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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:45
FRCI source LdDef

FRCI source LdDef

 

12 février 2015 par BBC Afrique

 

L’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation, la Réinsertion (ADDR) a décidé de mettre les bouchées doubles pour traiter vingt- huit ex-combattants en Côte d’Ivoire car elle n'a plus que quatre mois pour finir sa mission.

 

L’ADDR est chargée de l’orientation générale, la coordination, la supervision et l’exécution des actions de Désarmement, de Démobilisation, de Réinsertion, de Réintégration socio-économique des Ex-Combattants ainsi que la réhabilitation communautaire dans les zones d’accueil des ex-combattants. Pour l'instant, quarante-six mille d'entre eux ont suivi tout le processus de profilage, désarmement, formation et réintégration.

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:45
Diffa: le futur tremplin franco-nigérien pour lutter contre Boko Haram?


13.02.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

L'aéroport nigérien de Diffa (1800 m de long et 45 de large), avec sa piste en dur, deviendra-t-il un futur point d'appui temporaire français si Paris décide de s'impliquer un peu plus dans la lutte contre Boko Haram.

Pour l'heure, comme l'a rappelé le président Hollande début février, le soutien français aux pays de la région du lac Tchad se résume à un soutien "logistique et opérationnel": fourniture de carburant et de munitions à l'armée tchadienne, survol des frontières du Nigeria pour "faire du renseignement", participation à la cellule de coordination mise en place à N'Djamena, au Tchad...

A Diffa même, actuellement, la présence française se limite, selon l'EMA, à une quinzaine de membres de la cellule de liaison et de contact. Cette cellule a toutefois été renforcée par des "éléments de protection" dont ni le volume ni la provenance n'ont été précisés.

La détérioration de la situation locale (attentats et raids de Boko Haram contre Diffa, fuite de milliers de civils, incapacité du Nigeria à régler le problème) risque de forcer Paris à s'engager davantage. Des forces spéciales de Sabre (au Burkina) pourraient ainsi être amenées à jouer un rôle accru à Diffa, siège de la 5e Région militaire.

 

A lire ici une analyse de Marc-Antoine Pérouse de Montclos parue, le 11 février, sur le site de la Fondation Jean-Jaurès. Elle s'intitule Boko Haram. Les enjeux régionaux de l'insurrection.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:35
Resolute Support - photo Nato

Resolute Support - photo Nato

 

12.02.2015 Le Monde.fr

 

La Chine est prête à jouer les intermédiaires entre les talibans et Kaboul, a annoncé jeudi 12 février le ministre des affaires étrangères chinois, Wang Yi. Pékin est un acteur économique majeur en Afghanistan, notamment dans les mines. Il y est cependant resté jusqu'ici politiquement effacé. L'annonce a été faite non à Kaboul, mais au Pakistan, qui abrite les bases arrière et les principaux dirigeants des talibans afghans.

« Nous soutiendrons le gouvernement afghan dans sa recherche de réconciliation avec plusieurs factions politiques, y compris les talibans », a dit M. Wang, qui s'exprimait à Islamabad au côté du conseiller à la sécurité pakistanais Sartaj Aziz. M. Wang a également annoncé que le président chinois, Xi Jinping, effectuerait sa première visite au Pakistan « bientôt cette année ».

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:30
Rafale en Egypte : la revanche du mal-aimé

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

12.02.2015 par Vincent Lamigeon - Supersonique


Ce n'est pas le Pérou, mais c'est déjà l'Egypte. Et c'est une sacrée nouvelle : lundi 16 février, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian signera officiellement le premier contrat export du Rafale, un accord à 5,2 milliards d'euros comprenant aussi, rappelons-le, une frégate multi-missions (FREMM) et des missiles MBDA et Sagem. Une malédiction rompue ? La fin d'une incongruité, plutôt. Si on le laisse de côté l'étrange acrimonie qu'a toujours provoqué cet avion chez nombre de commentateurs, rien ne justifiait l'absence éternelle de commandes export de l'avion de Dassault.

 

Les échecs ? Il étaient dûs à un subtil mélange de surpuissance diplomatique américaine (Corée du Sud, Singapour), d'impairs politiques dans le camp français (Maroc), d'une certaine tendance -disons les choses- à la suffisance chez les industriels sur certains marchés, et surtout à la taille limitée du marché des biréacteurs de combat, les prospects se limitant, entre les pays qui fabriquent ces machines et ceux qui n'ont pas les moyens d'en acheter, à une grosse dizaine. Même la Suisse et le Brésil, intéressés au départ par des bimoteurs, se sont rabattus sur un avion plus rustique, le Gripen suédois.

 

16 février 2015 : le Rafale se vend donc enfin à l'export. Cette fois, les conditions étaient réunies : un client, l'Egypte, qui a un besoin urgent d'avions de combat modernes pour combattre les djihadistes dans le Sinaï, et a clairement fait le pari d'équipements français pour ne pas dépendre de Washington ou Moscou ; une équipe de France des politiques et industriels, menée par Jean-Yves Le Drian, qui a su pousser dans la même direction ; une volonté implacable de l’État français de boucler le deal, avec le pari de garantir le contrat par la Coface à un niveau jamais vu auparavant. Et un produit mature, « combat proven », qui ne pouvait rester éternellement le « Rafale-qui-n'affiche-toujours-pas-la-moindre-commande-export ».

 

Car opérationnellement, l'appareil fait le job, et le fait très bien. Il l'a prouvé en Afghanistan, en Libye, au Mali, désormais en Irak. Il est l'un des seuls avions véritablement multirôles : renseignement, police du ciel, frappes au sol, et une capacité à être embarqué sur porte-avions que n'ont ni l'Eurofighter, ni le Gripen. Avec 14 points d'emport, il est d'une polyvalence quasi-unique sur le marché. Sa nouvelle configuration très lourdement armée en fait une machine de guerre redoutable, capable d'emporter 1,5 fois son poids : 6 missiles air-sol de précision AASM, 4 missiles air-air moyenne et longue portée MICA, 2 missiles Meteor très longue portée, le tout avec trois réservoirs de 2 000 litres de carburant. Son radar à antenne active RBE2 est un des meilleurs du monde, de même que sa panoplie d'armements (SCALP, Mica, AASM, Exocet, Meteor, bombes à guidage laser, canon de 30mm...)

 

Bien sûr, le prix n'est pas à la portée de toutes les bourses :142,3 millions d'euros pièce développement compris, et 101,1 millions d'euros l'unité au prix unitaire de production selon la Cour des Comptes en 2010. Mais c'est le lot de tous les chasseurs de cette gamme, comme le rival historique Eurofighter Typhoon. Même le monoréacteur américain F-35 (ou JSF), présenté comme low-cost lors de son lancement, est en train de rattraper allègrement le prix du chasseur français. Ce prix réserve le Rafale à un marché bien plus limité que celui des monoréacteurs comme le F-16 ou le Gripen. Le débat est toujours ouvert pour savoir si le maintien de la chaîne du Mirage 2000, malgré le manque de commandes du début des années 2000, n'aurait pas été un choix plus judicieux que sa fermeture.

