les effets du recul. Le fut en matière synthétique englobe le magasin tubulaire placé parallèlement sous le canon. Un bouchon à l’extrémité du magasin permet d’ajouter une extension afin d’augmenter la capacité en munitions.

Le système de visée est constitué d’une hausse montée sur rail PICATINNY et d’un guidon surélevé protégé par des oreilles de protection. Le rail PICATINNY permet de monter un système de visée de type point rouge. Le canon de 470 mm est pourvu d’un cache-flamme limitant la signature visuelle lors du tir.

Compte tenu de la variété des munitions de calibre 12 disponibles sur le marché, l’arme peut être utilisée par la police (maintien de l’ordre, opérations en zone urbaine, destruction de moteurs de véhicules, etc.) ou par une force militaire (combat en zone urbaine, combat en jungle, surveillance de zones sensibles, etc.).

 

CONDOR GL 120 CS et  AM 403 PSR (CONDOR - Brésil)

La firme brésilienne CONDOR, spécialisée dans les munitions à létalité réduite, présentait de nombreuses nouveautés dont :

la grenade GL 120 CS de type lacrymogène dispose d'un bouchon allumeur dont le retard est très court (0,5 à 3,5 s) afin d’empêcher le renvoi de la grenade sur le lanceur. Cette munition offre l'avantage de ne pas bruler permettant notamment de l'utiliser dans une maison sans déclencher d’incendie.

GL 120 CS (Brésil)

la cartouche de calibre 12 AM 403 PSR permet d’arrêter un personnel à très courte portée. Cette munition est très précise jusqu’à 20 mètres. Sa hauteur est de 64 mm et elle pèse moins de 20 grammes.

AM 403 PSR

 

Arsenal GLV-REFJ et  RLV-3RB (Arsenal Jsc 2000 - Bulgarie)

La firme bulgare présentait de nombreuses nouveautés pour cette édition 2015 parmi lesquelles deux nouvelles grenades :

-       la grenade antipersonelle bondissante GLV-HEFJ

Cette munition est destinée à traiter des personnels en terrain découvert ou dans des tranchées.Cette grenade à la particularité de rebondir à l'impact comme le VOG 25 P, elleexplose entre 0,5 mètre et 2,5 mètres, elle a un rayon létale de 9 mètres. C’est une grenade de 40 x 46 mm basse vélocité avec une charge à fragmentation. La grenade a une sécurité de bouche de 10 mètres et intègre une autodestruction à temps comprise entre 14 et 19 secondes.  La portée maximum est de 400 mètres, cette grenade mesure 115 mm de haut pour un poids de 267 grammes, elle est compatible avec tous les lance-grenades normalisés OTAN comme un M 203 ou le Milkor MGL.

Arsenal GLV-HEFJ

-       la grenade à létalité réduite RLV-3RB

Cette grenade est destiné aux operations de maintien de l'ordre pour les forces de l'ordre ou aux opérations de maintien de la paix pour les forces armées.

la charge de la grenade est constitué de trois projectiles en caoutchouc destinnés à disperser un groupes d'individus. La portée pratique est de 30 mètres et la portée maximale est de 90 mètres.Cette grenade mesure 103 mm de haut pour un poids de 225 grammes.

Arsenal RLV-3RB

 

Munitions à létalité réduite (DAEKWANG Chemical Co - Corée du Sud)

La firme sud-coréenne DAEKWANG présentait de nombreuses munitions parmi lesquelles :

- la grenade de 40 mm lacrymogène à basse vélocité DK 40 U, d’une portée pratique de 100 mètres mesure 102 mm et pèse 133 grammes. Le conteneur qui contient le lacrymogène se déclenche 2 à 3 secondes après le tir. Il délivre le gaz lacrymogène pendant une période allant de 15 à 25 secondes. Ce type de munition est utilisé contre des forcenés ou pour disperser un groupe de manifestants.

DK 40 U

- la grenade de 40 mm à basse vélocité DK 40 R 60 contient plus de 60 billes de chevrotines en caoutchouc. Elle mesure 127 mm pour une masse de 110 grammes. Elle projette une gerbe de billes d’un diamètre de 12 mm à près de 50 mètres. Cette munition sera employée pour disperser un groupe de manifestants violents sans les blesser.

DK 40 R 60

 

KVITNYK-E (UKROBORONPROM-Ukraine)

La munition d'artillerie à guidage terminal KVITNYK-Eest disponible en 152 ou 155 mm. Elle est guidée sur l'objectif via un système de désignation laser. Durant la phase finale du vol, le bloc laser placé à l’avant de la munition se cale sur la tache laser émise par un pointeur déporté, calcule les corrections à effectuer, et pilote la munition grâce à des gouvernes situées à l’avant du projectile. Ce type de munition guidée permet de limiter la quantité de munitions consommées mais aussi les dommages collatéraux.

KVITNYK-E

Le KVITNYK-E mesure 1 250 mm et pèse 50 kg. La charge explosive pèse huit kilos. Cette munition sera employée en priorité contre les véhicules blindés légers à mobilité réduite, les pièces d'artillerie, les postes de commandements, les postes de transmissions, les ponts ou encore les fortifications.

