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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 08:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

 

23/02/2015 Par Alain Barluet – LeFigaro.fr

 

Le ministère de la Défense a confirmé ce matin l'engagement du porte-avions français Charles-de-Gaulle dans les opérations contre l'Etat islamique en Irak.

 

Le porte-avion est accompagné d'une escorte comprenant une frégate de défense anti-aérienne, le Chevalier Paul, un pétrolier ravitailleur, La Meuse, une frégate britannique de lutte anti sous-marine, le HMS Kent, et un sous-marin nucléaire d'attaque.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 08:30
Passage en revue des troupes égyptiennes par le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. – photo Roland Pellegrino

Passage en revue des troupes égyptiennes par le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. – photo Roland Pellegrino

 

19/02/2015 International

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu au Caire du 16 au 17 février pour signer au nom de la France un contrat d’armement exceptionnel pour les industries de défense françaises, dont un premier contrat Rafale à l’export.

 

Cette signature marque un tournant dans la relation bilatérale franco-égyptienne basée sur une confiance renouvelée. Elle témoigne aussi du renforcement d’un partenariat stratégique face à des menaces communes.

 

D’un montant total de 5,2 milliards d’euros, ce contrat d’armement majeur, récompensant l’excellence des industriels français, prévoit la fourniture de 24 avions de combat Rafale, d’une frégate multimissions et de systèmes de missiles. Au-delà, le contrat porte aussi sur la formation et la maintenance.

 

France-Egypte, un rapprochement stratégique

Dès son arrivée, lundi 16, Jean-Yves Le Drian s’est d’abord entretenu avec son homologue, le général Sedhi Sobhi, puis avec le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi. La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de nombreux officiels des deux pays, dont Patricia Adam, présidente de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’Etat-Major des armées, et Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement. Pour les industriels, étaient présents Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, Hervé Guillou, PDG de DCNS, Antoine Bouvier, PDG de MBDA et Patrice Caine, DG de Thalès.

 

photo Roland Pellegrino

photo Roland Pellegrino

Lors de ce déplacement, le ministre de la Défense s’est associé au deuil national décrété à la suite du massacre en Libye de 21 Egyptiens par un groupe armé terroriste se réclamant de « l’État islamique ». Il a ainsi rencontré mardi matin le pape des coptes orthodoxes d’Égypte, Tawadros II, pour lui exprimer  la compassion du gouvernement français.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:45
photos ECPAD

photos ECPAD

 

18/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 17 février, les deux premiers soignants guinéens contaminés par Ébola et pris en charge au centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry mis en œuvre par les armées françaises, en Guinée, sont sortis guéris. Une réussite pour l’ensemble du détachement du CTS.

 

Les deux patients avaient été hospitalisés au sein du CTS, le 2 février, dans des chambres individuelles, en zone rouge. Pendant deux semaines, les équipes médicales du service de santé des armées, en équipement de protection individuelle étanche, leur ont prodigué les soins nécessaires et administré le Favipiravir ©, traitement donné dans le cadre d’un protocole d’essai thérapeutique. Chaque jour, l’équipe du laboratoire « P3 » déployé dans le CTS a réalisé les analyses nécessaires au suivi de l’évolution de la maladie et de l’état des patients.

 

L’équipe a également veillé à leur apporter un soutien psychologique, important dans le processus de guérison, avec visites de familles régulières et un téléphone pour joindre leurs proches. Sortis complètement guéris, les patients ont été conduits chez eux, avec une attestation de guérison pour faciliter leur retour dans leur communauté. Un troisième patient contaminé est actuellement hospitalisé et bénéficie de la même prise charge. Neuf patients ont été accueillis au CTS depuis son ouverture, le 23 janvier.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et de différentes structures du plan interministériel Ebola. Le CTS est une structure unique de soins qui répond à un réel besoin pour tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre Ébola en Guinée. 120 militaires français y sont déployés, dont 70 soignants du service de santé des armées, la plupart issus des hôpitaux militaires français.

EBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTSEBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTSEBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTS
EBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTS
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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:45
photos EFS

photos EFS

 

17/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 1 au 12 décembre, puis du 12 au 23 janvier 2015,  dans le cadre de l’engagement des nations de la communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest au sein de l’ONUCI et de la MINUSMA, le détachement d’instruction opérationnelle (DIO) « Air » des éléments français aux Sénégal (EFS), s’est rendu au Burkina-Faso et au Sénégal, pour conduire deux formations au profit de 51 stagiaires, dont 35 burkinabé et 16 sénégalais.

 

Ces deux formations avaient pour objectifs, d’une part la formation à la fonction d’orienteur marqueur baliseur (OMB) du bataillon burkinabé projeté en République du Mali sous commandement MINUSMA, et de l’autre, la formation de guidage aérien tactique GATA du bataillon sénégalais projeté en République de Côte d’Ivoire sous commandement ONUCI.

 

La première semaine était consacrée à l’apprentissage théorique, et la seconde à la mise en pratique des savoirs acquis. Pour les deux stages, un hélicoptère MI 17, venant des camps de Ouagadougou et Thiès, a permis de qualifier des chefs d’équipes GATA, OMB et leurs équipiers.

 

 L’excellente coopération des hautes autorités militaires des deux pays, des chefs de corps des bataillons projetés, et l’engagement des unités navigantes ont concouru pleinement à la réussite de ces formations. Les cérémonies de fin de stage, se sont conclues par la traditionnelle cérémonie de remise de diplôme, illustrant ainsi les liens d’amitié entre les forces armées de ces deux pays et les EFS

 

.Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle  opérationnel  de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir, et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en 2013.

Formations au Burkina-Faso et au SénégalFormations au Burkina-Faso et au Sénégal
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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:45
Le Cameroun utilise des drones d'observation dans la lutte contre Boko Haram

 

17/02/15 africatime.com (AFP)

 

Le Cameroun utilise des drones pour recueillir des renseignements sur les positions nigérianes des islamistes du groupe armé nigérian Boko Haram, a-t-on appris mardi auprès d'officiers supérieurs de l'armée.

 

"Nous avons des drones mobilisés depuis un moment pour neutraliser le groupe Boko Haram", a affirmé un responsable du ministère de la Défense sous couvert d'anonymat.

 

"Les drones que nous avons peuvent envoyer des coordonnées instantanées. Lorsque nous avons les coordonnées (des positions de Boko Haram au Nigeria) et que nous sommes certains qu'il n'y pas de civils, on allume" à travers des frappes d'artillerie notamment, a-t-il ajouté.

 

Les frappes s'inscrivent, selon le responsable, dans le cadre d'"actions préventives" pour anticiper sur d'éventuelles incursions et attaques de Boko Haram en territoire camerounais.

 

"Nous disposons de plusieurs drones" utilisés dans le cadre de la lutte contre Boko Haram, a confirmé un officier supérieur de l'armée de l'air, précisant qu'il s'agisait "essentiellement des drones d'observations. Nous n'en disposons pas encore pour le combat".

 

Ils "viennent de plusieurs corps de la Défense et de la Sécurité nationale", a-t-il expliqué.

 

Depuis des mois, le groupe islamiste nigérian a multiplié les incursions dans l'extrême-nord du Cameroun frontalier du Nigeria, commettant des massacres dans les villages, posant des mines antipersonnelles sur les axes routiers et s'en prenant désormais directement aux positions de l'armée.

 

L'armée camerounaise a lancé le 1er août 2014 une vaste opération de lutte contre Boko Haram baptisée Alpha, avec "plus de 6.500 soldats engagés" actuellement dans la région, selon le ministère de la Défense.

