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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 17:20
Metal Shark's 7m rigid hull inflatable boats (RHIBs). Photo Gravois Aluminium Boats LLC DBA Metal Shark

Metal Shark's 7m rigid hull inflatable boats (RHIBs). Photo Gravois Aluminium Boats LLC DBA Metal Shark

Metal Shark's 7m rigid hull inflatable boats (RHIBs). Photo Gravois Aluminium Boats LLC DBA Metal Shark

 

18 March 2015 naval-technology.com

 

The US Navy has contracted Louisiana-based shipbuilder Metal Shark to build rigid hull inflatable boats (RHIBs), as part of future foreign military sales (FMS) requirements.

 

The $15.3m contract includes options that, if exercised, will bring the total value of the award to $47.4m.

 

Metal Shark president Chris Allard said: "Metal Shark is proud to count the US Navy among its top customers, and with the award of this newest contract, we look forward to continuing and strengthening this relationship for years to come.

 

"Large orders such as this one benefit Metal Shark customers large and small by way of increased production efficiencies and economies of scale that keep our pricing competitive, our workforce stable, and our technology on the leading edge."

 

Metal Shark's new 7m-long RHIBs will be constructed using a flexible baseline configuration to enable quick alterations, which will support specific FMS case requirements of customers across the globe.

 

The boats will be used to support a variety of operations, including personnel and cargo transfer, search and rescue, vessel interdiction and boarding, plus insertion and extraction of force, and open water patrol.

 

The company is also under contract to deliver the US navy's Force Protection Boat - Medium (FPB-M and High Speed Manoeuvrable Surface Target Boat (HSMST), as well as the US Coast Guard's Response Boat - Small (RBS).

 

Metal Shark also produces vessels for state and local law enforcement agencies, pilot associations, port operators, and several other commercial interests.

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 17:20
Investissement dans une nouvelle technologie visant à protéger les Canadiens

 

BURLINGTON, ONTARIO--(Marketwired - 23 mars 2015) - marketwired.com

 

Le gouvernement Harper investit dans une nouvelle technologie de surveillance et de ciblage dans le but d'appuyer le secteur canadien de la défense, de la sécurité et de la sécurité publique

 

Le ministre de l'Industrie James Moore a annoncé aujourd'hui l'octroi d'un important investissement visant à préserver la sécurité des Canadiens. Le ministre a effectué cette annonce alors qu'il était de passage au siège social de la société L-3 WESCAM à Burlington, en Ontario, en compagnie de représentants d'universités et de fournisseurs partenaires. L'investissement considérable consenti à cette entreprise lui permettra de poursuivre ses travaux de R-D visant à mettre au point des caméras de surveillance et des détecteurs de haute technologie aériens, terrestres et maritimes. Ce type d'instrument est essentiel aux activités de défense, de sécurité, et de recherche et sauvetage qui sont menées au Canada.

Cet investissement du gouvernement Harper entraînera la création d'emplois hautement spécialisés et bien rémunérés dans l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement dédiée à la fabrication de matériel de défense dans le Sud de l'Ontario, en plus de préserver 200 postes existants à Burlington et à Don Mills.

WESCAM investira 2 millions de dollars dans le cadre de partenariats avec des universités et des collèges canadiens, afin de contribuer à la formation de la future main-d'œuvre du Canada dans le domaine des technologies de sécurité et de défense.

L'entreprise formera des partenariats avec plus de 60 fournisseurs de l'Ontario dans le cadre de ce projet.

 

Les faits en bref

  • L-3 WESCAM est l'entreprise de fabrication de matériel de défense la plus importante au Canada dans le domaine de l'imagerie et de la détection de pointe aéroportées, et un chef de file des applications en matière de défense, de surveillance, et de recherche et sauvetage.
  • Depuis 2005, les caméras de WESCAM ont joué un rôle crucial dans l'interception d'insurgés en Afghanistan et en Iraq.
  • En 2014, un avion de Transports Canada équipé d'un détecteur de chaleur de WESCAM a joué un rôle prépondérant dans la capture du malfaiteur armé responsable de la mort de trois membres de la Gendarmerie royale du Canada, à Moncton, au Nouveau-Brunswick.
  • Le matériel de surveillance de WESCAM a également été utilisé le long de la frontière canado-américaine pour intercepter des trafiquants de drogue.
  • Le gouvernement du Canada verse, par l'entremise de l'Initiative stratégique pour l'aérospatiale et la défense, une contribution remboursable de 75 millions de dollars à L-3 WESCAM à l'appui de ses travaux de recherche-développement.
  • L'investissement du gouvernement Harper entraînera un investissement additionnel de 113 millions de dollars de la part de WESCAM dans l'économie canadienne.
  • En 2013, l'industrie canadienne de l'aérospatiale et de la défense a généré plus de 172 000 emplois et a injecté 28 milliards de dollars dans l'économie. Le volet de la défense de ce secteur emploie chaque année plus de 63 000 travailleurs hautement qualifiés et génère des recettes de plus de 9,4 milliards de dollars.

 

« La technologie de surveillance et de ciblage de WESCAM a été utilisée par les forces policières dans le cadre de chasses à l'homme et d'opérations visant à démanteler des installations de culture de marijuana ici, au Canada. À l'étranger, les Forces armées canadiennes ont utilisé des systèmes aériens similaires lors de la mission de 10 ans du Canada en Afghanistan visant à capturer des cibles de grande valeur. À l'heure actuelle, les Forces armées canadiennes continuent d'utiliser la technologie de WESCAM pour appuyer la lutte contre les insurgés de l'État islamique d'Iraq et du Levant. Notre gouvernement est fier d'investir dans une entreprise renommée de défense, de sécurité et de sécurité publique qui poursuivra ses efforts afin de mettre au point les nouvelles technologies requises pour lutter contre le terrorisme et protéger les Canadiens. » - Le ministre de l'Industrie, James Moore

« La société L-3 WESCAM est très fière d'avoir été choisie pour recevoir cet investissement clé du gouvernement du Canada. Nous prévoyons utiliser cette contribution pour rehausser la gamme de nos produits de défense, de sécurité et de sécurité publique applicables aux domaines aérien, terrestre et maritime. » - Le président de L-3 WESCAM, John Dehne

« Les entreprises canadiennes de l'aérospatiale, dont WESCAM, conçoivent des technologies d'avant-garde qui sont essentielles à notre sécurité et à notre souveraineté. Nous sommes ravis que des programmes comme l'Initiative stratégique pour l'aérospatiale et la défense soutiennent les importants travaux que notre industrie mène. L'Association des industries aérospatiales du Canada tient à féliciter L-3 WESCAM pour l'obtention de ce financement, et à remercier le gouvernement de son appui soutenu à l'égard de l'industrie canadienne de l'aérospatiale et de la défense. » - Le président et chef de la direction de l'Association des industries aérospatiales du Canada, Jim Quick

« Les technologies utilisées dans les caméras de surveillance et les détecteurs sont des éléments importants de la capacité de commande, de contrôle et de communication du Canada, et sont essentielles à la défense et à la sécurité de notre pays. Ces technologies rehaussent aussi les applications civiles et commerciales de sciences et de technologie au profit de tous les Canadiens. L'Association des industries canadiennes de défense et de sécurité félicite la société L-3 WESCAM et le gouvernement de cet important investissement dans la recherche-développement. Ce genre d'investissement démontre la saine collaboration qui existe entre l'industrie et le gouvernement; une collaboration qui stimule l'innovation au Canada, crée des emplois de grande valeur et met à profit les forces du secteur industriel canadien de la défense et de la sécurité. » - La présidente de l'Association des industries canadiennes de défense et de sécurité, Christyn Cianfarani

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 17:20
USS John P Murtha (LPD 26) Photo Huntington Ingalls Industries

USS John P Murtha (LPD 26) Photo Huntington Ingalls Industries

 

20 March 2015 naval-technology.com

 

The US Navy is set to christen the tenth San Antonio-class amphibious transport dock ship on 21 March at the Huntington Ingalls Industries' (HII) shipbuilding division visitor control centre.

 

The ship is being named in honour of late John P Murtha, who represented Pennsylvania's twelfth congressional district from 1974 to 2010.

 

Having served in the Marine Corps for 37 years, Murtha saw service in the Korean War and in Vietnam, and earned the Bronze Star with Valor device, two Purple Hearts and the Vietnamese Cross of Gallantry.

 

Launched on 30 October 2014, the LPD 26 is scheduled for delivery to the navy in 2016 and will join the first nine ships of the San Antonio-class.

 

USS Portland (LPD 27), the final ship of the current San Antonio-class, was keel laid in August 2013 and is currently under construction at HII.

 

Designed to serve as a key element of the navy's sea base transformation, the LPDs are being developed to enable deployment of the combat and support elements of marine expeditionary units and brigades.

 

Featuring a flight deck and hangar which can operate CH-46 Sea Knight helicopters and the Osprey tilt-rotor aircraft (MV-22), the LPD 26 will be equipped with a well deck capable of embarking and debarking landing crafts, air cushion, the Expeditionary Fighting Vehicle (EFV), to deliver marines ashore.