 

MOSKITO-TI (VECTRONIX-Suisse)

La firme VECTRONIX présentait le MOSKITO-TI. Ce bloc optronique monoculaire portatif permet de surveiller et de recueillir nombres d’informations. Il intègre trois voies (« jour » de grossissement X6, à basse luminosité et thermique), un télémètre laser Eyesafequi permet une prise de mesure allant de 10 à 10 000 mètres, un pointeur laser IR Eyesafe, un compas magnétique et en option un système de positionnement GPS, GLONASS, ou GALILEO selon le client.

MOSKITO TI

Son encombrement est réduit (dimensions de 130x170x880 mm) et il pèse moins de 1,33 kg. Il est alimenté par quatre piles de type CR 123, permettant une autonomie de six heures. Ce système à l’ergonomie travaillée permet une bonne prise en main et une mise en œuvre facilitée.

 

ENGEREK 4C 640 (TRANSVARO-Turquie)

ENGEREK 4 C 640 est une lunette de visée thermique pour arme d’épaule. Elle permet le tir de jour comme de nuit, mais également à travers la fumée.

La lunette fonctionne dans la bande spectrale des 8-14 µm. Elle possède un capteur de 640x480 pixels pour un champ de 16° et un grossissement de 1. L’alimentation assurée par deux piles AA offre une autonomie de quatre heures. Pour faciliter la prise de visée, l’optique est couplée à un pointeur laser IR d’une longueur d’onde de 650 nm.

Cette lunette thermique non refroidie compacte (142x70x83 mm) pèse moins de 453 grammes. L’optique est étanche jusqu’à un mètre de profondeur et la température de fonctionnement est de -45°c à +55°c.

ENGEREK 4C 640

 

MEERKAT LFA (INSTRO PRECISION - Grande Bretagne)

La firme britannique INSTRO PRECISION, reconnue pour la qualité de ses produits utilisés par de nombreuses armées, présentait le MEERKAT LFA, support trépied ultra léger.

Cette base est équipée de pieds indépendamment réglables en longueur. Sa configuration permet au LFA de travailler au plus près du sol réduisant ainsi au maximum la hauteur de la lunette de l’observateur, ce qui le protège des vues.

Le MEERKAT LFA pèse seulement 890 grammes et peut supporter un système de visée optique de plus de cinq kilogrammes. En position haute il mesure 709 mm et 167 mm en position basse. En position de transport, l’encombrement est de 103x106x500 mm.

Ce système intéresse dès à présent de nombreuses unités et notamment des entités américaines.

MEERKAT LFA

 

FRR (SCOTT Safety - Grande-Bretagne)

La compagnie britannique SCOTT Safety, spécialisée dans les équipements NRBC, présentait le nouveau masque à gaz FRR (First Responder Respirator).

L’apparition de cet équipement fait suite à la demande du ministère britannique de la défense qui souhaitait un masque performant et surtout simple d’utilisation. Le FRR est une évolution du GSR déjà adopté par de nombreux pays.

Le masque emploie des filtres NRBC à vocation civile et militaire. Il est disponible en cinq tailles. La conception modulaire du système permet de simplifier sa maintenance. Le FRR est doté d’une canule qui permet de s’hydrater. La face interne du masque possède une première partie à double joint qui améliore le confort et augmente la protection. Les valves jumelles montées en série permettent d’assurer une inspiration hautement purifiée avec une faible résistance du flux d’air. Le système de « masque dans un masque » a été breveté et permet une protection inégalée tout en contrôlant les effets de sudation.

Le masque peut être couplé à une interface d'amplification vocale de communication radio, une bouteille d’air auxiliaire et il peut recevoir des filtres optiques (IR, UV, etc.).

FRR

 

XQ 06 "FI" (KARTAL SavunnaTeknolojileri - Turquie)

La firme turque présentait pour la première fois le drone UAS XQ 06 « FI ». Ce système est de type « Hunter-Killer ».

Ce système permet à une équipe réduite d’effectuer un tir de précision à longue distance en l’absence de soutien d'artillerie ou d’appui aérien. Il est notamment capable de détruire un Pick-up à près de douze kilomètres.

XQ 06 « FI »

Ce système économique possède aussi l’avantage de posséder une signature sonore réduite. Le XQ 06 « FI »est conditionné dans un conteneur qui sert de tube de lancement, ce qui réduit son encombrement au transport.

Le système en vol pèse moins de 3,5 kilogrammes. Son envergure est de 150 centimètres et sa vitesse est comprise entre 75 et 112,5 km/h. Son altitude maximale est de 4 600 mètres et son autonomie est de 15 minutes. Il peut transporter jusqu’à 500 grammes d'explosif. L'acquisition de la cible s’effectue au moyen d’une caméra embarquée.

 

MRTP 45 (YOUNCA ONUK - Turquie)

La firme turque Younca Onuk spécialisée dans la construction de bâtiments de surface de type Fast Patrol et Fast Attack Craft présentait le MRTP 45.

Les bâtiments de type MRTP ont été conçus pour maximiser l'autonomie, le poids de l'équipement embarqué, la vitesse, la modularité, les capacités en mer, la fiabilité et une maintenance aisée. Dans le même temps, les études avaient pour but de réduire les coûts, les dimensions, le nombre de personnels embarqués et la signature radar du bâtiment.