 

Pour la première fois fin décembre 2014, le Cameroun avait utilisé pour son aviation - il dispose d'Alpha jet basés à Maroua, principale ville de l'Extrême-nord - pour bombarder des combattants islamistes qui avaient pris un camp militaire à la frontière avec le Nigeria, selon le gouvernement camerounais.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:45
Côte d’Ivoire : visite du COMFOR des FFCI à l’école de formation des officiers des armées ivoiriennes

 

18/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 11 février 2015, le colonel Nicolas Chabut, commandant les Forces Françaises en Côte d’Ivoire a rendu visite aux élèves officiers de l’école de formation des armées ivoiriennes (EFA). Située à 250 km au nord d’Abidjan dans la ville de Zambakro, cette école est le creuset de la formation des officiers ivoiriens. C’est en son sein que les élèves officiers des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et de la gendarmerie reçoivent leur formation initiale.

 

L’Ecole de Formation des Armées (EFA), qui existe depuis 50 ans, est la seule école de formation des officiers ivoiriens. Depuis le 28 août 2012, elle développe un projet novateur en matière de développement qui est le fruit d’une réflexion ivoiro-française. Cette dernière a pris la forme d’un partenariat entre les armées ivoirienne et française dans le domaine de la formation avec la mise en place, au sein même de l’école, d’une direction de la formation des élèves dans laquelle sont insérés en permanence deux officiers français. Ils apportent à leurs pairs ivoiriens le savoir-faire et la connaissance liés à l’instruction. En effet, de septembre 2012 à septembre 2013, un vaste chantier de réforme de l’enseignement militaire ivoirien a été initié en commençant par la formation initiale.

 

De cette coopération ivoiro-française dans le domaine de la défense est née l’ambition de refondre le nouvel officier ivoirien, dans une armée en pleine mutation, en s’inscrivant dans un projet pédagogique très novateur. C’est l’avènement d’une nouvelle génération d’officiers qui est impérative pour cette armée en pleine reconstruction et qui tend à se féminiser au fil du temps.

 

Depuis la fin de la crise post-électorale de 2011, la France accompagne les armées ivoiriennes dans leur volonté reconstruire leur armée et depuis cette refonte de l’école, 283 officiers ont été formés.

Côte d’Ivoire : visite du COMFOR des FFCI à l’école de formation des officiers des armées ivoiriennesCôte d’Ivoire : visite du COMFOR des FFCI à l’école de formation des officiers des armées ivoiriennes
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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:45
DIO artillerie du SENBAT15 ONUCI

 

17/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 5 au 16 janvier 2015, le détachement d’assistance opérationnelle « feu dans la profondeur » de l’unité de coopération régionale des éléments français au Sénégal (EFS), s’est rendu au septième centre d’entraînement tactique de Thiès au Sénégal afin de mener quinze jours de formation « artillerie » au profit de la section de mortiers lourds (SML) du bataillon sénégalais engagé au sein de l’ONUCI depuis le début février 2015.

 

Cette instruction avait pour objectif la remise à niveau du personnel de la SML du bataillon SENBAT15 ONUCI, ainsi que la formation des chefs de section des trois compagnies d’infanterie, de ce bataillon, aux techniques d’observation de tirs indirects.

 

La première semaine a été consacrée à l’instruction théorique sur le service de la pièce et le calcul des éléments de tir. La seconde semaine a quant à elle été réservée à la répétition d’exercices (« Drill »), afin de permettre au personnel de s’entraîner à la manœuvre et d’établir des procédures de travail communes.

 

Forts de cette expérience enrichissante et partagée, les forces armées sénégalaises et le détachement des EFS ont procédé en fin de formation à la traditionnelle cérémonie de remise d’attestation de stage.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de ‘l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir, et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en 2013.

DIO artillerie du SENBAT15 ONUCI
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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:35
Nouvelle-Calédonie : La flottille 25F assure un vol de reconnaissance pour le Haut-Commissaire de la République


05/02/2015 Marine nationale

 

Le 23 janvier 2015, le détachement de la flottille 25F des Forces Armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) a embarqué Monsieur Vincent Bouvier, Haut-Commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie pour un survol de la zone maritime.

 

Le Haut-Commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie et le capitaine de vaisseau Eric Lenormand, commandant la zone maritime, ont effectué un vol de plus de deux heures avec le détachement de la flottille 25F. À bord d’un Falcon 200 Gardian, les six membres d’équipage et les deux autorités ont survolé les îles de Walpole, Matthew et Hunter, situées à respectivement 110, 160 et 200 nautiques à l’Est de la Grande Terre. Bien qu’inhabitées, elles font parties intégrantes du territoire calédonien et de la zone économique exclusive de la France dans la région, et sont visitées à intervalles réguliers par des unités de la Marine nationale.

 

 

Nouvelle-Calédonie : La flottille 25F assure un vol de reconnaissance pour le Haut-Commissaire de la République

C’est dans ses fonctions de délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer (AEM) en Nouvelle-Calédonie que Monsieur Bouvier a effectué pour la première fois un survol de ces trois îles, à bord d’un des Gardian du territoire. Que ce soit pour des missions de sauvetage en mer, de surveillance maritime ou de police des pêches, le détachement de la 25F survole fréquemment l’immense espace maritime français de Nouvelle-Calédonie et de Wallis et Futuna.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:30
Aide américano-turque à l'opposition syrienne : pour qui et pourquoi ?


20/02/2015 France24.com

 

La Turquie et les États-Unis veulent former et armer un nouveau contingent de rebelles syriens modérés dès les prochaines semaines, malgré les nombreuses questions qui demeurent sur les chances de succès de l'opération.

 

C'est dès le début du mois de mars que doit commencer le programme américano-turc de formation et d'équipement des rebelles syriens modérés, signé jeudi 19 février, a annoncé vendredi le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu.

Pour Wassim Nasr, spécialiste des groupes jihadistes à France 24, ces déclarations suscitent plus de questions que de réponses. "Qui vont-ils armer ? Les bénéficiaires de cette aide ont-il une assise territoriale et populaire qui leur permette de tenir le coup ?", se demande-t-il.

 

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:30
Visite du CEMA en Irak dans le cadre de l’opération Chammal

 

17/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les 15 et 16 février 2015, le général d’armée Pierre de Villiers s’est rendu pour la première fois en visite officielle en Irak pour y rencontrer les plus hautes autorités politiques et militaires du pays, ainsi que les éléments français déployés dans le cadre de l’opération CHAMMAL.

 

A Bagdad, le CEMA s’est tout d’abord rendu en « zone verte » où il a été successivement reçu par le Premier ministre Irakien, M. Haïder al-Abadi, le ministre de la Défense, M. Khalid al-Obaidi et son homologue, le général d’armée Babaker Zebari. A chaque fois, il  s’est longuement entretenu sur la situation dans laquelle est plongée l’Irak depuis l’offensive lancée par Daech à l’été, ainsi que sur l’analyse des options stratégiques de résolution de cette crise. Ces rencontres ont également permis d’évoquer le rôle tenu par les forces françaises aux côtés de leur partenaire irakien.

 

La France, qui représente aujourd’hui le deuxième contributeur de la coalition, est tout d’abord engagée dans une logique d’appui aux combats, à travers sa participation aux différentes missions de frappes aériennes et de renseignement, mais aussi à travers le rôle tenu par les officiers insérés au sein des états-majors de la coalition. Elle est par ailleurs engagée dans un processus de formation et de conseil au bénéfice des forces irakiennes. Ce pilier de formation est en cours de développement et sera renforcé au cours des prochaines semaines.

