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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 16:50
Defence for 2015 and Beyond – Part 1 Introduction

 

 

With less than a year to go to the next General Election and thereafter the Strategic Defence and Security Review 2015 it’s time to start considering the background, priorities and options for the future of the UK’s defence.

After the criticism of SDSR 2010 there is a clear need to develop thorough and transparent strategic thinking to define the UK’s military forces, disposition and capabilities.  This must not only include a realistic assessment of medium and long-term threats to the security of the UK but take into account current capabilities and the likely financial constraints that any future Government will have to operate under.

To ensure long-term planning, stability and value for money every attempt should be made to achieve a political consensus in this assessment and that is why discussion should begin now, giving at least a year for informed comment to influence the priorities and options for SDSR 2015.  This is especially important in a world where procurement projects are increasingly taking 20 years to move from conception to deployment and where threats can evolve over much shorter time periods.

We need to begin by defining our key defence priorities and the minimum necessary force levels that can achieve these goals through a series of scenario plans.  We should then analyse the strengths and weaknesses of both our current defence forces and those of our allies to see where there might be gaps in capability that need to be addressed.

So what should be the United Kingdom’s key defence priorities?

  1. The security of the United Kingdom itself, our airspace and territorial waters and our ability to remain a free democratic country.
  2. The defence of our remaining sovereign territories throughout the world.
  3. Our defence and security obligations to treaty partners and regional neighbours in NATO.  Scenarios that need to be planned for include any potential threat from the south or Middle East and increased Russian assertiveness from the east and north.  The analysis here only considers the position of European NATO members as the strength of US forces available is highly uncertain as they enter a period of significant budget reductions and a marked change of focus towards Asia.
  4. A capability to operate in defence of our national interests and other international obligations on a global basis either (a) in co-operation with our allies or (b) on our own.

After examining each of these scenarios and what forces and equipment would be needed for the UK to be secure we should then use this information to inform the proposed structure of the British Army, Royal Navy and RAF respectively.

For each service we need to examine whether current plans are adequate and whether new equipment or additional forces are required.  However, we also need to address where any additional cuts, that may be unavoidable, could fall with minimal damage to the UK’s overall military effectiveness.

In total six Options are outlined going from an aspirational option where the defence budget is increased in real terms to options where there are further reductions in funding.

Finally, all of this information will be brought together to outline the options for change available in the 2015 SDSR.

 

 

The rest of the series

Part 1 – Introduction

Part 2 – Defence of the United Kingdom

Part 3 – Other Sovereign Territories

Part 4 – NATO

Part 5 – A Southern or Middle Eastern Threat

Part 6 – An Eastern and Northern Threat

Part 7 – Global Intervention

Part 8 – British Army 2025

Part 9 – Royal Navy 2025

Part 10 – Royal Air Force 2025

Part 11 – Conclusion

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 16:45
EFIS Air et Pegase Airdrop donnent des ailes à Serval à partir de Gao

 

11.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense


La société Pegase Airdrop, créée en 2013 par un ancien officier du 1er RTP (cliquer ici pour lire mon post de mars dernier) et l'affréteur EFIS Air viennent d'être retenus par l'armée française pour effectuer des missions de transport aérien entre Gao et les Tombouctou d'une part, Kidal et Tessalit d'autre part.

J'avais dans un post du 28 juin fait part de cet appel d'offres (cliquer ici pour lire mon post).

Pegase est associé à EFIS Air (groupe ECS) qui va positionner à Gao un Antonov-26 immatriculé en Géorgie, "pour le transport de personnel et de fret sur le territoire malien, sur une période de deux mois reconductible deux fois deux mois, selon une disponibilité de sept jours sur sept, pour les besoins urgents du ministère de la défense."

Les opérations devraient commencer dès la semaine prochaine.

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 12:57
Général Pierre de Villiers : «Les armées françaises sont à 120 % de leurs possibilités»

 

13/07/2014 Par Alain Barluet - LeFigaro.fr

 

INTERVIEW - Chef d'état-major des armées (Cema) depuis février, le général Pierre de Villiers, 57 ans, a répondu en exclusivité aux questions du Figaro sur les enjeux ­actuels de la Défense.


 

LE FIGARO - Il y a deux mois, vous avez envisagé votre démission, solidairement avec les chefs d'état-major des armées de terre, de l'air et de la marine, si les engagements budgétaires pris envers vous n'étaient pas respectés. Où en êtes-vous aujourd'hui?

 

Général Pierre DE VILLIERS - Nous avons la chance d'avoir un projet cohérent et vertueux dans un livre blanc. Celui-ci a défini des scénarios d'emploi et des contrats opérationnels à partir d'une analyse géostratégique. En décembre dernier, la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 a consigné les moyens nécessaires à cette ambition. J'ai moi-même, avec les différents chefs d'état-major d'armées ainsi qu'avec les directions et les services des armées, constitué un projet appelé «Cap 2020». Le budget découle donc des objectifs fixés et répond aux attentes du président de la République, chef des armées. Au début du mois dernier, le chef de l'État a rappelé la sanctuarisation de la LPM. De son côté, le premier ministre a déclaré que «la Défense ne paierait pas deux fois». Je reste donc serein et déterminé.

 

Les armées n'échapperont pas à la fermeture d'un certain nombre d'unités…

Pour supprimer 34.000 postes, il faudra inévitablement en passer par là. Des suppressions, des transferts et des restructurations seront nécessaires. Comme le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, je suis conscient des difficultés que cela entraîne. Nous essaierons de limiter au maximum l'impact de ces déflations qui ne porteront sur les forces opérationnelles que pour un tiers. C'est une sage décision, car la raison d'être d'une armée, c'est sa capacité à s'engager. Nous devons être capables de projeter nos soldats là où le président de la République le demande.

 

Après cinq mois au poste de Cema, quel est votre état d'esprit actuel?

