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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 07:20
photo USAF

photo USAF

 

20.05.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Depuis le 1er avril, l'US Air Force ne met plus en ligne que 60 CAP (combat air patrol) de MQ-1 Predator et de MQ-9 Reaper. Chaque CAP, c'est, en termes matériels, quatre drones, une station de contrôle, des paraboles et un réseau de communication satellitaire. En termes humains, ce sont des pilotes déportés, des analystes, des maintenanciers etc.

Dans un article paru sur le site DefenseOne, des porte-parole de l'USAF évoquent pêle-mêle des questions de sécurité, entraînement etc.

Le colonel James Cluff, qui commande la 432nd Wing et la 432nd Air Expeditionary Wing, est plus direct: "La réalité de la guerre que nous menons, c'est que 60 CAP, c'est insuffisant. Mais l'Air Force a du mal à faire mieux que 60". Et d'ajouter: "Nous n'avons pas assez de pilotes et d'opérateurs".

Effectivement, l'USAF dont le parc rassemble environ 300 drones Reaper et Predator, est sollicitée pour fournir davantage de vols mais les effectifs ne suivent pas.

Sur ce sujet et les solutions mises en œuvre, on lira le rapport du GAO de mai 2015; il est intitulé "Unmanned Aerial Systems. Actions Needed to Improve DOD Pilot Training" (à lire ici). Le GAO pointe des carences dans les effectifs (83% des besoins sont couverts en moyenne mais à Holloman AFB seuls 63% des besoins le sont), dans la formation (et surtout la formation continue) des pilotes

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 07:20
Le système acoustique de modélisation sous-marine SPARTA de Way Maritime (Way Maritime)

Le système acoustique de modélisation sous-marine SPARTA de Way Maritime (Way Maritime)

 

20 mai 2015 par Bastien Duhamel – 45eNord.ca

 

La société Lockheed Martin Canada a annoncé qu’elle allait accorder un financement de recherche et développement en matière de technologie acoustique sous-marine à la Maritime Way Scientific Inc basée à Ottawa.

 

Le financement permettra de soutenir le développement continu du système acoustique de modélisation sous marine et de développer les technologies d’aide à la décision tactique de Maritime Way, explique Lockheed Martin dans son communiqué de presse .

 

Ces technologies sont utilisées pour caractériser la façon dont le son se propage dans l’eau pour créer un avantage tactique.

 

Pour le moment, aucuns détails sur le montant du financement de la recherche n’a encore été communiqué par la compagnie.

 

La technologie de Way Maritime, appelé SPARTA (Sonar Performance Acoustic Research Tactical Analysis) a pour objectif de fournir une meilleure compréhension de l’environnement sous-marin.

 

Ces nouvelles technologies permettraient notamment de mieux appréhender l’environnement sonore sous-marin, d’aider à définir l’emplacement des sonars et des capteurs ou encore de fournir aux militaires des informations sur les menaces ennemies afin de les localiser, selon Lockheed Martin.

 

« Les flottes navales d’aujourd’hui doivent être conçues pour intégrer un large éventail de capacités pour pouvoir  fonctionner efficacement dans des théâtres d’opérations multidimensionnels « , a déclaré Martin Taillefer, président et directeur général de Way Maritime.

 

«La sécurité, la survie et le processus de guerre sous-marine est directement influencée par l’environnement opérationnel. Sans une compréhension claire de l’environnement, la vulnérabilité de toute unité est considérablement augmentée».

 

Le vice-président et directeur général de Lockheed Martin Canada système&formation , Rosemary Chapdelaine espère ainsi répondre à «un besoin reconnu d’améliorer, d’établir et de maintenir ces technologies innovantes pour la guerre sous-marine».

 

«Ce projet représente un investissement continu dans les technologies de gestion de combat navals pour répondre aux besoins du Canada et des marines alliées à travers le monde.»

 

Maritime Way dispose d’une équipe d’experts reconnus en matière de théorie et de modélisation acoustiques qui se sont spécialisés dans les applications militaires de l’acoustique maritime, la modélisation et l’ingénierie des systèmes de sonar d’’analyse tactique.

 

Rappelons que Maritime Way scientifique Ltd est engagé dans la fourniture de conseil et de services scientifiques à un certain nombre de clients couvrant l’industrie maritime, la recherche maritime et le développement, de la pêche, de la défense et des institutions universitaires.

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 07:20
La Marine royale canadienne sur eBay pour trouver des pièces pour ses navires

Le NCSM Preserver ravitaillant la frégate américaine USS Ingraham en mer d'Arabie en novembre 2001 dans le cadre de l'opération Apollo, la participation militaire canadienne dans la campagne internationale contre le terrorisme (Photo: caporal Brian Walsh, CombatCam)

 

18 mai 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

La honte! La Marine royale canadienne a dû fouiller sur Internet, notamment sur le site eBay, pour trouver les matériaux nécessaires pour réparer l’un de ses navires de ravitaillement, le NSCM Preserver, rapporte aujourd’hui la Presse Canadienne, s’appuyant sur des documents internes qu’elle dit avoir obtenus.

 

Ces tentatives désepérés se sont faites, toujours selon l’agence de presse, alors que les techniciens de la Marine tentaient de maintenir en vie le vieux ravitailleur, âgé à l’époque de 45 ans, dont plusieurs parties étaient abîmées «au-delà des limites acceptables» par la corrosion et qui a fini par être retiré du service en septembre 2014.

La Marine royale canadienne avait prévu remplacer les navires beaucoup plus tôt, mais le gouvernement Harper avait reculé sur sa décision en 2008, car les soumissions étaient à ses yeux beaucoup trop onéreuses.

Les employés de la Marine ont alors dû se mettre à chercher des matériaux sur Internet parce que leur manufacturier habituel ne les fabriquait plus depuis longtemps. Certains ont alors dû être achetés sur le site d’enchères eBay.

Le ministère de la Défense nationale avait indiqué l’année dernière que le NCSM Preserver et le NCSM Protecteur – qui ont été les proies d’incendies – allaient être retirés du service avant même que de nouveaux bateaux soient prêts à les remplacer.

Le NCSM Protecteur a été décommissioné récemment lors d’une cérémonie à la Base des Forces canadiennes Esquimalt (BFC Esquimalt) après 46 ans de bons et loyaux services et une cérémonie semblable devrait être annoncée prochainement pour le Preserver.

Le hic, c’est que, même avec le nouveau programme, il faudra attendre encore huit ans pour que les nouveaux bateaux destinés à les remplacer soient fonctionnels.

La Presse Canadienne fait aussi état d’autres documents fournis par le Parti libéral du Canada, qui annonce que le retrait prochain des NCSM Iroquois créera un vide encore plus grand dans la flotte de navires militaires canadiens.

Le député libéral et ancien officier de la marine Marc Garneau croit que la situation navale est désastreuse, le manque de ressources rendant dorénavant les navires canadiens dépendant de la flotte des pays étrangers.

Lauren Armstrong, La porte-parole du ministre de la Défense Jason Kenney a assuré pour sa que la Marine serait apte à accomplir toutes ses opérations au pays et à l’extérieur.

Mais, en octobre 2014, l’évaluation des forces navales menée par le Chef – Service d’examen, révélait que la MRC traverse actuellement la période de modernisation et de renouvellement la plus intense et la plus complète de son histoire en temps de paix.

Et, malgré la modernisation des frégates Halifax qui va bon train, la Marine royale canadienne éprouve des difficultés à satisfaire certaines de ses exigences relatives à l’état de préparation alors qu’elle est au défi de maintenir ses opérations avec plusieurs navires en moins et qu’elle traverse un phase intense de renouvellement.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 19:55
Jean-Yves Le Drian, l'alchimiste du gouvernement Valls

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a obtenu 9 milliards de crédits bdugétaires supplémentaires sur la période 2015-1019 - photo MinDefFr

 

21/05/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a obtenu de François Hollande 9 milliards d'euros de crédits bdugétaires supplémentaires sur la période 2015-2019 : 5,2 milliards de recettes exceptionnelles transformés en crédits budgétaires et 3,8 milliards de rallonge.