 

The 684ft-long San Antonio-class ships have a displacement capacity of 25,000t and more than 23,000ft2 of vehicle storage, capable of transporting a landing force of up to 800 marines and their equipment.

 

The 11 ships will functionally replace more than 41 ships across four classes, providing the navy and marine corps with modern, sea-based platforms.

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 17:20
Northrop Grumman Names Alan Lytle Vice President, Undersea Systems

 

ANNAPOLIS, Md. – March 20, 2015 – Northrop Grumman Corporation

 

Northrop Grumman Corporation (NYSE:NOC) has named Alan Lytle vice president, Undersea Systems business unit, for the company's Electronic Systems sector, effective immediately.

 

In his new position, Lytle will have executive responsibility for all Undersea Systems programs and products involving the design, development and production of advanced undersea capabilities including submarine sensors, unmanned maritime systems, minehunting systems and torpedoes. He will be based at the company's facility in Annapolis.

 

Lytle joined the company in 2010 as director, Undersea Systems special defense programs. In 2013, he assumed the role of director, business development and strategy, focusing on emerging and growth markets in the undersea domain.

 

Prior to joining Northrop Grumman, Lytle was a principal investigator and program manager at the National Institute of Standards and Technology. His primary research areas were field robotics and 3D imaging systems. Lytle is also a U.S. Navy submarine officer and served on fast attack submarines before transitioning to the Navy Reserve. He currently holds the rank of captain.

 

Lytle earned bachelor's, master's and doctorate degrees in engineering from Virginia Tech. He is also a graduate of the Naval Command and Staff program at the Naval War College.

 

Northrop Grumman is a leading global security company providing innovative systems, products and solutions in unmanned systems, cyber, C4ISR, and logistics and modernization to government and commercial customers worldwide. Please visit www.northropgrumman.com for more information.

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 13:45
photo EMA (Archives)

photo EMA (Archives)

 

23-03-2015 par RFI

 

Un civil malien a été tué et décapité il y a quelques jours dans la région de Tombouctou dans le nord-ouest du pays. Il était accusé par ses assassins d'être un informateur des forces françaises.

 

L’homme accusé d’être un informateur des forces françaises de l’opération Barkhane serait âgé de 39 ans. Ce civil malien a dans un premier temps été enlevé, puis conduit à 120 kilomètres au nord de Tombouctou.

 

Suite de l'article

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 13:30
détroit de Bab el Mandeb - photo NASA

détroit de Bab el Mandeb - photo NASA

 

Aden, 23 mars 2015 Marine & Occéans (AFP)

 

En progressant vers le sud-ouest du Yémen, les miliciens chiites Houthis, proches de l'Iran, font planer une menace sur le détroit stratégique de Bab al-Mandeb par lequel transite une bonne partie du trafic maritime mondial.

 

Ce détroit entre la mer Rouge et le Golfe d'Aden qui séparent l'Afrique de la Péninsule arabique est situé à proximité de la grande ville de Taëz, contre laquelle les Houthis ont lancé une offensive ces derniers jours. Et il suffit pour eux de pousser un peu plus vers l'ouest pour parvenir à la côte.

Dimanche déjà, selon des sources de sécurité, des détachements de Houthis faisaient route vers le port de Mocha, à 80 km de Taëz, qui permet un accès direct au détroit de Bab al-Mandeb.

Un tel scénario donnerait une dimension internationale au conflit yéménite, les grandes puissances ne pouvant rester insensibles au fait qu'une force ayant des liens présumés avec l'Iran, pays qui contrôle déjà le détroit stratégique d'Ormuz, prenne pied au détroit de Bab al-Mandeb.

"Dans ce cas, l'Iran serait le principal bénéficiaire (...) et aurait en main une carte pour faire pression sur les puissances mondiales dans les négociations sur le dossier du nucléaire iranien", affirme l'analyste politique yéménite, Bassem al-Hakimi.

"L'Arabie saoudite pourrait parallèlement en pâtir car ses exportations de pétrole vers les marchés asiatiques passent par le détroit de Bab al-Mandeb", ajoute-t-il. L'Iran aurait ainsi un outil de pression sur Ryad".

En entrant dans Taëz, où ils se sont emparés ce week-end de l'aéroport sans toutefois se rendre maîtres de la cité, les Houthis ne se trouvent plus qu'à quelque 160 km d'Aden, la deuxième ville du pays, tout au sud.

Le détroit de Bab al-Mandeb est situé quant à lui à 150 km à l'ouest d'Aden. La route entre Aden et Bab al-Mandeb longe la côte et l'armée régulière n'y est que faiblement présente, selon des spécialistes yéménites.

 

- 'ligne rouge' -

Le détroit revêt une importance stratégique pour d'autres pays, comme l'Egypte et Israël, en plus des grandes puissances.

Parmi celles-ci, les Etats-Unis disposent depuis quelques années d'une base à Djibouti, non loin de la rive africaine du détroit, où la France a une présence militaire plus ancienne.

Pour Le Caire, Bab al-Mandeb, qui donne accès au Canal de Suez, "constitue une ligne rouge", a affirmé devant la presse l'ambassadeur égyptien au Yémen, Youssef al-Charkaoui. "Plus de 38% du trafic maritime mondial passent par ce détroit", a-t-il précisé pour en souligner l'importance stratégique.

"La sécurité nationale du Yémen est intimement liée à la sécurité de la mer Rouge, du Golfe et de Bab al-Mandeb", a ajouté le diplomate égyptien après avoir rencontré la semaine dernière à Aden le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi.

L'Egypte, qui soutient M. Hadi, a fermé son ambassade à Sanaa, comme d'autres pays occidentaux et arabes, après la prise du pouvoir par les Houthis dans la capitale yéménite début février.

 

- ingérences -

M. Hadi a fui Sanaa et s'est réfugié à Aden et, dimanche soir, le Conseil de sécurité de l'ONU lui a réaffirmé son soutien, tout en appelant les Etats membres de l'organisation à "s'abstenir de toute ingérence" au Yémen.

L'ambassadeur égyptien s'était exprimé après avoir remis à M. Hadi une invitation à participer au sommet arabe prévu fin mars en Egypte.

Parmi les pays arabes, les monarchies sunnites du Golfe, en particulier l'Arabie saoudite, sont à l'avant-garde du soutien au président "légitime" du Yémen.

La menace potentielle des Houthis sur Bab al-Mandeb est également un sujet d'inquiétude pour Israël, dont le port d'Eilat est situé sur la mer Rouge.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu n'a pas manqué, dans son discours du 3 mars devant le Congrès américain, de dénoncer les "menaces" que fait peser l'Iran sur le "monde entier".

"Pendant que beaucoup espèrent que l'Iran va rejoindre la communauté des nations, l'Iran est en train d'avaler plusieurs nations. Nous devons être unis pour stopper la marche terrible de l'Iran", a déclaré M. Netanyahu, en faisant référence notamment au Yémen et au "détroit stratégique à l'entrée de la mer Rouge".  

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 13:25
photo CCH Serpillo

photo CCH Serpillo

 

23/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le jeudi 12 mars 2015, le personnel du Service Interarmées des Munitions des Forces Armées en Guyane (FAG) a procédé à une destruction de munitions, mesure de sécurité appliquée pour les stocks éprouvés par les déploiements.

 

Basé sur la Montagne des Serpents à une trentaine de kilomètres de Cayenne, les pyrotechniciens du dépôt munitions ont procédé à la destruction par « pétardement », c’est-à-dire en recouvrant les munitions d’explosifs. Ces munitions utilisées dans le cadre des missions des FAG étaient fortement oxydées en raison des caractéristiques du climat et devenues sujettes à des dysfonctionnements. 88 kilos de munitions ont ainsi été éliminés.

 

En 2014, le dépôt de munitions des FAG a détruit 2,4 tonnes de munitions appartenant aux trois armées et au ministère de l’intérieur. Ces opérations de maintenance de munitions permettent d’assurer la sécurité de l’utilisateur mais aussi l’efficacité opérationnelle de la munition.

 

Placé sous les ordres du détachement de liaison du service interarmées de munition, le dépôt de munitions est armé par 6 personnels, dont deux civils. Il gère la comptabilité des munitions, le suivi et l’inventaire du stock. Il est aussi en charge de la perception et du reversement des munitions auprès des unités.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photos CCH Serpillo
photos CCH Serpillo

photos CCH Serpillo

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 12:55
Le nouveau kit permet une extraction du blessé par la porte principale en position horizontale constante.

Le nouveau kit permet une extraction du blessé par la porte principale en position horizontale constante.

 

23/03/2015 Armée de l'air

 

Vendredi 13 mars 2015, un nouveau kit médical a été testé sur la base aérienne 107 de Villacoublay. Il doit équiper le Falcon 2000, dernier avion de la flotte de l’escadron de transport (ET) 60.