 

Une chose est sûre : la commande égyptienne, pour réjouissante qu'elle soit, n'est que le début de l'histoire. Pour faire du Rafale un vrai succès à l'export, un objectif sensé serait de viser un nombre de commandes export au moins égal au nombre d'appareils prévus en France (probablement 225). C'est la performance qu'avait atteinte le Mirage 2000 en son temps, avec environ 300 commandes de chaque côté. Le défi semble jouable si les dernières anicroches avec l'Inde (126 appareils) sont résolues rapidement, et si le Qatar se décide à signer définitivement sa commande de 36 appareils. Des commandes en Malaisie et aux Emirats Arabes Unis permettraient de compléter ce scénario idéal. Qui, même si le contrat égyptien est à saluer comme il se doit, reste encore, à ce jour, théorique.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

13 février 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

L’Égypte va acquérir 24 exemplaire de l'avion de combat français Rafale. Une première vente historique à l’export qui permet de pérenniser la supply chain de Dassault Aviation et laisse espérer de nouveaux contrats plus significatifs, nécessaires à une montée en cadence.

 

La vente que tout le monde militaire tricolore attendait est enfin là. Le Rafale, l’avion que la France et Dassault Aviation n’avaient jamais réussi à vendre à l’export, a brisé la malédiction. "Les autorités égyptiennes viennent de me faire savoir ce jour leur intention d’acquérir 24 avions de combat Rafale", a précisé François Hollande le 12 février dans un communiqué des plus sobres. La république arabe va acheter 24 appareils mais également une frégate et des missiles air-air pour un montant estimé à plus de 5 milliards d’euros. Jean-Yves Le Drian et le président égyptien, le général Abdel Fattah al-Sissi, doivent parapher le contrat final lundi 16 février au Caire.

Pour la filière Rafale, ce contrat est un immense soulagement. Il assure la pérennité à court et moyen terme non seulement de la chaîne d’assemblage de Mérignac mais de l’ensemble de la supply chain du Rafale. Au total, ce sont plus 500 entreprises françaises et plus de 7000 emplois directs et indirects qui soufflent. En 2011, Gérard Longuet, alors ministre de la défense, évoquait un arrêt programmé de l'activité en cas d’absence de contrats à l’export.

"Dans l’immédiat, ce contrat, même s’il est relativement modeste, est une excellente nouvelle pour la filière Rafale. Il peut permettre de faire la transition avec de futurs contrats plus significatifs comme ceux attendus avec l’Inde et le Qatar", explique Philippe Plouvier, partner en charge du secteur aéronautique au sein du Boston Consulting Group. En sortant un exemplaire par mois, la chaîne Rafale tourne pour le moment à son minimum vital. Il n’est pas sûr que la commande des 24 appareils égyptiens assure un surcroît de charge industrielle, la France ayant décidé de réduire autant que possible son rythme de commandes.

 

Relancer l’embauche ?

 

Les syndicats se veulent optimistes : "Contrairement aux Indiens, les Égyptiens vont acheter leurs 24 appareils directement sortis de chaîne. La production devrait être totalement réalisée en France", se félicite Pierre Etchegoyen, élu syndical CGT basé à Biarritz (Pyrénées Atlantiques) où la production du Rafale représente près d’un quart de l’activité du site. "Seul un second contrat pourrait véritablement changer la donne sur le plan industriel et permettrait d’envisager des cadences plus élevées, estime pour sa part Jean-Baptiste Etcheto, de la CFDT Dassault Aviation. Nous pourrons y faire face assez facilement. Car même durant les années les plus dures comme en 2008, la société n’a jamais pratiqué de plan social. Nous avons su maintenir les compétences critiques et garder les postes stratégiques de techniciens et d’ingénieurs."

Certains estiment même que le groupe doit relancer l’embauche. "Nos effectifs de production sont passés de 2400 à 2000 personnes entre le début des années 2000 et aujourd’hui. Ce contrat est l’opportunité de recruter à nouveau. Nous pourrions passer d’une cadence d’1 à 1,5 avion par mois", explique Pierre Etchegoyen. C’est d’autant plus vrai qu’un Rafale, du fait de sa complexité, nécessite environ cinq fois plus de travail qu’un avion d’avion d’affaires de type Falcon.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:20
Lockeed Martin's Legion Pod Takes Flight

 

ORLANDO, Fla., Feb. 12, 2015 Lockheed Martin

 

Lockheed Martin introduced Legion Pod – a multi-function sensor system that supports collaborative targeting operations between multiple aircraft in radar-denied environments.

Combining Lockheed Martin’s IRST21™ infrared sensor with advanced networking and data processing technology, Legion Pod provides high-fidelity detection and tracking of airborne targets. Designed for flexibility, Legion Pod also accommodates additional sensors within its current structure to address diverse mission requirements across a variety of platforms.

“Legion Pod fills a critical need for today’s warfighters, providing unique detection and tracking data for joint targeting operations,” said Ken Fuhr, director of fixed wing programs at Lockheed Martin Missiles and Fire Control. “As a flexible, production-ready system, Legion Pod can be quickly procured and integrated to meet current and emerging customer requirements.”

Legion Pod is available to support the current F-15C infrared search and track program of record, which requires long-range detection and tracking in a wide field of view. Due to its flexible design, Legion Pod also supports the emerging Multi-Domain Adaptable Processing System and offers advanced capability for a variety of platforms, including non-fighter aircraft.

Lockheed Martin developed Legion Pod through internal investment, and pod components have completed limited qualification. Initial flight tests will occur this year, with additional flight tests planned for 2016.

Headquartered in Bethesda, Maryland, Lockheed Martin is a global security and aerospace company that employs approximately 112,000 people worldwide and is principally engaged in the research, design, development, manufacture, integration and sustainment of advanced technology systems, products and services. The Corporation’s net sales for 2014 were $45.6 billion.

Legion Pod infographic – Source Lockheed Martin

Legion Pod infographic – Source Lockheed Martin

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:20
AUS: Air Force units wrap it up for Exercise RED FLAG 15-1 in Nevada

A RAAF AP-3C Orion awaits its next mission as a United States Air Force (USAF) B-2A Spirit stealth bomber lands at Nellis Air Force Base during Exercise RED FLAG 15-1. photo Commonwealth of Australia, Department of Defence  


13 February 2015 by Pacific Sentinel
 

Three weeks of intensive air combat training wraps up today as Exercise RED FLAG 15-1 concludes at Nellis Air Force Base in Nevada.

 

A contingent of 150 Royal Australian Air Force personnel have participated with two C-130J Hercules transports and an AP-3C Orion surveillance aircraft, working alongside counterparts from the United States and United Kingdom.

 

The RAAF also sent an Air Battle Management team from No. 41 Wing, tasked with overseeing missions with more than 60 combat aircraft in the Nevada Test and Training Range (NTTR). The 30,000-square-kilometre tract of exercise area is home to an array of ‘enemy’ radars, ground-borne defences, and Aggressor fighter aircraft.

 

Flying low-level along ridgelines in the NTTR, a pair C-130J Hercules from the RAAF’s No. 37 Squadron hid from prying radars to deliver personnel and cargo to drop zones.

 

37 SQN Commanding Officer Wing Commander Darren Goldie said the Exercise RED FLAG 15-1 training environment rated as the world’s best.

 

“This exercise represents the greatest test for the C-130J’s abilities since it entered RAAF service in 1999,” WGCDR Goldie said.

