Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 avril 2015 2 21 /04 /avril /2015 16:40
BPC Sebastopol photo Grigory Sysoev - Sputnik

BPC Sebastopol photo Grigory Sysoev - Sputnik

 

22/04/2015 latribune.fr 

 

Toutes les hypothèses seront évoquées lors de la rencontre de vendredi avec Poutine, a assuré le président français. Il a toutefois réaffirmé que, "pour l'instant, la livraison des deux navires de guerre à Moscou n'est pas possible".

 

Pour François Hollande, il n'y a pas de raison de se prendre la tête:

"Si les bateaux ne sont pas livrés, je ne vois pas comment ils peuvent être payés, c'est quand même un principe assez simple", a-t-il affirmé mercredi 22 avril.

Le président de la République française répondait ainsi à Vladimir Poutine au sujet du contrat de vente de deux navires de guerre Mistral conclu en juin 2011 entre Paris et Moscou et suspendu en novembre par la France en raison de la crise ukrainienne.

Le 16 avril, le chef de l'Etat russe avait en effet signifié que la Russie entendait être remboursée par Paris des sommes déjà versées. Expliquant qu'il n'avait pour autant pas "l'intention d'exiger des pénalités excessives" pour la rupture de ce contrat évalué à près de 1,2 milliard d'euros, le chef de l'Etat russe avait déclaré:

"Je pars du principe que les autorités françaises, les Français, étant des gens corrects, ils nous rendront l'argent."

 

"Exactement le même langage"avec la Russie

"Nous évoquerons toutes les hypothèses", a affirmé François Hollande évoquant sa rencontre prévue pour vendredi avec Poutine à Erevan. "Selon les différentes hypothèses, vous aurez paiement ou remboursement", a-t-il expliqué à la presse, précisant:

"Soit vous livrez et vous êtes payés, soit vous ne livrez pas et vous devez rembourser ce qui a été payé et, en tout cas, vous ne pouvez pas demander à être payés en plus".

"De ce point de vue-là, avec le président Poutine, nous sommes parfaitement au clair", a insisté François Hollande pour qui "avec la Russie, c'est exactement le même langage".

Le président français, qui a ainsi admis pour la première fois que Paris pourrait ainsi être amené à rembourser Moscou, n'a toutefois pas manqué de souligner:

"Pour l'instant, je l'ai dit, la livraison du Mistral n'est pas possible".

Partager cet article
Repost0
20 avril 2015 1 20 /04 /avril /2015 16:30
photo TW JYLD

photo TW JYLD

 

20.04.2015 FOB

 

Le 25 février, [FOB] annonçait que le premier paiement en provenance de l’Arabie saoudite dans le cadre du contrat DONAS avait été effectué, ouvrant la porte à la première livraison.

 

Celle-ci est intervenu aujourd’hui. Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian était sur place, après un court moment en Jordanie pour rendre visite aux soldats engagés dans l’opération Chammal. Il a prononcé un discours en présence de son homologue libanais. Au cours de celui-ci, il a souligné l’importance des relations franco-libanaises ainsi que celle de ce fameux contrat pour l’armée libanaise.

Pour continuer d’assurer leurs missions essentielles, les forces libanaises devaient disposer au plus vite de moyens modernes, pour accroître leurs capacités militaires, et leur permettre, au-delà, d’entrer dans une nouvelle ère en matière de conduite des opérations

Le ministre a évoqué les futurs livraisons qui devraient comprendre, entre autres, des VBC-90, des VAB, des hélicoptères de manoeuvre, des CAESAR, des Mistral, des corvettes…

En termes de matériels d’abord. Il comprendra en effet la livraison de plusieurs dizaines d’engins blindés de combat et de manœuvre, d’une demi-douzaine d’hélicoptères de transport armés, de moyens modernes d’artillerie comme le canon CAESAR. Il permettra également une modernisation sans précédent des moyens navals libanais, ou encore l’amélioration des capacités critiques de surveillance et de sécurité des frontières. Il comprend enfin un volet de lutte contre le terrorisme et de renseignement, qui répond au besoin d’une architecture complète de sécurité, à la hauteur des défis que le Liban rencontre aujourd’hui.

 

La livraison d’aujourd’hui, qui s’est effectuée sur la base aérienne de Beyrouth, comprend 48 missiles antichars Milan (Missile léger antichar). Outre la livraison d’armes, le contrat comprend également un volet formation, car recevoir des armes sans savoir sans servir n’est que peu d’utilité, particulièrement lorsqu’il s’agit d’armes technologiquement avancées.

L’appui à la restructuration des forces armées libanaises est le second axe d’effort. En effet, l’introduction de nouvelles capacités militaires demande de penser les conditions de leur emploi, les doctrines en particulier. Il s’agit également d’aider les forces armées libanaises à accroître la coopération entre ses différentes composantes. Ce travail a déjà commencé entre les états-majors français et libanais, pour être prêt lorsque les capacités majeures seront en place.

En effet, la France joue déjà un rôle important dans la formation de l’armée libanaise et, avec les livraisons d’armes qui vont aller croissantes, cela ne va faire que s’accentuer. Les troupes françaises présentes au Liban dans le cadre de la Finul seront probablement appeler à continuer la mission de formation au profit de l’armée libanaise.

