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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 22:50
Le numéro d’Études marine « Union européenne : le défi maritime » est sorti !

 

4 Mars 2015 CESM – Marine Nationale

 

Le centre d’études stratégiques de la Marine présente le numéro 7 d’Études marines : « Union européenne : le défi maritime ». Pour la première fois, sont traitées en un seul ouvrage toutes les grandes questions liées à la vocation maritime de l’Europe. Porté par des experts en économie maritime, en environnement ou géopolitique, ce numéro est ouvert par Pascal Lamy, ancien conseiller de Jacques Delors, ancien commissaire européen et aujourd’hui membre de la Commission globale des océans.

 

L'Europe a beau être un continent bordé par quatre mers et deux océans, elle a souvent eu besoin d'évènements forts, parfois tragiques, pour agir en mer. Il a fallu des marées noires pour donner naissance à une sécurité maritime, des pirates pour qu'Atalante voie le jour et les multiples naufrages de migrants en Méditerranée pour voir surgir Frontex…. Nous sommes aujourd’hui à un tournant : l’Europe se dote d’une politique globale pour relever les défis maritimes.

 

D’une politique commune de la pêche, première approche communautaire tournée vers le milieu marin, à une politique maritime intégrée, axée sur la « croissance bleue », l’UE a fait un grand pas vers la mer. Elle vise aujourd’hui une exploitation durable et maîtrisée des océans en optant pour une approche globale du milieu maritime : économie et environnement sont liés et non plus opposés.

 

La dimension sécuritaire n’est pas négligée… Lampedusa et ses drames sont sous les feux de l’actualité mais ne doivent pas faire oublier la création d’une stratégie de sûreté maritime beaucoup plus vaste : surveillance maritime, échange d'informations, gestion des risques, protection des infrastructures maritimes, recherche et innovation… Autant de sujets qui ont tous pour but de protéger les intérêts maritimes européens. Reste à trouver le dernier échelon de cette Union européenne maritime : une ambition commune.

 

  Retrouvez les réponses à ces enjeux dans la version en ligne d’Études marines, sur le site Internet du CESM ou recevez un exemplaire papier sur demande.

 

Le numéro d’Études marine « Union européenne : le défi maritime » est sorti !

 

La Marine nationale est capable de mettre en œuvre toute la gamme de ses moyens sous-marins, navals et aéronavals afin d’opérer loin, dans la profondeur et la durée, le plus souvent en coopération, dans un cadre interarmées, multinational ou encore interministériel.

 

Afin de remplir ces missions, la Marine nationale mobilise 40 000 hommes et femmes, dont 3000 civils, qui composent les équipages de 10 sous-marins, de 72 bâtiments de combat et de soutien, de 94 avions de chasse, de patrouille et de surveillance maritime, de 82 hélicoptères, 15 unités de fusiliers marins et commandos marine.

 

365 jours par an, 24h sur 24, sur tous les océans et mers du globe, la Marine nationale dispose de 35 bâtiments, d’au moins 1 sous-marin nucléaire lanceur d’engins à la mer, de 5 aéronefs en vol, soit près de 5 000 marins sur, sous et au-dessus de la mer au service de la France et des Français. Chaque année, ce sont près de 200 personnes sauvées en mer et depuis 2013, plus de 20 tonnes de drogues saisies.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 21:55
Mission Jeanne d'Arc 2015

 

04.03.2015 ASP Omer Aury - Marine nationale
 

Opérations, coopération, rayonnement, formation: 4 missions en 1

 

Opération, coopération, rayonnement, formation : les futurs officiers de Marine sont chaque année un peu plus d’une centaine à embarquer pour cette mission 4 en 1. Stage d’application pour les officiers-élèves arrivés en fin de scolarité, la mission Jeanne d’Arc est avant tout un déploiement opérationnel. Pendant près de cinq mois, embarqués à bord d’un bâtiment de projection et de commandement (BPC) et d’une frégate d’escorte, les officiers-élèves participent à l’ensemble des missions d’une Marine moderne de premier rang. La mission Jeanne d’Arc, mode d’emploi

.

Intervenir
Au cœur des  opérations 

 

Coopérer
L’interopérabilité inscrite dans l’ADN des marins

 

Rayonner
Un soutien du statut international de la France

 

Former
À l’école de la mer

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 21:55
photos Marine Nationale

photos Marine Nationale

 

6 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Le 6 mars 2015, la nouvelle promotion des quartiers de maître de la flotte (QMF) de la spécialité fusilier marin a été baptisée au cours d’une cérémonie de tradition de l’École des fusiliers marins qui s’est tenue sur le port de Kerroc’h en Ploemeur.

 

Sous la présidence de l’amiral Coupry, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos, en présence de M. Rouillard, député de la 5e circonscription du Morbihan, de M. Loas, maire de Ploemeur et de Mme Lies Laridon, bourgmestre de Dixmude, la promotion des QMF a reçu le nom de baptême du matelot « Jean-Marie Chaton »,  d’après un matelot né à Ploemeur, engagé dans la brigade de fusiliers marins de l’amiral Ronarc’h et tombé au combat à Dixmude au cours de la bataille des Flandres, le 10 novembre 1914. Après le baptême, les matelots se sont vu remettre les fourragères de l’École par leurs anciens de la force des fusiliers marins et commandos.

 

La cérémonie s’est poursuivie par une remise de décoration à des membres des commandos Trépel et Kieffer et de l’école des fusiliers marins et du capitaine de frégate de réserve Leclerc. L’après-midi, le souvenir de la bataille de Dixmude a été à nouveau évoqué avec la remise, par Mme Laridon, de terre de Flandres au musée des fusiliers marins.

École des fusiliers marins : cérémonie de promotion matelot ChatonÉcole des fusiliers marins : cérémonie de promotion matelot Chaton
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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 21:55
[8 mars] Numéro spécial « Valérie André, un destin exceptionnel » (JDef)

 

6 mars 2015 DICoD

 

#JournéeDeLaFemme - Médecin, parachutiste, pilote, puis première femme militaire à devenir général, Valérie André est une légende des armées et de la France. Pour ce numéro spécial « 8 mars, journée internationale de la femme », le Journal de la Défense (#JDef) a recueilli son témoignage exceptionnel au Musée de l’Air et de l’Espace. « Tout a commencé par un rêve de petite fille de 10 ans, volant tel un astre… »

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 21:45
L'Union africaine entérine la création d'une force régionale contre Boko Haram

 

06 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Addis Abeba - L'Union africaine a annoncé vendredi avoir entériné la création d'une force régionale de lutte contre le groupe islamiste nigérian Boko Haram, qui comprendra jusqu'à 10.000 hommes et sera basée à N'Djamena.

 

Cette force, dont le principe avait été adopté le 29 janvier lors d'un sommet des chefs d'Etat de l'UA, a pour mandat d'empêcher l'expansion des activités de Boko Haram et d'autres groupes terroristes et d'éradiquer leur présence.

