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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 12:50
Six pays membres de l’Otan réduisent leurs dépenses militaires en 2015 - photo Shape

Six pays membres de l’Otan réduisent leurs dépenses militaires en 2015 - photo Shape

 

26/2/15 François d’Alançon – LaCroix.com

 

La diminution des budgets de défense contredit l’engagement pris lors du dernier sommet de l’Alliance atlantique.

 

Les pays membres de l’Otan – hors États-Unis qui représentent 75 % du budget –, ne tiennent pas l’engagement pris lors du dernier sommet de l’Alliance atlantique, en septembre 2014 au Pays de Galles, de mettre fin à la réduction de leurs dépenses militaires pour atteindre 2 % du Produit intérieur brut (PIB) en 2024.

 

Suite de l’article

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 12:30
Exercice dans le détroit d’Ormuz: les Iraniens coulent une réplique d’un porte-avions américain

Le Corps des Gardiens de la révolution islamique d’Iran (CGRI) a lancé la dernière semaine de février 2015 dans le détroit stratégique d’Ormuz la 9e édition de l’exercice militaire naval de grande envergure « Le plus grand des prophète » (Irib)

 

27 février 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le Corps des Gardiens de la révolution islamique d’Iran (CGRI)a lancé mercredi dans le détroit stratégique d’Ormuz la 9e édition de l’exercice exercice militaire naval de grande envergure « Le plus grand des prophètes », tentant apparemment d’en mettre plein la vue aux observateurs au même moment où des forces navales occidentales sont plus que jamais présentes dans la région pour mener la guerre au groupe armée État islamique en Irak et en Syrie.

 

L’exercice « Grand prophète 9″ (Al-Rasoul AlAazam), a été diffusé en direct sur la chaîne de télévision d’État iranienne IRIB TV, avec la participation de politiques iraniens et d’officiers de l’armée de haut-rang.

 

Ont notamment assisté à ces exercices militaires le général Mohammad Ali Jaafari commandant en chef du CGRI, le Général Hadjizadeh commandant de la force aérospatial du CGRI, le général Hossein Salami commandant adjoint du CGRI, le général Fadavi commandant de la force navale du CGRI ainsi que d’autres commandants et responsables du CGRI et le chef d’état-major des forces armées.

 

Des bâtiments de différentes classes du CGRI ont pris part à ces manœuvres qui dureront trois jours et où sont testés plusieurs tirs de missiles balistiques sol-mer d’une portée de plus 300 km.

 

Selon des images diffusées par IRIB TV, les bases côtières de missiles du CGRI ont lancé de lourdes frappes contres les « faux ennemis » et leurs bases navales, et les vedettes rapides du CGRI ont aussi déployé des mines dans la mer pour empêcher l’avancée des « forces marines ennemies ».

 

Lors de cet exercice destiné à « envoyer un message aux ennemis de l’Iran », une nuée de dizaines de vedettes rapides iraniennes s’est aussi jetée sur une réplique d’un porte-avions américain dont se sont emparés les commandos des iraniens se sont emparés avant qu’il soit pris pour cible par plus de 400 roquettes et missiles tirés à partir des vedettes rapides qui l’encerclaient.

 

À un certain moment, une caméra de la télévision d’État a montré une banderole où on pouvait lire un citation du père de la République isalmique iranienne et premier guide suprême, l’ayatollah Ruhollah Khomeini: «Si les Américains sont prêts à être enterré au fond des eaux du golfe Persique – ainsi soit-il ».

 

« La mer d’Oman, le détroit d’Ormuz et le golfe Persique sont sous le contrôle entier des forces navales iraniennes », a souligné le commandant en chef du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, le général Mohammad-Ali Jaafari, cité par l’agence d’information iranienne Irib.

 

Le général Jaafari a expliqué en marge de ces manœuvres que: « jusqu’à présent, les exercices concentrés les tirs pour couler des frégates et des portes-avions présumés de l’ennemi ont été couronnés de succès, et tous les missiles tirés ont touché leurs cibles ».

 

« Nous avons déjà annoncé au monde entier que nos capacités visent à assurer la sécurité du golfe Persique et du détroit d’Hormuz. Et ce qui importe, c’est que les capacités iraniennes empêcheront les ennemis d’ »insécuriser » la région ou d’y asseoir leur suprématie », a également expliqué le général iranien.

 

De son côté, le commodore Kevin Stephens, porte-parole pour la 5e Flotte de la Marine américaine à Bahreïn, a déclaré que les exercices navals iraniens, commencés il y a quelques jours, n’ont eu aucun effet sur le trafic maritime.

 

Ces manœuvres ont lieu au même moment où la France a engagé lundi le porte-avions Charles de Gaulle dans les opérations de la coalition internationale dirigée par les États-Unis contre le groupe armé État islamque.

 

Le porte-avions français, engagé au côté du porte-avions USS Carl Vinson, croise au large de l’Arabie saoudite pour une mission d’environ huit semaines.

 

La Ve Flotte américaine, elle, est stationnée à Bahreïn, alors que le Qatar accueille commandement de l’armée américaine pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale.

 

En outre, un sous-marin nucléaire d’attaque, une frégate de défense anti-aérienne et une frégate anti sous-marine de l’armée britannique sont également sur la zone.

 

Cet exercice intervient aussi alors que l’Iran est en train de négocier un accord sur son programme nucléaire controversé avec les pays du groupe 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU – États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Chine – plus l’Allemagne). Les deux parties espèrent parvenir à un accord-cadre de le mois prochain et un accord final en Juin.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 12:20
U.S. Army M1A2 Abrams Main Battle Tank, Company C, 1st Battalion, 67th Armor Regiment, 2nd Armored Brigade Combat Team, 4th Infantry Division

U.S. Army M1A2 Abrams Main Battle Tank, Company C, 1st Battalion, 67th Armor Regiment, 2nd Armored Brigade Combat Team, 4th Infantry Division

 

19.02.2015 General Dynamics - army-guide.com

 

The U.S. Army TACOM Lifecycle Management Command has awarded General Dynamics Land Systems $49.7 million under an existing contract to upgrade M1A1 Abrams tanks to the M1A2 Systems Enhancement Package (SEP) V2 configuration. General Dynamics Land Systems is a business unit of General Dynamics.

 

The most technologically advanced digital tank, the M1A2 SEP V2 includes improved color displays, day and night thermal sights, commander remote operated weapon station (CROWS II), a Thermal Management System (TMS) and a tank-infantry phone. The M1A2 SEP V2 maximizes the fighting ability of the tank on today's battlefield while preparing the platform for tomorrow's challenges.

 

The original multi-year contract was awarded in February 2008, which authorized the upgrade of 435 M1A1 tanks that have been in the Army's inventory for more than 20 years. General Dynamics is continuing the conversion of the tanks in the Army's active component to the M1A2 SEP V2 configuration.

 

Production will be performed by existing employees in Anniston, Ala.; Tallahassee, Fla.; Sterling Heights, Mich.; Lima, Ohio; and Scranton, Pa., and is expected to be completed by January 2017.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 12:20
Aeros commences production of 40E ‘Sky Dragon’ airship

Work on the 40E Sky Dragon airship is expected to be completed later this year and the vehicle will enter service after FAA type certification. Photo Worldwide Aeros Corp.

