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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 12:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

7 Avril 2015 Source : Marine nationale

 

Dans le cadre de la 4ème édition de la semaine nationale de l’Industrie, le Centre d’Instruction Naval (CIN) de Saint Mandrier a ouvert ses portes au public, en partenariat avec la maison de l’Emploi de Toulon Provence Méditerranée et de la direction des services départementaux de l’Education nationale.

Cette action visait à promouvoir les métiers de l’industrie et notamment ceux de la Marine nationale auprès du grand public et en particulier des jeunes et des demandeurs d'emploi. Elle a permis également au public de rencontrer les hommes et les femmes de l’industrie et des services associés, de découvrir les sites industriels du 21ème siècle et de prendre conscience du rôle structurant de l’industrie en France.

Le 31 mars, le CIN a accueilli une trentaine d’élèves des collèges Reynier de Six-Fours et Le Vigneret du Castellet. Le 3 avril, une trentaine d’élèves du lycée Cisson de Toulon ainsi qu’une vingtaine de chefs d’entreprises locales ont pu découvrir les métiers techniques enseignés au CIN.

Après une conférence de présentation prononcée par le capitaine de frégate Delmaire-Sizes, adjoint du directeur de l’enseignement, et monsieur Perrier, proviseur du CIN, les visiteurs ont pu découvrir les formations et outils pédagogiques dans les domaines du secourisme, de la mécanique et de l’électrotechnique.

Parallèlement à ces visites, le proviseur du CIN s’est déplacé à la cité scolaire Thomas Edison à Lorgues pour présenter les métiers techniques de la Marine devant des élèves BAC PRO SEN et STI2D «informatique et réseaux ».

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 12:45
photo D..Geffroy - GEAOM

photo D..Geffroy - GEAOM

 

07/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 20 au 28 mars 2015, les unités de soutien du 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) ont suivi une formation au sein du centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD), en coopération avec l’armée américaine.

 

Les stagiaires, comprenant la compagnie de commandement et de logistique, la compagnie de maintenance, et deux personnels du groupement de soutien de la base des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) et de la base aérienne 188, se sont livrés à cette formation dispensée au sein du centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD). Cette instruction était axée sur le combat du soutien et la tactique du train de combat (TC2). Elle s’est déroulée conjointement avec une cinquantaine de militaires américains du 1/77 Bataillon et des Civil Affairs américains, ainsi que d’un petit détachement de la Garde Républicaine des Forces Armées Djiboutiennes.

 

Après deux jours d’aguerrissement et d’instruction sur la vie en milieu désertique, les 102 stagiaires ont enchaîné sur une phase tactique spécifique de deux jours dans la région d’Arta-plage, incluant des ateliers sur la procédure de contre explosif, la réaction à l’embuscade, le secourisme au combat, l’escorte de convoi et le tir de niveau groupe. Chaque nuit, un campement était installé en zone d’insécurité, dont le dispositif était régulièrement testé par une force d’opposition simulée par des militaires originaires du 1er Spahis et des instructeurs du CECAD.

 

Enfin, la synthèse de cette formation a été l’exercice amphibie WAKRI 2015. Elle a permis à une partie du TC2 d’embarquer à bord du BPC Dixmude et de participer à la mise à terre du Groupement Tactique Embarqué. Profitant de tous les moyens mis en place pour l’exercice, le TC2 a ainsi pu rassembler les ressortissants, simulés pour l’exercice, et les extraire vers le centre de regroupement et d’évacuation des ressortissants (CRER) d’Arta-plage.

 

L’enrichissante coopération avec les militaires américains, notamment dans la phase de diffusion des ordres et la coopération sur le terrain a contribué à la réussite de l’opération.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo D..Geffroy - GEAOMphoto D..Geffroy - GEAOM

photo D..Geffroy - GEAOM

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 11:50
NRF: Abschlussübung der Panzergrenadiere


9 avr. 2015 Quelle: Redaktion der Bundeswehr 04/2015 15Z17501

 

Übungsplatz Frankenberg: Die Panzergrenadiere aus Marienberg (371) gehen Patrouille, finden Sprengkörper, geraten in einen Hinterhalt und beweisen sich im Häuserkampf.
Als Teil der NATO Response Force müssen sie einer 36 stündigen Abschlussübung ihre Fähigkeiten unter Beweis stellen.

Dieser Film entstand mit freundlicher Unterstützung der 3. Staffel Einsatzkamera des Zentrums für Operative Kommunikation der Bundeswehr.





Musik:
Jean Luc; P. Garrod, R. Hays, S. Schreer (Universal)
Progress; E. Hosenfeld, M. Denis (Universal)
Battle To Win; A. Shellard, D. Baxter (Universal)
Night Ambush; C. Telford, C. Rusich, D. Travis Edwards (Universal)

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 11:20
L’USNS « Rainier », vu depuis la « Meuse » - photo Marine Nationale

L’USNS « Rainier », vu depuis la « Meuse » - photo Marine Nationale

 

5 avril 2015 par PR Meuse

 

Jeudi dernier, les marines françaises et américaines ont démontré une nouvelle fois que l’interopérabilité était une des clés du succès des armées.

 

Pour remplir ses soutes de carburéacteur F44 (un combustible spécialement destiné aux avions de chasses tels que les Rafales et les Super-Étendards Modernisés du porte-avions « Charles de Gaulle »), la « Meuse » fait habituellement étape au gigantesque terminal pétrolier de Jebel Ali (Émirats Arabes Unis, voir l’article JAFZA by night sur le journal de bord en ligne).

 

Quelques heures seulement avant l’arrivée à Jebel Ali, de forts vents de terre ont réduit à néant nos espoirs de s’approvisionner à temps en F44. La visibilité quasi-nulle à cause de la poussière de sable et l’état de la mer rendant risquée toute tentative d’accostage. L’état-major du CTF 53 a trouvé une solution simple et pratique. Nous avons fait route vers le Nord-Ouest, afin de rejoindre l’USNS « Rainier », un pétrolier-ravitailleur américain dont les soutes sont pleines de F44.

 

C’est la conséquence utile de l’intégration de la « Meuse » à la Task Force 53 : pour assurer la continuité du soutien logistique, l’US Navy peut nous fournir directement du carburéacteur.

 

Réactivité, adaptabilité, interopérabilité : moins de 24 heures après la déconvenue météorologique, nous sommes prêts à nous présenter sur le travers bâbord de l’américain. L’exercice est délicat, car différent de celui que nous connaissons bien. Aujourd’hui, nous sommes le ravitaillé. Les conditions de mer sont acceptables mais exigent de faire attention. Notre présentation est prudente, le ravitaillement se passe bien.

