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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:50
Modernisation de l'armée polonaise : la crise en Ukraine fragilise les positions françaises

 

02/09 Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Airbus, MBDA ou encore Thales sont en lice sur les méga appels d'offres de Varsovie. Washington déploie sa diplomatie et la vente des BPC à la Russie joue contre la France.

 

Airbus pour les hélicoptères, le tandem MBDA/Thales pour la défense anti-missile ou encore DCNS pour les sous-marins : les grands noms de l'armement français sont mobilisés comme jamais pour tenter de remporter quelques uns des grands appels d'offres en cours ou en préparation en Pologne, Varsovie ayant fait de la modernisation de son armée une priorité nationale. Tous ont mis le paquet au salon MSPO près de Kielce, dans le sud du pays, qui a ouvert lundi. La Pologne a lancé un « vaste effort de modernisation de son armée, et de montée en puissance de son industrie. C'est un projet que l'on partage », a déclaré Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense venu réaffirmer le soutien de la France, invitée d'honneur de cette 22e édition, envers son allié de l'Est.

 

Las, le contexte régional, marqué par l'agravation de la crise en Ukraine, fragilise les positions hexagonales face aux Etats-Unis. « Washington déploie son rouleau diplomatique », constate, amer, un responsable, sous couvert d'anonymat. L'Ukraine, « c'est LE gros caillou dans notre chaussure », reconnaît un autre. Qui plus est, les Raytheon et autres Sikorsky sont fortement soupçonnés de faire du dumping, comme souvent. « Il va falloir faire un très gros effort sur les prix », déplore, désabusé, un troisième. Enfin, la livraison des navires BPC à la Russie n'arrange pas vraiment les chances française, comme le reconnaît a demi-mot Thomasz Siemoniak, ministre polonais de la Défense.

 

Entre parapluie américain et préférence européenne

 

Bref, malgré l'excellence des relations bilatérales, cela va être dur de convaincre Varsovie de se passer du parapluie américain pour jouer la préférence européenne. Et ce d'autant plus que Washington préparerait une offre globale incluant tous les matériels en jeu, comme cela a été le cas au Qatar. Pour autant, vu les milliards de dollars en jeu, le camp français est décidé à jouer sa carte à fond en mettant en avant le même argument : chaque appel d'offre est l'occasion de faire de la Pologne un véritable partenaire industriel en installant sur place bureaux d'études, ligne d'assemblage et centre de maintenance, le tout à grand renfort de transfert de technologie et fort du soutien plein et entier des autorités françaises. « Nous sommes prêts à partager comme jamais », a assuré Antoine Bouvier, le PDG de MBDA, à Thomasz Siemoniak à qui il a vanté les vertus de son système anti-missile SAMP/T, arrivé en finale face au Patriot de Raytheon. « C'est une opportunité unique pour la Pologne d'être leader dans ce domaine », a-t-il ajouté un peu plus tard lors d'une conférence de presse. L'argument portera-t-il au moment où Washington déploie des batteries de Patriot en Pologne pour protéger son allié ? Pas sûr.

 

« Il est temps pour la Pologne de rejoindre les pays stratégique d'Airbus Group », a pour sa part déclaré Guillaume Faury, le PDG d'Airbus Helicopters. L'ex-Eurocopter n'a pas vraiment le choix : les grands appels d'offres militaires sont rares, et celui de la Pologne en fait partie. Mais elle part de loin : quelques centaines d'emplois dans le pays (majoritairement chez son partenaire Safran), quand UTC (maison mère de Sikorsky) emploie au moins 2.000 salariés dans l'aéronautique et a localisé dans le pays la chaîne d'assemblage de ses Black Hawk destinés à l'export. Et que dire de l'Italien AgustaWestland qui, ayant racheté il y a quelques années le seul fabricant local d'hélicoptères polonais, en revendique 3.500...

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:40
La Russie révisera sa doctrine militaire (officiel)

 

MOSCOU, 2 septembre - RIA Novosti

 

La Russie révisera d'ici la fin 2014 sa doctrine militaire afin de prendre en compte les nouvelles menaces qui se dressent devant l'Etat, a annoncé le vice-secrétaire du Conseil de sécurité russe Mikhaïl Popov.

 

"Nous envisageons d'apporter des modifications à notre doctrine militaire avant la fin de l'année en cours", a fait savoir M.Popov dans une interview accordée à RIA Novosti.

 

Selon lui, un groupe de travail a été mis en place auprès du Conseil de sécurité en vue d'élaborer les propositions concernant la doctrine militaire nationale. Il réunit des représentants d'organes de pouvoir et de plusieurs organisations concernées.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:35
1st Queens Dragoon Guards in Afghanistan

 

28 août 2014 British Army

 

The Commanding Officer from the 1st Queens Dragoon Guards talks about their role as the last Welsh combat unit on the NATO mission in Afghanistan, and the legacy the NATO troops have left for the Afghan people.

Video created by NATO TV http://www.nato.int/cps/en/natolive/v...

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:35
Budget de défense japonais : Chine et Corée du Nord en ligne de mire

 

1er septembre par Edouard Pflimlin, chercheur associé à l’IRIS

 

Le ministère de la Défense japonais a demandé une hausse de 2,5 % de son budget pour l’année fiscale 2015 pour un montant total de 4900 milliards de yens (47,25 milliards de dollars ou 35,8 milliards d’euros), soit un retour du budget à son niveau des années 1990, quand il était à son apogée, et la consolidation de l’inversion d’une décennie de déclin dans les années 2000, souligne vendredi 29 août le site Defense News (1).Si l’on prend en compte, en plus des chiffres du ministère de la Défense, les coûts associés au redéploiement d’une partie des forces américaines de l’île d’Okinawa vers des îles américaines comme Guam, le montant global des dépenses militaires atteint même 5050 milliards de yens (53 milliards de dollars, soit une hausse de 3,5 % du budget militaire sur un an).

