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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 13:55
L'insolente santé de l'armement "made in France" à l'exportation

Après une année record en 2014, 2015 pourrait être encore meilleure grâce au Rafale - photo Dassault Aviation

 

10-02-2015 Par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

Selon les chiffres de la Direction générale de l’armement (DGA), les ventes françaises de matériel militaire ont atteint 8,06 milliards d’euros en 2014, soit une progression de 17,3%.

 

L’armement made in France ? Il se porte bien, merci pour lui. Selon les chiffres - encore provisoires - publiés lundi 9 février par la Direction générale de l’armement (DGA), les ventes françaises de matériel militaire ont atteint 8,06 milliards d’euros en 2014, soit une progression de 17,3% par rapport à 2013. Le millésime 2014 s’impose ainsi comme le deuxième meilleur exercice depuis 2000, seulement devancé par une année 2009 qui avait vu la méga-commande brésilienne de quatre sous-marins Scorpène. Comme un coin de ciel bleu dans le paysage désolant du grand export français, qui a encore affiché 53,8 milliards d’euros de déficit commercial en 2014.

Pourquoi cette bonne performance ? D’abord parce que Paris a pu décrocher ce que l’aéropage de défense appelle un "éléphant blanc" : la commande de 3 milliards de dollars de matériel militaire, destinée au Liban et financée par l’Arabie Saoudite. Un contrat historique à plus d’un titre. Sa taille, d’abord : elle représente près d’un tiers des exportations annuelles d’armement français. Son montage financier, ensuite : elle a été financée par un pays tiers, un cas rarissime. L’étendue des matériels concernés, enfin : la France va livrer au Liban à la fois des véhicules de l’avant blindés (VAB) MkIII et des véhicules blindés légers (VBL), des navires patrouilleurs, des missiles Mistral, des canons, des hélicoptères Gazelle et Cougar, mais aussi des drones tactiques.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 13:35
MAPL : 1 + 1 + 2 porte-avions


09.02.2015 par Le Fauteuil de Colbert
 

L'information est à recherchée dans les sources ouvertes, ces dernières constituent la plus grande réserve de cette matière première. En tous les cas, c'est l'une des rares manières de procéder quand nous n'avons pas accès à un service de renseignement. Ce serait donc par le fait d'un élu trop heureux et/ou maladroit que nous aurions pu apprendre la construction d'un porte-avions de conception nationale en Chine.

 

Revenons donc à notre point de départ favori : en 2006, Mer et Marine évoque, selon les informations de la rédaction, que la Chine ambitionne de se doter de quatre porte-avions. Le premier est celui qui a été achetée à l'Ukraine en 2000. Les deux suivants seraient de construction nationale. Le dernier serait un porte-avions à propulsion nucléaire. En 2015, les médias chinois fournissent des arguments à un tel format, et c'est loin d'être une première...

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 13:30
Rafale Photo  JL. Brunet Armée de l'air

Rafale Photo JL. Brunet Armée de l'air

 

10.02.2015 Par Dominique Gallois - Le Monde.fr

 

Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a approuvé, lundi 9 février dans la soirée, le contrat d’achat de 24 Rafale, d’une frégate multimission FREMM et de missiles MBDA d’un montant de plus de 5 milliards d’euros. La signature officielle pourrait intervenir dans les jours prochains, voire dès mercredi ou jeudi. « Il reste encore plusieurs jours de dialogue », a précisé l’entourage du ministre de la défense Jean-Yves Le Drian à Reuters.

Chez Dassault Aviation, le fabricant du Rafale, on ne fait aucun commentaire à ce stade. Ce contrat est le premier conclu à l’exportation par l’industriel français. Ce dernier attendait d’abord de conclure une première vente du Rafale avec le Qatar pour 36 appareils, suivi de l’Inde pour 126.

« Ce serait du jamais vu », indique-t-on à Paris, car l’affaire égyptienne serait ainsi bouclée en trois mois. Les questions de financement, qui posaient quelques problèmes, ont été réglées la semaine dernière à Paris lors de la visite d’une délégatino égyptienne de haut niveau.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 13:30
photo Lebanon MoD

photo Lebanon MoD

 

10.02.2015 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Dimanche, l'armée libanaise a perçu une cargaison d'armes en provenance des USA. Selon un communiqué de l'ambassade des Etats-Unis à Beyrouth, la cargaison, transportée par le MV Advantage, comportait 70 canons M198 (des canons tractés de 155 mm) et plus de 25 millions d'obus et autres munitions. Des véhicules de type Humvees ont aussi été livrées, pour une valeur totale de 25 millions de dollars.

 

Armes françaises. Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a indiqué dimanche que les premières livraisons d'armes françaises au Liban dans le cadre d'un don saoudien de trois milliards de dollars interviendraient en avril. Ces livraisons d'armements, financées par l'Arabie saoudite, doivent s'étaler sur trois ans et permettre à l'armée libanaise de se moderniser. Elles comprendront des hélicoptères de combat et de transport, des VAB (véhicules de l'avant blindés), de l'artillerie lourde, des patrouilleurs armés et des moyens de communication et de surveillance, dont des drones de type SDTI.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:55
L’EMF 3 aux commandes


9 févr. 2015 Armée de Terre

 

L’opération Sentinelle mobilise 5 700 militaires qui sont répartis sur 300 sites sensibles de Paris. L’état-major de force numéro 3, déployé pour l’occasion à St Germain en Laye, a pris le commandement de cette mission. Véritable chef d’orchestre, l’EMF 3 coordonne l’action des 15 états-majors tactiques déployés dans la capitale. Outil de commandement essentiel, il assure le contrôle opérationnel de la force engagée sur le terrain. Il agit par ailleurs en coopération avec la préfecture de police de Paris pour conduire l’exécution des missions qui lui sont confiées.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:55
Les nouveaux visages de la voltige : Capitaine Caroline Paillier (2/2)

 

09/02/2015 Armée de l’Air

 

Il y a quelques jours, nous vous présentions le lieutenant Victor Lalloué, nouveau pilote de l’équipe de voltige de l’armée de l’air (EVAA) depuis le 3 février 2015. Voici maintenant le deuxième volet des présentations avec le capitaine Caroline Paillier !

 

Quand avez-vous appris votre admission ? Quel a été votre sentiment ?