Je le résumerais en trois mots. Le premier, c'est «ensemble». L'union sacrée des différentes armées, des directions et des services de la Défense est plus que jamais nécessaire. Elle constituera un atout majeur dans cette période transformation. Le deuxième mot, c'est «autrement»: compte tenu de la profondeur des changements à réaliser, des difficultés au quotidien vécues par nos personnels, il faudra trouver des solutions novatrices en sortant des schémas habituels pour continuer de construire une armée moderne. Le troisième mot: «au mieux». On ne peut plus faire mieux avec moins, compte tenu de toutes les réformes que nous venons de vivre ces vingt dernières années. Comme d'habitude, nous ferons «au mieux», à 120 % de nos possibilités, avec notre cœur, notre sens du service, notre dévouement pour le succès des armes de la France.

 

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans l'édition abonnés sur le figaro.fr ou lundi 14 juillet dans votre Figaro.

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 12:55
Falcon 50 MS

Falcon 50 MS

 

12.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

C'est l'entreprise Sabena Technics (installée sur l'aéroport de Dinard-Pleurtuit) qui va assurer le maintien en condition opérationnelle des avions Falcon 50 de la Marine Nationale. Huit appareils sont concernés.

La valeur de ce contrat est de 108 429 322 euros (Hors TVA).

L'avis d'attribution est à lire ici.

Les Falcon 50 Mi (Intervention) et Ms (Surveillance) de la Marine Nationale sont des avions triréacteurs supérieurs à 5,7 tonnes, selon les termes de la réglementation civile. Ces avions, issus de la version civile du Falcon 50, ont reçu des modifications spécifiquement militaires, à savoir notamment le radar Ocean Master 100, la trappe de largage (sur Falcon 50 Mi uniquement) ou les hublots d'observation pour les équipages. Leurs missions principales sont la surveillance maritime, la recherche du renseignement, la recherche et le sauvetage en mer.

La consultation portait sur le soutien global (cellule, rechanges cellule et OAE associés; moteurs, rechanges moteurs et OAE associés; GAP, rechanges GAP et OAE associés; autres Oae) en métropole et hors métropole.

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 12:40
Ukraine: Moscou envisage des "frappes ciblées"

 

14/07/2014 Par Lefigaro.fr (AFP)

 

La Russie étudie la possibilité de "frappes ciblées" sur le territoire ukrainien après la chute d'un obus dans une ville russe frontalière qui a fait un mort, a indiqué aujourd'hui le journal russe Kommersant, citant une source proche du Kremlin. "Notre patience a des limites", a rapporté cette source au quotidien, ajoutant qu'"il ne s'agissait pas d'une quelconque action à grande échelle, mais exclusivement de frappes ciblées et ponctuelles sur des positions d'où sont effectués les tirs sur le territoire russe". Selon la source, citée par Kommersant, Moscou "sait exactement d'où les tirs sont effectués".

 

Suite de l’article

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 11:55
Economies sur la Défense : cet inventaire des lourdes coupes budgétaires que le gouvernement aimerait masquer

 

14.07.2014 par Michel Goya*  - atlantico.fr

 

Le gouvernement fait peser une lourde partie des restrictions budgétaires sur la Défense. Même si elle a été mis à contribution sur le plan budgétaire et qu'elle va se préparer à une baisse de ses effectifs, d'autres dispositions plus méconnues du grand public accroissent un peu plus sa contribution, et renforcent son affaiblissement.

 

Réduction des effectifs

La réduction des effectifs des armées de 54 000 militaires, auxquels se rajoutées 24 000 nouvelles suppressions me fait penser à une citation de Victor Hugo : "De bien maigres économies pour de bien grands dégâts". Cette réduction a engendré des mesures de rationalisation du soutien, comme les bases de défense, ou la gestion centralisée des parcs de véhicules, et qui ont rigidifié l'organisation et l'ont rendu vulnérable à toute surprise. Le désastre du logiciel informatique Louvois aurait pu être évité, ou tout du moins ses conséquences réduites sans cela.

De plus, la logistique de l'opération au Mali Serval a également subi des désordre à cause du manque d'effectifs.

 

Le Gel du budget

Pour le moment il ne s'agit que d'un gel, mais il faudrait probablement s'attendre à une biasse de ce budget dès 2015. Encore une fois, le budget actuel n'est pas suffisant pour maintenir les choses simplement en état, alors s'agissant de la modernisation, ou tout simplement de rester dans la course aux technologies militaires… Toute baisse entraînera une chute plus que proportionnelle des capacités, et in fine des potentiels de succès lors d'opérations militaires.

 

Gestion centralisée des matériels

La centralisation du stockage du matériel, regroupé pour rationaliser sa gestion entraîne d'ores et déjà des coûts humains invisibles comme la démotivation, la difficulté à s'entraîner aux exercices de simulation (puisque les véhicules majeurs ne sont pas en nombre suffisant dans les régiments). Il n'y a plus l'attachement entre les hommes et "leur" véhicule. La plupart des engins sont prêtés le temps de l'opération. La moindre connaissance, le moindre attachement induisent des coûts de maintenance (problème d'entretien, pannes, accidents). Cela a un effet considérable sur le moral des troupes.

 

Projets mis en liste d'attente

Le gouvernement a choisi d'étaler les programmes d'achats de nos armées voire de les retarder fortement. Si la réduction des dépenses est visible à court terme, elle ne l'est pas pour plus tard. Effectivement, le coût unitaire augmente souvent et à long terme les gains sont toujours inférieurs à ce qui était prévu. Certains programmes (VBCI, FREMM) coûteront finalement plus cher que prévu initialement pour cette raison.

De plus, les retards imposent d'utiliser plus longtemps que prévu des matériels anciens et leur coût de maintenance explose (ainsi que celui des nouveaux équipements d'ailleurs car de haute technologie). Il s'agit pour le coup d'une très mauvaise opération financière.

Egalement, on voit la fin des investissements de recherche sur des matériels de pointe, notamment les drones et les hélicoptères lourds, et cela contribue à la vulnérabilité générale en opérations extérieures. Le pire, c'est que nous sommes ensuite obligés d'acheter en urgence des matériels américains ou de faire appel aux Alliés.