 

23 February 2015 aerospace-technology.com

 

Lighter-than-air aircraft manufacturer Worldwide Aeros (Aeros) has commenced production of its latest airship, 40E 'Sky Dragon', at its engineering and production complex in Montebello, California, US.

 

The fabrication and vehicle assembly comes after the company completed critical design review (CDR) of the airship.

 

The company is currently working on supporting structure for the vertical and horizontal stabilisers, and will soon perform envelope and gondola fabrication activities.

 

Work on the 40E 'Sky Dragon' airship is expected to be completed later this year, and the vehicle will enter service after type certification from the Federal Aviation Administration (FAA).

"The company is currently working on supporting structure for the vertical and horizontal stabilisers, and will soon perform envelope and gondola fabrication activities."

 

Aeros engineering director Tim Kenny said: "During the recent CDR Aeros' technical experts from engineering, production and quality control found that the aircraft design was sound, met desired safety levels and demonstrated new system integration successfully, and I'm excited to see the aircraft quickly taking shape."

 

The 40E is the third-generation of Aeros' family of 'Sky Dragon' airships, and follows the 40B and 40D versions designed for multi-role mission capabilities and surveillance / reconnaissance support.

 

Built on strengths of the 40D 'Sky Dragon,' the 40E is said to incorporate operational enhancements, including flexible payload integration for radar, EO / IR and communications equipment with useful payload, vectored propulsion and control, onboard data workstations, and enhanced landing gear design.

 

Other design enhancements include added levels of safety, pilot empowerment, and crew and passenger comfort.

 

Powered by Lycoming AEIO-320-D engine, the 40E is a single-pilot aircraft with twin engine / vectored propulsion, and can fly up to 510km at maximum speed of 54kts.

 

Aeros' product portfolio includes advanced airships, tethered aerostats and the Aeroscraft cargo airship.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 11:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

27 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

La coalition internationale qui combat le groupe État islamique a mené jeudi des frappes contre des positions des djihadistes dans le nord-est de la Syrie, où ils ont enlevé plus de 220 chrétiens assyriens.

 

Ces trois derniers jours, près de 1.000 familles d’ Assyriens, soit quelque 5.000 personnes, ont fui leur domicile pour trouver refuge à Hassaké et Qamichli, deux villes du nord-est tenues par les forces kurdes et gouvernementales, selon un responsable assyrien.

« Ils sont désespérés, dans un total dénuement, ils ont tout laissé derrière eux », a raconté à l’AFP par téléphone depuis Qamichli Jean Tolo, responsable de l’Organisation assyrienne pour les secours et le développement.

Joint par téléphone à Hassaké, Danny Jano, 35 ans, a expliqué à l’AFP avoir fui en pyjama avec sa femme et ses deux filles en apprenant que les djihadistes approchaient de son village.

« Les combats ont commencé lundi à 04H00 du matin. Nous avons entendu le bruit des armes automatiques et des bombardements durant sept heures avant de décider d’abandonner notre maison », a-t-il raconté.

Dans un nouveau bilan, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a fait état du rapt de 220 personnes, contre 90 précédemment, depuis lundi.

Les Assyriens ont été enlevés dans la région de Tall Tamer, à une vingtaine de km à l’ouest de Hassaké, où l’EI contrôle désormais 10 villages chrétiens, selon l’ONG. La ville de Tall Tamer demeure elle sous le contrôle de forces kurdes.

Des raids de la coalition ont eu lieu autour de Tall Tamer, selon cette même source qui n’a pas fourni dans l’immédiat un bilan des victimes des frappes.

 

Boucliers humains ?

Selon Oussama Edward, directeur du Réseau assyrien des droits de l’Homme basé en Suède, les otages assyriens, « en grande majorité des femmes, des enfants et des personnes âgées », ont été emmenés à Chaddadé, un fief de l’EI au sud de Hassaké.

« L’EI perd du terrain et ils ont pris ces otages pour en faire des boucliers humains », a-t-il affirmé, estimant que le groupe tentera aussi d’échanger ses otages contre des prisonniers jihadistes aux mains des Kurdes.

Au moins 35 combattants de l’EI et 25 membres des forces kurdes et assyriennes ont été tués dans les combats dans la région ces trois derniers jours, selon l’OSDH.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a « condamné fermement » ces enlèvements de chrétiens, qui sont les premiers de cette ampleur en Syrie, et réclamé leur « libération immédiate et sans condition ».

« De tels crimes montrent une nouvelle fois la brutalité de l’EI qui est responsable de milliers de crimes et violations contre les gens de toutes les religions, ethnies et nationalités ».

 

Assad le ‘dictateur’

Le groupe sunnite radical a lancé jeudi sur le web une « campagne internationale » de soutien à son « califat islamique », proclamé en juin 2014 par son chef Abou Bakr al-Baghdadi sur les territoires conquis en Syrie et en Irak.

« Frères, rejoignez-nous dans cette campagne et participez au combat contre les opérations que les mécréants lancent pour nous stopper », indique l’EI dans son appel, en référence aux frappes de la coalition qui visent aussi l’EI en Irak.

La montée en force de l’EI en Syrie a grandement éclipsé la confrontation entre le régime de Bachar al-Assad, mis au banc par de nombreux pays occidentaux, et la rébellion, qui entrera le mois prochain dans sa cinquième année et a fait plus de 210.000 morts.

Le médiateur de l’ONU pour la Syrie Staffan de Mistura est attendu vendredi à Damas, où il discutera le lendemain de sa proposition de gel des combats entre rebelles et forces du régime pendant six semaines dans la grande ville du nord Alep, selon la presse syrienne.

Lors d’une rencontre mercredi avec trois parlementaires français, le président Bachar al-Assad a déclaré son appui à cette initiative, selon des participants à la réunion.

L’entretien de ces parlementaires avec M. Assad, avec lequel Paris n’entretient plus de relations, a été condamné par le président français François Hollande, qui a qualifié le chef de l’Etat syrien de « dictateur ».

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:55
Contrôleur aérien avancé : une formation de pointe pour un métier d’élite

 

24/02/2015 Loïc Picard  -  DICOD

 

Aviateurs, terriens, marins ou encore membres des forces spéciales. Ils progressent le plus souvent aux côtés des unités conventionnelles. Au plus près des lignes de front et parfois même en territoires hostiles, ils sont les yeux indispensables à la mise en action des outils militaires de la « troisième dimension »  qui regroupent les appuis aériens et d’artillerie. Ce sont les contrôleurs aériens avancés.

 

Tantôt appelés « J-TAC » pour Joint Terminal Attack Controller, « FAC » pour  Forward Air Controller, ou encore « TAC-P » pour Tactical Air Control Party, suivant leur spécialité, leur armée et leur pays d'appartenance, les contrôleurs aériens avancés ont pour mission en tous temps et tous lieux, y compris sur le front et sous le feu, de permettre l'engagement d'un appui avancé par le biais d’un vecteur aérien. Si leur nom varie, tous sont formés par une seule et même structure : le Centre de formation à l’appui aérien (CFAA).

