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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 19:35
Les deux premiers Mirage 2000 indiens modernisés ont été livrés à New Delhi - photo Shiv Aroor

Les deux premiers Mirage 2000 indiens modernisés ont été livrés à New Delhi - photo Shiv Aroor

 

27/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Grâce au programme de modernisation des Mirage 2000 indiens, Dassault Aviation et ses partenaires démontrent à New Delhi qu'ils transfèrent la technologie à l'industrie aéronautique indienne.


 

Pour Dassault Aviation et ses partenaires Thales et Safran, la livraison mercredi à Istres - en présence de l'ambassadeur indien en France, Arun K. Singh -, de deux Mirage 2000 modernisés au standard I/TI (ex-Mirage 2000 A/C 1 et 2) à l'Inde dans les délais, ne peut qu'être bénéfique pour la conclusion du contrat Rafale avec New Delhi. En tout cas, si cette opération n'est pas décisive pour faire gagner le Rafale en Inde, elle ne pourra pas non plus nuire à cette vente tant la bonne coopération entre les industriels français et le groupe indien de référence dans le domaine de l'aéronautique Hindustan Aeronautics Limited (HAL) sur la modernisation des 51 Mirage 2000H, a permis à ce programme de se dérouler dans les délais prévus.

 

Un programme de modernisation mené à bien

Évidemment, le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, avait tout cela en tête lors de la cérémonie de remise des deux appareils à l'armée de l'air indienne. "Le Rafale est le pas suivant logique", a-t-il expliqué dans son discours. Et de préciser que moins de quatre ans après la signature du contrat en juillet 2011 après plus de dix ans de discussions (1,4 milliard d'euros hors armement, dont 1 milliard pour Thales), l'armée de l'air indienne (IAF) a accepté les deux Mirage 2000 modernisés, qui étaient arrivés à Istres en décembre 2011.

Le Mirage 2000 biplace modernisé a volé comme prévu le 5 octobre 2013 et le monoplace fin 2013 au terme d'une période de deux ans consacrée au développement du kit équipements de Thales, comprenant le radar, des systèmes de guerre électronique et le calculateur de mission. Technologiquement ambitieuse car basée sur l'intégration d'équipements et systèmes de dernière génération, la première phase du programme a été conduite avec succès en France, conformément au calendrier initialement défini.

Bref, Dassault Aviation et ses partenaires ont mené jusqu'ici à bien ce "programme ambitieux" et ont démontré qu'ils avaient rempli l'ensemble de leurs engagements, y compris en termes de calendrier, et sans dérapage de coûts. Pour Eric Trappier, "répondre aux demandes des clients en termes de calendrier et de performance est un grand succès".

Le Mirage 2000, Un bon exemple du "Make in India"

Ce programme de modernisation permet également de répondre à la volonté de New Delhi d'obtenir des  transferts de technologies au profit de son industrie aéronautique indienne. Le Premier ministre indien Narendra Modi promeut depuis plusieurs mois sur tous les tons la stratégie du "Make in India" (fabriqué en Inde, ndlr), son leitmotiv sur le plan économique avec ses partenaires étrangers. Même s'il ne joue pas toujours le jeu. Le contrat prévoit que la modernisation des appareils suivants les deux premiers sera effectuée à Bangalore, en Inde, sous la responsabilité de HAL, le partenaire indien de Dassault Aviation dans le cadre du contrat Rafale également. Une opération qui est sous la responsabilité de HAL.

"Partenaires privilégiés des forces armées indiennes, nous avons développé une solide supply chain qui a largement contribué à assurer la réussite du programme de modernisation du Mirage 2000. Et nous sommes bien sûr prêts à poursuivre et renforcer ce travail d'équipe", a expliqué pour sa part le directeur général adjoint systèmes de mission de défense de Thales, Pierre-Eric Pommellet, qui a estimé que le Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) a "déjà une infrastructure sur place". Ce qui a permis à Dassault Aviation et à ses partenaires de renforcer des partenariats et de découvrir de nouvelles sociétés privées en Inde, qui "montent en puissance", selon Eric Trappier. Notamment Axis, Avio, Centum, Rangsons, Samtel...

Un programme qui servira au Rafale

Bien que largement moins complexe que le contrat Rafale, le programme de modernisation des Mirage 2000H indien permet de démontrer aux autorités indiennes que le système mis en place par Dassault Aviation et ses partenaires fonctionne bien et répond à leurs attentes. Le contrat Rafale prévoit la fabrication de 18 appareils en France puis de 108 avions sous licence sur place, et implique des transferts de technologie en Inde. Pour les industriels, cela signifiait l'identification de partenaires indiens pour établir la chaine d'approvisionnement, ce qui a été précisément fait avec le contrat Mirage 2000.

"Nous savons transférer des savoir-faire en Inde, a fait valoir Eric Trappier lors d'une conférence de presse. Et le programme de modernisation est une belle preuve d'un transfert de technologies réussi". Concrètement, a précisé Pierre-Eric Pommellet, "un grand nombre de sous-ensemble sont fabriqué en Inde". Et d'ajouter que Dassault Aviation, Thales et Safran avait "permis à la supply chain française de se projeter en Inde afin de découvrir des partenaires indiens et de créer des entreprises communes". Ce qui est le cas pour un certain nombre d'entre elles.

Des équipes de Dassault Aviation et de Thales sont en Inde depuis mai 2014 pour aider HAL à moderniser les troisième et quatrième Mirage 2000 à Bangalore, qui devraient être livrés à l'IAF dans le courant du second semestre 2015, selon Dassault Aviation. HAL devra toutefois être "à terme autonome", a rappelé le PDG de l'avionneur. "Capable de recevoir ces technologies", selon lui, Le groupe public indien connait déjà bien le Mirage 2000, il effectue le support des appareils de l'IAF et a déjà réalisé une grande visite du Mirage 2000, a rappelé Eric Trappier. "L'Inde progresse", a-t-il fait observer.

Dans ce contexte, le contrat de modernisation du Mirage 2000 "pave le chemin pour un défi bien plus grand, le programme Rafale en Inde". La vente du Rafale sera l'occasion d'élargir encore un peu plus le réseau de partenaires indiens pour mener à bien le programme. Toute la supply chain a d'ailleurs en poche des protocoles d'accord pour la création d'entreprises communes en vue de transférer les licences et les technologies du Rafale si New Delhi signe enfin le contrat.

 

Et le Rafale?

Eric Trappier s'est réjouit que le Rafale réponde aux demandes de l'aviation militaire indienne et que les difficultés autour de la responsabilité industrielle des appareils fabriqués en Inde étaient réglés. "Vous pouvez imaginer ma satisfaction d'entendre de la part du chef d'état-major de l'armée de l'air indienne qu'il veut un avion éprouvé au combat, le Rafale", a-t-il expliqué. "Et de la part du patron de HAL que nous avions un accord sur le partage des responsabilités". Il a rappelé que Dassault Aviation avait accepté qu'un seul contrat couvre l'ensemble des aspects afin d'apporter les garanties nécessaires aux yeux du ministère indien de la Défense.

Le contrat est à présent "finalisé à 95%", a-t-il précisé, en indiquant que le travail actuel avec le ministère indien consiste à passer en revue l'ensemble des milliers de pages du contrat. "Je voudrais que l'on puisse aller vite (mais) c'est un énorme contrat. Comme je l'ai déjà dit, je préfère que nous prenions du temps maintenant (...) plutôt que d'avoir des problèmes plus tard", a-t-il expliqué. Dassault Aviation est en négociation exclusive avec New Delhi depuis janvier 2012 avec l'Inde pour la vente des 126 Rafale

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 17:55
Nicolas Roumiantzoff Crédit : ordre de la Libération

Nicolas Roumiantzoff Crédit : ordre de la Libération

 

27 mars 2015 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Il y a des personnages de roman parmi ces hommes qui, au XXème siècle, rejoignaient la France, poussés par les contraintes de l’Histoire. Ainsi le comte Nicolas Roumiantzoff, né en 1906, fils d’un général d’infanterie du tsar Nicolas II. A la révolution bolchévique, en 1917, il quitte la Russie. Sept ans plus tard, "le Roum" (son surnom) est à Saint-Cyr, comme élève étranger. Puis ce sera sa première grande aventure, la Légion étrangère, notamment au 1er régiment étranger de cavalerie. Naturalisé français en 1939, il est incarcéré l’année suivante à Ceuta (enclave espagnole au Maroc) pour avoir tenté de rejoindre le général de Gaulle à Londres. Il s’évade. Intègre les Français libres. Puis devient adjoint du chef de corps du 1er régiment de marche de spahis marocains. Fred Moore, chancelier de l’ordre de la Libération raconte cette anecdote qui résume "cet homme inoubliable", dans "Toujours Français Libres" Elytis, 2014.