L’américain, qui dispose de capacités de pompage supérieures aux nôtres, parvient à établir un débit de 800 m3/heure, soit plus de 220 litres par seconde ! Dès le début du transfert, il faut procéder aux contrôles de qualité qui permettront de garantir le produit délivré au porte-avions.

 

Pour une fois, c’est la « Meuse » qui appose sa marque sur le probe d’un ravitailleur

Pour une fois, c’est la « Meuse » qui appose sa marque sur le probe d’un ravitailleur

 

Quand vient l’heure de se séparer, les marins procèdent aux traditionnels échanges de casquettes et de porte-clés à l’effigie des bâtiments, ainsi qu’à l’incontournable pose de l’autocollant du ravitaillé sur le probe du ravitailleur.

 

Le bilan de la journée est excellent : en quelques heures, la « Meuse » s’est approvisionnée en carburéacteur, rattrapant ainsi le soutage annulé de Djebel Ali. La coopération avec la marine américaine a permis de pallier les déconvenues d’une tempête de sable. L’expérience est un succès, elle sera peut-être reconduite.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 07:55
Exercice de destruction d’un Engin Explosif Improvisé avec un canon à eau - photo Marine nationale

Exercice de destruction d’un Engin Explosif Improvisé avec un canon à eau - photo Marine nationale

 

1 avril 2015 par FDA Chevalier Paul

 

Une équipe de quatre plongeurs démineurs a embarqué dans la mission « Arromanches 2015 » et forme le détachement GRIP (Groupe d’Intervention Plongeur). Sa mission est d’assurer l’alerte NEDEX (neutralisation et destruction d’engins explosifs) pour l’ensemble des bâtiments du Groupe Aéronaval (GAN), aussi bien sur des munitions conventionnelles non explosées que sur des engins explosifs improvisés. Cette alerte prend tout son sens notamment lors des escales, mais également en mer, au cours des passages resserrés à risques comme le Canal de Suez ou les détroits d’Ormuz et de Bab El Mandeb. C’est d’ailleurs l’un des retours d’expérience de l’opération Harmattan de 2011 au cours de laquelle les bâtiments du GAN s’étaient ponctuellement retrouvés confrontés à des engins explosifs improvisés flottants.

 

Les plongeurs démineurs se sont également employés à la surveillance du champ de tir de Koron à Djibouti lors d’une campagne de tirs au profit des avions du GAé (Groupe Aérien Embarqué). Et avant chaque escale, le détachement apporte son expertise pour sa préparation sécuritaire.

 

Présentation du matériel aux stagiaires EOR

Présentation du matériel aux stagiaires EOR

 

Ces plongeurs démineurs, tous brevetés supérieur et titulaire du certificat IEEI (Intervention sur Engin Explosif Improvisé), sont issus des trois Groupe de plongeurs démineurs de la marine (Cherbourg, Brest et Toulon). Au cours de la mission, ils mettent à profit leurs compétences pour dispenser des cours de formation EOR (Explosive Ordonance Reconnaissance) à bord des bâtiments de la Task Force 473. Ces formations sont primordiales pour ces unités, qui disposent alors de personnels compétents pour agir au plus vite sur des engins explosifs trouvés à bord, et ainsi faciliter le travail des unités spécialisées qui prennent le relai une fois arrivées sur place.

 

Ils ont ainsi formé « reconedex » 14 membres d’équipage de la FDA Chevalier Paul entre le 22 février et le 25 mars.

 

Le détachement GRIP est maintenant de retour sur le Charles de Gaule. Entre alertes, formations et plongées, l’activité ne manque pas pour les plongeurs démineurs impliqués dans la mission « Arromanches ».

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 07:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

8 avril 2015 par FASM Primauguet

 

C’est par un bel après-midi ensoleillé que les amarres du Primauguet ont été larguées. Après avoir quitté le port et le goulet, le navire s’est dirigé vers le Nord, direction l’Ecosse où nous participerons à un exercice d’envergure internationale avec une cinquantaine de navires de nations membres de l’OTAN. Ce grand exercice permettra à toutes les nations participantes dont la France, de démontrer leurs savoir-faire et leurs capacités opérationnelles dans un environnement interallié.

 

Lutte anti-sousmarine, défense antiaérienne. guerre électronique., visite de navires soupconnés d’activités illicites .. Le Primauguet va vivre 3 semaines intensives dans un cadre exceptionnel : la majeure partie des approches maritimes et des côtes écossaises seront mises à profit pour conduire les opérations aéronavales et les opérations amphibies de débarquement de troupes !

 

Le transit s’est effectué par une mer calme et le Primauguet en a profité pour conduire des exercices avec le navire militaire espagnol Mendez Nunez. L’équipage du Lynx nous a par ailleurs rejoints. Il restera avec nous tout au long de la mission pour augmenter notre potentiel de détection, de lutte anti-sous-marine mais aussi de transport de personnels ou de matériels.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 07:45
photo Sangaris

photo Sangaris

 

09/04/2015 Sources : État-major des armées

 

En République centrafricaine, la situation est principalement tournée vers la préparation du forum de Bangui, qui marquera l’entrée du pays dans un temps politique.

 

Le 4 avril, le commandant de la force Sangaris s’est rendu à Bria auprès des autorités militaires et civiles locales, où il a pu observer une situation calme et des actions de développement en cours de réalisation, appuyées par la MINUSCA.

 

Le 10 février dernier, Bria avait été le théâtre d’une opération de la MINUSCA contre des membres du FPRC, visant à déloger les miliciens qui occupaient illégalement les édifices publics. Cette opération a eu un effet d’entraînement dans l’aide à la restauration de l’autorité de l’Etat centrafricain. Le 8 avril, la force Sangaris a procédé à la destruction de 8 tonnes de munitions confisquée depuis le mois de janvier 2015.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

photo Sangaris

photo Sangaris

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 07:45
Barkhane : Point de situation au 9 avril

 

09/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 6 avril, les forces spéciales, avec l’appui de la force Barkhane, ont conduit une opération au Nord-Est du Mali, qui a permis la libération vers 5h00 (heure de Paris) d’un otage néerlandais.

 

Lors de cette intervention, deux terroristes ont été tués lors des combats et deux autres se sont rendus. Cette opération a également permis la récupération d’armes et de matériels. L’otage, libéré et en bonne santé, a alors été évacué puis mis en sécurité sur une base française au Mali, avant d’être pris en charge par l’ambassade néerlandaise.