Le MRTP 45 est la plus grande unité présentée par l'entreprise, avec une longueur de 48 mètres pour une masse de 270 tonnes. Selon la version, il est propulsé par trois moteurs diesels de 4300 kW ou par deux moteurs diesels de 1939 kW et de deux turbines à gaz de 7621 kW. La vitesse maximale est de 60 nœuds soit environ 111 km/h. Son autonomie est donnée pour 2 000 miles nautiques soit environ 3 700 kilomètres.

Le bâtiment sera configuré à la demande du client. La maquette présentée était armée d'une tourelle « stealth » de 57 mm à la proue, de tourelles télé-opérées STAMP sur les côtés, d'un lanceur de missiles anti-navires HARPOONBLOCK 2, de lanceurs de missiles anti-aériens IGLA et d'un lanceur RAMà la poupe.

MRTP 45

 

Torpille anti-torpille TORK (ASELSAN - Turquie)

La torpille anti-torpille TORK conçue par la compagnie turque ASELSAN était présentée pour la première fois.

Cette munition est destinée au missions de contre mesure et de destruction contre les torpilles lancées depuis les sous-marins, les bâtiments de surface ou les avions de patrouille maritime. Elle se distingue des torpilles de combat par sa manœuvrabilité et sa vitesse.

TORK

Elle peut être installée sur des bâtiments de surface et possède un système de guidage actif. La munition à vocation Hard-killmesure plus de 2 mètres, pour un diamètre de 200 mm et une masse de 200 kilogrammes.

Bien qu’il ne soit pas encore en service, ce nouveau produit démontre le dynamisme de la firme turque ASELSAN.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 17:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

29/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Trois jeunes sous-officiers de la filière renseignement, déployés en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal, nous expliquent leur parcours et livrent leurs impressions sur leur métier respectif.

 

La sergent Mélanie est intercepteur technique : après chaque vol de Mirage 2000, elle récupère le boîtier contenant les enregistrements de l’environnement électromagnétique. Elle analyse les paramètres des radars interceptés pour identifier les menaces potentielles qu’ils pourraient constituer. « La détection de ces menaces est déterminante dans le monde des opérations, elle rend mon métier utile, mais aussi ludique d’une certaine façon ».

 

Lorsqu’elle a postulé pour intégrer l’armée de l’Air, après deux ans d’expérience comme hôtesse de l’air, elle a été d’emblée attirée par la filière renseignement et a opté pour la sous-spécialité d’intercepteur technique. Après quatre mois à l’école des sous-officiers à Rochefort pour sa formation militaire, elle a effectué son stage de spécialisation à Rennes où elle a étudié, durant une période de sept mois, la partie technique liée aux émissions radars. Sa formation s’est achevée par un stage de six semaines à Strasbourg, à l’Escadron de Formation au Renseignement, où elle a appris les éléments de base du renseignement.

 

La sergent Mélanie effectue en Jordanie sa première opération extérieure : ce qu’elle apprécie« c’est d’être la seule, sur le théâtre, à savoir réaliser la mission de détection. »

 

Le sergent Guillaume est interprète images : il participe à la préparation de la mission de vol en positionnant des points d’intérêt militaires sur une carte numérique embarquée par les personnels navigants (PN). En vol, les PN se servent de ces points d’intérêt pour repérer les zones sur lesquelles une activité ennemie peut potentiellement survenir, afin de faire remonter l’information au JTAC (joint tactical air controller– équipes de contrôle de l’appui aérien). A la fin de la mission, il exploite les vidéos du vol et des tirs et participe à l’élaboration des comptes rendus de tir. Il apprécie d’ « être au cœur de l’opérationnel et pouvoir régulièrement partir en OPEX ». En effet, en deux ans, il a été déployé au Tchad et au Niger, et effectue actuellement en Jordanie sa troisième opération extérieure.

 

En métropole, dans son escadron de chasse, son rôle est d’aider les pilotes dans leur formation en leur préparant des dossiers d’objectifs fictifs pour les missions d’entraînement à l’attaque au sol, ainsi que des briefings de reconnaissance de matériels militaires.

 

Le sergent Guillaume a débuté sa carrière militaire lors de son entrée à l’école d’enseignement technique de l’armée de l’Air (EETAA) à Saintes, qu’il a intégré via un concours d’entrée. Il y a effectué sa première et sa terminale en tant qu’ « arpète », nom donné à tous les élèves de cet établissement. Après avoir décroché son baccalauréat scientifique en 2012, il a décidé d’intégrer le corps des sous-officiers et a choisi la filière du renseignement. Il est devenu interprète images et a réalisé sa formation de spécialité à Creil pendant six mois, où il a appris les bases de son futur métier : déchiffrer des cartes, définir l’échelle d’une photo, se repérer à partir d’une vidéo vue du ciel, etc. « J’ai trouvé ma formation enrichissante car, jour après jour, j’en apprenais davantage sur le fonctionnement d’un certain nombre de lieux de la vie courante (centrales, aéroports, ports, gares, ponts…). »Il sait analyser, vu du ciel, l’utilité d’un bâtiment et le fonctionnement d’un site.