 

Des pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) --Tchad, Nigeria, Cameroun, Niger-- ainsi que le Bénin se sont engagés à fournir jusqu'à 8.700 soldats, mais l'UA a porté les effectifs de cette force jusqu'à 10.000 hommes, selon des conclusions du Conseil de paix et de sécurité de l'organisation panafricaine.

 

Cette force sous commandement africain aura la possibilité d'opérer librement dans une zone déterminée pour y mener des opérations militaires et des patrouilles, selon le communiqué de l'UA, qui ne précise pas le périmètre de cette zone.

 

Un diplomate de l'UA a toutefois affirmé à l'AFP que cette zone d'opération autour du bassin du lac Tchad ne comprend pas le territoire du Nigeria. Le Nigeria a un problème d'image de puissance régionale à entretenir et accepte très mal que des troupes étrangères puissent venir sur son sol, a-t-il expliqué. Des troupes tchadiennes combattent le groupe armé en territoire nigérian.

 

Aucune confirmation à ce sujet n'a pu être obtenue auprès de l'UA.

 

Sans la possibilité d'intervenir au Nigeria, dont le nord-est est le fief des insurgés, cette force africaine ne pourrait que compter sur l'armée nigériane pour la traque des combattants islamistes en territoire nigérian.

 

Pour financer cette force, l'UA compte sur le soutien de l'ONU et demande au Conseil de sécurité d'adopter de toute urgence une résolution qui entérine (son) déploiement. La présidente de la Commission de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, a demandé la création d'un fonds spécial de l'ONU pour soutenir cette force.

 

Le Nigeria et ses voisins, le Tchad, le Niger et le Cameroun, tous frappés par les attaques meurtrières des insurgés islamistes, ont déjà engagé depuis février une campagne militaire conjointe sans précédent contre Boko Haram.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 21:20
Marine Corps Trials : dernier jour avant la compétition

 

06/03/2015 Camille Pégol - Armée de Terre

 

Nos blessés de guerre sont prêts à participer aux épreuves des Marine Corps Trials. Dans ce deuxième épisode, tourné au cours du dernier jour des entraînements avant les compétitions, découvrez le basket-fauteuil. Cette discipline a été inventée juste après la seconde Guerre mondiale pour rééduquer les blessés !

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 20:55
Le sergent Antoine, cadet de la mission Atlas - photo Armée de l'Air

Le sergent Antoine, cadet de la mission Atlas - photo Armée de l'Air

 

06/03/2015 Cne Karim Djemaï – Armée de l’Air

 

À 21 ans, le sergent Antoine, alias « Tonio », est le plus jeune participant à la mission menée par l’A400M Atlas autour du monde. Du 19 février au 6 mars 2015, Tonio a, en tant que mécanicien « vecteur », contribué à la mise en œuvre et à la maintenance de l’avion de transport de l’armée de l’air. Rencontre tonifiante entre deux fuseaux horaires.

 

Comment ce tour du monde à bord de l’Atlas s’est-il passé pour vous ?

Sergent Antoine L. : C’est ma toute première mission à l’étranger et j’ai eu la chance d’avoir été choisi pour effectuer ce périple. Du coup, je me suis donné à fond ! Durant ce tour du monde, nous avons enchaîné les pays à un rythme soutenu. À chaque étape, notamment pendant le salon aéronautique d’Avalon en Australie, nous avons reçu un accueil exceptionnel. Partout, les gens se sont pressés pour voir l’avion de près et nous poser toutes sortes de questions. En à peine quinze jours de mission, j’ai énormément appris. Aujourd’hui, j’ai gagné en assurance et mes compétences se sont étoffées. En termes de maintenance, l’appareil s’est extrêmement bien comporté.

 

Quel était votre rôle durant la mission ?

En tant que mécanicien « vecteur » j’interviens sur l’ensemble de l’appareil : circuits hydrauliques, moteurs, freins, train d’atterrissage... Je participe aussi aux opérations de servicing (remise en œuvre de l’appareil) : faire les niveaux et les pleins de carburant, brancher un groupe de démarrage, mettre les cales et les sécurités…  N’étant pas encore titulaire de toutes les qualifications, je devais assister mon chef d’équipe. L’appareil disposait d’un ensemble de pièces de rechange (roues, protections des capots de moteurs, bougies…) pour pallier les différents cas de figures.

 

Depuis quand opèrez-vous sur A400M ?

Lorsque je suis arrivé sur la base aérienne 123 d’Orléans, j’ai dû attendre l’arrivée des premiers Atlas. Je me suis donc « fait la main » sur Transall. Pendant 18 mois, j’ai été affecté à l’atelier moteur de l’escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) 2E/061 « Loiret ». J’étais chargé de remettre en état les hélices de C160. De juin à septembre 2014, j’ai suivi la formation sur A400M, chez l’industriel à Séville en Espagne. C’était très exigeant. En quelques semaines, il a fallu assimiler le fonctionnement général des systèmes de l’appareil. Cela représente une documentation d’environ 12 000 pages ! En plus, pour corser le tout, la totalité des cours se déroulaient en anglais !

 

Comment avez-vous choisi de devenir « mécanicien vecteur » ?

J’ai toujours été attiré par l’aéronautique. Tout gosse déjà, mon père m’emmenait sur les meetings aériens. J’ai très vite attrapé le « virus ». Je me suis engagé en 2009 comme arpète sur la base aérienne 722 de Saintes. J’avais alors 16 ans. J’ai décroché un BAC STI avec mention bien. Jamais je n’aurais obtenu de tels résultats dans un lycée classique. À Saintes, la préparation est excellente. Chez les arpètes, l’esprit de cohésion est très fort. On forme un groupe soudé. On prend beaucoup de plaisir à se revoir, que ce soit en France ou partout ailleurs dans le monde. En tant que mécanicien vecteur, je voulais travailler sur un gros avion, fait pour le transport aérien. J’adhère totalement à l’état d’esprit qui règne dans le transport. On constitue une communauté unie. En tant que dernier arrivé, je dois m’imprégner des traditions. Pendant ce tour du monde, je devais par exemple m’occuper de la mascotte de l’atelier. Elle est revenue en métropole avec pleins de souvenirs, qui pourront ensuite être partagés avec l’ensemble de l’unité !

 

Mission Atlas : le sergent Antoine, mécanicien - photo Armée de l'Air

Mission Atlas : le sergent Antoine, mécanicien - photo Armée de l'Air

Des mécaniciens autour du monde

Pour effectuer son premier tour du monde, l’A400M Atlas a embarqué pas moins de huit mécaniciens afin de pouvoir assurer un dépannage, en toute autonomie, à des milliers de kilomètres de la métropole. De nombreuses spécialités étaient représentées : un officier mécanicien, un chef de piste, un mécanicien « cellule », un technicien en télécommunications, ainsi que deux mécaniciens « vecteur » et deux mécaniciens « avionique ». Ces deux dernières spécialités sont aussi respectivement appelées « B1 » et « B2 ». La lettre B correspond au niveau de licence de navigabilité délivré, en accord avec la réglementation civile.