 

Le nouveau kit permet une extraction facilitée du blessé par la porte principale, en position horizontale constante, ce qui n’était pas le cas sur le précédent kit. « Il garantit ainsi une plus grande sécurité dans le chargement et le déchargement du patient », explique le capitaine François, commandant en second de l’escadrille aérosanitaire (EAS) 6/56 « Étampes ».

 

L’ET 60, l’EAS 6/56 et le centre médical des armées de Villacoublay ont ainsi validé son utilisation.

 

Les Falcon sont en alerte 24 heures sur 24. Ils disposent d’une capacité d’évacuation de patients couchés « réa », qui nécessitent une évacuation rapide, dans les 24 heures maximum. Ce nouveau kit médical permettra d’améliorer encore ces interventions d’urgence.

 

Et pour en savoir plus, plongez-vous dans le numéro 679 de mars 2015 d’Air actualités, qui a consacré un dossier aux évacuations aéromédicales.

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 12:50
Millimeterarbeit - Luftbetankung eines Awacs Flugzeuges


23 mars 2015 Quelle: Redaktion der Bundeswehr 03/2015 15E15402

 

Rendezvous in 8.000 Metern Höhe: Ein AWACS (Airborne Warning & Control System) -Flugzeug der NATO nähert sich einem amerikanischem Tankflugzeug bis auf wenige Meter. Die Piloten müssen manuell genau Kurs halten, um den Tankrüssel richtig platzieren zu können. Danach fließen rund 20.000 Liter Kerosin in die AWACS-Maschine.



 

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 12:45
Tunisie: un soldat tué dans l’explosion d’une mine posée par des jihadistes

 

23 mars 2015 45eNord. Ca (AFP)

 

Un soldat tunisien a été tué dimanche soir dans l’explosion d’une mine posée par des jihadistes dans une région montagneuse de l’ouest de la Tunisie, à la frontière avec l’Algérie, a annoncé à l’AFP le porte-parole du ministère de la Défense.

 

Un militaire a été tué et deux autres ont été blessés lorsqu’une mine a explosé au passage de leur véhicule sur les hauteurs ouest, à la frontière avec l’Algérie, a indiqué Belhassen Oueslati, sans vouloir préciser le lieu exact parce qu’une opération était en cours.

 

La mine a été posée par des éléments terroristes, a-t-il ajouté.

 

La Tunisie, qui vient d’être frappée par un attentat revendiqué pour la première fois par le groupe Etat islamique (EI), tente depuis la fin 2012 de neutraliser – sans succès pour l’instant – un groupe lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), actif dans les massifs montagneux et forestiers à la frontière algérienne.

 

Plusieurs dizaines de soldats, policiers et gendarmes ont été tués dans des incidents liés à une mouvance jihadiste en plein essor depuis la révolution de 2011, notamment lors d’attaques les visant ou dans l’explosion de mines.

 

Mercredi, deux hommes armés ont ouvert le feu au musée du Bardo à Tunis, tuant 20 touristes et un policier tunisien. Revendiquée par l’EI, il s’agit de la première attaque à viser des étrangers depuis la révolution.

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 11:55
A400M (photo Armée de l'Air) - FREMM (photo DCNS)

A400M (photo Armée de l'Air) - FREMM (photo DCNS)

 

19 mars 2015 l’Oeil du 20 heures

 

Et si notre armée partait bientôt en guerre avec des véhicules de location ? Si l’idée paraît étonnante, elle n’en est pas moins prévue par le ministère de la Défense. Dans le cadre de la loi Macron, le gouvernement a fait passer un amendement qui a attiré l’Oeil du 20h. Ce texte permet au ministère de la défense d'effectuer un drôle de passe-passe budgétaire en l'autorisant à vendre des frégates militaires et des avions de transports à des sociétés créées de toute pièce pour l'opération puis à louer ce même matériel à ces mêmes sociétés.

 

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 11:30
Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, Emir de l’Etat du Qatar - photo PR Elysée

Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, Emir de l’Etat du Qatar - photo PR Elysée

Dans le domaine de l'armement, le jeune émir Tamim ben Hamad Al Thani fait lanterner la France.

 

23/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Sait-on en France qui décide au Qatar à l'exception de l'émir ? Pas sûr car cela semble aujourd'hui éminemment plus complexe... C'est d'ailleurs peut-être pour cela que la France avance en aveugle sur le Rafale à Doha, qui n'a toujours pas répondu à un courrier envoyé par François Hollande il y a une vingtaine de jours environ.

 

Mais que veut finalement Doha? C'est la question qui trotte dans la tête de la plupart des dirigeants des grands groupes de l'armement français. Car, près de deux ans après son accession au trône, le jeune émir Tamim ben Hamad Al Thani n'a conclu ni dans un sens dans l'autre aucune des campagnes commerciales qui sont très prometteuses pour la France, y compris celles où un protocole d'accord a déjà été signé comme pour les (hélicoptères de transport NH90 (Airbus Helicopters) et les avions ravitailleurs MRTT (Airbus Defence).

Toutefois, ces campagnes prometteuses le sont depuis plus de trois ans maintenant alors que la Coupe du Monde, prévue en hiver 2022, approche à grand pas. "Nous avons deux interrogations, résume pour "La Tribune" un patron du secteur, nous ne connaissons pas clairement les objectifs de Qatar en matière d'achats d'armement et nous n'avons pas identifié quels sont les leviers à actionner pour faire avancer un dossier quand il arrive au Palais". Car, clairement une fois qu'un dossier est transmis par le ministère de la Défense au Palais de l'émir, il se perd dans les couloirs.

 

Le Palais, une boite noire?

"Le Palais est une véritable boite noire, nous ne savons pas ce qui s'y passe", confirment des sources concordantes, qui connaissent pourtant très bien le pays. "Au Qatar, c'est extrêmement compliqué, souligne un industriel qui négocie depuis plus de 20 ans avec les Qataris. Et si l'on regarde ce qu'a fait Hamad Ben Khalifa Al-Thani dans l'armement, il n'a pas fait une seule opération d'envergure entre 1995-2013, mais en revanche il a beaucoup pratiqué la diplomatie financière. Conclusion, le Qatar fait très peu d'acquisition dans la défense à l'exception du domaine défense anti-aérienne pour protéger les installations gazières".

Ce qui fait dire aujourd'hui à certains grands industriels que la garde rapprochée de l'ancien émir, et/ou ce dernier lui-même tire encore les ficelles. Toutefois, Tamim ben Hamad Al Thani s'appuierait beaucoup sur le chef d'état-major des forces armées qatariennes, le général Ghanim bin Shaheen al Ghanim qui aurait sa confiance.

 

Une lettre de François Hollande à Al Thani

Du coup, la France rame. Mais le fil des discussions n'est pas rompu. Loin de là. En piste pour la vente de 24 Rafale (+ 12 option), Dassault Aviation et ses partenaires (Safran et Thales) ont récemment envoyé une proposition engageante (Best and final offer) à Doha, qui aurait fait tiquer. Dans la foulée, François Hollande a envoyé il y a une vingtaine de jours un courrier à l'émir Al Thani. Pas de réponse à ce jour, selon nos informations, alors qu'en novembre l'émir souhaitait pourtant conclure les négociations sur le Rafale avant la fin de 2014. D'ailleurs, il aurait été très mécontent que l'Égypte lui souffle le premier contrat Rafale, et l'aurait fait savoir à son équipe de négociateurs.

L'autre dossier prioritaire concerne la vente des trois frégates ATBM (défense antimissile balistique) de 4.000 tonnes, armées de missiles Aster 30 (MBDA et Thales) et de missiles mer-mer Exocet (MBDA). Un dossier à 2,5 milliards environ (sans les armements) qui avance plutôt bien.

 

Et les États-Unis?

Ce qui vaut pour la France, vaut également pour les autres pays. Y compris les États-Unis, qui ont pourtant convoqué les Qataris à Washington pour les obliger à signer des contrats. Mais à ce jour, selon les sources interrogées par La Tribune, rien n'a été signé, y compris les accords d'une valeur de 11 milliards de dollars annoncés en juillet 2014 entre Doha et Washington (missiles Patriot et hélicoptères Apache).

Lors de IDEX à Abu Dhabi en février, de très nombreux hauts responsables qataris sont partis en plein cœur du salon pour Washington pour négocier d'autres accords d'une valeur de plus de 20 milliards de dollars. Notamment l'acquisition d'environ 70 avions de combat F-15 de Boeing avec un volet support très complet, comprenant la mise à disposition de pilotes américains. "Les F-15 pourraient passer avant le Rafale", craint-on même à Paris.

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 08:55
Mirage 2000H - photo Guillaume Carré

Mirage 2000H - photo Guillaume Carré

 

Defens'Aero

 

Au mois de Juillet 2011, Dassault Aviation et Thalès ont signé avec l'Inde un contrat portant sur la modernisation d'une cinquante de Mirage 2000H (monoplace) et Mirage 2000TH (biplace) appartenant à la Force Aérienne Indienne.