 

Le sergent Guillaume, enthousiaste et motivé, souhaiterait à terme intégrer le corps des officiers.

 

Le sergent Rami est exploitant renseignement : la veille de chaque vol, il extrait la documentation nécessaire à la mission, tel que le JTAR (joint tactical air request), et la transmet aux PN, qui en assurent l’utilisation finale. Suite à cela, il exploite la documentation opérationnelle, qui apportera aux PN une vision d’ensemble sur les zones actives et celles de ravitaillement en vol, ainsi que sur l’organisme qui contrôle l’équipage en vol.

 

Le jour du vol le sergent Rami vérifie que la documentation opérationnelle est à jour et briefe les PN sur leur mission pendant une quinzaine de minutes. A l’atterrissage de l’avion, il prépare le rapport de mission. Il effectue actuellement sa première opération extérieure.

 

En métropole, son rôle est de maintenir à jour la documentation de l’escadron et d’aider l’officier renseignement à préparer les briefings missions. « Ce qui me plaît dans ma spécialité c’est d’être polyvalent et de connaître toutes les sous-spécialités de la filière renseignement ».

 

Le SGT Rami a intégré l’armée de l’Air en 2009 en tant que militaire du rang et a exercé les fonctions de chauffeur d’autorités en région parisienne. Après trois ans de service, il a intégré le corps des sous-officiers et a fait le choix de devenir exploitant renseignement. Après six mois passés à l’escadron de formation au renseignement à Strasbourg, il est affecté en escadron de chasse à Nancy.

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 17:25
Manaus ou l’école des combattants de la jungle

19 avril 2015. Centre d’instruction de la guerre en jungle (CIGS), à Manaus, au Brésil. Après la fabrication des radeaux, les stagiaires, par groupe de 9, partent pour 2 kilomètres de nage, à tracter radeau et sacs dans les eaux sombres de la Rio Paraquequara. Objectif : atteindre la base n°4 du CIGS en moins de 2 heures. -  photo J.Salles - ECPAD
 

29/05/2015 F.Cantin  - DICoD

 

Mi-avril, nous avons suivi deux légionnaires stagiaires au Centre d’instruction de la guerre en jungle (CIGS), à Manaus, au Brésil. Depuis 1 mois, aux côtés de leurs camarades brésiliens, sénégalais, argentins, vénézuéliens et équatoriens, les deux militaires français apprennent à évoluer en jungle dans des conditions réelles du combat. Fatigue, efforts physiques intenses, nourriture restreinte, milieu naturellement hostile à l’homme et absence totale de confort sont des défis à relever à chaque instant. Une véritable école d’endurance et de souffrance qui forme les meilleurs combattants en jungle. Focus sur la semaine dédiée à l’entraînement aux opérations fluviales. Selva !

 

Reportage photos

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:55
Les drones : vers plus de furtivité

 

01/06/2015 Economie et technologie

 

Un drone est un appareil sans pilote, autonome programmé pour une mission ou télécommandé à distance. C’est à la fois l’aéronef et la station au sol qui permettent de le diriger. Sa fonction première, c’est de voir, de prolonger le regard, d’augmenter la distance de vue.

 

Il existe deux sortes de drones : les drones de moyenne ou haute altitude, avec longue autonomie, pour le renseignement ; ou bien des drones tactiques, plus petits, avec peu d’autonomie mais discrets, pour surveiller le champ de bataille et aider le soldat sur le terrain.

 

Avec l’arrivée du démonstrateur de drone de combat Neuron, la connaissance sur la furtivité a considérablement été améliorée. Pour atteindre ces performances, les ingénieurs ont notamment travaillé sur les matériaux et sur sa forme.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:55
Un thésard soutenu par la DGA propose un robot résiliant aux dommages

Le premier robot capable de trouver lui-même le moyen de poursuivre sa mission après avoir été sérieusement endommagé. Une prouesse à laquelle contribue un thésard soutenu par la DGA.

 

29/05/2015 DGA

 

 Les travaux menés en collaboration avec des chercheurs de l'Université Pierre et Marie Curie (Sorbonne Universités), du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), et de l'université du Wyoming, viennent de relever un défi technologique qui pourrait révolutionner la robotique.

 

Il s’agit du premier robot capable d'apprendre à fonctionner à nouveau en quelques minutes après avoir été endommagé. C’est une véritable rupture technologique, inspirée du fonctionnement animal. Dans la vidéo ci-dessous illustrant ce travail, un robot à six pattes réapprend à marcher avec une patte abimée et une patte manquante.

 

« S’il est endommagé, notre robot se comporte comme un scientifique », explique le jeune thésard soutenu par la Direction générale de l’armement (DGA). « Par exemple, si marcher en s’appuyant essentiellement sur les pattes arrières ne fonctionne pas correctement, le robot essaiera alors de marcher en mettant son poids sur les pattes avant. Ce qui est surprenant, c’est la rapidité avec laquelle le robot découvre une nouvelle manière de marcher : malgré une patte coupée en deux, il ne faut que deux minutes au robot pour trouver une manière efficace de boiter ! » poursuit le jeune thésard.