 

" … La campagne de Tunisie terminée le 6 mai 1943, il se souvient du consul d’Italie, désormais dans le camp des vaincus. Il le connut à Tunis quand il servit au 1er régiment étranger de cavalerie de 1927 à 1929. Il n’oublie pas non plus Madame le Consul et la voiture de grand luxe du diplomate, une Isotta-Frasquini blanche et décapotable. Il se dit : "Je vais aller voir le consul. Sa voiture m’intéresse". Et le voilà parti. "Le consul n’était pas très chaud pour me laisser la voiture si facilement. Sa femme me faisait des oeuillades et toutes sortes de minauderies devant son mari pour que je leur laisse la voiture ". Le Roum dit à la charmante épouse : "Vous n’allez pas la perdre puisque je vous emmène ! "  Le soir, les spahis ébahis voient débarquer le Roum au volant de la belle bagnole, une belle femme à ses côtés…"

 

Nicolas Roumiantzoff est Compagnon de la Libération (1943). Il a quitté l'armée en 1962 avec le grade de général. Il est décédé en 1988.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 16:55
contre-amiral Olivier Coupry, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos - photo Marine Nationale

contre-amiral Olivier Coupry, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos - photo Marine Nationale


26 Mars 2015 Marine Nationale

 

Entretien avec le contre-amiral Olivier Coupry, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos, qui expliquent les enjeux de cette transformation.

 

Amiral, avant d’aborder la question de la réforme, pourriez-vous nous présenter la PRODEF dans la Marine ?
La protection défense est au cœur du métier de fusilier marin, depuis la création de cette spécialité. Il s’agissait alors de pourvoir au service de la mousqueterie à bord des bâtiments pour le combat défensif ou pour les actions à terre. Pour assurer cette mission, il fallait disposer d’un personnel polyvalent, à la fois marin et fantassin. Le fusilier marin s’est ainsi imposé à bord des navires, puis sur les bases de la Marine comme spécialiste de la protection et de la défense. Aujourd’hui, la mission confiée aux unités de fusiliers marins (UFM) vise à protéger 20 sites stratégiques de la Marine en métropole (et en particulier de la Force océanique stratégique, FOST) et 5 sites interarmées outre-mer (bases navales et stations de transmission). Avec la recrudescence des actes de piraterie dans le monde, les fusiliers marins se voient également confier la protection de navires de commerce sensibles ou de bâtiments de combat à faibles effectifs, déployés en zone d’insécurité. Ils participent également à la protection de détachements de l’aéronautique navale déployés sur les théâtres d’opération

 

Pourquoi cette fonction nécessitait-elle une réforme ?
Cette réforme répondait à une double nécessité. En premier lieu, il fallait prendre en compte le nouveau besoin opérationnel des navires, évoqué précédemment. En second lieu, il était impératif de redynamiser l’organisation et le cycle des activités des équipes de protection, pour leur donner plus de cohérence et surtout une meilleure attractivité aux yeux des jeunes recrues ; bref, après des années d’emploi plutôt statiques et sédentaires, les fusiliers marins ont retrouvé leur vocation initiale : être des marins combattants.

 

Comment est-elle conduite ?
J’ai souhaité que l’on prenne le temps d’élaborer cette réforme et de la tester. L’état-major de la force a planché pendant un an pour en définir les contours en échangeant avec les unités, les employeurs (les autorités organiques et territoriales) et l’EMM. Nous avons ensuite lancé une phase d’expérimentation de près d’un an avec le groupement de fusiliers marins (GFM) de Toulon et la compagnie de fusiliers marins (CIFUSIL) de Rosnay pour la tester grandeur nature. C’est au terme de cette expérimentation et avec le retour des unités que nous avons lancé la généralisation de la réforme. Elle est effective depuis le 2 octobre dernier. Pour autant, je ne considère pas que nous en ayons terminé. La période actuelle est une période de consolidation.

 

Et, concrètement, qu’est-ce que cette réforme a changé ?

Plusieurs choses ! D’abord, cela a permis de réintégrer toutes les UFM au sein de la FORFUSCO en affiliant les petites CIFUSIL aux GFM, renforçant par là même l’esprit de corps. Ensuite, les éléments de patrouilles et d’intervention (EPI à 6, 8 ou 9 fusiliers marins) ont été sanctuarisés et constituent désormais le pion de combat, à terre comme en mer, donnant une excellente visibilité à notre organisation. De plus, le rythme des fusiliers marins a été entièrement refondu afin de briser la routine : dorénavant ils alternent un mois de service avec un mois d’entraînement ou de permission et bénéficient d’une période de projection opérationnelle chaque année. Enfin, nous avons dégagé suffisamment de temps pour mieux entraîner nos fusiliers marins dans les deux milieux : terrestre et maritime. En synthèse, c’est une réforme profonde et ambitieuse des structures des activités et de la préparation opérationnelle de nos UFM.

 

Aujourd’hui, quels sont les premiers retours de cette réforme ?
Les premiers retours des employeurs, qui apprécient l’amélioration qualitative et la réactivité du dispositif, sont plutôt positifs. Nos fusiliers marins adhèrent globalement à la dynamique insufflée, notamment ceux des unités qui ont pu éprouver la réforme sur un cycle annuel entier. Bien sûr, comme tout changement, cette réforme a généré des réticences et j’y suis attentif. En particulier, je suis vigilant au volet RH, toute déficience aux plans d’armement venant perturber le cycle d’activité des unités. Un léger accroissement de nos effectifs permettrait un fonctionnement optimisé de nos unités et une prestation protection défense consolidée.
Au bilan, la réorganisation nous a déjà permis de mieux répondre aux besoins opérationnels, en augmentant légèrement le taux de patrouilles sur les sites à protéger, en déployant plus d’équipes de protection embarquées et en engageant sans délai des EPI à Brest et Toulon dans le cadre du plan Vigipirate. Elle a également permis d’amorcer une amélioration significative du niveau opérationnel de nos fusiliers marins, à terre comme en mer. Je peux affirmer qu’ils sont déjà des marins combattants.

 

Points clés de la réforme PRODEF

Nouveau rythme d’activités en 3 temps, protection des sites de proximité, préparation opérationnelle et enfin projection.

Pendant 8 mois, alternance toutes les 4 semaines :
• d’une période de service ;
• d’une période de préparation opérationnelle.
• Puis, pendant 4 mois, une période de projection annuelle.

Plus grande variété de projections pour chaque unité de fusiliers marins :

• 22 éléments de patrouille et d’intervention (EPI) outre-mer et à l’étranger ;
• 15 à 17 équipes de protection embarquées (EPE) déployées ou prépositionnées ;
• 2 à 4 équipes de protection de renfort (EPR) déployées sur des bâtiments de la Marine.

Refonte d’organisation :

• les compagnies de fusiliers marins (CIFUSIL) des centres de transmission marine et des bases d’aéronautique navale sont rattachées organiquement aux groupements de fusiliers marins (GFM) de Brest et Toulon ;
• création des centres de protection des forces (CENTPROFOR) au sein des GFM pour planifier le service, les entraînements et répondreaux sollicitations d’entraînement des équipages de la Force d’action navale ;
• dissolution des groupes d’intervention et de renfort (GIR) en tant qu’éléments constitués permanents, chaque compagnie / section de service arme désormais un élément d’intervention rapide.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 16:55
photo Pascal Dagois - Marine Nationale

photo Pascal Dagois - Marine Nationale

 

26 Mars 2015 LV Marie-Christine Berthellet et ASP Inès Glandières - Marine Nationale

 

Depuis octobre dernier, la fonction Protection Défense (PRODEF) connaît une révolution intérieure. Nouveau rythme, nouvelle organisation pour mieux répondre à un besoin opérationnel croissant d’équipes de protection outre-mer, à l’étranger et sur les bâtiments – tout en continuant d’assurer la mission première de protection des sites stratégiques de la Marine sur le territoire national. Un défi pour les 1500 fusiliers marins de la PRODEF.

