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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 17:35
FANC : Visite du commandant supérieur des Forces Armées en Nouvelle-Calédonie au Vanuatu

 

31/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 28 mars 2015, le commandant supérieur (COMSUP) des Forces Armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), le général de Revel, s’est rendu au Vanuatu, deux semaines après le passage du cyclone « Pam » sur l’archipel.

 

Lors de ce déplacement organisé par les FANC et l’ambassadeur de France au Vanuatu, le général de Revel a pu rencontrer les différentes autorités du Vanuatu, dont le président de la République.

 

Le COMSUP des FANC a ainsi pu rencontrer les autorités australiennes et néozélandaises déployées à Port-Vila, dans le cadre du soutien international au Vanuatu. Il a pu également s’entretenir avec le directeur de l’ONG National Disaster Management Office (NDMO). Le président de la République du Vanuatu, l’ambassadeur de France au Vanuatu et le député français M. Bernard Lesterlin ont ensuite embarqué à bord du Gardian des FANC pour rejoindre l’île de Tanna.

 

Une fois sur l’île, les FANC ont conduit une présentation des moyens déployés sur l’aérodrome de Tanna, puis la délégation s’est ensuite rendue sur la frégate de surveillance Vendémiaire, déployée au large de Tanna. A bord, le président de la République du Vanuatu a adressé ses remerciements aux FANC ainsi qu’aux personnes de l’association Solidarité Tanna dont un détachement était présent. Plus tard, l’ensemble de la délégation a visité les différents sites où les militaires français entreprennent des travaux en collaboration avec les ONG présentes, permettant au président de la République du Vanuatu de mesurer l’ampleur des efforts fournis sur l’île de Tanna.

 

Plus de quinze jours après le passage du cyclone PAM sur l’archipel des Vanuatu, les armées françaises restent fortement mobilisées pour venir en aide à la population, en lien avec les partenaires régionaux et les organisations humanitaires.

FANC : Visite du commandant supérieur des Forces Armées en Nouvelle-Calédonie au Vanuatu
FANC : Visite du commandant supérieur des Forces Armées en Nouvelle-Calédonie au Vanuatu
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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 16:55
Le Cols bleus de mars est sorti !

 

26 Mars 2015 Marine Nationale

 

Au sommaire de ce numéro :

 

Toute l’actualité des unités de la Marine

- Passion Marine : Protection défense. La réforme en marche

- Coopération : Chammal. Le groupe aéronaval engagé contre Daech

- Rencontre avec le Général de brigade Isabelle Guion de Méritens

- Planète mer : L'océan Indien : zone stratégique pour la France

- Immersion : De la mer vers la terre : en manœuvre avec la FLOPHIB

 

à lire ICI

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 16:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

27 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Cette année, la Marine nationale a proposé à une quinzaine d’étudiants de Centrale Nantes d’intégrer des sujets d’étude liés à la Marine dans le cadre des projets d’étude Industrielle (PEI). Ces projets étudiants font partie du cursus de formation des élèves-ingénieurs et seront menés en collaboration avec des officiers de la Marine.

 

Le 17 mars à Brest, dans le cadre de ces PEI, neuf élèves ingénieurs de l’école Centrale de Nantes ont visité la frégate anti-sous-marine Primauguet et le chasseur de mines Tripartite Sagittaire.

 

Pour ces élèves-ingénieurs, cette journée a été l’occasion de porter un premier regard sur la vie embarquée et de les aider à affiner leur projet professionnel.

 

« Je ne savais pas que cette frégate réalisait autant de missions » s’exclame Madeleine. « Le central opération plongé dans une semi-obscurité, c’est comme dans les films ! La visite était très complète : la passerelle, la soute à torpilles, les carrés, les lieux de vie... Il y a une très bonne ambiance générale. J’ai même découvert quelques traditions propres à la Marine. »

 

Moment de découverte pour Thomas : « C’est exigu mais très fonctionnel. Les marins nous ont fait partager leur enthousiasme et la passion de leur métier. »

 

Après un déjeuner à bord du Primauguet, place à la visite Sagittaire. Raphaël, le plongeur du groupe, trouve les missions plus parlantes : « Ici, la plongée est un métier, et non un loisir. C’est beaucoup plus encadré, mais il n’y a pas le droit à l’erreur. Je n’imaginais pas qu’un plongeur pouvait toucher une mine ! On retrouve facilement nos marques en passerelle, c’est la même que sur la frégate, en plus petit. »

 

Si des vocations sont nées, elles pourront se concrétiser via le partenariat existant entre l’Ecole navale et Centrale Nantes. Celui-ci permet à un étudiant de l’école centrale de rejoindre l’Ecole navale pour deux ans de formation et ainsi obtenir le diplôme des deux écoles afin d’être recrutés comme officier sous contrat.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 16:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

31 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Le 27 mars 2015, le capitaine de vaisseau Vincent Le Coguiec, commandant le Centre d’instruction naval de Brest a reçu le Colonel Haller, chef de corps de la délégation allemande à Fontainebleau. Le Colonel Haller, qui est l’officier supérieur de tous les militaires allemands de l’armée de Terre travaillant à Brest et Lanvéoc, a souhaité découvrir le CIN et rencontrer les deux militaires allemands présents sur le site.

 

Dans un premier temps, il s’est entretenu avec l’étudiant inscrit en classe préparatoire au Lycée naval avant d’échanger avec le sous-officier, cadre à l’Ecole de maistrance. Par la suite, le CV Le Coguiec lui a présenté les missions et les enseignements dispensés au CIN, ainsi que les équipements du site et l’environnement des élèves de l’Ecole des mousses et de l’École de maistrance.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 13:55
Manurhin, la société miraculée de l'armement terrestre

 

31/03/2015 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

C'est une très belle success-story de l'armement terrestre avec la renaissance confirmée de Manurhin. Le fabricant de machines de cartoucherie aq triplé son chiffre d'affaires en trois ans, passant de 17 à 50 millions en 2014.

 

Donné pour morte encore en 2011 avec 8 millions de pertes pour 6 millions de chiffre d'affaires (mais un carnet de commandes de 100 millions), la société quasi-centenaire Manurhin, fondée en 1919, fait feu de tout bois aujourd'hui. Comme en témoigne le dernier exercice qui montre une très belle croissance de ses résultats financiers, à commencer par le chiffre d'affaires (50,6 millions d'euros, contre 38,4 millions en 2013), en forte hausse de 32%. Le fabricant de machines de cartoucherie, dont le prix oscille entre 500.000 euros et 1 million, en a notamment livré 80 à l'Égypte. Le groupe anticipe une progression de 20 % du chiffre d'affaires en 2015 et un maintien des marges.

Le résultat d'exploitation du groupe a aussi très fortement progressé, pour s'élever à 7 millions d'euros (contre 4,2 millions). Soit un gain de 64% sur un an. C'est aussi le cas pour le résultat net, qui s'est établi à 6,1 millions d'euros (contre 3,8 millions en 2013), en croissance de 58% (soit une marge autour de 12%). Manurhin qui emploie 180 personnes, dont 166 à Mulhouse, a recruté une centaine de salariés depuis son nouveau départ.

 

La renaissance de Manurhin

Ces résultats "confirment la pertinence des choix stratégiques, la force du modèle économique et l'excellence du savoir-faire industriel 100% made in France de Manurhin", a expliqué lundi dans un communiqué la société, . En deux ans, Manurhin a triplé son chiffre d'affaire, passant de 17 millions en 2012 à plus de 50 millions l'an dernier. Et ce grâce à un plan de sauvetage initié par le ministre de la Défense d'alors, Hervé Morin, en 2010 et conclu fin 2011 avec l'arrivée d'un nouveau tour de table, d'une recapitalisation de 8 millions début 2012 et d'un nouveau patron, Rémy Thannberger.

