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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 12:55
Inauguration du CSOA par le MGA

 

24/11/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le 18 novembre 2014, le général d’armée Gratien Maire, le major général des armées (MGA), a présidé, sur la BA 107 de Villacoublay, la cérémonie consacrant le lancement officiel du Centre du Soutien des Opérations et des Acheminements (CSOA).

 

Issu de la fusion du Centre Multimodal des Transports (CMT) et du Centre Interarmées de Coordination de la Logistique des Opérations (CICLO), le CSOA est devenu depuis le 1er juillet 2014 l'intégrateur du soutien logistique interarmées.

 

A ce titre, il assure la conduite et la coordination interarmées du soutien logistique de nos forces à l’occasion de toute activité opérationnelle. Il agit sous les ordres directs du SCOPS et en application des directives du CPCO.

 

Il est commandé par le GDA Philippe BOUSSARD.

 

Dans l’ordre du jour, le MGA a souligné  l’importance et la difficulté de la mission du CSOA « pour laquelle l’exigence du résultat se mesure à l’aune de la complexité de nos nombreux engagements opérationnels.

 

Inauguration du CSOA par le MGA

Le général Maire a visité les locaux de ce centre opérationnel et en a profité pour échanger avec le personnel sur sa mission et ses conditions de travail.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 12:55
photo Dassault

photo Dassault

 

Paris, le vendredi 28 novembre 2014 Ministère de la Défense

 

Le ministre des Finances et des Comptes publics, le ministre de la Défense et le ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique se félicitent de l’accord annoncé ce jour entre Airbus Group et Dassault Aviation.

 

L’État a permis cette opération de cession de gré à gré d’un bloc de 8 % du capital de Dassault Aviation, sur les 46,32% détenus par Airbus Group, à Dassault Aviation en renonçant à exercer son droit de première offre conféré par le pacte d’actionnaires établi entre Airbus Group et l’État le 21 juin 2013.

 

En contrepartie, l’État – via l’agence des participations de l’État et la direction générale de l’armement – et le groupe industriel Marcel Dassault, actionnaire majoritaire de Dassault Aviation, ont conclu ce jour une convention d’une durée minimale de 20 ans permettant à l’État d’assurer la défense de ses intérêts essentiels en cas d’évolution du contrôle de cette entreprise stratégique, du fait notamment de sa contribution à la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire. Cet accord entre Groupe Industriel Marcel Dassault et l’État est historique puisque pour la première fois dans leur histoire un mécanisme conventionnel les lie directement.

 

Cette convention prévoit d’octroyer à l’État un droit de préemption en cas de cession d’actions par le groupe industriel Marcel Dassault entraînant sa perte de contrôle sur Dassault Aviation. Ce droit de préemption s’appliquera également à toute cession ultérieure de titres Dassault Aviation effectuée par le groupe industriel Marcel Dassault après la perte de son contrôle. Cette convention n’est pas constitutive d’une action de concert entre les parties, chacune conservant son entière liberté de gestion de sa participation et d’exercice de ses droits de vote.

 

Le Pacte d’actionnaires liant Airbus Group et l’État reste en vigueur.

 

Par cet accord avec le groupe industriel Marcel Dassault, l’État s’inscrit pleinement dans le cadre des lignes directrices de l’État actionnaire, en permettant à Airbus Group, dont l’État est actionnaire, de réaliser cette cession tout en renforçant la protection de ses intérêts de souveraineté.

 

L’État détient (via l’agence des participations de l’État et la Sogepa) 10,97 % du capital d’Airbus Group, ainsi qu’une action de Dassault Aviation.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 12:55
Une armée qui soigne, le service de santé durant la Grande Guerre


23/10/2014 Service de Santé des Armées

 

Exposition à découvrir au musée du service de santé des armées (Paris, Val-de-Grâce) à partir du 1er octobre 2014

 

Après le désastre sanitaire des premières semaines de guerre, une direction générale du service de santé, aux larges attributions et  désormais confiée à un médecin, est créée.

Cette nouvelle organisation permet au service de santé de s’adapter rapidement aux conditions du conflit : d’abord par une accélération de la relève des blessés et de leur évacuation puis par une réorganisation des hospitalisations. Parallèlement, on assiste à des avancées majeures dans différentes spécialités médicales et chirurgicales.

Ce sont ces deux aspects que le musée du service de santé des armées, à travers près de 400 œuvres, objets, photographies et documents d’archives, présente dans l’exposition Une armée qui soigne.

 

Exposition temporaire du 1er octobre 2014 au 4 octobre 2015
Ouvert mardi, mercredi, jeudi, samedi, dimanche de 12 h à 18 h
Fermé le 25 décembre, le 1er janvier et au mois d'août
Tarifs habituels : 5 € plein tarif, 2,50 € tarif réduit

 

Musée du service de santé des armées, 1 place Alphonse Laveran, 75005 PARIS

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 12:55
Journées nationales de l’infanterie

 

24/11/2014 Armée de Terre

 

Les journées nationales de l’infanterie (JNI) se sont déroulées les 18 et 19 novembre à l’École de l’infanterie de Draguignan.