 

Jean-Yves Le Drian est un alchimiste. Un ministre de la Défense qui transforme le plomb en or, et plus précisément qui transforme d'aléatoires recettes extra-budgétaires en "solides" crédits budgétaires. Car la nouvelle trajectoire financière de la loi de programmation militaire (LPM) parle d'elle-même. Grâce aux arbitrages qu'il a obtenu du Chef de l'Etat François Hollande et qui ont été validés mercredi en conseil des ministres, le budget de la défense apparait beaucoup plus solide que précédemment, la plupart des recettes extra-budgétaires (REX) ayant été supprimées : 930 millions d'euros au lieu de 6,15 milliards à trouver sur la période 2015-2019. Soit 5,25 milliards d'euros de REX transformés en bons vieux crédits budgétaires ni plus, ni moins. En 2015, l'Hôtel de Brienne ne devra trouver que 230 millions d'euros de REX, contre 2,37 milliards précédemment.

 

Le pari gagné sur les exportations

Les ressources totales consacrées par l'Etat au budget de la défense s'élèvent sur la période 2015-2019 à 162,41 milliards, dont 930 millions de REX. Soit 3,8 milliards d'euros de plus par rapport à la trajectoire initiale de la LPM 2014-2019. Car Jean-Yves Le Drian a également obtenu une rallonge budgétaire de 3,8 milliards à l'occasion de la réactualisation de la LPM, un rendez-vous initialement prévu en fin d'année mais qui a été avancé en raison du haut niveau des menaces terroristes. Du jamais vu, se réjouit-on dans l'entourage du ministre de la Défense. Bref, tout va pour le mieux à l'Hôtel de Brienne, qui joue toutefois profil bas pour ne pas trop réveiller rancœurs et/ou convoitises.

Le ministère a en outre d'ores et déjà gagné son pari d'exporter le Rafale, un pari qui pesait pour 4 milliards sur la LPM, et le programme de frégates FREMM. La France a concrétisé des commandes à l'exportation de l'avion de combat de Dassault Aviation en Égypte et au Qatar, et prochainement en Inde. De même, la livraison d'une FREMM à l'Égypte en 2015 permet d'optimiser la charge des chantiers concernés et de soulager le budget. "Après 4,7 milliards d'euros de prises de commande à l'export en 2012, puis 6,9 milliards en 2013 et enfin 8,2 milliards en 2014, nous pourrions dépasser les 15 milliards en 2015", explique le ministère de la Défense. Ce qui devrait être un record très difficile, voire impossible, à battre à l'avenir.

 

3,8 milliards d'euros supplémentaires à dépenser

Que va faire le ministère de la Défense de la rallonge budgétaire de 3,8 milliards d'euros? Tout est déjà fléché ou presque, dans le jargon des financiers. L'hôtel de Brienne va consacrer 2,8 milliards d'euros à la moindre déflation des effectifs de 18.750 postes sur les 33.675 prévus initialement. Cette somme sera consacrée aux effectifs et aux coûts de fonctionnement liés à ces emplois. En outre, le nouveau contrat "Protection" implique le déploiement pendant au moins un an de 7.000 hommes issus des forces terrestres sur le territoire national, et pouvant monter jusqu'à 10.000 hommes pendant un mois.

En outre, 500 millions d'euros supplémentaires seront dévolus sur la période 2016-2019 à l'entretien des matériels, éprouvés par les nombreuses opérations extérieures (OPEX). Actuellement, 9.000 hommes et 25 avions de combat sont engagés dans les OPEX, contre 7.000 et 12 appareils prévus initialement. Enfin, 500 millions d'euros, auxquels il faut rajouter 1 milliard d'euros de redéploiements budgétaires en raison d'une évolution favorable des indices économiques (inflation par exemple), sont prévus pour l'achat de nouveaux matériels en vue de "répondre à certaines urgences opérationnelles", indique-t-on au sein du ministère de la Défense.

 

Des hélicoptères, des C130, de nouvelles frégates...

Avec cette enveloppe de 1,5 milliard d'euros, les armées ont déjà prévu d'acheté sept hélicoptères d'attaque Tigre supplémentaires et une augmentation des cadences de livraison des NH90 pour les forces terrestres (avec l'achat de 6 NH90 supplémentaires) afin d'accélérer l'adaptation de la flotte des hélicoptères aux exigences des opérations aéroterrestres sur la bande sahélo-saharienne notamment. En outre, le ministère va avancer la livraison des trois derniers avions ravitailleurs MRTT pour des livraisons échelonnées entre 2018 et 2025, dans le but de maîtriser le risque d'un arrêt brutal d'une flotte actuelle de KC135 dont la moyenne d'âge est déjà très élevée (51 ans).

Le ministère étudie actuellement la mise à disposition (acquisition ou location) d'une capacité de quatre appareils supplémentaires de transport fabriqués par Lockheed Martin, les C130, dont deux équipés pour pouvoir ravitailler en vol les hélicoptères. Ils doivent répondre aux besoins accrus de mobilité sur les théâtres du fait de la multiplication des opérations et des fortes élongations de la bande sahélo-saharienne notamment et surtout aux aléas des livraisons de l'A400M. Il est également prévu un armement pour deux C130 (missile air-sol Griffin de Raytheon). En outre, l'armée de l'air programme l'achat de 25 nouveaux pods de désignation laser TALIOS pour les Rafale et Mirage 2000 au titre du renforcement de sa capacité d'intervention.

Par ailleurs, cette enveloppe va permettre d'avancer le programme de Frégates de taille intermédiaire (FTI), complémentaires des FREMM, pour un objectif de première livraison en 2023 à la marine nationale. Dans la phase de transition qui accompagnera la livraison
de ces nouvelles frégates, les frégates furtives FLF seront rénovées au fil de leurs arrêts techniques programmés. Cette rénovation comprendra notamment l'ajout d'un sonar.

La marine a également obtenu la livraison d'un quatrième bâtiment de type B2M (Bâtiment multimission) destiné à renforcer la capacité de la France à faire respecter sa souveraineté dans le sud-est de l'océan Indien et qui sera basé à La Réunion. Il est enfin prévu l'acquisition patrimoniale de quatre bâtiments de servitude BSAH au total (Bâtiment de Soutien et d'Assistance Hauturier), en soutien de l'action de nos moyens navals dans la surveillance de nos approches maritimes métropolitaines.

 

Des crédits pour le renseignement et la cyberdéfense

Le renseignement n'est pas oublié. Les moyens seront renforcés pour faire face à la menace actuelle. Plus de 650 personnes supplémentaires rejoindront les services de renseignement tandis que près de 520 personnes renforceront les effectifs dans les activités de cydersécurité. Ce recrutement sur la période 2014-2019 est une "amplification de notre effort dans la cyberdéfense, pour suivre l'évolution des pratiques de nos adversaires dans l'espace numérique, ainsi que le renforcement des organisations et des capacités d'analyse et de surveillance du ministère", explique-t-on dans l'entourage du ministre.

La France renforce ses capacités d'observation spatiale avec l'acquisition d'un troisième satellite, en coopération avec l'Allemagne, dans le cadre du programme MUSIS. Elle va acquérir une charge utile ROEM (Renseignement d'Origine Electromagnétique) pour renforcer les capacités des drones Reaper. Ce qui permettra de renforcer l'appui des soldats sur les théâtres d'opérations.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 18:50
2015 EDA-Egmont PhD prize awarded

 

Brussels - 20 May, 2015 European Defence Agency

 

The European Defence Agency and the Egmont Institute are proud to announce that the 2015 EDA-Egmont PhD prize has been awarded to Mr. Andrea Gilli for his research work on armaments cooperation.

 

The EDA-Egmont PhD prize was created in 2013 to stimulate research in the field of European defence, security and strategy. The prize rewards research work undertaken as part of a PhD thesis carried out at a recognised academic institution.

