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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:45
photo EMA / Marine nationale

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11/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 28 avril 2015, le patrouilleur hauturier (PH) l’Adroit a quitté l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalanta. Une opération menée aux côtés de plusieurs bâtiments et aéronefs des marines allemandes, néerlandaises, italiennes et espagnoles. Le commandement à la mer était assuré par un amiral suédois, à bord du bâtiment amphibie néerlandais Johan de Witt.

 

La mission, commencée le 28 mars 2015, devait durer un mois, et avait pour objectif de patrouiller dans le couloir de navigation surveillé au sud d'Aden (IRTC) et le long des côtes de la Somalie. Cette période d'inter-mousson est favorable à l'activité des pirates, du fait des bonnes conditions météorologiques au nord de l'Océan Indien.

 

Mais l'Adroit est en fait retourné temporairement sous le commandement tactique des forces françaises de Djibouti (FFDJ) le 2 avril 2015, à la suite de l’évolution de la situation sécuritaire au Yémen. Il a ainsi porté assistance aux ressortissants français à Aden, évacués d'une ville en plein combats en coopération avec la frégate Aconit, mais également aux citoyens djiboutiens, dont il a assuré l’escorte de l’évacuation entre les ports d’Al Mokha (côte ouest du Yémen) et de Djibouti, pendant plusieurs jours.

 

De nouveau intégré à Atalanta à partir du 15 avril 2015, le patrouilleur a immédiatement repris sa mission anti-piraterie en surveillant les côtes et en établissant des contacts amicaux avec les embarcations de pêcheurs au large de la Somalie. Cela a été l’occasion d’échanger entre marins, d’établir un lien de confiance, et d’évoquer les activités illicites et de piraterie dans la région.

 

Ensuite, le 18 avril 2015, l’Adroit a porté assistance à un boutre iranien en détresse, au large de la côte somalienne, en zone occupée par les Shebaabs. Cet équipage, pratiquant visiblement la pêche illégale dans les zones de pêche somaliennes, venait de passer 15 jours à la dérive après avoir dû saboter sa propulsion pour éviter que des somaliens armés, probablement des pêcheurs défendant leurs zones de pêche, ne dérobent ou n'arraisonnent leur boutre.

 

En plus de l’intervention du chef machine de l’Adroit et de son adjoint pour aider l’équipage à réparer leur moteur, de l’eau et de la nourriture ont été distribuées pour reconstituer les stocks qui avaient été dérobés. Le « sorcier » -sobriquet utilisé couramment pour les infirmiers embarqués à bord des navires de la Marine nationale- a également soigné les pêcheurs qui vivaient dans des conditions précaires depuis l’attaque, sans eau, nourriture, ni nécessaire d’hygiène.

 

Pendant sa mission, le bâtiment a également conduit plusieurs opérations de surveillance au plus près des côtes somaliennes afin de contrôler l’activité de plusieurs camps connus pour avoir été des points de départ de pirates. Une mission de renseignement essentielle qui permet d’anticiper une éventuelle résurgence de la piraterie dans cette zone.

 

La France participe à l’opération de la force navale européenne Atalanta depuis son lancement en 2008. Cette opération a permis de continuer à alimenter la Somalie en nourriture, par l'escorte des navires acheminant une aide internationale indispensable à la survie des populations. Elle a de plus contribué (en parallèle des mesures de protection des navires marchands) à réduire considérablement les actes de piraterie en quelques années, en coordination étroite avec les autres forces maritimes opérant dans cette partie de l'Océan Indien.

photo EMA / Marine nationale
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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:45
photo Armée de l'Air

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06/05/2015 Sources : État-major des armées

 

La mise en place du CASA CN 235-300 aux forces armées ans la zone sud de l’Océan Indien (FAZSOI), en remplacement du Transall, impose des travaux d’infrastructure aéronautique sur les îles Eparses, 5ème district des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), et en particulier sur l’île d’Europa, où la piste entière nécessitait une rénovation en profondeur.

 

Une dizaine de militaires du 19ème Régiment du Génie et du matériel lourd (remorque, compacteur et autres engins de travaux publics) ont donc été acheminés vers Europa par les équipages de l’Escadron de Transport 50 et les convoyeurs de l’Escale Aérienne Militaire du DA 181. Trois rotations et 25 heures de vol au total ont été nécessaires pour mener cette mission. Dans des conditions environnementales difficiles et sous le contrôle des TAAF, il a fallu huit semaines de travaux pénibles, 6 jours sur 7, pour rénover les 1 400 mètres de piste.

 

Grâce à cette intervention, tout ce qui était susceptible de se transformer en projectile risquant d’endommager l’appareil à l’atterrissage, a été récupéré, concassé et compacté pour araser la piste et le parking avion.

 

Cette nouvelle piste, qui pourra à l’avenir accueillir aussi bien le CASA que, bien sûr, toujours le Transall et même le C130, est désormais en attente de validation par les experts du 25ème régiment du génie de l’Air (spécialisé dans les travaux d’infrastructures dites « horizontales ») qui homologueront les améliorations faites.

 

L’aboutissement de ces travaux dans des délais contraints permet de garantir la continuité de l’exercice de la souveraineté française sur les îles Eparses et notamment Europa, par l’adaptation des infrastructures aux vecteurs de demain.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:45
photo Marine Nationale

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11/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 28 avril 2015, le patrouilleur hauturier (PH) l’Adroit a entamé deux semaines de patrouilles dans le canal du Mozambique. Une mission pendant laquelle il assure la surveillance maritime de la zone économique exclusive française, des contrôles de pêche et une veille contre l’immigration clandestine.

 

Cette patrouille a été l’occasion d’un arrêt sur l’île des Glorieuses, une des îles éparses françaises dans la zone sud de l’océan indien, où stationnent actuellement des soldats du 54e régiment d’Hyères, en service sur l’île pour les cinq prochaines semaines. Une visite qui a permis de récupérer du matériel destiné à être transféré vers Mayotte, mais également à resserrer les liens entre les marins et soldats.