Le tour du monde de l’Atlas à travers les yeux du sergent Antoine
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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 17:35
Fly low: the Navy's hovercraft skim waves to deliver hardware ashore


6 mars 2015 US Navy

 

KIN BLUE, Japan (Feb. 12, 2015) Landing Craft Air Cushion transporting Marines and equipment from the USS Bonhomme Richard (LHD 6) to White Beach and Kin Blue, Okinawa, Japan. The LCACs are with Naval Beach Unit 7, USS Bonhomme Richard (LHD 6). The Marines are with the 31st Marine Expeditionary Unit and are currently conducting Spring Patrol 2015. (U.S Marine Corps video by Cpl. Abbey Perria/Released)

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 17:30
Op. IMPACT: point de presse du 05 mars 2015

 

6 mars 2015 45eNord.ca

 

Point sur les opérations avec Paul Forget du COIC

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 17:20
Raytheon wins support work for bomb carriages

 

DULLES, Va., March 3 By Richard Tomkins (UPI)

 

Raytheon is supplying a range of technical support services for advanced bomb carriage systems under a contract from the U.S. Air Force.

 

Life-cycle technical support for advanced bomb carriage and release systems is being conducted by Raytheon under a contract from the U.S. Air Force.

 

The award for the Joint Miniature Munitions Bomb Rack Unit, or JMM BRU, program is an indefinite-delivery/indefinite-quantity contract with a period of performance of eight years.

 

Raytheon said the contract is worth $35 million and that it has already received its first delivery order under the contract that began late last year.

 

"JMM BRU end users now have a next-evolution system that can be integrated with more than 11 different platforms," said Todd Probert, vice president for the Mission Support and Modernization at Raytheon Intelligence, Information and Services. "Our strength in engineering and design allowed us to offer the customer a system with improved combat turn-around time, enhanced system performance and improved warfighter readiness."

 

Raytheon said its work under the award includes engineering, investigation and analysis, aircraft integration, testing, training, material and software updates, simulations, modeling, test hardware, initial spares and procurement of associated hardware.

 

The JMM BRU system will enable the Air Force and U.S. Navy to perform more missions utilizing fewer aircraft, Raytheon said.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 13:56
Mission Jeanne d’Arc 2015 : c’est parti !

 

06/03/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 5 mars 2015, le général de Villiers, chef d’état-major des armées s’est rendu à Toulon pour le départ de la mission Jeanne d’Arc 2015. Il était accompagné de l’amiral Rogel, chef d’état-major de la Marine, du général Maire, major général des armées, du général Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre et du général Mercier chef d’état-major de l’armée de l’Air. Cette mission mobilisera pendant 5 mois un groupe amphibie composé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, de la frégate type La Fayette (FLF) Aconit ainsi que d’un groupe aéoromobile.

 

La mission Jeanne d’Arc 2015 a pour objectif de permettre aux élèves sortant de l’École navale de se confronter à la réalité du monde maritime et d’achever leur formation en les intégrant pleinement à un équipage, loi des bacs d’école et des côtes bretonnes. Les officiers élèves vivront leur premier vrai déploiement opérationnel et seront confrontés pendant les cinq prochains mois à la réalité des opérations.

 

 La mission Jeanne d’Arc intègre également des éléments issus des autres armées et services. Parmi eux, des Saint-Cyriens, des médecins du service de santé des armées, des commissaires du commissariat des armées, des élèves de la direction générale de l’Armement ainsi que des élèves administrateurs des affaires maritimes. Une pluralité qui confère à cette mission une dimension interarmées significative et formatrice pour l’ensemble de ces jeunes cadres.

 

 La mission a aussi une dimension internationale incarnée non seulement dans la composition de l’équipage, qui intègre en son sein une vingtaine d’élèves étrangers, mais aussi par les actions de coopération qui la ponctueront. Le groupe amphibie participera en effet à plusieurs interactions planifiées avec nos partenaires dans les régions traversées.

 

Convaincu que cette mission marquera durablement ces jeunes officiers, le CEMA leur a réitéré sa confiance et sa fierté. Il leur a rappelé qu’ils constituent la richesse de l’armée : une armée jeune, unie, engagée, capable de mener des opérations sur le temps long et en coalition. Il leur a signifié que, dans un monde toujours plus incertain, alors qu’est engagée une phase de transformation et que le rythme des engagements opérationnels ne faiblit pas, leur responsabilité serait grande et qu’ils devraient  maintenir le cap défini par leurs aînés.

Mission Jeanne d’Arc 2015 : c’est parti !Mission Jeanne d’Arc 2015 : c’est parti !
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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 13:55
Les chefs d’état-major se réunissent à Toulon et saluent le déploiement Jeanne d’Arc

 

06/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 5 mars 2015, le chef d’état-major des armées s’est rendu à Toulon pour présider le comité des chefs d’état-major (COCEM) et assister au départ de la campagne 2015 du groupe amphibie Jeanne d’Arc qui s’achèvera en juillet prochain. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre des visites de terrain voulues par le général de Villiers.

 

Pour cette nouvelle visite au contact des armées, le CEMA a souhaité organiser pour la première fois un comité des chefs d’état-major (COCEM) décentralisé. Cette rencontre, qui traditionnellement a lieu chaque semaine à Paris, rassemble le major général des armées (MGA) et les chefs d’état-major d’armée (CEM) autour du CEMA pour arrêter, selon un ordre du jour spécifique, la politique des armées sur les sujets d’avenir. C’est donc entouré du général Gratien Maire, du général Jean-Pierre Bosser, de l’amiral Bernard Rogel et du général Denis Mercier que le CEMA a embarqué à bord du Dixmude.

 

A travers la tenue de cette réunion, le général de Villiers a voulu réaffirmer l’unité interarmées et la proximité entre le commandement et les unités opérationnelles, facteurs indispensables pour répondre aux défis opérationnels d’aujourd’hui et de demain. Une occasion pour lui de rappeler également la continuité de l’engagement entre les états-majors parisiens et les forces sur le terrain, ainsi que le soutien indéfectible des chefs militaires envers les femmes et les hommes déployés par la France à travers le monde.

 

Articulée autour du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude ainsi que de la frégate Aconit, la mission Jeanne d’Arc 2015 a pour premier objectif de permettre aux élèves sortant de l’Ecole Navale de se confronter à la réalité du monde maritime et d’achever leur formation en les intégrant pleinement à un équipage, loin des bancs d’école et des côtes bretonnes. Par ailleurs, elle intègre des éléments issus des autres armées, comme un groupe aéromobile et près de 150 élèves-officiers provenant de différentes écoles de formation. Parmi eux figurent des officiers élèves de la marine bien sûr, mais aussi l’armée de terre, avec de jeunes Saint-Cyriens, du service de santé des armées, du commissariat des armées, de la direction générale de l’armement, ainsi que des élèves administrateurs des affaires maritimes. Une pluralité qui confère à cette mission une dimension interarmée significative et formatrice pour l’ensemble de ces jeunes cadres. Pour ces derniers, ce déploiement opérationnel constitue un premier aguerrissement. L’équipage du groupe Jeanne d’Arc sera confronté pendant les cinq prochains mois à la réalité des opérations et des exercices dans leurs dimensions interarmées et internationales.