 

Pour « prendre le pouls » du terrain, le général de Villiers a rencontré les officiers présents à Bagdad, qu’ils soient insérés dans les différents états-majors ou chargés de préparer le déploiement à venir des modules de formation. Il s’est en particulier rendu aux sorties ouest de la capitale, sur le camp de l’ICTS (Iraqi Counter Terrorism Service). Dans le cadre de sa remontée en puissance, cette unité d’élite de l’armée irakienne bénéficiera de la formation dispensée par deux détachements d’instruction opérationnelle de l’armée française (l’un lié aux techniques de combat d’infanterie ; l’autre aux techniques de lutte contre les engins explosifs improvisés). Sur place, il a pu mesurer l’excellente intégration des militaires français et la confiance placée par les autorités irakiennes dans la formation dispensée par la France.

 

Dans l’après-midi, après un vol tactique au-dessus du territoire irakien, le CEMA s’est posé à Erbil, au nord-est de l’Irak. Sur place, il a été reçu par M. Massoud Barzani, Président du Gouvernement régional kurde, avant de retrouver les éléments des détachements d’instruction opérationnelle (DIO) français qui participent à la formation des Peshmergas. Là encore, il a pu mesurer la qualité de la formation dispensée, de l’engagement des militaires français et, comme à Bagdad, leur proximité avec ceux dont ils assurent la formation et dont ils partagent la vie.

 

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REPERES

 

Sur demande du gouvernement irakien et dans le cadre de la coalition, les armées françaises se sont engagées à assurer différentes actions de formation au profit des forces irakiennes pour les accompagner dans leur remontée en puissance.

 

Les détachements d’instruction opérationnelle (DIO)

 

Il s’agit de formations dispensées à des combattants par des équipes d’une quinzaine de spécialistes, chargés de leur faire acquérir des savoir-faire dans des domaines spécifiques :

- 2 DIO sont dispensés à Erbil : l’un concerne l’utilisation des canons de 20mm qui ont été livrés aux Peshmergas par la France au cours du mois d’août 2014 ; l’autre concerne la formation aux techniques du génie de combat (lutte contre les engins explosifs improvisés et savoir-faire liés à la valorisation du terrain en défensive, technique appelée de « contre mobilité »). Un troisième DIO, lié aux techniques élémentaires de prise en compte d’un blessé au combat, pourrait voir le jour dans les semaines à venir ;

- à Bagdad, à partir du mois de mars,  2 autres DIO seront conduits au profit de l’ICTS : l’un concerne la formation aux techniques du combat d’infanterie ; l’autre concerne la formation aux techniques du génie de combat.

 

Visite du CEMA en Irak dans le cadre de l’opération Chammal

Advise and Assit

 

Il s’agit d’une mission de conseil et d’assistance qui sera fournie par différents pays de la coalition au profit des forces de sécurité irakiennes.

Dans ce cadre, la France conduira une mission de conseil d’état-major au profit de l’état-major d’une division irakienne. L’objectif est d’aider les forces irakiennes à planifier et conduire leurs propres opérations, depuis les postes de commandement d’une unité d’un volume de 5 à 6000 combattants interarmes.

Cette formation sera dispensée à Bagad par une vingtaine d’officiers français d’état-major qui bénéficieront du soutien d’un détachement national d’une trentaine de militaires.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 06:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

17/02/2015 Armée de Terre

 

Déployées dans le cadre de l’opération SENTINELLE, à Rouen, deux patrouilles du 12e régiment de cuirassiers ont appuyé les forces de l’ordre dans l’arrestation de 4 individus qui avaient commis un vol à main armée, le 09 février 2015.

 

19h10, un message tombe à la radio (ACROPOL) : « braquage à main armée d'un bar tabac par 4 individus qui ont pris la fuite en scooter ». Deux patrouilles véhiculées du 12e RC, qui sillonnent au même moment l’agglomération de Rouen, repèrent deux suspects sur un scooter correspondant à la description.

 

Au côté de la police qui les rejoint aussitôt, les cuirassiers sécurisent alors les lieux et mettent en place un cordon de sécurité, tandis que la police procède à l’arrestation des suspects.

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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 12:45
Barkhane : point de situation du 19 février

 

19/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La force Barkhane poursuit ses opérations quotidiennes visant à entraver la liberté de mouvement des groupes armés terroristes (GAT). Dans la nuit du 12 au 13 février, à la suite d’un renseignement d’opportunité laissant supposer la présence d’un groupe armé terroriste dans la région de Bouguessa près de la frontière algérienne, la force Barkhane a planifié en « boucle courte » une opération  visant à localiser cet adversaire potentiel. Dès la prise de contact établie avec ce groupe, l’adversaire a ouvert un feu soutenu contre les militaires français qui se sont alors saisi de sa position en le mettant hors de combat.

 

Du 8 au 18 février, l’opération Gamounana été réalisée dans la région dite « des trois frontières » entre le Mali, le Niger, et le Burkina-Faso. Il s’agissait d’une opération quadripartite impliquant des forces maliennes, nigériennes, burkinabaises, et des militaires français de l’opération Barkhane. Contribuant à renforcer la sécurité de la zone, le succès de cette opération souligne aussi la capacité des différents acteurs à conduire une opération conjointe à leurs frontières, Gamounan a permis aux différents états-majors de consolider et d’affiner le travail de coordination déjà réalisé. Gamounan était la 6èmeopération conjointe transfrontalière planifiée et conduite par les Etats du G5 Sahel en lien avec la France dans le cadre du partenariat mis en œuvre par Barkhane.

 

Son poste de commandement établi dans le camp malien de GAO, la force BARKHANE  a connu cette semaine deux visites d’importance : l’ambassadeur du Comité politique et de sécurité de l’UE (COPS) et celui du Comité paix et sécurité de l’UA (CPS) le 12 février ; les responsables à Bamako de la Délégation de l’UE, des missions européennes de formation EUCAP et EUTM, ainsi que ceux de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) le 15.

 

Le jeudi 12 février, près de 15 pays membres du CPS de l’UA (Algérie, Burundi, Tchad, Guinée Equatoriale, Ethiopie, Gambie, Guinée, Libye, Mozambique, Namibie, Niger, Nigéria, Afrique du Sud, Tanzanie, Ouganda) et de 30 membres du COPS de l’UE ont donc participé à cette mission d’une durée totale de 72 heures sur le territoire malien. La délégation a rencontré tour à tour les autorités civiles locales et régionales avant de participer à une présentation G5 Sahel par le colonel MISTRAL, représentant du COMANFOR pour le partenariat. La visite s’est achevée au poste de commandement quadripartite (FAMa, FAN, Burkina-Faso et Barkhane) de l’opération Gamounanmenée à ce moment dans la région des trois frontières au Sud de Gao.

 

Le 15 février, les responsables d’EUCAP et d’EUTM ont eu l’opportunité pendant leur visite de se rendre sur la zone de l’opération afin de rencontrer les FAMa et  les forces partenaires présentes. Cette mission a permis d’échanger avec les principaux interlocuteurs et de faire le point sur l’avancement du processus de paix au Mali et plus particulièrement dans le Nord. Cela a également été l’occasion de mettre en valeur la coopération entre les différentes forces partenaires, la MINUSMA, et Barkhane dans leur mission de lutte contre les terroristes.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 19 février
Barkhane : point de situation du 19 février
Barkhane : point de situation du 19 février
Barkhane : point de situation du 19 février
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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 12:45
Sangaris : point de situation du 19 février

 

19/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Bangui est restée globalement calme cette semaine, permettant à la force Sangaris de baisser le stade d’alerte et d’adapter sa posture en conséquence.