 

Le patrouilleur a ensuite rejoint les légionnaires de Mayotte pour le week-end de commémoration de la bataille de Camerone. Au-delà des festivités, le général de brigade Franck Reignier, commandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l’Océan Indien, a profité de la présence du bâtiment pour rendre une visite à l’équipage. Cette escale a également été l’occasion d’une manœuvre d’appontage réalisée avec un hélicoptère de type Ecureuil de la section aérienne de gendarmerie de Mayotte à bord de l’Adroit.

 

Le bâtiment a ensuite été appelé pour porter assistance à Serge Girard, à quelques nautiques au nord de l’île de Mayotte. Le sportif, qui a entrepris un tour du monde qui alterne course à pieds et rame, avait fait état d’une panne du dessalinisateur de son embarcation auprès des autorités maritimes. Le patrouilleur a alors été réquisitionné par la cellule mer des forces armées dans la zone sud de l’Océan Indien (FASZOI) pour lui porter assistance. Une réparation sur zone n’a pas été possible, mais l’Adroit lui a apporté 63 litres d’eau douce, ce qui lui permettait de tenir, le temps de parvenir jusqu’à son prochain port d’escale au Mozambique.

 

Le PH l’Adroit continue de patrouiller au large des îles françaises Juan de Nova, Bassas da India et Europa. A l’issue de sa patrouille, il fera escale en Afrique du sud, avant de basculer dans la deuxième partie de sa mission de présence, du côté de l’Océan Atlantique.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:35
photo Marine Nationale

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11/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 28 avril 2015, au terme d’une escale de six jours à Wellington, la frégate de surveillance Vendémiaire et son équipage ont quitté la Nouvelle-Zélande. Cette escale, qui se situait à mi-parcours de la mission 2015-1, commencée le 8 avril et prévue pour se terminer le 29 mai 2015, avait été précédée d’une escale à Sydney.

 

L’escale dans la capitale néozélandaise s’inscrivait dans le cadre de la cérémonie du centième anniversaire de l’ANZAC DAY, qui commémorait la participation de l’Australian and New Zealand Army Corps (ANZAC) à la bataille de Galipoli le 25 avril 1915. Ainsi, une délégation du Vendémiaire était sur les rangs lors de la première cérémonie, le Dawn Service, en présence de vingt mille spectateurs et participants. Puis, le commandant du Vendémiaire, le capitaine de frégate Hervé Siret, a, conjointement avec madame Florence Jeanblanc-Risler, ambassadeur de France en Nouvelle-Zélande, le commandant supérieur des forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) et l’attaché de défense, représenté la France aux autres commémorations qui se sont succédées.

 

Précédemment, à Sydney, au cours d’une cérémonie organisée sur la frégate, monsieur Christophe Lecourtier, ambassadeur de France en Australie, avait remis la légion d’honneur à cinq vétérans, dont l’un avait débarqué sur les côtes de France le 6 juin 1944.

 

En parallèle de ces activités officielles, le Vendémiaire a également profité de ces deux escales pour interagir avec les marines australienne et néo-zélandaise. Que ce soit à terre ou en mer, ces escales ont été propices à différents échanges riches en enseignements. Un « PASSEX » a notamment été réalisé avec le patrouilleur néo-zélandais HMNZS Wellington incluant des transferts de personnel par hélicoptère, des exercices d’évolution tactique (EVOLEX), des exercices de signaux Scott et de tirs d’artillerie. Seule la météo défavorable a empêché la réalisation des présentations pour ravitaillement à la mer (PRERAM) et les remorquages prévus.

 

Le Vendémiaire retourne désormais vers des eaux plus chaudes et continue sa mission dans le Pacifique. Le retour à Nouméa est prévu fin mai 2015.

 

La campagne de la frégate de surveillance Vendémiaires inscrit dans le cadre du déploiement quasi régulier de nos armées sur le « théâtre Pacifique ». Cette mission de présence est réalisée conformément aux objectifs stratégiques du Livre blanc de 2013, qui fait de la zone Pacifique une priorité. Elle permet de mettre en œuvre deux volets essentiels des missions confiées à nos forces de souveraineté : affirmer la présence opérationnelle française dans une zone d’intérêt stratégique, entretenir et approfondir nos coopérations régionales.

photo Marine Nationale
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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:35
photo EMA / Marine Nationale

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11/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 1er mai 2015, le général de Revel, commandant supérieur des forces armées en Nouvelle-Calédonie (COMSUP FANC), a participé à la réunion des ministres de la Défense du Pacifique Sud (South Pacific Defence Ministers’ Meeting, SPDMM), en marge de laquelle les chefs d’État-major des Armées (CEMA) de la région ou leurs représentants se sont rencontrés.

 

Le COMSUP FANC a représenté le CEMA au sein d’une délégation française menée par monsieur Philippe Errera, directeur général des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) représentant du ministre de la Défense, et composée de monsieur Pascal Maubert (ambassadeur de France en Papouasie Nouvelle Guinée), de monsieur Nicolas Regaud, conseiller du DGRIS, ainsi que de trois personnels de l’État-major interarmées (EMIA) des FANC.

 

Le SPDMM vise notamment à coordonner les efforts militaires dans des domaines susceptibles de bénéficier à l’ensemble des pays insulaires, comme la sécurité maritime, l’assistance humanitaire et le secours aux populations (HADR), l’entraînement aux opérations et le développement des capacités.

 

Cette deuxième édition du South Pacific Defence Ministers’ Meeting s’est déroulée à Port Moresby, en Papouasie-Nouvelle Guinée, en présence des plus hautes autorités de défense australiennes, néo-zélandaises, tongiennes, françaises et chiliennes. L’objectif de cette rencontre était de faire le point sur la coopération régionale et d’étudier des pistes pour l’approfondir. A l’issue de cette rencontre, le dispositif Povai Endeavour, proposé en 2013 lors du premier SPDMM afin d’optimiser la coordination des entraînements communs a été formellement adopté compte tenu de l’excellent retour d’expérience dont il a fait l’objet.