Le groupe slovaque Delta Defence, qui détient 34% du capital de Manurhin a investi 3 millions d'euros. Giat-Industries (21,5% du capital), dont l'Etat a quelque peu tordu le bras pour accepter de sauver la société mulhousienne, et Bpifrance (21,5%), qui composent la puissance publique (43%), ont mis de leur côté 2 millions chacun. Enfin, le management, qui détient 17% de Manurhin, a mis au pot 1 million d'euros. Ce qui donne un actionnariat solide.

 

Un avenir prometteur?

Et le futur s'annonce prometteur. "Nous sommes au début d'un cycle, a estimé le président du conseil de surveillance Rémy Thannberger le souligne à "La Tribune". Le potentiel du marché mondial est estimé entre 500 millions et 1 milliard d'euros dans les trois à cinq prochaines années. On est dans la course au rééquipement". Car l'âge de 30 % du parc de machines de cartoucherie s'élève entre 30 et 40 ans et 20 % du parc ont entre 20 et 30 ans. En outre, la demande de munitions (petit, moyen, gros calibre, pour l'artillerie et les mortiers) pourrait atteindre en valeur au Moyen Orient et en Asie plus de 10 milliards de dollars d'ici à 2019, selon Transparency Market Research.

C'est du pain béni pour Manurhin, qui exporte 100% de sa production, en dépit d'un trou d'air dans les prises de commandes en 2014 (17,1 millions, contre 78,5 millions en 2013 et 35,6 millions en 2012). Toutefois, la société disposait fin 2014 d'un carnet de commandes de 114 millions d'euros, grâce notamment à une commande de plus de 60 millions d'euros fin 2013 pour construire une usine dans le sultanat d'Oman et à des commandes moindres en Belgique et en Suisse. Soit deux ans d'activité.

 

Vers une consolidation du secteur à terme

"Nous voulons continuer à prendre des parts de marché, livrer à l'heure à nos clients", explique le président du conseil de surveillance. Et de préciser que Manurhin "n'avait jamais eu d'incidents client". Manurhin, qui a installé plus de 13.000 machines de cartoucherie dans 60 pays et sur trois continents, fabrique des machines pour des lignes de production de petit calibre (de 5.56 mm à 12.7 mm) et de moyen calibre (jusqu'à 40 mm). Il a livré

Rémy Thannberger revendique 55% du marché ouvert face à deux concurrents européens, l'allemand Fritz Werner et le belge New Lachaussée, qui se partage le reste. Tout en expliquant qu'il n'y a pas de projet de consolidation de ce secteur actuellement, il semble "inéluctable" à Rémy Thannberger la réunion de ces trois acteurs sur un marché de niche.

 

Retour d'une production de munitions en France

Enfin, Rémy Thannberger reste prudent sur le retour d'une ligne de production en France. "La France ne produit plus de munitions de petits calibres pour la satisfaction des besoins de nos troupes, qui comme vous le savez, sont engagées sur deux théâtres d'opérations au sol, avait-il expliqué en février dernier au quotidien "L'Alsace". Nous dépendons donc de l'étranger. Cette situation suscite de plus en plus d'inquiétudes et de débats dans les milieux autorisés. Et ce qui n'était plus considéré comme stratégique hier pourrait bien le redevenir".

Cela pourrait se faire peut-être via le contrat de remplacement du Famas, le fusil d'assaut de l'armée française. En contrepartie d'une commande passée à l'étranger, Manurhin pourrait fabriquer les munitions de ce fusil en France.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 12:56
Un aumônier français bénit le cercueil d’un soldat, durant la Premiere Guerre Mondiale.(Rue des Archives/Tallandier)

Un aumônier français bénit le cercueil d’un soldat, durant la Premiere Guerre Mondiale.(Rue des Archives/Tallandier)

 

30/3/15 – Antoine Fouchet – LaCroix.com

 

Une plaque à la mémoire des prêtres et religieux morts durant la Première Guerre mondiale sera dévoilée et bénie mardi 31 mars dans la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides par Mgr Luc Ravel, évêque aux armées.

 

Certaines cérémonies commémoratives sont importantes parce qu’elles confirment la place de choix qui doit être accordée dans la mémoire collective à des acteurs de l’Histoire. Le dévoilement et la bénédiction, mardi 31 mars, dans la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides, par l’évêque aux armées Mgr Luc Ravel, d’une plaque à la mémoire de tous les prêtres diocésains, religieux, séminaristes et religieuses, morts au service de la patrie et des soldats durant la Première Guerre mondiale, en fera incontestablement partie.

 

Près de cent ans après la fin de ce conflit, il s’agit de la pose de la première stèle honorant l’ensemble des consacrés engagés morts pour la patrie. Jusqu’à présent, seules quelques plaques dans des églises en province mentionnaient la mort au front de prêtres relevant des paroisses concernées.

 

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 12:55
Lieutenant de Vaisseau K.,officier de lutte antiaérienne de force navale (OLAA/FN)

 

30 Mars 2015 Source: Marine nationale

 

Son parcours :

2004 : Engagement. Cours Officier sous contrat (OSC) long « conduite des opérations ».

2005 : Officier en quatrième sur le Francis Garnier.

2007 : Ecole de spécialité SIC puis embarquement sur sous-marins nucléaires d’attaque.

2009 : Chef de service pont sur la frégate La Fayette.

2010 : Commandement du Chacal.

2011 : Cours de l’Ecole des systèmes de combat et armes navales (ESCAN) spécialité « lutte au-dessus de la surface » (LAS).

2014 : Affectation comme chef de service INFOLAS et OLAA/FN sur la FDA Chevalier Paul.

 

Meilleurs souvenirs dans la Marine : « Air Defense Week » 2013

 

La semaine d’exercices de lutte antiaérienne conduite avec le Cassard a été l’occasion de me frotter pour la première fois au rôle d’officier de lutte antiaérienne. Conduit dans un cadre interallié avec des chasseurs suisses, britanniques et français, les exercices de défense aérienne (ADEX) se sont succédé à un rythme intensif. Cela m’a permis de progresser rapidement et de commencer à entrevoir toute la richesse et la complexité de cette responsabilité.

 

Le LV K. a commencé sa carrière dans le civil comme ingénieur du son et professeur dans le supérieur. Mais de demi-sang malouin, il était en quelque sorte prédestiné à la mer. C’est au cours d’une émission de Michel Drucker qu’il rencontre l’amiral de Briançon, alors capitaine de vaisseau et commandant de la Jeanne d’Arc qui lui recommande de postuler pour le recrutement des officier sous contrat. « J’avais 26 ans et envie de faire autre chose de ma vie », raconte-t-il. « Je me suis dit que je n’étais pas encore trop vieux pour reprendre mon cartable et mettre du sel dans mon avenir ». Il s’engage donc en 2004 comme officier sous contrat et entame alors un parcours éclectique

 

Affecté à bord du Francis Garnier aux Antilles, il découvre le monde de l’amphibie et fait ses premières armes comme officier chef du quart. Après une école de spécialité SIC, un passage  sur SNA et une affectation sur le La Fayette  ses états de service lui permettent d’obtenir en 2010 le commandement du bâtiment école Chacal. « A ce moment, avoue-t-il, je n’avais qu’une connaissance vague des opérations aériennes. Les bâtiments de défense aérienne. me paraissaient compliqués et mystérieux… ». Cet a priori va changer avec l’ESCAN et la spécialité SCLAS (système de combat/lutte au-dessus de la surface). Il suit le cours « système de combat/lutte au-dessus de la surface » (SCLAS) et rejoint le Cassard en 2012: « Une superbe affectation ; tout y était intéressant. Les frégates anti-aériennes sont d’excellents bateaux pour débuter dans la défense aérienne.»

