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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 16:45
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

29/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 24 mai 2015, trois Mirage 2000D de la base aérienne de Nancy-Ochey ont atterri à Niamey pour assurer la relève des Mirage de la force Barkhane. Une opération de précision et de rapidité pour toute une équipe de pilotes et mécaniciens afin de maintenir l’alerte opérationnelle.

 

Après quatre mois de missions au-dessus de la bande sahélo-saharienne (BSS), les trois Mirage 2000D vont rejoindre la 3ème escadre de chasse de la base aérienne 133 de Nancy-Ochey d’où proviennent les aéronefs qui leur succèdent.

 

Durant l’opération délicate que nécessite cette relève, le détachement chasse du DETAIR de Niamey a maintenu son alerte opérationnelle lui permettant de décoller dans les plus brefs délais. Le détachement, d’alerte 24h/24 et 7/7, tout au long de l’année, assure en effet les escortes de convoi et l’appui aérien (Close Air Support) par tout temps, en appui des opérations des forces terrestres projetées sur la BSS. Le recueil de renseignements ou la démonstration de présence font également partie de leurs missions.

 

Depuis le début de leur détachement au début du mois de février 2015, les trois Mirage 2000Det leurs équipes ont réalisé plus de 500 heures de vol au profit de la force Barkhane. De toutes les missions depuis le début de l’opération en août 2014, les Mirage 2000D effectuent régulièrement des vols au-dessus de la BSS rejoignant le Mali ou le Nord Niger. Pouvant être appuyés par des ravitailleurs C135, ils effectuent des vols allant de 2 à 6 heures. Leur intervention permanente, tout comme celles des drones du DETAIR de Niamey, concourt à la sécurisation de la progression des forces sur le terrain.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air
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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 16:35
photo EMA / Armée de Terre

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29/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 3 au 24 mai 2015, les Forces Armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) ont représenté la France à l’« Australian Army Skill At Arms Meeting » (AASAM) 2015, challenge de tir international, dans la région de Melbourne.

 

Une équipe, constituée de militaires issus du régiment d’infanterie de marine du Pacifique (RIMaP-NC), du groupement de soutien de la base de Défense de Nouvelle-Calédonie (GSBdD-NC), de la direction interarmée des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information (DIRISI), du centre médical interarmées (CMIA) et de la direction d’infrastructure de la défense (DID), a été confrontée à quatorze nations 1dans cette compétition internationale. Forte de sa richesse interarmées, l’équipe française composée de douze tireurs FA-MAS, PA-MASainsi que MINIMI (mini-mitrailleuse), a participé aux 28 matchs internationaux programmés lors de ce challenge sur le camp de Puckapunyal, à 100 km au nord de Melbourne.

 

Assez méconnues en France, ces compétitions de tir de combat en condition de stress sont une excellente opportunité, pour les nations participantes, de faire évoluer leurs techniques opérationnelles de tir en les confrontant à celles des armées des autres nations. Outre l’Australie, le Royaume-Uni, le Canada et Brunei organisent des challenges de ce type. Les FANC participent tous les ans à l’AASAM.

 

Les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique. Par ailleurs, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

 

1  Australie, Brunei, Indonésie, Japon, Singapour, Canada, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Papouasie Nouvelle Guinée, Philippines, Royaume-Uni, Timor Oriental, Tonga et USA (2 équipes US Army et USMC).

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 16:35
photo EMA / Marine Nationale

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29/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Les 16 et 17 mai 2015, dans le cadre de l’exercice Kitsune 2015, le BPC Dixmunde, la FLF Aconit, ainsi que le porte-hélicoptère japonais Oshumi et le destroyer américain Preble, ont réalisé des manœuvres amphibies en mer de Chine.

 

Durant le transit Shanghai – Sasebo, un porte-hélicoptères japonais et un destroyer américain ont rejoint les bâtiments français, ce qui a donné l’occasion aux équipages du Dixmude et de l’Aconit de travailler en coopération avec les deux marines partenaires pendant deux jours et deux nuits.

 

Première journée de l’exercice Kitsune 2015, le 16 mai 2015 était ainsi consacré à des vols d’hélicoptères et à des manœuvres tactiques entre les quatre bâtiments. Dès 8h30, l’exercice a commencé avec des transferts entre les militaires des trois nations. Une première rotation en PUMA entre le BPC et le porte-hélicoptère Oshumi a permis l’échange de marins français et japonais, qui ont pu participer à l’activité du bâtiment allié et échanger leurs expériences. Puis vers 9h, l’hélicoptère américain s’est présenté sur la plate-forme du Dixmude pour y déposer le commandant du l’USS Preble.

 

Ces échanges effectués, l’exercice a continué par des manœuvres tactiques interalliées longuement préparées en passerelle par les quatre bâtiments. Ces exercices, qui ont mis à l’épreuve les compétences des chefs de quart, ont aussi constitué une bonne opportunité pour les élèves officiers de mettre en pratique les acquis de leur formation.

 

Alors que l’Aconit quittait le groupe dans l’après-midi pour rejoindre la Corée, le Dixmude a continué à faire route vers le Japon pendant la nuit. Avant son arrivée à Sasebo, le bâtiment a à nouveau participé à une journée de manœuvres amphibies avec l’Ohsumi.

 

Le 17 mai 2015, les équipes du Dixmude se sont mises à l’œuvre dès 5h du matin. Les bâtiments japonais et français se sont préparés à échanger leurs engins de débarquement, « exercice qui renforce notre interopérabilité », a commenté l’officier chargé de l’organisation de Kitsune. A 8h30, le Landing Craft And Cushion (LCAC) japonais, impressionnant par sa puissance, est arrivé sur le BPC Dixmude. Au début de sa présentation, le LCAC a dégonflé ses jupes pour se poser au fond du radier du Dixmude et permettre à un second LCAC de se présenter, ce qui constituait une grande première.

 

Les mouvements amphibies terminés, le personnel du pont d’envol du Dixmude était déjà paré pour accueillir l’hélicoptère japonais CH47 (Chinook). A son bord se trouvaient le commandant de la 7e flotte américaine et le commandant en chef de la flotte d’autodéfense japonaise, dont la rencontre visait à consolider les relations avec les forces américaines et japonaises.

 

L’amiral commandant la zone maritime Pacifique, présent à bord lors de cette traversée, a félicité l’équipage pour la réussite de cet exercice « qui demandait une extrême préparation et la réalisation de manœuvres complexes ».

 

Identifié comme zone stratégique majeure par le Livre blanc de 2013, le Pacifique constitue un espace d’intérêt partagé avec nos partenaires américains et japonais. Présente dans le cadre de son dispositif des forces prépositionnées en Polynésie Française et en Nouvelle Calédonie et par le déploiement d’un commandement maritime permanent dans la zone de responsabilité Asie-Pacifique (ALPACI), la France entretient une coopération bilatérale et multilatérale riche avec les pays alliés. Parmi les partenaires régionaux, le Japon fait partie de ceux avec lesquels la France entretient un dialogue stratégique renforcé depuis 2014. Sur le plan militaire, cette coopération s’articule essentiellement autour d’échanges d’expertises et d’actions de formation et par une volonté croissante du Japon de participer aux interactions multilatérales.

photo EMA / Marine Nationale

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 12:55
Le RICM fête ses 100 ans

 

29/05/2015 Armée de Terre

 

A l’occasion de son centième anniversaire, le régiment d’infanterie – chars de marine (RICM) organise, les 12,13 et 14 juin prochains, plusieurs activités tout public, dans sa ville de garnison, Poitiers.

 

Le 13 juin, à partir de 21h30, la Fanfare et Bagad de la 9e brigade d’infanterie de marine (9e BIMa) donnera une représentation musicale en première partie de soirée, avant de céder sa place à une projection sur la façade de l’Hôtel de Ville.

 

Ce spectacle permettra de retracer cent ans d’histoire, au travers d’images et de vidéos d’archives, le tout rythmé par un scénario.

