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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 14:30
USS Carl Vinson (CVN 70) launches aircraft in support of strikes on ISIL

 

10 déc. 2014 US Navy

 

ARABIAN GULF (Dec. 10, 2014) Flight deck personnel launch F/A-18F Super Hornets from the flight deck aboard the Nimitz-class aircraft carrier USS Carl Vinson (CVN 70). Later aircraft are recovered and maintenance is conducted. Carl Vinson is deployed in the U.S. 5th Fleet area of responsibility supporting Operation Inherent Resolve, strike operations in Iraq and Syria as directed, maritime security operations, and theater security cooperation efforts in the region.

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 13:55
Pourquoi le Rafale va s'exporter

Au Qatar, c'est brûlant. Après trois semaines de négociations entre Dassault Aviation et le Qatar en France, l'avionneur est vraiment très proche d'un premier contrat export pour le Rafale (36 appareils). - Photo  JL. Brunet  Armée de l'air

 

05/12/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'alignement des planètes semble favorable à une vente prochaine du Rafale. Une petite dizaine de pays s'intéresse à l'avion de combat français.

 

Qatar, Inde, Émirats Arabes Unis, Égypte, Malaisie, Indonésie, Belgique et pourquoi pas la Finlande... Ce ne sont pas les principales destinations des tour-opérateurs en 2015 mais la possibilité de voir un jour le Rafale atterrir dans un ou plusieurs de ces pays soucieux d'acquérir un avion de combat certifié "combat proven". Des pays qui souhaitent également disposer d'un outil militaire de puissance capable de se projeter sur un théâtre d'opérations complexe. Et pas seulement pour les parades militaires ou pour la police du ciel pour les sommets du G20.

Car en dépit du "french bashing" récurrent à propos de cet avion de combat, l'alignement des planètes pourrait enfin sourire à ce bijou technologique français. Et dire qu'aux États-Unis, il est très respecté... mais aussi combattu avec force. Tous les moyens sont bons pour le battre sur tous les appels d'offre internationaux. En Corée du Sud, où le Rafale avait surclassé le F-15 à l'issue des évaluations, il a fallu que George Bush décroche son téléphone pour appeler Séoul à la raison... et lui rappeler la forte présence militaire américaine. Avec succès malheureusement pour Paris.

 

Les opex, une vitrine pour le rafale

Pourquoi reparle-t-on du Rafale à l'export maintenant ? Car l'appareil développé et mis au point par Dassault Aviation et ses partenaires au sein du GIE Rafale (Thales et Safran) a atteint un degré de maturité opérationnel de très haut niveau. Ses nombreuses interventions en Libye, où il est entré en premier dans l'espace aérien libyen, en Afghanistan, au Mali et aujourd'hui en Irak, ont été suivies avec beaucoup d'attention par la plupart des armées de l'air du monde entier. Et cela compte. Car rien de plus facile pour le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier, de captiver lors de rencontres bilatérales ou à plusieurs ses homologues en racontant les missions du Rafale dans le ciel libyen, afghan, malien et irakien. Alors que d'autres ne peuvent raconter que des scénarios de missions...

C'est évidemment une vitrine commerciale pour le Rafale. « La capacité de la France à intervenir en premier, avec des matériels capables de traiter les cibles de manière précise - bien plus qu'en envoyant une centaine de Tomahawk dans la nature -, et d'y effectuer des missions longues - directement entre Saint-Dizier et le Mali - a été appréciée, avait estimé en 2013 le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier. Non seulement elle l'a été sur le plan politique - car n'importe quel pays n'a pas une telle capacité d'intervention -, mais elle l'a été aussi sur le plan des moyens matériels et de la faculté à opérer parfaitement les manœuvres. Cela s'est vu un peu partout dans le monde. L'opération au Mali a donc eu une influence positive sur l'image du Rafale, comme avant celle effectuée en Libye ».

 

Un armement de haut niveau

En outre, le Rafale est également un avion de combat, qui bénéficie de missiles extrêmement performants pouvant séduire les pays intéressés. Grâce notamment à MBDA et à un degré moindre Safran avec la bombe guidée de précision AASM Hammer. C'est d'ailleurs pour cela que Dassault Aviation empêche souvent avec succès à MBDA et Safran de fournir d'autres avions de combat concurrents. "Le Rafale est le seul chasseur au monde capable de porter 1,5 fois sa propre masse", grâce à ses capacités de 14 points d'emport, assure Dassault Aviation. Et de préciser que "deux Rafale représentent un potentiel équivalent à six avions de la classe Mirage 2000".

Le Rafale a été conçu pour accomplir toutes les missions de l'aviation de combat : interception et combat air-air avec canon de 30 mm, missiles Mica IR/EM et missiles Meteor (à partir de 2018) ; appui au sol avec canon de 30 mm, bombes guidées laser GBU-12/24, bombes guidées GPS AASM (utilisés en Afghanistan, en Libye et au Mali) ; frappes dans la profondeur avec missiles de croisière Scalp-Storm Shadow (utilisés en Libye) ; attaque à la mer avec missile Exocet AM39 Block 2 ; reconnaissance tactique et stratégique en temps réel avec nacelle Areos (utilisée en Afghanistan, en Libye et au Mali) ; ravitaillement en vol d'un Rafale à un autre ("buddy-buddy") et enfin dissuasion nucléaire avec missile ASMP-A.

 

Des pays intéressés par le Rafale

Une petite dizaine de pays restent intéressés par le Rafale à des degrés divers. Cela peut surprendre mais c'est bien le cas. Tout simplement parce que leurs armées de l'air ont besoin de renouveler actuellement leur flotte d'avions de combat. Et surtout ces pays souhaitent diversifier leur approvisionnement pour ne pas rester dans les mains d'une seule puissance capable d'exporter ce type de matériel comme les États-Unis et la Russie. C'est donc une vraie chance pour le Rafale qui peut bénéficier de cette posture stratégique. Par exemple sans les Mirage 2000-9 la chasse émiratie n'aurait jamais pu intervenir aussi rapidement en Libye contre des positions islamistes cet été. Pas sûr que les États-Unis auraient donné non seulement leur accord et mais aussi dans les temps pour une opération engageant des F-16, fussent-il propriétés des Émirats Arabes Unis.

Alors pourquoi tant d'échecs auparavant ? Pour des raisons surtout liées au poids des États-Unis en Corée du Sud et Pays-Bas en 2002 et à Singapour en 2005. Mais aussi par la faute de la France qui a mené des campagnes politico-commerciales prometteuses mais gâchées au final par des maladresses incroyables. Notamment au Maroc (2007), en Suisse (2011) et au Brésil (2013). Au Maroc pourtant prêt à s'offrir l'avion de combat français, la France n'a pas su répondre à temps à une demande de financement pourtant récurrente du royaume pour l'achat de 18 Rafale (2,1 milliards d'euros). Et les États-Unis s'engouffreront dans la brèche faisant une proposition moins chère que celle des Français dépassés. Avec succès.