 

Le 16 février à Bambari, alors que les troupes congolaises de la MINUSCA s’interposaient entre les communautés chrétienne et musulmane, instrumentalisées par des groupes armés qui ont fait usage d’armes automatiques et de grenades, leur chef de corps a sollicité l’appui de Sangaris pour empêcher que son dispositif ne soit débordé et rétablir le calme dans la ville. Le colonel Pierre, chef de corps du GTIA Korrigan, a pris contact avec son homologue congolais pour intervenir en QRF à son profit avec un détachement composé d’un sous-groupement blindé et d’une section d’infanterie. Les forces françaises ont alors contribué à disperser les groupes d’individus hostiles et à reprendre le contrôle de la cour d’appel de Bambari.

 

Sangaris : point de situation du 19 février

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 19 février
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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 12:30
Chammal : Point de situation du 19 février

 

19/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 21 missions aériennes en Irak. Au cours de l’une d’entre elles, le 13 février, un objectif de Daech a été détruit dans la ville d’Hit à l’ouest de Badgdad.

 

Dans la soirée du vendredi 13 février 2015, deux Mirage 2000D étaient incorporés dans une patrouille mixte composée d’aéronefs australiens, canadiens et français pour conduire une mission de Deliberate (attaque planifiée). Lors de cette mission, les Mirage 2000D français ont délivré 2 GBU 49 sur une ancienne usine de soda transformée en chaîne de production d’IED (Improvised Explosive Devices– engins explosifs improvisés).

 

Hormis ces tirs, les Rafale et Mirage 2000D de l’armée de l’Air ont conduit quotidiennement des vols de reconnaissance armés et de contrôle aérien, contribuant de façon complémentaire au recueil du renseignement sur le groupe terroriste Daech, en étroite coordination avec nos alliés présents dans la région.

 

Les 15 et 16 février 2015, le général d’armée Pierre de Villiers s’est rendu pour la première fois en visite officielle en Irak pour y rencontrer les plus hautes autorités politiques et militaires du pays, ainsi que les éléments français déployés dans le cadre de l’opération Chammal. Ses rencontres lui ont permis d’échanger sur la situation sécuritaire en Irak depuis l’offensive de Daech, de recueillir directement la perception des autorités irakiennes sur la stratégie employée par cet adversaire, et de réfléchir avec eux sur les options stratégiques de résolution de cette crise. Ce fut aussi l’occasion d’évoquer le rôle tenu par les forces françaises aux côtés de leur partenaire irakien. A Bagdad, puis sur le camp d’Erbil, le CEMA est allé au contact des premiers militaires français déployés en mission de conseil et de formation au profit de l’armée irakienne, ainsi que des éléments précurseurs des détachements complémentaires de formation qui seront déployés dans les semaines à venir.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif est structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un avion ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

Chammal : Point de situation du 19 février
Chammal : Point de situation du 19 février
Chammal : Point de situation du 19 février
Chammal : Point de situation du 19 février
Chammal : Point de situation du 19 février
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20 février 2015 5 20 /02 /février /2015 18:20
 photo N Laffont 45e Nord

photo N Laffont 45e Nord

... et souligne les efforts déployés par Forces armées canadiennes en matière de cybersécurité

 

20 février 2015  nouvelles.gc.ca

 

OTTAWA — L’honorable Julian Fantino, ministre associé de la Défense nationale, a prononcé une allocution aujourd’hui dans le cadre de la Conférence sur la sécurité et la défense de 2015, un événement organisé par l’Institut de la Conférence des associations de la défense (ICAD).

Concentrant son discours sur la souveraineté dans l’Arctique et sur la cybersécurité, le ministre Fantino a réaffirmé la volonté du Canada de veiller à la sécurité et à la protection des frontières nordiques du Canada, et a fait ressortir l’importance de protéger les réseaux canadiens contre les cyberattaques.

 

Faits en bref

  • L’ICAD est un organisme caritatif et impartial ayant pour mandat de soutenir la recherche de la Conférence des associations de la défense ainsi que de favoriser les débats publics éclairés sur les enjeux relatifs à la sécurité nationale et à la défense.
  • Le ministère de la Défense nationale a élargi son rôle dans l’Arctique, en y incluant notamment
    • la construction imminente de navires de patrouille extracôtiers/de l’Arctique;

    • la construction de l’installation navale de Nanisivik, sur la portion nord de l’île de Baffin; 

    • l’achèvement du Centre de formation des Forces armées canadiennes dans l’Arctique, à Resolute Bay, au Nunavut;

    • l’expansion et la modernisation des Rangers canadiens. 

 

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20 février 2015 5 20 /02 /février /2015 12:50
Dichtigkeitserprobung der U36


17 févr. 2015 Quelle: Redaktion der Bundeswehr 02/2015 15E11901

 

U36, eines der modernsten U-Boote der Welt, wird im Skagerrak vor Norwegen auf Dichtigkeit geprüft, bevor es der Marine ausgeliefert werden kann. Für den Kommandanten und seine Besatzung ist diese Prüfung eine der wichtigsten überhaupt, immerhin ist das Tauchen die Grundvoraussetzung eines U-Bootes. Wir begleiten die Besatzung und das Boot bei dieser ersten großen Fahrt.


Musik:
Mindless Roads von Boris Nonte (Universal Music)
Under Suspicion von Boris Nonte (Universal Music)

 

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20 février 2015 5 20 /02 /février /2015 12:30
Vente des Rafale : les coulisses d'une grande première

 

15 février 2015 par François Clémenceau - JDD

 

Avec la vente de 24 avions de combat à l’Égypte, dont le contrat sera signé demain (16 fev), la France mise sur un nouvel axe arabe qui passe par Le Caire, Abu Dhabi et Riyad. De quoi doper les ventes d’équipements militaires au service d’une stratégie antiterroriste.

 

Le week-end prochain, Jean-Yves Le Drian sera de nouveau dans le Golfe. À Abu Dhabi, le ministre de la Défense verra pour la treizième fois en moins de trois ans son homologue émirien avant de participer au salon de l'armement Idex, qui réunit tous les pays du Moyen-Orient. Avec Cheikh Mohammed Ben Zayed, la relation est devenue suffisamment confiante pour que, après l'arrivée au pouvoir du maréchal Sissi au Caire, l'Émirien confie au Français son souhait de voir l'Égypte renforcée. Aux Émirats, comme en Arabie saoudite, le bilan de l'expérience des Frères musulmans à la tête de l'Égypte est en effet jugé des plus négatifs. D'où le message envoyé à la France : "Il faut aider Sissi à remettre sur pied son pays pour en refaire un pôle de stabilité et de référence." À Paris, le renseignement militaire sait également que la présence de Daech en Libye devra être traitée tôt ou tard et que ce sera plus facile avec l'aide de l'Égypte. "La diplomatie française était en retrait", confie une source officielle. Il faut dire qu'avec la répression de fer qui s'abat sur les Frères musulmans au Caire, avec des condamnations à mort par centaines, il est délicat diplomatiquement d'afficher un soutien total à un gouvernement qui piétine aussi brutalement les droits de l'homme.