 

Ralentissement des promotions

La centralisation de la gestion des personnels et de l'avancement qui a pour but de réduire les coûts est principalement l'œuvre de la pression exercée par Bercy. Tout cela est vécu comme une attitude humiliante supplémentaire pour les militaires qui ont le sentiment d'être pris pour des "cons".

 

* Michel Goya est colonel dans l'Armée de Terre. Il enseigne l'histoire militaire de la guerre à Sciences Po Paris. Il est depuis 2009 membre du Conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégique (CSFRS).

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 11:45
FRCI formation - Force Licorne

FRCI formation - Force Licorne

 

12 juillet, 2014 – BBC Afrique

 

Les députés ivoiriens ont voté vendredi à l'unanimité un nouvel accord de partenariat de défense avec la France, un texte excluant toute intervention militaire française dans ce pays.

 

L’accord a été adopté en commission depuis une semaine. Il met l'accent sur la "mise à disposition" de "ressources nécessaires" pour faire face "aussi bien à une agression extérieure qu'à une crise interne" sans "recourir à l'armée française".

 

Le texte, valable pour une durée de cinq ans, assigne de nouvelles missions aux forces françaises en Côte d’Ivoire: "Renseignement, équipement, entrainement des forces, soutien logistique et formation".

 

La fin de l’"assistance militaire technique"

 

Le "traité de partenariat de défense", qui a donné lieu à cet accord, a été signé en janvier 2012 par le président ivoirien Alassane Ouattara et l'ex-chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy.

 

Il met fin à un accord dit "d'assistance militaire technique" datant de 1961, un an après l'indépendance de la Côte d’Ivoire.

 

Dans le cadre d’une opération baptisée Licorne, l'armée française s'était déployée en Côte d'Ivoire dès le début de la crise politico-militaire en septembre 2002.

 

Lors de cette crise qui dura 10 ans, le régime de Laurent Gbagbo avait accusé en mars 2011 la France d'être une "armée d'occupation".

 

Certains observateurs considèrent que l'armée française a joué un rôle décisif dans le renversement de l'ex-président Laurent Gbagbo en 2011.

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 11:45
Inquiétude des Maliens après l’annonce de la fin de l'opération Serval

 

14-07-2014 par RFI

 

C'en est officiellement fini de Serval. L'opération militaire française au Mali, lancée en janvier 2013, va être remplacée par Barkhane. Une opération plus large et permanente de lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel. C'est ce qu'a annoncé, dimanche 13 juillet, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Malgré ce changement de nom, les effectifs du contingent et sa mission vont rester globalement les mêmes : 3 000 hommes chargés de lutter contre le terrorisme, mais redéployés sur une zone plus large donc. Réactions à Bamako après l'annonce de Paris de réorganiser son dispositif militaire dans la région.

 

« Le président de la République a souhaité qu’il y ait une réorganisation de nos forces dans la zone, si bien que nous allons initier une nouvelle opération qui n’est pas uniquement une opération au Mali, qui dépasse largement l’opération Serval, qui va se mettre en place dans les jours qui viennent, dont l’objectif est essentiellement du contre-terrorisme. Et ça se fait en partenariat avec les cinq pays de la zone sahélo-saharienne (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad), et cela représente « à peu près 3 000 militaires en tout », a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian lors de l'émission Le Grand Rendez-Vous Europe 1-Le Monde-iTélé.

 

Avant de rendre publique la nouvelle, Paris a prévenu les autorités maliennes. « Serval ne quitte pas le Mali, mais étend plutôt ses tentacules », commente-t-on au ministère malien de la Défense. L’on se veut rassurant. « En ces moments plutôt difficiles, ajoute notre interlocuteur, le Mali pourra continuer à compter sur la France pour faire face au péril jihadiste ».

 

Sur le terrain, la ville malienne de Gao restera la principale plate-forme militaire française, affirme-t-on également. Mais ici, des civils, des habitants du nord notamment, manifestent des inquiétudes après l’annonce du réaménagement du dispositif militaire français dans la région.

 

« Pourquoi ils nous abandonnent, pourquoi ils s’en vont alors que le travail n’est pas terminé ? », interroge un habitant de la localité de Tombouctou. A Gao, principale ville du nord du Mali, la même remarque revient souvent dans les conversations. « Avant de faire partir du Mali une partie de ses troupes, la France doit aider le Mali à chasser les terroristes, à récupérer la région de Kidal », affirme un habitant de Gao.

 

Le ministre français de la Défense est attendu mercredi à Bamako pour signer l'accord de défense franco-malien qui ouvre la période post-Serval. Un millier d'hommes devrait rester au Mali pour lutter contre « les groupes terroristes combattants ».

 

« Grâce à l'opération Serval qui achève sa tâche, il n'y a plus de sanctuaire pour les groupes terroristes au Mali. C'est une mission qui a été parfaitement accomplie », a déclaré ce dimanche François Hollande lors de son allocution aux armées à la veille du défilé du 14-Juillet.

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 11:40
Ukraine/est: les combats s'intensifient (13 Juillet)

 

DONETSK, 13 juillet - RIA Novosti

 

D'intenses combats sont engagés aux environs de Lougansk, l'armée ukrainienne ayant mobilisé près de 70 chars, a annoncé dimanche à RIA Novosti le commandant des forces d'autodéfense de la République populaire autoproclamée de Donetsk Igor Strelkov.

 

"Aux environs de Lougansk d'intenses combats sont engagés. L'adversaire a mobilisé près de 70 chars. Selon une information non confirmée pour le moment, des unités de troupes spéciales (spetsnaz) ont été parachutées dans la ville", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

 

Selon lui, la situation autour de la ville de Donetsk reste également très tendue.

 

"Le long de la ligne du front, des tirs d'artillerie continuent, l'adversaire mobilise un grand nombre de blindés, de canons d'artillerie et d''hélicoptères. Depuis le sud et de l'ouest, des colonnes de soldats ukrainiens avancent vers la ville" a-t-il précisé.

 

Les troupes loyalistes resserrent l'étau autour des villes de Donetsk et de Lougansk, principaux bastions des insurgés suite au retrait des brigades populaires de Slaviansk et de Kramatorsk. Kiev espère que le blocus total de ces deux villes forcera les combattants à déposer les armes.