 

À l’été 2014 le poste de chef de service « information lutte au-dessus de la surface » (INFOLAS) sur le Chevalier Paul, qui escorte le GAN pour la mission Arromanches. « Accompagner le porte-avions en opération, c’est véritablement toucher le cœur de la défense aérienne d’une force navale. C’est une expérience aussi riche qu’exigeante. Le faire dans un environnement interalliées, en lien étroit avec les forces de l’US Navy qui engagent elles aussi un Carrier Strike Group est particulièrement exaltant.» Désormais, son rôle est donc d’appliquer les directives du commandant du Chevalier Paul qui est le Air Defense Commander du groupe aéronaval. C’est donc un travail de surveillance, d’identification, de classification, et parfois même d’intervention, sur tout ce qui peut voler ou interagir avec le GAN.

 

Lieutenant de Vaisseau K.,officier de lutte antiaérienne de force navale (OLAA/FN)

Son unité : Le service INFOLAS de la FDA Chevalier Paul.

 

Le service INFOLAS est la plus grosse compagnie de la frégate anti-aérienne (FDA) Chevalier Paul. Il rassemble trente-quatre marins répartis en trois secteurs. Ces hommes et femmes sont responsables des moyens de détection électromagnétique (secteur DEM), de guerre électronique (secteur GE), du système de combat et des liaisons de données tactique (secteur SDC) de la frégate.

 

Ils sont également chargés de l’exploitation de ces informations et de l’élaboration de la situation tactique au sein du central opération. Ils constituent en quelque sorte le « système nerveux » du bâtiment et doivent à ce titre allier grande compétence technique et haut niveau d’entraînement. De leur travail dépend la capacité de la FDA à analyser son environnement et à conduire la lutte au-dessus de la surface. Ils contrôlent et coordonnent ainsi toute la défense aérienne du groupe aéronaval.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 12:30
Credits BBC MidEast

Credits BBC MidEast

 

31 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Kirkouk (Irak) - Les forces de sécurité irakiennes ont repris le siège du conseil provincial à Tikrit, près d'un mois après le lancement de leur offensive sur cette ville du nord de l'Irak tenue par le groupe Etat islamique, ont rapporté mardi des responsables.

 

Il s'agit de la percée la plus significative depuis le lancement le 2 mars de l'offensive, la plus importante opération contre les jihadistes depuis qu'ils se sont emparés en juin dernier de vastes pans du territoire, notamment dans le nord de l'Irak.

 

Les forces irakiennes ont nettoyé le complexe gouvernemental à Tikrit, a indiqué notamment un général de l'armée s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.

 

Nous avons le contrôle des bâtiments gouvernementaux depuis la nuit dernière, a-t-il ajouté.

 

Le gouverneur de Salaheddine, dont Tikrit est le chef-lieu, Raad al-Joubouri a confirmé que le siège du gouvernement local avait été repris, disant que les drapeaux irakiens flottaient à nouveau sur plusieurs bâtiments.

 

Le porte-parole de la milice chiite Badr, Karim al-Nouri, a confirmé la reprise du siège, affirmant que des membres des Unités de mobilisation générale --UMG, des forces pro-gouvernementales dominées par les milices chiites soutenues par l'Iran-- avaient pris part aux combats aux côtés des unités de la police.

 

Les UMG ont joué un rôle crucial pendant les trois premières semaines de l'offensive mais ont indiqué se mettre en retrait lorsque les forces de la coalition internationale menée par les Etats-Unis ont lancé des frappes sur Tikrit le 25 mars, à la demande de Bagdad.

 

Elles avaient notamment accusé Washington de chercher à leur voler la victoire à Tikrit.

 

Les Etats-Unis, qui reprochaient aux milices chiites irakiennes d'être sous l'influence de l'Iran, ont affirmé eux s'être engagés dans la bataille de Tikrit après avoir obtenu la garantie de Bagdad que les forces gouvernementales joueraient le premier rôle dans l'offensive.

 

Les dernières frappes de la coalition dans le secteur de Tikrit ont eu lieu dimanche et lundi, selon le Pentagone.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

30/03/2015 Armée de l'air

 

Mercredi 25 mars 2015, une trentaine de membres de l’association des pilotes de chasse se sont rendus sur la base aérienne 113 de St-Dizier.

 

À cette occasion, les membres de l’association ont visité l’escadron de chasse 1/91 « Gascogne » et découvert la mission spécifique de dissuasion nucléaire de cette unité des forces aériennes stratégiques. La visite s’est poursuivie avec la rencontre des mécaniciens de l’escadron de soutien technique aéronautique 15/7 « Haute-Marne ». Les anciens pilotes se sont succédé dans le cockpit du Rafale, avec une passion toujours intacte. Enfin, c’est avec beaucoup d’intérêt qu’ils ont assisté à un briefing de l’escadron de chasse 1/7 « Provence », se retrouvant à nouveau au cœur des opérations.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:55
Crédits burokdesign

Crédits burokdesign

 

30 mars 2015 Aerobuzz.fr

 

La Direction Générale de l’Armement (DGA) a notifié à CS un contrat pour assurer le Maintien en Condition Opérationnelle et le Maintien en Condition de Sécurité de trois systèmes majeurs du programme SCCOA (Système de Commandement et de Conduite des Opérations Aérospatiales) pour une durée de 14 ans. Ce contrat négocié par la DGA et la SIMMAD (structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la défense), d’un montant maximum de 331 M€ TTC, comprend une tranche ferme de 53 M€ TTC.

 

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:46
Exercice Conan sur l’île de la Réunion

 

31/03/2015 SCH Beltran - armée de Terre

 

Du 23 au 27 février 2015, l’île de la Réunion a été le théâtre d’un exercice mettant en scène le 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (2e RPIMa).

 

Les parachutistes se sont lancés à l’assaut d’un aéroport sous le contrôle de l’ennemi. L’exercice Conan avait pour but d’entretenir les savoir-faire des militaires dans un contexte de haute intensité. Pendant 5 jours, commandos et unités conventionnelles ont manœuvré avec l’ambition de reprendre le contrôle de la zone. Rejoué à intervalles réguliers, cet exercice contribue au maintien du niveau opérationnel du régiment.

 

Soldats de l’urgence, les parachutistes ont vocation à intervenir sur les théâtres d’opérations en premier.

 

Le bilan de l’exercice en images.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:45
L'Algérie met-elle en oeuvre la cyberdéfense contre les attaques ?

 

29.03.2015 maghrebnaute.com

 

De nombreux pays mettent en place des dispositifs de défense contre des cyberattaques. En France, aux Etats-Unis et même en Chine, les armées s’entraînent pour repousser toute attaque cybernétique, de plus en plus envisageable dans un monde numérique qui avance à grande vitesse.

 

Qu’en est-il en Algérie ?