 

Ces appareils, acquis dans les années 80, commençaient sérieusement à vieillir, et à devenir obsolètes face à des avions construits ces dernières années. C'est pourquoi, l'Inde, qui veut s'assurer d'être un pays leader et puissant en Asie, tout en ayant les moyens de pouvoir contrer les menaces qui déstabiliseraient son état, en particulier avec les tensions très vives qui existent avec son voisin, le Pakistan.

Cette modernisation, d'un montant de 2,4 milliards de dollars, apporte donc à Delhi et à sa flotte de Mirage 2000H/TH un nouveau souffle avec l'implantation d'un nouveau radar plus puissant, d'un système de contre-mesures plus efficace, la possibilité d'emporter des missiles air-air MICA IR et MICA EM, dont 500 ont été commandés, un viseur de casque, une nouvelle avionique, ainsi que des calculateurs internes modernes.

 

Suite de l'article

 

Galerie Flickr du photographe, à visiter : Cliquez ici .

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 08:50
USS Theodore Roosevelt and its accompanying warships - photo US Navy

USS Theodore Roosevelt and its accompanying warships - photo US Navy

 

22 March 2015 from Ministry of Defence and The Rt Hon Michael Fallon MP

 

The 100,000 tonne aircraft carrier USS Theodore Roosevelt has anchored off Portsmouth on a round-the-world deployment.

 

The giant aircraft carrier and her escort, the destroyer Winston S Churchill, arrived on Sunday for five days on the first stop of a world wide deployment.

The visit forms part of an ongoing partnership between the US and UK on carrier operations in the run-up to the Royal Navy’s two new 65,000-tonne ships – HMS Queen Elizabeth and Prince of Wales – entering service.

Among the 5,226 crew on board the carrier are six Royal Navy aircraft handlers who are honing their skills ahead of serving on board HMS Queen Elizabeth which is due to arrive in Portsmouth in 2017.

Another crew member is on board the support ship Winston S Churchill, 27 year-old Royal Navy officer Lieutenant Lynsey Sewell is the ship’s navigating officer. The position is always filled by a UK navigator to honour the ship’s British connection.

Senior officers on board both ships will call on senior Royal Navy officers during the visit to discuss recent global operations and get an update on the UK’s carrier programme.

Defence Secretary Michael Fallon, said:

The USS Theodore Roosevelt’s visit shows yet again that UK/US relations are as close as ever. Ten days ago, I was the first of his counterparts to meet incoming Defence Secretary Ash Carter.

Having the Roosevelt in Portsmouth today is yet another example of the world’s broadest, deepest and most enduring defence relationship at work. I’m thrilled to be going aboard today to welcome the crew personally.

The Royal Navy’s First Sea Lord, Admiral Sir George Zambellas, said:

It is excellent to see US Navy carrier steel in Portsmouth. And in barely two years we will see UK carrier steel here too.

We warmly welcome the Theodore Roosevelt Carrier Strike Group - a reflection of the close partnership between our nations and navies, and the value of credible seapower in support of our shared national interests.

Across the spectrum – from Type 45 destroyers providing area air defence for US carriers launching air strikes against ISIL, to generous US support as we regenerate our own carrier strike capability – our common bond has never been richer.

USS Theodore Roosevelt will anchor off Stokes Bay near Gosport on Sunday at 17:00 and the USS Winston S Churchill arrives at Portsmouth Naval Base at approximately 13:30. Both leave Portsmouth on March 27.

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 08:50
photo MDN

photo MDN

 

Le 22 mars 2015 nouvelles.gc.ca

 

CAMP ADAZI, LETTONIE – Des soldats du 3e bataillon, The Royal Canadian Regiment (3 RCR), basés à Petawawa, Ontario, ajoutent une force militaire à l'exercice SUMMER SHIELD, un exercice d'entraînement militaire de l'OTAN, tenu à Camp Adazi, en Lettonie. Une équipe formée d'environ 45 soldats participera à des exercices tactiques avec tirs réels, du 21 au 31 mars 2015. Les Canadiens, forts de leurs connaissances et de leur expérience, prendront part aux exercices d'entraînement conjoints avec les forces de la Lettonie, de la Lituanie, du Luxembourg, de l’Allemagne et des États-Unis. L'exercice d'entraînement vise à montrer que l'OTAN est résolue et unifiée face au président russe Vladimir Poutine. L'exercice se terminera par une journée de visiteurs distingués le 31 mars.

 

    L'exercice SUMMER SHIELD est un exercice multinational annuel tenu au Camp Adazi, près de Riga, en Lettonie. Cette année, plus de 1100 troupes de l'OTAN s'y entraîneront ensemble dans le cadre d'un scénario de tir réel.

    L'exercice constitue une occasion inestimable pour les Forces armées canadiennes de s'entraîner et d'améliorer leur interopérabilité militaire dans la région de la Baltique avec les forces de l'OTAN.

    Les Forces armées canadiennes se sont engagées à travailler avec les alliés de l'OTAN, et elles cherchent toujours des occasions de prendre part à des exercices d'entraînement collectifs en Europe, et plus récemment en Pologne, en Allemagne, en Lituanie et en Lettonie.

 

Citations

 

    « La participation du Canada à des exercices comme celui de SUMMER SHIELD illustre notre soutien vis-à vis de nos alliés de l'OTAN de l'Europe de l'Est face aux actes d’agression du régime de Vladimir Poutine. »

    L'Honorable Jason Kenney, ministre de la Défense nationale

 

    « Cet exercice constitue une occasion unique et stimulante pour les commandants et les soldats de prendre part à un scénario de brigade multinational de tir réel. Nous souhaitons aussi élargir cette expérience à nos unités et notre système d'entraînement et réaliser des gains à long terme dans le cadre de notre compréhension commune avec nos forces alliées. »

    Majeur Jonathan Hubble, commandant de la Force opérationnelle terrestre

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 08:35
Think Tank: Hainan Island and China’s South Sea Fleet

 

20 March 2015 By David McDonough* – Pacific Sentinel

 

Recent reports talk about China’s possible establishment of a ‘fourth’ naval fleet with jurisdiction over the Indian Ocean region (IOR), joining the existing North Sea Fleet, East Sea Fleet, and South Sea Fleet. This mysterious fourth fleet will supposedly be based on Hainan Island—even though the island falls under the jurisdiction of the South Sea Fleet and is some distance away from the IOR. For that reason, many see a prospective Chinese fleet covering the IOR to be either entirely speculative or, at best, a hollow force existing in name only.

 

One should certainly be wary of overstating China’s military capabilities or, indeed, ambitions. Taking a worst-case view of a Chinese naval fleet in the IOR could overshadow more modest but also more plausible concerns about other possible roles for a fourth fleet based out of Hainan Island.

 

The island faces the South China Sea (SCS), over which Beijing has proffered expansive historical claims, such as the famous nine-dash line which encompasses nearly all of this maritime zone. Maritime incidents between China and its neighbours, especially Vietnam and the Philippines, are increasingly frequent.

 

The People’s Liberation Army’s Navy (PLAN) is undoubtedly moving to buttress its presence on the island. On Yalong Bay near the island’s southeastern tip, China’s recently constructed Longpo naval base is a deep-water port complete with submarine piers, an underground submarine facility with tunnel access, and a demagnetising facility to reduce the magnetic residuals on ship hulls. This new nuclear submarine base is expected to be serve as a home for the PLAN’s new Jin-class ballistic missile submarines (SSBNs). It also features long piers designed for surface combatants, making it a multi-purpose base. The PLAN has an existing base at Yulin, situated just west of Longpo and designed to service PLAN’s conventional submarines. Facilities for surface ships and construction of new piers have also been reported there.

 

The Hainan complex underpins the PLAN’s rapidly growing South Sea Fleet. Once the least important of China’s three fleets, the South Sea Fleet has since become the primary recipient of China’s more advanced naval warships, including the Shang-class nuclear attack submarine, conventional submarines (Kilo-, Song- and Yuan-class), the above-mentioned Jin-class SSBN, and a dozen of China’s more advanced guided-missile destroyers and frigates and three new amphibious warfare ships, bringing its total to 29 major surface combatants.

 

Moreover, according to John Patch (PDF), China’s fast-attack Houbei-class missile catamarans are also primarily based with the East Sea and South Sea Fleets. Those small, cheap vessels might have limited range and defensive capabilities but they have an impressive anti-surface warfare capability, each being armed with eight long-range anti-ship cruise missiles.

 

The South Sea Fleet may be based out of Zhanjiang on the Chinese mainland. But, given the new submarine and surface warship facilities on the Hainan naval complex, it’s clear the island plays an increasingly important role in its fleet operations. On one hand, it can be seen as a potential SSBN bastion for the undersea leg of China’s nuclear deterrent—in which attack submarines, fast attack ships, and a surface fleet heavy with both anti-ship and air-defence capabilities would be geared towards providing a protective cover for its Jin-class SSBNs against potential anti-submarine warfare (ASW) assets.