The 2015 was awarded to Andrea Gilli, Post-doctoral Fellow, Center for Security Studies, Metropolitan University Prague, for his thesis entitled “Unipolarity, Technological Change and Arms Manufacturing: Industrial Alliances in the European Defense Industry”.

Tackling the issue of armaments cooperation, which is not just highly political but also very technical, takes daring on the part of a young PhD candidate – Andrea Gilli has succeeded brilliantly”, Prof Sven Biscop of Egmont, Jury Chair, underlines. “His dissertation is most enlightening and very readable, for academics and practitioners alike. Unlike many dissertations about European topics, Gilli does not attempt to bring a good news show. Instead he demonstrates why armaments cooperation is most difficult where intuitively one would expect it to be most evident. From that dour lesson, policy implications can be drawn and a way for the future charted. A well-earned doctorate, to which the jury unanimously added the 2nd EDA-Egmont Prize”.

Eight thesis were submitted for the EDA-Egmont Prize. The award jury, chaired by Prof Sven Biscop, was composed of Mr. Jorge Domecq, EDA Chief Executive; General Patrick de Rousiers, EU Military Committee Chairman; Dr Antonio Missiroli, EUISS Director; Prof Jolyon Howorth, University of Bath / Yale University; Dr Hilmar Linnenkamp, Adviser SWP; and Prof Richard Whitman, University of Kent.

The EDA-Egmont PhD prize is meant to boost innovative research in the field of European defence and security”, EDA Chief Executive Jorge Domecq stresses. “This year’s winner will not only be awarded a €2000 grant but will also have the opportunity to share his views with high-level executives during the upcoming EDA Annual Conference on 16 November, effectively bridging the gap between research and European policy-making mechanisms”, he adds.

 

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 18:50
EDA and ESA launch DeSIRE II demonstration project

 

Brussels - 18 May, 2015 by European Defence Agency

 

The European Defence Agency (EDA) and the European Space Agency (ESA) agreed to kick-off on 9 April 2015 a new project in accordance with their demonstration roadmap to support the development of governmental, institutional and commercial services provided by Remotely Piloted Aircraft Systems (RPAS) flying in non-segregated airspace.

 

The DeSIRE II demonstration is expected to run for 18 months with a total budget of €2,6 million. An industrial consortium led by Telespazio, one of the world’s leading company in space applications and end-to-end satellite communications services, will act as prime contractor and system integrator. The main results and recommendations coming out of the project will be disseminated to support European standardisation and regulatory activities, especially for the definition of future satellite-based command & control datalinks.

During DeSIRE II, a Piaggio Aero P.1HH HammerHead will be used as a flying testbed for the development, integration and testing of a set of capabilities designed to allow safe RPAS operation in civilian airspace in support of missions such as environment monitoring, maritime surveillance or crisis management. The joint EDA-ESA project will also aim at characterising Satcom command and control datalinks in different frequency bands through simulation, emulation and flight demonstration campaigns. Meanwhile, DeSIRE II will be also be supported by end users (Italian Coast Guard, Italian Civil Protection Department, Guardia di Finanza, European Fisheries Control Agency, Ceren and Armasuisse) who will consolidate their operational and regulatory requirements to operate RPAS in non-segregated airspace. 

This new project is a follow-on to the first DeSIRE demonstration, an EDA-ESA project led by Spanish company Indra which ran from 2011 to 2013. It culminated with a series of successful test flights demonstrating the ability of a RPAS using a satellite link to safely share the sky with other airspace users. 

Out of the €2,6 million project budget, €1,2 million will be invested by ESA, €600.000 by the EDA on its operational budget and €800.000 by the industrial consortium composed of Telespazio, e-GEOS, Selex ES, Piaggio Aero, ViaSat, Skyguide and Ædel Aerospace GmbH. 

 

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 18:50
Open Skies - planned aircraft flights in UK airspace

 

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There has been lots of media coverage of unannounced Russian aircraft being intercepted by RAF Typhoon fighter jets in recent weeks. Today, the flight of a Russian military Antonov aircraft over the UK this weekend has also attracted lots of media attention.

Quick Reaction Alert (QRA) flights by RAF Typhoons are scrambled in response to unidentified aircraft approaching the UK. These are in direct contrast to flights by foreign militaries under an international ‘Open Skies’ agreement which take off from the UK and have RAF personnel on board.

This weekend’s Antonov flight was one such Open Skies flight. Pilot Officer Leo Collins, who works in the Arms Control and Counter Proliferation team at the MOD and was on the flight, outlines the facts.

I work as part of a team which basically looks after the wide range of international conventional arms control agreements and confidence building measures that the UK is party to. One of the long-standing treaties we administer is called ‘Open Skies’ which came into force in January 2002 and currently has 34 signatory nations.



Open Skies establishes a program of unarmed aerial surveillance flights over the territory of its participants and is aimed at building confidence and familiarity through participation in over flights. It was under this agreement that the Russian military deployed an Antonov 30 (unarmed photography aircraft) to RAF Brize Norton in Oxfordshire and it was there that I joined the aircraft, with several of my RAF colleagues, to monitor the flight as it flew across the UK.



The flight in question was pretty routine. The route was first pre-approved by the MOD and RAF and then flown as per the flight plan. Such sorties are commonplace, reciprocal and have been going on for many years. Indeed, at the same time as we were hosting the Russians, representatives from the RAF were conducting a similar flight over Russia.



When Open Skies flights occur over the UK, we always have RAF representatives onboard – and the UK always gets to see all the photos which were taken on the flight.



So why do we do it? The opportunity to observe each others’ territories is invaluable for transparency and the development of international trust between nations. In addition, aside from observing their work in the sky, we also get to interact professionally and to learn more about the culture of the nation in question; in this instance interacting with our Russian counterparts.



So, was this a dark and shady intelligence gathering exercise mounted by our enemies? No - instead it was a hugely valuable and professional experience for both nations – and long may that continue.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 18:50
Outcome of the EDA Steering Board

 

Brussels - 18 May, 2015 European Defence Agency

 

 

Defence Ministers today formalised their contribution in view of the European Council at the Steering Board of the European Defence Agency (EDA). It complements the contributions from the High Representative /Head of Agency Federica Mogherini and Commissioner Bieńkowska. Among others, Ministers agreed on analysing the implications of hybrid warfare for European defence capability development, on further incentivising defence cooperation including the Preparatory Action on CSDP-related research, on a SME Action Plan, on potential basic principles, objectives and actions for a Security of Supply regime as well as future priorities of the Agency. 

 

Capability development

During today’s meeting, Defence Ministers welcomed the progress achieved in the implementation of the 2013 European Council Conclusions. The four capability programmes on Air-to-Air Refuelling, Cyber Defence, Remotely Piloted Aircraft Systems and Governmental Satellite Communications endorsed by the European Council in 2013 are making good progress in line with their roadmaps. 

Cooperative programmes are important for enhancing capabilities in Europe, but also for clarifying priorities for industry. Defence Ministers agreed that potential additional priority capability areas could be investigated using the Agency’s Capability Development Plan, an assessment of cooperative opportunities derived from the Collaborative Database (CODABA) and EU wider policies. 

The Agency was also tasked to conduct an analysis of the implications of hybrid warfare for European defence capability development in light of the changed security environment to the East and South. The analysis might form part of wider efforts, co-ordinated by the External Action Service and also including the Commission, to analyse the impact of hybrid warfare on the European security environment and to identify, and recommend improvements to existing EU tools and instruments that are best suited to counter this threat.

 

Incentives for defence cooperation

While Member States spent 26% of their defence equipment budget in collaborative procurement in 2011, this ratio was 16% in 2013. There is a need to spend better on defence, and to do more together. 