 

Les chefs indépendantistes affichent quant à aux leur détermination à livrer bataille contre les forces gouvernementales à Donetsk, ce qui devrait selon eux "marquer un tournant" dans leur conflit avec Kiev.

source Ria Novisti

source Ria Novisti

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 11:30
Septième jour d'attaques israéliennes sur la bande de Gaza

 

14.07.2014 Romandie.com (ats)

 

Israël a de nouveau lancé tôt lundi matin des attaques aériennes et des tirs d'artillerie sur la bande de Gaza, au septième jour d'une offensive visant officiellement à neutraliser le Hamas et ses tirs de roquettes. Dans le même temps, les efforts diplomatiques pour dénouer la crise s'intensifient.

 

Ces nouvelles attaques ont atteint notamment des installations des brigades Ezzedine al-Qassam, la branche militaire du Hamas, mais n'auraient pas provoqué de victimes.

 

Pour la première fois depuis ce nouveau conflit, une roquette tirée de Syrie est tombée sur le Golan occupé par Israël, sans pour autant faire de victime. Tsahal a répliqué par des tirs d'artillerie visant des positions des forces régulières syriennes.

 

L'armée israélienne a en outre affirmé que "plusieurs roquettes avaient été tirées depuis le Liban sur la Galilée occidentale", sans faire de victime. Elle a également précisé avoir riposté par des tirs d'artillerie et a émis une plainte auprès des forces de l'ONU.

 

Israël s'en est aussi pris au Hamas en Cisjordanie arrêtant cinq dirigeants du mouvement à Naplouse et à Djénine, selon des sources de sécurité palestiniennes.

 

Préparatifs en nombre

 

Malgré les appels de la communauté internationale, ni Israël ni le Hamas, qui contrôle Gaza, ne semblaient prêts à négocier la fin des hostilités. Celles-ci ont fait 172 morts et au moins 1130 blessés, en majorité des civils palestiniens depuis le début de l'opération.

 

Israël a multiplié ostensiblement les préparatifs pour une opération terrestre de grande envergure, tout en bombardant la bande de Gaza des airs et depuis la mer. Dimanche à l'aube, un commando de marine israélien a pour la première fois fait une incursion au sol, débarquant sur une plage pour détruire un site de lancement de roquettes.

 

Rencontres agendées

 

Sur le front diplomatique, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a une nouvelle fois souligné lors d'une conversation avec le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu que "les Etats-Unis étaient prêts à faciliter une cessation des hostilités, incluant un retour à l'accord de cessez-le-feu de novembre 2012".

 

Les ministres allemand et italien des affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier et Federica Mogherini, sont par ailleurs attendus au Proche-Orient dans les prochains jours.

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 08:55
François Hollande réaffirme "l'engagement consolidé" pour le budget de la Défense

 

14 juillet par Jean-Dominique Merchet

 

"Même le ciel pleure lorsqu'il est question du budget" faisait remarquer un militaire, dimanche soir dans les jardins de l'Hotel de Brienne, alors que le président de la République prononçait, sous une pluie battante, un discours de près d'une demi-heure... Le chef d'Etat, avec le Premier ministre Manuel Valls, était venu à la traditionnelle garden-party organisée chaque année par le ministère de la défense à la veille du 14 juillet en l'honneur des troupes qui défilent ainsi que des blessés et de leurs familles.

 

François Hollande a surtout réaffirmé "l'engagement consolidé" de maintenir le budget de la défense à 31,4 milliards, reconnaissant au passage que celui-ci "aurait pu être remis en cause". Que Bercy le souhaite - alors qu'il faut trouver 50 milliards d'économies en trois ans - est une évidence, mais le chef de l'Etat semble avoir lui-même tenté le coup, avant de reculer sous la pression de la communauté de défense. Fariboles ? "L'histoire le dira" confirme en souriant un acteur essentiel de cette affaire... D'ailleurs, François Hollande a cru bon de préciser que "ce n'est pas seulement pour céder aux pressions" que "la défense a été sanctuarisée"... Sans doute, mais cela n'a pas nuit. "Quand un pays n'a que sa défense, il ne garde pas son rang. Quand un pays n'a qu'une économie, mais pas de défense, il ne peut pas s'exprimer comme une grande nation", a-t-il toutefois conclu.

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 08:55
Fête nationale du 14 juillet : touche finale au défilé dans une ambiance morose

 

14/07/2014 Le Point.fr

 

Cette année, le traditionnel défilé du 14 juillet se prépare dans une ambiance tendue. Le moral des troupes est loin d'être au beau fixe.


 

Après des mois de tension, le défilé de demain ne semble pas pouvoir faire oublier les difficultés que traverse l'armée française depuis plusieurs mois. L'Armée de l'air, la patrouille de France, l'Armée de terre, la Marine nationale, l'Aéronavale, la gendarmerie nationale et la garde républicaine se succéderont demain sur les Champs-Élysées, sous les regards de la France entière.

Alors que leur devoir de réserve leur impose une discrétion extrême, les militaires françaises sonnent l'alerte. "On n'a pas de balles à blanc. A l'entrainement, avec les Famas, on doit dire 'pan' au moment de tirer. Franchement, c'est la honte", confiait un caporal-chef au Parisien paru ce jour, et d'ajouter "on ne peut pas protester. Ils profitent du fait que nous n'avons pas le droit ni de manifester ni de nous mettre en grève. Ce n'est pas juste la déprime. On en a ras le bol".

 

Des moyens trop minces au regard des ambitions françaises ?

Une grosse déprime inquiétante, au point que les militaires ne puissent plus remplir leur mission ? Depuis 1960, le budget de l'Armée n'a jamais été aussi faible, rappelle le Journal du Dimanche. Une situation préoccupante qui n'épargne aucun corps de l'Armée et préoccupe jusqu'au sommet de l'État. En coulisse, le budget est évidemment en cause. Dans une enquête parue aujourd'hui, le JDD s'interroge même sur l'inadéquation entre les ambitions françaises et les moyens alloués à son armée actuellement.

