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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:55
Le général Boussard, commandanr le CSOA

Le général Boussard, commandanr le CSOA

 

09.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Le 1er juillet a vu la naissance du CSOA (Centre du soutien des opérations et des acheminements).

Cette nouvelle entité, résultant de la fusion du CICLO (Centre Interarmées de Coordination de la Logistique des Opérations, chargé du soutien des opérations) d’une part et du CMT (centre multimodal des transports) d’autre part, travaille dorénavant sous le commandement du général Boussard ex-commandant du CMT.

En janvier 2014, le CICLO, précédemment stationné à Montlhéry, s’était installé sur la Base Aérienne 107 de Villacoublay.

Le CSOA, un organisme interarmées (OIA), est placé sous l’autorité du CEMA, il reçoit ses ordres du CPCO. Il sera chargé de coordonner et de conduire le soutien logistique, ainsi que les acheminements au niveau stratégique pour les opérations extérieures, les missions intérieures et les exercices interarmées majeurs.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:50
The European Investment Bank could help meet some of the challenges facing Europe’s struggling defence industry

 

July 10th, 2014 by Daniel Fiott * EUROPP Blog

 

European countries face significant challenges in funding defence research and development programmes. Among the most important are declining defence budgets, fierce international competition, and the increasingly expensive nature of high-end technologies. Daniel Fiott argues that the European Investment Bank could play a much greater role in Europe’s defence sector and serve as a life-line to defence research and development, dual-use projects and small and medium sized enterprises.

 

Read full tribune

 

* Daniel Fiott is a Research Foundation – Flanders (FWO) PhD scholar at the Institute for European Studies, Vrije Universiteit Brussel, where his research focuses on the European Defence Technological and Industrial Base. In 2013 he became a Senior Editor of the online magazine European Geostrategy. He is widely published on defence-industrial cooperation at the European-level.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:50
Cassidian Tests & Services devient Spherea

 

10/07/2014 Par lefigaro.fr (AFP)

 

Cassidian Tests & Services, filiale d'Airbus Group spécialisée dans les bancs de tests pour les équipements aéronautiques, va être reprise par deux nouveaux investisseurs, gérant trois fonds, afin de devenir la société Spherea Tests & Services, a déclaré aujourd'hui à Reuters son PDG Christian Dabasse. Le PDG de Spherea assure travailler depuis neuf mois sur la nouvelle organisation et souhaite insuffler un esprit start-up dans la société.

 

Les nouveaux actionnaires sont ACE Management, à travers les fonds Aérofund 3 et Financière de Brienne, et l'Institut régional de développement industriel de Midi-Pyrénées (Irdi). Les deux fonds prennent la majorité du capital (43,04% pour ACE Management, 14,35% pour l'Irdi et 6,70% pour Financière de Brienne) et Airbus Group conserve 33,48% pour les trois ans à venir. Les dirigeants de la société conservent 2,44%.

 

La principale activité de Cassidian T&S, qui emploie 500 personnes, est de tester les équipements électroniques des avions civils et militaires et des hélicoptères.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:50
Se sentant menacée par le Maroc, l’Espagne augmente son budget de la défense

 

16 juin 2014 - Par: Jalil Laaboudi - bladi.net

 

L’Espagne compte revoir à la hausse son budget défense au cours des cinq prochaines années, en raison de ses différends avec le Maroc autour des territoires marocains occupés par Madrid, notamment ceux de Sebta et Melilla révèle un rapport de Strategic Defence Intelligence, cité par le quotidien Al Massae.

 

La péninsule ibérique augmente son budget défense à l’horizon 2019, non seulement à cause de ses désaccords avec Rabat quant aux territoires marocains encore occupés par l’Espagne, mais aussi en raison des menaces sécuritaires représentées par des groupuscules terroristes.

 

Le budget de la défense espagnole estimée à 8 milliards de dollars en 2014, devrait enregistrer une croissance de l’ordre de 1,76% par an. Le pays portera ses dépenses en armement à 8,2 milliards de dollars d’ici 2019. Ce budget sera plafonné ainsi à une moyenne de 0,51% du PIB.

 

Le rapport intitulé "L’avenir du marché de la défense espagnol", nous apprend que Madrid devrait acquérir au cours de cette période notamment l’avion de transport militaire A400M S-80. L’Espagne veut aussi acheter le chasseur bombardier Eurofighter Typhoon, des hélicoptères d’assaut "Tigre" (franco-allemands), et des chars de combat allemands "Leopard".

 

Le sous-marin d’attaque à propulsion de type S-80, produit par Navantia, Société espagnole de construction navale, des équipements de cybersécurité et des drones, figurent également dans le programme d’armement espagnol au cours des cinq prochaines années.

 

Les prospections pétrolières menées par les deux pays au large de l’Atlantique, ont poussé l’Espagne à renforcer sa présence militaire dans les Iles Canaries en 2013, de peur qu’un conflit éclate avec le Maroc, en cas de découverte de pétrole dans la zone non délimitée entre les deux pays.

 

Le projet du Maroc d’acheter le sous-marin russe à la pointe de la technologie AMUR 1650, pour renforcer sa présence dans les eaux du détroit de Gibraltar et de la mer d’Alboran, dérangerait également au plus haut niveau l’Espagne.

 

L’état major de la marine espagnole observe avec inquiétude la base navale de Ksar Sghir, située près du port Tanger Med. Les trois corvettes de type Sigma commandées par le Maroc, en plus de la frégate de la classe FREMM, expliqueraient également la crainte de l’armée espagnole.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:50
NATO PSYOPS in practice: Measures of effectiveness, interpreters and other key lessons

 

07/07/2014  Richard de Silva
 

Defence IQ recently spoke with Italian Army Colonel Marco Stoccuto, who has been serving as the PSYOPS Section Head at NATO Joint Forces Command for the past year. Stoccuto updates us on how lessons from Afghanistan and Libya are impacting the way in which the community is strategising its approaches to present and future operations…

 

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:45
Crédit R. Connan  DICOD

Crédit R. Connan DICOD


10.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Yves Fromion (député du Cher) et son homologue lorientais Gwendal Rouillard ont présenté mercredi 9 juillet leur rapport sur "l’évaluation du dispositif militaire en Afrique et le suivi des opérations en cours". Ce rapport sera en ligne samedi sur le site de la commission mais on peut voir la vidéo de la séance de mercredi matin.

 

Les deux députés ont voulu dès leurs propos liminaires "tirer la sonnette d’alarme sur la déflation prévue à Djibouti". En effet, il est envisagé de réduire les effectifs de 1900 militaires actuellement à 950 dans ce qui va devenir, avec Abidjan, l’une des deux bases opérationnelles avancées d’Afrique. 950 hommes, avec une seule mission pour l’armée de l’air (la défense aérienne), pas d’Alat sur place et un RIAOM sans appuis lourds ! Donc, la moitié des moyens serait supprimée mais sans réduire le contrat opérationnel et sans réviser à la baisse les récents accords de défense signés avec le régime djiboutien.

Djibouti ne peut être une variable d’ajustement, estiment les rapporteurs qui préconisent que les effectifs soient fixés à 1 300 hommes (pas de détails sur la composition et l’équipement de cette garnison). Le contrat opérationnel serait alors "respectable" et la force disposerait de moyens limités mais lui permettant tout type de mission.