 

Cette après-midi, le ministre de la Défense a profité de son déplacement au Liban pour rendre visite aux hommes du contingent DAMAN XXIII. Dans son allocution, Jean-Yves Le Drian a rendu hommage à l’implication des soldats français, notamment dans la formation des soldats libanais.

Je veux également vous féliciter pour la qualité des contacts que vous avez su établir avec nos amis libanais. Ces échanges reposent sur des entrainements conjoints de très bon niveau. Ils participent directement au maintien de la capacité opérationnelle libanaise comme française. Ainsi, au cours du mandat précédent, DAMAN XXII, ce sont près de 300 militaires des forces armées libanaises (FAL), qui ont participé à une dizaine de stages communs. Mais nous devons faire davantage encore.

L’histoire de la France et du Liban vont continuer à être lié pendant un bon bout de temps. Prochaines étapes : la suite des livraisons et la suite des paiements saoudiens…

 

Allocution de Jean-Yves Le Drian, autour du don saoudien aux forces armées libanaises

Allocution de Jean-Yves Le Drian, aux militaires français armant la FINUL – Lundi 20 avril 2015

Partager cet article
Repost0
20 avril 2015 1 20 /04 /avril /2015 11:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

20-04-2015 par 3e REI Réf : 225 | 588

 

Le général d'armée Pierre de Villiers, chef d'état-major des armées (CEMA), a rendu visite aux Forces Armées en Guyane (FAG) du 23 au 25 mars 2015.

 

Les honneurs lui ont été rendus à Cayenne lors d'une prise d’armes très solennelle où plusieurs cadres et légionnaires ont été décorés. Le colonel Allain WALTER s'est vu remettre une citation à l'ordre de la division. La présentation in situ du dispositif TITAN lui a permis d'apprécier la variété des savoir-faire mis en œuvre par le régiment pour réaliser cette mission indispensable à la protection du centre spatial guyanais (CSG). Héliporté vers le Centre d'entraînement en forêt équatoriale (CEFE), le CEMA est ensuite allé à la rencontre des instructeurs et des stagiaires de l' "école du combat en jungle", référence française et internationale dans les domaines du combat, de l'aguerrissement et de la survie en forêt équatoriale.

 

Reportage photos

Partager cet article
Repost0
18 avril 2015 6 18 /04 /avril /2015 07:55
Thales, aux côtés des forces, écrit le futur des radiocommunications de défense


16 avr. 2015 Thales group

 

Thales est n°2 mondial et leader européen dans le domaine des radios et solutions de communication embarquées pour les trois milieux : terre, air, mer. Nous équipons les forces terrestres de 50 pays et 40 forces navales et sommes à bord de 70 types d’aéronefs. Aujourd’hui, nous définissons et développons, aux côtés des forces, la nouvelle génération des radiocommunications militaires, avec les solutions radio logicielles parmi les plus performantes et sécurisées du monde. Partout dans le monde, les radiocommunications de Thales accélèrent la numérisation de l’espace de bataille et contribuent à la supériorité opérationnelle des forces.

 

Plus d'informations

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 21:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

14/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 2 au 5 avril 2015, les forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) ont effectué une campagne de tir de niveau sur le camp « lieutenant-colonel Saboret », à 150 kilomètres au Nord d’Abidjan.

 

Ce camp, situé à proximité du village de Lomo Nord, est un complexe de tir de 130 km2 permettant la mise en œuvre de l’ensemble des types d’armement. Les trois pelotons de l’escadron blindé des FFCI ont conduit la campagne de tir, mettant chacun en valeur leur capacité tactique au cours de manœuvres variées.

 

Dotés d’ ERC 90 Sagaie et de véhicules blindés légers particulièrement utilisés dans les manœuvres d’éclairage et d’investigations, les pelotons ont ainsi alterné des missions de reconnaissance offensive. Les tirs de masquage, de neutralisation, de destruction des résistances isolées se sont succédé, appuyés par des tirs d’armes légères individuelles.

 

L’exercice s’est achevé avec l’organisation d’un parcours de tir élaboré, afin de mettre en pratique les principes et manœuvres du combat blindé face à une attaque ennemie. Le parcours a permis de confirmer la capacité opérationnelle de l’escadron des FFCI.

 

Les forces françaises stationnées en Côte d’Ivoire (FFCI) constituent la base opérationnelle avancée française sur la côte Ouest de l’Afrique et un réservoir de forces. Base de soutien logistique aux forces engagées dans la bande sahélo-saharienne, elles agissent dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Côte d’Ivoire et la France en assurant des missions de coopération militaire avec les forces armées ivoiriennes. Par le maintien d’une présence militaire à Abidjan, elles assurent la protection des ressortissants, si nécessaire.

photo Armée de Terrephoto Armée de Terre
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 21:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

14/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 10 avril 2015, dans le cadre de l’opération Sangaris, le détachement du 3e régiment du génie, déployé à Bambari en appui du GTIA Turco, avait pour mission de vérifier l’absence de grenade ou engin explosif sur le site du marché central de Bambari.