Interrogé par le Figaro.fr, le général Pierre de Villiers - qui avait menacé le gouvernement de démissionner pour exprimer son désarroi - considère que "les armées françaises sont à 120 % de leurs possibilités (...) On ne peut plus faire mieux avec moins, compte tenu de toutes les réformes que nous venons de vivre ces vingt dernières années", assure-t-il.

Malgré tout, le défilé de demain aura bien lieu et sera l'occasion cette année de rendre hommage aux troupes alliées de la France dans la Grande Guerre. Elle débutera à 10 h 34 avec la patrouille de France pour se terminer à 11 h 22 au pied de l'Arc de Triomphe.

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 08:45
source geologues-prospecteurs-fr

source geologues-prospecteurs-fr

 

13.07.2014 JDD


"Serval a rempli sa mission, il fallait que le Mali retrouve son intégrité, c'est fait". Invité au micro d'Europe 1, Jean-Yves Le Drian n'en est pas resté là au niveau des annonces sur l'implication française au Mali, et plus largement dans la région subsaharienne. "Il y a toujours des risques de développement du jihadisme dans les pays du Sahel" a prévenu le ministre.

 

>>> Lire aussi : Après "Serval", l'opération "Barkhane"

 

"Le président de la République a voulu qu'il y ait une réorganisation de nos forces dans la zone pour que nous menions une nouvelle opération" a t-il poursuivi. "L’objectif est principalement de l'ordre du contre-terrorisme. Le but c'est d'empêcher que ce que j'appelle l'autoroute de tous les trafics devienne un lieu de passage de réorganisation des équipes djihadistes entre la Libye et la côte Atlantique. C'est notre sécurité qui est en jeu, on nous dit qu'on se préoccupe uniquement de la sécurité des Etats africains de la région mais la situation nous concerne directement." 3.000 hommes seront mobilisés directement pour l'opération Barkhane selon le ministre de la Défense.

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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 16:55
Le Styx piloté par Rohan Le Trévédic, lors d'une de ses premières sorties à la mer. Photo Stéphane Gallois

Le Styx piloté par Rohan Le Trévédic, lors d'une de ses premières sorties à la mer. Photo Stéphane Gallois

 

13.07.2014 Stéphane Gallois - .entreprises.ouest-france.fr

 

Un bureau d'études d'Arradon a livré un prototype d'embarcation d'assaut pour l'armée de Terre. Désormais un appel d'offres pour d'autres unités est espéré.


Navigation nocturne entre les îles, assaut sur un petit caboteur... Le golfe a été la semaine dernière le théâtre d'opérations navales inhabituelles. Tout avait commencé le lundi avec la mise à l'eau du Styx, une « embarcation fluviale rapide » destinée à l'armée de Terre.

Conçu par la société Pirenn (Arradon), le prototype est une étape importante pour le bureau d'études comme pour les militaires. « Il s'agit de réapprendre à utiliser les fleuves et les plans d'eau intérieurs comme des voies de pénétration et de liaison », explique le chef de bataillon Nicolas de Raguenel, responsable du marché à la Section technique de l'armée de Terre.

Du côté de Pirenn et de ses partenaires - dont le chantier finistérien ACCF, qui a moulé la coque du bateau - cette réalisation est une référence essentielle et on espère qu'elle débouchera dans quelques mois sur un appel d'offres pour d'autres unités.

 

Mis à l'épreuve par les forces spéciales

Mais d'abord, il a fallu mettre les bouchées doubles : seulement six mois se sont écoulés entre la signature du marché et la livraison de cet engin de 8,20 m, entièrement original, propulsé par deux moteurs hors-bord de près de 200 CV et capable d'emporter douze hommes à plus de 40 noeuds. Tout en respectant les normes Otan, évidemment.

Jeune société créée en mai 2013, Pirenn signe là sa première réalisation majeure et scelle ainsi une relation de qualité avec des clients particulièrement exigeants. « Le Styx sera armé et mis à l'épreuve par les forces spéciales, indique Rohan Le Trévédic, directeur général de Pirenn. Des utilisateurs dont nous partageons l'éthique et avec qui nous apprécions de travailler. »

Nicolas de Raguenel confirme. « La réussite de ce projet est largement liée à la qualité des relations humaines que nous avons nouées. » En témoigne la cérémonie de bénédiction qui s'est déroulée à l'île d'Arz, juste devant la terrasse du restaurant L'Escale, dont la propriétaire est devenue marraine du bateau.

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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 16:55
Mise à flot de la FREMM Languedoc, cinquième frégate multimission

 

13.07.2014 par Philippe Chapleau  - Lignes de Défense

 

DCNS a procédé, hier samedi, sur son site de Lorient, à la mise à flot de la FREMM Languedoc, quatrième de la série commandée par la Marine nationale. Les opérations techniques ont commencé le matin avec la mise en eau de la forme de construction. Les différentes étapes de la mise à flot se sont poursuivies dans la journée, s’achevant par la sortie de la frégate de la forme de construction. Au cours d’une manœuvre d’une quinzaine de minutes, les remorqueurs ont guidé avec succès la frégate jusqu’au quai du site DCNS de Lorient où se poursuivra sa construction.

 

DCNS mène actuellement à Lorient la construction de cinq autres frégates multimissions, à différents stades d’avancement :

- la FREMM Normandie, troisième unité de la série et deuxième pour la Marine nationale, qui a débuté ses essais en mer en octobre 2013 et sera livrée à la Marine nationale fin 2014 ;

- la FREMM Provence, mise à flot au mois de septembre 2013, qui effectuera sa première sortie en mer au troisième trimestre 2014;

- la FREMM Languedoc, qui vient d’être mise à flot ;

- 2 autres FREMM qui sont en cours d’assemblage.

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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 12:45
Sangaris : visite du ministre de la Défense

 

11/07/2014 Sources : EMA

 

Les 7 et 8 juillet 2014, le ministre de la Défense, Monsieur Jean-Yves Le Drian, s’est rendu à Bangui, en République centrafricaine. Ce sixième déplacement sur le théâtre centrafricain a conduit le ministre auprès des soldats de l’opération Sangaris et d’EUFOR RCA mais aussi des autorités centrafricaines de transition.