L’idée, soufflée par des militaires, semble "raisonnable" selon Gwendal Rouillard qui met en avant les menaces que font courir AQPA et les shebab somaliens sur la Corne de l’Afrique, la menace terroriste (concrétisée par l’attentat dans un restaurant) et la piraterie en mer rouge et dans le détroit de Bab-el-Mandeb.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:45
Le Frontier Services Group a ouvert son site web

 

04.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le site web du Frontier Services Group (dirigé par Erik Prince) est désormais actif.

 

Le sous-titre ("Africa's Premier Expeditionary Logistics Provider") en dit long sur les ambitions de l'ex patron de Blackwater et de ses associés chinois qui entendent devenir le prestataire de services numéro 1 en Afrique et proposer leurs services à des forces armées, des ONG, des entreprises et des organisations internationales

On jettera un coup d'œil en particulier aux pages "Our team" pour découvrir l'équipe qui dirige FSG, et "our services" pour voir les prestations dans les domaines de la logistique, de la sécurité, de l'aviation (en particulier via Phoenix Aviation qui dispose de 13 appareils et dont FSG détient 49%), de la construction et de l'humanitaire (caution morale oblige).

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:40
First Russian drone presented at Innoprom Trade Fair


July 10, 2014 by Rostec
 

The United Instrument Manufacturing Corporation presented the Chirok aerial drone at the Innoprom Trade Fair in Yekaterinburg.

 

The model has already completed testing at the Central Aerohydrodynamic Institute (City of Zhukovsky). It has no analogues anywhere else in the world, since hovercraft drones are not commercially available. The innovative design – a hovercraft chassis – allows the drone to take off the ground without the need for a runway. The development has no analogues anywhere else in the world.

"Today we have implemented and continue to improve the radioelectronics industry as a whole. Already last year we demonstrated significant results: in 2013 the radioelectronics industry demonstrated significant growth of 14% compared with the previous year," stated Minister of Industry and Trade Denis Manturov. "The creation of vertically integrated structures within the Rostec State Corporation provides the necessary synergy for development that will in turn provide the impetus for creation of new products that can compete on a global scale."

"Russian know-how was used in the creation of the drone, including in both its materials and design. A full-sized UAV will be presented next year at the MAKS International Aviation and Space Show," noted United Instrument Manufacturing Corporation CEO Alexander Yakunin.  

The Chirok UAV may be used in the civilian sphere to monitor and evaluate various situations: monitoring forest fires, disaster areas, traffic along roads, and patrol areas. In its military variant the Chirok is designed for reconnaissance and use as an attack drone capable of carrying bombs, rockets and precision missiles. 

The presented model of the drone is equipped with all of the latest engineering achievements from various fields, including: radioelectronics, aerospace and the chemical industry. The employed technologies have allowed us to construct a truly modern aircraft: lightweight, durable, and with high-performance, despite its impressive dimensions. The wingspan of the Chirok UAV is 10 m, with a maximum takeoff weight of up to 700 kg. The vehicle has an all-composite (carbon) body. The membrane of the air cushion is made of an ultra-modern material that has been developed by Russian specialists. The production technology behind this material is a demonstration of our know-how. 

The maximum takeoff weight of the Chirok is 700 kg, and the payload weight limit is 300 kg. It can carry optoelectronic devices intended for various types of monitoring. The UAV is also capable of carrying precision-guided weapons. The UAV can ascend to an altitude of up to 6,000 meters, and it has a range of up to 2,500 km. Currently specialists at the United Instrument Manufacturing Corporation are working to further improve the technical characteristics of the Chirok UAV.

Another feature of the vehicle design is that its weapons can be installed within the body. Weapons were mounted on brackets on previous models. Such a solution reduces the visibility of the UAV and improves its aerodynamic properties.

OAO United Instrument Manufacturing Corporation is a Russian state corporation that was established in 2014 by the Rostec State Corporation to organize high-tech production of competitive products in the field of technology and communications systems, automated control systems, electronic defense and robotic systems for the Russian Armed Forces and other special units, as well as competitive products for civilian and dual-use. It combines 55 enterprises and scientific organizations in the Russian radioelectronics industry.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:40
Rostec experts presented the "rupad" and predict the full computerization of the army


10.07..2014 by Rostec
 

The computerization of armies, equipment for the detection and prevention of cyber attacks, tablets and operating systems - Deputy CEO at the Central Research Institute of Economics, Informatics and Management Systems (CRI EIMS) Dmitry Petrov told RIA Novosti in an interview about the impending total computerization of the army.

 

CRI EIMS, which is a subsidiary of the United Instrument Manufacturing Corporation of Rostec, released the first batch of tablets with a Russian operating system to meet the needs of military and security forces. The gadget works under water, and is protected against dust and impacts. Russians will find the dimensions of the device to be slightly thicker than the American iPad tablet, which is more familiar. The device is equipped with a two-core 1 GHz processor. It also comes equipped with 1 Gb of memory and two cameras that have 0.3 and 5 megapixels, respectively, navigation, as well as all modern communications modules for 3G, Bluetooth, Wi-Fi, GPRS, EDGE and GSM.

The tablet features a new operating system: RoMOS (Russian Mobile Operating System), which was developed on the basis of the Android platform. It was announced by CRI EIMS back in 2012, and now it is finished. It has a built-in secure network access, antivirus software, etc. RoMOS is now installed on a trial batch of Russian tablets.

The tablet is able to work under extreme conditions: under water and up to temperatures of +55 degrees. It can also survive impacts from falls of up to two meters. There are two models: standard and military. The second option has particularly robust housing. The tablet has a special button to turn off all the physical elements that transmit information. 

 

 

In addition, Dmitry Petrov told journalists that already by 2017 a single automated center for managing the armed forces will be launched. The system allows for managing all aspects of military life, both command and control as well as resource provision for the everyday functions of the Ministry of Defense.

A Rostec specialist notes that CRI EIMS has fruitful relations with the Ministry of Defense. For example, Dmitry Petrov introduced a software and hardware equipment system for detecting and warning against computer attacks, which has proven itself in the agency's work.

Besides tablets for security forces, CRI EIMS plans to implement interactive touch-sensitive tables for managing military actions. According to Dmitry Petrov, touch-sensitive tables will work with the Pozitsiya Geoinformation System. It will allow officers to issue commands using digital maps. The expert notes that CRI EIMS has the capacity to produce thousands of devices with the Russian OS and to create a web store to download additional applications.

CRI EIMS is a subsidiary of the United Instrument Manufacturing Corporation. The main objectives of the Institute are military and economic research, the development of information technologies for military and dual-use purposes, as well as the improvement, modernization and development of the technical groundwork for control and communication systems.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:40
Le cosmodrome de Baïkonour

Le cosmodrome de Baïkonour

 

MOSCOU, 10 juillet - RIA Novosti

 

Le premier ministre russe Dmitri Medvedev a signé un arrêté autorisant l'emploi des postes de mesure terrestre du ministère de la Défense pour assurer le tir d'engins spatiaux étrangers depuis le cosmodrome de Baïkonour, lit-on jeudi sur le site du gouvernement du pays. 