 

Cette dimension internationale s’incarne non seulement dans la composition de l’équipage, qui intègre en son sein une vingtaine d’élèves étrangers, mais aussi par les actions de coopération régionale qui ponctueront la campagne. Parallèlement à sa mission opérationnelle, le groupe amphibie participera ainsi à plusieurs interactions planifiées avec nos partenaires dans les régions traversées, témoignant ainsi du rang de la France, qui demeure un allié fiable et présent auprès de ses alliés.

 

Convaincu que cette mission marquera durablement ces jeunes officiers, le CEMA leur a réitéré sa confiance et sa fierté. Il leur a rappelé qu’ils constituent la richesse de l’armée : une armée jeune, unie, engagée, capable de mener des opérations sur le temps long et en coalition. Il leur a signifié que, dans un monde toujours plus incertain, alors qu’est engagée une phase de transformation et que le rythme des engagements opérationnels ne faiblit pas, leur responsabilité serait grande et qu’ils devraient  maintenir le cap défini par leurs aînés.

 

Peu après 17h30, le Dixmude a finalement appareillé avec le CEMA à son bord. Ce n’est qu’une fois au large que le général de Villiers a quitté les officiers élèves pour regagner Toulon en hélicoptère, non sans leur avoir souhaité bonne mer.

Les chefs d’état-major se réunissent à Toulon et saluent le déploiement Jeanne d’ArcLes chefs d’état-major se réunissent à Toulon et saluent le déploiement Jeanne d’Arc
Les chefs d’état-major se réunissent à Toulon et saluent le déploiement Jeanne d’Arc
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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 11:55
Femme pilote : Portrait du sous-lieutenant Magalie


6 mars 2015 Armée de Terre

 

Deuxième portrait de cette semaine mondiale des femmes de l’air : la sous-lieutenant Magalie, pilote d’hélicoptère « Tigre », actuellement monitrice à l'école de l’aviation légère de l’armée de Terre (l’EALAT) sur Calliopé, explique ses missions et sa passion.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 11:45
Sangaris : Point de situation au 5 Mars

 

06/03/2015 Sources : État-major des armées

 

La semaine a été marquée par un apaisement généralisé dans le pays.

 

A Kaga-Bandoro, au nord de la République de Centrafrique, une rencontre a été organisée le 27 février entre la MINUSCA, la force Sangaris, les autorités politiques régionales et le gouvernement de transition, ainsi que les principaux responsables du FPRC local, avec pour objectif de préparer la tenue des consultations populaires qui devraient avoir lieu prochainement dans la ville et sa périphérie. Cette rencontre quadripartite illustre ce revirement du climat général en faveur des consultations populaires.

 

A Bambari, les consultations populaires ont eu lieu cette semaine. La délégation s’est également rendue le 26 février à Grimari puis le 27 à Ippy, où les rencontres se sont bien déroulées. Le GTIA Turco a conduit des actions en appui de la MINUSCA en accompagnant sur une partie du trajet l’équipe de consultations populaires se rendant à Bakala.

 

Enfin, des survols ont été réalisés par la force Sangaris à Bria, au-dessus de zones refuges supposées, afin de poursuivre la déstabilisation des groupes armés.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:55
Carte Corruption et trafics en Europe – Crédits J-C. Antoine

Carte Corruption et trafics en Europe – Crédits J-C. Antoine

 

3 mars 2015 Par Jean-Charles ANTOINE* - Diploweb.com

 

Le trafic d’armes à feu est le marché noir d’outils et d’amplificateurs de puissance servant à protéger le pouvoir de celui ou ceux qui protègent les frontières déjà existantes quoiqu’affaiblies ou de ceux qui désirent en instaurer de nouvelles.

Dans le cadre de ses synergies géopolitiques, le Diploweb.com est heureux de publier cette étude inédite d’un conférencier du Festival de Géopolitique de Grenoble : "A quoi servent les frontières ?" 12-15 mars 2015.

 

Lire l’article

 

* Docteur en géopolitique de l’Institut Français de Géopolitique – Paris 8 et expert en trafic mondial d’armes légères et de petit calibre. Ses travaux portent actuellement sur l’adaptation de la méthode géopolitique à la sécurité publique et à la lutte contre la criminalité organisée. Il publie "A armes illégales. Le trafic d’armes à feu en France", éd. du Plateau, 2015.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:55
Remise de casque à une nouvelle promotion de marins-pompiers de Marseille

Photo BMPM

 

05/03/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 4 mars 2015, s’est déroulée une cérémonie de présentation au Drapeau et de remise de casque, officialisant l’intégration opérationnelle en centre d’incendie et de secours, d’une promotion d’élèves de l’école des marins-pompiers de la Marine (EMPM).

 

Cette cérémonie qui s’est tenue dans le parc du 26ème centenaire (10ème arrondissement de Marseille), était présidée par le vice-amiral Charles-Henri Garié, commandant le bataillon de marins-pompiers de Marseille et l’école des marins-pompiers de la Marine,  M. Julien Ruas, adjoint au maire, délégué au Bataillon de marins-pompiers de Marseille et M. Royer-Perreaut maire des 9ème et 10ème arrondissements de Marseille.

 

Cette cérémonie militaire a pour but de présenter aux dernières promotions des élèves marins-pompiers leur drapeau et les valeurs qu’il incarne : Honneur, Patrie, Valeur, Discipline. Elle marque l’ancrage et l’identité militaire de cette unité spécifique qui assure, depuis sa création à Marseille il y a 76 ans, les missions de protection des personnes, des biens et de l’environnement.

 

26 élèves de l’école des marins-pompiers de la Marine, dont 2 filles, ont reçu, devant le drapeau du Bataillon, leur famille et les autorités civiles et militaires, leur casque d’intervention, faisant d’eux, officiellement des marins-pompiers de Marseille.

 

Cette remise de casques clôt une période de formation de 16 semaines au cours desquelles les élèves ont reçu les bases du métier de marin-pompier.

 

Ils sont alors engagés pour 4 ans et intègrent, immédiatement à l’issue de leur formation, l’un des 16 centres d’incendie et secours du Bataillon.

 

Ils serviront alors en tant qu’équipier sur les engins de secours à personnes et de lutte contre les incendies.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:55
X-CAN: École Polytechnique and Thales to develop a new generation of lasers

Left to right: Jacques Biot, President of École Polytechnique, Marko Erman, Chief Technology Officer at Thales and Denis Levaillant, head of Thales's laser activities.

 

March 2, 2015 Thales Group

 

The joint technology development project is part of a renewable, four-year scientific partnership agreement signed by Thales and École Polytechnique on the 11th of March 2014. For this new project, the partners will build on their complementary expertise and experience in laser technologies to develop a new generation of lasers.