 

Le 7 juillet, le ministre de la Défense a été accueilli sur l’aéroport international de Bangui par l’ambassadeur de France, monsieur Charles Malinas, et par le commandant de la force Sangaris, le général Eric Bellot des Minières. Le ministre de la Défense a assisté à un point de situation sur les opérations au poste de commandement interarmées de théâtre. Ce briefing lui a permis d’appréhender la situation complexe et tendue de Bambari à l’est du territoire où des soldats du GTIA « Scorpion » sont intervenus à plusieurs reprises en protection de la population ces derniers jours.

 

Devant une représentation de soldats français et européens, Jean-Yves le Drian a porté un message fort sur les réalisations concrètes portées par les soldats français déployés pour résoudre la crise centrafricaine. Le ministre de la Défense a insisté sur l’engagement récent des militaires présents à Bambari et qui font preuve d’une détermination et d’une maîtrise exceptionnelles face à des situations complexes où se mêlent des groupes armés et une population instrumentalisée. Le ministre de la Défense a rendu hommage au sang-froid de ces hommes dont certains ont été blessés au cours d’accrochages.

 

Le ministre de la Défense a également rencontré Mme Catherine Samba-Panza, chef de l’Etat de transition, avec qui il a pu évoquer les progrès sécuritaires significatifs à Bangui, accomplis grâce à l’excellente coopération entre Sangaris, l’EUFOR et la MISCA, soutenus par le déploiement des forces de sécurité intérieures désormais de plus en plus présentes dans les quartiers de la capitale.

 

Le 8 juillet, à PK12 au nord de la capitale, ou encore près de l’église du quartier Fatima à PK5, le ministre de la Défense a visité les zones où sont déployés les éléments français de Sangaris et de l’EUFOR. Au contact des soldats, le ministre a mesuré leur détermination dans l’accomplissement de leur mission.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5 800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : visite du ministre de la Défense
Sangaris : visite du ministre de la Défense
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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 12:45
Au Sahel, l'opération Barkhane remplace Serval

Barkhane source geologues-prospecteurs-fr

 

13/07/2014 Par Alain Barluet – LeFigaro.fr

 

La France a officiellement acté la lancement d'une nouvelle opération, plus large et permanente pour lutter contre le terrorisme au Sahel. Elle mobilisera 3000 militaires français.

 

A la veille du 14 juillet, la France a acté officiellement la fin de l'opération Serval au Mali et son remplacement dans les prochains jours par «Barkhane», une opération plus large et permanente de lutte contre le terrorisme au Sahel, qui mobilisera 3000 militaires français.

«Le président de la République a souhaité qu'il y ait une réorganisation de nos forces dans la zone» du Sahel, avec «l'opération Barkhane» - du nom d'une dune prenant la forme d'un croissant sous l'effet du vent - dont «l'objectif est essentiellement du contre-terrorisme» dans toute la région, a déclaré Jean-Yves Le Drian, dimanche, lors de l'émission «Le Grand Rendez-vous» Europe 1-Le Monde-iTélé.

Ce basculement du dispositif militaire au Sahel était dans les tuyaux depuis plusieurs mois, mais il avait dû être reporté fin mai en raison d'un regain de tension dans le nord du Mali. L'opération «Barkhane» sera mise en place dans les jours qui viennent, en partenariat avec cinq pays de la bande sahélo-saharienne (Mauritanie, Mali, Burkina-Faso, Niger et Tchad). Il s'agira d'une «présence durable», a indiqué dimanche le ministre de la Défense. L'opération bénéficiera de moyens considérables: 20 hélicoptères, 200 véhicules blindés, 10 avions de transport tactique et stratégique, 6 avions de chasse et 3 drones, a précisé le ministère de la Défense.

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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 12:45
CEMA : entretien avec le chef du commandement régional américain pour l’Afrique

 

11/07/2014 Sources : EMA

 

Le 8 juillet 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a reçu le général d’armée David Rodriguez, chef du commandement régional des Etats-Unis pour l’Afrique (US AFRICOM).

 

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du dialogue militaire régulièrement entretenu entre les deux pays. Créé en 2007 et stationné à Stuttgart en Allemagne, l’AFRICOM a pour mission de coordonner les activités militaires des Etats-Unis sur le continent africain.

 

Au cours de leur entretien, le général de Villiers et le général Rodriguez ont fait le point sur la coopération militaire franco-américaine mise en œuvre au Sahel, dans la Corne de l’Afrique et en Afrique centrale. L’état-major américain AFRICOM constitue un partenaire privilégié dans des régions où la France entretient une présence permanente à travers son dispositif de forces prépositionnées et en opération, comme au Sénégal, au Gabon, au Tchad, en République centrafricaine, à Djibouti, en Côte d’Ivoire ou au Mali.

 

Cette coopération opérationnelle régionale s’est en effet renforcée depuis le déclenchement de l’opération Serval. Les Américains apportent notamment à la France un appui en moyens aériens dans les domaines du ravitaillement en vol et du transport tactique et stratégique. De plus, des actions communes appuient la montée en puissance de la mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 12:45
Sangaris : le GTIA « Magenta » relève le GTIA « Scorpion »

 

11/07/2014 Sources : EMA

 

Le 10 juillet 2014, à Sibut, le groupement tactique interarmes (GTIA) « Scorpion » a été relevé par le GTIA « Magenta ». La cérémonie, présidée par le général Eric Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, fut l’occasion de mettre à l’honneur l’engagement opérationnel des hommes du GTIA « Scorpion ».

 

Commandé par le colonel Jean-Bruno Despouys, le GTIA « Scorpion » s’est déployé dans l’est de la Centrafrique à partir du mois de mars 2014. Il était composé d’un état-major tactique issu du 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM) de Djibouti, d’éléments du régiment d’infanterie de chars de marine (RICM) de Poitiers, du 92e régiment d’infanterie (92e RI) de Clermont-Ferrand et du 4e régiment de chasseurs (4e RCH) de Gap.

