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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 22:30
Rafale et frégate FREMM : l'accord que la France a proposé à l'Egypte

L'Egypte va très certainement s'offrir 24 Rafale et une frégate multimissions FREMM

 

06/02/2015 Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a entre ses mains la proposition détaillée de la France pour la vente de 24 Rafale et d'une frégate multimissions pour environ 4,5 milliards d'euros.

 

Comme La Tribune l'avait révélé mi-janvier, un accord est maintenant très proche entre la France et l'Egypte. Paris a proposé ce vendredi un accord à la délégation égyptienne de haut niveau venue à Paris depuis le début de la semaine pour négocier la vente de Rafale et de frégate FREMM. Repartie au Caire avec un accord conclu avec le Trésor, la délégation va le proposer au président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, qui doit statuer très rapidement.

Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, affirme samedi dans "Le Figaro" que l'avionneur est en passe de "réussir le premier contrat export du Rafale", l'avion français de combat. "Quand la température monte, je reste très prudent. Je peux juste dire que nous sommes proches de réussir le premier contrat export du Rafale", confie Eric Trappier au "Figaro Economie", sans nommer le pays acquéreur potentiel.

"Nous avons plusieurs prospects au Moyen-Orient qui sont très actifs. En Egypte, il reste encore plusieurs étapes à franchir. Nous menons un travail de fond avec l'Inde dans un dossier très complexe en termes de montage industriel. Et nous avons des campagnes Rafale plus lointaines, y compris en Europe", déclare le PDG de Dassault Aviation.

 

Que propose précisément la France à l'Egypte ?

La délégation égyptienne est donc repartie avec en poche un accord pour la vente de 24 Rafale, dont six exemplaires pourrait être prélevés sur la flotte de l'armée de l'air, et d'une frégate multi-missions FREMM - et non plus deux comme prévues initialement - pour un montant d'environ 4,5 milliards d'euros : 3,5 milliards pour les avions de combat fabriqués par Dassault Aviation et 1 milliard pour le navire de guerre (achat, formation, maintien en condition opérationnel). La France va fournir au Caire la frégate Normandie, la deuxième FREMM de lutte anti-sous-marine qui était destinée à la Marine nationale et qui est en train d'effectuer les dernières mises au point de son système de combat. Des modifications sont prévues pour la livrer à la marine égyptienne.

Ce qui posait question dans les négociations, c'était surtout le financement de la transaction. Finalement Paris a consenti beaucoup d'efforts pour séduire Le Caire et faciliter cette opération. Sous pression en raison d'une loi de programmation militaire qui prévoit la vente à l'export des Rafale et des FREMM pour sa bonne exécution financière, la France propose donc de prendre à sa charge 60% du crédit acheteur, le reste étant pris par un pool bancaire, notamment le Crédit Agricole. En outre, l'acompte sera payé à 50 % par l'Egypte et à 50 % par les banques.

 

Le film des négociations

L'affaire commence à se nouer en septembre quand l'Egypte exprime un intérêt pour le Rafale lors de la visite mi-septembre au Caire de Jean-Yves Le Drian. Une demande qui n'était pas nouvelle. Déjà au début de l'été 2011 avant les élections législatives prévues en fin d'année, les militaires égyptiens avaient déjà adressé à Paris une "expression d'intérêt" pour 12 à 20 Rafale. Paris est alors très embarrassé et Dassault Aviation pas intéressé. Pour autant, Paris commence à discuter avec Le Caire pour comprendre le besoin des militaires égyptiens. Des pilotes égyptiens essaieront même le Rafale. Mais cela n'ira pas plus loin.

L'opération prend vraiment tournure lors de la visite d'Abdel Fattah al-Sissi à Paris fin novembre. Le président égyptien confirme à François Hollande son intérêt pour le Rafale et pour également deux frégates FREMM. Le Caire veut effectivement acquérir des frégates multi-missions très rapidement. Livrer rapidement une FREMM, cela tombe plutôt bien. La France est prête à lui fournir la Normandie, la deuxième FREMM de lutte anti-sous-marine destinée à la Marine nationale. DCNS a déjà conclu en un temps record (six mois) un contrat portant sur la vente de quatre corvettes de type Gowind.

 

Des visites fréquentes au Caire et à Paris

Quinze jours environ après la visite à Paris du président Abdel Fattah al-Sissi, une délégation de très haut niveau d'une quinzaine de militaires égyptiens de l'armée de l'air et de la marine, arrivent le 10 décembre en France en vue de discuter avec Dassault Aviation et le groupe naval DCNS. La délégation égyptienne doit rester une dizaine de jours en France avec comme objectif de conclure avant de rentrer au Caire. Mais les négociations butent finalement sur le financement de l'opération. "Il y a un écart très (trop ?) important entre la volonté politique et Bercy qui reste très frileux", expliquait-on alors à La Tribune.

Mais les fils ne sont pas rompus entre Paris et Le Caire même si beaucoup d'observateurs ne croient toujours pas à cette opération. Mais finalement, tout s'accélère mi-janvier quand une délégation du Trésor se rend au Caire pour évaluer les garanties de l'Égypte en cas d'un accord avec les industriels français. Et visiblement les Égyptiens répondent positivement aux questions et surtout aux attentes de la délégation française. Parallèlement, les PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, de DCNS, Hervé Guillou, et du missilier MBDA, Antoine Bouvier, sont le 16 janvier au Caire pour faire avancer un accord avec l'Égypte, voire finaliser les négociations, selon des sources concordantes. Ce ne sera pas le cas mais les deux pays ont la volonté de conclure. Ce qui pourrait être le cas très prochainement.

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 21:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

07 février 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - L'agresseur présumé de trois militaires français en faction devant un centre communautaire juif mardi à Nice (sud-est), un mois après les attentats jihadistes à Paris, a été inculpé samedi pour tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste et placé en détention provisoire, a appris l'AFP de source judiciaire.

 

Un soldat avait été blessé au couteau à une joue, et un autre au bras, alors que le troisième avait maîtrisé l'assaillant, Moussa Coulibaly, 30 ans, une personne connue des services de renseignement après avoir donné des signes de radicalisation, selon l'expression du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.

 

Durant sa garde à vue, il a rompu le silence mercredi pour évoquer sa haine de la France, de la police, des militaires et des juifs, selon une source proche de l'enquête.