 

Transformation - PRODEF EN MUTATION

 

 

Au quotidien - VIE DE FUS’ 

 

 

Projection - FUSILIERS MARINS EN ACTION

 

 

PROTECTION DEFENSE - la réforme en marche
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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 16:55
photo M Denniel Marine Nationale

photo M Denniel Marine Nationale

 

26 Mars 2015 par Marine Nationale
 

La protection défense est la mission première des fusiliers marins, leur cœur de métier. Une mission, essentielle et multifacette.

 

Gérer l’activité

Un des aspects phares de cette réforme est la mise en place de CENTPROFOR[1] au sein de chaque GFM. Ce sont les centres névralgiques des unités de fusiliers marins. Les marins du CENTPROFOR planifient et préparent les projections du personnel (de l’entraînement spécifique à la logistique en passant par les briefings de déploiement), organisent les entraînements du personnel du GFM (séance de tir, combat, technique d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR) etc.) et des équipages des bâtiments de surface (équipe de visite, brigade de protection). Ils préparent l’engagement du personnel dans les exercices majeurs comme Catamaran par exemple (150 fusiliers marins déployés également), et assurent l’évaluation du niveau opérationnel des unités. Le maître-principal Q., 25 ans de métier, affecté au CENTPROFOR Méditerranée, a vu le changement : « Ce que nous appelons le « bureau » n’est pas né de cette réforme, il existait déjà mais était sous-dimensionné et disposait de beaucoup moins de compétences dans tous les domainesPar exemple, ce qu’on appelle la section « Projection » du bureau, c’était le GIR, ils géraient cela de manière totalement autonome. Désormais, c’est une mission clef en main pour les équipes désignées. » Et, avec le système de rotation entre les compagnies pour tenir les différentes missions, « le personnel est bien plus qualifié dans le sens où tout le monde touche à tout : tirs en mer, hélico, contrôle de zones etc. Dans l’ancien système, il restait toujours dans le même périmètre en exécutant les mêmes tâches. La rotation a permis de créer une dynamique et cela est devenu enrichissant pour tous. »

« Aujourd’hui, nous sommes désormais davantage sollicités et reconnus vis-à-vis d’ALFAN notamment ou des armateurs civils. La réforme a fait de l’ensemble des fusiliers marins une vraie vitrine de la Marine nationale. » Elle génère plus de cohésion puisque les équipes de protection constituées vivent, s’entraînent et sont projetées ensemble et donc un engagement plus fort dans la mission. Un seul regret en revanche, un manque de matériel. « La réforme a entrainé une augmentation du volume de personnel déployé en opérations et sur le terrain ce qui a pour conséquence une augmentation du besoin en équipement et en matériel que nous devons préparer et répartir au CENTPROFOR, j’espère que cela va se résorber ! Mais globalement, la réforme ProDef date de décembre 2013 chez nous au GFM Toulon et elle a apporté d’immenses changements positifs ; aujourd’hui nous ne sommes plus en période de réglage, mais seulement de perfectionnement. »


[1] CENTPROFOR : Centre de protection des force

 

ILLUSTRATION

 

 

 

 

 

 

 

 

Au CENTPROFOR, le MP Q. planifie et prépare les projections des unités de fusiliers marins mais aussi les exercices majeurs et l’entraînement des équipages de la Force d’action navale.
Crédit Marine nationale / J. Triantafyllides

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Brief d’une équipe de protection embarquée avant son départ en mission pour la protection d’un navire affrété par le ministère de la Défense. - Crédit Marine nationale / J. Triantafyllides

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec la réforme PRODEF, les GFM, via les CENTPROFOR peuvent mieux répondre au besoin d’entraînement des équipages de la FAN. Ci-contre, entraînement TIOR pour une équipe de visite. - Crédit Marine nationale / M Denniel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Exercice Espadon à Toulon. Les fusiliers marins participent à tous les exercices de la marine comme Espadon (ci-dessous) et Catamaran en 2014. - Crédit Marine nationale / C. Luu

 

Un des grands changements de la réforme PRODEF est le rythme des activités. Une cadence dynamique entre service protection, entraînements, projections, permissionss

 

QUESTION DE RYTHME

Le quartier-maître de première classe B. est chef d’une équipe de protection et d’intervention au GFM Toulon. A 22 ans, après 5 ans de marine et son BAT en poche, il gère à plein temps 6 fusiliers marins : administration, carrière, formation. Il planifie et encadre leurs activités d’entraînement, et les activités de service : définir les patrouilles, gérer les interventions etc. Pour lui, la réforme est un vrai changement de rythme. « On ne raisonne ni en jours ni en semaines mais en mois. Pendant 8 mois, nous alternons : un mois d’entraînement et un mois de service/renfort, puis 4 mois de projections et de missions. Les rythmes de services sont ainsi plus denses, sur des périodes plus longues. Pendant les périodes de service, on voit donc moins la maison qu’avant.

« Sur un mois de service, là encore, c’est une question de rythme : 24 heures de garde, 24 heures d’alerte – cette journée-là est mise à profit pour le suivi des affaires courantes au GFM et on reste en mesure de déclencher un départ sur très court préavis pour intervenir en urgence. »

Pour le QM1 B., les débuts de la mise en œuvre de la réforme ont été complexes. « Il a fallu que chacun comprenne intègre les nouveaux rythmes, et trouve ses marques. Mais désormais, le personnel est bien présent. Avec le nouveau rythme, des entraînements et des projections en équipe, cela permet une bien meilleure cohésion. Nous sommes plus proches les uns des autres, nous nous connaissons mieux. Elle [la réforme] nous demande plus de temps et davantage d’investissement mais cela débouche sur des entraînements et surtout des missions plus enrichissantes ». Côté perspectives de carrière, rien ne change pour le quartier-maître « Mes perspectives restent identiques. A titre très personnel, je souhaiterais me former au maximum et progresser, aller au brevet supérieur, pour pouvoir être officier de permanence protection défense (OPPD) et surtout être de carrière. Je souhaite également participer à un maximum de missions ! »

 

ILLUSTRATION

 

 

 

 

 

 

 

 

Au centre opérationnel protection (COP), le chef de l’élément de patrouille et d’intervention (EPI) assure la coordination des éléments en patrouille et la gestion des systèmes d’alarme et surveillance. - Crédit Marine nationale / JP Pons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’EPI se prépare à partir en patrouille. Au rythme de la PRODEF, 24 heures de service protection avec patrouilles sur le terrain, 24 heures d’astreinte avec une alerte.
Crédit Marine nationale / JP Pons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Patrouille avec équipe cyno sur la BAN Lann-Bihoué. Chaque EPI compte une équipe cyno.
Crédit Marine nationale / JP Pons

 

 

 

 

 

 

 

 

Entrainement des plongeurs du GFM Brest.
Crédit Marine nationale /P Dagois

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Entraînement au Tir avec la CIFUSIL de Lanvéoc 
Crédit Marine nationale / Audrey Agostinelli

 

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 16:55
Projection - Fusiliers Marins en action


25.03.2015 par Marine Nationale
 

Depuis 2009, les missions des fusiliers marins outre-mer et à l’étranger se sont multipliées. Avec la nouvelle organisation, les unités sont plus à même de répondre aux sollicitations – les fusiliers marins sont ainsi projetés une fois par an pendant 4 mois, pour des missions opérationnelles variées.