 

Lieu : Place de l’Hôtel de Ville, 86 000 Poitiers

 

Site Internet : www.ricm-centenaire.fr

 

Spectacle gratuit et ouvert à tous.

 

Programme des 3 jours du centenaire RICM

Programme des 3 jours du centenaire RICM

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 12:45
photo EMA / ECPAD

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28/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

A l’invitation des chefs d’états-majors du G5 du Sahel, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a participé à la troisième réunion de cette instance organisée à N’Djamena le mercredi 27 mai. Le général de division Jean-Pierre Palasset, commandant de la force Barkhane était également présent, aux côtés du CEMA.

 

Créé le 16 février 2014 à l’initiative des chefs d’Etat de la région sahélo-saharienne, le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale, destiné à coordonner les politiques de développement et de sécurité de ses membres. Il peut se réunir selon différents formats, dont celui des chefs d’état-major des armées.

 

Le 27 mai, un peu plus d’un an après le premier le G5 du Sahel organisé à Niamey, les chefs d’état-major des pays membres se sont réunis pour évoquer l’évolution de la menace constituée par les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne. Ils ont, à cette occasion, confirmé leur volonté de poursuivre et de renforcer la coopération pour faire face à cette menace et réduire les risques que ces groupes font peser sur la stabilité régionale. Après avoir souligné la pertinence du partenariat engagé pour traiter les menaces transfrontalières liées au terrorisme et à ses activités parallèles, les CEMA africains ont réaffirmé leur détermination à agir ensemble et remercié le général de Villiers pour l’appui de Barkhane qui demeure essentiel.

 

Après avoir exposé leur évaluation de la situation sécuritaire dans la BSS, les chefs d’état-major africains et le CEMA ont noté les progrès encourageant des derniers mois, soulignant l’efficacité des actions conjointes menées avec la MINUSMA et la force Barkhane, qui permettent de maintenir une pression constante sur les groupes armés terroristes. Le CEMA a salué l’engagement africain et la vigueur de ses combattants dans la lutte contre le terrorisme. Puis ils sont plus spécifiquement revenus sur la menace liée au groupe Boko Haram et aux risques qu’elle représente sur la stabilité régionale.

 

Solidaires, les membres du G5 du Sahel ont rappelé que le risque terroriste ne connaissait pas de frontière et que la lutte devait être envisagée de façon globale, vision portée et soutenue par le général de Villiers. Déterminés, ils ont réaffirmé leur volonté d’agir collectivement, en lien avec les forces françaises, en poursuivant leurs partenariats stratégiques bilatéraux et multilatéraux. Cette volonté a été scellée par la signature d’un communiqué final consolidant la coopération engagée par les cinq Etats africains et la France. Le général de Villiers et ses homologues africains ont ensuite été reçus par le président Idriss Déby.

 

A l’occasion de ce déplacement, le CEMA s’est également rendu au camp « Kossei » pour inspecter la force Barkhane. Ce temps d’échange au contact des soldats en opération a également été l’occasion pour le général de Villiers de leur réitérer sa confiance et celle du Président de la République. Il a également souligné que la réactualisation de la loi de programmation militaire leur donnerait les moyens de poursuivre leur action au service de la défense et de la sécurité des Français. Le CEMA a aussi rappelé à cette occasion que la lutte contre le terrorisme nécessiterait un engagement sur le long terme et qu’il fallait rester collectivement déterminé.

 

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 12:25
photo Armée de Terre

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28/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 20 au 27 mai 2015, les forces armées en Guyane (FAG) ont été engagées pour la sécurisation des abords terrestres, maritimes et aériens du centre spatial Guyanais (CSG), chargé d’assurer le lancement de fusées spatiales.

 

A l’occasion de chaque tir (Ariane, Soyouz ou Vega), la sécurité du centre spatial guyanais est assurée par les militaires des FAG. Ils agissent dans le cadre du dispositif Titan. Près de 300 militaires des trois armées y sont déployés.

 

A terre, les légionnaires du 3e REI patrouillent dans les environs du CSG pour empêcher toute présence humaine. En mer, un patrouilleur de la marine nationale, la Capricieuse, ainsi qu’une vedette de gendarmerie maritime, la Mahury, patrouillent au large du CSG pour interdire l’accès aux côtes.  Assistés par un hélicoptère et un avion CASA de l’armée de l’Air, ces navires ont reconduit trois bateaux de pêche hors de la zone interdite.

 

Enfin, les militaires permanents du centre de contrôle militaire basés à Kourou (en lien direct avec la haute autorité de défense aérienne (HADA) qui peut déclencher les mesures actives de sureté aériennes (MASA)) ont assuré l’observation de l’espace aérien pour prévenir toute pénétration de la zone interdite.

 

Ainsi, le 27 mai 2015 à 18h16, la 223e fusée de type Ariane 5 a pu quitter Kourou en toute sécurité et permettre la mise en orbite de deux satellites de télécommunications.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 11:55
Chronique culturelle du 29 mai 2015 - SHD

La bataille du Day, les Bearcats bombardent et mitraillent les abords du rocher de Ninh Binh occupés par les viets, les chars sont également présents - ( photo Pivin Maxime)


29.05.2015 source SHD
 

29 mai 1453 : chute de Constantinople. Le sultan Mehmet II, s'empare de la capitale de l'Empire byzantin après plusieurs semaines de siège (depuis le 6 avril). Il fait construire des forts le long des détroits de Bosphore et des Dardanelles afin de priver la ville de ravitaillement. Il bombarde les remparts de la ville avec le plus gros canon jamais construit jusqu'alors (les boulets pèsent 500 kg !). Après plusieurs assauts infructueux, une attaque maritime et terrestre finit par livrer la ville aux Janissaires de Mehmet II. La population est massacrée. Constantin XI, le dernier empereur byzantin, héritier de l'Empire Romain d'orient, meurt en lançant une contre-attaque vouée à l'échec.

 

29 mai 1692 : bataille de Barfleur (Côtes normandes). Pour acquérir le contrôle de la Manche dans le cadre d’un futur débarquement en Angleterre, Louis XIV se laisse convaincre par ses conseillers d’attaquer la flotte anglo-hollandaise. Le vice-amiral de Tourville, contraint par le ministre Pontchartrain, rencontre la flotte ennemie au large du Cotentin et bien qu'en infériorité numérique très nette (1 pour 2) et contre toute attente, inflige à l'ennemi des pertes très importantes. C’est l’une des plus belles batailles navales françaises, y compris de l’avis ennemi.  Malheureusement, La Hougue suit Barfleur. En effet, quelques jours plus tard (du 1er au 3 juin),  une partie de la flotte française, immobilisée suite aux dommages subis et donc incapable de rallier Brest ou Saint Malo, mouille à la Hougue pour réparer. Elle est incendiée par les Anglais qui viennent venger l’affront de Barfleur en s’en prenant aux navires en panne (15 navires). Lire Les 600 plus grandes batailles navales de l’histoire – Yves Le Moing.

 

29 mai 1940 : campagne de France

- à Lilles, le général Alphonse Juin est fait prisonnier. Commandant la 15ème DIM, il défend pendant 4 jours l'entrée de la ville commandée par le général Molinié. 15 jours plus tôt, il participait à la bataille de Gembloux (Belgique) où le XVIème corps allemand a été tenu en échec jusqu'à l'ordre de replis. Dans Lille encerclée, Juin finit par se rendre après de très rudes combats. Les Allemands rendront d’ailleurs les honneurs aux défenseurs le 31 mai.

 

- à Dunkerque, l'opération Dynamo (évacuation par bateau vers l’Angleterre) se poursuit sous les tirs de l'artillerie allemande désormais à portée des plages. La Luftwaffe doit réduire ses attaques du fait du mauvais temps. Les Français reçoivent officiellement l'ordre d'embarquer eux aussi.