 

Les enquêteurs cherchent dorénavant à déterminer le parcours et les motivations de Moussa Coulibaly, entre autres de déterminer s'il savait que les militaires surveillaient l'accès à un centre communautaire abritant discrètement, dans une cour en retrait de la rue, le Consistoire israélite de Nice, Radio Shalom et une association juive.

 

Après les premières 48 heures de garde à vue, il a fait savoir jeudi qu'il ne souhaitait plus être assisté d'un avocat, a indiqué vendredi à l'AFP son avocate commise d'office pour les premiers interrogatoires, Me Caroline Laskar.

 

Cette attaque à Nice a été la première qualifiée de terroriste depuis les attentats perpétrés par trois jihadistes français à Paris du 7 au 9 janvier contre la rédaction de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, des policiers et un supermarché casher, qui ont fait 17 morts. Les trois auteurs avaient été abattus par les forces de l'ordre.

 

Moussa Coulibaly n'a a priori aucun lien avec Amédy Coulibaly, l'un des trois auteurs des attentats de Paris, selon plusieurs sources proches de l'enquête. Amédy Coulibaly avait abattu une policière dans la banlieue sud de Paris le 8 janvier avant de tuer le lendemain un employé et trois clients juifs lors d'une prise d'otages sanglante dans un supermarché casher.

 

Dans l'hôtel proche de la gare de Nice où Moussa Coulibaly séjournait depuis le 29 janvier, les policiers ont trouvé un texte écrit de sa main adressé à Allah, mais où il ne mentionne aucun projet d'attentat, selon une source proche de l'enquête.

 

Il était déjà venu à Nice les 25 et 26 janvier, puis était parti en Corse où il s'était fait repérer par la police aux frontières en cherchant à acheter un aller simple au départ de Nice pour la Turquie, étape sur la route du jihad en Syrie.

 

La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), alertée par la police aux frontières, avait demandé aux autorités turques de le refouler, ce qu'elles ont fait le 29 janvier. A son retour en France, il avait été placé sous surveillance policière.

 

Moussa Coulibaly est connu pour des faits de droit commun à Mulhouse (est) où il a résidé entre avril 2006 et novembre 2009: vol à l'étalage, violences, usage de stupéfiants, outrage à agents de la force publique.

 

Quelque 10.500 militaires ont été déployés en renfort en France depuis les attentats pour protéger les sites sensibles, notamment ceux de la communauté juive.

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 21:55
Musée de l’air: un salon pour découvrir les métiers de l’aéronautique

 

06/02/2015 Sources : Musée de l'air et de l'Espace

 

La 23e édition du salon des formations et métiers aéronautiques se tient, du 6 au 8 février 2015, au musée de l'Air et de l’Espace du Bourget (93).

 

Organisé en partenariat avec le magazine Aviation et Pilote, cet événement s’est affirmé, au fil des ans, comme un événement incontournable du secteur. Plus d’une cinquantaine d'exposants, français et étrangers, sont rassemblés afin de présenter tous les métiers du secteur aérien, ainsi que les cursus de formations.

 

Les intervenants présents sur les stands et les conférenciers présenteront les métiers du pilotage, du contrôle aérien, de l’escale, du service à bord, de la sécurité aérienne et de la maintenance, ainsi que les carrières militaires. Un stand est notamment tenu par le centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) de Pontoise, tandis que des conférences quotidiennes présenteront notamment les métiers de l’aéronautique de Défense.

 

Informations pratiques:

Ouverture les 6, 7 et 8 février 2015, de 10h à 17h

Hall 10 - Entre deux guerres

Entrée gratuite

Plus d’informations sur le site du musée de l’air et de l’espace

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 21:45
Côte d’Ivoire : la section d’appui mortier des FFCI en exercice à Lomo Nord

 

06/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 24 au 31 janvier 2015, Lomo Nord, au sud de la République de Côte d’Ivoire, a été le théâtre d’exercices au tir pour la section d’appui mortier du 35ème  régiment d’infanterie. Ces exercices étaient réalisés dans le cadre du maintien en conditions opérationnelles des forces françaises prépositionnées sur la façade ouest africaine.

 

Cet entrainement avait pour objectif l’entretien des savoir-faire et connaissances techniques des stagiaires afin de mieux appréhender les phases de tirs, dans des mises en condition réelles. Sur ordres du chef du groupe mortier, les deux pièces, chacune armée par 5 soldats, ont été mises en œuvre pour la séquence de tir. Leur mission était de détruire des cibles placées jusqu’à 4 km. Au cours de cette semaine, les manouvres de tir ont été réalisées de jour comme de nuit, avec, pour le tir nocturne, un équipement spécifique composé de caméras thermiques de type « Sophie ».

 

Véritable prouesse technique, le tir mortier nécessite sang-froid et précision. Le groupe mortier profite avant tout aux autres membres de la compagnie d’infanterie qui, en cas de besoin, sollicitent un appui feu.

 

Les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), créées le 21 janvier, continueront à assurer la protection des ressortissants français et à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale, avec les forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI). Elles seront en mesure d’appuyer les partenaires de la région, notamment l’ONUCI, conformément aux dispositions des résolutions du Conseil de la sécurité. Ces forces constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la sous-région. 

Côte d’Ivoire : la section d’appui mortier des FFCI en exercice à Lomo NordCôte d’Ivoire : la section d’appui mortier des FFCI en exercice à Lomo Nord
Côte d’Ivoire : la section d’appui mortier des FFCI en exercice à Lomo NordCôte d’Ivoire : la section d’appui mortier des FFCI en exercice à Lomo Nord
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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 21:30
Liban : instruction conjointe au combat en zone urbaine

 

06/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 26 au 30 janvier 2015, la Force Commander Reserve(FCR), a conduit au Liban une semaine d’interactions centrées sur le combat en zone urbaine, entre les fantassins de la 5ebrigade des forces armées libanaises et la compagnie VBCI armée par le 152e régiment d’infanterie.

 

L’objectif de cette formation commune était l’apprentissage théorique et pratique des actes élémentaires et des techniques de combat en zone urbaine. La semaine a débuté par une présentation et mise en pratique des matériels : utiliser son arme, se déplacer et se poster. Une fois le travail individuel acquis, les 30 stagiaires se sont entrainés au travail en trinôme sur un site désaffecté de l’ONU, au sud du Liban.