 

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:35
Behind the lens of a photographer in Afghanistan (Slideshow)


29 août 2014 British Army

 

This slideshow shows Cpl Dan Wiepen, a photographer from the Combat Camera Team, in action in Afghanistan. See how he lines up and takes each shot juxtaposed with the resulting photos that you see on our page.

Find out more about the Logistic and Support Photographers: https://www.army.mod.uk/rolefinder/ro...

Photos by Cpl Dan Wiepen, Sgt Lu Scott and SSgt Duncan Campbell

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:30
Le C-130 est revenu d’Erbil


29 août 2014 Belgian Defense

 

Ce vendredi 29 août après-midi, le C-130 qui était parti pour acheminer de l’aide humanitaire en Irak, est revenu à Melsbroek. L’avion de transport militaire a emporté 13 tonnes de denrées non périssable à Erbil, dans le Nord de l’Irak.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:30
source BBC (July 2014)

source BBC (July 2014)

 

01/09/2014 Par lefigaro.fr

 

L'analyse de l'ordinateur abandonné par un djihadiste en Syrie révèle que l'Etat islamique s'intéresse à la fabrication et l'usage d'armes biologiques, pour perpétrer des attaques à grande échelle.

 

En janvier dernier, des rebelles modérés syriens ont mis la main sur un ordinateur portable abandonné par un djihadiste de l'Etat islamique dans un village du Nord de la Syrie. Les correspondants de guerre Harald Doornbos et Jenan Moussa ont pu le consulter et en ont tiré un article initialement publié sur Foreign Policy, puis traduit en français par Slate. L'analyse de son contenu fait froid dans le dos. Dans des fichiers masqués, les deux journalistes ont mis la main sur 146 GB de données, soit un total de 35.347 fichiers dans 2.367 dossiers. Les documents sont rédigés en français, anglais et arabe. On y trouve des vidéos d'Oussama ben Laden, mais aussi de nombreuses instructions et justifications idéologiques au djihad. Des documents expliquent comment fabriquer une bombe, comment s'y prendre pour voler une voiture ou passer inaperçu lors d'un voyage entre deux bastions djihadistes.

 

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:30
Opération IMPACT des Forces armées canadiennes


29 août 2014 45e Nord.ca

 

L'opération Impact constitue la contribution des Forces armées canadiennes (FAC) en matière de transport aérien stratégique de matériel militaire crucial aux forces de sécurité qui combattent l'organisation État islamique en Irak et au Levant (ISIL) en Irak.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:30
Français et Saoudiens unis face à la menace djihadiste

 

01/09/2014 Par Georges Malbrunot – LeFigaro.fr

 

Le prince héritier Salman a entamé une visite officielle de trois jours à Paris, dominée par le danger que fait planer l'État islamique.

 

Menace djihadiste, nucléaire iranien, Syrie, contrats: les sujets de discussion ne manquent pas entre le prince héritier saoudien Salman Ben Abdelaziz, qui a entamé sa visite de trois jours en France lundi par un entretien suivi d'un dîner avec François Hollande et des industriels à l'Élysée. Officiellement, la convergence est quasi-totale entre Riyad et Paris. Il n'y a guère que le dossier égyptien sur lequel les deux partenaires n'épousent pas les mêmes vues, Paris s'opposant à l'ostracisme contre les Frères musulmans, prôné par les Saoudiens. Mais François Hollande, qui a fait de l'Arabie un «partenaire de référence», attend des retombées commerciales de son rapprochement avec le premier pays producteur mondial de pétrole et poids lourd du Golfe.

 

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:20
Défense antimissile: les États-Unis font de l'oeil au Canada

 

01 septembre 2014 par Alexander Panetta - La Presse Canadienne

 

Des responsables militaires américains ont donné un peu plus d'informations à propos d'une éventuelle contribution canadienne au programme de défense antimissile, si Ottawa décidait de s'y joindre après une décennie passée sur les lignes de côté.

 

Plusieurs conversations avec d'importants officiers américains pointent vers une demande commune: des senseurs multifonctions installés dans l'Arctique canadien pour débusquer bien plus que des missiles balistiques intercontinentaux. Ces systèmes à la fine pointe de la technologie pourraient ainsi suivre des navires, des avions et de petits missiles de croisière, en plus de tout autre engin de grande taille lancé par la Corée du Nord ou un autre État voyou.

 

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 10:55
Adieux aux armes du CEMAT, le général d’armée Bertrand Ract Madoux


29 août 2014 Armée de Terre

 

Vendredi 29 août 2014, après 42 ans de services dont 3 en tant que chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Bertrand Ract Madoux a fait ses adieux aux armes, au cours d’une prise d’armes aux Invalides.
Le ministre de la Défense, Monsieur Jean-Yves Le Drian qui présidait la cérémonie, a rendu hommage au chef, à « l’homme de coeur » et à « l’organisateur infatigable ».

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 10:50
EATT - European Air Transport Training - Teil 2


28 août 2014 Quelle: Redaktion der Bundeswehr 08/2014 14E19902

 

Großes Finale beim European Air Transport Training (EATT) in Bulgarien. Zum Abschluss der zweiwöchigen größten europäischen Lufttransportübung fliegen zehn Flugzeuge aus zehn Nationen im Formationsflug eine Combined Air Operation. Bestandteile der Mission sind unter anderem Tiefflug im Gebirge, das Abwerfen von Lasten sowie der Transport von Verwundeten.
 

