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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 07:50
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

10/05/2015 LesEchos.fr

 

L’Allemagne, la Grande-Bretagne et la Turquie ont suspendu les vols de leurs A400M depuis l’accident. La France a maintenu les vols « prioritaires en opérations ».

 

Après l’accident de l’A400M survenu samedi en Espagne, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la Turquie ont décidé d'immobiliser temporairement leurs Airbus A400M. L'armée allemande a « décidé samedi de suspendre jusqu'à nouvel ordre les vols d'entraînement » de son unique A400M, a déclaré un officier de presse des forces armées à l'AFP. Cet officier a précisé que« depuis sa livraison en décembre, l'avion a volé de façon régulière ». « Nous attendons maintenant les résultats de l'enquête d'Airbus sur les raisons de l'accident de l'A400M à proximité de Séville », a-t-il ajouté, indiquant être « en contact constant avec Airbus ».Même précaution du ministère de la Défense en Grande-Bretagne, où « par mesure de précaution, les avions A400M britanniques sont temporairement immobilisés »depuis samedi, a également déclaré une porte-parole. La Turquie, destinataire de l'appareil qui s'est écrasé samedi, a elle aussi suspendu les vols d'entraînement sur ses deux Airbus A400M « pour des raisons de sécurité », a rapporté dimanche l'agence de presse Anatolie. Un responsable de l'industrie de défense turque a confirmé à l'AFP que cet avion devait être livré en juillet. Au total, Ankara a signé un accord pour l'achat de 10 A400M d'ici à 2018. Deux ont été livrés l'an dernier et deux autres doivent l'être en 2015, a-t-il précisé.

Seule la France a annoncé qu'elle continuerait à faire voler sa flotte de six A400M. Mais, a précisé le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, seuls les vols « prioritaires en opérations » des avions de transport militaires A400M de l’armée française seraient autorisés, dans l’attente des résultats de l’enquête sur le crash d’un A400M en Espagne. Le ministre de la Défense a rencontré à Lorient (Morbihan) ses homologues allemand, polonais et espagnol. « La France dispose aujourd’hui de six A400M qui ont cumulé plus de 1.700 heures de vol de manière extrêmement performante. C’est un appareil de très grande qualité », a insisté M. Le Drian, à propos de cet avion construit par Airbus Defence and Space, filiale du constructeur aéronautique européen Airbus Group.

Un porte-parole de l’armée de l’air avait auparavant déclaré que la France continuerait à utiliser sa flotte d’avions Airbus A400M, jugeant ne « pas avoir d’éléments à ce stade » pour les immobiliser.

 

Soutien à Airbus

M. Le Drian s’est associé à son homologue espagnol Pedro Morenés pour exprimer un « soutien à l’entreprise »européenne Airbus et demander « que tout soit clarifié le mieux possible, qu’on examine les causes, qu’on en décline les conséquences, que cela se fasse de la manière la plus transparente ».

 « La France dispose aujourd’hui de six A400M qui ont cumulé plus de 1.700 heures de vol de manière extrêmement performante. C’est un appareil de très grande qualité », a souligné Jean-Yves Le Drian devant la presse, à l’issue d’une rencontre à Lorient (ouest) avec ses homologues allemand, espagnol et polonais.

L’entreprise Airbus « représente l’industrie militaire européenne, il est donc essentiel que nous montrions notre soutien et notre appui aux efforts qu’elle mène pour tirer cet incident au clair », a insisté le ministre espagnol, Pedro Morenés. « On ne saurait bâcler une enquête d’une telle importance, elle prendra le temps qu’il faudra », a ajouté M. Morenés, jugeant « extrêmement important de ne pas arriver à des conclusions hâtives ». « Il ne faut pas tomber dans la critique facile d’une entreprise qui s’est montrée jusqu’ici extrêmement dynamique, un formidable concurrent dans son domaine »,a-t-il insisté.

Egalement présente à Lorient, la ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, a proposé l’expertise de son pays pour analyser les causes de l’accident et trouver une solution aux éventuels problèmes décelés.

 

Retards et déboires

Ce crash de l’A400M, le premier pour ce modèle d’appareil, est un nouveau coup dur pour ce programme qui a accumulé retards et surcoûts, conduisant la branche aviation militaire d’Airbus Group à se réorganiser pour changer de patron en début d’année. Déjà en 2010, Airbus avait failli jeter l’éponge. Tom Enders, le patron d’Airbus, avait menacé d’abandonner le programme, lancé en 2003, si les sept pays à l’origine (Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg et Turquie) n’acceptaient pas de partager les surcoûts : 6,2 milliards d’euros, soit 30% du budget initial. Le groupe s’interrogeait alors sur la pertinence même de ce programme dont le coût explosait et qui commençait à connaître des retards.

Si aujourd’hui l’existence même de ce programme n’est pas remise en cause, avec 174 appareils commandés et 12 déjà livrés, le programme connaît toujours des difficultés. A tel point que, en janvier, Tom Enders a dû présenter des excuses aux autorités britanniques pour les retards dans les livraisons, avant d’annoncer une réorganisation complète de sa filiale Airbus Defence and Space. « Nous faisons face à des retards dans les livraisons et dans le développement des capacités militaires », avait-il déclaré lors de voeux à la presse. « Ce n’est pas une catastrophe mais c’est suffisamment significatif »,ajoutait-il en assurant que son groupe travaillait « aussi dur que possible pour prendre des mesures correctives ». Dans la foulée était annoncé le départ du directeur de cette branche aviation militaire Domingo Ureña Raso, et son remplacement par Fernando Alonso, jusque-là en charge des essais en vol.

Airbus DS a promis que « le programme A400M sera restructuré (...) pour permettre une meilleure efficacité au sein de la division d’Airbus DS et pour permettre au programme A400M (...) de répondre au mieux aux manquements actuels ». Il devait communiquer fin février/début mars un nouveau calendrier de livraison, mais ce dernier n’est toujours pas connu. Le groupe a aussi dû passer une provision de 551 millions d’euros sur son exercice 2014 pour prendre en compte les nouveaux retards enregistrés par l’A400M.

 

Les clients en colère

L’A400M est un appareil avec une motorisation complexe et des demandes techniques divergentes selon les pays clients. Le groupe a subi de vives critiques de la part de ces derniers. Comme en Grande-Bretagne, par exemple, qui a commandé 22 appareils et en attendait sept en 2015, et où Tom Enders a présenté ses excuses.

Comme en Allemagne aussi, de la part de la ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, qui a souligné, fin janvier dans Der Spiegel, qu’il y avait « plus en jeu que la seule image d’une entreprise industrielle, il est question de la fiabilité de l’Allemagne dans ses alliances »militaires. Après environ quatre années de retard, l’Allemagne a reçu en décembre le premier A400M sur les 53 qu’elle a commandés. D’après Der Spiegel, le contrôle par l’armée de l’appareil a décelé « 875 manquements », dont des gaines isolantes manquantes sur certains câbles électriques ou d’autres beaucoup plus anecdotiques comme des moisissures sur l’évier.

Pour autant c’est un « bijou technologique », assurait en 2013 le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, lorsque la France a pris livraison de son premier A400M. L’A400M « va transformer la manière dont fonctionnent les opérations militaires », expliquait à l’AFP Ian Elliott, alors vice-président d’Airbus Military, car « pour la première fois, il permettra de livrer des équipements de combat directement sur place ».

Bernhard Gerwert, directeur général d’Airbus DS, a reconnu des « manquements » en soulignant les qualités de l’appareil, qui est d’ores et déjà entré en opération. « Tous les pilotes qui ont volé sur l’A400M vantent les performances » de l’appareil, a-t-il dit. Équipé de quatre turbopropulseurs, l’A400M peut transporter jusqu’à 37 tonnes sur 3.300 kilomètres, se poser sur des terrains non préparés comme le sable, avec à son bord des blindés ou des hélicoptères.

Au total, 174 avions ont été commandés par huit pays à ce jour. Airbus DS assure avoir des « prospects exports qui vont se réaliser en 2015 ».

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 07:50
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

11.05.2015 Par Sandrine Morel (Madrid, correspondance) Le Monde.fr

 

Le crash d’un avion militaire A400M à Séville, samedi 9 mai, qui a coûté la vie à quatre salariés espagnols pourrait avoir de graves conséquences économiques pour le constructeur aéronautique européen Airbus.

Dans l’attente de l’analyse des deux boîtes noires retrouvées sur les lieux du sinistre et transmises au juge d’instruction chargé de l’enquête, les causes de l’accident de cet appareil, qui effectuait un vol d’essai avant d’être livré à la Turquie en juin, restent indéterminées.