 

Notre pays s’entraîne-t-il pour faire face à une éventuelle cyberattaque ? L’Algérie œuvre-t-elle à la mise en place d’une cyberdéfense, qui devient une nécessité pour contrer une possible attaque massive qui rendrait inopérants des millions de sites internet, dont ceux d’institutions sensibles comme les centres de gestion des moyens de télécommunications ?

 

Dans la cyberguerre, il n’y a bien entendu ni terroristes encagoulés tapis dans l’ombre ni missiles expédiés en salve depuis un bâtiment de marine. La cyberattaque, telle que décrite par les spécialistes, vise la technologie de cryptage, qui est utilisée par la majorité des serveurs internet.

 

L’Algérie fait partie des pays les plus vulnérables en matière de sécurité informatique. Selon le dernier rapport annuel de Symantec, l’Algérie se trouve à la cinquième place des pays africains les plus exposés au risque de sécurité sur Internet. Elle surclasse certes de grands pays comme l’Afrique du Sud et l’Egypte. Mais elle reste autant vulnérable que d’autres Etats comme le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Cameroun ou encore le Nigeria et la Mauritanie, indique ce rapport analysant le risque sécuritaire sur Internet durant l’année 2012.

 

Dans le même document, il est fait état du classement mondial de l’Algérie, passant de la 13e place en 2011 à la 61e place en 2012. Cette légère amélioration s’explique en partie par l’utilisation non massive de l’internet et des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

 

Les principales cibles des cybercriminels sont les entreprises de taille moyenne. Le rapport de Symantec, leader mondial dans le développement des solutions de sécurité et de protection contre les attaques sur Internet, précise que les sociétés de plus de 250 salariés sont les plus menacées. Le nombre d’attaques ciblant ce type d’entreprises a triplé de 2011 à 2012. Une augmentation qui est directement liée à leurs activités lucratives.

 

Les cybercriminels visent également les chaînes logistiques et les écosystèmes de sous-traitants pour accéder aux informations sensibles des grandes entreprises et à une propriété intellectuelle à forte valeur. Depuis 2012, les attaques sur mobile ont augmenté de 58%.

 

Plus de la moitié de ces attaques (32%) visent à collecter des données telles que des adresses électroniques et des numéros de téléphone. Pour les experts, l’approche choisie par le gouvernement algérien est «dangereuse», car elle maintient le pays dans sa vulnérabilité face aux cyberattaques aux conséquences économiques qui peuvent être désastreuses.

 

Des experts algériens avaient mis en garde, en 2013, contre cette approche qu’ils qualifient de «défensive», appelant les pouvoirs publics à passer à l’offensive à travers la mise en place d’un collège d’experts pour élaborer une stratégie de lutte contre de telles attaques.

 

Selon eux, l'approche «offensive» consiste en la création de cercles d'experts en la matière, en sensibilisant et en alertant les différents organismes dès l'apparition d'une nouvelle menace ou d'un nouveau virus. D’autant que l'Algérie avait déployé des efforts pour lutter contre le terrorisme en promulguant des lois qui n'existaient pas avant 1990.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:45
photo EMA

photo EMA

 

30/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans le cadre de l’opération Barkhane, la cellule achats-marché du détachement Air de Niamey permet d’assurer le renouvellement et l’achat de matériels nécessaires à l’ensemble des unités et du personnel militaire présents au Niger.

 

Directement rattachée à l’antenne de la Direction du Commissariat (DIRCOM) située au Niger, la cellule achats-marchés est composée de quatre sous-officiers (dont trois aviateurs et un maréchal des logis). Elle s’organise autour de deux pôles d’activités : les achats courants auprès du secteur économique local, et le suivi et la rédaction des marchés. Elle gère ainsi l’approvisionnement du quotidien et les prestations de service pour le détachement Air mais aussi pour les sites isolés de Madama et Dirkou.

 

Suite aux différentes demandes des unités opérationnelles concernant diverses fournitures, outillages ou matériels, les membres de la cellule se rendent sur Niamey pour effectuer leurs achats. La cellule peut être amenée à traiter près de 200 demandes par mois. En outre, elle initie de nombreux partenariats avec les entreprises locales, tels que la location de véhicules, le pressing, le matériel de couchages ou encore la collecte de déchets.

 

Ce rôle indispensable qu’assure la cellule achats-marchés permet le maintien opérationnel constant des sites militaires de la force Barkhane  au Niger.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la BSS.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:45
photo EFS

photo EFS

 

30/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 16 au 27 février 2015, un détachement de l’unité de coopération régionale des Eléments Français au Sénégal (EFS) s’est rendu à Abidjan en République de Côte d’Ivoire, afin de dispenser une formation au profit de soldats ivoiriens.

 

Composé des commandos de l’air de l’unité de coopération régionale (UCR), ce détachement a ainsi instruit 103 stagiaires, sous-officiers et militaires du rang de la base aérienne d’Abidjan, à la sécurisation de points géographiques sensibles.

 

Les stagiaires ont tout d’abord passé en revue les savoir-faire indispensables en matière de filtrage, patrouille, contrôle et intervention sur les individus et véhicules. Puis, la deuxième partie de la formation s’est axée sur la sécurité et l’emploi des armes. Enfin, les stagiaires ont appréhendé les techniques d’autodéfenses.

 

L’excellente coopération avec les autorités militaires ivoiriennes a permis aux EFS et aux stagiaires ivoiriens d’approfondir cette formation et d’en atteindre tous les objectifs.

 

 Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix.

photo EFSphoto EFS
photo EFS

photo EFS

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:45
DIO TIOR et techniques commandos en RCI

 

30/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 21 février au 1er mars 2015, un détachement d’assistance opérationnelle « commando », composé de six instructeurs de l’unité de coopération régionale des Eléments Français au Sénégal (EFS), s’est rendu sur le camp d’Akouédo en Côte d’Ivoire, afin de mener une formation au profit de l’armée ivoirienne.

 

L’objectif de cette formation était l’apprentissage des techniques d’interventions opérationnelles rapprochées (TIOR). Tous les officiers et soldats ivoiriens ont suivi cette instruction technique élémentaire qui doit leur permettre, à terme, de mener une instruction TIOR dans leur propre unité. Cette formation a aussi été l’occasion de passer en revue les savoir-faire en termes de franchissement (exercices de rappel) et de combat commando.

 

Une démonstration de TIOR a été faite par les stagiaires aux autorités militaires ivoiriennes présentes, le dernier jour du stage. La traditionnelle cérémonie de remise des attestations de stage a clôturé la formation.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activité de formation avec les forces françaises en Côte d’ Ivoire, seconde base opérationnelle avancée (BOA) en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:35
Pas de système américain de défense antimissile à haute altitude en Corée pour le moment

Le chef du Comité d’état-major interarmées (JCS) sud-coréen, Choi Yun-hee (droite) et le chef d'état-major des armées des États-Unis, Martin Dempsey, lors d,une cérémonie à Séoul le 27 mars (Petty Officer 1st Class Daniel Hinton/U.S. Navy)

 

29 mars 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Contrairement à ce qu’attendaient les observateurs, le chef d’état-major des armées des États-Unis, Martin Dempsey, n’a pas discuté de l’éventuel déploiement du système de défense antimissile à haute altitude THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) sur le sol sud-coréen, lors de sa rencontre avec son homologue sud-coréen à Séoul selon ce qu’a fait savoir un officiel qui a assisté à la réunion entre les deux chefs militaires.

 

Les États-Unis ont exprimé par le passé leur volonté de déployer un système sur le sol sud-coréen pour mieux défendre la Corée du Sud des menaces du Nord et garantir la sécurité de près des 28.000 soldats américains stationnés en Corée du Sud. Cependant, les autres pays de la région, tout particulièrement la Chine,s’opposent à un tel déploiement.