 

Les forces françaises de l’opération Barkhane, déployées pour appuyer les forces de sécurité des Etats du Sahel et la mission des Nations Unies au Mali, poursuivent la traque des groupes armés terroristes responsables de la déstabilisation de la bande sahélo-saharienne.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 07:45
Conférence d’ouverture de l’exercice “Obangame Express 2015″

Conférence d’ouverture de l’exercice “Obangame Express 2015″

 

7 avril 2015 par Aviso CDT Bouan

 

Dans le cadre de la mission Corymbe, l’aviso « Commandant Bouan » a participé du 20 au 26 mars 2015 à l’exercice multinational « OBANGAME EXPRESS 2015 ». Planifié par les forces navales américaines, cet exercice dont l’objectif est de renforcer la sauvegarde maritime dans le Golfe de Guinée a rassemblé treize pays de l’Afrique de l’Ouest, les États-Unis, le Brésil et six états de l’Union Européenne dont la France.

 

Articulé autour de différents scénarios, « OBANGAME EXPRESS 2015 » a été l’occasion pour tous les participants d’échanger sur leur méthodes de travail et d’augmenter le niveau d’interopérabilité dans la lutte contre les trafics illicites (pêche, piraterie, narcotrafic, etc.).

 

Dans ce cadre l’aviso « Commandant Bouan » a plus particulièrement coopéré avec les forces armées de Sao Tomé et Principe et les forces navales gabonaises. En effet trois officiers mariniers des gardes côtes de Sao Tomé et Principe ont embarqué pendant 36 heures à bord du « Bouan » pour y découvrir le concept français d’action de l’Etat en mer, puis, au large de Port Gentil, le « Bouan » a mené un exercice d’opération de visite croisée avec l’équipage du patrouilleur gabonais « OMBOUE ».

 

Par ailleurs, le « Commandant Bouan » a mis à profit cette période pour partager ses connaissances de la zone avec les frégates belge « Leopold I », allemande « Brandenburg » et espagnole « Vencedora » et mener différents exercices de tir et de manœuvre.

Exercice de visite au profit des garde-côtes de Sao Tomé et Principe

Exercice de visite au profit des garde-côtes de Sao Tomé et Principe

Exercice avec la frégate belge « Leopold I »

Exercice avec la frégate belge « Leopold I »

Exercice de transfert de courrier avec la frégate espagnole « Vencedora »

Exercice de transfert de courrier avec la frégate espagnole « Vencedora »

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 07:30
photo EMA

photo EMA

 

09/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 61 sorties, dont 10 aboutissant à des frappes. Celles-ci ont permis la destruction de quinze objectifs, incluant principalement des matériels logistiques, des positions de tirs et une usine de fabrication d’engins explosifs.

 

En parallèle, au sol, les activités d’instruction conduites à Bagdad au profit de l’ICTS se poursuivent. Une cinquantaine de stagiaires ont déjà été formés au cours des quatre dernières semaines lors d’un stage orienté sur le combat urbain dans un environnement de danger IED. Depuis le 4 avril, les instructeurs français ont reçu 300 nouveaux stagiaires pour un stage de formation initiale d’un mois.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

photo EMA

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 17:50
photo  European Parliament

photo European Parliament

 

08 avril 2015 par Stéphanie Heng*, chercheuse – L’Echo.be

 

D’un monde bipolaire à la fin de la Guerre froide, nous sommes aujourd’hui dans un monde multipolaire, marqué par l’arrivée de nouvelles puissances telles que la Chine ou l’Inde. Quelle place pour l’Europe dans la nouvelle configuration et les rapports de force entre les pays? Et, face à la multiplicité des crises, dans un monde globalisé où prospérité rime avec sécurité, la politique extérieure n’est aujourd’hui guère un choix. Elle est une nécessité.

 

La Politique européenne et de sécurité commune est devenue une réalité dès 1992 avec le traité de Maastricht. Javier Solana, Haut Représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune de l’Union européenne, envisageait déjà, voilà plus de dix ans, la mise en œuvre d’une stratégie de sécurité européenne. Qu’en est-il réellement?

Force est de constater que nous en sommes aujourd’hui encore très loin, malgré quelques avancées certes concrètes. L’Union européenne jouit d’un poids relativement faible sur la scène internationale, notamment car nombre de décisions doivent être prises à l’unanimité des États membres.

 

Les premiers pas

Une politique européenne et de sécurité commune nécessite le volet défense. La crédibilité du projet européen est en jeu. Des développements et des évolutions concrètes ont vu le jour en la matière au début des années nonante.

Ainsi, lors de la déclaration de Petersberg en juin 1992, les États membres de l’Union européenne ont décidé de mettre en place des forces de défense pacificatrices via, entre autres, l’organisation de missions humanitaires, de missions de prévention des conflits et de maintien de la paix, de missions de forces de combat pour la gestion des crises, d’opérations de rétablissement de la paix ou encore d’actions conjointes en matière de désarmement. Il s’agit d’un premier pas vers une Europe de la défense.

Autre initiative intéressante: la création de l’Eurocorps en 1992, regroupant des contingents de cinq pays, la France et l’Allemagne initialement, auxquels se sont rajoutés la Belgique, l’Espagne et le Luxembourg.

 

Le tournant de 1998

En 1998, les Britanniques et les Français décident, à Saint-Malo, de la nécessité de doter l’Union européenne d’une capacité d’action autonome, y compris vis-à-vis de l’OTAN.

L’ambition de l’Union en matière de sécurité et de défense s’est renforcée en 1999 lors du sommet d’Helsinki avec la constitution d’une force de réaction rapide, puis la création de structures permanentes avec le traité de Nice (le Comité politique et de sécurité, le Comité militaire de l’Union européenne et l’État-major de l’Union européenne). Ces développements ont annoncé la mise en place de la Politique européenne de sécurité et de défense, puis de la Politique de sécurité et de défense commune dix ans plus tard.

 

Pour ou contre une armée européenne?

L’Union européenne demeure cependant peu cohérente sur la scène internationale, surtout sur le plan militaire. L’intervention en Libye en 2011 offre un exemple intéressant: certains États membres de l’Union, comme la France et le Royaume-Uni, sont intervenus durant la crise libyenne, mais il n’y a pas eu de réponse ou d’action commune du bloc européen. En découle un poids évidemment moindre de l’Union sur les questions et conflits internationaux.

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, s’est récemment exprimé sur l’idée de créer une armée européenne comme objectif à long terme. Ses propos ont fait couler beaucoup d’encre. L’ensemble des États membres de l’Union européenne ne s’accordent en effet nullement sur cette question. Pour certains pays, l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) serait suffisante. N’oublions cependant pas que tous les États membres de l’Union ne sont pas membres de l’OTAN.