 

Présidé par le général de corps d’armée Éric Margail, commandant le quartier général du corps de réaction rapide France, l’événement a été l’occasion de présenter un point de situation sur l’infanterie, de conduire des réflexions, de partager des expériences et de diffuser des informations sur les innovations récentes de matériels. Ces JNI revêtaient pour la première fois une dimension internationale, puisque tous les pays alliés de l’OTAN avaient été conviés. Ainsi, des représentants des armées italienne, espagnole, allemande, britannique ou encore américaine avaient fait le déplacement pour assister à ce rassemblement annuel. Ces deux jours de rencontre ont également permis de rendre hommage aux quatre fantassins qui ont perdu la vie en opération en 2014.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 12:50
RAF Operation X


28 nov. 2014 Royal Air Force

 

Experience the RAF like never before. Join Operation X now: http://bit.ly/1xsvWe3
From Pilot to Chef you’ll discover the vital role each of them plays. Watch full time Regulars and spare time Reserves in action, explore immersive 360 video and test your own skills.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:58
Le ministre de la Défense à bord du porte-avions Charles de Gaulle

 

29/11/2014 Sources : Marine Nationale

 

Jeudi 27 et vendredi 28 novembre 2014, le ministre de la Défense, Mr Jean-Yves Le Drian, s’est rendu à bord du porte-avions Charles de Gaulle à la mer. Ce dernier, déployé depuis une semaine au large des côtes méditerranéennes, achevait une période d’entraînement au sein du groupe aéronaval.

 

Arrivé à bord d’un hélicoptère Caïman à la tombée de la nuit, le ministre a pu assister aux catapultages et aux appontages des Rafale Marine de la 11F, embarqués sur le porte-avions Charles de Gaulle. En se rendant dans les hangars aviation, il a rencontré le personnel œuvrant jour et nuit pour maintenir en condition opérationnelle les aéronefs fortement sollicités. Un bilan des différents exercices de la semaine et une présentation des capacités offertes par le groupe aéronaval (GAN) dans le domaine de la projection de puissance lui ont également été exposés par l’amiral commandant la force. Enfin, le ministre a pu échanger avec les officiers, les officiers mariniers et les quartiers-maîtres et matelots au cours des nombreuses rencontres organisées lors de sa visite.

 

Dans son allocution aux marins du GAN, représentés par l’équipage du porte-avions, du groupe aérien embarqué et de l’état-major, le ministre a insisté sur le rôle essentiel de la TF 473 : «  Le groupe aéronaval concrétise à lui seul les trois grandes missions de la Marine nationale : protection du territoire, dissuasion nucléaire, intervention extérieure. Les missions auxquelles j’ai pu assister me prouvent la pertinence du choix de la France de posséder depuis plusieurs générations cet outil de puissance qui permet à notre pays de se distinguer des autres nations. »

 

Le ministre de la Défense à bord du porte-avions Charles de Gaulle

Il a également souligné leur motivation, leur passion et leur détermination, qualités nécessaires à l’accomplissement des missions que le chef des Armées peut leur confier : « Ce que j’ai vu hier et aujourd’hui témoigne de votre excellence à réaliser les objectifs qui vous ont été assignés. Je compte sur votre engagement qui est la clé de notre succès » a-t-il précisé.

 

Cette première visite officielle du ministre de la Défense à bord du porte-avions Charles de Gaulle depuis la revue navale du 15 août dernier, témoigne une nouvelle fois la place essentielle occupée par le groupe aéronaval au sein des forces armées françaises.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:57
L’Etat s’assure que le Rafale ne tombera jamais dans de mauvaises mains

 

29/11 Alain Ruello – LesEchos.fr

 

L’Etat a profité du désengagement d’Airbus dans Dassault pour s’assurer de toujours pouvoir contrôler le fabricant du Rafale. Et sans débourser un euro  !

Le début du désengagement d’Airbus de Dassault n’est pas que le énième feuilleton de la re-composition de l’industrie aéronautique française. Pour l’Etat, qui a très habilement joué sa partition, l’opération lui a offert la possibilité qu’il recherchait depuis des lustres de s’assurer que le fabricant du Rafale ne tombe jamais entre de mauvaises mains. Et cela, sans débourser un centime !

Airbus a annoncé ce soir la vente de 8 % du capital de Dassault Aviation , sur les 46,32 % qu’il possède. Comme le stipule le pacte qui le lie à l’Etat, le groupe aéronautique européen a du au préalable notifier son intention aux pouvoirs publics, lesquels disposent d’un droit de premier refus. Après d’intenses réflexion, l’Etat a finalement décidé de ne pas suivre. Le coût de l’opération - un peu moins de 800 millions - l’en a peut-être dissuadé, d’autant qu’acheter ce premier bloc aurait très probablement impliqué d’acheter le second (jusqu’à 10 % cette fois-ci) qu’Airbus a l’intention de céder d’ici au 30 juin 2015.

Mais ce n’est finalement pas cet argument qui a amené l’Etat à renoncer à ses droits. Dassault allant racheter puis détruire les 8 % du premier bloc de ses actions mises en vente, et allant faire de même pour la moitié du second, Airbus conservera toujours la minorité de blocage. Vu de l’APE, tout est donc pour le mieux, car Airbus, c’est en partie l’Etat. Les intérêts de Dassault Aviation sont donc préservés.