 

"Pour assurer le lancement des engins spatiaux en question, on autorise à se servir des postes de mesure terrestre du ministère russe de la Défense ainsi que d'engager des militaires russes dans l'organisation de tirs.  En outre, les experts étrangers auront accès aux sites du cosmodrome durant les activités d'intégration du satellite au lanceur", indique la source dans un communiqué. 

 

D'après le document, ces mesures aideront à renforcer les positions de la Russie sur le marché de services spatiaux et à attirer des investissements supplémentaires qui permettront de développer l'infrastructure sociale du pays.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:40
Mobile Robots to Guard Against Terrorist Attacks

Ultra-light class robotic systems are being produced at the KEMZ Kovrov plant

 

July 08, 2014 by Rostec

 

For more than 20 years, special services and police have relied on mobile robots to prevent terrorist attacks that use explosives. Such robotic systems of ultra-light and lightweight classes are produced at the Kovrov Electromechanical Plant (KEMZ), which is part of the state corporation Rostec. These serially produced systems are used for visual reconnaissance, search, and preliminary diagnostics of suspected explosive devices using television cameras and special attached devices. They are also used for the remote removal of explosive devices, or to place them in the special containers for evacuation.

 

Such robotic systems utilize automatic devices to perform all necessary functions, except for control and monitoring, which is done by people. Mobile robots are used in disaster management in conditions that are hazardous to human life. Typically, robotic systems consist of a chassis, a manipulator, a mobile remote control, a remote observation system, and a lighting system. Additionally, some robots may be equipped with chemical and radiation detection systems, as well as replacement technological equipment.


Robotics and the Portable Control Panel

Robotic systems are designed to replace people in cases in which the task is beyond human capabilities, or when there is an excessive threat to human health and life. One of these systems is a light-class mobile robot called Varan, produced at the Kovrov Electromechanical Plant. The robot was designed by the Scientific Research Institute of SM MSTU named for N. E. Bauman, along with employees at the Special Design Bureau of Instrument of Automation in the city of Kovrov.

The modular complex Varan was developed with the use of modern software products, such as Autodesk Inventor 10, aimed at creation of the 3D models.

The mobile robot Varan was created to detect, disrupt, or destroy explosive devices on-site, or transfer them to a safe place in a special container. In addition, the robot is able to conduct reconnaissance in urban or battlefield environments, as well as in conditions hazardous to human health and life. Varan can work even in the midst of radiation, chemical, or biological contamination.

The robotics system is managed by an operator or can work in autopilot mode according to a pre-assigned program. Varan crawler-transporter can also be outfitted with different working equipment, depending on the task, such as a two-finger manipulable claw, a CCTV, or a water jet that can destroy explosive devices.


Mobile Robot Varan

Additionally, the Kovrov plant produces the ATV-TM3 and ATV-TM5 multi-purpose robotic systems in the ultra-light class.

The mobile ATV-TM3 system is intended to address problems in remote and dangerous places. It is capable of conducting video surveillance of intelligence facilities and areas; inspecting hazardous and other suspicious objects and devices in buildings, on terrain and vehicles; and delivering, installing, and remotely activating explosive devices such as Vyrub-V and Vyrub-KM. This robot can be used in areas with a temperate climate.

Two people operate the ATV-TM3, which can be brought to military readiness in 15 minutes. The robot can be controlled by radio at a distance of up to 600 meters or by cable up to 75 meters.

The robotics system consists of a base module, arm, remote control panel system, cable management system, a remote control, and charger.


Ultra-light ATV-TM5 Robotics System

The system is characterized by a high degree of reliability and an operational life of up to 7 years. The manufacturer guarantees 12 months and 200 hours of uninterrupted work during that period.

The ATV-TM5 is just like its predecessor, a multifunctional mobile robot of the ultra-light class. It differs by having the capabilities to complete even more tasks dangerous to humans. It can conduct video surveillance, find and identify suspicious items in buildings, and inspect automobiles.

The robot can neutralize explosive devices using its destructive capabilities, carry loads weighing up to 30 kg using a system of pulleys, open doors with keys, and break through door locks with the use of destroyer.

KEMZ also produces Metallist robotic systems of the ultra-light class for use in reconnaissance and fire support. It is designed to protect personnel of the Russian Ministry of Internal Affairs during their efforts to combat public disorder and terrorist acts. It can provide fire support, conduct reconnaissance and surveillance missions, and also provide distractions.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:30
Le premier A400M turc, durant son vol inaugural en aout 2013 photo Airbus DS

Le premier A400M turc, durant son vol inaugural en aout 2013 photo Airbus DS

 

09/07/2014 par François Julian – Air & Cosmos

 

Le premier A400M livré à la force aérienne turque a réalisé sa première mission en dehors de ses frontières. Le 2 juillet dernier, l'A400M "MSN 9" a convoyé vers la Grand-Bretagne l'équipe de soutien du F-16 "Solotürk" de démonstration acrobatique. L'avion s'est posé à Londres. A son retour, il a fait une escale au Luxembourg.

 

Suite de l'article

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:20
Crédits : Lieutenant de vaisseau Thomas Letournel

Crédits : Lieutenant de vaisseau Thomas Letournel

 

10/07/2014 J. SEVERIN - Armée de Terre

 

30 soldats canadiens issus du Royal 22e régiment ont été déployés au sein du détachement Terre Antilles -33e RIMA du 8 au 29 juin 2014, pour bénéficier d’une instruction tactique en milieu tropical.

 

En début de séjour, la section canadienne a participé à une instruction amphibie complétée d’un embarquement sur le BATRAL Dumont d’Urville. Après une instruction sur l’armement français, les militaires canadiens ont tiré au Famas sur le champ de tir de Colson.

 

Ils ont également eu l’occasion de découvrir les techniques d’apprentissage de combat en milieu tropical avec l’appui du Centre d’aguerrissement outre-mer et de l’étranger (CAOME). Les soldats canadiens ont acquis des savoir-faire de type commando, qu’ils ont restitués sur des  parcours d’audace nautique, parcours mangrove, pistes terrestres individuelles et collectives.

 

En guise d’épreuve de synthèse, le détachement canadien a accompli un raid tactique dans le sud de la Martinique, encadré par des soldats de la 4e compagnie. L’épreuve était notamment composée d’une marche d’infiltration et d’un raid en en zodiac jusqu’à la base navale de Fort-de-France. Sous menace ennemie, les militaires canadiens ont détruit les objectifs assignés. Le raid s’est terminé avec succès par une descente en rappel sur les parois du fort Saint-Louis.