 

Bastion de souveraineté

La création d’une armée européenne homogène permettrait de renforcer le poids de l’Union sur le plan international. Signal fort sur la scène mondiale, il apporterait par ailleurs une réponse crédible en cas de menaces et risques pour la paix, non seulement dans les États membres mais aussi aux frontières de l’Union.

Mais cette idée est-elle capable de se matérialiser? Une telle armée, qui ne serait pas une simple juxtaposition de soldats des différents États membres, pourrait-elle voir le jour? La défense reste en effet aujourd’hui un important bastion de souveraineté nationale…

 

* Stéphanie Heng, chercheuse franco-belge en sciences sociales, ex-directrice de la communication du Groupe Herstal, Commandant (réserve citoyenne, Armée de Terre française).

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 16:55
[Entretien] Des pales et du courage

 

09/04/2015 par Samantha Lille

 

Certaines histoires d’hommes vous captivent. « Envoyez les hélicos » fait partie de celles-là. A travers les 228 pages de ses carnets de guerre, le colonel Pierre Verborg* relate avec un style percutant et efficace des nuits de combats redoutables, où les équipages de l’aviation légère de l’armée de Terre (Alat) s’illustrent avec succès. Mais bien au-delà de la mise en exergue de l’aérocombat, cet officier au charisme indiscutable livre un hommage touchant aux soldats qu’il a commandés. Le « grizzly »** sort de sa tanière et cela vaut le détour.

 

« Envoyez les hélicos » cet ordre de l’Elysée tombe le 13 mai 2011. A ce moment-là, la France est engagée en Libye depuis plusieurs semaines et pour vous c’est le début d’une aventure sans précédent…

Chaque fois que l’on part au combat, on s’apprête à vivre quelque chose d’hors norme ! Cependant, pour l’opération Harmattan, on s’est rapidement rendu compte que le mode opératoire et le moment choisi pour intervenir allaient être décisifs à très haut niveau. Faire décoller de nuit, une dizaine d’hélicoptères d’un bâtiment de la Marine, voler tous feux éteints, au ras des flots pour aller au contact de l’ennemi, le pari était risqué mais nous étions formés et préparés pour cela. Il fallait créer une rupture sur le terrain, il fallait un électrochoc pour débloquer la situation. Les hélicos ont su le faire.

 

Vous êtes à l’époque, chef du groupement aéromobile sur le bâtiment de projection et de commandement Tonnerre et vous devez trouver vos marques…
La coopération interarmées sur le terrain n’est pas un problème, elle se fait avec une grande intelligence pour le succès des armes et tout simplement pour notre efficacité qui et notre survie.  Mais il est évident qu’au début nous nous sommes confrontés à un choc des cultures, un choc qui était sain à mon avis. La force des armées, c’est aussi leur diversité. Nous nous sommes donc adaptés au fonctionnement de la Marine et la Marine s’est adaptée à nos impératifs opérationnels. Au final, on est passé, si je puis dire, du pacs à un mariage en bonne et due forme concrétisé désormais par une doctrine qui évoluera encore, c’est certain.

 

D’ailleurs, au fil des chapitres, l’Alat apparait comme un monde un peu à part…
C’est une arme jeune, méconnue qui a parfois été incomprise ; pourtant elle a toute sa place au sein de l’armée de Terre et des armées en générale. J’espère que ce livre montrera que c’est une arme qui a une âme, une identité et permettez-moi, une gueule ! On vit et on se bat à la vitesse de 240 km/h dans trois espaces différents (terre/air/mer). Dans un laps de temps très court, nous pouvons récupérer des commandos à partir d’un sous-marin, délivrer des rations  dans le cadre d’une mission humanitaire, évacuer des ressortissants et aller combattre. Et ce sont les mêmes hélicoptères et les mêmes équipages qui vont vivre ces multiples missions. L’aérocombat bouleverse profondément la manière de se battre et à façonner un système d’hommes effectivement très particulier.

 

Ce livre, n’est-il pas aussi le récit de l’expérience du commandement ?

En effet, il m’a semblé utile de partager ce qu’est la réalité du commandement lorsque l’on sert sous les armes. J’ai eu la chance de pouvoir participer de très nombreuses fois, et aux différents niveaux de responsabilités du domaine des hélicoptères qui ont été les miens, à des missions de guerre dans des situations qui imposaient un engagement total. Je crois qu’il est intéressant de partager et d’expliquer que le commandement n’est pas un bloc monolithique mais un art subtil, à la fois prédictible et plein d’incertitudes. Nous n’avons pas le monopole du commandement. On pourrait penser que dans un système militaire, commander peut être une pression et une contrainte, en ce qui me concerne, cela fait 27 ans que j’exerce au quotidien des responsabilités que le commandement bien voulu me confier et je me sens un homme et un officier libre dans un cadre bien normé. Oui, commander, c’est être libre. Etre libre, c’est choisir et choisir, c’est parfois renoncer et être surpris. Je tenais à faire découvrir toute cette diversité du commandement. D’autres pourraient tout autant témoigner pour enrichir chacun de ses expériences. Personnellement, c’est en lisant et en écoutant de témoignages que j’ai appris et pu enrichir ma posture de commandement. C’est un travail intellectuel qui est nécessaire. Dans l’action, il est trop tard pour se poser des questions vous devez seulement amener de bonnes réponses et vite.

 

Justement, qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ? 
Je ne vous cache pas qu’il a été difficile de prendre la plume sans me départir de l’épée.  Toutefois, pour moi, ce témoignage s’est imposé, à la demande aussi de mes chefs, comme un devoir pour trois raisons. Tout d’abord,  pour sa dimension historique, au sens de témoignage, de cet aspect de la guerre et du système d’hommes décisifs qu’est l’aérocombat dans la conduite et la réussite des opérations ; ensuite pour sa dimension humaine collective d’une équipe qui s’inscrit dans un dynamique de réussite avec une méthode et une volonté maitrisée où les ressorts et les liens  qui lient le chef  à ses subordonnés sont déterminants, et enfin, la nécessité de transmettre un témoignage vécu, de l’intérieur, non pas d’un combat mais de nombreuses expériences de guerre, à une période où d’importants choix capacitaires se font dans les armées et qui ont des répercussions très concrètes pour nous lorsqu’il est décidé de nous engager au service de notre pays. .

 

Envoyez les hélicos
Carnets de guerre – Côte d’Ivoire – Libye - Mali
Pierre Verborg
18€90 – Editions du Rocher

[Entretien] Des pales et du courage

* Le colonel Pierre Verborg est officier de carrière dans l’aviation légère de l’armée de Terre et totalise plus de 3 300 heures de vol. Il a participé à de très nombreuses opérations en métropole et à l’étranger (Kosovo, Côte d’Ivoire, Libye, Mali) et a commandé le bataillon d’hélicoptères et d’assaut du 5e régiment d’hélicoptères de combat. Aujourd’hui, il officie en tant que chef du bureau « engagement opérationnel aéromobilité » au sein du commandement des forces terrestres à Lille.

