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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 07:54
La base aérienne 279 devient un EAR

 

08/07/2014 Armée de l'air

 

Le 2 juillet 2014, la base aérienne 279 de Châteaudun «Lieutenant Marcel Beau» a procédé à sa cérémonie de dissolution, présidée par le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes (CFA) et commandant le soutien des forces aériennes (CFSA).

 

Un chapitre important de l’armée de l’air se ferme dans la région dunoise. De nombreuses décorations ont été décernées au profit du personnel des différentes unités de la base. La cérémonie a également été l’occasion de remettre le drapeau de la 52ème escadre de reconnaissance au service historique de la Défense (SHD), moment très marquant pour tous les aviateurs et civils présents.

 

La base aérienne 279, après 60 années d’existence, a vu des générations d’aviateurs se succéder pour accomplir les nombreuses missions dont elle fut la plateforme principale. Sa dissolution entre dans le cadre de la mise en œuvre des restructurations annoncées par décision ministérielle en septembre 2013. Elle sera désormais rattachée à la base aérienne 123 d’Orléans en tant qu’élément air rattaché 279 (EAR). Les missions principales, notamment de stockage des aéronefs, se poursuivent sur le site. Châteaudun reste le point de regroupement unique de tous les aéronefs de la Défense en fin de vie et en attente de démantèlement.

 

La base aérienne 279 devient un EAR
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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 07:45
La piste MANGROVE du DLEM

 

06-07-2014 DLEM - Réf : 107 | 201

 

Fidèle à la devise du DLEM « PERICULA LUDUS » (Au danger mon plaisir) l’Etat-major du DLEM a testé sa nouvelle piste mangrove.

 

De la boue, de la vase, de l’eau et des racines géantes au menu n’ont pas empêché les 22 cadres et Légionnaires avec leur chef de corps d’effectuer le parcours avec un brancard et une caisse de munitions.

Tracée par l’équipe d’instructeurs du CIAN (centre d’instruction et d’aguerrissement nautique) la piste mangrove est l’une des épreuves du stage d’aguerrissement imposée aux stagiaires des compagnies tournantes. Cette épreuve développe la capacité des hommes du DLEM à entretenir leur liberté d’action sur le lagon et forge la cohésion des sections.

 

Suite de l’article et reportage photos

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 21:30
Source : US reconnaissance satellite KH-4 CORONA

Source : US reconnaissance satellite KH-4 CORONA

 

09 juillet 2014 Romandie.com (AFP)

 

Jérusalem - Deux roquettes tirées depuis la bande de Gaza mercredi sont tombées près de la ville israélienne de Dimona (sud) qui abrite une centrale nucléaire, a annoncé l'armée sur Twitter.

 

Il y a quelques minutes, des terroristes palestiniens de Gaza ont tiré trois roquettes sur Dimona. Deux sont tombées, et Iron Dome a intercepté la troisième, a ajouté l'armée israélienne, en référence au système de défense anti-missile israélien.

 

Les brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza, ont affirmé dans un communiqué avoir lancé trois roquettes M75 sur Dimona. Ces roquettes ont une portée d'environ 80km.

 

Dimona, dans le désert du Néguev, abrite l'un des deux réacteurs nucléaires d'Israël. L'autre se trouve dans un centre de recherche à Nahal Sorek, à l'ouest de Jérusalem.

 

Israël est soupçonné de détenir environ 200 ogives nucléaire, mais a depuis toujours comme politique de n'affirmer, ni infirmer ces informations.

 

Des scientifiques et des hommes politiques ont déjà demandé la fermeture du site de Dimona, vieux de 50 ans, arguant que son âge augmentait le risque d'accident.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 21:30
Hollande à Netanyahu : la France, solidaire d'Israël, condamne les tirs de roquettes

 

09 juillet 2014 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Le président François Hollande a fermement condamné mercredi les tirs de roquettes lancées à partir de Gaza par le Hamas contre Israël et a exprimé la solidarité de la France au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

 

Le chef de l'Etat français a exprimé la solidarité de la France face aux tirs de roquettes en provenance de Gaza, selon un communiqué de la présidence française après une conversation téléphonique entre les deux hommes.

 

Il lui a rappelé que la France condamnait fermement ces agressions. Il appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces, ajoute l'Elysée, soulignant toutefois que le président français rappelle la nécessité de prévenir l'escalade des violences.

 

Plus tôt dans la journée, le porte-parole du gouvernement français avait indiqué que la France condamne une accélération à la fois des tirs de Palestiniens et de la riposte de la part d'Israël.

 

Israël et le Hamas palestinien étaient pris mercredi dans un engrenage incontrôlé, avec la multiplication des raids aériens sur Gaza qui ont fait 28 morts et des tirs de roquettes en direction de grandes villes et d'un site nucléaire israéliens.

 

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a menacé d'intensifier les attaques après le lancement mardi par son armée d'une offensive aérienne contre l'enclave palestinienne qui a coûté la vie à 48 Palestiniens, dont un grand nombre de civils.

 

Cette offensive n'a pas néanmoins réussi à faire cesser les salves de roquettes tirées par les combattants à Gaza, qui ont montré leur force de frappe en atteignant les régions de Jérusalem, de Tel-Aviv, de Haïfa, à une distance record de plus de 160 km de Gaza, ainsi que la région de Dimona (sud) où Israël possède une centrale nucléaire. Il n'y a pas eu de victimes israéliennes.

 

Ce nouveau cycle de violences est le plus grave depuis une offensive israélienne contre Gaza fin 2012, dont l'objectif était aussi de faire cesser les tirs de roquettes palestiniennes.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 20:50
Mesures d’ordre individuel (Armée de Terre)

 

09/07/2014 Ministère de la Défense

 

Sur la proposition du Ministre de la Défense, les rang et appellation de général de corps d’armée sont conférés dans la 1re section des officiers généraux de l’armée de terre pour prendre rang du 1er octobre 2014 à M. le général de division Michel  Yakovleff, nommé vice-chef d’état-major du Grand quartier général des puissances alliées en Europe à la même date.

source SHAPE :

Born in 1958 in France, Major General Michel Yakovleff was inducted in 1976 into the 16th Dragoons regiment (Noyon) and then served with the 18th Dragoons regiment (Mourmelon) as a conscript officer. Admitted at the entrance examination of the Saint-Cyr Military academy, he graduated in 1982 as an armoured corps/cavalry officer.
His missions have led him to Saudi Arabia, Kuwait, Senegal, French Guyana and almost all the Balkans countries where he spent over one year and a half in total.
His career with troops took place mainly with the Foreign Legion, where he served from 1983 to 1993, mainly with the 1st foreign armoured regiment (1st REC in Orange), and also with the 13th Foreign Legion Half-Brigade (Djibouti). He commanded the 2nd squadron (troop) of the 1st REC during operations "Desert Shield” and "Desert Storm” in 1990-1991, then served as chief operations with the 3rd Dragoons Regiment (Stetten akM, Germany) from 1995 to 1997, and returned to command 1st REC from 2001 to 2003, deploying to Bosnia in 2002 as the French Battlegroup in Mostar.
In 2008 he assumed command of the 7th Armoured Brigade (Besançon) and deployed with his unit to form the core of Task-Force North within KFOR from September 2008 to January 2009. As from 21st September 2009 Major General Michel Yakovleff was the Supreme Allied Commander Europe’s Representative to NATO Military Committee before he took over his current position in September 2012.
He has held a variety of staff assignments mainly involved with joint and combined operations. In 1996-1997, he served as military assistant to MG Yves Le Chatelier, commander of Multinational Division South-East within SFOR. He later served at the national level, from 1997 to 2001, as action officer Balkans and then Kosovo on the Joint Planning Staff (EMIA in Creil), and subsequently at the political-military level from 2006 to 2007, as head of the ESDP desk within the Délégations aux affaires stratégiques of the French MoD. In 2007, he was seconded to Mr Jean-Claude Mallet, president of the commission drafting the White Paper on Defence and National Security issued in 2008.
Major General Yakovleff is a graduate of the United States Command and General Staff College (Fort Leavenworth, KS, USA), Armed Forces Staff College (Norfolk, VA, USA) and Joint Defence College in Paris (1995). He is also a former alumni of the Centre des hautes études militaires (CHEM) and Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN).
He is the author of a tactics manual (Théorie tactique) which has become required reading for Army officers and gives lectures to the military academies of St Cyr Coëtquidan as well as to the Army staff college.
He is married to Valérie née de Bentzmann and father of two adult children. He is an avid skyjumper and enjoys trekking and orienteering.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 19:55
M. le général de corps d’armée Bosser est nommé CEMAT (à/c 1 Sept 2014)