 

Illustrations

 

 

 

 

 

 

 

Avec les commandos dans la lutte contre les narcotrafiquants

Depuis 2 ans, la filière cynotechnie des fusiliers marins a connu de nombreux changements. Elle gagne en compétence : détection des stupéfiants en plus de la détection des explosifs et de la capacité offensive/défensive. Et les missions sont au rendez-vous ! Chaque équipe de protection projetée outre-mer ou à l’étranger part avec un équipe cyno . Et, aux Antilles, les unités de fusiliers marins déploient une équipe cyno  avec les commandos marine pour les opérations contre les narcotrafics. Appui pour la maîtrise des suspects et la défense des équipiers, détection de stupéfiants, le binôme a fait ses preuves. Il complète un dispositif éprouvé qui repose sur la complémentarité des moyens humains et techniques, de renseignement, de projection et d’intervention.
Crédit Marine nationale / Largo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Protéger les navires civils en zone sensible

Depuis 2009, la marine assure la protection des flottes de thoniers français qui opèrent en océan Indien et qui sont particulièrement exposées au risque de piraterie. Cette mission est conduite par des marins de toutes spécialités, mais encadrés par la Force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO). Principalement des fusiliers marins qui assurent la préparation opérationnelle des marins non fusiliers et arment une partie du dispositif. Ce sont 80 marins qui participent en permanence à cette mission, dont en moyenne 55 fusiliers marins. Le dispositif équipe de protection embarquée (EPE) armé par des fusiliers marins est régulièrement étendu à d’autres navires d’intérêt et battant pavillon français : des câbliers, des navires affrétés par le ministère de la Défense, etc.
Crédit Marine nationale / P. Cupillard

 

 

 

 

 

 

 

 

Sentinelle(s)

Après les attaques terroristes des 7 et 9 janvier à Paris, le président de la République a déclenché le contrat protection qui prévoit le déploiement de 10 000 hommes sur le territoire national. Pour ce déploiement exceptionnel, baptisé opération Sentinelle, les fusiliers marins ont répondu présents. Dans le cadre de cette opération, ils sont notamment déployés en protection à Brest et Toulon. Par ailleurs, l’ensemble des dispositifs de protection ont été accentués.
Crédit Marine nationale / C LUU

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Horizons africains

À Djibouti, les fusiliers marins arment trois éléments : une unité qui assure la protection de la base navale, un détachement qui assure la protection du camp d’Arta des commandos marine, un élément EPE prépositionné pour protéger certains navires civils battant pavillon français qui vont transiter dans le golfe d’Aden ou en océan Indien. Début février, les fusiliers marins de la base navale de Djibouti ont participé à la protection du porte-avions Charles de Gaulle. Les fusiliers marins peuvent être déployés en opération extérieure pour assurer la protection d’unités marine. En 2013-2014, un détachement de fusiliers marins a ainsi assuré la protection des Atlantique 2 engagés dans l’opération Serval.
Crédit armée de l’Air/ L. Bernard

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 16:55
Le général de brigade Isabelle Guion de Méritens, commandant la gendarmerie maritime photo Patrice Donot – Marine Nationale

Le général de brigade Isabelle Guion de Méritens, commandant la gendarmerie maritime photo Patrice Donot – Marine Nationale

 

26 Mars 2015 Propos recueillis par le CNE Yves Goudé – Marine Nationale

 

À la tête de la Gendarmerie maritime depuis septembre 2012, le général de brigade Isabelle Guion de Meritens exerce son autorité sur celle que l’on appelle la « 5ème force de la Marine », chargée notamment d’exécuter des missions de police administrative et de police judiciaire. Des missions devenues plus sensibles depuis les attentats survenus à Paris en janvier dernier.

 

Général, quelle est la contribution concrète de la Gendarmerie maritime à la mission de surveillance du territoire « Sentinelle » ?

 

La Gendarmerie maritime contribue activement au dispositif d'ensemble Vigipirate - Opération Sentinelle notamment pour ce qui  concerne la sécurité des activités d'importance vitale de la Marine sur ses différentes emprises, et en particulier, celles liées à la dissuasion nucléaire. Concrètement, les contrôles sont renforcés à l'entrée des différents sites sensibles par une présence accrue. En moyenne, une centaine de gendarmes maritimes sont présents aux heures d'embauche et de dégagé, et lors de vérifications supplémentaires systématiques ou aléatoires. Enfin, un effort tout particulier est réalisé sur la recherche du renseignement dans la profondeur aux abords des sites de jour comme de nuit, en multipliant d'une part les patrouilles externes et d'autre part les échanges de renseignements avec l'ensemble des acteurs militaires et civils concernés. Des contrôles systématiques de l'identité des conducteurs de véhicules circulant la nuit aux alentours des sites les plus sensibles (Ile longue) sont réalisés en coordination avec la Gendarmerie départementale. Des moyens supplémentaires, humains et matériels sont aussi mobilisés, comme l’engagement de nos unités judiciaires avec leur capacité de surveillance et d'observation discrète, ou la mise en œuvre ciblée de nos dispositifs de lecture automatisée de plaques d'immatriculation... Quant aux délais d'appareillage des bâtiments de l'ère brestoise, ils ont été réduits au minimum pour préserver une capacité d'intervention immédiate sur les plans d'eau de la base navale. La Gendarmerie maritime est également très présente grâce à toutes ses unités navigantes, ses brigades de surveillance du littoral, ses pelotons de sûreté maritime et portuaire civils et militaires, ses unités de recherche (unités spécialisées dans la police judiciaire). Toutes ces unités sont mobilisées pour accorder la priorité à la lutte contre le terrorisme : renseignements, surveillance et intervention dans les approches, lutte contre les trafics… Pour mener ses missions, les gendarmes maritimes travaillent en étroite coopération avec les fusiliers marins, la chaîne sémaphorique, et toutes les composantes de la Marine nationale côtoyées au quotidien, mais aussi avec les forces de sécurité intérieure, police, Gendarmerie, et toutes les entités civiles et militaires du monde du renseignement.

 

Quelles sont plus globalement les missions de la Gendarmerie maritime, notamment en terme de sûreté des approches maritimes du territoire?

 

La Gendarmerie maritime est au quotidien au service de la Marine. Il s’agit avant tout de donner à la Marine  l'anticipation et la profondeur nécessaire à sa protection. Le continuum s'exerce aussi depuis la terre jusqu’à la haute mer, grâce à la diversité des unités de Gendarmerie maritime et des moyens dont elles disposent. Les brigades de surveillance du littoral (BSL) permettent l’action en mer et sur la frange terrestre placée sous influence maritime. Les pelotons de sûreté maritime portuaire viennent compléter le dispositif implanté sur le territoire « maritime ». Ils agissent sur le plan d’eau à l’intérieur des limites administratives du port et la zone maritime et fluviale de régulation, comme les chenaux d’accès au port, ou les zones d’attente et de mouillage. Les unités navigantes travaillent du littoral jusqu'à la haute mer, dans le cadre élargi de la fonction garde-côte. Les Groupes d'Exploitation du Renseignement Opérationnel Maritime (GEROM) sont compétents sur chacune des façades maritimes. Enfin, la chaîne judiciaire comprend en particulier une section de recherches à compétence nationale en capacité d'agir en tout point de métropole et d'outre-mer.

 

Quelles sont les perspectives et les enjeux à l’horizon 2025 pour la Gendarmerie maritime ?

 

La Gendarmerie maritime n'a cessé de se transformer, de se moderniser et de se professionnaliser depuis 30 ans. Dans le cadre du plan[1] « Horizon Marine  2025 », il va s’agir de préserver ses capacités opérationnelles tout en réussissant à stabiliser son organisation et ses modes d'action, après avoir contribué à la réduction des effectifs de la Marine dans le cadre de la Loi de Programmation Militaire (LPM). Le second enjeu sera de renouveler ses patrouilleurs qui arriveront en fin de vie à partir de 2025. Leur capacité hauturière est en effet primordiale pour la surveillance des approches maritimes car elle offre la maîtrise de l'espace et la capacité à agir dans des délais rapides par surprise, dans la profondeur et sur de larges étendues, tout en pouvant durer sur zone malgré des conditions météorologiques défavorables.

Mais dès à présent, un grand chantier s'ouvre pour la Gendarmerie maritime : la reprise en 2015 des deux patrouilleurs de la Marine, l'Athos et l'Aramis, s'appuie sur une manœuvre humaine, opérationnelle et logistique complexe, sur laquelle tous les efforts se concentrent actuellement. Cette reprise permettra d'une part de combler un trou capacitaire actuel sur la façade Atlantique, et d'autre part, de manière transitoire, d'attendre le patrouilleur de nouvelle génération espéré par tous. Ces enjeux sont autant de défis à relever pour tous les gendarmes maritimes. Chacun y contribue en fonction de ses responsabilités et nous sommes tous mobilisés ! »

 

[1] Plan diffusé par le CEMM fin 2014 fixant l’orientation de l’action de la Marine pour les 10 ans à venir

 

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

LA GENDMAR

 

Formation spécialisée de la Gendarmerie nationale, la Gendarmerie maritime est placée pour emploi auprès du chef d'état-major de la Marine. Composante essentielle pour garantir la souveraineté de la France dans le deuxième plus grand espace maritime au monde (11 millions de kilomètres carrés d'espace maritime en métropole et en outre-mer), son emploi procède de la mise en œuvre, dans le milieu maritime et naval, de la politique de sécurité intérieure et de la politique de défense. Directement au contact des acteurs du monde maritime, elle exécute des missions de police administrative et de police judiciaire, ainsi que des missions de nature militaire. Elle est présente sur l'ensemble du littoral métropolitain et outre-mer, mais également dans les emprises et points sensibles de la Marine  nationale et certains grands ports civils.