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 10:45
Le général de Villiers en patrouille de nuit avec le GTIA Acier (Centrafrique)

 

29 août 2014 FORCESFRANCAISES

 

Le 26 août 2014, le général de Villiers, chef d'état-major des armées, a rencontré les militaires du GTIA Acier de la force Sangaris, pendant une patrouille de nuit dans le quartier de Fatima à Bangui.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 10:30
Humanitarian Aid to Iraq via Cyprus

 

2 sept. 2014 defenceheadquarters

 

A Royal Air Force C17 based at RAF Brize Norton has delivered Humanitarian Aid to RAF Akrotiri in Cyprus, for onwards travel to the people of Iraq.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 09:55
30 ans de chars

 

01.09.2014 par Pierre Bayle - Pensées sur la planète

 

Introuvable en librairie car édité à compte d’auteur, le gros volume du Capitaine (ER) Jean-Pierre Tributsch est unique : en 592 pages abondamment illustrées, cet adjoint du Colonel Michel Aubry, qui créa le musée des blindés de Saumur, raconte en détail les « 30 années de recherches et récupérations – 1965-1995 » qui ont abouti à la constitution d’une collection unique au monde car un grand nombre de chars et d’engins blindés sont en parfait état de marche.

Né en France pendant la première guerre mondiale, le char s’est développé en quelques décennies pour devenir l’acteur majeur des batailles du 20e siècle, en une guerre opposant industriels, stratèges et utilisateurs opérationnels de chaque pays, avec des échanges et des emprunts fréquents à l'autre camp.

 

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 08:50
A400M refuels F/A-18 fighter for the first time

 

2 sept. 2014 Airbus DS

 

August 2014, Seville. A400M refuels F/A-18 fighter for the first time

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 07:55
De quel avenir la loi de programmation est-elle porteuse ?

 

16/08/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Des crédits ric-rac, des capacités de réactions diminuées, mais le potentiel opérationnel et industriel de la France maintenu. La loi de programmation militaire, telle qu'elle a été votée, maintient a minima la possibilité d'une remontée en puissance et continue à faire de la France la première puissance armée européenne. Mais cette victoire est fragile.
 

« Si vis pacem, para bellum ». Telle qu'elle a été construite et votée, cette loi de programmation militaire (LPM) préserve a minima l'ensemble de l'outil militaire et industriel de la Défense même si, déjà, il existe quelques trous dans la raquette capacitaire des trois armées. Car cette LPM a dû tenir compte d'un contexte budgétaire contraint, marqué par le redressement des finances publiques.

Un exercice difficile qui visait à conjuguer l'impossible - souveraineté stratégique et souveraineté budgétaire -, et dont le résultat est dû à l'arbitrage du président de la République. Mais si l'on veut sauvegarder le savoir-faire et les expertises développés depuis les années 60, cette LPM devra être exécutée à l'euro près (190 milliards d'euros courants sur six ans).

Des compétences sur lesquelles la France a durablement investi pour rester un des rares pays ayant la capacité à intervenir n'importe où dans le monde pour préserver ses intérêts. Du coup, cette filière technologique emploie des ingénieurs de très haut niveau et exporte bon an, mal an plus de 5 milliards d'euros d'équipements militaires (commandes), souvent à des pays liés par des partenariats stratégiques.

« Nous avons atteint un équilibre tel que, si l'on enlevait une brique de l'édifice [de la LPM], il s'effondrerait », affirmait le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, lors de l'examen de la loi au Parlement, à l'automne dernier.

Des annulations de crédits seraient effectivement très préjudiciables à sa cohérence au moment où de nombreux conflits régionaux à dimension internationale ont éclaté ces derniers mois (Ukraine, mer de Chine, Centrafrique, Mali...).

François Hollande a bien compris les enjeux en soulignant, à la veille du 14 juillet 2013, que « les crédits de la Défense seront, à la différence de ceux de la plupart des ministères, préservés dans leur intégrité. C'est un effort que la nation fait, non pas pour les armées, mais pour sa propre sécurité ».

 

La composante nucléaire gage d'un statut international

« Cette LPM traduit le maintien de nos ambitions stratégiques sur les trois missions fondamentales de dissuasion, dans ses deux composantes complémentaires (air et mer) de protection du territoire et des populations, et d'intervention sur les théâtres extérieurs », estime le délégué général pour l'Armement, Laurent Collet-Billon.

Sur la dissuasion, la LPM prévoit des travaux d'élaboration de la troisième génération de sous-marins nucléaires, qui seront en service à partir de 2030. Pour la composante aéroportée, qui dispose désormais du potentiel lui permettant de durer jusqu'à l'horizon 2035, deux projets sont actuellement à l'étude pour le successeur du missile ASMP-A. L'un privilégiant la furtivité du missile, l'autre l'hypervélocité de celui-ci, avec des perspectives à Mach 7 ou 8 sur lequel lorgnent les Américains. Enfin, la France veut disposer d'une tête nucléaire modernisée en 2025 pour poursuivre l'amélioration de son armement, notamment dans sa composante de sûreté. Le CEA, qui conçoit et produit cette arme, doit impérativement conserver la maîtrise de compétences rares dans le cadre du programme Epure. Celui-ci vise à la mise en place de moyens expérimentaux et de simulation numérique pour acquérir et valider les données physiques permettant de réaliser des têtes nucléaires, puisque la France a renoncé aux essais atmosphériques. La première phase sera exclusivement française alors que la seconde reposera sur une coopération franco-britannique.

Au-delà de la préparation de l'avenir, le maintien d'une dissuasion nucléaire autonome permet à la France de préserver sa dimension politique à l'international, cohérente avec son statut de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU.