Capitaine Caroline Paillier : J’ai appris mon recrutement au sein de l’EVAA peu de temps après les sélections par les membres de l’équipe. Ce fut un superbe cadeau de Noël !

 

Comment avez-vous vécu les sélections ?

Les deux semaines de sélection ont été épuisantes mais vraiment enrichissantes. Nous réalisions deux vols par jour : des vols courts de près de 30 minutes mais très exigeants en terme de ressources mentales et surtout physiques. Toutefois, l’excellente ambiance qui régnait dans l’équipe faisait immédiatement oublier les douleurs corporelles liées aux facteurs de charge.

 

Pourquoi l’EVAA ?

J’ai découvert la voltige grâce à Jérôme Guglielmi, mon instructeur à l’aéroclub de Charleville-Mézières avant même d’entrer dans l’armée. J’ai tout de suite aimé cette discipline qui demande énormément de concentration, de précision et de rigueur. À l’époque, c’étaient les performances des capitaines Delorme et Narjoux qui me faisaient rêver. Aussi, lorsque j’ai vu une prospection pour l’EVAA, ce fut une évidence.

 

Quelles sont vos prochaines échéances ?

Je n’intégrerai l’équipe qu’au mois de septembre 2015. D’ici mon arrivée, je profite des quelques heures de vol de Tornado que je peux encore faire avant de passer aux commandes d’un nouvel appareil !

 

Les nouveaux visages de la voltige : Capitaine Caroline Paillier (2/2)

Parcours

2001: entrée dans l'armée de l’air

2004: breveté pilote de chasse

2005-2009: régiment de Chasse 2/30 Normandie-Niemen sur Mirage F1 CT

2009-2012: instructeur au 1/8 Saintonge sur Alphajet

2012-1015: pilote en échange sur Tornado au Taktisches Luftwaffengeschwader 51 " Immelmann"

 

Expérience aéronautique

1600 h de vol

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:55
Johann Gautier et Gaël Guillerm - Redcore - photo Ouest-France

Johann Gautier et Gaël Guillerm - Redcore - photo Ouest-France

 

09.02.2015 entreprises.ouest-france.fr

 

Bientôt installés à Lanester, Gaël Guillerm et Johann Gautier conçoivent des produits de neutralisation défensive. Ils s'appuient sur des compétences locales.

 

Gaël Guillerm, 51 ans, a passé une partie de sa carrière professionnelle dans la gendarmerie. Une fois l'uniforme remisé, il a exercé différentes activités dans le privé. « J'avais en mémoire ces faits divers où des personnes ont été gravement blessées du fait de l'utilisation des armes de défense, de type « Flash-ball », explique-t-il. En 2012, j'ai pensé à monter mon entreprise pour créer un projectile innovant, pour les armes à létalité réduite. »

Gaël Guillerm prend alors son bâton de pèlerin. Toque aux portes. Dont celle de l'Ecole nationale supérieure d'ingénieurs de Bretagne-Sud, à Lorient. L'ancien gendarme y rencontre d'abord Florent De Lamotte, enseignant. Puis un élève ingénieur en mécatronique, Johann Gautier.

Son stage de fin d'études, en 2013, le jeune homme le consacre au projet de Gaël Guillerm. L'été dernier, tous deux créent leur entreprise : Redcore SAS. Hébergée actuellement à la pépinière d'entreprises du pays de Lorient, à Ploemeur, elle emménagera au 1er mars au pôle d'activités Technellys, à Lanester.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:55
Le numéro de février d'Armées d'aujourd'hui est en ligne

 

09/02/2015 La Rédaction Armées d’Aujourd’hui

 

Comme tous les mois, retrouvez dès maintenant la revue du ministère en version numérique sur notre site.

 

Le numéro 395 d’Armées d’Aujourd’hui de février 2015 ne pouvait s’ouvrir sans que l’édito rende hommage aux neuf aviateurs français décédés tragiquement le 26 janvier sur la base espagnole d’Albacete. Vous y retrouvez  les messages de François Hollande, président de la République, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense et du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air.

Ce mois-ci en exclusivité, l’interview du général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, qui ouvre le dossier « Transformation, priorité à l’opérationnel ». Le nouveau modèle du service de santé des armées, la supply chain ou les derniers programmes d’armements composent  aussi ce dossier.

Armées d’Aujourd’hui revient sur les opérations en cours, Chammal, Sangaris ou encore l’opération intérieure d’une ampleur sans précédent : Sentinelle. C’est en suivant la formation des soixante volontaires du service de santé des armées avant leur projection en Guinée pour « faire face à Ebola » que l’on clôt les pages opérations.

Votre magazine fait aussi la part belle au nouveau centre interarmées de défense NRBC, à la formation des réservistes d’état-major ou encore aux stages de sensibilisation aux effets du manque de sommeil.

Enfin, Armées d’Aujourd’hui invite le lecteur à découvrir sur les écrans le documentaire of men and war, les blessures invisibles  dans sa rubrique culture et à faire un détour historique aux côtés des fantassins suisses.

Bonne lecture.

 

>>> Lire le magazine

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:50
Latvia signs Diplomatic Clearances Technical Arrangement

 

Brussels/Riga - 09 February, 2015 European Defence Agency

 

Latvia joined the Diplomatic Clearances Technical Arrangement as 14th member on 1st January 2015. Belgium, Bulgaria, Cyprus, Czech Republic, Germany, Greece, Italy, Lithuania, Netherlands, Norway, Romania, Slovakia, Sweden already signed the arrangement to simplify and harmonise military air transport in Europe. 

 

The aim of EDA’s Diplomatic Clearances Technical Arrangement is to harmonise procedures for overflights and landings of EU nations military registered or operated transport aircraft. The arrangement enables signatory member states to operate without the need to submit diplomatic requests for each flight since an annual diplomatic clearance number is issued. 

This common mechanism increases efficiency and effectiveness of European airlift as there is more flexibility during mission preparation and mission execution. Furthermore it saves human and financial resources of the member states with a significantly reduced number of required requests and notifications. A dedicated online portal provides basic transparency on national policies and procedures for granting diplomatic clearances for military transport aircraft according to the technical arrangement. 