 

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

photo Marine Nationale

LES MOYENS

 

La Gendarmerie maritime compte 1089 hommes et femmes dont plus de 281 navigants en France métropolitaine, mais également en outre-mer (7% des effectifs) répartis entre différentes sites :

    un état-major à Houilles (78)

    le groupement de la Manche - Mer du Nord à Cherbourg (50)

    le groupement de l'Atlantique à Brest (29)

    le groupement de la Méditerranée à Toulon (83)

    la section de recherches à Houilles (78) et un détachement par façade

    le centre national d'instruction à Toulon (83)

    7 compagnies et 5 patrouilleurs

    le peloton de Paris (75)

    63 unités élémentaires :  BAN (Base Aéronautique Navale) , BSL (Brigade de Surveillance du Littoral), BR (Brigade de recherches), PSMP (Peloton de Sûreté Maritime et Portuaire)...] dont 24 vedettes côtières de surveillance maritime (VCSM) et 8 vedettes de surveillance maritime et portuaire (VSMP)

    les unités outre-mer : Nouvelle-Calédonie, La Réunion, Guyane, Mayotte, Polynésie, Guadeloupe, Martinique ainsi qu’en Afrique (Dakar et Djibouti).

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 16:50
Battlegroup C4I: leading vehicle C4I system integration



30 mars 2015 Thales Group

 

Military operations are now network-centric, and land forces need superior information and communications capabilities to respond to new threats and to work with joint and allied forces efficiently. Thales delivers interoperable systems that are designed for this purpose, giving land forces operational superiority.
We offer vehicle system integrator solutions no matter what the platform or the type of mission to be fulfilled, from stand-alone platform to multiplatform. We provide a common vehicle electronic architecture adjusted for all variants, offering operational supremacy to end-user and industrial and programmatic benefits to customer.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 12:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air


 30/03/2015 Armée de l'Air

 

Vendredi 20 mars 2015, lors de la traditionnelle cérémonie des couleurs, le colonel Jérôme Bellanger, commandant la base aérienne 113 de Saint-Dizier, et le lieutenant-colonel Thierry Kubiak, commandant l’escadron de transformation Rafale (ETR) 2/92 «Aquitaine» ont remis aux moniteurs-simulateurs leur insigne de spécialité.

 

Cette cérémonie fait écho à celle organisée sur la base aérienne 705 de Tours, le mercredi  11 mars 2015. Ce jour-là, le général Alain Rouceau sous-directeur « emploi formation » de la direction des ressources humaines de l’armée de l’air avait remis les insignes à l’ensemble des chefs de service simulateur des bases aériennes.

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photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Ce nouvel insigne permet la reconnaissance des instructeurs au sein de la communauté Rafale

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 12:45
Obangamé-2015 Crédits Marine nationale RCI

Obangamé-2015 Crédits Marine nationale RCI

 

29 mars 2015 fratmat.info

 

Les activités militaires maritimes internationales engagées dans les eaux ivoiriennes dans le cadre de l’exercice "Obangamé-2015" ont pris fin le 27 mars dernier, au centre opérationnel de la base navale, à Abidjan.

 

Débuté le 16 mars 2015, cet exercice visait entre autres, à renforcer le partenariat entre les États-Unis et les forces navales des Etats du Golfe de guinée, les liens entre les cadres des Marines nationales, l’instruction des personnels sur la méthodologie de planification d’un exercice interallié.

 

« Ce fut une belle expérience et un honneur pour nous de s’instruire et se frotter aux États Unis dans un même poste de commandement et manœuvrer avec les frères d’armes des pays voisins »,  a déclaré, le Capitaine de Vaisseau N’Guessan, adjoint au contre-amiral Djakaridja Konaté, commandant la Marine nationale.

 

Mieux, il s’est réjoui de l’instruction reçu par ses hommes au cours de cet exercice. C’est d’ailleurs pourquoi, il a tenu à faire une mise garde. « Les barons de la drogue qui ont inscrit le Golfe de guinée dans leur stratégie, nous trouveront désormais très unis, renforcés et intraitables contre toute incursion », a-t-il lancé.

 

Les États riverains du Golfe de guinée, il faut le souligner, sont confrontés à un certain nombre de menaces d’ordres maritimes depuis quelques années. « C’est donc pour relever ce défi, que les États-Unis d’Amérique ont développé un concept de coopération avec les Forces navales africaines sous le vocable d’African partnership station (Aps), dans le but de renforcer la sécurité et la sûreté maritimes », explique une note de la marine nationale ivoirienne.

 

Il faut signaler que le contre-amiral Djakaridja Konaté se trouvait aux mêmes instants à Accra pour la même cérémonie de clôture de l’exercice « Obangamé version ghanéenne »

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 11:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

27/03/2015 M.Boyer -  Armée de Terre 2015

 

Dans le cadre de la journée nationale du réserviste (JNR) 2015, 30 jeunes des grandes écoles de commerce de Lyon et du lycée Charles de Foucauld ont rencontré des réservistes au 68e régiment d’artillerie d’Afrique (68e RAA) de La Valbonne.

 

Dès 08h00, les étudiants ont participé à la cérémonie des couleurs aux côtés des militaires et des réservistes du 68e RAA. En point d’orgue de la journée, les jeunes ont assisté à des démonstrations dynamiques et statiques des savoir-faire et des capacités du régiment, comme la coopération drone-artillerie et la défense sol-air. Des militaires récemment engagés en opération extérieure leur ont ensuite fait part de leurs retours d’expériences. Après la présentation de certains équipements militaires récents par des industriels de la Défense, M. Pierre Paget, le président de l’association des réservistes citoyens de la défense et de la gendarmerie du Rhône (ARCDG) les a sensibilisés sur la réserve citoyenne.

 

L’enjeu de la JNR est de mettre à l'honneur les citoyens qui ont choisi de consacrer une partie de leur temps à la défense de notre pays en souscrivant un engagement dans la réserve opérationnelle ou en étant réserviste citoyen. Mais aussi de susciter des vocations, car les réservistes sont un complément indispensable aux forces militaires d'active grâce auxquels celles-ci peuvent remplir pleinement leur contrat opérationnel.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 11:45
photo EMA

photo EMA

 

27/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis mars 2015, le colonel Hélène est déployée au sein des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), pour une mission de courte durée. Elle s’est engagée il y a 5 ans comme réserviste, et est affectée à l’Inspection du Service de Santé des Armées (ISSA).

 

Dans le civil, le colonel Hélène est pharmacien général inspecteur de la Santé publique à Dijon. Elle vit actuellement sa première expérience outre-mer, et le liseré vert sur le galon témoigne de sa spécialité « pharmacie ».

 

Au camp de Port Bouët d’Abidjan, elle est adjoint conseiller pharmaceutique du directeur médical, et chef de l’unité de distribution des produits de santé : « nous avons entre 1 et 3 mois de stock de médicaments, de la trousse individuelle du combattant, aux traitements antipaludéens, la dotation EBOLA, le lot de projection initiale, le sang ». Sa journée est rythmée par les missions de soutien aux opérations des forces françaises en côte d’ivoire : prévoir et gérer les commandes de médicaments, ravitailler le centre médical et le bloc opératoire, organiser le stockage, préparer des trousses individuelles du combattant.