Créé en Allemagne suite à la Seconde Guerre mondiale, et aujourd’hui implanté sur la Base aérienne 133 de Nancy-Ochey, le CFAA est depuis le début des années 2000 l’unique école de formation à l’appui aérien. Fort de sa bi-nationalité franco-allemande, il reçoit chaque année de 60 à 80 candidats pour la formation de contrôleur aérien avancé. Parmi eux, les militaires allemands représentent plus du tiers des effectifs.

« Cette formule franco-allemande fonctionne très bien, souligne le lieutenant-colonel Rodolphe Wiese, commandant du CFAA. L’association des moyens nous permet de bénéficier d’avantages notables en termes d’entrainement et d’enseignement. » Ainsi, les allemands fournissent de nombreux moyens civils, comme des avions Learjet, et les français davantage de chasseurs, parmi lesquels des Alfajet, Mirage 2000 et Rafale. Des moyens que l’on retrouve majoritairement déployés en opérations extérieures actuellement.

Si ce travail interallié est aujourd’hui possible, c’est grâce à l’accréditation « OTAN » qu’a reçu le centre en 2010 pour la formation qu’il délivre. Une formation standardisée par l’Organisation du Traité de l’Atlantique nord qui est uniquement enseignée dans sept centres accrédités au sein de l’Alliance, le plus important d’entre eux se trouvant aux Etats-Unis.

« Nous avons déjà formé des militaires étrangers par le passé, précise le capitaine Robin Marlier, pilote d’Alfajet et responsable de la cellule instruction du CFAA. Aujourd’hui, nous travaillons principalement avec les allemands, mais nous pourrions tout à fait former les J-TAC de n’importe quel pays membre de l’OTAN. » Et pour cause. L’intégralité de la formation est délivrée en langue anglaise ; langue traditionnellement appliquée aux opérations aéronautiques. Pour l’intégrer, tous les candidats passent d’ailleurs une batterie de tests de pré-qualification (niveau d’anglais, orientation, connaissance du milieu aéronautique 2D/3D). A cet effet, la plupart des candidats sélectionnés sont déjà des militaires aguerris et rompus aux opérations interarmées.

Contrôleur aérien avancé : une formation de pointe pour un métier d’élite

Soutien des forces au sol, appui feu, missions de renseignement, ou encore frappes ciblées… aujourd’hui, la majorité des opérations militaires incluent l’utilisation de moyens aériens. Si les contrôleurs aériens avancés sont l’outil essentiel au bon déroulement des opérations interarmées, le droit à l’erreur leur ait presque interdit. « La moindre faute en terme de guidage et de contrôle peut en effet avoir des conséquences dramatiques, tant pour l’équipe J-TAC elle-même et les ˝amis˝, que pour d’éventuels éléments environnants comme la population alentour », rappelle le lieutenant-colonel Wiese. La formation délivrée au CFAA en est d’autant plus pointue. D’ailleurs, sur la quarantaine de candidats retenus pour suivre la formation à l’issue des présélections, près 30% échouent. Une statistique en constante amélioration et qui se veux rassurante, gage de la qualité de la qualification des contrôleurs aériens avancés qui œuvrent quotidiennement au profit des forces engagées.

 

>>> Retrouvez les J-TAC à l’action, lors de leur dernière session de formation pratique qui s’est déroulée début février 2015 dans le Gers (vidéo)

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:55
Daher se réorganise pour devenir un acteur mondial

 

26/02/2015 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Le groupe, présent dans l'aéronautique et le nucléaire, veut doubler de taille.

 

C'est à une révolution en douceur, mais à une révolution tout de même, que se soumet le groupe familial Daher. Pour la première fois de son histoire, commencée en 1863 dans le négoce et le transport maritime, le groupe, qui fait partie des grands équipementiers de l'aéronautique et du nucléaire, sera dirigé par un patron n'appartenant pas à la dynastie familiale. À 65 ans, le PDG, Patrick Daher, a décidé de faire évoluer la gouvernance afin de confier la direction opérationnelle de cette belle ETI française de 1 milliard d'euros à Didier Kayat, son bras droit et homme de confiance, entré dans le groupe en 2007. Celui-ci a été nommé directeur général délégué et «a vocation à devenir le directeur général de Daher avant la fin de 2017. Dans l'intervalle, il devra construire le budget 2016 et organiser son équipe», précise Patrick Daher, qui conservera le poste de président non exécutif. «Cette décision a été prise en accord avec le holding patrimonial de Daher et son actionnaire Bpifrance», précise le PDG.

Après plusieurs années à bâtir, consolider et tester la robustesse de son «business model», l'ETI veut accélérer. Signal visible de cette volonté, l'ensemble des sociétés du groupe adopte la marque de la maison mère, Daher, tout en conservant leurs marques commerciales. «Daher veut devenir un équipementier de premier rang qui soit un acteur majeur et un référent dans le monde aéronautique et les technologies avancées, dont le nucléaire», résume Didier Kayat. Il s'agit d'être à la pointe de ce que les économistes appellent la «3e révolution industrielle» ou le basculement de l'industrie dans l'ère du 3.0. Cela, grâce aux travaux déjà engagés par le groupe sur l'«usine intelligente» qui consacre la convergence de l'industrie et des services, la maîtrise des données (big data) au sein d'une usine déployée à l'échelle mondiale ainsi que la coopération entre l'employé humain et les robots collaboratifs ou «cobots».

 

Plan de transformation

L'entreprise s'appuiera sur son ADN: «Daher est une société de services qui a appris l'industrie puis a introduit les méthodes et process industriels dans les services», développe Patrick Daher. Cela, dans deux métiers complexes technologiquement et à cycle long. «Notre objectif est de passer du statut d'ETI à celui de grande entreprise. Nous voulons devenir un grand équipementier mondial», insiste Patrick Daher, qui devra mettre en œuvre un plan de transformation afin que le groupe double de taille entre 2017 et 2025, qu'il diversifie ses recrutements et qu'il s'internationalise, avec, en première intention, les États-Unis, où il est peu présent. Daher continuera à réaliser des acquisitions. Et «si une opération structurante qui transforme la société se présente, la famille regardera. Mais dans tous les cas, nous voulons garder le contrôle familial et opérationnel», précise Patrick Daher.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:50
photo  European Parliament

photo European Parliament

 

 

Source G2S* -  Numéro 12 Février 2015

 

Les derniers évènements dramatiques sur le sol français pourraient être l’électrochoc salutaire d’un continent européen qui ne croit plus à la guerre ou qui se trouve dans l’incapacité collective d’envisager l’avenir sous une forme dramatique mais bien humaine... Electrochoc dont l’effet semble déjà s’estomper, mais qui pourrait conduire à mieux assurer la défense et la sécurité de l’Europe, chaque Etat pour soi en premier lieu, puis enfin collectivement. Car, si la France a été frappée cette fois-ci, les causes et les racines de ce drame sont partagées entre tous les Etats de l’Union européenne. Confrontés aux mêmes maux trop longtemps occultés par facilité, les responsables politiques ménagent une opinion publique consentante - du moins c’est la vision que nous en présentent les média.