 

Background

The disparate requirements to obtain diplomatic clearances to land in or to fly over EU member states cause unnecessary delays and hamper swift airlift operations. The legacy diplomatic clearances mechanism needs to be tailored to the 21st century’s requirements, especially looking at the future implementation of the Single European Sky (SES) where a route driven system will evolve into a trajectory driven system.

 

More information:

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:45
Barkhane : action civilo-militaire au profit de la population nigérienne

 

09/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 5 novembre 2014 au 26 janvier 2015, une équipe de l’action civilo-militaire de la force Barkhane a travaillé dans plusieurs villes du nord du Niger, pour y restaurer des pompes et permettre aux populations de reprendre une activité agricole.

 

Quatre pompes ont ainsi été réparées dans les villes de Dirkou et de Chemidour, principaux foyers de peuplement entre la ville de Bilma et la frontière libyenne où vivent près de 14 000 personnes. Les militaires de Barkhaneont par ailleurs servi d’intermédiaire pour acheminer du matériel scolaire et médical destiné à la population : 50 tables-bancs ont été réparties entre deux écoles, tandis que le dispensaire de Dirkou a reçu trois tables de consultation et dix matelas en mousse. En outre, des kits scolaires ont été distribués dans les principales villes de la région.

 

Dialogue avec la population

 

Des militaires nigériens ont assisté la force française durant toute la durée des opérations, matérialisant le partenariat noué entre les deux armées. Des contacts ont été pris, puis développés avec les chefs coutumiers et religieux de la région afin de maintenir à long terme le dialogue avec la population.

 

Deux autres projets au profit d’écoles devraient être réalisés dans les semaines à venir. Un projet d’appui aux cultivateurs et deux projets portant sur le domaine de l’accès à l’eau sont également à l’étude, s’inscrivant dans la lignée des projets d’aide à la population entamés dans les domaines de l’éducation et de la santé.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:45
FAZSOI : Formation de fusiliers marins malgaches

 

09/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 20 au 29 janvier 2015, un élément des Forces Armées de la Zone Sud de l’Océan Indien (FAZSOI) a conduit un stage d’aguerrissement au profit de militaires malgaches.

 

Des légionnaires du Détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM) ont pris en charge une soixantaine de fusiliers marins malgaches du 2e régiment des Forces d’Intervention Malagasy basé à Antsiranana (Diego Suarez), dans le cadre de leur aguerrissement et du développement de leurs capacités d’intervention.

 

Dans des conditions climatiques particulièrement difficiles, les stagiaires se sont appliqués à assimiler les savoir-faire fondamentaux du combat et certaines compétences spécifiques au milieu nautique : combat par appui mutuel, tir, secourisme de combat de premier niveau, techniques d’intervention opérationnelles rapprochées, changement de milieu, balisage et abordage de plage.

 

Cette formation s’inscrit dans le projet plus global du développement des capacités d’intervention des forces malgaches. Le 2ème RFI avait déjà suivi une première formation de combat d’infanterie dispensée par le DLEM en novembre 2014. Au mois de mai, il bénéficiera d’une troisième formation plus spécialisée dans le domaine du commandement, du tir de combat et du secourisme avant de mettre ses nouvelles capacités à profit lors d’un exercice organisé à Madagascar par les FAZSOI et qui réunira l’ensemble des pays de la Commission de l’océan Indien.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

FAZSOI : Formation de fusiliers marins malgachesFAZSOI : Formation de fusiliers marins malgachesFAZSOI : Formation de fusiliers marins malgaches
FAZSOI : Formation de fusiliers marins malgaches
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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:45
Conclusions du Conseil sur la République Centrafricaine

 

9/2/2015 EU source: Council Ref: CL15-024FR

 

Summary: le 9 février 2015, Bruxelles - Conclusions du Conseil des affaires étrangères sur la République Centrafricaine

 

  1. L'Union européenne (UE) reste fermement engagée en République Centrafricaine (RCA) pour soutenir un processus durable de sortie de crise. Les accords de Libreville en janvier 2013, de N'Djamena en avril 2013, et de Brazzaville en juillet 2014, endossés par le Conseil de sécurité des Nations Unies, restent le cadre de référence incontournable pour tous les acteurs nationaux, régionaux et internationaux. L'UE réaffirme son plein soutien au travail des autorités de transition, en se félicitant de leur coopération étroite avec l'ONU, l'UA et la CEEAC. Elle appelle à la poursuite du processus politique conduit sous l'impulsion du chef d'Etat de la transition, avec l'appui du Médiateur pour la crise centrafricaine, dans le respect du cadre fixé par le Conseil de sécurité, y compris du régime de sanctions individuelles. L'UE appelle à cet égard tous les acteurs en RCA et tous les pays de la région à coopérer avec le Comité des sanctions du Conseil de sécurité. L'UE félicite la CEEAC pour sa prise de position ferme lors de la concertation d'Addis Abeba du 31 janvier 2015 à l'égard de toute démarche parallèle pouvant compromettre les efforts en cours de la communauté internationale visant à rétablir la paix, la sécurité et la stabilité en RCA. Le forum de Bangui constituera une étape décisive de ces efforts. Dans cette perspective, l'UE salue la tenue depuis le 21 janvier de consultations populaires inclusives autour des valeurs de paix, de dialogue et de réconciliation. Les centrafricains doivent s'approprier pleinement le processus.

  2. L'UE salue les efforts des forces internationales, MINUSCA, Sangaris et EUFOR RCA, qui coopèrent sur le terrain pour protéger les civils et contribuer à la stabilisation du pays. En dépit des progrès, la situation reste fragile. A cet égard, l'UE condamne fermement les récents enlèvements à Bangui. Elle est particulièrement préoccupée par les entraves au bon déroulement des consultations sur le terrain dans le cadre du processus de réconciliation et de paix, en particulier dans le centre et le nord-est du pays. La violence des groupes armés constitue une menace pour la population centrafricaine, l'Etat et son intégrité territoriale.

  3. L'UE demeure favorable à la recherche d'une solution pour une cessation effective et durable des hostilités. Les groupes armés actifs en RCA sont appelés à participer à ce processus en respectant le cadre de la transition et les principes de lutte contre l'impunité pour les responsables de crimes graves au regard du droit international. L'UE appelle les autorités de la transition et tous les pays de la région à continuer de coopérer avec la Cour Pénale Internationale.