 

On the other hand, this naval build-up could be construed in more offensive terms; less about protecting SSBNs and more about magnifying the country’s sea control. While allowing for greater power projection in the IOR, they’re more likely geared for operations in strategically vital locations like the dispute-laden SCS. Attack submarines provide a particularly formidable capability against both submarines and surface ships, while guided-missile destroyers/frigates could provide protection for China’s fleet of missile catamarans and amphibious warships.

 

Such a possibility puts a worrisome light to recent revelations about land reclamation and construction on numerous reefs in the disputed Spratly Islands. Reports indicate a possible airstrip and anti-aircraft tower being constructed, which could strengthen China’s capacity to operate around these disputed islands. That would be especially true if some of those facilities are capable of providing logistical support for the short-range Houbei catamarans, thereby eliminating one of the key weaknesses of this ‘thoroughbred ship-killer‘.

 

It’s difficult to determine which interpretation of China’s naval activities is correct, and it’s possible (and likely) that both approaches are being pursued simultaneously. China would, after all, need protective cover for its SSBNs for its bastion strategy to succeed, requiring a capacity for sea control equally usable against other maritime claimants in the South China Sea. Indeed, an SSBN bastion near Hainan Island logically places a premium on China’s capacity to control the surrounding ‘near sea’.

 

Rather than being distracted by an unsubstantiated red herring, like a putative fourth PLAN fleet over the Indian Ocean, attention needs to be rightly placed on these more immediate and concrete developments. To do otherwise wouldn’t only be detrimental from a security perspective, but strategically foolish as well.

 
* David S. McDonough is research manager and senior editor at the Conference of Defence Associations (CDA) Institute in Ottawa, Canada. The views expressed here are those of the author and do not necessarily represent the views of the CDA Institute
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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 08:35
News Report: Indonesia, Japan to Sign a Defense Agreement

 

21 March 2015 by Steve Herman (VOA)

 

BANGKOK—Indonesia said it will sign a defense agreement with Japan -- a move certain to raise concerns in China, with which Jakarta already has a military pact.

 

Indonesia on Friday announced that a non-binding defense agreement will be signed with Japan next week when President Joko Widodo visits Tokyo for talks with Prime Minister Shinzo Abe.

 

Indonesian officials say the agreement will increase cooperation in military technology, training and peacekeeping operations; a significant boost above their current defense relationship, which is essentially limited to the exchange of military students. The new pact might also include exchanging intelligence information.

 

Indonesia has enjoyed a more formal military relationship with China -- with which it has a binding agreement -- and has purchased Chinese missiles and other equipment.

 

President Widodo is also to visit China immediately after Japan.

 

Foreign Ministry spokesman Armanatha Nasir said the president will raise the contentious South China Sea territorial dispute in both Tokyo and Beijing.

 

"Of course the issue of regional peace and stability will be discussed both in Japan and China, because the importance of ensuring that the region continues to benefit from stability and peace, because this is a major factor in the contribution for the region's economic development," Nasir said.

 

Japan does not have claims in the South China Sea, but it and China do dispute the sovereignty of uninhabited islands in the East China Sea, which are controlled by Japan.

 

Indonesia, the largest country in Southeast Asia in terms of size and population, has taken a neutral stance on territorial disputes, as Nasir points out, offering itself as a broker to its neighbors and China.

 

"We're a non-claimant country, but we're committed to helping ensure that there can be trust within the countries, claimant countries, on this issue," noted Nasir. "We have pushed for the negotiation through ASEAN in particular, and I think there's certain progress there where China and the other claimants who are ASEAN members have been discussing this issue."

 

Under Prime Minister Abe, Japan has bolstered its security policy, increasing ties with the Philippines and Vietnam, which also have territorial disputes with China.

 

Closer military ties with Jakarta would make the Japanese defense industry more competitive with South Korean manufacturers of military equipment.

 

At home, Abe has sought to loosen restrictions contained in Japan's pacifist constitution imposed on it by the United States after the Japanese defeat in the Second World War. But that has caused considerable anxiety in China and on the Korean peninsula, which suffered at the hands of Japan's colonialism in the first half of the 20th century.

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 08:35
Soryu class submarines (photo kure-news)

Soryu class submarines (photo kure-news)


18 March 2015 by Aurelia George Mulgan, Professor at the University of New South Wales, Canberra.- Pacific Sentinel
 

In July 2014, the Abe government adopted the ‘Three Principles on Transfer of Defense Equipment and Technology’, which approved Japanese weapons exports as long as certain conditions are met.

 

Based on this new, less restrictive policy on weapons exports Japan has concluded two major deals. The first is to supply surface-to-air missile parts to the US and the second to conduct joint research on air-to-air missiles with the United Kingdom. The proposed Australian submarine deal would eclipse both of these in terms of scale and significance.

 

Japan is yet to respond to the Australian government’s announcement that there would be a ‘competitive evaluation process’ to build Australia’s next submarine. But the Japanese Minister for Defense, Gen Nakatani, expressed a wish to hold talks with the Australian government regarding the matter. The Japanese government now understands that the submarine procurement issue is intertwined with Australia’s domestic politics and ‘is keeping a close eye on Abbott’.

 

Despite critical commentary in the Japanese press on the Australian government’s policy backflip, speculation continues that Japan’s Soryu-class submarines are the most likely candidate to replace Australia’s ageing Collins-class submarines. The expectation is that cooperation with Japan will continue because Australian companies are ‘incapable of building submarines on their own’.

 

In early January 2015, the Japanese press reported that the Ministry of Defense (MOD) had proposed joint development and production of the submarine with Australia. Instead of exporting a completed Soryu-class submarine, the proposal suggested joint development of new technology for material that absorbs sound waves and special steel that would be used to manufacture the hull.

 

Japan would be in charge of producing the main parts of the hull and assembling the submarines, while Australia would be in charge of producing some of the parts as well as the final building and maintenance. A Japanese MOD official noted that assembling the submarines in Australia would lead to higher costs and might affect the quality and safety of the product.

 

Other reports point to Japanese caution about completely handing over its submarine technology to Australia. Submarines are categorised as the ‘most sensitive of all sensitive information’. For this reason the Japanese military, and especially the Maritime Self-Defense Force (MSDF) whose cooperation will be essential if the deal goes ahead, has major reservations about the deal. MSDF officers ‘don’t tell colleagues, let alone family members, where a submarine is headed after it leaves port’. Japan and the US, which share some information gathered by submarines, do not share the location or ability of each submarine.

 

But the Abe government judged that sharing Japan’s submarine technology with Australia would lead to a strengthening of the production capacity of Japan’s domestic enterprises. The fact that Prime Minister Abe decided to examine the provision of Soryu-class submarine technology to Australia despite opposition from the MOD was regarded as proof that he considers Australia to be a ‘quasi-ally’.

 

The Abe administration is gradually putting in place the necessary policy, institutional and financial support framework to enable Japan’s defence industries to become significant players in the international weapons and defence technology market. In 2015, the Japanese government will launch a Defence Equipment Agency in the MOD. The new agency will have centralised control over defence equipment development, acquisition and exports. It will lead the expansion of weapons exports and is part of the so-called ‘Abe line’ that links the development of defence enterprises with the government’s growth strategy.

 

The MOD’s 2014 Strategy on Defense Production and Technological Bases includes financial assistance for the overseas expansion of defence enterprises and funding to research institutions that work on developing technology that can be used in weapons and equipment. A new executive panel for promoting weapons exports and joint development was also appointed to the MOD in December 2014. It will help the ministry to respond to the many requests for a framework to support the private enterprises involved and establish a system to determine the needs and technological standards of partner countries.

 

While the government has given the green light to weapons sales, companies that manufacture defence equipment are more mindful of the difficult practicalities of particular deals and the need to gain real profits. Some have strong reservations about the Australian submarine deal. An executive of Kawasaki Heavy Industries remarked ‘there is no way Australia will be able to look after the submarines properly even if we give it to them’. But at this stage it is ‘almost impossible’ for a private company to become even partially involved in the operations of the Australian Navy.

 

If the agreement goes ahead this deal could signal an inseparable security relationship between Australia, Japan and the US with both Japan and the US supplying their relevant technology to Australia and cooperating in Australia’s submarine development.

 

For Prime Minister Abe, weapons exports are a key element in a broader strategy of building a network of ‘quasi-alliances’, which includes Australia, India and Southeast Asian countries, with the Japan–US alliance maintained as the strategic ‘trump card’.

 
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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 08:35
Korea Aerospace Industries FA-50 fighter (KAI photo)

Korea Aerospace Industries FA-50 fighter (KAI photo)

 

21 March 2015 By Jose Katigbak, STAR Washington bureau – Pacific Sentinel

 

WASHINGTON – The Philippines is planning to purchase 24 more combat aircraft, adding to the 12 FA-50 fighter jets it had ordered from South Korea in 2014, the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) said.

 

It did not specify when or from whom the aircraft would be ordered.