 

Ce nouvel échange, réalisé dans le cadre des actions de coopération conduites par l’état-major des forces armées aux Antilles, a contribué à renforcer les liens entre les soldats français et canadiens.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:20
USS Bush - photo Marine Nationale

USS Bush - photo Marine Nationale

 

July 10, 2014 informationdissemination.net

Bryan McGrath and Robert Farely recently conducted an online debate on what constitutes an "aircraft carrier" in the early 21st century. McGrath rightly described the current big deck flattop as "a single combat system" equipped to conduct a multiplicity of activities beyond mere strike operations. These include airborne early warning (AEW), antisubmarine warfare (ASW), and means of countering enemy aircraft and surface to air missiles (SAM's). McGrath also identifies these requirements and a host of others that enable the independent operations expected of U.S. carriers as the principal drivers of large carrier size and cost. Robert Farley believes large amphibious assault ships of the LHD (Essex) and LHA (America) classes ought to also be included on the carrier rolls with perhaps the designation of "light carrier". He asserts that these ships can perform some of the roles of larger carriers when equipped with strike aircraft such as the current AV-8B Harrier and the incoming F-35 Lighting aircraft. As McGrath stated, the amphibious assault ship carrier cannot perform the the sort of independent operations expected of true flattops, but there may yet be a role for Farley's "light carrier" concept. Significant changes in strategic geography now allow both variants to operate in the regions best suited to their capabilities. The history of carrier development in the period between the world wars and combat in the Second World War also point to geographic assignment of different carrier types. The U.S. can maintain its nearly all of its present carrier fleet, conduct a significant rebalance to the Pacific of capital ships, and still retain the ability to operate naval aviation in the western Eurasian littorals.

 

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:20
An F-35B Lightning II on the tarmac at Eglin Air Force Base - photo LM

An F-35B Lightning II on the tarmac at Eglin Air Force Base - photo LM

 

10 juillet 2014 Info-Aviation

 

Le Joint Program Office du Pentagone (JPO), qui supervise l’acquisition du F-35 de Lockheed Martin a « suspendu temporairement » les négociations pour le prochain lot d’avions et de moteurs, a déclaré un porte-parole du JPO le 8 juillet suite à l’incendie d’un moteur survenu le 23 juin.

 

« Le JPO ne conclura pas d’acquisition supplémenatire tant que la question du moteur sera en suspens et que les correctifs ultérieurs ne seront pas résolus », a déclaré Kyra Hawn du JPO.

 

Lockheed Martin a présenté son taux de production initial n°8 (LRIP 8) en décembre 2013. En avril 2014, le général de la Force aérienne Christopher Bogdan, chef d’acquisition du F-35 au Pentagone, a déclaré qu’il espérait signer le contrat d’ici la fin du mois de mai 2014.

 

Le porte-paroles de Pratt et Whitney, Matthew Bates, a déclaré que le motoriste « allait conclure les négociations sous peu », et le porte-parole de Lockheed Martin, Laura Siebert, a ajouté que sa société était « déterminée à conclure le LIRP 8 d’ici la fin de l’été 2014″.

 

Selon Kyra Hawn, « tous les moteurs de F-35 disponibles ont été inspectés depuis le 8 juillet. Certains logés dans le dépôt d’entretien seront inspectés lors des permis d’accès, » a t-elle ajouté.

 

Le Pentagone a cloué au sol l’ensemble des F-35 depuis le 3 juillet, quelques jours avant que le F-35 à décollage court et atterrissage vertical (STOVL) ne soit livré au corps des US Marines. Cette variante du F-35 devait faire ses débuts au Royaume-Uni le 4 juillet sur le nouveau porte-avions britannique.

 

Le Pentagone « a émis une directive maintenant au sol la flotte de F-35 sur la base des premières conclusions » de l’enquête sur un incendie survenu le 23 juin à bord d’un F-35A à la base Eglin de l’Air Force en Floride, a rappelé le contre-amiral John Kirby. L’incendie semble avoir été provoqué par le moteur F135 de Pratt & Whitney qui équipe le F-35.

 

Le Pentagone envisagea d’autoriser le F-35 de voler au show aérien de Farnborough auRoyaume-Uni ce mois-ci.

 

« Nous serions déçus si nous ne participions pas à Farnborough, » a t-il décalaré. Toutefois, « personne ne veut se précipiter pour remettre ces avions en vol », a t-il ajouté.

 

Selon le JPO, l’US Navy va déterminer si oui ou non sa flotte de F-35B sera autorisée à voler à temps pour le spectacle aérien du Royaume-Uni. «Si le US Naval Air Systems Command n’autorise pas le vol, les Marines ne seront pas autorisés à y participer, » affirme t-elle.

 

En attendant, le secrétaire de la Défense Chuck Hagel envisage de se rendre à la base d’Eglin le 10 juillet pour « envoyer un message fort aux partenaires internationaux des États-Unis afin qu’ils restent pleinement engagés dans le programme F-35″. Mr Hagel se réunira avec les enquêteurs qui cherchent à déterminer la cause de l’incendie du 23 juin, selon le contre-amiral Kirby.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:20
Les lunettes Ousterhout testées par le Pentagone.

Les lunettes Ousterhout testées par le Pentagone.

 

8 juillet, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

La firme américaine Osterhout vient d’annoncer la livraison de 500 paires de lunettes à réalité augmentée de son modèle X6 au ministère américain de la défense. On sait que les Google Glass sont déjà expérimentées au sein de divers services de sécurité sur le sol américain. Les polices de New York et de San Fransisco les expérimentent depuis le début de l’année : il s’agit notamment de tester l’accès direct à des bases de données sans avoir à passer par les terminaux présents dans les véhicules ou les tablettes tactiles dont sont équipées certaines unités. On évoque aussi l’utilisation des fonctions photo et caméras et à terme, la fonction de reconnaissance faciale.

 

Les militaires ont eux opté pour les X6 d’Ousterhout au dessin sportif et avec des capacités qui seraient encore supérieures aux Google Glass. Ces lunettes sont aussi plus discrètes, aucune brillance particulière ne trahissant leur emploi. Les militaires américains évoquent également l’utilisation d’un logiciel de reconnaissance faciale dans des missions de surveillance. Mais ce n’est qu’un premier pas vers des emplois plus complexes, sur le modèle de ce que peuvent proposer les casques de pilotes : projection de l’image obtenue par les tubes à intensification de lumière, projection de données cartographiques, du positionnement des cibles etc.

 

Jusqu’au tournant du siècle, les budgets pharaoniques du Pentagone permettaient à l’industrie militaire de mener la course en tête en matière d’innovation. Cette époque est bien révolue, les investissements dans la recherche et le développement des firmes de la Silicon Valley dépassant aujourd’hui largement ceux de l’industrie militaire. L’expérimentation des lunettes à réalité augmentée en est une illustration parmi beaucoup d’autres

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 06:55
photo Légion Etrangère

photo Légion Etrangère

 

10.07.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Le général Christophe de Saint-Chamas, commandant de la Légion étrangère depuis 2011, a été nommé hier matin, en conseil des ministres, commandant de la zone de défense Ouest qui comprend les 20 départements des régions Haute Normandie, Basse Normandie, Bretagne, Pays de Loire et la région Centre.

 

Il prendra son commandement le 1er août et succédera au général de corps d'armée Lafontaine (4 étoiles) qui fera ses adieux aux armes le 17 juillet à Rennes.

 

Note RP Defense : source Légion Etrangère

 

Né le 5 janvier 1959, saint cyrien de la promotion Général ROLLET (1978-1980), le général de division Christophe de Saint Chamas a pris le commandement de la Légion étrangère le 1er septembre 2011.