 

- à Abbeville, sur la Somme, le général Weygand ordonne à de Gaulle d'attaquer pour entamer le flanc gauche de la division Guderian. Malgré un premier succès, les chars de de Gaulle sont arrêtés par les tirs des redoutables 88mm.

 

29 mai 1951 : bataille du Day (Indochine). Le commando François (commandé par le LV Labbens), en résistant pendant près de 24 heures à Ninh Binh à l’attaque du général Giap, donne le temps au général de Lattre de préparer les troupes. L’effet de surprise ne peut plus jouer et la bataille du Day est perdue pour Giap. 47 hommes sont tués ou portés disparus, 5 reviendront après de longs mois de captivité. Seuls 24 hommes réussissent survivent au déluge de feu qui s’abat sur leur position et s’exfiltrent à travers les lignes ennemies.

voir L’ANNEE 1951 EN INDOCHINE

 

29 mai 1971 : premier tir technique d’un missile balistique. En plongée au large d’Arcachon, le sous-marin nucléaire lanceur d’engins Le Redoutable, commandé par le capitaine de vaisseau Louzeau, effectue le premier tir technique français d’un missile balistique.

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 11:45
photo EMA / Armée de Terre

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28/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans le cadre du Forum de Bangui, qui a eu lieu du 4 au 11 mai 2015, le sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) réserve de théâtre, armé par le GTIA Vercors, s’est déployé au sud-est de la ville afin de maintenir une présence continue mais discrète dans cette zone.

 

En appui de la MINUSCA et des forces de sécurité centrafricaines, le SGTIA a patrouillé, de jour comme de nuit, dans les 6e et 7e arrondissements de Bangui. Pour cette opération de sécurisation, un poste de commandement provisoire (PCP) a été déployé à 15 km de la capitale, dans la commune de M'Boko. La compagnie véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) du 1errégiment de tirailleurs, avait pour mission d'occuper le secteur sud-ouest, du quartier de la Fatima jusqu'à PK 9. Parallèlement, les éléments du 7e bataillon de chasseurs alpins occupaient le secteur sud-est, entre les rives du L'Oubangui et M'Boko.

 

Ces patrouilles avaient pour objectif de prendre contact avec la population et de veiller au bon déroulement du Forum de Bangui en dissuadant d’éventuels fauteurs de troubles. Le SGTIA s’est désengagé le 12 mai 2015 pour revenir au camp de M’Poko.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 11:45
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28/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 8 mai 2015, la relève du personnel du service de santé (SSA), du régiment médical (RMED) et du 2e régiment de dragons (2e RD) est arrivée au centre de traitement des soignants (CTS) pour poursuivre la mission de leurs prédécesseurs dans la lutte contre le virus Ebola.  Le 12 mai 2015, la nouvelle équipe a eu l'honneur d'accueillir le président de la Croix Rouge Française (CRF), le professeur Jean-Jacques ELEDJAM.

 

Le médecin en chef Boutin, chef de corps du RMED, commande le détachement du CTS depuis le 20 mars 2015. La composante commandement et soutien logistique est inchangée. La particularité de cette relève est la participation de personnel de l'établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS), opérateur du ministère en charge de la santé en France. Le médecin en chef Alla, succède au médecin en chef Cellarier à la tête du détachement médical du CTS; et le médecin en chef Martinet au médecin en chef Quentin au poste de directeur médical. Une nouvelle équipe au service de la mission du CTS : sauver les patients suspects ou contaminés par le virus, eux-mêmes soignants ou prenant part en première ligne à la lutte contre Ebola.

 

Depuis le 23 janvier 2015, 45 patients ont été pris en charge au CTS, dont 22 personnes contaminées par le virus Ebola. 16 d'entre eux sont sortis guéris, et 6 décès ont été déplorés. Le dernier patient contaminé par le virus et pris en charge au CTS est sorti guéri le 20 avril 2015. Bien que la situation épidémiologique en Guinée connaisse une baisse du nombre de cas, la vigilance reste le maître mot du mandat. En effet, l'épidémie sera déclarée éradiquée uniquement lorsque 42 jours seront écoulés après le dernier cas identifié. Du reste, la saison des pluies arrive progressivement, ce qui nécessite des aménagements spécifiques à réaliser pour maintenir la capacité opérationnelle du centre. De nouveaux défis attendent donc le détachement du CTS.

 

Le 12 mai 2015, la nouvelle équipe médicale a accueilli le président de la Croix Rouge Française (CRF), le professeur Jean-Jacques ELEDJAM, qui était accompagné du professeur Marc GENTILINI, ancien président de la CRF et expert mondialement reconnu en médecine tropicale. Auparavant, ils avaient visité le nouveau CTE (centre de traitement d’Ebola) à Forecariah, ville au sud-ouest de la Guinée où l'épidémie persiste encore. Cette visite était partagée par son excellence Bertrand Cochery, ambassadeur de France en Guinée, des membres de la CRF en poste en Guinée, du laboratoire K PLAN, de l'aviation sans frontière (ASF) ou encore de médecins spécialisés en maladies infectieuses et tropicales.

 

Cette rencontre inédite entre plusieurs générations de médecins a été l’occasion de présenter les différents pôles d'activités du centre, et de partager les témoignages de médecins militaires, fiers de présenter le concept unique du CTS et leurs actions à un auditoire avisé. Pour le président de la CRF, homme de terrain, l'enjeu de cette visite était de confronter les comptes rendus théoriques à la réalité des faits. Il retire de cette visite un travail extraordinaire des militaires français face à un ennemi mortel, avec la mise en place de procédures adaptées pour évoluer avec le minimum de risques et un rythme de travail intense. Il a également remarqué a grande implication du personnel dans l'optimisation du système, les recherches médicales sur le virus Ebola et le suivi des patients guéris pour dépister des séquelles potentielles.

 

Le CTS engage depuis le 14 janvier 2015 plus de 120 militaires, dont 70 proviennent du service de santé des armées (SSA) et du régiment médical de la Valbonne, et 25 viennent du 2e régiment de Dragons de Fontevraud, dont la spécialité est l’intervention face aux dangers nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques. Une trentaine de militaires sont dédiés au commandement et au soutien logistique de ce centre. Il répond à l’objectif que se donne la France de lutter activement contre la maladie en étant intégré à la Task Force Ebola (TFE). Il est destiné aux soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

 

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 11:45
photo EMA / ECPAD

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28/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Les relèves des militaires de la force Barkhane se poursuivent : après les unités du fuseau « Ouest », les unités du fuseau « Est » de la force sont à leur tour en cours de relève.

 

Au Niger, le détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) implanté à Dirkou a été désengagé au début du mois de mai. Depuis le 21 mai, un DLAO a été détaché à Diffa auprès des forces armées nigériennes. Ce sont donc toujours cinq DLAO qui sont constitués auprès des forces partenaires, dont quatre sont situés au Mali.

 

Le chef d’État-major des armées, le général d’armée de Villiers, a participé le 27 mai 2015 à la réunion du G5 Sahel à N’Djamena, sur invitation de ses homologues tchadien, nigérien, malien, mauritanien et burkinabé, un peu plus d’un an après le premier G5 Sahel. Le CEMA s’est ensuite rendu au camp Kossei pour s’entretenir avec la force Barkhane sur son évaluation de la situation régionale.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 11:45
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28/05/2015 Source: État-major des armées

 

La force Sangaris resserre progressivement ses troupes et matériels autour de Bangui pour densifier la « force de réaction » mobile au profit des forces de l’ONU. Les emprises militaires française à Bria et N’Délé ont ainsi été transférées à la MINUSCA les 22 et 28 mai. Cette semaine, trois hélicoptères Puma ont été désengagés du théâtre.

 

Lors des prochaines relèves, les militaires de Sangaris qui quitteront la RCA passeront par un sas de décompression en Crète. Cette nouvelle structure remplace celle de Dakar qui avait accueilli les précédents mandats de retour de République centrafricaine.