 

Tous les jours, les sapeurs du 3e RG effectuent des fouilles dans le marché Central de Bambari, avant l’ouverture au public. L’objectif de cette mission est de repérer d’éventuelles munitions explosives apparentes à l’œil nu et qui pourraient remettre en cause la sécurité des commerçants et de la population. En cas de contamination de la zone, les sapeurs du 3e RG sont en mesure de sécuriser le périmètre autour de cette zone, puis de neutraliser et détruire les munitions trouvées.

 

Au cœur de la ville, le marché central est un lieu fréquenté par toutes les communautés. Il représente un espace de réconciliation pour les autorités locales et pour les habitants. Afin de protéger la population, le GTIA Turco et les éléments congolais de la MINUSCA déployés à Bambari, mènent quotidiennement des patrouilles dans la ville et ses abords, afin de sécuriser la zone, reconnaitre les points sensibles et maintenir un climat de paix.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 21:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

14/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Depuis le 3 avril, dans le cadre de la lutte contre Ebola, les sorties de patients du Centre de Traitement de Soignants (CTS) de Conakry en Guinée se succèdent. Huit patients sont ainsi sortis guéris du CTS.

 

Leur prise en charge par les équipes médicales et paramédicales du service de santé des armées (SSA) se caractérise par un suivi individuel de chaque patient. Un traitement antiviral  Favipiravir  et des traitements symptomatiques sont administrés en fonction des résultats des différentes analyses biologiques réalisées par le personnel du laboratoire du CTS. Dès que ces résultats sont connus, ils sont communiqués immédiatement au patient. Le personnel, qui s’occupe aussi de l’aspect psychologique du  processus de guérison, travaille tout en respectant l’important dispositif de sécurité médical du centre.

 

La veille de la sortie d’un patient, un moment de convivialité en musique est organisé à l'espace communautaire, avec d'un côté les patients dont l'état permet cette activité, et de l'autre le personnel médical militaire français rassemblés pour célébrer cette victoire. Le lendemain, c'est à la sortie de la zone rouge que tout le monde se rassemble, pour accueillir les « champions » guéris et leur serrer la main.

 

Depuis le 23 janvier, 37 soignants ont été pris en charge au CTS dont 22 contaminés par le virus Ebola. 6 décès sont à déplorer. 15 patients sont sortis guéris et deviennent alors des ambassadeurs auprès de leurs confrères et de leur entourage pour expliquer les bonnes procédures de biosécurité et pour lutter contre les réticences persistantes.

 

Ce centre engage depuis le 14 janvier plus de 120 militaires, dont 70 proviennent du service de santé des armées (SSA) et du régiment médical de la Valbonne et 25 viennent du 2e régiment de Dragons de Fontevraud, dont la spécialité est l’intervention face aux dangers nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques. Une trentaine de militaires sont dédiés au commandement et au soutien logistique de ce centre.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 21:30
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

14/04/2015 Sources : Etat-major des armées  

 

Du 6 avril au 10 avril, la FCR a conduit une série d’exercices conjoints avec les Forces Armées Libanaises (FAL).

 

Durant 5 jours particulièrement intenses, la FCR a conduit cet entrainement au profit des soldats libanais, réalisant des missions de courses d’orientations, de combat à mains nues, de préparation et briefing d’une mission, ou encore de réaction face à une menace d’engin explosif. Outre l’étude des fondamentaux, comme les connaissances élémentaires et réflexes basiques, cet exercice a permis d’enrichir les expériences militaires et ainsi de renforcer l’interopérabilité entre la FCR et les FAL.

 

La semaine s’est achevée par un rallye synthèse visant à mettre en pratique l’ensemble des connaissances acquises. Elle a été conclue par une remise de diplômes lors d’une cérémonie présidée par le colonel Hasard, commandant la FCR. Il a ainsi déclaré : « Je suis très heureux d’avoir devant moi des soldats français et libanais qui se sont entrainés comme des frères d’arme. Voilà aujourd’hui la concrétisation d’une mission commune qui nous servira à continuer d’aider le Liban à vivre en paix ».

 

Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL, avec près de 900 soldats déployés en permanence. La grande majorité d’entre eux arme le FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701. Le volet naval de cette mission comporte en permanence plusieurs frégates déployées en force constituée (la Task Force 448). Leur mission : surveiller les approches maritimes du Liban, et empêcher l’introduction d’armes par la mer.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 21:30
Une journée à bord du porte-avions américain USS Carl Vinson (U.S. Navy)

 

17 avr. 2015 Crédit : État-major des armées / Marine nationale

 

Opération Chammal, avril 2015
 

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 21:25
Cérémonie en mémoire du caporal Julien Giffard

 

15/04/2015 Camille Pégol - Armée de Terre

 

Le 07 avril 2015, sur la base opérationnelle avancée de Maripasoula en Guyane, la 2e compagnie du 1er régiment d’infanterie (1er RI), en mission de courte durée au 9e régiment d’infanterie de marine (9e RIMa), a rendu hommage au caporal Julien Giffard du 1er RI, décédé lors d’une patrouille fluviale au cours de l’opération Harpie 5 ans plus tôt.

 

En présence du colonel Fromaget, chef de corps du 9e RIMa, d’un groupe de plongeurs de combat du 31e régiment du génie (31e RG) et d’une section du 3e régiment du génie (3e RG), deux gerbes ont été déposées sur la stèle érigée en sa mémoire sur le camp Lunier, à Maripasoula.