  4. Au moment où l'opération européenne EUFOR RCA aura achevé son mandat au 15 mars 2015 et transféré sa mission dans la capitale à la mission des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), une nouvelle mission militaire de conseil de l'UE (EUMAM RCA), établie le 19 janvier 2015, d'une durée d'une année, sera déployée à Bangui en appui des Centrafricains et en étroite coordination avec la MINUSCA dans le cadre de son mandat dans le domaine de la RSS. EUMAM RCA fournira au gouvernement centrafricain des conseils d'experts , y compris en matière de genre et droits de l'homme, dans la perspective de la réforme des Forces Armées Centrafricaines (FACA) en une force armée professionnelle, démocratiquement responsable et représentative des composantes de la nation. Le Conseil devra agréer le lancement de cette nouvelle mission PSDC, qui devrait atteindre sa capacité opérationnelle initiale le 1er mars 2015. A cette fin, l'UE souligne l'importance d'une finalisation rapide de la génération de force d'EUMAM RCA. L'UE salue la bonne coopération avec les autorités centrafricaines et les autres partenaires sur place, notamment l'ONU.

  5. La transition en RCA devra aboutir à des élections présidentielles et législatives bien organisées, libres, justes, crédibles. A cet égard, l'UE appelle les autorités concernées à apporter les précisions indispensables à la poursuite du processus électoral, en particulier les modalités de mise en œuvre des opérations électorales, afin de pouvoir mobiliser tous les acteurs dans le respect du calendrier électoral prévu. Sur cette base, l'UE confirme sa disponibilité à contribuer immédiatement aux élections en RCA dans le cadre du programme d'appui de l'ONU, et invite les autorités de transition, avec le soutien de l'ONU, à rechercher activement la mobilisation d'autres bailleurs.

  6. L'UE reste fortement préoccupée par la situation humanitaire en RCA. Elle s'inquiète en particulier du sort des populations déplacées et isolées à l'intérieur du pays ainsi que des populations réfugiées dans les pays voisins. L'UE condamne les exactions graves et répétées des groupes armés contre les populations civiles et les travailleurs humanitaires. Les besoins restent immenses, et la mobilisation des bailleurs doit se poursuivre et s'intensifier.

  7. Consciente des graves difficultés que traverse la RCA en matière de ressources, l'UE travaille conjointement avec le FMI et les autorités centrafricaines au rétablissement progressif des équilibres budgétaires nécessaires à la RCA, en vue de leur importance pour le bon fonctionnement des services essentiels de l'Etat.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:45
Barkhane : mission d’expertise sanitaire en appui des autorités maliennes

 

10/02/2015 Sources : État-major des armées

 

De novembre 2014 à janvier 2015, un médecin français a été détaché au Mali pour participer à une évaluation du risque Ebola après la découverte d’une souche dans une clinique de Bamako.

 

Un cas de virus Ebola a été diagnostiqué en novembre 2014, au sein de la clinique Pasteur de Bamako. L'investigation a mis en évidence sept autres cas appartenant à une même chaîne de transmission. Le premier cas, dit « index », était un cas importé de Guinée Conakry, un des trois pays en situation d'épidémie d'Ebola.

 

Face à cette situation, les armées ont décidé de projeter un médecin spécialiste du Centre d'épidémiologie et de santé publique des armées (CESPA) au sein de la Représentation militaire Barkhane au Mali (RMBM, de novembre 2014 à janvier 2015. Sa mission était double :

- apporter une expertise française

- évaluer le risque réel pour les militaires de la force Barkhane, et les militaires français insérés dans les missions de l’ONU (MINUSMA) et de l’Union européenne (EUTM Mali), et suivre l’évolution de la situation.

 

Après une première phase consacrée à l’évaluation de la situation, le spécialiste français a principalement contribué à la gestion de la chaine de transmission « pasteur » (recherche active de nouveaux cas et suivi des contacts). Il a ensuite ciblé son action sur l’appui à l’élaboration par les spécialistes maliens d’une stratégie nationale visant à anticiper une nouvelle introduction du virus dans le pays. Cette stratégie cible à la fois les capacités de détection des cas d’Ebola par la population, les cordons sanitaires et les soignants (hospitaliers ou communautaires), ainsi que le processus de signalement et d’intervention en cas d’alerte.

 

Ce savoir-faire spécifique, développé par le service de santé des armées, a permis d’appuyer efficacement les autorités maliennes et les acteurs locaux sur le terrain afin de circonscrire rapidement le risque sanitaire.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:45
Le général Gaid Salah, ministre de la Défense nationale

Le général Gaid Salah, ministre de la Défense nationale

 

09-02-2015 letempsdz.com

 

 «La défense nationale est une affaire dont la concrétisation fait participer toutes les capacités nationales»

 

Dans la continuité des visites sur le terrain aux Régions militaires et unités, et afin d'évaluer l'appareil de la formation et de l'enseignement, le général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, a présidé, hier, la réunion annuelle des cadres chargés de la formation dans l'ANP, tenue à l'Ecole militaire polytechnique à Bordj El Bahri, en présence des chefs d'état-major des commandements de forces, des commandants des établissements de formation militaire et des chargés de la formation au niveau des commandements des forces et des directions et services centraux. Dans son allocution d'ouverture, le général de corps d'armée a mis en évidence les efforts consentis dans le domaine de la formation, réitérant la politique de défense nationale adoptée par l'Algérie à travers le déploiement des capacités globales de l'Etat pour faire face à toute hostilité susceptible de porter atteinte à la souveraineté nationale.

 

Il a déclaré qu'«il est important de souligner et de rappeler, en ce digne lieu, que la défense nationale est une affaire dont la concrétisation fait participer toutes les compétences humaines et les capacités nationales, puisqu'elle représente l'ensemble des mesures politique, militaire, sociale, économique, juridique et autres, préconisées par l'Etat afin d'être prêt à faire face à toute hostilité susceptible de porter atteinte à sa souveraineté, son unité territoriale, la sécurité de son peuple, ses ressources et ses capacités économiques.

