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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 06:55
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

 

09.02.2015 LCP.fr
 

21h42 : "Il est indispensable d’avoir une politique industrielle d’armement"

Pierre Lellouche, le député UMP de Paris, affirme qu’il est favorable aux dispositions de l’article 47, à propos de l’armement terrestre en Europe. Il prévoit le "transfert au secteur privé de la majorité du capital de la société Groupement industriel des armements terrestres (GIAT)".

"L’indépendance nationale passe par la capacité de notre pays de maintenir une politique d’armement, une production nationale d’armement", déclare l’élu. "Les dépenses militaires irradient l’ensemble de la recherche civile", continue Pierre Lellouche, qui pense donc qu’il est "indispensable d’avoir une politique industrielle d’armement".

"Il est indispensable, si on veut une Europe politique, de développer un pôle européen de défense", explique par ailleurs le député, qui justifie sa position par l’évocation de "la crise ukrainienne".

 

22h09 : Les "bêtises" de l’UMP et le Général De Gaulle

Alain Tourret moque les députés UMP qui s’opposent à l’adoption de l’article 47. Ceux-ci critiquent le rapprochement entre les deux groupes d’armements terrestres français et allemand, Nexter et Krauss-Maffei Wegmann. L’élu RRDP du Calvados estime que le "Général De Gaulle doit remuer dans sa tombe quand il voit de pareilles bêtises de (la part) ses héritiers".

22h22 : "Pas un transfert au secteur privé"

"Ce n’est pas un transfert au secteur privé." La rapporteur PS du texte Clotilde Valter répond à André Chassaigne, l’élu Front de gauche du Puy-de-Dôme. L’article 47, qui permet le rapprochement entre deux groupes d’armements terrestres (un allemand et un français), a pour conséquence selon elle de constituer une "société nouvelle à laquelle l’État apporte 50% des parts et ces 50% restent publics, intégralement".

22h43 : "Je commence à devenir un vrai macronien"

Pierre Lellouche fait un aveu : "Je commence à devenir un vrai macronien", déclare le député UMP de Paris. "Il y a une vraie fraîcheur dans votre vérité (…) Vous dites quelque chose de très très juste, vous dites ’si on avait de l’argent, on n’aurait pas besoin de faire tout ça’."

Le député critique le manque de financement du budget de la Défense et souhaite davantage de "commandes publiques" pour permettre la survie de l’"industrie d’armement" française. Pierre Lellouche dénonce également le fait que le budget allemand de la Défense sera prochainement supérieur à celui de la France.

Pour appuyer son argumentaire, l’élu critique l’âge avancé des VAB français (véhicule de l’avant blindé, véhicule de transport de troupes, ndlr), qui ont "deux fois l’âge de leurs soldats".

23h06 : "Prix du sang" et "forfaiture"

"L’Europe de la Défense n’existe pas, mes chers collègues." Nicolas Dhuicq, l’élu UMP de l’Aube, prend énergiquement la parole et accuse le gouvernement de "vendre un bijou de la nation" à un "concurrent" (l’Allemagne, ndlr) qui ne paie pas le "prix du sang" sur certains théâtres d’opération, comme "l’Irak".

"Il y a des soldats en ce moment qui se font trouer la peau pour que vous soyez assis tranquillement, en paix, à vendre aux Allemands notre industrie de Défense, c’est une forfaiture, une trahison par rapport à la nation !", s’emporte l’élu, ce qui provoque la colère des autres députés.

23h26 : Les députés adoptent l’article 47

Les députés adoptent l’article 47 à propos du transfert au secteur privé du capital de la société Groupement industriel des armements terrestres (GIAT). Il permet le rapprochement entre les deux groupes d’armements terrestres français et allemand, Nexter et Krauss-Maffei Wegmann.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 06:55
Forces spéciales - service Action (DGSE) : moi d'abord !

 

06/02/2015 Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

Dans un article discret, le service Action de la DGSE démonte les arguments de ceux qui voudraient attribuer ses moyens aux forces spéciales.

 

Ce n'est pas dans la Revue défense nationale (RDN), vénérable institution ouvrant pourtant largement ses colonnes depuis des décennies aux questions militaires et stratégiques, que l'on chercherait spontanément un article écrit par une personne du sérail sur le débat qui agite vivement le service Action de la DGSE et le Commandement des opérations spéciales (COS). Et pourtant, c'est bien elle qui revient sur la question, dans son numéro de janvier. Avertis de cette affaire dès le mois de juin dernier, nos lecteurs savent que des voix se font entendre au COS - qui opère en uniforme en engageant la France - pour récupérer des effectifs en absorbant une grosse partie du service Action de la DGSE. Lequel agit dans la clandestinité, en civil, mais parfois avec des moyens et des méthodes similaires à ceux des forces spéciales.

 

Point de vue de la DGSE

 

La DGSE a systématiquement refusé de s'exprimer sur ce débat pourtant vif, et a donc choisi une voie détournée pour s'engager dans la polémique. Dans un article du numéro 776 de la RDN surtitré "Contrepoint" et titré "Forces spéciales, forces clandestines : dissemblances, synergies, interopérabilité", un certain Jean-Luc, identité fleurant bon le pseudonyme, donne, sans l'écrire explicitement, le point de vue de la DGSE. L'auteur est présenté comme étant actuellement stagiaire à l'École de guerre et connaissant bien "les forces clandestines pour y avoir exercé des responsabilités de commandement sur le terrain et de conception, et de conduite des opérations". Il s'agit, on l'aura compris, d'un jeune cadre d'avenir du service Action, qui poursuivra sa carrière à la DGSE et a écrit ce texte avec l'aval de la direction du service.

 

SA = bombe atomique

 

Notre Jean-Luc s'exprime donc nettement. Il rappelle la doctrine : quand "la conjoncture politique n'autorise aucune action militaire, la raison d'État légitime l'emploi des forces clandestines." Deuxième rappel : "Ces forces agissent dans l'intervalle de notre stratégie de défense et de sécurité nationale non couvert par les forces armées et de sécurité." Elles ne servent que sur ordre du président de la République en constituant "une capacité d'action coercitive, fondamentalement régalienne, qui sert le coeur des intérêts les plus élevés de la nation". Entre elles et la bombe atomique, il n'y a guère de différence dès lors que, "à l'instar de la dissuasion nucléaire, elles concourent à l'indépendance et à la souveraineté nationales". L'argument paraîtra un peu excessif, dès lors que dans les faits l'arme nucléaire est destinée par essence à signer l'engagement français... D'ailleurs, "le succès d'une opération clandestine repose sur des capacités spécifiques qui permettent à l'État commanditaire de nier son implication".

 

Interstices périphériques

 

L'auteur réfute tout projet de mutualisation de capacités entre le COS et le SA, "qui ne manquerait pas d'affecter l'efficacité de ces deux entités". Il accuse aussi à demi-mot le COS de donner trop de publicité à ses actions, alors que "la clandestinité suppose la préservation du secret opérationnel. Ce dernier dépend d'un cloisonnement rigoureux qui ne souffre aucune mixité". Jean-Luc considère néanmoins les deux forces comme complémentaires, tout en cantonnant cette coopération à des "interstices périphériques", comme le soutien du COS à des opérations du SA (comme cela s'est passé en 2013 pour la libération ratée de Denis Allex en Somalie), ou inversement. En 2001, rappelle-t-il, c'est le SA qui a accueilli le COS en Afghanistan, non sans avoir procédé plus récemment à "l'ouverture de portes au profit des forces spéciales". L'auteur estime enfin qu'"aujourd'hui la majorité des opérations que conduit le COS en région sahélo-sahélienne repose essentiellement sur des renseignements de la DGSE". Donc, on l'a compris, on ne change rien !