Vu du ministère de la défense en revanche, cela ne suffit pas. Le Rafale c’est évidemment l’avion de combat, fer de lance de l’armée française. Mais c’est aussi - faut-il le rappeler - le vecteur de la composante nucléaire aéroportée. Bref, une entreprise stratégique pour la Nation. Et qui va le rester pour de nombreuses années encore. La relation actuelle entre Dassault Aviation et la Défense est suffisamment bonne pour qu’il n’y ait aucune crainte sur l’avenir de l’avionneur. Pas de risque de délocalisation, pas de risque d’arrêt de la production... Mais demain ? C’est à dire lorsque Serge Dassault décèdera ?

L’autre actionnaire, majoritaire, de Dassault Aviation au côté d’Airbus, c’est GIMD, autrement dit Groupe industriel Marcel Dassault (qui possède aussi l’éditeur de logiciels Dassault Systèmes, la maison de ventes aux enchères Artcurial ou encore le « Le Figaro »). Cet holding, qui regroupe donc tout l’empire Dassault, est contrôlé par Serge Dassault, et changera fatalement de main un jour où l’autre. Le secret de la succession étant très bien gardé, on ne peut que supputer que l’héritage reviendra dans les mains des quatre enfants. Lesquels qui sait, pourraient-être tentés de vendre au fil de l’eau (leur mésentente est de notoriété publique).

Bref, on ne peut exclure que le capital de Dassault Aviation évolue, et pas forcément dans le sens des intérêts stratégique de l’Etat. Pour se prémunir d’une telle éventualité, ce dernier a profité du désengagement d’Airbus pour négocier une convention avec GIMD. D’une durée de 20 ans, celle-ci a pour principal objet d’octroyer à l’Etat un droit de préemption sur tout transfert de titres Dassault Aviation par GIMD lui faisant franchir à la baisse le seuil de 40 % du capital de l’avionneur, ainsi que sur tout transfert de titres ultérieur en deçà de ce seuil.

Dit autrement, si l’actionnariat de Dassault Aviation venait à exploser (parce que les enfants se déchirent), alors la puissance publique aura le moyen de s’assurer de contrôler du fabricant du Rafale. Quitte, s’il le fallait, à monter à 100 %  !

Conclusion : l’Etat, qui actuellement ne dispose que d’une action Dassault, a renoncé à ses droits dans l’avionneur, mais (en échange ?) s’assure de peser indirectement lors de la succession de Serge Dassault.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:56
Essais de trajectographie d’Exocet AM39 tiré depuis un Rafale dans la grande soufflerie S2MA de l’ONERA à Modane - photo ONERA

Essais de trajectographie d’Exocet AM39 tiré depuis un Rafale dans la grande soufflerie S2MA de l’ONERA à Modane - photo ONERA

 

28.11.2014 - Bruno Sainjon, Président-directeur général - ONERA

 

Continuer d’investir dans les grandes souffleries pour permettre à notre industrie aéronautique d’innover demain dans des technologies de rupture et ainsi conserver son rang de leader mondial.

 

Depuis bientôt 70 ans, l'ONERA, centre français de recherche et technologie aéronautique et spatiale, opère un ensemble unique au monde de 12 très grandes souffleries, situées sur 3 de ses 8 sites. D’une valeur de 1.5 milliard d’euros, fruit d’une décision stratégique après-guerre, les très grandes souffleries de l’ONERA évaluent, valident et mettent au point les géométries des futurs avions ou systèmes d’armes en testant des maquettes de formes différentes, dans un environnement représentatif des conditions de vol réelles.

 

L’ONERA a développé autour de ces souffleries un savoir-faire sur les techniques d’essai qui place la France en avance sur les autres opérateurs mondiaux. Mais cette position dominante risque d’être remise en cause.

 

Par les Etats-Unis notamment qui, après s’être détournés un temps de leurs souffleries au profit de la simulation numérique, sont actuellement en train de les remettre à niveau grâce à un financement décidé par le Congrès de 600 millions de dollars sur 10 ans. Ou par de nouveaux entrants comme la Chine qui s’est lancée dans la construction de souffleries de taille et de capacités comparables aux meilleures installations européennes et américaines. En attendant les industriels de ces pays viennent faire leurs essais à l’ONERA, signe du niveau d’excellence que l’on a atteint notamment grâce au soutien de l’Etat et des Régions concernées.

 

Ces informations sont stratégiques, car elles nous renseignent sur la vision qu’ont ces pays des évolutions probables des aéronefs et de leur volonté d’orienter leur industrie vers des technologies de rupture : en effet, les souffleries sont une étape clé pour explorer des domaines inconnus, simuler les écoulements d’air sur des formes nouvelles et complexes, déterminer le rôle joué par les phénomènes d’instabilité. Pour ce faire, ces pays sont en train de se doter des outils nécessaires à leurs ambitions car faisabilité et pertinence de ces innovations technologiques seront totalement à démontrer. L’industrie aéronautique française devra elle aussi s’orienter vers des technologies de rupture ; si elle souhaite rester dans la course mondiale et faire face à ces acteurs. Dans ce contexte, les souffleries de l’ONERA seront indispensables.