 

“During each mission, instruments on our aircraft and the monitoring equipment in the range, collect precise information about each engagement for use in debriefings.”

 

The face-to-face interaction between American, British and Australian personnel at Exercise RED FLAG 15-1 is invaluable to the success of future operations.

 

“It’s critical that we’re well prepared to participate in operations and speak the same tactical language as our partners,” WGCDR Goldie said.

 

This year marks the 40th anniversary of Exercise RED FLAG, with Australia having participated since November 1980. Throughout its history, Exercise RED FLAG has recreated an aircrew’s first 10 missions in a war-like environment to increase their chances of survival in combat operations.

 

No. 10 Squadron Commanding Officer Wing Commander Jason Begley said RAAF personnel worked alongside the world’s most advanced combat aircraft, including the B-2A stealth bomber, F-22A Raptor, and E/A-18G Growler.

 

“You only have to look at the flight line to see the regard in which this exercise is held, allowing us to operate at the leading edge of capabilities and tactics,” WGCDR Begley said.

 

“The tactics, techniques and procedures we learn here will be directly transferable to future aircraft and systems we will operate.”

 

The AP-3C Orion, from 10SQN at RAAF Base Edinburgh, conducted overland surveillance missions in a highly-complicated electronic warfare environment.

 

“Because of the extensive investment the United States has made on the NTTR, it’s a level of complexity that you can’t get anywhere else in the world,” WGCDR Begley said.

 

Imagery is available HERE

 

AUS DoD

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 11:21
Chammal : point de situation du 12 février

 

13/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 18 missions aériennes au-dessus du sol irakien. Deux d’entre elles ont abouti sur des frappes contre des objectifs de Daech, permettant la destruction d’un ensemble de ligne de défense fortifiées.

 

Le 8 février, une mission a été conduite par les avions de chasse dans le secteur de Mossoul, permettant notamment la destruction d’un poste de commandement et la neutralisation de combattants de Daech.

 

Plus tard dans la nuit, les avions français ont participé à un raid aérien au sud-ouest de Kirkourk aux environs de Tal Ward. La mission visait à détruire un ensemble de lignes de défense fortifiées de Daech. Les aéronefs de la force Chammal ont ainsi permis la destruction de tranchées faisant office de première ligne de défense de Daech, au moyen notamment de bombes AASM.

 

Depuis le lancement de l’opération Chammal, ce sont près de 370 missions aériennes qui ont été réalisées par l’ensemble des avions français engagés dans la mission. Parmi celles-ci, les actions de frappe ont permis la destruction d’environ 80 objectifs au sol, incluant bâtiments, véhicules, complexes logistiques ou neutralisation de combattants du groupe Daech.

 

A la demande du gouvernement irakien, les armées françaises se sont engagées courant janvier dans des actions ponctuelles de formation au profit des forces irakiennes. Deux détachements d’instruction opérationnelle (DIO), armés par des militaires spécialistes du génie, sont en cours de projection à Bagdad et Erbil afin de former les forces irakiennes (Peshmergas et Iraqi Counter Terrorism Service, ICTS) au domaine du « contre-IED » et du génie de combat.

 

En complément, la coalition prépare une mission de conseil et d’assistance des forces de sécurité irakiennes, la mission « Advise and Assist », à laquelle les forces françaises participeront à hauteur d’une vingtaine de mentors. Il s’agit d’une mission de conseil d’état-major, dont l’objectif est d’aider les forces irakiennes à planifier et conduire leurs propres opérations depuis les postes de commandement de niveau division / brigade. Ils seront chargés d’assurer la formation de l’état-major de la 6èmedivision irakienne (environ 5 000 hommes).

 

Tous ces DIO seront assurés par des militaires en provenance de différentes brigades interarmes.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR et un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

Chammal : point de situation du 12 févrierChammal : point de situation du 12 février
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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:56
photo Laurent Guichardon MBDA

photo Laurent Guichardon MBDA

 

12/02/2015 DGA

 

 

Lundi 2 février 2015, la Direction générale de l’armement (DGA) a réalisé avec succès le premier tir du missile de combat terrestre (Missile de moyenne portée - MMP), successeur du système d’arme MILAN.

 

Effectué sur le site de DGA Techniques terrestres à Bourges, ce tir de mise au point vient confirmer l’excellente précision de la poursuite du MMP après un accrochage en vol sur une cible à plus de 4.000 mètres, masquée au départ du coup. Cette réussite est le fruit d’un travail coordonné d’acteurs étatiques (DGA et armée de terre) et industriels (MBDA France).

 

Le MMP est un missile de nouvelle génération à haute technologie. Il constitue l’un des nouveaux programmes du ministère de la Défense destinés à la modernisation de l’armée de terre au titre de la Loi de programmation militaire 2014-2019.

 

Ce missile polyvalent, conçu par la société MBDA France, est en phase de développement. Le contrat de développement a été notifié par la DGA le 3 décembre 2013. Il permettra aux forces de neutraliser les différents types de cibles rencontrés sur l’ensemble des théâtres d’opérations avec une grande précision, tout en maîtrisant les dommages collatéraux et en réduisant leur vulnérabilité pendant le tir. La date de livraison de ce système dans les forces est prévue en 2017.

 

D’autres campagnes d’essais du MMP sont d’ores et déjà programmées à DGA Techniques terrestres au cours du premier trimestre 2015.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:55
photo MinDef Fr

photo MinDef Fr

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12.02.2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord.

 

Un nouveau et passionnant challenge se concrétise pour le Corps de réaction rapide France : le passage d'une nouvelle certification OTAN qui devrait conduire le QG lillois à pouvoir commander une force interarmées (Joint task force) de l'OTAN et de prendre l'alerte NRF de ce niveau en 2017. Prochain exercice : Citadel Kléber 2015 au camp de Mourmelon du 16 au 19 mars.

 

L'exercice Citadel Kléber 2015 est interalliés et interarmées. On prévoit environ 1 700 participants, en majorité des militaires français, mais accompagnés de Canadiens, Néerlandais, Espagnols et Belges. Mais on en a plutôt l'habitude du côté du CRRFR. Il s'agira surtout d'intégrer des marins et des aviateurs...

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:55
Méditerranée orientale : Interview d’un matelot de pont d’envol à bord de la frégate La Fayette

 

11 Février 2015 Marine nationale

 

Embarqué sur la frégate La Fayette actuellement en déploiement en Méditerranée orientale, le matelot H. occupe les fonctions de matelot de pont d’envol. Sous les ordres  d’un officier directeur de pont d’envol, il est chargé du saisinage des hélicoptères sur la plate-forme. Il a fêté ses 18 ans le 2 février 2015 à bord de la frégate…

 

Comment avez-vous connu  la Marine ? Comment y êtes-vous rentré ?

Mon grand-père était marin civil de la défense et travaillait à l’arsenal de Cherbourg. Son métier consistait à produire des meubles pour des sous-marins, des bâtiments de surface, des chasseurs de mine et des bateaux ateliers. 