 

Parallèlement, la force Sangaris reste active en appui de la MINUSCA. Elle a ainsi appuyé le bataillon pakistanais de l’ONU dans le couloir central du pays, au Nord-Est de Dékoa, dans une zone de tensions liées à la transhumance. Dans le même temps, les militaires français ont appuyé un bataillon burundais de la MINUSCA dans des opérations de contrôle d’axe routier au Nord de Bangui, entre Damara et Sibut.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 11:45
Ouverture du 16ème Forum international sur le continent africain

Cette 16e édition du FICA a pour thème : « vers une meilleure gestion des espaces frontaliers au bénéfice de la sécurité et du développement ». – photo Jérémie FARO SIRPA Terre Image (centre Cesson Sevigne)

 

28/05/2015 Domenico Morano  - DICoD

 

Jeudi 28 mai, le 16ème Forum international sur le continent africain (FICA), coorganisé par l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et par la direction de la coopération de sécurité et de défense du ministère des Affaires étrangères et du Développement international, s’est ouvert à l’École militaire (Paris).

 

Le 16ème Forum international sur le continent africain (FICA) s’est ouvert jeudi 28 mai à l’École militaire (Paris). Organisée par l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et la direction de la coopération de sécurité et de défense du ministère des Affaires étrangères et du Développement international, cette édition du FICA a pour thème : « vers une meilleure gestion des espaces frontaliers au bénéfice de la sécurité et du développement ».

 

Des auditeurs provenant de 43 pays africains, de 8 organisations sous-régionales africaines, ainsi que de l’Union africaine et du Service européen d’action extérieure, assisteront aux travaux qui s’achèveront le 4 juin. Les échanges porteront surtout sur les moyens, les instruments et les capacités des États dans la gestion de leurs frontières et de l’implication des populations dans ce processus. Ce forum permet ainsi de montrer les principaux aspects de la coopération menée par la France et l’Europe avec l’Afrique dans les domaines de la sécurité et de la défense.

 

Problématiques abordées :

 

    Les instruments et capacités des États pour le contrôle de leurs territoires et de leurs frontières.

    Le rôle des organisations sous-régionales, régionales et internationales dans la mise en œuvre du contrôle des frontières et des espaces frontaliers.

    L’implication des populations dans la gestion des espaces frontaliers.

    La délimitation des frontières terrestres, maritimes, fluviales ou lacustres.

    La coopération entre États en matière de sécurisation et de gestion des espaces.

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 11:30
Chammal : point de situation du 28 mai 2015

 

28/05/2015 Source: État-major des armées

 

La force Chammal poursuit ses missions de renseignement et de reconnaissance armées en étroite collaboration avec les forces des autres pays de la coalition. L’activité aérienne hebdomadaire s’est traduite par treize sorties aériennes. Au cours de ces sorties, dix frappes ont ciblé des positions tenues par Daech, touchant des bâtiments ou véhicules du mouvement terroriste, principalement sur le front Nord, le long d'une ligne Mossoul-Sinjar et plus au Centre dans les régions de Kirkouk et Baïji.

 

A Bagdad, les militaires français dédiés au volet formation de l’opération Chammal poursuivent leur mission au profit des forces irakiennes de l'ICTS et de la 6e division irakienne. Les cadres du détachement d’instruction opérationnelle concentrent actuellement les formations qu’ils dispensent sur les compétences de neutralisation d’engins explosifs improvisés avec des phases pratiques permettant la mise en œuvre des procédures de nettoyage de zones polluées.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

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28 mai 2015 4 28 /05 /mai /2015 16:55
Rapport sur le PJL actualisant la programmation militaire pour les années 2015 à 2019 (Patricia Adam)


28.05.2015 source Assemblée nationale
 

Le présent projet de loi actualisant la programmation militaire est soumis à notre Assemblée avant toute chose parce qu’il est nécessaire et urgent de traduire les décisions prises par le Président de la République lors du Conseil de défense du 29 avril 2015, tirant les conséquences du niveau exceptionnel d’engagement opérationnel de nos forces, à l’étranger comme sur le territoire national.

Il n’en reste pas moins que cet exercice nouveau d’adaptation était déjà prévu par les textes. La notion d’actualisation de la programmation militaire a en effet été introduite pour la première fois à l’occasion de l’examen de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019. Son article 6 prévoit que des actualisations seront réalisées, dont la première avant la fin de l’année 2015. Cette disposition, introduite par le Sénat en première lecture, s’inscrivait dans un ensemble plus large de mesures de contrôle et de clauses de sauvegarde destinées à s’assurer d’une bonne exécution de la LPM.

La LPM votée en 2013 prévoyait une stabilisation des crédits jusqu’en 2016, préalablement à une remontée progressive et modérée des moyens consacrés à la mission « Défense » à partir de 2017. L’ampleur du mouvement opéré dans le présent projet de loi mérite donc d’être particulièrement soulignée. Il est en effet proposé que la fameuse « courbe en J » des crédits soit d’une part nettement plus prononcée, avec l’affectation de 3,8 milliards d’euros de crédits budgétaires supplémentaires, et d’autre part plus précoce, avec une augmentation de 600 millions d’euros dès 2016. En outre, le mouvement de réduction des effectifs est très profondément revu, avec une moindre déflation de ces derniers représentant 18 750 effectifs sur la durée de la programmation. Les effets de la poursuite de la rénovation de l’organisation du ministère de la Défense sont donc partiellement compensés par un effort très significatif de recrutement au profit principalement de la force opérationnelle terrestre, mais aussi pour le renforcement de capacités critiques comme le renseignement et la cyberdéfense.

La mise en œuvre d’une actualisation d’une telle ampleur est rendue d’autant plus aisée que le cadre d’ensemble fixé par le Livre blanc de 2013 et la loi de programmation militaire reste parfaitement pertinent s’agissant des menaces pesant sur la sécurité de la France et des Français. C’est la raison pour laquelle le présent projet propose seulement des adaptations limitées au rapport annexé s’agissant de l’environnement stratégique, et dont l’objet se borne à rendre compte des développements les plus récents sur la scène internationale. Il n’est donc pas nécessaire d’y revenir plus avant, sinon pour relever l’accroissement sensible du niveau de risques et menaces qui avaient déjà bien été identifiés.

La première confirmation concerne les « menaces de la force », liées à des acteurs étatiques. L’annexion de la Crimée en 2014 puis la crise dans l’Est de l’Ukraine illustrent très directement la nécessaire vigilance face aux risques de réémergence de menaces étatiques et de conflits territoriaux. Et ce d’autant plus que les incursions et provocations navales et aériennes aux frontières de l’Europe ne diminuent pas. Elles ont d’ailleurs conduit la France à participer à de nombreuses opérations de déploiement de forces et d’entraînements conjoints avec les États les plus concernés afin de participer à la réaffirmation du principe de défense collective de l’Alliance atlantique. De manière moins directe, la persistance de tensions profondes et durables en Asie, parfois autour de conflits territoriaux, souligne également l’importance qu’il y a à maîtriser l’ensemble des capacités militaires, y compris celles se situant dans le « haut du spectre » et destinées à dissuader ou à faire face, le cas échéant, à des affrontements de haute intensité.

Quant aux « risques de la faiblesse », liés notamment à l’effondrement ou aux insuffisances de structures étatiques, ils ont malheureusement continué à se manifester de manière extrêmement inquiétante. C’est notamment pour faire face à cette menace qu’une adaptation profonde du dispositif militaire permanent français en Afrique a été opérée en 2014, tandis que l’opération Barkhane se poursuit de manière durable dans la bande sahélo-saharienne (1). Les effets de la guerre civile en Syrie se font sentir sur l’ensemble du Proche-Orient et du flanc sud de l’Europe, et ce alors que la crise au Yémen prend elle-même des proportions des plus inquiétantes. En outre, ces deux pays sont le théâtre d’affrontements interétatiques par procuration, voire d’interventions directes. L’effet déstabilisateur de ces conflits est accru par le fait qu’ils offrent un terreau propice à un djihadisme international d’une ampleur jusqu’ici inconnue, confirmant dans le même temps les menaces directes qu’ils font peser jusqu’au cœur de nos sociétés.