 

Elle s’est engagée à servir dans la réserve opérationnelle afin de mettre à profit ses compétences et son expertise au service de l’armée, en vue de participer à des missions d’inspections et d’audits dans les hôpitaux interarmées. Le colonel Hélène indique que « la plus-value d’un pharmacien est notamment d’analyser les consommations et permettre une gestion des stocks optimisée et répondant aux besoins des forces, et de pouvoir le cas échéant  conseiller le commandement ». Très fière de son engagement, le colonel est rigoureuse sur la gestion de la pharmacie : mutualiser, organiser rationaliser et formaliser sont ses maitres mots, pour le succès de la mission des FFCI. Signe de la réussite de son intégration parfaite au sein des FFCI, elle participe aux différentes activités du camp, où elle vient de fêter son anniversaire.

 

Les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), créées le 1er janvier, assurent la protection des ressortissants français et aident à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI). Ces forces constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine, et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la région.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 07:55
photo Christophe Deyres - DICoD

photo Christophe Deyres - DICoD

 

27/03/2015 F. C.  -  DICoD

 

Dans le cadre de la Journée nationale du réserviste 2015, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, s’est rendu, vendredi 27 mars, au forum entreprises-défense qui se tenait au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM). À cette occasion, il a remis les prix de la réserve militaire à deux entreprises, et pour la première fois, deux prix réserve-jeunesse.

 

« Alors que les impératifs de sécurité et de cohésion s’imposent plus que jamais à la Nation, la réserve se présente à l’ensemble des Français comme une formidable opportunité pour contribuer à la défense de leur pays […] », a expliqué Jean-Yves Le Drian dans son discours prononcé le 27 mars, lors du forum entreprises-défense qui se déroulait au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM). Après avoir rencontré lycéens et  réservistes autour des stands de grandes entreprises partenaires de la Défense comme Thalès, Total, Dassault ou encore Safran Snecma, Jean-Yves Le Drian a rappelé que dans le contexte de sécurité actuel, « la réserve n’est pas un plus, c’est une nécessité ».

 

Parallèlement au forum entreprises-défense, le ministre de la Défense a remis plusieurs prix récompensant des actions mises en place en faveur de la politique de soutien à la réserve militaire. Le prix de la réserve militaire 2015 a été attribué à deux entreprises. Dans la catégorie de plus de 1 000 salariés, le groupe Turbomeca a été récompensé pour les conditions données à ses salariés réservistes, qui peuvent sans difficulté effectuer leur temps de réserve. Leader mondial dans la fabrication des moteurs d’hélicoptères, Turbomeca compte une vingtaine de réservistes. Dans la catégorie de moins de 1 000 salariés, c’est Scania France, dont des réservistes ont été projetés en Afghanistan, qui a été récompensé.

 

Pour la première fois, un prix réserve-jeunesse a été attribué, dans la catégorie individuelle, au capitaine de réserve Michel Honoré. Ce dernier a permis la signature d’une convention entre les écoles de commerce du groupe Idrac et la base de défense de la Valbonne. À ses côtés, l’association des sous-officiers de réserve de Nantes (ASOR 44) s’est vue attribuer le prix dans la catégorie collective. Lors d’une journée découverte de la réserve, l’association a accueilli de nombreux jeunes de 17 à 22 ans.

 

Jean-Yves Le Drian a rappelé l’objectif qu’il souhaite atteindre d’ici 2019 : « 1 000 réservistes opérationnels en mesure d’être engagés quotidiennement dans le cadre des missions de protection de nos armées ».

photo Christophe Deyres - DICoD

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 07:50
photo DCSSA

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27/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 9 au 13 février 2015, deux officiers du service de santé des armées (SSA) ont participé à la session de formation semestrielle de l’OTAN visant à renforcer le partage de procédure conjointe dans le domaine de l’évaluation médicale (MEDEVAL Course).

 

Organisé au sein du NATO Centre of Excellence for Military Medicine à Budapest, en Hongrie, cette formation était destinée à une trentaine d’officiers des pays membres et partenaires de l’OTAN et se déroule chaque année à l’automne et au printemps.

 

Le SSA participe au MEDEVAL Course depuis 2010 à raison d’une équipe médicale composée d’un médecin (chirurgien) et de deux élèves-stagiaires (médecin-réanimateur et médecin issu des forces). Pour la session de février 2015, une évolution dans le profil des candidatures a été initiée avec la participation de deux cadres de santé, permettant ainsi une diversification déjà observée chez les partenaires.

 

Pendant ces quatre jours, les Français leurs homologues allemands, américains, anglais, belges, hongrois, luxembourgeois, néerlandais, norvégiens, polonais, suédois et tchèques se sont concentrés sur la sécurité et la stabilité des modules sanitaires engagés en opérations.

 

Cette formation, encadrée par l’OTAN, vise à acquérir des standards communs et certifiés dans le domaine de l’évaluation sanitaire en opération. Adossée au manuel d’évaluation des capacités médicales (MEM), elle fixe un socle de procédures et de pratiques partagé, afin de renforcer l’interopérabilité dans le cadre d’engagement conjoints interalliés.

 

Élément moteur à la mise en place de ce manuel et de cette certification, la France démontre sa volonté de partager les enseignements opérationnels et de mettre en œuvre des processus communs éprouvés. Axé sur l’ouverture, cet investissement s’inscrit dans l’esprit du modèle « SSA 2020 » et contribue à un soutien médical apporté aux armées toujours plus efficient.

 

photos DCSSAphotos DCSSA

photos DCSSA

Repère

Initialement rédigé en 2010 par la France puis amendé par l'ensemble des pays membres de l'OTAN, le MEM ne cesse d’évoluer. Il est aujourd’hui la référence sanitaire et médicale commune à tous les Etats membres de l’Alliance. Son élaboration permet de définir un cadre médical interallié qui rend possible une plus grande interopérabilité des forces et une meilleure efficacité des soins apportés.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 07:45
photo EMA

photo EMA

 

27/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 8 au 12 mars, un détachement d’instruction opérationnel (DIO) issu de la section de reconnaissance régimentaire (SRR) du 2e Régiment étranger de parachutistes, a mené une action de formation  au sein du centre d’instruction commando de Loumia, au sud du Tchad.

 

L’objectif de cette mission était d’instruire les élèves de 3è année de la 26è promotion de l’école des officiers interarmées (TCD) au combat d’infanterie. 70 élèves-officiers tchadiens ont ainsi bénéficié de cette formation

 

Ces quatre jours ont été axés sur l’instruction tactique au combat d’infanterie à pied et motorisé. Une fois les notions théoriques revues, les stagiaires ont appliqué ces savoir-faire grâce à des exercices de mise en situation Ils ont également pu suivre une instruction relative au secourisme au combat et au tir de combat, après avoir revu les fondamentaux du tir au fusil d’assaut FAMAS et AKM.

 

Au terme de cette formation, les futurs officiers tchadiens se sont dits très satisfaits de l’instruction dispensée et des excellentes relations nouées avec l’ensemble des légionnaires parachutistes de la section de reconnaissance régimentaire (SRR).

 

La coopération militaire franco-tchadienne s’inscrit dans le cadre d’une relation ancienne et renouvelée depuis la signature du premier accord de coopération militaire technique en 1976.   Sur le plan opérationnel, elle vise à soutenir la consolidation des forces armées de défense et de sécurité (FADS) du Tchad, en renforçant plus spécifiquement leurs compétences et leurs expertises dans les domaines de la sécurisation des frontières et de la lutte contre le terrorisme. Cela s’inscrit également dans le cadre plus global de la coopération française en Afrique, visant à accompagner les États africains partenaires dans le renforcement de leur sécurité collective. A ce titre, la coopération opérationnelle franco-tchadienne vise à appuyer la formation des contingents tchadiens engagés dans des opérations de maintien de la paix.

photo EMAphoto EMA
photo EMA

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 07:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

 

27/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Déployé au sein du centre de traitement de soignants (CTS) de Conakry en Guinée, le sergent-chef Eric est réserviste à l'hôpital d'instruction des armées (HIA) de Brest. Dans le civil, il est aide-soignant en clinique à Vannes, et parvient à concilier sa vocation médicale auprès de ses patients et son engagement au sein des armées.

 

Le 14 janvier, l'équipe médicale et paramédicale du premier mandat du CTS est arrivée sur la base aérienne de Conakry où le centre venait tout juste d'être construit. Il a fallu tout d’abord organiser le centre. L'acclimatation s'est parfaitement déroulée pour le sergent-chef Eric, fort de ses précédentes missions. Des formations complémentaires lui ont permis de prendre ses marques et d'intégrer les nombreuses procédures, dont celles rigoureuses de la biosécurité. Le sergent-chef Eric s’est assuré du soutien psychologique des patients tout au long de sa mission. Son meilleur souvenir restera la première sortie d’un de ses patients guéris, confit-il avec un sentiment de fierté et de victoire face à la maladie.