 

09/07/2014 Ministère de la Défense

 

Sur la proposition du Ministre de la défense, M. le général de corps d’armée Jean-Pierre Bosser est nommé chef d’état-major de l’armée de terre à compter du 1er septembre 2014. Il est, pour prendre rang de la même date, élevé aux rang et appellation de général d’armée.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 17:49
Loi de programmation militaire 2014-2019 : conclusions du contrôle sur pièces et sur place

 

09/07/2014 Sénat
 

Entretien avec Jean-Louis Carrère (Soc - Landes), Président de la commission des Affaires étrangères et Jacques Gautier (UMP - Hauts-de-Seine), Vice-Président de la commission des Affaires étrangères.

 

 

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:59
L'aéronautique, une exception française menacée ?

 

09/07/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

À l'heure de la mondialisation, l'aéronautique française fait figure de modèle et tire vers le haut une filière d'excellence. Mais les menaces de coupes sur les dépenses militaires inquiètent les grands industriels qui rappellent la dualité entre la défense et le civil. Alors que l'emploi dans l'industrie et la compétitivité ont été décrétés grandes causes nationales, voici quatre pistes pour la faire rester en France, alors que certains sont tentés par l'appel du large.

 

"Retenez-moi ou je fais un malheur..." C'est en substance le message des industriels de l'aéronautique envoyé en mai dernier à François Hollande et au gouvernement de Manuel Valls. Faute d'un investissement public minimum dans la défense et dans l'espace de l'État, les grands industriels de l'aéronautique (Airbus Group, Safran, Thales, Dassault Aviation...), qui cumulent tous des activités civiles et militaires dans leur périmètre, agitent la menace d'installer de plus en plus de capacités de production à l'étranger, et surtout de quitter la France.

« Les entreprises duales seraient contraintes de tirer les conséquences et accéléreraient leur mutation en privilégiant les activités civiles. Elles seraient alors soumises aux seules contraintes concurrentielles mondiales qui placeront l'équation nationale au second plan », avaient écrit en mai dernier au président de la République les PDG des sept plus grands groupes de défense français (Airbus Group, Safran, Thales, Dassault Aviation, DCNS, Nexter et MBDA) lorsque Bercy et Matignon voulaient sévèrement rogner le budget de la défense.

Point de salut sans un ancrage national c'est-à-dire des espèces sonnantes et trébuchantes - pour cette industrie, qui pèse de tout son poids dans l'économie française.

« On ne peut pas faire des économies sur un secteur qui marche en France », estime le président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas), Marwan Lahoud, dans une interview accordée à La Tribune.

En 2013, le chiffre d'affaires des entreprises du Gifas s'est élevé à 47,9 milliards d'euros, en augmentation de 9 %, à périmètre constant. La part à l'exportation (30,4 milliards), qui a connu une très forte progression (+ 11,4%), représente 79% du chiffre d'affaires consolidé. En termes de prises de commandes, 2013 a été une « année record » avec 73,1 milliards d'euros de prises de commandes, soit un bond de 49% par rapport à 2012, principalement grâce au secteur civil. Le carnet de commandes global représente entre cinq et six années de production. Cette industrie a donc "besoin de stabilité dans les programmations et d'une vision de long terme. Nous sommes une industrie de cycle long, vulnérable aux atermoiements budgétaires et qui ne peut être la variable d'ajustement de tous les gouvernements", avaient expliqué les sept PDG.

Pour autant, comme l'explique le président du Gifas, l'État peut "supprimer d'un trait de plume des crédits du budget de la défense avec des conséquences qui sont gérées" par... les industriels. Ces derniers s'adapteront mais ils pourraient finir par s'exiler à force d'être maltraités.

 

Garder les centres de décision et de recherche en France

Cela va de soi mais c'est mieux en le disant : l'industrie aéronautique française restera performante tant qu'elle gardera des centres de décision et de recherche en France. C'est l'une des clés de la très belle « success story » de cette industrie depuis les années 1970.

"Quand un centre de décision se déplace à l'étranger, cela peut avoir des conséquences même si elles ne sont pas immédiates. C'est important de conserver de vrais centres de décision en France", expliquait récemment à La Tribune le PDG de Vallourec, Philippe Crouzet.

Ce qui est vrai pour le patron du leader mondial des tubes sans soudure, l'est également pour tous les PDG à la tête d'un groupe industriel.

Car, à l'heure de la mondialisation, l'industrie aéronautique est déjà très tentée d'aller produire de plus en plus près de ses clients. En Asie bien sûr, mais aussi dans les pays de la zone dollar, y compris aux États-Unis pour se protéger d'un euro trop fort (voir plus loin, notre point 4). Airbus, Safran, Thales le font déjà avec une relative prudence. Ces groupes prennent toutefois garde à ne pas fâcher l'État, les salariés et l'opinion publique. Surtout en cette période inédite de patriotisme économique.

Mais l'exemple du président du directoire de Schneider Electric, Jean-Pascal Tricoire, parti s'installer avec une partie de son état-major à Hong Kong, n'est pas passé inaperçu. Un rêve qui n'est plus aussi inaccessible pour ces groupes français. D'autant qu'ils sont de plus en plus internationaux - à l'image d'Airbus Group, de Thales et de Safran -, ainsi que les principaux sous-traitants de maîtres d'oeuvre français comme les équipementiers Zodiac, Lisi, Latécoère... Encore faut-il aussi que les industriels fassent leur boulot... d'industriels. Car, à l'heure où le dogme des 10% de bénéfice avant intérêts et impôts (Ebit en anglais) est devenu une loi d'airain dans l'industrie aéronautique (Airbus Group, Thales), les groupes pourraient réduire leurs investissements pour privilégier le court terme. C'est-à-dire les actionnaires et les marchés qui ont souvent une vision de très court terme.

Est-ce aussi un objectif attractif pour les futurs ingénieurs d'Airbus, les héritiers des pionniers qui ont écrit l'histoire de ce géant de l'aéronautique (plus de 140.000 salariés) en lançant des produits qui, en dépit de toutes les crises de gouvernance et économiques, se vendent aujourd'hui comme des petits pains ? EADS continuera-t-il demain de faire rêver ? Tout comme Thales et les autres ? En 2012, la recherche & développement représentait 13,9% du chiffre d'affaires des entreprises du Gifas, dont 60% sont autofinancés. Une réussite en grande partie grâce au crédit impôt recherche (CIR).