 

Ce déploiement dans l’est de la RCA visait à désarmer les groupes armés et à faire accepter les mesures de confiance dans une région où les tensions intercommunautaires sont importantes.

 

Agissant dans une zone qui s’étend sur plus de 600 km d’est en ouest, le GTIA « Scorpion » s’est impliqué avec impartialité dans la réalisation des missions qui lui ont été confiées : escorte des nombreux convois, patrouilles dans les villes et les villages les plus reculés de l’est du pays, aide à la population, etc. Les très nombreux contacts noués avec les acteurs locaux ont permis aux hommes du colonel Despouys de gagner la confiance des populations.

 

Confronté à un environnement complexe et mouvant, le GTIA « Scorpion » a effectué une mission complexe dans l’est de la RCA, sa zone de responsabilité qui a connu récemment un cycle de représailles et dont les populations font encore trop souvent l’objet d’instrumentalisation de la part de minorités malveillantes et violentes. L’engagement des hommes dans cet environnement a démontré leur professionnalisme, leur endurance et leur faculté d’adaptation.

 

Malgré les progrès sécuritaires obtenus dans cette région en l’espace de quatre mois, la situation reste fragile et nécessite la poursuite de l’action de la communauté internationale. Il appartient désormais au GTIA « Magenta » de poursuivre cet objectif de stabilisation sécuritaire tout en continuant à favoriser l’installation des forces de l’Union Africaine et le déploiement futur de la mission internationale des Nations-Unies de soutien en Centrafrique (MINUSCA).

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5 800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : le GTIA « Magenta » relève le GTIA « Scorpion »
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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 16:50
Aude Fleurant : "Nexter comme KMW doivent avant tout répondre aux besoins de la France et de l'Allemagne"

La fusion annoncée, mais loin d'être réalisée, entre Nexter et KMW pose à ce stade plus de questions qu'elle n'apporte de réponses.


12.07.2014 par Jean Guisnel - Défense Ouverte / LePont.fr

 

La Canadienne Aude Fleurant est directrice du programme Transferts et productions d'armement à l'institut de recherche Sipri (Stockholm International Peace Research Institute), qui fait autorité sur le sujet. Il nous a paru utile de revenir avec elle sur le rapprochement des industriels de l'armement terrestre Nexter (France) et Krauss-Maffei Wegmann (Allemagne). Elle estime que cette initiative a été prise dans un contexte particulièrement difficile et qu'il convient d'abord d'attendre la réalisation effective de ce projet pour en tirer les premières conclusions. En complément à cet entretien, nos lecteurs se reporteront avec intérêt à l'étude qu'elle a publiée en avril dernier à l'Ifri, titrée Quelles perspectives pour l'industrie européenne des armements terrestres ? Ce document fort copieux et pertinent a été coécrit avec Yannick Quéau, du Grip (Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité)

 

Le Point.fr : On a coutume de décrire l'industrie européenne de l'armement terrestre comme "éclatée". Le rapprochement annoncé entre le fabricant français Nexter et son homologue allemand Krauss-Maffei Wegmann est-il un événement important ?

Aude Fleurant : Il est vrai que l'industrie européenne s'est souvent trouvée dans une logique de fragmentation. Si le rapprochement ou la fusion de Nexter et de KMW devait effectivement se produire dans l'avenir, alors on verrait s'il s'agit de la naissance d'une nouvelle entreprise transnationale. Je vous fais toutefois observer que le mouvement de rapprochement entre industriels européens est engagé depuis longtemps. BAe a repris les Suédois Hägglunds et Bofors. Volvo possède désormais les Français Renault Trucks Defense et Panhard, le munitionnaire norvégien Nammo a acheté des concurrents en Espagne et en Belgique. Quant aux Américains de General Dynamics, ils sont devenus des acteurs importants en Europe après avoir acquis les fabricants de blindés Steyr Daimler Puch en Autriche, Mowag en Suisse, Santa Barbara en Espagne et l'ex-CDC Systems au Royaume-Uni. Les véhicules de combat d'infanterie et les blindés légers européens Piranha, Eagle, Duro, Pandur, Ascod, etc., sont produits par une firme américaine...

 

L'armement terrestre est-il toujours d'une importance stratégique ?

La volonté pour un pays de maintenir sa compétence en matière d'armement terrestre reste symptomatique de son désir d'autonomie. C'est particulièrement vrai en matière d'artillerie. Mais quand le gouvernement français veut s'assurer une "golden share" dans le futur ensemble Nexter-KMW, c'est bien pour s'assurer que l'entreprise agira conformément à ses souhaits. S'agissant des véhicules blindés, j'observe que l'Europe du Nord et les Peco (pays d'Europe centrale et orientale) concentrent de nombreux achats en cours. À mes yeux, c'est l'illustration d'une crainte d'affrontements terrestres et territoriaux. En se rapprochant de Nexter, KMW réduit son problème de doublon avec Rheinmetall.

 

Les Français n'apportent-ils pas dans la corbeille de mariage le plus gros contrat européen à venir, avec le programme Scorpion ?

Même si Scorpion est un programme majeur apporté dans la cagnotte du rapprochement, il ne faudrait pas non plus négliger les importants succès affichés part KMW à l'export, ce qui est moins le cas de Nexter. Cela dit, la forme finale de l'union reste très floue et ce qui sera partagé en termes de R&D et de production n'a pas encore été rendu public. Des projets de rapprochement se discutaient depuis une dizaine d'années, cela va prendre encore du temps pour bien définir la stratégie industrielle de la nouvelle entité et le partage des tâches. Les discours officiels ont été à ce jour d'une grande prudence, pour ne pas inquiéter les syndicats des deux côtés du Rhin, ni les autorités du land de Bavière.

 

Les Français exportent leur artillerie, mais pas leurs blindés. Les marchés peuvent-ils absorber les véhicules de très haute technologie produits en France et en Allemagne ?