Defence Ministers today confirmed the need for  EDA to work on  non-market distorting fiscal and financial measures to further incentivise defence cooperation. Tangible progress has been achieved on VAT exemption for ad hoc projects in EDA, with the support of the Commission and the Belgian authorities. Three pilot cases currently benefit from VAT exemption. Formalisation of this VAT exemption is pending the currently ongoing review of the EDA Council Decision.

EDA is investigating with Member States financial engineering mechanisms in support of defence cooperation, including a potential European investment fund for defence, for example to improve the availability of funds and the synchronisation of budgets allocated to cooperative programmes. This fund could be part of the pooled procurement mechanism. In addition, EDA has initiated contacts with the European Investment Bank to investigate potential financial support to the industrial sector and cooperative programmes of a dual-use nature.

In November 2014 the EDA proposed and Member States approved a Policy Framework for long-term and systematic cooperation. Its objective is to provide a coherent basis for defence cooperation in Europe, from priority-setting through in-service support to disposal/decommissioning.

 

Preparatory Action on CSDP-related research

There is a need to halt the continuing decline in investment of defence R&T and maintain competence in areas of critical technologies. The Preparatory Action on CSDP-related research, and its potential follow-on action in the next Multiannual Financial Framework, could provide fresh impetus. Ministers of Defence supported the progress achieved towards the development of the Preparatory Action by the European Defence Agency and the European Commission in close cooperation with the Member States.  They endorsed consolidated views pushing for a defence-oriented and CSDP-related Preparatory Action. The European Council in June 2015 is expected to provide further guidance. 

 

SME Action Plan

Defence Ministers furthermore agreed on revised guidelines for facilitating access to the defence market for Small and Medium-sized Enterprises (SMEs), supporting the implementation of the  Agency’s SME Action Plan. SMEs are considered to be the backbone of the EU economy in terms of jobs creation, growth and innovation. The role of SMEs in the European Defence Technological and Industrial Base (EDTIB) has gradually increased over time, partly as a result of greater outsourcing. The non-binding guidelines were prepared in close cooperation with the Member States and the European Commission. They contain recommendations dedicated to access to supply chain, access to finance, support to innovation, competitiveness and industrial performance, and security of supply aspects. 

 

Security of Supply

Security of Supply arrangements are indispensable for the sustainment of operations, the development of long-term planning and cooperation, and the functioning of the internal market for defence. The December 2013 European Council called on the Commission to develop with Member States and in cooperation with the High Representative and the EDA a roadmap for a comprehensive EU-wide Security of Supply regime, which takes account of the globalised nature of critical supply chains. Due to the significance and multi-dimensional nature of the Security of Supply and taking into account experience gained from its work and activities, the EDA has together with its Member States identified potential basic principles and objectives of such a  regime as well as actions that could be taken at the intergovernmental level. Proposed actions include establishing specific measures to ensure access  to critical capabilities and technologies, e.g. through an early-warning or prioritisation mechanism, developing a mechanism to address concrete short term shortfalls, promoting cross-border cooperation, and bringing the supply and demand side closer together, for example through user-clubs.

 

Future priorities of EDA 

Ministers of Defence today endorsed the future priorities of the EDA including three core activities to further strengthen defence cooperation: support the development of capabilities and military cooperation; stimulate defence R&T to prepare the capabilities of tomorrow and support the EDTIB; and ensure that the interests and specificities of defence are taken into account in wider EU policies.

Under the authority of Federica Mogherini, the Head of the Agency, EDA is a key instrument for supporting and facilitating defence cooperation in Europe. EDA’s strength is that it is Member State-owned and -driven. To date, EDA has managed around 150 R&T projects with a total aggregate budget of almost €500m. 

 

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 18:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

21/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Durant la deuxième quinzaine d’avril 2015, les fusiliers marins du détachement UNIFUSIL de la base navale des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont constitué une équipe de protection embarquée (EPE) à bord du navire sismique Oceanic Challenger,lors de son passage dans le golfe d’Aden.

 

Un détachement de 6 fusiliers marins des FFDj ont embarqué pour 6 jours sur le navire sismique, afin de dissuader toute attaque de piraterie dans une zone maritime sensible, qu’il s’agisse d’actes délibérés d’organisations criminelles ou de pêcheurs à la recherche d’argent et de biens.

 

L’EPE, dont la mission est exclusivement défensive, s’est concentrée sur l’observation de l’environnement maritime et la protection du bâtiment pour garantir sa sécurité, en adaptant sans cesse son attitude aux situations et à l’environnement, notamment climatique.

 

Cet engagement opérationnel participe au maintien des capacités de l’EPE à intervenir en toutes circonstances dans le respect des procédures en vigueur. L’implication personnelle et collective des fusiliers marins a également largement contribué à la réussite de la mission. La prochaine EPE est prévue en juin 2015.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo EMA / Marine Nationale

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

21.05.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense


Selon mes excellents camarades du marin relayant une (relative) indiscrétion de l'amiral Coupry, la marine devrait créer un 7e commando marine qui sera basé à Lorient.

L'EM de la Marine confirme cette information.

Le niveau des effectifs n'est pas encore défini, contrairement à ce qui disent mes collègues, mais ils proviendront majoritairement de la base des fusiliers marins et des commandos (BASEFUSCO). En revanche, cette nouvelle unité sera bien chargée du soutien logistique (maintenance par exemple) des autres unités lors de leurs déploiements extérieurs.

Quant à son nom, "François" ou "Ponchardier", il semblerait que le premier nom puisse l'emporter. Né à Nogent le Rotrou en 1913, le lieutenant de vaisseau Jacques François commandait une flottille amphibie. Il a été tué au combat le 6 janvier 1947 à de Nam Dinh. La Marine a ensuite donné son nom à l'un des six commandos alors en formation.

 

Le texte du marin:
 

"la Marine va créer une septième unité de commando marine, la plus volumineuse en effectifs avec, probablement, entre 140 et 200 personnels. Ce septième commando marine sera installé à Lorient et reprendra une partie de l’actuelle base commando morbihannaise, qui aligne environ 250 marins dans le soutien direct des unités opérationnelles. On y trouve entre autres une armurerie, un garage pour véhicules terrestres, une station de maintenance d’embarcations, un groupe d’entretien de parachutes… Le nom de ce septième commando n’est pas encore arrêté. Il pourrait néanmoins être choisi entre celui de François, une unité qui fut exterminée en Indochine (moins d’une dizaine de survivants ont traversé les années jusqu’à nos jours) et Ponchardier, qui fut formé à partir de volontaires de l’aéronavale et de la marine embarquée, pour opérer en Indochine, en 1944-1945. C’est vraisemblablement le chef d’état-major de la Marine qui tranchera, après consultation du service historique de la Défense. La création effective devrait intervenir fin 2015. Depuis la fin 2014, la Marine avait déjà intégré cette base commando dans les effectifs de ses forces spéciales, ainsi passés de 500 à 750."

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:55
photo DICoD

photo DICoD

Jean-Yves Le Drian a annoncé que la DGA notifiait à la société SOPRA le marché de réalisation du nouveau logiciel de paie des militaires

 

20/05/2015 Economie et technologie

 

Mercredi 22 avril, le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé que la direction générale de l’armement (DGA) notifiait à la société SOPRA le marché de réalisation du nouveau logiciel de paie des militaires. Destiné à remplacer le système actuel Louvois, le marché, d’un montant global de 128 millions d’euros, couvre la réalisation, la mise en service ainsi que la maintenance corrective et évolutive du système pendant dix ans.

 

En déplacement dans le centre d’expertise des ressources humaines (CERH) de la marine nationale à Toulon (Var), Jean-Yves Le Drian a annoncé que la direction générale de l’armement (DGA) avait notifié à la société SOPRA le marché de réalisation du logiciel de paie des militaires, Source Solde, destiné à remplacer Louvois. Le marché, d’un montant global de 128 millions d’euros, couvre la réalisation, la mise en service ainsi que la maintenance corrective et évolutive du nouveau système pendant dix ans. 