 

Participant à la mise en place d’un point de contrôle fluvial sur la rivière Tampock le 8 juillet 2010, la pirogue sur laquelle se trouvait le 1re classe Julien Giffard avait été percutée par une embarcation rapide clandestine qui forçait le passage. Précipité à l’eau par le choc de l’impact, il avait été porté disparu. Malgré l’important dispositif de recherche mis en place, son corps avait été retrouvé sans vie, 4 jours après.

 

Les honneurs militaires lui avaient été rendus le mardi 20 juillet 2010, au cours d’une cérémonie présidée par le général d’armée Elrick  Irastorza,  chef d’état-major de l’armée de Terre. Elevé à titre posthume au grade de caporal, il avait alors reçu la Médaille militaire et avait été fait chevalier de l’Ordre national du Mérite. Une citation à l’ordre de l’armée, sans croix avec attribution de la médaille d’or de la Défense nationale lui avait également été décernée.

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

17/04/2015 Gabriel Boyer - armée de Terre

 

Engagée à Meyenheim du 25 mars au 1er avril 2015, une section du 13e régiment du génie a construit un checkpoint d’instruction au profit du régiment de marche du Tchad (RMT).

 

Disposant d’une pelle de 5 tonnes et de livraisons de matériaux par des entreprises civiles, les jeunes sapeurs ont commencé par retirer les « infrastructures » existantes et appris à traiter avec différentes entités comme ils pourraient le faire en opération. Les premiers bastion-walls* ont ensuite été dressés et l’emplacement pour un VBCI achevé. Afin de répondre à toutes les exigences de sûreté d’un checkpoint infanterie, ils ont bâti un poste de combat prévu pour accueillir une arme collective. Ce poste doit être capable d’arrêter des tirs directs ainsi que des éclats d’obus de 155mm éclatant à 3 mètres. Enfin, un poste de tireur de précision a été ajouté pour compléter ce système de défense.

 

 En plus du travail sur l’organisation du terrain, la collaboration avec le RMT a ouvert les jeunes sapeurs sur d’autres régiments de la 2e brigade blindée qu’ils retrouveront en opérations et en exercice.

 

Bastion-walls : Cube de gravats pour fortification de camp militaire.

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:55
Rétrospective CDAOA 2014

 

16/04/2015 Sources : CDAOA - Armée de l'air

 

Le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) propose un document complet et illustré retraçant les activités majeures de l’année 2014 dans le cadre des opérations extérieures mais aussi des missions interarmées, des exercices, des événements et de la sûreté aérienne.

 

"Un an d’opérations : cette rétrospective de l’engagement opérationnel de l’armée de l’air, qui passe nécessairement par celui du CDAOA, est devenu un vrai rendez-vous éditorial, déclare le général Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air. Il serait réducteur de le considérer uniquement comme un bilan–certes toujours plus impressionnant. Bien plus, ce tableau offre une vision dans laquelle les aviateurs se reconnaissent, s’identifiant au cœur et à la raison de l’armée de l’air : les opérations."

 

Opérations, sûreté aérienne, exercices et événements : pour tout savoir sur les activités de l’armée de l’air l’année dernière, consulter la rétrospective 2014 en PDF !

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:55
Lancement de l’exercice « Orage d’acier »

 

15/04/2015  Armée de l'air

 

Du 11 au 19 avril 2015, l’exercice « Orage d’acier » rassemble le commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20) et le 2ème régiment étranger parachutiste (2e REP) dans la région de Calvi en Corse.

 

Au cours de cette semaine, les militaires mènent des entraînements tactiques de jour comme de nuit. Au programme : aérolargage, tir, marche, aérocordage ou encore exercices d’appui aérien rapproché. Plusieurs autres unités de l’armée de l’air sont également mobilisées pour appuyer l’exercice : l’escadron de chasse 2/4 « La Fayette », l’escadron de chasse 2/3 « Champagne », l’escadron d’hélicoptères 1/44 « Solenzara » et l’escadron de transport 2/64 « Anjou ».

 

Reconduit depuis plusieurs années, cet exercice interarmées offre l’occasion de renforcer la mutualisation des moyens des armées et permet aux aviateurs de se mettre en situation tactique.

Aérocordage CPA 20- 2e REP

Aérocordage CPA 20- 2e REP

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:55
Ouverture de la BA de Luxeuil à des représentants d'une cinquantaine d'États et d'organisations internationales

 

16/04/2015 CP conjoint MAE/MINDEF

 

Dans le cadre de ses efforts de transparence en matière de désarmement, la France a ouvert aujourd’hui la base aérienne 116 de Luxeuil en Haute-Saône. Des représentants d’une cinquantaine d’États et d’organisations internationales ont ainsi visité les anciens dépôts de munition d’armes nucléaires de cette base et les anciennes installations de l’escadron de chasse La Fayette. Ils ont pu constater les effets concrets de la décision prise par la France en 2008, de réduire d’un tiers la composante nucléaire aéroportée.

 

Cette visite, annoncée par le Président de la République à Istres le 19 février dernier, constitue une nouvelle marque de l’exemplarité de la France en matière de transparence. À cette occasion, le Président de la République avait appelé tous les États disposant de l’arme nucléaire à faire le même effort de vérité, souhaitant que la visite de nouveaux sites français « inspire l’attitude d’autres puissances nucléaires, avec des visites auxquelles nos experts pourront également se rendre ».