Stagiaire de la 107ème promotion du cours supérieur d'état-major puis de la 2ème promotion du collège interarmées de défense, il est également auditeur de la 55ème session du centre des hautes études militaires et de la 58ème session de l'institut des hautes études de défense nationale en 2005-2006.

Officier de cavalerie, il sert au 12ème régiment de chasseurs à Sedan puis au 1er régiment de dragons à Lure d'où il participe à la première guerre du golfe en 1991 (opération DAGUET).

 

Il est affecté à trois reprises à la légion étrangère :

  • En 1984, chef de peloton puis capitaine au 1er régiment étranger de cavalerie à Orange, il est engagé dans des missions extérieures à Mayotte, au Tchad et en République de Centre Afrique.
  • En 1995, Lieutenant-colonel et chef du bureau opérations instruction au 1er régiment étranger de cavalerie, il retrouve le Tchad à deux reprises dans le cadre de l'opération EPERVIER et participe à l'évacuation des ressortissants français du Congo Brazzaville en 1997 (opération PELICAN).
  • Puis il est Chef de corps du 1er régiment étranger de cavalerie de 2003 à 2005 et commande un groupement tactique interarmes (GTIA) au sein de l'opération LICORNE en République de Côte d'Ivoire, de juin à octobre 2004.

 

A l'état-major des armées de 1997 à 2000, il prend part aux travaux de planification et de conduite des opérations menées en Bosnie Herzégovine, au Kosovo et en Macédoine, au sein de la cellule de crise « Yougoslavie » du centre opérationnel interarmées.

Il rejoint ensuite le cabinet du ministre de la défense et est promu au grade de colonel le 1er octobre 2000. Il assure pendant trois ans les fonctions d'adjoint au chef de la cellule terre.

En 2006, il sert au Centre interarmées de concepts de doctrines et d’expérimentations et devient adjoint planification et chef du J5 au Centre de planification et de conduite des opérations en juin 2007.

Nommé général de brigade le 1er aout 2009, il est envoyé en Afghanistan comme chef du bureau Plans et stratégie (CJ5) de l’état-major de la force internationale d’assistance et de sécurité (FIAS) à Kaboul de février 2010 à mars 2011. 

Il prend le commandement de la légion étrangère le 1er septembre 2011. Il est nommé général de division le 1er avril 2013. 

Officier de la Légion d'honneur et commandeur de l'ordre national du Mérite, il est titulaire de la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieures et de la croix de la valeur militaire.

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 21:45
photo ECPAD

photo ECPAD

 

10.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Deux députés (Émilienne Poumirol et Olivier Audibert-Troin) rédigent actuellement un rapport parlementaire sur le suivi des militaires blessés en opérations (dont ceux qui souffrent de PTSD ou blessures invisibles). Leur rapport est attendu pour novembre.

Ils se sont rendus à Chypre, la semaine dernière, pour visiter le sas de Paphos. Ils sont arrivés mercredi soir juste à temps pour assister à l’arrivée de 140 soldats de retour de Bangui (via N’Djamena par manque de kérosène en RCA) et qui allaient passer deux jours dans l’île.

Les deux députés (dont l’une est médecin généraliste) ont décrit, devant leurs collègues de la commission de la défense, des "hommes épuisés moralement et physiquement", qui "travaillent sept jours sur sept", disposent de véhicules de patrouille dont "la moitié ne sont pas blindés". Certes 80 % des logements et bureaux de M’Poko sont désormais climatisés mais les conditions climatiques exigeantes se conjuguent à la précarité du quotidien et aux incidents endémiques (escarmouches, prises à parti par des miliciens des deux camps, colis pero de vivres qui n’arrivent pas, pertes d’effets personnels dans des tentes qui brûlent par négligences etc.).

Yves Fromion (député du Cher) qui présentait ce mercredi son rapport (conjointement avec le Lorientais Gwendal Rouillard) sur "l’évaluation du dispositif militaire en Afrique et le suivi des opérations en cours" s’est aussi rendu à Bangui. Il a décrit des soldats qui, pour échapper à l’eau et à la boue, "font des planchers avec des planches et des clous qu’ils récupèrent". Vantant "la débrouillardise française" et les soldats français qui sont des "gens extraordinaires", Yves Fromion a rappelé que "ça ne veut pas dire qu’il faut tirer sur la ficelle".

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 20:57
Fier de son engagement

 

source Armée de Terre

 

Fier de son engagement, il est toujours et partout, un ambassadeur de son régiment, de l’armée de Terre et de la France. Bien plus qu’un article du Code du soldat…une mission accomplie avec fierté et honneur par nos camarades sur les théâtres d’opérations extérieures au Mali et en RCA !

 

à découvrir ICI

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 20:56
LRU : nouveau système d'arme

 

10/07/2014 1  SIRPAT - Armée de Terre

 

Le lance-roquette unitaire (LRU) est le tout nouveau système d’arme de l’artillerie française.

 

La phase d’essai et le premier tir de munition de guerre sur l’île du Levant fin 2013 ont été supervisés par direction générale de l’armement (DGA). Les ultimes vérifications ont eu lieu en Suède, au camp de Vidsel, en juin dernier, au cours d’une évaluation technico-opérationnelle effectuée par la section technique de l’armée de Terre (STAT), renforcée par une équipe du 1er régiment d’artillerie (1er RA), qui sera équipé de ce lanceur chenillé.

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 20:55
ENA hors les murs, juin 2014

ENA hors les murs, juin 2014


10/07/2014 par Bernard Bajolet – Léon Blum 1975 – directeur général de la sécurité extérieure

 

Les bouleversements géopolitiques survenus depuis la fin de la Guerre froide ont conduit les Etats à repenser la place des services de renseignement dans nos sociétés. En France, plus qu’ailleurs peut-être, alors que les services étaient jusqu’alors déconsidérés et marginalisés, à partir de 2001, une série de décisions gouvernementales courageuses et la conduite d’une politique constante et clairvoyante dans le domaine du renseignement, ont amené nos autorités à recentrer progressivement les services de renseignement dans l’appareil d’Etat et à faire d’eux un instrument essentiel du processus décisionnel de politique étrangère et de sécurité nationale. Les services sont aujourd’hui des outils pertinents, efficaces et écoutés, ils contribuent pleinement à assurer la sécurité des Français et à protéger les intérêts de notre pays.

Par ce processus, au sein de l’Etat comme de l’opinion publique, la Direction générale de la sécurité extérieure, qui a la responsabilité du renseignement extérieur, a notamment gagné en confiance, en légitimité et même en image.

Au-delà des clichés véhiculés encore parfois par la littérature ou le cinéma, le renseignement extérieur relève d’une politique publique exigeante, aux objectifs clairement identifiés, recouvrant à la fois une réalité et des défis ambitieux, notamment dans le domaine du management et de la gestion des finances publiques, au regard d’un contexte budgétaire particulièrement contraint.

La DGSE, rattachée au ministre de la Défense, dispose d’un statut spécial qui lui assure une grande autonomie dans sa gestion comme dans ses opérations, dans le but notamment d’en préserver le caractère secret. L’autonomie et le caractère spécial du Service ne peuvent toutefois se concevoir sans le contrôle de nos autorités politiques et l’établissement de priorités clairement établies par elles, inscrites dans le Livre Blanc sur la défense et la sécurité nationale et déclinées pour les services de renseignement dans un Plan national d’orientation du renseignement (PNOR).