 

La marine nationale a été choisie pour mettre en service Source Solde à compter de 2017, après une période de tests s’échelonnant sur toute l’année 2016. À terme, lorsque ces tests auront établi que le nouveau système fonctionne parfaitement pour l’ensemble des armées et services, Source Solde remplacera totalement Louvois ainsi que le système Solde Air. Il gèrera la solde de 250 000 militaires.

 

L’attribution de ce marché fait suite à un dialogue compétitif initié en avril 2014. Pendant cette phase, la DGA, en partenariat avec la direction des ressources humaines du ministère de la défense (DRH-MD), a notamment soumis à de nombreux tests les prototypes proposés par les trois sociétés en compétition. 

 

Le ministre de la défense a réaffirmé sa totale mobilisation et celle du ministère pour remplacer le système Louvois, installé en 2010.  Le 5 décembre dernier à Varces (Isère), le ministre de la défense avait pris l’engagement devant les armées que le successeur de l’actuel système de paie Louvois serait sélectionné au cours du premier semestre 2015. Grâce aux travaux conduits par la DGA et la DRH-MD, cet engagement est aujourd’hui tenu.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:55
photo Alain Monot - Marine Nationale

photo Alain Monot - Marine Nationale

 

Lemarin.fr

 

En marge de la réunion annuelle du réseau Brick et dague, le contre-amiral Olivier Coupry a annoncé hier que l’Écume, nouvelle embarcation des commandos marine, a été admise au service actif. Cette phase formelle permet de l’employer en opérations.

 

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:55
Epsilon - photo Armée de l'Air

Epsilon - photo Armée de l'Air

 

15.05.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

Et on reparle d'externalisation! Cette fois, c'est dans le cadre d'une réponse ministérielle à une question écrite de François Cornut-Gentille. L'élu UMP demandait à Jean-Yves Le Drian de préciser les projets d'externalisation en cours d'évaluation au sein du ministère de la défense.

Voici la réponse publiée le 5 mai au JO:
 

 

"Conformément aux orientations fixées par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale paru en 2013 et par la loi de programmation militaire pour les années 2014 à 2019, le ministère de la défense est engagé dans un processus de modernisation tendant à maintenir l'effort de défense tout en recherchant une meilleure efficacité à moindre coût et une meilleure répartition de ses moyens.
Dans cette perspective, le recours à l'externalisation consiste à confier à un ou des opérateurs externes, en partie ou en totalité, une fonction, une activité ou un service assuré jusqu'alors en interne, en responsabilisant ce ou ces opérateurs sur des objectifs de qualité de service et de coût.
Dans ce cadre, une mission de l'ingénierie financière, des contrats de partenariat et des contrats complexes, relevant de la direction des affaires financières du ministère, est chargée de mener les études de faisabilité économique et juridique et de réaliser les évaluations économiques préalables aux projets d'externalisation.
Les résultats de ces travaux conditionnent le lancement effectif de chaque projet. La mission apporte en outre une expertise juridique et financière aux équipes de projet lors des phases de passation de contrats. Une activité, pour être externalisée, doit répondre à quatre exigences cumulées fondamentales :
- ne pas affecter la capacité des armées à réaliser leurs missions opérationnelles ;
- permettre dans la durée des gains économiques et budgétaires significatifs pour l'État et le ministère, évalués à l'aide d'une méthode rigoureuse, prenant en compte les coûts complets des scenarii étudiés (régie, régie rationalisée optimisée ou externalisation) ;
- préserver les intérêts des personnels, notamment au travers des conditions de reclassement ;
- ne pas conduire à la création de positions dominantes chez les fournisseurs et préserver les possibilités d'accès des petites et moyennes entreprises à la commande publique.
Ces évaluations approfondies permettent d'effectuer une étude comparative entre trois opportunités de gestion : la gestion en place (en régie) ; la régie rationalisée optimisée qui se traduit par l'application de mesures de mutualisation et de rationalisation réduisant d'autant les coûts de fonctionnement en régie ; et l'externalisation. Ce dispositif vise à la plus grande rigueur en consolidant les décisions de lancement sur une base fiable. A ce titre, sont présentés non seulement les coûts annuels récurrents associés à chacun des trois modes de gestion, mais également les coûts complets intégrant les dépenses associées au pilotage des ressources humaines qui accompagne une rationalisation en régie ou une externalisation, ou encore les dispositifs fiscaux (effet de la TVA, des redevances sur les autorisations d'occupation temporaire...).
Dans ce contexte, les opérations d'externalisation suivantes sont actuellement à l'étude ou dans une phase de renouvellement :
- la mise en oeuvre de l'entraînement différencié et de la formation modernisée des équipages de chasse de l'armée de l'air. Ce projet constituera une évolution importante du contrat déjà conclu avec Cassidian pour le soutien de la flotte d'Epsilon de la base aérienne de Cognac ;
- l'optimisation de l'organisation de l'activité du maintien en condition opérationnelle, au titre de laquelle il est envisagé de susciter la création d'une filière industrielle spécialisée dans la gestion de la fin de vie et le démantèlement des matériels aéronautiques retirés du service. Ce projet, dénommé « Cap 2016 », est conduit par la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la défense ;
- le marché relatif à l'externalisation d'un éventail de services de soutien sur la base de défense de Creil (transport des personnes, restauration, blanchisserie, entretien, maintenance bureautique, etc.) attribué en 2011 au groupement Veolia/DCNS arrivera à terme en août 2015, avec la fin de la première tranche conditionnelle. Dans ce contexte, le soutien multiservice est en cours de redéfinition et fera l'objet d'un nouveau marché à compter du mois d'août prochain ; - le marché d'infrastructure et de service portant sur les fonctions Restauration - Hôtellerie - Loisirs au sein de deux bases de défense expérimentales, envisagé sous la forme d'un partenariat publicprivé. L'analyse préliminaire, menée par la mission de l'ingénierie financière, des contrats de partenariat et des contrats complexes dans le cadre de cette étude est en cours de finalisation."

 

La question datait du 19 février 2013; il a donc fallu 27 mois avant que les éléments de réponse soient communiqués. Puisque la patience et la persévérance sont des qualités dont la nature a doté François Cornut-Gentille, je lui suggère de reposer une question écrite (sans trop attendre quand même) et de demander un état des lieux de toutes les externalisations du Mindef, passées, en cours et à venir. L'inventaire, s'il est complet, sera beaucoup plus significatif que le contenu de la réponse écrite ci-dessus. On y trouvera des externalisations dans le domaine du soutien, de la formation, du transport, de la logistique en opex, et même du renseignement.

On se rendra compte que, souvent, l'externalisation n'"affecte pas la capacité des armées à réaliser leurs missions opérationnelles" mais qu'elle permet tout simplement à ces mêmes armées de parvenir à réaliser ces mêmes missions opérationnelles.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

21 Mai 2015 Source : Marine nationale

 

Mardi 19 mai 2015, le Groupe Aérien Embarqué (GAé) est revenu de sa mission avec le porte-avions Charles de Gaulle. Parmi les aéronefs composant le GAé, 1 Alouette III et 2 Dauphin PEDRO de la flottille 35F, assurant la sauvegarde tant des pilotes d’avions que du porte-avions, sont rentrés sur la base d’aéronautique navale (BAN) d’Hyères.

 

Les neuf appareils hyérois de la 35F ont donc été réunis sur la BAN : trois Alouette III, trois Dauphin Pedro et trois Dauphin de type N. Fait assez rare pour être signalé, car la flottille n’embarque pas qu’à bord du porte-avions, mais aussi sur un bon nombre de bâtiments de la Force d’action navale (transport de chalands de débarquement, pétroliers-ravitailleurs,…). De plus, un détachement à part entière sur la BAN assure les missions de service public pour la façade méditerranéenne. La flottille 35F a donc profité de l’occasion pour organiser un vol en formation au-dessus de la BAN. Les neuf hélicoptères ont effectué deux passages, le premier avec trois dispositifs en chevrons, le second en échelons refusés, avant d’effectuer un « break » au-dessus de la tour de contrôle et de terminer par un atterrissage en ligne.