 

En 2008, la France avait déjà ouvert les portes de ses anciennes installations de production de matières fissiles pour les armes nucléaires de Pierrelatte et Marcoule à plus d’une quarantaine de représentants d’États membres de la Conférence du désarmement, puis en 2009 pour plus d’une vingtaine d’experts non gouvernementaux et une trentaine de journalistes français et étrangers. La France avait été le premier État doté d’armes nucléaires à prendre une telle mesure de transparence.

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:55
Les députés UMP de la commission de la Défense veulent passer à l'offensive


16.04.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Le mois de juin sera chaud pour les élus UMP de la commission de la Défense.

Les députés devront
- d'une part, plancher sur la réactualisation de la LPM et tenter de briller lors de la discussion à l'Assemblée sur l'évolution de cette loi,
- d'autre part, décider si l'actuel vice-président UMP de la fameuse commission de la Défense présidée par la Bretonne Patricia Adam doit conserver son poste.

En réalité, les deux rendez-vous sont liés.

Commençons avec la réactualisation de la LPM: chez les élus UMP, certains estiment qu'il est temps de siffler la fin du round d'observation et qu'il va falloir commencer à taper sur le PS, sur la présidente de la commission de la Défense, sur le ministre de la Défense...

LPM, SdP... Sur ces sujets, le message est clair: il faut être plus ferme et plus tranché. Il faut cesser de se faire "emberlificoter"!

C'est la position défendue par les députés dont Vittel et Meunier. Ce dernier s'est accroché avec Patricia Adam, mercredi matin, lors du compte-rendu de la "descente" qu'elle a menée le 8 mars, à l'APE et à la DGA (voir ici).

Philippe Vittel ne cache pas, lui, qu'il est "en conflit avec la présidente de la commission". Il assure avoir "le sentiment permanent qu'on veut tout nous cacher". Exemple? "Nous n'avons pas la moindre idée sur la modification de la LPM à un mois de la présentation par le ministre (...); ça ne peut pas continuer comme ça!". 

Il est donc temps de "faire bouger les lignes", explique le député Vittel. "Philippe Meunier et moi, on s'y emploie. On a le même ressenti". Et de conclure: "Il en faut qui s'y mettent".

De là à regretter le manque de pugnacité de quelques-uns de leurs collègues UMP dont Christophe Guilloteau, vice-président de la commission de la défense, jugé un peu trop consensuel, il n'y a qu'un pas que certains ont franchi. Ces derniers verraient d'un bon œil l'avènement d'un VP à poigne, "punchy", à l'esprit moins consensuel.

"On verra en juin", temporise Philippe Vittel qui invite à ne pas se tromper d'adversaire.

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:55
Un colloque sur "le soldat augmenté", le 8 juin à l'Ecole militaire


16.04.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le pôle Action globale et forces terrestres du Centre de Recherche des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan organise, le lundi 8 juin, de 9h à 17h30,à l’École Militaire à Paris, un colloque introductif intitulé "Le soldat augmenté. L’amélioration des capacités humaines, perspective de la recherche scientifique et technique", dans le cadre d’un nouveau programme de recherche sur "Le soldat augmenté". 

 

Ce colloque veut lancer une réflexion exploratoire destinée à faire émerger les grands enjeux que posent les possibles augmentations des capacités physiques et cognitives du soldat de demain, et à faire émerger les questions majeures qu’elles posent à l’institution militaire. Pour lire le programme, cliquer ici.

 

Pratique:
Inscription obligatoire: 02 90 40 40 04/06 09 60 47 86, ou gerard.de-boisboissel@st-cyr.terre-net.defense.gouv.fr  
Pièce d’identité obligatoire à l’entrée
Frais : 15€ personnel de la Défense et étudiants, 20€ pour les autres

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:50
Le CEMAA a remis sept médailles de la sécurité des vols

Le CEMAA a remis sept médailles de la sécurité des vols

 

15/04/2015 Armée de l'air

 

Mardi 14 avril 2015, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) a remis sept médailles de la sécurité des vols à des aviateurs allemands et français.

 

Sept aviateurs de l’armée de l’air française et allemande ont été récompensés pour « avoir sauver le potentiel humain et technique de l’armée de l’air française dans des circonstances difficiles » témoigne le CEMAA. Ces militaires se sont particulièrement illustrés le 23 septembre 2013, lors d’un exercice « Bold Quest » aux États-Unis. « Votre travail d'équipe est exemplaire, ajoute le CEMAA. Chacun de vous a mis ses compétences et son professionnalisme au profit de la mission en garantissant la sécurité des vols. »

 

Qu’est-ce-que la médaille de sécurité des vols ?

Les médailles de sécurité des vols peuvent être décernées à toutes les catégories de personnel, à titre individuel ou collectif, pour récompenser des actes ayant eu une influence déterminante sur la sécurité des vols.

Ces récompenses sont attribuées pour distinguer des qualités remarquables de sang-froid, de courage et de technicité mises en évidence à l'occasion d'un événement aérien, une initiative qui a fait éviter un accident ou un incident ou encore pour reconnaître des mérites particuliers dans le domaine de la prévention des accidents ou incidents aériens.