En Suisse, alors que Dassault Aviation croit dur comme fer à un premier succès export, Nicolas Sarkozy douche tous les espoirs de l'avionneur en accusant Berne d'être toujours un paradis fiscal, lors du G20 à Nice en novembre 2011. Furieuse la Suisse, pourtant elle aussi intéressée par le Rafale, lui préfère fin 2011 le Gripen, pourtant classé bon dernier lors des évaluations de l'armée de l'air suisse. Enfin, au Brésil, la relation entre le président brésilien Lula et Nicolas Sarkozy est excellente jusqu'en 2010. Mais mi-2010, Paris ne soutient pas Brasilia, qui attendait pourtant l'aide de la France, sur le dossier du nucléaire en Iran. Lula, qui était deux doigts d'acheter 36 Rafale en 2009, en prend ombrage. D'autres raisons occultes seraient également avancées.

 

Le Qatar premier pays export?

Au Qatar, c'est brûlant. Après trois semaines de négociations entre Dassault Aviation et le Qatar en France, l'avionneur est vraiment très proche d'un premier contrat export pour le Rafale (36 appareils). Elles sont très avancées, à tel point que les négociateurs en seraient à parler des modalités de paiement et de garanties bancaires. En tout cas le cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani souhaite conclure avant la fin de l'année.

En Inde, les négociations avec l'Inde sur un contrat d'environ 15 milliards de dollars (12 milliards d'euros) portant sur 126 Rafale sont "sur le point d'aboutir", a-t-on dit mardi dans l'entourage du ministre français de la Défense. "Nous pouvons dire que les négociations sont sur le point d'aboutir", explique-t-on dit dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian, qui était en Inde en début de semaine. Il n'est pas impossible que New Delhi notifie un contrat avant la fin de l'exercice budgétaire fin mars.

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 13:50
 photo Julie Ludmann

photo Julie Ludmann


09.12.2014 par Julie Ludmann

Dans l'optique d'une projection en OPEX (opération extérieure), le 3ème Régiment de Hussards, encore dans la 250ème année de son anniversaire, a envoyé un de ses escadrons s'entrainer au camp militaire allemand de Baumholder, camp que les Cavaliers connaissent bien, le régiment appartenant à la brigade franco-allemande (BFA).
Arrivé sur place, en plus d'un terrain difficile, les soldats ont du faire face à une météo capricieuse.

 

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 12:56
L'exécutif présente pour la première fois la communauté du renseignement

 

05/12/2014 Jean Guisnel / Défense ouverte - Le Point.fr

 

C'est un petit pas pour nos gouvernants, mais nos concitoyens vont enfin disposer d'un document officiel et lisible sur ceux qui espionnent en leur nom...

 

Dans le monde feutré du renseignement français, la communication institutionnelle est rarissime. On ne s'étonnera donc pas qu'il ait fallu plus de six ans à la suite de la dernière réforme en date, en juin 2008, pour que les services officiels publient une plaquette d'information de 27 pages, sobrement titrée "La communauté française du renseignement". Illustration de l'éternelle dualité de la conduite du renseignement au sein de l'exécutif français, ce document édité par l'Académie du renseignement - créée elle aussi par la réforme de 2008 - porte en haut de sa page de couverture la sobre mention "Premier ministre". Mais la préface de ce document est bel et bien signée par le préfet Alain Zabulon, le coordonnateur national du renseignement, qui oeuvre sous l'autorité du secrétaire général de l'Élysée. Que l'on ne s'y trompe pas : aujourd'hui comme naguère, les manettes du renseignement français sont tenues par l'Élysée.

 

Chaîne courte

Faut-il pour autant penser que l'organigramme publié à la page 6 de la plaquette, dont on imagine sans peine qu'il a fait l'objet de longues tractations, ne serait pas conforme à la réalité ?

Il place, en effet, l'ensemble des services sous l'autorité directe du gouvernement et de Manuel Valls, alors que, dans les faits, au moins pour la DGSE et dans une moindre mesure pour la Direction du renseignement militaire, la chaîne de commandement est des plus courtes, entre les chefs de service et l'Élysée. On ne doit pas négliger les aspects personnels dans ces affaires. Dans le cas de la DGSE, pour ne citer qu'elle, plusieurs épisodes extrêmement tendus se sont produits ces derniers mois entre le directeur du service - l'ambassadeur Bernard Bajolet, qui, comme les mémés de la chanson, aime bien la castagne - et le directeur de cabinet du ministre de la Défense, Cédric Lewandowski, qui n'est pas mal non plus dans le genre ! Ce dernier estimait qu'il devait se trouver "dans la boucle", mais, Bajolet ayant une relation directe avec François Hollande, il ne l'a pas entendu de cette oreille. Néanmoins, Jean-Yves Le Drian est informé des missions de la DGSE. Quand il est à l'écoute...

 

Légitimité

L'actuel président de la République, comme son prédécesseur avant lui, a jusqu'à présent affiché une relation décomplexée avec les services. Ce sont les premiers dans ce cas sous la Ve République. Il ne faut donc pas s'étonner que ce soit seulement maintenant que l'édition d'une plaquette de présentation est possible. Alain Zabulon explique à ce propos : "Cette initiative s'inscrit dans une double démarche. Il s'agit tout d'abord de démythifier l'activité de renseignements. Les services de renseignements sont des administrations certes singulières, mais qui, conformément à l'article 20 de la Constitution, sont à la disposition du gouvernement pour la mise en oeuvre de la politique de la nation."

Mais c'est bien le président de la République qui "arrête les décisions qui permettent d'adapter notre appareil de renseignements pour garantir son efficacité", et qui a choisi de donner de la visibilité à cette communauté de six services de renseignements*. Les raisons en sont claires, écrit Alain Zabulon : "Il est indispensable que la légitimité de leur action soit reconnue par les citoyens et les représentants de la nation."

 

*Ministère de la Défense : DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure). DRM (Direction du renseignement militaire). DPSD (Direction de la protection et de la sécurité de la défense).

Ministère de l'Intérieur : DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure).

Ministère des Finances : DNRED (Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières et Tracfin.

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 12:55
Deux Gazelle en patrouille (photo Aerospatiale)

Deux Gazelle en patrouille (photo Aerospatiale)

 

9 décembre par Aerobuzz.fr

 

Turbomeca (Safran) a célèbré le 7 décembre 2014 le 40ème anniversaire du premier vol de l’un de ses plus célèbres moteurs – l’Arriel. Installé sur un hélicoptère Gazelle, le prototype de l’Arriel a réalisé son premier vol le 7 décembre 1974, depuis le centre d’essais en vol de Turbomeca à l’aéroport de Pau.