 

Dans Povai Endeavour, l’exercice Croix du Sud, organisé tous les deux ans par les FANC, est retenu comme l’activité majeure de préparation aux interventions HADR. Les autres principaux rendez-vous opérationnels dans la région sont l’exercice biennal néo-zélandais Southern Katipo pour les opérations de stabilisation, et l’opération annuelle de police des pêches Kurukuru pour la sécurité maritime, auxquels les FANC participent également.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:35
Les 14 scientifiques observaient la faune et la flore et réalisaient des cartes - photo Marine Nationale

Les 14 scientifiques observaient la faune et la flore et réalisaient des cartes - photo Marine Nationale

 

12/05/2015 Sources : EMA

 

La frégate de surveillance (FS) Prairial a quitté le 29 avril 2015 l’île de Clipperton, dans le cadre d’une mission entamée le 1er avril 2015, et prévue pour durer deux mois et demi à travers le Pacifique.

 

Cette première partie de mission sur l’île de Clipperton visait à apporter un soutien logistique à la mission scientifique Passion 2015, portée par l’université de la Polynésie française. Le Prairial a ainsi assuré le débarquement de personnels militaires avec près de 12 tonnes de matériel. Rendue délicate par la barrière de brisants qui ceinturent cet atoll fermé, par la forte houle et les courants puissants, cette manœuvre de débarquement a néanmoins été réalisée sans encombre grâce à l’expertise et au savoir-faire des équipages du Prairial.

 

Ce soutien logistique aux chercheurs implantés sur l’atoll est indispensable à la continuité de la mission. Laboratoire géologique et biologique de grande valeur, Clipperton a accueilli 14 scientifiques français et mexicains afin d’observer la faune et la flore, réaliser des cartes et faire l’inventaire des vestiges mais également des nombreux déchets amenés par la mer.

 

Par ailleurs, conformément à leur mission visant à assurer la surveillance et à la protection des intérêts français dans la région, les forces armées en Polynésie française (FAPF) contribuent à la sécurisation de l’Île. A ce titre, les missions de surveillance des pêches et de lutte contre le narcotrafic conduites par la frégate de surveillance Prairialconstituent une des priorités des forces armées en Polynésie française.

 

C’est dans ce cadre que lors du débarquement sur l’atoll, les FAPF ont mené une action de contrôle sur un navire de pêche mexicain et pratiqué une reconnaissance de zone qui a permis la saisie d’un colis contenant 1,2 kg de cocaïne. Des colis de cette nature ayant déjà été découverts sur l’atoll, les militaires sur place ont procédé à une recherche systématique sur l’île afin de collecter tous les indices de présence humaine occasionnelle.

 

Découverte en 1711, Clipperton est une terre française inhabitée depuis 1945 à laquelle est associée une zone économique exclusive de 431 00 km2. L’atoll est situé dans l’une des régions les plus riches en thonidés au monde et dont les fonds recèleraient d’importantes quantités de nodules polymétalliques qu’il est essentiel de protéger. Des missions de surveillance maritime sont régulièrement conduites par les forces armées en Polynésie française et une surveillance quotidienne est opérée depuis le centre de fusion de l’information maritime (CFIM), basé à Tahiti, notamment à l’aide d’outils d’imagerie par satellite. Il s’agit pour les FAPF, par tous les moyens et en permanence, d’exercer la souveraineté nationale dans cette zone française isolée et riche en ressources naturelles.

 

En tant que forces prépositionnées, les FAPF constituent un dispositif interarmées à dominante maritime qui, avec les forces armées en Nouvelle Calédonie (FANC), ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Pacifique ». Cette importance stratégique du dispositif des forces prépositionnées est inscrit dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale selon lequel la France doit pouvoir rester en mesure d’assurer sa souveraineté, y compris sur ses territoires éloignés, d’intervenir  en cas de catastrophe naturelle mais également de lutter contre les menace grandissantes comme les trafics illégaux et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique.

 

Note RP Defense : voir Clipperton : un inventaire inédit de la biodiversité par 14 scientifiques internationaux

 

Le Prairial a débarqué des militaires, des scientifiques et près de 12 t de matériel  - photo Marine Nationale

Le Prairial a débarqué des militaires, des scientifiques et près de 12 t de matériel - photo Marine Nationale

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:25
photo CCH Serpillo / Armée de Terre

photo CCH Serpillo / Armée de Terre

 

12/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 26 avril 2015, à 9h, la vedette de la gendarmerie maritime Mahury quittait la Base Navale de Dégrad-et-Cannes pour une mission de police de pêches dans les eaux territoriales françaises, prévue pour durer 24 heures.

 

Le Major Bernard, commandant la vedette Mahury, et ses cinq membres d’équipage, appartiennent à la brigade de gendarmerie maritime de Cayenne. Le Major Bernard a 35 ans de service dans la gendarmerie maritime à son actif, dont 30 ans passés à bord des unités navigantes. Au cours de sa carrière, nombreuses ont été les affections outre-mer. C’est d’ailleurs son second séjour en Guyane, le premier remontant à une vingtaine d’années.

 

En Guyane, les gendarmes maritimes passent 110 jours par an en mer. Ils ont deux missions principales : la surveillance en mer aux abords du centre spatial guyanais (CSG) pour les tirs de fusée, et la police des pêches de la frontière surinamaise jusqu’à la frontière brésilienne. « Nous passons 70 % du temps en mission de police des pêches et le reste répartis entre des missions de surveillance, de renseignement, de police, et enfin d’entraînement de l’équipage. La maintien des qualifications de l’équipage s’effectue au travers d’exercices de sécurité incendie, les hélitreuillages, le remorquage de navires, etc. », explique le Major Bernard.

 

Départ pour une mission éprouvante :

 

A 10 h, départ pour une mission police des pêches dans l’ouest guyanais, c’est-à-dire vers la frontière surinamaise. La douane était alors également en mission dans le secteur ouest, avec une vedette et un avion en soutien qui survolait tout le littoral et guidait la vedette sur des contacts.