Peu après son décollage, le pilote avait demandé à la tour de contrôle de réaliser un atterrissage d’urgence à l’aéroport de la capitale de la région andalouse, où se trouve l’usine d’assemblage final de l’A400M. Mais l’avion s’est écrasé après avoir heurté une ligne à haute tension, au-dessus d’un champ. Des gardes-champêtres qui se trouvaient non loin du lieu de l’accident sont parvenus à secourir deux hommes qui avaient sauté de l’appareil en feu. Ces derniers sont hospitalisés dans un état grave.

 

SURCOÛT ET RETARDS

Ce tragique accident s’ajoute aux nombreux déboires que connaît la filiale militaire d’Airbus, Airbus défense and space (Airbus DS), depuis la mise en route en 2003 du programme de l’A400M, un avion militaire doté de quatre turbopropulseurs capable de transporter 37 tonnes sur 3 300 km et de se poser sur des terrains non préparés.

Surcoûts importants et nombreux retards ont marqué le développement d’un programme initialement chiffré à 20 milliards d’euros et financé par les sept pays commanditaires de l’A400M, regroupés au sein de l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement (Occar), formée par la France, l’Allemagne, l’Espagne, le Royaume-Uni, la Belgique, le Luxembourg et la Turquie. À tel point qu’en 2010, pour assurer sa survie, le PDG d’Airbus, Tom Enders, avait demandé à l’Occar de prendre en charge près de la moitié du surcoût de la construction, de 6,2 milliards d’euros.

Ces surcoûts avaient été attribués à la décision politique de développer son propre turbopropulseur plutôt que d’acheter des moteurs américains, au fait que chaque pays de l’Occar soit chargé d’une phase de fabrication, dispersant la production, et que chaque client commande sa propre version de l’A400M, provoquant des difficultés au niveau de la chaîne d’assemblage.

Avec quatre ans de retard, le premier A400M avait été livré en septembre 2013 à la France. Depuis, seuls douze appareils sur les 174 qui ont été commandés, ont été livrés à la France, à la Turquie, au Royaume-Uni, à l’Allemagne et à la Malaisie et en 2014, Airbus a dû apporter une provision de 551 millions d’euros pour faire face aux nouveaux retards.

Cela n’a pas empêché, en janvier dernier, que le programme connaisse une nouvelle crise lorsque la ministre de la défense allemande, Ursula von der Leyen, a annoncé dans une interview à l’hebdomadaire Der Spiegel avoir détecté« 875 manquements » sur l’avion qui lui avait été livré en décembre 2014. « Il y a plus en jeu que la seule image d’une entreprise industrielle. Il est question de la fiabilité de l’Allemagne dans ses alliances » avait-elle ajouté.

 

AVIONS IMMOBILISÉS AU SOL

Le PDG d’Airbus, Tom Enders, avait alors présenté ses excuses pour les retards pris dans la livraison de l’A400M et annoncé une réorganisation de sa filiale militaire. Le patron d’Airbus DS, Bernhard Gerwert, avait lui-même avoué « la situation critique du programme. » Finalement, le directeur de la division militaire avait été poussé vers la sortie et remplacé par le responsable des essais au sol Fernando Alonso.

Aujourd’hui, l’accident de Séville ouvre une énième crise aux conséquences imprévisibles pour Airbus DS. Dans un communiqué, la compagnie s’est dite « anéantie » par la nouvelle de l’accident. L’Allemagne, le Royaume-Uni et la Turquie ont d’ores et déjà annoncé ce week-end leur décision d’immobiliser au sol leurs appareils. La France, qui compte six A400M, a choisi de limiter leur utilisation aux« vols extrêmement prioritaires en opérations », a annoncé dimanche 10 mai le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, tout en rappelant que les six appareils français « ont cumulé 1 700 heures de vol de manière extrêmement performante ».

Son homologue espagnol, Pedro Morenés, a demandé de son côté d’« éviter une analyse sur la crédibilité d’Airbus » le temps que soit déterminé « s’il s’agit d’un accident dû à un élément isolé ou qui pourrait affecter le reste des avions ou le projet en soi. » Quant au chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, il a demandé à Airbus « la plus grande transparence possible » à l’heure d’éclaircir les causes de l’accident.

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7 mai 2015 4 07 /05 /mai /2015 12:55
Camerone à Cassis pour le 1e REC

 

07-05-2015 par 1e REC Réf : 208 | 904

 

Invité par madame MILON, maire de Cassis, le Royal étranger a célébré le 152ème anniversaire du combat de Camerone dans le port de Cassis, en présence du général de corps d'armée YAKOVLEFF, ancien chef de corps et du général de division Jean MAURIN commandant la Légion étrangère.

 

Les anciens du régiment, les invités et les cassidens ont pu admirer la prise d'armes dans ce théâtre naturel, au bord de la mer, sous le cap Canaille.

 

Le récit du combat de Camerone déclamé par le lieutenant Bataille, face au régiment rassemblé devant la mer et le chant de la colonne ont couvert le doux bruit des vagues qui donnait à cette cérémonie sa teinte d'originalité.

 

Cloturé par un défilé le long du port, cette cérémonie majestueuse a permis aux légionnaires-cavaliers de s’implanter un peu plus dans leur nouvelle terre.

 

Reportage photos

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6 mai 2015 3 06 /05 /mai /2015 11:55
Comment Realmeca s’est préparé à absorber "l’effet Rafale"

Le châssis du radar à antenne active du Rafale est fourni par RealMeca, une PME de Clermont-en-Argonne (Meuse)

 

06 mai 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Embauches, achat de machines, audits des sous-traitants...la PME de la Meuse avait anticipé, sous l’impulsion de Thales, les commandes du Rafale en Egypte, en Inde et au Qatar.

 

Il n'y a pas qu'en Gironde où sont assemblés les Rafale qu'on se réjouit des récents contrats gagnés par Dassault Aviation en Egypte, en Inde et au Qatar. Au cœur de la campagne meusienne, à Clermont-en-Argonne, l'équipe dirigeante de Realmeca a aussi le sourire...et s'est déjà retroussé les manches pour commencer à produire plus vite les équipements électroniques de l’avion de combat. Jusqu'ici, le Rafale était livré à une cadence d'un avion par mois, la plus basse envisageable. Il est désormais question de le produire à 2,5 voir 3 exemplaires par mois. Realmeca (140 salariés, 25 millions d'euros de chiffre d'affaires) est un partenaire aussi discret qu'essentiel pour Thales, qui fournit toute l’électronique du Rafale. La PME lui fournit en effet un élément critique : le châssis du radar à antenne active. "Une pièce qui nécessite plus de mille heures de travail", précise Bruno Gailly, son directeur général délégué. Elle fabrique également le boîtier d’optronique et de brouillage ainsi que des têtes-chercheuses des missiles de MDBA qui équipent le chasseur.

 

Un inventaire des capacités de production

Avec l'espoir de la signature du contrat indien pour 126 Rafale, l'entreprise avait anticipé la situation avec son donneur d'ordres dès 2013. Le 20 mars dernier, Pierre-Eric Pommellet, directeur général adjoint des systèmes de mission de défense de Thales, avait encore rendu visite à son fournisseur pour s'assurer qu'il saurait monter en cadence. "Les moyens de production, les moyens humains, notre supply-chain, nos approvisionnements... Nous avons passé en revue tout nos process industriels pour être sûrs qu'on ne rencontre pas de goulets d'étranglement", détaille Bruno Gailly. L'entreprise a commencé par faire un inventaire précis de ses capacités de production. "Pour atteindre une cadence 2,5 par mois d'ici 18 ou 24 mois, il faudrait augmenter au minimum de 25 % le parc de machines", calcule le dirigeant. Sur les huit derniers mois, quatre nouvelles machines ont été acquises et le budget maintenance gonflé pour être sûr que la production tienne les rendements attendus.

 

Une extension de l’usine

Une extension de l'usine d'environ 300 m2 dédiée aux activités d'intégration est déjà prête pour accueillir des équipements supplémentaires et pour former de nouveaux salariés. Pour relever le défi, il faudra également recruter : une trentaine d'embauches devrait renforcer l'équipe de 80 à 85 salariés dédiés aux activités Rafale. Le groupe pourra s'appuyer sur les élèves en Bac Pro et BTS qu'il forme en permanence notamment au pôle usinage. "Nous avons réalisé sept embauches l'an dernier, et déjà quatre en 2015. Nous serons vigilants sur les postes d'intégrateur (les personnes qui assemblent les différents composants - NDLR) qui nécessitent entre six mois et un an d'expérience pour être opérationnels". Plus que jamais, tous les CV sont épluchés soigneusement et l'entreprise participe aussi activement aux journées Recrutement organisées par l'antenne régionale de Pôle Emploi.