 

The FA-50s were the first order by the Philippines for advanced combat aircraft in decades amid the increasing tensions with China over disputed territories in the South China Sea.

 

The SIPRI report from Stockholm on Monday said the five biggest weapons exporters in 2010-14 were the United States, Russia, China, Germany and France, and the five biggest importers were India, Saudi Arabia, China, United Arab Emirates and Pakistan.

 

The top five exporters were responsible for almost 74 percent of all arms exports.

 

Read the full story at The Philippine Star

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 08:30
Un E-3F AWACS Sentry à Al Udeid, au Qatar. Photo EMA

Un E-3F AWACS Sentry à Al Udeid, au Qatar. Photo EMA

 

21 Mars 2015 Defens’Aero

 

Après avoir récemment engagé le Groupe Aérien Embarqué, composé, entre autre, de onze Rafale M et de neuf Super-Etendard Modernisés de la Marine Nationale, la France continue de renforcer son dispositif aérien militaire dans la lutte contre l'Etat Islamique en Irak.

 

En effet, Jeudi 19 Mars, le Ministère de la Défense a indiqué dans son point presse hebdomadaire qu'un E-3F Sentry AWACS vient d'être intégré au sein de l'opération Chammal, afin de réaliser des missions au-dessus du territoire irakien. L'appareil, appartenant à l'Escadron de Détection et Contrôle Aéroportés (EDCA) 00.036 "Berry", a rejoint la base aérienne d'Al Udeid, au Qatar, Dimanche 15 Mars, "avant de réaliser sa première mission trois jours plus tard".

 

Suite de l’article

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 20:55
Le « GTIA-RECO », Un outil renseignement, une arme blindée.



21.03.2015 par CES Erwan Marçais - penseemiliterre.fr
 

Les unités de reconnaissance ne sont pas un « vieux serpent de mer », mais bien un préalable à tout engagement

Image

Fort des retours d’expériences des dernières opérations extérieures, de la performance de l’emploi du Groupement Tactique Inter Armes (GTIA) comme module tactique de base et de la démultiplication des moyens qu’offrira demain le système SCORPION[i], le développement d’un GTIA-R doit permettre de doter les forces terrestres d’un outil à la fois apte au combat et au renseignement. Sa mission serait alors d’acquérir du renseignement de façon dynamique, en incluant l’emploi du feu, puis à l’exploiter d’emblée afin de forcer l’ennemi à dévoiler ses intentions.

 

Ne pas se méprendre, ce GTIA-R n’a pas vocation à fournir le travail de renseignement des capteurs spécialisés, préalable à toute opération, pour dresser le mapping des positions identifiées. S’il peut sans conteste le compléter, y concourir ou l’accélérer en fonction de l’appréciation de la menace, il permettra surtout de lever les indéterminations sur l’ennemi, d’en étendre sa connaissance, d’en amoindrir sa capacité de surprise, de le façonner par des opérations de shaping : de le reconnaitre !

 

Un concept simple et redoutable

« You can never have too much reconnaissance »,  War As I knew it, 1947, Gen. George S. Patton Jr.

Ses caractéristiques principales sont sa puissance de feu, a minima directe (canon et missile), sa capacité d’investigation, sa souplesse d’emploi et sa grande mobilité. Ce bataillon pourra ainsi conjuguer trois grandes fonctions : le renseignement, la sûreté et le combat, dans le but de créer la surprise chez l’ennemi pour le forcer à dévoiler ses intentions. C’est donc, au moment de l’affrontement, un échange de contact contre du renseignement.

Ainsi, il pourrait constituer l’unité qui permet à l’autorité d’emploi, situé entre le niveau 3 et 2, de préserver sa liberté d’action et d’intervenir à tout moment sur l’ensemble de sa zone d’action. Formé à partir d’un noyau blindé à deux ou trois escadrons et d’un ou deux escadrons de reconnaissance et d’intervention (ERI), il serait doté de capacités d’observation et d’acquisition de renseignement tactique en propre. En effet, il s’agit pour ce bataillon, par la dominante de sa mission, de détenir en propre des capteurs techniques lui permettant de décupler sa capacité d’observation au-delà de la vue directe (de type micro-drones), de localiser des émissions électromagnétiques ou de détecter des mouvements dans sa zone d’engagement, i.e. de disposer de moyens techniques d’appui renseignement au contact. Comme tout GTIA, il pourrait également intégrer des éléments d’infanterie, d’aérocombat, d’appuis, de soutien comme de renseignement spécialisé.

 

En doctrine, il s’agit de faire converger deux visions traditionnelles du renseignement tactique, vu exclusivement comme celui acquis soit par l’observation - spécialisée ou non - et en évitant tout contact physique avec l’ennemi, soit par le feu, en s’attachant à combiner les avantages de ces deux vues autour d’une structure permettant à la fois la reconnaissance de combat et l’acquisition du renseignement. Car, dans la lettre, s’il s’agit de proposer un pion de manœuvre articulé pour acquérir du renseignement tactique au contact, il s’agit bien, dans l’esprit, de « façonner l’ennemi », i.e. le forcer à dévoiler son dispositif et ses intentions par la manœuvre et par le feu, tout en lui imposant au mieux notre volonté, à défaut en l’empêchant de se réorganiser.

Dans son RETEX sur l’engagement de sa brigade à SERVAL, le général de brigade Kolodziej notait que 80% du renseignement d’origine humain provenait d’unités de cavalerie, et que cette dernière avait une capacité à renseigner puis à l’exploiter sans délais, ce qui avait largement prévalu au succès de l’engagement de la 6ème BLB.

Fort de cette expérience, on peut penser qu’en développant une structure blindée davantage dotée en moyens d’observation et d’acquisition de renseignement tactique, organisée pour exploiter ce supplément de renseignement, le GTIA-R devrait pleinement répondre aux exigences des combats actuels et à venir.

 

Une conjoncture favorable

Ces dernières années est apparu le besoin pour les unités de développer un certain nombre de qualités fondamentales, que l’on trouve en tête des différents manuels d’emploi – toutes armes confondues – et que le GTIA-R pourrait incarner selon des proportions répondant aux besoins de sa mission première. Ainsi :

  • La polyvalence et la réversibilité des unités apparaissent aujourd’hui comme vitales, afin de compenser d’une part une certaine faiblesse numérique et d’autre part, afin de faire face à la multitude des scenarii que l’ennemi hybride peut nous imposer, en une même phase de combat. Cette tendance devrait augmenter dans les années à venir. Ainsi, le GTIA-R, en fonction de l’effet à obtenir, pourra offrir au chef interarmes la possibilité de privilégier soit le renseignement par l’observation, soit par le feu ; il devrait également être en mesure d’effectuer des missions plus conventionnelles, communes aux unités blindées. Enfin, dans le cadre d’un engagement sur le territoire national, il confèrerait une grande liberté d’action à son autorité d’emploi par son aptitude à mailler le terrain pour y déceler un changement.

  • Le renseignement apparait de plus en plus dimensionnant dans la conduite des opérations actuelles,  face à un ennemi hybride, se fondant dans un milieu terrestre hétérogène ; il semble aujourd’hui s’acquérir beaucoup plus par le contact et l’échange que par l’observation à distance, même si le renseignement « technique » reste indispensable.

  • L’ubiquité des forces déployées est aujourd’hui plus que nécessaire, de par l’extension des zones de conflit et la tendance à l’organisation ennemie par ilots de résistance ; aussi il est capital  de déployer des capteurs là où le besoin en renseignement est le plus pressant, et ce, rapidement et en sûreté. L’ubiquité est à coupler à la « sur-vivabilité » des unités blindées, plus résilientes grâce à une manœuvre sous blindage.

  • L’aptitude à se concentrer / déconcentrer dans de brefs délais, ce qui est une caractéristique des unités de cavalerie, reconnue pour à la fois centraliser le commandement et  décentraliser l’exécution. Elle permet d’user soit de discrétion, soit de fulgurance, toujours en sûreté. Cette aptitude sera accrue grâce à SCORPION. Aussi, ce type de GTIA permettra la pleine expression de son aptitude à la reconnaissance (combinaison de la mobilité opérative, de l’autonomie, de la furtivité, de l’éloignement des centres de commandement et de logistique) et au combat (dimension du feu, de la mobilité tactique et de la protection face à l’adversaire).

  • L’emploi des capteurs spécialisés, aux capacités d’auto-défense très limitées, mais qui représentent une ressource riche, comptée, et à haute valeur ajoutée. Ils nécessitent donc d’être employés dans une structure solide et sure, pertinente en termes d’effet à obtenir, leur permettant la pleine expression de leurs compétences, et évitant leur usure dans le temps. Aussi le GTIA-R serait une structure à favoriser pour permettre le plein emploi des capteurs de la Batterie de Renseignement Brigade ou de la Brigade Renseignement.

  • L’emploi des moyens ISR (Intelligence, Surveillance and Reconnaissance) est plus efficace[ii] dans une action d’ensemble, tournée vers la recherche d’une compréhension de la situation ; c’est précisément ce qu’offre le GTIA-R.