 

Le personnel de la flottille et les familles venues accueillir le détachement ont profité de cette occasion rare de voir voler 9 hélicoptères en formation.

 

Rappelons que la flottille comporte, en plus de ceux d’Hyères, deux autres détachements de service public sur les façades métropolitaines (La Rochelle et Le Touquet), et un autre à Tahiti. Le soleil ne se couche jamais sur la 35F….

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

photo Marine Nationale

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:55
photo DCNS

photo DCNS

 

Lemarin.fr

 

Le programme de frégate de taille intermédiaire (FTI) pour la Marine nationale va être anticipé « avec un objectif d’une première livraison en 2023 ». Cette décision figure dans l’actualisation de la loi de programmation militaire entérinée le mercredi 20 mai en conseil des ministres.

 

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:50
Du nouveau sur la collision du « Triomphant » et du « Vanguard »

 

LeMarin.fr

 

Un marin britannique, qui a mis en ligne un document alarmant sur la sécurité des sous-marins nucléaires britanniques, a été placé en détention provisoire le mardi 19 mai après s'être rendu aux autorités. William McNeilly, 25 ans, accuse notamment les responsables de la défense d’avoir cherché à camoufler la collision survenue en 2009 entre le sous-marin britannique HMS Vanguard et le sous-marin français Le Triomphant.

 

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:50
Photo Malek Azoug

Photo Malek Azoug

 

21/05/2015 Liesbeth Bardyn –MIL.be

 

Le ministre de la Défense Steven Vandeput a rendu visite avec sa collègue néerlandaise Jeanine Hennis-Plasschaert ce 20 mai à l'école de lutte antimines Eguermin. Cette école binationale à Oostende fête son cinquantième anniversaire. Sur la plage de Lombardsijde les militaires néerlandais et belges ont en plus donné le meilleur d'eux-mêmes lors d'une bonne démonstration bien active.

 

L'origine de la collaboration belgo-néerlandaise se trouve à Oostende. Depuis 1965 les marines des deux pays y suivent une formation de lutte antimines et de nettoyage. « A deux on peut faire beaucoup plus que tout seul », confirme colonel Jan De Beurme du département d'état-major Opérations et Entrainement. « Pendant ses cinquante années la collaboration a été de plus en plus intense et large. En 2006 l'OTAN a reconnu notre école comme center of excellence. » Depuis ce centre d'expertise attire les marines du monde entier.

 

Dans le portail solennel de l'école, les deux ministres de la Défense dévoilent une plaque commémorative pour les cinquante ans d'existence d'Eguermin. La collaboration n'est pas encore achevée, trouve ministre Hennis-Plasschaert. « Il y a encore beaucoup de points sur lesquels nous pouvons collaborer, comme la fusion des attachés de défense. » Le ministre Vandeput hoche la tête. « La Belgique et les Pays Bas ont souvent des intérêts communs à l'étranger. C'est pourquoi nous étudions la question de voir si un attaché pour les deux pays ne serait pas suffisant. »

 

Photo Malek Azoug
Photo Malek AzougPhoto Malek AzougPhoto Malek Azoug
Photo Malek AzougPhoto Malek AzougPhoto Malek Azoug

Photo Malek Azoug

Après la cérémonie à Eguermin à Oostende, de l'action était encore prévue sur la plage de Lombardsijde. Côte à côte les militaires belges et néerlandais démontrent un atterrissage d'assaut et une évacuation. Des hélicoptères belges, des bateaux-moteurs néerlandais et des mortiers effectuent l'exercice ensemble. Les deux ministres sont impressionnés. « Extraordinaire que l'on puisse voir une telle démonstration avec les deux pays », explique la ministre Jeanine Hennis-Plasschaert. « Avec notre collaboration binationale nous marchons en tête en Europe. J'en suis fière et nous devons continuer à le faire et amplifier les efforts. »

Vidéo : Erwin Ceuppens

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:45
Le COGES, filiale du GICAT, maitre d'oeuvre du prochain salon ShieldAfrica


source COGES
 

Le continent africain est en plein développement et doit se doter des moyens nécessaires à son essor dans la sécurité et la paix. Sa croissance doit s’accompagner d’une offre adaptée à la sécurité des biens et des citoyens.
 
Les organisateurs actuels du salon ShieldAfrica ont décidé de poursuivre son développement à l’avenir, en confiant la maitrise d’œuvre de la quatrième édition du salon au COGES, organisateur du salon Eurosatory, leader mondial des salons de défense et de sécurité.
 
Après 3 éditions réussies, ShieldAfrica va se transformer et devenir désormais un salon biennal de sécurité intérieure et de défense qui se tiendra au premier semestre des années impaires. La 4ème édition est programmée en 2017.
 
ShieldAfrica va rester un salon africain organisé par des africains. Son organisation sera réalisée par une société de droit ivoirien, à laquelle le COGES apportera son savoir-faire, ses compétences et son réseau commercial en dupliquant son business-modèle.
 
ShieldAfrica a vocation à devenir le carrefour où se réuniront les utilisateurs publics et privés des produits et solutions de sécurité et de défense ainsi que les industriels du monde entier.
 
ShieldAfrica va devenir le salon de référence du continent, carrefour de rencontre de tous ceux qui travaillent au développement d’une Afrique plus sûre.

 

Contact 
Daphné Lepetit, Directeur de la communication du COGES - Tél : +33 (0)1 44 14 51 53 – Courriel : d.lepetit@cogesevents.com

 

A propos du COGES

Le COGES (Commissariat Général des Expositions et Salons du GICAT), est une société, filiale à 100% du GICAT – Groupement des industries de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres. Il est dédié à la promotion internationale de l'industrie française de défense et de sécurité terrestre & aéroterrestre et de ses filières.

Dans ce cadre, le COGES crée des événements ciblés, tant en France qu'à l'étranger. Il organise :
·       EUROSATORY : Salon leader mondial de la défense et de la sécurité terrestre et aéroterrestre, qui se tient au mois de juin les années paires au Parc des expositions de Paris-Nord-Villepinte, et dont la prochaine session aura lieu du 13 au 17 juin 2016.
·       ASIA PACIFIC HOMELAND SECURITY : Premier salon dédié à la gestion des catastrophes naturelles et industrielles, à la protection civile et du territoire en région Asie-Pacifique dont la prochaine session se tiendra au Marina Bay Sands, Singapour, du 27 au 30 Octobre 2015.
·       EXPODEFENSA: Salon de référence en Amérique Latine  pour la Défense et la Sécurité (tri-service : Terre, Air, Mer), dont la prochaine édition se tiendra au centre de conventions CORFERIAS de Bogota, Colombie, du 30 novembre au 2 décembre 2015.
·       des PAVILLONS FRANCE sur une sélection de 12 salons étrangers des domaines Défense et/ou Sécurité dans le monde.
·       des rendez-vous d'affaires.

Au service de l'industrie française, présent chaque année sur une vingtaine d’expositions de Défense et de Sécurité dans le monde, le COGES possède une réelle expertise de ces manifestations et des marchés associés au grand bénéfice des exposants.



 

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

21/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Entre le 27 avril et le 4 mai 2015, le BCR Var, qui embarque l’état-major de la Combined Task Force (CTF) 150 engagée dans des missions de lutte contre le terrorisme, était en relâche opérationnelle à Victoria, aux Seychelles. Le bâtiment a ainsi mené plusieurs interactions avec les garde-côtes seychellois, ainsi qu’avec le HMAS Newcastle de la Marine australienne, également déployé au sein de la Task Force. Par ailleurs, cette visite a été l’occasion pour le capitaine de vaisseau Crignola, commandant la CTF 150, de rencontrer les autorités seychelloises dans le cadre du volet « engagement régional » de la coalition.