En fonction de l'action à distinguer, ces médailles sont d'or, d'argent ou de bronze, la plus prestigieuse étant décernée pour un acte accompli au cours de circonstances extrêmement difficiles. Depuis sa création en 1969, seulement 75 médailles de la sécurité aérienne ont été accordées.

Sept aviateurs de l’armée de l’air française et allemande ont été récompensés

Sept aviateurs de l’armée de l’air française et allemande ont été récompensés

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:45
photo D. Geffroy - FFDj

photo D. Geffroy - FFDj

 

15/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 31 mars, dans le cadre de ses actions de coopération militaire bilatérale, la France a délivré gratuitement 20 tonnes de carburant de navigation au navire de débarquement La Dague de la Marine nationale djiboutienne.

 

Un détachement de liaison du service des essences des armées et la base navale des FFDJ a livré ce carburant, en liaison avec un coopérant de la Marine française inséré au sein de la Marine nationale djiboutienne.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:25
FAG : Portrait d’un instructeur au Centre d’entrainement en forêt équatoriale

 

15/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Le sergent-chef Stefan est instructeur au centre d’entrainement en forêt équatoriale (CEFE). Pour travailler dans la jungle, il lui a fallu acquérir de nombreuses formations requises.

 

Pour être instructeur, il faut en effet devenir sous-officier et obtenir le brevet national du Centre National d’entrainement commando (CNEC) avec les stages commando des 2e et 3eniveaux. Ces stages de 4 semaines se passent à Montlouis, et pour être breveté, il faut terminer toutes les pistes sans faute de sécurité et sans échec. Les parcours que les stagiaires doivent réaliser comportent des pistes d’audace, de montage de rappel, de sauvetage sur paroi, de mise en place de franchissements, qui sont des exercices de jour qui demandent beaucoup de techniques, et durant lesquels rien n’est laissé au hasard. La nuit, les stagiaires effectuent des opérations commandos simulées.

 

Le sergent-chef Stefan effectue actuellement son deuxième séjour en Guyane, et sa première mission en compagnie de combat au sein du 3e régiment étranger d’infanterie (REI) en 12 ans d’armée. La forêt équatoriale n’a plus de secret pour lui. Auparavant, il a effectué un stage à Manaus, au cœur de l’Amazonie. Ce stage de 11 semaines en forêt ne se compare à aucun autre au vue de sa difficulté. Stephan confie ainsi: « Sans horaire, prêt et paré à chaque heure du jour et de la nuit, les moments de repos sont comptés et appréciés. Tout est basé sur le mental tant le rythme est soutenu et le physique dépassé. Sans piste d’audace, les obstacles et les exercices sont naturels, les instructeurs des stages ne manquent pas d’imagination ! Différentes techniques de topographie, de vie en forêt, de natation, de combats en forêt sont abordées lors de ce stage ».

 

Les instructeurs du CEFE suivent en effet plusieurs formations spécifiques en forêt amazonienne dans les pays étrangers, comme en Équateur, Colombie, ou encore Brésil.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 14:50
Échange entre des militaires français et des inspecteurs de l'OSCE - Adc A. Gazzano / UFV

Échange entre des militaires français et des inspecteurs de l'OSCE - Adc A. Gazzano / UFV

 

17/04/2015 Domenico Morano  - Direction :  DICOD

 

Du 13 au 17 avril 2015, 33 délégués de 21 pays membres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) se sont donné rendez-vous sur les emprises militaires de Mont-de-Marsan et de Tarbes.

 

Organisée par les ministères de la Défense et des Affaires étrangères et du développement international, une visite d’inspection, réalisée par 33 délégués de 21 pays membres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), a eu lieu sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan et au 1er régiment de hussards parachutistes, à Tarbes, du 13 au 17 avril.

 

Cette visite s’effectue conformément au document de Vienne de 2011 de l’OSCE, qui a pour but de mettre en œuvre des mesures de confiance et de sécurité entre les pays participants. Les délégués ont ainsi pu observer les militaires français dans leurs activités quotidiennes, ainsi que tous les types de matériel présents sur les sites, dont l’avion Rafale, le Véhicule haute mobilité (sur le camp de Ger) et les différents moyens d’entraînement.

 

Cette inspection souligne l’intérêt que la France accorde au maintien d’un système qui contribue à la sécurité et à la stabilité du continent. Elle a aussi permis de constater le rôle de l’Hexagone dans la maîtrise des armements conventionnels, ainsi que sa volonté de faire preuve d’une totale transparence dans l’application des accords internationaux en la matière.

 

Dans le cadre du document de Vienne, chaque État participant doté d’unités aériennes de combat doit organiser au moins une visite de base et une autre d’installation militaire par période de cinq ans. De plus, chaque État participant qui déploie un nouveau type de système d’armes et d’équipement d’importance majeure doit organiser une démonstration de ce matériel.

Présentation du Rafale aux représentants de l'OSCE - Adc A. Gazzano / UFV

Présentation du Rafale aux représentants de l'OSCE - Adc A. Gazzano / UFV

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 14:30
Simbad - photo Marine Nationale

Simbad - photo Marine Nationale

 

17.04.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Parmi la vingtaine d’entreprises française engagées dans le vaste plan d’équipement des forces armées libanaises financé par l’Arabie saoudite. figure l’entreprise cherbourgeoise CMN qui va livrer trois patrouilleurs de la classe Combattante III.