Les attentats de janvier 2015 ont provoqué un choc considérable non seulement en raison de leur horreur, mais aussi de l’adoption par les terroristes de modes d’opérations directement issus de ces conflits et que d’autres pays, comme l’Inde ou le Kenya par exemple, avaient déjà eu tragiquement à connaître. Ils ne représentent pas à proprement parler une surprise stratégique tant le Livre blanc de 2013 avait insisté sur les risques de continuité entre États faillis et terrorisme en Europe. En revanche, ils ont mis en exergue la nécessité de ne pas baisser la garde outre mesure s’agissant de la fonction protection, ce qui impliquait un réexamen des moyens disponibles au profit de la défense du territoire national.

L’ensemble de ces menaces, confirmées par les événements récents, démontre si besoin était la nécessité de conserver un outil de défense complet et adaptable. Si l’on entend parfois dans le débat public sur la défense des appels en faveur de « la nécessité de faire des choix », ils ne sont le plus souvent que l’habillage de renoncements à des capacités essentielles. Ne pas y avoir cédé a donc permis de ménager des marges de manœuvre pour l’avenir. Lors des débats sur le projet de loi de programmation militaire, il avait été répété à l’envi que « le costume [était] taillé au plus juste ». Pour autant, il n’y manquait pas de pièce essentielle, ce qui permet dès à présent d’organiser une adaptation appropriée au vu du rythme de l’activité opérationnelle de nos forces.

Toutes les armées connaissent de fait un dépassement sensible des contrats opérationnels prévus par le Livre blanc de 2013. Les auditions régulières des chefs d’état-major d’armée ont ainsi permis à notre commission de bénéficier d’analyses très éclairantes à cet égard.

Lors de son audition le 27 janvier 2015, l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la marine avait ainsi relevé qu’« alors que pour la marine, le contrat consistait en un déploiement dans deux zones, nous en sommes à quatre ou cinq. Si la situation devait perdurer, nous serions peut-être amenés un jour à faire des choix entre celles-ci, ce qui ne serait pas très simple. »

Pour sa part, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a indiqué, lors de son audition du 15 avril 2015, que « l’engagement opérationnel de l’armée de l’air s’est encore renforcé. Il est aujourd’hui supérieur à ce qui est prévu dans ses contrats opérationnels, dans de nombreux domaines et dans la durée. L’armée de l’air assure sans discontinuer ses missions permanentes sur le territoire national – on a tendance à les oublier. »

Enfin, le cas de l’armée de terre est particulièrement remarquable en raison du déclenchement de l’opération Sentinelle à la suite des attentats de janvier 2015. Lors de son audition par la commission le 18 mars dernier, le général Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de terre, avait souligné que « l’engagement le 14 janvier de 10 500 soldats des forces terrestres sur le territoire national porte cette contribution au niveau maximal prévu par le Livre blanc, un degré jamais atteint jusqu’alors. Dans le même temps, à l’extérieur de l’hexagone, le niveau d’engagement reste élevé. Il représente pour les seules forces terrestres de l’ordre de 10 000 soldats prépositionnés outre-mer et déployés sur quatre théâtres d’opérations extérieures. Ce faisant, l’armée de terre conduit simultanément deux volets essentiels de sa mission : la protection et l’intervention. Si l’on considère la simultanéité de ces déploiements, les effectifs engagés et ceux en alerte ainsi que le nombre et la typologie des opérations, le contrat opérationnel fixé dans le Livre Blanc à l’armée de terre était déjà en janvier sous forte tension, voire à la limite du dépassement. Nous sommes en mesure de remplir ces deux volets, mais au prix de notre capital opérationnel, sans laisser le moindre espace de respiration pour la remise en condition, avec le risque de fragiliser la fidélisation des effectifs sachant que l’absence hors garnison pourrait être d’un jour sur trois voire un jour sur deux. La décision de prolonger l’opération Sentinelle dans la durée fait sortir l’armée de terre du cadre des contrats pour lesquels elle a été dimensionnée. En particulier le contrat « Protection » qui prévoyait un engagement ponctuel, sans relève, pour une durée maximale de trois mois. C’est un nouveau contrat opérationnel pour l’armée de terre, assorti d’une nouvelle trajectoire des effectifs, demandée au Président de la République par le chef d’état-major des armées. »

Tous ces éléments plaidaient donc en faveur d’une actualisation non seulement plus rapide qu’initialement envisagé, mais aussi d’une ampleur plus substantielle.

Elle intervient dans des conditions nouvelles et singulièrement plus favorables par rapport à trois des grandes contraintes ayant présidé à la rédaction de la loi de programmation militaire 2014-2019 : les exportations de Rafale, les ressources exceptionnelles et la « manœuvre ressources humaines ».

S’agissant des Rafale, la construction de la programmation reposait sur l’hypothèse de l’exportation de 40 appareils, destinés à compenser l’arrêt des livraisons au profit de l’armée de l’air à partir de 2016. Les contrats récemment conclus avec l’Égypte et le Qatar, pour un total ferme de 24 avions chacun, ainsi que la commande de 36 appareils fabriqués en France annoncée par le Premier ministre indien lors de sa visite d’État, permettent de sécuriser l’édifice budgétaire de la LPM sur ce point.

La deuxième grande hypothèse déterminante de cette programmation résidait dans le volume des recettes exceptionnelles, fixées initialement à 6,3 milliards d’euros. Tant leur montant que leur calendrier suscitaient de légitimes interrogations, ce qui avait conduit le Parlement à voter une clause dite de sauvegarde à l’article 3 de la LPM afin de permettre, en cas de difficultés, la compensation de ces recettes exceptionnelles par d’autres recettes exceptionnelles ou par des crédits budgétaires. Il est en effet apparu très tôt que les recettes prévues dès 2015 au titre du produit de cession de certaines bandes de fréquences hertziennes étaient très incertaines. Cela a d’ailleurs conduit à deux reprises, en juin 2014 et en avril 2015, à l’utilisation des nouveaux pouvoirs de contrôle sur pièce et sur place votés à l’article 7 de la LPM 2014-2019 au profit de députés et de sénateurs des commissions chargées de la défense de l’Assemblée nationale et du Sénat. Sans revenir en détail sur les résultats de ces contrôles, qui ont chacun fait l’objet d’une communication en commission (2), on rappellera qu’ils étaient liés avant tout à l’examen des modalités de la mise en place éventuelle de sociétés de projets, destinées à pallier temporairement l’absence d’encaissement des recettes de cessions de fréquences.

Lors du Conseil de défense du 29 avril dernier, le Président de la République a arbitré en faveur d’un changement important, l’essentiel des recettes exceptionnelles prévues pour la programmation 2014-2019 étant converties en crédits budgétaires, à l’exception de celles liées à des cessions d’emprises immobilières de la défense ou de matériels d’occasion. Cette décision permet une clarification du cadre budgétaire de la programmation.

Enfin, s’agissant de la « manœuvre ressources humaines », la déflation des effectifs prévue initialement à hauteur de 33 675 équivalents temps pleins (ETP) est atténuée de 18 750 ETP, ce qui ramène le montant total des déflations prévues sur la période à 14 925 ETP. Sans exonérer le ministère de la Défense d’efforts d’amélioration de son organisation, loin s’en faut, cette mesure permet, d’une part, d’alléger la manœuvre de réduction des effectifs d’environ 7 000 postes à supprimer mais n’ayant pu être identifiés et, d’autre part et surtout, de tenir compte de la nécessité du renforcement de la force opérationnelle terrestre. Il s’agit en effet de donner à celle-ci les moyens d’exercer dans la durée les nouvelles missions intérieures assignées dans le cadre de l’opération Sentinelle, tout en maintenant son haut niveau de qualification, d’entraînement et d’engagement au profit de la fonction intervention.