Dès 1940, la création ex nihilo par le général de Gaulle d’un service de renseignement de la France Libre (connu sous le nom de Bureau central de renseignements et d’action - BCRA)  a préfiguré, sur des bases originales et pragmatiques, l’organisation des services qui lui ont succédé, le SDECE puis la DGSE. En effet, il demeure aujourd’hui, au sein de la DGSE, une part du BCRA, qui contribue à son identité et à son originalité.

Je pense à deux principes d’organisation essentiels : la DGSE d’aujourd’hui, comme le BCRA d’hier, est un service de renseignement intégré. Il réunit en un seul service les capacités nécessaires au recueil du renseignement (humain, technique et opérationnel), à son analyse, à sa diffusion, et à l’action clandestine (l’entrave). Ensuite, la DGSE est un service « civil », au sens où il est rattaché à l’autorité politique civile et distinct de tout état-major militaire.

Ces principes d’organisation constituent la spécificité de la DGSE, une originalité dont elle tire sa réactivité et des atouts majeurs par rapport à ses homologues dans le monde, parfois mieux dotés en termes d’effectifs ou de budgets.

Cette « fusion » du renseignement issu de toutes origines, couplée de surcroit à une capacité d’entrave, assure en effet le maximum d’efficacité de la DGSE par rapport à ses ressources, comparativement plus faibles ou à peu près équivalentes comparées à ses principaux partenaires européens que sont respectivement les services de renseignement britanniques (SIS et GCHQ) et allemand (BND).

Faire fonctionner un service de renseignement selon le principe de l’intégration et de la fusion du renseignement est un défi permanent pour son directeur général. Car il faut pouvoir faire travailler ensemble des directions et surtout des hommes et des femmes aux cultures, méthodes, procédures et langages différents. Pour d’évidentes raisons sociologiques, il est naturellement toujours plus confortable de travailler au quotidien entre soi et de ne pas se confronter à « l’autre ». Mais cette attitude, qui pousse à un travail en silo, renforcé par nos normes de cloisonnement, doit être combattue car la réactivité nécessaire à un service de renseignement est directement liée à la libération des flux d’information entre les directions composant la DGSE.

Aujourd’hui, c’est à un rapprochement de proximité auquel il est procédé, en adjoignant par exemple à la direction du renseignement des exploitants du renseignement technique. Ces hommes et ces femmes issus de directions différentes et aux compétences très éloignées mais complémentaires, sont réunis dans une même pièce pour assurer une exploitation optimale du renseignement obtenu et interconnecter la recherche humaine et la recherche technique, car l’une ne peut aller sans l’autre.

Le constat de l’interconnexion du renseignement humain et du renseignement technique dans un espace-temps réduit, conduit le Service à se doter de capacités de traitement, d’exploitation et d’analyse consolidées et proche du temps réel. Il ouvre ainsi la voie à un nouveau modèle d’organisation du cycle du renseignement et annihile de facto toute idée de création en France d’un service de renseignement technique indépendant, idée aujourd’hui financièrement insoutenable et contre-productive, d’autant que les capacités techniques sont aujourd’hui en partie mutualisées avec les autres services qui composent la communauté française du renseignement.

La pérennité de ce modèle, encore jeune, mais déjà étudié attentivement par un certain nombre de nos partenaires étrangers, passe immanquablement par l’échange d’expérience et le mixage de cultures, de métiers et de talents différents, fédérés autour de méthodes de travail, règles éthiques et déontologiques, et objectifs communs.

« Il n’est de richesse que d’hommes » disait Jean Bodin au XVIème siècle, et j’ajouterais, à la DGSE peut-être plus qu’ailleurs. Pour souligner toute l’importance que nos autorités accordent à la fonction de renseignement, la DGSE est l’une des rares administrations de l’Etat, en tout cas parmi celles qui relèvent du ministère de la Défense, dont les effectifs continuent d’augmenter.

Cette augmentation des effectifs est certes relative mais riche de signaux. Le budget est à ce jour préservé bien que contraint. Après avoir augmenté de plus de 50% sur la période 2009-2013, le budget du Service suit désormais une courbe qui se rapproche de l’asymptote. Mais ce sont plus de 616 équivalents temps pleins travaillés (ETPT) qui ont été créés au cours des cinq précédentes années,  et encore 284 ETP nets supplémentaires attendus d’ici à 2018.  

La DGSE compte à ce jour 6000 personnels (dont ceux du Service Action), dont il faut souligner la diversité statutaire (27% de militaires, 50% de fonctionnaires civils, 23% de contractuels), et leurs talents multiples mais tellement complémentaires (analystes, officiers de renseignement, linguistes, ingénieurs télécom, crypto-mathématiciens, techniciens du signal, etc).

Il me paraît en outre opportun de souligner dans cette revue les efforts produits par le Service au cours des dernières années pour réformer son encadrement supérieur civil et le doter d’une force de management adaptée. Cette réforme est entrée en vigueur le 1erjanvier 2011.

Elle se caractérise tout d’abord par la création du corps des administrateurs de la DGSE (85 administrateurs à ce jour) doté d'une structure et d'un échelonnement indiciaire calqués sur celui des administrateurs civils. Cet alignement permet au corps d'encadrement supérieur de la DGSE de disposer du même développement de carrière que les autres corps d'encadrement supérieur de l'Etat et a ouvert des perspectives de mobilité réciproque que ne permettait pas le statut antérieur.

Cette réforme a donné lieu à une refonte du mode de recrutement qui d'un recrutement par promotion interne, au choix, se décline désormais sous deux formes : un accès direct au corps à l'issue de la scolarité à l'Ecole Nationale d'Administration  (deux élèves de l’ENA ont été recrutés à ce titre à l’issue de leur scolarité, le premier en 2012 et le second en 2014), et une sélection interne, dont les modalités sont directement inspirées de celles du recrutement des administrateurs civils au tour extérieur, via un comité de sélection présidé par un membre du Conseil d'Etat.

Parallèlement à la création du corps des administrateurs, cette réforme a également permis au Service de réaligner ses emplois fonctionnels sur les standards de la fonction publique de l'Etat, tant dans la filière d’encadrement que dans la filière expertise. Ce réalignement garantit, à la fois, aux membres du corps des administrateurs de la DGSE des perspectives de débouchés de carrière équivalents à ceux des autres corps d'encadrement supérieur et, pour les membres de ces corps, des conditions attractives de mobilité entrante à la DGSE.

C’est aujourd’hui à une autre réforme que le Service doit se consacrer, celle du statut autonome des personnels civils de la DGSE. En effet, c’est une loi de 1953 qui place le personnel civil de la DGSE hors du champ d'application du statut général des fonctionnaires et confère au pouvoir réglementaire la capacité de fixer les normes statutaires applicables à cette catégorie d'agents publics.