 

"Le secret absolu a été gardé"

 

«Nombre de deals ont capoté parce qu'ils avaient été éventés sans que le client soit au courant, ce qui nous les a écartés à vie»

Le 15 septembre, alors que Jean-Yves Le Drian vient de donner depuis Abu Dhabi le coup d'envoi de l'opération française contre Daech en Irak, il débarque au Caire où l'attend le maréchal égyptien. À la résidence de France, l'ambassadeur Nicolas Galey prépare le ministre à l'entretien du lendemain avec Sissi. Le diplomate explique que le nouveau président égyptien veut doubler le canal de Suez pour redynamiser l'économie égyptienne et que le maître d'ouvrage allemand a reçu consigne de finir le chantier à l'été 2015, avec près de deux ans d'avance sur le calendrier. Le lendemain, au palais, le maréchal Sissi indique à Le Drian son souhait de voir une frégate multimissions de fabrication française ouvrir le chemin du nouveau canal. "Mais le bateau français après, je le garde", dit Sissi. Le maréchal fait part alors des difficultés énormes qu'il affronte dans le Sinaï contre les djihadistes, évoque une nécessaire modernisation de la flotte d'avions de combat. Sous-entendu, des Rafale. En moins d'une semaine, une équipe à Paris est désignée pour ne travailler que sur ce seul dossier. "Le secret absolu a été gardé parce qu'il fallait que ça aille vite, on a fonctionné à l'expérience", confie une source proche du dossier. "Nombre de deals ont capoté parce qu'ils avaient été éventés sans que le client soit au courant, ce qui nous les a écartés à vie."
L'expérience, c'est aussi le format et la méthode imposés par Jean-Yves Le Drian depuis bientôt trois ans dans ce domaine. En créant dès le départ le Comité ministériel des exportations de défense (Comed), le ministre a voulu réunir autour d'une même table, entre autres, les industriels, Bercy, le Quai d'Orsay, l'état- major, la Direction du renseignement militaire, afin que plus personne ne se marche sur les pieds. C'est avec ce nouveau dispositif que Le Drian récupère auprès des Émiriens le contrat Falcon Eye, ces deux satellites d'observation fabriqués par Airbus Défense et Thales.

 

Concurrence américaine

 

«Le président Sarkozy a voulu négocier lui-même le tarif, si bas que cela correspondait à la moitié du prix réel du bateau»

Alors qu'en 2000 70% des équipements émiriens étaient d'origine française, ce taux était tombé à 6% en 2012. "C'était un projet de très haut niveau où la concurrence avec les Américains était frontale", raconte une source impliquée dans la négociation. "Le ministre a essayé de recréer une relation personnelle avec le prince héritier. Lorsqu'il n'a pas obtenu de réponse, il a répondu qu'il attendrait sur place et a annulé tous ses rendez-vous pour quarante-huit heures. C'est comme ça qu'il a obtenu gain de cause et qu'il a pu revenir plus tard pour signer." Cette volonté d'aboutir sans jouer pour autant au VRP de base qui met un pied dans la porte tranche avec les pratiques du passé où tout se décidait de A à Z à l'Élysée. À l'époque, "les Marocains aussi voulaient une frégate Fremm. Le président Sarkozy a voulu négocier lui-même le tarif, si bas que cela correspondait à la moitié du prix réel du bateau", se souvient un observateur de cette période. "Résultat, les autres pays qui voulaient le même produit entendaient l'acheter au même prix que les Marocains. Le ministre, lui, discute avec nos partenaires jusqu'à ce qu'on lui dise : "Je veux que la France m'aide à faire ça."" Le tout avec une immense disponibilité. "Quand il va dans le Golfe, il n'y passe pas lors d'une escale, ce qui est mal vu par les dignitaires, mais pour les voir il dort sur place car c'est important d'accepter l'hospitalité offerte", confie un vétéran du ministère. Avec près de 200.000 km parcourus depuis juin 2012, rien qu'en "soutien à l'export", activité à laquelle il consacre un tiers de son temps, qui peut dire qu'on n'a rien sans rien?

 

Lire aussi : Vente de Rafale à l'Egypte : un premier contrat à l'exportation

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 17:50
Latvia and EDA discuss cooperation opportunities

 

Riga - 19 February, 2015 European Defence Agency

 

Raimonds Vējonis, Minister of Defence of the Republic of Latvia and Jorge Domecq, Chief Executive of the European Defence Agency (EDA) met in Riga yesterday to discuss preparations of the upcoming European Council on defence as well as the role of the EDA in fostering European defence cooperation.

 

“The European Defence Agency has great potential to serve as a valuable platform for initiating, developing and implementing joint European cooperation projects. I believe that the EDA can be an active agent in improving the mutual trust and understanding that is crucial for international cooperation projects at this time of increased concerns about the security in Europe,” Raimonds Vējonis stressed

The Latvian Minister added: “Having had successful cooperation within the Baltic States that we consider the cornerstone of our security, we are looking forward to cooperating within this format. Furthermore, by increasing the effectiveness of our cooperation, we will be able to make the European defence industry more competitive, consolidate the demand and requirements, and use the innovative potential of the small and medium companies and research institutions in Europe, which will increase the competitiveness of the European defence industry in the world."

 

Increased cooperation

EDA Chief Executive Jorge Domecq also provided a feedback on the important meeting: “This is a crucial moment for European defence generally and defence capabilities specifically. Defence budgets are under pressure and so is our security environment. Through increased cooperation, Member States are able to acquire together the critical capabilities that are out of reach individually. The European Defence Agency is an instrument of the Member States and we stand ready to best support them. We are committed to working closely with Latvia, holding the Presidency of the Council of the European Union, to provide our expert input to High Representative / Vice President and EDA Head of Agency Federica Mogherini ahead of the next European Council. I also take this opportunity to thank Minister Vējonis for his commitment to defence cooperation and EDA”.

The discussion between Minister Vējonis and Jorge Domecq took place shortly before the start of the informal meeting of the EU Ministers of Defence who discussed current security issues and prepared for the upcoming European Council. Riga will also host the biannual EDA meeting of National Armament Directors on 9-10 March. 

 

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 17:30
Rencontre avec le CEMA égyptien en Egypte

 

19/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 17 février 2015, le général d’armée Pierre de Villiers a effectué sa première visite en Egypte à l’invitation de son homologue, le général de corps d’armée Mahmoud Hegazy.

 

Réalisé dans la continuité de son déplacement en Irak, cette visite a permis au CEMA d’approfondir sa vision d’une zone placée au cœur des enjeux stratégiques actuels. Reçu par le général de corps d’armée Hegazy, chef d’état-major des armées, et le ministre de la défense égyptien, le général d’armée Sedki Sobhi, le général de Villiers a ainsi pu faire le point sur l’évolution de la situation sécuritaire en Lybie, dans le contexte de la lutte contre le groupe terroriste Daech, au Sinaï et, plus largement, au Levant.

 

Bien que planifiée de longue date, cette visite a été marquée par la conclusion des contrats d’armement du Rafale et  de la frégate européenne multi-missions (FREMM). Le CEMA et ses interlocuteurs ont donc profité de ce contexte pour confirmer la nécessité de poursuivre et d’intensifier les coopérations déjà engagées. Celles-ci concernent plus particulièrement la formation des cadres et des unités opérationnelles dans le cadre des programmes d’échanges notamment, les interactions interarmées et de composante lors d’exercices et d’entraînements conjoints, ainsi que le partage de renseignement.

Rencontre avec le CEMA égyptien en Egypte
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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 12:55
La Banque FREMM ?