 

The research programme, known as X-Can, will capitalise on work conducted by École Polytechnique to apply a new scientific concept developed by several of its research teams and by Thales researchers in Palaiseau. The Coherent Amplification Network (CAN) concept is based on the use of an array of fibre lasers for amplification and coherent combination of laser beams, a radically new approach to laser system architectures that is expected to achieve exceptional laser shot characteristics. X-Can aims to overcome all the key scientific and technological barriers to the design and development of an experimental laser demonstrator.

 

These innovations in laser technology will open up new avenues of scientific research and ultimately offer numerous practical applications including the transmutation of nuclear waste, proton therapy and isotope production for nuclear pharmacology, as well as design solutions for sub-critical nuclear reactors and even ways to clean up orbital debris in space.

 

    École Polytechnique’s President Jacques Biot stated: "I'm delighted by this agreement, which opens promising avenues for break-through laser technology. ‘Light and matter in extreme conditions’ is one of l'X's eight strategic fields of excellence. Our collaboration with Thales on X-Can is a perfect example of our ambition to create research initiatives in a collaborative way in selected scientific areas. It also illustrates the potential of the Paris Saclay cluster to enhance cooperation amongst its members."

 

    Marko Erman, Chief Technical Officer of Thales, said: "This project is fully in line with the Group's strategic research roadmap based on mutually beneficial partnerships to optimise the transition between research and innovation."

 

Thales' optronics business, a world leader in petawatt-class lasers, expects the cooperation to bring an important breakthrough in optical efficiency, leading to significantly higher performance at lower cost and opening up new applications for laser technology.

 

The project will be based in part on a recently completed 18-month study financed by the European Commission and conducted for the CERN (European Organization for Nuclear Research) by some of the leading research institutes in France, the United Kingdom and Germany in the field of high-power optical fibre lasers.

 

ABOUT ÉCOLE POLYTECHNIQUE

École Polytechnique is a leading French institute which combines top-level research, academics, and innovation at the cutting-edge of science and technology. Its three types of progressive graduate-level programs – Ingénieur Polytechnicien, Master’s, and PhD – are highly selective and promote a culture of excellence with a strong emphasis on science, anchored in humanist traditions. As a widely internationalized university, École Polytechnique offers a variety of international programs and attracts a growing number of foreign students and researchers from around the globe (currently 30% of students and, 23% of faculty members).

École Polytechnique offers an exceptional education to prepare bright men and women to excel in high-level key positions and lead complex and innovative projects which meet the challenges of 21st century society, all while maintaining a keen sense of their civil and social responsibilities. With its 20 laboratories, all joint research facilities with the French National Center for Scientific Research (CNRS), the École Polytechnique Research Center explores the frontiers of interdisciplinary knowledge to provide major contributions to science, technology, and society.

http://www.polytechnique.edu

 

ABOUT THALES

Thales is a global technology leader for the Aerospace, Transport, Defence and Security markets. With 61,000 employees in 56 countries, Thales reported sales of €13 billion in 2014. With over 20,000 engineers and researchers, Thales has a unique capability to design and deploy equipment, systems and services to meet the most complex security requirements. Its unique international footprint allows it to work closely with its customers all over the world.

http://www.thalesgroup.com

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:55
photo S. Randé - Dassault Aviation

photo S. Randé - Dassault Aviation

 

05 mars 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Pour Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, la vente de 24 appareils à l'Egypte permet de stabiliser les emplois sur la chaîne de fabrication du Rafale. En cas de nouveau contrat, l'avionneur pourrait doubler ses cadences de production.

 

En marge de la visite du président de la République le 4 mars dernier à l'usine d'assemblage des Rafale de Mérignac (Gironde), Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, a confié un certain optimisme pour la signature d'un nouveau contrat dans le courant de cette année. S'il ne veut pas parler d'une signature imminente, il évoque "des chances certaines d'en faire un deuxième en 2015"

Le récent contrat de vente de 24 appareils à l'Egypte a changé la donne et pourrait accélérer les négociations avec l'Inde, le Qatar, les Emirats Arabes Unis, la Malaisie. "Un certain nombre de pays qui sont très intéressés. Ils étaient déjà très intéressés par le seul fait que le Rafale est opérationnel sur un certain nombre de théâtres d'opération. A cette réussite opérationnelle s'ajoute maintenant une réussite commerciale", se réjouit Eric Trappier.

 

Finaliser le contrat

Le dirigeant est revenu sur le contrat indien. Les négociations pour la vente de 126 Rafale durent depuis plus de trois ans.

"L'armée de l'air indienne est extrêmement satisfaite avec les définitions techniques. Nous avons finalisé nos accords industriels avec le grand partenaire industriel HAL qui doit fabriquer une grande partie des avions localement, assure le dirigeant. Nous avons un partage contractuel des tâches sur lequel nous nous sommes mis d'accord. Maintenant il nous faut finaliser le contrat avec le ministère indien de la défense."

 

Doubler le rythme de production ? 

Le PDG a également fait le point sur la charge industrielle du site de Mérignac où 1200 personnes travaillent à la production des jets d'affaires Falcon et des Rafale. Environ 80 ingénieurs, techniciens et compagnons sont mobilisés directement sur la ligne d'assemblage de l'avion de combat. L'usine doit encore produire une cinquantaine d'avions pour l'armée française, auxquels s'ajoutent les 24 appareils égyptiens. 

"Ce type de contrat à l'exportation a une incidence immédiate sur la stabilisation de l'emploi. Du fait d'une certaine substitution des livraisons entre les deux pays, cela donne un plan de charge en flux qui reste le même mais qui dure plus longtemps", explique le dirigeant. En cas de signature d'un second contrat à l'exportation, l'avionneur pourrait doubler son rythme de production en sortant deux appareils par mois.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:50
photo Cpl Goddard RAF

photo Cpl Goddard RAF


March 05, 2015 defense-aerospace.com

(Source: Royal Air Force; issued March 05, 2015)
 

The A400M Atlas, the Royal Air Force’s newest airlift aircraft, delivered a cargo of vital freight into Cyprus this week on its first operational mission as it prepares for initial operational capability later this year.

The aircraft, ‘City of Bristol’, flew into RAF Akrotiri delivering operational freight, making this training flight also Atlas’ first operational tasking. In the Captain’s seat on this historic flight was 24 Squadron pilot, Flight Lieutenant Jamie “JJ” Jackson. He said:

“This flight was incredibly significant for the RAF demonstrating the capability of the aircraft and that we are able to use it to support operations even before we are declared operational. Once we were airborne the aircraft performed well throughout all phases of flight and was great to fly.”

Destined to replace the C130 Hercules, the Atlas is a significantly larger aircraft that has been designed to project tactical air mobility capabilities at range, direct to the point of need. Wing Commander Simon Boyle, Officer Commanding 70 Squadron, said:

“This task illustrates how we are developing the use of the aircraft in this early period. We have been able to support defence operations whilst continuing to grow the experience of our Force’s aircrew instructors, before they begin to train the crews destined for 70 Squadron later this year.”

The aircraft’s load consisted of a variety of freight. Speaking at the Atlas’ UK base at RAF Brize Norton, Simon added:

“The delivery of operational freight is central to the mission of the Atlas Force. This is an important step towards the declaration of an initial strategic Air Transport capability on Atlas in RAF service, and bodes well for 70 Squadron becoming operational as the front-line Atlas squadron later this year.”