Ce statut autonome, défini par un décret de 1967, contient des dispositions n'ayant pratiquement pas évolué depuis son entrée en vigueur. Celles-ci présentent une inadéquation croissante avec les évolutions tant de la fonction publique, que de la société. Le projet de refonte, en cours d'instruction interministérielle, devrait s'articuler autour des axes suivants :

- la redéfinition des droits et obligations des agents pour garantir un équilibre légitime et une meilleure opposabilité juridique, tout en réaffirmant les points fondateurs du statut autonome propre à un service de renseignement (prééminence de la sécurité du Service et de ses activités, interdiction du droit syndical et du droit de grève, organisation de la gestion des carrières compatible avec la conduite des missions opérationnelles du Service, etc) ;

- la mise en œuvre de protections spécifiques répondant aux exigences et aux risques des missions de renseignement extérieur ;

- le développement d'instances de concertation spécifiques avec des représentants élus du personnel permettant l'instauration d'un véritable dialogue social au sein du Service.

Tous ces efforts et investissements seraient vains s’ils n’étaient pas mis à la disposition de l’ensemble de la communauté française du renseignement, pour son plus grand profit. L’ampleur, la rapidité et la complexité des évolutions technologiques majeures ont conduit à renforcer les moyens techniques des services français de renseignement, mais aussi à innover dans leur gouvernance. En effet, plutôt qu’un émiettement des budgets et des compétences, c’est une solution de concentration des investissements techniques affectés au renseignement qui a été décidée, pour que les outils souverains de notre pays atteignent une masse critique.

Les infrastructures techniques les plus gourmandes en budgets et en hommes sont développées et opérées par des personnels de la DGSE au profit de l’ensemble de la communauté française du renseignement, et désormais mutualisées ou en voie de l’être. Cette mutualisation des capacités fait l’objet d’une gouvernance formalisée et arbitrée dans des instances de pilotage associant l’ensemble des services participants afin d’assurer un contrôle rigoureux de l’emploi des moyens humains et financiers consentis. De surcroît, la mutualisation stimule la coopération et la convergence méthodologique entre services français de renseignement.

Ce modèle intégré propre à la DGSE a fortement contribué à un certain nombre de succès récents, sur lesquels il est malheureusement impossible de communiquer, mais ils sont évidemment encourageants pour l’ensemble du personnel de la DGSE.

Un service de renseignement comme la DGSE ne peut toutefois se poser comme outil légitime pour assurer la sécurité des Français que si le lien qui les unit est fondé sur la confiance. Nos concitoyens doivent avoir l’assurance du caractère démocratique de la DGSE, et de son cadre d’action parfaitement conforme aux droits français et européen, et qui ne peut, en aucun cas, être assimilé à un “big brother” comme je peux parfois le lire. Ainsi, les allégations dans la presse selon lesquelles notre Service « espionnerait de façon excessive les Français sans aucun cadre légal » ont profondément choqué les agents de la DGSE qui sont soucieux du respect de la loi française et de l’état de droit. La DGSE, je le rappelle, ne procède à aucune interception des communications échangées sur le sol français, en dehors du cadre de la loi de 1991.

La nécessaire confiance entre les services de renseignement et la Nation passe dorénavant par un contrôle adapté et renforcé par le Parlement. La DGSE se soumet sans réserve au regard vigilant des membres de la Délégation parlementaire au renseignement qui contrôlent ainsi l’action du gouvernement dans le domaine du renseignement, l’utilisation des crédits votés et l’activité générale des services. Ce contrôle contribue à la protection par les services des intérêts fondamentaux de la Nation. En même temps, il marque la reconnaissance du métier du renseignement et de sa place au cœur de notre démocratie.

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 20:50
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

 

6 juillet 2014 par Yves FROMION

 

Le Ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian vient d’annoncer l’ouverture d’une négociation entre Nexter et l’allemand Krauss Maffei pour « rapprocher » les activités des deux entreprises. Cette affaire concerne directement les sites Nexter de Bourges et de La Chapelle-Saint-Ursin.

 

Restructurer l’industrie de Défense européenne, qui est en surcapacité, est en soi une initiative utile à condition que la formule soit gagnante-gagnante pour les partenaires. Qu’en est-il donc de ce projet ?

  • Nexter et Krauss Maffei fabriquent les mêmes  produits : blindés, artillerie, etc… et sont concurrentes sur de très nombreux marchés.
  • Krauss Maffei  est une entreprise familiale, efficace à l’exportation, à la recherche d’une nouvelle dynamique.
  • Nexter bénéficie d’un plan de charge consolidé par le lancement du programme SCORPION d’équipement de l’armée de terre française (248 Engins blindés de reconnaissance – 92 VBMR avec une cible de 2080) et par les perspectives d’exportation du canon CAESAR. On ne peut pas en dire autant de Krauss Maffei….
  • Nexter est financièrement saine parce que l’Etat l’a déchargée de l’endettement considérable de GIAT Industries (à la charge du contribuable). Krauss Maffei a une gestion financière « familiale » et réaliste.

 

On ne connaît pas la nature de l’arrangement envisagé entre les deux entreprises mais l’affaire doit susciter une grande vigilance à Bourges et dans le Cher car :

  • il y aura inévitablement une restructuration de l’outil de production, mais aussi des bureaux d’études…
  • l’organisation du management et celle des organes de décision sera déterminante. On connaît la volonté des allemands de prendre la main sur les industries européennes de Défense. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont fait capoter le projet d’alliance entre EADS et British Aerospace …
  • l’impact sur la sous-traitance ne peut être sous-estimé.

On sait le Gouvernement français dans une quête désespérée des ressources  indispensables pour financer la Loi de Programmation militaire. Il serait dangereux de vendre imprudemment les bijoux de famille.

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 20:45
Evaluation du dispositif militaire en Afrique et au suivi des opérations en cours - video Assemblée Nationale

10 juil. 2014 Assemblée Nationale

 

Présentation par Gwendal Rouillard et Yves Fromion de leur rapport de la mission relative à "l'évaluation du dispositif militaire en Afrique et au suivi des opérations en cours" le 9 juillet 2014 devant la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l'Assemblée nationale

La commission de la défense a examiné le rapport de la mission d'information et en a autorisé, à l'unanimité, la publication.

 

 

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 18:45
Sangaris : point de situation du 10 juillet 2014

 

10/07/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 3 au 10  juillet 2014.

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats. Les forces françaises sont présentes principalement dans trois zones

- à Bangui et Boda avec le GTIA Acier,

- à l’ouest, de Beloko à Bossembele avec le GTIA de Boissieu,

- et à l’est, dans un triangle Sibut-Dekoa-Bria, avec le GTIA Magenta qui vient de relever le GTIA Scorpion.

 

Le GTIA Magenta, armé par le 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI), mais également par le 501e RCC et le RICM, est aux ordres du colonel Putz. Il succède GTIA Scorpion, armé par le 5e RIAOM et commandé par le colonel Despouys. Ce dernier s’est déployé dans l’est de la Centrafrique à la fin du  mois de mars 2014 afin d’y désarmer les groupes armés et d’y faire accepter la mission des forces de la communauté internationale dans une région marquée d’importantes fractures intercommunautaires.

 

Les effectifs d’EUFOR-RCA sont de 700 hommes, dont 250 militaires français. Pleinement opérationnelle depuis le 15 juin, EUFOR-RCA a pris le relais de Sangaris pour appuyer la MISCA dans les 3e et 5e arrondissements de Bangui.