 

A midi, le commandement a informé le Major et son équipage d’une présence potentielle de pêcheurs illégaux dans l’ouest. « Nous poursuivions notre route quand, vers 15h30, la douane a aperçu un bateau suspect dans les eaux françaises. A 16h30, nous sommes arrivés à proximité du navire, puis l’équipe de contrôle a embarqué à bord de l’embarcation pneumatique. Il a rapidement été constaté que ce navire contrevenant ne possédait ni marques extérieures ni document, et à son bord se trouvait six personnes sans pièce d’identité. Après avoir échangé avec le commandement pour connaitre la conduite à tenir, le directeur de la mer –des affaires maritimes- nous a ordonné le déroutement du navire pour marque extérieure inexistante et défaut de pavillon », a expliqué le Major.

 

A 17 h, le déroutement a commencé. Le navire n’allant qu’à 3 nœuds et devant rejoindre le port de Kourou situé à 60 nautiques, la Major Bernard a décidé de prendre en remorque le bateau. « J’ai fait monter à bord de notre vedette l’équipage pour leur sécurité. Nous atteignions une vitesse de 5 nœuds, ce qui nous laissait envisager un déroutement qui durerait 15 heures », a indiqué le Major.

 

La vedette est finalement arrivée à 10 h le 27 avril 2015, après avoir affronté des conditions difficiles en raison d’une mer très agitée.

 

Arrivée à quai, la procédure judiciaire a commencé :

 

A l’arrivée au port de Kourou, trois gendarmes maritimes se sont occupés du débarquement, des jerricans d’essence et des matières dangereuses présents à bord du navire, ainsi que de la glace qui servait à conserver les poissons, tandis que deux autres gendarmes s’occupaient de la procédure judiciaire. Cette procédure s’est traduite par la garde à vue du capitaine du navire pour audition et explications sur les raisons de sa présence dans les eaux françaises. Quant aux cinq autres membres de l’équipage, un procès-verbal d’éloignement et de conduite vers la frontière leur a été signifié. A midi, les cinq Surinamais ont été pris en charge pour être reconduits à la frontière.

 

A 15h30, le capitaine du navire a quitté Kourou pour être présenté au juge à Cayenne. Il est passé en comparution immédiate à 16h30 et a écopé de 6 mois de prison avec sursis. Pendant ce temps, les deux moteurs de 50 chevaux du navire de 16 mètres pour une dizaine de tonnes sont démontés. Ils ont fait l’objet d’une saisie administrative sous le contrôle de la direction de la mer. Les filets ont également été saisis et le tout a été placé en gardiennage en attente de sa destruction.

 

Ce type d’intervention est un bel exemple de l’action que mènent au quotidien les militaires français déployés en Guyane. Elle illustre également l’excellente coordination exercée avec les gendarmes et l’ensemble des autres services de l’Etat, depuis l’interception jusqu’à la traduction en justice des trafiquants et pêcheurs illégaux, afin de juguler ces réseaux qui portent atteinte à la stabilité régionale.

photo CCH Serpillo / Armée de Terrephoto CCH Serpillo / Armée de Terre
photo CCH Serpillo / Armée de Terre

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 22:25
Décollage sur alerte pour l'ET 68 - photo Armée de l'Air

Décollage sur alerte pour l'ET 68 - photo Armée de l'Air

 

12/05/2015 Armée de l'air

 

Les forces armées en Guyane (FAG) ont été sollicitées, jeudi 30 avril 2015, pour porter assistance à un marin blessé sur un navire de la marine brésilienne.

 

Immédiatement, l’équipage d’alerte de l’escadron de transport 68 « Antilles-Guyane » se mobilise pour préparer la mission. Pendant que les mécaniciens configurent l’hélicoptère Puma. La réactivité de l’ensemble des aviateurs permet un décollage dans délai très court. En moins de quarante minutes, l’hélicoptère rejoint l’arrière du bateau. Le bilan médical confirme l’urgence, la victime est rapidement hélitreuillée sur une civière et évacuée vers l’hôpital.

 

Après l’atterrissage, sur la base aérienne 367 de Matoury, les mécaniciens de l’escadron de transport ont reconfiguré l’appareil pour lui permettre de reprendre la posture d’alerte que l’unité tient 24 h sur 24 et 365 jours par an.

Les FAG porte assistance à un marin blessé - photo Armée de l'Air

Les FAG porte assistance à un marin blessé - photo Armée de l'Air

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 21:50
photo Marine Nationale

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12/05/2015 Sources : Marine nationale

 

Du 4 au 13 mai, le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme  participe, aux côtés de la frégate anti sous-marine (FASM) Latouche-Tréville à l’entraînement interallié Dynamic Mangoose, en mer du Nord au large de la Norvège. Cet entraînement à la lutte anti sous-marine, rassemble dix marines alliées ainsi que la Suède, autour de composantes de surface, aériennes et sous-marines.

 

Rattaché aux « task group » TG 449.01, le BCR Somme s’est entraîné avec le pétrolier ravitailleur d’escadre allemand, le  Spessart. Ensemble, ils ont effectué le ravitaillement à la mer des différentes « task units » composées des frégates américaine, britannique, canadienne, turque, néerlandaise, espagnole, française et norvégienne.

 

En dépit des conditions météorologiques variables, de nombreux ravitaillements en carburant ont ainsi été conduits depuis le début de l’exercice, notamment avec les frégates espagnoles   Blas de Lezo et turque Goksu, les destroyers canadien Frederictonet néerlandais Tromp. L’occasion pour la Somme  et son équipage de parfaire son interopérabilité avec les marines alliées et d’exercer son cœur de métier : le ravitaillement opérationnel à la mer.

 

Le BCR Somme participe également aux entraînements de lutte anti sous-marine en tant que « unité précieuse », protégée des attaques sous-marines par les FASM, et prenant part à sa propre protection par une veille active et des vols de surveillance assurés par son Alouette III.

 

Détachée de l’exercice à compter du 13 mai, et après une escale à Stavanger, la Somme poursuivra son déploiement dans le nord de l’Atlantique au-delà du Cercle Polaire jusqu’à Narvik (Norvège) pour y célébrer les commémorations de la bataille du même nom, avant de redescendre vers la Baltique pour participer à l’exercice BALTOPS.