 

construction aéronautique 

 

Un coût du travail moins cher, une fiscalité stable

Le patron d'Airbus Group Tom Enders avait été très clair début 2013. Il était nettement agacé par le coût du travail en France. "Pour ce qui est du coût du travail - je ne parle pas des salaires directs - mais des charges sociales, si celles-ci continuent à augmenter, cela va nous poser un problème dans nos embauches en France", avait-il expliqué début 2013 à l'Assemblée nationale.

Et Tom Enders sait de quoi il parle puisque c'est l'un des plus gros employeurs en France avec 54.000 salariés environ dans l'Hexagone.

« Le coût du travail en Europe conjugué au coût de l'énergie, comparé aux États-Unis, sont des données importantes. Nous sommes une grande entreprise parce que nous sommes sur le marché mondial et pour être sur ce marché, nous devons être compétitifs », avait-il mis en garde le gouvernement français.

Des propos qui rejoignent complètement l'esprit de la lettre des sept PDG français, envoyée à François Hollande en mai dernier. Faute d'environnement économique favorable, Tom Enders serait tenté de mettre les voiles loin de la France et de l'Europe.

Certaines mesures lancées par le gouvernement sont toutefois très encourageantes pour les industriels. Notamment le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) décidé fin 2012, "même si le plafonnement des aides à hauteur de 2,5 Smic en réduit l'impact, pour la filière aéronautique, à celui d'une variation d'un centime de la parité euro-dollar",
a regretté Marwan Lahoud. Et de pointer du doigt les techniciens de Bercy qui ont "châtré la mesure" et qui sont "les champions de la punition des vertueux", a-t-il lâché pendant une conférence de presse. Ce n'est pas le cas du dispositif du crédit impôt recherche (CIR) encensé par Airbus Group. Le groupe européen consacre 20 % de son chiffre d'affaires en R & D, dont 7% autofinancés.

Soit 3 milliards d'euros, auxquels il faut ajouter encore 3 milliards d'euros en investissements industriels sur les sites d'Airbus pour soutenir la recherche et la production. "Nous n'aurions pas pu parvenir à un tel niveau sans le dispositif du CIR. Le CIR constitue un atout indéniable pour la compétitivité du territoire français", avait expliqué en octobre 2013 aux députés Marwan Lahoud. Et de préciser que le CIR "constitue une des clés du succès des activités françaises de R & D d'EADS et justifie la priorité donnée à l'installation de ces dernières en France".

Le Gifas a accueilli positivement le pacte de responsabilité et de solidarité. "Il représentera en 2016 un allégement de 300 millions d'euros pour l'aéronautique. Cela représente un peu plus de 2 % des frais de personnel pour la profession", a souligné Marwan Lahoud. Une goutte d'eau face aux 8,8 milliards d'euros versés pour les salaires et aux 4,4 milliards de charges sociales.

Enfin, les groupes du secteur veulent pardessus tout la stabilité fiscale. Elle "est très importante pour nous afin de disposer d'une visibilité suffisante pour lancer des projets", a rappelé Marwan Lahoud.

 

Un euro plus faible face au dollar

L'euro trop fort coûte très cher à l'industrie aéronautique. Une antienne reprise par tous les PDG des groupes aéronautiques. "Quand le dollar perd 10 cents face à l'euro, Airbus perd 1 milliard", avait coutume d'expliquer Louis Gallois, alors président d'EADS. Quand les coûts de fabrication sont libellés en euro, le prix des avions d'Airbus l'est en dollar. L'ancien commissaire général à l'investissement (Louis Schweitzer vient de lui succéder), nouveau président du conseil de surveillance de PSA Peugeot Citroën, a récemment averti qu'un euro "situé autour de 1,35-1,40 dollar peut étouffer la petite reprise à laquelle nous assistons". Et d'estimer que l'euro fort constitue un "vrai problème pour nos industriels".

Le président du Gifas a enfoncé le clou.

"À chaque fois que l'euro s'apprécie de 10 centimes face au dollar, cela efface 2 % de marge. Et 2 % de marge, cela peut faire la différence dans une compétition", a-t-il lancé lors de la présentation des résultats d'Airbus Group.

Les industriels ont beau lancer des plans d'amélioration de leurs performances, les variations du dollar face à l'euro en effacent les gains. Pour les entreprises, les couvertures euro-dollar pour se protéger contre les fluctuations des monnaies coûtent également extrêmement cher.

« Produire en zone dollar est une voie, a également expliqué Marwan Lahoud. Nous avons essayé de le faire, pas autant que cela pourrait l'être. À ce stade, cela pèse lourdement sur le compte de résultat, sur le bilan, non pas seulement de l'entreprise EADS, mais de toutes les entreprises du secteur, qui sont obligées d'acheter des couvertures sur les marchés financiers, ce qui leur coûte horriblement cher. »

Bref, en dépit de sa bonne santé, l'industrie aéronautique pourrait s'envoler un jour vers d'autres ciels plus cléments...

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:55
L'aéronautique est une réponse à la désindustrialisation mais...

 

08/07/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les investissements de l'État dans la filière de Défense ont toujours été une des clés du leadership français dans l'industrie aéronautique civile. Un modèle à long terme qui pourrait être mis à mal par des décisions court-termistes.

 

Les PDG des sept plus grands groupes de Défense français ont été clairs avec le gouvernement. Très clairs. Faute d'un investissement stable et minimum dans la Défense, ces entreprises (Airbus Group, Safran, Thales, Dassault Aviation, DCNS, Nexter et MBDA) pour la plupart duales (militaires et civils) mettront les voiles à l'étranger si les pouvoirs publics réduisent une nouvelle fois le budget de la Défense, la variable d'ajustement de tous les gouvernements - de droite comme de gauche depuis plus de vingt ans. Une menace qui plane en permanence sur ce budget, à l'image du blitzkrieg de Bercy déclenché en mai dernier pour le réduire à nouveau.

 

Menaces explicites

Les sept PDG avaient adressé un courrier à François Hollande pour l'avertir des conséquences « dramatiques » d'une telle initiative. Un courrier dans lequel on apprend notamment que l'enracinement de l'industrie aéronautique tricolore en France ne tient finalement que par l'exécution d'un budget de la Défense raisonnable. Les sept PDG le disent sans faux-semblants :

« Les entreprises duales seraient contraintes d'en tirer les conséquences [si le budget de la Défense baissait à nouveau, ndlr] et accéléreraient leur mutation en privilégiant les activités civiles. Elles seraient alors soumises aux seules contraintes concurrentielles mondiales (parité euros/dollar, coût du travail, fiscalité...) qui placeront l'équation nationale au second plan ».

C'est déjà plus ou moins le cas avec la réduction constante des budgets de Défense en Europe. Cette industrie devient de plus en plus civile a averti le président du Gifas (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales), Marwan Lahoud, lors de la présentation fin avril du bilan de la fédération. Ainsi, les commandes civiles ont représenté 83% du total des commandes du secteur en 2013. C'était aussi le cas en 2012 et 2011 (respectivement 86% et 87%). En 2003, les commandes étaient nettement plus équilibrées : 58% pour le civil, 42% pour le militaire.

 

Intox ?