 

Dans ce même contexte, Il a ajouté que «nous sommes convaincus que la défense nationale se concrétise à travers une politique de défense qui exprime l'ensemble des choix et des principes embrassés par l'Etat, inspirés essentiellement de sa politique globale et de sa stratégie de défense nationale. En ce sens, et comme je l'ai souligné auparavant, la défense nationale est le déploiement de toutes les capacités de l'Etat, fondées essentiellement sur les valeurs morales de la nation qui définissent l'ensemble de ses fonctions afin d'honorer le noble devoir qui est la défense de la patrie». Gaïd Salah a également mis l'accent sur la grande importance accordée par le commandement de l'ANP à l'appareil de la formation militaire, en mettant à disposition tous les facteurs de réussite humains, matériels, infrastructurels et pédagogiques, faisant de cet appareil un réel atelier de compétences et de qualifications de haut niveau.

 

Ahmed Gaïd Salah a ainsi écouté les interventions des cadres et des élèves de l'Ecole militaire polytechnique, de l'Ecole nationale préparatoire aux études d'ingéniorat et de l'Ecole des cadets de la nation de Blida, qui ont exprimé leur engagement à se dévouer corps et âme pour défendre notre chère patrie et préserver sa souveraineté, sa sécurité et sa stabilité.

 

Une deuxième réunion a été présidée par le général de corps d'armée, en présence des cadres chargés de la formation, des commandants des établissements de formation militaire et des chargés de la formation au niveau des commandements de forces, des directions et des services centraux, où une présentation sur tous les aspects de la formation a été faite par le chef du bureau des enseignements militaires.

 

A cette occasion, le général a donné des orientations, les exhortant à redoubler d'effort afin de rehausser le niveau de la qualité de formation dans l'Armée nationale populaire, en intégrant des améliorations étudiées émanant d'une évaluation rationnelle et objective, à même de valoriser les résultats obtenus dans le domaine de la formation et de la préparation au combat. Il a affirmé qu'il tient «à saisir cette opportunité pour valoriser les considérables efforts consentis, sur plus d'un plan par l'appareil de formation, tant sur celui de l'enseignement et de la formation ou celui de la préparation au combat.

 

Concernant le volet de l'enseignement et de la formation, il est important de valoriser les résultats de l'Académie militaire de Cherchell qui a validé son statut de noyau de l'appareil de formation, ainsi que les autres écoles supérieures des forces qui ont également réalisé de très bons résultats dignes de tous les mérites et de toute la reconnaissance, ainsi que les excellents résultats obtenus par les deux  Ecoles des Cadets de la nation de Béchar et d'Oran, qui ont enregistré un taux de réussite de 100% dans les examens du BEM et du baccalauréat, au titre de l'année scolaire 2013-2014».

 

Quant au volet de la préparation au combat, le général a indiqué que «les réussites successives sur le terrain de nos unités de combat reflètent les résultats obtenus, tant sur le plan de lutte antiterroriste ou de la sécurisation des frontières, preuve irréfutable de la bonne stratégie du Haut commandement de l'Armée nationale populaire adoptée dans le domaine de la formation, de l'instruction et de la préparation au combat, que nous aspirons rehausser au niveau souhaité». Par ailleurs, le général de corps d'armée a saisi cette occasion pour visiter les différents laboratoires de recherche et a inspecté plusieurs chantiers en cours de réalisation à l'Ecole militaire polytechnique.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:45
Photos : MOST

Photos : MOST

 

03/02/2015 Hubert Rubbens - MIL.be

 

Depuis le 26 janvier, des membres de l’équipe d'experts belges du Mine countermeasure vessels Operational Sea Training (MOST) de Zeebruges, conduite par le capitaine de frégate Guy Terryn, forment les équipages des trois patrouilleurs de type OCEA, régulièrement déployés dans le cadre de la lutte contre la piraterie.

 

Cette formation se déroule en trois phases durant lesquelles diverses attaques de bateaux pirates sont simulées et qui sont autant d’occasions de favoriser les échanges de connaissances entre les deux marines. La première phase s'achève ce mercredi 4 février et sera suivie, en mars prochain, d'une deuxième période de formation plus intensive.

 

Viendra ensuite la phase de test qui aura lieu lors de la venue du Léopold I dans la région. La frégate servira alors de plate-forme opérationnelle dans la lutte contre la piraterie, comme lors de l’opération Atalanta en Afrique de l’Est. Les formations dispensées par l’équipe du MOST s’inscrivent dans le cadre d'une collaboration internationale entre la Belgique et le Bénin.

La composante Marine belge entraîne la Marine béninoiseLa composante Marine belge entraîne la Marine béninoise
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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:35
Le ministre kirghize de la Défense effectuera une visite officielle en Azerbaïdjan

 

Bakou, 9 février, AzerTAc

 

Le ministre de la Défense de la République kirghize, Abibilla Koubayberdiyev, effectuera le 10 févier une visite officielle en République d’Azerbaïdjan.

En marge de sa visite le ministre kirghize aurait une rencontre au Ministère de la Défense de l’Azerbaïdjan.

La délégation conduite par Abibilla Koubayberdiyev se rendrait à l’Académie militaire des Forces armées, la Haute école militaire d’Azerbaïdjan Heydar Aliyev et le Centre de formation et d’enseignement des armées.

La visite en Azerbaïdjan du ministre kirghize de la Défense se terminera le 13 février.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:35
Visite du ministre israélien de la Défense Moshe Yaalon en Inde le 17 février.

 

06.02.2015 IsraëlValley

 

Le ministre de la Défense Moshe Yaalon, se rendra le 17 février en Inde, première visite du genre pour un ministre de la Défense depuis l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Jérusalem accorde une importance stratégique à cette visite, qui marque un tournant dans les relations sécuritaires avec New-Delhi et qui pourrait ouvrir la voie vers de nouveaux marchés dans le domaine de la défense.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:30
Dans les pays arabes des experts israéliens chassent des contrats de défense

 

07.02.2015 IsraelValley Desk | Défense

 

Selon letemps.ch "La loi israélienne interdit aux ressortissants de l’Etat hébreu de se rendre dans les pays avec lesquels il est en guerre. Elle prévoit également des peines pour ceux qui y mèneraient des tractations commerciales. Mais en Israël comme partout ailleurs au Proche-Orient, tout est négociable. Il suffit d’avoir les bonnes connexions pour obtenir l’accord de la commission ad hoc, du Shabak (la Sûreté générale), voire du gouvernement lorsque les contrats sont importants.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:30
Des chercheurs d'Israël préparent la fin des périscopes dans les sous-marins.