Il a arrêté de travailler à ma naissance en 1997, après avoir fait ça pendant plus de 35 ans. Il côtoyait beaucoup de marins et avait pour habitude de me raconter ses histoires : campagnes et missions formaient son quotidien, avec entre autre un long séjour de cinq ans à Tahiti et deux de trois ans à Nouméa et Dakar. Il me montrait des photos dans les ateliers, me parlait des bateaux en bois et me montrait les tapes de bouche des bâtiments sur lesquels il travaillait. Je me rappelle lui avoir demandé un jour d’où venait cette curieuse tape en bois, et il me raconta la façon dont il avait fabriqué de ses mains la coque du chasseur de mines Andromède.

À la fin de ma troisième, je décide de pousser la porte d’un CIRFA. On m’a proposé de rentrer à l’école des mousses, alors que j’avais seulement 16 ans. Le cadre que m’a offert la Marine est pour moi un réel épanouissement.

 

Le métier / la vie embarquée

Je suis « ponev », c’est-à-dire équipier de pont d’envol. Sous les ordres d’un directeur de pont d’envol, je suis chargé de mettre des cales et des saisines sur les aéronefs de l’aéronautique navale. En ce moment, je suis chargé de la saisine des hélicoptères, ce qui leur évite de glisser lors de leur appontage sur la plateforme.

Ma journée commence au branle-bas, à 7h30 du matin. Après avoir petit déjeuné, je me charge d’entretenir toutes les installations du secteur aviation. Sur le La Fayette, je suis affecté au hangar des hélicoptères, ou est stationné le Panther. Le bateau est constitué d’un certain nombre de locaux, qui servent à  stocker du matériel essentiel pour les techniciens aéronautiques.

Au moment du vol de l’hélicoptère, je m’équipe avec mon casque, mon maillot bleu (de pont) et mes gants. Chacun a sa couleur particulière : le vert désigne les techniciens du détachement que nous accueillons, le bleu les matelots du pont d’envol, et le jaune celui du directeur, mon chef direct.

Je suis également membre de la brigade de protection du bateau. C’est une équipe constituée de marins de hautes spécialités chargés de différentes missions. Je peux être amené à visiter un bateau dans le cadre d’un contrôle de pêche ou encore participer activement à la protection d’un site afin d’évacuer des ressortissants français. Cet été, j’ai participé à un exercice de ce type sur le BPC Tonnerre. C’était impressionnant, des grands chalands de débarquement ont déchargés toute la brigade de protection.

 

Quel est votre parcours de formation ?

Ma formation à l’école des mousses de Brest a durée dix mois. Tout d’abord, j’ai suivi des cours académiques « Marine », puis un enseignement plus spécialisé une fois ma spécialité choisie. En alternant théorie et pratique, on nous a appris le rôle des marins sur les bateaux, le maniement des armes, et nous avons ait des sorties sur le terrain. Par ailleurs, j’ai eu l’occasion de passer mon permis bateau dans la rade de Brest. Pour finir l’année, j’ai défilé le 14 juillet à Cherbourg, devant une partie de ma famille. C’était un moment de grande fierté pour moi, et même mon plus beau souvenir pour le moment.

J’ai ensuite été affecté sur le Tonnerre en tant que Ponev, en attendant de suivre ma formation élémentaire de métier. Cette formation à l’école du personnel de pont d’envol de Hyères a duré un mois. Grace à beaucoup de pratique, j’y ai appris les règles de sécurité, le compartimentage des bateaux mais aussi la manipulation des saisines et les gestes des directeurs. J’ai pu profiter de reconstitutions d’hélicoptère et d’avions, tels que celle de l’Alouette, du Puma, ou encore du Super Etendard. Après cela, j’ai fait une semaine sur le porte-avions avant d’être embarqué sur le La Fayette. Seulement trois mois après, c’est mon premier grand départ pour une mission. Et c’est en pleine mer que je fête aujourd’hui ma majorité !

 

Méditerranée orientale : Interview d’un matelot de pont d’envol à bord de la frégate La Fayette

Engagement

 

Que vous apporte la vie de marin ?

La Marine m’a apporté à la fois un cadre et du bonheur. Je ne vois pas les journées passer. Lorsque j’étais jeune, je rêvais comme beaucoup de garçons de devenir pilote de chasse. Lorsque je vois des hélicoptères ou des avions décoller en pleine mer, je m’en approche un peu et je retrouve mes rêves d’enfant. Avec ma famille, j’étais parti en vacances à Chypre il y a quelques années, et il y a quelques jours, j’y suis retourné pour le travail !

 

Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui souhaite s’engager ?

Je lui dirai de ne pas baisser les bras, de toujours persévérer. J’ai failli tout arrêter à un moment de ma formation lorsque je me suis blessé alors que je voulais devenir fusilier marin. Aujourd’hui, je ne regrette pas du tout d’avoir fait ce choix.

 

Qu’est-ce que pour vous être marin ? Qu’est-ce que « l’esprit d’équipage » ?

La cohésion est pour moi une force qui traverse les unités. Lorsque quelqu’un a un peu le cafard, les autres essayent de lui remonter le moral. L’esprit d’équipage consiste à ne jamais laisser  quelqu’un seul. Quand je suis arrivé à bord on est parti en mer pour plusieurs jours. Je n’étais pas habitué à ne plus avoir de nouvelles de ma famille, j’étais un peu démoralisé. Très vite, on est venu me soutenir, me faire rire. Ça m’a fait beaucoup de bien.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:54
Le 2e Étranger a pris livraison de ses premiers VBCI

Le 31 janvier, le 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI) de Nîmes a reçu ses premiers véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI)

 

12 février, 2015 par Nathan Gain (FOB)

 

Le 2e Régiment Étranger d’Infanterie de l’Armée Française a récemment prouvé à nouveau qu’il pouvait à la fois approcher de sa 174e année d’existence, compter dans ses rangs un authentique mulet, nommé Tapanar, et disposer d’un matériel militaire de pointe.

 

C’est en suivant cette philosophie que le 2e REI a pris livraison, le 31 janvier 2015, de 17 Véhicules Blindés de Combat d’Infanterie (VBCI) flambants neufs. Fort de 1230 hommes, le 2e REI devient ainsi le huitième et dernier régiment français à être équipé de ce type de matériel.

 

Dans la matinée du 31 janvier, les 17 VBCI ont été déchargés par les légionnaires sur la plateforme de débarquement de la zone industrielle de Grezan. Des éléments du 503e régiment du train ont ensuite escorté le convoi jusqu’aux quartiers du 2e Étranger, situés à Nîmes, pour une mise en condition opérationnelle dans l’après-midi.  Ces VBCI viennent désormais compléter un parc régimentaire déjà composé, entre autres, des célèbres VAB HOT et VBL Milan.

 

Dédié au transport, à la protection et à l’appui feu des unités d’infanteries, le VBCI a d’ores et déjà prouvé sa valeur au sein des nombreuses opérations extérieures menées par l’Armée Française. Depuis son incorporation au sein de l’armée française en septembre 2008, le VBCI a été engagé avec succès en Afghanistan, au Liban, au Mali et, plus récemment, en République Centrafricaine.

 

Fruit de la collaboration de Nexter Systems et de Renault Trucks Defense, le VBCI, en version VCI (Véhicule de Combat d’Infanterie), peut transporter un groupe de combat de huit hommes et est armé d’un tourelle Tarask équipée d’un canon de calibre 25 mm et d’une mitrailleuse de calibre 7,62 mm.

 

Gageons que ce nouveau matériel saura parfaitement servir la devise du 2e Étranger, « Être prêt ».