 

En 2012, les industriels de l’aéronautique en Europe, interrogés sur le sujet des outils indispensables pour le futur d’une industrie aéronautique européenne innovante et compétitive, ont déclaré comme essentielles à leur développement 12 souffleries en Europe dont 8 des grandes souffleries de l’ONERA.

 

Pour répondre à ce besoin stratégique pour notre industrie aéronautique et spatiale européenne, une remise à niveau durable de ces souffleries devra être entreprise, avec le double objectif de maintenir leur état opérationnel et fournir aux utilisateurs des résultats d’essai et des mesures de plus en plus précis et à forte valeur ajoutée. Mais cette remise à niveau ne pourra être assumée seule par l’ONERA. C’est pourquoi, l’ONERA a identifié pour ses 8 souffleries stratégiques, 51 projets d’investissements. Regroupés dans un plan de soutien d’un montant total de 218 M€ sur une période de 11 ans, qui a reçu le soutien du GIFAS, il sera soumis très prochainement pour évaluation aux autorités étatiques.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:55
Visite du MGA aux forces navales

 

24/11/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Les 5 et 6 novembre 2014, le général d’armée aérienne Gratien Maire, major général des armées (MGA) a rendu visite aux forces navales à Toulon, concluant ainsi un cycle de visite dans les trois armées initié dès sa prise de fonction.

 

Temps fort de ce déplacement, une plongée pendant une nuit  à bord du SNA SAPHIR ; découverte de la vie d’un équipage de sous-marin nucléaire d’attaque et opérations sous-marines étaient à l’ordre du jour.. Accueilli par le vice-amiral d’escadre Louis-Michel Guillaume, commandant des forces sous-marines et de la force océanique stratégique (ALFOST),  il a partagé la vie d’un équipage de sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) et assisté à l’entrainement aux opérations sous-marines. Les échanges ont été riches et les réflexions en cours sur le modèle RH 2025 et la préservation des savoir-faire ont aussi alimenté les discussions.

 

Les opérations de la marine en Méditerranée, les grands chantiers d’infrastructure portuaire et la protection du site ont ensuite été abordés lors d’un entretien avec le vice-amiral d’escadre Yves Joly, commandant la zone, la région et l’arrondissement maritimes de la Méditerranée (CECMED).

 

Enfin, MGA est allé à la rencontre des commandants de bâtiments de surface à bord de la frégate Montcalm, réunis autour du vice-amiral d’escadre Philippe Coindreau (ALFAN). Ils ont notamment échangés sur les opérations en cours et la situation générale de la force d’action navale.

 

Le MGA a ainsi perçu le haut niveau de compétence et l’engagement au quotidien de ces femmes et ces hommes. Cela lui a aussi permis de mieux appréhender les problématiques capacitaires ou d’emploi liées au milieu maritime.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:55
« Un trimestre, une base » se pose à Creil


21/11/2014 Armée de l'air

 

Du 17 au 19 novembre 2014, la base aérienne 110 de Creil a accueilli des peintres de l’air et de l’espace, à l’occasion de l’opération « Un trimestre, une base ».

 

Jean-Claude Marchal, participant à cet événement témoigne : « Nous sommes des ambassadeurs de l’armée de l’air. La peinture est le support des commentaires que je donne au public. » Lancée en janvier 2009, cet événement propose de rendre les bases aériennes plus accessibles aux artistes officiels de l’armée de l’air. Coup de pinceau, prise de clichés, les peintres de l’air portent un regard unique sur l’aéronautique. Mme Roche-Gardies, peintre de l’air et de l’espace, depuis 2011, raconte : « Lorsque je suis sur une base aérienne, je prends énormément de clichés pour composer mes tableaux. Ici, je n’ai pas le temps de finir les détails. Les photos me sont alors utiles : je porte l’insigne de l’avion, son numéro… J’exploite souvent cette mémoire photographique pour réaliser plus tard une œuvre. »

 

En France, le titre de peintre de l'air est accordé par le ministre de la Défense à des artistes consacrant une partie de leur talent à l'aéronautique et à l'espace. Il peut être attribué non seulement à des peintres, mais aussi à des illustrateurs, des graveurs et des sculpteurs.

 

« Un trimestre, une base » se pose à Creil

Pour en savoir plus sur les peintres de l’air, consultez le diaporama « Peintres de notre ère »

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:55
Qualification finale du Tigre en version appui-destruction (HAD)

 

27/11/2014 DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) a prononcé, le 21 novembre 2014, la qualification de l’hélicoptère de combat Tigre appui-destruction (HAD) destiné à l’armée de terre française dans sa version définitive (dite block 2).

 

Après la certification prononcée le 17 novembre 2014, cette qualification marque la fin des développements de la nouvelle version du Tigre. Elle ouvre la voie à la réception par la DGA des appareils de série aptes à tous types d’engagements. Cette version apporte au Tigre HAD les capacités suivantes : navalisation et aérotransport, accroissement de la précision du tir des roquettes, accroissement de l’autonomie de l’appareil avec les bidons de combat.