 

Le sujet du territoire national, des territoires nationaux en fait par ricochet, pourrait dès lors être l’occasion d’un renouveau de l’Europe de la défense, en faisant fi d’utopies telles que l’armée européenne, voire même celle d’une union politique sous une gouvernance unique. Mais, ce sursaut, attendu des populations, doit regarder avec réalisme la persistance des Nations et leur volonté de survie dans un ensemble bâti et soudé par une histoire, une civilisation, un art de vivre, une culture, des modes de pensée communs, quoiqu’on en dise.

 

Il nous faut donc considérer cette réalité que les peuples vivent quotidiennement, cette situation «de guerre » contre le terrorisme, comme la qualifie notre Premier ministre, et construire enfin une défense commune sur des bases concrètes et saines. Mais, le préalable serait déjà que chaque Etat membre de l’UE reconsidère à la hausse ses propres dépenses de défense, cesse ce désarmement structurel pernicieux et rétablisse un outil militaire cohérent au niveau national, ne serait-ce que pour assurer la protection de leur propre population, objectif déjà hors de portée de la plupart des membres de l’Union...

 

C’est pourquoi, le G2S a décidé avec ce nouveau dossier de participer au débat sur l’Europe, en évoquant aussi quelques aspects militaires liés à la construction d’une défense commune, au rôle de l’OTAN et aussi sur les contraintes rédhibitoires d’exercices tels que la mutualisation de moyens ou le partage capacitaire (1).

 

L’issue heureuse d’une Europe de la défense ne peut venir que de volontés politiques fortes et non de constructions d’outils militaires par le bas (bottom up) dont nous avons déjà assez mesuré les limites ou le faible rendement.

 

Général d’armée (2S) Jean-Marie Faugère, ancien inspecteur général des armées

 

(1) Déjà paru dans le dossier n° 4 du G2S de novembre 2012

 

Télécharger (cliquez ici)

 

* Le G2S est un groupe constitué d’officiers généraux de l’armée de terre qui ont récemment quitté le service actif. Ils se proposent de mettre en commun leur expérience et leur expertise des problématiques de défense, incluant le urs aspects stratégiques et économiques, pour donner leur vision des perspectives d’évolution souhaitables de la défense.

 

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:45
photo USAF

photo USAF

Joint terminal attack controllers from the 24th Marine Expeditionary Unit’s Maritime Raid Force and French 3rd Maine Artillery Regiment observe the exercise during a bilateral close air support training exercise in Arta, Djibouti, Feb. 4, 2015. The event was part of a scheduled bilateral CAS exercise between a contingent of MEU Marines and French soldiers and sailors. (U.S. Air Force photo by Staff Sgt. Kevin Iinuma)

 

Arta, Djibouti, February 24, 2015 By Staff Sgt. Kevin Iinuma - CJTF-HOA

 

French and U.S. coalition forces conducted a live and simulated close air support exercise in Arta, Djibouti, Jan. 31-Feb. 4, 2015.

 

The five-day event involved the U.S. 24th Marine Expeditionary Unit and the French 3rd Marine Artillery Regiment joint terminal attack controllers guiding U.S. Air Force HH-60 Pave Hawks and French Air Force Rafale-M multirole combat fighters to specified targets during the day and night CAS exercise.

 

"This is the first significant stop that we've made, conducting a live firing exercise in coordination with the U.S., preparing the French Naval Airway pilots for upcoming operations," said Lt. Cmdr. Ian Sloan, British Royal Navy exchange pilot to the French Naval Airway.

 

To increase partner nation interoperability, each exercise day was separated into three sections with two aircraft guided by both nations' JTACs, illustrating the different operating conditions they may encounter in future operations.

 

These exercises introduced both military partners to integrating and refining work tactics for time-sensitive procedures. A JTAC instructor evaluated the teams in locating targets on different terrain and communication skills between one another.  This exercise ensured that all aerial munitions called in by coalition JTACs and delivered by both nations' aircraft were on target and on time.

 

According to Sloan, it is easy to conduct training inside your comfort zone when you are doing it in a familiar environment.  However, working with coalition nations using different languages and procedures, in unfamiliar terrain, is when the real benefits come out of the training/exercise/event.

 

English was the designated language for both U.S. and French forces, their conduct of all CAS missions became successful by working through the language barriers and completing specific directions that are unique to each country.  Communication challenges included different military language being used over the radio from both nations and the available light.

 

"There were mostly similarities controlling the aircraft, especially procedural control," said U.S. Marine 1st Lt. Ashley McMillan, 24th MEU senior air director and Air Support Element officer-in-charge. "It can only be done one way. It's almost like having a universal language, the pilots knew what to expect from the JTAC and exactly what they had to do."

 

By the end of the exercise, both JTAC parties gained valuable experiences by working through friction points during the exercise, in turn helping strengthen relations and improving security amongst participating partner nations.

 

"It's always a benefit to train with our coalition partners, and any opportunity you get to do that is worth taking," said Sloan. "Even if you think you have learned all the lessons and you're on top of your game, there is always something to take away from the way other people do business."

 

The 24th MEU is currently embarked on the ships of the Iwo Jima Amphibious Ready Group and deployed to maintain regional security in the U.S. 5th Fleet area of operations.

photo USAF
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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:45
EUTM commander warns of possible failure in Somali army training programme

 

26 February 2015 by Oscar Nkala - defenceWeb

 

The outgoing commander of the European Union Training Mission (EUTM) in Somalia, Brigadier General Massimo Mingiardi, says the mission will fail to achieve its objectives of setting up, training and equiping a professional Somali National Army (SNA) unless the US and European Union make the long term funding commitment needed to achieve the mission's objectives.

 

Addressing reporters at EU headquarters in Brussels last week, Mingiardi said he notes that a lot of work that has been done in training the Somali army over the past few years but there remains a possibility of failure due to a lack of long term commitments from the principal programme funders:

 

"I have been satisfied with the results so far but they are not enough..It would be very naïve to say we could have solved the problems of Somalia in the last year - not after 22 years of civil war.

 

"We are on a good track but the West needs a long-term commitment. Otherwise, or else we will commit the same mistakes made in other parts of Africa or the Middle East," he said.

 

Mingiardi said the training programme faces severe shortages of basic training equipment while the continued absence of proper barracks, military uniforms and central authority in the form of a Ministry of Defence severely hampers the work of the mission and compromises its outcomes.

 

"To provide training without the basic equipment doesn't work. We have to do more. For example, during the last course we administered to 100 soldiers, not one of them received a uniform. They attended the course in civilian clothes and flip-flops!

 

"If we want to see any improvement, the only path before us is to provide them the equipment they need for training as well. We're also trying to help the Somalis rebuild their MoD [Ministry of Defence], but without more money I don't think we can achieve the desired results. One of my first priorities would be to re-build barracks, which would enable the soldiers to better control the armoury," the Italian Army general said.

 

The commander wants the EUR2.5 million pledged to the EUTM this year to be used for the acquisition of non-lethal military supplies such as camouflage uniforms and the construction of barracks and other cantonments.

 

He said this will improve the morale and basic living standards of the newly trained soldiers. The EUTM was set up in 2011 to support the rebuilding of a Somali army after the installation of a new UN-backed government in Mogadishu.