 

De la sous-traitance locale

Realmeca s'assure également que ses propres sous-traitants tiendront le choc. "Sur nos 150 fournisseurs, nous en avons identifié une dizaine qui sont critiques" poursuit le patron de PME. Un ingénieur va venir renforcer l'équipe Achats qui réalisera toute cette année des audits d'environ une journée chez les fournisseurs pour mesurer leur niveau de qualité et de ponctualité. Et d'autres sous-traitants seront recrutés pour absorber l'augmentation de la charge. "Les opérations et les tests (tests électriques et thermiques des pièces -NDLR) standards seront sous-traités à des partenaires de la région et nous nous concentrerons sur les opérations à valeur ajoutée", explique Bruno Gailly. Enfin pour s'assurer que son nouveau dispositif marche, Realmeca a fait des essais. L'entreprise a doublé la cadence de production sur certaines pièces critiques durant six mois. Avec succès. "Avec ces nouveaux contrats Rafale, nous savons où nous mettons les pieds", se félicite le directeur général délégué de Realmeca.

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5 mai 2015 2 05 /05 /mai /2015 16:30
photo 13e DBLE

photo 13e DBLE

 

05-05-2015 par 13e DBLE Réf : 476 | 521

 

Du 27 mars au 2 avril, la 13e Demi-brigade de Légion étrangère s’est déplacée à 300 km à l’ouest de ses quartiers pour profiter des possibilités d’entraînement, aujourd’hui quasi introuvables en France, offertes par un espace de manoeuvre désertique mis à disposition par ses hôtes.

 

Cette activité comprenait 36 heures de manoeuvre tactique puis 4 jours intenses de campagne de tir, séparé et conjoint, pour la compagnie d’infanterie et le détachement CAESAR. La 13 poursuivait trois objectifs à travers cette activité complète : manoeuvrer en interarmes dans le cadre de la coopération bilatérale (avec un peloton de chars Leclerc allié), entraîner ses fantassins et ses artilleurs aux différents types de tir dans des conditions proches de l’engagement réel, mais également intensifier sa coopération interarmées (4 créneaux de guidage Rafales pour l’équipe JTAC (Joint tactical air controller), dont un spécifiquement dédié à l’entraînement dans le cadre de l’opération Chamal). Ce dernier objectif a été largement complété par les stages effectués au cours de la même semaine sur le quartier “Brunet de Sairigné” par le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au Moyen-Orient (CECAM) au profit des personnels du groupe aéronaval (GAN) et de la Base aérienne 104.

photo 13e DBLE

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 16:55
photo 4e RE

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04-05-2015 par 4e RE Réf : 480 | 696

 

Les chauriens ont honoré le régiment en venant en force!

 

S'il est une fête à la Légion où le légionnaire s'ouvre , c'est bien celle de Camerone!

 

Fier de présenter son univers , le légionnaire se fait  un devoir d'ouvrir ses portes et son coeur à ceux qui viennent le visiter et apprendre à le découvrir pendant les festivités de Camerone.

 

Cérémonie de Naturalisation présidée par monsieur le Maire, messe en ville célébrée par l'Eveque de Carcassonne, prise d'armes impeccable avec une trés émouvante remise de Képi Blanc, vin d'honneur offert à tous les spectateurs  de la prise d'armes, kermesse et bal gratuit avec l'élection de miss Képi Blanc, les légionnaires sont sur tous les fronts pour accueillir dignement leur invités.

 

Ces deux jours de festivité furent, paroles de chauriens, exceptionnels !

 

Merci à vous tous qui avaient pris le temps de venir à la rencontre de cet inconnu qui sert la France avec Honneur et Fidélité !

 

Merci de votre gentillesse et vos attentions à l'encontre de cet homme extraordinaire que l'on nomme Monsieur Légionnaire !

 

Reportage photos

photo 4e RE

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 16:55
Eloge funèbre à M. Robert Maloubier, prononcé par M. Bernard Bajolet

 

Eloge funèbre à M. Robert Maloubier, prononcé par M. Bernard Bajolet, directeur général de la sécurité extérieure, le 29 avril 2015 aux Invalides

 

source

 

Seul le prononcé fait foi

 

Monsieur le Sénateur,

Mesdames et Messieurs les officiers, sous-officiers, officiers mariniers et militaires du rang,

Mesdames, Messieurs

 

C’est avec une vive émotion que je prends la parole devant vous, à l’ombre des gloires de notre pays, pour rendre au nom de la DGSE, mais plus largement encore au nom de notre pays, un dernier hommage à un homme qui croyait à la France, qui a contribué à lui redonner l’honneur qu’elle avait perdu en juin 1940 et qui a pris part à sa reconstruction.

Car c’est bien la France et l’idée qu’il s’en faisait qui ont guidé les pas de Bob Maloubier dans tous ses combats... Il les a menés avec éclat, avec une force physique et de caractère hors du commun.

Aujourd’hui, la DGSE est en deuil, elle pleure  Robert  Maloubier, celui que nous appelions tous affectueusement «Bob».

 

Bob, de là où vous êtes, vous devez nous observer avec votre inimitable regard amusé. En ce moment même, nous vous imaginons décrire ce que vous voyez sous vos yeux avec votre fine ironie, qui doit plaire aux camarades qui vous entourent.

J’ai eu le plaisir de vous recevoir une dernière fois, dans nos locaux, boulevard Mortier, à l’occasion de l’inauguration d’une exposition consacrée au SDECE en Indochine. C’était le 27 mars 2014. Vous aviez 91 ans.

Vous étiez venu au volant de votre propre voiture. Vous aviez cette prestance, cette élégance, cette vivacité d’esprit qui vous caractérisaient tant ! Je vois encore votre œil friser et vos 2 moustaches frémir à chaque trait d’humour que vous décochiez au cours de cette manifestation.

Il faut dire que vous étiez surpris et presque embarrassé. Vous ne vous attendiez pas à être reçu en invité d’honneur, entouré de l’admiration et de l’affection de vos successeurs à la DGSE. Avec votre talent habituel de conteur, vous avez su improviser un discours formidable, extrêmement bien charpenté, vivant, agrémenté d’humour de bon aloi, d’émotion et de souvenirs d’un ancien du SDECE en Asie du Sud-Est. En quelques secondes, nous étions avec vous, transportés sur les plateaux du Laos!

 

Bob Maloubier, votre vie est digne d’un roman d’aventure. C’est la vie d’un homme qui a trompé la mort à de multiples reprises –et vous avez su la tromper jusqu’à la semaine dernière.

Votre parcours est exceptionnel, votre destin est hors du commun.

Vous vous êtes mis en danger à de multiples reprises. Combien de fois avez-vous été blessé, recousu, réparé! Certains y verront une bonne fée, de la chance et surtout une condition physique exceptionnelle. Car dès le plus jeune âge, vous pratiquez le sport à haute dose.

Adolescent, vous vous rêviez pilote de chasse, certainement pas agent secret.

Pourtant vous en aviez déjà toutes les qualités: résistant, espiègle, ouvert au monde, patriote et polyglotte. Chez vous, l’on parlait six langues, dont l’anglais à la perfection.

Votre rêve de rejoindre l’armée de l’air se fracasse malheureusement en juin 1940. Comme Ulysse, votre odyssée connaît alors de nombreux rebondissements.

Vous rejoignez Bordeaux à bicyclette, où votre famille s’est repliée. Sous les bombardements des Stukas, vous assistez impuissant à la débâcle. Mais l’espoir renaît vite car vous entendez la voix du général de Gaulle qui appelle à continuer le combat depuis l’Angleterre.

C’est donc vers Londres que  se tournent vos yeux!

Dans une France occupée, le jeune lycéen que vous êtes cherche par tous les moyens à rejoindre les rangs de la France Libre. A Saint-Jean-de-Luz, vous tentez d’embarquer sous l’uniforme d’un soldat polonais. Un camarade, déguisé comme vous, le remarque et trahit votre identité. Vous voyez partir, depuis le quai, votre dernier espoir de gagner l’Angleterre, et décidez de rejoindre Marseille. Vous accumulez alors les déceptions, les échecs et les passages en prison, pour avoir traversé une fois de trop la ligne de démarcation.