Quelles seraient les conséquences d'une nouvelle réduction du budget de la Défense ? Elle aurait, selon ces sept PDG, des conséquences en termes de « licenciements, de décrochage technologique, de perte de compétitivité et de souveraineté, de déclassement et de désindustrialisation ».

Et d'estimer que « de nombreux fournisseurs, ETI et PME, n'y survivraient pas. Les entreprises tournées vers les seuls marchés de Défense seraient, pour leur part, victimes d'une anémie, qui rapidement ne leur laissera d'autre alternative que de passer sous la coupe de sociétés étrangères ou de disparaître ».

Un grand patron du secteur évalue entre 12.000 et 18.000 suppressions d'effectifs dans la filière (emplois directs et indirects), dont 6.000 à 9.000 emplois directs, si le budget de la Défense était réduit de 1 milliard d'euros. Par exemple, Airbus Group est déjà en train de supprimer 1.300 postes en France en raison de l'actuelle loi de programmation militaire.

Intox ? Pas sûr, même si le tableau dessiné par les sept patrons semble trop sombre. La plupart de ces groupes ont déjà une belle empreinte internationale, renforcée ces dernières années par une accélération des investissements à l'étranger pour conquérir les nouveaux marchés. C'est le cas d'Airbus, qui aura bientôt deux chaînes d'assemblage hors d'Europe, une à Tianjin en Chine et l'autre bientôt aux États-Unis (à Mobile en Alabama), où l'avionneur entraîne la plupart de ses sous-traitants.

Et demain, pourquoi pas une chaîne de Falcon, les avions d'affaires de Dassault Aviation, aux États-Unis ? Enfin, que va-t-il se passer le jour où il y aura un retournement de cycle dans l'aéronautique civile ? Quels sites les directions générales fermeront-elles : ceux implantés en Europe ou les autres ? À suivre.

 

Un décrochage technologique

Une chose est sûre, sans un effort budgétaire de la part de l'État, les industriels n'investiront plus dans la Défense. Pour trois raisons : les volumes restent trop faibles, les coûts de production sont élevés et l'euro est une monnaie forte.

« Notre job d'industriel est de nous adapter aux situations, explique l'un d'entre eux. Sans l'État, nous n'investirons pas dans la Défense, donc nous réduirons nos capacités industrielles en France et nous basculerons complètement vers le civil, qui est une industrie mondialisée. »

Et de rappeler à ceux qui pensent que les emplois perdus dans le militaire pourront rester au chaud dans le civil, en attendant des jours meilleurs, se trompent lourdement. "Les capacités que l'on abandonne, on ne les récupère pas", affirme un autre grand industriel.

Ne pas investir dans la Défense, c'est décrocher inexorablement dans le civil, estime-t-il. Car l'industrie française, qui est un concurrent et un partenaire respecté dans le monde entier, reste encore compétitive grâce au développement de ses technologies souvent issues de la Défense et qui ont irrigué le civil.

Car l'enjeu est aussi, explique cet industriel, « notre capacité à rester parmi les leaders mondiaux dans le civil ».

Par exemple, Messier-Bugatti-Dowty, une filiale de Safran, est un des leaders mondiaux dans le domaine du freinage des avions commerciaux grâce à ses freins carbone, une technologie développée pour l'aéronautique.

 

L'Etat dans la filière industrielle

En 2013, c'est EADS (devenu Airbus Group) qui a touché le jackpot grâce aux commandes de la Direction générale de l'armement (DGA) avec 1,94 milliard d'euros engrangés dans ses comptes.

Un montant ventilé entre les différentes filiales du groupe européen : Astrium (780 millions d'euros), Airbus (576 millions), Eurocopter (409 millions), Cassidian (132 millions), EADS Casa (36 millions). Sur le podium, le groupe naval DCNS a pris la deuxième place (1,82 milliard) et Thales (1,47 milliard) la troisième.
L'équipementier Safran a quant à lui engrangé l'an dernier 1 milliard d'euros, suivi par l'avionneur Dassault (656 millions), le groupe d'armement terrestre Nexter (529 millions), le missilier MBDA (498 millions) et, enfin, le constructeur de blindés légers Renault Trucks (128 millions).

En outre, la DGA a distribué 1,2 milliard d'euros à l'ensemble des entreprises de la filière Défense, notamment les PME, qui ont également été irriguées par les grands maîtres d'oeuvre. Enfin, elle a contribué fortement au budget du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), avec 1,4 milliard d'euros, et à celui du CNES (105 millions). Soit un total de 10,83 milliards d'euros de paiements effectués en 2013 (10,9 milliards en 2012) par la DGA.

 

Un secteur clé

Que pèse le secteur aéronautique et Défense, la troisième industrie tricolore ? En 2013, le chiffre d'affaires des entreprises du Gifas s'est élevé à 47,9 milliards d'euros, en augmentation de 9% à périmètre constant. La part à l'exportation (30,4 milliards), qui a connu une très forte progression (+ 11,4%), représente 79 % du chiffre d'affaires consolidé. En terme de commandes, 2013 a été une « année record » avec 73,1 milliards d'euros de prises de commandes, soit un bond de 49% par rapport à 2012, principalement grâce au secteur civil. Le carnet de commandes global représente entre cinq à six années de production.

Les équipementiers et les PME, qui forment la « supply chain », affichent quant à eux un chiffre d'affaires estimé de 15,1 milliards (+ 7% à périmètre constant) et 13,3 milliards de commandes (+ 12%). 2013 a également été une année record en matière d'emplois, avec 177.000 personnes travaillant dans le secteur (170.000 en 2012). Les entreprises ont recruté l'an dernier 13.000 personnes pour un solde positif de 6.000 emplois net créés.

Enfin, le chiffre d'affaires généré par les entreprises intervenant dans le domaine de la Défense s'élevait à 17,5 milliards d'euros en 2011 (dernier chiffre donné par le CIDEF, le Conseil des industries de Défense françaises), dont 35% à l'exportation pour des effectifs estimés à 80.000 emplois directs et 85.000 indirects. Un enjeu tel que même Bercy doit lever les yeux de sa calculette pour prendre en compte la capacité de la France à maintenir une recherche, une industrie, des emplois à un niveau élevé.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:55
La prière du para

 

09/07/2014 rima21.terre.defense.gouv.fr

 

Le saviez-vous ? Derrière beaucoup de coutumes, usages, traditions et expressions militaires se cachent bien souvent des anecdotes insolites, amusantes ou historiques. Alors pour étoffer votre culture générale et briller le matin devant vos collègues à la machine à café, plongez-vous dans notre rubrique du mercredi. Aujourd’hui, la rédaction revient sur l’homme qui se cache derrière la belle et émouvante prière du para : André Zirnheld.

 

Né le 7 mars 1913 à Paris dans une famille alsacienne, André Zirnheld perd son père à l’âge de 9 ans. Licencié de philosophie, il enseigne en 1937 au Lycée Carnot à Tunis. Au lendemain de l'armistice du 22 juin 1940 qu'il n'accepte pas, il rejoint la France libre en passant par la Palestine britannique.

 

En mai 1941, il suit les cours de l'école d'élèves officiers de Brazzaville. A sa sortie, il choisit de servir chez les parachutistes des Forces françaises libres. En mars 1942, il rejoint le French Squadron intégré à la Special Air Service (SAS) Brigade, une unité des forces spéciales britanniques.