 

Ces interactions ont été l’occasion de renforcer l’interopérabilité et la complémentarité opérationnelle des matériels et des hommes. Ainsi, un groupe génie et une équipe cynotechnique sont intervenus conjointement pour investir une pièce et éclairer la progression des soldats français et libanais. Ces derniers bénéficiaient également d’un appui blindé (un M113 et un VBCI).

 

La semaine s’est achevée par une séance de tir et un exercice de synthèse. Elle a été conclue par une remise de diplômes.

 

Dans le cadre de notre coopération bilatérale avec les forces armées libanaises (FAL), le combat en zone urbaine constitue un domaine opérationnel privilégié depuis 2012. Cette coopération est notamment mise en œuvre et exercée par les forces françaises déployées au sein de la FINUL.

 

Avec 800 hommes, la France est l’un des principaux contributeurs à la FINUL. Les militaires français au Liban sont déployés dans le cadre de l’opération DAMAN, nom de participation française à la FINUL : ils arment principalement la FCR de la FINUL, qui constitue une réserve d’intervention opérationnelle. Dans le cadre de la résolution 1701, la FCR participe à l’entraînement et à la montée en puissance des Forces armées libanaises, par le biais d’exercices, de patrouilles, de formations et d’entraînements conjoints réguliers.

Liban : instruction conjointe au combat en zone urbaineLiban : instruction conjointe au combat en zone urbaine
Liban : instruction conjointe au combat en zone urbaine
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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 17:30
Le Rafale de retour de reconnaissance armée

 

28 janvier 2015 Crédits : Etat-major des armées / armée de l’Air

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech.

 

Plus de photos


 

 

 

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 12:55
 Les oreilles d’or

 

04/02/2015  Ministère de la Défense

 

Le saviez-vous ? Derrière beaucoup de coutumes, usages, traditions et expressions militaires se cachent bien souvent des anecdotes insolites, amusantes ou historiques. Alors pour étoffer votre culture générale et briller le matin devant vos collègues à la machine à café, plongez-vous dans notre rubrique du mercredi. Aujourd'hui, la rédaction vous explique ce que sont les méconnues mais très utiles « oreilles d’or ».

 

Avez-vous déjà entendu parler des oreilles d’or ? Non ? Et bien, vous n’êtes certainement pas le seul. Car on n’entend pas souvent parler d’elles alors qu’elles, elles entendent beaucoup de choses…

 

Explication : sous la mer, il n’y a pas de lumière mais quantité de bruits et c’est grâce à eux que les sous-mariniers appréhendent leur environnement. Or justement, à bord des sous-marins,  ils existent des spécialistes de l’analyse acoustique. Recrutés pour leur excellente mémoire auditive et leur sens musical développé, ils sont formés à la reconnaissance auditive des bruits sous-marins, naturels et artificiels. Ils sont ainsi capables d’identifier un bâtiment de guerre, d’en déterminer l’allure, de déceler des bruits précis comme ceux provoqués par les ouvertures ou fermetures de portes des tubes lance-arme. Ils s’appuient pour cela à la fois sur leur faculté auditive très développée et très entraînée mais aussi sur les enregistrements effectués par les sonars.

Une tâche difficile, compliquée encore par la pollution sonore sous-marine, puisqu’ils doivent pouvoir isoler les sons qui se superposent et faire le tri entre ceux d’intérêt et les superflus comme ceux émis par les mammifères marins, les chalutiers ou encore les installations off-shore. On comprend mieux pourquoi ces personnes, dotées d’une ouïe extraordinaire, ont été surnommées les « oreilles d’or ».

 

Source : Abécédaire des forces sous-marines, éd. Decoopman

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 12:55
Le Porte-Avions Charles de Gaulle et l'USS Vicksburg  - photo Marine Nationale

Le Porte-Avions Charles de Gaulle et l'USS Vicksburg - photo Marine Nationale

28 janvier 2015 - par PA Charles de Gaulle
 

Didier François, reporter à Europe 1, était à bord du Charles de Gaulle à l’occasion de son appareillage pour la mission Arromanches 2015 et des vœux aux armées du Président de la République le 14 janvier, afin de ressentir l’atmosphère du bord et recueillir des témoignages. Le temps d’une discussion, les rôles s’inversent et le reporter est interviewé…

 

Lire l'entretien

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 12:55
Les tireurs embarqués en campagne de tir MASA dans le Sud-Ouest

 

06/02/2015 Sources : Armée de l'air

 

Embarqués à bord d’hélicoptères Fennec, ils assurent la protection aérienne du territoire français, contribuant à la posture permanente de sûreté (PPS).

 

Du 2 au 4 février 2015, une campagne de tir air-sol organisée au profit des équipes « mesures actives de sûreté aérienne » (MASA) s’est déroulée sur le champ de tir de Captieux (33).

 

Des spécialistes des escadrons de protection des bases aériennes 115 d’Orange et 107 de Villacoublay et du commando parachutiste de l’air n°30 (CPA 30) de Bordeaux participaient à cet exercice, tout comme l’équipage d’un Fennec de l’escadron d’hélicoptère 5/67 « Alpilles ».

 

Cette campagne de tir a permis la reconduction des licences opérationnelles délivrées à une vingtaine de chefs d’équipe et de tireurs embarqués. Chaque équipe MASA a réalisé deux séances de jour, ainsi qu’un tir de nuit, délivrant plusieurs types de munitions (calibre 7,62 mm de fusil HK 417, calibre 12 de fusil à pompe TPS, fusées éclairantes, etc.).

 

365 jours par an, 24 heures sur 24, l’armée de l’air est responsable en toutes circonstances de la défense aérienne du territoire national. S’appuyant sur un dispositif permanent interarmées et interministériel travaillant en réseau (radars, centre national des opérations aériennes), des hélicoptères et des avions de chasse de la permanence opérationnelle (PO) répartis sur l’ensemble de l’Hexagone, se tiennent prêts à décoller à tout moment pour effectuer des missions MASA.