 

06.02.2015 israël Valley (LesEchos.fr)
 

Sortez le périscope ! » Cette phrase ne résonnera peut-être plus dans les futurs sous-marins grâce aux recherches d’une équipe de l’institut de technologie israélien Technion.

Les chercheurs sont partis de ce que tout plongeur a pu expérimenter : si l’on regarde l’extérieur quand on se trouve juste sous la surface, on peut voir relativement loin, en raison de la réfraction de la lumière passant de l’air à l’eau.

Le problème est la qualité de l’image, qui parvient très déformée à cause de la surface de l’eau, qui n’est jamais parfaitement plane. « La distorsion peut être considérablement réduite en estimant l’ondulation à la surface de l’eau à l’instant précis où l’image est prise », explique l’article scientifique publié par les chercheurs.

Cette solution, comparable à celle utilisée pour améliorer les images en astronomie, a permis de mettre au point un premier « périscope virtuel », composé d’un appareil photo et d’un calculateur permettant de corriger les images.

L’intérêt du système, appelé Stella Maris, est évidemment la discrétion en supprimant le risque de se faire repérer à cause du périscope. Dans l’avenir, les chercheurs espèrent même en développer une version nocturne.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:20
17 (Reserve) Squadron begin UK F-35 testing


10 févr. 2015 Royal Air Force

 

The arrival of the UK's first F35 Lighting II Stealth Fighter Aircraft at Edwards Air Force Base in the USA on the 13th Jan 2015. The Aircaft was flown in to Edward's by Wing Commander Jim Beck ,Officer Commanding for 17(R) TES Squadron.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 11:55
Le classement des entreprises qui ont profité des milliards de la défense en 2014

Selon le chiffre encore provisoire de la DGA, le montant des exportations a atteint 8,06 milliards d'euros en 2014. (Crédits : DCNS)

 

10/02/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En 2014, DCNS a été l'industriel de la défense qui a le plus profité des paiements du ministère de la Défense (2,14 milliards d'euros). Le groupe naval est suivi de près par Airbus Group (1,9 milliard) et le CEA (1,94 milliard).

 

C'est DCNS, qui a décroché en 2014 le pompon dans le cadre de la répartition des paiements de la direction générale de l'armement (DGA) aux industriels de la défense. Soit 11,32 milliards au total à se partager en hausse par rapport à 2013 (10,9 milliards). L'année dernière, le groupe naval a touché 2,14 milliards d'euros de versements de la part de la DGA (contre 1,94 milliard pour Airbus Group en 2013). DCNS, qui avait déjà engrangé 1,82 milliard de paiements en 2013, continue de profiter de l'exécution de ces grands programmes : les frégates FREMM, les sous-marins nucléaire d'attaque (SNA) Barracuda ainsi que de la modernisation des SNLE (sous-marins nucléaires lanceurs d'engins) pour les adapter au dernier standard du missile nucléaire M51.3.

Airbus Group doit se contenter l'an dernier de la deuxième place, le montant des paiements de la DGA restant toutefois stable (1,97 milliard) tandis que le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) complète le podium en 2014 (1,94 milliard). Derrière ce trio de tête, suivent Thales (1,43 milliard, contre 1,47 milliard en 2013), Safran (967 millions, contre 1 milliard en 2013), l'avionneur Dassault Aviation (700 millions, contre 656 millions en 2013), le Centre national d'études spatiales (385 millions, contre 105 millions en 2013), Nexter (330 millions, contre 529 millions en 2013), MBDA (304 millions, contre 498 millions en 2013) et enfin Renault Trucks Defense (94 millions, contre 128 en 2013). Enfin, les autres entreprises se partagent 1,05 milliard d'euros. "Nous sommes au rendez-vous de la base industrielle et technologique de défense", a affirmé le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon.

 

Thales à nouveau champion de la R&T

Dans le domaine de la préparation de l'avenir dans le cadre des études amont, c'est une nouvelle fois Thales qui a terminé au premier rang des fournisseurs de la DGA (188 millions, contre 198 millions en 2013) sur un total de 774 millions d'euros investis par le ministère de la Défense (contre 776 millions en 2013). "Un montant juste suffisant", a rappelé Laurent Collet-Billon.

Safran (89 millions, contre 86 millions en 2013) et DCNS (71 millions, contre 52 millions) complètent le podium. Airbus Group (67 millions), Dassault (44 millions), MBDA (42 millions) et Nexter (10 millions) ont également engrangé des paiements de la DGA en 2014.

 

Un report de charges contenu

"Ce résultat est conforme à la loi de programmation militaire, dès sa première année. Il préserve tous les secteurs industriels de défense et permet de développer les technologies et les compétences dont nous aurons besoin demain", a estimé Laurent Collet-Billon, qui a assuré que "le démarrage de la LPM était capital". Tous les grands programmes ont été notifiés, a-t-il rappelé. Enfin, la DGA a passé des commandes majeures pour l'équipement des armées : avions ravitailleurs MRTT (Airbus Group), Scorpion (Nexter, Renault Trucks Defense et Thales), missile nucléaire M51.3 (Airbus Group) et sous-marins d'attaque (SNA) Barracuda (DCNS).

En outre, le report de charges a été stabilisé à 2,3/2,4 milliards d'euros, selon le patron de la DGA. Comment ? La DGA a mis un "léger coup de frein aux engagements", a profité de "bonnes négociations" avec les industriels et surtout a réglé aux fournisseurs une somme de 1,8 milliard d'euros avant le 10 janvier dernier. Pour 2015, Laurent Collet-Billon compte sur les sociétés de projets pour garantir la bonne exécution de la deuxième année de la LPM. "Il faut changer de logiciel sinon on va se prendre le mur budgétaire en pleine poire", a-t-il estimé. D'où le recours aux sociétés de projet, très certainement "une par matériel" : entre 4 et 6 A400M et deux ou trois frégates FREMM.