 

Capable de s’adapter aux dommages en toutes circonstances, les robots pourront enfin assurer des missions plus larges, missions d’aide à la population, par exemple aller chercher des survivants après des catastrophes naturelles ou encore alerter les pompiers en cas de feu de forêt. Cette capacité d’adaptation va décupler les scénarios d’utilisation des robots.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:55
Cérémonie de baptême de l’A400M Atlas «Ville de Colmar»

 

29/05/2015 Sources : Armée de l'air

 

Jeudi 28 mai 2015, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) a présidé la cérémonie militaire de baptême de l’avion de transport A400M Atlas MSN 14, appareil arborant désormais sur son fuselage gris le marquage «Ville de Colmar».

 

Sur le tarmac alsacien, le CEMAA a été accueilli par le dernier commandant de la base aérienne 132 de Colmar-Meyenheim avant sa dissolution en 2010, le général David Pincet, actuel commandant de la brigade aérienne des forces de sécurité et d’intervention (BAFSI) du commandement des forces aériennes (CFA). M. Gilbert Meyer, maire de la ville de Colmar, était également présent, ainsi que de nombreuses autorités civiles et militaires.

 

Au terme de cette cérémonie, le général Mercier a réaffirmé tout l’attachement qui liait l’armée de l’air à la ville de Colmar, haut lieu de l'histoire militaire française. «Ses habitants ont su tisser des relations étroites avec les générations d'aviateurs qui ont eu la chance de résider dans cette région magnifique. Car ce baptême permet en outre de garder intact le souvenir de la base aérienne 132 de Colmar-Meyenheim «Commandant René Pépin», emprise phare de l'armée de l'air entre 1951 et 2010. (…) Les couleurs de la ville de Colmar accompagneront désormais chaque vol de cet avion, partout dans le monde, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, conformément à l'engagement opérationnel de l'armée de l'air ».

 

Le CEMAA a également déclaré que l’A400M Atlas ouvrait «une nouvelle page dans l’histoire du transport aérien militaire.», «Programme essentiel de la Défense pour lequel la nation consacre un effort important, l'A400M Atlas montre la volonté de la Frange de se doter d'outils conformes à ses ambitions, au service de la préservation de la paix dans le monde et de la protection de nos compatriotes. (…) Face à ce défi, les hommes et les femmes ayant oeuvré sur le programme ont montré un enthousiasme remarquable et peuvent éprouver une fierté légitime alors que les exemplaires de série continuent à être livrés.»

 

Réceptionné le 18 décembre 2014 par l’armée de l’air, le MSN 14 est le sixième appareil livré par l’industriel. Il est également le troisième exemplaire baptisé, après les Atlas «Ville d’Orléans» et «  Ville de Toulouse ». Quelques semaines après son arrivée dans les forces aériennes, le MSN 14 s’élançait déjà avec succès pour le premier tour du monde réalisé par un Atlas.

Cérémonie de baptême de l’A400M Atlas «Ville de Colmar»
Cérémonie de baptême de l’A400M Atlas «Ville de Colmar»
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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:55
photo J.Redouane - MinDefFr

photo J.Redouane - MinDefFr

 

29/05/2015 C.Martin  - DICoD

 

L'utilisation malveillante des mini-drones représente, aujourd'hui, une menace importante qui nécessite des réponses aux niveaux législatif et opérationnel. Cette question était au centre du colloque « Drones civils : opportunités et menaces », organisé le 28 mai par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN).

 

Survol d’un site militaire, occupation de l’espace aérien, l'utilisation de plus en plus fréquente de mini-drones pose de nouvelles problématiques. Comment faire face à ce nouveau type de menace et comment agir de manière opérationnelle ? Pour y répondre bon nombre de représentants de l'État, des armées, de l'industrie et des partenaires internationaux se sont réunis, le jeudi 28 mai, au Palais d'Iéna à Paris, siège du Conseil économique, social et environnemental (CESE), lors du colloque « Drones civils : opportunités et menaces ».

 

Organisé par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), cette journée a été rythmée par des tables rondes, au cours desquelles les intervenants ont évalué les opportunités, mais aussi les menaces liées au développement de cette technologie qui s'inscrit dans l'air du temps. « La première menace est d'avoir un mini-drone acheté à Noël et utilisé par des personnes qui n'ont aucune notion d'aéronautique. Cet engin peut alors devenir un véritable boulet de canon pour nos aéronefs civils et militaires », a expliqué le chef d'état-major de l'armée de l'Air, le général d'armée aérienne Denis Mercier. « Il faut faire de la prévention auprès de tous les utilisateurs de drones. L'objectif est de se partager l'espace aérien avec le maximum de sécurité. »

 

Les mini-drones représentent un domaine économique en plein expansion et un loisir un plein essor. Ces engins apportent également une aide inestimable dans de nombreux domaines : surveillance de sites industriels, sécurité civile, innovation technologique, etc. Mais le risque principal est une utilisation malintentionnée. Une menace qui nécessite aujourd'hui des réponses opérationnelles. « Détection, identification, neutralisation. Il faut un large spectre de dispositifs pour faire face aux mini-drones malveillants, assure le contre-amiral Frédéric Renaudeau, directeur de la protection des installations, moyens et activités de la défense (DPID). Mais dans le futur, il faudra aller au-delà et être capable de s'adapter à l'évolution de cette menace. Notamment avec un cadre juridique adapté à nos besoins opérationnels. »

photo J.Redouane  - MinDefFr

photo J.Redouane - MinDefFr

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:55
Visite du CEMAT au 2e RD

 

29/05/2015 Armée de Terre

 

Le 21 mai 2015, le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), le général d’armée Jean-Pierre Bosser, a rendu visite au 2e régiment de dragons de Fontevraud, spécialisé dans la lutte contre la menace nucléaire radiologique et chimique, mais également biologique. Il s’est en effet récemment engagé en Guinée contre le virus Ebola.