 

Tireurs embarqués lors de la campagne de tir air-sol

Tireurs embarqués lors de la campagne de tir air-sol

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 12:55
Sagem modernise le porte-avions Charles-de-Gaulle

En mission depuis le mois de janvier 2015, le porte-avions Charles-de-Gaulle, fleuron de la Marine française, bénéficie de nouveaux équipements de navigation et d’optronique fournis par Sagem (Safran).

 

06.02.2014 Sagem (Safran)

 

Capable d’embarquer une quarantaine d’aéronefs, le porte-avions à propulsion nucléaire Charles-de-Gaulle assure depuis quinze ans les opérations du GAN (le groupe aéronaval) au service des intérêts de la France, partout dans le monde. Sous la maîtrise d’ouvrage de la Direction générale de l’armement (DGA) et la maîtrise d’œuvre de DCNS, Sagem (Safran), spécialiste mondial de l’optronique et de la navigation marine, modernise actuellement plusieurs équipements de bord : le système de navigation et d’alignement, des systèmes de veille et certains équipements d’aide à l’appontage.

 

Navigation : Sagem donne le cap

Grâce à son système de combat intégré, le Charles-de-Gaulle est en mesure de conduire ses missions dans les conditions les plus extrêmes. Au cœur de ce dispositif, les centrales inertielles de Sagem assurent les fonctions de navigation du navire et garantissent le fonctionnement des systèmes de veille et de protection. « Le Charles-de-Gaulle était équipé de trois centrales inertielles mécaniques, que nous allons progressivement remplacées par des centrales gyrolasers SIGMA 40, explique Bruno Bellanger, directeur des programmes de la division Avionique de Sagem. Ces équipements, d’une précision extrême, sont totalement insensibles aux vibrations ou aux variations de température pouvant être rencontrées en situation de combat.»

Autre atout de ces centrales : leur grande flexibilité d’utilisation. En effet, elles seront désormais capables d’effectuer des opérations d’alignement des centrales inertielles embarquées à bord des Rafale, tout en continuant à assurer leurs missions de navigation. « Avant le décollage de ces avions de chasse, leurs centrales inertielles ont besoin de s’orienter rapidement par rapport au nord géographique, en mesurant la rotation de la terre, rappelle Hélène Lecoeuche, directeur grands comptes militaires aéronautiques à la division Avionique. Cette opération, appelée alignement à la mer, est particulièrement délicate car, sur le pont d’envol, l’avion n’est plus lié à la terre. Les gyrolasers du porte-avions vont donc transmettre l’information de mouvement du navire à ceux embarqués sur les avions pour qu’ils puissent compenser les mouvements relatifs par rapport à la terre et donc s’aligner. » 

 

L’optronique, garante de la sécurité

Le système EOMS-NG (Electro-Optical Multifunction System - Nouvelle Génération). - photo Safran

Le système EOMS-NG (Electro-Optical Multifunction System - Nouvelle Génération). - photo Safran

Autres équipements modernisés par Sagem : les dispositifs de veille optronique. Rattachée au système de combat du porte-avions, la veille optronique sert à détecter, puis à identifier d’éventuelles menaces aériennes ou de surface. « Avant que les équipements optroniques du porte-avions deviennent obsolètes, indique Pierre-Olivier Nouguès, directeur du département optronique marine de Sagem, leur remplacement par l’EOMS NG (Electro-Optical Multifunction System – New Generation). Ce produit, unique au monde, combine une veille et une poursuite panoramique infrarouge longue portée avec une conduite de tir électro-optique. Le déploiement de ces capteurs est prévu pendant la prochaine période d’entretien du Charles de Gaulle. »

Le DALAS (Dispositif d'Aide à L'appontage lASer) va lui aussi être modernisé. « Ce système est essentiel, car il informe l’officier d’appontage de la position des avions en approche avec une très grande précision, précise Pierre-Olivier Nouguès. Les informations fournies par le système DALAS sont primordiales pour l’officier qui peut, le cas échéant, demander au pilote de remettre les gaz pour éviter un accident. Le nouveau dispositif sera livré début 2017. »

 

Au service de la Marine nationale

Pour l’ensemble de ces systèmes, Sagem a développé en laboratoire des modèles de simulation numérique extrêmement aboutis. Le but est de garantir le bon fonctionnement des nouveaux systèmes dès leur installation à bord, sans avoir recours à une campagne d’essais, incompatible avec la disponibilité opérationnelle requise pour un tel bâtiment. « Le niveau d’exigence exprimé par la DGA est la preuve de la très grande expérience de notre pays dans les opérations extérieures. Nous sommes fiers de mettre notre maîtrise technologique au service du plus emblématique des bâtiments de la Marine française », conclut Fabrice Delhaye, directeur du département navigation de Sagem.

 

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 08:55
Prendre soin de son sommeil pour rester opérationnel

Stage sur la gestion de la fatigue en milieu opérationnel. Un stagiaire effectue une micro-sieste après avoir été tenu éveillé plus de 30 heures. - photo DICoD

 

06/02/2015 C.B. – Ministère de la Défense

 

Depuis plusieurs années l’unité « fatigue et vigilance » de l’Institut de recherche biomédicale des armées (l’IRBA) mène des recherches sur le sommeil. Des recherches et des expertises qui sont menées au profit des armées.

 

Le sommeil joue un rôle fondamental pour notre organisme. Il est l'unique moyen de récupérer nos capacités physiques et psychiques. Dormir aide donc l’organisme à se régénérer. L’altération du cycle veille-sommeil induit de nombreuses conséquences sur notre organisme.

 

L’unité Fatigue et vigilance du département Neurosciences et contraintes opérationnelles de l’Institut de recherche biomédicale des armées (IRBA) mène des recherches sur le sommeil. « Nous étudions la somnolence dans les sous-marins, la détection de micro-sommeil et d’hypovigilance en vol chez les personnels navigants (A400M, Falcon, Atlantique 2, etc.) ou encore la vigilance des pilotes de drone ou de Super étendard marine… Ces problématiques touchent toutes les armées », souligne le docteur Mounir Chennaoui, chef de l’unité Fatigue et vigilance.