 

Des exportations à plus de 8 milliards d'euros

Selon le chiffre encore provisoire de la DGA, le montant des exportations a atteint 8,06 milliards d'euros en 2014. Soit une hausse de 17 % par rapport à 2013, qui était déjà une bonne année. Ce montant de plus de 8 milliards est seulement la seconde fois qu'il a été atteint depuis 2000 (en 2009 : 8,16 milliards grâce à l'exportation des Scorpène au Brésil). Une très belle année qui comprend notamment le contrat tripartite Donas entre l'Arabie Saoudite, le financier, le Liban, l'acheteur et la France, le vendeur pour un montant de 3 milliards de dollars... même si les contrats pour les industriels ne sont pas encore entrés en vigueur.

En outre, en moins de six mois, DCNS a vendu au Caire quatre corvettes Gowind de 2.400 tonnes, équipées de son système de combat Setis, pour un montant de 1 milliard d'euros. Airbus Space Systems et Thales Alenia Space ont réussi également à finaliser le contrat de deux satellites d'observation aux Émirats Arabes Unis (EAU) pour un montant de 700 millions d'euros. Airbus Space Systems a également vendu un satellite d'observation au Pérou pour 200 millions d'euros environ. En octobre, Thales a signé un contrat près de 200 millions d'euros portant sur la fourniture d'un système de communications militaires pour le Qatar.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 11:50
Pour une politique industrielle de défense européenne

 

10/02/2015 Par Noël Farnault, stagiaire de la promotion Maréchal Leclerc, Ecole de guerre – LaTribune.fr

 

Construire une Europe de l'industrie de la Défense est plus que jamais essentiel. Si les gouvernements ne le font pas, les industriels s'y résoudront, au risque de voir passer au second plan les enjeux stratégiques.

 

La croissance économique est proche de zéro en France mais également dans de nombreux pays européens. La plupart des économistes s'accordent à dire que les taux de croissance de 6 à 7 % connus avant les chocs pétroliers risquent de rester de simples souvenirs. Sans aller aussi loin, la France peine à atteindre une croissance à peine positive et les prévisions ne sont pas optimistes. Dans ce contexte économique morose, il convient d'analyser les impacts sur notre industrie de défense. Acteur essentiel de notre autonomie stratégique, notre industrie de défense, a permis la modernisation de nos armées. Dans des domaines aussi variés que la dissuasion, l'aviation de chasse jusqu'aux SNLE(1), nos industriels sont à la pointe de la technologie. Cependant, cet aboutissement est le fruit d'une vision stratégique qui a abouti grâce à des efforts économiques conséquents et réguliers, efforts peu compatibles de la situation économique prévisible à moyen terme.


Pourquoi concrétiser la défense européenne ?

Que l'on soit pro-européen ou non, il semble admis que l'Europe, en tant que puissance économique est une réussite. Au vue de sa relative jeunesse, les initiatives lancées à six ont permis d'établir à 28, en un temps record, une zone de libre échange suivant des normes et des règlements communs. Néanmoins, en terme de défense, force est de constater que l'Europe ne pèse pas sur la scène internationale. Certes elle s'est dotée d'une politique de gestion de crise aussi bien militaire que civile, cependant, elle n'a pas de moyens dédiés et fait appel aux états membres pour constituer les forces d'intervention. Cette absence de moyens prive l'UE d'une autonomie stratégique primordiale.

La crise ukrainienne en est la preuve indéniable, aux portes de l'Europe, la stratégie de l'UE ne repose que sur les sanctions économiques. Le manque de leadership de l'UE est prégnant, tout comme il l'était lors des opérations en Lybie ou au Mali.

 

Trois raisons principales

Trois raisons principales imposent de concrétiser la défense européenne. Dans un premier temps, le recentrage de la politique américaine vers le pacifique, avec une nette volonté de voir l'Europe assurer sa défense et sa sécurité. Les États-Unis ne souhaitent plus être l'unique gendarme du monde, à l'UE maintenant de prendre en compte les crises européennes et de reprendre sa place de « gendarme de l'Afrique ».
Dans ce contexte, la dégradation du contexte sécuritaire du bassin sud méditerranéen, s'impose aux pays de l'UE. Elle met clairement en évidence les lacunes capacitaires et institutionnelles de l'UE, et souligne la nécessité de se doter d'une stratégie et de moyens dédiés.
Enfin, dans un contexte de crise économique, la baisse des budgets de défense de l'ensemble des pays de l'UE est notable et impose aux industriels de la défense, de se tourner vers l'exportation.


Les enjeux du développement d'une industrie de défense européenne

Les conflits en Libye mais également au Mali ou en Irak mettent en évidence les lacunes capacitaires de l'UE. Elles sont nombreuses, nombre insuffisant d'avions ravitailleurs, absence de moyens SEAD(2), manque de drone, capacités ISR3insuffisantes, faible protection anti-missile...L'UE est incapable d'intervenir seule sans l'aide de l'OTAN ou des Etats Unis.
Il est illusoire pour un état d'acquérir et maintenir seul l'ensemble de ces capacités.

L'unique solution repose sur un effort financier concerté, une politique de recherche et de développement commune, et la volonté politique de développer des programmes industriels communs. Excepté les Etats-Unis, aucun pays ne dispose de l'ensemble des capacités nécessaires pour mener un conflit d'envergure. L'établissement d'un outil de défense européen est le gage d'une autonomie stratégique militaire qui permettrait à l'UE d'assumer ses responsabilités sur la scène internationale.

 

La survie d'un secteur industriel essentiel

Au delà des enjeux capacitaires et géopolitiques, il en va de la survie d'un secteur industriel essentiel. Comment croire que la France pourra seule construire le successeur du Rafale tout en améliorant son arsenal nucléaire et construire un successeur au « Charles De Gaulle »... Les programmes modernes, à l'image du programme F-35, atteignent fréquemment des coûts prohibitifs et respectent rarement les délais. Les risques sont nombreux, aussi bien financiers que technologiques. Dans un contexte économique morose, il semble compliqué pour un État seul d'assumer ces risques. Face à la domination de l'industrie américaine, combinée à la concurrence des pays émergents, ce sont des secteurs entiers de l'industrie de défense qui pourraient disparaître.

 

Conduire des programmes internationaux

Cependant, ceci n'est pas une fatalité. L'établissement d'une politique industrielle de défense n'est certes pas une tâche aisée mais doit être réalisable. Conduire des programmes internationaux est bien plus compliqué, mais la réussite de l'A400 M ou du NH90 démontre que nous pouvons les mener à terme avec succès. L'UE s'est dotée d'organismes pour mener les programmes européens (OCCAr (4)) et d'agences afin de faciliter les échanges et le partage de données, l'Agence Européenne de Défense(5) est devenue une réelle plateforme d'échange, de réflexion et de génération de projets.