En 1942, le gouvernement de Vichy forme l’armée d’armistice. Vous vous engagez dans l’aviation. Vous espérez pouvoir filer vers Malte ou Gibraltar dès votre premier vol. Mais cette armée d’armistice est sans avion et vous êtes affecté à la garde de l’aérodrome de Bizerte en Tunisie.

Vous espérerez le débarquement allié sur les côtes tunisiennes, et pourtant c’est à Alger, le 8 novembre, que les Alliés débarquent, tandis que l’Afrika Korps encercle la base de Bizerte.

Après avoir dérobé le vélo du colonel commandant la base, vous prenez la direction d’Alger. La fortune vous met rapidement au contact des services secrets britanniques. Vous êtes recruté par Jaques Vaillant de Guélisle dans le Special Detachment du SOE, à la section F. Vous y retrouvez un ami d’enfance, Fernand Bonnier de la Chapelle. Lorsque ce dernier assassine l’amiral Darlan, le 24 décembre 1942, les membres de la section F sont traqués. Vous quittez Alger et rejoignez Londres.

 

Au mois de janvier 1943, vous êtes détaché comme sous-lieutenant de l’armée britannique. Pendant huit mois, vous apprenez le métier d’agent au sein des nombreuses écoles du SOE. De l’école de démolition de Wanborough Manor, à celle de filature à New Forest, vous développez un savoir-faire remarquable: vous êtes formé au parachutisme, à la clandestinité et à toutes les techniques de sabotage. Vous êtes entraîné à la manipulation des armes, des explosifs et de la radio, au codage et à l’empoisonnement, aucune technique ne vous est étrangère.

Londres prépare le débarquement. Les agents du SOE ont pour mission d’affaiblir l’industrie de guerre de l’occupant et les fortifications du mur de l’Atlantique. Dans la nuit du 15 au 16 août 1943, vous êtes parachuté pour la première fois comme saboteur au sein du réseau Salesman.

Du Havre jusqu’à Fécamp, vous formez et menez une équipe de volontaires avec laquelle vous réalisez les plus grands coups du réseau. Vous participez au sabotage d’un ravitailleur de sous-marins allemand à Rouen. Vous détruisez l’usine Française des Métaux de Déville, fabriquant les trains d’atterrissage des chasseurs allemands, et mettez hors service la centrale électrique de Dieppedalle, privant de courant une bonne partie des industries rouennaises.

Vous avez à peine vingt ans, votre courage et votre détermination forcent déjà l’admiration.

En décembre 1943, filant dans la nuit sur l’Oiseau Bleu, la moto d’urgence du SOE, pour réceptionner un parachutage près d’Elbeuf, vous êtes arrêté par des Feldgendarmes mais vous parvenez à tromper la vigilance des Allemands et vous vous échappez. Les balles sifflent. Vous êtes touché. Traqué, dans un froid glacial, vous traversez un canal à la nage et parvenez à vous cacher. Au petit matin, enveloppé de givre, vous regagnez Rouen.

Récupéré par le SOE, qui voit en vous un agent d’exception, vous êtes à nouveau parachuté en France, au lendemain même du débarquement en Normandie.

L’Halifax, bombardier de la Royal Air Force qui vous transporte, survole le sillage des 7 000 navires alliés de l’opération Overlord.

Votre groupe doit fédérer la résistance du Limousin et l’armer pour ralentir la progression de la division Das Reich vers la Normandie. Les hommes de Georges Guingouin manquent d’armes. Le 25 juin 1944, vous coordonnez à Sussac, le plus important parachutage d’armes effectué en France. Le 21 août 1944, Limoges est libéré, la guerre se termine. Vous n’avez que 21 ans.

 

Vous rejoignez alors le BCRA à Londres au mois d’octobre 1944. Dès 1945, vous êtes affecté d’office à la DGER (direction générale des études et de la recherche), comme «capitaine, chargé de mission de 1ère classe».

En Extrême-Orient pourtant, la guerre se poursuit. Vous êtes naturellement volontaire et reprenez les armes. Vous intégrez la Force 136 du SOE. Et en parallèle, la France vous nomme gouverneur provisoire de la province de Trans Hoa dans le sud du Tonkin. Parachuté au Laos comme chef de mission, commandant de région et de compagnies de guérillas, vous êtes blessé et fait prisonnier par les Japonais. Lorsque le Japon capitule, la Force 136 est dissoute, la guerre d’Indochine commence.

Pour vous et vos hommes, c’est le début d’une lutte éprouvante et d’une longue errance. Encore une fois, vous échappez à la mort.

A votre retour à Saigon, vous êtes cité le 12 février 1946 à l’ordre du corps d’armée pour votre conduite exemplaire au cours des missions de renseignement périlleuses que vous avez effectuées.

Vous quittez alors l’armée britannique décoré du prestigieux Distinguish Service Order, avec le grade de capitaine. Par ailleurs, le 23 août 1947, vous êtes élevé par décret au grade de chevalier de la Légion d’honneur pour votre sang froid et votre remarquable dynamisme au Laos, où, bien que blessé, vous avez continué le combat.

Au terme de votre mandat dans la péninsule indochinoise, vous revenez en France le 18 août 1946.

Les conditions de votre retour sont bien différentes de celles qui vous avaient amenées en Extrême-Orient.  Vous montez à bord d’un confortable DC4 d’Air France qui relie alors Saigon à l’aéroport du Bourget en moins de trois jours, en passant par Rangoon, Karachi, Bassorah, Le Caire et Tunis...

 

Le SDECE qui succède à la DGER vous apparaît également très confortable. Et pour cause, puisqu’il occupe à cette époque un somptueux ensemble d’immeubles au carrefour de la Muette, et dont les façades sont encore couvertes de peinture marron, verte et noire, un camouflage choisi par la Kriegsmarine qui occupait ces bâtiments pendant l’occupation.

Jacques Morlane, créateur du service action du SDECE vous recrute immédiatement. Avec votre expérience incomparable, vous aurez pour mission de former les nouvelles recrues destinées à constituer le 11ème bataillon parachutiste de choc.

 

A Arzew en Algérie, aux côtés de Claude Riffaud, vous créez l’école des nageurs de combat. Pendant plusieurs années, vous travaillez au développement de cette section et vous vous attachez à la doter des capacités les plus modernes et les plus discrètes.

En 1953, l’école est transférée à Saint-Mandrier. En 1954, vous créez le groupement autonome des nageurs de combat du SDECE à Aspretto. Après bien des aventures - vous êtes à l’origine d’opérations secrètes de premier plan et la Nation ignore encore aujourd’hui ce que vos nageurs ont fait pour elle - vous quittez le SDECE en 1960.

Les nageurs, partis de rien disposent alors d’équipements de pointe allant du scaphandre de grande autonomie, aux propulseurs sous-marins ou encore à la mythique Fifty Fathoms, montre étanche que vous avez-vous-même dessinée, construite spécialement par l’horloger Blancpain et adoptée par les Navy Seals américains.

Vous devenez forestier au Gabon, où vous formez la garde personnelle du président Léon M’Ba, tout en travaillant auprès de Jacques Foccart, conseiller aux affaires africaines du général de Gaulle. Vous êtes ensuite recruté par la Shell puis par Elf  pour prospecter au Nigéria. Vous assistez alors à la rébellion du Biafra. Vous achevez votre carrière professionnelle au Moyen Orient en tant que Représentant des Français de l’étranger et Conseiller du commerce extérieur.

 

Mais vous restez un familier du Service. Vous êtes un membre des Bagheera, l’association des anciens du 11ème choc et ne manquez pratiquement aucune fête de la Saint-Michel à Aspretto, puis à Quelern, au centre parachutiste d’entraînement aux opérations maritimes.

Vous considérez vos camarades du Service Action comme votre famille. Vous les entourez de vos précieux conseils et ne manquez jamais de relater une anecdote pour détendre ces hommes et ces femmes d’exception, souvent sous tension et aujourd’hui très sollicités, comme vous pouvez vous en douter.

Le 23 juillet dernier, vous étiez revenu à Saint-Mandrier pour remettre à un jeune capitaine du CPEOM le 1000e brevet de nageur de combat.

Vous étiez heureux et fier de voir que la formidable aventure des nageurs se poursuit, de savoir que ces soldats d’élite continuent d’être aux avants postes de toutes les opérations clandestines du Service Action. Vous aviez vu dans le regard des huit nouveaux certifiés, marins et terriens, leur fierté d’inscrire leurs pas dans les vôtres, d’entrer dans une filiation de héros dont Claude Riffaud et vous êtes les pères fondateurs.