 

** pseudo de l’auteur

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 12:59
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

09/04/2015 CEAM - Armée de l'air  

 

Le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) et le détachement du centre d’expérimentations pratiques de l’aéronautique navale (Det CEPA) travaillent de concert sur un projet commun : le suivi de terrain sur Rafale monoplace.

 

Une fonction innovante

Intégrée à l’avion de chasse, cette fonction permet de voler à grande vitesse et à proximité du sol ou de la mer. En toute sécurité et par toutes conditions météorologiques, l’avion vole de jour comme de nuit  grâce à son pilote automatique élaboré. Celui-ci protège les aviateurs du relief naturel et des obstacles artificiels (antennes, ponts, câbles, etc). L’équipage peut ainsi engager ses ressources cognitives à sa survie en milieu hostile et à l’accomplissement de ses objectifs opérationnels. Les expérimentateurs cherchent avant tout à garantir la sécurité des pilotes d’avions monoplaces qui utiliseront le suivi de terrain. Cette expérimentation vise à proposer aux états-majors de l’armée de l’air et de la marine nationale un référentiel d’entraînement à moindre coût, exploitant aussi bien le simulateur que les vols. Pourtant, cette fonction n’est autorisée pour le moment qu’en Rafale biplace, embarquant un pilote et un navigateur.

 

Une double ambition pour l’armée de l’air

Cette expérimentation permet à l’armée de l’air d’évaluer la possibilité de faire réaliser par les escadrons équipés de Rafale monoplaces (à Saint-Dizier et Mont-de-Marsan) des missions d’appui feu ainsi que des interceptions aériennes par tous types de temps. L’ambition est double. D’une part, effectuer des shows of force  (démonstrations de force), en exécutant un passage bas et rapide au-dessus de troupes ennemies, manœuvres aériennes réalisées régulièrement en opérations par des Mirage 2000D et des Rafale. D’autre part, cette capacité de suivi de terrain offre à un pilote de défense aérienne l’opportunité de réaliser l’interception d’un avion inconnu volant à très basse altitude, et ceci en toute sécurité, même à travers les nuages.

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 12:56
La Caouanne Photo LV Mouche Marine nationale

La Caouanne Photo LV Mouche Marine nationale

 

9 Avril 2015 par Marine nationale

 

Mercredi 8 avril 2015, une cérémonie de mise à l’eau de la Caouanne était organisée à Douarnenez au chantier naval Gléhen, en présence d’autorités civiles et militaires. Cette embarcation « relève-filets » doit renforcer les moyens de lutte contre la pêche illicite, de la marine, en Guyane. Elle sera également en mesure d’apporter son concours à d’autres missions, telles que la lutte contre les pollutions maritimes au large de la Guyane.

 

D’une longueur de 23.50 mètres, la Caouanne est robuste et construite aux normes civiles. Dotée d’une grue légère et d’une aire de travail dégagée, elle peut relever et stocker jusqu’à 20 km de filets. Elle dispose notamment d’un tirant d’eau limité à 1,20 mètre, pour intégrer l’hydrographie particulière des côtes guyanaises.

 

Principale mission des 2 P 400 de la Marine (La Capricieuse, La Gracieuse) et des 2 vedettes côtières de surveillance maritime de la gendarmerie maritime (Mahury, Organabo) en Guyane, la police des pêches s’inscrit dans un cadre interministériel et international, en coopération avec les pays riverains (Brésil, Suriname). Ces bâtiments permettent l’arraisonnement de navires illégaux, leur déroutement, puis leur traitement judiciaire par les autorités compétentes. Le traitement judiciaire, postérieur à ces opérations, débouche à la saisie de ces navires illégaux.

 

Jusque-là, la marine ne disposait pas de moyens adéquats pour la récupération des filets abandonnés. Dans la mesure où un filet de 2500 mètres coûte entre 10 000 et 12 000 €, leur récupération par les autorités françaises constitue un important moyen de dissuasion.

 

Outre la perte financière qui sanctionnera ainsi les illégaux réussissant à prendre la fuite, la mise en œuvre de ce batiment contribuera grandement à la préservation de l’environnement marin, qu’il s’agisse des richesses halieutiques ou de la faune endémique de la Guyane. La Caouanne porte ainsi le nom d’une tortue marine à carapace aplatie et à tête puissante, silhouette rappelant celle de ce  nouveau bâtiment.

 

Désormais à flot, l’embarcation relève filets subira des essais jusqu’à l’été en métropole, parallèlement à la formation de son futur équipage. Elle poursuivra ces essais en Guyane, où elle sera transportée par navire de commerce dans le courant de l’été. Son admission au service actif devrait être prononcée à l’automne 2015.

La Caouanne Photo LV Mouche Marine nationale

La Caouanne Photo LV Mouche Marine nationale

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 12:55
photos Armée de l'Air

photos Armée de l'Air

 

07/04/2015 Armée de l’Air

 

Le 1er avril 2015, un avion de détection et de contrôle a décollé de la base aérienne (BA) 702 d’Avord pour un vol de 17 heures, vol le plus long jamais réalisé par un E-3F. Le 25 mars, ces avions avaient déjà prouvé leurs capacités puisque la totalité de la flotte était en engagée au sein de plusieurs opérations.

 

Une phase de modernisation conclue par le vol le plus long

 

Au mois de mars 2015, le programme de modernisation des E-3F a franchi une nouvelle étape avec l’arrivée sur la base aérienne 702 d’Avord du deuxième avion modifié (MLU - middle-life updated). Une phase d’expérimentation par l’équipe de marque système de détection et de commandement aéroporté (EM SDCA), soutenue par les unités de la 36ème escadre de commandement et de conduite aéroportés (ESTA 15/36 «Septaine» et 36ème EDCA «Berry»), avait d’ailleurs débuté fin juillet 2014. Cette phase, en cours de finalisation, a été marquée par la réalisation du plus long vol jamais réalisé sur un E-3F.