 

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 12:50
photo Composante Air

photo Composante Air

 

9th December 2014  – by Sven Biscop * - europeangeostrategy.org



Belgium believes in European defence. This belief is shared by political, diplomatic and military decision-makers and public opinion alike. That is a strength, for in the habitual absence of elaborate strategic documents it provides its defence policy with at least some sense of purpose. For Belgium, maintaining a strong transatlantic alliance passes through the building of a strong Common Security and Defence Policy (CSDP) in the European Union (EU), which de facto is the European pillar of the North Atlantic Treaty Organisation (NATO) but can act autonomously as well. This strong belief is also a weakness however, for a belief is seldom questioned or justified through sound argumentation: one believes and that’s that. As a result ritualistic professions of allegiance continue, but the original purpose of the doctrine tends to be forgotten. Belgium has always been a leading theologian of European defence, playing a key role in developing concepts such as ‘pooling and sharing’, but the discourse is becoming sterile and losing the power to convert the heretic.

Belgium has always been a leading theologian of European defence

Instead an unwarranted trust that miracles will happen has taken shape. Whenever budget cuts are announced, as is the case today, politicians of all colours revert to the same mantra: salvation through European defence. If only we unite our forces with those of our European brethren, we will see the miracle of the multiplication of the capabilities. Alas, this stance overlooks the fact that for them to be multiplied, there have to be some capabilities in the first place. Military marriages tend to be traditional: no dowry, no wedding. Military cooperation takes place where a win-win situation is created and all parties benefit from coordinating or even integrating their capabilities with each other. The more capabilities Belgium scraps from its arsenal, the less attractive it will be for potential partners. For lack of investment Belgium even runs the risk that existing partnerships will unravel; our partners are already eying us suspiciously. The integration of the Dutch and Belgian navies is one of the best examples of far-reaching yet maximally flexible defence cooperation in Europe – but if Belgium cannot replace its two frigates alongside the Netherlands it will be imperilled.

What are needed now are acts of devotion. Before it can expect any miracles, Belgium must be seen to be practising its belief. That cannot be done on alms alone. At the very least, Belgium should maintain its defence budget at the same level, and envisage a long-term investment plan in function of the strategic vision that the defence minister has been tasked to produce. The minimum objective ought to be obvious: to maintain at least one significant capability that can operate across the spectrum, including combat operations, in army, navy and air force. That will give any future Belgian government maximal flexibility. If Belgium abandons this range of capabilities and opts for an entirely non-combatant air force for example, governments when requested to participate in operations may find that they are no longer able even when they are willing. Or worse, for lack of fighter aircraft they may come under pressure to deploy land forces in a risky situation in which they would rather not, if participation in the operation is imperative.

Belgium must be seen to be practising its belief in European defence

Abandoning yet more capabilities will eliminate options for defence cooperation. Vice versa, cooperation is the only way of maintaining a broader range of capabilities. Any future fighter capacity for example can be integrated with a partner or partners to the same extent as the Belgian navy is with that of the Netherlands. Then Belgium will see that miracles can be engineered – if the fee is paid. And the more we are seen to be practising, the more our sermons in favour of European defence will be heard by other, hitherto less convinced members of the congregation. To that end Belgium should also invest in some of the crucial EU-level projects (such as air-to-air refuelling and drones) of the European Defence Agency, an institution that it is keen to promote.

Capabilities must be acquired for a purpose, of course. It is not always clear how to understand the trinity of Belgium’s belief in European defence, and in the Charter of the United Nations (which implies that action must be taken when it is violated), and its strategic culture that is strongly pacifist (which goes for all political parties as well as the public). Yet of late Belgium has participated prominently in the air campaigns over Libya and Iraq, in the naval campaign against piracy, and in the training mission in Mali (though it was conspicuously absent in the Central African Republic). If Belgium can maintain a consistent contribution whenever Europe decides that responsibility must be assumed (including for significant land operations) it appears therefore that even this mystery can be resolved.


This article is part of the “National Perspectives and CSDP” special focus series being published by European Geostrategy. It is the first contribution from a Belgian perspective. Read more about the series

 

* Prof. Sven Biscop is a Senior Editor of European Geostrategy. He is also Director of the ‘Europe in the World Programme’ at Egmont – Royal Institute for International Relations in Brussels. He writes here in a personal capacity.

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 12:50
Commandement militaire intégré - Stratégie d'influence


08/12/2014 Armée de Terre

 

En 2009, la France a réintégré la structure militaire intégrée de l’OTAN pour renforcer son influence au sein d’une organisation. Elle conserve ainsi une visibilité stratégique forte à tous les niveaux.

 

 Alors que la France quitte le commandement militaire intégré de l’OTAN en 1966, sous l’impulsion du général de Gaulle, elle ne rompt jamais les liens politique et diplomatique et reste membre de l’Alliance. L’exception française perdure aujourd’hui selon la formule consacrée de l’ancien ministre des affaires étrangères Hubert Védrine : « amis, alliés, mais pas alignés ». Comme ceux de chacun des États membres, les militaires français insérés manifestent donc une double loyauté : à leur commandant OTAN et au plus haut représentant français de leur état-major.

« Il faut faire avancer les positions de la France pour les défendre. C’est important d’avoir des yeux et des traitants dans toutes les divisions, de la naissance d’un projet à son élaboration. L’OTAN c’est nous. C’est la France. La loyauté nationale dans les intérêts collectifs », assure le général Rittimann, adjoint au représentant militaire de la France  au siège de l’OTAN.

 

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 12:50
MCO commun pour les A400M français et britanniques

 

9 décembre 2014 par Aerobuzz.fr

 

C’est une première dans le monde du soutien aéronautique. Après des années de négociations, les ministères de la Défense français et britannique ont abouti à un accord sur le maintien en conditions opérationnelles (MCO) des avions militaires A400M Atlas de l’Armée de l’air et de la Royal Air Force. Un premier pas vers un accord global impliquant les sept pays impliqués dans le programme A400M.

 

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 12:30
La FLF Guépratte rejoint l’opération « Enduring Freedom »

 

09/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 5 décembre, après son escorte du transport de chaland et de débarquement (TCD) Siroco, la frégate légère furtive (FLF) Guépratte a de nouveau traversé le canal de Suez dans le sens Nord-Sud, afin de rejoindre la Task Force 150, volet maritime de l’opération Enduring Freedom (OEF).

 

Du 25 novembre au 4 décembre, la FLF Guépratte a escorté le TCD Siroco depuis la Méditerranée orientale jusqu’à Aqaba, en Jordanie, et de retour en Méditerranée afin que ce dernier puisse y livrer en toute sécurité le matériel nécessaire au déploiement des Mirage 2000 D nouvellement intégrés au dispositif Chammal.

 

Le Siroco et le Guépratte se sont rejoints au large des côtes égyptiennes, et ont effectué un ravitaillement à la mer afin de répondre aux besoins logistiques du Guépratte, déjà présent en Méditerranée orientale depuis plusieurs semaines.

 

Le convoi a ainsi entamé sa route vers le canal de Suez, puis autour de la péninsule du Sinaï, pour enfin accoster à Aqaba deux jours plus tard, où le Siroco a débarqué sa cargaison au profit du détachement chasse de l’opération Chammal.