 

15.02.2015 Le Fauteuil de Colbert
 

La vente de la frégate Normandie - dont la signature du contrat doit très certainement intervenir le lundi 16 février - est soit un cadeau empoisonné, soit le prix à payer pour déverouiller les chances de succès du Rafale pour les marchés à l'exportation. Tout du moins, la Marine nationale se sépare de la frégate qui devait accueillir cette année le tir de qualification du Missile de Croisière Naval à bord d'un navire de surface, une première en Europe. Surtout, quid de l'avenir de la flotte de surface française alors que l'Etat ne se prononce - toujours - pas sur la situation ? Tentons d'apercevoir la situation.

 

2019 : 1 FREMM en moins

 

Dans un premier temps, rappelons qu'en 1997 l'état-major de la Marine ambitionnait de disposer de 26 frégates. Chiffre à replacer dans son contexte. Il était question de 12 frégates de premier rang, soit 4 unités de défense aérienne et huit unités anti-sous-marine. En 2007, la révision des programmes d'armement a tranché pour 11 FREMM, dont deux à vocation anti-aérienne (les FREDA). En 2019, la Marine nationale devrait percevoir 6 FREMM qui s'ajouteront aux 5 frégates La Fayette et aux 2 Horizon et frégates F70 de défense aérienne. Ces 2 dernières devant être remplacés dans la LPM suivante par les deux FREDA.

 

A la différence de la vente d'une FREMM au Maroc, celle réalisée au profit de l'Egypte se fait au détriement de la Marine nationale qui perd - c'est imparable - une des six FREMM qu'elle devait percevoir. Le chef d'état-major de la Marine semble avoir tranché pour prolonger deux frégates ASM F70 pour combler le vide capacitaire. Les Jean de Vienne et Montcalm - puisqu'il s'agit de celles-ci - accumulent chacune 31 et 33 ans de service à la mer.

 

Rappelons aussi que la première FREMM, l'Aquitaine, n'est toujours pas admis au service actif en 2015 alors qu'elle a été livrée depuis 2012. La Provence, unité suivante de ce programme, ne sera reçue que fin 2015 (la Provence).

 

Projetons-nous en avant : en 2016, le ministère de la Défense doit se prononcer sur la commande - ou non - des trois dernières FREMM (les 9, 10 et 11). Les frégates F70 auront toutes quitté le service actif d'ici à 2019. De plus, le remplacement des FLF s'ouvre théoriquement à partir de 2022.

Ce qui nous ramène au postulat de 1997 où la Marine nationale demandait, pour ses besoins opérationnels, un minimum de 4 frégates de défense aérienne ainsi que 8 unités anti-sous-marine, le tout, soutenu par 14 frégates de second rang, aptes à un minimum de missions opérationnelles touchant à la lutte sous ou au-dessus de la mer.

 

Deux objets financiers : les ressources exceptionnelles et les 40 Rafale pour l'exportation

 

Gageons que nous sommes actuellement dans un contexte très évolutif où tous les paramètres peuvent être terriblement bouleversés du jour au lendemain. La très probable vente du Rafale à l'Egypte - le contrat pourrait être signé lundi - modifie l'économie de la loi de programmation militaire. Celle-ci repose sur les ressources exceptionnelles à percevoir pour les années 2015 et 2016 (2,2 milliards d'euros de vente de fréquences, d'immobiliers, etc.) et sur la vente de 40 Rafale à l'exportation (afin de respecter l'exécution du contrat Rafale qui suppose la commande de 11 unités chaque année). Enfin, tout ceci repose également sur le respect de la loi de programmation militaire par l'Exécutif, le Législatif et Bercy.

 

Le contexte financier constitue la seule variable pouvant étendre ou restreindre la manoeuvre capacitaire. Plusieurs éléments ne peuvent qu'être pris en compte. Premièrement, il est plus probable que les ressources exceptionnelles soient remplacé par les sociétés de projet que ces premières soient perçu en temps et en heure. Deuxièmement, il n'est pas à exclure une certaine embellie pour le Rafale sur les marchés de l'exportation, tout comme pour la vente de frégates FREMM.

 

Concentrons-nous sur la situation du Rafale dans sa relation à la loi de programmation militaire. Sur les 66 machines que la DGA doit commander, seules 26 le seront par l'Etat, le reliquat doit être vendu à l'exportation. Sachant qu'un Rafale est facturé au budget 100 millions d'euros pièce, il est aisé de calculer comment la LPM s'effondre à chaque fois que l'Etat devra compenser l'échec des ventes à l'exportation.

 

Une embellie pourrait tout aussi bien se produire. La vente de Rafale au Qatar serait, une fois encore, imminente et concernerait 24 machines. L'Inde et la France semble convenir qu'une décision, quelque soit celle-ci, doit être prise à l'orée des mois d'avril et de mai 2015. L'armée de l'air indienne soutient très fortement la signature de ce contrat. Si nous devions imaginer de tels succès - sans même évoquer la Malaisie - alors la LPM tablerait sur 66 Rafales vendus à l'exportation (deux fois 24 machines pour l'Egypte et le Qatar, 18 construites en France pour l'Inde). La LPM bénéficierait d'un potentiel de 26 Rafale pouvant ne pas être commandés par l'Etat. Ceci, sous réserve que l'Armée de l'air puisse se séparer d'autant de machines, nonobstant ses besoins opérationnels.

 

Pallier aux ressources exceptionnelles, ce serait donc s'engager dans les sociétés de projet. Il est bien difficile de savoir à quoi peuvent ressembler ces financements innovants. Première chose, il ne s'agirait pas d'un Partenariat Public-Privé mais bien d'un prêt. En ce sens que les sociétés de projets acheterait des matériels déjà acquis par les Armées (les A400M et FREMM sont les plus souvent cités) et avanceraient la somme à l'Etat qui pourra la redéployer sur d'autres besoins, à hauteur des 2,2 milliards de ressources exceptionnelles nécessaires. Louant son matériel, l'Etat le rachète en versant des mensualités.

 

Qui ou quoi va abonder les sociétés de projets ? Trois directions semblent se dessiner. D'un côté, il s'agirait de les abonder via la cession de participations de l'Etat dans des entreprises publiques ou privées. Du côté antagoniste, des entreprises privées viendraient abonder ces sociétés, trouvant là un bon placement financier. Au milieu, nous trouvons une solution hybride aux logiques contradictoires.

 

Que faire pour le programme FREMM dans ce cadre ? Avant de poursuivre, il nous semble que la Marine nationale fonde son Horizon 2025 sur 11 frégates FREMM. Au regard de toutes les commentaires intervenus depuis 2008, il ne semble pas souhaitable d'arrêter le programme FREMM à 8 unités et de combler les lacunes capacitaires par des frégates de second rang. DCNS n'a jamais réussi à placer sa FM400 à l'export. Les 2000 tonnes de différence entre une FREMM et une frégate de 4000 tonnes ne justifie pas une baisse signifcative de coûts si, in fine, les deux frégates recourt aux mêmes équipements. En outre, la Frégate de Taille Intermédiaire ne semble pas définie à l'heure actuelle. La priorité pour moderniser les frégates de premier rang semble aller pleinement à un format à 11 FREMM.
 

La Banque du programme FREMM ?

 

Considérons une autre utilisation des sociétés de projets. Celles-ci pourraient être abondées uniquement par des fonds publics (vente de participations de l'Etat dans des entreprises, etc.). C'est-à-dire que l'Etat se fait sa propre banque. Dans cette optique, pourquoi ne pas imaginer une telle utilisation d'une société de projet FREMM afin d'avancer la somme nécessaire à la construction des 11 frégates ?