 

Aujourd’hui, Bob, collègue fidèle et compagnon des heures heureuses et moins heureuses de la DGSE, c’est vous qui nous quittez. Vous laissez à chacun d’entre nous une part de l’histoire de notre pays, que vous évoquez avec brio dans vos mémoires. A travers vos ouvrages, vous livrez en filigrane une histoire des services secrets français mais aussi une histoire du SOE,  longtemps ignorée en France.

Vous nous quittez aussi avec quelques secrets, les secrets des services de renseignement pour lesquels vous avez œuvré: SOE, BCRA, DGER, SDECE, DGSE...

 

Sans jamais vous renier, sans jamais oublier, vous êtes toujours resté fidèle à vous-même, au Service et à la France.

Vous avez été un homme de devoir et de convictions, d’enthousiasme et d’ironie, de force de caractère et de traits d’humour fulgurants

Vous avez été un camarade exceptionnel et êtes un héros pour les plus jeunes générations.

En juin 2014, à l’occasion du soixante-dixième anniversaire du débarquement, Sa Majesté la Reine d’ Angleterre, qui n’oublie pas ses soldats, vous remet l’ordre de l’Empire britannique.

La France vous rend aujourd’hui un dernier hommage.

Cher Bob, je veux rassurer les membres de votre famille et leur dire qu’à la DGSE, nous ne vous oublierons jamais!

Vive la République!

Vive la France!

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 16:45
photo DLEM - Légion Etrangère

photo DLEM - Légion Etrangère

 

04-05-2015 DLEM  Réf : 129 | 542

 

Comme il est de tradition partout dans le monde, la Légion honore les héros de CAMERONE. Le DLEM n'a pas failli et c'est de jour au milieu de la population Mahoraise que la prise d'armes a rendu hommage aux hommes du capitaine DANJOU.

 

Le 30 avril reste pour les Légionnaires la fête de tradition (la seconde est celle de Noel). Dés 8h30 sous un soleil radieux, les pionniers avec leur hache et tablier de cuir se présentent au public parcouru déjà d'un premier frisson de fierté et d'honneur d'assister à cette prise d'armes.

 

La CCL aux ordres du CNE VANNINI rentre en scène avec son traditionnel chant "en Afrique"suivi de la 1°compagnie qui ne démérite pas et assure avec des voix graves et un pas légion rapidement maitrisé.

 

Le décorum est en place avec les cadres sans troupe et les amicales toujours fidèles au rendez-voous. Après la présentation au LCL(ta) de MESMAY les honneurs sont rendus à l'étendard au son juste des clairons. Second frisson pour le public déjà conquis. Les autorités civiles (monsieur le préfet MORSY) et militaires (GBR REIGNIER commandant les FAZSOI) saluent l'étendard et rejoignent la tribune officilelle particulièrement garnie des principales personnalités de Mayotte.

 

Après une remise de décorations (dont une médaille militaire à un caporal chef du 2°REI en MCD pour 4mois) le moment tant attendu arrive avec l'émouvant récit du combat de CAMERONE prononcé avec passion et justesse par le CNE MARTINET (officier à titre étranger)

 

Cette magnifique cérémonie est bien sûr cloturée par un défilé dans la rue principale de DZAOUDZI LABATTOIR au son du traditionnel boudin. C'est bien connu la rue appartient à celui qui y descend.  "PERICULA LUDUS"

photo DLEM - Légion Etrangèrephoto DLEM - Légion Etrangèrephoto DLEM - Légion Etrangère
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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 16:30
Chammal : chargement de fret militaire à Aqaba en provenance du détachement chasse déployé en Jordanie

 

04/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans la matinée du 25 avril 2015, dans le cadre de l’opération Chammal, 111 tonnes de fret militaire ont été chargées à bord du MN Tangara, sur le port militaire d’Aqaba, en Jordanie.

 

En amont de l’opération, des camions avaient été chargés sur la base aérienne accueillant le détachement chasse français, sous la direction du personnel du Centre de Coordination Interarmées des Transports, Transits et mouvements (CCITTM) œuvrant sur le théâtre d’opération, puis acheminés vers Aqaba. Rassemblé en convoi et escorté  par un détachement prévôtal ainsi que par la police militaire jordanienne, dans le cadre d’un accord de coopération entre la France et la Jordanie, l’ensemble des camions avait parcouru des centaines de kilomètres à travers le désert pour rejoindre le port d’Aqaba.

 

Après avoir accosté sur le quai de la base navale jordanienne, l’équipage a ballasté le Tangara, relevant ainsi l’arrière du navire, afin de rendre la rampe latérale accessible. Dès lors, grâce à la collaboration des militaires du CCITTM de l’opération Chammal, de l’officier responsable de l’affrété (un aviateur inséré au 519 e  Groupe de Transit Maritime de Toulon) et de l’équipage du navire, l’opération de chargement a pu être effectuée. Elle a nécessité des moyens externalisés de la base navale jordanienne et la grue de bord.

 

Le Tangara, navire de la marine marchande, a été affrété par le Ministère de la Défense via le Centre du Soutien aux Opérations et des Acheminements (CSOA). Sur sa route, il a fait escale dans les ports de Beyrouth, Aqaba, Djibouti, Abu Dhabi, Mayotte et la Réunion. Cet arrêt à Aqaba a eu lieu sur le trajet retour vers la France. Ce mouvement logistique est indispensable pour réinsérer dans la chaîne logistique des matériels dont la régénération technique est essentielle pour la poursuite des opérations.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la Marine nationale.

Chammal : chargement de fret militaire à Aqaba en provenance du détachement chasse déployé en Jordanie
Chammal : chargement de fret militaire à Aqaba en provenance du détachement chasse déployé en Jordanie
Chammal : chargement de fret militaire à Aqaba en provenance du détachement chasse déployé en Jordanie
Chammal : chargement de fret militaire à Aqaba en provenance du détachement chasse déployé en Jordanie
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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 11:50
Elephant Recovery: Bergeübung der Luftwaffe


29 avr. 2015 Quelle: Redaktion der Bundeswehr 04/2015 15e19301

 

Wenn Flugzeuge von der Landebahn abkommen oder abstürzen, kommen die Bergeteams der Luftwaffe zum Einsatz, ziehen die Havaristen aus dem sprichwörtlichen Dreck. Welches Bergematerial gibt es und wie wird es angewendet? Auf der Bergeübung "Elephant Recovery" optimieren die Soldaten ihre Bergetechniken.



 

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 11:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 15 au 26 avril 2015, une section de la 1ère compagnie du 9e régiment d’infanterie de Marine (RIMa) des forces armées en Guyane a suivi un stage au centre d’aguerrissement de l’outre-mer et de l’étranger (CAOME) des forces armées aux Antilles (FAA).

 

La section de la 1ère compagnie du 9e RIMa a notamment participé à un exercice de descente en rappel. Pour commencer, les stagiaires se sont exercés aux techniques de la descente en rappel sur les parois des douves du Morne Desaix. L’après-midi, ils sont partis à l’assaut des murailles d’enceinte du Fort Saint-Louis de la base navale militaire des forces armées aux Antilles. Tous les stagiaires ont réussi le franchissement de la muraille.

 

Les militaires du 9e RIMa, encadrés par les instructeurs du CAOME du 33e RIMa, ont su mettre en pratique leurs savoir-faire et se dépasser physiquement sur tous les obstacles qui se dressaient devant eux. Ils retiendront particulièrement « la qualité de l’instruction reçue, la pédagogie et l’expérience des instructeurs ». Si les marsouins du 9e RIMa sont habitués au climat tropical guyanais, le stage d’aguerrissement aux Antilles leur a en outre permis de tester leur adaptabilité face à un changement d’environnement géographique et climatique. « Le but du stage était d’offrir la possibilité à ce régiment d’utiliser nos infrastructures et nos compétences, d’échanger sur nos techniques de vie et de combat en forêt, bien différentes ici en Martinique de la forêt guyanaise ! » explique l’adjudant Fertassi, responsable du site du CAOME du détachement Terre Antilles.