Also taking part in the aircraft’s first operational flight was 70 Squadron’s Senior Loadmaster, Master Aircrewman Ian Price. He said:

“Given Akrotiri’s pivotal role as a staging post for the RAF, this trip has provided a fantastic opportunity for us to work alongside the movements team here as we continue to develop our understanding of the impressive payload capabilities of our new aircraft.”

photo Cpl Goddard RAF

photo Cpl Goddard RAF

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:45
Le Maghreb en quête d’une stratégie face à l’expansion de Daesh en Libye

 

5 mars 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les pays du Maghreb semblent surpris par l’expansion du groupe État islamique (EI) en Libye mais commencent à se mobiliser pour éviter un naufrage complet de ce pays, craignant qu’il ne serve de tremplin régional aux djihadistes.

 

Le Maroc doit accueillir jeudi une réunion entre les deux Parlements rivaux libyens, tandis que des responsables politiques des différentes parties du conflit ont été invités la semaine prochaine en Algérie, selon la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul).

Cette activité diplomatique illustre la prise de conscience de la récente aggravation de la crise libyenne, qui s’est internationalisée avec l’entrée en jeu des djihadistes de l’EI combattant déjà en Syrie et en Irak.

 « La proximité géographique augmente évidemment les risques » pour la Tunisie, l’Algérie et le Maroc, relève Jamil Sayah, président de l’Observatoire tunisien de la sécurité globale.

Il est donc nécessaire que ces pays définissent « une stratégie commune pour étouffer l’EI dans les frontières libyennes », selon lui.

L’Algérie, en général muette sur ces questions, semble la « mieux armée » pour définir un cap « car elle a déjà connu une guerre de cette nature » en combattant les groupes djihadistes dans les années 1990, précise l’expert.

Chez ses voisins, la priorité jusqu’à présent semble avoir été de juguler le flux de combattants en partance pour la Syrie, l’Irak et la Libye: quelque 2.000 à 3.000 Tunisiens et 1.500 Marocains seraient ainsi partis, selon Tunis et Rabat.

Le ministère marocain de l’Intérieur a d’ailleurs constaté « clairement » le danger, alors que l’EI « ne cesse de proclamer son intention de s’étendre dans les pays du Maghreb arabe via la Libye ». Le royaume a dès lors renforcé à l’été 2014 les contrôles des voyageurs soupçonnés de vouloir rejoindre les rangs jihadistes.

 

Confusion

La Tunisie assure aussi avoir empêché des milliers de départs et surveiller constamment ses 500 ressortissants rentrés au pays.

Mais la porosité de sa frontière avec la Libye rend la lutte en la matière extrêmement difficile. Un Tunisien a d’ailleurs participé, selon l’EI, à l’assaut contre l’hôtel Corinthia à Tripoli qui a fait 9 morts en janvier, et un autre a mené un attentat-suicide à Benghazi.

Des Tunisiens combattant avec l’EI ont par ailleurs menacé leur patrie ces derniers mois.

La situation est d’autant plus complexe que l’enjeu est aussi socio-économique, le Sud tunisien vivant largement depuis des décennies de trafics en tous genres avec la Libye. Le dilemme est donc de taille pour Tunis qui risque l’explosion sociale si la frontière devait être fermée ou si les contrôles devenaient trop minutieux.

Mais les autorités ne semblent pas suivre de ligne claire.

 « Le terrorisme se nourrit de la contrebande et la contrebande cohabite avec le terrorisme », a martelé cette semaine le ministre de l’Intérieur Najem Gharsalli. « Cela doit prendre fin ».

À l’inverse, le ministère de la Défense jugeait quelques jours plus tôt que « ce n’est pas la peine de s’inquiéter » parce que « les différentes parties (libyennes) se combattent les unes les autres. La Tunisie, pour elles, n’est pas une priorité ».

Néanmoins, avec l’ouverture de deux consulats, Tunis tente de reprendre pied en Libye en s’orientant vers l’établissement de liens directs avec le cabinet installé par les milices de Fajr Libya à Tripoli, outre ses relations avec le gouvernement reconnu par la communauté internationale installé dans l’est libyen.

« On n’a pas l’impression qu’il y ait une stratégie claire, plutôt des tâtonnements », résume M. Sayah.

 

‘Déradicalisation’

L’approche essentiellement sécuritaire adoptée par les États du Maghreb ne peut apporter de solution définitive car « les facteurs qui produisent ce phénomène sont toujours présents », souligne Mohammed Masbah, chercheur au centre Carnegie, en citant « la vulnérabilité économique, sociale mais aussi émotionnelle des jeunes ».

« L’État doit repenser le développement régional, mettre le paquet dans les régions en souffrance », plaide cet expert des mouvements islamistes.

La question de la « déradicalisation » est un autre défi de taille pour ces pays. M. Masbah suggère « une approche d’intégration » qui donne l’opportunité à ceux allant faire le djihad « de revenir vers la société en gardant leurs idées radicales, sans les appliquer par la violence ».

L’Algérie a récemment proposé d’accueillir un atelier sur la déradicalisation en arguant de « son expérience avérée dans ce domaine ».

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:35
Le GDI Nghĩa, à gauche de la ministre centrafricaine de la défense.

Le GDI Nghĩa, à gauche de la ministre centrafricaine de la défense.

 

5 mars 2015 Vietnam, Rue des Soldats

 

Du 02 au 04 mars 2015, le général de division Nguyễn Trọng Nghĩa, directeur adjoint du département général politique du ministère vietnamien de la défense et directeur adjoint du comité du chargé de la préparation de l’armée vietnamienne à intégrer une opération de maintien de la paix (OMP) des Nations unies, a effectué une visite à Bangui (République Centrafricaine) destinée à préparer la projection, en avril prochain, de trois officiers au sein de la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA). A l'image de ce qui est mené depuis l'été 2014 à Juba (Sud Soudan), deux de ces officiers devraient intégrer l’état-major de la Mission.

 

Au cours de son séjour à Bangui, le général Nghĩa a visité un bataillon gabonais et une unité médicale (rôle 2) serbe, et a été reçu par le général de corps d’armée Babacar Gaye (Sénégal), représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Centrafrique et commandant de la MINUSCA, ainsi que par la ministre centrafricaine de la défense, Mme Marie Noëlle Koyara. Durant ses entretiens avec ces personnalités, le général Nghĩa a aussi évoqué l’intention de Hanoi de déployer en Centrafrique sous Casques Bleus une unité médicale (rôle 2) et une compagnie du génie.