 

La DGA recevrait les fonds pour commander les frégates. Elles seraient remboursés par l'Etat à l'Etat par le versement d'un loyer sur une durée à déterminée (10, 15 ou 20 ans). Dans pareil situation, l'Etat n'a pas intérêt à bénéficier financièrement de la situation au détriment de l'Etat - contrairement à la logique de la présence d'intérêts privés dans l'opération.

 

Cela permettrait à l'Etat de négocier avec les entreprises la meilleure situation industrielle pour que l'Etat n'ait pas à prêter un volume financier trop important à l'Etat : revenir à une cadence de production d'un navire lancé tous les 7 mois et non pas 11 mois, voire 14 comme certains l'espèrent.

Accélération du tempo industriel qui permettrait à l'Etat de gager que ce temps gagner dans la modernisation de sa flotte de surface fera diminuer ses besoins de fonctionnement via le retrait de navires âgés (plus de 30 ans, surcoûts en MCO) et la diminution du besoin de main d'oeure (passage d'équipages de 250 à 108 marins). L'Etat ne pourrait qu'aprécier ces économies de fonctionnement qui sécuriseront la capacité de remboursement de l'Etat.

 

L'Etat proposerait alors à l'Etat de laisser ouvert la chaîne de production des FREMM pour remplacer une plus grande partie de la flotte, à savoir les frégates La Fayette. Nouveau cercle vertueux qui éviterait d'avoir à concevoir une nouvelle classe de frégates mais plutôt à améliorer l'existente. L'Etat apprécierait cette vision de long terme qui ferait montre d'une certaine maîtrise des finances.

 

Une telle banque permettrait de réaliser les objectifs financiers du programme FREMM : trouver une économie de programme réduisant les coûts de fonctionnement grâce à une forte homogénéisation des matériels, donc bénéficiant de coûts d'acquisition réduits.

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 12:25
FAA : la frégate Ventôse intercepte un Go Fast

14 févr. 2015 Marine Nationale

Dans la nuit du 12 au 13 février 2015, la frégate de surveillance Ventôse a pris en chasse un Go-fast suspecté de trafic de stupéfiants. Plus d'une tonne de marijuana a été récupérée par la frégate.

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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 17:50
EDA Chief Executive visits Lithuania

 

Vilnius - 17 February, 2015 European Defence Agency

 

Mr Marijus Velička, Vice-Minister of Defence and Jorge Domecq, Chief Executive of the European Defence Agency (EDA) met in Vilnius today to discuss Lithuania’s participation in Agency projects as well as the role of EDA in fostering European defence cooperation.

 

The meeting in Lithuania was the second of Jorge Domecq’s visits to every EDA Member State in order to exchange views with defence ministers and explore ways in which EDA could further support national efforts.

 

After the meeting, Mr. Marijus Velička stated: "Evolving security challenges demand for more responsibility from the European nations, and no doubt - the European Defence Agency is one of the most visible players in the European defence arena. Lithuania is directly interested in Europe with credible military capabilities and self-sufficient crisis management tools, therefore we fully share the thoughts of newly appointed EDA's Chief Executive to foster the improvement of European defence capabiities. My country is planning to double its defence spending by 2020 and we see much added value in common initiatives between Lithuania and EDA. The Agency's priorities presented by Mr Domecq are fully supported in Vilnius. Moreover, Lithuania is planning to join most of them in the near future."

 

Great expectations

Jorge Domecq, EDA Chief Executive, also shared his impressions on the meeting: “I am very pleased that one of my first visits as EDA Chief Executive has been to Lithuania. We have had a substantive exchange of views on the current state of European defence cooperation and expectations for the next European Council discussion on defence matters. Tomorrow’s informal meeting of defence ministers in Riga, and the EDA ministerial Steering Board in May will be important in terms of preparing the contribution of defence ministers to the European Council. I took the opportunity to reaffirm that the Agency offers a flexible approach to defence cooperation This allows all Member States, irrespective of their size, to take full advantage of the Agency  and of the added-value we can provide. A recent successful example is the joint procurement initiative of anti-tank ammunition that the Agency administered on behalf of the Baltic countries, the Czech Republic and Poland. We are ready to support more value for money cases like this."

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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 17:35
Snecma et HAL signent un MoU en vue de créer une joint venture et de construire une nouvelle usine de production en Inde

 

Aero India, Bangalore (Inde) – Le 18 février 2015. Snecma (Safran)

 

Snecma (Safran), motoriste aéronautique de premier rang mondial, et Hindustan Aeronautics Ltd. (HAL), acteur majeur de la construction aéronautique, ont signé le 28 janvier 2015, à Bangalore, un protocole d’accord afin d’étudier les modalités de la création d’une joint-venture en Inde pour la production de pièces de moteurs aéronautiques. Le protocole d’accord a été signé par Bruno Durand, directeur Industriel et Supply Chain de Snecma et Arunachalam Muthukumaraswami, directeur général de la division Moteurs de HAL.

La joint-venture en projet se consacrerait dans un premier temps à la réalisation de pièces de très haute technologie pour le turboréacteur M88, qui équipe l’avion de combat Rafale de Dassault Aviation. Dans un second temps, elle pourrait participer à d’autres projets aéronautiques d’envergure de Snecma et de HAL, en Inde et dans le monde entier. La nouvelle usine de plus de 30 000 m2 bénéficierait alors d’investissements substantiels de la part des deux partenaires, notamment pour l’équiper de machines à la pointe de la technologie.

Cette signature marque une nouvelle étape dans la coopération de longue date entre Snecma et HAL. La joint-venture viendrait par ailleurs approfondir les excellentes relations établies depuis plus de 60 ans entre les sociétés de Safran et celles de l’industrie aéronautique indienne*. Par exemple, Snecma produit le M53 qui motorise le Mirage 2000 H "Vajra" opéré par l’armée de l’air indienne.

« Ce nouveau partenariat témoigne une fois de plus des relations d’étroite collaboration établies depuis de nombreuses années entre Snecma, notre maison mère Safran, et l’industrie aéronautique indienne » a déclaré Pierre Fabre, président de Snecma. « Nous sommes fermement engagés à contribuer à la politique du « Make in India », à travers des partenariats d’envergure et des investissements locaux. Cette société commune est une preuve supplémentaire que nous approfondissons activement nos liens existants avec HAL ».

*Safran est présent en Inde depuis plus de 60 ans. Avec plus de 2 600 salariés hautement qualifiés et une croissance de 30% au cours des dix dernières années, l’Inde est le pays d’Asie où Safran est le plus implanté. Les activités de Safran en Inde se répartissent autour de trois grands axes : l’apport de compétences concrètes au service de l’industrie aéronautique en pleine expansion de ce pays, la fourniture d’équipements de navigation et d’optronique de pointe destinés au secteur de la défense, et des solutions biométriques sur le marché de la sécurité. Au fil du temps, les activités de Safran se sont développées, à travers de solides partenariats locaux avec l’industrie aéronautique militaire indienne, fondés sur des accords de développement conjoint et des licences de production et de soutien de moteurs, de trains d’atterrissage et de systèmes de navigation d’avions, d’hélicoptères (dont le moteur Shakti destiné au Dhruv) et de fusées, assortis des services de soutien afférents. 
 