 

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 19:30
photo Marine Nationale

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12 Mai 2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le groupe aéronaval (GAN) rassemblé autour du porte-avions Charles de Gaulle et formant la Task Force 473 (TF) a franchi le canal de Suez le 12 mai. L’arrivée du GAN en mer Méditerranée, quatre mois après avoir quitté son port base, marque le début de la dernière phase du déploiement Arromanches.

 

Débuté le 13 janvier 2015, le déploiement Arromanches 2015 a conduit dans les zones d’intérêt stratégique pour la France en Océan Indien et dans le Golfe arabo persique (GAP), le porte-avions Charles de Gaulle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, le pétrolier-ravitailleur Meuse, la frégate anti sous-marine Jean de Vienne – qui a relevé en cours de mission son homologue britannique le HMS Kent – ainsi qu’un sous-marin nucléaire d’attaque.

 

 L’objectif de cette mission de pré-positionnement stratégique est de contribuer à la sécurité maritime des espaces traversés grâce notamment au renforcement des liens avec les principaux partenaires de notre pays, de contribuer au renforcement de la connaissance des différentes zones, et bien entendu de s’intégrer aux opérations en cours ou qui pourraient se déclencher. Dans ce cadre, le groupe aéronaval a participé aux exercices White Shark avec les forces armées saoudiennes, Varuna avec la marine indienne et durant 8 semaines à l’opération Chammal au large de l’Irak.

 

Il se trouve désormais en Méditerranée occidentale où il patrouille au large de zones rendues sensibles par la succession de crises qui s’y sont déroulées. Il effectuera ensuite des manœuvres au profit des jeunes pilotes de chasse de l’école de l’aviation embarquée avant d’amorcer son retour vers Toulon, prévu avant la fin du mois.

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 17:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

12/05/2015 Armée de Terre

 

Créé en 2006, le trinôme académique des Ecoles militaires de Saumur est né de la rencontre entre les ministères de la Défense et de l’Education nationale, et de l’Institut des hautes études de Défense nationale.

 

L’objectif de ce trinôme est d’aider les enseignants à faire passer des messages sur la notion de collectivité, du sens du devoir, ou encore du sacrifice pour la nation. Pour cela, des conférences et sorties scolaires sur de hauts lieux de mémoire sont organisées dans les collèges et lycées, afin de renforcer le lien entre l’armée et la nation.

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:55
Un Rafale du Normandie-Niemen

Un Rafale du Normandie-Niemen

 

22/04/2015 Sources : CFA - Armée de l'air

 

Du 20 au 30 avril 2015, les forces aériennes sont sur le pont pendant VOLFA, entraînement annuel de synthèse, élaboré cette année autour d’un scénario prévoyant l’évacuation de ressortissants lors d’une crise internationale.

 

Exercice majeur de la préparation opérationnelle des forces, VOLFA vise à préparer l’intervention immédiate et l’entrée en premier, la mise en œuvre de missions aériennes combinées dans un cadre tactique complexe, l’utilisation de la liaison 16, la réalisation de vols de nuit, ainsi que la gestion d’un environnement de guerre électronique dense.

 

À l’échelle de la France, pas moins de 12 bases aériennes sont mobilisées par l’exercice. Sur la seule base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, VOLFA impliquera pas moins de 25 avions de chasse, un drone Harfang, 5 avions de transport, ainsi qu’une cinquantaine de commandos-parachutistes.

 

Fort des retours d’expériences des précédents VOLFA, ce dispositif se veut complet afin de confirmer les travaux de supervision entrepris en amont et d’affiner les savoir-faire obtenus en termes de conduite de ce genre de manœuvre d’envergure.

 

Ambiance crépuscule pendant VOLFA sur le parking de la base aérienne d'Orléans

Ambiance crépuscule pendant VOLFA sur le parking de la base aérienne d'Orléans

Décollage de nuit pour un hélicoptère Caracal

Décollage de nuit pour un hélicoptère Caracal

Des commandos parachutistes de l'air à bord d'un hélicoptère Caracal

Des commandos parachutistes de l'air à bord d'un hélicoptère Caracal

Evacuation de ressortissants par un Transall

Evacuation de ressortissants par un Transall

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:55
Arrivée au centre Z - photo Armée de l'Air

Arrivée au centre Z - photo Armée de l'Air

 

04/05/2015 Armée de l'air

 

Les 27 et 28 avril 2015, un exercice baptisé « ARACEE » s’est déroulé sur la base aérienne à vocation nucléaire (BAVN) d’Avord.

 

L’objectif de ces deux jours ? Entraîner les escadrons et les services de soutien sous menace et/ou en ambiance « nucléaire radiologique bactériologique chimique » (NRBC). Déployés en zone d’alerte, les escadrons assurant la mission de dissuasion nucléaire, Mirage 2000N, Rafale et ravitailleur C135, étaient aussi mobilisés. Le but final de l’exercice étant de prendre l’alerte sur ces aéronefs dans un environnement contraint.

 

Sous l’œil avisé et attentif d’observateurs, les différentes actions liées à la montée progressive de la menace ont été mises en œuvre et se sont poursuivies jusqu’à la position d’alerte renforcée des équipages.

 

La permanence et la crédibilité de la mission de dissuasion nucléaire exigent que le commandement des forces aériennes stratégiques (FAS) entretienne l’expertise de la mise en œuvre de ses moyens en toutes circonstances, y compris en ambiance NRBC dans le cadre de la posture nucléaire définie par le président de la République. Mené depuis le poste de commandement enterré, l’exercice a intégré, au-delà des FAS, l’ensemble des unités (opérationnelles et de soutien) de la BA 702 d'Avord.

 

Exercice « ARACEE » à AvordExercice « ARACEE » à Avord
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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:55
Rafale - photo Armée de l'Air

Rafale - photo Armée de l'Air

 

04/05/2015 Armée de l’Air

 

Du 20 au 30 avril 2015, la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan a abrité un exercice d’ampleur nationale. L’exercice VOLFA 15-2 a regroupé pas moins de 460 militaires issus de 12 bases aériennes françaises autour d’un scénario grandeur nature.