 

En opération extérieure, les altérations du cycle veille-sommeil sont très fréquentes. Les missions sont longues et le personnel doit gérer au mieux sa récupération physique et mentale. Or des études scientifiques ont démontré que la fatigue altère la vigilance et les performances mentales psychotechniques. Elle diminue également la résistance au stress. Les personnes sont moins aptes à prendre la bonne décision le moment voulu. Lors d’une mission, les conséquences peuvent alors être très graves pour l’individu et le groupe. La restriction de sommeil induit également des conséquences physiologiques avec l’apparition de symptômes métaboliques comme le diabète ou l’hypertension.

Des contre-mesures existent pour pallier aux effets de la fatigue. « Les siestes sont les meilleurs outils pour maintenir la performance et la capacité opérationnelle des hommes », explique le médecin principal Fabien Sauvet. « Il est vérifié scientifiquement que toute période de sommeil est bénéfique à l’organisme. »

 

Les excitants comme le café ou le thé sont également des moyens employés ainsi que la luminothérapie. L’emploi des techniques d’optimisation du potentiel ou TOP peut également favoriser la récupération physique.L’usage de la pharmacologie est à envisager en ultime recours : l’utilisation en opération de substances qui maintiennent l’éveil ou facilitent un sommeil réparateur étant très réglementée. Les médecins militaires peuvent ainsi prescrire dans des situations particulières des hypnotiques pour favoriser le sommeil, ou des médicaments excitant comme la caféine à libération prolongée. Cette substance qui permet de maintenir une personne éveillée durant six heures a été employée pour la première fois lors de missions aériennes pendant l’opération Harmattan.

 

10 règles à respecter pour optimiser au quotidien son sommeil :

-    favoriser de bonnes conditions (température, bruit, obscurité, confort) ;

-    se lever et se coucher à la même heure ;

-    pratiquer une activité physique régulière ;

-    respecter un rituel du sommeil ;

-    faire appel à une activité relaxante le soir (lire, prendre un bain tiède) ;

-    éviter les sources lumineuses le soir (smartphone, tablette…) ;

-    éviter de regarder la télé au lit ;

-    diner léger ;

-    s’abstenir de consommer de l’alcool ;

-    éviter les excitants –café, thé, nicotine – le soir.

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 08:55
Chaire Cyber Défense

 

source Ecole Navale

 

Le Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité Nationale, approuvé par le Président de la République en avril 2013, élève la cyber défense au rang de priorité nationale.

La cyber sécurité, et plus particulièrement la cyber défense, a été identifiée comme un axe stratégique du Livre Blanc Défense et du Pacte d’Avenir Bretagne rendu public en décembre 2013.

Le Pôle d’excellence en cyber défense en Bretagne se structure autour de deux composantes indissociables :

- la première est consacrée à la formation initiale, la formation continue et l’enseignement supérieur,

- l’autre concerne la recherche, garante d’un enseignement supérieur de qualité, et le développement d’un tissu industriel.

Il doit également s’appuyer sur l’organisation technico-opérationnelle pour mettre en place les plates-formes nécessaires à la formation, l’entraînement à la gestion de cyberattaques et l’expérimentation de nouveaux produits de sécurité informatique.

La composante navale de la cyber défense constitue l’un des axes essentiels au développement de telles compétences. L’École navale, TELECOM Bretagne, DCNS etTHALES ont depuis une vingtaine d’années une tradition d’échanges scientifiques et de collaborations dans les domaines des systèmes navals, des systèmes d’informations et de télécommunications. Les quatre partenaires créent, à l’automne 2014, avec le soutien de la région Bretagne et sous le haut patronage de l’Officier Général Cyber, une chaire dans le domaine de la cyber défense des systèmes navals dont le titulaire est le Dr. Patrick Hébrard.

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Pour l’École navale, ce projet devrait permettre de développer une expertise au profit de la formation des élèves-officiers ingénieurs et des officiers SIC de la Marine nationale tout en renforçant les partenariats dans le domaine de la recherche avec les industriels du monde naval et le domaine du maritime civil.

Pour TELECOM Bretagne, ce projet d’inscrit dans une démarche de renforcement des activités dans le domaine de la cyber sécurité et son élargissement au domaine du naval (en savoir +).

Pour DCNS, il constitue un élément de concrétisation de sa politique de recherche et d’innovation en structurant des partenariats avec les acteurs académiques d’excellence dans ses domaines d’activités (en savoir +).

Pour THALES, il constitue un élément de concrétisation de sa politique de recherche et d’innovation en structurant des partenariats avec les acteurs académiques d’excellence dans ses domaines d’activités (en savoir +).

Cette chaire cyber défense constituera une plateforme de diffusion et de valorisation des résultats des recherches et des projets développés, tant sur le plan national qu’international, au profit des partenaires.

Les activités de la chaire prendront la forme de façon privilégiée de thèses de doctorat et de post-doctorat dont les modalités seront définies par le comité exécutif.

Le Programme Technique de la Chaire est organisé en un ensemble d’activités réparties entre l’École navale, TELECOM Bretagne, DCNS et THALES.

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 08:49
Photo : Bataillon de Chasseurs Ardennais

Photo : Bataillon de Chasseurs Ardennais

 

 

04/02/2015  Victoria Timmermans –  MIL.be

 

Depuis le 17 janvier dernier, des militaires du Bataillon de Chasseurs Ardennais patrouillaient dans les rues de Bruxelles. Leur mission consistait à surveiller des cibles potentielles d'une menace terroriste. Leur présence dans la rue en a rassuré plus d'un.

 

C'est dans une lettre adressée aux Chasseurs Ardennais qu'une maman de deux enfants, scolarisés à l'école juive, a voulu témoigner de sa gratitude. « Je voudrais exprimer ici ma plus profonde reconnaissance pour le boulot formidable que nos militaires accomplissent chaque jour en ces temps difficiles, en veillant à la sécurité de nos enfants » écrit-elle. Leur présence dans la rue ne passe pas inaperçue et a été saluée à maintes reprises.