 

A propos de Snecma

Suivez @Snecma sur twitter et LinkedIn

Snecma est une société de Safran, groupe international de haute technologie, leader en aéronautique, défense et sécurité. Snecma conçoit, produit, et commercialise des systèmes propulsifs, et notamment une large gamme de moteurs destinés à l’aviation civile, à la fois puissants, fiables, économiques et respectueux de l’environnement, dont le leader mondial CFM56 et le moteur de nouvelle génération LEAP**. Snecma fabrique également des moteurs militaires au meilleur niveau mondial, dont le M88, destiné au Rafale de Dassault, ainsi que des équipements et systèmes propulsifs pour satellites et pour lanceurs. Snecma est également un acteur majeur dans le domaine de la maintenance, de la réparation et de la révision (MRO) des moteurs d’avions civils et militaires pour les activités de services, à travers sa nouvelle marque EngineLife®, et assure un support client partout dans le monde.

** CFM56 et LEAP sont produits et commercialisés par CFM International, une société commune 50/50 de Snecma (Safran) et de GE (États-Unis).

 

A propos de HAL

Site internet : www.hal-india.com

Hindustan Aeronautics Limited (HAL) est un groupe aéronautique leader d’Asie du Sud-est. L’expertise de HAL regroupe les activités de conception, production, maintenance et réparation ainsi que de modernisation des avions, hélicoptères, moteurs aéronautiques, équipements, avionique et systèmes. HAL propose une unique solution pour tous les besoins de conception d’avions et d’hélicoptères au niveau de la cellule mais aussi des systèmes liés, avionique, équipements de mission et de combat, en utilisant des outils de conception avancés. HAL s’est également diversifié dans la production et la maintenance et réparation pour les moteurs de turbines à gaz industrielles et marines et fabrique désormais des structures pour les véhicules spatiaux.

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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 12:55
L’esplanade du musée de l’air et de l’espace de Paris-Le Bourget photo X. Deregel - MAE

L’esplanade du musée de l’air et de l’espace de Paris-Le Bourget photo X. Deregel - MAE

 

16 février 2015 par Aerobuzz.fr

 

Le Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget se prépare pour une grande mutation. Objectif 2024. Sous l’impulsion de sa directrice, Catherine Maunoury, un vaste chantier de rénovation du bâtiment est en cours de réalisation. Les premiers effets seront visibles dès juin 2015.

 

Au musée de l’air et de l’espace de Paris, la première phase de travaux doit se terminer peu de temps avant le prochain salon du Bourget, en juin 2015. Elle comprend notamment la rénovation de la façade Est du musée (côté route nationale et parking voiture) et celle de la salle des Cocardes qui est consacrée aux premiers avions de combat à réaction. Les travaux intérieurs ont commencé en septembre dernier avec par exemple l’enlèvement de tous les velums qui tapissaient les murs et masquaient la structure du bâtiment. Le hall gagne ainsi du volume et de la clarté dans cette opération qui est une très belle réussite.

 

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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 12:45
 source Sénat r12-72011

source Sénat r12-72011

 

16/02/2015 Par Frédéric Saint Clair  - Figaro Vox Monde

 

Dans une vidéo diffusée ce week-end, l'État islamique revendique la décapitation de 21 coptes égyptiens sur une plage proche de Tripoli. Pour Frédéric Saint Clair *, l'intervention française en Libye ne doit cependant pas être militaire mais diplomatique.

 

La question d'une potentielle intervention militaire française en Libye se pose à nouveau. Elle se posera encore, probablement dans tous les pays où l'implantation d'organisations terroristes est engagée et se développe. Cette volonté d'intervenir est compréhensible, car la nature et l'ampleur des massacres perpétrés suscitent une indignation telle qu'il est difficile de n'être pas tenté de réagir. A plus forte raison dès lors qu'est acté le principe d'une guerre contre le terrorisme, c'est-à-dire dès lors que l'approche stratégique prend le pas sur l'approche diplomatique, comme c'est le cas désormais. Et pourtant, rien n'est plus contraire à la fois à nos intérêts et aux intérêts des pays concernés. Pourquoi?

Le Général De Gaulle, en 1965, rappelait la position de la France en ces termes: «Nous faisons le nécessaire pour n'être […] intégrés dans aucune guerre qui ne serait pas la nôtre». Disons-le donc clairement: Ces guerres ne sont pas les nôtres; et pourtant, de façon incompréhensible, nous nous positionnons constamment en première ligne. Ceux qui croient se revendiquer du gaullisme en donnant faussement à la France une position de premier plan sur les théâtres d'opérations extérieures de Lybie, de Syrie, d'Irak, etc., et en engageant une guerre sans fin contre un soit-disant État islamique, lequel n'a d'ailleurs aucune des caractéristiques d'un État, se trompent lourdement. Ils ne grandissent pas la France mais l'affaiblissent. Cela ne signifie pourtant pas que nous devions demeurer inactifs.

La clef de l'influence internationale n'est pas tant stratégique que diplomatique. Les États-Unis, dont la tendance est bien souvent de vouloir gendarmer le monde par la force armée, semblent en avoir perdu la notion. Et pourtant la victoire peut-être la plus emblématique de la diplomatie sur la stratégie militaire brute a été celle de JFK en 1962 dans le cadre de la crise des missiles de Cuba. La leçon à tirer était celle-ci: quel que soit l'opposant, aussi déterminé soit-il, aussi idéologisé soit-il, il est possible de trouver, en combinant des approches diplomatiques différenciées et subtiles, un réseau d'intérêts à même de faire taire les armes. Nous n'en avons pas tiré les leçons. Les États-Unis n'en ont pas tiré les leçons, et plus particulièrement les républicains, dont l'attitude va-t-en-guerre n'est plus à démontrer. Depuis plus de dix ans, les bombardements aériens et les déploiements de forces terrestres sont les seules réponses occidentales apportées aux problématiques moyen-orientales. Cela ne peut plus durer.

Par notre volonté d'établir, par les armes, la démocratie au Moyen-Orient et au Maghreb, nous avons contribué non seulement à déstabiliser la région, mais également à favoriser le développement de groupes islamistes terroristes et à placer notre pays en première ligne en matière de représailles. Le claquement des kalachnikovs dans les rues occidentales est en partie la conséquence de notre inconséquence en matière stratégique. Si l'intention de prévenir les troubles dans ces régions était louable, si l'intervention militaire se devait d'être envisagée, la façon dont nous nous sommes positionnés était dépourvue de toute prudence et de tout pragmatisme; elle a été contraire à nos intérêts et probablement aussi contraire à l'intérêt des populations locales. Si, pour reprendre le slogan des «neo-cons» américains, choc des civilisations il y a, alors nous l'aggraverons en ne tenant pas compte des enjeux locaux et des spécificités culturelles régionales.

Ces régions sont fragmentées, culturellement, politiquement et religieusement. C'est donc la proximité culturelle, religieuse et politique qui doit servir de base à une compréhension nouvelle de la manière d'intervenir, y compris militairement, mais pas seulement. Cette triple proximité implique obligatoirement une proximité géographique. Si l'armement aveugle de factions opposées n'est jamais une solution, l'implication des acteurs locaux demeure un préalable à toute intervention -de second plan- de l'Occident. Si la diplomatie échouait -comme cela a déjà été le cas- à susciter l'intérêt des pays directement concernés par ces conflits, c'est qu'elle ne serait pas allée assez loin, et l'option militaire n'en deviendrait pas pour autant envisageable. Il faudrait alors redoubler d'efforts, sortir de nos conceptions limitées et étroites des enjeux régionaux et internationaux, et remettre sur la table des propositions politiquement plus offensives et mieux adaptées. Ainsi les interventions stratégiques deviendraient de plus en plus ponctuelles, coordonnées et donc efficaces.

 

* Frédéric Saint Clair est mathématicien et économiste de formation. Il a été chargé de Mission auprès du Premier ministre pour la communication politique (2005-2007). Il est aujourd'hui Consultant Free Lance.

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