 

De nombreuses spécialités ont pris part à cette simulation de théâtre d’opération pour un objectif commun : éprouver la capacité de l’armée de l’air à intervenir en premier dès l’ouverture d’une opération. Au total, 25 avions de chasse, un drone Harfang, cinq avions de transport, un ravitailleur, un E-3F ainsi que des commandos parachutistes de l’air, ont été déployés.

 

Au programme : combats aériens, bombardements, vols de nuit, évacuations sanitaires, largages de parachutistes ou encore traitement d’images aériennes effectuées par un drone, dans un environnement de guerre électronique dense. Le nombre et la nature des moyens déployés au cours de cet exercice témoignent de son importance.

 

La base aérienne de Mont-de-Marsan s’est révélée être un terrain particulièrement favorable à ce type d’exercice. La proximité du champ de tir de Captieux et sa cohabitation géographique avec le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) ont permis de restituer et de valoriser au mieux les entraînements. Pour cette dernière édition, c’est une nouveauté, la grande majorité des aviateurs mobilisés ont été rassemblés dans un même bâtiment afin d’optimiser les processus de préparation et de restitution des missions.

Entraînement à l'évacuation aéromédicale- Volfa 15-2 photo Armée de l'Air

Entraînement à l'évacuation aéromédicale- Volfa 15-2 photo Armée de l'Air

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

06/05/2015 Armée de l'air

 

Mardi 5 mai 2015, Jean-Pierre Raffarin, son président, et des sénateurs de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, se sont rendus à Lyon Mont-Verdun, centre névralgique des opérations aériennes.

 

Accompagnée par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), la délégation a été accueillie par le général de corps aérien Jean-Jacques Borel, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes (CDAOA) et par le colonel Etienne Gourdain, commandant la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun. « A quelques semaines de l'actualisation de la loi de programmation militaire, la commission va sur le terrain, à l'écoute des personnels engagés en opérations, explique Jean-Pierre Raffarin. Alors que la France fait face à un niveau d'engagements sans précédent, tant sur le territoire national qu'en opérations extérieures, nous venons manifester notre soutien à nos armées particulièrement sollicitées ».

 

Après une présentation du CDAOA, la délégation s’est rendue au cœur de l’ouvrage enterré, en salle de conduite du centre national des opérations aériennes (CNOA).  L’armée de l’air y assure la posture permanente de sûreté aérienne. Les sénateurs ont également pu visiter la salle de conduite du JFAC AFCO (Joint Force Air Component Command – commandement de la composante aérienne de la force interarmées de l’Afrique Centrale et de l’Ouest) où sont conjointement menées toutes les opérations aériennes de Barkhane dans la bande sahélo-saharienne et Sangaris en République Centrafricaine. Les autorités civiles ont ensuite été dirigées vers l’espace dédié au futur ACCS (Air Command and Control System – système de commandement et de conduite des opérations aériennes). « Ce déplacement, en compagnie du (CEMAA), (était) aussi l'occasion de faire le point sur l'avion de transport militaire A400M auquel la commission a consacré un rapport d'information en juillet 2012 : « A400M, tout simplement le meilleur », précise l’invité.

 

La visite s’est achevée par une présentation du centre opérationnel de surveillance militaire des objets spatiaux (COSMOS) où Monsieur Jean-Pierre Raffarin a signé le livre d’or en ces mots : « Avec confiance et gratitude. L’armée de l’air démontre ici son avance en matière d’organisation complexe, loyale et efficace ».

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:55
Credits MinDefFr

Credits MinDefFr

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08.05.2015 Aerobuzz.fr

 

Thales fournira son nouveau système d’antenne électronique GNSS (systèmes de radionavigation terrestres) à réception contrôlée TopShield-400 pour équiper les 12 MRTT (avion multirôles de ravitaillement en vol et de transport) commandés par la Direction générale de l’armement (DGA) à Airbus Defence & Space.

 

Cette solution multi-application, qui offre une haute résistance à toutes les tentatives de brouillage, est destinée à équiper les avions et hélicoptères pouvant être dotés de tous types de récepteurs GNSS. Son antenne miniaturisée et son électronique compacte permettent une grande facilité d’intégration à bord de différentes plateformes, tout en assurant le plus haut niveau possible d’immunité contre les opérations de brouillage.

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:50
photo Airbus DS

photo Airbus DS

 

12 mai 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com


Jacques Gautier, sénateur des Hauts-de-Seine et vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, ne conçoit pas qu’on puisse abandonner le programme d’avion de transport militaire d’Airbus. Selon l’élu, certains pays risquent de réduire leurs commandes d’A400M et les éventuels surcoûts liés à la correction du programme devraient incomber à l’industriel.

 

L'Usine Nouvelle : Suite au crash de Séville, faut-il prendre la décision de clouer les A400M au sol ?

Jacques Gautier : Il ne faut tirer des conclusions hâtives. L’accident est-il lié à un arrêt moteur ? Au fait que l’appareil ait heurté les lignes à haute tension sur son retour ? On n’en sait rien. Est-ce un problème majeur lié à un équipement critique ou un problème mineur lié à la maturité de l’appareil ? Les boites noires nous le diront. Ma conviction est que l’A400M est un bon appareil. J’ai eu l’occasion de le prendre à plusieurs reprises et encore mercredi dernier (6 mai, ndlr) entre Villacoublay et Lyon, dans le cadre d’un déplacement avec le ministère de la Défense. J’ai pu vérifier les immenses qualités de cet appareil.

Il est capable d’aller vite et loin, à Mac 0,72, quasiment à la vitesse d’un avion de ligne commercial tout en sachant se poser sur des pistes sommaires. Il est capable de franchir plus de 7000 kilomètres avec une charge moyenne et sa soute peut contenir deux hélicoptères Tigre ou encore un véhicule blindé comme le VBCI. Les forces françaises ont besoin d’un tel appareil pour remplir leurs missions.