 

The programme was initially run from Uganda but was transfered to Mogadishu with the stabilisation of the military/security situation in late 2013. More than 250 Somali soldiers, including special forces elements, have been trained by the programme which ends next year.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:45
photo Nektarios Markogiannis, UN MINUSCA

photo Nektarios Markogiannis, UN MINUSCA

25.02.2015 UNMAS

UNMAS in its work as part of MINUSCA, the Frensh Army (Sangaris), and the Central African Forces (FACA), in a combined operation destroyed 688 rockets (approximately 3.5 of explosives) stored in Camp de Roux. The rockets were labeled to be beyond their use date and their destruction was essential.

Reportage PHOTO Nektarios Markogiannis, UN/MINUSCA

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:35
HAL's Light Utility Copter - photo Livefist

HAL's Light Utility Copter - photo Livefist

 

February 19, 2015 by Shiv Aroor - Livefist

 

HAL's Light Utility Helicopter (LUH), under development to meet a requirement of at least 187 light reconnaissance and utility rotorcraft for the Indian Air Force and Indian Army is all set for its first flight in August. An internal target of July has been set for the sole current prototype at HAL's Helicopter Division to lift off in July, though sources confirm that August is likely to be when it will happen. The LUH prototype (two more will be built for the flight test programme) has been in a routine of ground testing for weeks now. The LUH mock-up on display at Aero India this year is in Indian Army colours, and has been a source of interest for quite a few foreign delegations at the show this year. Quick news points:

 

  • The first LUH prototype will fly in August, officially kickstarting flight test.

  • HAL aims for final operational clearance in 2017, and begin deliveries to the Indian Army and IAF by the end of that year. 

  • The LUH sports a new jointed foldable rotor system (see photo), designed and built in-house

  • to meet the Indian Navy's deck requirements. Significantly, the rotor will be made available on future Dhruv ALH constructions and re-offered to the Indian Navy.

  • For a proposed naval version, HAL says it will offer a wheeled version of the LUH.

  • The LUH cockpit is almost entirely an Indian glass cockpit, with components and systems sources completely from the Indian private sector, and mission computer software modified from the Dhruv's.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:30
Ministre : « IDEX 2015 a été utile pour l’Azerbaïdjan »

 

26 Février 2015 fr.apa.az

 

Abou Dabi. Le 12e Salon international de défense (IDEX 2015) qui se tient à Abou Dhabi (Emirats Arabes Unis) s’est achevé. Le ministère de l'industrie de défense de l'Azerbaïdjan a pris part au Salon.

 

Le ministère a présenté au salon plus de 180 produits, y compris les armes légères, les systèmes d'artillerie, les drones, les munitions de différents calibres fabriqués en Azerbaïdjan.

Les armes et les munitions fabriquées par l'Azerbaïdjan ont attiré l’attention des militaires étrangers.

Dans son entretien à l’APA, le ministre de l'Industrie de Défense de l'Azerbaïdjan Yaver Jamalov a déclaré que le salon a été important pour le Ministère. Au sein du salon, ont été conclus plusieurs accords avec des sociétés étrangères sur la création d'une coentreprise, l’échange d'expériences, ainsi que la production et l'exportation conjointes.

« Nous avons également reçu des propositions de plusieurs pays sur l'exportation de produit. Il y a des opportunités d'accès aux marchés dans la région arabe, ainsi que ces pays ont les intérêts à cet égard » dit-il.

C’est la deuxième fois que le Ministère de l'industrie de défense de l'Azerbaïdjan participe à IDEX. Il a également été représenté en 2011.

Ministre : « IDEX 2015 a été utile pour l’Azerbaïdjan »
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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:30
Pourquoi des Occidentaux partent combattre l'État islamique

 

26/02/2015 Par Anne-Laure Debaecker – Figaro- Vox Monde

 

Tim Locks, un quadragénaire britannique, vient de tout plaquer pour aller grossir les rangs des Occidentaux qui s'engagent auprès de milices kurdes et chrétiennes pour combattre l'État islamique. Thibault de Montbrial * décrypte ce phénomène nouveau.

 

Des dizaines d'occidentaux ont rejoint des milices kurdes, les Unités de protection du peuple kurde (YPG ), ou chrétiennes qui ont pris les armes contre l'État islamique pour défendre des villages. Ce phénomène vous étonne-t-il?

Ce n'est pas particulièrement étonnant: il était inévitable qu'à force de voir des massacres commis quotidiennement sur des minorités kurdes ou chrétiennes par les islamistes, des initiatives individuelles soient prises ici et là dans les pays occidentaux pour aller aider ceux qui sont persécutés. C'est dans l'ordre naturel des choses.

 

Pensez-vous qu'il va s'accentuer?

Il est trop tôt pour le dire mais cela n'est pas exclu. On manque encore de vision globale sur les identités et parcours des intéressés, c'est un phénomène qui en est à ses débuts.

 

Certains parlent de «symétrie» ou encore «d'effet miroir» entre ces occidentaux qui partent combattre l'État islamique et ceux qui vont, eux, dans l'autre camp rejoindre les djihadistes. Ce parallèle vous paraît-il juste?

Je ne trouve pas. Je pense qu'il y a d'un côté des gens qui sont sincèrement choqués par les massacres commis envers les minorités de ces régions et qui veulent aller aider. Et de l'autre les djihadistes, c'est à dire des gens qui partent au nom d'une idéologie islamique qui est politique, conquérante et guerrière, pour rejoindre des gens dont ils ne peuvent ignorer qu'ils commettent des massacres contre des minorités, compte tenu de tous les éléments de propagande auxquels ils ont eu accès sur internet. Donc d'un côté il y a les massacreurs, et de l'autre les massacrés. La démarche ressemble donc plus à la volonté de participer à une forme de légitime défense des massacrés, chrétiens ou kurdes.

 

Ne risquent-ils pas néanmoins de perturber les vrais militaires sur place?

Pour le moment, il n' y a pas sur place de militaires occidentaux sur le terrain. S'ils rejoignent des groupes constitués en milice, cela renvoie à la question d'une coordination éventuelle entre les chrétiens, les kurdes et la coalition qui mène les raids aériens contre l'Etat islamique.

 

Le premier occidental pro-kurde est mort mardi lors d'une offensive contre l'État islamique. Ces hommes peuvent-il être devenir des «héros» utiles pour mobiliser l'opinion?

Cela dépend d'encore beaucoup de facteurs mais je ne suis pas sûr que, dans leur ensemble, les opinions publiques occidentales soient prêtes à ce jour à associer des initiatives individuelles de cette nature à de l'héroïsme.

 

* Thibault de Montbrial est avocat au Barreau de Paris et Président du Centre de Réflexion sur la Sécurité Intérieure (CRSI).

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:30
photo Talya Yariv - IDF

photo Talya Yariv - IDF

 

24.02.2015 Talya Yariv - IAF

 

Blue-Green Cooperation: Representatives from the IAF Cooperation Unit arrived at the IDF Paratroopers Training Base last week in order to train the infantry commanders for helicopters-involved missions

 

Commanders from the IDF Paratroopers Brigade took part in a training course conducted by the IAF Cooperation Unit representatives despite the heavy rain last week. The training course was attended by officers between the ranks of Second Lieutenant and Captain, and precedes the three months of training in which the paratroopers will also practice IAF-related scenarios.