 

En juillet 1942, en Égypte, durant un raid sur l’aéroport de Sidi-Haneish, il est blessé lors d’une attaque de bombardiers allemands et décède le 27 juillet des suites de ses blessures. André Zirnheld est fait Compagnon de la Libération le 1er mai 1943 à titre posthume.

 

Dans ses affaires personnelles, on retrouvera un carnet sur lequel il avait écrit plusieurs poèmes dont un texte rédigé en 1938 et que les parachutistes ont choisi pour en faire leur prière. Nombre d’entre eux la décrivent comme ayant suscité ou raffermi leur vocation.

 

La prière du para

 

Je m’adresse à vous, mon Dieu

Car vous donnez

Ce qu’on ne peut obtenir que de soi.

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste,

Donnez-moi ce qu’on ne vous demande jamais.

Je ne vous demande pas le repos

Ni la tranquillité,

Ni celle de l’ âme, ni celle du corps.

Je ne vous demande pas la richesse,

Ni le succès, ni même la santé.

Tout ça, mon Dieu, on vous le demande tellement,

Que vous ne devez plus en avoir !

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste,

Donnez-moi, ce que l’on vous refuse.

Je veux l’insécurité et l’inquiétude

Je veux la tourmente et la bagarre,

Et que vous me les donniez, mon Dieu,

Définitivement.

Que je sois sûr de les avoir toujours

Car je n’aurai pas toujours le courage

De vous les demander.

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste,

Donnez-moi ce dont les autres ne veulent pas,

Mais donnez-moi aussi le courage,

Et la force et la foi.

Car vous êtes seul à donner

Ce qu’on ne peut obtenir que de soi.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:55
Les légionnaires à croix de Lorraine de la “13”

 

09 Juillet 2014 Par Claude Jacquemart - Valeurs actuelles

 

Compagnons de la Libération. Le plus jeune des régiments de la Légion étrangère conquit ses premiers lauriers dès 1940. Et constitua le noyau dur des Forces françaises libres.

 

En ce début de mois de juillet 1944, 800 légionnaires se reposent dans la région d’Albanova, dans le sud de l’Italie. Ils appartiennent à la 13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE). Créée au début de la guerre, cette unité déjà mythique, qui a combattu dans le désert libyen avant d’être intégrée au corps expéditionnaire français du général Juin, a débarqué en Italie au mois de novembre 1943. Elle s’est durement battue pendant six mois, en remontant jusqu’à Rome après avoir perdu, de combat en combat, le quart de ses effectifs. La demi-brigade se prépare à quitter l’Italie pour prendre part au débarquement de Provence.

 

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:54
Il y a 100 ans, le 14 juillet 1914

 

09/07/2014 CNE Flora Cantin

 

Cette année, la fête nationale rendra hommage aux soldats qui ont combattu lors de la Grande Guerre. A cette occasion, plus de 70 nations défileront sur la plus belle avenue du monde aux côtés des écoles et des unités des armées françaises. Pour commémorer le centenaire du premier conflit mondial, retour dans le passé, le 14 juillet 1914.

 

Le 28 juin 1914, l'archiduc François-Ferdinand d'Autriche, 51 ans est assassiné à Sarajevo par un nationaliste serbe de Bosnie. Le jeu des Alliances vient d'être lancé, une crise internationale s'amorce... En France, la presse reprend l'événement et évoque un éventuel conflit à venir. Mais Sarajevo est loin des préoccupations des Parisiens qui préparent leur fête nationale. Puis la guerre, si on en parle, n'est pas encore là.

 

Le 14 juillet est célébré partout en France mais le défilé militaire a lieu en grande pompe à Longchamp. Sur l'hippodrome, les maîtres-chiens du Service de santé tiennent fièrement en laisse leurs Bouviers des Flandres, portant l'insigne de la Croix-Rouge sur leurs flancs. Les hommes du bataillon cycliste défilent dignement sur leurs vélos. Les dirigeables survolent l'hippodrome et regardent Paris de haut. Les troupes coloniales ont été invitées, parés de leurs uniformes de sortie. Le soir, Parisiens et Parisiennes dansent dans les nombreux bals de la capitale. Chacun profite avec allégresse car personne ne sait de quoi l'avenir sera fait...

 

Les événements s’enchaînent, avançant vers une guerre devenue inévitable. Le 31 juillet 1914, Jean Jaurès, député du Tarn et directeur de L'Humanité, fortement opposé au conflit naissant, est assassiné par un jeune Rémois. Le 1er août, la France décrète la mobilisation générale. Le 3 août, l'Allemagne déclare la guerre à la France. En cette année 1914, l’hippodrome de Longchamp vient de voir son dernier défilé. Les chiens sanitaires seront très sollicités durant le conflit et les troupes coloniales joueront un rôle majeur. La France perdra environ 4% de sa population durant la Première Guerre mondiale.

Il y a 100 ans, le 14 juillet 1914
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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:54
Le 14 juillet, hommage aux soldats de la Grande Guerre

 

08/07/2014 CNE Flora Cantin

 

Prise de la Bastille, fête de la Fédération, symbole d'union nationale, la célébration du 14 juillet n'a rien perdu de ses principes fédérateurs. La fête nationale est un reflet de l'histoire de France, qui s'est parfois mêlée à celle du monde. Cette année, elle rendra particulièrement hommage aux soldats de la Grande Guerre.

 

Le défilé du 14 juillet 2014 a pour thème "Le Centenaire du premier conflit mondial". Il s'attachera à rendre hommage aux soldats français et étrangers de la Grande Guerre. De la place de l’Étoile à la Concorde, 3 700 militaires d'active et de réserve, gendarmes, pompiers et policiers, plus de 280 véhicules, 240 chevaux et 98 aéronefs seront réunis. Avant le défilé, une cérémonie rassemblera plus de 75 emblèmes des pays ayant participé à la Première Guerre mondiale au côté du drapeau du régiment d'infanterie de chars de marine (RICM), le plus décoré des armées françaises.

Parmi les événements particuliers de cette année, la première promotion interarmées de l’École des commissaires des armées, créée en 2013, foulera les Champs-Élysées. L'armée de l'Air célèbrera ses 80 ans, les 100 ans de la première victoire aérienne et le 50e anniversaire des forces aériennes stratégiques. La participation de tous les régiments d'hélicoptères de combat marquera le 60e anniversaire de l'aviation légère de l'armée de Terre. La parade d'hélicoptères aura exceptionnellement lieu entre le défilé des troupes à pied et celui des véhicules. La Marine nationale rendra hommage à ses vétérans du 1er conflit mondial avec la présence de 87 fusiliers marins commandos dont les grandes pages de l'histoire ont été écrites lors des combats de Dixmude en 1914.

Les soldats du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine représenteront l'opération Sangaris, en République Centrafricaine, où près de 2 000 militaires sont encore présents. Quant à ceux de l'hôpital médicochirurgical (HMC) de l'aéroport de Kaboul, ils défileront pour la dernière fois : fin juin, le commandement français du HMC a été remis à l'armée américaine.

Depuis 134 ans, le défilé du 14 juillet symbolise l'union nationale fondée sur les valeurs républicaines et rend hommage aux soldats d'hier et d'aujourd'hui.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:50
One week to go until Exercise Hot Blade 2014


09.07.2014 European Defence Agency
 

The multinational helicopter exercise supported by the European Defence Agency will kick off on July 16th at Ovar airbase, Portugal. It will gather about 3.000 military personnel and more than twenty rotary-wing aircraft from six different countries in “hot, high and dusty” training conditions.