Si le calendrier d’examen du présent projet est à l’évidence resserré, il convient cependant de souligner que la perspective de l’actualisation de la LPM en 2015 avait conduit notre commission à engager en amont un certain nombre de travaux qui permettent d’aborder l’examen du projet de loi dans de bonnes conditions d’information.

C’est tout particulièrement le cas s’agissant du second volet urgent de cette actualisation, à savoir la traduction des arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme du 2 octobre 2014 sur la liberté d’association des militaires. Compte tenu de l’importance des changements potentiels sur le statut général des militaires, la commission a organisé cinq auditions ouvertes à la presse sur le sujet depuis novembre 2014 (3), tandis que la mission d’information confiée à nos collègues Geneviève Gosselin-Fleury et Alain Marleix a présenté son rapport le 6 mai dernier. Au surplus, ce dernier portait également sur l’ensemble de la manœuvre ressources humaines, permettant là aussi de prendre une certaine avance sur les motifs de l’actualisation de cette manœuvre.

La même démarche a été menée s’agissant de la mission d’information sur le bilan et la mise en perspective des dispositifs citoyens du ministère de la Défense. Quatre auditions ont été réalisées par la commission, celles du directeur du service national, du général commandant le service militaire adapté, de la directrice générale de l’établissement public d’insertion de la défense (EPIDE) et du président de l’Agence du service civique. Les rapporteurs, Mme Marianne Dubois et M. Joaquim Pueyo ont en outre effectué une communication à la commission sur l’état d’avancement de leurs travaux le 15 avril 2015. Les enjeux de la mise en place du service militaire volontaire, proposée par le présent projet, ont ainsi pu être largement exposés et discutés

Enfin, s’agissant de la question des réserves, faisant l’objet de l’article 13 du présent projet et de développements dans le rapport annexé, la commission a procédé à deux auditions éclairantes du délégué interministériel aux réserves et du délégué aux réserves de la gendarmerie (4).

Le contenu de l’ensemble de ses travaux ainsi que l’utilisation des nouveaux pouvoirs de contrôle sur pièces et sur place permettent donc d’aborder avec le niveau d’information nécessaire une actualisation de la programmation militaire dont la rapporteure pense qu’elle présente davantage d’importance que le texte originel au vu des inflexions majeures prévues en matière de crédits et d’effectifs.

 

Rapport sur le PJL actualisant la programmation militaire pour les années 2015 à 2019 (Patricia Adam)

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28 mai 2015 4 28 /05 /mai /2015 11:55
29 Mai 1958 Le Colonel JEANPIERRE Commandant du 1er REP est tué au combat

29 Mai 1958 Le Colonel JEANPIERRE Commandant du 1er REP est tué au combat


28.05.2015 source SHD
 

28 mai 1291 : chute de Saint Jean d’Acre (actuel Israël). Le sultan El Achraf Khalil s’empare avec son armée de 220 000 hommes de la forteresse défendue par les Templiers, après un siège de 2 mois. C’est la fin du royaume franc d’Orient, de la présence templière en Terre Sainte et des Croisades.

 

28 mai 1701 : mort du maréchal de Tourville (Paris). Héros de la Marine française qui débute sa carrière dans la lutte contre les Barbaresque au sein de l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem à Malte. Nommé immédiatement capitaine de vaisseau (à 24 ans) en passant à la Royale, il confirme ses talents durant la guerre de Hollande et celle de la Ligue d’Augsbourg. Même sa défaite lors de la bataille de la Hougue (22 mai 1692) ne parvient pas à ternir sa réputation auprès du roi Louis XV.

 

28 mai 1871 : fin de la semaine sanglante (Paris). La Commune de Paris, créée par les Parisiens révoltés contre le gouvernement d’Adolphe Thiers replié à Versailles s’achève avec leur reddition dans les quartiers du Nord-Est parisien. Les combats ont fait rage durant une semaine et font environ 20 000 morts, principalement chez les révoltés. Les destructions sont elles aussi très importantes : incendies des Tuileries, du Palais de Justice, de l’Hôtel de Ville et du Palais Royal.

 

28 mai 1908 : naissance de Ian Fleming (Londres). Le créateur de James Bond aurait 107 ans aujourd’hui. Elève à l’Académie de Sandhurst et officier de renseignement durant la seconde guerre mondiale, il s’est consacré ensuite à l’écriture des romans du mythique 007 et grâce à leur succès a pu en vivre. Son pendant français serait Gérard de Villiers avec SAS Malko qui n’a malheureusement pas profité des attentions d’Hollywood.

 

28 mai 1940 : capitulation belge. Les Allemands parvenant à franchir la Lys, à l’issue de la bataille (23 au 28 mai) du même nom, le roi Leopold III demande aux forces armées belges de se rendre.

 

28 mai 1958 : mort du LCL Jeanpierre (Djebel Mermera - Algérie). Le LCL Jeanpierre, chef du 1er REP meurt dans le crash de son hélicoptère abattu par l’ALN lors de la bataille des frontières.

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28 mai 2015 4 28 /05 /mai /2015 07:50
How the F35B Lightning II works


27 mai 2015 by Defence HQ

 

Royal Navy engineer, Ian Tidball takes you on a tour of F35B Lightning II.

Discover how its capabilities will place the UK at the forefront of fighter technology, giving the RAF a true multi-role all weather, day and night capability. It will be able to operate from well-established land bases, deployed locations or the Royal Navy's Queen Elizabeth Class Aircraft Carriers.

Find out more about the capabilities of the F35B and the new aricraft carriers

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28 mai 2015 4 28 /05 /mai /2015 07:45
photo D. Payet - 5 RIAOM

photo D. Payet - 5 RIAOM

 

27/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 16 au 18 mai 2015, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont accueilli le général de corps d’armée Sainte-Claire Deville, commandant les forces terrestres (COMFT), venu notamment à la rencontre des militaires du 5erégiment interarmes d’Outre-Mer (5eRIAOM).

 

Le 16 mai 2015, le COMFT a été accueilli à la résidence du COMFOR, le général de brigade aérienne Montocchio, avant de s’entretenir avec le colonel Despouys, chef de corps du 5e RIAOM. Le reste de la journée était dédié aux présentations théoriques du régiment couplé à un focus sur le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre basé à Djibouti. Le lendemain, le COMFT s’est rendu sur le terrain où se déroulait une action de partenariat avec les écoles d’artillerie et de cavalerie, à l’occasion de l’exercice Koron 2015. Il a, à cette occasion, pu assister à des manœuvres de Close air support (CAS) réalisées par l’un des Mirage 2000 présents à Djibouti, des tirs au Mortier de 120 mm, ou encore visiter la base avancée temporaire « Désert ». Avant de repartir, le général Sainte-Claire Deville s’est entretenu avec M. l’ambassadeur de France.

 

Cette visite s’est enchaînée avec celle du général de brigade André, chef de la Division Equipement Maintenance du CFT, le 18 mai 2015. Ce dernier se rendait à Djibouti pour effectuer la première visite de conseil et d’assistance de deux formations Terre stationnées aux FFDj : le 5e RIAOM et la cellule maintenance du matériel terrestre (CMMT). Durant son séjour, il a ainsi constaté les méthodes et procédures mises en place afin d’assurer le suivi du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (MCO-T) mais également apporter son expertise afin de les optimiser.

 

Enfin, le général de brigade Royal, commandant les écoles militaires de Draguignan, s’est également rendu à Djibouti du 20 au 23 mai 2015 pour inspecter les élèves de l’école d’artillerie en formation à Djibouti. Il a pu observer de près le dispositif mis en place au profit de ses lieutenants pour valider leur formation théorique en zone désertique.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo D. Payet - 5 RIAOMphoto D. Payet - 5 RIAOM

photo D. Payet - 5 RIAOM

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28 mai 2015 4 28 /05 /mai /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

26/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 7 au 15 avril 2015, des éléments français au Sénégal (EFS) ont mené trois détachements d’instruction opérationnelle (DIO) au centre d’entraînement tactique n°7 de Thiès, au profit des forces sénégalaises.