 

Le général Nghĩa n’a cependant pas évoqué de date pour le déploiement de ces unités, promis par Hanoi depuis plusieurs mois, et dont l’horizon de projection pourrait être la fin 2015. Après de multiples rappels de l’engagement du Viêt Nam à contribuer de manière significative à une OMP, il semble donc que le ministère de la défense ait décidé de placer son effort sur la Centrafrique, et non sur le Sud Soudan comme cela a parfois pu être évoqué. Ainsi, après des mois de préparation, notamment au sein du centre national de formation aux OMP, à Hanoi, le premier contingent de Casques Bleus vietnamiens pourrait donc rejoindre un pays francophone. L’effort très important placé jusqu’alors sur l’acquisition de compétences en langue anglaise, quoique important pour l’insertion dans une mission onusienne, pourrait donc constituer un « obstacle naturel » à l’établissement du contact avec les populations qui verront arriver ces soldats de la paix d’Extrême-Orient.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:30
La coalition antidjihadistes devra relever le défi au sol, insiste l’Arabie saoudite

Le Secrétaire d'État américain, John Kerry, se rend avec le ministre des Affaires étrangères d'Arabie saoudite Saoud al-Fayçal, à laréunion du Conseil de coopération du Golfe le 5 mars à Riyad (U.S. Department of State)

 

5 mars 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le ministre saoudien des Affaires étrangères a estimé jeudi que la coalition internationale contre les djihadistes du groupe État islamique (EI) devrait relever le défi au sol, lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d’État américain John Kerry.

 

Évoquant les actions de cette coalition, conduite par les États-Unis, en Syrie et en Irak, le prince Saoud Al-Fayçal a déclaré: « Le royaume saoudien souligne l’importance de favoriser les moyens militaires nécessaires pour relever ce défi au sol ».

Le ministre saoudien, dont le pays participe aux opérations de la coalition en Syrie, a déploré l’implication en Irak de l’Iran, son rival régional aux ambitions hégémoniques selon Ryad.

Il a cité notamment le rôle de l’Iran et des milices chiites dans l’offensive menée depuis lundi par les forces irakiennes pour reprendre à l’EI Tikrit, une ville clé au nord de Bagdad.

« Tikrit est un excellent exemple de ce dont nous nous inquiétons. L’Iran est en train de prendre le contrôle du pays », a commenté le prince Saoud Al-Fayçal.

« L’offensive de Tikrit marque l’implication iranienne la plus manifeste en Irak depuis 2004, avec de l’artillerie et d’autres moyens », a déclaré mardi le général américain Martin Dempsey, chef d’état-major inter-armées, devant la commission des forces armées du Sénat.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:20
AN-PRC-155 Manpack - source GD

AN-PRC-155 Manpack - source GD

 

March 5, 2015: Strategy Page

 

In January the U.S. launched the third (of four) MUOS (Mobile User Objective System) communications satellites. As a result about 70 percent of earth’s surface is now covered by the new MUOS military communications system. MUOS gives military users cell-phone-like capabilities anywhere in the world. Eventually four MUOS communications satellites operating in 36,000 kilometer stationary (geosynchronous) orbits will provide superior satellite phone service worldwide. This will also include encrypted communications that will work despite being in forests or most buildings. In effect, MUOS can replace cell phone towers in any area on the planet once the signals from one of the four satellites are aimed at the area of operations. The complete system is supposed to be active by 2016. The first satellite went up in early 2014. The four ground stations (one for each satellite) are in Sicily, North America, Hawaii, and Australia.

 

Yet sometimes newer isn’t better. Such was the case with trying to get the infantry to give up their existing PRC-117/150 manpack (carried) radio for the new MUOS compatible PRC-155 radio. “PRC” means “portable radio,” and while the PRC radios have been getting lighter since World War II (when they weighed more than twice as much as the PRC-155), range and interference remained a problem. Thus although the PRC-155 had lots of neat new features field tests brought forth lots of complaints from potential users (infantry who have to carry and use the PRC-155). For starters the PRC-155 weighs 50-100 percent more than the older models. It has less than half the range (three kilometers versus seven) and the batteries last only six hours (versus over 30), The PRC is subject to overheating and the user interface is considered inferior.

 

The 6.4 kg (14 pounds, one third of that is batteries) PRC-155 radios are used in vehicles and carried by infantry. This is the latest vehicle/manpack radio design and is replacing the PRC-150, which were widely adopted in the last decade, initially by SOCOM (Special Operations Command). The army wants to buy over 50,000 of them. The big selling point for the PRC-155 is MUOS upgrade kits (some additional hardware and software). Most of PRC-155s will have the MUOS add-on kit. With this kit the PRC-155 is equipped to provide Internet-like capabilities on the battlefield and MUOS gives access to a world-wide net. This is a big deal for ground troops because existing radios often had their range greatly reduced by terrain (hills or many tall buildings) or weather (electric disturbances high up). A satellite link eliminates this problem and ground troops have been asking for this for a long time. Sat links are still expensive and a rationed resource.

 

But when the infantry were asked to try out the PRC-155 many concluded that the negatives were not worth it. Moreover the delays in getting the PRC-155 to the troops forced the military to seek out an off-the-shelf design (the AN/PRC-117G) in the 1990s. This is a 5.45 kg (12 pound) radio that can be carried or installed in vehicles. About a third of its weight is the battery. It has a maximum output of 20 watts and handles FM, UHF, and VHF signals, including satellite based communications. On the ground max range is 20 kilometers (depending on hills and the antenna used). These cost about $40,000 each. There is an improved AN/PRC-117G (the MNVR) that cost $56,000 each. That includes development costs (for the wish list of tweaks and upgrades the military wants). The U.S. has been using the AN/PRC-117 since the late 1990s as an interim radio and found it a solid piece of equipment.

 

The AN/PRC-117 is based on a commercial design (the Falcon series) that several foreign armed forces and many civilian operations use. The AN/PRC-117 has been regularly upgraded in that time (going from version A to the current G). The upgraded Falcon (PRC-150) appealed to SOCOM (Special Operations Command) which proceeded to buy half a billion dollars' worth of AN/PRC-150 radios. These cost about $2,500 each and all of them were delivered on schedule. The 4.6 kg (ten pounds, without batteries) radios are very flexible (are used in vehicles or backpacks) and are able to use several different types of transmission (including bouncing signals off the ionosphere, for longer range or just to get a signal out of a built up area). Digital transmissions allow for data to get through under poor atmospheric conditions or when in a built up area. The radios also have good encryption and the ability to send and receive all forms of digital data. These radios are also now used by the army.

 

A similar situation occurred back in the 1990s, when SOCOM realized it needed a new personal radio for its troops and an army “new radio technology” program (JTRS) was supposed to take care of that but did not. Rather than wait SOCOM got together with a radio manufacturer, told them what they needed, and within two years they had MBITR (which soon got official sanction as AN/PRC-148). When the rest of the army saw MBITR many troops bought them with their own money. After Iraq army units began buying the AN/PRC-148 on their own. Soon, over 100,000 MBITR radios were in use.