 

Located just 40 kilometers south of Porto, the military airbase in Ovar will soon beat to the rhythm of European rotors. Only a week from today, on July 16th, participants from six different countries will gather for two weeks in the Portuguese airfield for the seventh exercise supported by the European Defence Agency under the umbrella of the Helicopter Exercise Programme (HEP): Hot Blade 2014.

 

Multi-role training

Six Member States will join the event with their aircraft and crews. The exercise will not only involve light, medium and heavy transport helicopters, but also tactical transport aircraft; Intelligence, Surveillance and Reconnaissance (ISR) assets in the form of a P-3C Orion maritime patrol aircraft; and up to ten F-16 fighter aircraft from the Portuguese Air Force.

Aimed at increasing interoperability among participants, the exercise will also facilitate the training of crews in an environment similar to that of a possible theatre of operations. Increasingly complex missions will be flown, with tactical scenarios ranging from Special Operations Aviation or Urban Close Air Support to Combat Search & Rescue and Medical Evacuation.

 

More information

Hot Blade 2014 Factsheet

EDA's Helicopter Initiatives

Pictures of Hot Blade 2013

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:50
Le nouveau patrouilleur Castor : du chantier au port d'accueil

 

09.07.2014 Belgian Defense

 

Le 4 juillet restera une date marquée d'une pierre blanche dans l'histoire de la Marine belge avec l'arrivée du nouveau patrouilleur Castor P901 à Zeebruges. De Boulogne-sur-Mer en France à son port d'attache de Zeebruges, nous avons suivi sa première navigation de près.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:45
Côte d’Ivoire : DIO au profit des forces ivoiriennes

 

08/07/2014 Sources : EMA

 

Du 30 juin au 4 juillet 2014, la force Licorne a mis en place un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) « combat lagunaire » au profit d’une centaine de militaires des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).

 

Cette formation, qui s’est déroulée sur le camp de Port-Bouët, avait pour objectif d’instruire les FRCI aux techniques de combat débarqué et de les initier au combat amphibie afin de les préparer à un éventuel déploiement.

 

Plusieurs thèmes ont été abordés tels que le combat en pirogue, la reconnaissance et la prise d’une plage, les techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR), l’instruction sur le tir de combat (ISTC) et le secourisme de combat.

 

Cette formation s’inscrit dans le cadre de l’assistance militaire opérationnelle réalisée par la force Licorne au profit des FRCI.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français.

Côte d’Ivoire : DIO au profit des forces ivoiriennes
Côte d’Ivoire : DIO au profit des forces ivoiriennes
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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire  photo Franck Dubray

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire photo Franck Dubray

 

9 Juillet 2014 rusnavyintelligence.com

 

Tandis que les essais du Vladivostok et la construction du Sébastopol se poursuivent, Moscou se prépare à recevoir son premier son premier BPC : le Vladivostok doit être remis à la Russie en novembre 2014.

 

Les 400 marins russes qui formeront les deux équipages des Mistrals que Moscou a commandés en 2011 (€1,2 milliard) sont arrivés le 30 juin dernier à Saint-Nazaire à bord du Smolny (flotte de la Baltique). Au cours des prochaines semaines, ils se familiariseront avec le Vladivostok afin de poursuivre leur formation débutée en Russie. Le Vladivostok et le Sébastopol seront armés à Saint-Pétersbourg d'où a été remorquée la section arrière du Sébastopol le 26 juin dernier. Mise à l'eau le 30 avril 2014 par l'usine de la Baltique, la poupe du bâtiment doit arriver à Saint-Nazaire le 14 juillet prochain pour y être assemblée avec la section avant directement construite par DCNS. Initialement, le remorquage devait avoir lieu le 16 juin dernier tout comme l'arrivée des marins était prévue pour le 1er juin... D'ici octobre, la filiale de Lorient de DCNS doit par ailleurs livrer 4 chalands de débarquement de nouvelle génération pour le Vladivostok.

 

Du côté de la baie d'Ulysse (base navale de Vladivostok, Extrême-Orient russe), le chantier de construction des infrastructures destinées à accueillir au moins un des deux Mistrals ont débuté en février 2014. La ligne de mouillage fait près 2,5 kilomètres de long, et c'est Spetzstroï, le service fédéral des constructions spéciales, qui se charge des travaux dont la fin est prévue pour 2017-2018.

 

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:35
ASRAAM - photo MBDA

ASRAAM - photo MBDA

 

09/07/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le missilier européen a obtenu un contrat estimé à 428 millions de dollars pour équiper les vieux Jaguar de l'armée de l'air indienne de missiles britanniques air-air de courte portée Asraam

 

C'est une belle promesse pour l'avenir pour MBDA en particulier, et pour les industriels de la défense français en général en Inde. Selon le ministre des Finances britannique, George Osborne, actuellement en visite à Bombay en compagnie du secrétaire d'État des affaires étrangères William Hague, le missilier européen a obtenu un contrat estimé à 428 millions de dollars (315 millions d'euros) pour équiper les vieux Jaguar de l'armée de l'air indienne de missiles britanniques air-air de courte portée Asraam. Ce contrat va créer "des centaines d'emplois" en Grande-Bretagne, a précisé George Osborne.

MBDA attendait depuis le début de l'année la mise en vigueur du contrat Asraam. Le contrat avait été validé par l'ancienne majorité en Inde, notamment par le CCS (Cabinet Committee on Security), qui est présidé par le Premier Ministre. Mais il n'avait pas été mis en vigueur, puis les élections législatives avaient gelé le processus. Toutefois, le missilier n'avait pas encore reçu le premier versement officialisant la mise en vigueur du contrat, selon nos informations. Outre le SR-SAM (Short Range Surface to Air Missile), un missile sol-air de nouvelle génération co-développé et coproduit en Inde avec Bharat Dynamics Limited, le missilier a plus d'une trentaine de campagnes en cours actuellement en Inde dont celles concernant MMRCA (Scalp, Meteor...).

 

Une promesse pour l'avenir

Pourquoi la signature de ce contrat est-elle une belle promesse pour l'avenir pour les industriels de la défense de la planète à commencer par Dassault Aviation, qui négocie la vente de 126 Rafale avec New Delhi ? Parce que le nouveau gouvernement de Narendra Modi semble vouloir aller plus vite comme le démontre ce contrat signé avec MBDA que le précédent. Le ministère de la Défense est critiqué pour sa lenteur, la signature des contrats prenant souvent des années avant d'aboutir. Les très nombreuses affaires de corruption ces dernières années ont paralysé la plupart des processus d'acquisition du gouvernement de Manmohan Singh, notamment ceux dans le domaine de la défense. En janvier, l'Inde a annulé un contrat d'achat de 12 hélicoptères au groupe italien AgustaWestland sur fonds de soupçons de versement de pots-de-vin. Aussi, plus aucun responsable ne souhaitait prendre de décision.

D'autant qu'en décembre, le Parlement indien avait approuvé une loi anti-corruption prévoyant la création d'un médiateur ayant le pouvoir d'enquêter sur les politiques et les fonctionnaires soupçonnés de corruption. En mai, le Premier ministre s'était engagé à ce que les achats d'armements et d'équipements militaires soient "plus transparents, lisses, efficaces et moins vulnérables aux pratiques contraires à l'éthique".