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:51
photo USAF

photo USAF


10 février 2015 par Edouard Maire – Info Aviation
 

L’US Air Force (USAF) a déployé un détachement de Fairchild-Republic A-10 Thunderbolt II Warthog en Europe au sein d’un Theater Security Package (TSP) en soutien à l’opération « Atlantic Resolve » (source : U.S European Command).

 

Douze avions A-10 Warthog et environ 300 membres du personnel du 355th Fighter Wing, basée à Davis-Monthan (Arizona), seront affectés au 52e Escadron de chasse à la base aérienne de Spangdahlem en Allemagne. Tous les équipements devraient être opérationnels d’ici la fin février.

Selon l’USAF en Europe, le TSP accentuera la force de frappe aérienne de l’opération « Atlantic Resolve » pour améliorer l’interopérabilité entre les alliés de l’OTAN. Une fois en Allemagne, les A-10 pourront être déployés vers différents pays d’Europe de l’Est membres de l’OTAN.

Il s’agit du premier déploiement d’un TSP en Europe et d’un signal clair envers Moscou suite à la crise en Ukraine. Les rotations devrait durer six mois selon les missions et les exigences du United States European Command.

L’US Air Force mène déjà des rotations de TSP dans la zone du Pacifique depuis 2004, notamment en Corée du sud.

Le A-10 Warthog est conçu pour l’attaque au sol et la destruction des blindés. Il est équipé d’un turboréacteur à double flux General Electric TF34-GE-100 d’une poussée de 40 kN chacun. Il témoigne d’une excellente maniabilité à faible vitesse et à basse altitude. Son arme emblématique est un canon GAU-8 Avenger de 30 mm qui peut tirer jusqu’à 3 900 projectiles à la minute. Son utilisation en Europe était envisagé depuis les années 70 par l’armée américaine en cas d’invasion des blindés soviétiques durant la guerre froide.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:50
General Dynamics European Land Systems and Excalibur Army collaborate to market, sell and service the Pandur II 8×8


06.02.2015 Defense Global
 

General Dynamics European Land Systems-Steyr GmbH, and the Czech Republic company Excalibur Army entered into a collaboration that allows Excalibur Army to exclusively market, sell and service the Pandur II 8×8 wheeled armoured vehicle family in Czech Republic and other selected markets in Eastern Europe and Asia.

 

The vehicles will be manufactured under license at Excalibur Army sites in Czech Republic and Slovakia. General Dynamics European Land Systems-Steyr will support Excalibur Army’s activities with design services and delivery of components.

The two companies will bring the benefits of this partnership to compete for the Czech Ministry of Defence program to build and supply 20 Pandur II 8×8 command and communication vehicles.

The Czech Republic currently field 107 Pandur II vehicles, with several of them locally produced by VOP CZ.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:45
Lynx from the Royal Navy’s 226 Flight - photo Dean Wingrin defenceWeb

Lynx from the Royal Navy’s 226 Flight - photo Dean Wingrin defenceWeb

 

12 February 2015 by defenceWeb

The South African Air Force’s 22 Squadron, flying Super Lynx and Oryx helicopters for the SA Navy, is hosting a Lynx from the Royal Navy’s 226 Flight. The helicopter is embarked with the destroyer HMS Dragon currently visiting South Africa. Click here to view the gallery.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:30
L’Iran dévoile le Saeghe 2

L’Iran a dévoilé son chasseur de deuxième génération Saeghe (Thunderbolt) construit localement (source : Mehr News Agency).

 

10 février 2015 par Edouard Maire – Info Aviation

 

Le ministère de la Défense et l’agence logistique des forces armées ont dévoilé le Saeghe-2 le 9 février lors de sa livraison à la Force aérienne de la République islamique d’Iran (IRIAF).

 

Alors que le Saeghe initial était basé sur le chasseur monoplace Northrop F-5E Tiger II, le Saeghe-2 s’inspire plutôt de la version biplace F-5F.

Physiquement, le Saeghe-2 porte un empennage double comme le Saeghe 1, même s’il est impossible de savoir quelles améliorations internes ont été faites.

L’IRIAF possède en tout 17 avions de combat F-5F dans son inventaire susceptibles d’être modifiés en configuration Saeghe-2.

 

Une industrie aéronautique en mouvement

 

L’Iran est dans l’incapacité d’acquérir des avions de combat modernes en raison de l’embargo sur les armes qui lui est imposé depuis la chute du Shah en 1979. La République islamique est donc contrainte de recourir à d’autres moyens pour maintenir non seulement sa flotte existante (largement composée d’avions américains), mais aussi de développer de « nouveaux » modèles tels que le Saeghe.

Au cours des dernières années, les dirigeants iraniens ont annoncé le développement d’un certain nombre de plateformes aériennes nationales, notamment des chasseurs, des avions de patrouille maritime, et des hélicoptères d’attaque.

L’Iran a aussi développé des drones militaires comme l’Epopée et le Yasir en 2013, et plus récemment une copie du RQ-170 américain qui avait été récupéré un an auparavant.

Du côté des avions de combat, l’IRIAF a développé le Simorgh (essentiellement un F-5A modifié en biplace F-5B) qui aurait été fabriqué selon certaines sources à environ 13 exemplaires, et le chasseur « furtif » Qaher F-313 dont la dimension du cockpit laisse sceptique.

L’aérospatiale iranienne a également beaucoup progressé avec l’inauguration d’un centre spatial en 2013 (probablement avec l’aide russe et chinoise) qui permet au pays de rester en lice parmi les puissances du Moyen-Orient.

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:30
Rafale (photo S. Fort)

Rafale (photo S. Fort)

source ASDS Media

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:30
How Iraqi Hezbollah Acquired an American M1A1 tanks?


28.01.2015 defense-update.com
 

A video recently aired on YouTube shows an alarming situation happening in Iraq, where heavy equipment delivered by the U.S. To the Iraqi Army reaches extremist groups in the country – some are jihadists fighting against the government (ISIS and its supporters) and others are Iranian backed extremist groups presently supporting the Iraqi Forces.

 

The convo shown in this video shows a long group of vehicles, comprising mainly pickup trucks, but also various vehicles provided by the USA to the Iraqi Forces, including M1A1 main battle tanks, transported on standard US Army Heavy Equipment Transporter (HET), M113 Armored Personnel Carriers and M151, military trucks hacked with rocket launchers to become mobile rocket launchers. Unlike tanks shown by ISIS, that were damaged in battle, this equipment seems intact, and may have been taken by the Hezbollah from Iraqi storage of abandoned by military units.

According to The Long War Journal, Kata’ib Hezbollah, receives funding, training, logistics, guidance, and material support from the Iranian Qods Force, the external operations wing of the Iranian Revolutionary Guard Corps. The radical militia has joined the fight against the Islamic State in Iraq. In addition, other Iranian-supported Shia militias, such as Asaib al Haq, Badr Organization, and Muqtada al Sadr’s Promised Day Brigades have played a prominent role on the battlefield.

Despite this, the group was unofficially assisted by US airstrikes when Iraqi and Kurdish forces broke the siege of Amerli in Salahaddin province, although, according to US announcements, the call for fires were at “the request of the Government of Iraq” and “in support of an operation to deliver humanitarian assistance to address the humanitarian crisis and protect the civilians trapped in Amerli.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:25
L’Embraer KC-390 fait son premier vol (video)

L’avion de transport brésilien KC-390 a effectué son premier vol avec succès le 3 février à São José dos Campos (source : Embraer).