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 21:30
UAE F-16 Block 60 aircraft - Photo David Raykovitz

UAE F-16 Block 60 aircraft - Photo David Raykovitz

 

7 février 2015 par 45eNord.ca (AFP)

 

Les Emirats arabes unis ont annoncé samedi qu’un escadron de F-16 de leur armée de l’air serait stationné en Jordanie pour soutenir ce pays frère dans les frappes contre le groupe Etat islamique (EI) qui sévit en Syrie et en Irak.

 

Cette mesure, prise par le prince héritier d’Abou Dhabi, cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane, est destinée à soutenir l’effort de guerre des forces armées jordaniennes et leur participation efficace à la coalition internationale contre l’EI, a rapporté l’agence officielle Wam sans donner de précisions sur le nombre d’appareils qui seront basés dans le royaume hachémite.

 

Cette initiative témoigne de la volonté des Emirats de renforcer la coopération arabe dans la lutte antiterroriste et la lutte collective contre ces bandes terroristes, leur idéologie déviante et leurs pratiques sauvages, selon Wam.

 

L’agence ne précise pas si les Emirats arabes unis comptent reprendre leurs raids aériens dans le cadre de la coalition.

 

Le pays avait en effet suspendu ses opérations militaires aériennes en décembre pour protester contre l’enlèvement du pilote jordanien Maaz al-Kassasbeh, brûlé vif par l’EI qui l’avait capturé en décembre après le crash de son avion en Syrie.

 

Mais un haut responsable américain a affirmé vendredi que les Emirats devraient reprendre leur participation aux raids aériens contre l’EI dans les prochains jours.

 

Ce responsable, qui s’exprimait après une rencontre à Munich (Allemagne) entre le chef de la diplomatie américaine John Kerry et des responsables du Conseil de Coopération du Golfe, a ajouté qu’il y avait une forte indignation autour de la table à propos de ce qui était arrivé au pilote et que les Émirats avaient déclaré au secrétaire d’Etat qu’ils devraient reprendre (les raids aériens) dans quelques jours.

 

Les Emirats arabes unis ont également réaffirmé leur engagement dans la coalition menée par les États-Unis pour lutter contre les jihadistes qui se sont emparés de larges parties de territoire en Irak et en Syrie.

 

Un autre responsable américain a déclaré qu’au sein des pays du Golfe, le meurtre du pilote jordanien a été un événement fédérateur qui a renforcé leur détermination à lutter contre Daesh, l’appellation arabe du groupe jihadiste EI.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:50
Helikopter 14. Foto Joakim Hiertner- -Försvarsmakten

Helikopter 14. Foto Joakim Hiertner- -Försvarsmakten

 

Suresnes, le 9 février 2015 SOGITEC INDUSTRIES

 

L’agence suédoise FMV (Försvarets materielverk, Administration du materiel de la Défense) a notifié à SOGITEC INDUSTRIES un contrat de fourniture de services de formation au profit des équipages NH90 de l’Armée de l’air suédoise (AAS) et du FMV T&E (Test et évaluation).

 

La formation sera délivrée aux personnels de l’AAS et du FMV T&E et se déroulera au Centre de formation interarmées (CFIA) NH90 de l’Ecole de l’Aviation légère de l’Armée de terre (EALAT), au CANNET-DES-MAURES (Var).

Le CFIA est doté d’un FFS (Full Flight Simulator) et d’un MRTD (Multi-Role Training Device). Le MRTD est un simulateur complet de mission (Full Mission Simulator, FMS) avec l’intégralité des capacités d’entraînement tactique, au vol et à la navigation d’un FMS.

L’accord porte sur une période courant jusqu’à fin 2021. Après la France et la Finlande, la Suède est le troisième client NH90 de SOGITEC INDUSTRIES. Les Forces espagnoles et belges sont également utilisatrices des moyens du CFIA.

SOGITEC INDUSTRIES est en charge du développement, la production et la livraison de sept systèmes de formation et d’entraînement NH90 – variantes TTH et NFH – au profit de l’Armée de terre, la Marine nationale et l’Armée de terre finlandaise.

 

A propos de Sogitec Industries :

Sogitec Industries est un leader du marché des produits et services de soutien aux systèmes aéronautiques et de Défense. Sogitec propose une gamme complète de solutions de formation et d’entraînement pour les besoins aéronautiques civils et militaires, de systèmes complets d’entraînement jusqu’aux composants de simulateurs.

La société est également active dans le cadre de grands programmes de fourniture de documentation technique et de systèmes documentaires. Sogitec emploie plus de 400 personnes et son chiffre d’affaires s’établit, pour l’année 2013, à 69 millions d’euros. Le siege social de la société est à Suresnes (région parisienne). Deux autres établissements se trouvent à Bruz (Rennes) et Mérignac (Bordeaux).

Sogitec est une filiale de Dassault Aviation. Pour plus d’information, www.sogitec.com

 

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:50
L'UE reporte ses sanctions contre la Russie

 

09.02.2015 Romandie.com (AFP)

 

L'UE a reporté lundi la mise en oeuvre de nouvelles sanctions contre la Russie, à l'approche d'un sommet attendu à Minsk sur un plan de paix visant à mettre fin à dix mois de guerre en Ukraine. Barack Obama a lui déclaré ne pas avoir décidé de livrer des armes à Kiev, Angela Merkel prévenant que ce conflit menaçait la paix en Europe, alors que les combats ont fait lundi au moins 20 tués

A la Maison-Blanche, les deux dirigeants ont mis en garde la Russie sur le fait qu'elle ne pouvait pas "redessiner" par la force la carte de l'Europe. Mais il ont souligné que, dans le même temps, Washington ne cherchait pas à "affaiblir" Moscou dans cette crise, la plus grave entre les deux puissances depuis la Guerre froide.

Pour aider l'Ukraine, la livraison "d'armes défensives (à Kiev) est l'une des options envisagées. Mais je n'ai pas encore pris de décision", a dit M. Obama.

Son administration semble encline à livrer des armes à Kiev, au contraire de l'Allemagne et de la France qui y sont hostiles.

 

Initiative de paix franco-allemande

Cette question épineuse entre les Etats-Unis et l'Europe a été au coeur des discussions entre Barack Obama et Angela Merkel. La chancelière allemande a exposé également au président américain l'initiative de paix franco-allemande, présentée ces derniers jours aux présidents ukrainien et russe, Petro Porochenko et Vladimir Poutine.

Mme Merkel n'a pas caché son inquiétude sur le maintien de la "paix en Europe", l'année du 70e anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale qui avait ravagé le Vieux continent.

 

"Laisser de la marge aux efforts diplomatiques"

Lundi, si l'UE a confirmé le principe de nouvelles sanctions, elle a reporté au 16 février leur entrée en vigueur. Cette mesure a été décidée "pour laisser de la marge aux efforts diplomatiques", a expliqué une porte-parole de la Commission européenne.

Cette décision est intervenue à deux jours du sommet "de la dernière chance" sur l'Ukraine auquel prendront part à Minsk, la capitale du Bélarus.

Selon des médias et des sources diplomatiques occidentales, le plan, pas dévoilé dans sa totalité, vise à faire appliquer les accords de paix conclus il y a cinq mois à Minsk et prévoit une plus large autonomie des régions rebelles. Il retiendrait la ligne de front actuelle et prévoirait une zone démilitarisée de 50 à 70 kilomètres de large le long de celle-ci.

Mais les autorités ukrainiennes ont maintes fois jugé inacceptable de retenir l'actuelle ligne de front. Les séparatistes occupent 500 kilomètres carrés supplémentaires par rapport à celle de septembre, lorsque avaient été signés les accords de Minsk.