 

Apres une escorte retour du Siroco en Méditerranée, la FLF Guépratte a repris la direction de la Mer Rouge où elle a intégré la TF 150 le 5 décembre.

 

Au sein de l’opération Enduring Freedom, la TF150 a pour mission principale le combat contre les trafics illicites en Mer Rouge, dans le golfe d’Aden, en océan Indien et autour de la corne de l’Afrique. Ces trafics, qui financent le terrorisme mondial, sont en effet source d’instabilité dans ces régions traversées par les plus importantes routes commerciales au monde. La présence du Guépratte permettra également la collecte de renseignements, afin d’améliorer sa connaissance des différentes activités dans ces zones sensibles, tout en promouvant la coopération régionale avec les forces des Etats riverains.

 

L’hélicoptère Panther du détachement de la flottille 36F embarqué à bord de la frégate permet d’étendre le champ d’action et de collecte de renseignements, et facilite les approches délicates des navires suspects.

 

L'opération Enduring freedom, mise en place par les Etats-Unis à la suite des attentats du 11 septembre 2001, rassemble une coalition de nations dont la mission est de lutter contre le terrorisme et le trafic d’armes.

La FLF Guépratte rejoint l’opération « Enduring Freedom »
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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 12:20
Les forces spéciales de l'US Army réorganisées: création du 1st Special Forces Command

 

06.12.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Le site War is boring a publié un post (lire ici) sur le tout nouveau US Army 1st Special Forces Command (SFC). Un commandement qui a été mis en place le 30 septembre.

Quelques précisions. Ce 1st SFC dépendra de l'US Army Special Operations Command qui dépend lui même de l'US Special Operations Command (USSOCOM). Voici l'organigramme tiré d'un document officiel:

 

 

Les forces spéciales de l'US Army réorganisées: création du 1st Special Forces Command

Le nouveau commandement va amalgamer 7 bataillons issus des Special Forces Groupe (5 d'active et 2 de la garde nationale), la 95e Civil Affairs Brigade, la 528e Sustainment Brigade, et le Military Information Support Operations Command (spécialisé dans les psyops et créé en août 2011, il comprend les 4e et 8e Military Information Support Operations Groups et le 3e Military Information Support Operation Battalion). Soit quelque 16 700 hommes et femmes spécialisés dans la "guerre hybride".

 

Les forces spéciales de l'US Army réorganisées: création du 1st Special Forces Command

La montée en puissance a donc débuté et le nouveau commandement sera totalement opérationnel en juillet 2015.

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 11:55
Renouvellement des « Marine Evacuation System » à bord du Mistral

 

09/12/2014 Sources : Marine nationale

 

Au cours d’une période de travaux à quai de quelques semaines, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral a procédé au renouvellement de ses systèmes d’évacuation: les MES (Marine Evacuation System). Ce changement, assuré par l’entreprise Zodiac, a été réalisé dans le but de réduire significativement les délais d’intervention et de maintenance périodique de l’installation. En outre, il permettra désormais au Mistral d’optimiser son temps d’indisponibilité à quai puisque la périodicité d’entretien passera de douze à trente mois et la durée de la visite sera réduite de quatre semaines à une semaine et demie.

Le BPC Mistral possède deux MES disposés sur chaque coté du bâtiment et composés à la fois d’un toboggan et d’un radeau. Six autres radeaux sont répartis sur tribord et bâbord et complètent le dispositif de sauvetage.

Afin d’évaluer sa capacité à évacuer l’ensemble de son équipage en cas de problèmes, le BPC a percuté, jeudi 27 novembre 2014, l’un de ces nouveaux équipements. A cette occasion et afin de tester l’adaptabilité du matériel et de l’équipage en conditions réelles, cinquante marins ont emprunté le toboggan tribord qui s’est gonflé en 2’40 et qui a permis aux participants de quitter le bâtiment en 3’50. Cet exercice a notamment été une opportunité pour les membres d’équipage de recevoir une formation spécifique, leur permettant d’acquérir les bons réflexes et d’agir vite et efficacement.

Plus globalement, cette évolution s'inscrit dans le suivi en classe du Mistral, bâtiment construit selon un référentiel technique s'inspirant largement des normes civiles.

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 11:55
AT4CS AST - photo Saab

AT4CS AST - photo Saab

 

8 December 2014 Saab Group

 

Defense and Security company Saab has been awarded a contract by the French Ministry of Defence procurement branch, the DGA (Direction Générale de l'Armement), to supply the Roquette Nouvelle Generation, (Roquette NG) next-generation shoulder-launched weapon system for the French armed forces. The first fixed contract is for SEK 295 million. The total programme, including all options, is valued at approx. MSEK 2 050.

 

The Roquette NG is a general purpose weapon system which will be employed by all three branches of the French armed forces (Army, Air Force and Navy). The contract is a multi-stage agreement with one fixed element and eight consecutive options over the period 2015-2024.

 

“This procurement is currently the single most important programme on the global market in the disposable shoulder-launched product segment”, says Görgen Johansson, Head of Saab’s business area Dynamics. “The French requirements are comprehensive and exacting, and we are proud that DGA has chosen Saab for this important contract.”

 

The new weapons are part of the proven AT4CS family and build upon Saab Dynamics’ modular 84-mm product range including the renowned Carl-Gustaf multi-purpose reloadable weapon system and the AT4 family of disposable weapons. Three AT4 variants are included in the contract: AT4CS ER (anti-armour extended range), AT4CS AST (anti-structure and breaching), and AT4CS HE (high-explosive anti-personnel). These weapons provide multi-purpose direct fire support with confined space capabilities. The contract also incorporates an integrated logistics and support package with an extensive training suite, including deliveries of outdoor training simulators from Saab.

 

Saab has teamed with NEXTER Munitions in Bourges, France, for engineering and logistics support throughout the programme.

 

“A French industrial base is very important for Saab to be able to offer optimal products and services to the French customer. We are happy to have NEXTER as our partner in Roquette NG,” says Görgen Johansson.

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 11:55
L'Europe des « Cadets » s'invite aux Invalides


 09/12/2014 Marine Picat - DICoD

 

Du 1er au 22 janvier 2015, l'exposition photo « Cadets », de Paolo Verzone, sera visible depuis la voie publique dans les douves de l'Hôtel national des Invalides.

 

Du 1er au 22 janvier 2015, une nouvelle exposition photo s'emparera des douves de l'Hôtel national des Invalides : « Cadets ». Visible depuis la voie publique, elle emmène le spectateur aux côtés de jeunes officiers européens, au cœur des prestigieuses écoles militaires du continent.