 

Les effectifs de la MISCA sont de 5 800 hommes.

 

A Bangui, avec le GTIA Acier, la force Sangaris maintient des éléments aux côtés des forces de sécurité intérieure (FSI) et de la MISCA à la sortie nord de la ville, à PK12. D’une manière générale, elle est aujourd’hui en posture de réaction rapide (« quick reaction force » ou QRF), en mesure d’intervenir au profit des forces internationales déployées dans la capitale.

 

Dans la ville, la situation reste stabilisée. La vie a repris (33 centres de santé opérationnels, 75 établissements scolaires rouverts, 24 marchés actifs, 80 vols de compagnies aériennes), même si des pics de tension sont encore observés. Ce fut le cas vendredi 4 juillet sur l’axe routier qui conduit du centre-ville à l’aéroport international de M’Poko. Profitant d’un mouvement de foule initié et instrumentalisé par des anti-balaka en réaction à l’arrestation d’un de leur leader, des extrémistes ont lancé une grenade sur des soldats français d’EUFOR RCA. Trois militaires ont été blessés par des projections d’éclats et un quatrième touché par des jets de pierres. L’action du GTIA Acier en liaison avec EUFOR a permis de disperser la foule et de démonter les barricades entravant la circulation.

 

Les militaires français à Bangui ont par ailleurs accueilli la visite du ministre de la Défense les 7 et 8 juillet. Ce dernier a pris note de la stabilisation de la situation sécuritaire depuis sa dernière visite à Bangui au mois de mai et salué le sang-froid et le professionnalisme des soldats de Sangaris. S’adressant aux autorités politiques, il a mis en avant la nécessité de développer les piliers politique, économique et judiciaire.

 

Dans l’ouest, le GTIA de Boissieu poursuit son contrôle de zone en appui de la MISCA, mais aussi des forces de sécurité intérieures (FSI). De Bouar à la frontière camerounaise, la situation reste stable avec en particulier un phénomène de rejet des bandes de coupeurs de route par la population. Le trafic commercial sur l’axe routier reliant le Beloko à Bangui demeure toujours aussi important, avec près de 480 véhicules entrés en RCA cette semaine, dont 85% de poids lourds. La grande majorité de ces véhicules ont été escortés par Sangaris ou la MISCA.

 

Dans le nord et le nord-ouest de la RCA, des missions de reconnaissances sont régulièrement conduites, en particulier au-delà de Bossangoa, où persistent des signes de tension.

 

A l’ouest de la capitale, la ville de Boda continue de connaître quelques actes isolés de violence. Le GTIA Acier reste ainsi en appui de la MISCA chargée de contrôler la zone.

 

Dans l’est, la situation reste difficile. Depuis plusieurs semaines les tensions se sont cristallisées autour de la ville de Bambari.

 

Le 3 juillet, la force Sangaris s’est engagée en appui de la MISCA et des FSI, dans la partie ouest de Bambari. L’arrestation par les FSI d’un meneur anti-balaka a provoqué un mouvement de foule, vraisemblablement instrumentalisée, avec des jets de pierres sur la force. Au moment où les militaires français se désengageaient pour faire retombée la tension, des individus présents dans la foule ont lancé une ou des grenades. Sept militaires français ont été touchés par les éclats, sans gravité.

 

Le 7 juillet, suite à un renseignement faisant état d’une attaque entre chrétiens et musulmans dans le quartier de l’évêché, la force Sangaris s’est immédiatement déployée afin de s’interposer et de protéger la population. Arrivée sur zone, elle a été prise sous les tirs d’armes légères d’infanterie, auxquels elle a immédiatement riposté, infligeant des pertes au groupe armé à l’origine des tirs. Cette première intervention a provoqué un arrêt des hostilités dont la population a profité pour commencer à se réfugier auprès des camps tenus par les forces françaises et par la MISCA. Plus tard, les affrontements ont cependant repris à proximité de l’évêché. Sangaris a répondu avec l’engagement d’hélicoptères qui ont ouvert le feu sur des individus armés menaçant la population. Des éléments de combat du GTIA Scorpion ont par ailleurs été engagés en direction de l’évêché qu’ils ont contribué à sécuriser au cours de la nuit.

 

Dès le lendemain matin un retour au calme a été observé. Depuis, Sangaris poursuit son action de sécurisation de Bambari en appui de la MISCA. L’action du GTIA Scorpion se traduit par des patrouilles armées destinées à prévenir les heurts intercommunautaires, ainsi que par l’instauration d’un dialogue avec tous les acteurs locaux.

 

Plus au nord, à Dekoa, la force Sangaris est intervenue à deux reprises les 6 et 8 juillet pour prévenir des affrontements intercommunautaires. Dans ce secteur, un contrôle de zone renforcé permet de contenir la montée de tension.

Sangaris : point de situation du 10 juillet 2014
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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 18:45
Serval : point de situation du 10 juillet

 

10/07/2014 Sources : EMA

 

Les effectifs de la force Serval sont de l’ordre de 1 600 soldats et le dispositif français reste inchangé. Les effectifs de la MINUSMA (ONU) sont de plus de 8 000 hommes. Ceux des forces armées maliennes sont de plus de 7 000 hommes.

 

Dans le domaine des opérations aériennes, la semaine a été marquée par une soixantaine de sorties air, dont une vingtaine de missions réalisées par les avions de chasse, autant de missions de ravitaillement et de renseignement, et autant de missions de transport.

 

Du 2 au 7 juillet 2014, le sous-groupement infanterie du groupement tactique Dio (GT-Dio) de la force Serval a conduit une mission de reconnaissance et de contrôle de zone sur la rive Est du fleuve Niger au nord de Gao. Le sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) était composé de 3 sections de la compagnie d’infanterie du GT-Dio, de la section d’aide à l’engagement débarqué, d’un groupe génie et de la section environnement opérationnel. Dans un premier temps, la mission du SGTIA était de reconnaître des itinéraires et de trouver un accès jusqu’à la ville d’El Farat au nord de Gao. Appuyé par un élément du génie, la compagnie d’infanterie a aussi pu déterminer les accès à différents villages, entre Kokorum au sud et Forgho Sonrhai au nord. Précédé de la section environnement opérationnel dont la mission était d’évaluer et de favoriser l’acceptation de la force par la population, le sous-groupement s’est ensuite rendu au contact de celle-ci afin d’évaluer la situation sécuritaire dans la zone et de réaffirmer sa présence dans le nord de la région de Gao.

 

Parallèlement, les DLAO des forces françaises continuent d’accompagner les formations de l’armée malienne et de la MINUSMA. Le 3 juillet, le DLAO5 a ainsi appuyé une section du bataillon tchadien de la MINUSMA dans une mission de reconnaissance à l’ouest de Tessalit. Le DLAO4 a effectué des missions de reconnaissance en appui du bataillon burkinabé dans la région de Tombouctou dans la période de 3 au 7 juillet. Enfin le DLAO 1 a réalisé une mission d’assistance médicale aux populations à Amache, à proximité de Tessalit, le 4 juillet.

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