Les spéculations et rumeurs sur un pareil déploiement vont bon train plusieurs années et depuis déjà quelques années et il est toutefois étonnant que la question n’ait pas été abordée.

Au Japon, la première destination de sa tournée asiatique, Dempsey avait pourtant indiqué mardi que la construction d’un système intégré de défense antimissile serait un sujet clé des discussions lors de ses rencontres avec les officiels sud-coréens.

En notant que Washington a fait des progrès pour l’établissement d’un système de défense intégré, le chef militaire américain avait déclaré que Séoul et Tokyo ont fait chacun des avancées pour l’obtention d’un système de défense antimissile en vue d’améliorer l’interopérabilité.

 

L’importance d’un système de défense anti-missile intégré

Le général Dempsey ne s’est toutefois pas privé de réaffirmer lors de sa visite l’importance d’un système de défense anti-missile intégré

Tout comme les terroristes utilisent des engins explosifs improvisés comme arme asymétrique de choix, a dit Dempsey lors de sa visite en Corée du Sud,les États voyous comme la Corée du Nord comptent sur les missiles balistiques comme arme de prédilection.

Pour décourager cette menace, Dempsey a dit, une coopération étroite au sein de l’alliance et dans la région est importante pour assurer l’interopérabilité effective de la défense aérienne et antimissile intégrée.

Lors d’une réunion avec le ministre de la Défense Han Min-koo, l’alliance américano-coréenne a fait des progrès dans plusieurs domaines, a dit le chef militaire américain
.
Le passage à une approche fondée sur les conditions-pour déterminer le temps de transférer à la Corée du Sud le contrôle opérationnel (OPCON), c’est à dire le contrôle en temps de guerre des forces alliées, ainsi que la défense antimissile et des exercices militaires réalistes pour améliorer l’état de préparation, ont été l’objet des discussions avec le ministre sud-coréen, a déclaré le général Dempsey.

Le général Dempsey était arrivé en Corée du Sud jeudi pour une visite de trois jours. Il est venu à Séoul à l’invitation de son homologue Choi Yun hee avant de quitter ses fonctions en septembre. Choi s’était rendu, lui, aux Etats-Unis en juillet 2014.

Les deux chefs militaires se sont réunis pour discuter du futur transfert du contrôle opérationnel en temps de guerre (OPCON), de la façon de traiter les menaces nucléaires et de missiles de la Corée du Nord, et des moyens de développer encore l’alliance américano-coréenne.

Lors de sa visite en Corée du Sud, le général américain a également rencontré la présidente sud-coréenne Park Geun-hye à Cheong Wa Dae.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:35
CA A. Beaussant, commandant de la zone maritime océan Indien (ALINDIEN).photo Marine Nationale

CA A. Beaussant, commandant de la zone maritime océan Indien (ALINDIEN).photo Marine Nationale

 

26 Mars 2015 Propos recueillis par l’EV1 Virginie Dumesnil – Marine nationale

 

 « L’océan Indien se situe au cœur d’enjeux stratégiques mondiaux, ce qui explique une implication permanente de la Marine », selon le contre-amiral Beaussant. Zone d’importance mondiale, l’océan Indien est une zone stratégique pour la France puisque s’y joue une partie de sa sécurité. Pour la France, il a une place prépondérante puisqu’une grande partie des approvisionnements stratégiques y transitent et qu’elle possède, sur les 22 millions de km² que couvrent cet océan, 2.8 millions de km² de zone économique exclusive (ZEE), soit plus de 10% de la surface totale de l’océan Indien et plus de 20% de la ZEE françaised’une totalité de 11 millions de km². L’implication française dans cette zone stratégique se traduit aujourd’hui par le déploiement simultané de 4 Task Force.

 

Amiral, en tant qu’ALINDIEN, pouvez-vous nous présenter les spécificités et les enjeux de votre zone ?

 

Tout d’abord, il faut savoir qu’il s’agit d’une zone immense marquée par des enjeux économiques, notamment pétroliers, essentiels dans une région immensément riche en ressources énergétiques. Le phénomène de maritimisation s’illustre particulièrement dans le nord de l’océan Indien, où l’on retrouve quasiment toutes les flottes de guerre du monde. Les Etats de la péninsule Arabique, conscients de l’importance du fait maritime pour leur développement et leur sécurité, renforcent d’ailleurs la place de leur Marine au sein de leurs armées.

 

Je dénombre trois enjeux principaux dans la région. Pour commencer, la piraterie, à laquelle l’opération Atalante s’est attaquée, est en déclin. Mais le risque de criminalité en mer reste présent dans une zone essentielle pour le transport maritime. De surcroît, la faiblesse de la gouvernance dans certains pays de la zone va de pair avec le développement de tous les trafics, en particulier en mer, et participe au financement du terrorisme. Justement, la flambée du terrorisme est le facteur majeur d’instabilité de la région. Celui-ci prospère sur fond de tensions confessionnelles, sur lesquelles se cristallisent aujourd’hui de nombreux conflits régionaux.

 

Participation française aux opérations en océan Indien - Carte-ALINDIEN

Participation française aux opérations en océan Indien - Carte-ALINDIEN

 

En quoi cette zone est-elle stratégique pour la France ?

 

L’océan Indien est une priorité pour nos armées. Notre pays est dépendant des biens transportés par voie de mer, dont une large part transite par cette zone. Rappelons que la zone océan Indien dans son ensemble concentre quatre des points de passages maritimes les plus importants du monde (le canal de Suez, le détroit de Bab-el-Mandeb, le détroit d’Ormuz et le détroit de Malacca).

 

La France porte une attention particulière au Golfe et a développé depuis longtemps des accords de défense et de coopération militaire avec les Etats de la région. De fait, elle entretient des relations extrêmement étroites avec l’ensemble des pays du Conseil de coopération du Golfe. Notre coopération avec les Etats riverains s’expliquent d’autant mieux le golfe Arabo-Persique constitue un nœud de l’économie mondiale. Pour mémoire, 30% des exportations mondiales d’hydrocarbures transitent par le Golfe. Une crise majeure dans cette zone aurait donc des répercussions bien plus larges.

 

Comme je l’ai déjà mentionné, la région fait également face à un terrorisme hyper violent qui tente de se sanctuariser en Irak et en Syrie avec la revendication d’un prétendu Etat Islamique, et qui affecte dorénavant directement le territoire national.

 

Il est de la responsabilité de la France, membre du Conseil de sécurité des Nations Unies, d’œuvrer à la réduction de cette menace et à la stabilité de cette région. Elle y prend d’ailleurs toute sa part avec l’opération Chammal….

 

Quatre Task Forces y seront déployées simultanément. Quelles sont-elles et quelles sont leurs missions ?

 

C’est vous dire à quel point l’océan Indien est zone est stratégique pour que la Marine déploie ou contribue dans les semaines qui viennent à quatre Task Forces.

 

Cela permet premièrement de nourrir notre coopération de défense, coopération qui s’appuie sur les accords de défense conclus avec les pays amis. Concrètement, nous organisons des exercices multilatéraux, qui permettent de renforcer notre niveau d’interopérabilité avec nos alliés (locaux mais aussi américains et britanniques). Mais surtout ces Task Forces sont déployées pour participer à la conduite d’opérations.