Selon le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier, « la dissuasion nucléaire est une mission qui reste toujours d'actualité. Aujourd'hui, cette actualité nous montre combien la possession de l'arme nucléaire est une garantie de sécurité à nulle autre pareille. Les événements qui se déroulent actuellement dans le Caucase en Crimée - autrement dit à notre porte - en apportent une nouvelle illustration. En 1994, l'Ukraine avait renoncé à posséder des armes nucléaires en contrepartie d'engagements sur sa sécurité pris par plusieurs pays, dont la Russie. Nous devons nous poser la question suivante : quelle aurait été la position russe si l'Ukraine avait gardé son armement stratégique ? ».

 

Préservation de neuf secteurs industriels

Outre le nucléaire, le ministère de la Défense a fait le choix de maintenir et développer huit autres secteurs industriels. « Pour chacun d'entre eux, il a fallu trouver le juste équilibre entre développement et production, de façon à concilier les impératifs de viabilité de l'activité industrielle avec les contraintes calendaires d'équipement en capacités militaires, précise Laurent-Collet Billon. Nous avons cherché à préserver un niveau minimal pour les bureaux d'études et la chaîne logistique. »

Dans le renseignement et la surveillance, sur lesquels la France a souhaité mettre l'accent, ce sont près de 4,9 milliards d'euros qui sont prévus sur la période, avec un effort particulier pour l'espace, qui recevra 2,4 milliards d'euros. Autre secteur préservé, l'aéronautique de combat et de transport : 4,6 milliards ont été alloués à la poursuite de l'amélioration du Rafale et de ses livraisons, et 3,9 milliards au transport et au ravitaillement pour, notamment, la poursuite des livraisons des A400M et la commande d'avions ravitailleurs MRTT, essentiels pour la dissuasion, en 2014.

Dans le naval, les sous-marins disposeront de 4,6 milliards d'euros avec la poursuite du programme Barracuda, la transformation des bâtiments actuels pour le passage du M45 au M51 et la préparation du futur moyen océanique de dissuasion (FMOD). Les navires de surface auront, quant à eux, 4,2 milliards d'euros alloués à la poursuite des livraisons des frégates multi-missions (FREMM). Le secteur industriel des hélicoptères bénéficiera de 3,7 milliards d'euros qui serviront à financer les livraisons des programmes Tigre et NH90. Le domaine des communications et des réseaux percevra 3,2 milliards d'euros pour la poursuite du programme Contact, la radio tactique de nouvelle génération, et le lancement du satellite COMSAT NG, successeur de Syracuse III.

 

Le secteur terrestre toujours d'actualité

Dans le domaine missilier, 2,7 milliards d'euros seront consacrés aux missiles, dont la filière sera maintenue avec une trame de programmes nouveaux comme le missile moyenne portée (MMP), le successeur du missile d'infanterie léger antichar (Milan), ou le missile anti-navire léger (ANL), développé en coopération avec les Britanniques.

Enfin, 2,5 milliards d'euros alimenteront le secteur terrestre, qui verra le lancement fin 2014 de Scorpion, un programme essentiel au maintien des compétences de l'industrie terrestre, dont certains préconisaient la vente et/ou le démantèlement. Il comprend trois volets : le véhicule blindé multirôles (VBMR), successeur du véhicule de l'avant blindé (VAB), l'engin blindé de reconnaissance au combat (EBRC), qui remplacera l'AMX 10RC et qui constitue le moyen blindé d'intervention et, enfin, les systèmes d'interconnexion de tous les pions tactiques de l'armée de terre qui lui permettront de changer de siècle.

La recherche & technologie a été une priorité pour la Défense dès le début des travaux d'élaboration de la LPM. Ainsi, les études amont font l'objet d'un effort particulier avec 730 millions d'euros courants par an entre 2014 et 2019, « l'un des marqueurs de cette LPM pour l'armement », rappelle Laurent-Collet Billon.

Un investissement stratégique et absolument critique pour le maintien de la compétitivité de nos entreprises, leur capacité à répondre aux besoins futurs des missions de Défense de la France et de l'Europe et à continuer à exporter des matériels.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 19:50
Armement : la Pologne va-t-elle faire payer à la France les livraisons des Mistral à la Russie ?

 

31/08/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Au moment où le salon de l'armement de Kielce s'ouvre lundi, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian sera en Pologne pour défendre les intérêts des groupes d'armement tricolores dans un contexte géopolitique compliqué pour la France avec la crise ukrainienne.

 

C'est à Kielce, petite ville touristique tranquille du sud de la Pologne, que la plupart des grands patrons de l'industrie d'armement française vont faire leur rentrée à l'occasion du salon de défense MSPO Expo (1er au 4 septembre). Pourquoi un tel engouement des groupes français pour Kielce ? Parce que la France est cette année l'invitée d'honneur du salon et surtout, les industriels tricolores sont engagés dans trois très importantes campagnes commerciales : renouvellement de la flotte d'hélicoptères de transport (70 appareils), puis d'attaque (32) des forces armées polonaises, acquisition d'un système de défense aérienne et, enfin, de trois sous-marins à propulsion conventionnelle.

Dans ce cadre, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian fait un déplacement de deux jours en Pologne où il rencontrera plusieurs fois son homologue polonais, Thomasz Siemoniak. Après avoir visité la base aérienne de Malbork, il dînera dimanche soir avec le ministre de la Défense polonais au château de Malbork. Puis, il rencontrera lundi le Premier ministre Donald Tusk, qui a été choisi samedi pour présider le Conseil européen, lors d'une cérémonie militaire commémorant le début de la seconde guerre mondiale. Enfin, il inaugurera le salon de Kielce, en présence de Thomasz Siemoniak et d'une belle délégation de PDG de groupes français, notamment Guillaume Faury (Airbus Helicopters), Olivier Andriès (Turbomeca), Antoine Bouvier (MBDA) et Patrice Caine, numéro deux de Thales.