 

Nouvelles victimes

Sur le terrain, le bilan des hostilités ne cesse de s'alourdir avec vingt nouveaux tués dont 11 civils, selon les chiffres donnés séparément lundi par Kiev et les rebelles.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:45
OPV 190 MKII

OPV 190 MKII

 

9 février 2015 par ActuNautique.com

 

Le chantier sablais Océa vient de signer la vente d'un patrouilleur de 60m de long, qui lui ouvre la porte d'un nouveau marché, celui des patrouilleurs hauturiers.

 

C'est une belle commande que vient d'engranger le chantier naval Ocea, avec la vente d'un patrouilleur hauturier de 60m de long au Sénégal, qui lui ouvre de facto un nouveau segment de marché, à savoir celui des grosses unités militaires.

 

Ocea était en effet jusqu'à présent plutôt spécialisés sur les patrouilleurs de 20 à 30m de long. Cette commande vient donc élargir son positionnement sur un terrain occupé par Kership (DCNS et Piriou) et les CMN notamment.

 

Elle concrétise la stratégie du groupe vendéen de développer son offre sur des unités de 40 à 60 m, stratégie couronnée de succès avec la vente de 3 navires océanographiques, deux OPV 190 de 60m pour l'Indonésie et un OPV 130 de 40m pour le Koweit.

 

Le patrouilleur commandé par le Sénégal consiste dans un OPV 190 MKII. Il mesure 58m de long pour 9,40m de large. Sa livraison est prévue pour l'automne 2016.

 

Construit en aluminium, cet OPV offre une vitesse maximale de 24 noeuds pour une autonomie de 5500 milles à 12 noeuds, sa vitesse de croisère. Il dispose d'ailerons stabilisateurs, associés à une carène conçue pour des conditions de navigation difficiles, avec un tirant d'eau réduit de 2.30m.

 

Armé par un équipage de 24 marins, et OPV, qui peut accueillir 32 personnes supplémentaires, est destiné à la surveillance et la protection des eaux territoriales et de la  ZEE du pays.

 

En particulier la police des pêches, mais aussi la lutte contre les différents traffics et la piraterie.

 

Il est également conçu pour participer à des opérations de sauvetage - il dispose pour cela de canonos à eau contre les incendies - et de lutte contre la pollution.

 

Côté armement, ce patrouilleur hauturier disposera d'un canon télé-opéré, situé sur l'avant, et de deux mitrailleuses situées sur chaque bord. Il mettra en oeuvre deux semi-rigides de 7,50m de long, stockés sur son arrière, destinés aux équipes de visite ou à des commandos.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:40
Obama n'a pas décidé s'il armait l'Ukraine, Merkel craint pour la paix en Europe

 

09 février 2015 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Le président des Etats-Unis Barack Obama a déclaré lundi ne pas avoir décidé de livrer des armes à l'Ukraine, aux prises avec des séparatistes prorusses, la chancelière allemande Angela Merkel prévenant que ce conflit menaçait la paix en Europe.

 

Lors d'une conférence de presse commune à la Maison Blanche, les deux dirigeants ont mis en garde la Russie qu'elle ne pouvait pas redessiner par la force la carte de l'Europe, mais que, dans le même temps, Washington ne cherchait pas à affaiblir Moscou dans cette crise la plus grave entre les deux puissances depuis la Guerre froide.

 

Pour aider l'Ukraine, la livraison d'armes défensives (à Kiev) est l'une des options envisagées. Mais je n'ai pas encore pris de décision, a dit M. Obama devant la presse, après une semaine de débats publics à Washington sur l'opportunité ou non de fournir des équipements de défense létaux aux forces armées ukrainiennes qui se battent dans l'Est du pays contre des rebelles accusés d'être armés par la Russie.

 

Notre objectif n'est pas d'équiper l'Ukraine pour qu'elle poursuive des opérations offensives mais simplement pour qu'elle se défende, a fait valoir le président Obama, dont l'administration semble encline à fournir des armes à Kiev, au contraire de l'Allemagne et de la France qui y sont hostiles.

 

Cette question épineuse entre les Etats-Unis et l'Europe a été au coeur des négociations entre Barack Obama et Angela Merkel qui se rencontraient lundi à Washington. La chancelière allemande a exposé également au président américain l'initiative de paix franco-allemande, présentée ces derniers jours aux présidents ukrainien et russe, Petro Porochenko et Vladimir Poutine.

 

Mme Merkel n'a pas caché son inquiétude sur le maintien de la paix en Europe, l'année du 70e anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale qui avait ravagé le Vieux continent.

 

Pour quelqu'un qui vient d'Europe, je peux simplement dire que si nous renonçons au principe de l'intégrité territoriale, nous ne serons pas en mesure de maintenir l'ordre de la paix en Europe, a mis en garde la dirigeante allemande très impliquée au côté du président français François Hollande pour la recherche d'une solution diplomatique entre l'Ukraine et la Russie.

 

Le président Obama a renchéri en prévenant Moscou qu'elle ne pouvait pas redessiner les frontières de l'Europe par la force des armes. Il a toutefois assuré que Washington continuait d'encourager une résolution diplomatique de la crise ukrainienne.

 

Nous ne cherchons pas l'échec de la Russie (...) ni à ce qu'elle soit affaiblie, a martelé M. Obama, les relations entre Washington et Moscou étant au plus bas depuis la fin de la Guerre froide. Les deux puissances continuent toutefois de coopérer sur des dossiers internationaux tels que le nucléaire iranien ou l'Afghanistan.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:35
La Corée du Nord teste cinq missiles à courte portée

 

9 février 2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca

 

La Corée du Nord a testé cinq missiles à courte portée dans la mer, dimanche et sont les deuxièmes essais de l’année en Corée du Nord après ceux de missiles antinavires qui ont eu lieu vendredi sous la direction du dirigeant Kim Jong-un.

 

«Ce genre de manœuvre de la part de la Corée du Nord arrive deux semaines plus tôt que l’année dernière», a souligné Jeon Ha-kyu, le porte-parole du Comité des chefs d’état-major interarmées. «(L’armée sud-coréenne) restera vigilante face aux éventuels nouveaux lancements et renforcera sa surveillance avec les Etats-Unis.»

 

Des moyens ont été déployés pour tenter d’avoir plus d’informations sur les missiles et l’intention réel du régime de Pyongyang. Un autre officier militaire estime de son côté qu’il s’agit du «nouveau type de missile tactique que le Nord a testé l’année dernière».

 

L’officiel a indiqué que les missiles, tirés depuis une ville côtière de la Corée du Nord, avaient parcouru environ 200 kilomètres avant de plonger dans les eaux de la côte est du pays.

 

La Corée du Nord teste régulièrement des missiles, des roquettes et de l’artillerie, mais ces derniers essais surviennent au moment où les deux Corées n’arrivent pas à s’entendre sur les termes d’une possible rencontre entre leurs deux leaders. Les deux pays ont lancé l’idée d’un tel sommet le mois dernier, et il s’agirait d’une troisième rencontre du genre depuis la division des deux Corées, il y a 70 ans.

 

Le mois dernier, la Corée du Nord avait déclaré aux États-Unis qu’elle était prête à imposer un moratoire temporaire sur ses essais nucléaires, à condition que Washington annule ses exercices militaires communs avec la Corée du Sud. Les États-Unis avaient cependant rejeté cette proposition, qu’ils avaient perçue comme une «menace implicite».