 

4 février 2015 par Edouard Maire – Info Aviation

 

L’avion a volé durant 1 heure et 25 minutes piloté par Mozart Louzada et Marcos de Oliveira Lima Salgado. L’équipage comprenait également les ingénieurs d’essais Raphaël Lima et Roberto Becker pour l’évaluation des qualités et performances de vol.

 

« Le KC-390 est le résultat d’une coopération étroite avec la Force aérienne brésilienne et nos partenaires internationaux. Il représente ce qui est probablement le plus grand défi technologique que la société n’ait jamais rencontré dans son histoire. Nous sommes profondément émus d’avoir atteint cette étape », a déclaré Frederico Fleury Curado, président d’Embraer.

 

« Le KC-390 sera l’épine dorsale de l’aviation de transport pour l’armée de l’air brésilienne. De l’Amazonie à l’Antarctique, la flotte de 28 avions jouera un rôle clé dans la diversité des projets de l’État brésilien, dans la recherche scientifique pour le maintien de la souveraineté « , a déclaré le général Nivaldo Luiz Rossato, commandant de la Force aérienne du Brésil.

 

Durant ce premier vol, l’équipage du KC-390 a effectué des manoeuvres pour évaluer ses caractéristiques de vol et a mené une série de tests des systèmes après plusieurs simulations au sol.

 

« Le KC-390 s’est comporté de façon réactive et prévisible », a déclaré le capitaine Louzada. « Le système de contrôle fly-by-wire et l’avionique de dernière génération facilite considérablement le vol. »

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:25
KC-390 photo Ricardo Beccari - Embraer

KC-390 photo Ricardo Beccari - Embraer

 

12.02.2015 Safran

 

L’avion de transport militaire brésilien KC-390 a effectué son vol inaugural le 3 février dernier, depuis le site de Gaviao Peixoto, près de Sao Paulo, où est réalisé son assemblage final. Cet appareil est équipé de nombreux systèmes développés par Safran.

 

Plus gros avion jamais produit par Embraer, le KC-390 a vocation à être utilisé pour des opérations militaires et pour des applications civiles. Il permettra notamment d’assurer des missions de transport de troupes, de secours, ou encore de ravitaillement en vol. A l’issue de son premier vol d’une heure et vingt-cinq minutes, les pilotes d’essai ont souligné le bon comportement de l’avion et sa facilité de pilotage.

Ce jalon représente un succès majeur pour Safran et toutes les équipes qui ont travaillé sur ce programme. En effet, le nouvel avion embarque six « packages » de systèmes et équipements conçus et développés par Safran, démontrant ainsi l’expertise de Labinal Power Systems dans le domaine des équipements électriques aéronautiques (voir encadré). La société a également piloté le banc d’essais électrique global de l’avion, qui a permis de tester au sol l’ensemble des équipements électriques de l’appareil, fournis ou non par le Groupe.

Messier-Bugatti-Dowty (Safran) a produit les roues et freins de l’appareil, le système de freinage, le module de direction des trains avant ainsi que les équipements d’extension / rétraction des trains d’atterrissage. Sagem (Safran) a fourni le stabilisateur horizontal (HSTS*), le plus gros jamais conçu par Safran.

Prochaines étapes du programme : la campagne d’essais en vol, puis la production en série et les premières livraisons, attendues dès la fin 2016.

*Le HSTS (Horizontal Stabilizer Trim System) permet au pilote de régler de manière optimale le calage du plan horizontal afin de maintenir une assiette de vol stable, tout en minimisant l’effort aérodynamique requis sur le manche pour manœuvrer l’avion. 

 

Les équipements électriques de Labinal Power Systems à bord du KC 390

  • La distribution électrique primaire et secondaire,

  • La génération électrique d’urgence, ou Ram Air Turbine (RAT). Ce système permet de convertir un flux d’air en puissance électrique afin d’assurer, en cas d’urgence, les charges électriques nécessaires à la sécurité du vol et de l’atterrissage.

  • Tous les systèmes de ventilation de l’avion, via sa filiale Technofan.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:20
 Crédits iSight Partners

Crédits iSight Partners


11.02.2015 par Frederic Mazue - programmez.com

Selon le Wall Street Journal qui s'appuie sur des publications des sociétés spécialisées en sécurité iSight Partners et Invicea, le site du magazine économique américain Forbes a été victime d'un piratage le transformant en point d'eau, dans une cyber-attaque de grandeur ampleur, visant des services financiers américains, des sociétés travaillant pour le défense américaine, ainsi que des dissidents chinois. Les pirates seraient toute une équipe de hackers chinois, équipe baptisée Codoso par Sight Partners,  mais qui est également connue sous le nom de Sunshop Group.

Suite de l'article

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:20
Predator XP drone embarks on 40+ hour long-endurance flight

 

Feb 12, 2015 by defense-update.com
 

During the flight, the Predator XP RPA validated its long-endurance capability by flying at 10,000 feet for greater than 40 hours. Predator XP is currently in production, with the first production aircraft to be delivered in 2016. The UAE, considered to be one of the lead customers for this model is planning to buy 10 such aircraft.

 

General Atomics Aeronautical Systems, Inc. (GA‑ASI), has recently completed the longest mission of a Predator Remotely Piloted Aircraft (RPA). The flight performed by a company built launched on February 6 and landed on February 8, 2015 during a 40-plus hour flight conducted at GA-ASI’s Castle Dome Flight Operations Facility located at Yuma Proving Grounds, Ariz.

“This flight truly demonstrated the long- endurance capability of our latest RPA

During the flight, the Predator XP RPA validated its long-endurance capability by flying at 10,000 feet for greater than 40 hours. The RPA that flew the mission is a production representation aircraft designed and built on Internal Research and Development (IRAD) funds. Predator XP is currently in production, with the first production aircraft to be delivered in 2016. The UAE, considered to be one of the lead customers for this model is planning to buy 10 such aircraft.

“This flight was a landmark event for Predator XP in that it truly demonstrated the long- endurance capability of our latest RPA,” said Frank W. Pace, president, Aircraft Systems, GA-ASI. “In addition, it was a new company record for our aircraft.” Predator XP, an advanced derivative of the mission-proven MQ-1 Predator RPA that has accumulated over two million flight hours since 1994.

Predator XP is an updated version of the company’s flagship Predator RPA that has been licensed by the U.S. Government for sale to a broader customer base to include countries in the Middle East, North Africa, South America, and Asia. In October 2014  the U.S. Government has granted GA-ASI a ‘DSP-5′ export license allowing the company to offer Predator XP to the Government of India. The company is also discussing the potential sale with local industry.