 

Contexte géopolitique compliqué

La crise entre l'Ukraine et la Russie sera-t-elle fatale en Pologne à la France, qui a pris la décision de livrer les deux porte-hélicoptères Mistral vendus en 2011 à la marine russe ? Les différentes sources interrogées par la Tribune sont inquiètes. "La France a choisi de sauvegarder ce contrat, explique-t-on à Paris. La Pologne va-t-elle faire payer à la France le prix de ces livraisons ? Cela pèse lourd dans les relations franco-polonaises". D'autant que l'Ukraine est pour la Pologne un enjeu stratégique. Parallèlement, les relations entre Varsovie, membre de l'Alliance atlantique (OTAN), et Moscou sont à l'heure actuelle très chaotiques, le gouvernement polonais se montrant l'un des plus critiques à l'égard des événements se déroulant sur le sol ukrainien Le nouveau président du conseil européen, Donald Tusk s'était prononcé pour des sanctions efficaces à l'égard de Moscou à la suite des opérations russes en Ukraine.

Le salon de Kielce et les entretiens de Jean-Yves Le Drian avec les responsables politiques polonais, très inquiets des intentions de la Russie en Ukraine, devrait donner le ton des relations entre les deux pays entachées par le dossier des Mistral. Et donc donner des indications sur les chances de réussite des industriels français.

 

De nouvelles relations entre la France et la Pologne

De façon générale, la Pologne a jusqu'ici royalement ignoré les industriels de l'armement français, notamment Dassault Aviation en 2002 préférant les F-16 de Lockheed Martin aux Mirage 2000. Ainsi, sur la période 2007 et 2011, Varsovie, qui achète américain, allemand ou israélien, n'a commandé à l'industrie tricolore que pour 54,7 millions d'euros d'équipements militaires, selon le rapport au Parlement sur les exportations d'armement de la France publié en octobre 2012. C'est peu, très peu.

Mais à partir de 2008, la France a commencé un très gros travail de séduction après avoir noué sous la présidence de Nicolas Sarkozy un partenariat stratégique entre les deux pays. Un travail qui a été poursuivi par François Hollande et Jean-Yves Le Drian, qui ont été très régulièrement en contact avec leurs homologues polonais. De nouvelles relations qui ont permis lors de la dernière visite de François Hollande en Pologne en novembre 2013 de lancer un programme de coopération très détaillé dans plusieurs domaines, dont la défense et l'armement.

 

Renforcement de la coopération dans la défense et l'armement

Dans ce programme de coopération, les deux pays doivent identifier des intérêts partagés en matière de défense et de sécurité, grâce au dialogue stratégique commun renforcé, notamment par la mobilisation des directions des ministères de la défense, des états-majors, des structures d'acquisition d'armements...

Trois LoI (Letter of Intent) ont été signées le 29 novembre 2013 entre les deux ministres de la défense, Jean-Yves Le Drian et Tomasz Siemoniak. Elles concernent les secteurs naval (sous-marins et corvettes), aéroterrestre (hélicoptères et équipements terrestres) et aérospatial (spatial, avions ravitailleurs, avions de transport et défense sol-air).

 

La puissance américaine

Mais la puissance américaine pourrait emporter la volonté des Polonais de s'ouvrir un peu plus à l'Europe en général et à la France en particulier dans le domaine de l'armement. "Vu des Polonais, les Etats-Unis, c'est leur assurance tous risques", observe un grand patron français. C'est donc peut-être un match déséquilibré que livre en Pologne la France face aux Etats-Unis. Ainsi, le constructeur Sikorsky, par ailleurs très présent sur le plan industriel en Pologne, est en compétition face à Airbus Helicopters, et le missilier Raytheon (missile Patriot), est un rival très sérieux pour Eurosam (MBDA et Thales), qui propose le système SAMP/T armé du missile Aster 30.

Les Etats-Unis, qui sont à la pointe des critiques et des sanctions contre la Russie, avaient projeté dès la mi-août d'augmenter les effectifs de l'US Army en Pologne. Le 14 août dernier, le commandant des forces américaines en Europe s'était rendu en Pologne pour évoquer ce projet. Devant l'aggravation de la situation, les Etats-Unis ont décidé jeudi d'envoyer des chars et des soldats en Europe de l'Est pour tenter de rassurer leurs alliés de l'Otan, ont indiqué ce jeudi des responsables du Pentagone. Environ 600 soldats de la 1ère brigade de la 1ère division de cavalerie doivent être déployés en octobre en Pologne et dans les pays baltes pour des exercices avec des membres de l'Alliance atlantique. Les soldats de cette brigade dite des "Chevaux de fer" (Iron Horse) basée à Fort Hood, au Texas (sud), seront déployés avec des chars M-1 Abrams et des véhicules d'infanterie.

La Pologne et les Etats-Unis ont signé début juillet un accord sur la mise en place d'un bouclier antimissile révisé, malgré les objections de la Russie. Cet accord permet aux deux pays de stationner des intercepteurs de missile américains en territoire polonais afin de défendre le pays contre d'éventuelles menaces de l'Iran ou d'autres parties du monde.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 19:50
Drones tactiques : Thales en course pour équiper la Pologne

Le drone Watchkeeper de Thales volera-t-il dans le ciel polonais (Crédits : Thales crédit Richard Seymour)

 

29/08/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La Pologne est tout près de lancer un appel d'offre pour équiper ses forces armées de drones tactiques. Thales UK ainsi que les groupes israéliens (Elbit et IAI), italien Selex et sud-africain Denel sont dans les starting-blocks.