 

Speaking the Same Language

The training began with an overview on helicopters and attack helicopter in order to familiarize the commanders with their missions and the pilots' ability to assist during battle. Afterwards, the commanders donned full battle gear and assembled at the firing ranges of the base. There they were trained in several different scenarios: directing attack helicopters during attack missions, directing helicopters for evacuations and loading stretchers onto helicopters while in enemy territory.

Directing a helicopter requires that each side have a clear understanding of situation, and the synchronization between the pilot and the soldiers on the ground is of the utmost importance. "This training is vital for the commanders", said Major A, Head of instruction Department in the IAF Cooperation Unit. "They must be familiar with the aircraft that could help them in times of need".

 

Learning While Experimenting

The relatively small number of participants - 20 for each battalion - allowed for a more personal approach. Each Platoon Commander or Company Commander was given the chance to direct or witness the process of directing an attack helicopter to a chosen point. The attack helicopters then flew to the indicated waypoint, while other "Black Hawk" helicopters practiced evacuations from enemy territory.

The IAF makes sure to draw conclusions from each and every operation, and the lessons that were learnt from Operation "Protective Edge" were included in the training. The organizers of the course utilized various videos from the operation and screened them throughout the practice.

photo Talya Yariv - IDFphoto Talya Yariv - IDF

photo Talya Yariv - IDF

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:30
Le Charles de Gaulle à plein régime contre l'EI

 

24 févr. 2015 by AFP

 

Le Charles de Gaulle a entamé sa deuxième journée d'opérations contre le groupe Etat islamique (EI) mardi 24 février, quelque part entre l'Arabie saoudite et l'Iran. Trois "pontées" (décollages) ont été réalisées, soit douze avions catapultés vers l'Irak et revenus sains et saufs quelques heures plus tard

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:30
Canon Caesar (Nexter Systems) - VBL Mistral (RTD - MBDA)

Canon Caesar (Nexter Systems) - VBL Mistral (RTD - MBDA)

 

25 février, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Ca y est! L’Arabie saoudite a procédé au paiement d’une première échéance du contrat géant de près de 3 milliards de dollars (2,6 milliards d’euros). Avec ce versement, la France va pouvoir procéder, en avril, à la livraison des premiers matériels commandés il y a maintenant quelques mois.

 

Parmi ces différents équipements, on retrouve des VBC-90, des automoteurs d’artillerie CAESAR de 155mm, des missiles anti-chars, des missiles anti-aériens Mistral, des hélicoptères, des patrouilleurs rapides Combattante, etc… On ignore encore pour l’instant comment vont s’échelonner ces livraisons.

 

Il y a moins d’un mois, le Liban a reçu 70 obusiers et des humvee de la part des Américains. Ces dernières années, le Liban a reçu beaucoup d’équipements militaires afin d’accroitre ses capacités face à la situation sécuritaire de la région at à la menace que représente le Hezbollah.

 

Encore faut-il que ce matériel soit bien employé et que l’armée libanaise l’assimile convenablement et en fasse bon usage. On a vu, ces derniers mois, que du bon matériel ne fait pas nécessairement une bonne armée (#Irak)…

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 21:55
Chammal : Point de situation du 26 février

 

26/02/2015 Sources EMA

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé vingt-sept missions aériennes au-dessus de l’Irak, incluant plusieurs missions de reconnaissance armée et un raid ayant abouti à la destruction d’un camp d’entraînement de Daech.

 

Dans la matinée du 25 février 2015, deux avions Rafale Marine ont décollé depuis le porte-avions Charles de Gaulle, pour leur première mission de frappe au-dessus de l’Irak. Le groupe aéronaval, engagé depuis le 23 février dans l’opération Chammal, est déployé à partir du golfe arabo-persique où il vient renforcer les composantes françaises déjà engagées dans la coalition depuis plus de cinq mois.

 

Parallèlement, dans le cadre du volet conseil et formation de l’opération Chammal, plusieurs éléments sont arrivés en Irak cette semaine : la quasi-totalité du détachement d’instruction opérationnelle (DIO) génie de Bagdad le 21 février, et le DIO infanterie de Bagdad le 24 février. Ces DIO, respectivement orientés sur les domaines du génie et de l’infanterie, seront tous deux réalisés au profit de militaires irakiens de l’Iraqi Counter Terrorism Service. Au total, avec le DIO génie d’Erbil, déjà en place, et les mentors de la mission de conseil d’état-major Advise & Assit, qui seront mis en place prochainement, ce sont une centaine de militaires français qui participeront au volet conseil et formation de l’opération Chammal.

 

Lancée depuis le 19 septembre 214, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval.

Chammal : Point de situation du 26 février
Chammal : Point de situation du 26 février
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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 21:45
Barkhane : point de situation au 26 février

 

26/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La force Barkhane poursuit ses opérations quotidiennes visant à entraver la liberté de mouvements des groupes armées terroristes (GAT).

 

Dans le fuseau Ouest, une opération quadripartite a été conduite de part et d’autre de la frontière et du fleuve Niger, dans la région dites des « trois frontières » entre le Mali, le Niger et le Burkina-Faso. Lors de cette opération, ces trois pays ont mené avec l’appui de la force Barkhane des actions de reconnaissance et de contrôle de zone visant à réduire le potentiel des groupes armés terroristes qui profitent de ces frontières pour se soustraire à l’action des forces armées. Il s’agissait de la sixième opération conjointe transfrontalière planifiée et conduite par les Etats du G5 Sahel en lien avec la France, illustrant leur capacité à opérer conjointement et à se coordonner à leurs frontières.

 

Durant l’opération, des représentants de l’Union européenne et de l’Union africaine ont rendu visite au poste de commandement quadripartite à Gao, afin d’être en mesure d’exporter cette synergie dans les initiatives internationales, à l’instar des missions européennes (EUCAP Sahel Mali et  EUTM) ou africaines (Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel - MISAHEL).

 

Le 21 février, M. Laurent Fabius, Ministre des affaires étrangères et du développement international (MINAEDI), s’est rendu à N’Djaména où il a été accueilli par le général de division Jean-Pierre Palasset, commandant l’opération Barkhane.

 

Le même jour a eu lieu la cérémonie de fin de formation du 6e GTIA formé par la mission EUTM Mali.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 21:45
Fin de l’opération militaire américaine contre l’Ebola au Liberia

 

26 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les États-Unis ont mis un terme jeudi à leur opération militaire pour combattre l’épidémie d’Ebola au Liberia, lors d’une cérémonie militaire à Monrovia, a constaté un journaliste de l’AFP.

 

«L’importance des progrès que nous voyons aujourd’hui signifie plus qu’une diminution du nombre de cas confirmés ou suspects d’Ebola. Ces progrès se voient aussi à travers la capacité des Libériens à reprendre une vie normale», a déclaré jeudi le général Gary Volesky, chef de l’opération militaire américaine lors d’une cérémonie à Monrovia.