 

Depuis février, la Task Force 473 (TF 473), c’est-à-dire le groupe aéronaval français intégrant  notamment une frégate britannique, est  présent dans le nord de l’océan Indien et dans le golfe Arabo-Persique. La TF 473 est un élément supplémentaire de la contribution française à la coalition contre Daech. Les opérations en coalition permettront, par ailleurs, d’atteindre un niveau d’interopérabilité avec les Américains jamais obtenu auparavant. La présence de la TF 473 permet aussi d’entretenir les échanges avec les différents pays partenaires de la zone, Arabie Saoudite, Inde, Emirats Arabe Unis, Qatar …

 

La France prend, de plus, le commandement de la Task Force 150. Cette Task Force multinationale s’appuie sur deux résolutions post « 11 septembre » du conseil de sécurité des Nations Unies et a pour objectif la lutte contre le terrorisme et les trafics en mer dans le nord de l’océan Indien. La troisième Task Force est celle de guerre des mines. Elle est déployée jusqu’à la fin du mois de mai pour participer à la sécurisation des routes maritimes au profit de nos bâtiments civils et militaires. Une fois encore, cette Task Force réalisera des actions de coopération avec toutes les marines de la région. Enfin, le groupe amphibie Jeanne d’Arc assurera une présence opérationnelle et diplomatique dans la région.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:30
04.02.2015 Deux CF18 Hornet escortent un CC150 Polaris après avoir été ravitaillés pendant l’op. Impact (Photo Caméra de combat des Forces canadiennes, MDN)

04.02.2015 Deux CF18 Hornet escortent un CC150 Polaris après avoir été ravitaillés pendant l’op. Impact (Photo Caméra de combat des Forces canadiennes, MDN)

 

30 mars 2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca

 

Sans vraiment de surprise, c’est par un vote de 142 pour et 129 contre que les députés de la Chambre des communes ont voté pour prolonger d’un an la mission militaire canadienne contre le groupe armé État islamique et l’étendre de l’Irak à la Syrie.

 

Les Conservateurs, tel que prévu, ont unanimement voté pour la motion, alors que les Libéraux et les Néo-Démocrates ont voté contre, ainsi que les Verts.

L’opération des Forces armées canadiennes Opération IMPACT est ainsi prolongée jusqu’au 31 mars 2016 et la force opérationnelle aérienne voit son mandat grandir avec l’ajout de la Syrie.

En plus de bombarder certaines positions en Irak, les CF-18 canadiens iront donc jusqu’en Syrie. Il n’est pas encore clair comment les pilotes pourront différencier des djihadistes de l’EI et d’autres groupes, ni jusqu’où ils s’enfonceront en territoire syrien.

«Notre choix n’est pas entre de bombarder ou de ne rien faire», a martelé à plusieurs reprises le chef de l’Opposition officielle Thomas Mulcair lors de son discours de fin des débats.

«On est en train d’aider indirectement Bachar al-Assad», a déclaré à 45eNord.ca la porte-parole néo-démocrate en matière d’affaires étrangères Hélène Laverdière.

«Le problème qui demeure est que c’est une mission mal définie, sans fin, et qui va aller bien au-delà du 31 mars 2016», a dit pour sa part Marc Garneau, porte-parole libéral en matière d’affaires étrangères.

 

 

La veille du vote, le ministre de la Défense nationale Jason Kenney avait affirmé sur les ondes de Radio-Canada que le Canada frapperait l’EI «là où il peut poser une menace à la sécurité internationale ou à celle du Canada».

Étant bien présent en Syrie, le «Califat» autoproclamé dérange donc, mais le Premier ministre Stephen Harper a annoncé qu’il ne demandera pas le consentement clair au président syrien Bachar al-Assad pour frapper sur son territoire, sous entendant ainsi une certaine communication entre les deux gouvernements.

En octobre dernier, lors du premier vote sur la mission en Irak, Stephen Harper avait pourtant déclaré le contraire, expliquant son refus de frapper en Syrie par son désir de ne pas entrer en conflit avec le gouvernement de Damas.

Le risque est également plus grand pour les avions de chasse canadiens en Syrie qu’en Irak.

«Aucun appareil de la coalition internationale n’a été touché par des tirs du gouvernement syrien jusqu’à maintenant», a relativisé Jason Kenney soulignant que les batteries de missiles et radars de défense aérienne du gouvernement syrien ne sont pas présents dans les régions que viseront les CF-18.

La mission pourrait cependant durer bien plus que 12 mois supplémentaires. Le Pentagone a, à plusieurs reprises, averti qu’il faudrait «plusieurs années» pour en finir avec l’EI. Le Premier ministre Harper a d’ailleurs indiqué que le Canada ne cessera pas ses activités «tant que l’EI sera actif».

Les détails seront prochainement connus sur quand et comment les bombardements canadiens auront lieu en Syrie. Interrogé à sa sortie du vote, le ministre de la Défense Jason Kenney a confié à 45eNord.ca que le chef d’état-major de la Défense, le général Tom Lawson, s’activait à finaliser les détails de l’extension de la mission canadienne à la Syrie et qu’on devrait donc savoir bientôt «le quand et le comment».

Dans un courriel, la Défense nationale nous a cependant indiqué que l’Aviation royale canadienne était «prête à commencer les frappes aériennes peu après l’adoption de la motion au Parlement». C’est toutefois les priorités de la coalition et l’attribution de cibles pour le Canada qui déterminera le calendrier des frappes.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:25
photo FAA

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30 03 2015 par FAA

 

Le 25 mars 2015, les forces armées aux Antilles ont été engagées dans un exercice majeur  de réaction à une catastrophe de type tsunami frappant l’ensemble de la Caraïbe.

 

Nommé Caribe Wave 2015, cet exercice régional était conduit aux Antilles françaises au niveau interministériel par le Préfet de la zone de Défense, M. Fabrice Rigoulet-Roze – Préfet de la Martinique. Caribe Wave 2015 visait à tester le système d’alerte rapide face aux tsunamis et aux risques côtiers. Le scénario simulait un tsunami provoqué par un tremblement de terre de magnitude 8,5 localisé au nord des côtes du Panama.

 

Cette journée d’entrainement a permis au centre des opérations (CENTOPS) des forces armées aux Antilles de tester grandeur nature ses différents moyens de liaison et d’alerte. A la réception d’un SMS d’alerte de la préfecture sur la probabilité d’un tsunami imminent, un réseau VHF a ainsi été mis en service par la DIRISI afin de faire la liaison entre le CENTOPS et les différentes unités des FAA sur le terrain.

 

 

Le système d’alerte par SMS à l’ensemble des militaires et de leurs famille – appelé ilotage – a également était testé, selon les mêmes dispositions qu’en cas d’une alerte cyclonique.

 

Enfin, cet entraînement face à la menace d’un tsunami aura permis une réflexion complète sur la résilience des emprises des FAA les plus sensibles face à un risque de submersion. « Comment assurer la permanence du commandement ? », « Que doit-on évacuer ? », « Quelle procédure mettre en place pour évacuer les matériels sensibles ? » sont autant de questions soulevées par cet entraînement grandeur nature. Grâce à la remontée d’information de toutes les unités des FAA ayant participés à Caribe Wave, de la base navale à la DIRISI, de la DIDI au DTA 33 en passant par toutes les unités navigantes, le CENTOPS a un retour d’expérience riche pour optimiser toujours la résilience des emprises militaires.