 

Eric a fait ses débuts dans l'armée de Terre à 19 ans dans le cadre de son service militaire, en tant que fantassin. Puis il a signé son premier contrat dans l'armée professionnelle, et quelques années plus tard il a rejoint le service de santé en tant qu’auxiliaire sanitaire en régiment. Sa première opération extérieure à ce poste a été en Ex-Yougoslavie, en 1993. Après son retour à la vie civile, le sergent-chef Eric a intégré la réserve opérationnelle en 2006, au sein de l'unité d'intervention de réserve (UIR) du 3e régiment d'infanterie de marine de Vannes (3e RIMa). Pleinement investi, il y consacre 90 jours par an. En 2008, il participe à sa première opération extérieure en tant que réserviste de santé en République centrafricaine (RCA). Aujourd’hui il a rejoint le service de santé des armées au service des urgences de l'HIA de Brest.

 

L'expérience d'Eric démontre qu'il est possible d'allier une carrière dans le civil et un engagement dans la réserve militaire. Ses camarades au CTS n’ont réalisé que très tard qu'il était réserviste. Son intégration s'est faite naturellement et sans distinction. Pour lui, «La confiance entre binômes est indispensable». Ses savoir-faire lui sont utiles sur les plans civil et militaire, et Eric a vite trouvé son équilibre entre sa vie civile et sa fonction de réserviste. Son employeur y a gagné un personnel expérimenté, ouvert sur le monde, garant de valeurs de dépassement de soi et de cohésion. Signe de sa volonté et de l’épanouissement que lui procure le métier de réserviste, le sergent-chef prépare son prochain départ en opérations extérieures, dans quelques mois.

 

Le 2emandat du CTS mobilise depuis le 20 mars, près de 120 militaires français. Rattachés au service de santé des armées (SSA) et au régiment médical de la Valbonne, plus de 70 d'entre eux en sont issus. Le reste du détachement est constitué d’une vingtaine de militaires du 2erégiment de Dragons de Fontevraud, dont la spécialité est l’intervention face aux dangers nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques, et d’une vingtaine de militaires dédiés au commandement et au soutien logistique de ce centre. Il répond à l’objectif que se donne la France de lutter activement contre la maladie en étant intégré à la Task Force Ebola (TFE). Il est destiné aux soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 07:30
La coalition mène de nouveaux raids contre Sanaa

 

30.03.2015 Romandie.com (ats)

 

La capitale du Yémen, Sanaa, a été la cible dès l'aube de nouvelles de frappes aériennes. Les raids de la coalition menée par l'Arabie saoudite se sont poursuivis dans la matinée. Ils semblaient viser le quartier diplomatique.

 

Le royaume wahhabite et ses alliés sunnites ont lancé jeudi passé une campagne de raids contre les milices chiites houthies opposées au président Abd-Rabbou Mansour Hadi qui tiennent Sanaa et cherchent à s'emparer d'Aden, le grand port du sud du pays. De violents affrontements ont été signalés dans sept provinces du sud et de l'est du pays.

 

Durant le week-end, les avions de la coalition arabe ont notamment frappé des objectifs militaires dans les aéroports de la capitale Sanaa et d'Hodeïda, grand port sur la mer Rouge. Des camps militaires des Houthis et de l'ex-président Ali Abdallah Saleh ont également été visés dans la région de Saada, bastion des Houthis proche de la frontière saoudienne.

 

Dans ce contexte, des centaines d'étrangers ont été évacués ces derniers jours. Un navire de guerre chinois est entré dans le port d'Aden dimanche afin d'évacuer des diplomates et autres expatriés chinois, a déclaré à Reuters un responsable portuaire.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 07:25
Le CEMA en compagnie du général Adam, commandant supérieur des FAG

Le CEMA en compagnie du général Adam, commandant supérieur des FAG

 

27/03/2015 Actus Air

 

Du 23 au 25 mars 2015, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), est allé à la rencontre des 2000 militaires et civils présents au sein des forces armées en Guyane (FAG). C’est la première fois depuis 2005 qu’un CEMA se retrouve ainsi au contact des forces présentes dans ce département des outre-Mer. Récit de ces trois jours.

 

Lundi soir, à peine arrivé à Cayenne, le CEMA s’est rendu avec le général Philippe Adam, commandant supérieur des FAG, à la rencontre de détachements représentant les missions les plus emblématiques dans lesquelles sont engagées les FAG.

 

Le 24 mars 2015, pour sa deuxième journée sur le sol guyanais, le général Pierre de Villiers a été à la rencontre des militaires des trois armées qui remplissent les trois missions permanentes des FAG : la contribution à l’action de l’État en mer, la protection du centre spatial guyanais (CSG) et la sécurisation des tirs de fusée (mission Titan), ainsi que la lutte contre l’orpaillage illégal dans le cadre de la mission Harpie.

 

Après avoir échangé avec des marins et des gendarmes maritimes, le CEMA a rejoint le centre de contrôle militaire (CCM) de Kourou pour se faire présenter le dispositif de défense aérienne. Dirigé par la haute autorité de défense aérienne, le CCM a notamment en charge la protection permanente de l’espace aérien du CSG. Lors des lancements de fusées, ce dispositif est renforcé par l’activation du plan Titan, qui, outre une protection aérienne renforcée, comprend un volet maritime et un volet terrestre.

 

À Kourou, le CEMA a pu longuement s’entretenir avec les militaires qui contribuent à ce dispositif interarmées de surveillance et de protection, notamment les aviateurs du détachement Fennec.

 

Le 25 mars, pour sa dernière journée en Guyane, le général de Villiers est allé à la rencontre des militaires du 9e régiment d’infanterie de marine (9e RIMa) puis des jeunes du régiment du service militaire adapté de la Guyane (RSMA) à Saint-Laurent du Maroni, dans l’ouest guyanais. Après ces rencontres, il s’est rendu sur un site symbolique de la lutte contre l’orpaillage clandestin dans la région de Tadéu.

 

Évoluant dans un milieu particulièrement exigeant, les forces armées en Guyane agissent au quotidien dans un cadre unique pour les armées : en opération permanente sur le territoire national, ses actions se déroulent dans un cadre interministériel, sous la direction stratégique du Préfet de région et en étroite coopération notamment avec les forces de gendarmerie et de la police de l'air et des frontières, dispositif unique sur le territoire national.

Le CEMA à la rencontre des militaires des FAG
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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 05:45
Opération Barkhane : mission de ravitaillement par air

 

27/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 20 mars 2015, dans le cadre de l’opération Barkhane, le Groupement de transport opérationnel (GTO) basé sur le détachement air (DETAIR) de Niamey au Niger, a réalisé une mission tactique de transport au sein de la bande Sahalo-saharienne.

 

L'objectif de la mission était d’effectuer un « largage gravité » en vivres et matériels au-dessus du Nord Mali, dans la région de Terz, afin de ravitailler des unités du fuseau Ouest de Barkhane stationnées ponctuellement dans cette région.

 

L’équipage s’est rendu à Gao, où se trouvait l’équipe de largage du 1er Régiment du train parachutiste (RTP). Une réunion s’est tenue entre l’équipage de largage et les personnels en relation avec les troupes au sol qui recevront la livraison, permettant ainsi de rassembler et coordonner toutes les données inhérentes à la mission. La présentation de la zone, le briefing météo, les coordonnées géographiques, les procédures de largage, ou encore la situation tactique de la manœuvre ont été étudiés afin d’anticiper toutes complications pouvant porter atteinte au bon déroulement de la mission. Un avion de transport C160 Transall a ainsi été chargé de près de sept tonnes de vivres et matériels. Après plus d’une heure de vol en haute altitude pour rejoindre la zone concernée, le Transall a effectué sa livraison par air à 125 mètres d’altitude.

 

Ces missions tactiques de transport de moyens logistiques effectuées par le GTO sur les théâtres d’opérations doivent s’affranchir des contraintes de transport en zone d’insécurité. Elles sont déterminantes pour les missions car elles permettent d’assurer le ravitaillement logistique.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la BSS.