 

Ces entraînements conjoints s’inscrivent dans le cadre de la préparation aux opérations de sécurité maritime de la Task Force et du renforcement de l’interopérabilité entre les marines alliées. En effet, la France, l’Australie et les Seychelles sont membres de la coalition des Combined Maritime Forces, qui s’attachent à assurer la sécurité maritime dans une large partie de l’océan Indien.

 

Ainsi, le 4 mai 2015, les bâtiments français et australiens, ainsi que le patrouilleur seychellois Constant se sont rejoints au large des côtes seychelloises pour un exercice d’évolution tactique (déplacement en formation), et de sauvetage en mer (Search and Rescue). Ces entraînements, mobilisant notamment les équipes de navigation, de visite, et le personnel médical, ont permis aux marins et aux garde-côtes d’échanger leur savoir-faire pour la prise en charge de blessés en mer et de mesurer leur capacité à effectuer des manœuvres navales coordonnées.

 

Le lendemain, le BCR Var et le HMAS Newcastle ont poursuivi toute la journée leurs entraînements conjoints, mobilisant l’ensemble des deux équipages. Le bâtiment australien a ainsi mis en œuvre son hélicoptère Sea Hawk pour des exercices de transport de charge sous élingue (câble de transport positionné sous l’hélicoptère) et d’hélitreuillage sur la plateforme hélicoptère du Var. Ces manœuvres complexes et exigeantes ont pleinement mobilisé les équipes aviation et sécurité du bâtiment français, leur permettant de confirmer leur bonne préparation opérationnelle.

 

Profitant de cette rencontre à la mer, les équipes de visite australienne et française se sont livrées à des exercices de visites croisées, opérations que les deux bâtiments sont amenés à effectuer dans le cadre du déploiement au sein de la Task Force. En effet, régulièrement, les unités de la CTF 150 conduisent des opérations d’approches et d’interrogations de navires, boutres ou bateaux de pêche. Dans un mode plus offensif, et en conformité avec le droit international, les bâtiments peuvent mettre en œuvre leur équipe de visite afin de réaliser des enquêtes de pavillon sur des navires suspects. Celles-ci peuvent ensuite déboucher sur des mesures plus coercitives en cas de trafic illicite avéré.

 

Ces interactions ont également permis à des membres d’équipage d’embarquer pendant quelques heures sur les bâtiments alliés, leur permettant ainsi d’échanger avec leurs homologues en étant pleinement intégrés à l’équipage. Par ailleurs, d’autres entraînements conjoints ont été menés dans des domaines aussi divers que la plongée ou encore les tirs d’artillerie, contribuant à renforcer l’interopérabilité et la coordination des différents équipages dans ces domaines opérationnelles très techniques.

 

Soulignant le bon niveau de ces échanges, le capitaine de vaisseau Crignola, commandant la CTF 150, a déclaré : « L’efficacité de la CTF 150 repose sur une collaboration étroite entre les marines de la coalition et une parfaite connaissance des procédures communes par les équipages déployés dans la zone d’opération. Les entraînements que nous avons menés sont l’illustration de cette volonté de travailler ensemble. Aucune nation ne peut relever seule les défis auxquels nous devons faire face. C’est unis que nous pouvons agir et assurer ainsi la sécurité maritime dans l’océan Indien ».

 

La CTF 150 est l’une des trois Task Forces de la coalition Combined Maritime Forces (CMF), sous commandement américain, avec la CTF 151, engagée dans la lutte contre la piraterie, et la CTF 152, assurant la sécurité maritime du golfe arabo-persique. Aujourd’hui, 30 nations sont engagées dans la coalition, dont 18 participent à la CTF 150, chargée de lutter contre le terrorisme et les trafics qui lui sont associés dans une partie de l’océan Indien.

photo EMA / Marine Nationale
photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:35
photo CSIS Asia Maritime Transparency Initiative

photo CSIS Asia Maritime Transparency Initiative

 

19.05.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Les Américains l'appellent Fiery Cross Reef, les Vietnamiens Da Chu Thap, les Philippins Kagitingan. Pour les Chinois, c'est le Yongshu Reef, un bout de rocher qui se transforme résolument  en "porte-avions" ou en base avancée.

 

La Chine contrôle ce caillou depuis 1987 et est en désaccord avec le Vietnam depuis 1988. Faisant fi des tensions et des mises en garde, Pékin a entrepris des travaux titanesques pour faire de ce rocher une plate-forme militarisée.

 

Pour en savoir plus, découvrir l'avancement des travaux et mieux appréhender la stratégie chinoise, l'Asia Maritime Transparency Initiative propose un excellent diaporama interactif (à découvrir ici).

 

On notera aussi les pages "Island Tracker" qui listent les îles occupées et bétonnées par les Chinois.

Un porte-avions en béton baptisé Yongshu Reef par les Chinois
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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:20
Lancement du drone spatial «secret » X37-B de l' US Air Force pour une nouvelle mission

Une fusée Atlas V lance avec succès la mission AFSPC-5 de la station de la US Air Force à Cap Canaveral Air Force, en Floride, le 20 mai 2015. (courtoisie/United Launch Alliance)

 

21 mai 2015 45eNord.ca (AFP)

 

L’US Air Force a annoncé avoir réexpédié dans l’espace sa petite navette spatiale automatique pour un quatrième vol expérimental.

 

Lors de son dernier vol, la petite navette X37-B (près de 9 mètres de long, 4,5 mètres d’envergure) était restée 674 jours en orbite, avant de retourner sur la Terre et de se poser comme un avion, de manière totalement autonome.

 

L’US Air Force n’a jamais donné beaucoup de détails sur les missions de cet engin spatial, alimentant les spéculations sur son utilisation actuelle et future.

 

Des experts ont ainsi estimé que la navette était en fait utilisée comme un avion-espion, voire qu’elle pourrait être utilisée à l’avenir comme un « bombardier spatial », capable d’aller dans l’espace avant de revenir frapper sur la terre.

 

Selon l’Air Force en tout cas, la quatrième mission a pour but de poursuivre la mise au point de la navette, de tester des nouveaux matériaux avancés pour la NASA et d’essayer un nouveau système de propulsion dans l’espace, économe en énergie et qui repose sur l’ionisation d’un gaz noble, le xénon.

 

« Il y a des capacités opérationnelles dont nous ne discutons pas », a reconnu un porte-parole de l’US Air Force, le capitaine Chris Hoyler, qui s’est refusé à tout commentaire sur l’éventuelle présence à bord d’instruments de surveillance.

 

Le porte-parole a déclaré que la durée de la mission serait décidée pendant le vol, en fonction notamment de l’avancement des tests pratiqués à bord.

 

La navette a été lancée mercredi 20 mai depuis Cap Canaveral en Floride (sud-est) avec une fusée Atlas V, utilisée pour les lancements militaires américains.

 

Les deux premières missions de la navette, lancée pour la première fois en 2010, avaient duré respectivement 225 et 469 jours.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 15:55
Général de corps d’armée (2S) Jean-Marc Duquesne - Délégué général du GICAT

Général de corps d’armée (2S) Jean-Marc Duquesne - Délégué général du GICAT

 

18.05.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Mouvements. Le Cabinet d'intelligence stratégique CES, présidé par Thierry Marquez, a renforcé son comité stratégique “civilo-militaire” en intégrant l'ancien chef d’état major de l'Union Européenne, le général de corps d'armée (2s) Jean Paul Perruche.
Désormais ce comité stratégique rassemble:
Jean Paul Perruche, officier général en deuxième section (Armée de Terre)
Jean Louis Esquivie, officier général en deuxième section (Gendarmerie)
Paul Perrin, officier général en deuxième section (Armée de Terre)
Henri Pinard LEegry officier général en deuxième section (Armée de Terre)
Thierry Marquez, Président de CES.