 

 Le programme Tigre est une coopération conduite dans le cadre de l’Occar (Organisation conjointe de coopération en matière d’armement) entre la France, l’Allemagne et l’Espagne. L’hélicoptère Tigre est capable d’appuyer les troupes au sol, de détruire des objectifs terrestres (blindés et infrastructures) et d’intercepter des menaces aériennes (avions lents, hélicoptères, drones). Il peut accomplir ses missions, de jour comme de nuit, en évoluant en vol tactique au milieu des obstacles.

 

Le Tigre français est décliné en une version appui-protection (HAP), équipée de missiles air-air Mistral, d’un canon de 30 mm et de roquettes de 68 mm, et en une version appui-destruction (HAD) qui, en plus de l’équipement du HAP, dispose de missiles air-sol Hellfire.

 

 A ce jour 46 Tigre ont été livrés à l’armée de Terre, dont 40 en version HAP, qui seront progressivement transformés en Tigre HAD. Depuis 2008, le Tigre a été mis en œuvre sur de nombreux théâtres d’opérations extérieures. Le Tigre HAD débutera son engagement opérationnel d’ici la fin de l’année 2014.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:55
Leçon inaugurale : Les lasers : du redoutable au maîtrisable

 

28/11/2014 DCSSA Service de santé des armées

 

Le 27 novembre 2014, le médecin chef des services hors classe Jean-Paul Renard, professeur agrégé, titulaire de la chaire de chirurgie spéciale appliquée aux armées, a prononcé la leçon inaugurale qui ouvre les cycles annuels d’enseignement de l’école du Val-de-Grâce, sur le thème Les lasers : du redoutable au maîtrisable. A cette occasion, il a présenté le projet de Protection oculaire face aux agressions lasers (POFAL).

 

Depuis un quart de siècle, nous assistons à une émergence impressionnante de nouveaux lasers, acronyme anglais pour «amplification de la lumière par émission stimulée de radiations », avec un élargissement considérable de leurs champs d’applications.

 

Leur usage en milieu militaire, comme instrument de pointage ou de télémétrie, a vite conduit à la constatation de la possibilité d’annihiler les systèmes de visées, mais également, à travers leurs lentilles, d’aveugler les servants et les pilotes des engins. Avec de plus fortes puissances, les lasers sont devenus des armes redoutables. Les effets oculaires irréversibles liés à une exposition directe ou à la réflexion par une surface brillante font l’objet d’une lésion définitive de la rétine, génératrice d’une atteinte fonctionnelle visuelle pouvant aller jusqu’à la cécité. La cornée, l’iris et le cristallin peuvent être également lésés.

 

Pour assurer les meilleures capacités opérationnelles aux forces armées soutenues, il faut préciser les normes et moyens de protections adaptés aux effets de ces technologies émergentes sur la santé du combattant. L’absence d’étude ayant évalué le retentissement sur l’œil d’une exposition au faisceau d’un pointeur laser a donc motivé l’initiation par le service de santé des armées du projet POFAL - Protection oculaire face aux agressions lasers.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:55
Exercice « Chiroptera 2014 »


26 nov. 2014 Armée de l'Air

 

Du 22 au 26 septembre 2014, l'escadron de transport 3/61 "Poitou" a organisé la phase pratique de l'exercice "Chiroptera". Encadrées par des experts du commando parachutiste de l'air n°10, les équipes ont été confrontées aux dures réalités du terrain.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:54
Nouveau secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire

 

28/11/2014 Ministère de la Défense

 

M. Jean-Marc Todeschini est nommé secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire depuis le 21 novembre 2014.

 

Par le décret du 21 novembre 2014, Jean-Marc Todeschini est nommé secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire. Il succède ainsi à Kader Arif.

Voir la biographie de Jean-Marc Todeschini.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:50
Le 35e RI tire avec les Britanniques

 

21/11/2014 Camille Pégol - Armée de Terre

 

Du 25 octobre au 6 novembre, deux compagnies d’infanterie du 35e régiment d’infanterie (35e RI) se sont entraînées sur le camp d’Otterburn en Grande-Bretagne, lors d’un exercice de tir réel de type Live Firing Tactical Unit (LFTT).

 

Visant à combiner manœuvre tactique et tirs réels, les exercices CALFEX (combined arms live fire exercice) s’inscrivent dans le cadre des échanges franco-britanniques GAULISH, permettant aux deux armées de profiter de leurs infrastructures respectives et de partager leurs savoir-faire tactiques.

 

Les 2e et 3e compagnies du 35e RI se sont donc rendues fin octobre sur le camp d’Otterburn, au nord de l’Angleterre, pour suivre deux semaines d’entraînements, selon les règles de sécurité britanniques. De jour comme de nuit, les participants, soutenus par un bataillon d’infanterie britannique ont effectué des tirs et des parcours offensifs alliant puissance de feux en terrain et déplacements. Au total ce sont 150 militaires du 35e RI qui ont participé à l’exercice CALFEX.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:50
A400M – Delivery to the point of need



25 nov. 2014 Airbus DS

 

The A400M is the most versatile airlifter currently available, and responds to the highly varied needs of world Air Forces and other organizations in the 21st Century. It can perform three very different types of duties: tactical and strategic missions directly to the site of action, as well as being able to serve as a tanker.