 

 

Suite de l'entretien

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:46
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

12/05/2015 Sources : EMA

 

Le 7 mai 2015, l’armée de l’air a reçu un troisième drone de type Reaper. Il a été directement projeté à Niamey, au Niger, auprès de la force Barkhane.

 

Ce Reaper vient compléter le dispositif déjà en place composé de 2 drones Harfang et de 2 drones Reaper, mis en œuvre par l’escadron de drones 1/33 Belfort de Cognac. Depuis leur arrivée sur le théâtre, les drones Reaper ont effectué plus de 4 000 heures de vol.

 

Ce dernier appareil devrait être opérationnel dans les jours à venir.

 

Les drones MQ-9 Reaper MALE - Moyenne altitude, longue endurance - sont arrivés sur le théâtre sahélo-saharien en décembre 2013. Indispensables sur un théâtre aussi vaste que l’Europe, les drones Reaper démontrent leur utilité et leur performance dans la réalisation de toutes les opérations et missions d'appui renseignement aux opérations de la force. Complémentaire aux autres moyens aériens, il permet notamment d’assurer, durant des périodes pouvant aller jusqu’à près de 24h, une présence aérienne permanente.

 

Alternant opérations planifiées et d’opportunité, les drones sont présents à chaque phase des opérations pour appuyer les actions des forces terrestres et aériennes. Les précieux renseignements qu’ils fournissent permettent aux unités d’appréhender l’environnement sur lequel ils vont évoluer ainsi que les menaces auxquelles ils devront faire face.

 

Plus d’informations sur le site de l’état-major des armées.

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air
photo Armée de l'Air

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:35
photo EMA / Armée de Terre

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04/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 20 au 24 avril 2015, la France a accueilli à Nouméa la quatrième session du Maritime Security in the Pacific Workshop, dans le cadre de la présidence du Quadrilateral Defence Coordination Group (QUAD).

 

Ce séminaire annuel, qui s’était tenu lors de ses précédentes éditions à Honolulu, Sydney, puis Auckland, a rassemblé 37 personnes issues de 12 nations différentes. Il est soutenu financièrement par les Etats-Unis et l'Australie à travers deux instituts juridiques de défense et de sécurité, respectivement le Defense Institute of International Legal Studies (DIILS) et l’Asia Pacific Center for Military Law (ACPML).

 

Organisé sous forme de conférences et de groupes de travail, ce séminaire a permis d’aborder de nombreux sujets principalement axés sur le droit de la mer et la lutte contre la pêche et les trafics  illégaux.

 

L’objectif était d’assurer une meilleure prise en compte des risques et des menaces en mer, en termes d'organisation, de réglementation et de pratique, ainsi qu'une meilleure maîtrise de l’espace maritime. Véritable plateforme d’échange et d’harmonisation pour les juristes de l’ensemble du Pacifique, ce séminaire aura permis d’apporter aux différents décideurs -plusieurs ministres de la justice étaient présents- des outils d’amélioration de la protection de leurs zones maritimes. Il leur aura également permis de découvrir le Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (le CPS), et en particulier ses missions et les moyens mis en œuvre par la France autour de la Nouvelle-Calédonie.

 

Créé en 1992, le Quadrilateral Defence Coordination Group (QUAD) vise à offrir un espace de  concertation aux  Etats insulaires du Pacifique dans le domaine de la coopération de défense. Conçu comme un forum de discussion, il réunit régulièrement l’Australie, les Etats-Unis, la Nouvelle-Zélande et la France pour traiter des problématiques afférentes à la sécurité et à l’organisation des zones économiques exclusives (ZEE) du Pacifique.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:25
photo Armée de l'Air

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05/05/2015 Armée de l'air

 

Du 5 au 25 avril 2015, le centre de formation à la survie et au sauvetage (CFSS) a mené un stage équatorial au profit du groupe aérien européen (GAE) avant de réaliser son stage annuel de survie à Cayenne, en Guyane.

 

Le CFSS a conduit un groupe de travail au profit du personnel de centres de survie de nations membres du GAE dont fait partie la France. L’objectif de cette initiative était de proposer un condensé du stage équatorial réalisé par le CFSS. Sur cette base, les autres nations participantes ont pu comparer et échanger sur les techniques, les connaissances, ou encore les matériels utilisés dans des circonstances de survie.

 

Créé et mené par le CFSS, le stage équatorial est dédié au personnel navigant. Il permet de s’aguerrir aux techniques de survie, aux procédures de récupération tout en apportant une solide connaissance des matériels contenus dans les gilets et paquetages des différents types d’aéronefs. Le groupe de travail a été conduit dans son intégralité en anglais. Le centre de langue aéronautique spécialisé (CLAS) de Tours a été fortement sollicité pour préparer, former et accompagner l’équipe du CFSS. Très peu de stage de ce type existant au sein des nations du GAE, l’initiative du CFSS a été saluée et appréciée. L’étape suivante consistera en l’aptitude à mener l’ensemble du stage équatorial en anglais, afin de pouvoir à terme l’ouvrir à des stagiaires étrangers.

 

À peine les participants du GAE partis, le CFSS a entamé son stage équatorial au profit de 17 stagiaires, dont de futurs aviateurs de la BA 367. D’une durée de deux semaines, les stagiaires sont passés par trois phases de formation successives. La théorie, la pratique et l’acclimatation en jungle. Les stagiaires ont ensuite participé à 3 jours d’exercices de synthèse (en solo ou en équipage) pendant lesquels ils ont du restituer leurs nouvelles connaissances afin de survivre dans les meilleures conditions possibles. Cette dernière phase s’est achevée par l’exfiltration des stagiaires à bord d’un Puma de l’escadron de transport 68 « Antilles-Guyane ».

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 11:55
Henri Proglio renonce à la présidence de Thales

 

12.05.2015 Lepoint.fr

 

L'ancien patron d'EDF Henri Proglio a annoncé mardi dans un entretien au Monde qu'il renonçait à la présidence de Thales, dénonçant une "campagne" de Bercy contre lui et ajoutant en avoir "assez du soupçon" et "de l'humiliation".