 

L’an dernier, la Corée du Nord a effectué un nombre inhabituellement élevé d’essais de missiles et d’autres armes, subissant les critiques de la Corée du Sud.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:35
Fully armed MQ-9 takes off on a mission in Afghanistan. Photo US Air Force

Fully armed MQ-9 takes off on a mission in Afghanistan. Photo US Air Force

 

09 février 2015 Romandie.com (AFP)

 

Kandahar (Afghanistan) - Un ancien commandant taliban soupçonné de s'être rallié à l'organisation Etat Islamique (EI) a été tué par un tir de drone de l'Otan lundi dans le sud de l'Afghanistan, selon des responsables locaux.

 

Le mollah Abdul Rauf Khadim et quatre autres hommes qui se déplaçaient en voiture dans le district de Kajaki de la province de Helmand a été la cible d'un bombardement, a indiqué à l'AFP Mohammad Jan Rasulyar, vice-gouverneur provincial.

 

La mission de l'Otan en Afghanistan a confirmé ce bombardement qui a, selon elle, provoqué la mort de huit rebelles accusés de menacer ses troupes.

 

D'après les services de renseignement afghans (NDS), Abdul Rauf Khadim, libéré en 2007 de la prison américaine de Guantanamo, avait quitté les rangs des talibans pour devenir l'un des premiers commandants rebelles ralliés à l'EI en Afghanistan.

 

Des sources locales ont confirmé cette défection, ajoutant qu'il faisait dernièrement mouvement dans le Helmand avec 300 hommes arborant des drapeaux noirs de l'EI.

 

Abdul Rauf Khadim avait annoncé son allégeance à l'EI, faisant craindre une montée des ralliements à ce mouvement en Afghanistan. L'Etat islamique n'a toutefois pas confirmé en avoir fait un de ses représentants dans ce pays et dans cette région du Helmand, l'un des bastions historiques des talibans.

 

Une dizaine d'ex-commandants talibans afghans et pakistanais ont annoncé ces derniers mois leur ralliement à l'EI, qui a proclamé un califat sur une partie de la Syrie et de l'Irak, et à son chef Abou Bakr al-Baghdadi.

 

Selon une source rebelle pakistanaise, Abdul Rauf Khadim était le principal organisateur de l'unification des factions dissidentes des talibans ralliées à l'EI en Afghanistan et au Pakistan.

 

Il était notamment proche de Shahidullah Shahid, un ancien porte-parole des talibans pakistanais du TTP, renvoyé de ce mouvement après avoir prêté allégeance à l'Etat islamique.

 

Le phénomène du ralliement de talibans à l'EI est resté jusqu'ici limité au Pakistan et en Afghanistan, où les rebelles islamistes sont historiquement proches d'Al-Qaïda, nébuleuse rivale de l'EI sur le front jihadiste international.

 

Ces derniers mois, plusieurs responsables afghans, pakistanais et occidentaux ont exprimé leur crainte d'une contagion de l'EI dans la région, au moment où s'ouvre une période d'incertitudes avec la fin en décembre dernier de la mission de combat de l'Otan en Afghanistan, pays encore très instable et peu contrôlé par l'Etat hors des grandes villes.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:30
Irak: une offensive terrestre majeure se prépare pour contrer l'EI

 

09.02.2015 Romandie.com (ats)

 

Une offensive terrestre d'envergure des forces irakiennes se prépare en Irak pour déloger le groupe Etat islamique (EI) des régions qu'il occupe au nord et à l'ouest de Bagdad. Deux attentats suicide ont fait près de 40 tués en trois jours dans cette région.

La capitale irakienne est à l'abri d'une attaque majeure des djihadistes mais des attaques suicide, souvent le fait d'extrémistes sunnites tels les djihadistes de l'EI, continuent de la secouer, comme celle qui a tué 14 personnes lundi dans un quartier chiite.

Trois jours plus tôt, samedi, un attentat semblable avait tué 23 personnes à Bagdad sans qu'il ne remette en cause la levée le soir même du couvre-feu nocturne en vigueur pendant des années dans la capitale, mesure que les habitants avaient fêté comme une "libération".

Après six mois de pilonnage aérien en Irak, d'abord en août par les Etats-Unis puis par d'autres membres de la coalition internationale, et quelques succès sur le terrain, significatifs bien que géographiquement limités, l'armée irakienne s'apprête à lancer une nouvelle offensive terrestre contre les djihadistes.

"Il y aura une contre-offensive terrestre majeure en Irak", a souligné le coordinateur américain de la coalition, John Allen, à une agence jordanienne.

"Dans les prochaines semaines, quand les forces irakiennes commenceront la campagne terrestre pour reprendre l'Irak, la coalition fournira une puissance de feu importante en soutien", a-t-il dit en balayant les accusations de retard dans la livraison d'armes et l'entraînement de l'armée irakienne.

 

La Jordanie très engagée

L'EI a profité de la guerre en Syrie et de l'instabilité en Irak pour s'emparer de pans entiers de territoire dans ces deux pays, où il commet des atrocités dénoncées comme des crimes contre l'Humanité par l'ONU.

Selon le secrétaire d'Etat John Kerry, la coalition mise en place par Washington avec l'objectif de "détruire" ce groupe ultra-radical, a mené depuis août plus de 2000 frappes en Irak et en Syrie et a permis de reprendre "un cinquième du territoire" à l'EI.

Membre de la coalition, la Jordanie a intensifié ses raids depuis l'annonce le 3 février de l'exécution par l'EI d'un de ses pilotes, capturé en décembre après une frappe en Syrie.

 

Damas est contre

En Syrie voisine, le chef de la diplomatie Walid Mouallem a affirmé que son pays s'opposerait à toute éventuelle offensive terrestre de troupes étrangères contre l'EI. "Nous ne permettrons aucune violation de la souveraineté syrienne", a-t-il dit.

Le régime syrien, dont une partie du territoire échappe à son contrôle, lutte depuis près de quatre ans contre une rébellion qui veut sa chute. Mais le conflit a été éclipsé par la montée en puissance de l'EI. Lundi encore, au moins 15 personnes ont péri dans des raids du régime à Douma, bastion des rebelles près de Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), proche des opposants au régime de Bachar al-Assad.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 19:56
Bilan 2014 de la direction générale de l’armement

 

09/02/2015 DGA

 

Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement, a présenté le bilan 2014 de la DGA à la presse la 9 février 2015 à Paris. Principal investisseur de l’État dans l’industrie de défense et les PME de haute technologie, la DGA est au rendez-vous des forces armées avec des livraisons et des commandes d’équipements permettant au ministère de la Défense d’assurer ses engagements opérationnels.

 

Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement, a présenté le bilan 2014 de la DGA à la presse la 9 février 2015 à Paris. Principal investisseur de l’État dans l’industrie de défense et les PME de haute technologie, la DGA est au rendez-vous des forces armées avec des livraisons et des commandes d’équipements permettant au ministère de la Défense d’assurer ses engagements opérationnels.

 

«Ce résultat est conforme à la loi de programmation militaire, dès sa première année. Il préserve tous les secteurs industriels de défense et permet de développer les technologies et les compétences dont nous aurons besoin demain.» déclare Laurent Collet Billon.

 

La DGA a passé 11,5 milliards d’euros de contrats pour l’équipement des armées et investi 782 millions d’euros dans la recherche de Défense en 2014.

 

Parmi les équipements majeurs, la DGA a livré aux forces armées  4 avions de transport A400M, 11 Rafale, 3 hélicoptères de combat Tigre HAD, 9 hélicoptères NH90, 212 systèmes d’armement air sol AASM, 77 véhicules blindés VBCI, 4036 équipements du fantassin Félin, 13 lances roquettes unitaires LRU, ainsi que les 20 premiers équipements de communication par satellite COMCEPT associés au satellite Athena Fidus. La DGA a commandé les premiers blindés du programme Scorpion, les avions ravitailleurs MRTT, la nouvelle version du missile M51, le 4e sous-marin nucléaire d’attaque Barracuda, autant de programmes emblématiques du ministère de la Défense.