De 2009 à 2014, Paolo Verzone, artiste-photographe, a sillonné l'Europe pour se rendre dans les académies militaires du Vieux Continent. Il y a réalisé les portraits de jeunes cadets dans des lieux particuliers et symboliques qu'ils ont eux-mêmes choisis. Cette touche personnelle renforce l'intensité qui se dégage des portraits, tout en apportant une touche espiègle, non-académique, au sein de ces sites empreint de rigueur martiale. Prestige, excellence et tradition, à chacune de ces écoles correspond une identité particulière, marquée par l'histoire. L'exposition de Paolo Verzone vient à la fois à la rencontre des lieux et des gens qui forment l'élite des officiers européens.

Les vingt-et-un panneaux exposés, qui retracent succinctement le travail réalisé par l'artiste italien, sont à retrouver aux côtés d'autres clichés dans un livre intitulé Cadets, aux Éditions de la Martinière.

Cette exposition a été inaugurée le 8 décembre, en présence de représentations d'ambassades et d'élèves de quelques académies concernées.

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 11:45
À bord de l’A400M Atlas en soutien des opérations en Afrique



08/12/2014 Capitaine Karim DJEMAI - Armée de l'air

 

Deux opérations desservies au cours d’une même mission: mercredi 3 décembre 2014, un A400M Atlas de l’armée de l’air a effectué un vol de transport logistique au profit des opérations Barkhane (menée dans la bande sahélo-saharienne depuis l’été 2014) et Sangaris (lancée en décembre 2013 en République centrafricaine).

 

L’appareil MSN 08, baptisé «Ville de Toulouse», a décollé de la base aérienne 123 d’Orléans dans la matinée pour rejoindre les aéroports de N’Djaména (Tchad) et de Bangui (République centrafricaine - RCA).

Au cours de son trajet vers le continent africain, l’appareil de l’armée de l’air a réalisé une escale sur l’aéroport de Vérone (Italie), afin d’embarquer 5,5 tonnes de fret, ainsi que 25 militaires italiens engagés dans l’opération européenne EUFOR RCA. Cette liaison logistique s’inscrivait dans le cadre de la mutualisation des moyens de transport établie au sein du commandement européen du transport aérien (European Air Transport Command – EATC), commandement multinational dont la France est membre et auquel l’Italie a officiellement adhéré le 4 décembre 2014.

Au total, une cinquantaine de passagers, ainsi qu’environ 18 tonnes de fret (soit un volume de plus de 100 m3) ont ainsi été acheminés. Le chargement était composé de fret en tout genre : matériels technique et médical, équipements aéronautiques tels qu’un réacteur M88 équipant les six Rafale stationnés à N’Djamena ou deux «mâts rotors principaux» dédiés aux hélicoptères engagés dans l’opération Sangaris.

«Les dimensions de la soute de l’Atlas nous permettent d’embarquer des volumes que des avions comme le Casa, le Transall ou l’Hercules ne pouvaient pas transporter, explique le commandant Benjamin, pilote de l’escadron de transport 1/61 «Touraine». Les équipages s’appuient sur l’expérience qu’ils ont au préalable acquis sur ces mêmes appareils. Il s’agit, en quelque sorte, de mettre en adéquation un métier que l’on maîtrise parfaitement avec un nouveau vecteur aérien.»

 

Avion de transport à l’allonge stratégique, l’A400M Atlas est doté d’une capacité d’emport, d’une allonge et d’une vitesse démultipliant les capacités d’intervention de la France à partir de ses bases de métropole. Avec une soute de 4 mètres de large, pour un volume de 340 m3, l’A400M est par exemple capable d’emporter une charge quatre fois supérieure au C160 Transall, en deux fois moins de temps.

Depuis la réactivation officielle de l’escadron de transport 1/61 «Touraine» en septembre 2014, l’A400M Atlas dispose d’une capacité logistique initiale. Les missions que l’appareil réalise au profit de l’ensemble des théâtres d’opérations sont à ce jour d’ordre logistique. A terme, l’appareil sera en mesure de réaliser l’ensemble des missions liées au transport aérien (poser d’assaut, aérolargage, ravitaillements en vol, évacuations sanitaires…).

 

Il s’agissait de sa troisième mission au profit de l’opération Sangaris, la première ayant été réalisée le 7 novembre 2014.

 

Plus d’informations sur les capacités de l’Atlas en consultant ce webdocumentaire.

 

Consultez les dossiers dédiés aux opérations Barkhane et Sangaris sur le site de l’état-major des armées.

À bord de l’A400M Atlas en soutien des opérations en AfriqueÀ bord de l’A400M Atlas en soutien des opérations en Afrique
À bord de l’A400M Atlas en soutien des opérations en Afrique
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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 08:20
Flight Ready: Next generation threat system

 

9 déc. 2014 NAVAIRSYSCOM

 

Train like you fight; fight like you train. The Next Generation Threat System is a highly advanced virtual training system offering Navy and Air Force pilots the ability to train in a mission setting. Learn how the Naval Air Warfare Center Aircraft Division is using constructive environments to enhance warfighter training and help aircrew prepare for combat.

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 08:20
L'US Navy reçoit son premier drone Fire Scout opérationnel

 

05/12/2014 par Duncan Macrae – Air & Cosmos

 

Un peu plus d’un an après le premier vol du MQ-8C de Northrop Grumman, l’US Navy a reçu un premier exemplaire de l’hélicoptère dronisé dans sa version opérationnelle.

 

Les premiers essais en mer sont prévus cet hiver à partir du destroyer USS Jason Dunham. Le programme d’essais sera poursuivi jusqu’à l’été 2015. Le MQ-8C devrait être prêt pour une entrée en service à la fin de l’année prochaine, avec un retard de 12 mois sur l’objectif annoncé jusqu’alors.

 

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 21:20
Laser Weapon System (LaWS) demonstration aboard USS Ponce

 

9 déc. 2014 US Navy

 

Laser Weapon System (LaWS) Operational demonstration aboard USS Ponce (AFS(I) 15). (U.S. Navy video/Released)

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 20:55
Lancement du programme Scorpion de modernisation de l'armée de terre

Le véhicule blindé multi-rôles (VBMR) et l'engin blindé de reconnaissance et de combat (EBRC). Nexter Systems / Renault Trucks Defense / Thales

 

09 décembre 2014 par  Jacques Marouani - electroniques.biz

 

La première tranche du contrat, d’un montant de 752 millions d’euros, a été attribué à Nexter, Thales, et Renault Trucks Defense. Le programme fait aussi intervenir le groupe Safran pour l’optronique, et MBDA pour le Missile moyenne portée.

 

Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian vient de donner le coup d’envoi du programme Scorpion de modernisation de l’armée de Terre en attribuant la première tranche d’un contrat d’un montant de 752 millions d’euros à Nexter, Thales, et Renault Trucks Defense. Les trois industriels devront développer, d’ici à 2018, deux véhicules, le VBMR (Véhicule blindé multirôles) et l’EBRC (Engin blindé de reconnaissance et de combat).

 

Il s’agit de la première étape d’un programme estimé à 5 milliards d’euros, qui s’étendra jusqu’en 2025. Il vise à un renouvellement de matériels à bout de souffle, en service depuis des décennies.