Opération Barkhane : mission de ravitaillement par air
Opération Barkhane : mission de ravitaillement par air
Opération Barkhane : mission de ravitaillement par air
Opération Barkhane : mission de ravitaillement par air
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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 11:55
Séance de peinture dans le hangar aviation -  photo Erwan RABO - ECPAD

Séance de peinture dans le hangar aviation - photo Erwan RABO - ECPAD

 

27/03/2015 Samantha Lille - MinDefFR

 

Le 5 mars dernier, le groupe amphibie, composé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, de la frégate type La Fayette Aconit et d'un détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre, a appareillé de Toulon pour la mission Jeanne d’Arc. À bord du BPC, au détour d’un pont, nous avons fait deux surprenantes rencontres ! Récit.

 

Chevalet sous le bras, baskets vissées aux pieds sous les tenues de protection de bord, Cécile et Marie sont facilement repérables dans les coursives du bâtiment de projection et de commandement Dixmude.

 

Toutes deux sont invitées pour suivre le début de la mission Jeanne d’Arc. De Toulon à Djibouti, elles vont avoir un peu plus de trois semaines pour croquer et peindre la vie du bord. Un travail artistique qu’elles effectuent au profit de l’association pour le développement des œuvres sociales de la Marine (Adosm) qui vient en aide aux veuves, orphelins et aux anciens personnels de la Marine en difficulté ainsi qu’à leurs familles. Marie, petite-fille, fille et épouse de marin, voulait s’investir à sa manière dans cette association. Et c’est ainsi qu’elle a convaincu sans grandes difficultés sa comparse Cécile, ancienne juriste fiscaliste venue à la peinture sur le tard, de participer à ce projet hors norme. L’objectif des deux femmes est d’exposer leurs œuvres en octobre 2015 à Toulon, au cercle Vauban, dans le cadre d’une vente caritative. Toutefois, les marins du Dixmude ‘croqués’ pourront récupérer leurs représentations pendant la traversée, en échange d’un don.

 

Le Pacha du Dixmude visite l'atelier des peintres  - photo Erwan RABO - ECPAD

Le Pacha du Dixmude visite l'atelier des peintres - photo Erwan RABO - ECPAD

Les deux peintres travaillent sur le vif. Une situation, un regard, un mélange de couleurs sur le pont et leur inspiration naît dans l’instant. Pour les aider, elles s’appuient parfois de quelques clichés, les manœuvres maritimes attendant rarement la fin du coup de pinceau. Mais la vie de peintre n’est pas de tout repos. « Je me réveille parfois la nuit en pensant à la toile que je n’ai pas réussi à terminer », confie Marie. Alors pas question de trop les distraire, silence, ça peint !

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 11:20
ACTUV Concept Video


27 mars 2015 DARPA

 

DARPA’s Anti-Submarine Warfare (ASW) Continuous Trail Unmanned Vessel (ACTUV) seeks to develop a new type of independently deployed unmanned surface vessel (USV) that would track adversaries’ ultra-quiet diesel-electric submarines over thousands of miles at a fraction of current costs. ACTUV would operate under sparse remote supervisory control and safely follow the maritime “rules of the road” for collision avoidance known as COLREGS.

ACTUV Concept Video
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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 12:55
La Marine dans les opérations d'aujourd'hui

 

27/03/2015 par CESM

 

Le prochain colloque organisé par le CESM aura lieu le mercredi 15 avril de 18h30 à 20h00 à École Militaire - Amphithéâtre Des Vallières.

 

La Marine nationale en action !

 

Chaque jour, 35 bâtiments, au moins un sous-marin lanceur d’engins, 5 aéronefs et des fusiliers marins et commandos sont déployés sur, sous et au-dessus de la mer.

Cela représente 5 000 marins, pour préserver les intérêts de la France et garantir la sécurité des Français : opération Chammal (engagement contre Daech), opération Barkhane (intervention au Mali), opération Carib Royal (lutte contre les trafics illicites), opérations Corymbe, Atalante (protection des approches), Frontex : Poséidon et Héra (contrôle des flux) …

 

Programme

18h30  : Ouverture

  • Contre-amiral Anne Cullerre, sous-chef d’état-major « Opérations Aéronavales »

19h00 – 20h00  : Interventions

« La Marine dans les opérations : tactique et stratégie »

  • Capitaine de vaisseau (CR) Lars Wedin, membre de l’Académie de Marine, chercheur à l’Institut Français d’Analyse Stratégique, à l’occasion de la sortie en mars 2015 de son ouvrage : Stratégies maritimes du XXIème siècle, l’apport de l’amiral Castex .

  • Un capitaine de vaisseau, ayant récemment commandé un bâtiment en opérations

Inscription obligatoire

colloques@cesm.fr en précisant : nom, prénom, date et lieu de naissance, organisme

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 12:50
programme MMCM - credits Thales

programme MMCM - credits Thales

 

27/03/2015 DGA

 

Les agences d’acquisition des ministères de la défense français et britannique, respectivement la Direction générale de l’armement (DGA) et DE&S, ont notifié le contrat « Maritime Mine Counter Measures » (MMCM) le 27 mars 2015.

 

Cette notification est le résultat d’un dialogue compétitif conduit par l’OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d’armement). Ce contrat est attribué à Thales associée à BAE Systems avec parmi les sous-traitants français le groupe ECA. Il permet à la France et au Royaume-Uni d’initier conjointement le développement d’une nouvelle capacité stratégique et interopérable entre nos deux marines, tout en maintenant leur industrie au meilleur niveau mondial dans le domaine de la lutte sous-marine.

 

Le contrat notifié au consortium industriel porte sur la définition, la réalisation et la qualification de deux prototypes d’un système de drones navals, de surface et sous-marins, d’ici 2019. Ils seront mis en œuvre à partir d’un « bateau mère » ou depuis la terre. Les évaluations seront conduites par la Marine nationale et la Royal Navy. Par comparaison aux chasseurs de mines actuels, le système permettra de maintenir l’homme en dehors de la zone de danger.

 

 « Le développement de systèmes de drones navals est un domaine nouveau et passionnant au Royaume-Uni comme en France. En travaillant ensemble sur la base d’une vision commune des systèmes de drones sous-marins, nous serons en mesure de déterminer les avantages que le développement de cette capacité navale pourrait apporter, sur les plans militaires, financiers, technologiques et des compétences »,  a déclaré le secrétaire d’État britannique Philip Dunne.

 

Pour le délégué général pour l’armement, Laurent Collet-Billon : « le projet de lutte contre les mines navales MMCM occupe une place importante dans la préparation de l’avenir des systèmes de défense au profit des armées françaises et britanniques. Il traduit la volonté d’innovation de nos deux pays pour conserver une longueur d’avance dans les domaines technologique, industriel et opérationnel du secteur de la lutte sous-marine. »

 

Pour la France, le projet MMCM est une brique constitutive et centrale du programme plus vaste « Système de lutte anti-mines futur » (SLAMF) qui vise au renouvellement des capacités françaises de guerre des mines françaises après 2020. Pour le Royaume-Uni, le projet MMCM contribue au programme « Mine Countermeasures and Hydrographic Capability » (MHC) pour le renouvellement des capacités hydrographiques et de lutte contre les mines navales.

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 12:50
Holloman - Impressionen


26 mars 2015 Quelle: Redaktion der Bundeswehr 03/2015 15E10507

 

Auf der Holloman Air Force Base findet die Waffensystemausbildung auf dem Tornado statt. Neun Monate lang lernen die jungen Piloten und Waffensystemoffiziere, das Kampfflugzeug zu beherrschen. Die Trainingsmöglichkeiten in New Mexico sind ideal: der militärische Flugraum ist so groß wie Thüringen und auch das Wetter ist meistens perfekt, denn in Holloman scheint an 300 Tagen im Jahr die Sonne.



Musik: "Tactical Invasion" (Concors) / Universal

 

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 12:35
RNZAF Hercules celebrates 50 years milestone

RNZAF Hercules celebrates 50 years milestone


26 mars 2015 New Zealand Defence Forces

 

The C-130 Hercules of Royal New Zealand Airforce celebrates her 50th birthday this week. Here's a highlight reel of her work delivering troops and cargo all around the world in support of NZDF's operations, missions and exercises.

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