 

Un marché européen gigantesque

 Les processus et les structures se mettent en place mais il manque une réelle volonté politique se traduisant par des actes fondateurs. A quand un porte avion européen, un avion de chasse européen, un char européen, un drone européen, une dissuasion européenne... Le marché est gigantesque, 28 pays, 3000 avions de chasse, 1500 avions de transport, 6500 chars et plus de 1,5 million de combattants à équiper. De plus, même dans cette période économique de crise, il reste de l'argent. Les pays européens ont investi 8 milliards d'euros dans le développement du programme F-35, soit 75% du coût total du développement du Rafale.

Les initiatives se développent, la signature par les ministres de la défense anglais et français d'un contrat sur le système aérien de combat du futur est encourageant, mais ne faut-il pas aller au-delà des alliances bilatérales ?

Avons-nous seulement le choix? Si les états de l'UE n'établissent pas une politique industrielle commune de défense, les industriels le feront. Le risque est alors de voir les enjeux stratégiques des États passer après les seuls enjeux économiques et de voir se creuser les lacunes capacitaires européennes. La crise ukrainienne doit faire évoluer notre approche des conflits sur le continent européen. Au vue de cette crise, la construction d'une Europe de la défense s'impose comme une évidence, mais sans politique industrielle européenne de défense, aucune autonomie stratégique ne sera vraiment acquise.

 

1 Sous-marin Nucléaire Lanceur d'Engins
2 Suppression of Enemy Air Defenses
3 Intelligence, Surveillance, and Reconnaissance
4 Organisation Conjointe de Coopération en matière d'Armement
5 Agence Européenne de Défense

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 08:55
e-vigilante photo EOS Innovation

e-vigilante photo EOS Innovation

 

9 février 2015, par Gilles Solard - strategieslogistique.com

 

Thibault Depost aura pour mission de conduire des développements et la mise en production des robots e-vigilante, de piloter les projets et d’encadrer l’équipe technique.

 

La société spécialisée dans la robotique de service appliquée à la rélésurveillance structure son département R&D avec le recrutement de son directeur technique. Thibault Depost est ingénieur de formation (Supelec et ESME) et titulaire d’un MBA de l’Universtié de Paris 1 Sorbonne. Il a réalisé une bonne partie de sa carrière chez EADS en tant que chef du département Instrumentation, puis responsable des opérations et enfin directeur technique. Co-fondateur et directeur technique de la société AndroMc Systems, il était également en charge du développement du robot humanoïde Nao chez Aldebaran avant d’entrer chez EOS Innovation.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 08:55
Euromaritime. Les industries navales à la pointe

 

07.02.2015 André THOMAS (le marin) - entreprises.ouest-france.fr

 

La deuxième édition du salon Euromaritime vient de réunir, durant trois jours, plus de 300 exposants, dont un tiers de sociétés étrangères, à Paris.

 

Plus de 5 000 visiteurs venus de 48 pays ont découvert, de mardi à jeudi, le dernier-cri des industries navales, qu'il s'agisse de navires de servitude, de pêche, de transport, ou des technologies de l'offshore pétrolier et des énergies marines renouvelables.

Dans le domaine des navires de travail civils, le paysage était jusqu'à présent dominé par les salons du nord de l'Europe. L'offre française est désormais plus complète, Euromaritime (doublé d'une série de stands dédiés au fluvial, en plein essor) venant compléter les salons Euronaval (consacré aux navires militaires) et Nautic (plaisance).

Pour relever ce pari audacieux, le Gican, qui fédère les industries navales françaises, s'est allié en 2013 au marin, hebdomadaire de l'économie maritime appartenant au groupe Sipa Ouest France. Les industries navales souffrent, en France, d'un notable déficit d'image, alors qu'en dépit de la crise qui frappe notamment la plaisance et certains armements de la marine marchande, elles sont en plein essor.

Le constructeur de navires militaires DCNS, malgré de mauvais résultats sur l'exercice passé, continue d'assurer un matelas de plus de 3 milliards d'activité, auxquels s'ajoutent le plan de charge bien rempli de STX à Saint-Nazaire et ceux des chantiers de taille intermédiaire tels que Piriou, Ocea ou Socarénam.

 

Technologies de pointe

Au-delà des constructeurs de navires, les industries navales ont affiché, à Euromaritime, un ensemble de technologies de très haut niveau : des équipements anti-piraterie (avec un étonnant nouveau système proposé par Sagem), des centrales inertielles pour la précision de navigation, des sonars, des robots sous-marins filoguidés ou autonomes. Sans oublier les systèmes de positionnement dynamique permettant à un navire ou à un véhicule sous-marin de tenir une position au mètre près au milieu de l'océan ; les bureaux d'études qui planchent sur les usines flottantes de production de gaz ou de pétrole ou des hydroliennes qui doivent être implantées, par centaines, au large de Cherbourg et de Brest.

Les perspectives économiques des industries navales ont suscité la venue de plusieurs personnalités politiques : le ministre de l'Économie Emmanuel Macron, le secrétaire d'État chargé de la Mer Alain Vidalies, le commissaire européen chargé des Affaires maritimes Karmenu Vella, ainsi que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 08:50
A Dutch Patriot system in Adana, Turkey - photo Defensie-NL

A Dutch Patriot system in Adana, Turkey - photo Defensie-NL

 

04-02-2015 Defensie.nl

 

After exactly 2 years, the Dutch Patriot mission in Turkey has come to an end. This afternoon, the Dutch mission's tasks were officially transferred to fellow NATO member Spain during a ceremony at Incirlik air base. The ceremony was attended by the Commander of the Royal Netherlands Army, Lieutenant General Mart de Kruif.

 

The systems deployed by the Defence organisation to help protect the Turkish city of Adana from possible air attacks from Syria had to be brought back to the Netherlands for a number of reasons. The continuous deployment of the systems means that major maintenance is now required, which cannot be carried out in the field. At the same time, the personnel of Defence Ground-based Air Defence Command need to be rested after their prolonged and demanding period of deployment in Turkey.

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