"Il faut arrêter de me prendre pour un guignol, un espion, un goinfre, un traître...", a déclaré Henri Proglio dans cet entretien publié à la veille d'une assemblée générale du groupe d'électronique et de défense, dont l'État est l'un des principaux actionnaires, qui devait approuver sa nomination comme président non exécutif. Henri Proglio, ancien PDG de Veolia et d'EDF, a annoncé cette décision alors que Bercy juge que ses relations avec des acteurs russes de la filière nucléaire sont de nature à créer des conflits d'intérêts.

Ce qu'a réaffirmé Emmanuel Macron mardi matin, en déclarant qu'il n'y avait pas de campagne contre Proglio. "Il était normal que nous demandions à Henri Proglio de choisir entre des fonctions éminentes de dirigeant même non exécutif à la tête de Thales et des engagements réels, rémunérés auprès de grands acteurs du secteur militaire et civil, en particulier nucléaire, russe. Cela ne nous paraissait pas compatible. C'est un problème d'éthique et de conflit d'intérêts", a-t-il dit, assurant : "Je n'ai pas alimenté de campagne, j'ai du respect pour l'homme, pour le dirigeant qu'il a été à la tête de Veolia et d'EDF."

 

Assemblée générale

Henri Proglio exerce des activités de conseil auprès de Rosatom, l'agence fédérale russe de l'énergie atomique. Il est également membre du conseil d'administration d'Akkuyu Nuclear JSC et de Fennovoima Ltd, deux entreprises dont Rosatom est le principal actionnaire.

Cette annonce intervient à la veille de l'assemblée générale de Thales, qui devait entériner la désignation de Henri Proglio en tant que président non exécutif de Thales. Elle signifie que l'actuel PDG de Thales, Patrice Caine, qui devait céder son poste de président du groupe à Henri Proglio et demeurer directeur général exécutif, conservera ses fonctions actuelles à la tête du groupe d'électronique de défense. Interrogé par l'AFP, Thales, groupe détenu à 26 % par l'État français et à 25 % par Dassault Aviation, s'est refusé à tout commentaire.

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 11:55
Quelles stratégies face aux mutations de l’économie de défense mondiale ?


23/04/2015   IRSEM

 

Sous format « livre », l’IRSEM publie dans cette collection ses recherches stratégiques principales.

 

Etude de l'IRSEM n°38 - 2015 : "Quelles stratégies face aux mutations de l’économie de défense mondiale ?" sous la direction d’Aude FLEURANT

Etude de l'IRSEM n°38 - 2015

Quelles stratégies face aux mutations de l’économie de défense mondiale ?

sous la direction d’Aude-Emmanuelle FLEURANT

 

Etude de l'IRSEM n°37 - 2015

Les sanctions contre la Russie ont-elles un effet dissuasif ?

par Céline MARANGÉ

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 11:50
La Défense Belge fait des économies sur les missions des Nations unies

 

12.05.2015 sudinfo.be

 

L’armée belge investit davantage dans les missions de l’Otan que dans celles des Nations unies, ressort-il de l’ajustement budgétaire effectué par le ministre de la Défense Steven Vandeput (N-VA), et dont De Morgen fait écho mardi. Cette année, le gouvernement fédéral a prévu d’investir 66,6 millions d’euros dans des missions à l’étranger. C’est un montant inférieur à celui de l’an passé qui contraint le ministre de tutelle à faire des choix. Selon les informations du Morgen, le gouvernement privilégie les missions de l’Otan et de la coalition militaire en Irak. Cette dernière récoltant près de 40 % du budget alloué aux opérations militaires, en raison notamment de l’opération lancée contre le groupe État islamique (EI), à laquelle participent des F-16 belges. Les missions de l’Otan comptent, elles, pour 29 % du budget, soit le deuxième plus gros poste de dépenses, alors que celles des Nations unies ne pèsent plus que 1,56 % du budget.

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 11:30
Patrouille Marine - photo Tsahal

Patrouille Marine - photo Tsahal

 

11 mai 2015 Alyaexpress-News

 

Le Ministère de la Défense a signé ce matin (lundi) une transaction d’acquisition de quatre navires de patrouille à l’Allemagne. L’accord a été signé lors d’une cérémonie officielle au ministère de la Défense à Tel-Aviv.

 

La valeur de la transaction est de 430 millions d’euros, dont le gouvernement allemand va financer 115.000.000 €. Le directeur général du ministère de la Défense Dan Harel, a signé un accord avec les délégués allemands.

 

Quatre patrouilleurs sont conçus pour sécuriser le forage de gaz au large des côtes d’Israël. Le ministre allemand de la Défense est arrivé en Israël en vue de conclure l’accord et a pris part à une cérémonie ce matin.

 

 

Le communiqué du ministère de la Défense a déclaré que les quatre navires seraient transférés en Israël dans les cinq prochaines années. Tous les systèmes sur les navires de combat seront effectués en Israël.

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 11:25
Le ministère de la Défense brésilien chez DCNS - photo DCNS

Le ministère de la Défense brésilien chez DCNS - photo DCNS

 

11 mai 2015 - par C.C - tendanceouest.com

 

Après le ministre australien, c'était au tour du ministre brésilien de la Défense de visiter DCNS Cherbourg ce lundi 11 mai.

 

Il y a une quinzaine de jours, le site cherbourgeois de DCNS recevait le ministre australien de la Défense, venu prospecter en vue d'un possible contrat signé entre les deux pays.

 

Ce lundi 11 mai, DCNS Cherbourg recevait le ministre brésilien de la Défense, qui rencontrera Jean-Yves Le Drian mercredi à Paris. Accompagné d'Alain Morvan, directeur du site, et Hervé Guillou, PDG de DCNS, Jaques Wagner a pu découvrir les différents chantiers en cours.

 

DCNS collabore avec le Brésil pour la construction de quatre sous-marins Scorpène, via un transfert de technologies : des salariés français vont travailler au Brésil, des Brésiliens viennent travailler à Cherbourg. DCNS assiste aussi le pays dans la réalisation de la partie non-nucléaire du premier SNA brésilien, et la construction d'une base navale et d'un chantier construction navale.

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