Beyond its long endurance, the aircraft’s distinctive features include wingtip winglets and enhanced payload assembly under the nose. Advanced capabilities include a Satellite Communications (SATCOM) data link; Automatic Takeoff and Landing System (ATLS); a full-motion video camera (optical and infrared); GA-ASI’s Lynx   Multi-mode Radar with ground imaging (Synthetic Aperture Radar/ SAR), maritime surface search, and Ground Moving Target Indicator (GMTI) modes; an Automatic Identification System (AIS) for maritime patrol; and triple-redundant avionics. Following the export restrictions imposed by the US government, unlike the Predator models used by the CIA and Air Force, or Gray Eagle used by the U.S. Army, Predator XP is not designed to carry weapons.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:55
Les armées pourront recourir à de la "cession-location" pour des équipements militaires, vote l'Assemblée

 

Paris, 12 fév 2015 Marine & Océans (AFP)

 

Le ministère de la Défense pourra louer via des "sociétés de projet" certains matériels militaires (frégates et avions de transport), en vertu d'un amendement gouvernemental au projet de loi Macron voté jeudi à l'Assemblée pour trouver les milliards manquants dans son budget 2015.

 

L'Etat pourra céder certains équipements achetés ou en cours d'acquisition (des frégates et des avions de transport militaire A400M), dans le cadre d'un marché public, à une ou plusieurs "sociétés de projet" à capitaux majoritairement publics, qui les loueront ensuite au ministère de la Défense.

 

L'amendement prévoit notamment d'autoriser la cession de biens des armées qui "ne sont pas devenus inutiles" et qui ont vocation à être déployés sur des théâtres d'opération ou encore à préserver le continuité du service public, en garantissant "l'insaisissabilité" des équipements, notamment si la société de location comprend des capitaux privés.

 

L'objectif pour la Défense est de maintenir son budget 2015 alors que les sommes initialement prévues dans la loi de programmation militaire au titre de recettes exceptionnelles, soit 2,2 milliards d'euros, n'arriveront pas tout de suite.

 

L'essentiel des recettes devait en effet provenir de la vente aux enchères de fréquences très haut débit (700 mégahertz) aux opérateurs de téléphonie mobile, mais cette vente n'est pas prévue avant le mois de décembre 2015.

 

Le gouvernement a donc décidé de mettre en place ces sociétés de projets au motif d'éviter des retards de paiement jugés pénalisants aussi bien en termes économiques qu'en terme d'emplois.

 

Ces sociétés de projets doivent être abondées à hauteur de 2,2 milliards d'euros par le biais du portefeuille géré par l'Agence des participations de l'Etat (APE).

 

Les frégates présentent l'avantage d'être des équipements assez coûteux qui, à la vente, dégageront rapidement des liquidités, tandis que l'A400M offre des perspectives intéressantes de location de services et de coopération avec d'autres pays, avait fait valoir le 21 janvier le ministère de la Défense.

 

Egalement adopté, un sous-amendement de l'UMP Jean-François Lamour prévoit que le gouvernement remettra au Parlement un rapport avant la mise en oeuvre de ces sociétés de projet.

 

S'il a voté la création du mécanisme de cession/relocation prévu par le gouvernement, M. Lamour a exprimé ses "interrogations" et plaidé pour rebudgétiser les crédits correspondant aux ressources exceptionnelles de la loi de programmation militaire.

 

Front de gauche et UDI ont voté contre ce système que l'ancien ministre centriste de la Défense Hervé Morin a brocardé comme "cocasse et invraisemblable".

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:55
photo CyberCercle

photo CyberCercle


12.02.2015 par Le Fauteuil de Colbert
 

Grâce à Nicolas Caproni (@ncaproni), Eric Egea (@eric_egea) et le Cyber cercle (@CyberCercle), la troisième rencontre parlementaire sur la cybersécurité, consacrée à la "marétique", pouvait être suivie depuis Twitter.

 

Le propos qui va suivre n'est qu'une reprise augmentée (de ma seule responsabilité) des tweets (tous disponibles sur @FauteuilColbert, dans le module sur votre droite depuis cette page ou sur Twitter via #RPCybermaritime) de ces trois personnes. Merci à elle de nous permettre de suivre la conférence donnée depuis partout dans le monde.

 

Au passage, nous observons que le réseau social dans ce cas précis permet de décupler un auditoire physique de 100 ou 200 personnes.

 

La cybersécurité des bateaux : des enjeux majeurs

 

La première table ronde était conduite sous la présidence du vice-amiral Coustillière. Il évoquait une prise de conscience du milieu maritime face aux risques inhérent au cyberespace.

 

L'un des enjeux pour les armateurs est la protection des systèmes à terre. En mer, un autre enjeu primordial est la possibilité de faire dévier de sa route un navire via une cyberattaque. Ce qui invite à revenir sur la question de la certification des logiciels dans le monde maritime civil. Contrairement au monde aérien, il n'existe pas encore d'assurance qualité de ces logiciels.

 

Les navires comme les infrastructures à terre fonctionnement sous les systèmes d'exploitation Windows ou Linux. Des OS qui ne sont pas durcis. Les spécialistes du secteur n'ont de cesse de répéter des OS bénéficient de réputation sans commune mesure avec leur niveau de sécurité réel. Et de rappeler que certaines technologies sont fiables, bien qu'anciennes : un télex ne subit pas de cyberattaque !

 

La cybersécurité des navires est ainsi devenu un enjeu qui doit être pris en comtpe dès la conception et la construction du navire. Une mauvaise architecture des logiciels, des réseaux ou une absence de certification peut conduire à des vulnérabilités critiques. Par exemple, les codes open source sont réutilisés sans être audité. Le noeud le plus critique dans la configuration actuelle est l'interconnexion de tous ces systèmes.

 

La table ronde évoquait également le risque de la dépendance des équipages aux systèmes de navigation sophistiqués. Elle conduisait l'auditoire à prendre en considération un nouveau risque où un navire, incapable de fonctionner en mode dégradé, suite à une attaque ou une avarie, ne pourrait plus être manoeuvré. Les moyens mécaniques de secours disparaissent. Une panne informatique peut aujourd'hui bloquer un bateau. L'humain est toujours la cheville ouvrière dans ces situations. Ce dernier peut-il se passer aujourd'hui des systèmes informatiques à bord ? Nos intervenants de répondre que non. 

 

Faits qui ne manqueront pas de relancer le débat dans la dialectique entre les normes militaires et civiles, les secondes s'appliquant de plus en plus souvent à une partie des flottes militaires.

 

Plus que la panne informatique, il est aussi question de la cyberattaque. La Marine nationale, par exemple, utilise des logiciels SCADA, presque identiques à ceux visés par Stuxnet. Rappelons que cette catégorie de logiciels apparaît dans tous les secteurs industriels, aussi bien les installations et équipement des navires militaires et civils que dans toutes les industries. En 1983, un gazoduc soviétique explosait, vraissemblablement, suite à une malfaçon placée au sein d'un logiciel de type SCADA. Stuxnet visait la même logique mais à l'échelle d'une usine d'enrichissement d'uranium. Le degré de complexité est sans commune mesure en une trentaine d'années.

 

La Marine nationale, par la voix du capitaine de corvette Malbec, présentait ses actions en matière de marétique. La Royale émet des certifications cyber avant d'autoriser un navire à naviguer.

Entre parenthèses, la Marine nationale communiquait sur ce point à propos du programme FREMM où la problématique semble avoir été prise en compte dès la conception.

 

La DGA de faire savoir que des simulations de cyberattaques sont menées pour tester les systèmes mais cela n'écarte pas les risques inhérent aux cyberattaques d'opportunités. Considérations qui nous renvoie aux réflexions actuelles sur le nécessaire développement d'une capacité de réponse face à une intrusion dans les systèmes.