La Pologne est sur le point de lancer un appel d'offre pour l'acquisition d'un drone de reconnaissance tactique. Probablement au moment du salon de l'armement MSPO de Kielce (1er au 4 septembre) où la France est l'invitée d'honneur dans un contexte politique compliqué avec la prochaine livraison en plein coeur de la crise ukrainienne du premier des deux porte-hélicoptères de DCNS vendus à la Russie. En tout cas, le ministère de la Défense polonais souhaite lancer un appel d'offre (Request for proposal, RFP) au mois de septembre pour ce type de drones, qui disposera de fonctions d'observation. La Pologne semblerait ainsi exclure les drones MALE de la compétition.

Selon nos informations, Thales, qui a participé au dialogue technique l'an dernier, est très intéressé par cette compétition. Le groupe d'électronique propose logiquement via sa filiale Thales UK le système de drone britannique Watchkeeper, qui a été mis en service en mars dernier dans l'armée britannique et qui dispose de fonctions ISR (Intelligence, Surveillance et Reconnaissance). La filiale britannique du groupe tricolore devrait rencontrer une très vive compétition dans le cadre de cet appel d'offre. Les groupes israéliens Elbit et IAI (Israel Aerospace Industries), en général très présents en Pologne, ainsi que l'italien Selex et le sud-africain Denel, qui ont également participé au dialogue technique, devraient concourir. Enfin, Sagem (groupe Safran) avec le Patroller, qui peut être armé, pourrait également participer à la compétition. Recevra-t-il le RFP alors qu'il n'a pas participé au dialogue technique ? A suivre...

 

Un drone armé

Quels sont les besoins de l'armée polonaise ? Le ministère, qui souhaite avoir un drone tactique en service avant 2017, veut pouvoir armer son système. Thales pourrait proposer d'armer le Watchkeeper avec son missile Lightweight Multi-role Missile (LMM), un missile air-sol courte-portée guidé par laser conçu et fabriqué au Royaume-Uni par Thales UK. En outre, Varsovie veut développer son industrie de défense à travers les appels d'offres lancés via des transferts de technologies. Ce sera aussi le cas pour le drone tactique.

Dans le cadre de son plan de modernisation, la Pologne souhaite se doter d'une flotte de drones complète d'ici à 2022. Soit une centaine de drones de toute catégorie (tactique, MALE et voilure tournante). A ce jour, les forces armées n'ont que des petits drones de très courte portée en service dans l'artillerie et les forces spéciales.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 18:55
Journées Européennes du Patrimoine 2014 : Safran ouvre les portes de son musée

 

Paris, le 1er septembre 2014 Groupe Safran

 

A l’occasion de la 31ème édition des Journées Européennes du patrimoine, le Musée Aéronautique et Spatial Safran ouvre ses portes les 20 et 21 septembre prochains.

Vous êtes en famille, passionné d’aviation et d’histoire, venez découvrir une collection de pièces aéronautiques vieille de plus de 100 ans et participer aux nombreuses animations proposées par Safran.

Cette année, le Musée proposera deux expositions :

  • Les « As de la Grande Guerre » qui s’inscrit dans le cadre des commémorations de la Première Guerre mondiale (exposition photos)

  • L’« Oiseau Blanc » : avion équipé du légendaire moteur Lorraine-Dietrich1, qui aurait traversé l’Atlantique 12 jours avant Lindbergh en 1927. Une maquette de l’avion sera exposée ainsi que le moteur Lorraine.

A noter la participation des Armées (Air, Terre et Marine nationale) qui présenteront leurs métiers, dont celui de l’adjudant Ludovic Quenin, spécialiste du Mirage 2000 et du moteur M53.

 

Tous les visiteurs pourront profiter d’animations organisées par le Musée en collaboration avec différentes associations :

  • Le cockpit de l’A320 d’Airbus équipé du moteur le plus vendu au monde, le CFM56, sera mis en place sur le site. Il permettra aux visiteurs de s’initier au pilotage d’un avion de ligne, du décollage à l’atterrissage.
    (En partenariat avec GG Production « Le rêve n‘a pas de limite »)

  • Un simulateur hélicoptère Bell 206, célèbre hélicoptère américain. Les visiteurs pourront prendre les commandes de cet outil d’entrainement réaliste et faire des vols d’initiation VFR (vol à vue) & IFR (vol aux instruments).
    (En partenariat avec Nonolight « L ‘hélicoptère à portée de tous »)

  • Trois ateliers Fusées à eau et trois ateliers Micro-fusées à poudre seront proposés aux jeunes (dès 8 ans) afin de leur présenter de façon ludique les différentes étapes de la propulsion spatiale. Les fusées seront tirées depuis le parking du Musée (Altitude moyenne : 20 m).
    (En partenariat avec « Planète Sciences »)

  • Un atelier animation mini hélicoptères radiocommandés permettra une initiation au pilotage de ces machines électriques. Cet atelier fonctionnera en continu, par période de 10-15 min.
    (Proposé par l’AAMS : Association des Amis du Musée Safran)

Enfin, toutes les collections permanentes du Musée seront accessibles de 9h à 18h, avec notamment :

  • L’automobile Messier 1925 (première voiture équipée d’une suspension oléopneumatique).

  • La moto à gazogène (Gnome & Rhône D3 de 1929).

  • L’avion « Mirage III C » et l‘hélicoptère « Alouette II » à bord desquels les visiteurs pourront se faire photographier.