 

Le 33eRIMa est la composante terrestre des FAA. Il conduit deux missions principales sur le « théâtre » Caraïbe : l’aide à la population dans le cadre des plans de secours en réaction à des catastrophes naturelles et l’intervention militaire pour mener une évacuation des ressortissants en autonomie ou en appui de pays de la région Caraïbe avec qui la France a des accords de Défense. En cas de catastrophe naturelle et selon l’ampleur des dégâts, des renforts venus de Guyane et du 9e RIMa en particulier peuvent être sollicités. L’organisation d’échanges avec les FAG, comme lors de ce stage,  permet donc d’entretenir la capacité opérationnelle des deux unités dans le cadre d’engagements conjoints et de renforcer leur connaissance mutuelle, dans la perspective de potentielles interventions communes.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Caraïbe, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG). Les FAA mènent notamment des opérations de surveillance maritime et de service public (lutte contre le narcotrafic, lutte contre les pollutions, police des pêches, sauvetage en mer). La lutte contre le narcotrafic dans la zone Caraïbe est effectuée en coopération interministérielle et internationale, principalement en lien avec les États-Unis, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Mexique, le Brésil et la Colombie.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 10:30
 photo Dassault Aviation

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04 mai 2015 Richard Werly - letemps.ch

 

François Hollande est ce lundi à Doha pour parapher l’acquisition de 24 chasseurs français par l’émirat. Un nouveau succès commercial qui permet aux ventes d’armes françaises de bondir en 2015, à la deuxième place mondiale derrière les Etats-Unis

 

Les partisans suisses du Rafale ont enfin quelques arguments à brandir face à tous ceux qui se liguèrent pour rejeter l’offre de l’avion de chasse français produit par le groupe Dassault face au Gripen suédois. Après l’Egypte et l’Inde, le Qatar sera ce lundi le troisième pays à acheter ces appareils multimissions qui, jusqu’à cette année 2015, avaient toujours échoué à s’exporter. Le président François Hollande se rend pour l’occasion aujourd’hui à Doha, avant d’enchaîner sur l’Arabie saoudite, premier client de l’industrie d’armement française avec 7 milliards d’euros de commandes depuis dix ans. L’armée de l’air qatarie recevra, pour un montant de 6,3 milliards d’euros, 24 Rafale livrables mi-2018, un tarif bien supérieur à celui consenti en 2012 par Dassault à la Confédération (18 avions pour 2,7 milliards de francs). Leurs pilotes seront entraînés dans le ciel hexagonal, et leur armement (missiles air-air Meteor, missiles de croisière Scalp) sera aussi très «made in France».

 

Ce nouveau succès du Rafale à l’exportation, le troisième en moins de six mois, est évidemment lié à la configuration géopolitique du moment. Le Qatar, pays très proche de la France, présent aussi bien dans le sport (le fonds qatari QSI possède le club de foot Paris Saint-Germain) que dans l’hôtellerie (des investisseurs qataris sont propriétaires du Carlton de Cannes), est aujourd’hui engagé contre la nébuleuse de l’Etat islamique, dont ses avions bombardent les positions en Irak et en Syrie.

 

Cette commande de Rafale est aussi un héritage du père de l’émir actuel, Tamim al-Thani, lequel avait promis d’acquérir ces avions avant de démissionner et de transmettre le pouvoir à son fils en juin 2013. L’armée de l’air qatarie est enfin déjà équipée d’avions Dassault, avec 12 Mirage 2000.

 

Pour le groupe français et ses sous-traitants ou partenaires, tels que Safran, cette acquisition n’en sonne pas moins comme une revanche et une chance de repartir enfin à l’assaut des marchés internationaux. L’Inde, qui a passé commande de 36 Rafale en avril, a besoin d’une centaine de nouveaux chasseurs pour moderniser son aviation, et discute en ce moment avec Dassault des modalités d’importants transferts de technologie, exigés par New Delhi. La Malaisie, où le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu fin 2014, a négocié l’implantation d’une chaîne d’assemblage au cas où elle achèterait des Rafale pour remplacer la vingtaine de Mig 29 russes dont son état-major ne cesse de se plaindre. Les Emirats arabes unis, autre grand client de la France, sont aussi dans le collimateur de Dassault, dont les succès propulsent les ventes d’armes tricolores vers le haut. La France vise 15 milliards en 2015, soit le second rang mondial après les Etats-Unis, alors que son propre budget de la défense (31 milliards d’euros en 2015) a été sauvé in extremis la semaine dernière par l’Elysée, qui lui a accordé une rallonge de 3,8 milliards d’euros jusqu’en 2019.

 

L’enjeu industriel est maintenant pour Dassault d’arracher des clients «à forte valeur stratégique», c’est-à-dire considérés comme une référence par leurs pairs régionaux. En Asie, Dassault veut faire oublier son ratage de 2003 en Corée du Sud, bastion militaire américain, puis le refus de Singapour en 2005. La Malaisie, qui a déjà acheté des sous-marins français de classe Scorpène – au centre d’un scandale politico-financier local en raison des commissions occultes souvent liées à ces contrats –, pourrait donc permettre de pénétrer l’Extrême-Orient, où les dépenses militaires ont quadruplé depuis l’an 2000, dopées par la puissance de la Chine, dont le budget de défense croît d’environ 15% par an. Autre vexation à surmonter côté pays émergents: le rejet du Rafale par le Brésil, en 2014.

 

L’Europe reste la grande interrogation: la fin envisagée de l’Eurofighter Typhoon (BAE Systems et Finmeccanica), dont la production pourrait cesser en 2018, et les résultats mitigés du Gripen du suédois Saab, finalement refusé par les Suisses après la votation de mai 2014, rouvrent une brèche dans laquelle Dassault veut s’engouffrer. Le Rafale et ses milliards d’euros de recettes apparaît fin prêt pour le Salon aérien du Bourget, du 15 au 21 juin prochain.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

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30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 30 mars au 10 avril 2015, un détachement des éléments français au Sénégal (EFS) composé des plongeurs de l’unité de coopération régionale (UCR) et du groupement administratif de la base des éléments français au Sénégal (GABEFS) s’est rendu à Cotonou au Bénin pour réaliser une formation de deux semaines au profit du personnel de la base navale de Cotonou.

 

Ce détachement a mené une action de formation et de remise à niveau dans le domaine de la plongée sous-marine. A l’issue d’une période d’évaluation de deux jours, les stagiaires ont reçu une formation qui comportait deux volets. D’une part, ils ont suivi une formation théorique basée sur la sécurité dans la gestion et la maîtrise d'un chantier  sous-marin. Et d’autre part, une formation pratique sur les techniques de recherches subaquatiques et la gestion des cas non conformes rencontrés en plongée.

 

Cette instruction théorique et pratique de deux semaines a permis de former sept stagiaires. L’objectif était de les rendre plus opérationnels concernant les visites de coques notamment, et sur d’autres interventions sous-marines. L’excellente coopération avec les autorités militaires béninoises a permis d’effectuer un travail de qualité dans le domaine de la sécurité.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activité de formation avec les forces françaises en Côte d’ Ivoire, seconde base opérationnelle avancée (BOA) en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 07:45
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30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 30 mars au 10 avril 2015, un détachement des éléments français au Sénégal (EFS) composé des plongeurs de l’unité de coopération régionale (UCR) et du groupement administratif de la base des éléments français au Sénégal (GABEFS) s’est rendu à Cotonou au Bénin pour réaliser une formation de deux semaines au profit du personnel de la base navale de Cotonou.

 

Ce détachement a mené une action de formation et de remise à niveau dans le domaine de la plongée sous-marine. A l’issue d’une période d’évaluation de deux jours, les stagiaires ont reçu une formation qui comportait deux volets. D’une part, ils ont suivi une formation théorique basée sur la sécurité dans la gestion et la maîtrise d'un chantier  sous-marin. Et d’autre part, une formation pratique sur les techniques de recherches subaquatiques et la gestion des cas non conformes rencontrés en plongée.

 

Cette instruction théorique et pratique de deux semaines a permis de former sept stagiaires. L’objectif était de les rendre plus opérationnels concernant les visites de coques notamment, et sur d’autres interventions sous-marines. L’excellente coopération avec les autorités militaires béninoises a permis d’effectuer un travail de qualité dans le domaine de la sécurité.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activité de formation avec les forces françaises en Côte d’ Ivoire, seconde base opérationnelle avancée (BOA) en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 07:45
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30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 30 mars au 10 avril 2015, un détachement des éléments français au Sénégal (EFS) composé des plongeurs de l’unité de coopération régionale (UCR) et du groupement administratif de la base des éléments français au Sénégal (GABEFS) s’est rendu à Cotonou au Bénin pour réaliser une formation de deux semaines au profit du personnel de la base navale de Cotonou.

 

Ce détachement a mené une action de formation et de remise à niveau dans le domaine de la plongée sous-marine. A l’issue d’une période d’évaluation de deux jours, les stagiaires ont reçu une formation qui comportait deux volets. D’une part, ils ont suivi une formation théorique basée sur la sécurité dans la gestion et la maîtrise d'un chantier  sous-marin. Et d’autre part, une formation pratique sur les techniques de recherches subaquatiques et la gestion des cas non conformes rencontrés en plongée.