 

En effet, le 1er avril 2015, un avion de détection et de contrôle a décollé de la BA 702 pour un vol de 17 heures, avec à son bord un équipage renforcé de 24 personnes. Un seul ravitaillement en vol de 45 tonnes de kérosène a été réalisé démontrant la capacité d’allonge stratégique de ce vecteur. Avec autant d’heures de vol, l’aéronef aurait pu par exemple rejoindre sa zone d’opération au-dessus de l’Irak depuis la métropole et y assurer un créneau opérationnel avant de se reposer sur une base du Moyen-Orient. Il aurait également pu parcourir près de 14 000 km au départ d’Avord en atteignant par exemple Darwin, en Australie. L’objectif opérationnel de cette mission visait à vérifier les performances du système modernisé dans la durée ainsi que sa capacité à enregistrer et restituer en toute intégrité les données recueillies. « Cette nouvelle étape prouve également que toute réussite repose sur une complémentarité de moyens : avion ravitailleur, contrôleurs aériens, pilotes, mécaniciens et soutien de la base aérienne d’Avord », confie un aviateur embarqué.

 

photos Armée de l'Air
photos Armée de l'Air
photos Armée de l'Air

photos Armée de l'Air

La totalité de la flotte en vol

 

Ce succès intervient peu de jours après un autre événement remarquable. En effet, le 25 mars 2015, 100% de la flotte Awacs avait décollé en matinée pour des engagements divers. Un premier avion déployé sur un théâtre d’opération extérieure était sollicité pour une mission au-dessus du territoire irakien, au sein du dispositif de l’opération Chammal. Un deuxième avion s’apprêtait, quant à lui, à rejoindre le ciel de l’Europe de l’est dans le cadre des mesures de réassurance au profit des alliés de l’OTAN avant d’être redirigé vers une mission d’appui aux secours mobilisés sur les lieux du dramatique crash de l’Airbus de la « Germanwings ». En parallèle de ces engagements opérationnels, un troisième avion a décollé pour un vol de validation de sa modernisation par la direction générale de l’armement. Enfin, le quatrième avion s’est posé à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle, dans les locaux d’Air France Industries où il entre à son tour en chantier de grande visite et de modernisation.

 

Ainsi, ce 25 Mars 2015 au matin, 100 % des  E-3F auront pris leur envol, chacun sous des commandements différents. Ils auront assuré l’ensemble des contrats opérationnels tout en poursuivant la modernisation d’une flotte qui pérennisera la capacité de commandement et de conduite aéroportés pour les armées françaises.ir

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 12:45
Barkhane : portrait d’un coordinateur tactique drone du Detair de Niamey

 

09/04/2015 Sources : EMA

 

Le lieutenant Nicolas est déployé au sein du détachement air (Detair) de Niamey dans le cadre de l’opération Barkhane. En qualité d’officier renseignement, il est un élément indispensable de l’équipage drone. Son rôle est déterminant pour chacune des missions confiées à son escadron.

 

Issu d’une famille de militaires et curieux de nature, sa passion pour l’histoire, la géopolitique, les cultures étrangères l’amène très rapidement à choisir le renseignement. Après une « prépa » scientifique il entre à l’École de l’air pour trois ans d’études. Son classement lui permet d’être pris dans la spécialité à laquelle il aspirait et de passer un an au centre de formation interarmées au renseignement de Strasbourg. Pour sa première affectation, il intègre l'escadron de drones 1/33 Belfort à Cognac.

 

Déployés sur la bande sahélo-saharienne, les drones stationnés sur le Detair de Niamey réalisent des missions d'appui renseignement aux opérations de la force Barkhane. Au sein d’un équipage composé d’un pilote, d’un opérateur capteur et d’un opérateur image, le lieutenant Nicolas est le responsable tactique de la mission et le référent renseignement. « Mon rôle est de mettre en musique la mission en articulant les capacités du drone avec la demande des unités opérationnelles en matière de renseignement. La base d’interprétation, acquise à travers ma passion de recherche constante sur les civilisations étrangères et leur culture, associée à l’expérience tactique acquise au fil des missions me permet de mettre ces connaissances en action. »

 

Lors d’une mission, le lieutenant Nicolas et le détachement drones du Detair de Niamey sont présents à chaque phase. Leur contribution majeure  permet de fournir des renseignements en amont pour affiner la préparation mais aussi d’avoir un rôle tactique d’appui aux forces terrestres durant l’opération. « Nous avons pour rôle de surveiller, informer et aider à acquérir la meilleure connaissance de l’environnement possible pour l’intervention. »

Barkhane : portrait d’un coordinateur tactique drone du Detair de Niamey
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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 12:35
Visite officielle du chef d’état-major de la marine en Chine

 

7 Avril 2015 par Marine nationale

 

Du 30 mars au 3 avril l’amiral Rogel s’est rendu en Chine en visite officielle.

 

Il a tout d’abord été accueilli chaleureusement par son homologue chinois à Pékin, l’amiral Wu Shengli avant de se rendre à Qingdao, base de la flotte du Nord pour visiter plusieurs unités opérationnelles dont le porte-avions Liaoning.

 

De retour à Pékin, l’amiral Rogel a été reçu par le chef d’état- major général de l’armée de libération, le Général Fang Fenghui.

 

Les relations entre nos deux marines s’inscrivent dans un dialogue stratégique militaire basé sur des réunions d’état-major et portent sur des sujets d’intérêt commun comme la lutte contre la piraterie maritime.

 

La Chine est un acteur militaire majeur qui souhaite renforcer ses capacités navales. Elle assure la permanence d’un groupe naval en océan Indien et déploie régulièrement ses bâtiments jusqu’en Méditerranée ou en Atlantique.

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 12:30
La France prend le commandement de la Task Force 150

 

9 Avril 2015 Sources : État-major des armées

 

Le 6 avril 2015, le capitaine de vaisseau René-Jean Crignola a pris le commandement de la Task Force 150, succédant ainsi au commodore canadien Brian Santarpia. La passation de commandement entre les états-majors canado-australien et français s’est déroulée à bord du bâtiment et de ravitaillement (BCR) Var, au large de Manama, au Royaume de Bahreïn.

 

La cérémonie était présidée par le vice-amiral d’escadre John Miller, commandant la 5ème flotte américaine et les Combined Maritime Forces (CMF), en présence des ambassadeurs français et canadien à Bahreïn. Pour la neuvième fois depuis sa création en 2001, la France assurera le commandement de la TF 150, avec un état-major embarqué à bord du BCR Var.

 

Au sein de l’opération Enduring Freedom, la TF 150a pour mission principale le combat contre les trafics illicites en Mer Rouge, dans le golfe d’Aden, en océan Indien et autour de la corne de l’Afrique. Ces trafics, qui financent le terrorisme mondial, sont une source d’instabilité dans ces régions traversées par de grandes routes commerciales.