 

Some elements of the JTRS (which was cancelled in 2011) survived in the form of radios like the PRC-155. While this radio was acceptable for use in vehicles, it did not make it when troops had to carry it. The military is determined to make the PRC-155 work. By early 2015 about 1,200 PRC-155s have been delivered to the U.S. Army for troop use. Now that three MUOS birds are up there American soldiers in most parts of the world can actually sample the advantages of the PRC-155, along with the disadvantages they already know about.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:20
Weapons: Marines Get Glocked

 

March 5, 2015: Strategy Page

 

U.S. Marine Corps special operations (MARSOC) operators now have official permission to use the Glock 19 pistol in place of the standard M9. There are many reasons for MARSOC buying all these new pistols. The Glock 19 is lighter (at .595 kg/1.31 pounds empty) and smaller (174mm/6.85 inches) than the M9, which is a 914 g (2.1 pound empty), 217mm (8.5 inch) long weapon that has a 125mm (4.9 inch) barrel. Both are 9mm weapons with a magazine that holds 15 rounds.

 

In the 1980s the M9 replaced the World War I era M1911 .45 (11.4mm) caliber ACP. This is a 1.1 kg (2.44 pounds empty), 210mm (8.25 inch) long weapon with a 127mm (5 inch) barrel and a 7 round magazine. Both 9mm and 11.4mm pistols are only accurate at up to about 50 meters. The M1911 had more hitting power, while the 9mm weapons are a bit more accurate. Loaded, each pistol weighs about 230 g (half a pound) more. The Glock 19 is considered more rugged and easier to “handle” although some marines still yearn to have the 11.4mm pistol again.

 

It’s not just MARSOC as all the services have been trying to replace the Beretta M9 9mm pistol. The air force tried to replace the M9 back in 2007 and was ordered by the Department of Defense to back off. But now the services have a more compelling argument. The army, in particular, is finding the many of its oldest M9s are, literally, breaking. Some components (especially the barrels, frames and locking blocks) tend to break on older, especially heavily used, weapons. Since September 11, 2001 the army has used its M9s a lot. There are also a host of other problems, like the shape (too awkward for some users), trigger pull (too heavy) and lack of a Picatinny rail for easily mounting accessories. The safety switch is in an awkward position and troops in combat often accidentally put the safety on when cocking the pistol. That can be fatal (for the user) in combat. More modern designs have something more efficient (and less of a dirt catcher) than the open-slide and spent cartridge ejection system of the M9. Another sign of the times is that the M9 is not equipped to screw on a silencer, an accessory that is more commonly used these days. Despite all these problems the Department of Defense refuses to replace the M9 although SOCOM has been able to do what it always does and obtain whatever weapons it believes it need.

 

Most of the problems with the M9 result from the fact that it is a design that is over three decades old. Pistol technology has improved a lot since the late 1970s and that can be seen in the pistols that are popular with police forces. Cops can often buy their own pistols and tend to get the most modern, but proven in action, models. Thus many troops in the combat zone leave the M9 they were issued back at the base and go into the field with a 9mm pistol they bought themselves. This has often been a Glock 19, which has long been a police favorite and popular with troops in other countries. Many armies do not replace pistols as frequently as police forces, or special operations troops. But in Afghanistan and Iraq regular combat troops used pistols a lot, and the M9 was showing its age. As you can see, it’s not just the wear and tear, it’s also obsolescence in the face of advances in pistol design.

 

Meanwhile in 2012 the army had to order another 100,000 M9 9mm pistols, each costing $640. This was just to replace the M9s that were falling apart. The U.S. military (mostly the army) already has over 600,000 M9s and that purchase keeps the M9 in service at least until the end of the decade. The U.S. military adopted the 9mm pistol in 1985 largely to standardize ammunition with NATO and to replace the M911 .45 caliber (11.4mm) pistol with something smaller and lighter. All other NATO states used 9mm for pistols. At the time it was noted that most 9mm pistols were carried by officers and support personnel, who rarely used them, in combat or otherwise. Many American combat veterans disagreed with the switch to a 9mm pistol, but that advice was ignored.

 

But times have changed. Since 2001 American troops in Iraq and Afghanistan discovered, through combat experience, what types of weapons worked best at close range to take down the enemy. It was the same with SWAT teams and commandos all over the world. When conducting a raid and finding yourself up close and personal with someone trying to kill you, there is a need for a heavy caliber pistol or a shotgun (firing 00 shot or slugs). The premier pistol for ensuring you take down someone is still the .45 caliber (11.4mm) or .40 caliber (10mm, but only with a heavy bullet) pistols. There is also a .50 caliber (12.7mm) pistol, but only very large people can handle this one. The 11.4 and 10mm pistols are light and handy, compared to assault rifles or shotguns, and have a long history of quickly taking down an armed and determined foe.

 

SOCOM (Special Operations Command) came into being a few years after the M9 was adopted and immediately began planning to bring back .45 pistols for its commandos. Actually, many Special Forces and SEAL operators never gave up using the .45, as it was the ideal pistol for many commando operations. SOCOM had its own budget and was allowed to adopt a number of 11.4mm pistols for its personnel. The U.S. Marine Corps ordered 12,000 11.4mm caliber pistols (for $1,900 each), mainly for use by its SOCOM and recon troops. The MARSOC (Marine Special Operations Command) troops have, like the army, navy, and air force components of SOCOM, quietly replaced most of their 9mm pistols with 11.4mms. For several years the marines supplied their special operations troops with older M1911 model .45s, refurbished (or built from scrounged up parts) in a marine-run facility.

 

In the 1990s, SOCOM adopted the Heckler and Koch Mk 23 SOCOM model. This is a 1.47 kg (3.2 pound) 11.4mm pistol with a 12-round magazine and the ability to use a silencer. It is expensive, at $2,400 each. Loaded with a silencer and laser aiming device the Mk23 weighs 2.29 kg (5 pounds). The Mk23 is a precision weapon, capable of accurate fire at 50 meters (51mm/two inch shot groups). The Mk 23 is for offensive operations while the lighter and cheaper USP Tactical model was later introduced for personal protection and other duties not requiring the heavier Mk 23.

 

As the U.S. Army Special Forces discovered, if you are well trained and know what you are doing you should carry a pistol, in addition to your rifle. Not the official issue M9 9mm pistol but something with a bit more stopping power. The Special Forces prefer new model 11.4mm pistols, although 10mm weapons are also popular. The reason for this is that you are most likely to be using the pistol indoors, where your target is going to be really close. You want to knock him down quickly, before he can get at you with a knife or even his hands. Many troops are getting their own larger caliber pistols and most commanders have been lenient on this issue.

 

The army and air force do not have the same needs as SOCOM and simply want a 9mm pistol with fewer flaws and more of the latest pistol tech than the existing M9. MARSOC ordered the Glock 19 for marines who did not need a heavier pistol but wanted something better than the M9.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:20
The Era Of Air Power

 

source Strategy Page

A P-38 Lightning, two F-86 Sabres and an F-22 Raptor fly in formation together during the 2015 Heritage Flight Training and Certification Course at Davis-Monthan Air Force Base, Ariz., Feb. 28, 2015. During the course, aircrews practiced ground and flight training to enable civilian pilots of historic military aircraft and U.S. Air Force pilots of current fighter aircraft to fly safely in formations together. (U.S. Air Force photo by Staff Sgt. Courtney Richardson)

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