 

Pendant la phase de développement, le plan de charge de ce contrat représentera près de 1 000 emplois directs hautement qualifiés. Il sera de plus de 1700 emplois directs en phase de production.

 

Préparé par la Direction générale de l’armement (DGA), le marché comprend le développement et l’acquisition de 1 722 véhicules blindés multi rôles (VBMR), baptisés Griffon, destinés à remplacer les Véhicules de l’avant blindé (VAB) ; le développement et l’acquisition de 248 engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC), baptisés Jaguar, destinés à remplacer les chars légers AMX10RC et Sagaie, ainsi que les VAB HOT ; l’acquisition des systèmes de soutien et de formation associés.

 

Conformément à la loi de programmation militaire, la livraison des premiers VBMR est prévue en 2018, celle des premiers EBRC en début de période suivante.

 

Outre Nexter, Thales et RTD, le programme fait aussi intervenir le groupe Safran pour l’optronique, et pour l’armement de l’EBRC, CTA International pour le canon de 40 mm CTA et MBDA pour le Missile moyenne portée (MMP).

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 20:40
Le BPC Vladivostok destiné à la Marine russe sur les chantiers navals de Saint-Nazaire. Crédit  Grigori Syssoev RIA Novosti

Le BPC Vladivostok destiné à la Marine russe sur les chantiers navals de Saint-Nazaire. Crédit Grigori Syssoev RIA Novosti

 

08/12/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'étape surprise de François Hollande en Russie, à son retour de son voyage au Kazakhstan, a permis au chef de l’État d'évoquer avec son homologue russe Vladimir Poutine le brûlant dossier ukrainien. Officiellement, le sujet de la livraison des deux navires Mistral à la Russie n'a pas été au programme... Car la question est cœur de la réputation internationale de la France comme exportateur d'armes.

Dans le sud de la France, on a coutume de dire que le Mistral, ce vent froid et violent qui balaie en hiver le pourtour méditerranéen, rend dingue... C'est également le cas pour les deux bâtiments de projection et de commandement (BPC), de la classe Mistral, que la France s'est engagée - un contrat a été dûment signé - à livrer à la Russie, le Vladivostok et le Sébastopol. Dans ce dossier très délicat, la France n'a finalement que des faux-amis, qui en règle générale ne sont pas avares de "très bons conseils" : des Américains aux Russes, en passant par nos "meilleurs ennemis" des siècles durant, les Britanniques. Tous, au nom de la morale, demandent à la France de renoncer à la livraison de ces deux navires de guerre. Pour des bonnes, mais surtout, des mauvaises raisons (business)...

 

Business ou morale ?

Car, au-delà de la morale, dans ce dossier, tout est bon pour les Américains, les Britanniques mais aussi les Russes pour décrédibiliser les Français très actifs sur les marchés export en général, et, en particulier, sur les ventes d'armement où la parole donnée est sacralisée. En Inde, "tous les interlocuteurs russes des Indiens disent de nous que nous ne sommes pas fiables. Les Anglais également", expliquait récemment encore aux sénateurs un des plus hauts responsables du ministère de la Défense, le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon. Clairement, si demain l'Inde entrait en guerre contre le Pakistan ou la Chine, la France livrera-t-elle les Rafale ? Voilà la question à laquelle les Indiens ont envie d'avoir des réponses claires de Paris... Et ce qui vaut pour l'Inde, vaut pour tous les autres pays. Car un avion de combat, un navire militaire, etc., peuvent bien sûr servir à faire la guerre.

Faut-il rappeler que, depuis que l'Inde est entrée en janvier 2012 en négociations exclusives avec Dassault Aviation pour doter son armée de 126 avions Rafale pour un contrat estimé à 18 milliards d'euros, armements et soutien compris, tous ces pays, notamment la Grande-Bretagne, n'ont eu de cesse de torpiller ce deal... Une opération qui doit donner, malgré un vaste transfert de technologies, du travail à toute la filière aéronautique militaire. Environ 500 PME travaillent pour le Rafale.  Et l'Inde n'est qu'un exemple dans la guerre économique que se livrent souvent en coulisse les pays exportateurs d'armes.

 

La très mauvaise analyse des États-Unis en Ukraine

Pourquoi en est-on arrivé à cette situation dramatique en Ukraine ? En grande partie, la faute de l'administration Bush, puis Obama. Parce que, une fois encore, les États-Unis, à l'image de ce qui se passe aujourd'hui en Irak, ont eu une très, très mauvaise analyse de la situation géopolitique en Ukraine, et ont notamment sous-estimé la réaction de Moscou. Proposer à Kiev d'entrer dans l'OTAN était comme agiter un chiffon rouge devant Vladimir Poutine, qui faut-il encore le rappeler, a redonné une fierté au peuple russe. Depuis le Moyen Âge, l'Ukraine et la Russie poursuivent une histoire commune, mais pas sans divergences. Kiev, capitale de l'Ukraine moderne, est considérée comme le berceau de la civilisation slave orientale.

George Bush est parvenu à obtenir, lors du sommet de Bucarest de 2008, l'ouverture prochaine de l'Otan à la Géorgie et à l'Ukraine, désormais bénéficiaires du Membership Action Plan. Le sujet est chaud, très chaud, entre la Russie et les États-Unis. Mais la ligne politique américaine ne change pas avec l'arrivée de l'administration Obama qui entend soutenir un nouvel élargissement. Et Washington a négligé les signaux forts envoyés par Moscou. Notamment en février 2010, la doctrine militaire que Moscou a adoptée, inclut l'Otan et différents aspects de la politique américaine dans la liste des « dangers militaires » qui pèsent sur la Russie. Moscou ne pouvait pas, sur le plan stratégique, se faire encercler. Et la Russie veut que ceux qu'elle qualifie d'acteurs « extra-régionaux » - États-Unis, Otan, UE... - reconnaissent sans ambiguïté qu'elle y a des intérêts propres et majeurs.

 

La Russie veut-elle vraiment ses deux Mistral?

La livraison du Vladivostok et du Sébastopol ne peut réussir que si Moscou tient vraiment intrinsèquement à ces deux navires et non à l'utilisation géopolitique qu'elle pourrait en faire. Car, depuis l'origine des négociations pour la vente de ces deux BPC, une grande partie du complexe militaro-industriel russe a toujours tenté de faire échouer cette opération pour des raisons idéologiques. La Russie n'a pas besoin d'armements étrangers. Et le tweet du vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine, qui révélait au monde entier l'invitation de DCNS pour la livraison du Vladivostok le 14 novembre, n'a pas vraiment aidé la France dans cette affaire. C'est le moins qu'on puisse dire.

Aussi peut-on se demander si Moscou tient vraiment à ces deux navires? C'est déjà une réponse à tous ceux qui craignent que la Russie les utilise lors d'un conflit en Europe... Avec ou sans eux, elle envahira un pays si elle décide de le faire. Et le Vladivostok et le Sébastopol, aussi modernes soient-ils, ne sont qu'une goutte d'eau dans l'arsenal russe.