C'est un problème, et Nexter comme KMW doivent avant tout répondre aux besoins de la France et de l'Allemagne. À l'international, cependant, le contexte économique n'est pas facile. Il y a certainement des clients prêts à payer pour des équipements plus sophistiqués, mais leurs marchés attirent la convoitise de la plupart des grands fournisseurs mondiaux. Dans d'autres cas des pays comme l'Afrique du Sud et Israël proposent des systèmes performants et moins coûteux. De plus, aujourd'hui tout particulièrement, le marché est inondé de surplus américains à coût modérés. Les concurrents possibles peuvent par ailleurs parfois se trouver bloqués, comme la Turquie qui n'a pas de moteur pour son futur char de combat national Altay, produit par Otokar, puisque les Allemands refusent de le leur vendre.

 

Le chiffre d'affaires cumulé de Nexter et KMW est de moins de deux milliards d'euros, juste en dessous de Rheinmetall, mais très inférieur à celui de BAe Systems et General Dynamics dans l'armement terrestre. Pensez-vous que le mouvement de consolidation est terminé ?

Presque 2 milliards de CA n'est pas négligeable, et il ne faut pas perdre de vue qu'en matière d'armements terrestres et particulièrement de véhicules, BAe et GD font l'essentiel de leurs ventes en Amérique du Nord. Cela dit, le CA est peut être un peu juste pour réaliser une R&D sur fonds propres et procéder à des développements de produits destinés aux marchés internationaux. Cela pourrait ouvrir la voie, plus tard, à d'autres acquisitions de ce côté aussi. On peut également se demander ce que fera Rheinmetall. Le rapprochement KMW/Nexter risque de forcer le groupe, qui partage plusieurs projets avec KMW, à se repositionner. On sait depuis un moment que le leader allemand nourrit quelques ambitions pour l'Italien Iveco, par exemple.

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 11:55
14juillet - L'École militaire interarmes

 

11.07.2014 Armée de Terre

 

Le sous-lieutenant Tolstoï, élève officier à l'EMIA est particulièrement honoré et fier de défiler à la tête de sa promotion. Cet ancien caporal-chef du 8e RPIMa, est classé troisième de la promotion "Ceux d'Afghanistan" de l'école militaire interarmes.

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 11:55
photo Patrick Gallibert

photo Patrick Gallibert

 

11 juillet 2014 par  Jacques Marouani - electroniques.biz

 

Cassidian Test et Services, spécialisé dans les bancs d'essais pour les équipements aéronautiques, vient de confirmer officiellement la cession de son activité par Airbus Group. Ex-division de la branche défense d'Airbus Group, la nouvelle entité, baptisée Spherea, devient une entreprise de taille intermédiaire (ETI) de 500 salariés avec un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros en 2013.

 

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 11:35
Russie-Inde: exercices navals la semaine prochaine en mer du Japon

 

MOSCOU, 11 juillet - RIA Novosti

 

La Russie et l'Inde tiendront la semaine prochaine des exercices navals conjoints baptisés Indra-2014 en mer du Japon, a annoncé vendredi Roman Martov, porte-parole de la Flotte russe du Pacifique.

 

"Le 14 juillet, un groupe de navires de la Marine indienne - le destroyer Ranvijay, la frégate Shivalik et le navire de ravitaillement Shakti – arriveront à Vladivostok (Extrême-Orient russe)", a indiqué M.Martov.

 

La partie russe sera représentée par le croiseur lance-missiles Variag, le grand navire de débarquement Admiral Vinogradov, le navire de débarquement Peresvet et des navires de ravitaillement.  L'aviation de la Marine des deux pays prendra part aux exercices, dont la phase active se déroulera du 17 au 19 juillet en mer du Japon.

 

Le programme des exercices prévoit des manœuvres techniques, la protection des navires et un échange d'hélicoptères. Les parties effectueront des tirs de missiles et d'artillerie sur des cibles maritimes et aériennes. 

 

Moscou et New Delhi tiennent régulièrement des exercices militaires conjoints. La première  édition de manœuvres Indra a eu lieu en mai 2003.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 16:55
Le Drian sur tous les fronts

 

10 juillet 2014 Par Hassan Meddah - L'Usine Nouvelle n°3385-3386

 

Le chantier de la loi de programmation militaire derrière lui, le ministre de la Défense accélère sur le plan industriel. Et Jean-Yves Le Drian attaque sur tous les fronts : terrestre, spatial et maritime. Après dix années de négociations stériles, il a lancé le rapprochement entre les fabricants de blindés Nexter et l’allemand Krauss-Maffei Wegmann.

 

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 16:50
Réception de l’amiral Apostolakis, chef d’état-major de la marine grecque, par l’amiral Rogel

 

11 Juillet 2014 Marine Nationale

 

A l’invitation de l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la marine(CEMM) grecque, l’amiral Apostolakis a effectué une visite officielle en France du 8 au 10 juillet 2014.

 

Cette rencontre a permis des échanges à haut niveau lors des entretiens bilatéraux  et des réunions de travail au cours desquels ont notamment été évoquées les actions de coopération et de formation.  La Grèce offre un point d’appui précieux à la Marine nationale grâce à sa base navale de la Sude en Crète. Elle y héberge également le Nato Maritime Interdiction Operating Training Center qui permet aux équipages de marins français de s’entrainer avant les déploiements opérationnels en mission européenne de lutte contre la piraterie.  Enfin, la Grèce est un solide allié, comme l’a démontré son soutien sans faille lors de l’opération Harmattan en Libye.

 

Outre Paris, le CEMM grec a également été reçu à  Lorient où il a été accueilli par l’amiral Coupry, commandant de la force maritime des fusiliers marins et commandos. Ce passage en Bretagne a été l’occasion pour la Marine nationale de présenter le concept français d’emploi des équipes de protection embarquée, ainsi que son savoir-faire tactique par une démonstration dynamique des commandos marine. Cette journée s’est conclue par une visite du chantier DCNS de Lorient et de la FREMM Provence.

 

Ce déplacement se place dans le prolongement des rencontres régulières entre les CEMM français et grec. Cette dynamique est le signe que nos deux marines partagent les mêmes préoccupations sur les enjeux maritimes, ceux de la défense européenne ou de l’OTAN, en particulier en Méditerranée orientale.

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