 

Cette maman se dit également rassurée de savoir ses enfants protégés quotidiennement. Elle craignait toutefois qu'ils soient impressionnés, voire effrayés par cette présence militaire inhabituelle aux portes de leur école. « Mais cette crainte s'est tout de suite dissipée en constatant combien grande était leur douceur, leur humanité, leur vigilance tranquille et souriante... »

 

Si la vue des uniformes rassure cette maman, cela donne également des idées à son jeune garçon de 5 ans. Dans sa lettre, elle explique que c'est avec des étoiles plein les yeux que son fils espère désormais devenir un Chasseur. En plus d'exprimer sa reconnaissance, elle avoue prier pour que les militaires du bataillon puissent rentrer, sains et saufs, auprès des leurs. « Du fond du cœur, un immense merci à nos Chasseurs Ardennais d'être là » conclut-elle.

 

Outre le fait d'avoir assuré la sécurité, les Chasseurs ont conquis le cœur de plusieurs citoyens. Une mission doublement réussie et une lettre de reconnaissance qu'ils ne devraient pas oublier de sitôt.


 

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 07:55
2000ème ravitaillement à la mer pour le BCR « Marne ».

 

29 janvier 2015 par BCR Marne

 

Après un départ de Toulon le 13 janvier pour une mission de soutien au groupe aéronaval en méditerranée, le BCR “Marne” vient d’effectuer son 2000 eme RAM.

 

Hasard du calendrier, ce ravitaillement a été effectué avec le PA « Charles de Gaulle » et dans un cadre opérationnel : le déploiement « Arromanches ».

Lancée le 2 février 1985, la « Marne » a effectué son premier ravitaillement le 28 mai 1986.

29 ans plus tard le bâtiment fête donc cet anniversaire de la plus belle des manières en ravitaillement le vaisseau amiral de la flotte française.

A cette occasion, les pavillons de traditions du bâtiment ont été arborés, et certains membres de l’équipage ont revêtu leurs plus beaux déguisements afin de célébrer au moment de la séparation des bâtiments cet événement unique.

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 07:50
Les Lanciers prennent la relève des Chasseurs Ardennais

 

05/02/2015 Victoria Timmermans – MIL.be

 

Depuis ce vendredi 30 janvier, les bérets noirs des Lanciers ont remplacé les bérets verts du Bataillon de Chasseurs Ardennais dans les rues de Bruxelles.

 

Quelque 130 Lanciers sont déployés à divers endroits clés de Bruxelles. Leur mission de soutien à la police est la même que celle remplie par leurs prédécesseurs. Ils doivent surveiller, de jour et parfois même de nuit, des lieux qui pourraient être la cible d'une attaque terroriste.

 

Pour cette opération, les militaires travaillent en concertation avec les policiers. Le lieutenant-colonel Hoggart, chef de corps du 1/3 Bataillon de Lanciers, explique que ses hommes représentent un appui pour la police fédérale et locale. « Pour nous, il s'agit uniquement d'une mission statique. C'est la police qui s'occupe des patrouilles et interceptions » précise-t-il. Cependant ce sont bien les militaires qui sont présents dans la rue et qui doivent contacter la police en cas de menace.

 

Une mission de sécurisation que les Lanciers effectueront jusqu'au 9 février prochain. La suite des événements n'est pas encore déterminée. Les responsables doivent se concerter pour savoir si le dispositif de sécurité sera reconduit. Ils devront également réévaluer le niveau de la menace terroriste dans notre pays, actuellement élevé au niveau 3 sur une échelle de 4. Les Lanciers sont pourtant d'ores et déjà prêts à assurer la sécurité jusqu'au 14 février.

 

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 07:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

 

06/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 2 février 2015, le centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry a accueilli deux patients contaminés par le virus Ébola. Les équipes soignantes se relaient en zone rouge d’hospitalisation pour leur offrir une prise en charge spécifique.

 

Chaque patient a été installé en chambre individuelle à usage unique. Un confort que seul le CTS propose, afin que « chaque malade puisse vivre sa maladie dans la dignité » explique le médecin en chef Dampierre, directeur médical. L’équipe médicale met un point d’honneur à rassurer et à soulager ses confrères guinéens. « Il est important de les réconforter et de leur donner la force de se battre contre la maladie » explique le médecin chef des services Granier, chef du CTS.

 

Le virus Ebola provoque diarrhées, vomissements et fièvre, hautement contaminants. L’équipe soignante applique donc toutes les mesures de sécurité lorsqu’elle entre en zone rouge. Elle intervient par binôme, en équipement de protection individuel (EPI) étanche, pour une durée limitée à une heure afin d’éviter tout risque de déshydratation et sous la surveillance d’une webcam reliée au poste de commandement médical. Déchets et EPI sont ensuite intégralement brûlés en incinérateur par les équipes NRBC du 2erégiment de dragon.

 

Le CTS est une structure unique de soins destinée à tous les soignants qui risquent leur vie dans la lutte contre Ébola. 120 militaires français y sont déployés, dont 70 soignants du service de santé des armées, la plupart issus des hôpitaux militaires.

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 07:30
le porte-avions Charles de Gaulle et le Guépratte se croisent au large de Djibouti,

 

3 Février 2015 Crédits : Etat-major des armées / Marine nationale

 

Dans golfe d'Aden, le porte-avions Charles de Gaulle et le Guépratte se croisent au large de Djibouti, le premier débutant sa mission en Océan Indien et le second achevant la sienne au sein de la Task Force 150, volet maritime de l’opération Enduring Freedom.

 

les photos

 

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 07:25
FAA : Entraînement d’appontage d’un hélicoptère Puma sur la FS Germinal

 

06/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 25 au 31 janvier 2015, l’escadron de transport 68 « Antilles-Guyane » des forces armées en Guyane s’est entraîné durant plusieurs jours dans la zone Antilles, voyage longue distance, vol en région montagneuse au-dessus de la montagne Pelée et plus particulièrement, le maintien des qualifications à l’appontage sur un bâtiment en mer.

 

Le jeudi 29 janvier 2015, la frégate de surveillance Germinal a appareillé de son port-base de Fort-de-France pour accueillir l’hélicoptère de l’armée de l’Air, à quelques nautiques des côtes.

 

Guidé à l’approche par le directeur de pont d’envol, aussi appelé « chien jaune » par la couleur de son uniforme et l’aboiement de ses ordres, le Puma a réalisé une succession d’appontages (Touch and Go) et décollages, visant le centre de la grille d’appontage du Germinal. Les « posé -décollé » de l’hélicoptère ont été annoncés en continue à la radio entre la passerelle (lieu où est conduit le navire), « l’avia » (l’officier en charge de la coordination entre l’équipage de l’aéronef, la passerelle et le personnel du pont d’envol), et le « CO » (le central opérationnel de la frégate qui suit au radar l’évolution en vol de l’aéronef).