 

Cette instruction théorique et pratique de deux semaines a permis de former sept stagiaires. L’objectif était de les rendre plus opérationnels concernant les visites de coques notamment, et sur d’autres interventions sous-marines. L’excellente coopération avec les autorités militaires béninoises a permis d’effectuer un travail de qualité dans le domaine de la sécurité.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activité de formation avec les forces françaises en Côte d’ Ivoire, seconde base opérationnelle avancée (BOA) en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 07:45
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30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 30 mars au 10 avril 2015, un détachement des éléments français au Sénégal (EFS) composé des plongeurs de l’unité de coopération régionale (UCR) et du groupement administratif de la base des éléments français au Sénégal (GABEFS) s’est rendu à Cotonou au Bénin pour réaliser une formation de deux semaines au profit du personnel de la base navale de Cotonou.

 

Ce détachement a mené une action de formation et de remise à niveau dans le domaine de la plongée sous-marine. A l’issue d’une période d’évaluation de deux jours, les stagiaires ont reçu une formation qui comportait deux volets. D’une part, ils ont suivi une formation théorique basée sur la sécurité dans la gestion et la maîtrise d'un chantier  sous-marin. Et d’autre part, une formation pratique sur les techniques de recherches subaquatiques et la gestion des cas non conformes rencontrés en plongée.

 

Cette instruction théorique et pratique de deux semaines a permis de former sept stagiaires. L’objectif était de les rendre plus opérationnels concernant les visites de coques notamment, et sur d’autres interventions sous-marines. L’excellente coopération avec les autorités militaires béninoises a permis d’effectuer un travail de qualité dans le domaine de la sécurité.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activité de formation avec les forces françaises en Côte d’ Ivoire, seconde base opérationnelle avancée (BOA) en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 06:45
Deux islamistes armés tués en Algérie

 

03 mai 2015 Romandie.com (AFP)

 

Alger - Deux islamistes armés ont été tués par l'armée à Ain Defla, à une centaine de kilomètres à l'ouest d'Alger, et Bouira, 100 km à l'est d'Alger, a annoncé dimanche le ministère de la Défense.

 

Un détachement de l'ANP (Armée nationale populaire) a abattu un terroriste ce matin du 3 mai 2015, au niveau de la localité de Sidi Khlifa (préfecture de Ain Defla), affirme le ministère dans un communiqué publié sur son site internet.

 

L'opération a permis de saisir un pistolet mitrailleur de type kalachnikov et trois chargeurs de munitions, selon le communiqué.

 

Cette opération fait suite à une autre déclenchée samedi par l'armée dans la même localité, et qui avait permis d'éliminer un terroriste et de récupérer un pistolet mitrailleur de type kalachnikov et deux chargeurs de munitions.

 

L'armée, citée par l'agence APS, a annoncé dimanche soir avoir tué un second islamiste armé à Bouira, à l'est d'Alger, dans une autre opération.

 

Les violences impliquant des islamistes armés, qui ont ensanglanté l'Algérie durant la guerre civile des années 1990, ont considérablement baissé mais des groupes restent actifs notamment dans le centre-est du pays, où ils s'en prennent généralement aux forces de sécurité.

 

Depuis le début de l'année, l'armée a tué 31 islamistes armés en incluant ceux de dimanche.

 

Plus de 100 islamistes armés ont été tués durant l'année 2014, selon l'armée.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 06:30
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

03 mai 2015 Romandie.com (AFP)

 

Abou Dhabi - Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a fait une visite de 24 heures aux Emirats arabes unis, pays potentiellement intéressé par l'acquisition d'avions de combat Rafale, a-t-on appris dimanche de sources françaises.

 

Arrivé samedi soir, le ministre français a été reçu dimanche par le prince héritier d'Abou Dhabi, Cheikh Mohamed ben Zayed Al-Nahyane, commandant en chef adjoint des forces armées émiraties, avant de se rendre dans la soirée au Qatar.

 

L'agence officielle des Emirats WAM a indiqué que les deux hommes avaient parlé des moyens de renforcer la relation stratégique entre les deux pays.

 

Ils ont discuté de coopération en matière de défense militaire, ainsi que du niveau de coordination opérationnelle entre les deux parties, de l'entraînement et de l'échange d'expertise, a ajouté WAM sans autre précision.

 

M. Le Drian et Cheikh Mohamed se connaissent bien, et le courant passe entre eux, a déclaré une source française.

 

Parmi les sujets également abordés, selon l'agence émiratie, figurent la lutte commune contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI), le programme nucléaire de l'Iran et la guerre au Yémen.

 

La France et le Qatar doivent signer lundi à Doha, en présence du président François Hollande, un contrat pour l'acquisition par cet émirat de 24 Rafale pour 6,3 milliards d'euros.

 

Ce contrat sera le troisième remporté par Dassault à l'étranger après la vente de 36 Rafale à l'Inde, annoncée en avril, et celle de 24 autres à l'Egypte, en février.

 

Les Emirats font partie des autres pays ayant montré un intérêt pour l'avion de combat français.

 

Il y a des discussions qui ont lieu avec les Emirats et elles vont dans le bon sens, avait déclaré le 16 avril le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.

 

Quatre jours plus tôt, M. Fabius avait rencontré le prince héritier d'Abou Dhabi en Arabie saoudite.

 

M. Le Drian s'est rendu une dizaine de fois, respectivement au Qatar et aux Emirats, depuis qu'il est en fonction.

 

La France et les Emirats discutent depuis 2008 d'avions de combat Rafale destinés à remplacer les 60 Mirage 2000-9 de l'armée de l'air émiratie.

 

Après Doha lundi, MM. Hollande, Le Drian et Fabius doivent se rendre à Ryad où se tient mardi un sommet du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabe unis, Koweït, Oman, Qatar).

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 05:50
photo EMA / Armée de Terre

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30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 30 avril 2015, le président de la République polonaise, Monsieur Bronislow Komorowski, s’est rendu à Drawsko, sur le champ de tir de Bucierz, pour rencontrer les différents détachements présents dans le cadre des entraînements interalliés.

 

Le lieutenant-colonel Le Losq, chef du détachement français, a présenté au chef de l’état polonais les composantes du sous-groupement tactique interarmes qui a rejoint le camp Polonais en début de semaine pour près de deux mois d’entraînement. Chaque équipage a mis en valeur son matériel. Le véhicule blindé de combat de l’Infanterie (VBCI), le dépanneur de char Leclerc (DCL) et le véhicule blindé léger (VBL), mais c’est le char Leclerc qui a particulièrement attiré l’attention de la délégation accompagnée de monsieur l’ambassadeur de France en Pologne, son excellence Pierre Buhler.

 

Du 11 au 29 mai prochain, le SGTIA blindé français participera à l’édition 2015 d’un exercice polonais baptisé PUMA. L’engagement de chars Leclerc traduit l’importance accordée à cet exercice. Il témoigne de la détermination de la France à être aux côtés de la Pologne et de nos alliés. Cet exercice permettra d’entretenir les savoir-faire et l’interopérabilité nécessaires à la préservation d’une arme blindée capable de participer à des actions de force, en particulier dans un cadre multilatéral. Par ailleurs, en déployant l’un des plus modernes et des plus performants de ses équipements au plus proche de ses alliées d’Europe Centrale et du Nord, la France contribue aux mesures d’assurance mises en œuvre par l’OTAN.

 

Fondée sur une amitié ancienne entre nos deux nations, la coopération militaire franco-polonaise a été bâtie et renforcée régulièrement tout au long de la dernière décennie. Elle s’inscrit dans le cadre d’un accord intergouvernemental relatif à la coopération de défense signé en avril 2002 et consolidé en 2008 par une déclaration conjointe sur le partenariat stratégique franco-polonais. La coopération militaire bilatérale entre nos deux pays est régulièrement mise en œuvre dans le cadre de programmes d’échanges académiques, mais aussi lors d’exercices et d’entraînements bilatéraux et multilatéraux.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 05:45
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30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation sécuritaire autour de Gao reste particulièrement tendue. Les groupes armés terroristes, réduits par l’action des forces internationales, cherchent à mener des actions d’éclat à l’encontre de la population pour marquer les esprits et poursuivre leur politique de terreur. 

 

Du 15 au 27 avril 2015, une opération tripartite de reconnaissance de la frontière nigéro-tchadienne a été menée au Sud-Est de Madama, au Niger. L’objectif était d’affirmer la présence des forces armées nigériennes et tchadiennes à leur frontière commune, de dissuader toute action terroriste dans la zone, ainsi que de favoriser le travail conjoint des forces armées régionales.