 

Enfin, nos intervenants concluaient cette table ronde en affirmant que le niveau le plus pertinent pour lutter contre la cybercriminalité est l'international. Notamment pour unifier et concerter la réponse des armateurs face à ces menaces.

 

La cybersécurité des infrastructures portuaires : une dimension fondamentale de sécurité 

 

Succédant au vice-amiral Coustillière, le directeur général de l'ANSSI, Guillaume Poupard, venait présider la seconde table ronde dédiée aux infrastructures portuaires. Deux ports civils (Marseille et le Havre) et les bases navales par la voie de la Marine présentaient ces questions.

 

Le port de Marseille insistait sur la nécessité d'identifier les systèmes critiques interconnectés puis leur vulnérabilité. Toutefois, le représent du grand port du Levant ne pouvait que revenir sur cette vulnérabilité humaine des systèmes d'informations et de commandement. Une négligence du personnel peut conduire à fragiliser toute l'architecture de sécurité. C'est pourquoi des solutions d'analyse comportementales sont utilisées sur les portes de travail.

 

Le port du Havre mettait en avant l'omniprésence de l'informatique dans les infrastructures portuaires. C'est pourquoi la cybersécurité est intégrée en amont des projets informatiques.

 

 

Deux questions transversales aux ports civils étaient posés. D'un côté, une des personnes qui suivait la conférence remarquait que la question des bornes wifi dans les ports est aussi une source potentielle de vulnérabilités. Elles peuvent potentiellement donner accès aux systèmes d'information du port. Les navigants s'y connectent régulièrement tant avec leurs moyens professionnels que personnels. Pirater les systèmes du port est une porte ouverte aux cyberattaques d'altération et d'infiltration mais aussi de destruction. Ensuite, le PDG de Securymind demandait qui est propriétaire de l'information, ce qui revient à demander qui doit la protéger ? Une matérialisation des cyberattaques pouvant toucher un port est l'exemple récent du port d'Anvers, l'un des premiers ports européens et du monde.

 

Le capitaine de vaisseau de Foucauld commençait son intervention en rappelant que la Royale ne part pas de zéro sur ces questions. L'habitude de la protection du secret initiait une culture de protection et de gestion de l'information qui n'est pas sans rapport avec la marétique. La Marine investit sur la sensibilité et la formation à la cyberdéfense. L'hygiène numérique concerne tous les militaires !

Les enjeux ne sont pas les mêmes entre les ports militaires et civils. Ils sont différents par la nature des activités qui s'y déroulent. Cela se traduit par des flux différents tant en nature qu'en rythme. Dans un port militaire, beaucoup d'opérations de maintenance nécessitent l'emploi des systèmes informatiques, ils constituent dès facto une cible. L'un des principaux enjeux réside dans la nécessaire cartographie des systèmes équipant les ports et les navires. L'attention doit aussi se porter sur l'interface navires/port.

Reprenant le large, l'officier d'avancer que plus jamais de bateaux seront lancés sans dispositif de cybersécurité, peu importe le coût !  Aussi, le CV de Foucaud de s'inquiéter à propos du système AIS qui n'est absolmument pas sécurisé. Le système LRIT peut être un palliatif mais il a un coût. 

 

L'ANSSI s'exprimait au cours de cette table ronde. L'agence ne pouvait pas faire l'économie de la citation de l'article 22 de la loi de programmation militaire qui lui donne de nouvelles responsabilités et prérogatives dans la protection des Opérateurs d'Importance Vitale (OIV). Nouveauté qui aide l'ANSSI à harmoniser les systèmes et les pratiques. Une liste comptabilise 218 opérateurs, son contenu est secret. Peut être quelques infrastructures portuaires ou quelques navires peuvent être concernés. L'ANSSI partageait son expérience, notamment sur des cas où des infrastructures portuaires servaient de relais pour des cyberattaques. Elles étaient victimes mais à titre collatéral. L'autre volet concerne aussi la nécessaire émergence d'un tissu industriel de confiance pour répondre à une partie des vulnérabilités identifiés, notamment au cours des deux tables rondes. La sécurité des systèmes d'informations et de commandement a un coût, les investissements doivent se faire dans cette voie. Et ils doivent être réalisés intelligemment car un logicel de sécurité mal utilisé n'est plus un investissement mais un coût.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:55
Hollande a confirmé l'achat de 24 Rafale par l'Egypte

 

12/02/2015 Par lefigaro.fr, AFP

 

L‘Egypte est sur le point d'acquérir 24 avions de combat Rafale et une frégate multi-missions, a annoncé le chef de l'Etat dans un communiqué ce jeudi. La signature du contrat aura lieu le 16 février.

 

Le président de la République a confirmé ce jeudi la prochaine vente de24 avions de combat Rafale et une frégate multi-missions du constructeur Dassault Aviation* à l'Egypte. «Les autorités égyptiennes viennent de me faire savoir ce jour leur intention d'acquérir 24 avions de combat Rafale et une frégate multi-missions ainsi que les équipements associés. Ces équipements permettront à l'Egypte d'accroître sa sécurité et de jouer tout son rôle au service de la stabilité régionale», a annoncé François Hollande dans un communiqué publié jeudi soir. Le président de la République précise que la signature du contrat, d'une valeur évaluée à 5 milliards d'euros selon l'AFP, aura lieu le 16 février prochain au Caire. C'est le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, qui signera le contrat au nom de la France.

Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, a remercié jeudi soir l'Egypte de sa «confiance». «Je remercie les plus hautes autorités égyptiennes pour ce partenariat stratégique et historique. Dassault Aviation sera au rendez-vous de la confiance qu'elles viennent une nouvelle fois de nous témoigner», a-t-il déclaré. Le PDG a rappelé que la coopération du groupe avec l'Egypte «remonte aux années 70», a-t-il rappelé. Il a également remercié «les autorités françaises, qui sont à l'origine du programme Rafale et qui lui ont apporté le soutien politique sans lequel il ne peut y avoir d'exportation militaire».

 

Un avion de chasse multirôles

 

Sorti d'usine en 1998, le Rafale est un fleuron de l'aéronautique militaire française. Il s'agit d'un avion de chasse multirôle, déjà éprouvé au combat et actuellement engagé dans des opérations en Irak et contre l'organisation Etat islamique (EI). Il n'avait cependant encore jamais été acheté à l'étranger. L'armée française en a commandé 180 exemplaires, dont 137 ont été livrés à ce jour. Et elle doit prendre livraison de 26 appareils supplémentaires aux termes de la loi de programmation militaire (LPM) couvrant la période 2014-2019. Mais Dassault Aviation doit assurer une cadence minimale de production de 11 appareils par an, ce qui rend cruciale la vente de l'avion de combat à l'étranger, en sus des commandes françaises.

«Le fait d'avoir une vente à l'export est important car cela ouvrira la porte à d'autres ventes» à l'étranger, explique par ailleurs à l'AFP Philippe Plouvier, du cabinet de conseil en stratégie Boston Consulting Group. Dans une interview récente au Figaro, Eric Trappier précisait que le groupe «mène un travail de fond avec l'Inde dans un dossier très complexe en termes de montage industriel. Et nous avons des campagnes Rafale plus lointaines, y compris en Europe».

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