Que veut vraiment Vladimir Poutine, lui qui souffle le chaud et le froid ? La France a fait l'objet d'un rappel à l'ordre par la Russie avant la visite surprise de François Hollande à Moscou : Paris doit "remplir toutes ses obligations" et livrer à la Russie les navires de guerre Mistral qu'elle lui a vendus, faute de quoi sa "réputation" sera en jeu. Et de dire à l'issue de son entretien avec le chef d'État français : "Nous ferons preuve de compréhension, quelle que soit la manière dont la situation évoluera."

 

Livrer ou ne pas livrer ?

Alors, livrer ou ne pas livrer ? Dans les deux cas de figure, la France n'a que des coups à prendre. A elle de choisir ceux qui seront les moins douloureux pour les Français et sa crédibilité à l'international. Pour les finances, ce qui est sûr, c'est qu'un refus de livrer pourrait coûter jusqu'à 3 milliards d'euros, dont 1,2 milliard pour le remboursement des deux navires, si la Russie gagnait son arbitrage devant une cour internationale, selon le ministère de la Défense. Au final, que la France n'écoute pas les "conseilleurs" dans cette affaire, ils sont déjà tous prêts à lui planter un couteau dans le dos...

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 19:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

08/12/2014 par Emmanuel Huberdeau – Air & Cosmos

 

L'opération Sangaris a débuté il y a un an pour mettre fin aux exactions inter religieuses et préparer la montée en puissance de forces de la communauté internationale en République Centrafricaine (RCA). 2 000 hommes sont encore déployés sur place. Parmi eux un détachement Fennec de l'armée de l'Air.

 

Comprenant deux hélicoptères, autant d'équipages et des mécaniciens, ce détachement réalise des missions de renseignement et d'appui au profit des troupes au sol. Pour cela un photographe est embarqué le plus souvent. L'appareil peut également être équipé d'une caméra thermique. Pour l'appui, le Fennec peut être équipé d'un canon de 20 mm. L'appareil peut également effectuer des opérations d'évacuation sanitaire ou des missions de transport et de liaison. Pour ces missions en RCA, la protection du Fennec est accrue puisque les sièges des pilotes sont blindés et que des plaques de blindages modulaires peuvent être placées en cabine. L'équipage est lui équipé d'un gilet pare balles et embarque des FAMAS. La présence en RCA de tireurs d'élite embarqués et l'intégration d'une caméra plus performante permettrait encore d'accroitre les capacités du détachement Fennec.

 

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 18:55
French Army invests in new Griffon troop carrier and Jaguar combat armoured vehicles

 

12/08/2014 Defence IQ Press

 

The French Army is moving ahead with its €5 billion Scorpion modernisation programme by announcing deals for Nexter, Renault Trucks Defense and Thales to develop two armoured vehicles worth almost €752 million.

 

Work on the Griffon, a six-wheel troop carrier VBMR, and a six-wheel EBRC combat vehicle, called Jaguar, will begin following feasibility studies ahead of the programme's launch.

The contract covers all phases of an armament program, from development to unit logistical support through the qualification and production of systems with Nexter working on the chassis, Renault on the engine, and Thales on the electronics systems.

Almost 2,000 vehicles, and all associated logistical support equipment, will be delivered to forces from 2018.

“It is almost €752 million I am committing today…to cover the development work for these two vehicles,” French Defense Minister Jean-Yves Le Drian told reporters.

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 18:50
HMS Defender transiting the Suez Canal

 

8 déc. 2014 Royal Navy

 

With HMS Defender due to arrive home before Christmas we thought you might like to rewind to the beginning of her six-month deployment to the Gulf and see our video of her transiting the famous Suez Canal.

 

To see more about what the Type 45 destroyer has been doing http://www.royalnavy.mod.uk/our-organisation/the-fighting-arms/surface-fleet/destroyers/hms-defender:

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 18:50
Managing COIN expectations: Why modern militaries struggle with insurgency

 

11/26/2014 by Tom Wein - DefenceIQ

 

As Britain and America have discovered in recent years, countering an insurgency is one of the toughest challenges a military can face. Even the best trained forces in the world, assisted by the world’s most advanced intelligence support, struggle. We should not expect current counterinsurgent conflicts – such as that in Northeast Nigeria – to be any simpler.

 

Indeed, a recent fascinating analysis by Lieutenant Matt Williams of the U.S. Marine Corps has shown just how difficult it can be. His paper, in The Journal of Military Operations, analyses a dataset of past campaigns to ascertain the resources required to achieve different probabilities of victory. To achieve even the unacceptably low probability of success of 50%, one must deploy 15.6 troops per 1000 members of the population. For a more palatable 90% likelihood of victory, 67.2 troops are required per 1000. For context, in Iraq, Coalition and Iraqi Security Forces combined, even after the Surge, never accounted for more than 19.1 troops per thousand.

All of which goes to show that asymmetric warfare is an unusually resource-intensive, unusually demanding business. It is still more so when an enemy has bases across borders to fall back on, and is prepared to adopt the most extreme of tactics.

One of the best examples of that in recent years has been Nigeria, where improvements in military effectiveness have not yet brought victory. The Nigerian Army has struggled, it is true, but that should not be a surprise. All forces do, and they are faced in Boko Haram with a hideously inventive enemy, which has considerable freedom of movement and all the usual assets which make an insurgency so difficult to combat.

The particular challenges posed by countering insurgencies have been attested to by nearly all the leading theorists and commanders. In John Nagl’s famous, controversial phrase, it is the “graduate level of war.” The idea is echoed in the drier prose of the U.S. Army and Marine Corps’ Field Manual FM 3-24 on Counterinsurgency, which describes such wars as presenting a “complex and often unfamiliar set of missions and considerations.”  

So why is it so difficult? It is difficult because it is fundamentally different from the missions most modern armies are prepared for, and because of the particular characteristics that give rise to most insurgencies.

FM 3-24 also notes that counterinsurgency “requires Soldiers and Marines to employ a mix of familiar combat tasks and skills more often associated with nonmilitary agencies.” That point – that counterinsurgency is not only more difficult than, but also fundamentally different from interstate kinetic warfare – is another which echoes throughout the literature. In an earlier age, C.E. Callwell, an officer of the imperial British Army, wrote that, “The conditions of small wars are so diversified, the enemy’s mode of fighting is often so peculiar, and the theaters of operations present such singular features, that irregular warfare must generally be carried out on a method totally different from the stereotyped system.” This is crucially important because it takes time to retrain an entire army. One of the most remarkable military transformations of the modern era is that of the American army in Iraq, whose conversion into counterinsurgency-ready structures and methods happened at an astonishing pace in 2005-2007, once its commanders had accepted the necessity of change. They still lost, and few forces could match that pace of change. As anyone who has worked in Whitehall or in any other government bureaucracy knows, institutional changes are sometimes less like turning oil tankers and more like moving mountains.