 

La 101e division aéroportée a «baissé ses couleurs» lors de cette cérémonie qui marque la fin de la mission entamée en septembre au Liberia, un des trois pays les plus touchés par la maladie d’Ebola qui a fait en un peu plus d’un an plus de 9500 décès.

 

Washington avait déployé jusqu’à 2800 soldats en Afrique de l’Ouest, essentiellement au Liberia, pour construire des centres de traitement, former du personnel et apporter un soutien logistique aux agences d’aide internationale. Moins d’une centaine devraient rester sur place d’ici fin avril.

 

Cette fin de l’opération militaire américaine a lieu alors que la présidente libérienne Ellen Jonhson Sirleaf doit s’adresser jeudi au Congrès américain pour remercier Washington de son aide dans la lutte contre Ebola. Elle sera ensuite reçue par le président Barack Obama.

 

La fin de la mission intervient aussi après la réouverture des écoles le 16 février, suivie de la levée du couvre-feu et de la réouverture des frontières du Liberia dimanche en raison de la décrue de l’épidémie d’Ebola.

 

L’épidémie de fièvre hémorragique est la plus importante depuis l’identification du virus en 1976, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le Liberia où elle a tué plus de 4000 personnes, la Guinée et la Sierra Leone sont les trois pays les plus touchés par la maladie.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 21:35
Les faiblesses de l’armée chinoise

 

26 février 2015 par Daniel Ventre -45eNord.ca

 

La RAND Corporation vient de publier un long rapport (184 pages) portant sur les faiblesses de l’armée chinoise (China’s incomplete military transformation. Assessing the weaknesses of the People’s Liberation Army. Février 2015).

 

La « faiblesse » militaire (military weakness) y est définie (p.2) comme l’impossibilité totale de remplir une mission ; le risque élevé d’échec d’une mission ; toute inefficacité susceptible de dégrader les résultats attendus d’une mission.

Le rapport propose tout d’abord un regard sur le processus de modernisation engagé dans les années 1990 et programmé jusqu’en 2025 ; puis s’intéresse aux missions de l’armée ; se focalise sur les faiblesses organisationnelles, en termes de ressources humaines, en termes de capacités de combat ; et enfin s’intéresse aux faiblesses de son industrie de défense.

Il est question du cyberespace (p.114-119) dans le chapitre consacré aux faiblesses capacitaires. Les domaines y sont traités un à un (terre, mer, air, nucléaire, espace, cyber et électromagnétique).

La Chine a lancé ces dernières années de nombreux satellites, renforçant ainsi ses capacités ISR, navigation, positionnement, communications. Pour protéger ces capacités satellitaires, la Chine déploie aussi des moyens de défense spécifiques. L’armée développe également d’importants moyens de guerre électronique (radio, radar, infrarouge, optique, informatique, systèmes de communication). Les capacités cyber pour le combat sont au cœur de cette politique de développement capacitaire (collecte d’information, perturber l’action de l’adversaire, multiplicateur de force).

Mais si le développement des capacités offensives semble suivre une courbe ascendante, il n’en va pas de même des capacités de protection des intérêts chinois dans les domaines spatiaux et électro-magnétiques, qui resteraient relativement vulnérables.

Les études chinoises s’inquiètent de la dépendance croissante aux systèmes spatiaux (satellites) et retiennent que dans ce domaine l’offensive prime sur la défense. Les questions cyber sont englobées dans les considérations sur l’usage du spectre électromagnétique : la Chine se définit dans ce domaine comme vulnérable. Les faiblesses ne procèdent pas seulement des obstacles techniques, technologiques, qu’il faut surmonter pour mettre en œuvre des systèmes C4ISR, mais aussi des procédures (faible coordination entre les agences de renseignement, les opérationnels et les décideurs au plus haut niveau).

Soulignons que ces constats, formulés par les auteurs du rapport, s’appuient principalement sur des publications chinoises, ce qui oblige à relativiser l’analyse. Les quelques lignes dédiées au cyberespace restent assez générales dans leur propos, et nous ne voyons là rien de véritablement spécifique aux forces chinoises.

Le rapport souligne, pour terminer ce chapitre (p.117), l’absence de considération, par les analystes chinois, de la problématique des effets non intentionnels et des risques d’escalade non maîtrisés. Les analystes chinois auraient tendance à insister sur les avantages, sur les aspects positifs des gains de la guerre de l’information, mais à ignorer ses limites et ses risques.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 19:45
Les forces spéciales canadiennes au Niger hors de portée de Boko Haram

Un membre du Régiment d'opérations spéciales du Canada enseigne à un sergent comment utiliser correctement un inclinomètre pour déterminer la vitesse du vent, à Agadez, au Niger, le 21 février 2014. (Archives/Spc. Timothy Clegg/US Army)

 

25 février 2015 par Jacques N. Godbout -  45eNord.ca

 

Les forces spéciales canadiennes, en mission de formation à la lutte contre le terrorisme au Niger, ont été contraintes de quitter la zone frontalière et déménager dans une autre partie du pays pour s’éloigner des combats entre les extrémistes de Boko Haram et les troupes gouvernementales.

 

Lors d’une de leurs missions de formation en février, après avoir essuyé le feu des djihadistes de l’État islamique sur la ligne de front en Irak, nos Forces spéciales canadiennes se sont aussi retrouvés dangereusement près des combattants du redoutable groupe islamiste Boko Haram en Afrique, alors qu’ils s’entraînaient  à la périphérie de la ville de Diffa avec les troupes du Niger en préparation «à l’exercice FLINTLOCK 15, un exercice financé par les États-Unis et dirigé par le Tchad.

Les troupes canadiennes n’ont pas été impliqués dans les combats dans la ville de Diffa, qui se trouve sur la frontière avec le Nigeria, mais elles risquaient à tout moment d’être plongées en pleine tourmente alors que le groupe djihadiste multipliaient les attaques contre la ville.

Les soldats du Régiment d’opérations spéciales ou ROSC étaient autorisés à se défendre mais pas à prendre part au combat.

Alors qu’il devenait  de plus en plus difficile de mener la mission de formation  et que la situation sécuritaire ne cessait de se détériorer, les  officiers canadiens des forces spéciales ont alors  pris la décision  de plutôt poursuivre la mission dans d’autres parties du pays.

Mais les Forces armées canadiennes affirment qu’elles sont prêtes à renforcer leur rôle au Niger si Ottawa décide d’envoyer de l’aide à ce pays.

Et, entre temps, les forces spéciales canadiennes continuent, comme en Irak, l’entraînement de leurs homologues locaux, cette fois, dans le cas du Niger, la formation au tir, aux communications et à la planification de mission – des compétences qu’ils pourront utiliser dans leur combat contre Boko Haram.

Boko Haram, qui contrôle les régions frontalières du Nigeria, dispose de 4.000 à 6.000 des hommes armés aguerris. Le groupe, qui a tué des milliers de personnes au cours des ans et cherche maintenant, à l’instar du groupe État islamique en Irak et en Syrie, à établir un émirat islamique, multiplie les raids sur les pays voisins, dont le Niger.