 

Ces trois formations visaient à appuyer la préparation opérationnelle des contingents sénégalais en vue de leur projection au Mali, au sein de la MINUSMA. Défini en lien avec les forces sénégalaises, chaque DIO était centré sur des besoins spécifiques portant à la fois sur le commandement et sur des domaines techniques plus ciblés.

 

Ainsi, une première formation a été délivrée dans le domaine du guidage aérien tactique avancé (GATA). Le détachement d’assistance opérationnel « air » des EFS s’est rendu à Thiès pour mener cette  action de formation au profit de trois équipes constituées d’un chef, d’un adjoint, d’un radio et d’un chauffeur. La première semaine a permis d’acquérir ou de perfectionner les savoir-faire nécessaires en transmissions et en topographie. La deuxième semaine a été consacrée aux méthodes de désignation d’objectif et de guidage tactique.

 

Cette formation s’est conclue par le guidage d’un hélicoptère d’attaque MI 35 sénégalais pour les trois équipes, en présence du général de brigade Duhau, commandant les EFS et du général de brigade Cheikh Gueye, chef d’état-major de l’armée de Terre sénégalaise. La remise des attestations de stage a été effectuée lors de la cérémonie de clôture, marquant ainsi la qualité du travail effectué par les stagiaires.

 

Par ailleurs, l’unité de coopération régionale (UCR) des EFS a mené une formation visant à former le centre opérationnel (CO) d’un bataillon de marche destiné à armer la MINUSMA. Réalisée au profit de vingt-cinq officiers et sous-officiers des forces armées sénégalaises et s’appuyant sur les procédures éprouvées de l’armée française, cette instruction,  a été axée sur le fonctionnement d’un CO en opération onusienne dans le contexte particulièrement difficile du Nord Mali. Dans un premier temps, insistant sur la nécessité de mettre en place des outils simples et efficaces, les instructeurs ont pu approfondir les bases de la tactique générale d’un GTIA (groupement tactique interarmes blindé) ainsi que les techniques propres à chaque cellule : conduite, renseignement, logistique, SIC (système d’information et de communication), actions civilo-militaires, ou encore communication opérationnelle.

 

Après le déroulement d’une méthode d’élaboration d’une décision opérationnelle (MEDO), le CO a conduit un exercice de 48h dont le thème était particulièrement adapté à sa future mission à Kidal et Gao. Pour cela, les EFS ont mis en place les moyens d’un PC comprenant des réseaux radios, téléphoniques et numériques, ainsi qu’une animation menée par des officiers sénégalais et français.

 

Tout au long de ce DIO, les stagiaires ont montré un grand intérêt pour acquérir des savoir-faire collectifs, fortement motivés par un départ imminent en opération.

 

Enfin, un troisième DIO a été réalisé par les EFS, dans le domaine des engins explosifs improvisés (IED). Cette action de formation menée par le détachement d’assistance opérationnelle « génie » au profit de deux sections génie combat d’un bataillon partant pour la MINUSMA s'est également déroulée au centre d'entraînement tactique N°7 de Thiès.

 

La première semaine du stage a été consacrée à la présentation théorique de la menace et a été complétée par des ateliers pratiques de présentation de matériels et d’apprentissage des techniques de détection et de sauvegarde. La suivante a été réservée à un entraînement répétitif (Drill) de niveau groupe avec emploi de détecteurs magnétiques, méthode de sondage et identification de la menace.

 

L’instruction s’est terminée par une mise en situation des groupes lors d’un parcours de synthèse avec une succession d’incidents IED et mines. Les autorités françaises et sénégalaises ont ainsi pu observer et apprécier le travail des sapeurs dans le cadre d’une ouverture d’itinéraire, l’une de leurs nombreuses missions génie au Mali. La formation s’est clôturée par la remise des attestations de stage durant laquelle les stagiaires sénégalais ont remercié leurs instructeurs français au rythme des chants et des danses africaines.

 

A l’issue de ces trois stages, la visite conjointe du général de brigade Duhau et du général de brigade Cheikh Gueye est venue souligner la parfaite coopération et les liens d’amitié qui unissent les forces armées françaises et sénégalaises.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
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photo EMA / Armée de Terre

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 17:56
Nexter : Placez l'innovation au cœur de votre métier

27.05.2015 par Nexter Group

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 17:55
photo Elysée

photo Elysée

 

27/05/2015 L.Perier  - DICoD

 

Mercredi 27 mai 2015, journée nationale de la Résistance, la Nation rend un hommage solennel à quatre résistants qui font leur entrée au Panthéon : Pierre Brossolette, Jean Zay, Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion. La cérémonie, présidée par François Hollande, président de la République, se tient en présence du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et du secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, Jean-Marc Todeschini.

 

Mercredi 27 mai en fin d’après-midi, quatre résistants font leur entrée au Panthéon : Pierre Brossolette, journaliste torturé par la Gestapo, et Jean Zay, ministre du Front populaire assassiné par la milice ; Geneviève de Gaulle-Anthonioz, fondatrice d’ATD Quart-Monde, et Germaine Tillion, ethnologue, toutes deux déportées à Ravensbrück. À cette occasion, la Nation leur rend un hommage solennel à travers une cérémonie présidée par le président de la République, François Hollande et en présence du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et du secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, Jean-Marc Todeschini.

 

Les cérémonies d’hommage ont commencé dès mardi. Le cortège funèbre a traversé la capitale en empruntant le chemin de la libération de Paris. Parti de la porte d’Orléans, il a parcouru l’avenue du Général-Leclerc, l’avenue Denfert-Rochereau et le boulevard de Port-Royal. Après un hommage organisé par la mairie de Paris place Camille-Jullian, le cortège a rallié la Sorbonne. Dans la soirée, un hommage à ces quatre figures de la Résistance a été organisé par l’Ordre de la Libération, à l’Hôtel national des Invalides.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 17:50
L’Europe est-elle capable de lancer un drone MALE "Made in Europe" ?

Jusqu'ici aucun des programmes lancés en matière de drones MALE n'a passé le cap de l'industrialisation : EuroMale, Talarion, Advanced UAV, Mantis/Telemos, Voltigeur. Une vue d'artiste du projet de drone européen, baptisé Male 2020 (Moyennne altitude longue endurance) (Crédits : Dassault Aviation)

 

26/05/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Face aux drones MALE américain et israélien, l’Europe se lance enfin dans la course. L'Allemagne, la France et l'Italie ont récemment décidé de lancer des études pour un système de troisième génération. Pour autant, le gâchis européen jusqu'ici en matière de drone MALE incite encore à la prudence. Ce sera l'un des thèmes abordés le 12 juin lors du Paris Air Forum organisé par La Tribune et sur lequel débattront le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier et le directeur général adjoint de Thales, Pierre-Eric Pommellet.

 

Peut-il y avoir une place sur le marché pour un programme de drone MALE européen face aux actuels systèmes en service, le Reaper américain et le Heron TP israélien, qui raflent la plupart des appels d'offre, et surtout leur successeur de troisième génération ? A la seule condition de consolider une volonté politique européenne commune, notamment en Allemagne, en Espagne, en France, en Italie et en Pologne pour l'achat d'un système développé et fabriqué par un consortium d'industriels du Vieux-Continent. C'est déjà pratiquement le cas, Berlin, Paris et Rome ont récemment annoncé vouloir lancer une étude de définition afin de préparer la phase de développement d'une drone MALE européen.

 

Un succès après une succession d'échecs?