 

Selon le commandant Cyril, 20 % des soldats du régiment sont également employés à la sécurité des français, avec l’opération Sentinelle, qui s’inscrit désormais dans la durée. Ce rythme soutenu soulève cependant quelques inquiétudes quant au temps restant pour la formation de ces experts en décontamination, un savoir-faire unique dans les forces terrestres.

 

Le nouveau modèle « Au contact », présenté par le CEMAT, vise ainsi un nouvel équilibre entre le métier de soldat et la maîtrise d’une spécialité. D’après le général Bosser, 11 000 postes ne seront finalement pas supprimés, permettant ainsi d’alterner entraînements et interventions.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:50
Signature de la reddition le 7 mai 1945 - Crédits Musée de la Reddition et Fondation Maréchal de Lattre de Tassigny

Signature de la reddition le 7 mai 1945 - Crédits Musée de la Reddition et Fondation Maréchal de Lattre de Tassigny

 

01/06/2015 M. Bernard Edinger - armée de Terre

 

Pourquoi la France célèbre-t-elle la reddition allemande de 1945 le 8 mai, et la Russie le 9 mai, quand un acte de reddition fut signé à Reims le 7 mai ? C’est parce que, pour des raisons diplomatiques, la reddition fut signée une deuxième fois, dans des termes presque identiques,  le lendemain, le 8 mai à Berlin.

 

« Berlin a eu beaucoup plus de publicité que Reims, et comme la chose a été annoncée le 8 mai, la mémoire collective se rappelle le 8 mai. On oublie un peu que c’est à Reims le 7 mai que ça s’est passé », explique à Terre information magazine M. Marc Bouxin,  Conservateur en chef du patrimoine et directeur du Musée de la Reddition à Reims.

 

Hitler est mort le 30 avril. Le 6 mai, le général Alfred Jodl, chef d’état-major allemand, vient négocier en essayant d’obtenir un délai  permettant  à un maximum de civils et soldats allemands de gagner les lignes occidentales en Allemagne pour ne pas tomber aux mains des Soviétiques.

 

Le délai fut accordé car les Alliés voulaient rapidement mettre fin aux négociations pour éviter du jusqu’au boutisme par les Allemands, et parce que l’armée rouge pénétrait de plus en plus profondément en Allemagne et en Europe centrale.

 

L’acte de reddition fut signé à Reims au quartier général allié à 2 heures 41 du matin le 7 mai, prévoyant la fin des combats le 8 mai à 23 h 01, pratiquement deux jours plus tard.

 

Mais le chef soviétique, le maréchal Staline, vexé, exigea ensuite une seconde cérémonie au quartier général soviétique à Berlin. Les Occidentaux acceptèrent pour ménager diplomatiquement l’URSS.

 

La cérémonie de Berlin eut lieu quelques minutes après le cessez-le-feu sur tous les fronts européens le 8 mai à 23 heures 01. Avec la différence de fuseau horaire, c’était déjà le 9 mai pour les Soviétiques.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:50
Le Leopard 2A7 présenté à Eurosatory 2010

Le Leopard 2A7 présenté à Eurosatory 2010

 

1 juin, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Le ministère allemand de la Défense a récemment annoncé ses intentions concernant le futur char de combat allemand. Lors d’une intervention devant le parlement allemand, la ministre a annoncé que les « technologies et concepts allaient être évaluées entre 2015 et 2018 conjointement avec l’industrie allemande ». La raison avancée, tout à fait légitime, de ces études est l’âge avancé du Léopard 2 qui, lancé en 1979, approche des 40 ans de service. La résurgence de la menace à l’Est, conjointement avec les avancées de l’industrie de défense russe, semble être également une raison valable.

 

Le Leopard 2 devrait commencer à sortir de service à partir de 2030, après 50 ans de bons et loyaux service. Sur les 2000 chars que la Bundeswehr a reçus durant la guerre froide, il n’en reste que près de 240 en service actif. Le mois passé, la ministre allemande de la Défense a envisagé de remettre en service une centaine de chars qui étaient jusque-là en réserve. Un livre blanc est actuellement en cours de rédaction. Sa publication nous en dira plus sur les plans allemands en matière de défense.

 

Pour revenir au projet de Leopard 3, les médias allemands avancent que le rapprochement entre la société allemande KMW (Krauss-Maffei Wegmann) et le français Nexter ferait un solide candidat pour le développement de ce futur char. Nexter et KMW ont probablement plus d’expérience que quiconque sur le continent européen.