 

Les PME ont également bénéficié des investissements de la DGA. Le dispositif RAPID a atteint 45 millions d’euros, sous l’impulsion du ministre de la Défense Jean-Yves le Drian. Deux Clubs Rapid ont été lancés en 2014 : photonique et cyberdéfense. Ces clubs favorisent le développement des PME par la mise en relation avec les grandes entreprises.

 

Concernant la coopération, 2014 a vu les avancées les plus significatives en franco-britannique avec le lancement  des études de faisabilité du futur drone de combat FCAS DP et la notification du programme de missile anti navire léger ANL. Pour Laurent Collet-Billon « FCAS DP est un pas majeur pour l’industrie européenne de l’aviation de combat. »

 

Evoquant les défis 2015, Laurent Collet-Billon a souligné l’intérêt des  méthodes innovantes, que ce soit dans le domaine financier avec la mise en place des sociétés de projet, ou pour l’évolution de la DGA avec la généralisation de l’ingénierie système.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 19:55
Tir du missile Aster 30 de la frégate Chevalier Paul - photo DGA

Tir du missile Aster 30 de la frégate Chevalier Paul - photo DGA

 

09/02/2015 DGA

 

DGA Essais de missiles, depuis son site du Levant, a conduit, le 13 janvier 2015, au profit de la marine, un tir complexe d’entraînement : le tir d’un missile Aster 30 d’entraînement depuis la frégate de défense antiaérienne « Chevalier Paul » contre une cible aérienne poursuivant un aéronef ami. L’objectif était de confirmer la capacité de discrimination et d'interception de l'Aster 30 face à deux pistes radar très imbriquées.

 

Le scénario élaboré, construit pour la marine en collaboration avec DGA Techniques navales et DGA Maitrise de l’information, a permis, notamment grâce à l’instrumentation du missile d’entraînement, de recueillir des données techniques permettant de d’observer finement la phase finale d’interception.

 

Au-delà de la priorité d’assurer la sauvegarde des biens et des personnes dans le cadre d’un scénario complexe mettant en vol trois moyens véloces dont un missile équipé d’instruments de mesures, le défi d’effectuer un vol en patrouille de deux cibles Mirach à des distances imposées et proches a été relevé par DGA Essais de missiles.

 

Ce tir a illustré les excellentes qualités du système PAAMS et du missile Aster en situations complexes, notamment pour des scénarios où amis et ennemis sont imbriqués. C’est un des rares systèmes opérationnels au monde capable d’une telle performance.

 

Le système PAAMS, développé en coopération avec l'Italie et la Grande-Bretagne, se compose d'un radar multifonctions, d'un radar de surveillance, des missiles de type Aster 15 ou Aster 30, d'un système de lancement vertical et d'un système de commandement et de contrôle. Ce système assure des missions d'autodéfense, de défense locale d'un groupe de bâtiments et de défense de zone à moyenne portée.

 

 

 

 

 

 

 

Aster 30 : Tir complexe réussi à DGA Essais de missilesAster 30 : Tir complexe réussi à DGA Essais de missiles
Aster 30 : Tir complexe réussi à DGA Essais de missiles
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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 17:45
No South African military assets deployed in battle against Boko Haram

 

09 February 2015 by defenceWeb

 

South Africa has not deployed any military assets to assist the Chadian Defence Force in its pursuit of Boko Haram.

 

Siphiwe Dlamini, head of communications for the Department of Defence, said the SA National Defence Force (SANDF) was “dismayed and distances itself from reports claiming the SA Air Force (SAAF) has provided air cover to the Chadian Defence Force”.

 

“The reports are speculative, misleading, baseless and without substance. For the record, the SANDF has not deployed any of its personnel or any of its military assets in that area or region,” he said adding all South African military deployments are “sanctioned and authorised in accordance to (sic) strict procedures guided by our Constitution and government”.

 

The denial follows a call last week by the UN Security Council for central and west African countries to improve regional military co-ordination to more effectively combat Boko Haram militants in northern Nigeria.

 

Boko Haram has become the main security threat facing Nigeria, Africa's biggest economy and top oil producer, and increasingly threatens neighbouring countries.

 

The African Union (AU) has authorised a 7 500 force with troops from Nigeria, Chad, Cameroon, Niger and Benin to fight the Islamist militants.

 

The Security Council welcomed a meeting held in Cameroon last Thursday where details of the African Union force and its deployment and modus operandi were held. Diplomats have indicated once full details of the force, its composition and rules of engagement are known, the AU is likely to request UN Security Council support for it.

 

In another development around the ongoing planning and fighting against Boko Haram, France last week sent advisors to the Nigerian border with Niger to help co-ordinate military action by the regional powers which have committed to fighting the Islamist group. Chad has committed 2 500 soldiers to the battle against Boko Haram.

 

Boko Haram insurgents seek to create an Islamist emirate in northern Nigeria. The group is said to have killed at least 10 000 people last year.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 17:45
NH 90 Caïman sur la PfOD de Gao au Mali


source Ministère de la Défense

23 janvier 2015, sur la Plateforme Opérationnelle Désert (PfOD) de Gao au Mali, les équipages du NH 90 Caïman nouvellement projetés dans le cadre de l'opération Barkhane effectuent des vols d'entraînement pour s'acclimater à l'environnement du Sahel, exigeant tant pour les hommes que pour les machines.
Une fois ces entraînements terminés, les NH 90 Caïman participeront aux missions de combat au sein du sous-groupement aéromobile du groupement tactique désert ouest.
Engagé dans le cadre de l'opération Barkhane depuis le 3 novembre 2014, le NH 90 Caïman a participé à l'ensemble des opérations de lutte contre les groupes armés terroristes conduites par la force dans le nord du Mali.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 17:35
Soryu class submarine (photo kure-news)

Soryu class submarine (photo kure-news)

 

3 February 2015 naval-technology.com/

 

India is reportedly considering a project to incorporate six Japanese Soryu-class diesel-electric submarines into its fleet, as part of Project 75I.

 

The Times of India reported that the proposal was sent asking the Japanese Government to 'consider the possibility' of building the six stealth submarines in India.

 

In compliance with the government's 'Make in India' initiative, the latest proposal includes the option for Japan to form a joint venture with an Indian shipyard.

 

If accepted, Japan would join other bidders, including France's DCNS, Germany's HDW, Spain's Navantia and Russia's Rosonboronexport.

 

India launched Project 75I in 2007 to replace its ageing fleet with next-generation diesel submarines.

 

With a submerged weight of 4,200t, Soryu submarines are claimed to be larger than German Type 214, French Scorpene or Russian Kilo vessels, and can carry a heavier weapons load.

 

The Indian Government is also considering procuring Japanese US-2i ShinMayva amphibious aircraft for the Indian Navy, which comes after Japan ended its self-imposed export ban.

 

Australia is assessing an option to replace its Collins-class vessels with Soryu submarines.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 17:20
Northrop to produce additional airborne mine detection systems for US Navy

 

3 February 2015 naval-technology.com/

 

The US Navy has awarded a contract to Northrop Grumman for additional AN/AES-1 airborne laser mine detection systems (ALMDS).

 

Northrop will also manufacture five ALMDS pod subsystems and provide equipment, spares and technical support services.

 

Northrop Aerospace Systems electronic attack / maritime systems integration director Doug Shaffer said: "The airborne sensor has the capability to keep our sailors out of the minefield, and we are producing it while reducing the per-pod price over previous buys that helps enable the navy to meet their cost targets."