Pour Modi, l'Inde doit devenir un producteur d'armes

Issu du parti nationaliste hindou Bharatiya Janata (BJP), Narendra Modi entend développer les capacités militaires de l'Inde et transformer progressivement le premier importateur mondial d'armes en pays producteur d'armes. Un des moyens d'y parvenir pourrait être d'assouplir les règles encadrant la participation d'investissements étrangers dans ce secteur.

Le nouveau ministre indien de la Défense, Arun Jaitley, a récemment promis d'accélérer le processus d'achat d'équipement militaire. "Plusieurs décisions sont dans les tuyaux et il y a de bonnes raisons pour conduire ces processus à leur terme", a dit le ministre lors d'une rencontre avec l'Etat-major de la marine à New Delhi. C'était le cas du contrat Asraam de MBDA. "Le gouvernement va tout faire pour travailler dans cette direction", avait-il précisé, reconnaissant que "la lenteur du rythme des acquisitions" constituait un motif de préoccupation.

L'Inde est le premier importateur de matériel militaire conventionnel mais plusieurs grands contrats attendent d'être conclus depuis des années, créant d'importants lacunes dans l'équipement de l'armée indienne. Cette dernière a laissé percer son mécontentement devant ces problèmes d'approvisionnement, alors que la situation est tendue à la frontière avec le Pakistan et que la Chine déploie ses ambitions militaires.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:20
Deutsche Fluglehrer bilden auf Blackhawk aus

 

09.07.2014 Bundeswehr

 

Im „Army Aviation Center" in Fort Rucker im US-Bundesstaat Alabama bilden die US Streitkräfte eigene und ausländische Hubschrauber Besatzungen aus. Zurzeit unterrichten dort auch sieben Fluglehrer der Bundeswehr auf der Bell UH-60 -- Blackhawk. Für die deutschen Ausbilder bedeutet dies ein enormer Erfahrungsgewinn. Gleichzeitig werden durch ihren Einsatz sog. Credits erwirtschaftet, die wiederum für deutsche Flugschüler eingesetzt werden können. Pro Jahr nehmen rund 60 Bundeswehrsoldaten an Ausbildungen und Lehrgängen in Fort Rucker teil.

 

Quelle: Redakion der Bundeswehr 07/14 14E12901

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 15:55
LPM 2014-2019 : les commissions Défense de l’Assemblée nationale et du Sénat alertent sur le manque de 1,5 milliard d’euros de REX en 2015

 

 

8 juillet 2014 senat.fr

 

La commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée nationale et la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat> ont aujourd’hui débattu des conclusions de leurs investigations sur les prévisions de ressources exceptionnelles (REX) de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, à la suite des contrôles sur pièces et sur place auxquels elles ont <procédé, à Bercy, le 17 juin 2014, auprès du secrétariat d’État chargé du Budget, et à Bagneux, le 3 juillet 2014, dans les locaux de la direction générale de l’armement du ministère de la Défense>.

 

Ces travaux ont été menés en faisant usage, pour la première fois, des prérogatives qui sont conférées aux deux commissions par l’article 7 de la LPM 2014-2019. Ils ont été conduits, respectivement :

- pour la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, par Mme Patricia Adam (SRC., Finistère), présidente, et M. Jean-Jacques Bridey (SRC, Val-de-Marne), rapporteur pour avis des crédits du programme 146 « Équipement des forces » ;

- pour la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, par M. Jean-Louis Carrère (Soc., Landes), président, et MM. Daniel Reiner (Soc., Meurthe-et-Moselle) et Jacques Gautier (UMP, Hauts-de-Seine), rapporteurs pour avis des crédits du programme 146 « Équipement des forces ».

 

Les REX représentent une part non négligeable des ressources prévues pour la mission « Défense » : 6,1 milliards d’euros sur la période 2014-2019, dont 1,77 milliard d’euros en 2014 et, à nouveau, en 2015, et 1,25 milliard d’euros en 2016. En 2015 et 2016, la majeure part de ces ressources doit provenir de la mise aux enchères de la bande de fréquences hertziennes des 700 MHz, qui sera affectée à la téléphonie mobile.

 

Or les documents administratifs et financiers recueillis par les députés et les sénateurs à l’occasion de leurs contrôles font apparaître que les recettes de cession des fréquences de la bande des 700 MHz ne seront pas disponibles avant, au mieux, la fin 2015. Ce décalage de calendrier crée un manque de 1,5 milliard d’euros pour financer l’exécution de la LPM en 2015, en particulier le programme d’équipement des Forces armées.

 

Dans la perspective des débats à venir sur le projet de loi de finances pour 2015 et sur le projet de budget triennal pour 2015-2017, la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée nationale et la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat entendent exercer toute leur vigilance sur les solutions que devra trouver le Gouvernement en vue de respecter la trajectoire financière de la LPM et les objectifs capacitaires et industriels, essentiels pour notre pays, qui lui sont attachés.

 

Le compte-rendu détaillé des travaux de chaque commission sera disponible sur le site de son assemblée.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 12:58
6e visite de Jean-Yves Le Drian en RCA

Le ministre de la Défense s'est rendu auprès des forces françaises présentes en RCA afin de saluer le sang-froid et le professionnalisme des troupes déployées dans le pays. - photo photo  J.Salles ECPAD

 

09/07/2014 Marine Picat

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian s'est rendu lundi en République centrafricaine (RCA) pour la 6e fois depuis le début de l’opération Sangaris lancée en décembre dernier. Objectif de cette visite de deux jours : soutenir les militaires engagés dans une opération complexe et dont plusieurs ont été blessés au cours des derniers accrochages et rappeler à l'opinion publique la nécessité de soutenir les troupes dans l'accomplissement de leur mission au service de la paix.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est arrivé à Bangui lundi pour une visite de deux jours en RCA. L'objet de son déplacement était de délivrer un message de confiance et de détermination aux troupes françaises présentes sur le sol centrafricain.

 

Ces derniers jours, les forces françaises ont été prises à partie à deux reprises par des éléments armés et incontrôlés, à Bambari et à Bangui. Lors de ces deux incidents, onze militaires français ont été blessés et le ministre a tenu à aller féliciter les personnels de l'antenne chirurgicale avancée qui ont prodigué les premiers soins aux blessés. Jean-Yves Le Drian a par ailleurs visité les lieux de vie des militaires français installés sur l’aéroport M’Poko de Bangui ainsi que l’état-major de la mission européenne EUFOR RCA, pleinement opérationnelle depuis le 15 juin dernier. Le ministre français s’est ensuite entretenu avec le Chef d’Etat de transition, Catherine Samba-Panza, afin d’évoquer les suites du sommet tenu à Malabo (Guinée équatoriale) le 27 juin.

 

2000 militaires français sont actuellement déployés en République centrafricaine pour soutenir les forces africaines. Les forces françaises, mandatées par le Conseil de sécurité des Nations Unies, favorisent la rapide montée en puissance de la MINUSCA (Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine) et de son déploiement opérationnel afin qu'elle assure le contrôle sécuritaire dans le pays et facilite la transition politique.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 12:57
Conseil national du renseignement

 

09 Juillet 2014 Elysee.fr

 

Le Président de la République a réuni, mercredi 9 juillet, le Conseil national du renseignement (CNR).

 

Cette deuxième réunion du CNR depuis le début du quinquennat a fourni l’occasion au chef de l’État de saluer la mobilisation de l’ensemble de la communauté du renseignement, dans un contexte international qui appelle de la part de chacun une vigilance renforcée. Ce Conseil national du renseignement intervient d’ailleurs dans la continuité immédiate de la présentation en Conseil des ministres du projet de loi renforçant la lutte contre le terrorisme.