Pour rappel, un éventuel rapprochement franco-allemand est, pour l’instant, soumis en France au vote final de la loi Macron pour la croissance et l’activité, prévue dans le courant de juillet ou à la  rentrée parlementaire. La dernière phase du mariage entre les deux groupes sera alors enclenchée.

 

En attendant que le projet de nouveau char franco-allemand se concrétise, les deux pays ne se croisent pas les bras. La France a récemment lancé le programme de rénovation du char Leclerc qui doit conduire à la livraison de 200 « Leclerc Rénovés » à partir de 2020, ce qui devrait leur permettre de durer jusqu’en 2040. Du côté allemand, les Leopard ont été élevé au standard 2A6 à partir de 2001. Une première tranche de 20 Leopard 2A7 a également été commandée et livrée à partir de décembre 2014. Mais leur remplacement doit débuter à partir de 2030, soit au moins 10 ans plus tôt que celui des Leclerc. Le calendrier allemand est donc plus serré que celui des Français. Espérons que ce décalage de timing ne soit pas préjudiciable lors des négociations futures et que cette occasion opérationnelle et industrielle ne soit pas manquée, comme cela a déjà eu lieu par le passé…

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:50
Evakuierung aus Krisengebieten – die Luftwaffe zeigt ihre Fähigkeiten

 

1 juin 2015 Quelle: Redaktion der Bundedswehr 06/2015 15E21201

 

SNAP 2015 (Significanceof National Air Power) ist eine Evakuierungsübung der Luftwaffe. In Krisen- und Kriegsgebieten hat die Bundeswehr die Fähigkeit Zivilisten und Soldaten zu retten.
Gezeigt wird, welche Kräfte die Luftwaffe für Evakuierungsoperationen einsetzten kann.


Musik: I came to fight, Bryan New, Universal

 

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:50
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

30/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Déployé depuis fin avril en Pologne dans le cadre de sa préparation opérationnelle, le SGTIA blindé français a participé, du 25 au 29 mai 2015, à l’édition 2015 de PUMA.

 

Cette année, à l’invitation de leur partenaire polonais, les forces françaises ont pour la première fois participé à cet exercice. L’objectif pour le détachement français était de réaliser des entraînements avec l’armée polonaise, ainsi qu’avec nos alliés américains présents sur le camp. C’était aussi l’occasion d’entretenir les savoir-faire et l’interopérabilité de la composante blindée dans un cadre multilatéral.

 

Par ailleurs, en déployant l’un des plus modernes et des plus performants de ses équipements au plus proche de ses alliés d’Europe Centrale et du Nord, la France contribue aux mesures d’assurance mises en œuvre par l’OTAN.

 

Fondée sur une amitié ancienne entre nos deux nations, la coopération militaire franco-polonaise a été bâtie et renforcée régulièrement tout au long de la dernière décennie. Elle s’inscrit dans le cadre d’un accord intergouvernemental relatif à la coopération de défense signé en avril 2002 et consolidé en 2008 par une déclaration conjointe sur le partenariat stratégique franco-polonais. La coopération militaire bilatérale entre nos deux pays est régulièrement mise en œuvre dans le cadre de programmes d’échanges académiques, mais aussi lors d’exercices et d’entraînements bilatéraux et multilatéraux.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

01/06/2015 Sources : Marine nationale

 

Du 27 au 31 mai 2015, le BCR Somme a fait escale à Narvik (Norvège), dans le cadre des commémorations de la bataille de Narvik (avril - juin 1940), aux côtés des détachements et représentants des forces armées norvégiennes, polonaises, britanniques et allemandes.

 

C’était pour la ville de Narvik l’occasion de commémorer le 75ème anniversaire de la bataille navale et terrestre qui suivit l’invasion de la Norvège par les allemands. Les combats se déroulèrent du 9 avril au 28 mai 1940, jour de la reprise de la ville par les forces Alliés (France, Pologne, Royaume-Uni, Norvège) engagées contre les 5000 « alpen jaeger » et marins du général allemand Eduard Dietl.

 

Un corps expéditionnaire français de 13 000 hommes, placés sous les ordres du Général Béthouard et composé de deux demi brigades de chasseurs alpins, de la 13ème demi-brigade de Légion Étrangère (DBMLE), d’une compagnie d’artillerie et de la brigade autonome polonaise des chasseurs de Podhale, opéra le débarquement de vive force qui réussit à libérer la ville et à repousser les allemands sur la frontière suédoise.

 

Les représentants et autorités locales et étrangères ont embarqué le 27 mai à bord du Magnus Lagabote (bâtiment de commandement et de support logistique des Gardes Côtes norvégiens) pour déposer des gerbes en mer à l’emplacement des épaves des bâtiments norvégiens, polonais, britanniques et allemands coulés et sabordés entre avril et mai 1940 dans l’Ofotjorden, face à la ville.

 

Le 28 mai, les cérémonies se sont déroulées en présence du Prince héritier de Norvège, son altesse royale le Prince Haakon, du Ministre de la Défense norvégien Mme Ine Eriksen Soreide, et du chef d’Etat major des armées norvégien, le Lieutenant Général Morten Haga Lunde, venus commémorer un moment important de l’histoire militaire du pays.