 

Northrop to produce additional airborne mine detection systems for US Navy

The helicopter-mounted ALMDS is capable of rapidly locating surface and near-surface moored mines and deactivating them before they cause harm to military or commercial vessels.

 

Using pulsed laser light and streak tube receivers integrated in an external equipment pod, the system generates 3D images of the complete near-surface volume area of the sea.

 

Mainly aimed at assisting US and allied ships to counter underwater mines, it will serve as a major component of the littoral combat ship mine countermeasures mission package.

 

The Northrop ALMDS team consists of Areté Associates, Cutting Edge Optronics, CPI Aerostructures, Curtiss Wright Defense Solutions and Meggitt Defence Systems.

 

To date, the US Navy has received 12 pods as part of four low-rate initial production lots.

 

Northrop has also delivered four pods to the Japan Maritime Self Defense Force for integration on EH-101 helicopters.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 17:20
Excalibur 155 mm precision-guided, extended-range projectile - photo Raytheon

Excalibur 155 mm precision-guided, extended-range projectile - photo Raytheon

 

9 février 2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca

 

D’une manière ou d’une autre, l’armée a perdu trois obus à guidage de précision très sophistiqués, lorsqu’elle a quitté l’Afghanistan en 2011, à la fin de sa mission de combat, Opération ATHENA.

 

Embarrassant, le dossier a déclenché une enquête de la police militaire et du commandement outre-mer qui aura durée près de deux ans, mais la bévue sera restée sans explication.

Des documents obtenus par La Presse Canadienne révèlent que des responsables de la défense ont mené des recherches poussées, sans trouver l’explication de la disparition des obus, des pièces lourdes de 48 kilos.

Les projectiles, nommés Excalibur, coûtent 177.224 $ US la pièce et sont plus précis que les obus ordinaires, pouvant être lancés jusqu’à 40 kilomètres de distance et atteindre leur cible à 20 mètres près.

Dans une note d’information du 18 juillet 2014 pour le commandant des opérations interarmées du Canada – le lieutenant-général Stuart Beare à l’époque – la taille et le poids des obus, ainsi que les mesures de sécurité élevées entourant les munitions de l’armée rendent toutefois le vol «hautement improbable».

Selon les documents, des responsables de la défense ont exigé l’été dernier que les 513.000 $ perdus soient éliminés des livres du gouvernement. Cette requête a été approuvée.

La mystérieuse disparition de ces munitions pourrait avoir également des conséquences sur nos relations avec les États-Unis.

Alors que la situation aurait dû être rapportée au bureau d’accès et de transfert de la technologie contrôlée dans les 48 heures suivant la découverte de la disparition, l’armée n’en a pas soufflé mot durant 15 mois.

L’Excalibur est en effet une technologie des États-Unis, régi par l’International Traffic in Arms Regulation (ITAR), et la perte de ces obus aurait dû être signalé au Bureau de l’accès et du transfert de la technologie contrôlée.

Les réglementations strictes du bureau de contrôle requièrent que lui soit notifié dans les 48 heures n’importe quel morceau de technologie qui disparaît. Or, les Forces armées canadiennes ont retardé le rapport de… 15 mois, en disant que, étant donné «les protocoles en place pour tirer un Excalibur, il était quasi-sûr qu’il s’agit seulement d’une erreur de paperasserie».

La possibilité que les munitions auraient été «prêtées, mais pas correctement pris en compte» aux forces américaines opérant dans la même région en 2009 a été considéré.

Plongeant dans cinq années de journaux sur les tirs et déplacements de munitions de l’artillerie, les enquêteurs n’ont jamais été en mesure de trouver trace des trois obus manquants.

Récemment, le Receveur général du Canada indiquait que ce sont tout près de 4.000 armes et accessoires qui auront été volées aux Forces armées canadiennes entre le 1er avril 2013 et le 31 mars 2014. Au cours de l’année fiscale 2013-2014, le ministère de la Défense nationale a indiqué avoir pour un peu plus de 20 millions $ de vols, dommages et pertes de divers équipements.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 17:20
USS Theodore Roosevelt Fuel Transfer


9 févr. 2015 US Navy

 

ATLANTIC OCEAN (Feb. 6, 2015) Sailors aboard the aircraft carrier USS Theodore Roosevelt (CVN 71) participate in a replenishment at sea (RAS) with the Military Sealift Command combat support ship USNS Arctic (T-AOE 8). U.S. Navy ships conduct periodic RAS events during prolonged periods at sea to resupply equipment, goods and fuel. Theodore Roosevelt is underway participating in composite training unit exercise (COMPTUEX), which test the Theodore Roosevelt Carrier Strike Group's ability to effectively react to real-world scenarios and perform as an integrated unit. (U.S. Navy video by Mass Communication Specialist 3rd Class Bounome Chanphouang/Released)

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 17:20
Construction continues on US Navy's John Warner submarine

USS John Warner during its final outfitting, testing and crew certification phase at Newport News Shipbuilding's submarine pier. Photo: courtesy of Ricky Thompson / HII.

 

4 February 2015 naval-technology.com

 

Construction work on the US Navy's latest Virginia-class submarine John Warner (SSN 785) is 96% complete.

 

The submarine is currently undergoing final outfitting, testing and crew certification phases at Huntington Ingalls Industries' (HII) Newport News Shipbuilding unit.

 

On schedule for delivery later this year, the submarine will undergo initial sea trials, including a series of operational assessments to demonstrate its capabilities.

 

Newport News Shipbuilding submarines and fleet support vice-president Jim Hughes said: "This is a special milestone for the shipbuilders and the crew.

 

"From now on, this ship will take on the personality of her crew as they move aboard. For the shipbuilders, it marks significant progress toward delivery and reminds us that we are not only building a warship, but a home for these sailors as they work to protect our country."

 

John Warner, which is the 12th Virginia-class submarine, is being constructed in compliance with navy requirements.

 

The vessel has sophisticated technology to improve firepower, manoeuvrability and stealth.

 

With a displacement of 7,800t, hull length of 377ft and a diameter of 34ft, Virginia-class submarines are capable of cruising at a maximum speed of more than 25k and can dive more than 800ft deep. They can also stay submerged for approximately three months at a time.

 

The vessels can be armed with Mark 48 advanced capability torpedoes, Tomahawk land-attack missiles and unmanned underwater vehicles, and can be used for anti-submarine, surface-ship warfare and special operations support.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 16:55
La filière Normandie AeroEspace lance 3 projets de performance industrielle GIFAS pour les PME ...

... avec Aircelle(Safran), TE Connectivity et Thales

 

Rouen, le 9 février 2015 – edubourse.com

 

Normandie AeroEspace (NAE) inaugure ce mois de janvier le lancement de 3 nouveaux projets collaboratifs interentreprises de performance industrielle avec une vingtaine d’entreprises de la filière regroupées en trois groupes de travail autour de Aircelle (Safran), TE Connectivity et Thales. Il s’agit d’un nouveau programme d'amélioration de la performance de la Supply Chain aéronautique lancé  au niveau national par le GIFAS et l'association SPACE.

 

Déployé dans les régions aéronautiques majeures, ce programme de performance industrielle a pour objectif d’améliorer la compétitivité des entreprises par une optimisation de leur maturité industrielle et de la relation donneurs d’ordres/fournisseur tout en veillant à l’amélioration des conditions de travail. Il est spécifiquement dédié aux ETI, PME et TPE de la filière afin de capitaliser et développer les emplois dans le secteur aéronautique et spatial.