"Il s’agit de trois Combattante FS 56", confirme-t-on au chantier normand. Ces navires de 56 m de long, capable d’une vitesse de 32 nœuds, seront équipés d’une canon de 76 mm, deux de 20 mm et de deux systèmes Simbad de défense antiaérienne extrêmement simple et léger, configuré pour accueillir chacun deux missiles Mistral 2. "Première livraison de FS 56 dans 2 ans et demi".

En revanche, la toute première livraison d’armes françaises aura lieu lundi prochain. Jean-Yves Le Drian fera le déplacement à Beyrouth, lundi (dimanche il sera en Jordanie), pour assister à l’arrivée d’un lot de missiles antichar Milan prélevés sur les stocks de l’armée française (48 missiles et leurs postes de tir. "Le reste des matériels livrés sera neuf", précise-t-on dans l’entourage du ministre.

Financé par les Saoudiens à hauteur de 3 milliards de dollars, ce plan d’équipement verra l’armée libanaise percevoir 250 blindés (des VAB Mark III, des VBC-90, des VBL et des Sherpa), 24 canons de 155 mm de type Caesar, des mortiers, des missiles sol-air et antichar), 7 hélicoptères Cougar armés, des drones d’observation, des radars de surveillance, des systèmes d’écoute et d’interception… Et les Combattante des CMN.

"Les livraisons s’échelonneront sur 4 ans, la formation des militaires sur 7 ans et le MCO sur 10 !", ajoute une source française.

Effectivement, aux livraisons d’équipements s’ajoute un SAV robuste. La formation technique et opérationnelle des militaires libanais sera effectuée en France et au Liban, avec l’aide de la société DCI certainement. Quant au maintien en condition opérationnelle des armements livrés, il sera effectué par les équipementiers français.

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 11:55
La Marine nationale présente au séminaire des forces spéciales

 

15/04/2015 Sources :  Marine nationale

 

Le 14 avril 2015, le ministre de la Défense a inauguré la seconde édition du séminaire des forces spéciales qui se tient en Gironde, principalement sur le camp de Souges.

 

La Marine nationale est présente à ce rendez-vous exceptionnel des forces spéciales françaises qui accueille également plus de 150 entreprises et de nombreuses délégations étrangères.

 

Du côté des exposants, une des 5 embarcations Ecume (embarcation commandos à usage multiple et embarquable), la nouvelle embarcation rapide des commandos marine compte parmi les grands équipements en exposition. Sur les stands du ministère de la Défense et des industriels, des commandos marine présentent les dernières innovations en lien avec la FORFUSCO. Parmi ces innovations, un système de stabilisation de caméra infra-rouge qui peut être embarqué sur les embarcations rapide en développement avec la DGA et la société InPixal en lien avec le commando Kieffer, le système de tracteur sous-marin et le propulseur sous-marin de 3e génération qui équipera le commando Hubert en développement avec la société Eca, des équipements NRBC avec la société Ouvry et de plongée avec la société Aqualung.

 

Du côté des démonstrations, l’un des points d’orgue de cette édition de SOFINS sera la démonstration nautique qui doit se tenir le 15 avril en fin de journée sur le bassin d’Arcachon et qui réunira une centaine de marins, de la FORFUSCO et d’ALAVIA, avec 14 embarcations à l’eau dont 4 Ecume et 3 Etraco, un hélicoptère Caïman Marine et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Ils pourront illustrer par leurs actions le système d’opération spéciale Marine qui associe les moyens de la force d’action navale et de l’aéronautique navale aux forces spéciales pour des opérations en haute mer ou depuis la mer vers la terre.

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 11:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

15/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 3 au 14 mars 2015, le 6e bataillon d'infanterie de marine (6e BIMa) a conduit un Détachement d'Instruction Opérationnelle (DIO) de tir de combat au Centre d'Instruction des Forces Armées Nationales (CIFAN) de N’Gaoundere, au Cameroun.

 

L’objectif de cette formation était de concourir à la mise sur pied des futures forces spéciales (FS) des forces de défense camerounaises. Ce stage visait ainsi la formation des instructeurs des forces spéciales camerounaises en pleine montée en puissance.

 

C’est sur le site du (CIFAN) que le stage a débuté par une sélection des plus exigeantes, en appui des autorités camerounaises pour choisir les meilleurs des commandos camerounais présents. Sur 90 prétendants, seulement 41 ont été retenus pour suivre le stage. Ces derniers ont ensuite suivi les modules de manipulation, de tir et de pédagogie, pour devenir à leur tour les relais de cette formation au sein de leur unité.

 

Au terme de cette instruction, les stagiaires se sont vus attribuer le diplôme de moniteur et d’initiateur. Cette action de suivi et d’accompagnement s’inscrit dans les missions exercées par les éléments français au Gabon (EFG) au titre de pôle opérationnel de coopération à vocation régionale, et renforce une fois de plus les liens forts entre nos deux forces armées.