  • L’avion « Blériot 11 » (équipé du premier moteur Gnome Omega)

  • Démonstration du réacteur à décollage vertical (Coléoptère).

  • Présence sur le parking tout au long de la journée du foodtruck Goody’s

Les 20 et 21 septembre deux petits trains seront mis à disposition de tous les visiteurs et feront la navette entre les animations proposées par la commune de Réau et le Musée Safran.

 

 

1 L’entreprise Lorraine-Dietrich créée en 1871 construisait des automobiles, du matériel roulant ferroviaire puis du matériel lourd et des moteurs d’avion. Elle est reprise par l’entreprise Gnome et Rhône en 1941. Le moteur Lorraine-Dietrich fera d’ailleurs bientôt partie de la collection permanente du musée Safran.

****

Le Musée Aéronautique et Spatial Safran présente une collection unique de plus de 100 moteurs d’avions, de fusées et d’hélicoptères, dont la plupart ont été restaurés par l’Association des Amis du Musée Safran (moteurs d’avions) ou par des anciens de SEP (moteurs-fusées). Fruits de l’histoire du groupe Snecma, ces moteurs racontent toute l’épopée de la conquête du ciel et de l’espace. Le Musée permet aux visiteurs de parcourir une exposition vivante et interactive où, aux cotés des objets et des maquettes mis en scène, l’audiovisuel apporte un indispensable complément. Le Musée présente également les principaux équipements fabriqués par le groupe : trains d’atterrissage, systèmes de freinages… ainsi que différents produits prestigieux qui ont marqué son histoire ; voitures, motos, etc.

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique et de l’Espace (propulsion, équipements), de la Défense et de la Sécurité. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie 66 300 personnes pour un chiffre d’affaires de 14,7 milliards d’euros en 2013*. Composé de nombreuses sociétés, Safran occupe, seul ou en partenariat, des positions de premier plan mondial ou européen sur ses marchés. Pour répondre à l’évolution des marchés, le Groupe s’engage dans des programmes de recherche et développement qui ont représenté en 2013 des dépenses de 1,8 milliard d’euros. Safran est une société cotée sur Euronext Paris et fait partie de l’indice CAC 40.
* Le chiffre d’affaires 2013 retraité des impacts IFRS11 s’établit à 14,4 milliards d’euros
Pour plus d’informations, www.safran-group.com / Suivez @SAFRAN sur Twitter

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 18:40
L'Australie a introduit des sanctions contre l'industrie de la défense, les domaines financier et pétrolier de la Fédération de Russie

 

01.09.2014 Par La Voix de la Russie

 

Le gouvernement australien a élargi les sanctions contre la Russie. Elles touchent, en particulier, le complexe militaro-industriel, les secteurs du pétrole et du gaz, et le domaine financier.

 

Les sanctions prévoient une interdiction sur les exportations d’armes, de l'équipement pour le secteur du pétrole et du gaz. Egalement, les banques d'Etat russes sont visées par les restrictions d'accès sur le marché de la capitale australien. Les investissements dans la Crimée, et le commerce avec la république sont tombés sous ces sanctions.

 

Le Premier ministre australien Tony Abbott a annoncé l'élargissement de la liste des personnes visées par l’interdiction d’entrée dans le pays.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 16:45
La Force Licorne réalise une opération logistique d’envergure

 

27/08/2014 Sources : EMA

 

Du 18 au 22 août 2014, 60 logisticiens de la force Licorne ont été mobilisés pour une opération d’ampleur sur le port d’Abidjan.

 

L’objectif de la manœuvre logistique était l’accueil, le soutien et la sécurisation du navire roulier de la Maritime Nantaise « Calao ». Sous contrat avec le ministère de la Défense, ce bateau ravitaille les bases françaises dans l’océan Indien et sur la côte Ouest de l’Afrique.

 

A son bord, 58 véhicules, 95 conteneurs de matériel spécifique dont des munitions, et 46 conteneurs de matériels divers dont les colis des soldats déployés sur la bande sahélo saharienne (BSS). Ce fret est destiné aux troupes en opération et sera acheminé vers les différentes bases françaises situées en Côte d’Ivoire, au Niger et au Mali.

 

En attente d’embarquement sur le quai du port, 55 véhicules, 6 groupes électrogènes et 90 conteneurs remplis de matériels seront ramenés en France pour être remis en condition.

 

Les logisticiens ont dû effectuer le transfert de ces matériels dans un délai de temps très court, tout en restant vigilants, pour le chargement du navire, sur le placement de chaque élément sur les trois niveaux du bateau (cale, garage et pontet) en fonction de leurs poids et leur dangerosité.

 

En tant que base logistique interarmées de théâtres (BLIAT) de la sous-région du Golfe de Guinée, future base opérationnelle avancée (BOA), Abidjan est le point d’entrée principal de l’opération Barkhane par voie maritime. Elle a vocation de point d’appui logistique au profit des intérêts français permettant ainsi le renouvellement des matériels afin de garantir la capacité opérationnelle dans les sous-régions de l’Ouest de l’Afrique.

La Force Licorne réalise une opération logistique d’envergure
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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 12:45
Opération SANGARIS : point de situation du 14 août 2014


15/08/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République Centrafricaine, du 7 au 14 août 2014

 

Les effectifs de la force Sangaris s’élèvent à 2000 hommes. Elle est déployée à Bangui et à Boda avec le GTIA Acier, de Bouar à Batangafo avec le GTIA de Boissieu, et dans le triangle Sibut-Dékoa-Bria avec le GTIA Magenta. Les effectifs de l’EUFOR-RCA sont de l’ordre de 700 hommes (dont 250 militaires français) et les effectifs de la MISCA sont de 6000 hommes.