 

Le succès de ces projets de travail collaboratif repose sur un schéma en réseau avec la constitution de grappes d’entreprises, avec un donneur d'ordre "tête de grappe" et cinq à sept entreprises implantées dans une zone géographique proche. Une fois la grappe composée, une phase de diagnostic individuel permet d'identifier, pour chaque PME, les axes prioritaires d'amélioration (gestion des flux, analyse charge/capacité, etc.) ainsi que les besoins en formation. La prise en compte du facteur humain est également un élément fondamental dans cette démarche.

 

Le premier groupe de travail vient d’être lancé avec Aircelle (Safran) et 7 entreprises aéronautiques : AES, Maugars Industrie, Dedienne Multiplasturgy Group, Metra, Ressorts Masselin, ACB et Sival.

 

Le second groupe de travail sera lancé le 12 mars par TE Connectivity avec les 5 entreprises suivantes : Larger, ETS Jaunet, CMA Vallet, Precicast et APS.

 

Un troisième groupe de travail emmené par Thales est en cours de finalisation et sera lancé dans les prochaines semaines.

 

D’un point de vue opérationnel, chaque partie s’engage à tenir un plan d’actions de progrès bilatérales. Les actions engagées sont ensuite confortées par des formations qui permettent de pérenniser les améliorations. Au final, six mois après la fin de la mission, un expert SPACE revient dans l'entreprise pour s'assurer de la pérennité des actions engagées.

 

 

Normandie AeroEspace, une filière d’excellence : Fondé en 1998, Normandie AeroEspace est le réseau normand des acteurs du domaine aéronautique, spatial, défense et sécurité, participant aux grands projets de demain. Présidé par Philippe Eudeline, le réseau NAE, dont le siège est basé sur le Technopôle du Madrillet (Rouen / 76), est présent en Haute et en Basse-Normandie. Il est aujourd’hui constitué de 103 membres : de grands groupes industriels, de plusieurs aéroports et d’une base militaire, de nombreuses PME et PMI, de différents laboratoires de recherche et d’établissements d’enseignement supérieur. La filière représente globalement plus de 13.500 salariés pour 2 milliards d’Euros de chiffre d’affaires en 2014. 

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 15:55
L’industrie française de l’armement retrouve des couleurs à l’export

 

09.02.2015 Par Dominique Gallois Le Monde.fr

 

L’industrie de défense française n’avait plus connu une année aussi faste à l’exportation depuis cinq ans. En 2014, les ventes françaises d’armements à l’étranger ont progressé de 17,3 % et ont atteint 8,065 milliards d’euros a révélé, lundi 9 février, la Direction générale de l’armement (DGA). Le secteur n’avait plus affiché un tel résultat depuis 2009, lorsqu’il avait enregistré quelque 8,16 milliards d’euros de recettes.

Même si le chiffre définitif ne sera réellement connu qu’en mai, cette première estimation montre que la fin d’année a été bonne. L’objectif officiel affiché pour 2014 était d’atteindre 7 milliards d’euros. Ce qui n’était pas acquis. Au mois de septembre, les acteurs du secteur laissaient en effet entendre que cette « cible » annuelle d’exportations serait peut-être plus difficilement atteignable que prévu.

 

Suite de l’article

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 14:35
Achat d'armes : l'Inde est-il un pays fiable ?

Armement - Le Premier ministre indien Narendra Modi va-t-il faire entrer l'Inde dans une ère moderne en matière d'acquisition d'armes?

 

09/02/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Contrats cassés, négociations qui traînent, appels d'offre annulés, exigences extravagantes... L'Inde ne ne comporte vraiment pas en pays responsable en matière d'achats d'armements.

 

Industriels cardiaques s'abstenir... Pour se lancer dans un appel d'offre en Inde dans le domaine de l'armement, il faut d'abord s'armer de beaucoup, beaucoup de patience. Mais pas que... Car l'industriel qui a gagné après une longue, très longue procédure, peut encore tout perdre. En Inde, le jeu "Qui perd gagne" en matière d'achats d'armements est très en vogue. Les groupes français ont malheureusement beaucoup subi de décisions en leur défaveur ces dernières années. En dépit de nombreux déboires, ils ont courbé l'échine face aux enjeux colossaux d'équipements en matière militaire de l'Inde, considéré comme un eldorado par les industriels de l'armement du monde entier.

Peut-être François Hollande en touchera-t-il deux mot au Premier ministre indien Narendra Modi qui se rendra en avril en France pour son premier déplacement en Europe. Les deux hommes d'État devraient discuter du renforcement du partenariat stratégique entre les deux pays et de leur coopération économique. Cette visite de deux jours se déroulera pour partie en province, a précisé Laurent Fabius à quelques journalistes après un entretien avec le Premier ministre indien à New Delhi. En attendant cette visite, tous les industriels de la planète se donnent rendez-vous au salon aéronautique Aero India 2015 (18-22 février) à Bangalore.

 

La demande extravagante de New Delhi

Le méga-contrat pour la vente de 126 avions de combat Rafale à l'Inde, en discussion depuis janvier 2012, devrait figurer en bonne place dans les discussions. Trois ans que Dassault Aviation et ses partenaires et le ministère de la Défense indien sont en négociations exclusives. En décembre dernier, un porte-parole du ministère indien de la Défense avait expliqué que sur le Rafale, "il a été décidé que tout désaccord serait résolu de manière accélérée". La France pouvait être donc rassurée...

Sauf qu'aujourd'hui les négociations sont bel et bien bloquées. Les Indiens souhaitent que les industriels français, Dassault Aviation en tête, garantissent les Rafale qui sortent des usines de HAL (Hindustan Aeronautics Limited), l'industriel étatique indien (délais, dommages...). Et à juste titre, l'avionneur refuse cette demande extravagante. Un désaccord majeur qui pourrait faire le jeu des Russes et des Britanniques, qui n'ont eu de cesse de rappeler en outre à New Delhi combien les Français ne sont pas fiables en termes de livraison. Ils font expressément référence au deux porte-hélicoptères de la classe Mistral fabriqués par DCNS pour le compte de la marine russe. Deux bâtiments dont la livraisons est bloquée par Paris en raison du conflit ukrainien.

En Inde, "tous les interlocuteurs russes des Indiens disent de nous que nous ne sommes pas fiables. Les Anglais également", expliquait en 2014 aux sénateurs un des plus hauts responsables du ministère de la Défense, le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon.

 

Des hélicoptères Fennec au système de défense aérienne SR-SAM

Des déboires, l'industrie d'armement française en a connu un certain nombre en Inde. A commencer par Dassault Aviation. Charles Edelstenne, alors Le PDG, a gardé en travers de la gorge un appel d'offre lancé par New Delhi pour des avions d'entraînement sur lequel le groupe français, qui proposait ses Alpha Jet, avait négocié... pendant vingt-deux ans, avant de jeter l'éponge. Plus récemment, l'Inde a annulé en 2007 un appel d'offres pour l'achat de 197 hélicoptères qui avait été gagné avec son modèle Fennec par Airbus Helicopter (Airbus Group). Ce contrat de 400 millions d'euros pour 197 machines pouvait monter à 1,5 milliard avec l'achat au total de 600 machines.

En 2010, New Delhi a annulé une commande portant sur l'acquisition de six avions ravitailleurs MRTT (Multi-Role Tanker Transport) d'Airbus Group en raison de de son prix élevé, contre les recommandations de l'Indian Air Force (IAF). Mais trois ans plus tard, l'Inde a à nouveau sélectionné cet appareil. Le contrat reste encore à signer. Enfin, trois ans après terminé les négociations et signé en décembre 2011, MBDA attend toujours la mise en vigueur du programme du système de défense aérien, SR-SAM (Short Range Surface to Air Missile), qui est pourtant un programme en coopération.