 

Un ennemi polymorphe « à reconnaître » avant tout…

Il est admis de considérer que dans les décennies à venir, les guerres de haute et basse intensité cohabiteront, passant de l’une à l’autre « sur un même théâtre, dans une sorte d’entrechat permanent »[iii]. Aussi, elles comporteront des combats au milieu de population, à la masse toujours croissante, et dont le poids et l’inculture exploités habilement compenseront le tout technologique, sur des espaces affranchis de tout type de frontière par le biais des nouvelles techniques d’information et de communication (NTIC), s’organisant parfois en zone urbaine. Dans ce contexte, la mission de reconnaissance permettra toujours de clarifier une situation tactique, en engageant éventuellement le combat en temps qu’action de renseignement.

 

Ainsi, ce type de GTIA est particulièrement apte à obtenir des effets décisifs face aux différentes formes de menaces, à l’heure où la victoire semble se jouer sur l’aptitude à identifier puis contraindre la volonté de l’adversaire de combattre plutôt qu’à en rechercher son anéantissement. En effet :

  • Dans un combat symétrique, le GTIA-R devra surtout user de sa capacité de sûreté pour employer au mieux ses capacités de renseignement, et n’employer les feux que sur des cibles à haute valeur ajoutée. La nature de ce GTIA le rend plus particulièrement apte à prendre l’ascendant au moment opportun en combinant furtivité, dispersion, mobilité, protection blindée, feux directs, variés et précis, étagés de 0 à 4000m. Sa mission type serait alors d’éclairer ou de faire de la contre-reconnaissance.

  • Dans un combat dissymétrique, le GTIA-R apparait comme particulièrement apte pour repérer, localiser, identifier l’ennemi, voire en neutraliser son centre de gravité.

  • Dans un combat asymétrique, ou l’ennemi compense sa faiblesse qualitative par une dispersion, une forte mobilité, le choix du terrain, l’action au sein des populations, l’emploi de la terreur, une communication ciblée… rendant inopérante notre supériorité technologique, le GTIA disposera, de par nature, d’atouts techniques et humains lui permettant de bousculer l’ennemi, voire de le poursuivre. La capacité de ré-articulation rapide (changement de posture ou bascule rapide d’efforts) compenseront également l’asymétrie de la menace.

 

Le principe de la « boucle courte » comme clé du succès

Le GTIA-R doit répondre à un besoin particulier en renseignement, dont la recherche et l’exploitation peuvent nécessiter de prendre et de préciser le contact avec l’ennemi. Ce postulat impose donc un noyau dur à dominante blindée, adapté à la mission (aptitude à porter des feux ou à couvrir de vastes zones), au terrain (chenille ou roue), à l’ennemi (quel effet sur quel type d’ennemi ?), tout en respectant les sept principes de constitution d’un GTIA.

 

Dans le cas d’un renfort en capteurs spécialisés, l’organisation de la circulation des données au sein du GTIA-R doit permettre d’accélérer la transmission du renseignement par la mise en place du principe de « boucle courte ». Il s’agirait alors d’insérer tout d’abord les capteurs spécialisés sur le réseau opérationnel du GTIA (ou des SGTIA, en fonction de leur détachement) pour communiquer le 3I[1] sous forme d’information commentée, puis à  organiser le « S2 densifié » de façon à exploiter rapidement les informations collectées par l’ensemble du GTIA-R. Ce S2 pourrait ainsi produire un renseignement élaboré pour nourrir directement la boucle décisionnelle du GTIA d’une part, et pour permettre son exploitation par l’orientation de la manœuvre en cours d’autre part. En effet, la capacité à conduire une action plus rapidement que l’adversaire, puis d’en maîtriser son tempo, est devenu aujourd’hui plus que déterminante. Ce souci constant des chefs de GTIA a démontré toute sa pertinence en Afghanistan[2] puis durant l’opération SERVAL; elle en sera particulièrement facilitée par la composante SIC-S du système SCORPION.

 

Qu’en est-il chez nos alliés ?

 

Les britanniques ont déjà tranché, en choisissant de ne plus avoir de structures permanentes de reconnaissance. Ils les constituent en génération de force, les préparent et les entrainent pour les engager en opération (Irak et Afghanistan dernièrement), avant de les dissoudre à leur retour dans le but d’instiller les savoir-faire acquis à l’ensemble de leurs bataillons. Ces structures disposaient, à l’image de ce que préconisé dans cet article, à la fois d’unité embarquées, débarquées, et de capteurs spécialisés. On peut donc en déduire que nous recherchons ici à développer le même type de structure, soit un GTIA plutôt qu’un régiment.

 

Les américains sont réputés pour une approche pragmatique, donc en constante évolution. Celle-ci est très bien retracée dans l’ouvrage de Robert S. Cameron, historien spécialiste du combat embarqué, qui a analysé l’évolution de leur Cavalerie, depuis la fin de la première Guerre mondiale à nos jours[iv].

Ainsi, après les durs engagements irakien et afghan, l’US Army cherche à présent à se détourner de la COunter-INsurgency (COIN), qui a été la pensée dominante et structurante ces dix dernières années, pour revenir aux fondamentaux de l’engagement des forces terrestres, c’est-à-dire à la manœuvre[v]. Disposant, jusqu’à la réorganisation des brigades au début des années 2000, des Armor Cavalry Regiments, anciennes unités de reconnaissance des divisions, possédant leurs propres chars, blindés de reconnaissance et hélicoptères, l’US Army a fait le choix, depuis, de brigades de surveillance du champ de bataille (axées sur l’acquisition et l’analyse du renseignement d’origine technique et humain). Fort des enseignements des derniers engagements, et dans le cadre du plan Army 2020, il est aujourd’hui préconisé de réintroduire, au sein des Brigade Combat Team, un Reconnaissance Squadron (niveau bataillon), apte au combat débarqué (éclaireurs) et embarqué (chars), disposant de moyens d’appui organique, de capacités de reconnaissance génie et NRBC, et de moyens d’observation et d’acquisition de renseignements tactiques. Soit un véritable GTIA-R en somme !

Les derniers enseignements de l’US Army nous précisent aussi que l’accent sera tout particulièrement porté sur la formation des unités de reconnaissance, à la fois dans le format embarqué, débarqué et héliporté. Car il s’agit de replacer les opérations de reconnaissance et de sécurité au cœur de la manœuvre. Cette combinaison des moyens comme des postures est une réponse adaptée à la complexité des menaces.

 

Le GTIA-R, par le spectre des missions couvertes, son aptitude au renseignement tactique, sa capacité à exploiter le renseignement collecté « d’emblée », est une unité à haute valeur ajoutée pour son autorité d’emploi. Elle permettrait d’économiser des pions tactiques pour répondre plus rapidement à un besoin particulier en renseignement, de lever une indétermination, d’ôter tout risque de menace surprise dans les espaces lacunaires, de contrarier l’ennemi en le forçant à réagir, tout en permettant à tout moment des bascules d’effort rapides et une gradation des effets en conduite.

Sun Tzu, au Vème ou VIème siècle avant Jésus-Christ, assurait déjà une vie éternelle aux unités de reconnaissance, lorsqu’il écrivait dans son traité, L’Art de la Guerre, « qui connaît l’autre et se connaît, en cent combats ne sera point défait ». De notre capacité à adapter nos outils de défense aux leçons tirées de nos engagements passés et analysés dans le temps long, dépendra notre aptitude à faire face aux menaces en tout genre.

 
 
 
 

 


[1] Immediat Interest Intelligence, ou Renseignement d’Intérêt Immédiat

[2] « Les capteurs spécialisés employés par le S2 de GTIA doivent s’engager dans l’analyse des informations collectées pour donner des conclusions/déductions, et non qu’une information brute. Le S2 a besoin d’informations brutes, commentées par le capteur pour analyser plus rapidement et rester concentré sur l’orientation et la coordination du RENS, et fournir au chef les moyens de conduire sa manœuvre » (RETEX à l’usage des cadres de contact 2012/1, CDEF).

 

[i] SCORPION est le projet de l’armée de Terre qui fédère les opérations de modernisation et de renouvellement des équipements majeurs des forces terrestres de contact, et qui vise à accroître l’efficacité opérationnelle du GTIA par une démarche globale qui intègre et coordonne dès la conception, les différents aspects opérationnels, techniques et financiers.

[ii] Des retours d’expérience (RETEX) du Mali, il ressort que les opérations contre les Groupes Armés Terroristes (GAT) ont été bénéfiques grâce à la combinaison fructueuse de 5 conditions : l’approche indirecte de la zone d’action, la capacité à durer sur le terrain pour peser sur l’adversaire, la mobilité, la capacité de décentralisation de la manœuvre au niveau des Unités Elémentaires (UE) et le renseignement (complémentarité des moyens ROHUM/ROEM/ROIM, priorisation des points d’intérêts, analyse des informations et transmission du renseignement rapides).