 

En cas de tsunami comme de cyclone ou de tremblement de terre par exemple, les FAA doivent être en mesure de recouvrir leurs capacités opérationnelles le plus rapidement possible. Sur demande de concours de la Préfecture, elles sont susceptibles également d’apporter leur soutien dans la mise en place de moyens de reconnaissance, d’évaluation et de liaison. Les FAA peuvent également être engagées pour dégager et rétablir les réseaux routiers. Enfin, les militaires des forces armées ainsi que ceux des régiments du service militaire adaptés de Martinique et de Guadeloupe peuvent mobiliser hommes et matériels afin de participer à la remise en service des installations portuaires et aéroportuaires, de secourir la population, de protéger les biens et participer ou organiser une chaîne de soutien logistique.

photo FAAphoto FAA
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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:20
Bagotville dévoile les couleurs du CF-18 de démonstration de 2015

L'Aviation royale canadienne a dévoilé les magnifiques couleurs du CF-18 de démonstration de 2015. (MDN)

 

29 mars 2015 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Avec comme thème les 75 ans de la Bataille d’Angleterre, le CF-18 de démonstration qui participera à une trentaine de spectacles aériens cette année ne pouvait que prendre les couleurs des années 40.

 

 

Dévoilé en grandes pompes à la 3e escadre Bagotville, le CF-18 est orné d’illustrations rendant hommage à des personnages marquants de la bataille d’Angleterre en plus d’avoir de nombreux signes se référant à ce moment marquant de l’Histoire. On peut notamment y voir Winston Churchill, un appareil Hurricane de 1940 et le flight lieutenant MacGregor.

Comme chaque année depuis bien longtemps, c’est le directeur de la section de graphisme du 410e escadron de la 4e escadre Cold Lake, Jim Beliveau, qui a concu le design de l’appareil.

«Nous avons la chance d’avoir un concepteur exceptionnel en la personne de Jim Beliveau et l’équipe d’atelier de peinture a vraiment fait un travail fantastique. C’est avec fierté que je piloterai cet avion et que je représenterai au cours des prochains mois, accompagné des excellentes équipes de maintenance, les Canadiennes et les Canadiens», a déclaré le capitaine Denis «Cheech» Beaulieu, pilote de démonstration 2015.

Le commandant de la 3e escadre Bagotville, le colonel Sylvain Ménard, s’est lui aussi déclaré très fier. «La bataille d’Angleterre fut la toute première occasion pour le Canada de combattre en tant que Force aérienne, une étape cruciale et déterminante dans l’histoire de notre organisation.»

Au Québec, il sera possible d’apercevoir le CF-18 de démonstration en action les 13-14 juin à Rimouski, les 20-21 juin à Bagotville, les 30 juin-1er juillet à Gatineau/Ottawa, et les 29-30 août à Drummondville. Toutes les dates sont disponibles ICI.

Bagotville dévoile les couleurs du CF-18 de démonstration de 2015

Note RP Defense : sur Facebook Canadian Forces CF18 Demo Team

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 07:55
photo Marine Nationale

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30 Mars 2015 Source: Marine nationale

 

Du 23 au 25 mars 2015, une quinzaine de démineurs du Groupement de plongeurs démineurs de l’Atlantique et du service NEDEX de CECLANT ont neutralisé et détruit deux grosses bombes américaines de 2000 livres (près d’une tonne chacune) datant de la seconde guerre mondiale, retrouvées dans l’estuaire de la Rance.

 

Le 23 mars en début de journée, les plongeurs démineurs ont remonté en surface la bombe américaine la plus abîmée à l'aide de ballons remplis d'air. Celle-ci était posée sur un fond de sable à une quinzaine de mètres de profondeur tout près du pont Saint Hubert (proche route nationale 176). La bombe a ensuite été déplacée jusqu'à une grève située en bordure de Rance entre Saint-Suliac et La Ville-Es-Nonay.

 

Les démineurs du service NEDEX ont neutralisé l'engin en séparant l'ogive (partie sensible contenant la fusée d’amorçage, la gaine relai et une cinquantaine de kilos d’explosif) du corps de bombe (partie contenant environ 600 kg d’explosif). Pour mener à bien cette opération, ils ont installé une découpeuse hydroabrasive autour de l’engin après avoir retiré les concrétions naturelles. La bombe a été découpée en deux en pulvérisant un jet d’eau et de silice à très haute pression.

 

L'ogive a été détruite sur place par méthode du fourneau (enfouissement dans le sable et pétardement). La seconde bombe a été neutralisée de la même manière le 24 mars.

 

Le 25 mars, les deux corps de bombe ont été pris en remorque par l'embarcation pneumatique du GPD et la vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) Trieux de la gendarmerie maritime de Saint-Malo. Transportés à une dizaine de nautiques au large des côtes malouines, les engins ont été ré immergés et contreminés par les plongeurs démineurs dans une zone sécurisée.

 

Ces opérations sensibles ont nécessité la mise en place d'un périmètre de sécurité d'un rayon de 1500 mètres autour de la zone de transit et de découpe des deux bombes. C’est environ 800 habitants de quatre communes environnantes qui ont été évacués pendant deux jours. Près de 300 agents de l'Etat ont été mobilisés par les préfectures des Côtes d'Armor et de l'Ille-et-Vilaine. Un PC de commandement a été installé dans la mairie de La Ville-Es-Nonay pendant la durée des opérations.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 07:50
A400M – Turbulenzen im Simulator


30 mars 2015 Quelle: Redaktion der Bundeswehr 03/2015 15E12001

 

Triebwerksbrand und heftige Turbulenzen: die Piloten müssen das hochmoderne digitale A400M-Cockpit auch in Extremsituationen routiniert beherrschen. Dafür trainieren sie im neuen Fullflight-Simulator im Ausbildungszentrum Wunstorf. Sogar G-Kräfte werden hier realistisch simuliert.

Musik:
Surprise Attack Fawcett (Steve Fawcett), Universal
Coma Nightmares Burrows (Brian Burrows), Universal
Koniglicher Wiener Walzer Bader Lopicic Lepierre (Torsten Bader, Zeljko Lopicic-Lepierre), Universal
Rock your World (Dennis Chick, Robert J Walsh, Ronn L Winslow), Universal

 

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 07:45
photo EMA

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30/03/2015 Sources : État-major des armées  

 

Du 1er au 14 mars 2015, trois officiers des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont participé en tant qu’observateurs à l’exercice Maliza Ugaidi 15, conduit conjointement par le Burundi, le Rwanda, la Tanzanie, l’Ouganda et les Etats-Unis, à Jinja en Ouganda.

 

Cet exercice interalliés regroupant 300 militaires, policiers et civils visait à les entraîner à la planification et à la conduite d’une opération en coalition, ainsi qu’à renforcer la capacité de coordination entre acteurs civils et militaires.

 

Centré sur un scénario de contre-terrorisme, cet exercice était placé sous le regard attentif de 29 observateurs relevant d’organisations internationales (Nations-unies, Union européenne, Union africaine) et d’ONG (le Comité International de la Croix Rouge). Le Kenya riverain faisait également partie des observateurs dont la principale mission consistait à s’assurer de l’application des procédures communes par l’ensemble des joueurs. Pour la première fois, les FFDj ont rejoint ce dispositif. Cette mission d’observation leur a notamment permis de constater la bonne mise en œuvre des savoir-faire opérationnels transmis dans le cadre des détachements d’instruction opérationnels régulièrement réalisés par les FFDj au profit de nos partenaires africains. Cela a également été l’occasion pour les trois observateurs des FFDj de mieux appréhender la complexité et les contraintes de ce type de déploiement civilo-militaire. Ces derniers sont finalement revenus de l’exercice avec un constat plutôt positif mettant en évidence l’efficacité de l’interopérabilité développée par les acteurs.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 07:45
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30/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 29 mars 2015, le général Gillet a succédé au général Bellot des Minières à la tête de l’opération Sangarisà l’occasion d’une cérémonie de transfert d’autorité qui s’est tenue sur le camp de M’Poko, à Bangui en république Centrafricaine.