En outre, le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Bénin et le Cameroun font partie d’une alliance régionale lutte contre Boko Haram.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 19:45
Sangaris : point de situation au 26 février

 

26/02/2015 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 18 février 2015, le groupement tactique interarmes Korrigan, qui était majoritairement armé par le 3e régiment infanterie marine (3e RIMa), a été relevé par le groupement tactique interarmes Vercors, armé par le 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA) et commandé par le colonel Lionel Catar.

 

Dans la capitale, les consultations populaires qui se sont achevées ont vraisemblablement contribué à une évolution favorable du climat sécuritaire. Dans le 7e arrondissement, des réunions supplémentaires se sont tenues à la mairie afin de satisfaire le besoin en information de personnes n’ayant pu assister aux consultations populaires officielles.

 

Dans l’Est du pays, le calme est revenu suite aux actions des forces internationales contre les groupes armés qui étaient opposés à la restauration de l’autorité de l’Etat. A Bria, la reprise des bâtiments officiels qui étaient occupés par des hommes armés, suivie de la visite du Premier ministre centrafricain, puis de la fuite hors de la ville du chef d’état-major du FPRC, ont abouti au succès des consultations populaires dans la ville les 20 et 21 février, réunissant plus de 300 personnes. Les avancées sur le plan sécuritaire y sont notables, comme en témoigne l’arrivée d’une équipe administrative composée notamment d’un préfet, d’un sous-préfet, d’un maire et d’un collecteur d’impôts. Les consultations populaires ont également démarré à Bambari où elles se poursuivent actuellement.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation au 26 février
Sangaris : point de situation au 26 février
Sangaris : point de situation au 26 février
Sangaris : point de situation au 26 février
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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 19:45
La Libye menacée de devenir une nouvelle Syrie, craint son chef de la diplomatie

 

25 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

La montée en puissance des groupes extrémistes menace de transformer la Libye en une nouvelle Syrie, juge le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohammed al-Dairi, pour qui les Occidentaux doivent armer les forces libyennes qui combattent les djihadistes.

 

« Le temps presse », a déclaré dans un entretien accordé à l’AFP M. Dayri lors d’une brève visite mardi soir à Paris. « Le terrorisme ne constitue pas un danger pour la Libye et les seuls pays voisins, il s’agit d’une menace qui s’intensifie contre l’Europe ».

 

« En l’absence d’une solution politique, le pays peut être entraîné dans une véritable guerre civile comme en Syrie », a averti le ministre, dont le pays, en proie aux milices rivales, a sombré dans le chaos.

 

La Libye, riche pays pétrolier, est aujourd’hui dirigé par deux parlements et deux gouvernements rivaux, l’un proche des milices islamistes qui contrôle la capitale Tripoli et l’autre reconnu par la communauté internationale qui siège à Tobrouk (est).

 

Le ministre, qui fait partie de cet exécutif à Tobrouk, a souligné que le groupe de l’État islamique contrôlait déjà deux villes, Derna (est) et Syrte (centre), qu’il « tient en otages », et qu’il était présent à Tripoli où il a mené le mois dernier un attentat contre un hôtel abritant des responsables et des étrangers.

 

Les combattants djihadistes sont estimés, selon lui, à environ 5.000 actuellement et comme en Syrie, un grand nombre d’entre eux, notamment à des postes de commandement, sont des étrangers.

 

Ainsi, « l’émir » autoproclamé de la Cyrénaïque, dont la capitale est Derna, est Yéménite, celui de Tripoli est Tunisien, deux des trois kamikazes ayant mené le dernier attentat suicide de l’EI vendredi dans l’est du pays seraient Saoudiens, a précisé le ministre.

 

M. al-Dairi a souligné que son gouvernement ne plaidait pas « pour une nouvelle intervention militaire occidentale », à l’instar de celle qui avait délogé le régime de Mouammar Kadhafi en 2011, mais pour « le renforcement des capacités de l’armée libyenne ».

 

Il avait déjà appelé la semaine dernière, devant le Conseil de sécurité de l’ONU, à une levée de l’embargo imposé depuis 2011 aux armes destinées à la Libye. Plusieurs membres du Conseil, dont la Russie, sont réticents à lever cet embargo, évoquant le risque de voir des armes tomber entre de mauvaises mains.

 

La communauté internationale réclame une solution politique en Libye avant toute chose, et s’inquiète, outre la montée en puissance des djihadistes, de l’afflux de l’immigration clandestine à destination de l’Italie notamment.

 

« La formation d’un gouvernement d’union nationale est une priorité libyenne, avant d’être une demande internationale », a assuré le ministre. « Mais si nous parvenons dès demain à former un tel gouvernement, il nous faut de l’aide pour l’armée libyenne. Or je n’ai trouvé aucune réponse convaincante aux États-unis ou en Europe, seulement des assurances qu’il y aurait une action internationale et non une intervention ».

 

L’armée et la police régulières sont profondément divisées et affaiblies en Libye. Mais pour le ministre, les forces du général controversé Khalifa Haftar, qui combattent depuis des mois les groupes islamistes dans l’est du pays, constituent « un embryon d’armée nationale ».

 

Le Parlement libyen reconnu par la communauté internationale a d’ailleurs décidé mardi d’instaurer un poste de « chef général de l’armée », créé sur mesure pour le général Haftar.

 

Le gouvernement de Tripoli étant très hostile au général Haftar, cette création risque de compliquer le dialogue politique entre les deux camps, mené sous l’égide de l’ONU.

 

Un nouveau round de discussions était prévu jeudi au Maroc, mais le Parlement libyen reconnu par la communauté internationale a décidé de suspendre sa participation à ce dialogue « après les attentats terroristes » vendredi commis par l’EI à Al-Qoba (est) et qui ont fait plus de 40 morts.

 

Le gouvernement de Tobrouk reproche à son rival de Tripoli de ne pas « condamner assez fermement le terrorisme », a dit le ministre. Mais Mohammed al-Dairi a cependant assuré qu’il n’y avait « pas de remise en cause du dialogue » venant de son camp. Il reviendra à la table des négociations, a-t-il dit, sans préciser quand.

 

« Notre condition sine qua non pour former un gouvernement d’union nationale est l’engagement à combattre le terrorisme », a-t-il insisté.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 19:40
L’Ukraine a annoncé le début du retrait de ses armes lourdes dans l’Est

 

26 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

L’Ukraine a annoncé jeudi le début du retrait de ses armes lourdes de la ligne de front dans l’Est séparatiste prorusse, dans le cadre des derniers accords de paix signés à Minsk, selon un communiqué de l’état-major de l’armée.

 

En conformité avec les accords de Minsk du 12 février, l’Ukraine commence le retrait des canons de 100 millimètres de la ligne de démarcation, a indiqué l’état-major.

 

C’est un premier pas vers le retrait des armes lourdes qui va se faire sous la surveillance de l’OSCE, l’Organisation pour la coopération et la sécurité en Europe, selon la même source.

 

L’armée prévient cependant qu’elle est prête à revoir le calendrier du retrait en cas de tentatives d’assaut de la part des rebelles prorusses.

 

Le cessez-le-feu instauré à partir du 15 février semble enfin tenir ces derniers derniers jours dans l’Est séparatiste de l’Ukraine, où le conflit a fait plus de 5.800 morts en dix mois.

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