More information: http://bit.ly/11OQ3eu

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:50
EDA outlines key priorities of the revised Capability Development Plan

 

Brussels - 19 November, 2014 European Defence Agency

 

The European Defence Agency has just published a brochure outlining the main features of the revised Capability Development Plan (CDP) endorsed by Member States earlier this year. It reflects current defence and security trends and proposes a list of priority actions

.

Since 2008, the European Defence Agency (EDA) has been producing a Capability Development Plan (CDP) to address long-term security and defence challenges. It looks at future security scenarios and makes recommendations about the capabilities European militaries will need to react to a variety of potential developments.  

The CDP is a comprehensive planning method providing a picture of European military capabilities over time. It can be used by Member States’ defence planners when identifying priorities and opportunities for cooperation. The European Defence Agency is coordinating this work done in close conjunction with Member States and other stakeholders such as the EU Military Committee. The CDP benefits from several inputs such as the Headline Goal Process, studies on long-term trends, lessons from operations and information on current plans and programs.

 

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:50
MSN15 Complete Process


25 nov. 2014 Airbus DS

 

Check out the First Engine run, First Taxi, Painting and First Flight of A400M aircraft for the Royal Air Force.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:45
Opération Barkhane : visite de M. Manuel Valls, Premier Ministre

 

26/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Les 22 et 23 novembre 2014, M. Manuel Valls, Premier Ministre, s’est rendu au Tchad et au Niger afin de rencontrer les soldats de l’opération Barkhane.

 

Le 22 novembre, M. Valls s’est rendu au camp Kosseï à N’Djamena, accompagné de M. Jean-Yves le Drian, ministre de la Défense, et de Mme Evelyne Decorps, ambassadrice de France au Tchad. Après avoir été accueilli par le général de division Jean-Pierre Palasset, commandant l’opération Barkhane (COMANFOR), M. Valls a reçu les honneurs militaires d’un détachement interarmées aux ordres du colonel Erwan Rolland, chef de corps du groupement transmissions (GTRS) de l’opération Barkhane.

 

Le Premier Ministre et le ministre de la Défense ont assisté à un exposé du COMANFOR, puis à une présentation du centre opérations interarmées (COIA).

 

M. Valls s’est ensuite adressé aux soldats de la force Barkhane, rappelant le rôle primordial de cette opération dans la lutte contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne, et rendant hommage aux soldats français et à ceux de forces partenaires tombés au Mali : « Avec le Président de la République, nous avons conscience de combien votre mission est exigeante. Et nous savons également combien elle est vitale pour la stabilité de la région et pour la sécurité du monde. Pour la sécurité de nos compatriotes. (…) Face à la multiplication des menaces, notre dispositif au Sahel devait évoluer. L’opération Barkhane a donc pris le relais des opérations Serval et Epervier. Elle permet la fusion et le partage des moyens déployés, en intégrant étroitement les acteurs locaux et internationaux. (…) Nous coopérons étroitement avec nos pays partenaires – le Tchad bien sûr, mais également le Mali, le Niger, la Mauritanie et le Burkina Faso – au sein de ce cadre institutionnel qu’est le «  G5 Sahel ». Ensemble, nous apportons une réponse régionale et coordonnée aux défis sécuritaires. (…) Je mesure pleinement l’efficacité de votre action, alors que les groupes armés terroristes tentent de reprendre l’ascendant, notamment dans leur ancien sanctuaire de l’Adrar des Ifoghas, au Nord-Mali. (…) Le 30 octobre dernier, votre camarade, l’adjudant Thomas Dupuy tombait au combat. (…) Je veux rendre, ici, un hommage solennel, au nom de la Nation tout entière, à nos soldats tombés ces derniers mois en Afrique. Jamais nous n’oublierons leurs noms qui sont pour nous tous une blessure, mais aussi un symbole de courage et de dévouement. J’associe à cet hommage les soldats africains tués au Nord-Mali, dont de nombreux soldats tchadiens. Le sang qu’ils ont été versé l’a été au nom d’un même combat qui nous unit. »

 

Le Premier Ministre et le Ministre de la Défense ont ensuite assisté à une présentation du Rafale et du Caracal, avant d’effectuer un vol en Caracal sur N’Djamena.

 

Le 23 novembre, M. Valls, accompagné de M. Antoine Anfré, ambassadeur de France au Niger, s’est rendu au détachement Air (DETAIR) de Niamey, où il a reçu les honneurs militaires avant d’assister à un exposé du colonel Gilles Villenave, commandant le DETAIR de Niamey. Le Premier Ministre a pu par la suite assister à une présentation des drones Reaper et Harfang ainsi que du Mirage 2000D, avant de conclure sa visite par un discours adressé aux soldats du DETAIR de Niamey.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Opération Barkhane : visite de M. Manuel Valls, Premier MinistreOpération Barkhane : visite de M. Manuel Valls, Premier Ministre
Opération Barkhane : visite de M. Manuel Valls, Premier Ministre
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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:45
Côte d’Ivoire : manœuvre logistique d’envergure pour la force Licorne

 

26/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 16 au 19 novembre, une centaine de militaires de la force Licorne, dont 43 pilotes, ont été mobilisés pour accueillir, sécuriser, charger et décharger le navire roulier de la Maritime Nantaise « Calao ». Ce navire, affrété sous contrat avec le ministère de la Défense, assure les relèves majeures de matériel et le ravitaillement logistique des théâtres d’opérations africains.

 

Après onze jours de traversée, le Calao a atteint le port d’Abidjan avec à son bord plus de 1 350 tonnes de matériel pour les forces Licorne et Barkhane, soit 128 containers, 35 véhicules dont un engin du génie rapide de protection (EGRAP), des véhicules blindés légers (VBL), des véhicules de l’avant blindé (VAB), des P4, et les tout nouveaux porteurs polyvalents lourds de dépannage (PPLD), engagés pour la première fois en opération extérieure. Ils prendront dans quelques jours la route du Mali et seront déployés dans le cadre de l’opération Barkhane.

 

Pour l’officier responsable de l’affrété (ORA), le capitaine Frédéric, «  cette manœuvre logistique est une opération majeure nécessaire à la conduite des opérations extérieures. En effet, les relèves de véhicules, le transport de pièces mécaniques et surtout le ravitaillement en munitions ou en vivres concourent au succès des missions et garantissent les capacités opérationnelles de nos forces armées ».

 

En tant que future base opérationnelle avancée (BOA), Abidjan est le point d’entrée principal de l’opération Barkhane par voie maritime. Elle a vocation à devenir également le principal point d’appui logistique des forces prépositionnées en Afrique, sur la façade Ouest africaine, garantissant ainsi la capacité opérationnelle des forces engagées dans la sous-région.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français. Conformément aux annonces du ministre de Défense lors de son déplacement auprès de la force Licorne en mai dernier, compte tenu de l’évolution de l’environnement régionale et en vertu des orientations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, celle-ci passera progressivement du statut de force opérationnelle à celui de force de présence d’ici janvier 2015. Le positionnement géographique de la Côte d’Ivoire, la qualité de ses infrastructures portuaires et aéroportuaires et les capacités de ses emprises feront de la future force une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique majeure.

Côte d’Ivoire : manœuvre logistique d’envergure pour la force Licorne
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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:45
Opération de secours au Gabon

 

 

27/11/2014 Sources EMA

 

L’équipage d’un hélicoptère Fennec des éléments Air 470 stationnés au Gabon, a été engagé le 17 novembre 2014 pour porter assistance à la population gabonaise. Un épisode pluvieux d’une rare intensité, qui s’est abattu sur la région, a causé des inondations dans certains quartiers de Libreville.

 

Sur sollicitation des autorités gabonaises, les éléments français au Gabon ont mis en œuvre un dispositif d’intervention, terrestre et aérien, pour aider les moyens de secours gabonais dans les zones d’habitations inondées.

 

L’emploi de l’hélicoptère Fennec, a facilité la conduite des opérations de sauvetage par les informations de situation transmises et également par les interventions d’hélitreuillage d’un médecin militaire auprès des sinistrés.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:45
Piraterie : la France aide les pays du golfe de Guinée à élaborer leur propre réponse


28/11/2014  Marine Picat

 

Avouons-le. Nous n’avons pas toujours le temps de parfaire notre culture générale ou d’approfondir nos connaissances géopolitiques … Pas de panique ! La rédaction vous propose de retrouver chaque dernier vendredi du mois la rubrique « Enjeux et réflexions ». Ce mois-ci, la question de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée est abordée à travers l’interview du vice-amiral d’escadre Marin Gillier, directeur de la coopération de sécurité et de défense (DCSD) au ministère des Affaires étrangères et du Développement international. L’article est extrait du numéro de septembre 2014 d’Armées d’aujourd’hui.

 

Depuis quelques années, la piraterie gangrène le golfe de Guinée. L’Union européenne a mis en place un plan d’action, Crimgo – routes maritimes critiques dans le golfe de Guinée –, pour aider les pays de la zone à lutter contre ce fléau. Que propose la France ?

 

Dès l’apparition de la menace, nous avons mis en place des réponses bilatérales grâce au programme Asecmar (Appui à la réforme du secteur de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée). À travers lui, la France aide les pays du golfe qui le désirent à élaborer leur propre réponse face aux menaces auxquelles ils sont confrontés. Aujourd’hui, la France a déjà déployé dans la région treize coopérants, spécialistes de l’action de l’État en mer (AEM). Leur rôle consiste à mettre en synergie toutes les institutions nationales concernées par la sécurité maritime et qui ont des conséquences sur l’action à terre. Cela veut dire qu’il faut coordonner tous les moyens navals impliqués, comme la Marine nationale et la gendarmerie maritime, mais également privilégier une approche multisectorielle suivant l’impact de la crise : l’aviation civile, le ministère de l’écologie, du Développement durable et de l’énergie, qui a notamment en charge le Transport, ou encore celui de la Santé peuvent également intervenir. Il faut organiser ce dispositif afin que, en cas de besoin, toutes ces institutions qui n’ont pas nécessairement l’habitude de travailler ensemble arrivent à une coordination immédiate. Cela nécessite d’utiliser des process identiques et d’accompagner une évolution des mentalités. Depuis maintenant deux ans et demi, nous proposons cette solution à dix-huit pays du golfe de Guinée. Pour le moment, nous développons des coopérations bilatérales avec quinze d’entre eux. Parmi les résultats concrets, la Guinée Conakry a nommé en juin 2012 le premier préfet maritime d’Afrique.

 

En juin 2013, les pays du golfe de Guinée se sont réunis à Yaoundé afin de débattre de la menace grave que fait peser la piraterie maritime dans la zone. Que s’est-il passé depuis ?

 

La conférence de Yaoundé a voulu construire une structure régionale avec des réponses africaines. Elle a donc mis en place un centre interrégional de coordination, le CIC de Yaoundé. Il sera en lien direct avec le Cresmao et le Cresmac, centres régionaux pour la sécurité maritime mis en place respectivement par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao)1 et la Communauté des États économiques de l’Afrique centrale (Ceeac)2. Tout ceci est ensuite décliné dans différentes zones et dans chaque pays à travers des centres opérationnels de la marine. Un an après ce sommet, le CIC a constitué un groupe interministériel de travail destiné à élaborer les textes qui doivent mettre en place toute l’architecture de cette structure. La France a participé en finançant un coopérant, spécialiste de l’AEM, pour aider à la rédaction des textes fondateurs. Notre but n’est pas de dire à ces pays ce qu’ils doivent faire ou ne pas faire, mais de partager notre expérience pour qu’ils s’en enrichissent. De cette manière, ils élaboreront les réponses africaines aux problèmes africains.

 

Le sommet de l’Élysée, organisé en décembre 2013 et qui rassemblait une quarantaine de chefs d’État, gouverneurs et délégations de pays africains, était consacré à la paix, à la sécurité et au développement d’un certain nombre d’initiatives et d’actions concrètes en Afrique. Quelles avancées ont été mises en place sur le terrain depuis ce sommet ?

 

Lors de ce sommet, il a notamment été décidé de mettre l’accent sur le renforcement de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée. Depuis six mois, nous avons proposé, aussi bien à l’Union africaine qu’à la Cedeao et la Ceeac, de partager notre expérience dans le domaine de l’AEM. Ceci à travers plusieurs actions de courte durée : invitations systématiques à nos cycles de conférences, séances d’information, sessions de formation… Nous leur avons également offert de mettre en place cet été un coopérant de haut niveau, spécialiste de l’AEM, auprès des structures régionales ou sous-régionales. En l’occurrence, l’Union africaine et la Cedeao nous ont répondu qu’elles ne souhaitaient pas accueillir d’étrangers dans leurs structures d’AEM, mais qu’elles aimeraient continuer de bénéficier d’audits et de formations. La Ceeac, elle, a accepté nos propositions et nous avons mis en poste, en août dernier, un coopérant AEM. Nous avons également décidé d’élargir l’action de notre programme Asecmar d’un point de vue thématique et géographique, en le proposant à tous les pays de la Cedeao et de la Ceeac qui le souhaitent.

 

(1) Cedeao : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte-d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo.

(2) Ceeac : Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, République du Congo, République démocratique du Congo, Gabon, Guinée équatoriale, São Tomé-et-Principe, Tchad.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:45
Côte d’Ivoire : la force Licorne forme des soldats ivoiriens aux missions communes de l’armée de Terre

 

24/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 10 au 16 novembre 2014, 54 soldats de la compagnie d’infanterie de la force Licorne étaient à Lomo Nord pour armer un détachement d’instruction opérationnel (DIO) en charge de la formation opérationnelle de 111 militaires ivoiriens aux missions communes de l’armée de Terre (MICAT).

 

Pour ce premier DIO du mandat, les chefs de section, les chefs de groupe, les chefs d’équipes et les grenadiers voltigeurs ivoiriens ont été encadrés, chacun à leur niveau, par leurs pairs français.

 

Au cours de cette semaine, l’accent a été porté sur la tactique, le maniement et l’entretien de l’armement. En plus des séances d’aguerrissement et d’initiation aux techniques d’intervention opérationnelles rapprochées (TIOR) réalisées tout au long de la semaine, l’instruction insistait sur les rudiments du commandement, notamment au cours des phases de préparation et de présentation de la mission, d’élaboration des ordres et enfin dans la conduite de la mission en elle-même.

 

L’exercice de synthèse de cette formation, réalisé de manière autonome par les stagiaires, a été l’occasion pour les formateurs d’une part, de constater le volontarisme et l’enthousiasme des militaires ivoiriens, et d’autre part, d’entretenir à tous les niveaux leur capacité à transmettre leur savoir-faire de manière pédagogique.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:35
F-16 Fighter Pilots over Afghanistan


26 nov. 2014 US Air Force

 

Check out this video highlighting Airmen from the 100th Fighter Squadron showcasing what it means to be a F-16 fighter pilot over the skies of Afghanistan.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:35
Recrudescence des attaques talibanes en Afghanistan

 

29-11-2014 Par RFI

 

L’Afghanistan a été à nouveau frappé par la violence vendredi, avec l’attaque de la base militaire de Shorabak (Sud). Les assauts des talibans se multiplient dans le pays ces derniers jours. Alors que les dernières troupes étrangères doivent quitter le pays avant la fin de l’année, le Parlement a approuvé jeudi l’accord bilatéral de sécurité qui permettra le maintien d’un contingent principalement américain de soutien aux forces de sécurité afghanes. Un accord qui a toujours été dénoncé par les rebelles.

 

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