 

Cette opération aura été marquée par l’excellence des relations et la qualité du travail collaboratif des représentants de chaque nation. Pour cette opération, la force Barkhane était impliquée à hauteur de 100 militaires, alors que les forces partenaires (Niger et Tchad) étaient majoritaires avec plus de 200 soldats engagés.  Sur le terrain, les unités mixtes déployées ont contrôlé 50 véhicules légers et 700 personnes, démontrant ainsi l’intensité du trafic routier entre le Niger et le Tchad. Au bilan, 38 fûts d’essence ont été détruits,  une centaine de munitions et un pick-up saisis.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 05:45
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30.04.2015 Sources : État-major des armées

 

Dans le cadre de la poursuite du déploiement de la MINUSCA en province, la force Sangaris a rétrocédé, le 25 avril 2015, l’emprise française de Dékoa. Une cérémonie présidée par le colonel Espitalier, commandant le groupement tactique interarmes (GTIA) Turco, en présence de la préfète de la région de Kémo et du maire de Dékoa, a officialisé le transfert de la base opérationnelle française aux militaires de la MINUSCA récemment déployés à Dékoa. Le désengagement de Dékoa ne signifie pas un retrait de Sangaris de la région. Le GTIA Turco poursuivra ses patrouilles dans la zone, à partir de Sibut.

 

La semaine a été marquée par la visite du Secrétaire général adjoint des Nations Unies, chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, monsieur Hervé Ladsous.  Le 28 avril 2015, il a présidé une cérémonie marquant la déclaration de la pleine capacité opérationnelle de la MINUSCA.

 

Le dispositif de la force Sangaris s’articule désormais autour du principe d’une force de réaction au profit de la MINUSCA, avec un GTIA déployé dans Bangui, le couloir central et l’est du pays, et un second déployé selon les besoins, en appui des forces internationales.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 05:30
photo EMA / Armée de l'Air

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30/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a procédé à 22 sorties aériennes dont 7 ont abouti à des frappes d’opportunité dans les régions de Baïji, Ramadi et Sinjar/Mossoul. 13 objectifs ont été neutralisés.

 

Actuellement, l’avancée des forces de Daech est contenue en Irak, mais ces dernières conservent une liberté d’action. Elles restent capables de mener des actions de combat violentes contre les forces de sécurités intérieures. L’opération Chammal a pour vocation d’apporter un appui aérien, dans le cadre de la reconquête du territoire iraquien, et plus précisément en ce moment dans les régions de Baïji et Ramadi. Ces opérations sont complexes et s’inscrivent dans le temps long.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

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3 mai 2015 7 03 /05 /mai /2015 11:55
photo Livefist

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03 mai 2015 Par Thibaut De Jaegher - Usinenouvelle.com

 

La passe de trois ! Dassault a réussi à convaincre trois pays de lui acheter son avion de combat, le Rafale. Une percée innatendue voire inespérée qui ne doit rien au hasard.

 

Au football, on appelle cela le "hat-trick"  ou le coup du chapeau en bon français. Marquer trois buts coup sur coup dans un même match, c'est suffisamment rare dans la carrière d'un footballeur pour être souligné et célébré dignement. Toute proportion gardée, cette prouesse technique vient d'être réalisée par l'avion de chasse de Dassault Aviation. Le Rafale, produit depuis 2001 et jamais vendu à l'export, a réussi à séduire trois clients en l'espace de deux mois. L'Egypte puis l'Inde et enfin le Qatar, ce jeudi 30 avril, ont signé pour acquérir 80 exemplaires de cet aéronef.

 

La question que tout le monde se pose désormais, c'est : "pourquoi ?". Pourquoi l'avion de chasse made in France réussit aujourd'hui à séduire autant de clients après des années de disette ? Qu'est-ce qui fait que ce produit est devenu désirable aux yeux de nombreux prospects alors que le Rafale s'était plutôt illustré jusque-là comme le grande perdant des appels d'offres des avions de combat ? Plusieurs raisons explique ce revirement.

 

1. Des pays en ont (vraiment) besoin. Les trois pays, qui ont acquis l'avion de Dassault, doivent faire face à des menaces proches et avérées. L'Egypte doit composer avec son voisin lybien contrôlé en partie par Daesh. La situtation en Inde reste à couteau tiré avec le Pakistan. Et le Qatar a besoin de ces avions si l'émirat veut s'imposer comme une puissance qui compte dans le Golfe. Comme le souligne Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères dans l'entretien accordé à L'Usine Nouvelle, "n'achètent cet avion que les pays qui en ont un réel besoin compte tenu de leur voisinage et de la réalité stratégique. Pour certains prospects dont on a pu parler dans le passé, le Rafale ne correspondait sans doute pas tout à fait aux attentes des pays concernés." Ce n'est pas le cas désormais.

 

2. Le Rafale a prouvé sa performance. La guerre, menée au Mali par la France contre les terroristes, a permis de démontrer la polyvalence et l'efficacité de l'avion de chasse de Dassault Aviation. C'était finalement l'une des premières fois que le chasseur made in France se trouvait engagé seul sur un théâtre d'opération. L'offensive éclair de la France a donc prouvé sa capacité à affronter des menaces très variées tout en assurant des missions d'observation.

 

3. La France a joué collectif. Comme au football, on ne réussit pas à vendre de tel produit à l'export sans jouer groupé. Si un des membres du collectif joue "perso" (comme ce fut le cas lors de grands contrats nucléaires par exemple), il n'y a aucune chance de vendre. Laurent Fabius l'a souligné : "c'est une victoire de l'équipe de France de l'export". Comprendre : de l'industriel, du ministère de la Défense et de la diplomatie française qu'il dirige.

 

4. La politique étrangère de la France est appréciée... en regard de ce que font les Américains. Le froid actuel dans les relations diplomatiques entre les Etats-Unis et les pays du Golfe a clairement ouvert une fenêtre d'opportunité pour l'avion français. Couplé à l'omniprésence de Jean-Yves Le Drian, qui a multiplié les voyages dans les pays potentielllement acheteurs, cette évolution géopolitique a permis au Rafale de s'imposer.

 

5. La France a (vraiment) besoin de le vendre. Une dernière raison pourrait aussi expliquer le fait que le Rafale se vende mieux : l'Etat français ne peut plus à lui seul assurer les cadences de production et la viabilité du programme Rafale. Cette pression, notamment liée aux efforts de réduction des coûts inscrites dans la loi de programmation militaire, a sans aucun doute poussé tous les acteurs du dossier à tout faire pour trouver des solutions permettant de vendre enfin l'avion de combat hors de nos frontières. Que ce soit sur le volet financier ou le volet des transferts de technologie, chacun a été plus enclin à faire des concessions pour permettre au Rafale de voler au-delà de l'Hexagone. Avec succès.

 

Lire Rafale à l'export : et 1, et 2, et 3 contrats !

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3 mai 2015 7 03 /05 /mai /2015 11:55
Yamaha XTZ 660 TENERE photo Armée de Terre

Yamaha XTZ 660 TENERE photo Armée de Terre


30 avr. 2015 Armée de Terre

 

L’armée de Terre s’est vu dévoiler, au siège de Yamaha Motor France à Cergy-Pontoise, la toute dernière moto XTZ660 Ténéré qui équipera les régiments du train, le 13 avril 2015. Destinée à remplacer la Cagiva 350 cm3 qui date d’une vingtaine d’années, la XTZ660 Ténéré promet un meilleur confort et une plus grande autonomie à ses futurs utilisateurs militaires. Résolument moderne et polyvalente, cette nouvelle moto est adaptée aux besoins et exigences militaires. En tout, 150 motos sont attendues dans les régiments du train. Les premiers modèles seront livrés dans les unités de circulation d’ici mai 2015 et serviront en particulier pour le défilé du 14 juillet.

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3 mai 2015 7 03 /05 /mai /2015 11:35
Partners from a large island: Australia and CSDP

 

Last week – virtually on the eve of the centenary of the battle of Gallipoli, in which so many Anzac soldiers lost their lives – Australia’s Foreign Minister Julia Bishop signed a Framework Participation Agreement (FPA) with HR/VP Federica Mogherini. Australia thus became the 17th country to date to become a partner in EU crisis management. The aim of the FPA is, essentially, to provide the legal basis for third states to contribute to CSDP missions and operations.

This latest milestone in cooperation between Australia and the EU is all the more auspicious given that the Abbott government is preparing a new White Paper on defence due to be released before the end of the year, thereby redefining its overall security priorities in the light of a changed environment.

 

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