 

Le Conseil national du renseignement a notamment arrêté la mise à jour des priorités stratégiques assignées aux services et approuvé les moyens juridiques, techniques et humains nécessaires à la poursuite de ces priorités.

 

Rappelons que le Conseil national du renseignement réunit, sous l’autorité du Président de la République, le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères, le ministre des Finances, le ministre de l’Economie, le ministre de la Défense, le ministre de l’Intérieur, ainsi que les responsables civils et militaires chargés de la défense nationale et du renseignement.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 12:50
Séminaire de réflexion stratégique IHEDN/BBN/BAKS

 

09.07.2014 IHEDN

 

Le troisième séminaire conjoint de réflexion stratégique entre le Bureau national de sécurité de la Présidence de la République polonaise (Biuro Bezpieczeństwa Narodowego - BBN) et l’IHEDN s’est déroulé à Varsovie le 2 juillet 2014. Pour la première fois, l’Institut fédéral allemand des hautes études de sécurité (Bundesakademie für Sicherheitspolitik -BAKS) y était associé. 

 

Il a été ouvert par le général de corps d’armée Jean-Marc Duquesne, directeur de l’IHEDN, le ministre Stanislaw Koziej, chef du Bureau national de sécurité et S. E. M. l’Ambassadeur Hans-Dieter Heumann, président de la BAKS.

 

Pour la France, des représentants du ministère des Affaires étrangères et du développement international, du ministère de la Défense et de think-tanks, ont participé à ces échanges.

 

Ce séminaire s’est inscrit dans une séquence resserrée de rencontres à haut niveau entre la France, la Pologne et l’Allemagne.

 

Il a donné lieu à des échanges de grande qualité portant sur la situation en Ukraine et l’avenir du partenariat oriental, l’Otan et également la politique de sécurité et de défense commune à la suite du Conseil européen de décembre 2013.

Séminaire de réflexion stratégique IHEDN/BBN/BAKSSéminaire de réflexion stratégique IHEDN/BBN/BAKS
Séminaire de réflexion stratégique IHEDN/BBN/BAKSSéminaire de réflexion stratégique IHEDN/BBN/BAKS
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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 12:50
Greece joining the EU SatCom Market

 

 

Athens - 09 July, 2014 European Defence Agency

 

On 27 June 2014, Greece signed the Project Arrangement concerning the ‘EU SatCom Market’, previously known as the ‘European SatCom Procurement Cell.’

 

It joins Belgium, Finland, France, Italy, Luxemburg, Poland, Romania, and the United Kingdom. The Hellenic Republic will benefit from this EDA pooling initiative for commercial SatCom capacity and related services.

 

Giampaolo Lillo, director of the Cooperation Planning and Support directorate in EDA: “I am happy to see Greece joining the EU SatCom Market. Hellas is the 9th Member State to join the initiative. EDA offers tools for Operations and this is one more example how Member States can benefit from our efforts.”

 

The EU SatCom Market gives its Members the opportunity to place orders through EDA for Satellite Communications services on a ‘pay per use’ basis. EDA is acting as the central purchasing body towards a contractor (Airbus Defence & Space) on behalf of the Contributing Members, taking the burden off their shoulders. Since May 2013, a total of 16 orders have been passed for a total value of some two million euros.

 

“Greece is happy to be part of this initiative. We are running an EU Operational Headquarters in Larissa. Now with the EU SatCom Procurement Cell we have an additional option to cover the SatCom requirements – both nationally and on the European level.”

 

The renewal of the Framework Contract by September 2015 offers the opportunity to add services and opens the door for new members to this initiative.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 12:45
JYLD à Bangui dans le quartier PK12 - 8 jul 2014

JYLD à Bangui dans le quartier PK12 - 8 jul 2014

 

08/07/2014 Par Jean Guisnel / Défense ouverte - Le Point.fr

 

Dans l'inextricable écheveau centrafricain, où 11 soldats français ont été blessés ces derniers jours, le ministre souhaite une accélération du processus politique.

 

La situation est toujours très instable en République centrafricaine, où le ministre de la Défense est arrivé lundi et doit rester jusqu'à mardi soir. Jean-Yves Le Drian a évoqué la situation ce mardi matin sur RMC, où il a estimé que la situation très instable demeure en attente d'un véritable processus de réconciliation, plus de six mois après le début de l'opération Sangaris. Celle-ci compte aujourd'hui 2 000 militaires français, auxquels s'ajoutent les 5 800 soldats de la force de l'Union africaine, la Misca. Une force dépêchée par l'Union européenne compte actuellement 700 hommes, dont 250 Français, qui ont atteint leur pleine capacité opérationnelle le 15 juin dernier. Son mandat court jusqu'à la mi-octobre 2014.

 

Le ministre français de la Défense s'est réjoui que les militaires français aient été en mesure de contribuer à une baisse de la tension, qu'il devait illustrer en personne ce mardi matin en participant à une patrouille dans les rues de Bangui : "Nous avons pu atteindre deux des trois objectifs que l'on s'était fixés. On a pacifié la situation à Bangui (la capitale), qui est relativement stabilisée grâce à la lucidité et au sang-froid de nos militaires. On a ouvert et sécurisé la voie vers l'Ouest, qui permet l'approvisionnement et le lien avec le Cameroun et les réseaux portuaires. La troisième mission, c'est faire en sorte que l'est du pays puisse se pacifier, c'est la mission de nos soldats."

 

De sérieuses tensions se sont faites jour, notamment dans la région de Bambari (centre du pays) où sept soldats français ont été blessés le 3 juillet, dans un contexte particulièrement complexe. Dans cette ville dont la population est majoritairement chrétienne (60 %), de vifs incidents ont éclaté lorsque des troupes de la Misca sont allées arrêter un chef milicien anti-balaka. Présents en soutien, les soldats français ont été visés par un jet de grenade qui a blessé sept hommes. Deux d'entre eux ont été évacués vers la France, sans que leur vie ne soit en danger. Lundi 7 juillet, de nouveaux incidents ont éclaté dans cette ville, avant que la tension retombe.

 

Arrivée progressive de l'ONU

 

Par ailleurs, des mouvements de foule, faisant suite là encore à l'arrestation d'un chef milicien, ont dégénéré le 7 juillet à Bangui et ont provoqué des blessures pour trois militaires français après un jet de grenade et d'un autre après un jet de pierre. Jean-Yves Le Drian devait se rendre dans la journée à leur chevet.

 

Lors de son intervention sur RMC il a ajouté : "Notre tâche, c'est de faire en sorte que la mission de l'ONU qui va s'organiser à partir du mois de septembre puisse se faire du mieux possible, pour que cette force se substitue progressivement à notre armée. En six mois, nous avons pu aboutir à un processus de pacification qui est en cours. Nous diminuerons notre format au fur et à mesure que l'ONU arrivera. D'ici la fin de l'année, nous pensons que le format pourra être diminué à partir du moment où la mission des Nations unies arrivera et s'implantera."

 

Le ministre français a rencontré lundi Catherine Panza-Panza, présidente de transition qui "essaie qu'un cessez-le-feu soit possible". Il a émis l'espoir que le processus de réconciliation se poursuive avec succès lors d'une rencontre des responsables africains qui doit se tenir fin juillet à Brazzavile, ajoutant que "la solution ne sera que politique".

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