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).

FAA : Entraînement d’appontage d’un hélicoptère Puma sur la FS GerminalFAA : Entraînement d’appontage d’un hélicoptère Puma sur la FS Germinal
FAA : Entraînement d’appontage d’un hélicoptère Puma sur la FS GerminalFAA : Entraînement d’appontage d’un hélicoptère Puma sur la FS Germinal
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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 06:55
Rafale et Atlas en expérimentation commune

 

06/02/2015 Sources CEAM - Armée de l’Air

 

Les deux fleurons de l’armée de l’air étaient réunis lors d’une même mission ! Le jeudi 22 janvier 2015, le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) a réalisé avec succès une expérimentation commune entre A400M Atlas et Rafale au-dessus de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan.

 

Planifiée depuis plusieurs mois, cette mission avait plusieurs objectifs. Il s’agissait d’abord de confronter un équipage d’A400M à une menace de type moderne dans un contexte proche d’une opération aérienne d’envergure (situation tactique dense).

 

Cet échange entre « chasseurs » et « transporteurs » était également l’occasion de discuter des futures améliorations de l’Atlas en vue d’intégrer, à terme, l’avion de transport tactique dans des opérations interalliées de type COMAO (Composite Air Operations : opérations aériennes mettant en œuvre différents types d’appareils).

 

Au cours de cette expérimentation, les équipes du CEAM ont étudié et comparé les interfaces « homme-système » du Rafale et de l’A400M. A cette fin, un scénario impliquant un A400M, des Rafale et des Mirage 2000 avait été élaboré par les équipages expérimentateurs de l’escadron de chasse et d’expérimentation (ECE) et de l’équipe de marque avion transport tactique (EM ATT), ainsi que par des spécialistes de la cellule « facteur humain » du département de médecine aéronautique opérationnelle (DMAO).

 

Tous les objectifs fixés ont été atteints. Les équipes du CEAM travaillent sur un scenario du même type, qui pourrait de nouveau être réalisé sur la base de Mont-de-Marsan. Cette dernière possède en effet une vaste zone aérienne, ainsi que des moyens performants en vol et au sol (liaison 16, défense sol-air, centre de détection et de contrôle).

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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 17:50
Sortie d’arrêt technique pour l’aviso CDT Bouan

 

4 février 2015 par Aviso CDT Bouan

 

Le 30 octobre 2014, dans le cadre d’un arrêt technique de trois mois, l’aviso « Commandant Bouan » a été mis en cale sèche dans le grand bassin Vauban Nord-Est à Toulon. Sous la houlette du titulaire du contrat d’entretien des avisos, CNN/MCO, les marins du bâtiment assistés d’organismes extérieurs ont consacré cette période à la conduite de nombreux travaux d’entretien, de réparation et de modernisation parmi lesquels on peut mentionner la visite des lignes d’arbres propulsives, la mise à niveau des moyens de transmission (OMAR HF HD) et des réseaux IP (RIFAN II) et la visite totale de l’un des trois diesels alternateur.

 

Dans une livrée immaculée, le « Commandant Bouan » a repris la mer à la fin du mois de janvier afin de conduire de nombreux essais de bon fonctionnement. Selon le commandant, les marins attendaient avec impatience ces premiers jours de mer afin de se réapproprier leur bâtiment et mesurer l’ampleur et les bienfaits des travaux récemment accomplis.

 

Le « Commandant Bouan » est de nouveau apte à assumer l’ensemble de ses missions et partira très prochainement pour assurer la relève de l’aviso « Lieutenant de vaisseau Lavallée » dans le cadre de la mission « Corymbe »

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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 12:55
Le VAE Coindreau à bord du « Forbin » pour l’inspection générale de l’unité

 

2 février 2015 par FDA Forbin

 

Le mardi 20 janvier 2015, le vice amiral d’escadre Philippe Coindreau, amiral commandant la force d’action navale (ALFAN), s’est rendu à bord de la frégate de défense aérienne “Forbin” dans le cadre de l’inspection générale du bâtiment. Cette inspection, qui se déroule une fois par commandement de l’unité, est l’occasion pour ALFAN de venir prendre le pouls de la frégate au plus près des marins.

 

L’amiral a consacré plusieurs heures à s’entretenir avec l’équipage sur des sujets très variés liés au personnel, au matériel ou bien à l’entraînement. Dans un premier temps, les marins du “Forbin”, rassemblés dans le hangar hélicoptère se sont présentés au VAE Coindreau. Ils ont pu aborder directement avec lui leurs préoccupations et leurs aspirations.

 

L’organisation d’une commission participative d’unité (CPU) a également permis aux représentants du personnel de faire remonter les interrogations des membres d’équipage sur l’activité à venir, les conditions de vie à bord, l’actualité des ressources humaines de la marine ou les réformes en cours.

 

La visite du bâtiment l’après-midi fut l’occasion pour le bord de mettre en exergue ses réussites comme ses difficultés en matière de gestion et d’entretien du matériel : conservation des lieux de vie communs, maintien en condition opérationnelle (MCO) des installations de propulsion ou des armes et équipements électroniques du navire.

 

Au terme d’une journée dense et riche en informations et échanges avec son autorité organique, le “Forbin” est fier d’avoir pu présenter la valeur de son savoir-faire et de ses compétences.

Le VAE Coindreau à bord du « Forbin » pour l’inspection générale de l’unitéLe VAE Coindreau à bord du « Forbin » pour l’inspection générale de l’unité
Le VAE Coindreau à bord du « Forbin » pour l’inspection générale de l’unitéLe VAE Coindreau à bord du « Forbin » pour l’inspection générale de l’unité
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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 12:55
Le chasseur de mines tripartite Céphée : un début d’année détonant !

 

5 Février 2015 Source : Marine nationale

 

Fin janvier 2015, le chasseur de mines tripartite (CMT) Céphée a été déployé en Manche pour une mission visant principalement à sécuriser les abords maritimes français, notamment ceux du port du Havre-Antifer.