 

Faut-il débrancher le SR-SAM?

Ce missile sol-air de nouvelle génération doit être co-développé avec la DRDO (Defence Research and Development Organisation) et coproduit en Inde avec Bharat Dynamics Limited, estimé à 4,5 milliards d'euros, dont 1,8 milliard d'euros pour MBDA), est sur la sellette, faute de financement. Pourtant, en février 2013 à l'issue de la visite de François Hollande en Inde, un communiqué de l'ancien Premier ministre indien, Dr Manmohan Singh's avait annoncé avoir conclu avec les industriels les négociations sur le missile SR-SAM.

New Delhi a promulgué en juin 2013 de nouvelles procédures de passation des marchés de défense en plus des 30 % d'offset que les Indiens exigent pour accorder des contrats aux industriels étrangers. Des exigences qui visent notamment à développer une industrie de défense indienne robuste. Clairement, New Delhi a donné une impulsion à "l'indigénisation" des achats d'armements en donnant une plus grande préférence aux entreprises indiennes.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 14:30
Photo R. Nicolas-Nelson Armée de l'air

Photo R. Nicolas-Nelson Armée de l'air

 

08/02/2015 latribune.fr

 

Le ministre de la Défense a confirmé dimanche la tenue de discussions "assez avancées" avec Le Caire pour la vente d'avions de combat de Dassault.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a confirmé dimanche l'existence de négociations pour la vente d'avions de combat Rafale de Dassault à l'Egypte. La rumeur circule depuis plusieurs semaines de discussions en vue de l'achat par Le Caire de 24 Rafale et d'une frégate Fremm, pour un montant compris entre 5 et 6 milliards d'euros.

"Il y a effectivement des discussions assez avancées avec l'Egypte mais elles ne sont pas conclues", a déclaré Jean-Yves Le Drian lors du Grand Rendez-vous Europe 1-iTELE-Le Monde. "Je prends beaucoup de précautions (...) j'espère que ça se fera", a-t-il ajouté.

Le Rafale, qui équipe l'armée française depuis 2004, n'a encore jamais trouvé preneur à l'étranger. Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, a indiqué dans un entretien publié samedi dans "Le Figaro" que l'avionneur était proche de conclure le premier contrat export du Rafale, sans  préciser avec quel pays.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 13:56
Nexter Roanne : « le programme Scorpion assure un socle d'activité »

 

09 février 2015 - Aline VINCENT – L’Essor

 

Le 5 décembre dernier, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian annonçait la signature du contrat Scorpion. Il est confié au GME (Groupement momentané d'entreprise) comprenant Nexter Systems, Renault Truck Défense et Thales. Incidences pour le site de Nexter de Roanne. Entretien avec André Marcon, directeur du site.

 

Récemment, des interrogations sur la charge de travail à moyen terme pour le site roannais avaient surgi. Quelles incidences aura pour Roanne le programme Scorpion annoncé le 5 décembre par le ministre de la Défense ?

 

Scorpion assure un socle d'activité à long terme à l'établissement de Roanne. Il porte sur 1 668 véhicules Griffon ou VBMR pour véhicules blindés multirôles, et 248 Jaguar ou EBRC pour Engins blindés de reconnaissance. La cadence moyenne sera de 90 véhicules par an pour le premier et 24 pour le second. La ligne SMS (Structures mécano soudées Ndlr) se développe sur plus de 5 000 m2. La ligne d'intégration occupe 3 000 m2. Le programme s'étalera sur 16 ans. Un impact significatif. Une partie des salariés de notre bureau d'études (160 salariés au total Ndlr) a déjà commencé à travailler dessus, notamment la structure mécano-soudée, l'architecture générale étant bien entendu réalisée en amont. Les premières livraisons interviendront en 2018 pour s'étaler jusqu'en 2033. Le site roannais est chargé de l'ingénierie, la définition des outillages, l'usinage, la protection des surfaces, le montage, l'intégration, en particulier la motorisation et l'électronique … jusqu'aux essais.

 

En attendant que Scorpion soit arrivé en pleine puissance, où en sont les programmes en cours, le VBCI et l'Aravis ?

 

Nous venons juste de livrer le dernier des 630 VBCI. Toutefois, cette activité n'est totalement pas terminée puisqu'une mission démarre sur des évolutions spécifiques portant sur certaines fonctionnalités. On cherche notamment à accroître sa capacité « d'emport » de charges importantes. Nous travaillons également actuellement sur la production de contrats à l'export avec l'Aravis et le Caesar qui vont se dérouler sur 2015 et une partie de 2016.

 

Vous êtes donc assuré d'avoir de la charge de travail pour les 800 salariés que compte le site de Roanne jusqu'en 2033 ?

 

En additionnant ces différents programmes, notre charge est sécurisée pour l'ensemble de l'usine, en 2015. Pour 2016 et 2017, nous espérons répondre à d'autres contrats exports non encore en vigueur à ce jour. On a une grande quantité de prospects sur nos produits pointus, modernes et attractifs. C'est le cas par exemple de l'Aravis 4X4, du Titus en 6X6 et du VBCI en 8X8 ou encore de l'artillerie Caesar 155 mm... Des prospects viennent régulièrement visiter notre site. Le programme Scorpion va représenter un tiers de l'activité de l'usine. L'impact sera de l'ordre de 250 emplois. D'autres contrats de moindre ampleur viendront compléter l'activité, la révision générale approfondie du char Leclerc en fait partie. Nous assurons aussi une importante activité d'assistance et de soutien pour nos clients. Ce SAV comprend la gestion et la livraison de pièces de rechange et des missions d'assistance et d'entretien de parcs de véhicules chez le client. Le tout concerne environ 200 personnes. En cas de sous-charge également sur l'établissement, nous ne serions pas sans solution. Nous pourrions faire appel à l'adaptabilité du personnel entre ces différentes missions. L'important et constant effort de formation de Nexter, qui va bien au-delà des obligations légales, nous offre cet atout. Chez Nexter, la gestion prévisionnelle des compétences est un axe fort, un véritable outil de pilotage et d'échange avec nos partenaires sociaux.

 

Scorpion ?

 

Nexter Roanne : « le programme Scorpion assure un socle d'activité »

Le GME (Groupement momentané d'entreprises) Scorpion comprend Nexter Systems, Renault Truck Défense et Thales Le GME est basé à Satory, siège de Nexter Systems. Les deux véhicules commandés sont le VBMR et L'EBRC. Le véhicule blindé multirôles baptisé Griffon, remplacera le VAB. Véhicule 6X6 de transport de troupes (24,5 t avec moteur 400 CV).Il sera décliné en plusieurs variantes en fonction des missions (génie, poste de commandement, artillerie...) et doté d'un tourelleau. L'EBRC, engin blindé de reconnaissance et de combat, appelé Jaguar, remplacera l'AMX 10 RC, l'ERC 90 Sagaie et l'AMX 10 HOT. Véhicule 6X6 de 25 t avec moteur de 490 CV, il sera le char léger de l'armée de terre (puissance de feu, protection et mobilité). La tourelle intégrera deux hommes. Il mettra en œuvre le tout nouveau calibre de 40 mm CTA très innovant et compact.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 13:55
Pastor provides protection against pirates

 

3 February 2015 Berenice Baker

 

The threat of piracy against merchant shipping is growing, and while navies are bolstering their patrols in high-risk areas, they can’t be everywhere, so shipping companies are taking the problem into their own hands. Thales has set out to support them with its Pastor turnkey solution, combining mission-adapted systems and an onboard security team to improve crew and cargo safety, and even reduce insurance premiums.

 

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