Une fois la décision politique acquise - ce qui n'était pas un mince défi pour Jean-Yves Le Drian qui s'est beaucoup investi -, encore faut-il harmoniser ensuite le besoin capacitaire ainsi que le calendrier de mise en service d'un drone MALE dans les trois armées européennes. Surtout, le pari sera de confirmer ces bonnes intentions car jusqu'ici, aucun des programmes lancés en matière de drones MALE n'a passé le cap de l'industrialisation (EuroMale, Talarion, Advanced UAV, Mantis/Telemos, Voltigeur...) .

Et si aujourd'hui il y a bien un drone MALE européen, qui domine le marché européen, c'est un système "Made in USA". Le Reaper de l'américain General Atomics équipe déjà les armées française, britannique et italienne. Les Pays-bas et l'Allemagne sont également proches d'un achat de systèmes américains. Bref, c'est un grand chelem pour le Reaper, qui surpasse de loin l'avion de combat F-35 de Lockheed Martin, pourtant sélectionné par de nombreux pays du Vieux-Continent.

 

Une annonce officielle au salon du Bourget?

Bref, c'était loin d'être gagné - cela ne l'est toujours pas pour autant - mais le ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, qui a toujours voulu y croire en dépit de l'ampleur du défi, a passé un premier col de montagne. "Notre effort en matière de drones de surveillance et d'ISR (Intelligence, Surveillance & Reconnaissance, ndlr) devrait être accentué, avec notamment, dès cette année, le lancement des études relatives au futur drone européen, que la France envisage à l'horizon 2025 avec l'Allemagne et l'Italie", avait-il déclaré lors d'une conférence de presse en mars. Cette volonté politique s'est transformée en intention commune entre l'Allemagne, l'Italie et la France de lancer une étude de faisabilité.

Quand une décision définitive sera-t-elle prise? En principe en juin, à l'occasion du salon aéronautique du Bourget, qui ouvre ses portes le 15 juin, les trois pays pourraient officiellement confier un contrat de 60 millions d'euros au total (20 millions par pays) aux industriels pour une première étude de faisabilité, via l'OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d'armement). Le coût de développement du futur drone de reconnaissance de type MALE est estimé à environ un milliard d'euros.

 

Combien de drones MALE en Europe?

Le ministère de la Défense français évalue le marché à 30 ou 40 système de drones MALE en Europe. Quels pays ? Outre la France, l'Italie et le Royaume-Uni, qui utilisent déjà des Reaper, l'Allemagne, la Pologne et les Pays-Bas pourraient très rapidement s'équiper de ce type de drones. Un marché qui intéresse fortement les industriels européens... même s'il est limité. Surtout sur le plan industriel, un programme de ce type est relativement modeste pour pouvoir accepter de nombreux partenaires.

"C'est la seule condition pour lancer un programme européen, note pourtant un observateur du secteur de la défense. Les Allemands, les Italiens et bien d'autres pays n'achèteront jamais un drone MALE de fabrication française". Et pourtant, la France, à travers son expertise tricolore chez Dassault Aviation, Thales, Safran, voire chez Airbus Group France, pourrait développer seule un tel programme.

 

Une coopération industrielle européenne

Du coup, Airbus Group, Dassault Aviation et Alenia Aermacchi ont proposé en mai 2014 une approche commune pour développer le drone européen de prochaine génération. Ils ont d'ailleurs remis leur proposition à la France, l'Allemagne et l'Italie. "Après avoir appelé au développement d'un tel système lors du dernier salon aéronautique du Bourget en 2013, les trois entreprises aéronautiques européennes les plus compétentes en la matière sont aujourd'hui d'accord sur les modalités pratiques d'une telle approche commune", avait-elle expliqué dans un communiqué commun.

Pas sûr pour autant que Dassault Aviation ait apprécié en mars dernier le "deal" entre Berlin et Paris : à la France, les satellites d'observation, à l'Allemagne, les drones MALE. Une affaire à suivre et qui ne sera pas un long fleuve tranquille... Surtout si Jean-Yves Le Drian quitte la barre du ministère de la Défense.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 17:30
RAF Strike on ISIL 19 May

 

26 mai 2015 by Defence HQ

 

A Reaper identified a series of fortified positions; it successfully attacked one bunker with a Hellfire missile, then helped direct three attacks by the Tornado GR4s, which used Paveway IV precision guided bombs to destroy an artillery position and two other bunkers.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 17:20
Minuteman III test launch from Vandenberg Air Force Base


26 mai 2015 by US Air Force

 

A team of Air Force Global Strike Command Airmen launched an unarmed Minuteman III intercontinental ballistic missile equipped with a test reentry vehicle from Vandenberg Air Force Base, California, at 3:37 a.m. Pacific Daylight Time May 20.

The ICBM's reentry vehicle, which contained a telemetry package used for operational testing, traveled approximately 4,200 miles to the Kwajalein Atoll in the Marshall Islands.

Every test launch verifies the accuracy and reliability of the ICBM weapon system, providing valuable data to ensure a safe, secure and effective deterrent for as long as nuclear weapons exist. The launch team, under the direction of the 576th Flight Test Squadron, Vandenberg AFB, included Airmen from the 90th Missile Wing at F.E. Warren AFB, Wyoming, and the 625th Strategic Operations Squadron at Offutt Air Force Base, Nebraska

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

27 mai 2015 Armée de Terre

 

Le 14e Forum Entreprise-Défense s’est déroulé à Versailles, les 20 et 21 mai. Cette manifestation, à travers laquelle l’armée de Terre est partie prenante de ses matériels, est une occasion privilégiée pour les PME de présenter et promouvoir leur technologie et leur savoir-faire.


Créé en 1989, cet événement met en relations les acheteurs de la Défense et le monde de l’entreprise. Organisé conjointement par la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (SIMMT) et la chambre de commerce et d’industrie de la région Ile-de-France, il s’impose désormais comme un rendez-vous incontournable des acheteurs du secteur.


Découvrez le FED 2015, où était présent le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:55
Transfert d'activités du Val-de-Grâce

 

21/05/2015 Ministère de la Défense / DCSSA

 

Conformément au « modèle 2020 » présenté par le directeur central du service de santé des armées fin 2014, les activités chirurgicales de l’Hôpital d’instruction des armées (HIA) Val-de-Grâce sont progressivement transférées vers les HIA Bégin et Percy afin de créer une Plateforme militaire hospitalière d’Île-de-France (PFMH IDF). Durant cette phase de transfert, une attention particulière est portée aux patients du Val-de-Grâce afin de leur garantir la qualité et la disponibilité des soins qui font la réputation des hôpitaux militaires.

 

Ainsi, dès le 1er juin, le Val-de-Grâce assurera une prise en charge des patients uniquementsurrendez-vous. Lesurgences ne seront plus assurées car le personnel du service médical d’accueil aura été transféré. Les patients pourront être accueillis dans les deux autres HIA parisiens qui assureront ainsi une continuité des soins.

 

Le transfert du personnel et des matériels du Val-de-Grâce conduira, dès le 1er juillet, à une reprise de l’ensemble des activités de chirurgie, de réanimation et d’oncologie sur les deux autres hôpitaux militaires :

    HIA Percy (Clamart) : services de neurochirurgie, chirurgie vasculaire et ORL ;

    HIA Bégin (Saint-Mandé) : services de chirurgie viscérale, urologie et oncologie.

 

L’HIA Val-de-Grâce continuera à assurer, pour ses patients, une activité de consultations chirurgicales programmées dans le domaine des spécialités transférées. Les services de médecine interne, neurologie, ophtalmologie et psychiatrie continueront à accueillir les patients jusqu’à leurs transferts prévus en 2016.

 

À compter du 1er juillet 2015, la radiothérapie et le caisson hyperbare cesseront leurs activités.

 

Ce transfert de compétences de l’HIA Val-de-Grâce permettra de densifier l’offre de soins de la future PFMH IDF afin de remplir la mission au profit des forces armées avec la même efficacité. Il correspond au nouveau modèle hospitalier du service de santé des armées défini dans le cadre du « modèle 2020 », pour répondre aux évolutions du monde de la Défense et de la Santé.

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