 

Au cours de cette mission, l’équipage du CMT a eu l’occasion de localiser et de neutraliser plusieurs engins explosifs historiques datant de la Seconde Guerre mondiale.

 

Le vendredi 23 janvier, une bombe américaine abîmée et détectée a été contre-minée suite à une intervention des plongeurs. Le deuxième engin, une mine allemande type LMB signalée par un chalutier en baie de Seine, fut elle aussi neutralisée le lundi suivant. Enfin, l’équipage a lui-même trouvé une mine allemande type LMA dans cette zone et a procédé à son contre-minage le mardi 27 janvier.

 

À l’issue de ces recherches, le bâtiment a effectué une escale à Amsterdam. Les Pays-Bas ayant développé avec la France et la Belgique ce type de chasseur de mines au cours des années 1980.

 

Ce déploiement a donc été un succès pour le CMT, qui affiche ainsi trois nouveaux contreminages à son tableau de chasse en ce début d’année pour un total de 250 kg contreminés, équivalant à 800 kg de TNT.

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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 08:56
Echanges du CEMA avec les auditeurs du CHEM

 

05/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 4 février 2015, le général de Villiers a assisté à l’école militaire à la restitution des travaux menés par les auditeurs du centre des hautes études militaires (CHEM).

 

Après avoir lancé le nouveau cycle du CHEM, le 2 septembre 2014, le CEMA a retrouvé les auditeurs à mi-parcours de leur année de formation. Il a profité de la restitution de travaux de groupe sur la stratégie militaire pour débattre avec eux sur le bien-fondé de leurs propositions, tout en les orientant sur les grands enjeux du moment.

Très attentif aux travaux des auditeurs du CHEM, le CEMA apprécie l’indépendance de pensée et de ton de ces officiers qui bénéficient d’une année de réflexion sur les questions de défense. Tout en les incitant à conserver leur audace d’esprit et leur approche interarmées, il leur a fait part de ses préoccupations, afin de les préparer aux problématiques auxquelles ils seront confrontés lorsqu’ils rejoindront, à l’été, les états-majors centraux.

 

REPERES

Lieu de formation, d’échanges et de débats, le CHEM prépare durant une année un vivier d’officiers parmi lesquels seront choisis ceux qui, demain, définiront et mettront en œuvre l’action nationale et internationale de nos armées. Exigeante, cette année de formation politico-militaire entend les préparer à exercer leurs futures responsabilités : adaptation stratégique ; préparation et conduite des opérations ; conduite du changement. 

Ces « CHEMistes » sont également auditeurs de la session nationale politique de défense de l’institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN). Elle comprend un peu moins de 100 auditeurs, militaires, hauts fonctionnaires, cadres dirigeants d’entreprises et personnalités civiles. Ils bénéficient d’un programme aménagé leur permettant sur une année d’appréhender ensemble les enjeux de défense et de sécurité nationale.

Vendredi 6 février, le CEMA retrouvera les auditeurs du CHEM, alors qu’il interviendra devant les sessions nationales de l’IHEDN pour présenter un point sur l’actualité des opérations et d’aborder la transformation des armées.

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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 08:56
Opération Sentinelle : trois soldats exemplaires !

 

05/02/2015 Armée de Terre

 

Alors que 10 000 militaires sont toujours engagés dans l’opération SENTINELLE, trois soldats du 54e régiment d’artillerie ont fait preuve des qualités les plus remarquables, propres au soldat de l’armée de Terre. Le 3 février à Nice, alors qu’ils étaient en faction devant un centre communautaire juif, dans le centre-ville, les trois artilleurs ont été brutalement agressés par un individu, qui a sorti un grand couteau d’un sac plastique.

 

Il s’est attaqué au maréchal des logis G., qui en le repoussant a été touché au bras. Le 1re classe M. est intervenu pour appréhender l’individu et a reçu un coup de couteau dans la joue. Le 1re classe K. a alors effectué un geste appris au cour de techniques d’intervention opérationnelles rapprochées (TIOR), pour plaquer l’homme à terre. Ensemble, ils ont commencé à le maîtriser quand le trinôme de relève est arrivé sur les lieux, portant assistance au blessé le plus atteint et achevant d’immobiliser l’agresseur. Les soldats l’ont ensuite remis à une patrouille de la police nationale, arrivée sur les lieux dans les minutes qui ont suivi.

Malgré la brutalité et la soudaineté de l’agression, les trois artilleurs ont conservé leur sang-froid, maintenant la violence à son plus bas niveau et s’appuyant remarquablement sur leurs savoir-faire. L’arrestation de l’agresseur permettra également aux services judiciaires et de police d’effectuer une enquête propice au recueil de renseignements.

Hier, vers 14h30, le préfet des Alpes-Maritimes leur a décerné la médaille d’or pour acte de courage et de dévouement. L’armée de Terre est fière de ses soldats exemplaires, au service de la protection des Français, dans le cadre de l’opération SENTINELLE.

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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 08:55
Présentation des installations bordelaises au trinôme académique

Présentation des installations bordelaises au trinôme académique

 

05/02/2015 Armée de l'air

 

Le 21 janvier 2015, le détachement « air » (DA) 204 de Beauséjour (33) a accueilli le trinôme académique de Bordeaux dans le cadre du stage «relais-défense des zones d’animation pédagogique».

 

Le 21 janvier 2015, le détachement « air » (DA) 204 de Beauséjour (33) a accueilli le trinôme académique de Bordeaux dans le cadre du stage « relais-défense des zones d’animation pédagogique ».

 

Les représentants du trinôme académique (auditeurs de l’institut des hautes études de défense nationale, personnel de l’Éducation nationale et du ministère de la Défense) ont assisté à différentes présentations et à une visite dynamique de l’atelier de réparation de l’armée de l’air (ARAA) 623 et du groupement des ateliers techniques (GAT), unités majeures du DA 204.

 

Créés en 1987, les trinômes académiques ont pour mission d’intensifier les liens entre les communautés enseignante et militaire et de développer l’esprit et la culture de Défense. Les trinômes académiques dispensent, aux responsables du système éducatif et aux enseignants, une formation à l’enseignement de Défense.

 

Visite d'un chantier de réparation de camions de pompier.

Visite d'un chantier de réparation de camions de pompier.

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