 

Pour sa part, le Groupement des Industries Françaises de Défense et de Sécurité Terrestres et Aéroterrestres (GICAT) a annoncé la nomination du général de corps d’armée (2S) Jean-Marc Duquesne au poste de Délégué général du Groupement en succession de Jean-François Lafore. A compter du 18 mai 2015, le général Duquesne aura selon le communiqué du GICAT,

"pour mission de maintenir le dialogue fructueux et soutenu entre insti,tutionnels et industriels, de promouvoir les intérêts et la visibilité de la communauté de défense et de sécurité terrestres. Il aura également à cœur de favoriser le développement du soutien export aux industriels français notamment grâce à Eurosatory, le plus grand salon International de Défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres. A l'occasion d'un conseil d'administration administration extraordinaire qui s'est tenu le 16 avril dernier, les administrateurs ont renouvelé leur confiance à Stefano Chmielewski au poste de Président du GICAT."

 

Aide à la reconversion. Le jeudi 21 mai aux Invalides sera lancé CAP 2e Carrière (CAP 2C), une plateforme d'aide à la reconversion des officiers. CAP 2C est soutenu par plusieurs associations d'officiers des trois armes.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 15:55
Les armées auront de nouveaux équipements d'ici à 2019

7 hélicoptères d'attaque Tigre et 6 hélicoptères de transport NH 90 vont étre commmandés par le ministère de la Défense. photo A. Pecchi - Airbus HC

 

20/05/2015 Par Véronique Guillermard – leFigaro.fr

 

La loi de programmation militaire actualisée prévoit 1,5 milliard d'euros pour accélérer l'acquisition de matériels.

 

La loi de programmation militaire (LPM) actualisée 2014-2019 a été adoptée, mercredi 20 mai, en Conseil des ministres. Le texte, qui prévoit 3,8 milliards d'euros de crédits budgétaires supplémentaires en faveur de la défense entre 2015 et 2019, sera discuté au Parlement au cours de la première semaine de juin.

Le texte prévoit un effort conséquent au bénéfice des équipements. Une bonne nouvelle pour les armées et les industriels de l'armement. Le ministère de la Défense espère disposer d'une enveloppe de 2 milliards d'euros. Sur ce total, 500 millions seront consacrés au maintien en condition opérationnelle (MCO) des matériels utilisés intensivement par les 9 000 militaires engagés sur les théâtres d'opération extérieurs, afin que leur taux de disponibilité reste optimum. «Un demi-milliard de crédits budgétaires frais sera en outre programmé en urgence pour financer un surcroît d'équipements prioritaires», précise-t-on au cabinet de Jean-Yves Le Drian. L'Hôtel de Brienne espère enfin dégager 1 milliard, toujours au bénéfice de matériels neufs, grâce aux marges de manœuvres financières créées par l'évolution de certains indices (baisse du pétrole et de l'euro, notamment).

L'exercice ne sera pas facile. «Nous sommes encore hyper-serrés au vu de l'engagement de nos forces sur le terrain. Consacrer 1,5 milliard d'euros en plus pour les équiper en matériels neufs représente un effort considérable. Mais il faut espérer que le milliard issu du ministère sera bien au rendez-vous», admet un conseiller de Jean-Yves Le Drian. La LPM, bien qu'actualisée, reste dans un cadre très contraint.

 

Airbus Group sous pression

Afin de répondre à l'urgence, le ministère de la Défense prévoit de commander «tout de suite» 7 hélicoptères d'attaque Tigre et 6 hélicoptères de transport NH 90. De même, la livraison des 3 derniers ravitailleurs (MRTT) sur les 12 prévus sera anticipée, compte tenu du risque de rupture de la flotte de Transall, à bout de souffle. Leur moyenne d'âge atteint désormais 51 ans. «Et, compte tenu des aléas qui pèsent sur la livraison de l'Airbus A 400M», la France étudie l'acquisition de quatre C 130 auprès de l'américain Lockheed Martin.

«La décision n'est pas encore prise. Nous la prendrons au plus tard à la fin 2015», précise le ministère de la Défense. Celui-ci met Airbus Group sous pression après l'accident d'un A 400M début mai et la découverte d'un problème potentiel sur le moteur (nos éditions du 20 mai). Pragmatique, Jean-Yves Le Drian n'hésitera pas à répondre à l'urgence capacitaire, comme il l'a déjà fait en achetant des drones de reconnaissance américains Reaper. Ils seront d'ailleurs dotés d'une capacité d'écoute électromagnétique. De même, deux C 130 déjà en service seront dotés de capacités offensives avec des missiles Griffin fabriqués par Raytheon.

L'Hôtel de Brienne a aussi tenu compte des contrats signés à l'exportation afin que les armées ne soient pas «perdantes». Six avions de combat Rafale et la frégate Normandie seront en effet prélevés sur le quota français pour livrer l'Égypte. «Mais, à fin 2019, insiste-t-on au cabinet du ministre, l'armée de l'air aura bien les 26 Rafale prévus dans la LPM et la Marine ses 6 frégates de lutte antisoumarine. Et nous avançons la construction d'une neuvième frégate multimission.»

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 15:50
Joint Press Conference - NATO Chiefs of Defence Meeting - 2015 MAR 21

 

21 mai 2015 by NATO

 

Joint Press conference with General Knud Bartels, Chairman of the NATO Military Committee, General Philip M. Breedlove, Supreme Allied Commander, Europe (SACEUR) and General Jean-Paul Paloméros, Supreme Allied Commander, Transformation (SACT) during the 173rd meeting of the Military Committee in Chiefs of Staff session.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 15:45
FREMM Mohammed VI : Une grande capacité de manoeuvre et une dissuasion à toute épreuve.

FREMM Mohammed VI : Une grande capacité de manoeuvre et une dissuasion à toute épreuve.

 

20/05/2015 Par Ziad Alami

 

Deux frégates de la Marine royale marocaine, RMN Hassan II et la Fremm RMN Mohammed VI, participent aux manœuvres navales regroupant les marines d’Afrique du Nord, d’Europe du Sud et des Etats-Unis. La capacité de dissuasion des deux fleurons de la Marine royale est à l'épreuve.

 

Pour la frégate Fremm RMN Mohammed VI, cette participation au côté de la RMN Hassan II aux manœuvres navales Phoenix Express * en Méditerranée est une grande première. «Les officiers des frégates sont actuellement à bord du Hassan II (612), à Tunis, avec des officiers des pays participants, alors que la Fremm se trouve en Grèce pour d’autres phases de l’exercice», apprend Le360 auprès de FAR-Maroc, site spécialisé dans les activités des Forces armées royales.

 

Cet exercice naval de Phoenix Express qui se déroule actuellement et se poursuivra jusqu’au 25 mai, regroupe les marines d’Afrique du Nord, d’Europe du Sud et des Etats-Unis, selon Nato Maritime Interdiction Operational Training Centre (NMIOTC). Ainsi, les frégates Fremm MNR Mohammed VI et Hassan II MNR côtoieront le destroyer USS Cole (Etats-Unis) et la frégate Meko Turgut Reis (Turquie). Côté algérien, on ignore toujours quel navire participera à l’exercice «mais il est facile de penser qu’une corvette baptisée Djebel Chenoua représente comme à l’accoutumée la marine algérienne», relève le site algérien secretdifa3.net.

 

Lancé le 11 mai à Souda Bay en Crète, l'exercice Phoenix Express 2015 se déroule sur une vaste zone d’opération allant de la Grèce jusqu’en Sardaigne. La phase finale aura lieu le 25 mai à Bizerte en Tunisie. L’exercice comprend un stage au centre de formation opérationnelle pour l’interdiction maritime de l’OTAN, NMIOTIC en Grèce, suivi d’une formation opérationnelle en mer au sud de la Sardaigne, avant le débriefing final. Objectif de cet exercice grandeur nature: coordonner les efforts des différentes marines dans le domaine de l’interopérabilité, la lutte contre les trafics divers et l’immigration clandestine

 

* Phoenix Express is a U.S. Africa Command-sponsored multinational maritime exercise between North African, European and U.S. naval forces designed to increase maritime safety and security in the Mediterranean Sea.

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