 

Durant son mandat, la France sera à la tête d’une force navale multinationale répondant à cette mission. Dans ce cadre, les bâtiments militaires placés sous son contrôle participeront à la surveillance de la zone, à la collecte de renseignements sur les trafics et conduiront des opérations de sécurité maritime. La France est aussi la seule nation à assurer le commandement de la force depuis la mer. Le capitaine de vaisseau René-Jean Crignola a rappelé au cours de la cérémonie de passation : « L’une de nos principales préoccupations doit être d’assurer la sécurité et la protection des voies de communication maritimes stratégiques contre de potentielles attaques terroristes. La Task Force 150 assure cette mission avec succès depuis plus d’une décennie, et la France y apporte une contribution récurrente. »

 

L’opération Enduring Freedom, mise en place par les Etats-Unis à la suite des attentats du 11 septembre 2001, rassemble une coalition de nations dont la mission est de lutter contre le terrorisme et le trafic d’armes. Les différents Etats membres de la coalition fournissent des moyens navals et aériens pour assurer la permanence de la mission. La TF 150est l’une des trois Task Forces de la coalition Combined Maritime Forces (CMF), sous commandement américain. La première, la TF 151,concerne la lutte contre la piraterie, et la deuxième, la TF 152, la sécurité maritime du golfe arabo-persique. Aujourd’hui, trente nations sont engagées dans la coalition dont dix-huit participent à la TF 150.

La France prend le commandement de la Task Force 150
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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 12:20
Le major général de l’armée de l’air rencontre son homologue américain

 

08/04/2015 Armée de l'air

 

Les 30 et 31 mars 2015 l’état-major de l’armée de l’air a organisé les Operator Engagement Talks à Paris.

 

Cette réunion d’état-major entre la France et les États-Unis avait pour objectif de tracer les grandes lignes de la coopération bilatérale entre les deux nations. Le partage des visions stratégiques, les systèmes de combat futur, la cyber défense, les engagements conjoints sur les théâtres d’opérations (au Levant et en Afrique), ainsi que les travaux sur les drones Reaper étaient notamment au centre de discussions riches.

 

Le général de corps aérien Antoine Creux a ainsi accueilli la délégation américaine en provenance de Washington DC et de Ramstein, emmenée par le Lieutenant général Wolters, Deputy chief of staff for operations à l’United States Air Force et le Lieutenant général Roberson, commandant la troisième Air Force, lors de deux journées dont l’objectif était également d’entretenir les liens qui unissent la France et les États-Unis.

Le major général de l’armée de l’air rencontre son homologue américain
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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 10:55
Aéronautique : ne pas négliger l'innovation pour des profits immédiats

La filière aéronautique française doit poursuivre ses investissements pour rester un des leaders mondiaux et garder un coup d'avance qui lui permet de transférer sa technologie d'hier (ici une vue d'artiste du programme franco-britannique FCAS) (Crédits : Dassault Aviation)

 

07/04/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En dépit de sa forme actuelle, la filière aéronautique doit continuer à investir dans la recherche. Et ne pas tomber dans une stratégie financière à courte vue, imposée par les marchés financiers

 

La filière aéronautique est aujourd'hui en pleine forme. Les commandes se multiplient, les cadences de production augmentent, le trafic aérien s'envole. Bref tout va pour le mieux pour cette filière d'excellence française, dont le seul problème est de savoir comment répondre à la demande en augmentant les cadences. Un problème de riches mais c'est peut être également le moment de rappeler pourquoi elle a aujourd'hui un tel succès. Trois constats que les acteurs de la filière oublient ou veulent oublier et une conclusion en forme d'avertissement.

 

1/ La filière s'éloigne (trop?) de l'esprit des pionniers

La filière aéronautique s'éloigne de plus en plus de l'esprit des pionniers des années 70-80. Si aujourd'hui toute la filière est en aussi bonne forme c'est parce que ces pionniers ont su prendre certains risques, qui seraient peut-être jugés insensés par les actuelles directions financières. Un exemple : quelle entreprise prendrait le risque aujourd'hui de lancer un programme aussi consommateur de cash comme le moteur CFM-56 en partant de zéro, comme Snecma l'a fait dans les années 1970. Un moteur qui ne s'est pas vendu pendant les cinq premières années de commercialisation...

Aujourd'hui, les dirigeants se focalisent de plus en plus sur leur EBIT. Il y a actuellement une doctrine très en vogue dans la filière : si une entreprise n'a pas un EBIT à plus de 10%, elle n'a pas réussi. Une communication à destination des marchés qui ne voient que le court terme. Loin, très loin des cycles longs de l'industrie en général, et de la filière aéronautique en particulier. Bien sûr une entreprise avec un EBIT à 10% est en très bonne santé mais ce n'est pas une fin en soi. Surtout cela ne vaut pas comme stratégie. Notamment sur le long terme.

Quand Airbus Group ou même Thales visent à tout prix et à court terme un EBIT à 10%, ce n'est pas rassurant sur les arbitrages qu'ils font pour y parvenir. Des arbitrages qui sur le long terme peuvent être catastrophiques, en matière de renouvellement de portefeuille produits. Donc, elles doivent continuer aujourd'hui à investir dans la recherche pour rester dans quinze ans en aussi bonne forme qu'aujourd'hui. Ne vaut-il pas mieux une entreprise avec un EBIT à 8% ou 9% et qui consacre une partie de ses ressources financières à l'innovation, à la recherche et préserve son avenir plutôt qu'une entreprise à 10%?

 

2/ La filière oublie (trop?) souvent le rôle de l'Etat

Dans la filière aéronautique, il n'est pas rare d'entendre certains dirigeants dire qu'il faut moins d'État. Mais encore une fois, si la filière aéronautique est en bonne forme, c'est un peu grâce à l'État aussi... En revanche, quand cela va mal, vers qui la filière se tourne toujours? L'État. Les entreprises du secteur sont les premières à se tourner vers l'État pour une aide, une subvention... Un constat, pas une critique. Ce serait bien aussi que la filière valorise son rôle de temps en temps.

D'ailleurs l'État, heureusement qu'il est là. Des organismes publics comme l'ONERA font un travail incroyable. C'est un outil formidable pour la recherche amont pour toute la filière. Dommage que ses budgets ne soient pas la hauteur de sa mission. Car c'est un peu grâce à l'ONERA que les entreprises de la filière ont pu lancer hier, aujourd'hui et peut-être encore demain tout ou partie des programmes majeurs de R&D. Qui sait par exemple que l'ONERA est à l'origine des pâles révolutionnaires du H160, le dernier appareil lancé en février par Airbus Helicopters? Merci Qui? Merci l'Etat...

 

3/ Une filière qui transfère (trop?) les technologies

Enfin troisième et dernier constat, l'industrie aéronautique est une industrie mondialisée.
Mais qui dit mondialisée, dit aussi transferts de technologies pour gagner logiquement des marchés et donc des parts de marchés. Et Airbus Group, Thales, Safran, Dassault Aviation etc... entrainent toute la "supply chain" à l'étranger pour s'implanter et/ou transférer de la technologie. Le contrat Rafale en Inde illustre parfaitement cette tendance.

Conclusion, si la filière n'investit plus et si elle reste focalisée sur un EBIT à 10% et plus pour rémunérer des actionnaires toujours plus gourmands, elle ne gardera pas son coup d'avance qui lui permet aujourd'hui de transférer la technologie d'hier. Enfin, il y aura tôt ou tard, le plus tard possible d'ailleurs, un retournement de cycle. Les entreprises ont-elles  déjà réfléchi quelles seront les usines qui fermeront : celles en France ou les usines installées à l'étranger?

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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 16:55
FULL 15 - Entrainement Artillerie de la FASM Primauguet


01.04.2015 par Marine nationale

La frégate ASM Primauguet s'entraine au tir.

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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 12:55
GCP 2e REP - photo Insider

GCP 2e REP - photo Insider

 

source Légion Etrangère



Vendredi 10 avril à 20h45, rendez-vous devant votre téléviseur et la chaîne Planète+ A&E pour visionner avec nous un documentaire filmé en immersion au cœur des meilleures unités spéciales de la planète.

Alain Figlarz est l’Insider, il a plongé en immersion au cœur de la Légion étrangère : de la formation du légionnaire au 4e régiment étranger jusqu’au 2e régiment étranger de parachutistes au sein du groupement de commandos parachutistes.

Suivez le à la rencontre de nos incroyables légionnaires venus des 4 coins du monde : au sein du 4e régiment étranger et au 2e régiment étranger de parachutistes.

Pour un aperçu et quelques bonus, c’est sur : http://www.linsider.tv/episode_2rep.php#2rep

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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 11:55
Loi renseignement - Urvoas : "Des garanties réelles ont été mises en place"

 

07/04/2015 Propos recueillis par Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

Le président de la commission des Lois de l'Assemblée nationale revient sur les évolutions du texte controversé qui sera discuté la semaine prochaine.

 

L'Assemblée nationale examinera le projet de loi relatif au renseignement en séance publique à partir du 13 avril. Mais elle n'a pas fini, malgré les 172 amendements déposés en commission des Lois, de susciter débats et polémiques. La discussion parlementaire de ce projet de loi, dont on trouvera ici l'exposé des motifs, est le dernier épisode en date de la lutte sempiternelle, dans un État de droit, entre la défense des libertés individuelles et collectives et les impératifs de la sécurité publique

 

Le Point.fr : L'examen de la loi sur le renseignement en commission des Lois est terminé. Quel bilan tirez-vous de cette première étape parlementaire ?

 

Jean-Jacques Urvoas : Présenté en conseil des ministres le 19 mars et inscrit à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale en procédure accélérée, le texte a été étudié en commission des Lois le 1er avril dernier. Entre-temps, j'ai procédé à trente-sept auditions d'associations, comme la Ligue des droits de l'homme, de syndicats de magistrats administratifs et judiciaires, d'autorités constitutionnelles comme le défenseur des Droits, d'autorités administratives indépendantes comme la CNCIS ou l'Arcep. Lors de l'examen en commission, nous avons adopté 172 amendements, venant de tous les groupes qui en avaient déposé. Le texte a ainsi connu des changements d'importance et il est maintenant prêt à être discuté en séance publique, ce qui se fera à partir du 13 avril jusqu'à la fin de la semaine. Puis il partira au Sénat où il sera discuté vers la fin mai.

 

Suite de l’entretien

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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 11:50
Photos : Malek Azoug, Jérusalem Piérard –MIL.be

Photos : Malek Azoug, Jérusalem Piérard –MIL.be

 

07/04/2015 Liesbeth Bardyn –MIL.be

 

Depuis la Seconde Guerre mondiale, 252 militaires belges sont décédés dans le cadre d’opérations à l’étranger. Les familles et les principaux responsables de la Défense leur ont rendu hommage ce 7 avril au monument du Soldat Inconnu à Bruxelles.

 

« Que tous les militaires décédés, soient un exemple pour nos militaires actuels », dit un orateur dans son micro. Face à lui, la place du Congrès est remplie de vétérans de guerre, de soldats et de familles de militaires décédés. Près de la tombe du Soldat Inconnu se tient un peloton de chaque composante. Ils sont ici pour commémorer les 252 soldats tombés depuis 1945. Parmi les anciens, le vétéran Lucien Puttemans.

 

« J’ai encore servi en tant que commando au Congo et au Rwanda », raconte Lucien. « Je considère qu’il est de mon devoir d’être ici. J’espère qu’avec cette cérémonie rappelant les opérations que nous avons menées, ils ne seront pas morts pour rien. »

 

Photos : Malek Azoug, Jérusalem Piérard –MIL.bePhotos : Malek Azoug, Jérusalem Piérard –MIL.bePhotos : Malek Azoug, Jérusalem Piérard –MIL.be
Photos : Malek Azoug, Jérusalem Piérard –MIL.be

Photos : Malek Azoug, Jérusalem Piérard –MIL.be

L’une après l’autre, les autorités civiles et militaires déposent des couronnes de fleurs au pied du monument. Monique Muylle dépose également un bouquet, avec en son centre, une photo de son fils. « Mon fils Stefaan a été tué il y a 7 ans par une bombe à fragmentation lors d'une mission de déminage au Liban » explique-t-elle. « Nous nous rendons ici chaque année avec la famille en sa mémoire. »

 

Lea Theunis a aussi perdu son fils durant une opération militaire. « Il y a maintenant 22 ans que mon fils Stef est décédé lors d'un incident en Somalie », dit-elle. « Il était le premier militaire belge à être tué. Chaque année, je viens ici parce que c’est la seule chose que je puisse encore faire pour lui. »

 

L’année dernière, 2 700 militaires belges sont partis en mission à l’étranger. Heureusement, ils sont tous revenus sains et saufs. Ce n’est pas un hasard si la date de la cérémonie coïncide avec le jour du décès, en 1994, de dix para-commandos au Rwanda. La commémoration du 7 avril est également un rappel des dangers que peuvent rencontrer les militaires.

 

Vidéo : Clint Soete - MIL.be

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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 11:45
Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

 

02/04/2015 Liesbeth Bardyn –MIL.be

 

La frégate Léopold I prenait part à l’initiative américaine Obangame Express 15 du 17 au 28 mars dernier dans le Golfe de Guinée. Les 150 membres d’équipage formaient les marines locales à lutter contre les pratiques illégales dans la région.  

 

 

 

Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.bePhotos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

Photos : Ritchie Sedeyn – MIL.be

Vidéo : Clint Soete

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