[iii] Tactique théorique, GDI Michel Yakovleff, préambule, édition 2007.

[iv] Fight or Not To Fight, Organizational and Doctrinal Trends in Mounted Maneuver Reconnaissance from the Interwar Years to Operation IRAQI FREEDOM, Combat Studies Institute Press, US Army Combined Arms Center, Fort Leavenworth, Kansas.

[v] Fiche sur « Les unités de reconnaissance des Brigade Combat Teams américains », par le LCL Frédéric Aubanel, officier de liaison Terre, Maneuver center of Excellence, Fort Benning, USA.

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 20:45
Une cellule terroriste démantelée au Maroc

 

22-03-2015 Par RFI

 

Le Maroc a annoncé ce dimanche 22 mars le démantèlement d'une vaste cellule terroriste. Active sur une large partie du territoire, elle s’apprêtait selon Rabat à perpétrer des attaques contre des personnalités politiques et militaires, pour le compte de l'organisation Etat islamique.

 

On ignore encore le nombre de personnes interpellées et la date de cette vaste opération de démantèlement. Ce que l’on sait, en revanche, c’est que les membres du groupe étaient répartis dans de nombreuses villes du pays : de Tanger, au nord, à Layoune, dans l’extrême sud, en passant par Casablanca. Une cache d’armes contenant une grande quantité de munitions a également été découverte à Agadir.

 

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 20:45
photo AAR Airlift

photo AAR Airlift

 

22.03.2015 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

La société américaine AAR Airlift a été choisie par l'Onu pour assurer des prestations de transport aérien en RDC. AAR Airlift transportera des personnels et du fret au profit de la Monusco, la mission de maintien de la paix onusienne au Congo Kinshasa.

 

La valeur de ce contrat, d'une durée maximale de trois ans (avec les options), est estimée à 19 millions de dollars.

 

AAR déploiera à compter de juillet prochain des hélicoptères pour assurer ces prestations. La société assurera aussi la maintenance de ces appareils et le soutien logistique.

 

AAR est déjà présent en Afrique mais ce contrat, avec l'Onu, constitue une première. En septembre dernier, AAR avait décroché un contrat SAR et CASEVAC à partir de Niamey pour le compte du Naval Supply Systems Command ; un peu plus tôt en 2014, un autre contrat concernant les pays suivants: Ouganda, RCA, RDC et Soudan du Sud, lui avait été attribué par l'US Transportation Command.

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 17:40
Space: Russian Spy Birds Enter The 1970s

Main modules and key components of the Bars-M satellite - source russianspaceweb.com

 

March 22, 2015: Strategy Page

 

While Russia lost the space race back in the 1960s, they are still trying to catch up. The Russians quickly realized that putting people on the moon and bringing them back alive was not really wirth it  and concentrated on trying to catch up in more practical areas. Thus on February 28, 2015 Russia put its first photo satellite using digital photography into orbit. Called Bars M, it is expected to last five years. This is behind schedule as the last old-style (using film that had to be sent back to earth) photo satellites was supposed to go up in 2005. Instead Russia has had to launch another eight film using photo satellites since 2005 while waiting for the new digital bird to be ready.

 

The U.S. pioneered this technology in the 1970s and replaced the older tech (which Russia still uses) of using film photography. The older method required satellites to eject canisters to send film back to earth. This limits the number of photos a satellite can take and how long it will be useful.

 

The Russians still have a long way to go. Consider the ground the Americans have covered in this area during the last half century. It all began in the 1960s with the first appearance of the KH (Key Hole) series of photo satellites. The first film camera satellite, KH 1, went up in 1959 but the first successful one was in 1960. Thus until the 1970s the film-using satellites supplied coverage of hostile nations. The KH 1 through 9 series satellites sent film back in canisters (for high resolution pictures), to be developed. The Keyhole 9, the first of which went up in 1971, was not only the last of the film satellites but the largest and most capable. Its basic design was used by the subsequent digital camera birds. The KH 9 could cover large areas at high (for the time) resolution of .6 meters (24 inches). This was more than adequate to spot and count tanks, aircraft, and even small warships. The 19th, and last, KH 9 went up in 1984. The KH-9 was a 13 ton satellite with multiple cameras and 4 or 5 reentry vehicles for returning the film for developing and analysis. The KH-9s were nicknamed Big Bird.

 

The age of film began to fade when the first digital satellite, the KH 11, was launched in 1976. These birds were large, nearly 15 tons, and the digital cameras could obtain better resolution and broadcast the photos back to earth. The resolution was such that objects 70mm (a few inches) in size could be identified from 200 kilometers away. Digital cameras were more flexible than film and eventually surpassed film in all categories. The KH-11 telescopic cameras operated like a high resolution TV camera. Images were captured continuously and transmitted to earth stations. Computers were used to finish the process and produce photos identical to those taken by a conventional film camera. You could even have motion pictures, as well as indications of heat and the nature of the various items. KH-11 could often tell what kind of metal an object on the ground was made of.

 

All this did not come cheap. These birds cost over $400 million each and lasted three or four years, depending on fuel usage. Moreover, you needed two of them up at the same time in order to guarantee coverage and save the birds from having to change orbit too frequently. The most recent KH-11, the 16th, was launched in 2013. There have been at least four models of the KH-11, since the first of five "Block 1s" was launched in 1976. Since the 1960s over a hundred KH series satellites have been launched.

 

KH-11 satellite

KH-11 satellite

The next generation, the KH-12, was supposed to have been launched in 1987. But because of problems with the space shuttle (one had exploded during launch), only a belated KH-11 was launched in October, 1987. The KH-12 was delayed, even though it had several advantages over the KH-11. Along with improvements in ground data processing equipment, the KH-12 could send back data in real time. You could watch events on a large, high resolution screen as they were happening. This would also allow military headquarters and other users to get their satellite information directly, without going through a CIA or NRO (National Reconnaissance Office) processing center. Data from the more esoteric sensors would still have to be studied by the specialists elsewhere. The KH-12 was expected to make users even more enthusiastic about satellite reconnaissance. It did, in the form of a much upgraded KH-11. Actually these birds were called KH-12s but are still officially known as KH-11.

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 17:20
F-16C B61 Mod 12 test flight (early 2015) - photo USAF

F-16C B61 Mod 12 test flight (early 2015) - photo USAF

 

March 22, 2015: Strategy Page

 

The U.S. recently successfully tested a JDAM (GPS smart bomb guidance) kit modified to work on a B61 nuclear bomb. The latest version of JDAM includes wings which enable the JDAM equipped bomb to glide up to 70 kilometers. But the main reason for a nuclear JDAM is not enabling the bomber to drop the bomb from a distance but so the B61 ground penetrating version can use a smaller sized explosion to get the same effect as a much larger explosion. Since JDAM lands the bomb within 30 meters of the aiming point a smaller nuclear explosion gets the same effect (on an underground bunker) as the old version that would only land within 150 meters of the aiming point. That means you only need a 30 kiloton nuke to take out a bunker instead of a much larger one of about 150 kilotons. This means less collateral damage and less fallout going into the atmosphere. Yes, even nukes can be ecologically sensitive.

 

The B61 JDAM is, like the B61 itself, hardened to prevent EMP (electromagnetic pulse) from damaging the electronics. Not a lot of adjustment is needed for the JDAM kit as the B61 has a shape similar to that of the non-nuclear bombs JDAMs are normally used on. The air force is spending over $700 million for the five year effort to develop the B61 JDAM kit. This kit will be tested to make sure it works from a B-52, F-15, B-2, F-16, F-35A and the European PA-200 Tornado

 

Meanwhile the $8 billion effort to refurbish the elderly B61 nuclear bombs is proceeding but budget cuts may delay the number to be refurbished (to about 400) and the delivery date (from 2017 to 2020). Getting this refurb into service means that the last American megaton (million tons of TNT equivalent) bomb, the B83 can be retired before it ages out of usefulness. Nuclear weapons have electronic and chemical components that degrade with and either have to be refurbished or retired because of age-related ineffectiveness.

 

The effort to refurbish one of its oldest warhead designs, the B61, began back in 2006. The B61 is a thermonuclear ("H-Bomb") weapon that is available in several versions. The ones being refurbished are those designed for penetrating the earth before going off. Most nuclear bombs with higher yields ones (300-400 kilotons) are detonated in the air rather than allowed to hit or penetrate the ground. Some 3,200 B61s were built since the design went into service in the mid-1960s, and about half of those remain available for use.

 

The refurbed warheads will be good for another two decades. The basic B61 nuclear bomb weighs 320 kg (700 pounds), is 330mm in diameter and 3.56 meters (11.7 feet) long. They are delivered by aircraft as bombs. Back in 2006 about 400 B61s were still stored in Europe and these are not being refurbed. Interestingly, the W80 nuclear weapon used on some two thousand cruise missile warheads are not being refurbished either. Without the refurb all these older warheads will be useless by the end of the decade and that fits in with the continuing arrangements between Russia and the United States to reduce their Cold War era nuclear arsenals.

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