 

La cérémonie a été présidée par le général de brigade Francisco Soriano, commandant les éléments français au Gabon et premier « patron » de la force Sangaris. La chef de l’État de transition, Mme Catherine Samba Panza, et l’ambassadeur de France étaient également présents.

 

Depuis juin 2014, la force Sangaris a conduit des opérations sur l’ensemble des zones fragiles du pays, lui permettant de participer à l’apaisement de la situation sécuritaire du pays, tout en se réorganisant en un dispositif plus réduit mais mobile et réactif. Afin de faciliter le déploiement de la MINUSCA, Sangaris a porté ses efforts sur le couloir central et l’est du pays, s’engageant dans plus de 200 opérations. Sous les ordres du général Bellot des Minières, l’action des soldats de la force Sangaris a permis aux contingents africains dans le pays de multiplier de deux tiers leurs effectifs. Les quelques 5800 hommes alors mobilisés par l’Union Africaine (MISCA) sont aujourd’hui plus de 9400 et portent les couleurs de l’ONU (MINUSCA) depuis septembre 2014.

La force Sangaris a fourni un appui opérationnel à la force onusienne, lui permettant de monter en puissance. Le contrôle de différents postes de sécurité, tels que PK 12, ont ainsi été transmis à la MINUSCA. Malgré quelques poussées de violence, notamment dans Bangui, un palier sécuritaire a été atteint. Pour rehausser ce palier, les militaires français ont opéré en complémentarité avec l’EUFOR et la MINUSCA pour soutenir la restauration de l’autorité de l’État et le redéploiement de l’administration. Aujourd’hui, 80% des écoles accueillent à nouveau leurs élèves, et les échanges commerciaux ont été rétablis sur les axes routiers. Ces résultats attestent d’un retour à une certaine normalité et d’une reprise de l’activité économique.

 

Dans un contexte apaisé, l’action conjointe des forces internationales et l’implication des autorités de transition ont permis la bonne tenue des consultations populaires, première étape du processus politique de réconciliation.

 

Au regard de l’ensemble de ces évolutions positives, la force Sangaris, composée de 2 000 hommes en juin 2014, est passée à un format à 1 700 soldats début mars 2015.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 07:40
Dans l’Arctique, une ancienne base de l’Otan aujourd’hui mouillage russe

Photo prise de 1er décembre 2008 de la base sous-marine d'Olavsvern vendue quelques années auparavant à la Russie (Photo Bjornbakk, Jan-Morten. AFP)

 

31 mars 2015 Liberation.fr (AFP)

 

D’anciens hauts gradés norvégiens pestent contre l’erreur qu’a commise le pays en cédant une base sous-marine secrète dans l’Arctique, d’autant plus qu’elle accueille aujourd’hui... des navires russes.

 

Terrain de chasse des sous-marins soviétiques et de l’Otan au temps de la guerre froide, les eaux de l’Arctique ont regagné une importance stratégique à l’aune des dernières tensions entre la Russie et l’Alliance atlantique, jamais vues depuis la chute de l’Union soviétique.

 

Faute d’avoir anticipé la remontée en puissance du géant russe qui déploie en mer de Barents son imposante flotte du Nord, la Norvège a décidé en 2008, dans un contexte régional alors apaisé, de se séparer de la base d’Olavsvern, près du port de Tromsø.

 

En renonçant à cet énorme complexe logistique logé dans les entrailles d’une montagne protectrice, le pays scandinave a privé ses sous-marins d’un point d’appui crucial dans le Grand Nord, les obligeant à parcourir des centaines de milles supplémentaires pour rallier ce qui constitue leur principal théâtre d’opérations.

 

Sept ans plus tard, la décision du pouvoir politique nourrit toujours les rancoeurs, notamment parmi les officiers supérieurs à la retraite, plus prompts à s’exprimer que leurs collègues d’active.

 

«On a vendu la seule base digne de ce nom qu’on avait là-haut. C’est de la pure folie», fulmine l’ex-vice-amiral Einar Skorgen, ancien commandant de la Marine dans le Nord de la Norvège.

 

«Nous sommes les seuls avec la Russie à opérer en permanence en mer de Barents, où nous avons une frontière commune. Il est évident que notre Marine doit y être stationnée, y compris nos sous-marins», déplore-t-il. «Si les bateaux ne sont pas là où on en a besoin, autant les mettre au rancart».

 

La potion est d’autant plus amère qu’après avoir été mise en vente sur un site d’annonces en ligne sans trouver acquéreur, la base qui a coûté près de 4 milliards de couronnes (environ 500 millions d’euros) financés par l’Otan a été bradée moins de 40 millions à un homme d’affaires.

 

Ce dernier loue maintenant les quais à des navires russes de recherche ou de collecte de données sismiques. Trois d’entre eux ont ainsi passé l’hiver dans ce qui était il y a peu un site jalousement gardé.

 

«Il n’y a plus rien de secret autour de cette base», se défend le nouveau propriétaire, Gunnar Wilhelmsen. «Plus depuis que l’armée et l’Otan ont convenu de la mettre en vente sur internet, photographiée dans ses moindres recoins», explique-t-il à l’AFP.

 

- 'Gaffe' historique -

 

Le hic, c’est que l’on prête aux navires russes des capacités utiles aux militaires comme, par exemple, l’étude des fonds marins ou du littoral avec, au besoin, des sous-marins de poche.

 

«La Russie est un pays où l’État a un droit de regard dans toutes les activités commerciales ou semi-publiques. C’est clair: il y a peu de gens qui savent ce qui se passe à partir de ces bateaux», souligne l’ex-vice-amiral Jan Reksten, ancien numéro deux de l’armée norvégienne.

 

Olavsvern, «c’est une double perte pour notre pays: la défense norvégienne a perdu une base importante et maintenant ce sont des bâtiments russes qui viennent y mouiller», regrette-t-il.

 

Ironie du sort, la décision de fermer a été prise par le gouvernement de Jens Stoltenberg, devenu depuis secrétaire général de l’Otan, un poste d’où il exhorte aujourd’hui les pays membres de l’Alliance à ne pas baisser la garde.

 

Pour Kjell-Ola Kleiven, blogueur sur les questions de sécurité, l’épisode est «la plus grosse gaffe de l’Histoire récente» dans un pays riche en pétrole, qui dispose du plus gros fonds souverain de la planète.

 

«Avec 7.000 milliards de couronnes de côté, on aurait cru que la nation norvégienne avait les moyens et assez de jugeote pour conserver la propriété de la base d’Olavsvern, mais la vente qui n’a rapporté que 35 millions de couronnes pourrait être beaucoup plus qu’un fiasco financier», a-t-il écrit.

 

La majorité politique en Norvège a beau avoir changé, l’actuel gouvernement reste sourd aux protestations des militaires.

 

«Il n’est pas question de réinstaller des activités militaires à Olavsvern», a affirmé Audun Halvorsen, conseiller politique au ministère de la Défense, dans un courriel à l’AFP. «Le propriétaire du site en dispose comme il l’entend et la défense n’a pas autorité à imposer des restrictions ni mandat pour contrôler les navires civils qui y mouillent».

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