 

Depuis le 1er septembre les EFG sont devenus un pôle de coopération opérationnelle à vocation régionale. Tout en restant un point d’appui opérationnel et logistique, les EFG portent désormais leur effort sur les actions de coopération régionale. Elles visent plus particulièrement à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective et, ainsi, à contribuer à la stabilité régionale.

photo EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 11:45
Les drones Reaper passent le cap des 4 000 heures de vol

 

15/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Depuis janvier 2013, dans le cadre de l’opération Barkhane, l’escadron de drones 1/33 "Belfort" de Cognac est déployé avec deux drones Harfang au sein du détachement Air (DETAIR) de Niamey. Au mois de décembre 2013, deux drones MQ-9 Reaper ont rejoint le dispositif afin de renforcer les capacités de surveillance et de renseignement de Barkhane. Ces derniers viennent de franchir le cap des 4 000 heures de vol.

 

Dès son arrivée, le drone MQ-9 Reaper MALE (moyenne altitude, longue endurance) a démontré toute son utilité. Sa vitesse de déplacement et la qualité des images prises par son capteur principal sont devenues un atout indéniable dans la réalisation des missions d'appui renseignement aux opérations menées par Barkhane. Avec 4 000 heures de vol depuis son déploiement sur la bande sahélo-saharienne (BSS), il permet d’assurer un appui quotidien en matière de FMV (Full Motion Vidéo) et complète parfaitement l’action du Harfang. L’escadron de drones 1/33 "Belfort" a ainsi réalisé près de 14 400 heures de vol depuis le mois de janvier 2013.

 

Face à l’immensité du théâtre d’opérations, la capacité ISR (Intelligence, surveillance and reconnaissance) du drone s’inscrit au cœur de la mission aérienne et vient en appui et en complément des autres capteurs, comme ceux du Rafale équipé de la nacelle RECO NG. Le drone peut cibler des zones de danger ou de surveillance et mettre en œuvre dans la durée la précision de ses instruments de recueil d’images.

 

Un rôle déterminant qui s’appuie sur un équipage. Celui-ci est composé d’un pilote, d’un opérateur capteur, d’un opérateur image et d’un coordinateur tactique, également officier de renseignement. C’est en effet l’alliance de toutes ses fonctions qui constitue la force d’appui direct renseignement et de soutien aux forces engagées sur le terrain. Les « anges gardiens » de la BSS sont présents à chaque phase des opérations menées au sein de la force Barkhane.

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 11:35
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

15/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Suite aux dégâts causés par le cyclone « PAM », les Forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), sont intervenues du 15 mars au 5 avril au Vanuatu, en liaison avec les institutions locales, le haut-commissariat de la République et différentes ONG. L’intervention des FANC a mobilisé 300 personnes, dont 200 sur la province de Taféa et 100 à partir de Nouméa. S’appuyant sur un dispositif important, les FANC ont mené de nombreuses actions d’ouverture d’itinéraires, d’aide à la mise en place de matériel des ONG, d’évacuation sanitaire, et d’acheminement sur des sites isolés au profit des sinistrés. Parmi ces actions, il faut aussi souligner le travail des équipes du service de santé des armées en Nouvelle-Calédonie, qui ont réalisé plus de 400 consultations.

 

Le 15 mars, soit 24 heures après le passage du cyclone sur l’archipel, une équipe de liaison pluridisciplinaire et du matériel étaient acheminés par un avion CASA de l’escadron de transport 52 à Port-Vila. Ce premier détachement avait pour mission de renforcer l’équipe de l’ambassade de France de manière à lui permettre de rétablir un pont de communication et de définir les priorités concernant les besoins de la population sinistrée, en lien avec les autorités locales. Dès le lendemain un avion Gardian du détachement de la flottille 25F effectuait une mission de reconnaissance. Un pont aérien entre Nouméa et le Vanuatu a ainsi pu être réalisé permettant d’acheminer du fret et du personnel au profit des ONG de la Croix Rouge et de Solidarité Tanna.

 

Le 18 mars, la frégate de surveillance Vendémiaire, renforcée d’un hélicoptère Puma de l’ET 52, d’un groupe léger d’intervention du RIMaP NC, et d’un poste de secours de la direction interarmées du service de santé (DIASS-NC), a appareillé de Nouméa en direction de Tanna. Dans la journée un CASA des Formes Armées en Polynésie-Francaise (FAPF) a acheminé sur Tanna un détachement du RIMaP NC composé d’une équipe de commandement. Le détachement FANC présent à Tanna a ainsi entamé sa mission d’évaluation afin de déterminer les besoins nécessaires à la population de la province de Taféa.

 

Le 28 mars débutait la mise en œuvre du plan de distribution sur l’ensemble de l’archipel. Après avoir agi en premier sur la province de Taféa, les FANC ont débuté leur désengagement laissant la place aux vanuatans et ONG pour finir la distribution et débuter les travaux de reconstruction.

 

Au total, 150 personnes civils et militaires, ainsi que 47 tonnes de fret ont été acheminées par CASA au Vanuatu, 10 ressortissants français ont été rapatriés à Nouméa, et 11 vanuatans ont pu bénéficier d’évacuation sanitaire de Tanna vers Port-Vila. La frégate de surveillance Vendémiaire et le patrouilleur La Moqueuse ont quant à eux délivré 18 tonnes de fret sur les différentes iles de la province de Taféa.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale
photo Marine Nationalephoto Marine Nationale
photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

photo Marine Nationale

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories