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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 19:45
Sangaris : point de situation du jeudi 04 septembre

 

 

04/09/2014 Sources : EMA

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats. Les forces françaises sont présentes principalement dans trois zones :

-        à Bangui et Boda avec le GTIA Acier,

-        à l’ouest, de Bouar à Bossangoa avec le GTIA de Boissieu,

-        et à l’est, dans un triangle Sibut-Dekoa-Bambari, avec le GTIA Magenta.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine.

 

La situation sécuritaire était globalement calme dans le pays cette semaine, même si elle reste tendue dans le 3e arrondissement de Bangui, ainsi qu’à Boda et Bambari.

 

Cette semaine, l’organisation internationale de migration (OIM) a organisé un déplacement au profit des anciens combattants ex-Seleka qui étaient jusqu’alors cantonnés à Bangui et qui souhaitaient rejoindre leur région d’origine dans le centre du pays. Un convoi escorté par la MISCA a ainsi permis le déplacement d’environ 280 ex-Séléka le 1er septembre. Sangaris a fourni un appui renseignement grâce à ses moyens aéromobiles.

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine.

 

Dans la ville de Boda, située à l’ouest de Bangui, la situation est restée globalement calme après les tensions des jours précédents. L’action du GTIA Acier sur place permet le retour progressif des autorités civiles ainsi que des organisations internationales et non gouvernementales. Ce week-end, il a ainsi accueilli une délégation humanitaire conduite par l’Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA).

 

Dans l’Ouest, la situation est prise en compte de façon autonome par la MISCA.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine.

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine.

Sangaris : point de situation du jeudi 04 septembre
Sangaris : point de situation du jeudi 04 septembre
Sangaris : point de situation du jeudi 04 septembre
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:56
Le jour où les drones travailleront ensemble

Un drone autonome, c’est devenu presque banal. Mais parvenir à faire coopérer plusieurs drones terrestres, maritimes ou aériens pour une mission précise reste une gageure.

 

source Cécile Michaut - Zoom in the lab - Numéro 56


Dans ce scénario urbain, la coopération est la clé de la réussite de la mission  menée par des drones autonomes aériens et terrestres

Les drones sont des outils précieux pour repérer une scène de combat, rechercher des personnes en danger, ou encore sécuriser une zone. Leur efficacité sera décuplée si, au lieu d’agir seuls, ils sont capables de coopérer avec d’autres drones, de manière autonome. C’est l’objectif du projet Action commandé par la Direction générale de l’armement (DGA) et mené par l’Onera à Toulouse en partenariat avec le Laboratoire d'Architecture et d'Analyse des Systèmes (LAAS-CNRS), également à Toulouse.

Drones acteurs du projet Action : Ressac, l'aérien (ONERA) ; Mana, le terrestre (LAAS-CNRS) ; Daurade, le sous-marin (DGA)

 

Lorsqu’on dit drone, on pense immédiatement aux engins volants. Mais ils peuvent aussi être terrestres, sous-marins, ou en surface. Tous ces drones se déplacent dans des environnements différents et sont complémentaires. « Comment un drone terrestre et un drone aérien peuvent-ils coopérer, par exemple pour surveiller une zone ?, interroge Magali Barbier, responsable du projet pour l’Onera.  Nous travaillons sur les logiciels embarqués par ces engins, afin qu’ils réalisent ensemble des missions de la manière la plus autonome possible, en minimisant les contacts avec les opérateurs humains. »

Avant de pouvoir interagir, le drone doit d’abord être autonome. Son logiciel comporte donc une première couche « mono-drone » permettant de gérer chaque entité, lui permettant parmi d'autres fonctions d’éviter les obstacles. Cela implique notamment de récupérer les données de ses capteurs, des autres véhicules et de l’opérateur, de planifier une suite de tâches (déplacements, perception…), et de déclencher ces actions en fonction de l’avancement de la mission. Le projet Action vise à concevoir et développer une architecture logicielle de planification, de supervision et de coordination « multi-drones », pour gérer la coopération. Ainsi, si un drone terrestre n’est pas capable d’atteindre un lieu prévu, il peut faire appel à un drone aérien qui effectue une cartographie au-dessus de sa position et lui transmet les nouvelles données sur l’environnement au sol. Les couches « multi-drones » des différents drones communiquent entre elles pour une coopération efficace et la réalisation de la mission en s’adaptant aux événements. Et au sein d’un même drone, ses parties « mono » et « multi » interagissent, par exemple pour décider à quel moment déclencher un échange d’informations.
 


Le drone Ressac a réalisé une cartographie de l'environnement du drone terrestre pour lui permettre de trouver un nouvel itinéraire
Suivi d'un navire par le drone Ressac (en vert : GPS, en rouge :  vision)

 


« La première difficulté est liée aux communications entre drones, indique la chercheuse. Celle-ci est rarement parfaite, par exemple les liaisons entre des drones terrestres peuvent être gênées par un bâtiment. Le choix dans le projet Action est de planifier des rendez-vous réguliers entre les drones d’une part et avec l’opérateur d’autre part, pour permettre le suivi de l’avancement de la mission. Si un drone est absent lors d’un rendez-vous,  des stratégies sont alors élaborées : faut-il rester sur place et attendre que la communication se rétablisse ? Ou aller la rechercher, et dans ce cas, où ? » Autre difficulté : connaître sa localisation, lorsque la DGA souhaite ne pas dépendre du GPS américain. Chaque drone terrestre se base donc sur ses propres capteurs pour se déplacer dans son environnement, et sur les informations fournies par les autres drones pour améliorer la connaissance de leur position respective.
 


Déroulement d'une mission de poursuite d'une cible au sol par un drone terrestre (AGV - Autonomous Ground Vehicle), qui reçoit l'aide d'un  drone aérien (AAV - Autonomous Aerial Vehicle).
 

Pour tester la coopération des drones, les chercheurs sont en contact avec les états-majors, avec lesquels ils consolident les objectifs des missions, comme pour identifier et suivre des intrus dans une zone d’habitations. Cette mission est d’abord simulée sur ordinateur, puis expérimentée avec des véhicules réels sur le terrain, avec de plus en plus de drones. Aujourd’hui, elle a été réussie avec un drone aérien coopérant avec un drone terrestre, et avec un drone aérien coopérant avec deux drones terrestres. Pour les drones maritimes et aériens, la première mission sera de localiser des mines éventuellement déposées par un navire, la deuxième sera de trouver l’épave d’un chimiquier récemment coulé. « La particularité de toutes ces missions est la très grande autonomie de l’équipe de drones, précise Magali Barbier. L’idée est d’envoyer des drones réaliser une mission de surveillance, de recherche…, en leur disant « débrouillez-vous ». Nous souhaitons limiter le nombre d’interventions des opérateurs, même lorsque le nombre de drones augmente. »
 


Les prochaines missions mettront à l'épreuve l'architecture décisionnelle du projet Action dans un contexte maritime 
 

Ces logiciels « multi-drones » peuvent s’intégrer à n’importe quel drone disposant d’un logiciel ouvert (dont on connaît le programme) possédant déjà un minimum d’autonomie individuelle. Chaque drone avec son propre logiciel peut donc se coordonner avec d’autres drones, mêmes s’ils disposent d’un autre logiciel. A long terme, l’objectif est d’intégrer le plus simplement et le plus efficacement possible ces drones dans les forces armées.

 

Le site du projet Action : action.onera.fr

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:55
Notes de Recherche Stratégique de l'IRSEM


03/09/2014 IRSEM

 

Cette rubrique rassemble les travaux de différents chercheurs de l'IRSEM comme de personnalités extérieures, sur des thématiques d'actualité stratégique contemporaine.

 

Numéro 11 - 2014
L'OTAN au lendemain de la crise ukrainienne
Auteur : Général (2S) Maurice de Langlois (dir.)

A la veille du sommet de Newport des 4 et 5 septembre 2014, l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) se prépare à vivre sa troisième mutation après la guerre froide et la fin des engagements expéditionnaires.

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Numéro 10 - 2014
The comprehensive approach and the European Union: a case study of the Horn of Africa
Auteur : Général (2S) Maurice de Langlois (dir.)

La Corne de l’Afrique est une région confrontée à des défis majeurs de sécurité, dont le cas de la Somalie est emblématique. Cette note étudie la mise en œuvre de l’approche globale par l’Union européenne dans cette région, qui se traduit par une combinaison d’actions diplomatiques, humanitaires, économiques et militaires. Si les résultats de l’action de l’UE sont largement positifs, l’auteur détaille les difficultés générées par les problématiques budgétaires, de coordination et de gouvernance. Il formule des recommandations visant à optimiser la mise en œuvre de cette approche globale.

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Numéro 9 - juin 2014
Vers une nouvelle posture nucléaire israélienne?
Auteur : Pierre RAZOUX

La publication d'un article par un think tank israélien (le BESA), proche du Premier ministre israélien, qui recommande expressément qu’Israël sorte de l’ambiguïté pour s’affirmer ouvertement en tant que puissance militaire dotée de l’arme nucléaire, devrait faire date. La publication de cet article survient dans un contexte géopolitique régional très incertain.

Lire la suite (pdf - 719 ko)

 

Numéro 8 - 2014
Analyse de la crise ukrainienne. Regards universitaires, dossier rassemblé par Frédéric Charillon
Auteurs : Olivier Schmitt, Silvia Serrano, Marie-Elisabeth Baudoin, Françoise Daucé, Igor Delanoë, Elena Morenkova-Perrier, Inessa Baban

A la suite de la première Note de recherche Stratégique consacrée à la crise ukrainienne ( n°6-2014), l’IRSEM rassemble sept autres chercheurs spécialistes de la zone, pour analyser les répercussions possibles de l’épisode russo-ukrainien. Nous tenons cette fois encore à remercier les auteurs d’avoir accepté de contribuer à cet exercice : nous mesurons ce que représente, en cette période de l’année, l’acceptation de délais aussi courts, et l’amitié que cela témoigne à l’égard de notre institut.

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Numéro 7 - 2014
La pensée stratégique israélienne confrontée à la nouvelle donne au Moyen-Orient
Auteur : Pierre RAZOUX

La pensée stratégique israélienne est plus que jamais tiraillée entre la vision pragmatique et réaliste des stratèges militaires qui en ont longtemps été dépositaires, et une vision idéologique qui reflète le discours d’une classe politique qui s’est progressivement imposée face à l’institution militaire. Ni les médias, ni le monde académique ne sont, pour l’instant, en mesure d’imposer une pensée stratégique alternative. Aucun Livre blanc ne vient préciser ses fondements.

Lire la suite (pdf - 615 ko)

 

Numéro 6 - 2014
La crise ukrainienne vue par les chercheurs, dossier rassemblé par Frédéric Charillon

Auteurs : Dominique David, Anne de Tinguy, Jean-Christophe Romer, Alexandra Goujon, Florent Parmentier, Sophie  Lambroschini, Cyrille Bret

Pour éclairer la situation ukrainienne (au 25 mars 2014), l'IRSEM rassemble une première série de contributions synthétiques proposées par des universitaires spécialistes de la zone. Par souci de réactivité, les auteurs ont pris de leur temps pour accepter les délais particulièrement courts de cet exercice.

Lire la suite (pdf - 553 ko)

2014- Notes de recherche stratégiques de l'IRSEM

Numéro 5 - 2014
La pensée stratégique des deux Corées
Auteur : Antoine BONDAZ

Lire la suite (pdf - 613 ko)

2013 - Notes de Recherche Stratégique de l'IRSEM

Numéro 4 - 2013
La pensée stratégique russe aujourd’hui
Auteur : Arnaud KALIKA

Lire la suite (pdf 405ko)

Numéro 3
La pensée stratégique chinoise : développement d’un smart power sur les bases de concepts millénaires
Auteur : Alice GRANDSERRE
Présentation - Document (pdf 360 ko)

Numéro 2
Quelle stratégie internationale de la Chine à l’ère XI Jinping ?
Auteur : Dr Leïla CHOUKROUNE
Présentation - Document (pdf 357 ko)

Numéro 1
Vers une nouvelle équation stratégique en Méditerranée
Auteur : Pierre RAZOUX
Présentation - Document (pdf 1 Mo)

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:50
Un Spartan en service sous les couleurs de la British Army

Un Spartan en service sous les couleurs de la British Army

 

4 septembre, 2014 Frédéric Lert

 

Le ministère de la défense britannique annonce l’achat par la Lettonie de 123 véhicules blindés de la famille du FV 103 Spartan, pour la modeste somme de 39,4 M£. Le Spartan, créé par Alvis (aujourd’hui intégré dans le giron de BAe Land Systems) a été fabriqué à plus de 3000 exemplaires. C’est un véhicule chenillé léger de transport de troupe, de la classe des 9 tonnes, capable d’emporter jusqu’à cinq combattants armés en plus de son équipage de deux ou trois hommes. Il est entré en service en 1978 au sein de la British Army qui en a utilisé de nombreuses versions (commandement, appui feu, dépannage, anti-char, ambulance… ). Ces véhicules entament donc aujourd’hui une deuxième carrière sur les bords de la Baltique et face à l’ennemi désigné pour lequel ils avaient été conçus, au temps de la première guerre Froide.

 

Sous les couleurs britanniques, les Spartan ont servi au combat en Irlande du Nord, en Bosnie Herzegovine, en Irak et plus récemment en Afghanistan, avant d’être définitivement retirés du service en 2010. En Afghanistan, les véhicules chenillés avaient été finalement remplacés par les Iveco Panther à roues qui offraient une meilleure protection contre les IED.

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:45
Sangaris : Arrivée des premiers VBCI en RCA (6 Aout)

 

18/08/2014 Sources : EMA

 

Le 6 août 2014, 2 véhicules blindés du combat d’infanterie (VBCI) sont arrivés, par avion Antonov, sur l’aéroport de M’Poko à Bangui. Déployés dans le cadre du renouvellement du parc de véhicules blindés de la force Sangaris, ils sont affectés au groupement tactique interarmes (GTIA) Acier.

 

La force Sangaris renouvelle progressivement son parc de véhicules blindés. Les véhicules de l’avant blindés (VAB)  initialement projetés avaient été déployés afin de répondre au besoin d’une intervention rapide dans un contexte humanitaire difficile. Ils seront rapatriés en France pour y suivre des opérations de maintenance. Dans le cadre de cette relève, 16 VBCI au total seront progressivement acheminés en Centrafrique d’ici début octobre, permettant d’armer une compagnie motorisée au complet.

 

Aujourd’hui déployé en République Centrafricaine, où la topographie et les conditions météo rendent tout déplacement en véhicule difficile, la grande mobilité et les capacités de franchissement du VBCI permettront à la force Sangaris de disposer de véhicules blindés aux capacités cohérentes avec sa mission.

 

Mobilité, rapidité, protection, observation et appui feu sont les caractéristiques principales de ce véhicule.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : Arrivée des premiers VBCI en RCA (6 Aout)Sangaris : Arrivée des premiers VBCI en RCA (6 Aout)
Sangaris : Arrivée des premiers VBCI en RCA (6 Aout)
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:45
Sangaris : le GTIA Acier en mission de contrôle de zone à Damara

 

26/08/2014 Sources : EMA

 

Les 18 et 19 août 2014, la compagnie Jonquille du groupement tactique interarmes (GTIA) Acier  a mené une opération de contrôle de zone dans la ville de Damara, à 60 km au nord de Bangui.

 

Située à l’extrémité de la zone d'action du GTIA, Damara est un lieu de passage incontournable depuis le nord et l'est du pays vers la capitale centrafricaine. Partie du camp militaire de M'Poko, la compagnie avait pour premier objectif le démantèlement d’éventuels points de contrôle illégaux tenus par des individus armés aux abords de la ville, et comme second objectif de prendre contact avec les autorités locales et participer à des patrouilles communes.

 

Le premier objectif fut atteint sans difficulté puisqu’aucun barrage illégal n’était présent dans la zone de la mission. Il en a été de même pour le second objectif : des membres du GTIA sont allés à la rencontre des autorités locales (maire et sous-préfet) afin de les informer de leur présence dans la ville. Parallèlement, le chef du détachement de liaison tactique (DLT) auprès de la MISCA et des Forces de sécurité intérieures (FSI) est allé se présenter au commandant du bataillon de la gendarmerie locale afin de lui montrer son soutien. Fort de cette rencontre, une patrouille conjointe avec les gendarmes a été initiée dans le marché de Damara, ceci afin de faire appliquer les mesures de confiance en vigueur et pour garantir un niveau de sécurité minimum dans la zone de responsabilité de la force Sangaris.

 

En cette période de tensions, l'après-midi a été consacrée principalement à la tenue d'un « key leader engagment » (KLE) avec le maire, le sous-préfet, les chefs de village, les représentants religieux, les FSI et des membres de la MISCA. Cette réunion fut l'occasion pour la force Sangaris d'expliquer son action en Centrafrique, notamment sa contribution à la protection des populations.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangarisvise à rétablir une sécurité minimale en République centrafricaine et à faciliter la mise en place future de la MINUSCA.

Sangaris : le GTIA Acier en mission de contrôle de zone à DamaraSangaris : le GTIA Acier en mission de contrôle de zone à Damara
Sangaris : le GTIA Acier en mission de contrôle de zone à DamaraSangaris : le GTIA Acier en mission de contrôle de zone à Damara
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:45
Barkhane : point de situation du jeudi 21 août

 

21/08/2014 Sources : EMA

 

Les effectifs de la force Barkhane sont de l’ordre de 3 000 soldats principalement répartis sur deux points d’appui permanents à Gao (Mali) et à N’Djamena (Tchad). Les effectifs de la MINUSMA (ONU) sont de plus de 8 000 hommes. Ceux des forces armées maliennes (FAMA) sont de plus de 7 000 hommes.

 

Au Mali

 

Du 14 au 15 août 2014, les détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) 1 et 5 basés à Tessalit sont intervenus au profit de la MINUSMA après deux incidents IED sur l’un de ses convois dans la région de Taghlit, au sud de Tessalit. Les équipes de déminage des DLAO ont dépollué la zone et trouvé un troisième engin explosif qu’ils ont détruit.

 

Du 15 au 18 août, un sous-groupement tactique du GT-Dio a effectué une mission de reconnaissance à l’est de Gao dans la région d’Imenas afin de recueillir des informations sur une présence des groupes terroristes dans la région.

 

Parallèlement, les forces françaises poursuivent leur mission de lutte contre les terroristes. Huit missions de contrôle de zone ont été effectuées dans le grand Gao.

 

Les DLAO ont réalisé cette semaine six patrouilles depuis les plateformes relais de Kidal, Tessalit et Ansongo. Le DLAO 1 a conduit une mission de reconnaissance au Sud et à l’est de Tessalit. Le DLAO 3 basé à Ansongo a réalisé une séance d’instruction au profit de l’ETIA 73 des FAMA, tandis que le DLAO 1 a mené une instruction au profit du bataillon FAMA Sigui à Tessalit. Après leur mission en appui à la MINUSMA, les DLAO 1 et 5 ont effectué des patrouilles avec le bataillon tchadien dans la région d’Aguelhok.

 

Le 18 août, les derniers éléments de la force Licorne en renfort au profit du groupement tactique Désert de Gao ont été désengagés. Après les événements de Kidal du 17 mai 2014, la force Licorne avait renforcé la force Serval au nord Mali à hauteur d’une compagnie d’infanterie, d’un groupe PROTERRE et d’un peloton ERC 90. La compagnie et le groupe PROTERRE avaient été désengagés fin juin, tandis que le peloton ERC 90 était relevé sur position. Après presque deux mois à Gao, le peloton a rejoint la Côte d’Ivoire pour la fin de son mandat.

Barkhane : point de situation du jeudi 21 août
Barkhane : point de situation du jeudi 21 août
Barkhane : point de situation du jeudi 21 août
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:45
La force Licorne forme 100 soldats ivoiriens du 2ème Bataillon d’Infanterie de Daloa

 

26/08/2014 Sources : EMA

 

Du 11 au 22 août 2014, au travers d’un détachement d’instruction opérationnel (DIO), la compagnie d’infanterie de la force Licorne a effectué une action de formation au profit de 100 soldats ivoiriens du 2ème bataillon d’infanterie (2ème BATINF) basé à Daloa.

 

Ces deux semaines de stage se sont déroulées au camp de Lomo Nord dans la région de Toumodi. Elles avaient pour objectif de perfectionner les techniques du combat à pied pour quatre sections d’infanterie des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).

 

Au programme : secourisme au combat, instruction au tir de combat AK47, topographie, entraînement au combat et apprentissage des cadres d’ordre.

 

Le lieutenant Rémi Mogenier, chef français de la section d’infanterie, est revenu satisfait de ces deux semaines de terrain aux côtés des soldats ivoiriens du 2ème BATINF :

 

« Notre objectif était de donner, en peu de temps, le maximum de connaissances tactiques et techniques aux stagiaires. Les sections devaient être capables en fin de stage de reconnaitre à pied une piste en utilisant les savoir-faire enseignés. Les Ivoiriens ont montré beaucoup de motivation et ont été très réceptifs. Les progrès étaient visibles lors de la synthèse finale et la reconnaissance du pont de Lomo Nord. »

 

Ce DIO fut marqué par un événement inédit : le passage du groupe de musique MagicSystem le mercredi 20 août 2014. A l’invitation du colonel Paul Sanzey (COMANFOR Licorne), le groupe est allé à la rencontre des soldats ivoiriens et français. A travers une interview télévisée, le leader du groupe, A Salfo, a invité la population civile à s’intéresser à son armée rappelant qu’elle déployait de vrais efforts pour sa sécurité, et qu’elle se professionnalisait progressivement grâce à l’aide de la force Licorne.

 

Depuis le début du mandat 34, le 17 juin 2014, la force Licornea réalisé 28 stages d’instruction opérationnelle et d’instruction technique au profit de plus de 600 stagiaires toutes spécialités confondues : combat à pied, combat lagunaire, sauvetage au combat, tir, techniques de lutte contre l’incendie, techniques sportives, communication, …

 

Cette coopération entre la France et la République de Côte d’Ivoire s’inscrit dans le cadre du nouvel accord de partenariat de défense signé le 26 janvier 2012 entre les deux pays. Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français.

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:45
Sangaris : Opérations de contrôle de zone au sud de Batangafo

 

20/08/2014 Sources : EMA

 

La situation sécuritaire tend à se stabiliser dans la région de Batangafo où ont eu lieu de violents accrochages les 4 et 5 août. Afin d’apporter son appui aux éléments de la MISCA, et de protéger les populations locales, le groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu s’est déployé au sud de la ville en contrôle de zone.

 

Dès le 7 août, le GTIA de Boissieu a effectué, en appui de la MISCA, des patrouilles motorisées dans la ville de Bolom, à 7 kilomètres au sud de Batangafo, ainsi que dans les villages environnants, afin de s’assurer de l’application des mesures de confiance par les groupes armées. Dans des conditions de progression rendues difficiles par la saison des pluies, le GTIA de Boissieu a ensuite étendu son dispositif vers Bouca.

 

Le 14 août, les soldats du GTIA ont mené une opération de fouille à la recherche de caches d’armes, opération pour laquelle ils disposent des moyens et des savoir-faire spécifiques leur permettant d’apporter un appui adapté aux forces de la MISCA.

 

Ces actions ciblées sont intégrées dans de plus larges opérations de contrôle de zone qui sont régulièrement conduites par les GTIA de la force Sangarisen République Centrafricaine. Au cours de ces missions, les GTIA assurent un niveau de sécurité minimal permettant à la MISCA, puis à la MINUSCA, de faire appliquer et comprendre les mesures de confiance dans l’ensemble du pays.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : Opérations de contrôle de zone au sud de BatangafoSangaris : Opérations de contrôle de zone au sud de Batangafo
Sangaris : Opérations de contrôle de zone au sud de BatangafoSangaris : Opérations de contrôle de zone au sud de Batangafo
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:45
Sangaris : destruction de munitions à Bouca

 

26/08/2014 Sources : EMA

 

Le 18 août 2014, les soldats du groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu ont effectué une opération de destruction de munitions dans la ville de Bouca, située à environ 100 kilomètres au sud de Batangafo.

 

Contacté par la population affirmant avoir trouvé 4 roquettes RPG-7 aux abords de Bouca, le GTIA de Boissieu, et plus particulièrement les légionnaires du 1er régiment étranger de génie (1er REG), ont conduit cette opération de destruction de munitions. A leur arrivée sur la zone, les éléments du GTIA ont dans un premier temps pris contact avec un interprète afin d’informer la population environnante sur les dangers d’une telle destruction, et des mesures de précaution à prendre. Un périmètre de sécurité de 300 mètres autour du lieu de destruction a ainsi été délimité afin de ne faire courir aucun risque aux villageois. Les sapeurs du 1er REG, spécialistes du domaine, ont ensuite réalisé un « fourneau », sorte de puits au fond duquel ils ont déposé les munitions à détruire. Une charge de destruction a été déposée sur les roquettes à détruire, le tout relié à un système de mise à feu. Une fois la destruction effectuée, la population a pu revenir dans la zone en toute sécurité.

 

Par ce type d’actions, les soldats du GTIA de Boissieu participent à la sécurisation de la population de l’Ouest du pays en rétablissant des conditions d’une circulation normale pour les personnes.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine.

Sangaris : destruction de munitions à BoucaSangaris : destruction de munitions à Bouca
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:35
Afghanistan : Renforcement de la sécurité autour de KAIA

 

02/09/2014 Sources : EMA

 

Le 28 août 2014, au sein de l’état-major de la 111e Division Capitale à Kaboul, le général de brigade aérienne Philippe Lavigne, commandant la partie militaire de l’aéroport international de Kaboul (KAIA), et le général Kadam Shah, commandant la 111eDivision Capitale, ont signé un accord permettant de renforcer la sécurité autour de l’aéroport.

 

Cet accord permet la mise en place de caméras de surveillance supplémentaires dans des zones sensibles se trouvant à proximité de l’aéroport. Cette vidéosurveillance viendra renforcer la protection de KAIA vis-à-vis des attaques par roquettes ou IED (Improvised Explosive Device) perpétrées par les insurgés. Les informations obtenues par ces caméras seront partagées avec la 111eDivision Capitale et les autres unités des forces de sécurité afghanes afin de garantir une meilleure sécurité à Kaboul.

 

La France s’est engagée à assurer le commandement de KAIA jusqu’au 31 décembre 2014. Cette fonction consiste à assurer l’activité aérienne de l’aéroport civil et militaire, à garantir la protection de l’emprise de la force multinationale en Afghanistan (ISAF) implantée sur l’aéroport international, et à fournir le soutien nécessaire aux 5 000 civils et militaires de la coalition stationnés sur cette emprise.

 

Parallèlement, le commandant de KAIA concourt au transfert de responsabilité de l’aéroport civil aux autorités afghanes, dont l’échéance est elle aussi fixée au 31 décembre 2014. Pour remplir sa mission, le général commandant l’aéroport dispose de près de 750 militaires et civils de 18 nationalités différentes, dont 75 français.

 

Le dispositif militaire français actuellement déployé dans le cadre des opérations en Afghanistan et au Tadjikistan est armé par environ 250 militaires, jusqu’à la fin de l’année 2014.

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:30
Liban : les militaires de la FCR et des FAL participent à l’exercice de tir conjoint Steel Storm

 

04/09/2014 Sources : EMA

 

Du 26 au 30 août 2014, à Naqoura, au sud du Litani, la Force Commander Reserve (FCR) a planifié et conduit l’exercice Steel Storm, un exercice biannuel de tir conjoint avec les Forces Armées Libanaises (FAL) et les contingents de la Force Intérimaire des Nations-Unies au Liban (FINUL). Cet exercice a permis de parfaire l’entrainement au tir de l’ensemble des unités opérationnelles de la FCR, tout en renforçant la coopération entre la FINUL et les FAL.

 

Durant quatre jours, les blindés français (Véhicule blindé léger (VBL), Véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI), véhicule de l’avant blindé (VAB)) et libanais (M113), équipés de différentes armes de bord (mitrailleuses de calibres 7.62, 12.7 et 14.5 mm, canons de calibres 20, 23 et 25 mm et fusil PGM), se sont succédés sur le pas de tir de Naqoura.

 

200 militaires des contingents espagnol, italien, serbe, irlandais et finlandais de la FINUL, ont également participé à cet exercice.

 

Le samedi, en présence des hautes autorités militaires libanaises du secteur Sud-Litani et de la FINUL, une démonstration dynamique axée sur l’emploi des réserves est venue clôturer l’entrainement. Ce scénario mettait en scène 250 militaires et plus d’une vingtaine de véhicules.

 

Tout au long de la semaine, la marine libanaise a, quant à elle, prit en compte la sécurisation de la zone maritime en y interdisant l’accès, pendant que la Maritime Task Force (MTF) de la FINUL assurait la surveillance des zones aérienne et maritime.

 

Au total, plus de 700 militaires et une centaine de véhicules ont participé à cet exercice au cours duquel 60 000 cartouches de tous calibres ont été tirées sur des cibles flottantes disposées en mer.

 

Forte de près de 900 militaires, la FCR est stationnée à Dayr Kifa, à environ 100 kilomètres au sud de Beyrouth. Elle est l’élément d’intervention d’urgence de la FINUL, en mesure de se déployer sur court préavis, sur ordre direct du Force  Commander. Elle peut intervenir dans toute la zone d’opération de la FINUL, au profit des bataillons de casques bleus de 36 nationalités différentes, dans le cadre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Liban : les militaires de la FCR et des FAL participent à l’exercice de tir conjoint Steel Storm
Liban : les militaires de la FCR et des FAL participent à l’exercice de tir conjoint Steel Storm
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 12:50
Remplacement des F-16: un document secret interne sème le doute

 

2 septembre 2014 RTBF.be

 

    La Défense convoiterait-elle les avions de combat les plus chers? C'est ce qui ressort d'un document secret interne à la Défense que la VRT a pu consulter : la Défense opte pour le Joint Strike Fighter F-35, le chasseur-bombardier de Lockheed Martin, déjà choisi par l'armée américaine, mais dont le coût s'envole. Les partenaires de la suédoise devront faire un choix qui n'est pas sans lourdes conséquences budgétaires. Déjà le sp.a et les écologistes réclament des explications. La Défense n'a pas cherché à favoriser l'un ou l'autre concurrent à l'obtention du contrat de renouvellement des F-16, a-t-elle laissé entendre mardi dans un communiqué.

    Le ministre de la Défense sortant, Pieter De Crem (CD&V) le voulait, et il semble que son département lui emboîte le pas.

    Cet été la Défense a envoyé un questionnaire au cinq producteurs d'avions de combat susceptibles de fournir un successeur au F-16, question de défricher le marché. Ce document est parvenu à la rédaction de la VRT qui l'a fait analysé par un spécialiste, Christ Klep.

 

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Remplacement des F-16: un document secret interne sème le doute

5 candidats à la succession des F-16 

  • F-35 Lightning II, Joint Strike Fighter de l'américain Lockheed Martin
  • F/A-18F Super Hornet de l'américain Boeing
  • Rafale du français Dassault
  • JAS-39 Gripen du suédois Saab
  • Eurofighter-Typhoon, européen
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 12:45
French and US drone aprons at Niger’s Diori Hamani International Airport located in Niamey - DigitalGlobe satellite imagery October 2013

French and US drone aprons at Niger’s Diori Hamani International Airport located in Niamey - DigitalGlobe satellite imagery October 2013

 

02/09/2014 Par Vincent Duhem - Jeuneafrique.com

 

Après plusieurs mois de négociations, les autorités américaines et nigériennes ont trouvé un accord pour la création d'une base à Agadez d'où pourront désormais décoller les drones de surveillance des États-Unis.

 

Les drones de surveillance américains décolleront bientôt d'Agadez. Des sources américaines et nigériennes citées par le Washington Post affirment que Niamey et Washington sont parvenus à un accord visant à la création d'une base près de cette ville désertique du nord du Niger.

Selon le Washington Post, le président nigérien, Mahamadou Issoufou, a donné son accord le 7 août, au lendemain du sommet États-Unis/Afrique (5,6 août à Washington), lors d'une réunion à laquelle ont notamment participé le sous-secrétaire à la Défense, Robert Work, et le commandant d'Africom, le général David Rodriguez.

 

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 12:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

 

04/09/2014  Par

 

Les conditions pour la livraison du premier Mistral à la Russie ne sont pas réunies, a annoncé l'Elysée ce mercredi. La vente des deux navires de guerre par la France a été vivement critiquée par les Etats-Unis et en Europe en raison de la crise en Ukraine. 

 

Paris fait volte-face. Les conditions pour que la France autorise la livraison du premier navire Mistral à la Russie "ne sont pas à ce jour réunies", a déclaré l'Elysée ce mercredi à l'issue d'un Conseil de défense. "Le contrat est suspendu jusqu'en novembre", précise une source diplomatique française qui affirme que "la France a entendu la pression de la communauté internationale".  

Devant "la situation en Ukraine" jugée "grave", le "président de la République a constaté que, malgré la perspective d'un cessez-le-feu qui reste à confirmer et à être mis en oeuvre, les conditions pour que la France autorise la livraison du premier BPC (Bâtiment de projection et de commandement, ndlr) ne sont pas à ce jour réunies", a déclaré la présidence dans un communiqué. 

"Les actions menées récemment par la Russie dans l'est de l'Ukraine contreviennent aux fondements de la sécurité en Europe", fait valoir l'Elysée à la veille d'un sommet de l'Otan

 

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 12:35
IRF Einsatzübung in Afghanistan


4 sept. 2014 Quelle: Redaktion der Bundeswehr 09/14 14Z20901

 

Schnelle Hilfe im Ernstfall. Wir begleiten eine Einsatzübung der Immediate Reaction Force (IRF) in Afghanistan. In diesem Szenario wurde ein deutscher Hubschrauber abgeschossen und die verwundete Besatzung soll nun durch die Schnelle Eingreiftruppe versorgt und gerettet werden. Bei über 40 Grad und nur wenigen Metern Sicht eine besondere Herausforderung für die Soldaten der IRF.
 

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 12:35
Coopération Chine-Pologne: un fort potentiel dans le domaine de la défense (officiels)

 

2014-09-03 xinhua

 

Le président du Sénat polonais Bogdan Borusewicz et le ministre chinois de la Défense, Chang Wanquan, ont indiqué mardi lors d'une rencontre à Varsovie qu'il y a un potentiel pour élargir la coopération de défense bilatérale.

 

Soulignant que les relations sino-polonaises ont maintenu un élan de développement positif ces dernières années, M. Borusewicz a indiqué que le renforcement des liens amicaux avec la Chine demeure l'un des piliers des relations étrangères de la Pologne.

 

Les deux parties sont complémentaires dans le domaine de la coopération militaire, a-t-il indiqué, soulignant le potentiel pour la coopération sur les technologies de défense.

 

M. Chang, qui est également un conseiller d'Etat chinois, a indiqué que ces dernières années ont reflété l'approfondissement continu de la confiance politique mutuelle, des échanges fructueux et une coopération fructueuse dans divers domaines et davantage d'échanges entre les armées des deux pays.

 

Il y a encore un grand potentiel pour élargir la coopération entre la Chine et la Pologne dans le domaine militaire et la défense, a ajouté M. Chang.

 

Lors de la rencontre, les deux parties ont exprimé la volonté de travailler avec l'autre pour continuer de promouvoir le partenariat stratégique sino-polonais.

 

M. Chang a également rencontré mardi son homologue polonais Tomasz Siemoniak. Les deux parties ont appelé à promouvoir les échanges entre les autorités de défense et les armées des deux pays.

 

Le président chinois Xi Jinping et les leaders de l'Union européenne ont convenu de construire des partenariats pour la paix, la croissance, la réforme et la civilisation lors de la visite de M. Xi en mars dernier, ce qui indique qu'il y a de nouvelles opportunités de développement pour les relations entre la Chine et l'Europe et entre la Chine et la Pologne, a indiqué M. Chang.

 

Il a proposé que les autorités de défense et les armées des deux pays maintiennent le rythme de leurs visites de haut niveau, initient des consultations stratégiques de défense et étendent la portée des échanges bilatéraux dans les domaines militaire et de la défense .

 

Selon M. Siemoniak, la Pologne et la Chine sont très complémentaires et le ministère de la Défense et l'armée de la Pologne accordent une grande importance à leurs relations avec la Chine.

 

Le ministre polonais a appelé à un approfondissement des échanges entre les ministères de la défense et les armées des deux pays ainsi qu'à davantage de coopération dans divers domaines, dont la formation de personnel, la logistique et les services de santé.

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 12:50
Le remplacement des F-16, la défense y est favorable! - photo Belgium MoD

Le remplacement des F-16, la défense y est favorable! - photo Belgium MoD

 

03 septembre 2014 Emmanuel HUET - lavenir

 

On n’avait pas encore entendu la Grande muette sur le remplacement des F-16. La Défense y est favorable afin de maintenir une coopération internationale.

 

À propos du remplacement des F16, la Défense belge y est clairement favorable. Si elle se montre prudente comme un sioux sur le type d’appareil souhaité, la Défense se positionne clairement sur le renouvellement de sa flotte aérienne. Entre une armée plus à vocation humanitaire telle que modelée sous le ministre Flahaut, ou une armée plus va-t-en guerre comme souhaitée par De Crem, l’État-major de la Défense précise sa volonté «de maintenir une capacité de combat aérien importante sur le plan opérationnel pour les 40 à 50 années à venir. Pendant tout son cycle de vie, la capacité de combat aérien doit être dotée de systèmes avancés et d’un armement moderne, entièrement interopérable dans le contexte opérationnel de l’OTAN, ou de l’UE afin d’être mis en opération.»

 

Si aucune décision politique n’a encore été prise, elle se fera au cours de la prochaine législature, la Défense a déjà préparé le terrain. « Une demande préparatoire d’information a été envoyée le 2 juin aux partenaires étatiques identifiés.»

 

Dans ce document technique d’environ 25 pages, la Défense demande des informations spécifiques dans le domaine des capacités opérationnelles possibles, de l’appui technico-logistique, du partenariat recherché et des coûts et risques associés.

 

Une coopération internationale étroite

 

La Défense veut continuer à s’inscrire dans la coopération internationale grâce à sa flotte aérienne. «Suite à l’expérience de la coopération multinationale F-16 depuis 1975, la Défense reconnaît les avantages d’une coopération internationale étroite: besoins opérationnels communs, concepts opérationnels communs, appuis communs. Dans ce cadre, la demande préparatoire d’information explore les possibilités d’une collaboration multinationale étroite pendant le cycle de vie du système d’arme.»

 

À aucun moment, la Défense n’évoque les fameux F-35, qui semblent avoir la cote auprès du gouvernement. Dernièrement le député Denis Ducarme avait relevé que l’achat des F-35, pour plus de 4 milliards d’euros, ne permettrait aucune retombée économique pour la Belgique. «Je pense qu’aujourd’hui, en termes de retour industriel, les offres européennes du point de vue du retour industriel sont plus intéressantes. Je parle ici en milliers d’emplois. Remplacer des F-16, c’est aussi créer de la richesse en Belgique». D’autres solutions -européennes celles-là - permettraient à la Belgique de participer à la fabrication des avions.

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 12:50
Otan : Washington veut un effort budgétaire de Berlin

 

02/09 Karl de Meyer / Correspondant à New York – LesEchos.fr

 

Seuls quatre membres de l’Otan ont respecté en 2013 l’objectif de 2 % du PIB pour la défense. Washington a Berlin en ligne de mire.

 

Si la crise ukrainienne oblige l’Otan à repenser ses missions, elle pose aussi la question du financement des équipements militaires. Alors que Barack Obama doit aujour­d’hui réaffirmer l’engagement américain à défendre chacun des membres de l’alliance en cas d’agression, il devrait aussi déplorer que bien peu d’entre eux tiennent leurs engagements de dépenses militaires. Au sein de l’alliance, chaque membre est censé dépenser chaque année 2 % de son PIB pour la défense.

En 2013, seuls quatre pays s’y sont tenus, selon la Maison-Blanche : les Etats-Unis (4,4 %), le Royaume-Uni (2,4 %), la Grèce (2,3 %) et l’Estonie (2 %). La France (1,9 % d’après l’Otan) joue avec cette barre. Cette situation semble injustifiable aux yeux des Américains. Comme le résume Douglas Lute, ambassadeur américain auprès de l’Otan, « si une nation repose sur l’alliance comme une sorte de police d’assurance pour sa sécurité, alors elle doit payer le prix de la police d’assurance ».

 

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 12:45
Défense : L'accord maroco-saoudien approuvé

 

02.09.2014 par infomediaire.ma

 

Le mémorandum d'entente entre les Royaumes du Maroc et d'Arabie Saoudite portant sur la coopération dans le domaine de la défense et de la protection civiles a été approuvé, lundi 1erseptembre 2014, par le conseil des ministres saoudien, apprend-on de source médiatique (ALM). Signé par les ministres de l'intérieur des 2 pays en mars 2013 à Ryad, cet accord porte sur la consolidation de la coopération bilatérale entre les 2 ministères dans le domaine de la défense et la protection civile, notamment, en matière de prévention des risques liés aux catastrophes naturelles et industrielles.

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 12:35
Thales et l'Etat freinent DCNS dans son développement en Inde

Le sous-marin Scorpène, l'un des grands succès à l'export de DCNS en Inde - photo DCNS

 

03/09/2014 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Thales et l'Agence de participations de l'Etat (APE) ont retoqué un projet de prise de participation du groupe naval dans le chantier naval indien Pipavav.

 

Copie à refaire pour DCNS. Un projet de participation dans le chantier naval indien Pipavav du groupe français a été retoqué au début de l'été par ses deux actionnaires, Thales et l'Agence des Participations de l'Etat (APE), selon des sources concordantes. Un peu avant son départ en juillet, l'ancien PDG du groupe Patrick Boissier a reçu un veto de ses deux actionnaires pour ce projet évalué par DCNS à 50 millions de dollars pour monter dans le capital de Pipavav, basé dans l'état du Gujarat, fief du Premier ministre indien, Narendra Modi.

Pourquoi un tel refus ? Projet mal ficelé, explique-t-on à La Tribune. "Prendre un ticket dans Pipavav pour voir, c'est comme jouer 50 millions de dollars à la loterie", précise-t-on. Du coup, c'est au nouveau patron de DCNS, Hervé Guillou, de reprendre le dossier à zéro, qui n'est pas mort, et de trouver les arguments afin de convaincre Thales et l'APE du bien fondé de cette opération pour DCNS, selon plusieurs sources. "Le projet est toujours vivant", confirme-t-on chez le groupe naval. Hervé Guillou pourrait d'ailleurs aller en Inde prochainement en vue de discuter avec le patron de Pipavav. Il devra notamment se forger la conviction que le gouvernement indien peut passer des contrats avec des chantiers privés comme Pipavav.

 

Déjà partenaires

DCNS et Pipavav avaient conclu en juin 2012, un partenariat stratégique. L'objectif du groupe naval, à travers ce partenariat, est de proposer à la Marine et aux garde-côtes indiens le meilleur niveau d'expertise et de process de réalisation, adaptés à la mise sur le marché de navires toujours plus performants et à la pointe de la technologie. DCNS avait expliqué qu'il effectuera les transferts de technologies nécessaires pour répondre aux besoins de sécurité nationale de l'Inde. Pour autant, Pipavav a également des alliances avec SAAB AB (Suède), Babcock (Grande-Bretagne), Rosoboronexport (Russie), Northrop Grumman et Textron (Etats-Unis) ainsi que Sagem (groupe Safran).

Ce partenariat entre DCNS et Pipavav doit contribuer au développement de la fabrication locale de matériel de défense. Car DCNS a en projet de fabriquer en partenariat avec Pipavav pour le compte de la marine indienne des portes-hélicoptères (BPC) de type Mistral. L'Inde en voudrait quatre (4 milliards de dollars). Par ailleurs, Pipavav a une société commune (joint-venture) avec Mazagon Dock Limited (MDL), le partenaire de DCNS pour la fabrication à Mumbai de six sous-marins Scorpène pour la marine indienne (projet P75), dont le premier doit être désormais livré en septembre 2016. Un projet considéré comme très important pour l'Inde et la marine.

 

Vers de nouvelles commandes de sous-marins

DCNS et MDL, qui maîtrise désormais la construction de sous-marins, lorgnent sur de nouvelles commandes de l'Inde qui pourraient fournir de la charge de travail au-delà de 2018, date de livraison du dernier Scorpène. D'autant que l'Inde a besoin très rapidement de nouveaux sous-marins face à la puissance navale de Pékin. New Delhi souhaiterait disposer de 24 nouveaux sous-marins modernes à l'horizon 2030, dont 18 encore à commander (24 milliards de dollars). C'est dans ce contexte géopolitique que les deux partenaires ont proposé à New Delhi de fournir à la marine indienne deux nouveaux sous-marins Scorpène dans le cadre d'une procédure d'urgence (« fast track »). Ces deux nouveaux navires seraient assemblés en un temps record à Cherbourg mais DCNS achèterait les deux coques à MDL.

Ensuite, il a été convenu en 2005 lors de la signature du contrat P-75 qu'il y ait un "repeat order", une clause équivalente à des options pour la fourniture de trois à six sous-marins supplémentaires fabriqués par MDL. Ce qui fournirait au chantier naval indien une charge de travail pour une quinzaine d'années supplémentaires après 2018. Enfin, l'Inde est sur le point de lancer un nouvel appel d'offre international (P-75 I) pour l'acquisition de six sous-marins supplémentaires après une décision du conseil d'acquisition du ministère de la Défense. Quatre sous-marins seront construits par deux chantiers navals indiens - MDL (3 sous-marins) et Hindustan Shipyard Limited (1) contre initialement six fabriqués en Inde - sur la base d'un nouveau transfert de technologies et les deux autres par le chantier naval étranger sélectionné. Pipavav ?

 

Ouverture accrue du capital des groupes de défense indiens

L'Inde a entériné début août l'ouverture accrue des entreprises de défense et de transport ferroviaire aux investisseurs étrangers pour pallier son fort déficit d'investissements dans ses équipements et infrastructures. Le gouvernement du nationaliste hindou Narendra Modi, qui a promis de relancer l'économie, a décidé d'autoriser les investissements étrangers dans les projets ferroviaires sans plafond de participation.

Le secteur de la défense en Inde, premier importateur d'armes au monde, est également concerné mais les investissements directs étrangers ne pourront excéder plus de 49 % d'un partenariat industriel ou capitalistique. Narendra Modi veut libéraliser le complexe militaro-industriel indien en favorisant les investissements étrangers, qui jusqu'à présent ne pouvaient dépasser 24 %, à travers des joint-ventures, et privatiser certains groupes étatiques. Ces annonces semblent avoir dopé la valorisation des entreprises de défense indiennes.

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 12:30
Bordure Protectrice a coûté près de 2 milliards d'euros

 

03 Septembre 2014 i24news

 

Une nouvelle unité de l'armée devrait aider à défendre les soldats accusés de crimes de guerre

 

Le coût direct de l'Opération militaire israélienne de 50 jours dans la bande de Gaza s'élève à 2,5 milliards de dollars (1,9 milliard d'euros), a déclaré mardi le ministère israélien de la Défense Moshe Ya'alon.

"Les dépenses de l'opération Bordure protectrice (dépenses militaires, les dépenses directes) s'élèvent à plus de neuf milliards de shekels", a-t-il dit lors d'une conférence économique à Tel Aviv.

"Nous avons attaqué plus de 6.000 cibles, plus de 5.000 d'entre elles via les forces aériennes, et quelque 900 à partir de la terre et de la mer", a-t-il dit.

Mais, malgré l'envergure de l'opération, il a reconnu que les activistes de Gaza, visés par l'opération israélienne lancée le 8 juillet, disposaient encore d'un arsenal non négligeable.

"Les organisations terroristes dans la bande de Gaza: le Hamas, le Djihad islamique et d'autres groupes avaient 10.000 projectiles au début de l'opération Bordure protectrice. Aujourd'hui, ils en ont environ un cinquième, mais ça fait encore 2.000 projectiles", a-t-il dit.

Il a précisé que chaque interception de roquette palestinienne par le système de défense "Dôme de fer" coûtait 100.000 dollars (environ 76.000 euros).

Le gouvernement israélien a approuvé dimanche une cure d'austérité pour éponger le coût de la guerre, sauf pour le ministère de la Défense épargné par les coupes budgétaires.

La guerre entre Israël et les groupes terroristes palestiniens, du 8 juillet au 26 août, a fait 2.143 morts côté palestinien, incluant les combattants et 71 côté israélien.

Des pourparlers doivent réunir dans un délai d'un mois les deux camps sur les sujets les plus sensibles comme la libération de prisonniers palestiniens, la réouverture de l'aéroport à Gaza ou la démilitarisation de l'enclave.

 

Du personnel militaire supplémentaire

 

Le parquet militaire israélien sera étendu pour faire face à la bataille juridique après l’Opération à Gaza, rapporte le quotidien Haaretz.

Une nouvelle unité sera ainsi mise en place et devrait aider à défendre les soldats accusés de crimes de guerre. La division des affaires opérationnelles du parquet recrutera également deux agents supplémentaires.

Le coût de ce personnel supplémentaire est estimé à 500.000 shekels par an soit environ 100.000 euros.

L’armée israélienne enquête actuellement sur des dizaines d’incidents survenus au cours des combats à Gaza en utilisant notamment des vidéos montrant le Hamas utiliser des civils palestiniens comme boucliers humains.

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 12:20
OTAN: Ottawa profiterait d'un compromis sur les dépenses militaires

 

02 septembre 2014 Murray Brewster - La Presse Canadienne

 

Un porte-parole du premier ministre Stephen Harper a affirmé que la déclaration finale au sommet de l'Alliance atlantique plus tard cette semaine décrira comme une «cible ambitieuse» l'objectif de longue date que les membres dépensent au moins deux pour cent de leur produit intérieur brut dans la défense.

 

Un compromis pourrait être sur la table pour les alliés, dont le Canada, qui sont réfractaires à l'idée d'accélérer les dépenses en défense pour respecter les normes de l'OTAN.

Un porte-parole du premier ministre Stephen Harper a affirmé que la déclaration finale au sommet de l'Alliance atlantique plus tard cette semaine décrira comme une «cible ambitieuse» l'objectif de longue date que les membres dépensent au moins deux pour cent de leur produit intérieur brut dans la défense.

Cela semble suffisant pour satisfaire le gouvernement Harper, qui a résisté aux appels pressants des États-Unis et du Royaume-Uni d'augmenter significativement son budget militaire coupé en fonction de l'objectif d'un budget équilibré l'an prochain et d'élections anticipées.

 

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 11:55
Création de la 31ème escadre aérienne de ravitaillement et de transport stratégiques



01/09/2014 Armée de l'Air

 

Mercredi 27 août 2014, la 31ème escadre aérienne de ravitaillement et de transport stratégiques a officiellement été créée sur la base aérienne 125 d’Istres. Elle regroupe le groupe de ravitaillement en vol (GRV) 2/91 «Bretagne» et de l’escadron des soutiens techniques spécialisés (ESTS) 15/93.

 

Première escadre du XXIème siècle

«Officiers, sous-officiers, militaires du rang et personnel civil de l’armée de l’air du GRV 2/91 « Bretagne » et de l’ESTS 15/93, vous servirez désormais au sein de la 31e escadre aérienne de ravitaillement et de transport stratégiques. (…) À l’image de vos prédécesseurs, vous remplirez glorieusement les missions qui vous seront confiées, tout en préparant l’avenir du ravitaillement en vol et du transport stratégique avec la mise en œuvre du futur MRTT.» L’ordre du jour déclaré par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, signe officiellement la création de la première escadre aérienne du XXIème siècle. C’est la première des quatre prévues dans le plan Unis pour «Faire Face» (une escadre «chasse» à Nancy, l’escadre sol/air de défense aérienne-1er régiment d’artillerie de l’air et la 36e escadre de commandement et de conduite aéroportée à Avord). D’autres verront le jour à partir de 2015. Cette structure consiste à réunir dans une même entité, sous les ordres d’un chef, l’ensemble des aviateurs autour d’une même mission, qu’ils soient opérateurs ou techniciens. « Rassembler le personnel autour de la mission de dissuasion prend tout son sens, ici, sur la base aérienne 125 «Charles Monier». C’est le but de la création de la 31e escadre aérienne de ravitaillement et de transport stratégiques. Placée sous la tutelle du commandement des forces aériennes stratégiques, elle garantit la pérennité d’un emploi optimisé des moyens et la poursuite de la voie de l’excellence tracée par nos anciens.»

 

Quatre unités sous son autorité

Outre l’ERV et l’ESTS appartenant directement à la 31ème escadre, elle regroupera également sous son autorité fonctionnelle deux équipes présentes sur la base d’Istres et œuvrant dans le même domaine : l’équipe de marque ravitaillement en vol et transport stratégique du centre d’expériences aériennes militaires et l’équipe d’étude technique centralisée, une unité de la SIMMAD (structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la Défense).

 

«Un grand honneur d’être le premier commandant de la 31èmeescadre»

Le lieutenant-colonel Olivier Roquefeuil, commandant le GRV depuis 2013, est le premier chef de la 31ème escadre. Il en a reçu le drapeau, dont la base aérienne avait la garde jusqu’ici, des mains du général Patrick Charaix, commandant les forces aériennes stratégiques (FAS). «C’est un grand honneur, déclare le lieutenant-colonel Roquefeuil. Nous allons essayer de faire profiter l’armée de l’air et les futures escadres de tous les enseignements que nous allons tirer de cette nouvelle organisation. Certes, il y a beaucoup de choses à mettre en place. Mais c’est parfaitement réalisable car on sait où on va. Ce nouvel échelon va véritablement mettre de l’huile dans les rouages!»

Un défilé aérien avec le passage d’un C135 et de deux Mirage 2000N de l’escadron de chasse 2/4 «La Fayette» a clôturé la cérémonie. Enfin, les FAS se sont vu remettre l’agrément FRA 145 pour l’entretien de sa flotte de C135. Il a été créé à la suite des objectifs fixés par le décret interministériel sur la navigabilité du 7 décembre 2006. L’agrément FRA 145, gage de qualité, est désormais obligatoire pour être habilité à travailler sur un aéronef d’État.

 

Pour en savoir plus, consultez notre hors série sur le Plan unis pour « Faire Face »

Création de la 31ème escadre aérienne de ravitaillement et de transport stratégiques
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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 11:50
Strategy matters – EU key documents

 

29 August 2014 EUISS

 

Earlier this year, the EUISS published a small compendium of official documents entitled Defence Matters. The aim was to make available in a single, pocket-sized publication the key documents recently produced by the EU on the subject.  Yet, whereas ‘defence’ became a focus of policy attention throughout 2013 (admittedly, after a long hiatus), ‘strategy’ covers a much broader domain, linked as it is to an approach to (rather than a specific area of) policy. Similarly, the spectrum of documents from which to select is much wider and more extensive – as is the relevant time frame.

Nevertheless, it seems appropriate here to offer the busy expert on the go a limited selection of the main types of ‘strategic’ documents released by the EU in order to highlight the developments that have occurred in this domain over the past few years while offering (in the annex) a comprehensive survey of other relevant EU ‘strategies’

 

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