Another important reason for the challenges of such wars is that they are rarely the calculated decision of a single leader, whose power base can be directly threatened. More often, they grow out of longstanding tensions, disenfranchisement and malgovernance. Even the best military effort can only create space to fix these problems, and can never defeat the insurgency alone – yet at the same time, even the most skilled political effort will need time to build trust and convert hearts and minds. The fight in Northeast Nigeria is once again an example of this; military results could and should be better, but they are not so bad as is often reported by the unreasonable standards of a press which has not faced the peculiar challenges of counterinsurgency combat.

One need not look far to find examples of insurgencies in which the state lost, and insurgencies in which it took the state many decades to win. It took Britain three decades to conclude peace in Northern Ireland, Colombia has been fighting the FARC since 1964, and America’s enthusiasm for counterinsurgent wars has usually been quelled long before the insurgencies have been. In short, counterinsurgencies do not conform to the timelines that the press or electorates prefer. Even the right strategy takes years to have effect, and even the most advanced militaries struggle to fight them. Manage your expectations.

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 18:30
Air strikes in Iraq (updated 9 Dec. 2014)

 

9 December 2014 Ministry of Defence

 

British forces have continued to conduct air operations to assist the Iraqi government in its fight against ISIL.

 

Military support to the Iraqi government in their fight against ISIL continues, with Royal Air Force (RAF) aircraft conducting further strikes overnight.

In the north-west of the country, a patrol of RAF Tornado GR4s was tasked by coalition air controllers to investigate an ISIL site near Mount Sinjar.

The aircraft identified an observation tower and guard room in use by the terrorists at a checkpoint controlling a road junction.

These were being used to deny the local population any freedom of movement and both were attacked with Brimstone missiles.

Elsewhere in Iraq, a RAF Reaper providing surveillance for Iraqi ground forces observed a hostile armoured personnel carrier and successfully attacked it with a Hellfire missile.

 

8 December: RAF Tornado GR4s have struck further ISIL targets over the weekend while flying in support of Iraqi ground forces. On Friday, an armed reconnaissance patrol of GR4s investigated a reported ISIL position near Rawa in western Iraq. An observation tower and nearby equipment were located and attacked with Paveway IV guided bombs. In the early hours of Saturday morning, a further GR4 patrol in the same area also successfully attacked an ISIL armoured personnel carrier using a Brimstone missile. On Sunday, 2 Tornados were on reconnaissance when Iraqi troops reported coming under fire from terrorists in the vicinity of Bayji. The RAF aircraft responded rapidly, and when they arrived on the scene were able to spot the ISIL position. Since the target was in a built-up area, a very careful assessment was made in cooperation with another coalition surveillance aircraft, and the aircrew used the small and extremely precise Brimstone missile to carry out a successful attack which struck the enemy position. Early this morning, a fourth Tornado patrol operating in north-western Iraq, around Mount Sinjar, located 2 ISIL armoured personnel carriers and hit them with Brimstone missiles.

3 December: RAF aircraft struck a large concentration of ISIL vehicles last night as the UK continued its work as part of an international coalition in the fight against terrorism. Two RAF Tornado GR4s were tasked to investigate reported ISIL activity near Fallujah. A group of ISIL vehicles, including armed pick-up trucks and lorries, was identified and, having confirmed that there were no civilians or friendly forces in close proximity, the jets dropped a cluster of Paveway IV precision guided bombs on the vehicle group. A single truck appeared to survive the initial strike, but was accounted for by a Brimstone missile. A Reaper remotely piloted aircraft also saw action over Iraq, attacking an ISIL vehicle with a Hellfire missile. Combined with the targeted military action in northern Iraq, a British Army training team continues to provide infantry training to Kurdish peshmerga.

1 December: A Tornado GR4 patrol investigated a reported ISIL compound near Tal Afar in north-western Iraq and found a group of armoured personnel carriers. These were successfully attacked using Brimstone missiles. A further pair of Tornado GR4s came to the support of Iraqi forces engaged in a major firefight with ISIL near Tikrit. Two terrorist positions were identified and the precision of the Brimstone missile system allowed both targets to be engaged without risk to friendly forces. Meanwhile, an RAF Reaper remotely piloted aircraft on a separate patrol was able to attack 3 ISIL positions with Hellfire missiles. Another Reaper conducted a reconnaissance patrol in northern Iraq. Two ISIL positions and a vehicle were located by the Reaper’s crew, allowing coalition fast jets to conduct strikes on each in turn. The Reaper then identified a further ISIL position and engaged it with 1 of its own Hellfire missiles.

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 17:50
Les auditeurs de la 64ème session du CHEM en visite au 10, Downing street – photo CHEM

Les auditeurs de la 64ème session du CHEM en visite au 10, Downing street – photo CHEM

 

9 décembre 2014 CHEM

 

Les auditeurs se sont rendus du 17 au 20 novembre dernier à Londres dans le cadre de leur voyage d’études annuel au Royaume Uni.

 

L’objectif de cette mission était de mettre l’accent sur les relations privilégiées entre nos deux pays dans le domaine de la défense, en particulier depuis la signature des Accords de Lancaster House de novembre 2010. Elle devait également permettre d’approfondir leur connaissance du domaine politico-militaire et de mieux comprendre le processus d’engagement des forces de nos alliés.

 

En préalable à leur déplacement, les auditeurs ont dans un premier temps pu profiter de l’éclairage sur le sujet de S.E Sir Peter RICKETTS, ambassadeur de Grande-Bretagne en France. Il leur fait partager son regard sur les modalités de la coopération franco-britannique et ses perspectives à long terme.

 

A Londres ensuite, les auditeurs ont pu échanger de manière approfondie avec des autorités de très haut niveau, militaires et civiles. Accueillis au sein du Royal college of defence studies, ils ont ainsi rencontré Sir Michael FALLON, secrétaire d’Etat à la défense britannique, et ses plus proches conseillers. Ils ont ensuite été reçus au sein du Foreign and commonwealth office (Ministère des affaires étrangères britannique) et du Ministry of defence (Ministère de la défense), pour plusieurs conférences, où le Chief of general staff, General Sir Nicholas CARTER, et le Vice chief of defence staff, l’Air chief marshal Sir Stuart PEACH, ont notamment pris la parole. Cette série d’interventions venait compléter les propos préliminaires du Contre-amiral Henri SCHRICKE, attaché de défense français auprès du Royaume-Uni, qui avait inauguré ce cycle de conférences londoniennes en présentant le point de vue français sur la coopération franco-britannique de défense.

 

Le processus décisionnel politico-militaire britannique a ensuite été au cœur des visites des auditeurs à Westminster Abbey, qui abrite le parlement britannique, et au 10, Downing street, où est installé le cabinet du Premier ministre britannique, M. David CAMERON. Cela leur a permis d’aborder, avec des parlementaires du Defence Select Committee ainsi qu’avec des membres de l’équipe rapprochée du Premier ministre.

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