 

A Bangui, la force Sangaris a été engagée en appui des forces de sécurité intérieures (FSI) et de la MISCA dans une opération visant à faire appliquer les mesures de confiance. En particulier, il s’agissait de faire cesser les tensions entre groupes armés au sein de la capitale. Par ailleurs, le 9 août, le GTIA Acier a mené une opération de sécurisation d’une manifestation pacifique. En appui de la MISCA, les éléments français avaient reçu pour mission de participer aux filtrages et de se tenir en réserve d’intervention au profit des FSI et de la MISCA placées en premier rideau.

 

Dans l’Ouest la situation sécuritaire tend à se stabiliser dans la région de Batangafo. Le GTIA de Boissieu s’est déployé au sud de la ville en contrôle de zone, afin d’apporter au plus près un appui aux éléments de la MISCA. Les opérations visant à faire appliquer les mesures de confiance se poursuivent. Dans le cadre du soutien logistique du GTIA de Boissieu, une opération de livraison par air (LPA) a été conduite le 8 août. Cette LPA réalisée par des avions de transport tactique venant N’Djamena, a permis de livrer à proximité immédiate du GTIA environs 18 tonnes de matériel réparties en onze charges composées principalement de vivres et d’eau.

 

Dans l’Est, la situation a été relativement calme malgré des tensions dans la ville de Bambari. Le GTIA Magenta a réarticulé son dispositif afin de marquer sa présence dans l’ensemble de sa zone d’action. Le calme semble se maintenir à Sibut, Grimari et Bria.

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Opération SANGARIS : point de situation du 14 août 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 14 août 2014
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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 11:56
100 villes, 100 héros, 100 drapeaux mis à l’honneur

 

29/08/2014 Ministère de la Défense

 

Le 6 septembre, les armées célébreront la première victoire décisive de la Grande Guerre, à l’occasion d’une cérémonie unique, sous le haut patronage du général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées. Cette date symbolique a marqué le début du sursaut national, qui permit le rétablissement du front au terme d’immenses sacrifices. Un siècle après, 100 héros et unités de la Grande Guerre seront mis à l’honneur simultanément dans 100 villes.

 

Le 6 septembre 1914, les armées françaises reprennent l’initiative face à l’ennemi après 2 semaines de retraite pour remporter, 6 jours après, la victoire de la Marne. Cent ans plus tard, c’est ce sursaut et cette combattivité que le chef d’état-major des armées, le général d’armée Pierre de Villiers  souhaite célébrer, car ils témoignent de la communauté de valeurs entre le soldat d’aujourd’hui et le héros de 14-18.

Le 6 septembre 2014, 100 héros et unités de la Grande Guerre seront mis à l’honneur simultanément dans 100 villes.

Les 100 sites ont été choisis parmi 400 casernes et quartiers répertoriés par le service historique de la défense, à partir desquels les armées sont parties vers le front en août 1914. De Dunkerque à Nîmes, en passant par Fort-de-France, chaque ville met à l’honneur un héros local, ainsi qu’un régiment à travers son drapeau.

Rassemblant les élus locaux et nationaux, le milieu scolaire et universitaire, ainsi que les associations d’anciens combattants, ce rendez-vous mémoriel de la Nation avec son armée est l’occasion de partager les valeurs immuables des soldats français : la fraternité, la volonté, le courage et le sens du bien commun.

Chaque cérémonie est ouverte au public. Pour plus d’informations, contacter votre mairie.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 11:55
Paris Août 1944 - Libérateur à dix-huit ans

 

 

25/08/2014  B. Edinger - Armée de Terre

 

Alain Raphael était pilote de char dans l'escadron de protection du général Leclerc. Le 25 août 1944, il entre dans Paris avec la 2e division blindée et participe aux violents combats qui aboutiront à la libération de la capitale.

 

« Je faisais partie du 501 (le 501e régiment de chars de combat) où je m'étais engagé en 1943, en Afrique du Nord. J’avais alors dix-sept ans et triché sur mon âge, après avoir passé huit mois de prison en Espagne. J'y étais rentré clandestinement, en 1942, avec la volonté absolue de m'engager chez de Gaulle », raconte Alain Raphael.

 

« Quand nous sommes entrés par la porte d’Orléans, la foule était en délire. Mais, rapidement, on a basculé dans la guerre », se souvient-il. Il reste environ 20 000 Allemands dans la capitale, dont certains opposeront une résistance farouche qui fera 163 morts et 400 blessés dans les rangs de la division.

 

 « La mission de mon unité était d’empêcher l’ennemi, retranché dans le périmètre comprenant l’École des Mines, le jardin du Luxembourg et le Sénat, ceinturé de petits blockhaus, de tenter une sortie vers la gare Montparnasse où le général Leclerc avait installé son PC avancé, poursuit M. Raphael. Arrivés devant les grilles fermées du Luxembourg, nous avons été arrosés par des tirs de mortiers et de mitrailleuses. Notre chef de peloton, le lieutenant de la Fouchardière, est monté dans un immeuble pour observer le Sénat et il s’est aperçu qu’il y avait un poste d’observation allemand dans la lanterne du bâtiment d’entrée. Nous avons tiré et l’avons foutu en l’air! »

 

« Mais on a eu des morts. Chaque année, je retourne sur les lieux me recueillir devant les plaques apposées à la mémoire de mes camarades, ajoute avec émotion l’ancien combattant qui a terminé la guerre en atteignant le Berghof, résidence privée d’Adolf Hitler dans les Alpes bavaroises.

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