 

Sur les rangs, les marins du détachement de la Somme étaient présents aux côtés du détachement de chasseurs polonais et des sections norvégiennes composées de jeunes appelés effectuant leur service national. Après une cérémonie au Mémorial des Anciens Combattants, les troupes se sont rendues au cimetière de Narvik pour rendre hommage aux 8 500 soldats tombés au cours des combats, avant de défiler dans le centre ville.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

29/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 11 Mai 2015, le Colonel Lainé, chef de corps du 21ème régiment d’infanterie de marine (21ème Rima) a succédé au Colonel Helluy, chef de corps du 1errégiment de chasseurs parachutistes (1er RCP), à la tête du groupement tactique désert Ouest (GTD-O). Le GTD Rapace porte désormais le nom de Mistral.

 

Le mandat du GTD Rapace a été marqué par 46 opérations de plus de deux jours, 357 patrouilles quotidiennes et 1 455 heures de vol. À mi-mandat, l’opération Tigharghar a permis à la force de se déployer de Tessalit - au sein du groupe aéromobile adapté - jusque dans l’Adrar des Ifoghas, pendant près d’un mois. Au total, quatre ennemis auront été neutralisés et 15 tonnes de matériels détruites durant cette opération.

 

Arrivant juste avant la saison des pluies et les accords de paix d’Alger, le GTD Mistral a pour mission de consolider les efforts entrepris par ses prédécesseurs en matière de sécurité, mais aussi de poursuivre la coopération avec les forces partenaires, dont les forces armées maliennes (FAMa).

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:45
photo EFS / Armée de Terre

photo EFS / Armée de Terre

 

31/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 4 au 18 mai 2015, le détachement d’assistance opérationnelle « feux dans la profondeur » de l’unité de coopération régionale des éléments français au Sénégal (EFS), s’est rendu au bataillon d’artillerie (BAT ART) de Dakar, afin de mener une action de formation en artillerie au profit de la batterie TRF1 Bravo des forces armées sénégalaises (FAS).

 

Cette action de coopération avait pour objectif de remettre à niveau 45 personnels de la batterie de tir Bravo dans les domaines suivants : calcul des éléments de tir avec le cadet 2G ainsi qu’en mode dégradé total, le service de la pièce TRF1 de 155 mm, la reconnaissance d’itinéraire et implantation de la section de tir, ainsi que la mise en place et le réglage des tirs par la méthode de la grille pour les équipes d’observation.

 

La première semaine a été consacrée à l’instruction théorique en salle de cours et sur la zone technique du BAT ART, afin de remettre à jour les connaissances en artillerie et d’évaluer le niveau de chaque équipe. La seconde semaine a été réservée à des exercices répétitifs (Drill) sous forme de 4 services en campagne sans tir sur la zone de manœuvre du BAT ART, afin de permettre aux stagiaires de s’entraîner à la manœuvre et d’établir des procédures de travail communes en intégrant toutes les équipes de la batterie.

 

Après 2 semaines d’instruction, les 45 stagiaires ont, par leur travail et leur motivation, réussi à réaliser 3 déploiements avec tir d’artillerie fictif et réglage des coups en moins de 5 heures. A l’issue de la dernière journée de Drill, les stagiaires des FAS et le détachement des EFS ont procédé à la remise des attestations de stage, cérémonie présidée par le lieutenant-colonel Diagne, chef de corps du BAT ART.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

photo EFS / Armée de Terrephoto EFS / Armée de Terre

photo EFS / Armée de Terre

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:35
Rafale MMRCA photo Livefist

Rafale MMRCA photo Livefist

 

01 juin 2015 Par Julien Bonnet - Usinenouvelle.com

 

Le ministre indien de la Défense a indiqué ce dimanche 31 mai que l'Inde n'achètera pas de Rafale supplémentaires, l'avion de Dassault Aviation étant "beaucoup trop cher". Des déclarations qui éloignent l'hypothèse d'une acquistion par l'armée indienne d'un total de 126 Rafale évoquée depuis 2012.

Après l'achat de 36 Rafale signé lors de la visite du premier ministre indien Narendra Modi mi-avri en France, un contrat estimé à plus de 5 milliards d'euros, l'Inde ne devrait finalement pas "craquer" pour de nouveaux exemplaires de l'avion de chasse de Dasault Aviation.

"Nous n'en achèterons pas d'autres, (...) seulement les 36", a indiqué ce dimanche 31 mai le ministre indien de la Défense, Manohar Parrikar, à l'agence de presse indienne PRI, jugeant l'avion de chasse français "beaucoup trop cher". Les précédents projets gouvernementaux indiens d'acquérir 126 Rafale de la firme Dassault se sont révélés "économiquement non viables, et pas nécessaires" pour ce pays, a-t-il ajouté.

Pour illustrer son propos, le ministre joue la carte de la métaphore automobile : "j'aimerais moi aussi avoir une BMW et une Mercedes, mais je ne les ai pas. Premièrement je ne peux pas me le permettre, et deuxièmement je n'en ai pas besoin", a-t-il déclaré. Concernant l'achat des 36 Rafale, Manohar Parrikar a indiqué qu'un comité franco-indien chargé de définir les détails de ce contrat devrait achever son travail d'ici deux ou trois mois.

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